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  • COLLECTION ENTRANEZ-VOUS

    Des activits d'apprentissage et de remploi pour s'exercer, vrifier ses connaissances et progresser en franais. 1

    NIVEAU

    AVANC

    TITRES PARUS

    GRAMMAIRE GRAMMAIRE VOCABULAIRE LECTURE-CRITURE

    LIRE LA PRESSE POUR . . .

    U ne dmarche interactive pour des activits de comprhension et de production, centres sur la reformulation : - rsumer l'crit pour communiquer, - rsumer l'crit pour s'entraner et prparer

    des examens, - commenter l'oral pour prciser, donner son

    point de vue, comparer les cultures, - dbattre en face face, - valuer pour amliorer ses productions.

    NIVEAU DBUTANT NIVEAU INTERMDIAIRE NIVEAU DBUTANT NIVEAU DBUTANT

    LIEUX D'CRITURE LIRE LA PRESSE POUR . . . COMMERCFl AFFAIRES

    ~ C L E 1111111 Il international 9 782190 338507

    "

    1 1 RESUMER, CO MMENTER ET DEBATTRE

    NIVEAU ENTRANEZ-vous

    AVANC

    CATHERINE DESCAYRAC

    C L E international

  • TABLEAU SYNOPTIQUE TITRE DE L'ARTICLE RSUM PRODUIRE AIDES FOURNIES ACTIVITS

    LE RSUM COMMUNICATIF Guy de Maupassan\ dj! dcowrir un exemple de rsum communicatif, dans la presse

    identifier les situations sociales de lecture et de production de rsums communicatifs

    T chemob~ sur les planches Un rsum intgr quatrime de comparer deux types de rsums incitatifs une lettre amicale COlNerture d'un roman

    Le retour de Batrice Un "sumlsynthse de t extrait de la premire distinger les lments d'organisation smantique: les vnements plusieurs documents, intgr lettre les protagonistes, les thmes "ponse ! une lettre amicale

    90 ans de Goncourt Un rsum intgr un canevas de l'article laborer des questions de comprhension sur le texte ' s'approprier article pour un magazine produire les procds de globalisation, de gnralisation et d'abstraction ' choisir

    les temps du rcit L'once de gnie des fausses Un rsum intgr dbut de paragraphes s'approprier les procds de globalisation caractriser une personne: cartes puce une lettre d'amoureux de la lettre lexique ' dcrire les ractions d'une personne face un vnement

    Filles, encore un effort ! Quatre n;sums intg"s canevas commun aux choisir un titre correspondant l'orientation argumentative du texte au courrier des lecteurs de quatre lettres quatre publications de presse

    Une histoire raconte Cinq rsums intgrs dans titre et fonction de dcrire et expliquer le fonctionnement d'un projet faire un portrait par les enfants un dossier pour un joumal chaque rsum le rsum incitatif

    d'tudiants quatrime de couverture d'un roman

    Une camra en solitude Sept "sumes slectifs le premier rsum identifier les rseaux thmatiques d'un texte ' passer du dialogue au intgrs dans un dossier portrait expliciter les relations logiques ' s'approprier les procds de thmatique pour un magazine globalisation, de gnralisation et d'abstraction ' reformulation et

    transformations au niveau de la phrase ' la cohrence textuelle

    LE RSUM EXERCICE la double vie des tudiants Reconstitution, rcriture et lments du "sum ! s'approprier les procds de globalisation, de gnralisation salaris rduction d'un rsum reconstituer et d'abstraction ' reformulation et lexique ' reformulation et syntaxe

    de l'article questionnaire d'valuation du rsum reconstitu

    Pas d'argent sale aux Rcriture et rduction rsum rcrire s'approprier les procds de cohrence textuelles: progression et guichets d'un rsum de l'article questionnaire d'valua- reprise

    tion de de ce rsum extrait de l'article et tableau de classement

    France-ttats-Unis Rcriture et expansion refoonulation parti~~ , s'approprier les procds de globalisatio~ de gnfalisation et d'abstraction d'un rsum de l'article du contenu de l'article observer le rle de la ponctuation

    rsum rcrire Une banlieue dans le ptrin Reconstitution, fusion demier paragraphe reprer les indices de cohrence textuelle ' choisir les temps du rcit

    et rduction de deux rsums de chaque rsum comparer la slection des informations ' comparer les effets de sens des de l'article en un seul paragraphe des deux diffrentes reformulations ' observer la progression thmatique: date et dure

    rsums dans un ordre des vnements, les lieux et les protagonistes erron

    Des autobiographies Rsum de l'article texte d'opinion sur le s'approprier les procds de progression et de reprise ' comparer un cl en main contenu de l'article rsum et un commentaire

    Cl Inlernaliooal, 1993 - ISBN 2.19.033850.6

    l

    AVANT-PROPOS LIRE LA PRESSE... POUR RSUMER, COMMENTER ET DBATTRE

    propose aux tudiants avancs, et leurs enseignants, des textes et des activits, qui ont t slectionns et organiss en fonction des trois objec. tifs formuls dans le titre.

    PRESSE ET REFORMULA TION La presse, parce que les discours des mdias sont prsents dans

    les changes de la vie quotidienne, sociale et professionnelle : on les cite, on les commente, on en dbat.

    La presse crite, parce qu'elle est prsente dans les classes de franais langue trangre et dans les preuves d'examens, notamment celles du DELF et du DALF.

    La reformulation, parce que parler, cri re, couter, lire c'est toujours utiliser ce que d'autres ont dj dit pour en faire un nouvel vne-ment de communication.

    COMPRHENSION, PRODUCTION ET REFORMULA TION

    les activits qui favorisent les interactions entre comprhension et production ont t privilgies car elles facilitent la reformulation. Les activits de reformulation, quant elles, permettent l'apprenant de lutter contre sa tendance ne dire ou n'crire que ce qu'il sait dire ou crire dans la langue trangre.

    LES RUBRIQUES LIRE POUR RSUMER

    Grce un questionnement crois entre le texte, l'auteur et l'appre-nant, celui-ci joue pleinement son rle de lecteur.

    RSUMER POUR QUI ? Le livre se divise en deux parties : le rsum-communicatif et le

    rsum-exercice. L'entranement au rsum-exercice, de type scolaire, intressera

    les apprenants qui prparent des examens et tous ceux, apprenants et enseignants, qui estiment que les contraintes formelles favorisent l'appren-tissage, condition qu'elles soient explicites. Sa principale fonction est de prouver que l'on a compris l'article et que l'on est capable de produire un autre texte dont l'organisation et la langue rendent compte du sens de cet article. On rsume pour l'enseignant ou pour l'examinateur.

    l 'entranement au rsum-communicatif met l'accent sur la prise

    en compte de la situation de communication. Dans une situation d'cri-tu re donne, on intgre un rsum partiel ou intgral de l'article, pour argumenter, expliquer ou exemplifier son propre discours.

    le tableau de la page 2 porte exclusivement sur la rubrique Rsumer pour qui ? II permet l'utilisateur d'identifier les activits et les aides four-nies l'apprenant.

    l a mthode utili se pour le comptage des mots est la suivante: on compte comme mot tout ensemble de lettres qui se suivent sans espace ) blanc, apostrophe ou trait d'union. Ainsi, main-d'uvre compte pour trois ) mots; c'est--dire pour quatre mots; anticonstitutionnellement pour un seul.

    VALUER La rubrique valuer propose des outils permettant l'apprenant

    d'amliorer ses productions. Dans certains cas, il est galement invit utiliser un barme pour noter ses productions. Par ailleurs, il est sans cesse conduit valuer sa comprhension de l'article de dpart.

    COMMENTER Le commentaire et le dbat sont regroups dans une seule rubrique

    car il s'agit d'activits de communication orale. Cela permet l'utilisateur de choisir son parcours: il peut, par

    exemple, passer des activits de lecture aux activits orales.

    DIRE AUTREMENT C'est un outil utilisable n'importe quel moment du travail. Dire autrement propose des quivalences valides dans le contexte

    de l'article. II ne s'agit pas d'un lexique de synonymes. Ces quivalences ne reprsentent pas toujours le meilleur choix

    pour le rsum car elles ne sont ni exhaustives, ni toujours plus cono-miques en nombre de mots.

    Par contre, ell es ont pour but de faciliter la comprhension de l'article, par les interprtations qu'elles excluent et celles qu'ell es susci-tent.

    Les termes appartenant au registre familier sont signals par une toile. *

    LIRE LA PRESSE POUR ... est un matriel souple et adaptable. En effet, les articles sont contextualiss avec prcision (origine et

    date) et permettent ainsi de multiples points de vue de lecture. La dmarche est explicite et transfrable d'autres textes.

    Par ailleurs, les thmes, relevant de l'actualit non-vnementielle)), ne sont pas d'un intrt phmre.

  • SOMMAIRE TABLEAU SYNOPTIQUE. 2 AvANT-PROPOS. 3

    LE RSUM COMMUNICATIF Guy de Maupassant. dj ... 6 Tchernobyl sur les planches 8 L'enfer de Batrice 14 Quatre-vingt-dix ans de Nobel 20 L'once de gnie des fausses cartes puce 26 Filles. encore un effort! 32 Une histoire raconte par les enfants 38 Une camra en solitude 46

    LE RSUM EXERCICE La double vie des tudiants salaris 58 Pas d'argent sale aux guichets 65 France / tats-Unis: les ides reues 72 Une banlieue dans le ptrin 77 Des autobiographies cl en main 84

    CORRIGS 89

    1 1

    LE RESUME COMMUNI CATIF

  • Guy de Maupassant, dj ...

    Face la stri li t, un couple trouve aujourd' hu i dans la mdec in e un pa rtena ire plein de sollicit.ude ct d'imagina-

    5 tio n. Et a donn e les PM A (procrations IndicaJcment assis-tes), c'est.--dire les lA, lAD, FrV,

    9 En aulTcs temps moins SciCIl-10 tiJiques, on n'avait , officiellement ,

    gure le choix - sa uf faire son deuil d'enfant , comme disCllI" les II: pSY" - qu 'cntre rpudier sa femme, suppose infco nde, ou

    15 adop ter un enfa n l. En fait, les socits sc sont toujour s montres beaucoup plus arrangeantes. En tmoigne cetl"e solution propose pa r Cuy de Maupassant. clan s sa

    20 nouve ll e II: L' Hri tage . Si la ma nie des sigles avait dj t de mo de , on a ura it pu l ' in t it u le r 1i\lJ) :t ( insmination naturelle avec donneur) ...

    25 Au ministre de la Marine, le commis d 'ordre du. matriel gll-l'al , M. Csa r Cachelin , un ancien sous-officier d' infanterie de ma rine devenu comm is prin-

    30 cipa l par laforce du temps , ap rs de savantes man uvres, pa rvient fa ire ma rier sa fi lle, Cleste-Co ra li e Cachelin, Lesable, un jeune collgue plein

    35 d'avenir. Sur ces entrefaites, la sm du commis d'ordre, la vieille l'lille Cachelin, qui possdait un milo fl , ul1l1lilLt:on net., liquide el

    solide, acquis par l'amolli; disait-40 on, mais purifi par une dlJotlol1

    tardive meur L. S tupeur: so n testament. stipule que sa fortun e ira au x en fa nts q ui nat.ront du ma riage de sa ni ce. Une date

    45 li mite est. fLxe pOUl' Pal'I'ive du premie r rejefo ll : ITois a ns pl us ta rd.

    48 Le jeun e co upl e se met l' uvre . Sa ns s uccs. Alo rs

    50 commence le parcours du couple combaltant: de la strili t. Peine pe rdue. La date fati d ique se rapproche. L'hritage va-t- il tre perdu au bnfice des pauvres et

    55 des tab lissemen ts de b ienfa i-sance ?

    57 No n, car , d a ns Pesprit de J'ancien sous-officier d' infanterie de marin e, le p re de Cora ,

    60 celle belle fille de forte race, avec des ch.eIJeu.1: chatains et des yeux bleus , germe Pide suiva nte: il fa ut. illl.rodui re un renard dans le pOtJailler. Cc sera le beau Maze,

    65 le lion du bureau , un autl'e jeune

    6

    co ll gue du milli st re de la Mar in e. Rsulta t: juste avant. la date lilTli te~ Cora 10lnbe ellceitlfe. Il Il e reste plus q u ~ liminer de

    70 la fa mill e, et il rCli voycr d a ns l'anonymat, cc donncur Ilatu rel. Vo il ii Lesa b le e ll fill prc dc fa mille e l. ri che du mill ion de la La me ... .

    Le Point, t.JO 942 /8 octobre 1990

    LE RSUM COMMUNICATIF

    LIRE .. ~ POUR RSUMER

    Le texte et vous 1. D'aprs son t~re, quel peut tre le contenu de cet article?

    Vous et le sujet du texte 2. Le premier paragraphe confirme-t-il votre hypothse sur

    le contenu du texte?

    3. lA: Insmination Artificielle, lAD: Insmination Artificielle avec Donneur, FIV : Fcondation ln Vitro. De quoi s'agit-i l ?

    Uauteur, le texte et vous 4. Lisez la totalit du texte. Cet article est extrait d'un

    dossier: quel est le sujet de ce dossier? 5. Gnralement, d."ns quel type de texte de presse trouve-

    t-on le rsum d'une uvre littraire?

    6. Dans le cas prsent, quel est l'objectif de l'auteur de l'article?

    7

    Guy de Maupassan~ dj . ..

    7. Quelles sont les principales marques d'humour? 8. Comment le contenu de la nouvelle de Maupassant justi-

    fie-t-ille titre qu'il lui a donn?

    9. Comment le contenu de la nouvelle justifie-t-ille titre que le joumaliste propose de lui donner? (ligne 23)

    RSUMER r-A

    POUR QUOI? 10. Dans quel but le joumaliste intgre-t-il, dans son article, le rsum de la nouvelle)

    Il. Dans les deux premiers paragraphes, relevez les termes qui annoncent le rle que joue le rsum dans l'ensemble du texte)

    12. Faites une liste des situations de la vie sociale et profes-sionnelle dans lesquelles on est amen rsumer un texte.

  • Tchernobyl sur les planches

    Six ans aprs la catastrophe, le public franais peut enfin voir Sarcophagus, pice de thtre qui, au-del de

    5 Tch e rnobyl, dnonce les dangers de l'irresponsabilit.

    7 Le thtre abolit la distance avec le spectateur. On peut mentir dans un livre ou dans un film. Au

    10 thtre, jamais . Aprs avoir rencontr de plei n fouet la catas-trophe de Tchernobyl le 26 avr il 1986, Vlad imir Goubarev n' a pas hsit longtemps.

    15 AI ' poque, .il est le journaliste scientifique le plus renomm d'URSS, elle premier homme de presse se rendre sur les lieux, survoler en hlicoptre le racteur

    20 ventr, sillonner la zone sinistree. Quatre jours seulement aprs l'explosion du racteur numro 4. Celle exprience, qui l'a marqu tout jamais, il veut la transmettre.

    25 Diffi ci le, au travers de simples art ic les. Aprs avoi r demand un cong sans solde son journal, il s'assied devant sa machine crire le 18 juin . Huit jours et trs peu

    30 d' heures de so mmeil plus tard , Sarcoplwglls (le sarcophage) tait termine. Depuis, la pice de Vladimir Goubarev a fait un triomphe sur toutes les scnes du

    35 monde, de Tokyo Londres Uoue par la Royal Shakespeare Company) et dans la plupart des capitales euro-pennes, de Princeton aux petits thtres de province sov it iques

    40 (mais pas Moscou, Kiev ou Lningrad).

    42 En France, cela fai sait cinq ans que Suzanne Sarquier, agentlitt-rai re se bauait pour faire jouer une

    45 adapta tion de Sarcophaglls. Beaucoup de rticences, mais aussi des coups du sort (Jean Le Poulain avait dcid de la monter J'Odon juste avant de mourir). Elle vient

    50 enfin d' aboutir. Sarcophagus sera joue du 3 au 31 mars l'Espace 44 de Nantes, adapte par Eric: Emmanuel Schmitt et mise en scne par Jean-Luc Tardieu avec Martin

    55 Lamotte el Marina Vlady dans les rles principaux. Vingt-six repr-sentations guichets ferms dans une salle de 800 places. Sui vies peut-tre. esprent les promoteurs

    60 de la pice, par une reprise dans un thtre parisien la saison prochaine.

    Le bouffon du nuclaire

    62 Chef de la rubrique scientifique la Pravda: si l'on en juge par ses tats de serv ice, Vladimir Goubarev

    65 ne correspond pas vraiment l' ide que l'on peut se faire du dramaturge succs. Mais notre homme, qui n'en est pas son coup d'essai, avait dj crit quat re autres pices, et la

    70 constructi on de Sarcophaglls tmoigne de sa mat rise. Paradoxalement , on rit beaucoup, d' un rire souvent amer, ce spec-tacle dont le propos dpasse large-

    75 ment le drame de Tchernobyl.

    8

    76 Perptuel, sorle de bouffon du nuclaire, incarn de faon magis-trale par Martin Lamotte. a rsist contre toute attente une irradiation

    80 massive, thoriquement mortelle. Ivre mort, il s'est endormi prs d'un rac teur, mais prfre raconter aux filles qu'il a aval du plutonium par dpit amoureux. On a sa fi ert.

    85 Depu is 487 jours, il estl ' uryjque patient du dpartement exprimen-tai de l' Institut de la scurit radio-active, quand l'arrive massive des victimes de Tchernobyl rompt ses

    90 habi ludes et son ennui . Le gnral et son chauffeur, le directeur de la cenlrale, l' oprateur responsable de la marche du racteur le dosi-mtreur , le pompier, le physicien

    95 et les autres , revivront la catas-trophe, ressasseront leur culpabilit, leurs doutes, sous l'il critique et sarcastique de Perptuel. En atten-dant la mort.

    100 De nombreux protagonistes du drame sont reconnaissables imm-diatement pour qui a sui vi de prs les suites de la catastrophe et a pu se rendre sur les li eux. Mai s

    105 Vladimir Goubarev a su sai sir magistralement ce que ces person-nages ont d'exemplaire, d' univer-sel. Et, au-del du nuclaire il dnonce avant tout ce qui a rendu

    11 0 possible la catastrophe, le systme de l 'irresponsabilit, un systme sal/sfaille , comme le dit Perptuel. Un systme international, aussi : Cela pourrait s'appliquer chez

    11 5 nOus au scandale de la transfusion ,

    estimait le professeur Lon Sc hwartzenberg l'i ssue de la premire.

    Nous sommes tous responsables

    11 9 Goubarev ne montre ni haine ni 120 mpri s. Aucun personnage n' est

    vraiment antipathique, et l'auteur lui-mme ne fuit pas ses responsa-bilits, conscient sans doute d'avoir part ic ip longtemps ce systme,

    125 avant de devenir conseiller scienti-fique de Mikhail Gorbatc hev. Quand le taux de mdiocrit est trop lev. nous sommes tous responsables dit-il .

    130 Sarcophagus n'est pas vraiment un pamp hl et antinucla ire. Goubarev va mme, quand on J'interroge, jusqu ' affirmer que les centrales franaises, bien gres, ne

    135 l' inquitent pas, au contra ire de celles de son pays o La sret se dtriore . Mai s l'atome ne se limite pas aux rac teurs. Aujourd'hui, dit-il, je ne lutte pas

    140 seulement contre l'oubli de Tchernobyl. Je crains aussi un flouvel Hiroshima ou Nagasaki. Inquitude qu' il traduit par celte superbe tirade, dans la bouche de

    145 Perptuel, qui, la fin de la pice, prend partie le di recteur de "insti-tui o il croupit: Dis-leur, aux AmricaillS, aux Russes, aux. autres, dis-leur ceux qui jouent la

    150 bombe atomique, dis-leur que, s'ils abusent, le genre humain sera fa it de , de gens comme moi, de fantmes qui bouffonnent dans un monde sans microbes, de gens

    155 drles et salis joie, trangers la vie mais qui Ile souhaitent mme pas la mort ; ils ne sont pas srs d'tre dpayss ... .

    JEAN-PAUL DUFOUR

    Le Monde / 11 mars 1 992

    9

    LIRE ~-

    POUR RSUMER Le texte et vous

    1. Cherchez, dans le dbut de l'article, le nom de l'auteur de la pice, puis, dans le tableau Dire autrement (p. 12), la signification du mot latin Sarcophagus.

    2. Dans le titre, le chapeau et les intertitres, o, et de quelle faon, le joumaliste met-il l'accent sur:

    - l'aspect comique du spectacle? - le message de la pice ? - le retard de l'adaptation franaise?

    Vous et le sujet du texte 3. Que savez-vous de la catastrophe de Tchemobyl ? 4. votre avis, cet article vous apportera-t-il de nouvelles

    informations sur l'vnement?

    5. Lisez seulement la premire phrase des huit paragraphes et donnez un t itre provisoire chacun d'entre eux.

    L:auteur, le texte et vous 6. Relevez, dans le chapeau, le mot qui indique que le jour-

    naliste a une attitude positive l'gard de cette pice.

    7. Lisez l'article en entier et cherchez, dans le texte, l'origine des reformulations suivantes: ,- ....

    a. Vladimir Goubarev n'est pas un dramaturge comR'.~ tement dbutant. / . ~ b. Le hros de la pice s'appelle Perptuel. . c. V. Goubarev est un homme aux dcisions rapides. d. Son but n'est pas de lutter contre le nuclaire en gn-raI.

  • r Tchernobyl sur les planches

    e. La pice a dj obtenu un grand succs. f. V. Goubarev vite l'analyse simpliste qui distinguerait clairement les coupables et les innocents. g. La pice n'est pas encore programme Paris. h. Le thme de la pice ne se limite pas la catastrophe de T chemobyl.

    8. Lisez la demire tirade du hros: Dis-leur, ... . Dans la pice, quel personnage s'adresse Perptuel? travers lui, qui s'adresse V. Goubarev ?

    9. La lecture de cette tirade permet-elle au lecteur de l'article de mieux comprendre la citation place en tte par le jour-naliste (lignes 7 10) ? Expliquez pourquoi.

    10. Faites un rsum oral de l'article, paragraphe par para-graphe. Le tableau Dire autrement (pp. 12 et 13) peut vous aider varier vos formulations.

    Il. Reprenez les titres provisoires de chaque paragraphe (act. 5) et modifiez-les si vous le jugez utile.

    RSUMER POUR QUI?

    12. Il y a quelques annes, un ami vous a offert un roman de Jos Vandeloo, Le Danger, paru en 1960, dont voici la prsen-tation, imprime au dos de la couverture du livre.

    13. Aujourd'hui, aprs avoir lu l'article du Monde du 1 1 mars 1992, vous crivez votre ami. Rdigez la lettre en utilisant:

    - le plan de la lettre ci-dessous, - le dbut de chaque paragraphe qui vous est gaIe-ment donn, - le contenu de l'article.

    PLAN DE LA LETIRE a. Vous lui rappelez son cadeau. b. Vous .regrettez que l'actualit dpasse la fiction. c. Vous l'informez de la sortie de la pice.

    10

    LE RSUM COMMUNICATIF

    Le Danger Dans un laboratoire de recherches atomiques, trois ingn ieurs sont mortellement atteints par les radiations. Il va falloir essayer de les sauver. L' un d'cux meurt bientt. Les deux autres savent leur mort prochaine et assistent en spectateurs sceptiques

    , aux efforts que l'on fait pour les sauver. Ils choi-sissent, finalement, de s'vader. Mais, pourchap-peT leur propre mort, vont-ils porter la mort dans la ville? La science mangeuse d'hommes, les mde-cins trs huma ins, l'absurde d'un laboratoi re, d' une infim,erie atomiques, lels sont les thmes de ce rcit implacable dont on aimerait pouvoir di re qu' il ne traite pas un sujet d'actualit.

    Jos Vandeloo Jos Valldeloo, li ell 1925 dans le Limbourg

    belge, aprs avoir l/ldi la littraturefr(maise et lie riant/aise, II t quelques temps chimiste puis journaliste. Il a pllbli de lIombrellx recl/eils de pomes et de lIouvelles, traduits ell pillsiellr~ lal/glles. Le Dallger a reu ell 1961fe prix dll Roman de la Province d'Anvers, et a dj t publi el/ Italie el ell Allemagne.

    AUX DITIONS DU SEUIL ISBN 2.02.00 1473.4/ Imprim en France 2-645

    d. VOUS lui parlez de l'auteur. e. Vous lui rsumez l' intrigue de la pice. f. Vous lui faites part de l'analyse de Vladimir Goubarev sur l'origine de la catastrophe. g. Vous lui expl iquez comment le dramaturge alerte l'opinion. h. Vous lui proposez un moyen d'inciter la presse fran-aise parler du roman de Jos Vandeloo. i. Vous lui demandez d'aller voir la pice le plus rapide-ment possible et de vous tlphoner.

    DBUT DES PARAGRAPH ES Cher" . 1 . Tu te souviens. 2. ... On aimerait pouvoir dire qu'if ne (raite pas un sujet d'actualit)), concluait le prsentateur du livre ...

    LE RESUME COMMUNICATIF

    3. C'est pourquoi j'ai t particulirement ... 4. Ce qui est intressant, tout d'abord, c'est. .. 5. Bien sr. l'histoire est un peu diffrente de celle du roman ... 6. Mais, souviens-toi, l'poque, nous avions eu de longues discussions sur le problme des responsabilits. Eh bien 1 VJadimir Goubarev fait peu prs la mme analyse que nous" .

    7. Quant la ncessit d'alerter l'opinion publique et les hommes politiques, j'admire la faon dont le dramaturge russe" .

    8. mon avis, il faudrait que Ja presse reparle du roman prmonitoire de Jos Vandeloo. Pourquoi ... 9. Va"

    VALUER .----~

    14. Pour amliorer votre production, concentrez-vous parti-culirement sur les points suivants:

    1. La lettre est-elle adapte la situation de communi-cation: relation amicale, sujet srieux qui vous tient coeur". ? 2. Les informations que vous donnez votre ami lu i permettent-e lles de partager votre intrt et de comprendre le but de votre lettre? 3. N'avez-vous pas dform le sens de l'article ? 4. Les mots que vous avez choisis sont-ils les plus justes? 5. Les paragraphes s'enchanent-ils sans rupture de sens ni rptitions inutiles? 6. La constructions de vos phrases est-el le compatible avec les dbuts de paragraphes imposs? 7. Pour vous assurer de la clart de votre lettre, imagi-nez les questions que votre ami aimerait vous poser pour tre certain d'avoir bien compris ce que vous voulez dire. Essayez d'intgrer votre lettre les rponses que vous lui donneriez. 8. Vrifiez la correction grammaticale, l'orthographe et la ponctuation.

    Il

    Tchernobyl sur les planches

    COMMENIER ~

    Commenter, c'est prciser 1. Comment s'explique le retard de l'adaptation franaise? 2. Comment peut-on qualifier la canrire de V. Goudanev:

    politique, scientifique, littraire ou autre?

    3. Que savez-vous du scandale de la transfusion sanguine? Vos informations vous permettent-elles de comprendre la raction de Lon 5chwartzenberg ?

    4. Comparez le thme du roman de J. Vandeloo et celui de la pice de V. Goudanev.

    Commenter, c'est donner son point de vue '" sur la qualit de l'article

    5. Le bouffon du nuclaire: cet intertitre est-il bien choisi? Le joumaliste s'est-il inspir des commentaires de l'auteur, des dialogues de la pice ou s'agit-i l de son intenprtation person-nelle?

    6. Cette critique thtrale est plutt centre sur le message de la pice. Approuvez-vous ce choix du joumaliste ? Pourquoi?

    7. Quelles questions aimeriez-vous poser J.-P. Dufour?

    ,., sur le -contenu de l'article 8. Le joumaliste ne prcise pas l'origine de la premire cita-

    tion de l'article (lignes 7 10). votre avis, qui peut tre l'auteur de cette dclaration? Que pensez-vous de son contenu?

    9. Aimeriez-vous voir jouer 5arcophagus ? Pour quelles raisons?

  • 3 Tchernobyl sur les plonches

    Commenter, c'est comparer des cultures

    10. Cette pice a-t-elle t joue dans votre pays? 11. Dans un journal de votre pays, un article annonant la sortie de 5arcophagus serait-il diffrent? Pour quelles raisons?

    Dbattre, c'est parfois s'opposer

    12. Que pensez-vous de ces affirmations? Exposez et dfen-dez votre point de vue face quelqu'un qui s'oppose syst-matiquement vous.

    itre 3

    5

    7 I l

    14

    a. Des centrales nuclaires bien entretenues ne prsen-tent aucun danger. b. Nous sommes tous responsables. C'est parfaite-ment vrai. e. On peut rire de tout, y compris d'un tel drame. d. Le succs d'une telle pice n'a rien de surprenant. e. V. Goudanev est beaucoup t rop pessimiste.

    DIRE. ~

    AUTREMENT sur les planches au thtre sarcophagus latin: qui mange, qui dtruit les

    chairs dnoncer signaler, divulguer, critiquer,

    rpnouve~accuser abolir supprimer, effacer, liminer rencontrer de plein fouet se heurter, tre brutalement

    confront ne pas hsiter longtemps se dcider tout de suite

    12

    15 l'poque 16 renomm 17 un homme de presse 20 ventr 20 sillonner 23 marquer 24 tout jamais 24 transmettre 25 au travers de 28 il s'assied devant 31 un sarcophage 32 termin 34 faire un triomphe 44 se battre pour 46 une rticence

    47 un coup du sort 48 monter 50 aboutir 59 un promoteur 63 si l'on en juge par 64 tats de service 65 l'ide que l'on se fait 67 A succs 68 ne pas en tre A son coup'

    d'essai 70 la construction 71 tmoigner de

    71 la matrise

    72 paradoxalement 73 amer 74 propos 74 dpasser 75 un drame

    76 un bouffon 77 incarn 78 rsister 79 contre toute attente 80 massive 81 ivre mort 84 le dpit amoureux 84 on a sa fiert 86 patient 88 massive 90 rompre son ennui 95 une catastrophe 97 critique 98 sarcastique

    LE RSUM COMMUNICATIF LE RSUM COMMUNICATIF Tchernobyl sur les planches

    ce moment -l, alors 100 protagoniste personne implique dans 122 ne pas fuir ses prendre sa part de responsabili-connu, clbre 101 reconnaissable identifiable nesponsabilits ts, assumer ses responsabilits un professionnel de la presse 102 immdiatement sur l'instant, au premier coup 123 conscient de lucide disloqu, dtruit d'il 127 mdiocrit imperfection, faiblesse, insuffi-visiter. parcourir 102 suivre de prs se tenir inform sance bouleverser, frapper, toucher 103 les suites les consquences 130 pas vraiment pas exactement, pas propne-dfinitivement, pour toujours 105 saisir dgager, mettre en relief ment parler communiquer 106 magistralement avec gnie 132 aller jusqu' ne pas hsiter A par le biais de. au moyen de 107 exemplaire qui a valeur d'exemple. non 134 grer organiser, diriger il s'installe devant exceptionnel 135 au contraire de contrairement A un cercueil de pierre 107 universel gnralisable, de porte univer- 136 la sret la scurit boucl, fini selle 137 ne pas se limiter A dpasser remporter un immense succs 109 ce qui a rendu possible les causes profondes, les origines 143 inquitude anxit, angoisse. peur lutter pour, se dmener pour III irresponsabilit inconscience, lgret, impru- 143 traduire exprimer, formuler une rsistance, une hsitation, dence, indiffrence 144 dans la bouche de dite par, prononce par une opposition 112 sans faille parfait, sans dfaut 146 prendre partie s'attaquer A, interpeller la malchance 114 s'appliquer expliquer, se rapporter A 147 croupir moisir mettre en scne 116 estimer juger, considrer, penser que 151 abuser exagrer, aller trop loin russir, amver A ses fins 117 A l'issue de aprs, la fin de 158 dpays ressentir une diffrence. prouver un organisateur 119 montrer manifester, exprimer un changement d'aprs, en fonction de, au vu de activits professionnelles 1/ l'image que l'on a de en vogue, populaire ne pas tre dbutant, novice en la matire la structure, le plan, l'organisation donner la mesure de, prouver, dmontrer l'habilet, le savoir-faire, l'art, le talent bizarre, singulirement triste, douloureux intention, message, vise ne pas se limiter A un tenible vnement, une catas-trophe, une tragdie un pitre, un clown sous les traits de, jou par survivre de faon imprvisible trs forte, trs importante co"mpltement ivre un chagrin d'amour question d'amour-propre malade faisant l'objet de soins en nombre le sortir de" .. un drame rprobateur railleur, ironique, mordant

    13

  • L'enfer de Batrice

    EX-LIB RIS" TF1 , 22 h 45

    Batrice Saubin devait avoir 7 ans, elle ne sait plus, lorsqu'elle jeta contre le mur une poupe de velours et de taffe tas rose, qui di sait

    5 Maman quand 'elle la berait et dont les yeux s'ouvraient. puis se fermaient doucement. Poupe de chiffon bri se, elle clat a en sanglots, sa mre venait de dispa-

    10 ratre encore, comme chacun de ses anniversaires, J'abandonnant aux bons soins de sa grand-mre entre les grands murs blancs d'une maison de Romilly-snr-Seine. Souvenirs

    15 d'enfance ctde silences, la tendresse en ca pil otade e t l'adolescence rebelle, o la mlancolie se soigne au Valiulll, o les premiers mois se lisent da ns les Fleu rs du mal.

    20 Paume, jete de bras en bras, petite fille boul et. Batrice Saubin se retrouve vite loin, fuyant toutes jambes une ralit dans laquelle elle n'a pas sa place, cherchant sur la

    25 route l'oubli et l'ivresse impalpable d' nn monde possible. Istambul , Thran, Kaboul , puis l'Orient, la plnitude, l'exaltation enfin . Quelques mois plus tard, Penang,

    14

    30 Malai sie, le regard sombre d'un homme, un Chinois. Eddy Tan Kim Soo, ngociant en Europe, va la faire chavirer. Dans l 'aprs~midi du 27 janvier 1980, alors qu 'elle s'em-

    35 ba rque pour Zuri ch. Batrice Saubi n, 20 ans, es t arrte par la police malaise, en possession d'une va lise verte boune de plus de cinq kilos d'hrone pure. Elle a beau

    40 hur ler so n innocence, ell e sera condamne mort deux ans plus tard. En France, la presse se mobi ~ lise. Me Paul Lombard sauve sa tte, la cour d'appel malaise commue son

    45 chtiment en dtention perptuit. 46 Bnficiant d'u ne remise de

    peine, Batrice Saubin a t libre, il y a huit mois, 31 ans. Pendant quelques jours, sa silhouette lgre

    50 aux yeux diss im uls derrire des lunettes noi res a fail la une des journaux, on entendit le son de sa vo ix un jour sur Antenne 2, pu is plus rien, et le silence. Aluourd'hui,

    55 Batrice Saubin raconte son histoi re dan s un li vre, l'preuve. Son enfance et les quat re mi lle jours de sa vie passs da ns les geles de Malai sie. Dix ans en trois cents

    60 pages, pour dire vite, el essayer d'oublier. Raconter la descente aux enfers, les cou ps bas et les bas~ fo nds, les vagues de !,angoisse, et l'inquitude, l'humili ation, l'oubli

    65 de soi. Un livre-tmoi gnage, un document brut, presque dtach force d'avoir lutt pour s'en sortir, pour qu 'on ne lu i vo le pas sa vie. Les mots d'une petite fille meuru'ie,

    70 les souffrances d'une femme gran~ die trop vite, et outrage. De l'ext-rieur, on ne voit rien , la casse sait se faire invisible, Mais l'in trieur, c'est le vide, seuls ses amis savent.

    Marion Lvy

    L'vnement du Jeudi, 30 mai au 5 juin 1991

    BATRICE SAUBIN

    Dix ans (Jenfer malais raconter

    Bil , rice Sa ubin a quill' la Fra nce il 20 uns, Ell e la retrOuve aujourd' hui il 30 ails. Eni re les deux: SOli nr rCS I:a-

    5 lion a l'a roport de Pe llan g (ivla la is ic) avec 534 g ra llllll cs

    d ' h ron e ~ Sfi co nda lllll a1ion ft 1I10rt . fin a lelll eill cOllllllue en dl'Cl1l iol1 vic. et ses dix ans de

    10 capti vil . Ds SOli relOllr e n F rallcc, cn octobre de r lli e r ~ Batrice SHubi lJ n c1 loisi le silcJlcc. Ellc CSI" d'a bord partie sc reposer quelques jow'S sur la Ctc d 'Azur,

    15 dan s UII(' vi ll a prte par son avocl lL iVle Palil i lomba rd. Elle fi prfr ne pa s rctouru er viv re chez Sa grand -mre, qui l'avai! leve il Ro mill y- sur- Se in c

    20 (Aube): cl ic s'es1 conl"elll e de lu.i offrir IUl syslme Il'C'S perfecLion.n de challffllgc pou r SOli pr-tit int-ri e lll'. Aujo urd ' h ui : Ba tri ce Saubill vt Paris chez dcs i.\m is.

    25 EUe 1 ie!!1 rcnrOlll.rCl") ulle il LU IC, IQul eS les persolln es qu i Ilonl Soul"Cllue publiqllenlcll r durallt sa longue dtcnti on . Clest ai ns i qu' c li c I:l rcc ll1lJlcn l flll III

    30 conllaiss, lnce de Didier Dccoin) le roma l1 cier (lu i s'ta il il1spir de son histoire pour cri.I"C Batrice " Cil Cllren.

    34 Bi:ltTi cc Suubin I:l dcid de 35 consacrer sa vie il IH luite contre

    la drogue. Elle est dj en contact avec pill s ieurs orgHni sal"ion s humanitaires. Majs le plus i.mpor-IHtH Il 'esl peut-tTe pas Iii: depuis

    40 lnl Illois, Bni ri ee Sa ubin s 'en -fcrme dix heures pllr jour cl crit".

    15

    8 111' SOli exprience de la rclusion et SH co ndam nation mort. Le rcit devrait parntre la renlTe

    45 chez Hoberl LarrOnl: l'dileur voudrait. faire co'incidcr cet vne-ment avec le cinquantimc anni -vcrsai re cie sa maison d ldition,

    49 Pou r l'instmH, pCI'SOIUlC nia lu 50 les pages l'Mures qll c Batri ce

    Saubin noircit avec cllermina-tion. Pourtant, des projets d'adllp-ta lion HIl cinma atterrisscll t dj rgulirement: sur son bu reau.

    Le Point f\F 954, 31 dcembre 1990

    Le retour de Batrice l '

    Elle a vingt ans quand elle est arrte l'aroport de Kuala-Lumpur, en Malai sie, avec 534 grammes

    5 d'hrone dans sa valise. Elle a trente ans, dimanche 7 octobre 1990, quand elle arrive l'aroport de Roissy, accueillie par sa

    10 grand-mre, presque inva-lide, soixante-douze ans, qui a remu ciel et terre pour elle.

    14 Elle s'appelle Batrice 15 Saubin . Elle est belle

    comme le jour. Elle est originaire de Romilly, dans

    ~

  • .. ~ ...... ---------------------------

    20

    23

    25

    30

    35

    40

    45 46

    50

    55

    l'Aube. Elle a pass dix ans dans les prisons de Malaisie. On ne plaisante plus dans ce pays-l avec la drogue.

    Elle l'a chapp belle, Batrice. Elle tait condam-ne mort par pendaison. Elle a failli avoir la corde au cou. Elle a vu sa peine commue en dtention vie parce qu'elle tait une prisonnire modle. Elle est libre aujourd'hui. Elle dormait, ce lundi matin, dans l'appartement de sa grand-mre Romilly.

    Coupable ou innocente, on ne le saura sans doute jamais. Un tudiant chinois, dont elle tait tombe amoureuse, aurait gliss la drogue dans sa valise. Elle avait vingt ans, c'tait en 1980. Elle voulait vivre d'une faon intense, abso-lue, en faisant un petit peu n'importe quoi.

    Par bonheur, des gens, des gens de France, se sont intresss elle. Parce qu'il faudrait les citer tous - des avocats, des juges, des diplomates, des roman-ciers, des journalistes, - on n'en citera aucun. Dix ans d'aller-retour en Malaisie. Dix ans de combat, pour le sauvetage, pour la sauve-garde d'une vie.

    M.C. Le Monde / 9 octobre 1990

    16

    Le texte et vous 1. partir des indications ci-dessous, choisissez et lisez

    l'article qui vous attire le plus. Donnez les raisons de votre choix.

    L'enfer de Batrice Batrice Saubin devait avoir 7 ans, elle ne sait plus, lorsqu'elle

    jeta contre le mur une poupe de velours el de taffetas rose, qui disait Maman quand elle la berai t et dont les yeux s'ouvraient, puis se fermaient doucement.

    BATRICE SAUBIN Dix ans d'enfer malais raconter

    L'vnement du jeudi 30 mai au 5 juin 1991

    l3alricc Saubin a quitt la France 20 ans.

    Le retour de Batrice

    Le Point N 954, 31 dcembre 1990

    Elle a vingt ans quand elle est arrte l'aroport de Kuala-Lumpur, en Malaisie, avec 534 grammes d'hrone dans sa valise.

    Vous et le sujet du texte

    Le Monde 9 octobre 1990

    2, Lisez rapidement les trois articles et dites dans quelle rubrique de joumal ou de magazine vous les placeriez.

    3, Qu'est-ce qui vous pemnet d'affimner qu'au moment o ces articles sont parus dans la presse, le nom de Batrice Saubin n'tait pas inconnu des franais?

    4, En tant que lecteur tranger, quel est l'article qui vous infomne le mieux?

    LE RSUM COMMUNICATIF

    L'auteur, le texte et vous 5, votre avis, la diffrence de contenu entre les trois articles

    est plutt due: - la personnalit des joumalistes ? - la date de parution de chaque article? - la nature de chaque publication (Le Monde, L'vnement du jeudi, Le Point) ?

    6. Quel est l'article le moins centr sur le personnage de B. Saubin ? Cela vous surprend-il ? Pourquoi?

    Distinguer" , 7, Les vnements.

    Faites le rcit oral, des vnements suivants: arrestation, condamnations successives, libration, retour, criture, sortie du livre. Situez les faits dans le temps et dans l'espace et prcisez les circonstances.

    8, les protagonistes. Faites la liste des personnes, ou des groupes, mentionns dans les trois articles et prcisez leur rle.

    9, Les thmes. Tous les thmes ci-dessous sont-i ls prsents dans l'un des articles? Lequel? Dites ce qui vous pemnet de rpondre.

    10,

    - abandon - famille - lutte contre la drogue - amiti - fuite - gratitude - culpabilit - innocence - salut. rdemption - engagement - littrature - solidarit

    - solitude

    RSUMER POUR QUI?

    Vous venez de recevoir la lettre dont voici un extrait:

    Cher ... , (Chre .. .) . , .

    17

    L'enfer de Batrice

    Je viens de tomber. par hasard, sur un vieil article de presse propos d'une jeune (ranaise, arrte et condamne mort. en Malaisie, pour une affaire de drogue. Tu sais que je m'intresse ces problmes. Quelqu'un m'a dit qu'elle s'en tait sortie. Je suis sr que tu as suivi cette affaire. Dans ta prochaine lettre, peux-tu me dire ce qu'il en est? j'aimerais bien savoir. galemenc comment la presse (ranaise a couvrt ces vnements.

    . N

    En utilisant les informations dont vous disposez, grce aux articles du Monde, de l'Evnement du jeudi et du Point, rpon-dez votre ami(e).

    Il, Pour organiser le contenu de votre lettre, appuyez-vous sur les activits 7, 8 et 9.

    12. Pour varier vos fomnulations, aidez-vous du tableau Dire autrement (pp. 18 et 19).

    /

    EVALUER ~ 13. Pour amliorer votre production, concentrez-vous succes-sivement sur les points suivants:

    1. La lettre est-elle adapte la situation de communi-cation: relation amicale, sujet srieux auquel le destina-taire attache beaucoup d'importance ? 2. Les infomnati(~>ns que vous donnez pemnettent-elles votre ami de se faire une ide: - de la chronologie des vnements, - de l'histoire personnelle et de l'volution de B S, - de la faon dont la presse et les mdias, en gnral, ont parl de cette affaire? 3. N'avez-vous pas dfomn le sens des articles? 4. Les phrases et les paragraphes s'enchanent-ils sans rupture de, sens, ni rptitions inutiles? 5. Les temnes que vous avez choisis sont-ils les plus adap-ts? 6. Les phrases sont-elles correctement construites? 7. Pour vous assurer de la clart de votre lettre, imagi-nez les questions que votre ami aimerait vous poser pour tre certain d'avoir bien compris. Puis, intgrez votre lettre les rponses que vous lui donneriez. 8. Vrifiez l'orthographe, la correction grammaticale et la ponctuation.

  • 5

    L'enfer de Batrice

    COMME TER

    Commenter, c'est prciser 1. Des trois articles, quel est celui qui ne fait pas allusion

    l'innocence ou la culpabilit ventuelle de B. Saubin 1

    2. Le rle jou par la grand-mre est-il dcrit de la mme faon dans les trois articles 1

    3. quelle catgorie d'mission tlvise appartient Ex-libris 1 Connaissez-vous des missions comparables 1

    Commenter, c'est donner son point de vue ... sur la qualit~ des articles

    4. Quel est l'article que vous avez trouv : - le plus facile lire 1 Pourquoi 1 - le plus difficile lire 1 Pourquoi 1

    5. Si vous ne deviez conserver que deux articles sur ce sujet lequel limineriez-vous 1 Pourquoi 1

    ... sur le contenu des articles or ' . " " 6. L'ensemble de ce~"a'rtide~faitde B.Saubin un person-

    nage sympathique: quls moyens les jouJ]'lalistes utilisent-ils pour produire cet effet 1;" : " "" -.'

    7. Que pensez-vous du mouvement de solidarit qui s'est dvelopp en France pour sauver cette jeune fille 1

    8. L'article de l'vnement du jeudi contient-il des commen-taires d'ordre littraire 1 Lesquels 1

    9. Aimeriez-vous lire L'preuve 1 Pour quelles raisons 1 18

    LE RESUME COMMUNICATIF

    Commenter, c'est comparer des cultures

    10. On ne plaisante plus da ns cc puys- l ~, avec la drogue. Que savez-vous de la rpression contre la drogue dans les pays que vous connaissez 1

    11. Avez-vous eu connaissance par les mdias de cas plus ou moins comparables celui-ci 1 Parlez-en.

    Dbattre, c'est parfois s'opposer

    12. Ragissez ces affinmations. Exposez et dfendez votre point de vue, face un interlocuteur qui s'oppose systmati-quement vous.

    Il 12 15 20 23 39

    a. Un jeune qui voyage seul s'expose de graves dangers. b. On devrait faire lire le livre de B. Saubin dans les lyces. c. Tous les dlinquants ont eu une enfance malheureuse. d. mon avis, elle accepte trop vite que l'on fasse un film sur sa vie. e. Le retour de cette jeune fi lle n'est qu'un fait divers! Je ne comprends pas qu'un journal aussi srieux que Le Monde y consacre un article.

    DIRE ... .r-~ AUTREMENT

    LE MONDE

    invalide impotente remuer ciel et terre tout faire pour, se dmener pour belle comme le jour trs belle on ne plaisante pas avec c'est grave, c'est srieux l'chapper belle' chapper de justesse un danger glisser mettre discrtement dans, cacher

    LE RESUME COMMUNICATIF L'enfer de Batrice

    43 intense fort, plein 17 nebelle rvolt, indocile 43 absolu entier, sans concession 17 la mlancolie la tristesse, la dprime 46 par bonheur heureusement 18 un premier moi une motion sensuelle 48 s'intresser s'occuper de, se soucier de 20 paum perdu, sans repre 56 le sauvetage le salut 21 un boulet une charge, un poids 56 la sauvegarde la dfense, la protection 24 ne pas avoir sa place , se sentir de trop

    25 impalpable insaisissable, vague LE POINT 28 la plnitude t'intensit, la satisfaction

    28 une exaltation une euphorie 8 finalement en dfinitive. en fin de compte 33 faire chavirer sduire

    la la captivit la dtention. la rclusion 34 s'embarquer prendre l'avion 15 prter mettre la disposition de 38 bourrer remplir 19 lever un enfant s'occuper de faon pennanente 42 se mobiliser pnendne la dfense de 20 se contenter de se limiter . s'en tenir 46 bnficier de profiter de 21 perfectionn sophistiqu. modeme 49 lgne discrte, fragi le 22 son intrieur son logement 50 dissimuler cacher 25 tenir vouloir absolument 51 faire la une tre en premire page, faire 27 soutenir pnendne la dfense de, se mobili- parler de soi

    serpour 58 gele prison 29 rcemment dernirement 62 un coup bas une mchancet, une attaque 35 consacrer sa vie se dvouer , donner comme but sournoise

    sa vie 62 les bas-fonds la fange, un lieu immonde 47 concider correspondre 63 une vague d'angoisse une crise, une pousse 51 raturer coniger. modifier au brouillon 64 une humiliation un avilissement, un affront 52 noircir des pages crire longuement 66 bnut sans fioritures 52 avec dtermination avec persvrance, de faon dci- 66 dtach sans motion. froid. objectif

    de 67 s'en sortir se sauver, se tirer d'affaire 54 attenir rgulirement s'accumuler. aboutir en nombre 69 meurtrir blesser durablement

    71 outrager offenser, bafouer L'VNEMENT DU JEUDI 72 la casse les dgts. les blessunes.

    8 briser casser, disloquer 8 clater en sanglots fondre en larmes 9 disparatne partir, quitter

    12 aux bons soins de la garde de. aux mains de, confi

    19

  • SCIENCES MEDECINE

    Quatre-vingt-dix ans de Nobel Rcompenser les progrs de la science pour favoriser la paix,'

    /'idal du fondateur des clbres prix est rest une utopie

    A LFRED NOBEL a cr dans son testa-ment les prix presti -gieux qui pOl1enl s~n 5 nom et qUI sont remis tous les 10 dcembre depuis 190 1 pour que la connaissance se rpande. Il ava it profondment foi et espoir dans l'avenir de ,' huma-

    10 !lit: Rpandre la connass{lf1(;e es! rpandre la prosprit -je veux dire la prosprit vraie, par tes richesses individuelles, - el avec la prosprit, le malf ... ) disparatra

    15 ell gral/de partie. Les conqutes de la recherche scientifique 1 ... / il/sri/-LerOll! en 1701iS "espoir que les microbes, ceux de "me comme ceu.x du co rps, seront peu pe/l

    20 extermins et que la seule guerre dans laquelle l 'hI1l1!9.lli1 s ' enga-gera sera la guerre contre ces , microbes. \

    24 Al fred Nobel, en crivant ces ' J 25 li gnes dans son testament"du 21 /

    novembre 1895, t l~oignait ,tun idalisme et d'une confiance dans l'homme que les deux guerres mondiales - et quelques autres - ont

    30 cruellement dmentis. 31 Henri Bergson, dans son

    discours de rception du prix de li ttrat ure le 10 dcembre 1928,

    s'est montr beaucoup plus raliste 35 et clairvoyant : Si Le dix-neuvime

    sicle a donn /fi/merveilleux essor aux il/velltions mcaniques,. (Nobel) a cm que ces inventions 1 ... J lveraielllie niveau moral du

    40 genre humain. L'exprience a montr, au contraire, r .. f qu'un accroissemelll des moyells matriels dont l'humanit dispose peut prsenter des dangers s 'i/II' est pas

    45 accompagn d'un effort spirituel correspondant. Et Bergson est mort en 1941 ...

    48 TOUL, ou presque, dans la vic d'Alfred Nobel est fait de ce genre

    50 de contrastes. Il tait foncirement pacifiste et idaliste. Mais il a fait son norme fortun e cn travaillant dans la chimie et la fabrication des explosifs; c'est lui qui a invent la

    55 dynamite, et son plu s jeune frre ainsi que quatre autres personnes ont t lus en 1864 dans l'explo sion de sa premire usine sudoise. Il avait une foi bien ancre dan s

    60 l' humanit. Mais il a toujours vcu mlancolique et solitaire - les deux amours qu'on lui connat et qu ' il esprait tran sformer en mariage heureux ont t du.

    65 Alfred Nobel est n le 21 octobre 1833 Stockholm d' un pre inven-

    20

    teur et industrie l (dj les explo sifs !) qu ' une faillite a oblig s'expatrier SaintPtersbourg de

    70 1842 1863 Enfant fragile, il a t instruit la maison par des prcepteurs qui lui ont appris beau coup de chimie eL .. cinq langues. Ds 1864, il a commenc a dposer

    75 des brevets, trois cent cinquante-cinq en tout au cours de sa vie, concernant divers explosifs et aussi des matriaux syntht iques, une mthode de tlcommunication, des

    80 systmes d'alanne, etc. li a cr des laboratoires en Allemagne, en France, en Grande-Bretagne, en Itali e, en Sude ainsi que quatre-vingt-dix usines et socits dans

    85 vi ngt pays des cinq conti nents. Il avait aussi, avec deux de ses frres qui taient rests en Russie, de gros intrts dans les champs ptroliers de la rgion de Bakou et dans les

    90 usines fondes par son pre dans l'empire tsariste.

    Inventeur et financier

    91 Nobel tait tout la fois un scien tifique dou d'une in ventivit remarquable et un homme d'affaires trs avis dot d' un trs grand sens

    95 de l'anticipati on financi re l'chelle mondiale. Il a bti ainsi une fortune estime le jour de sa mort solitaire, le 10 dcembre 1896 San Remo (Italie), 33 millions

    100 de couronnes rpartis dans huit pays europens.

    102 Le 27 novembre 1895, Alfred Nobel signait Paris son fameux testament in stituant cinq prix

    105 annuels gaux (en physique, chimie, physiologie mdecine, littrature dfense de la paix) aliments par les revenus de sa fortune confie la Fondation Nobel, un organisme non

    11 0 gouvernemental et indpendant dont la gest ion, trs remarquable, a permis d'abord de maintenir peu prs le montant des prix ( 150 800 couronnes en 190 1 pour chacune

    11 5 des di sci plines dsignes), pui s, depuis une trentaine d' annes, de beaucoup en augmenter le montant 226000 couronnes en 1960, 880 000 en 1980, 2 000 000 en 1986,

    120 4 000 000 en 1990 et 6 000 000 en 199 1 (1).

    122 Alfred Nobel avait prcis que les laurats des prix de physique et de chimie seraient dsigns par

    125 l' Acadmie royale des sc iences sudoise, celui du prix de physio logiemdecine par le Karolinska Institute de Stockholm , celui de littrature par l'Acadmie de Sude

    130 et celui du prix de la paix par le St0l1ing (Parlement) norvgien (2). Ces dsignat ions sont l'aboutisse ment de longues slections qui sont faites pan out dans le monde par des

    135 comits de personnalits hautement comptentes et parmi lesquelles choisissent des comits sudois ou norvgien spcialiss.

    139 En 1968, la Banque de Sude a 140 dcid de crer, l'occasion de son

    troisime centenaire, un sixime prix, de sciences conomiques, la mmoire de Nobel , prix qui a t dcern la premire fois en 1969.

    145 Le laurat est aussi dsign par l'Acadmie royale des sciences de Sude. Le montant de ce prix est ga l celui des cinq autres prix ,

    21

    mais l'argent est donn par un fonds t50 spcial de la banque. 151 L'ouverture du testament

    d'Alfred Nobel, en janvier 1897, a so ul ev toute une s rie de problmes. La rdaction du docu-

    155 ment avait t faite par lui seul sans consultation d' hommes de loi : le testament n'tait donc pas rdig dan s toutes les formes lga les souhaitables. Alfred Nobel avait

    160 toujours beaucoup voyag; ses domiciles et ses biens taient diss-mins dans pl usieurs pays euro-pens : de longues discussions ont t ncessaires avant que tout le

    165 monde se mette d'accord pour trans-frer les capitaux en Sude et tabli r Stockholm le sige de la fonda tion. Plus ieurs de ses neveux ont essay de rcuprer tout ou partie

    170 du fabuleux hri tage ... 171 Mme en Sude, l'opinion et la

    presse n'taient pas d'accord sur la mi se en uvre des dispositions testamentaires de Nobel. Finale

    175 ment, ce n'est que le 29 juin 1900 que furent lgalement cres la Fondation Nobel (qui a une branche norvgienne) et les institutions char-ges de dcerner les prix.

    180 Depuis 1901 , les prix sont remis aux laurats (ou leur reprsentant) le 10 dcembre de chaque an ne, c'est--dire le jour anniversaire de la mort d' Alfred Nobel. Les deux

    185 guerres mondiales ont t des annes peu fourni es en laurats, mais il y en a eu quelques-uns. Il arrive aussi que les comits de dsi-gnation ne trouvent pas le candidat

    190 idal. Ou bien le prix sans titulaire est attribu l'anne suivante, ou bien son montant retoume la Fondation Nobel.

    194 On ne peut proposer sa propre 195 candidature, pas plus qu'un laurat

    peut ne pas figurer sur les listes des Prix Nobel. Figurent ainsi sur ces listes, les Allemands Richard Kuhn et Gerhard Domagk contraints par

    200 Hitler refuser les prix de chimie

  • ......... ~----~~------~--------

    de 1938 et de physiologie-mdecine de 1939 (3), le Sovitique Bori s Pasternak, oblig par les autorits sovitiques de dcliner le Prix de

    205 littrature de 1958, le Franais Jean-Paul Sartre et le Nord-Vietnamien Le Duc Tho, qui ont refus leur prix respectif de littrature en 1964 ct de la paix en 1973.

    le Temps , drle sans le vouloir

    2tO Pend ant plusieurs dcennies, l' at tention du public franais a t trs ingalement attire sur les prix Nobel, co mme en tmoigne Le Temps Qusqu'en 1939). L' attribu-

    215 lion du premier prix de littrature Sull y Prudhomme en 1901 a t J'occas ion de loute une sri e d'articles dithyrambiques dont le style fait actuellement sourire.

    220 En 1903, en revanche, Le Temps cite seulement, parmi les autres laurats, les noms d~s trois Franais (H. Becquerel, P. et M. Curie) laurats du pri x de phys ique : le

    225 journal du 11 dcembre intervertit mme les pri x de phys ique et de chimie ! Mme laconisme pour le

    prix de chimie de Marie Curie de 19 11 el encore plus de scheresse

    230 pour celui de chimie de Frdric et Irne Joliot-Curie de 1935.

    232 Dieu merci, depuis plus de trente ans, Le Monde et les autres journaux consacrent de longs articles expli-

    235 catifs - et moins lyriques - aux prix Nobel, y compris ceux qui hono-rent des scientifiques.

    YVONNE REBEYROL

    Le Monde, 11 dcembre 1991

    ( 1) Les montant s des pri x q uivalcnI environ 200000 fran cs en 190 1 (3,40 millions de francs 1990), 215000 francs en 1960 ( 1,5 million de fmncs 1990),87 1 000 francs en 1980 ( 1,6 mill ion de francs 1990), 1,9 mi ll ion de fnlllcs en 1986 (2, 14 millions de francs 1990),3,65 millions de francs en 1990,5 ,6 mill ions de francs ell 199 1.

    (2) La Norvge tait alors unie la Sude mais avait son Parlement parti cu lier. La Norvge est devenue indpendante cn 1905, CI son Storting a conti nu dcerner les prix de la paix.

    (3) Furieux du prix de la paix , dcern en 1935 au journaliste paci fi ste Carl von Ossietzky, Hitler avait pris en 1937 un dcret interdisant tous les Allemands d'accepter un prix Nobel.

    22

    LE RESUME COMMUNICATIF

    LIRE. r-~

    POUR RSUMER Le texte et vous

    1. D'aprs son titre et son sous-titre, cet article est-il plutt: - un portrait des laurats des Prix Nobel? - une prsentation des progrs scientifiques rcompen-ss par le Prix Nobel? - autre?

    Vous et le sujet du texte 2. D'aprs le titre de la rubrique Sciences-Mdecine, on

    pourrait penser que les Prix Nobel rcompensent exclusive-ment des chercheurs travaillant dans ces deux domaines. Vos connaissances vous permettent-elles de rectifier cette erreur d'interprtation? Vrifiez en parcourant rapidement le texte.

    3. Pouvez-vous citer quelques laurats d'un Prix Nobel? L'auteur, le texte et vous

    4. Aprs avoir lu la premire phrase de chaque paragraphe rpondez aux questions suivantes:

    a. Dans quels paragraphes la joumaliste donne-t-elle des informations: - sur les motivations d'Alfred Nobel? - sur sa vie? - sur l'histoire du testament? - sur l'historique et le fonctionnement des Prix Nobel en tant qu'institution? - sur l'volution de l'attitude de la presse franaise l'gard des Prix Nobel? b. Dans quels paragraphes dveloppe-t-elle le thme de l'utopie annonc dans le sous-titre? c. Dans quels paragraphes exprime-t-elle une opinion personnelle? Laquelle?

    5. Globalement, cet article est-i l plutt anecdotique, histo-rique, polmique ou scientifique?

    23

    Quatre-vingt-dix ans de Nobel

    RSUMER ~

    POUR QUI ( 6. Dans le but d'encourager la lecture de sa rubrique scien-

    tifique, Le Monde, en collaboration avec une stat ion de radio, organise un concours radiophonique dont le thme gnral est : Progrs scientifique et progrs moral de l'humanit. Pendant 10 minutes, les candidats sont interrogs sur le contenu d'un article du Monde tir au sort parmi les numros de l'anne 1991 . Ayant dcid de participer ce concours, vous vous prparez en groupe, en prenant comme exemple l'article du 1 1 dcembre 1991, Quatre-vingt-dix ans de Nobel.

    7. Imaginez 20 questions que le jury pourrait vous poser. 8. En vous appuyant sur le contenu de l'article, prparez les

    rponses que vous donneriez.

    9. Pour tre prcis, tout en variant vos formulations, consul-tez le tableau Dire aut rement (p. 25) .

    10. Enregistrez la simulation du concours radiophonique et apportez-y les amliorations ncessaires.

    Il. Lors du concours, vous avez eu la chance de tomber sur l'article que vous aviez le mieux prpar. Vous avez gagn le premier prix. Un magazine pour les jeunes de 13 18 ans vous demande d'crire un article informatif sur votre exprience. L'article doit tre deux fois plus court que celui du Monde.

    12. Dans cet article, vous devez: a. Expliquer pourquoi vous avez particip ce concours b. Racontr comment vous vous tes prpar c. Raconter comment s'est droul le concours d. Rsumer le contenu de l'article du Monde sur lequel vous avez t interrog.

    13. Pour faire le plan de la partie rsum de votre article, appuyez-vous sur l'activit nO 4.

    14. Efforcez-vous de vous limiter au contenu global. Entranez-

  • Quatre-vingt-dix ons de Nobel

    VOUS en rassemblant en deux phrases les lments biogra-phiques relevs dans le paragraphe 5 (1 ignes 65 9 1) : nais-sance, jeunesse, ducation, inventeur, entrepreneur, homme d'affaires, cosmopolite.

    15. Efforcez-vous de trouver des formulations plus gnrales et plus abstraites, qui restent cependant prcises et accessibles de jeunes lecteurs. Exemple: lignes 139 ISO:

    En 1968, la Banque de Sude a dcid de crer, J'occasion de son troisime centenaire, un sixime prix, de sciences conomiques, la mmoire de Nobel , prix qui a t dcern la premire fois en 1969. Le laural est aussi dsign par l 'Acadmie royale des sciences de Sude. Le montant de ce prix est gal celui des ci nq autres pri x, mais l'argent est donn par un fonds spcial de la banque.

    peut tre reformu l par: En 1968, la Banque de Sude cre le plix de sciences cono-

    miques. Seul son {lnancemen, assur par la banque elle-mme, le distingue des autres plix.

    16. Vous pouvez commencer le rcit au prsent: En 1895, quand il rdige son testament, ... Il passe sa

    jeunesse . .. C'est un homme paradoxal ...

    ou au pass: En 1895, quand il a rdig son testamen, ... Il a pass sa

    jeunesse ... C'tait un homme paradoxal ..

    Quel que soit votre choix, soyez attentif aux temps que vous utiliserez dans la suite de l'article.

    VALUER ~

    17. Amliorez votre production en concentrant successive-ment votre attention sur: a. Les risques de mauvaise comprhension par un jeune lecteur. b. La clart des enchanements. c. La slection des informations, pour la partie rsum. d. La conrection grammaticale et notamment le choix des temps. e. Le vocabulaire et la syntaxe. f. La longueur. g. L'orthographe et la ponctuation.

    24

    LE RESUME COMMUNICATIF

    COMMEN ER =

    Commenter, c'est prciser 1. l'aide de la note nO l , valuez ce que reprsente le

    montant actuel des prix, dans la monnaie de votre pays.

    2. Pourquoi a-t-on choisi le 10 dcembre pour la remise annuelle des prix?

    3. Pour quelle raison le parlement norvgien joue-t-il un rle dans l'attribution des prix?

    Commenter, c'est donner son point de vue , .. sur la qualit de l'article

    4. Le sous-titre annonce-t-il fidlement le contenu de l'article? Quelle est sa fonction?

    5. Quelles questions vous posez-vous encore sur les Prix Nobel? votre avis, la joumaliste du Monde aurait-elle d y rpondre dans son article? Pour quelles raisons?

    ... sur le contenu de l'article 6. D'aprs vous, Alfred Nobel mrite-t-il sa notorit? 7. Que pensez-vous de la premire attitude de la presse

    franaise l'gard des prix Nobel ?

    Commenter, c'est comparer des cultures 8. Jusqu' ce que vous lisiez cet article, le prix Nobel

    voquait-il plutt pour vous la recherche scientifique, la litt-rature ou la dfense de la paix?

    LE RSUM COMMUNICATIF

    9. Quelle place occupent les prix Nobel dans la presse de votre pays?

    Dbattre, c'est parfois s'opposer

    10. Ragissez ces affirmations. Exposez et dfendez votre point de vue face un interlocuteur qui s'oppose systmati-quement vous.

    2

    5 10 Il 15 16 20 21 26 27

    30 35

    a. Henri Bergson avait tort: en ralit, les progrs scien-tifiques ont lev le niveau moral de l'humanit. b. Alfred Nobel tait une personne trs sympathique. c. La paix n'a aucun rapport avec la recherche scienti-fique. d. Il est inimaginable que le sige de la fondat ion Nobel puisse se trouver ai lleurs qu' Stockholm. e. Il est tout fait normal que les laurats des prix Nobel reoivent de l'argent.

    DIRE. .r-A

    AUTREMENT a cr dans son testament

    remettre un prix rpandre prosprit conqutes instiller exterminer s'engager dans tmoigner de idalisme

    dmen~r clailVoyant

    a lgu l'humanit, a laiss en hritage dcemer, attribuer diffuser, propager bien-tre, sant, aisance, bonheur succs, progrs insinuer, imprgner, veiller anantir, faire disparatre entreprendre faire preuve de optimisme, volontarisme, confiance, croyance contredire, infirmer, dnier lucide, perspicace, raliste

    36

    45 50 59 61 64 68 69 70 71 72

    80 94 94 95

    100 103 107 108 III 122 132 153 159 161 163 169

    170

    171 173 181 186 196 199 207 212 213 218 225 227 229 232 234 235

    25

    Quatre-vingt-dix ons de Nobel

    essor acclration, dveloppement pousse, progression

    spirituel de l'esp", moral contraste contradiction, paradoxe ancr solide, fenne mlancolique triste, sombre amour du amour malheureux faillite banqueroute,chec s'expatrier s'tablir dans un pays tranger fragile dlicat, maladif

    . instruit form, scolaris un prcepteur un matre, un enseignant, un

    pdagogue crer fonder, monter, ouvrir avis habile, averti dot de pourvu de, dou pour anticipation prvision rparti dissmin fameux clbre aliment financ revenus bnfices, intrts remarquable excellente, irrprochable prciser dire explicitement, clairement aboutissement rsultat soulever entraner, provoquer, faire surgir souhaitable voulu dissmin dispe" une discussion une polmique rcuprer recouvrer, s'approprier, entrer en

    possession de fabuleux extraordinaire, formidable,

    immense l'opinion l'opinion publique mise en uvre application, ralisation un reprsentant un dlgu, un mandataire peu foumi en pauvre en, maigre en figurer sur tre mentionn sur contraint oblig, fort refuser dcliner attirer l'attention veiller l'intrt tmoigner de indiquer, rvler, attester dithyrambique trs logieux intelVertir confondre laconisme brivet scheresse .... froideur, indiffrence Dieu merci! heureusement, par bonheur consacrer accorder, rselVer lyrique passionn, romantique

  • .. ~~~~----~--~~~~----~~------~--------------------------------------~-----

    s o c T

    L'ONCE O"AGNIE DES FAUSSES CARTES A PUCE

    La fausse carte tlphonique conue et fabrique par deux tudiants nanciens possde une mmoire inusable. Vendue mille francs pice,

    son succs a aussi caus sa perte. La fraude a t dcele par le central des PTT et les inventeurs ont t inculps.

    5

    oi un gnie de l'informatique? Serge Lefvre sourit, l'an dernier j'ai t vir alors que je terminais ma premire anne

    de BTS l'cole d'lectricien de Nancy. Je n'avais pas la moyenne.

    10 Poul1antcejeune hommede2l ans, aux allures de potache, a mis au point la contrefaon de carte tl-phonique la plus sophi stique jamais ralise. Elle prsentait

    15 l'avantage de ne pas se dcharger et, 1000 francs pice, faisait fureur sur le campus, plus particulirement chez les tudiants des dpartements et territoires d'outre-mer.

    20 Au mois de septembre des anomalies rgulires dceles au ce ntral lectronique des PTT Nancy alertent les tec hnicien s. D'autant que les recelles de

    25 certaines cabines n'apparaissent pas la hauteur de leur utilisation.

    27 Des in spec teurs de la sret urbaine planquent plusieurs jours devant les publiphones suspects. Le

    30 27 septembre, ils interpellent un jeune Guadeloupen qui tlphone au pays avec une carte trange, d'un format suprieur celui des cartes officielles. Remontant la filire, les

    35 enquteurs atTivent dans une cabane de jardin transforme en apparte-ment, que Serge Lefvre loue une vieille dame. C'est l qu'il pianote de longues heures sur un ordinateur

    40 achet crdit. ( L'informatique, c'est ma passion.

    42 L' aventure commence il y a deux ans, quand un ami, Jean-Marc Vogel, 21 ans, tudiant galement,

    45 lui amne un Iypon , ssame pour imprimer les plaques d 'epoxy, matriau utilis pour les cartes tl-corn. Au dbut je /1 'y pensais pas du tout. Mais peu peu Lefvre

    50 se passionne et plonge corps perdu dans les revues techniques. Il cono it tandis que son comparse

    26

    plus manuel confectionne. Aprs des semaines de trava il et de

    55 recherche, ils meHent au point un prototype. Les tests s'avrent satis-faisants. Ils se piquent au jeu et fabriquent en srie. Il me fallait une journe par carte, et chacune

    60 me corait entre 300 et 400 fra11cs. Les bnfices sont aussitt rin -vestis dans le matrial et les compo-sants, en l'occurence des circuits imprims en vente dans tout maga-

    65 sin de matriel lectrique qui se respecte. Quand j'tais l'cole, toulle monde savait que je bossais l-dessus. Il y a mme des profes-seurs qui m'en ont demand.

    70 Serge assure en avoir vendu une vingtaine seulement, toutes n'taient pas oprationnell es. Mais le jeu devient dangereux. Le cercle des utili sateurs grandit, au del des

    75 seules connaissances. La premire alerte survient il y a environ un an, quand Jean-Marc Vogel dmarche clandestinement le produit dans la

    AllO RIO! JE: lilfN) \)IA\lO\P- 13>0" i. New-YoR~ 1 tt-\ANG i Pfl

  • L'once de gnie des fausses cartes puce

    Le texte et vous 1. Observez rapidement le document.

    Qu'avez-vous lu en premier lieu) Le titre? La signature) Le dessin? Le nom de la rubrique? Le chapeau? Le sur-titre? Pour quelles raisons)

    Vous et le sujet du texte 2. Que savez-vous des cartes tlphoniques qui sont large-

    ment utilises en France ?

    3. votre avis, cet article va-t-il vous foumir? - des explications sur l'utilisation des vraies cartes tl-phoniques? - un portrait des faussaires? - le rcit de leurs activits? - le rcit de leur arrestation? - le rcit de l'enqute policire? - les informations sur le prjudice financier subi par les PIT?

    L'auteur, le texte et vous 4. Lisez intgralement l'article de Libration.

    Quels sont les termes qui dcrivent le mieux l'attitude du jour-naliste l'gard des principaux protagonistes de cette affaire ?

    Accusation Admiration Humour

    Indulgence Ironie Piti

    Rprobation Sympathie

    Prcisez quels lments du document vous permettent de choisir les termes les mieux adapts.

    28

    LE RSUM COMMUNICATIF

    5. Parmi les adjectifs suivants, lesquels utiliseriez-vous pour dcrire:

    - Serge Lefvre, - Jean-Marc Vogel, - l'tudiant guadeloupen ?

    Acham Calme Courageux Curieux De bonne foi

    Ingnieux Ironique Malhonnte Malin

    Dloyal Fataliste Fantaisiste Gnial

    Modeste Naif Passionn Persvrant Raliste Srieux Tmraire

    Gestionnaire Imaginatif Imprudent Inconscient

    Prcisez quels lments du document vous permettent de choisir les adjectifs les mieux adapts.

    RSUMER POUR QUI?

    6. Une tudiante nancienne crit son petit ami qui se trouve pour quelques mois l'tranger. Compltez la lettre en y intgrant un rsum de l'article de Librat ion.

    7. Pour rdiger le rsum, qui constituera la plus grande partie de la lettre, terminez les paragraphes, en vous appuyant sur la dmarche propose dans les activits 8, 9, 10 et 1 1.

    LE RSUM COMMUNICATIF

    Nancy, le ..

    I Tu sais que je ne roule pas sur /'or, et pourtant tu ne t'es

    jamais tonn que je te tlphone tous les jours ... Malheureusemen, c'est fini! c'est trop dangereux 1 Par bonheur, bientt, nous serons de nouveau ensemble. Figure-toi que, pour 1 000 francs, j'avais achet un inconnu un carte tlphonique INUSABLE! Je prfrais ne pas me poser de questions sur sa provenance. Maintenant je sais tout car j'ai lu Libration, ce matin. Quelle histoire!

    2 Depuis, deux ans, des tudiants fous d'infonmatique

    3 Les maigres recettes de certaines cabines ont alert les PTT

    qui, leur tour ont alert la police _._ .... _._._ ........ _._ ... _ ..... _._._ .... _._ ...... _ ...... _ ....

    4 Cela devait arriver, vu le succs grandissant de leur petit

    commerce ..

    5 Libration les prsentent comme des ... Moi, je trouve qu'ils

    6 Finalement, les deux "gnies" ont t arrts mais ce qui

    est incroyable, c'est la raction de l'un d'entre eux. D'aprs Libration .....

    7

    8. Dans les paragraphes 2, 3 et 4 de la lettre, efforcez-vous de reformuler et de condenser les sries d'actions dtailles que vous slectionnez dans l'article. Pour cela, cherchez des termes ayant un sens plus global. Par exemple, le troisime paragraphe de l'article peut se rsu-mer ainsi :

    La police dcouvre le modeste repaire de Serge Lefvre grce un jeune homme surpris en ffagrant dlit.

    29

    L'once de gnie des faus ses cartes puce

    9. De ces trois expressions, quelle est celle qui reformule globalement la srie d'actions contenue dans les lignes 85 89 ?

    - il commercialise les cartes, - il prend des risques, - il s'adresse des inconnus.

    10. Pour rdiger le cinquime paragraphe, aidez-vous de la liste d'adjectifs de l'activit nOS.

    Il. En utilisant les deux sries ci-dessous, construisez une phrase que vous pouvez intgrer au sixime paragraphe de la lettre, pour dcrire la raction de Serge Lefvre:

    - il regrette - les compliments qu'on lui fait - il dplore - la mauvaise qualit de sa carte - il refuse - l'interruption de sa recherche

    12. Terminez la lettre (7) en tenant compte de la nature des relations entre les deux correspondants ainsi que de la situation.

    13. Contrlez et amliorez votre production en vous posant les questions suivantes.

    La lettre: 1. Est-ce que la lettre rpond aux questions que se pose certainement son destinataire propos du silence de sa petite amie? 2. Le ton de la lettre est-il adapt la situation des deux correspondants? 3. Le rsum de l'article est-il bien intgr l'ensemble de la lettre l' 4. Les temps des verbes sont-ils bien choisis par rapport - au moment o l'tudiante crit? - la chronologie du rcit-rsum de l'article?

    Le rsum: S. L'articulation entre les diffrents paragraphes est-elle visible et cohrente? 6. La reformulation des informations donnes est-elle fidle au sens de l'article?

  • L'once de gnie des fauss es cartes puce

    COMMEN ER Commenter, c'est prciser

    1. Dcrivez le rle respectif de Serge Lefvre, de Jean-Marc Vogel et de l'tudiant guadeloupen.

    2. Cet article informe-t-ille lecteur sur les risques de pour-suite judiciaire ventuellement encounus

    - par l'tudiant guadeloupen, en tant que vendeur de la carte? - par ses util isateurs ?

    3. Quels moyens les faussaires et le vendeur ont-ils utiliss pour largir leur clientle?

    Commenter, c'est donner son point de vue ... sur la qualit de l'article

    4. Pensez-vous que le dessin et les titres soient adapts au contenu de l'article? Pour quelles raisons?

    5. Relisez les citations slectionnes par le joumaliste. - pour le lecteur, quelle fonction remplissent-elles? - sont-elles bien places dans le texte? - ont-elles toutes le mme degr d'utilit pour la compr-hension du texte?

    ... sur le contenu de l'article 6. Attendiez-vous du joumaliste :

    - d'autres informations) Lesquelles? Pourquoi? - des jugements d'une autre nature sur les personnes impliques dans cette affaire ?

    30

    LE RESUME COMMUNICATIF

    Commenter, c'est comparer des cultures

    7. Que savez-vous des lecteurs de Libration? 8. votre avis, cet article pounrait-il se trouver:

    - dans Le Monde ? Pourquoi? (voir les corrigs p. 91) - dans un joumal de votre pays? Lequel? Pourquoi?

    9. L'informatique a gnr de nouveaux types de compor-tements malhonntes. En avez-vous connaissance? Donnez un exemple significat if.

    Dbattre, c'est parfois s'opposer

    10. Ragissez ces affirmations. Exposez et dfendez votre point de vue face quelqu'un qui exprime systmatiquement le point de vue contraire.

    a. La carte puce est une invention dangereuse. b. On devrait rduire le nombre de cabines tlpho-niques. c. Les nouvelles technologies mnent tous les excs. d. Le tlphone devrait tre gratuit.

    DIRE. ~~

    AUTREMENT

    une contrefaon une once de concevOir possder inusable une fraude dceler

    TITRES

    un faux, une imitation un brin de imaginer, inventer tre dot de. pourvu de. quipe de inaltrable. perptuelle une escroquerie dcouvrir

    LE RSUM COMMUNICATIF

    5 virer*

    Il aux allures de Il un potache-Il mettre au point 13 sophistiqu 14 raliser 14 prsentait l'avantage 15 se dcharger 16 faire fureur 17 plus particulirement 21 une anomalie 21 rgulier 23 alerter 24 d'autant plus

    26 tre la hauteur de 28 planquer 29 suspect 30 interpeller 32 trange 34 remonter la filire

    36 transfonner 45 amener 45 ssame 50 se passionner 50 plonger corps perdu 53 confectionner 56 s'avrer 56 satisfaisant 57 se piquer au jeu 63 en l'occun-ence

    L'once de gnie des fausses cartes puce

    renvoyer, exclure, mettre la 65 qui se respecte vritable, digne de ce nom porte 67 bosser* travailler l'air de 70 assurer affinner un lve, un jeune tudiant 72 oprationnel utilisable, capable de fonctionner, raliser, fabriquer efficace perfectionn 73 le cercle de le nombre de mettre au point 76 une alerte un avertissement, une menace, un avait le mrite de signe avant-coureur s'user, s'altrer 76 survenir se produire, avoir lieu remporter un succs fou 77 dmarche faire la promotion de, essayer de notamment vendre un dfaut, une imperfection 78 clandestinement discrtement. sous le manteau chronique, rptitif 79 aborder approcher quelqu'un, s'adresser attirer l'attention 80 potentiel ventuel, possible surtout que, plus forte raison 81 en fait en ralit que 82 avoir vent de entendre parler de, tre infonn correspondre de surveiller, faire le guet 83 soutenir affinner, prtendre louche, douteux 84 s'en tirer avec en tre quitte pour arrter 85 le recel la possession illgale bizarre, anonnal 87 jeter un froid calmer l'enthousiasme suivre la piste, avancer dans une 87 la srnit le calme, l'assurance, la tranquillit enqute 89 remonter jusqu' trouver, aboutir amnager 91 dbarquer* arriver sans prvenir apporter 97 lcher le morceau avouer la vrit cl, truc, solution 99 assidu rgulier s'enthousiasmer, s'adonner 99 procder avoir comme mthode se lancer avidement 109 se retrouver* aboutir fabriquer 121 proccuper inquiter, ennuyer se rvler 123 se dtriorer s'abmer, s'user positif, bon 124 il est peu probable il y a peu de chances, il est prendre got , tre stimul douteux dans ce cas prcis, savoir 126 perfectionner amliorer

    31

  • =

    SOURCES

    Filles, encore un effort 1 ALLEZ LES FILLES! de Christian Baude/ot et Roger Estab/et, Seuil, 244 p., 110 F.

    Malgr les apparences, MM. Christian 8audelot et Roger Establet ne sont pas d ' incorr igibles opti-mistes. Dj en 1989, alors que se

    5 multipliaient les pamph lets pour dnoncer la faillite du sys lme ducatif franais, ils publiaient Le Niveal/ mOllte. Aujourd 'hui. ils rci-di ven l avec Allez les filles! et

    10 dmontrent que l' instituti on scol aire, juge archaqu e par certains, i nadapte au monde du travail par d'autres, a russi sans bruit une prouesse: permetLre la

    15 mixit et par l mme l'galit entre garons et filles. Certes, ri en n'est gagn, car l'cole apparat dcale, en avance mme, par rapport la socit civi le, o l'galit n'est pas

    20 assure tant sur le plan de l'emploi que sur celui des mentalits.

    22 L'affaire avait mal commenc. Ainsi, le 26 juill et 1883, le Mmorial d' Amiens affirme que

    25 les femmes savantes SOllt des exceptions, conune les femmes barbe, mais plus rares . A la fi n du dix-neuvime sicle, les candidates au baccalaurat font figure d'excep-

    30 lions. Aux preuves criles de 1887, on rep re deux robes sur une centaine de prsents. Et encore la seconde tait-elle une soutane ( l) ! Pour {'instruction des femmes,

    35 cri vent MM . Baudelol et Establel, le grand sicle, c 'est le vingtime.

    37 En 1900, l'U ni vers it compte 624 lUd iantes pour 27 000 tudiants. En 1971, elles rattrapenl

    40 les garons. En 1990, ell es so nt 520 000, soit 70 000 de plus que leurs camarades masculins. Durant celle priode, la perce des li Iles au sein de l' institution scolaire est lente

    45 et rgulire. Mais inexorable, alors que le dveloppemenl de la scola-rit masc ulin e est sensible aux vnements extrieurs, connaissant de bru sques rcessio ns lors des

    50 guerres et des crises conomiques.

    Meilleurs rsultats au bac

    51 Cet aspect quantitatif appelle une analyse plus fin e. Dpouillant les rsultats scolaires des lves de la maternelle l' universit, les deux

    55 sociologues concluent que les lilles l'emportent aujourd ' hui sur les ga rons aux quatre tages de l' difice sco laire. Elles sont plu s nombreu ses traverser l' co le

    60 primaire dans les temps, quittent moi ns souvent l'e nseig nement gnral pour le profess ionnel ou l'apprent issage. Un garon sur trois n' atteint pas la classe de quatrime,

    32

    65 contre une li Ile sur cinq. Enfin, elles obtiennent de mei lleurs rsultats au baccalaurat , puisque 42 filles sur 100 l'empochent contre 32 % des garons. Cet cmt de dix points joue

    70 essent iellement dan s les fili res gnrales, d'o l' accs au dernier tage de la fuse : les tudiantes sont plus nombreuses que les tudiants.

    74 Cette volution n'est pas parti-75 culire la France. Le phnomne

    est mondial, apparaissant dans des pays ni veau de dveloppement co mparable. Les stati stiques ne portent pas trace des diffrences

    80 culturelles: ainsi , le Kowet et les Emirats arabes unis parviennent des suprmaties fminines remar-quables. In versement, le Japon, la Sude et l'Allemagne sont loi n

    85 d'avoir galis les chances des filles el des garons.

    87 Cependant, la suprmatie fmi-nine, vidente dans l'accs l'ensei-gnement suprieur , n'a pas

    90 supprim l' hgmonie des garons, matres desfilires techniques les plus prometteuses de pOl/voir et de revenus . Nulle pailles filles n'ont mis bas cette domination. Mme

    95 dans les pays o l'gali t d'accs l'ense ign ement supr ieur est le mieux assure, les carts d'orienta-lion n'ont pas disparu . Pour MM.

    8audelot el Establet, les ides el 100 les comportements n 'ont pas suivi

    les transformations institution-nelles .

    103 En France, contra irement aux garons, les fill es n'ose nt pas

    105 s' engouffrer dans la srie scienti-fiqu e C. Elles n' y reprse ntent aujourd 'hui qu ' un tiers des lves. La traditionnelle opposition entre littraires et scientifiques s'incarne

    11 0 aujourd'hui dans un match fi lles-garons. Ainsi, il y a plus de bache-lires que de bacheliers, mais dans des fi lires li tt raires dva lues, alors que les garons dcrochent des

    115 bacs plus avantageux. 116 Jamais les orientations ne sont

    hauteur des russites, indiquent les auteurs, les mcanismes d'orien-tation sont toujours dfavorables

    120 GlIxfilles. " En effet, l'ide classique selon laquelle elles seraient moins doues que les garo ns pou r les mathmatiques n'est qu'un stro-type. Elles obtiennent les mmes

    125 rsultats que leurs condisciples masculins en mathmatiques au primaire, au collge et en seconde. Pourtant , ell es son t moin s nombreuses s'orienter dans les

    130 sries scientifiques. 131 Pour MM. 8 audelot et Establet,

    l'explication est culturelle: rsul-tats scolaires quivalents, les filles s'estiment moyennes ou mauvaises,

    t35 les garons excellents. Devant l'obstacle, elles hsitent et abdi-

    quent. Elles organisent leur scola-rit sur la base de valeurs et de modles de comportement au tour

    140 desquels elles ont t in vites construire, trs tt , leur ident it sociale. La partie se joue cl trois: cole,famille, elllreprise concluent les auteurs. La premire a permis la

    145 reconnaissance publique des capa-cits fminin es . En mati re de mixit, elle est un foyer d' innova-tion sociale, trs en avance sur la fmnilleet l'entreprise. MM. 8audelot

    150 et Establet dnoncent l'inertie des entreprises, incapables de promou-voir des modles d 'organi sation compatibles avec les exigences de la vie familia le des femmes, dernier

    155 foyer de rsistance. 156 Ceue volution est inluctable,

    car, ainsi que le rappellent les deux sociologues, lout retour est impos-sible. Les crises conomiques ont

    160 pennis de tester la prennit de cette vo luti on. Certes, le chmage a touch durement les femmes. Mais il n'y a eu ni retour des femmes au foyer, ni diminution de la popula-

    t65 ti on active Fminine, ni encore rgression de la mixit dans l'insti-tution scolai re.

    M.A.

    Le Monde, 9 janvier 1992

    (1) Histoire de la scolarisatiotl desfilles, de Franoise Lelivl'c cl Claude Lelivl'e, ditions Nathan, 2721)., 150 F.

    33

  • Filles, encore un effort !

    POUR RSUMER Le texte et vous

    1. De quelle catgorie de texte de presse s'agit-il? 2. Par le titre de son article, le (la) joumaliste :

    - contredit le titre du livre ? - le dveloppe? - l'explique? - le paraphrase?

    3. Pour cet article, imaginez d'autres titres possibles, qui aient la mme fonction.

    Vous et le sujet du texte 4. A la seule lecture des titres, cet article vous attire-t-il ?

    Pour quelles raisons?

    5. Dans le premier paragraphe, relevez les mots-cls qui infonment sur les auteurs du livre et sur l'argumentation qu'ils dveloppent.

    6. Dans quel rayon de bibliothque classeriez-vous l'ouvrage de C. Baudelot et R. Establet ?

    L'auteur, le texte et vous 7. Quelle catgorie de personnes dsigne habituellement

    le mot fille ? A quels mots s'oppose-t-i l ?

    8. Lisez la premire phrase de chaque paragraphe et trou-vez celle qui justifie le mieux que le titre du livre (et de l'article) interpelle directement les fi lles.

    9. Lisez les neuf phrases ou expressions en italiques et iden-tifiez leur origine respective.

    34

    ""

    LE RSUM COMMUNICATIF

    10. Reprez les phrases dans lesquelles le (la) journaliste dsigne les auteurs par leur nom ou par leur profession.

    Il. Parmi les formulations suivantes, choisissez celles qui traduisent le mieux la faon dont le (la) journaliste juge les deux auteurs du livre. Justifiez vot re choix en vous appuyant sur le contenu du premier paragraphe.

    - contre courant - cohrents - courageux - empcheurs de toumer en rond - objectifs - persvrants - pourfendeurs des ides reues - qui ont de la suite dans les ides - ralistes - stimulants

    Distinguer 12. La partie se joue trois: cole, fami lle, entrepri se (ligne 142). Lisez l'article intgralement pour faire une liste des infonma-tions que vous donneriez, en priorit, chacun des interlocu-teurs suivants. Ils ne connaissent ni l'article, ni le livre et vous pensez que le sujet les conceme directement.

    1. un enseignant 2. un chef d'entreprise 3. une mre de fami lle 4. un pre de famille S. une fille en classe de 4' 6. un garon en classe de 4'

    RSUMER r--A

    POUR QUI t 13. Vous dcidez d'utiliser le counrier des lecteurs de quatre publications diffrentes pour vous adresser directement:

    LE RSUM COMMUNICATIF

    - aux enseignants, dans la revue d'une de leurs associa-tions, - aux cadres et chefs d'entreprise, dans un magazine conomique, - aux parents, dans la revue d'une association de parents d'lves, - aux jeunes, dans un magazine pour les 10-15 ans.

    14. Rdigez quatre lettres diffrentes dans lesquelles: a. Vous vous prsentez brivement b. Vous dites pourquoi l'article du Monde vous a incit crire au counrier des lecteurs c. Vous faites un rsum slectif de l'article, dans le but d'encourager les destinataires respectifs lire Allez, les filles !.

    15. En vous inspirant du titre du livre et de l'article, donnez chaque lettre un titre qui interpelle directement son princi-pal destinataire.

    16. Pour que votre lettre ait une chance d'tre publie, elle ne doit pas tre trop longue, maximum un quart de la longueur de l'article. Le tableau Dire autrement (pp. 36 et 37) peut vous aider varier vos refonmulations.

    VALU R 17. Afin d'amliorer vos productions, relisez chaque lettre en vous demandant:

    1. si elle n'est pas trop longue, 2. si le ton et le niveau de langue sont adapts au desti-nataire, 3. si le sens de l'article est fidlement restitu, 4. si les arguments seront efficaces pour chaque catgo-rie de destinatai re, S. si l'argumentation progresse suffisamment, sans rp-titions inutiles, . 6. s'il n'y a pas de ruptures qui empcheraient le lecteur de suivre le raisonnement, 7. si les articulations logiques et chronologiques sont appa-

    Filles, encore un effort !

    rentes: articulateurs, temps, paragraphes, guillemets, etc., 8. imaginez les questions que le lecteur vous poserait pour mieux comprendre ce que vous avez voulu dire, 9. enfin, vri fiez la grammaire et l'orthographe.

    COMME

    Commenter, c'est prciser

    ER

    1. A partir de quelle anne, en France, la proportion de garons et de fil les frquentant l'Universit a-t-elle t quili-bre?

    2. Quels sont les quatre tages du systme scolaire fran-ais?

    3. Quelles sont les filires scolaires qui dbouchent le plus largement sur les professions lucratives et socialement valori -ses?

    Commenter, c'est donner son point du vue ... sur la qualit de l'article

    4. Les donnes statistiques vous semblent-elles: - trop ou pas assez nombreuses? - utiles ou inutiles l'argumentation?

    Prenez des exemples significatifs.

    5. L'ensemble de l'article est-il en relat ion directe avec son titre? De quelle faon?

    6. y a-t-i l des passages qui vous semblent peu clai rs? Lesquels? Comment pounraient-ils tre amliors?

    35

  • Filles, encore un effort !

    ... sur le contenu de l'article 7. L'explication culturelle de l'ingalit d'orientation entre

    filles et garons vous surprend-elle? Pourquoi?

    8. De l'cole, l'entreprise et la famille, quelle est l'institution qui vous parat jouer le rle le plus important dans l'orienta-tion des filles?

    9. Celte volution est inluctable. Partagez-vous ce point de vue?

    Commenter, c'est comparer des cultures

    10. En quoi l'histoire de l'instruction des filles, en France, est-elle comparable celle de votre pays?

    11. Dans votre pays y-a-t-il une forte proportion de femmes qui travaillent? Donnez des dtails.

    Dbattre, c'est parfois s'opposer

    12. Que pensez-vous de ces affimnations? Exposez et dfen-dez votre point de vue face un interlocuteur qui s'oppose systmatiquement vous.

    a. En France, comme ailleurs, les femmes finiront par retourner au foyer. b. En mathmatiques, les garons sont rellement plus dous que les filles. c. Ce sont les femmes qui doivent s'adapter aux exigences de l'entreprise, et non le contraire. d. On ne peut tre, la fois, littraire et scientifique. e. Un tel ouvrage est parfaitement inutile.

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    10 Il

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