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UN ENCART PUBLICITAIRE PRODUIT PAR MEDIAPLANET Toute la magie des mers du Sud avec The Body Shop La nouvelle gamme de produits de soins du corps à la noix de coco de The Body Shop contient de l’huile de noix de coco naturelle, pressée à froid et issue de culture biologique dans le cadre d’un projet de Commerce Equi- table dans les îles Samoa. PUBLICITÉ GREEN LIFE ENERGIE Focus sur l’utilisation des énergies vertes en Suisse, réaction de spécialistes et perspectives pour les générations futures. Les clés pour réduire sa consommation d’énergie au quotidien. Page 4 CONSTRUCTION L’indispensable pour entamer la construction ou la rénovation d’une habitation écologique. Page 8 ECO-ATTITUDE Adopter une consommation responsable à la maison, dans la rue ou sur son lieu de travail en changeant ses habitudes, c’est possible ! Questions, astuces et bonnes adresses pour rouler, manger, boire, s’habiller, nettoyer et jouer bio ! Page 9 RECYCLAGE Bilan positif pour le recyclage en Suisse, il reste tout de même à réaliser des efforts sur le tri des déchets ménagers et de jardin pour le compostage et la réduction de notre consommation de sacs plastique. Page 13 MARS 2009 UN GUIDE SOUCIEUX DE L’ENVIRONNEMENT A gagner, 10 appareils à gazéifier Soda-Club Genesis Piano Black d’une valeur de CHF 129.– »» Voir page 7

294 Sensai 210x297 - doc.mediaplanet.comdoc.mediaplanet.com/all_projects/3255.pdf · •S acspl tique v bio dégr a les •Quandlesdéchetsontlamainverte Financement 15 •Investissementsdurables

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UN ENCART PUBLICITAIRE PRODUIT PARMEDIAPLANET

Toute la magie des mers du Sud avec The Body Shop

La nouvelle gamme de produits de soins du corps à la noix de coco deThe Body Shop contient de l’huile de noix de coco naturelle, pressée à froid et issue de culture biologique dans le cadre d’un projet de Commerce Equi-table dans les îles Samoa.

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GREEN LIFE

ENERGIEFocus sur l’utilisation des énergies vertes en Suisse,réaction de spécialistes et perspectives pour lesgénérations futures. Les clés pour réduire saconsommation d’énergie au quotidien.

Page 4

CONSTRUCTIONL’indispensable pour entamer la construction ou larénovation d’une habitation écologique.

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ECO-ATTITUDEAdopter une consommation responsable à la maison,dans la rue ou sur son lieu de travail en changeant seshabitudes, c’est possible ! Questions, astuces etbonnes adresses pour rouler, manger, boire, s’habiller,nettoyer et jouer bio ! Page 9

RECYCLAGEBilan positif pour le recyclage en Suisse, il reste toutde même à réaliser des efforts sur le tri des déchetsménagers et de jardin pour le compostage et laréduction de notre consommation de sacs plastique.

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MARS 2009 UN GUIDE SOUCIEUX DE L’ENVIRONNEMENT

A gagner, 10 appareilsà gazéifier Soda-ClubGenesis Piano Black d’unevaleur de CHF 129.–

»»Voir page 7

De formidables épopées ont ponctué le siècle dernier. Le monde en-tier a vibré au rythme de la conquête des pôles et de l'Everest, del'exploration des abysses, de la stratosphère et de l'espace, des pre-miers pas sur la Lune. Des balbutiements de l'aviation au tour dumonde en ballon, ces grandes premièresont toutes un point commun: elles ont profondément changé notreperception de l'impossible.Au 21e siècle, l'aventure doit continuer, mais comment perpétuerl'esprit de pionnier et cultiver l'audace de ceux qui nous ont précé-dés?En accomplissant a nouveau quelque chose qui parait a priori impos-sible, comme par exemple s'affranchir des énergies fossiles...

Il semble bien que si ce but, et le développement durable en général,peinent à devenir une réalité concrète, c'est qu'ils sont encore, le plussouvent, associés à des dépenses rédhibitoires et à une restriction deconfort ou de mobilité. C'est cette idée qu'il faut corriger. En effet,même si son comportement risque de détruire la planète, personnen'est prêt à sacrifier son niveau de vie. Nos petits-enfants payerontles conséquences de notre manque de vision, ils nous appellerontalors les «pilleurs de matières premières», nous qui sommes en géné-ral d'avantage motivés par notre intérêt personnel à court terme quepar une compassion à long terme pour nos semblables ou notre en-vironnement.Alors, si l'on ne peut pas changer le caractère de l'être humain, ef-forçons-nous de composer avec son fonctionnement. Essayons de luidonner un intérêt personnel à entrer dans une logique de développe-ment durable. Prouvons qu'il s'agit-là d'un nouveau et formidablemarché avec de multiples débouchés économiques et politiques, pourceux qui auront su y investir à temps. Il est clair que les énergies fos-siles, de part leur quantité limitée, ne peuvent qu’augmenter de prix,alors que les énergies renouvelables, illimitées en quantité, ne peu-vent à moyen terme que devenir meilleur marché.Alors pour relancer l'économie, arrêtons d'injecter des liquidités dansdes secteurs sans avenir. Investissons massivement plu-tôt dans desinfrastructures permettant d'économiser de l'énergie et de dévelop-per des sources renouvelables.Des places de travail seraient ainsi crées pour construire de la valeurajoutée et en fin de compte le pays sortirait de la crise modernise etplus riche. N'oublions pas que chaque franc qui n'est pas gaspillepour acheter du pétrole ou du gaz à l'étranger sera dépensée sur placepour faire croitre l'économie locale.Il a manqué jusqu'à maintenant aux énergies renouvelables, souventprisonnières de partis politiques minoritaires, une véritable dyna-mique de promotion, de marketing. Les écologistes ne pourront faireentendre leur voix que s'ils parlent le même langage que ceux qu'ilsveulent convaincre et la droite devra comprendre que les profits nepourront désormais se faire qu'en lien avec le défi énergétique. Il estmaintenant urgent de sortir du clivage qui n'a mené nulle part de-puis 40 ans, pour allier enfin écologie et économie, environnementet finance, vision générale et intérêt politique immédiat.

Dr Bertrand PiccardPrésident Solar Impulse

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A gagner, 10 appareilsà gazéifier Soda-ClubGenesis Piano Black d’unevaleur de CHF 129.–

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Dr Bertrand PiccardPrésident Solar Impulse

2 Green Life SUPPLÉMENT PUBLICITAIRE - RÉDACTION ET PRODUCTION PAR MEDIAPLANET

EDITORIAL

De nos jours, nous nous devons tous demontrer un comportement responsableenvers l’environnement et la société. Celasignifie que des changements dans noshabitudes de production, de consommationet de distribution sont indispensables. Cetteédition a donc pour but de sensibiliser leslecteurs et de les inviter à adopter desgestes écologiques au quotidien grâce à desinformations, des solutions et des conceptsinnovants. Elle s’inscrit en faveur d’undéveloppement qui répond aux besoinsactuels sans compromettre l’avenir de nosenfants.

L’aventure doitcontinuer…

GREEN LIFE – UNE ÉDITION RÉALISÉE PAR MEDIAPLANET

Project Manager: Laetitia Eluzin,Mediaplanet, 022 786 86 75Production / Redaction:CorinneMeier (Direction),Natascha Künzi,Mediaplanet,043 888 73 12Texte: Jean-Claude Hadorn,Adeline Beijns, Samuel Pierre,Monica D’AndreaCorrection: Peter Voser Impression:Ringier Print Adligenswil AGPhotos: istockphotos.com,dreamstime.com,C.Meier,N. Künzi,www.envirosax.com,Tangogroup limited, Carlos Gonzalez www.tropicphoto.ch, Solar Impulse HB-SIA prototype airplane © Solar Impulse/EPFL Claudio Leonardi.

MEDIAPLANET EST LE LEADER MONDIALEN DÉVELOPPEMENT, PRODUCTION ETDISTRIBUTION DE SUPPLÉMENTS ÀTHÈME INSÉRÉS DANS LES JOURNAUX.

www.mediaplanet.comMediaplanet produit, finance et crée des suppléments à thème dans la presse et online.Pour plus d’informations, visitez notre site Internet www.mediaplanet.com ou contactez M. Fredrik Colfach, Country Managerau 022 786 86 76 ou [email protected].

Energie 4-7• La Suisse est-elle dans le coup ?

• L’énergie solaire

• Solar Impulse

• Energie verte, les clés pour

consommer moins

• L’eau du robinet

• Le gaz naturel, un combustible

durable

Construction 8• Les prêts hypothécaires verts pour

un investissement durable

• Minergie®, ça marche comment ?

Eco-attitude 9-12• Les voitures vertes se nourrissent de

biocarburants

• Top 10 des véhicules les moins

polluants

• Bio, une solution alimentaire saine

pour la Suisse

• Bio, un nouveau mode de vie

• Les matières naturelles à fleur de

peau

Recyclage et traitementdes déchets 13-14• Sacs plastiques vs sacs

biodégradables

• Quand les déchets ont la main verte

Financement 15• Investissements durables

SOMMAIRE

Salon professionnel de la gestion desdéchets, des ressources et des technologiesde l’environnement

Inscriptions jusqu’au 30 avril 2009

21 – 24.10.2009 FribourgPUBLICITÉ

© Solar Impulse / Stéphan Gros

Pour un achat qui laisse moins de traces derrière lui.

Le moindre de nos achats laisse derrière lui une empreinte écologique. Illustration: la fabrication d’un seul

T-shirt, entre le champ de coton et notre placard, consomme l’équivalent de dix baignoires d’eau. Une eau qui

manque cruellement, par exemple, à la mer d’Aral. Depuis 1960 en effet, cette mer a régressé d’environ 70%,

ponctionnée par les plantations de coton. Elle est aujourd’hui asséchée, saturée de sel, empoisonnée. Le déve-

loppement durable, c’est tout autre chose.

Respecter l’eau en faisant ses courses? Certains labels peuvent nous y aider: Naturaline, par exemple, qui

garantit que le coton bio de ses textiles a été cultivé sans produits chimiques polluants; Naturaplan également,

qui propose exclusivement des produits de l’agriculture biologique, donc respectueux des sols et de l’eau; ou

encore Oecoplan, dont les détergents nettoient votre intérieur sans polluer l’environnement, et dont les régula-

teurs de débit réduisent jusqu’à 40% votre consommation d’eau.

Développement durable, écologie, éthique: Coop a décidé d’assumer ses responsabilités, et cet engage -

ment ne date pas d’hier. Installer des réducteurs de débit dans tous les points de vente? Un petit pas en avant.

Favoriser la percée sur le marché du coton bio issu du commerce équitable? De nombreux pas en avant, des petits

et des grands. La route est tracée: il n’y a plus qu’à la suivre. Merci de nous accompagner.

www.coop.ch/durabilite

Pour la seule Terreque nous avons.

Le saviez-vous ?

Le maire de Los Angeles, Antonio Villarai-gosa, et l'ancien président Bill Clinton ontannoncé, lundi 16 février 2009, le lance-ment d'un programme de modernisation del'éclairage de la ville, avec le remplacementde 140 000 ampoules des lampadaires etfeux de signalisation par des LED diodesélectroluminescentes. «Ce programme derénovation est le plus ambitieux au mondejamais entrepris par une municipalité, ildevrait réduire nos émissions de gaz carbo-niques d'environ 40 500 tonnes par an, cequi équivaut à retirer 6 000 voitures de lacirculation», ont-ils assuré.

4 Green Life SUPPLÉMENT PUBLICITAIRE - RÉDACTION ET PRODUCTION PAR MEDIAPLANET

ENERGIE

Philippe Monnerat, directeur dusalon Energissima qui ouvrira sesportes du 23 au 26 avril prochains

à Fribourg, est convaincu: «En matièred'énergies renouvelables, nous avonsdépassé le stade des gadgets depuisbelle lurette. A l'heure où des centainesde millions sont investis dans des parcsd'éoliennes, la palette de produits fia-

bles à disposition du public concernetous les secteurs: de l'auto «propre» à lapompe à chaleur en passant par les pan-neaux photovoltaïques ou la moto decross à moteur électrique. Le virage desénergies durables a été pris et le mythede l'écolo barbu est bien mort!» Le paysn'a pas de retard sur ses voisins bien que«tout se discute démocratiquement etprenne plus de temps, laissant à chacunle choix, évitant ainsi les normes obli-gatoires dans cette matière de nos voi-sins d'outre Rhin par exemple» préciseencore le dynamique directeur.L'Office fédéral de l'énergie (OFEN)

a entrepris des études et élaborédes propositions sur les perspectivesénergétiques pour l'horizon 2035. Laforce hydraulique est depuis longtempsune source d'énergie renouvelable depoids pour la Suisse. Mais, comme leprécise Philippe Monnerat, «les «nou-veaux» agents renouvelables – l'énergiesolaire, le bois, la biomasse, l'énergieéolienne, la géothermie et la chaleurambiante – jouent aussi un rôle crois-sant dans l'approvisionnement énergé-tique du pays. Compte tenu de leur po-tentiel considérable à long terme, cesénergies renouvelables indigènes of-frent d’excellentes perspectives dans le

domaine de la production d’électricité etde chaleur. Le bois et le reste de la bio-masse, la chaleur ambiante, l’électricitéproduite par les petites centrales hydro-électriques ainsi que, dans une moindremesure, l’énergie éolienne sont à dispo-sition à court terme et sont déjà, pourcertaines, concurrentielles d’un point devue économique.»

Au moyen de la rétribution del'injection à prix coûtant récemmentdécidée, la politique énergétique suissecherche à produire 5400 GWh de cou-rant supplémentaire à partir de sourcesd’énergie renouvelables d’ici à 2030,soit 10% de la consommation actuelled’électricité en Suisse. A ce jour (statis-tique 2007), 55,6% de la production to-tale de courant proviennent de sourcesrenouvelables, la plus grande partie (en-viron 96,5%) étant générée par des cen-trales hydroélectriques.Les nouvelles énergies renouvelables

couvrent aujourd'hui près de 5,7% dela demande totale d’énergie en Suisse(biomasse, soit bois et biogaz: 3,72%;chaleur ambiante: 0,79%; déchetsdes usines d’incinération: 0,47%; éner-gie solaire 0,13%; énergie éolienne:0,004%).

Perspectives énergétiquesSelon le Prof. Daniel Favrat de l'EcolePolytechnique Fédérale de Lausanne(EPFL), directeur de l'Institut desSciences de l'Energie, «le très faiblecoût du pétrole, a conduit à une dépen-dance helvétique extraordinaire et uneabsence d'adaptation frappante. Pourmémoire, avec une dépendance de 57%

des hydrocarbures la Suisse est de 40%plus dépendante au pétrole que sesprincipaux concurrents (EU 41%, USA40%). Cette dépendance est artificielle-ment maintenue par des taxes de car-burants et combustibles plus faiblesque celles de tous nos voisins. Une pro-gression des pompes à chaleur de15%/an et une combinaison avec descentrales thermiques à gaz perfor-mantes pourraient réduire la consom-mation de combustibles fossiles et lesémissions de CO² de près de 50% (20%de l'énergie finale suisse). Avec un scé-nario politiquement volontariste un telrésultat est réalisable en 25 ans avecune pénalité économique réduite».L'avènement prévisible dans la dé-

cennie qui vient, de piles à combustiblesà gaz ou à biogaz pourrait encore amé-liorer cet état de fait. L'aménagement àlarge échelle de réseaux urbains à rela-tivement basse température faciliteraitaussi un passage à la géothermie ou austockage thermique saisonnier au coursde la deuxième moitié du siècle.Le transport routier est le deuxième

plus grand consommateur d'énergiesnon renouvelables. Avec une politiquevolontariste, encourageant massive-ment les véhicules hybrides et autres vé-hicules à moins de 4.5 litre/100 km) uneréduction de 40% de la consommationest réalisable avec les technologies déjàdisponibles aujourd'hui. Ces deux trainsde mesures offriraient à eux seuls lapossibilité de réduire la consommationd'énergies fossiles et les émissions deCO² de près de 35%.

Transition vers la société à2000 wattsLa société à 2 000 watts, est un projetde l'École polytechnique fédérale deZurich. Actuellement en Suisse et en Oc-cident plus généralement, chaque per-sonne a besoin d'une puissance conti-nue de 6000 watts en moyenne (toutesformes d'énergie confondues). L'idée dela société à 2000 watts est de diviser cesbesoins par 3. Parmi ces 2 000 watts,seuls 500 devraient provenir de sourcesd'énergie non renouvelables. Le restedevrait obligatoirement provenir desources renouvelables. La région deBâle s'est proposée comme région pilotedans le cadre du projet.Pour y parvenir, plusieurs pistes sont

conjointement évoquées: une diminu-tion volontaire de la consommationde chaque personne, une mise en placede nouvelles technologies permettantd'atteindre ces objectifs et le sub-ventionnement des technologies qui nesont pas encore rentables. De son côté,la part des énergies renouvelables pourla fabrication d'électricité sera aug-mentée de 20% jusqu’en 2030. Dans ledomaine du chauffage, 30% de laconsommation de chaleur jusqu’en2035 devront être épargnés, alors quela part des carburants renouvelablesdevra représenter 10% de la consom-mation.«Pour atteindre les objectifs de Kyoto,

il faudra non seulement utiliser les éner-gies renouvelables mais encore acheterdes produits fabriqués localement. A ceprix seulement, la société diminuera sonimpact négatif sur l'environnement»conclut Philippe Monnerat.

Les énergies renouvelables :la Suisse est-elle dans le coup?Ces prochaines années, les débats politiques en Suisse porteront sur les objectifs deprotection climatique pour l'après 2010. Le programme SuisseEnergie, qui prend fin àcette date, et la loi sur le CO² doivent prévoir des options axées sur le long terme.De plus, les centrales nucléaires suisses les plus anciennes arriveront au terme de leurdurée d'exploitation à partir de 2020. Comment assurer l'approvisionnement enénergie une fois cette étape franchie?

Texte: Jean-Claude Hadorn

Le virage des énergies durablesa été pris et lemythe de l’écolo barbu est

bienmort !””

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Prenez un bold’air…

Changez d’énergie, posezun bruleur à granulés survotre chaudière existante.Moins de soucis : plusde révision de bruleur nide citerne, plus de risquede pollution, plus d’odeur,une énergie locale et desprix stables.

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L'énergie solaire est très abon-dante puisque sur les quelques1017W arrivant en permanence

au sommet de l'atmosphère, un peuplus de la moitié atteint le sol, soit en-viron 10 000 fois la puissance

moyenne consommée par l'homme.Autrement dit, il suffirait de captercette énergie pendant une heure parannée ou pendant 10 secondes parjour pour couvrir l'ensemble de nosbesoins! Le soleil brille sur le territoire

suisse avec une énergie équivalent à40 000 milliards de kilowattheures paran. C’est environ 220 fois plus quel’ensemble de l’énergie produite enSuisse. Aujourd’hui, plus de 40 000installations solaires équipées d’env.350 000 m2 de collecteurs solaires uti-lisent cette énergie gratuite pour pro-

duire de la chaleur. 1 800 installationsphotovoltaïques raccordées au réseauélectrique et d’innombrables installa-tions photovoltaïques individuellesd’une surface d’env. 170 000 m2 trans-forment le rayonnement solaire en

courant électrique. Cela ne couvre ce-pendant que 0,3% de notre consomma-tion de chaleur et 0,03% de nos besoinsen courant. Dans tout le pays, il existeplus de 400 km2 de surface de toiture.Selon «Swissolar», cette surface permet-trait de produire près d’un tiers des be-soins suisses en chaleur et en courant.La production d’eau chaude avec des

collecteurs solaires connaît un essor en-core jamais égalé. La branche annoncedéjà pour le premier semestre 2008 untaux de croissance atteignant jusqu’à90%. Si cette évolution se poursuit,dans dix ans, les deux tiers des besoinsen eau chaude en Suisse pourraient êtreproduits par des collecteurs solaires.

Potentiel de l'énergie solaireLa surface construite en Suisse est de380 m2/habitant dont: 107 m2 de routes,11 m2 pour le rail, 200 m2 d'infrastruc-tures diverses, 10 m2 pour l'industrie, 52

m2 pour les bâtiments. Pour couvrir 10%des besoins en électricité avec des cel-lules solaires et selon la technologie ac-tuelle, il faut moins de 6 m2 par habi-tant!Energie silencieuse, abondante, re-

nouvelable et propre, cette technologieest performante, en progrès continuelet très fiable. De plus l’énergie du soleilest gratuite et ses coûts de fonctionne-ment sont faibles. Par contre, elle varieselon la météo, l’heure de la journéeou encore la saison et le rendementdes panneaux est compris entre 5 et20% selon le type de cellules de siliciumutilisé.Selon un rapport de Greenpeace et de

l'EPIA (European photovoltaic industryassociation) sur l'avenir de l'énergie so-laire, le photovoltaïque permettrait decouvrir un quart des besoins en éner-gie de notre planète d'ici à 2040, s'il re-cevait un soutien politique adéquat.

Le soleil brille sur le territoire suisseavec une énergie équivalenteà 40 000milliards de Kwh/an.”

Le saviez-vous ?

En 2020, la production d'énergie solairepourrait atteindre 276 térawattheures. Celacorrespondrait à 30% des besoinsen énergie de l'Afrique, à 10% des besoinsdes pays de l'OCDE ou à 1% de laconsommation mondiale. On éviteraitainsi la construction de 75 nouvellescentrales à charbon et l'émission de 664millions de tonnes de CO2.

L’énergie solaire en Suisse manque-t-elle d’encouragements officiels ?Selon l’Office fédéral de l’énergie (OFEN), les demandes d’octroi d’indemnisations pour l’injection dans le réseau dela production de courant à partir de sources d’énergies renouvelables étaient si nombreuses que l’enveloppe prévueà cet effet était épuisée dès le premier jour!

Texte: Jean-Claude Hadorn

Il y a dix ans, le 21 mars 1999, après19 jours 21 heures et 47 minutespassés en l’air, la nacelle de Bertrand

Piccard et de Brian Jones se posait dansle désert égyptien, achevant ainsi lepremier tour du monde en ballon nonstop. Lors de l’atterrissage, il ne leur res-tait plus que 40 kg de propane liquidesur les 3,7 tonnes embarquées au départde Château d’Oex. C’est en prenantconscience que le manque de carburantaurait pu faire échouer l’aventure queBertrand Piccard s’est alors fait la pro-messe de refaire le même parcours, maiscette fois sans carburant ni émissionspolluantes. De cette volonté est né leprojet d’avion solaire Solar Impulse.A chaque grande première, les aven-

turiers du siècle dernier ont repoussé les

limites de l'impossible. En écrivant àl'énergie solaire, les prochaines pagesde l'histoire de l'aviation, jusqu'à untour de la planète sans carburant ni pol-lution, l'ambition de Solar Impulse estd'apporter une contribution du mondede l'exploration et de l'innovation à lacause des énergies renouvelables. Dé-montrer l'importance des nouvellestechnologies dans l’économied’énergies, et bien sûr à nouveau placerle rêve et l'émotion au cœur del'aventure scientifique.Dans un monde dépendant des éner-

gies fossiles, ce projet est un paradoxe,presqu'une provocation: il vise à fairedécoller et voler de façon autonome, dejour comme de nuit, un avion propulséexclusivement à l'énergie solaire,jusqu'à effectuer un tour dumonde sanscarburant ni pollution. Un but inacces-

sible, sans repousser, dans tous les do-maines, les limites des technologies ac-tuelles...Pour y arriver, une équipe multidis-

ciplinaire de 60 spécialistes provenantde 7 pays, réunie à Dübendorf et Lau-sanne, à laquelle s’ajoute une centainede conseillers extérieurs, met en com-mun des expériences très spécifiquespour créer les synergies nécessaires. Cen’est qu’en confrontant les exigencesdes designers, des fournisseursd’équipement, des constructeurs et despilotes, qu’un cahier des charges aussiatypique a pu être rempli. Il a fallu lan-cer des initiatives de recherche et faireapparaître des solutions nouvelles dansde nombreux secteurs touchant laconception, l’aérodynamique, les ren-dements énergétiques, la structure, lesmatériaux composites et les procédés defabrication. Et cela non seulement pourchaque composant, mais aussi pour op-timiser l’ensemble.

Un exemple éloquent est la précisionextrême atteinte dans l’emploi des ma-tériaux composites : il a été possibled’utiliser des épaisseurs de carbone dequelques dixièmes de millimètres surdes longueurs allant jusqu’à 20 mètres.Comme le dit André Borschberg, CEOdu projet: «Tout ce qui ne casse pas pré-sente le risque potentiel d’être troplourd !».Après 4 ans de recherches, d’études,

de calculs et de simulations, le projetSolar Impulse est entré dans une phaseconcrète, celle de la construction d’unpremier prototype de 61 mètresd’envergure immatriculé HB-SIA. Cetavion a pour mission de vérifier parl’expérience les hypothèses de travailainsi que de valider la sélection destechnologies et procédés de construc-tion. Il effectuera dès 2010 un vol sansaucun carburant d’une durée de 36heures, équivalente à un cycle completjour-nuit-jour.

Solar Impulse ready to take off!De la taille d'un Airbus A340, avec le poids d'unevoiture et la puissance d'un scooter, le projet d'avionsolaire Solar Impulse né du premier tour du monde enballon sans escale de Bertrand Piccard, sera présentépour la première fois à la presse le 26 juin prochain.

Texte: Jean-Claude Hadorn

SUPPLÉMENT PUBLICITAIRE - RÉDACTION ET PRODUCTION PAR MEDIAPLANET Green Life 5ENERGIE

«L'aventure n'est pas forcément unacte spectaculaire, mais plutôt unacte «extraordinaire», c'est-à-direquelque chose qui nous pousse horsde notre façon habituelle de penseret de nous comporter. Quelque chosequi nous oblige à sortir du caissonde nos certitudes dans lequel nousagissons et réagissons de façon auto-matique. L'aventure est un étatd'esprit vis-à-vis de l'inconnu, unefaçon de concevoir notre existencecomme un champ expérimental danslequel nous sommes obligés de déve-lopper nos ressources intérieures, degravir le chemin de l'évolution per-sonnelle et d'assimiler les valeurséthiques et morales dont nous avonsbesoin comme compagnons devoyage».

Bertrand Piccard

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ENERGIE

Ala maison, pour économiser del’énergie, réduire ses factures etpréserver l’environnement, il est

indispensable de choisir les appareils lesmoins gourmands en électricité. Selonl’Office fédéral de l’énergie (OFEV), lesappareils électriques représentent, eneffet, quelque 60% de la consommationd’électricité en Suisse. La chasse augaspi débute par le remplacement desampoules électriques conventionnelles.Il faut savoir que les ampoules à incan-descence classiques ne transformentqu’environ 5% de l’énergie en lumière,le reste étant changé en chaleur. Lesampoules «basse consommation»,comme les tubes fluorescents, doiventdonc avoir votre préférence. Et si àl’achat, elles coûtent davantage, ellesdurent aussi 8 fois plus longtemps etconsomment 80% d’énergie en moins.Une fois démocratisées, et accessiblespar le plus grand nombre, les diodesélectroluminescentes (LED) seront aussiune excellente alternative. Elles ont unedurée de vie de 50 000 heures au moins– soit cinq fois plus que les ampoulesbasse consommation –, une bonne ap-titude au recyclage et une économied'énergie de 80% par rapport auxlampes à incandescence. De quoi remi-ser définitivement les lampes classiqueset halogènes au placard...Une fois l’énergie lumière maîtrisée,

il est temps de remplacer les vieux ap-pareils électroménagers par des nou-veaux moins voraces en énergie. Lamachine à laver le linge, le réfrigéra-teur et le sèche-linge sont ainsi les plusgrands dévoreurs d’électricité. Lors devos achats, un simple coup d'œil surl'étiquette Energie suffit pour connaîtrela consommation d'énergie des appa-

reils ménagers. Ils sont répartis dansdifférentes catégories d'efficacité éner-gétique, de A à G, A (vert) correspon-dant à la meilleure catégorie et G(rouge) à la plus mauvaise. L'étiquetteEnergie comporte aussi d'autres rensei-

gnements comme la consommationd'énergie exacte en kWh. Un remplace-ment des appareils les plus gourmandspar des appareils à faible consomma-tion d’énergie reconnaissables au labelA (ou A+, A++) doit être une priorité.Ce geste permet d’économiser plus de50% de courant par rapport à un réfri-gérateur traditionnel par exemple. Untéléviseur LCD consomme aussi 20% decourant en moins, une bonne raison detroquer son tube cathodique pour un àécran plat…Dans la vie de tous les jours, il est

aussi profitable d’éteindre correcte-ment tous les appareils électriquessans jamais les laisser en mode veille.Un exemple: en Suisse, les machinesà café, dont la moitié est en modeveille, consomment chaque année, se-lon l’OFEV, autant d’électricité que110 000 ménages de taille moyenne. Ilfaut donc préférer, au moment del’acquisition, les machines à café quis’éteignent automatiquement après unlaps de temps défini. Le fameux témoinlumineux rouge de votre téléviseurconsomme lui aussi bel et bien del’électricité. Il est donc bien vu d’unpoint de vue énergétique de le débran-cher après usage!Les appareils électriques ménagers

répondent à présent au standard d’uneconsommation d’énergie efficiente, ilest l’heure d’entamer une réflexion surle chauffage de l'appartement ou de lamaison individuelle. Et là encore, leschauffages électriques sont beaucouptrop gourmands en énergie. Il faut pas-ser à autre chose… Aujourd’hui le choixs’opère entre plusieurs dispositifs per-

formants qui utilisent différentessources d’énergie: le solaire, le bois, lemazout ou le gaz naturel. Chacun ontleurs avantages et leurs inconvénients.Cependant, l’intérêt pour les énergiespropres – le solaire et le bois – prend

un peu plus chaque jour le pas sur ce-lui des énergies fossiles. Des panneauxsolaires placés sur un toit peuvent ainsiapporter l’eau chaude et permettred’obtenir un complément de chauffage.Il faut installer pour y parvenir 10 à20m2 de capteurs solaires pour un coûtestimé entre 1000 et 2500 francs le m2.Les nouvelles chaudières à bois – mêmesi elles restent plus chères à l’achat queles chaudières à fioul – permettent deséconomies sur le coût du combustibled’environ 30% pour les granulés et lesbûches, 60% pour la plaquette fores-tière. Les pompes à chaleur qui produi-sent de la chaleur à partir du sol, de l’airet de l’eau offrent le même confort uti-lisant la chaleur de l’environnementsont aussi une bonne solution, même sielles ont besoin d’électricité pour fonc-tionner… Environ 25% de moins quedes chauffages électriques classiques…Une fois le nouveau mode de chauf-

fage acquis, la révolution verte n’estpourtant pas encore achevée. Il n’est

pas tout de chauffer, il faut aussiconserver l’énergie à l’intérieur plutôtque d’en faire profiter l’extérieur.Jusqu’à 50% de l’énergie de chauffaged’un bâtiment s’envolent, en effet,par des fenêtres et des murs mal isolés.L’Office fédéral de l’énergie recom-mande d’ailleurs une rénovation res-pectant le standard MINERGIE® afin dediminuer sensiblement les coûts dechauffage. Il faut alors inspecter lesmurs, le toit, les sols et les fenêtres poury vérifier l’étanchéité du bâtiment.Des fenêtres modernes permettentd’économiser 5 à 10% de la consomma-tion totale d’énergie. Mais la pose denouvelles fenêtres doit être aussil’occasion de revoir l’isolation desmurs. De quoi être certain d’avoir toutmis en œuvre pour un passage réussi àl’énergie verte…

Energie verte :les clés pour consommer moinsNous consommons trop d’énergie. Pourtant à confortégal, et en utilisant toujours la meilleure technologiedisponible, notre consommation pourrait diminuer de20 à 30%.

Texte: Samuel Pierre

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Le saviez-vous ?

Chaque année, l’Office fédéral de l’énergierécompense les meilleures innovations entermes de performance énergétique. Ladistinction du Watt d'Or est attribuée danscinq catégories: société, technologies éner-gétiques, énergies renouvelables, mobilitéefficace et bâtiments. L’objectif est de faireconnaître les projets, de montrer lestendances d'avenir et d'encourager lesnouvelles idées.

Selon l’Offfice fédéral de l’énergie, les appa-reils électriques représentent quelque60%de

la consommationd’électricité enSuisse.””

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Les quelque 3000 distributeursd’eau suisses transportent annuel-lement environ 1 milliard de mè-

tres cubes d’eau potable, soit un cubede 1000 mètres de côté ou l’équivalentdu lac de Bienne. Ce volume impres-sionne, et pourtant: il ne dépasse pasdeux pour cent des précipitations an-nuelles enregistrées en Suisse.Notre pays a des réserves d’eau quasi

inépuisables. Cette richesse inestima-ble, nous la devons aux glaciers, auxlacs, aux eaux souterraines et aux coursd’eau, régulièrement réalimentés par lesprécipitations grâce au cycle de l’eau.La Suisse peut ainsi compter sur uneproduction d’eau potable durable etécologique.Les comparaisons internationales

montrent que l’eau potable distribuéeen Suisse est d’excellente qualité. Cettedenrée alimentaire doit satisfaire enpermanence les exigences les plus éle-vées, tant au niveau de la productionque de la distribution.

Economisez l’eau avec science...L’eau potable absorbe très peu d’énergiejusqu’au robinet. Par conséquent, éco-nomiser l’eau froide n’est pas très per-tinent du point de vue écologique. Celapeut même être trompeur du point devue économique. Car l’entretien et le re-nouvellement des infrastructures d’eaupotable doivent être financés indépen-

damment de la consommation d’eaupotable. Si celle-ci baisse, il faut lacompenser en majorant le prix de l’eau.Vous voulez vraiment économiser

l’eau? Renoncez aux poulets de Chineou aux fraises d’Espagne. La productionde ces denrées alimentaires nécessited’énormes quantités d’eau, alors qu’elleest déjà rare dans ces pays.

Vous voulez vraiment agir écolo-gique? Modérez votre consommationd’eau chaude et remplacez le bain parla douche ou sélectionnez le pro-gramme économique de votre lave-linge. Voilà des gestes beaucoup plusefficaces si vous voulez faire des éco-nomies d’énergie.

... et gérez-là avec conscience!L’eau potable est notre ressource ali-mentaire la plus précieuse. Il nous in-combe de la gérer en toute responsa-bilité afin de pouvoir la transmettreintacte aux générations suivantes.Evitez de la polluer. Ne jetez pas àl’égout médicaments, produits phyto-sanitaires, engrais, produits chimiqueset toutes autres substances éco-toxiques, et faites-en un usage parci-monieux.La Société Suisse de l’Industrie du

Gaz et des Eaux (SSIGE) s’engage pourune protection efficace des eaux sou-terraines. C’est la condition pour quenos réserves d’eau soient utilisées sansproblème à l’avenir également.

Eau potable etéconomies d’énergie

Buvez l’eau du robinet, et vous serez écologique! Il faut relativement peu d’énergie pour produire et distribuerl’eau potable. Les eaux sont captées en général localement, de manière aussi naturelle que possible. Plus d’un tiersdes eaux parvient même sans aucun traitement jusqu’au consommateur.

Texte:Matthias Nast

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Soda-Club transforme l’eau du robinet eneau gazeuse en quelques secondes. Révo-lutionnez votre manière de consommer vosboissons gazeuses de manière écologique,ludique et créative grâce au système Soda-Club !Il vous permet en effet de préparer vospropres boissons gazeuses chez vous, à lamaison, le plus simplement possible en utili-sant l’excellente eau du robinet, toujoursfraîche et à votre disposition.Il vous suffit pour cela d’un appareil à gazéifieravec cylindre de gaz carbonique et le tour estjoué ! Vous dosezvous-même laquantité de bullesque vous souhaitezobtenir dans votreeau.Sans batteries niélectricité, les appa-reils à gazéifierSoda-Club contri-buent de manièreconcrète à la réduc-tion de dépensesénergétiques.

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Le tirage au sort aura lieu le 15 avril 2009.

Utilisé pour le chauffage, la cui-sine, les processus industriels,la production d’électricité ou

la mobilité, le gaz naturel est déjàbien connu du public et jouit d’unatout de taille à savoir, sa disponibi-lité. Ressource fossile tout comme lepétrole, le gaz naturel se présente au-jourd’hui comme étant une alterna-tive écologique et économique à l’ornoir.

Une énergie fossilepeu polluanteLe gaz naturel est extrait des profon-deurs de la terre et ses stocks, qui seforment naturellement depuis des mil-lions d'années, sont immenses. Comptetenu du taux d'extraction actuel, les ré-serves connues aujourd'hui dans lemonde et exploitables avec certitudesuffiront, au rythme actuel des

consommations, encore pendant 63ans, ceci sans tenir compte des gise-ments encore à découvrir.Le gaz naturel présente de nombreux

avantages écologiques qui commen-cent dès son extraction. En effet, aucours de celle-ci, aucun processus detransformation impliquant des émis-sions polluantes n’est nécessaire. Deplus, son extraction, sa purification etson transport ne nécessitent que trèspeu d’énergie, on estime ainsi son ren-dement à plus de 90%!Enfin, le gaz naturel est l’énergie fos-

sile la moins polluante au monde. Nontoxique pour les hommes, les animaux,les sols et les eaux, de tous les hydro-carbures d’origine fossile, c’est elle quicontient le moins de carbone et le plusd’hydrogène. Ainsi, pour une mêmequantité d’énergie, elle dégage lors desa combustion environ 25% de moinsde gaz carbonique (CO2) que le mazoutet ne rejette ni suie ni métaux lourds.

Elle ne participe pas non plus à la for-mation de pluies acides puisqu’elle estpratiquement exempte de soufre etd’azote. Son impact positif sur la ré-duction de l’effet de serre est donc in-déniable.D’un point de vue environnemental,

son transport s’effectue sur des milliersde kilomètres au moyen de gazoducsenterrés, donc sans trafic lourd: nibruit, ni gaz d’échappement, ellen’entrave pas les voies de circulation etn’enlaidit pas le paysage.

Rouler au gaz naturel?En Suisse, environ 7 500 voitures rou-lent désormais au GNC (gaz naturelcarburant). Neuf constructeurs propo-sent 41 modèles de voitures GNC. Ils'agit de véhicules bicarburants, dispo-sant d'un réservoir à gaz naturel et d'unautre à essence. Un interrupteur permetau conducteur de passer d'un carburantà l'autre pendant la marche. Lorsqu'il

n'y a pas de station de remplissage degaz proche, le véhicule fonctionnedonc normalement à l'essence.Le GNC distribué en Suisse contient

environ 17% de biogaz produit àpartir de déchets organiques. Le biogazest neutre du point de vue du dioxydede carbone (CO2). Le GNC possèdede nombreux avantages: une inflam-mabilité difficile (la température néces-saire pour enflammer le gaz naturelse situe à 540 °C soit le double du ga-soil), une dilution rapide (le GNC plusléger que l’air se dissipe rapidement encas de fuite), une absence de risqued'explosion et des émissions de CO2 etde particules fines réduites. Et puis, ilest surtout avantageux: plus de 100francs d’économie par mois lorsquel’on roule 2 000 km. Certains cantons,comme le canton de Vaud par exemple,attribent une réduction de 50% sur lataxe automobile lorsque l’on roule augaz… c’est la cerise sur le gâteau!

Le gaz naturel : une énergie accessibleAvec les discours alarmistes sur le réchauffement climatique qui se multiplient et l’instabilité du prix du pétrole,toute énergie alternative éveille l'intérêt … et d’autant plus si elle est moins polluante!

Texte: Adeline Beijns

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8 Green Life SUPPLÉMENT PUBLICITAIRE - RÉDACTION ET PRODUCTION PAR MEDIAPLANET

CONSTRUCTION

Construire durablementLes actions de chacun d’entre nous sontimportantes afin de préserver durable-ment nos ressources. Alors commentparvenir à réduire ses factures tout enfaisant un geste pour la planète?La construction écologique d’une ha-

bitation repose sur 3 principes de baseà savoir: limiter des exigences aux be-

soins réels, utiliser des sourcesd’énergie et des matériaux durables etrenouvelables, et utiliser le moins dematières premières non renouvelablespossible.Pour réduire l’empreinte écologique

que nous avons sur l’environnement,des principes, simples, sont aujourd’hui

à la portée de chacun. L’importance del’aspect «durable» de la construction dé-pend de toute une série de paramètrestels que le lieu de résidence et le typed’habitation, la méthode de construc-tion, les matériaux de construction etl’isolation, le conditionnement d’air, laconsommation d’eau, et la consomma-tion et la production d’électricité.

Rénovations écologiquesLes prêts verts visent également à pro-mouvoir les rénovations écologiquescar même si l'habitation n’a pas étéconçue pour intégrer l’optimisation desressources énergétiques et des maté-riaux, il est toujours possible del’améliorer et de la modifier en ce sens.

En Suisse, les bâtiments totalisent prèsde 45% de la consommation d’énergie,ce qui représente un facteur-cléd’économie potentielle. Pour les biensqui n’ont jamais fait l’objet d’un assai-nissement énergétique, les économiespossibles pour le chauffage, l’eauchaude et l’électricité sont estimées à50% environ.Les avantages d’une rénovation éco-

logique sont nombreux: réduction desdéperditions de chaleur (fenêtres, porteset velux), réduction des coûts de chauf-fage, diminution des émissions dansl’atmosphère, protection du froid en hi-ver (rénovation de la toiture) et de lachaleur en été, réduction des risques dedégâts dus à l’humidité et à la conden-sation, amélioration du confort del’habitat, augmentation de la valeur del’habitation et diminution de la chargefiscale!

Aspects financiersPour bénéficier d’un prêt environne-mental, une certification selon les stan-dards Minergie®, Minergie-P ou Miner-gie-P-Eco est la condition de base à lajustification d’octroi d’un tel contrat.Outre le bénéfice d’un bonus écologiquesur l’ensemble du prêt hypothécaire, quiest affecté sous forme d’une remise

d’intérêt pouvant atteindre 0.5% parrapport aux taux de base des hypo-thèques fixes et variables, et le rem-boursement des frais de certification,certains travaux de rénovation visantune économie d’énergie sont égalementdéductibles du revenu brut imposable.Par ailleurs, un autre aspect financierimportant est la réduction directe de lafacture énergétique grâce à une baissede la consommation.

Image des banquesPour les institutions financières, hormisl’augmentation de valeur des habi-tations hypothéquées, l’octroi de prêts«verts» n’apporte pas d’avantages fi-nanciers immédiats pour les banquescar le risque lié au crédit est le mêmeque pour un prêt classique. C’est dèslors, pour des motifs d’image, que lesbanques se sont lancé dans cette voie,voulant d’une part remplir pleinementleur rôle d’acteur loyal envers la sociétéet l’environnement et, d’autre part par-ticiper activement à la relance écono-mique en encourageant les affaires deleurs clients entrepreneurs indépen-dants et PME.

Les prêts hypothécaires verts pourun investissement durablePour financer la construction ou la rénovation écologique de votre habitation, desprêts «verts» aux taux avantageux sont proposés et sont la source de nombreuseséconomies dans le respect de l’environnement.

Texte: Adeline Beijns

Au centre du label figure leconfort d’habitat et de travailpour les usagers du bâtiment.

Celui-ci est garanti par une enveloppede construction de grande qualité et unrenouvellement systématique de l’air.La consommation énergétique spéci-fique est une valeur de référence per-mettant de déterminer le degré de qua-lité requis pour la construction. Uneévaluation fiable est ainsi possible. Unedes données pertinente est la quantitéd’énergie finale appliquée. Le standardde construction MINERGIE® jouit d’uneimportante reconnaissance. Les clés de

ce succès sont nombreuses mais la rai-son principale c’est que les maîtresd’ouvrage, les architectes et les planifi-cateurs sont totalement libres de choi-sir leurs matériaux et de concevoir lastructure interne et externe d’un bâti-ment.Mieux construire en suivant les prin-

cipes MINERGIE® présente au moinstrois avantages : un confort accru, uneconservation améliorée de la valeur dubien et des économies substantielles enmatière de coûts énergétiques. Leconfort thermique des constructionséquipées de murs extérieurs, de sols et

de toits épais et bien isolés est supérieur.Pourquoi? Parce que les surfaces inté-rieures de l’enveloppe du bâtiment sontplus chaudes. Finis le rayonnement dufroid et les courants d’air. Ces proprié-tés fonctionnent aussi pendant leschaudes journées estivales. Le bâtimentest alors mieux protégé contre les tem-pératures excessives.

Conservation de la valeur du bien: laqualité de la construction a un impactimportant sur la valeur à moyen et longterme d’un bien foncier. D’après une

étude de la Banque cantonale de Zurich,un bâtiment MINERGIE® affiche aubout de 30 ans une valeur supérieure de9% par rapport à une maison conven-tionnelle. Economies en matière decoûts énergétiques: chaque kilowatt-heure économisé se ressent sur les fi-nances, et ce pendant plusieurs décen-nies. L’éventuel surcoût lié à une

meilleure qualité de construction estainsi compensé.Les constructionsMINERGIE® ne sont

plus chères que les bâtiments conven-tionnels qu’au niveau du coût del’investissement. Le surcoût n’excèdepas 3 à 10% au maximum. Par contre,les immeubles MINERGIE® affichentdes charges (frais d’entretien et dé-penses énergétiques) bien moins éle-vées, qu’il s’agisse de la maintenance oude la conservation de la valeur du bien.Le total des dépenses annuelles, des in-vestissements et des charges est infé-rieur à celui des constructions conven-tionnelles. C’est la raison pour laquelleles investissements MINERGIE® sont engénéral amortis au bout de sept ans. Bi-lan: les bâtimentsMINERGIE® sont éga-lement concurrentiels en termes decoûts. Certains cantons proposent uneaide financière aux chantiers MINER-GIE® ou un taux d’utilisation du sol ma-joré ou une dérogation relative à la dis-tance aux limites. A cet avantages’ajoutent des conditions préférentiellesproposées par les banques en cas de cré-dit hypothécaire.

Minergie® – ça marche comment ?MINERGIE® est un label de qualité destiné aux bâtiments neufs ou modernisés.La marque est soutenue par le monde économique, les cantons, l’Etat fédéral et estprotégée contre les abus.

Texte: Jean-Claude Hadorn

Le saviez-vous ?

La valeur U (autrefois appelée valeur K)évalue si un élément de construction estbien ou mal isolé. Elle exprime la quantitéd’énergie qui s’échappe d’une surface de 1m² du matériau concerné lorsque la tempé-rature mesurée entre les deux côtés dumatériau diffère de 1 Kelvin (respective-ment 1 ºC). L’énergie est donnée en watts /seconde. Les fenêtres dont la valeur U estde 1 W / m² K ou moins (vitrage et cadrescompris) sont bien isolées. Pour les murs etles éléments de la toiture, les valeurs doi-vent être sensiblement plus basses.

Le saviez-vous ?

Le standard MINERGIE-P® décrit et certifiedes biens qui visent à une consommationénergétique encore inférieure à celle deMINERGIE®. Et MINERGIE-ECO® est uncomplément au standard MINERGIE® ouMINERGIE-P®: les bâtiments certifiés con-formes à MINERGIE-ECO® répondent aussiaux exigences d'une construction saine etécologique.

Les immeublesMINERGIE®affichent des chargesbienmoins élevées,…”

Pour bénéficier d’un prêt environnemental,une certificationMinergie®,Minergie-P ouMinergie-P-Eco est la condition de base…””

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EnSuisse, les transports motorisésémettent la plus grande quantitéde gaz à effet de serre dans

l'atmosphère (31% en 2000). Les prin-cipaux gaz dont il est question sont ledioxyde de carbone (CO2), le méthane(CH4) et le protoxyde d'azote (N2O).

Chaque Suisse rejette en moyenne 6tonnes de CO2 par année, dont 2,6 pro-viennent de ses déplacements motori-sés. En comparaison, un Américain pro-duit à lui tout seul 20 tonnes de CO2 parannée. La moyenne mondiale se situe à4 tonnes par habitant. La consomma-tion moyenne d'une voiture en Suisseest 1,25 fois plus élevée que dans lespays voisins, selon les chiffres établispar l'Association des constructeurs au-tomobiles européens. C'est pourquoides voix s'élèvent en Suisse pour récla-mer l'introduction d'une taxe sur les vé-hicules à grosse consommation.

Le gouvernement a proposé une nou-velle législation pour diminuer les taxessur les carburants respectueux del'environnement, et pour les supprimercomplètement sur les carburants issusd'énergies renouvelables.Environ 30% des nouvelles voitures

vendues en Suisse fonctionnent au die-sel. Le nombre de ces voitures sur les

routes suisses a triplé entre 1990 et2005. Afin de limiter la pollution del'air, toutes les nouvelles voitures die-sel à partir de 2007 doivent être équi-pées d'un filtre à particules.

Les différents types debiocarburants.Le biogaz est utilisé comme carburantde véhicules à moteur. Il est produit àpartir de la fermentation de végétaux etde déchets du bois. Il est composé pourles deux tiers de méthane et pour untiers de dioxyde de carbone. Il est éga-lement possible de produire du biogaz

à partir des boues desstations d'épuration.Ce processus estnotamment testéà Berne pourfaire rouler lesautobus ur-bains.Si le

millionde

tonnesde dé-chets or-ganiquesproduitschaque an-née en Suisseétait valorisé

comme source de biogaz, la quantité decarburant obtenue pourrait permettre à100 000 véhicules de parcourir chacun10000 km par année.Le bioéthanol peut être utilisé comme

carburant à part entière ou comme ad-

ditif à l'essence ou au diesel. Il est pro-duit à partir de matière végétale. AuBrésil, où on le produit à partir de lacanne à sucre, il est déjà utilisé à trèsgrande échelle. En Suisse, le carburantessEnce5 contient 5% de bioéthanol. Enseptembre 2006, une centaine de sta-tions de distribution de ce carburantétaient réparties sur le territoire.En juillet 2006, un nouveau carbu-

rant appelé E85, avec 85% de bioétha-nol, a été introduit. Il est toutefois né-cessaire de procéder à de légèresadaptations des moteurs pour l'utiliser.A terme, la Suisse espère couvrir 50%de ses besoins en bioéthanol par uneproduction indigène.Le biodiesel peut être fabriqué à par-

tir d'huiles végétales, en général ducolza, grâce à un procédé chimique.Même les huiles de friture usagées peu-vent se prêter à cette transformation. Lebiodiesel rejette moins de particulesfines que le diesel traditionnel et necontient pas de soufre. Il peut être uti-lisé à l'état pur ou en mélange avec lediesel issu du pétrole.Du point de vue écologique, le gaz

naturel est plus propre que l'essence oule diesel. Du fait de sa teneur inférieureen carbone, il dégage environ 20%d'émissions de CO2 en moins que lescarburants traditionnels. En plus, sacombustion ne rejette qu'une quantiténégligeable de particules fines et de gaztoxiques.Les ingénieurs suisses sont à la pointe

du développement en matière de voi-tures propulsées à l'hydrogène. L'EcolePolytechnique Fédérale de Zurich, encollaboration avec des partenairescommerciaux, a créé la voiture «PACCar», mue par une pile à combustiblefonctionnant à l'hydrogène. L'engin leplus récent PAC Car II a établi un recorden 2005 en parcourant 5 385 km avecl'équivalent en hydrogène d'un litred'essence.Il ne faut pas oublier le propulseur

électrique alimenté par des batteries re-chargeables sur le réseau et accompa-gné d’un petit moteur thermique, à es-sence, diesel ou agrocarburant, qui nesert qu’à recharger ces batteries lorsquecela s’avère nécessaire en cours deroute. Donc, le véhicule roule exclusi-vement à l’électricité sur 60 à 80 kilo-mètres – autonomie quotidienne suffi-sante pour la plupart des usagers – puisle moteur thermique entre en jeu pourprolonger le trajet.

Les biocarburants sont des carburants produits à partir de matériaux organiques renouvelables et non-fossiles.La quantité de CO2 qu'ils émettent correspond à celle qui a été fixée par les végétaux à partir desquels ils ont étéproduits.

Texte: Jean-Claude Hadorn

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Sous le patronage de la Fédération In-ternationale de l’Automobile, des ex-perts du club automobile allemandADAC ont effectué une enquête pu-bliée le 13 mars 2009, que détaille leclub automobile Touring : il s'agitd'un Ecotest qui a permis d'établir leclassement des voitures les moins pol-luantes. 670 véhicules ont été testés etd'autres le seront à l'avenir. Résultat :4 diesels sont présents dans le Top 10parmi les hybrides et les CNG. Les ex-perts révèlent que les autos fonction-nant au diesel deviennent de moins enmoins polluantes grâce à leurs filtresà particules plus performants et àl'amélioration de la technologie dusystème Diesel : elles côtoient ainsides véhicules hybrides en termed'émissions.Une précision : cette enquête s'estpenchée sur les rejets de CO2 maisaussi sur les émissions d’oxyde de car-bone, d’hydrocarbures, d’azote et desuie dans diverses conditions : sur au-toroute ou autre route, avec ou sanscharge, air conditionné activé ou non.Le barème pour chaque auto ? 100points maximum. L'objectif de ce test :informer objectivement le consom-mateur et l’acheteur potentiel afinqu'il ait la possibilité de comparer lesdifférents modèles d’une même classe.

1) Toyota Prius 1.5 Hybrid Solhybrid89 points

2) Toyota Prius 1.5 HybridExecutive hybrid89 points

3) Volvo V70 Bi-fuel CNG gaz87 points

4) Honda Civic 1.3 Dsi IMA hybrid83 point

5) Honda Civic 1.3 Dsi i-VTEC IMAhybrid83 points

6) VW Passat BlueMotion diesel82 points

7) VW Passat SW BlueMotiondiesel 82 points

8) Skoda Octavia Combi RS TDIdiesel81 points

9) Skoda Octavia 1.6 FSI Ambienteessence80 points

10) Skoda Superb 2.0 TDI L&Kdiesel80 points

Voici le Top 10 duclassement des 10 voituresles moins polluantes:

Les consommatrices et consommateurs doivent pouvoir vérifier avant l'achat du véhicule de leurs rêves déjà, combien d'essence ou de diesel il va consommer. Laconsommation normalisée de carburant est indiquée par les valeurs «urbain», «extra-urbain» et «mixte» en litres aux 100 km, comme elle a été mesurée selon la di-rective 80/1268/CEE sur le banc d'essai. L'expérience a montré que la valeur «mixte» correspond d'assez près à la consommation pratique du véhicule. On indiqueen complément les émissions de CO2 en grammes par kilomètre.Depuis le 1er janvier de l'année 2003, on indique nouvellement aussi le rendement énergétique des voitures de tourisme par les catégories de A à G, «A» désignantles véhicules à grand rendement énergétique et «G» ceux à faible rendement énergétique. On établit la catégorie en comparant la consommation normalisée avec lepoids à vide du véhicule. Au lieu de prendre en considération les valeurs de consommation pures, cette méthode présente l'avantage de se baser sur la valeur utiled'un véhicule.

Le saviez-vous?

Les voitures vertes senourrissent de biocarburants

Les ingénieurs suisses sont à la pointedu développement enmatière de voitures

propulsées à l'hydrogène.””

10 Green Life SUPPLÉMENT PUBLICITAIRE - RÉDACTION ET PRODUCTION PAR MEDIAPLANET

ECO-ATTITUDE

De tous les pays européens, laSuisse compte, avec l'Autriche,le plus grand pourcentage de

terres cultivables dédié à l'agriculturebiologique. Ce sont les zones de mon-tagne qui sont le plus exploitées, selonles chiffres de l'Office fédéral de la sta-tistique, 20% des fermes appartenaientà la catégorie bio en 2005.Œufs, fruits et légumes sont de plus

en plus prisés, suivis par les viandes quise veulent être une nourriture saine etrespectueuse de l'environnement, desanimaux et des consommateurs. Lescoûts de production étant plus élevés,les aliments coûtent plus chers. Entemps de crise, l'avenir de l'agriculturebiologique dépendra donc du consom-mateur et de sa disponibilité à payerplus pour des produits demeilleure qua-lité.Avec 11% de la surface agricole du

pays qui est désormais exploitée de ma-nière biologique, il est incontestableque la Suisse occupe une position deleader, sur le plan international. Depuis

1981, les produits labellisés Bourgeon,par exemple, sont synonyme de pro-duction biologique sur l'ensemble del'exploitation et de diversité naturellesur la ferme, là où l’élevage etl’affouragement sont particulièrementadaptés à l'espèce. Les OGM sont excluset des contrôles réguliers indépendantsde la culture et de la transformations’opèrent, afin de maintenir, dans

le cadre du développement durable,l’agriculture biodynamique. Cette mé-thode est appliquée à l'ensemble du do-maine agricole depuis 1979 et consisteà exclure tout achat d'engrais, de pes-ticide ou de complément alimentaire.En revanche, des préparations biodyna-

miques faites à la ferme sont régulière-ment appliquées pour accroitre la vie dusol et renforcer les plantes.

À l’exportationLe bio a connu un bel essor, en grandepartie grâce aux grandes surfaces. Le la-bel le plus connu est le «Bourgeon». Lesproductions sont contrôlées unique-ment par Bio Inspecta (un organisme

indépendant) depuis le 1er janvier 2007.Ce label est réputé pour être un des plusstricts d'Europe. La politique agricole2011 devra permettre à une exploitationde bénéficier d'un label bio, même si lesparcelles ne le sont pas toutes. BioSuisse conteste cet assouplissement, et

mise sur l’exportation; en effet, laSuisse vient de conclure un accordd’échange avec le Japon, une premièrepour un Etat européen. Deux mandatsde négociations ont été donnés auConseil fédéral en vue de sceller des ac-cords de libre-échange avec la Russie etl'Ukraine, tandis que des négociationssont également en cours avec l'Inde, lesEtats du Golfe ou encore le Pérou. Lea-der mondial en matière de culture bio,l'Helvétie reste à l’avant-garde mêmeen temps de crise où les restrictions ali-mentaires ne sont pas à l'ordre du jour.

Bio: une solution alimentairesaine pour la SuisseLes OGM (organismes génétiquement modifiés) ont représenté le cauchemar de l’alimentation pendant les cinqdernières années. Aujourd’hui, ce phénomène terrifiant a abouti à une production riche en aliments étiquetés«bio». Que trouve-ton donc sous cette dénomination ?

Texte:Monica D’Andrea

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Le saviez-vous ?

La banane est le produit certifié MaxHavelaar qui se vend le mieux, tant enquantité qu’en chiffre d’affaires. Les ventesont en effet quintuplé entre son introduc-tion sur le marché en 1997 et 2004 pourensuite refluer légèrement durant les deuxdernières années. En 2007, les ventes debananes certifiées Max Havelaar représen-taient 52% d’un marché assez constant.

(Office fédéral de la statistique, Neuchâtel)

L’Helvétie resteà l’avant-gardemêmeen temps de crise…””

Qu’est ce que le bio?C’est un produit élaboré à partir de ma-tières premières issues de l’agriculturebiologique qui est garantie sans herbi-cide, engrais, fongicide ou insecticidede synthèse, et bien sûr aussi sans au-

cun organisme génétiquement modifié(OGM). Il s’agit donc de méthodesd’élevage et de production respectantl’environnement dans son ensemble.C’est d’ailleurs pour cette raison que

les prix des produits bios sont généra-lement plus élevés (de 10 à 20 %) quecelui des ingrédients courants car leurproduction exige des coûts de maind'œuvre supérieurs, une culture ou unélevage moins intensif ainsi que descoûts de collecte et de distribution plusélevés.

Une gamme de plus en pluslargeIl y a quelques années, seuls les produitsalimentaires étaient certifiés bios. Au-jourd’hui, de la salle de bain à la gardede robe, c’est toute la maison qui le de-vient! Sans agents conservateurs ni dé-rivés du pétrole, les soins cosmétiquesbios (Weleda, Dr. Hauschka…) se font deplus en plus courants: gel douche,

crème hydratante, parfum, maquil-lage…Les produits de nettoyage se mettent

également au vert en proposant descompositions naturelles et biodégrada-bles (Ecover, Bulle Verte, Ecodoo…).Les vêtements en coton biologique,

laine biologique ou bambou sont dés-

ormais disponibles pour toute la familledans certaines chaînes de vêtements telsque H&M. Du côté de l’ameublement,

on trouve aujourd’hui du mobilier, lite-rie et accessoires biologiques, en fibreset caoutchouc naturels.Véritables cavernes d’Ali Baba, les

«bio concept stores» voient aujourd’hui

le jour un peu partout. Leur succès vientdu fait qu’ils facilitent les achats engroupant en un seul point de vente, toutce dont il est nécessaire, de la cire orien-tale à la bière bio en passant par lanourriture pour l'animal de compagnie!

Un mode de vie pour tousIl y a quelques années, les produits biosne séduisaient qu’une clientèle res-treinte et spécifique: végétariens, éco-logistes et amateurs de produits 100%naturels. Aujourd'hui, l’engouementtouche une partie beaucoup plus largede la population et, contrairement auxidées reçues, pas seulement les classesles plus aisées. De plus, pour démocra-tiser les prix et rendre les produits biosaccessibles à tous, les grandes chaînesde supermarché, Migros et Coop, ontdéveloppé leur propre label pour unegamme variée de produits allant del’alimentation en passant par l’hygièneet la beauté.

Les produits bios ont le vent en poupe au point que leur gamme est proposée de plusen plus largement dans tous les domaines: de la viande aux œufs, en passant par lescéréales, les fruits et légumes, les boissons alcoolisées mais aussi les produits debeauté, les meubles et les vêtements! Tous les produits conventionnels ont désormaisleur pendant biologique. Tour d’horizon d’un phénomène de société.

Texte: Adeline Beijns

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Le saviez-vous ?

De tous les pays européens la Suissecompte, avec l'Autriche, le plus grand pour-centage de terres cultivables dédiées àl'agriculture biologique.

(Source : Swissworld.org)

Il y a quelques années, seuls les produits alimentaires étaient certifiés bios.””

Aujourd’hui, de lasalle de bain à lagarde robe, c’est

toute la maison qui le devient ! ”

Mais qu'est-ce qui motive toujours les consommateurs de produits bios? 7 argumentsjustifient le boom de ces dernières années.

1. Le bio véhicule une véritableéthique: préservation et respect del’envi ronnement et de la santé.

2. La certification biologique est ungage de qualité pour la santé: leproducteur spécialisé doit déclarerson activité, obtenir sa certifica-tion auprès d’un organisme agrééet respecter des normes contrôléespar des certificateurs.

3. Les aliments biologiques ont bongoût car ils ont mûri à leur rythmeet sans adjonction de produits chi-miques.

4. Ils sont plus riches en minéraux,acides aminés essentiels et vita-mines (surtout la vitamine C).

5. Le bio favorise les exploitationsde proximité: contrairement auxproduits conventionnels qui sontcueillis avant leur maturation, lesproduits bios sont cueillis bienmûrs, rendant les longs transportsinadéquats et favorisant les agri-culteurs locaux.

6. Des saveurs retrouvées: recher-chant la diversité dans leur pro-duction (animale et végétale) lesproducteurs bios cherchent à re-mettre au goût du jour des es-pèces oubliées.

7. Les prix sont de plus en plus ac-cessibles: bien que plus chers queles produits conventionnels, lesproduits bios le sont de moins enmoins. Pour certains d'entre eux,la différence de prix ne justifieplus le refus d'achat.

7 bonnes raisons d’adopter le bio

Bio:un nouveau mode de vie

12 Green Life SUPPLÉMENT PUBLICITAIRE - RÉDACTION ET PRODUCTION PAR MEDIAPLANET

ECO-ATTITUDE

Concilier la mode avec le respect del’environnement n’est plus impos-sible grâce au coton biologique. Il

est cultivé sans traitement ni engrais chi-mique mais uniquement avec des produitsnaturels. Le compost et le fumier sont uti-lisés pour sa fertilisation, les extraits deplantes ou les poudres de grès aident à lut-ter contre les parasites et les maladies tan-dis que l’absence d’OGM et un arrosageplus discret sont autant d'atouts supplé-mentaires.Produit principalement en Asie et en

Amérique du Sud, le coton bio a permisl’expansion, entre autre en Afrique, desproducteurs. De nombreuses marquesfrançaises et européennes (Ideo, Ethos,Tudo Bom, Kolam) ont vu le jour durantles années 2000.

Au-delà de la marijuanaLongtemps, le chanvre a été associépresque exclusivement à la marijuana.Ce n’est que dans les années 1990 qu’ontété soulignées les multiples vertus decette matière première écologiqued’origine végétale. La palette del'utilisation du chanvre va des produitsalimentaires aux médicaments en passant par les cosmétiques, les maté-riaux de construction, les cordages, lesvernis et laques. Ses bienfaits justifientl'importance qui lui est conférée. Cepen-dant, la plupart des pays en interdisentencore la culture, malgré ses avantagesenvironnementaux. En effet, le chanvre

n’a pas besoin d’irrigation, de pesticidesou d’engrais chimiques et, enfin, il estrécolté et traité à la main et peut aussiêtre mélangé à d’autres fibres comme lepolyester, le coton bio et le spandexpour la réalisation de vêtements.

Vous avez dit mouton?La laine brute contient des écailles quila rendent irritante et rugueuse, et lafont rétrécir au lavage. C'est la raisonpour laquelle, elle est traitée au chlorepour réduire ces effets. La laine 100%mérinos bio est si fine qu’elle peut êtreprélavée sans chlore, ce qui évite une al-tération ultérieure. De même, la laineDemeter provient de moutons élevésconformément aux principes del'agriculture biodynamique. La purelaine vierge non traitée est d'une qua-lité supérieure, de même que la soie estmeilleure si elle est «naturelle», notam-ment pour les peaux sensibles. Ainsiporter ou acheter un vêtement peut

avoir de lourdes conséquences, d'oùl'importance pour les bébés et lesadultes sensibles, de mettre des vête-ments en textiles naturels et biologiquesqui ont l'avantage de laisser respirer lapeau.

Matières recycléesChez Patagonia, entreprise califor-nienne, la direction s'efforce de faire lesmeilleurs produits possibles, en ayant lemoindre impact sur l’environnement.C’est sa raison d’être et cela s’applique àdifférents niveaux: les matières, les pro-cédés industriels lors de la fabrication etl’entretien du vêtement. Cette sociétéutilise au maximum des matières recy-clées ou naturelles mais cultivées de ma-nière écologique. En 1993, Patagonia lance en exclusi-

vité le Synchilla® PCR – «post consumerrecycled» – fabriqué à partir de bou-teilles plastiques recyclées. C’est un pre-mier pas vers un développement dura-

ble: utiliser moins de ressources non re-nouvelables et générer moins de dé-chets. Une polaire Synchilla Snap-T per-mettait de recycler 25 bouteilles de 2l enPET (Polyéthylène Tetraphtalate). De-

puis, 92 millions de bouteilles PET ontété transformées en pulls polaires. Au-tant qui n’ont pas fini en décharges ouincinérées!

Les matières naturelles : à fleur de peau !Has been le synthétique et le stretch, le trend en matière de vêtements se définit par le bio. Coton, laine, chanvre et recyclage, s’agit-il d’unemode ou d’une prise de conscience? Quoi qu’il en soit, la tendance nous pousse là où, à l’heure du développement durable, la nature est respectée.

Texte: Monica D’Andrea

Le saviez-vous ?

L’expression «Lin des petits gens» servait,dans le passé, à désigner les tissus enchanvre que seul un œil averti pouvait dis -tinguer. En effet, le lin passait pour êtreplus noble et plus élégant bien qu’il repré-sente, encore aujourd’hui, l’une des fibresnaturelles les plus résistantes au monde.

…des vêtements en textiles naturels et biologiques qui ont l’avantage de laisser respirer la

peau. ”

La laine brutecontient des écailles

qui la rendent irritante et rugueuse,et la font rétrécir au

lavage.”

Impact sur l’environnementD’usage unique, les sacs en plastiquedistribués aux caisses des supermarchéspendant plusieurs années, se sont mon-trés fort pratiques au détriment del’environnement. En effet, fabriqués enpolyéthylène haute densité (PEHD), laproduction de ce plastique consommedes produits pétroliers et génère desémissions polluantes dans les eaux etdans l’air. Aujourd’hui, 80% des sacs en plas-

tique ne sont ni triés, ni recyclés, ni incinérés: ils sont jetés à la poubelle ou dans la nature. A la poubelle, ces cabas aboutissent soit à la décharge soit à l’incinérateur. Dans une décharge,il faut compter plusieurs centainesd’années pour obtenir une décom -position complète d’un sac plastique àusage unique. Quant à leur incinéra-tion, elle génère des émissions de gaz àeffet de serre, elle participe à l’acidifica -tion atmosphérique et à la formationd’oxydants photochimiques.Outre la pollution visuelle qu’ils oc-

casionnent lorsqu’ils sont abandonnésquelque part, les sacs en plastique re-présentent un danger parfois fatal pourles grands organismes marins (tortues,dauphins, thons…) en provoquant leurétouffement ou leur étranglementlorsqu’ils les absorbent, les confondantavec de la nourriture.

Le sac biodégradableFace aux impacts écologiques majeursdu sac en plastique, certaines villes etcertains pays ont décidé de les interdireet de les remplacer par des solutionsbiodégradables.

Le terme biodégradable qualifie unmatériau qui se décompose sousl’action de micro-organismes et setransforme en composés simples

comme le dioxyde de carbone, le mé-thane, ou l’eau. Selon la norme euro-péenne, un matériau réellement biodé-gradable doit se dégrader en moins de6 mois et à 90 % en 3 mois.Le sac biodégradable présente les

avantages suivants: être issu de ma-tières premières renouvelables, être100% biodégradable et être 100% com-postable, il n'a par conséquent pas be-

soin d'être incinéré (processus polluant)et peut être valorisé en compost. Le véritable défi réside peut être au-

jourd’hui à reconnaître un sac biodé-

gradable. En effet, il existe énormémentde variantes de sacs utilisant les termes:«écologique», «bio» voire «eco». Les sacs oxo-dégradables sont des

thermoplastiques issus de ressourcesfossiles spécifiques qui même si ellesdeviennent invisibles avec le temps,restent dans le milieu naturel, avec desagents oxydants toxiques à teneur éle-vée en métaux lourds. Les sacs bio-fragmentables quant à eux ne contien-nent pas d’agents oxydants mais sontissus de polymères synthétiques quisubsistent dans la nature.Pour être véritablement efficaces, ces

sacs alternatifs doivent être réutilisés etne doivent pas être abandonnés dans lanature ! Comme pour leurs homologuesen plastique, c’est un énorme gaspillagede ne les utiliser qu’une fois.Mais les sacs biodégradables ne sont

pas sans problèmes. Ils sont en effetbien souvent fabriqués à partir de maïsdont la production, on le sait,consomme beaucoup d'eau et de pesti-cides. C’est principalement pour cette rai-

son que les sacs en papier ne sont pas

une bonne alternative: même s'ils sontrecyclables et proviennent de papier re-cyclé, leur fabrication consomme énor-mément d'eau et d'énergie. En somme,rien ne vaut le bon vieux caddie ou sacà dos permettant de transporter plu-sieurs choses à la fois.

Suisse : le chemin du bannissement est longSelon un sondage réalisé par l’InstitutLink, 83% des Suisses et 90% des Ro-mands se déclarent pour le remplace-ment des sacs de courses en plastiqueactuels par des sacs biodégradables.Pourtant au niveau national, aucune

mesure concrète d’interdiction n’a pourl’instant été arrêtée. Le Conseil fédéralestime en effet qu'une interdiction dessacs en plastique non réutilisables se-rait disproportionnée étant donné qu'ilsne représentent que 2% des déchets. C’est au niveau cantonal que les

choses bougent le plus. En novembre2007, les députés écologistes du parle-ment cantonal du Tessin ont présentéune motion demandant au gouverne-ment d'intervenir pour interdire les em-ballages synthétiques à usage unique.Mais c’est le canton du Jura qui a ré-cemment lancé un signal fort: il va in-terdire la distribution de sacs en plas-tique dans tous ses magasins.Récemment, Migros Genève a retiré

les sacs en plastique gratuits de ses ma-gasins dans une optique écologiste vi-sant à encourager ses clients à se servirde cabas réutilisables.

Ailleurs dans le mondePartout ailleurs, les initiatives se met-tent en place. La Chine vient ainsid'interdire l'utilisation de ces sacs plas-tique en faveur des cabas en tissu.

D'autres pays, à l'instar de la France, du Royaume-Uni et de l’Australie, ontdéjà interdit l'utilisation de tels sacs.Lors d'un récent Sommet du G8 surl'environnement, le Japon, la Chine etla Corée du Sud ont appelé les autrespays du monde à donner la priorité à laréduction de la production d'orduresainsi qu'à la diminution de la produc-tion et de l'utilisation des sacs plas-tique.L'Union européenne a, quant à elle,

lancé une directive qui prévoit de rem-placer tous les sacs en polyéthylène pardes sacs faits à partir de matières pre-mières biodégradables d'ici 2010.

Cachez ce sac que je ne saurais voir !Pratique et peu coûteux, le sac en plastique, apparu dans les années 70, a bénéficié d'un usage très répandu pendant longtemps. Trop longtemps. Fort heureusement aujourd’hui, en Suisse comme partout dans le monde, desmesures sont prises pour le bannir une bonne fois pour toute.

Texte: Adeline Beijns

SUPPLÉMENT PUBLICITAIRE - RÉDACTION ET PRODUCTION PAR MEDIAPLANET Green Life 13RECYCLAGE

Le saviez-vous ?

On estime que 500 milliards de sacs plastique sont utilisés puis jetés chaque année dans le monde. 400 à 1 000 ans sontnécessaires pour détruire un sac plastique.Un sac jetable en HDPE a une durée de vied’environ 1000 ans. Plus de 100 000 oiseaux, baleines, phoques ou tortues sonttués chaque année par la pollution au plastique.

Plus de 100 000 oiseaux, baleines, phoques ou tortues sont tués chaque année

par la pollution au plastique.””

…les sacs en papier ne sont pas une bonne alternative… leur fabrication

consomme énormément d’eau et d’énergie. ””

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RECYCLAGE

En Suisse, chaque individu produitplus de 1 kg de déchets par jour!Dans les poubelles des foyers se

retrouvent des textiles, du plastique,du papier, du carton, du verre, des mé-taux, des aliments, des matières orga-niques et diverses et variées… Autre-fois, la totalité de ces orduresménagères était destinée à être ache-

minée dans des usines d'incinérationpour fournir de l'énergie électrique etthermique. Et cela, au grand dam desdéfenseurs de l’environnement et desamoureux de la nature... Mais, fortheureusement, au cours des 30 der-

nières années, la Suisse a mis en placeun dispositif très efficace de collectessélectives des ordures ménagères. Se-lon le rapport sur la statistique des dé-chets 2007 présenté par l’Office fédéralde l’environnement (OFEN) en février2009, sur les 5,46 millions de tonnesde déchets urbains produits par les mé-nages et les entreprises en 2007, 51%ont été recyclés et 49% incinérés. LaSuisse recycle donc aujourd’hui plusqu’elle n’incinère! Autre succès, la Confédération est en

tête des pays développés au regard destaux de recyclage. Pour certains maté-riaux, le potentiel de recyclage atteintmême des niveaux record. Ainsi, letaux de recyclage est de 95% pour leverre, de 84% pour le PET et de 80%pour les boîtes de conserve. Difficile defaire mieux mais pas impossible... Selon l’OFEV, des progrès peuvent

encore être réalisés pour le papier, lecarton, les métaux et les déchets orga-niques. «Notamment grâce à une opti-misation de la logistique de collecte»,précise l’organisme fédéral. La Suissecompte pour cela plusieurs organisa-tions de recyclage spécialisées selon lanature des déchets à retraiter: embal-lages en verre, bouteilles en PET, boitesde conserve, emballages en aluminium,lampes fluorescentes, appareils élec-triques et électroniques... Mais l’optimisation des collectes

passe aussi par davantage de civismedes particuliers. Le tri des déchets doitêtre une priorité pour chacun car il per-

met de récupérer les matériaux recycla-bles afin d’en fabriquer des nouveaux.Il permet aussi d’éviter la diffusiond'éléments polluants dans la nature. Etsi certains déchets ne sont pas réutili-sables. Ils sont néanmoins valorisables. C’est le cas des déchets verts. Ici,

deux types de déchets existent: les déchets de jardin – fleurs fanées, ga-

zon, tailles de haies, aiguilles et feuillesmortes, résidus de récolte, plantes de balcon et d'appartement – et les déchets de cuisine – épluchures, restesde repas, marc de café, thé, croûtes defromage, coquilles d’œufs, os, cendres

de cheminée… Ils représentent enmoyenne un tiers de la poubelle d’unménage. Et ils sont encore aujourd’huitrop souvent incinérés.Pourtant, ils brûlent très mal en rai-

son de la forte proportion d’eau qu’ilscontiennent, pouvant atteindre jusqu’à90%. Et surtout, les déchets verts se re-

cyclent très bien sous la forme de com-post. Un phénomène naturel qui pro-duit une substance analogue à du ter-reau et qui enrichit le sol en humus. Lecompostage est aussi moins coûteuxque l’incinération pour les communescar il nécessite des équipements bienmoins sophistiqués que l’incinération.Et il peut même produire de l’électricitéquand il est transformé en biogaz dansune unité de méthanisation. Il peut êtreutilisé en agriculture, dans les jardins

et pour les plantes de balcon etd’appartement. Les communes suisses collectent

d’ailleurs indifféremment tous les dé-chets organiques, mais certaines récu-pèrent seulement un seul de ces typesde déchets. Il est donc nécessaire de serenseigner avant de mettre au point sondispositif de tri. Il faut ensuite veiller às’équiper d'un récipient spécial ou desacs verts à l'effigie du hérisson – lesymbole des déchets verts – et à sépa-rer, dans sa cuisine, les déchets vertsdes autres déchets. Une fois remplis, cessacs doivent être déposés dans lesconteneurs verts munis du même sigle.Attention: il est important de ne pas

mélanger aux déchets verts les litièresminérales pour animaux, les couchesculottes, les sacs d’aspirateur, les ba-layures ou le contenu des cendriers, etbien entendu les déchets toxiquescomme les piles! Et si vous avez un jar-din, le plus écologique est encore deproduire son propre compost. Pourcela, un équipement minimum est né-cessaire: une fourche, un sécateur, untamis et un tuyau d’arrosage. Il faut en-suite un peu d’ombre pour empiler vos

déchets, arroser le tas et l’aérer detemps en temps, et le tour est joué. C’estfacile, ludique et la nature vous diramerci…

Quand les déchets ont la main verte Aujourd’hui, la Suisse recycle plus d’ordures ménagères qu’elle n’en incinère. Toutefois, des marges d’amélioration sont encore possibles. Une piste: recourir davantage au compostage.

Texte: Samuel Pierre

Lampes économiqueset tubes fluorescentsne doivent pas finir à lapoubelle, rapportez-lesaux points de vente ouaux centres de collectepublics. C’est gratuit.

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Le saviez-vous ?

En 2007, la moyenne suisse des coûts liés àla collecte sélective ainsi qu'à la collecte età la combustion des déchets urbains ména-gers s'élève à 106 francs par personne etpar an.

Source : OFEV

Et surtout, les déchets verts se recyclent très bien sous la forme de compost.”

Et si vous avez un jardin, le plus écologique est encore de produire

son propre compost. ””

Développement durable et financeLe concept du développement durablevise, sur une base volontaire, à intégrerles préoccupations environnementales,sociales, éthiques et économiques danstout acte de la vie quotidienne, y com-pris le financement.Ainsi, l’idée qu’une stratégie basée

sur le respect des principes du dévelop-pement durable garantit, à long terme,une plus grande rentabilité del’entreprise, a favorisé l’apparition, cesdernières années, des investissementssocialement responsables égalementappelés investissements durables.

Ces derniers représentent lagestion de fonds intégrant descritères qui viennent compléterl'analyse financière tradition-nelle à savoir:

– l’environnement qui concerne les rap-ports que l’entreprise a vis-à-vis de lagestion des risques environnemen-taux: les programmes d’économiesd’énergie, de recyclage, d’éliminationet de la maîtrise des déchets. Un in-vestissement durable ne peut être ef-fectué dans des entreprises impliquéesdans l’armement ou le nucléaire maisencouragera plutôt les placementsfaits dans les entreprises actives dansles réductions de consommationd’énergie, le développement des éner-gies renouvelables (éoliennes, hy-drauliques, biocarburants…) et la pré-servation des bois et des forêts(valorisation du bois, plantation,…).

– le social qui regroupe les actionsfaites pour les acteurs sociaux descommunautés dans lesquellesl’entreprise a décidé de s’implanter:mécénat humanitaire, social, envi-ronnemental, culturel et sportif, ac-tions locales de solidarité. Un inves-tissement durable consistera ainsi àinvestir dans des entreprises qui nesont pas impliquées dans l’industriedu tabac ou de l’alcool par exemple.

– les relations humaines qui recouvrentla politique de valorisation menée parl’entreprise vis-à-vis de ses collabo-rateurs en matière de droits fonda-mentaux des travailleurs: rémunéra-tion, conditions de travail, libertésyndicale, travail des enfants, nondiscrimination à l’embauche.

Avec un volume de près de 5% du mar-ché des fonds, le marché des investisse-ments durables est en plein essor enSuisse.En Europe, une étude d’Eurosif révèle

qu'il est estimé à plus de 1 033 milliardsd’euros, montrant une croissance de+106% entre 2003 et 2006. Au-jourd’hui, les pays ayant le plus defonds durables sont la France,l’Allemagne, le Royaume-Uni et laSuisse. Ils sont suivis de près par le trio:Pays-Bas, Belgique et Irlande.La plupart des institutions financières

disposent de produits de placement res-pectueux de critères sociaux et envi-ronnementaux. Pour repérer ces place-ments éthiques, il existe aujourd’hui enEurope, le label Ethibel qui est octroyéaux fonds d’investissement sociale-ment responsables qui investissent uni-quement dans des entreprises respec-

tant des critères de durabilité dans lesquatre domaines suivants: la politiquesociale interne, la politique environne-mentale, la politique sociale externe etla politique éthico-économique.

Malentendus à éviterEn raison de l’énorme intérêt média-tique que suscite aujourd’hui le déve-loppement durable, il convient de nepas faire d’amalgames au sujet de plu-sieurs notions qui, bien que proches,

n’ont pas les mêmes conséquences.

1. Durable ne signifie pas éthique: à ti-tre illustratif, citons qu’il existe desfabricants de technologies pour pan-neaux solaires peu regardants enmatière de droits de l'homme et quin'hésitent pas à gagner de l'argentrapidement. Un autre exemple est ce-lui de Nike qui a longtemps été lié autravail des enfants bien que son ac-tion figure dans des indices d'actionsdurables comme le FTSE4Good et leDow Jones Sustainability Index(DJSI World).

2. Durable n’implique pas un rende-ment inférieur: les investissementsdurables recèlent autant de potentielque n'importe quel autre typed’action.

3. Durable ne veut pas dire perpétuel:les sociétés dites durables restentavant tout des sociétés «normales»qui doivent se battre pour croître etpréserver leur rentabilité.

Pourquoi préférer les investissements durables?En interrogeant les investisseurs sur lesraisons qui motivent leurs placementsdans des fonds durables plutôt que dansdes fonds dits classiques, on relève deuxraisons principales, à savoir l’absenceou la faible participation dans des pro-duits dérivés et la transparence des en-treprises dans lesquelles les investisse-ments sont réalisés. Au vu de la crisefinancière actuelle, ces motivations ré-vèlent tout leur sens…

Investissements durables : une autre approche de l’argentDans la lignée des débats sur le développement durable, la responsabilité sociale de chacun s’inscrit aussi dans lamanière dans laquelle on place et gère son argent. Aujourd’hui, les investissements durables offrent une alterna-tive intéressante aux produits financiers traditionnels. Zoom sur un marché en pleine expansion.

Texte: Adeline Beijns

SUPPLÉMENT PUBLICITAIRE - RÉDACTION ET PRODUCTION PAR MEDIAPLANET Green Life 15FINANCEMENT

Le saviez-vous ?

Selon le Sustainable Business Institut (SBI),le rendement moyen des fonds durabless’élève à 3,15%, alors que la performancedes fonds en actions n’est que de 2,8%.

Avec un volume de près de 5% du marchédes fonds, le marché des investissementsdurables est en plein essor en Suisse.””

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