24 rue Auguste Comte, 69002 Lyon agnes b.com

ÉditosFESTIVAL DE CINÉMA QUEERORGANISÉ PAR L’ASSOCIATIONÉCRANS MIXTESAVEC LE SOUTIENDE LA VILLE DE LYON

Président : Olivier Leculier

Directeur artistique : Ivan Mitifiot

Équipe du festival : Maxime Antoine,Gérard Bégou, Jean-Yes Brunel, Julien Campagna, Cédric Denonfoux, Philippe Grandjean, Antonin Heurtin, Jean-Michel Lacour, Olivier Leculier,Benjamin Malinge, Ivan Mitifiot,Chantal Polchi, Mélanie Ricard, Apolline Streque, Bruno Thévenon, Marie-Claire Véricel

Animation des séances : Ivan Mitifiot,Olivier Leculier, Bruno Thévenon

Design affiche : Ludovic Mercier / Ced.

Maquette livret : Cédric Denonfoux

Textes livret : Didier Roth-Bettoni, Olivier Leculier, Maxime Antoine, Bruno Thévenon, Jean-Michel Lacour,Antonin de Saint Martin, Sailor

Site web : Ivan Mitifiot

Coordination des bénévoles : Chantal Polchi

Bande-annonce : Ludovic Mercier

Sous-titrages :Jeunes filles en uniforme : Marie GaramboisCourts métrages de Jonathan Caouette : Maxime Antoine

Photos : tous droits réservés

Association Écrans Mixtes7, rue Passet - 69007 Lyoncontact@ecrans-mixtes.org

festival-em.org

Lyon accueille du 8 au 14 mars la 7ème édition du festival cinématographique Écrans Mixtes.

Événement attendu du printemps culturel lyonnais, ce festival dédié aux cultures gays et lesbiennes rayonne de nouveau à travers notre ville et au-delà avec de nombreux rendez-vous cinématographiques, avant-premières, cartes blanches, master-class, rétrospectives, conférences et rencontres.

Le cinéma américain et féministe sont à l’honneur de cette 7ème édition du festival, avec toujours la volonté des organisateurs de montrer toute la richesse et la diversité de la création contemporaine.

Investissant de nombreux lieux de diffusion dans la ville, le festival  se déroule dans les salles de cinéma, les bibliothèques municipales, et de nombreux autres lieux culturels, témoignant ainsi de sa volonté de s’adresser au public le plus large et le plus nombreux.

RESTER VERTICAL

Cette année l’association Écrans Mixtes fête ses 10 ans. En guise de cadeau d’anniversaire, la nouvelle direction de la Région Auvergne-Rhône-Alpes a supprimé la subvention qui nous était chaque année attribuée et qui représentait 25% de notre budget.

Dans ces conditions, il a fallu consolider les fondations du festival. Écrans Mixtes va ainsi ouvrir un fonds au sein de la Bibliothèque municipale de Lyon, accueillant l’ensemble de nos archives et qui sera ensuite alimenté par les dons de nos invités. Nous avons conforté nos partenariats avec les institutions de la Ville comme l’Institut Lumière, le réseau des Bibliothèques municipales de Lyon et le Goethe Institut.

Nous mettons en place de nouvelles passerelles avec l’Université Lumière Lyon 2, le festival Fais pas Genre, le festival Face à Face de Saint-Étienne, et jusqu’à la capitale, avec La Cinémathèque française qui, pour la première fois, nous ouvre ses collec-tions. Renforcer Écrans Mixtes, c’est aussi continuer à recevoir des invités prestigieux. Cette année, pour succéder au Grec Panos H. Koutras (2015) et au Français Alain Guiraudie (2016), nous rendrons hommage au réalisateur culte américain Jonathan Caouette. Celles et ceux qui ont vu Tarnation au début des années 2000 ne l’ont sûrement pas oublié.

Une 7ème édition encore et toujours pour le 7ème art. Dans le cadre de notre thématique queer, nous explorons, depuis la naissance du cinéma à nos jours, des esthétiques s’affranchissant à la fois du modèle cinématographique dominant, et du modèle social patriarcal. Ainsi, nous témoignons au travers du cinéma, des avancées sociales envers les LGBTQI au cours de ces cent dernières années, et défrichons le chemin qui reste à parcourir pour une société plus juste et plus belle. La différence est une richesse pour le monde et elle inspire le cinéma. Vive la différence ! Vive le cinéma !

Olivier Leculier, président d’Écrans Mixtes

Georges KépénékianPremier Adjoint au Maire de Lyon

Délégué à la Culture, aux Grands événements et aux Droits des Citoyens

À toutes et tous, je souhaite une semaine riche en émotions, en réflexion et en découvertes cinématographiques à l’occasion de cette nouvelle édition.

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[ The Wound ]

LES INITIES

Fiction / Afrique du sud / 2016 / 88’ VOSTF

Avec : Nakhane Touré, Bongile Mantsai, Niza Jay Ncoyini

Sortie nationale : 19 avril 2017

Distribution : Pyramide Films

UN FILM DE JOHN TRENGOVE

Soirée d’ouverture Première française

Mercredi 8 mars • 20h30

Comœdia

Les montagnes du Cap Oriental, en Afrique du Sud. Comme tous les ans, Xolani, ouvrier solitaire, participe avec d’autres hommes de sa communauté aux cérémonies rituelles d’initiation d’une dizaine d’adolescents. Il se voit confier l’instruction de Kwanda, jeune initié venu de Johannesburg soupçonné d’être homosexuel et que cette cé-rémonie doit transformer en « homme véritable ». Ces rites annuels, à l’écart du monde, sont surtout pour Xolani le moyen de retrouver secrètement Vija, un homme marié et père de famille, dont il est éperdument amoureux depuis des années. Comment vivre son amour caché de tous, tout en participant à l’éducation virile de son initié ?

Très rares sont les films africains à traiter de l’homosexualité. Et même en Afrique du Sud, où la constitution in-terdit les discriminations et où les mariages de même sexe sont légaux, les thématiques LGBT sont peu abordées. Les initiés vient, avec une grande force, combler ce vide. Fable d’apprentissage tragique, récit initiatique, ce premier film de John Trengove fait vaciller la conception africaine traditionnelle de la virilité, parle de désir, de tendresse, de sexualité, de refoulement, d’identité, de sacrifice. La mise en scène, subtile, saisit la beauté des corps dans une nature qu’elle ne cesse de magnifier, qu’elle soit accueillante ou hostile. Un film puissant sélectionné au festival de Sundance, ouverture du Panorama de la dernière Berlinale, et qui est présenté au festival Écrans Mixtes en première française. _Didier Roth-Bettoni

4

[ The Adventures of Priscilla, Queen of the desert ]

PRISCILLAFOLLE DU DESERT

Soirée de clôture Classique restauré

Fiction / Australie / 1994 / 104’ / VOSTF

Avec : Hugo Weaving, Guy Pearce,Terence Stamp

Copie numérique restaurée

Distribution : ASC Distribution & Splendor Films

Trois drag queens vedettes à Sydney traversent le désert australien à bord d’un bus appelé « Priscilla ». Sous ses faux cils, il y a Adam, gay bodybuildé a priori caricatural. Anthony, homo plus lambda, va quant à lui rejoindre son pas-sé hétérosexuel, et Ralph, le troisième, est un trans qu’il faut désormais baptiser Bernadette. Chemin faisant, c’est la panne, ils peignent le bus en bleu lavande, s’habillent de façon outrageuse, se produisent là où ils ne devraient pas et ne récoltent que moquerie, hostilité et incompréhension. Elles finissent par se produire seules en haut d’un rocher au cœur du pays.

Grand amateur de comédies musicales hollywoodiennes, Stephan Elliott voit dans les spectacles de travestis l’héritage du « glamour » d’un genre aujourd’hui disparu. Dans cette odyssée road-movie à haute teneur musicale, le comique le dispute au pathétique, et l’hilarité à l’incompréhension. Le tout étant de montrer que sous les plumes et les paillettes qui sont ici foison, les drag queens et assimilés sont des hommes (ou des femmes) comme les autres. Entre autre servi par un Terence Stamp extraordinaire de sensibilité, le spectacle joué en plein air pour les aborigènes, minorité contre minorité, et le culte rendu à un étron d’Abba pieusement conservé, font partie de ces nombreuses scènes qui, agrémentées de répliques jouissives et jubilatoires, contribuent désormais à rendre le film culte. Dans une copie nouvellement restaurée, les couleurs des tenues comme des ocres du désert australien sont divinement magnifiées. On ne s’en lasse jamais. _Bruno Thévenon

Mardi 14 mars • 20h30

Pathé Bellecour

UN FILM DE STEPHAN ELLIOTT

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ROTATIVES # 1La sortie de presses d'Hétéroclite n°120

Mercredi 1 er mars - 18hApéro - Buffet

DJ Yves Sans Roland DJ Maria Rockmore (Dynastits' gang)

Chabada Café 3 rue Mercière - Lyon 2

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UN FILM DE JONATHAN CAOUETTE

Invitation àJonathan Caouette

Rencontre avec le réalisateur Jonathan Caouette

Documentaire / USA / 2003 / 91’ VOSTF

Avec : Jonathan Caouette, Renee Leblanc, Adolph Davis, Rosemary Davis, David Sanin Paz

Distribution : Jonathan Caouette

Amour, espoir, joie de vivre, apaisement, sont les sentiments qui finiront par vous envahir lorsque défilera le générique de fin de Tarnation. Pour en arriver là, il vous aura fallu partager une expérience unique et accepter de vous faire bous-culer par cette œuvre d’art brut sans concessions.

Jonathan Caouette a 11 ans lorsqu’avec sa première caméra il commence à capturer sa vie et celle de sa famille. Son enfance a été chaotique au côté d’une mère qui fait de réguliers séjours en hôpitaux psychiatriques. Le relais pris par les grands-parents n’améliorera rien tant ils sont profondément déséquilibrés. Pendant 20 ans Jonathan va ainsi se filmer, luttant contre la folie, celle de son entourage, celle qui, par contagion, pourrait l’envahir, mais aussi découvrant et affirmant son homosexualité. Ce journal intime d’une intelligence aigüe trouve ses influences à la fois dans le cinéma expérimental d’Andy Warhol et dans l’esprit de la Beat Generation. Il est surtout incroyablement annonciateur de l’ère du tout-image qui apparaîtra au début du XXIème siècle.Tout cela tient bien sûr autant de la thérapie, que de l’exorcisme et de l’acte de survie. La damnation doit prendre fin. Ce tourbillon de sons et d’images, voyage intérieur, véritable tempête dans un cerveau est un cri de révolte déchirant mais surtout un magnifique chant d’amour à sa mère, Renee. _Olivier Leculier

Jeudi 9 mars • 21h

Institut Lumière

TARNATION

UN FILM DE JONATHAN CAOUETTE

Invitation àJonathan Caouette

Vendredi 10 mars • 20h15

Lumière Terreaux

Rencontre avec le réalisateur Jonathan Caouette

Séance précédée à 18h d’un cocktail à la boutique agnès b. 24, rue Auguste Comte, Lyon 2e

Documentaire / USA / 2012 / 90’ VOSTF

Avec : Jonathan Caouette, Renee Leblanc, Joshua Caouette, Adolph Davis

Distribution : UFO Distribution

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WALK AWAY RENEE

Sept ans ont passé depuis l’énorme choc que fut Tarnation, et Jonathan Caouette nous redonne de ses nouvelles. Il s’est construit loin d’un milieu familial déséquilibré duquel il a réussi à s’extirper. Il est désormais installé à New York, heureux, entouré de son mari David et de son fils Joshua. Il veille à distance sur Renee, sa maman, puisqu’elle est toujours à Houston dans une maison médicalisée, suivie pour schizophrénie. Elle a déjà été très affectée par une overdose de lithium qu’on lui a prescrit, mais Jonathan devient très inquiet lorsqu’il s’aperçoit que le suivi médical laisse à désirer et met Renee en danger. Il décide de l’installer dans une nouvelle institution plus compétente et plus proche de New York.

Walk away Renee est le journal de bord du voyage qui va voir Jonathan et Renee traverser l’est des États-Unis pour rejoindre cette maison de repos. Un émouvant road movie, où la mère et le fils vont se retrouver et partager les espaces réduits du camion de déménagement, des motels et des restaurants. Ce confinement va faire remonter la folie du passé mais surtout dévoiler la force d’un amour resté intact.Le travail formel de Caouette est toujours aussi admirable et la bande son remarquable. Mais le trip trash de son premier film fait place à un magnifique poème cinématographique. La route, l’horizon, les grands espaces, les beaux ciels roulants - hommage au cinéma de Gus Van Sant - amènent à l’apaisement. Tout ici est mis en œuvre pour dépeindre l’insupportable sensation d’un bonheur volé mais surtout pour faire triompher un amour victorieux. _Olivier Leculier

8 FILMS DE JONATHAN CAOUETTE

9

America/America Montage / 2016 / 5’04 / VOSTF / Texte : Allen GinsbergDiptyque de 4 minutes utilisant des techniques de montage « cut-up » inspirées par les poètes de la Beat Generation.

All Flowers In Time Fiction / 2011 / 13’49 / VOSTF / Avec : Chloë Sevigny, Chandler Frantz, David Logan Rankin, Adolph DavisDes personnalités polymorphes contaminent les jeunes enfants via un signal diabolique...

Coming Up For Air Clip musical / 2016 / 3’16 / Clip vidéo réalisé pour le groupe Mercury Rev.

Peach Tree Poème cinématographique / 2015/ 3’12 / Musical / Avec : Renee LeblancUn clip vidéo personnel dédié à la chanteuse de folk Matteah Baim, qui utilise des rushes inédits de Walk Away Renee.

Cosmic Crystals Montage / 2014 / 8’20 / MusicalInspiré de l’école du Cinema Poverte’, un super film lo-fi halluciné comme un délire fiévreux.

Glacier Montage / 2014 / 9’33 / Musical100 ans de mouvements queer comprimés en huit minutes, avec la chanson Glacier de John Grant en guise de fond sonore.

Valerie Remontage / 2016 / 8’22 / Musical / Avec : Chase Crosby, Simon Gerard,Remix de Silent Snow Secret Snow (1964), chef-d’œuvre oublié de Gene Kearney.

Des Tics Et Des Tocs Clip musical / 2013 / 5’17 / Clip vidéo pour le single d’April March & Aquaserge.

Courts Metrages

Invitation àJonathan Caouette

USA / 2011 - 2016 / 60’ / VOSTF

19h30 : Projections

20h30 : DJ set de Jonathan Caouette

Dimanche 12 mars • 19h30

Lavoir Public

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UN FILM DE TODD HAYNES

Carte Blanche àJonathan Caouette

Jeudi 9 mars • 19h

Institut Lumière

Présentation du film par Jonathan Caouette

Fiction / USA / 1991 / 85’ / VOSTF

Avec : Edith Meeks, Millie White, Buck Smith, Anne Giotta, Lydia Lafleur, Larry Maxwell, Scott Renderer

Distribution : Artédis

POISON

Au début du XXe siècle vit John Broom un criminel endurci. À seize ans, il est envoyé en maison de redressement par ses parents adoptifs et y découvre sa vraie « famille »... Quinze ans plus tard, il retrouve son ancien souffre-douleur en prison. Dans la pénombre de la cellule, au milieu des couples de mâles qui se font et se défont, naît un étrange ballet de séduction et de violence... On gagne ensuite les années 1950, où le séduisant Docteur Graves, parvenu à isoler l’hor-mone contrôlant les pulsions sexuelles, finit accidentellement par en absorber un concentré. Il devient alors un dangereux satire dont les proies contaminées meurent dans d’atroces souffrances alors que, de baiser en baiser, le mal (allégorie du SIDA ?) se répand à travers la ville... Le héros de cette histoire organisée en triptyque est le jeune Ritchie Beacon qui, après avoir tué son père, saute par une fenêtre... et s’envole miraculeusement dans les airs. Six ans après les faits, les proches de Ritchie témoignent de la personnalité mystérieuse de l’enfant-volant...

Le lien entre ces trois histoires qui se chevauchent constamment ?  Le thème de la transgression. Et surtout un atypique et poignant hommage que Todd Haynes, l’auteur de Velvet Golmine, Loin du Paradis et Carol entend rendre, dès son premier long-métrage, à Jean Genet en adaptant très librement ses textes. Trois époques qui s’interpénètrent pour trois visions es-thétiques différentes repérables à leur facture visuelle : reportage télé en couleurs, noir et blanc des films fantastiques des années 50, érotisation de l’univers carcéral tantôt « à la Pierre et Gilles », tantôt « à la Genet » dans son Chant d’amour ! À sa sortie, on fit de ce film le manifeste du « New Queer Cinema » dont Genet est incontestablement un des précurseurs. _Bruno Thévenon

11

UN FILM DE HETTIE MACDONALD

Carte Blanche àJonathan Caouette

Présentation du film par Jonathan Caouette

Fiction / Grande Bretagne / 1996 / 90’ VOSTF

Avec : Glen Berry, Scott Neal,Linda Henry, Ben Daniels, Tameka Empson

Distribution : Diaphana

Dans l’immeuble d’une banlieue du sud de Londres, deux ados, Jamie, élevé par une mère célibataire très combat-tive (incarnée par la remarquable Linda Henry), et Ste, souffre-douleur de son père et de son frère aîné, en viennent à se rapprocher et à se découvrir au son des complaintes sucrées de The Mamas & the Papas que passe à longueur de journée leur voisine Leah. Se sentir différent, subir les mauvais traitements et les rejets du monde extérieur, mais choisir d’affronter la réalité et s’affirmer parce qu’on n’est plus seul, voilà le beau sujet de Beautiful Thing, qui évoque avec dureté et émotion les débuts d’une relation amoureuse entre deux garçons peu épargnés par la vie.

Il faut lutter contre le harcèlement à l’école, les violences familiales, les rapports houleux entre mère et fils, affronter la dure réalité sociale avec ses fins de mois difficiles. C’est l’acceptation de soi et l’élan vers l’autre qu’on veut aimer et protéger, envers et contre tous, qui rapproche nos deux héros. Alors seulement, peut commencer une vie aux couleurs de l’arc-en-ciel, entre larmes, rires et tendresse... Adapté d’une pièce de théâtre de Jonathan Harvey, Beautiful Thing s’inscrit dans la grande tradition du film social britannique « à la Ken Loach » et de la thématique LGBT du coming out, très à l’honneur dans le cinéma des années 90. Beaucoup d’amour, de l’humour « so british » parfois vachard et surtout de quoi faire fondre et danser les cœurs les plus endurcis quand résonne Make your own kind of music, car il appartient à chacun de faire entendre sa propre musique ! _Jean-Michel Lacour

Dimanche 12 mars • 17h15

Lumière Bellecour

BEAUTIFUL THING

Une soirée avecPatric Chiha

Drôle de film. Drôle de comédie que ce film de copains qui démarre dans un centre commercial, lorsque Rudolph se fait plaquer par son mec. Pour se consoler, il décide d’effectuer un retour aux sources : les montagnes autri-chiennes où il est né. Le temps d’acheter des chaussures de randonnée à un délicieux vendeur, et le voilà en route, accompagné de ses deux meilleurs amis. L’aventure commence... Et ce n’est pas une façon de parler, car c’est bien une aventure, cocasse et pleine de chausse-trapes que vont vivre ces trois gays perdus dans la nature, confrontés à nombre de questions existentielles.

Jouant avec finesse des codes et des clichés, Boys like us pose un regard tendre et vachard sur ces garçons qui ne sont plus vraiment des ados et ont bien du mal à l’admettre, interrogeant avec finesse et subtilité l’amitié entre gays, le désir, la séduction, l’âge, le rapport complexe à la famille, famille de naissance ou famille choisie...

Né en Autriche et installé en France comme son personnage principal, Patric Chiha fait preuve d’une jolie dose de fantaisie dans ce feel good movie modeste, tendre et décalé. _Didier Roth-Bettoni

Rencontre avec le réalisateur Patric Chiha

Fiction / France - Autriche / 2014 / 90’

Avec : Florian Carove, Raphaël Bouvet,Johathan Capdevielle

Distribution : Epicentre Films

Samedi 11 mars • 20h

Lumière Terreaux

UN FILM DE PATRIC CHIHA

BOYS LIKE US

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Cela commence comme une fiction, sur un bord de canal, une discussion entre jeunes hommes dont un coiffé d’une casquette d’officier de marine, quelque chose comme un remake du Querelle de Fassbinder. Il y a dans l’air de la tension qu’on ne saurait définir (violence ? désir ?), et on ne va cesser de la retrouver tout au long de ce docu-mentaire, puisque c’est bien de cela qu’il s’agit : un documentaire très stylisé consacré à de jeunes tapins bulgares opérant à Vienne.

Patric Chiha leur laisse la parole sans jamais intervenir : ni commentaire, ni questions, ni voix-off. Stefan, Yonko, Nikolaï, Vassili et les autres parlent, se parlent, se vantent. Réunis dans le bar où ils ont leurs habitudes, ils évoquent leurs clients, leurs tarifs, leurs pratiques. Ils parlent de leurs femmes laissées au pays. Ils évoquent leur futur rêvé. Et petit à petit, au fil de ces discussions très libres, la part de mensonge apparaît derrière les forfanteries, l’homo- érotisme latent se fait jour derrière l’hétérosexualité surjouée, le désarroi point derrière l’assurance.Lumières très travaillées, bleues, dorées, artificielles, pour faire jaillir la vérité. Dispositif au plus près des corps sexy pour dévoiler les âmes. La dernière séquence, magnifique, est comme un condensé en musique de tout le projet de ce documentaire singulier et formidable. _Didier Roth-Bettoni

Samedi 11 mars • 22h15

Lumière Terreaux

UN FILM DE PATRIC CHIHA

Une soirée avecPatric Chiha

Rencontre avec le réalisateur Patric Chiha

Documentaire / Autriche / 2016 / 88’VOSTF

Distribution : Epicentre Films

BROTHERSOF THE NIGHT

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COURTS METRAGES

Nous sommes si complémentaires, presque voisins, Écrans Mixtes à Lyon et Face à Face à Saint-Étienne, que nous avons acceptés cette Carte Blanche avec enthousiasme. Outre notre passion commune pour le cinéma, nous savons que nous devons nous rapprocher, que nous devons être vigilants quant à la défense de nos libertés et de nos droits. C’est donc pour nous un grand plaisir d’être présents lors de cette 7ème édition et de partager ces 7 courts métrages, primés en 2015 et 2016 à Saint-Étienne.Le court métrage est certainement au cinéma ce que la nouvelle est à la littérature, un exercice de concision, une façon d’aller à l’essentiel, souvent par de subtiles touches. C’est également la découverte de metteurs en scéne inter-nationaux, certains confirmés d’autres en herbe. Nous espérons que ce choix-là vous fera rire, pleurer peut-être, réflechir sans doute. C’est celui d’un jury mais également celui du public. _Dominique Thévenot, Président de Face à Face

Banquise de Maria Loyter (Russie / 22’) Grand Prix 2015 • More than God de Kev Cahill (Irlande / 9’) Prix du Public 2016 Pink Boy documentaire de Eric Rockey (USA / 15’) Prix du Jury 2016 • La Ville s’endormait d’Owen Morandeau et Thibault Le Goff (France / 17’) Prix du Bon goût 2015 • Antiman de Gavin Ramoutar (Guyane / 19’) Grand Prix 2016 Toutes Nuancées film d’animation de Chloé Alliez (Belgique / 6’) Prix du Scénario 2016 • Takk for Türen (Merci pour la danse) de Henrik Martin K. Dahlsbakken (Norvège / 19’) Mention 2016 pour les deux acteurs.

SÉLECTION PAR LE FESTIVAL FACE À FACE

Samedi 11 mars • 15h

Lumière Bellecour

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Rencontre avec l’équipe de Face à Face de Saint-Étienne

Fictions - documentaires / 7 films 2015 - 2016 / 107’

Carte BlancheFestival Face à Face

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PLAYGROUND LOVE - 4 FILMS FRANÇAIS

Samedi 11 mars • 17h15

Lumière Bellecour

Courts Metrages

Sélection courtsÉcrans Mixtes

Fictions / France / 2015 - 2016 / 105’

Not K.O. Un film de Xavier Sirven / Fiction / 2016 / 20’ / Avec Coline Béal, Juliette Lame / Barney Production Joanne part. Pour Polly, la fille du garagiste du coin, il ne reste qu’une chose à faire : dépasser les sous-entendus et donner corps à leur histoire d’amour. S’il y a quelque chose à vivre avec Joanne, Polly est prête à tout.

Passer les champs Un film de Camille Perton et Fabien Cavacas / Fiction / 2015 / 29’ Avec : Pierre Prieur, Maxime Taffanel, Philippe Frecon / 2.4.7 FilmsLucas a 22 ans, vit chez ses parents. Son frère Théo, dix sept ans, est en classe de 1ère et n’a confié son attirance pour les garçons qu’à Lucas. Sa différence le contraint à une pesante discrétion. Un soir, il décide de rejoindre un homme rencontré sur internet...

Blindsex Un film de Sarah Santamaria-Mertens / Fiction / 2016 / 31’ / Avec : Camille Goudeau, Julie Sokolowski, Mathilde la Musse, Louison Dequesnes / La Mer à boire productionÀ la fin des vacances d’été, Louise, aveugle de naissance étouffe entre sa mère et sa sœur. Après s’être perdue en forêt, une rencontre inopinée dans un camping naturiste va bousculer ses habitudes.

1992 Un film d’Anthony Doncque / Fiction / 2015 / 25’ / Avec : Louis Duneton, Mathieu Dessertine / 10:15 Productions,1992. Martin a 17 ans et filme son quotidien avec sa caméra Hi8. Il filme tout et n’importe quoi, sa chambre, le monde qui l’entoure. Jamais son père. Il n’y pense pas. Un jour il rencontre Dominique. Il a 23 ans et il est pion dans son lycée.

Documentaire / Vietnam / 2016 / 92’VOSTF

Avec : Anh Phong Le

Distribution : JHR Films

Sortie nationale : 23 août 2017

Dimanche 12 mars • 20h

Lumière Bellecour

Cadette d’une fratrie de six enfants, Phong a grandi dans une ville au centre du Vietnam. Petite, elle se sentait fille piégée dans le corps d’un garçon. C’est seulement à l’âge de vingt ans, lors de son entrée à l’Université de Hanoï, qu’elle découvre ne pas être seule dans cette situation. Son rêve de « se trouver » en adoptant le sexe de son identité, devient réalité quelques années plus tard. Le film accompagne Phong dans cette cruciale année de transformation, qu’elle commente elle-même dans son journal intime en vidéo.

Le film, très réaliste et documenté, montre du point de vue de Phong, le long parcours d’une personne trans pour la réappropriation de son identité : du coming out à ses parents et proches, à la prise des premiers traitements hormonaux, jusqu’à ses premiers changements physiques. Espoir d’aimer et d’être aimée en retour, impatience de découvrir la sexualité, inquiétude pour ses parents dépassés par la situation, Phong filme avec élégance et pudeur sa détermination mais aussi ses doutes quant à son avenir. Si au début du film Phong a besoin de crier au monde sa tristesse, elle nous fait surtout très vite partager sa joie de vivre - très communicative - au fur et à mesure de la réappropriation de son identité et de son corps, pour nous révéler cette femme radieuse et pleine de vie qui ne demandait qu’à éclore au grand jour. _Sailor

UN FILM DE TRAN PHUONG THAO & SWAN DUBUS

Avant-première

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[ Tim Phong ]

FINDING PHONG

Avant-première

Naama Barash est une adolescente israëlienne d’aujourd’hui. Pour échapper à la monotonie du lycée et aux tensions familiales, elle aime sortir en boîte avec ses amies et s’étourdir. Mais un jour, voilà qu’arrive une nouvelle étudiante, Dana, avec un jean déchiré, des cheveux blonds décolorés, des sourcils teints et un solide sens de la répartie... Liora, sa sœur, a beau être portée disparue depuis quelques jours, ce qui met ses parents en émoi, elle ne pense qu’à cette recontre, à son nouveau désir, à ses sentiments naissants pour Dana….

Premier long-métrage de la réalisatrice Michal Zinik, Barash dresse le portrait d’une jeune femme qui vit sa première histoire d’amour et sa première expérience amoureuse avec une autre femme, ainsi que le portrait d’une société israëlienne patriarcale particulièrement étouffante. À 17 ans, c’est le moment ou jamais de dynamiter de l’intérieur cette société rigide, de se libérer de sa famille, d’un père intransigeant et d’une mère un peu dépassée, de tout trans-gresser, jusqu’aux codes du groupe d’amies qu’elle fréquente, pour s’ouvrir à un autre univers et à tous ses possibles... Le film en témoigne avec fraîcheur, sensibilité et sensualité, en mettant en lumière à la fois les tensions de la société israëlienne sur la place des femmes et leur rôle, et de la co-éxistence avec les Palestiniens. En hébreux, Barash signifie mener : l’histoire de Naama, c’est celle de quelqu’un qui décide de mener sa vie à sa manière. _Jean-Michel Lacour

Fiction / Israël / 2016 / 81’ / VOSTF

Avec : Reut Akkerman, Dvir Benedek, Koral Bosidon, Hila Gozlan

Sortie nationale : été 2017

Distribution : Optimale

Samedi 11 mars • 13h

Lumière Bellecour

UN FILM DE MICHAL VINIK

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BARASH

Inédit

Un groupe de rock lesbien sans le sou et suintant du jean (genie ?) prend la route afin de se rendre à un battle concert. Mais gare à l’ex-chanteuse du groupe, sosie de Peaches, qui, sous les conseils d’une drag-queen bussines-man, va tout mettre en œuvre pour les arrêter (tueurs à gages, ninjas, fantômes...).

Une fois par décennie, il semble coutume que l’univers du cinéma LGBT s’enrichisse d’un OVNI, ou plutôt d’une chatte volante non-identifiée, mais qui, dès le premier visionnage, rejoindra tout un panel, s’éten-dant du Rocky Horror Picture Show jusqu’à la L’Attaque de la Moussaka Géante, en passant par l’univers de John Waters, Forbidden Zone ou Vegas in Space. Ici, le délire vient de Stockholm, est garanti sans Euro- vision ni aucune chanson d’ABBA, mais avec beaucoup de pubis qui chantent. On ne s’offusquera pas de l’humour scato, ni du vrai-faux amateurisme du film, tourné à petit budget et instaurant un bal rock multipliant les clins d’œil à Ghostbusters, les Tortues Ninjas, Spinal Tap et autres séries B so 80’s bien senties dans une débauche de couleurs flashy, criardes et provocantes, ne se privant d’aucun genre à pasticher. On n’en attendait pas moins de Bitte Andersson, réalisatrice ayant fait école chez le mythique label Troma, spécialiste des productions horrifiques à tendance trash et musicale. Girls, you go to be wet !!!!! _Antonin de Saint Martin

Vendredi 10 mars • 22h30

Lumière Terreaux

DYKE HARDUN FILM DE BITTE ANDERSSON

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Fiction / Suède / 2015 / 90’ / VOSTF

Avec : Lina Kurttila, Peggy Sands, Maria Wågensjö, Alle Eriksson

Distribution : Outplay Films

Avant-première

Depuis que leurs parents se sont séparés, Sarah et sa petite sœur vivent avec leur mère dont le nouveau partenaire est une femme. Pour autant, leur vie n’a rien de différent du quotidien des autres familles. Et leur situation ne pose pas de problème à Sarah, mais d’autres voient les choses autrement, en particulier le père qui a des doutes quant aux possibles influences sur ses filles. En fait, Sarah proche de ses treize ans a bien d’autres soucis : son premier amour, un corps en train de changer, et par-dessus tout un conflit de loyauté vis-à-vis de ses deux parents...

Avec ce premier long-métrage, Pepa San Martín s’est inspirée du cas de Karen Atala, juge chilienne les-bienne, violemment discriminée dans son pays pour avoir assumée publiquement son homosexualité. Elle sug-gère avec finesse et sans volonté démonstrative qu’une famille «  rara  », c’est-à-dire bizarre, exceptionnelle, différente, est quelque chose de merveilleux, de pas toujours facile au quotidien, mais surtout de fragile. Son héroïne jouée par Julia Lübbert, aux faux airs de Charlotte Gainsbourg dans L’Effrontée, domine brillamment ce film très bien interprété et de nombreuses fois primé. _Jean-Michel Lacour

Fiction / Argentine - Chili / 2016 / 88’ VOSTF

Avec : Julia Lübbert, Emilia Ossandon, Mariana Loyola, Agustina Muñoz,Daniel Muñoz

Sortie nationale : courant 2017

Distribution : Outplay Films

Dimanche 12 mars • 13h

Lumière Bellecour

UN FILM DE PEPA SAN MARTÍN

20

RARA

Last Spring : François Reichenbach tourne ce court métrage gay en 1954, lors d’un voyage aux États-Unis, alors qu’il commence à peine à faire du cinéma, à une époque où il est peu commun de tourner des films queer et d’afficher, à l’écran comme dans la vie, une attirance pour le même sexe que le sien. Sous influence de Jean Cocteau, mais aussi du cinéma moderne qui se profile en France comme aux États-Unis, il raconte, caméra à l’épaule, sans dialogue, une simple histoire amoureuse, avec son désir charnel, ses moments de solitude, ses rêveries, ses manques et ses doutes. L’image naturelle noir et blanc et le look à la James Dean des deux personnages plongent le spectateur dans un univers semi-documentaire, aux allures de film indépendant, de cette Amérique fascinante et rebelle des années 50.

Nus Masculins : Images intimes, muettes et non montées, des amis et compagnons du cinéaste, lors de ses diffé-rents voyages, tournées sur de la pellicule inversible 16 mm couleur qui procure des tonalités uniques, particulièrement denses et contrastées qui se prêtent aux sujets, vêtus ou dévêtus, et qui offrent à nouveau une beauté et une émotion particulières aux plans.

Pink Narcissus : Ce grand film culte vous emportera dans les fantasmes homo-érotiques d’un bel et jeune éphèbe. Ôde à la beauté masculine où chaque centimètre du corps de Bobby Kendall est magnifié. Un rêve !

Séance présentée par Hervé Pichard, responsable des acquisitions et chef de projet des restaurations de films à La Cinéma-thèque française.

Lundi 13 mars • 20h30

Lumière Terreaux

UN FILM DE JAMES BIDGOOD

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Last SpringFrance / 1954 / 23’ / Muet / DCP

Nus masculinsFrance / 1954 / 19’ / Muet / DCP

Pink NarcissusUSA / 1971 / 65’ / VO / copie 35 mm

Séance interdite aux moins de 16 ans

PINK NARCISSUS

LAST SPRING +NUS MASCULINSDEUX FILMS DE FRANÇOIS REICHENBACH

La Cinémathèque françaiseFenêtre sur les collections

Qui se souvient que le plus gros succès du cinéma mondial, en 1931-1932, fut une histoire lesbienne ? Et qui plus est un film allemand réalisé par une femme alors que quasiment aucune femme n’était réalisatrice à l’époque ? Et pourtant, c’est bien ce qui arriva... Ce film, c’est Jeunes filles en uniforme, devenu un classique au point d’avoir fait l’objet d’un remake en 1958, avec la toute jeune Romy Schneider en vedette, et d’avoir engendré, trente ans durant et partout dans le monde, toute une série de scénarios autour de jeunes filles entre elles dans des lieux clos (pensionnats, maisons de redressement, prisons...).

Car c’est bien un de ces microcosmes qui sert de décor à Jeunes filles en uniforme, une école de filles tenue d’une main de fer par sa directrice, et dans laquelle la jolie Manuela s’éprend de Mme von Bergurg, une enseignante, qui n’est elle-même pas insensible à son élève... Si cette idylle à peine voilée semble ne poser de problème à personne, elle se heurte toutefois à la volonté de la très réactionnaire directrice qui va tout faire pour la briser...

Alors que la réalisatrice tourne une fin incroyablement libre et optimiste à cette histoire d’amour, dans certains pays cela passe mal. La censure américaine impose ainsi une fin alternative, tragique : les amours homosexuelles ne peuvent pas bien se terminer alors. Quelle que soit la version, Jeunes filles en uniforme est un film important et marquant de l’histoire des images homosexuelles. _Didier Roth-Bettoni

Jeudi 9 mars • 19h30

Goethe-Institut

UN FILM DE LEONTINE SAGAN & CARL FROELICH

Séancesau Goethe-Institut

[ Mädchen in Uniform ]

JEUNES FILLES ENUNIFORME

22

Fiction / Allemagne / 1931 / 83’ / VOSTF

Avec : Dorothea Wieck, Hertha Thiele, Emilia Unda, Hedwig Schlichter

Sous-titres français supervisés par Marie Garambois

Séance précédée d’un potde bienvenue

Entrée libre

Alex, 16 ans, est une adolescente rebelle en décrochage scolaire. Sa mère adoptive lui propose comme dernière chance de se rendre dans un haras et la confie à Nina, dresseuse de chevaux retirée de la vie urbaine. C’est dans les grands espaces, au contact de la nature, par le travail physique et par l’intermédiaire des chevaux, qu’Alex va reprendre confiance en elle et s’ouvrir au monde. Sa rencontre avec Kathy va la révéler à elle-même...

Cette dernière fiction de la célèbre militante féministe et grande figure queer allemande, Monika Treut, a fait une nouvelle fois le tour des festivals mondiaux.Une belle réussite pour la réalisatrice queer, qui délaissant son style expérimental habituel, réalise avec cette histoire simple et organique, une fable singulière sur la renaissance, une ode contemplative à la nature et aux chevaux pour lesquels la réalisatrice a toujours voué une grande passion.

Monika Treut vient de recevoir un Teddy Award d’honneur au dernier Festival de Berlin pour l’ensemble de sa carrière.

Vendredi 10 mars • 20h

Goethe-Institut

UN FILM DE MONIKA TREUT

Séancesau Goethe-Institut

23

[ Von Mädchen und Pferden ]

OF GIRLS AND HORSES

Fiction / Allemagne /2014 / 82’ / VOSTF

Avec : Ceci Schmitz-Chuh,Alissa Wilms, Vanida Karun, Ellen Grell

Entrée libre

25

Fais pas Genre est un festival né d’initiatives inter-associatives et étudiantes. Cet événement cherche à sensibiliser et à informer les étudiant.e.s sur les stéréotypes liés au genre. À travers cette manifestation tant culturelle que scienti-fique, l’objectif est d’interroger et de faire naître le débat autour de ces questions sociétales qui animent le campus. Cette année, le thème « Métamorphose(s) » est le fil conducteur d’une programmation queer composée d’événements en tout genre : conférences, rencontres, débats, projections, spectacles, atelier, concours d’écriture, quiz culturel et festif. Le festival Écrans Mixtes est partenaire de deux événements dans le cadre de Fais pas Genre :

- Mercredi 8 mars, 14h : Projection du documentaire Parole de King ! de Chriss Lag - réalisatrice, journaliste et photographe - dont le travail interroge la représentation et la place des femmes dans la société. Suivie d’un débat en présence de la réalisatrice. Si les drag queen occupent le devant de la scène des cabarets, peu de gens connaissent les drag king. Ce documentaire permet à tous de s’interroger sur ces propres rapports au masculin et au féminin.

- Jeudi 9 mars, 16h : Méchants gays, vilaines lesbiennes - Conférence du journaliste et écrivan Didier Roth-Bettoni interrogeant les représentations LGBT et ses stéréotypes dans le Septième Art. Suivie d’un débat.

Du mardi 7 mars au jeudi 9 mars 2017 / Salle Polyvalente de la Maison des Étudiants de l’Université Lumière Lyon 2, Campus Porte des Alpes (Bron) / Organisé par l’association L’Envolée Culturelle / www.lenvoleeculturelle.fr

Mercredi 8 mars • 14h

Jeudi 9 mars • 16h

Université Lyon 2 - Bron

Université Lyon 2 - Bron

UN FILM DE CHRISS LAG

FestivalFais pas Genre

PAROLE DE KING !

Parole de King !Documentaire / France / 2016 / 96’Rencontre avec Chriss LagEntrée libre

Méchants gays, vilaines lesbiennesConférence de Didier Roth-BettoniEntrée libre

Documentaireinédit

Cela commence comme une suite contemporaine de Paris is Burning de Jennie Livingstone (1990) , voire du moins connu How do I Look de Wolfgang Busch (2006). Mais rapidement, la plongée à vif au cœur de la scène voguing et de la ball culture new-yorkaise se teinte d’autres couleurs, plus sombres. En argot, un « kiki » désigne une soirée entre amis pour décompresser. La scène Kiki est un microcosme au sein de la ball culture, où les jeunes LGBTQS noirs et latinos, particu-lièrement précarisés, trouvent à la fois un safe space pour toutes les incarnations de l’éventail des identités de genre et toutes les sexualités, et un lieu d’expression artistique et de fierté d’appartenir à une communauté soudée et solidaire.

La suédoise Sara Jordenö dresse les portraits intenses et émouvants de plusieurs personnages issus de cette sous-culture : des jeunes trans qui racontent leur parcours personnels et familiaux et le rôle qu’a pu jouer la scène Kiki dans leur vie. Chaque personne qui se livre, nous renseigne sur l’importance et la fragilité de cette minorité parmi les minorités, où la fête débridée côtoie la compétition féroce, comme deux remparts aux difficultés qui touchent ses membres. Traversé de gros plans, de plans fixes et de regards - caméra des différents protagonistes, le film tisse une toile complexe tiraillée entre la joie de vivre et l’humour que dégagent ces danseurs et danseuses aux costumes bariolés et aux attitudes fierce, et la réalité de leur quotidien : lutte contre le VIH, racisme, exclusion, précarité extrême. Derrière ce tableau forcément un peu sombre, il y a la détermination de toutes ces personnes, leur force, leurs combats, et leur espoir. _Maxime Antoine

Dimanche 12 mars • 15h

Lumière Bellecour

UN FILM DE SARA JORDENÖ

KIKI

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Documentaire / Suède - USA / 2016 94’ / VOSTF

Avec : Chi Chi Mizrahi, Gia Marie Love, Divo Pink Lady, Twiggy Pucci Garcon, Izana «Zaryia Mizrahi» Vidai

Distribution : Films Boutique

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Karen, la cinquantaine, part en Floride pour retrouver Foxy, taxidermiste aux airs de cow-boy et dresseur de chevaux à ses heures perdues. Sous son commandement, Karen devient Starfighter, pony docile à la crinière de feu et aux tenues SM. Jérôme Clément-Wilz filme cette initiation érotique et fétichiste, le pony-play, comme une quête d’extase et d’absolu. La musique baroque vient souligner la force d’un rituel qui frise le mystique et accompagne Karen dans sa métamorphose et son retour à la nature. Entre deux sessions de dressage, elle se confie sur sa vie d’avant, appelle sa fille ou rencontre un autre adepte qui se définit lui comme licorne.

Le réalisateur évite tout voyeurisme déplacé ou toute forme de complaisance dans un film profondément humain et émouvant qui explore un paradoxe vieux comme le monde : la quête de liberté à travers la soumission consentie. Comme le dit si bien Karen, qui se compare en riant à Iggy Pop et lance un ou deux « No future ! », « Le vrai SM c’est la vie quotidienne des gens ». _Maxime Antoine

Dimanche 12 mars • 17h15

Lavoir Public

etre chevalUN FILM DE JÉRÔME CLÉMENT-WILZ

Documentaire / France / 2016 / 63’

Avec : Karen Chessman

Distribution : Kidam

Documentaireinédit

Précédé de :Sorcière Queer court métrage de Camille Ducellier / Documentaire / France / 2016 / 12’Portrait d’un monstre à deux têtes.

Documentaireinédit

Alice Malsenior Walker est la huitième d’une famille de métayers afro-américains. Enfant, elle perd accidentelle-ment l’usage d’un œil et, dispensée des travaux des champs, reçoit de sa mère une machine à écrire...Alice Walker est la première femme noire à remporter le prix Pulitzer en 1983, pour son roman mythique, La Couleur pourpre, dans lequel elle dénonce, avec courage et sans concession, l’oppression des femmes noires par les hommes noirs, car son féminisme ne connaît pas d’ « accommodements raisonnables ».

Le film raconte l’histoire d’une femme extraordinaire née dans une minuscule cabane au bord des champs de coton en Géorgie, devenue une écrivaine majeure du XXe siècle. Des années 1960 à nos jours, sa vie turbulente s’inscrit dans le combat contre l’oppression masculine et blanche.

La réalisatrice Pratibha Parmar ne cesse de faire évoluer le discours dominant sur les races, le féminisme, la sexualité et la créativité. Parmi ses œuvres, on peut citer A Place of Rage (1991), film documentaire sur les femmes afro-américaines et le mouvement des droits civils, ainsi que Warrior Marks (1993), qui traite des mutilations géni-tales féminines à une époque où le sujet était largement tabou.

Alice Walker elle-même est la voix principale de ce documentaire.

Samedi 11 mars • 15h

Bibliothèque du 1er

Alice walker :beauty in truth

UN FILM DE PRATIBHA PARMAR

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Documentaire / USA - GB / 2013 / 84’VOSTF

Distribution : Kalifilms

Sous titres : BagdamPrintemps Lesbien

Entrée libre

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Thérèse Clerc est l’une des grandes figures du militantisme. Du combat pour l’avortement à l’égalité des droits entre les hommes et les femmes en passant par les luttes homosexuelles, elle a été de toutes les batailles.Elle apprend aujourd’hui qu’elle est atteinte d’une maladie incurable et décide de jeter un dernier regard tendre et lucide sur ce que fut sa vie, ses combats et ses amours.

«J’ai connu Thérèse en tournant Les Invisibles, dont elle était l’un des témoins. Pendant le tournage, nous avons développé une complicité très forte. En me racontant sa vie, en me présentant ses enfants, en me laissant la fil-mer chez elle, j’ai eu le sentiment de devenir un de ses proches. Un jour, Thérèse me téléphone pour m’annoncer qu’elle est atteinte d’une maladie incurable et qu’il lui reste peu de temps à vivre. Malgré son grand âge, 88 ans, elle m’avait toujours semblé éternelle. Et il y a encore quelques semaines, son agenda était rempli de rendez-vous, d’interventions à des congrès, colloques et autres manifestations politiques. Depuis 1968, Thérèse a jeté son corps dans la bataille et mené de nombreuses luttes. Elle s’est battue pour les femmes, les homosexuels, le droit à l’avor-tement, la condition des personnes âgées, les immigrés. Elle a manifesté contre toutes les guerres coloniales et postcoloniales. Elle était de tous les combats. Un dernier lui restait à mener. Et c’était la raison de son appel. Elle m’a demandé sans détours de venir filmer les dernières semaines qui lui restaient à vivre car elle tenait à mourir debout, dans l’action. Elle voulait montrer l’image glorieuse de quelqu’un qui s’en va ». _Sébastien Lifshitz

Mercredi 8 mars • 18h30

Bibliothèque Part-Dieu

UN FILM DE SÉBASTIEN LIFSHITZ

Documentaireinédit

LES VIES DE THerese

Documentaire / France / 2016 / 55’ Avec : Thérèse Clerc

Entrée libre

30

Documentaireinédit

Les Hijras sont la communauté traditionnelle transgenre de l’Inde. Après une émasculation sacrificielle, elles deviennent les véhicules des pouvoirs de la déesse Bahuchara Mata et ont le pouvoir de bénir et maudire la population. À la fois craintes et méprisées, leur vie au quotidien révèle une autre histoire. Chez les hijras, la guru est à la fois la mère, le père, la sœur et le mari pour les membres de son clan. C’est elle qui veille sur sa famille reconstituée et perpétue les règles et les codes de hiérarchie.

Les travaux et les jours d’une famille hijra se déroulent dans une petite ville du Tamil Nadu, au sud de l’Inde. Silky, Mahima, Trisha, Durga, Kuyili, Priyanka, Vasundhara et Yamuna, sous la ferme protection de leur guru Lakshmi Ma, nous livrent des bribes de leur existence marginale mais souveraine. D’une tradition millénaire sacrée à la débrouille de chaque seconde, Guru compose avec elles un poème à plusieurs voix où le monde est un dur terrain de jeu, où le troisième genre est avant tout la force de résistance d’une vie mise en commun.

Beaucoup de monde étant attendu, deux séances sont proposées le même soir : 18h et 19h30.

Mardi 14 mars • 18h + 19h30

B.M. 7e - Jean Macé

GURU,UNE FAMILLE HIJRA

UN FILM DE LAURIE COLSON & AXELLE LE DAUPHIN

Documentaire / Belgique / 2016 / 75’VOSTF

Distribution : Tarantula Production

Entrée libre

CERVEAUXMOUilles d’orageS

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« La blague, c’est qu’à nous deux, on a un cerveau entier ! » Ainsi s’exprime Hélène à propos du couple singulier qu’elle forme avec Laurence. Suite à un accident de voiture et un Accident Vasculaire Cérébral survenu à l’âge de 20 ans, toutes deux vivent en situation de handicap. Entre Toulouse et l’Ardèche, elles cultivent leurs passions : Hélène pour son jardin et la campagne, Laurence - alias Cocopirate - pour la musique et sa création en peinture.

Traverser la tyrannie des apparences liées à des formes d’exclusion, tel est le projet de ce film documentaire qui donne à voir, sans pathos, des vies avec leurs manques, leurs imperfections comme des formes de résistance dans un monde conçu principalement pour des valides. Ou comment finalement deux femmes conjuguent ensemble force, complicité, amour et souffle réjouissant de liberté.

Cerveaux Mouillés d’Orages est le premier film documentaire de la photographe et auteure Karine Lhémon. Depuis une vingtaine d’années son travail couvre à la fois le champ social - notamment l’Association des Para-lysés de France, et culturel : spectacles vivants, musique, expositions, photographe de plateau sur Naissance des Pieuvres de Céline Sciamma. Karine Lhémon est actuellement doctorante (4ème année) en Arts Plastiques à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, et auteure d’une Thèse intitulée : «  Entre/voir et imaginer : marges/normes, centralités/périphéries, un entre deux des images ».

Samedi 11 mars • 11h

Bibliothèque du 3e

UN FILM DE KARINE LHÉMON

Documentaireinédit

Rencontre avec la réalisatrice Karine Lhémon

Documentaire / France / 2016 / 75’ Sous-titres malentendant.e.s

Avec : Laurence Leroy,Hélène Morvan

Entrée libre

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Agenda des séances

Lundi 13 mars

Pink Narcissus + Courts métrages Fenêtre sur les collections de La Cinémathèque française + rencontre20h30 • Lumière Terreaux (p. 21)

Mardi 14 mars

Guru, une famille hijra InéditDocumentaire18h + 19h30 • BM 7e Jean Macé (p. 30)

Priscilla, Folle du désertCopie restaurée20h30 • Pathé Bellecour (p. 5)

Kiki InéditDocumentaire15h • Lumière Bellecour (p. 26)

Beautiful Thing + rencontre 17h15 • Lumière Bellecour (p. 11)

Être cheval InéditDocumentaire 17h15 • Lavoir Public (p. 27)

Courts métrages Jonathan Caouette + rencontre + DJ Set 19h30 • Lavoir Public (p. 9)

Finding Phong Avant-première Documentaire 20h • Lumière Bellecour (p. 17)

Jeudi 9 marsMéchants gays, vilaines lesbiennesConférence de Didier Roth-Bettoni 16h • Université Lumière Lyon 2 - Bron (p. 25)

Poison + rencontre 19h • Institut Lumière (p. 10)

Jeunes filles en uniforme+ pot de bienvenue 19h30 • Goethe-Institut (p. 22)

Tarnation + rencontre 21h • Institut Lumière (p. 7)

Mercredi 8 marsParole de King ! + rencontreDocumentaire14h • Université Lumière Lyon 2 - Bron (p. 25)

Les Vies de ThérèseDocumentaire18h30 • BM Part-Dieu (p. 29)

Les Initiés Avant-première20h30 • Comœdia (p. 4)

Vendredi 10 marsOf Girls and Horses Inédit 20h • Goethe-Institut (p. 23)

Walk away Renee + rencontre 20h15 • Lumière Terreaux (p. 8)

Samedi 11 mars

Cerveaux mouillés d’orages + rencontreDocumentaire 11h • BM du 3e (p. 31)

Barash Avant-première 13h • Lumière Bellecour (p. 18)

Alice Walker : Beauty in TruthDocumentaire 15h • BM du 1er (p. 28)

Courts métrages Carte Blanche à Face à Face 15h • Lumière Bellecour (p. 14)

Courts métrages Sélection Écrans Mixtes 17h15 • Lumière Bellecour (p. 15)

Boys like us + rencontre20h • Lumière Terreaux (p. 12)

Brothers of the night + rencontre22h15 • Lumière Terreaux (p. 13)

Soirée officielleQueen Bitches Party II23h - 4h • Les Feuillants (p. 16)

Dyke Hard Inédit22h30 • Lumière Terreaux (p. 19)

Dimanche 12 marsRara Avant-première 13h • Lumière Bellecour (p. 20)

Infos pratiques

Salles permanentesLumière Terreaux40, rue du Président E. Herriot - 69001 LyonMétro ligne A : arrêt Hôtel de Ville

Lumière Bellecour12, rue de la Barre - 69002 LyonMétro ligne A ou D : arrêt Bellecour

Autres lieux de projection

Institut Lumière25, rue du Premier Film - 69008 LyonMétro ligne D : arrêt Monplaisir Lumière

Cinéma Comœdia13, avenue Berthelot - 69007 LyonTram T2 : arrêt Centre Berthelot

Pathé Bellecour79, rue de la République - 69002 LyonMétro ligne A ou D : arrêt Bellecour

Bibliothèque Part-Dieu30, boulevard Vivier-Merle - 69003 LyonMétro ligne B / Tram T1 & T4 : arrêt Gare Part-Dieu

Bibliothèque du 1er

7, rue Saint Polycarpe - 69001 LyonMétro ligne A : arrêt Hôtel de Ville

Bibliothèque 3ème

246, rue Duguesclin - 69003 LyonMétro ligne B / Tram T1 : arrêt Place Guichard

Bibliothèque 7ème Jean-Macé2, rue Domer - 69007 LyonMétro ligne B : arrêt Jean-Macé

Goethe-Institut Lyon18, rue François Dauphin - 69002 LyonMétro lignes A et D : arrêt Bellecour

Le Lavoir Public4, impasse Flesselles - 69001 LyonBus C13 ou C18 : arrêt Rouville / Clos Jouve

Tarifs Lumière Terreaux & Lumière BellecourPlein tarif : 8,50 € / Tarif réduit : 6,50 €5,60 € la place avec la carte d’abonnement 5 tickets5,50 € la place avec la carte d’abonnement 10 tickets

Tarifs ComœdiaPlein tarif : 8,80 € / Tarif réduit : 6,80 €5,70 € la place avec la carte d’abonnement Comœdia

Tarifs Institut LumièrePlein tarif : 7,50 € / Tarif réduit : 6,00 €Tarif abonné Institut Lumière : 5,00 €

Tarifs Pathé Bellecour : 11,70 € ou 6 € (tarif E-billet)

Goethe-Institut : Entrée libre

Soirée officielle "Queen Bitches Party II"Samedi 11 mars - 23h / Les Feuillants5, petite rue des Feuillants - 69001 LyonMétro ligne A : arrêt Hôtel de Ville / C : arrêt Croix PaquetP.A.F. : 4 € + vestiaire : 1 €

Partenaires & remerciements

Gérard Collomb, Sénateur-Maire de LyonGeorges Képénékian, Premier Adjoint au Maire de Lyon, Délégué à la Culture aux Grands événements et aux Droits des Citoyens

Cinémas Lumière : Thierry Frémaux et Sylvie da Rocha • Institut Lumière : Thierry Frémaux et Maelle Arnaud • Cinéma Comœdia : Marc Bonny, Ronan Frémondière et Frédérique Duperret • Pathé Bellecour : Thierry Rocourt et Candice Pelletier • Goethe-Institut Lyon : Joachim Umlauf et Hannah Kabel • Bibliothèques Municipale de Lyon : Gilles Eboli, Étienne Mackiewicz, Sylvie Tomolillo, Fatiha Toumi, Julia Kabakdjian, Thomas Renoud-Grappin • le Lavoir Public : Olivier Rey • La Cinémathèque française : Émilie Cauquy et Hervé Pichard • L’Envolée Culturelle : Camille Dénarié • Festival Face à Face : Dominique Thévenot et Olivier Bachelard • Les Feuillants : Élodie Rama • Albédia Imprimeurs • Hôtel Athéna : Laurent Abry • Exit Mag : Luc Hernandez et Isaure Chemain • Hétéroclite : Romain Vallet et Renan Benyamina Émission Pluriel Gay : Gérald Russo • Émission Le P’tit Bazar : Maxime Antoine et Julien Campagna • Pink X : Nicolas Maille • Centre LGBTI de Lyon • SOS Homophobie Ludovic Mercier • Géraldine Laporte • Sylvie Suire • Jean-Pierre Abizanda • Wilfrid Ossola • Patricia le Monnier • Crédit Coopératif : Martine Sanial et Christopher Roussel • Jean-Pierre Jourdain • Heidi Weiler • Guillaume Cancade • Agnès Buffet • Caroline Cottier • Cinémarge  : Esther Cuenot • Festival In&Out  : Benoït Arnulf et Thomas Oudin • Franck Finance Madureira • Sexosafe : David Dibilio et Samuel Guignet • Jiongguang Chen • agnès b. et son équipe : Annelise Landureau, Sébastien Ruiz, Anouk Badel et Laurianne Trottier.

Remerciements aux distributeurs : Epicentre Films, Pyramide Distribution, ASC Distribution, Splendor Distribution, Ufo Distribution, Artédis, Diaphana, JHR Films, Optimale, Outplay, Films Boutique, Kidam, Bagdam, Kali Films, Agat Film, Tarantula Production, Shortcuts, La mer à boire Production, 2.4.7 Films, L’Agence du Court Métrage.

Remerciements particuliers pour cette septième édition à Jonathan Caouette, Patric Chiha, Chriss Lag, Karine Lhémon, Didier Roth-Bettoni, Festival Face à Face, Festival Fais pas Genre.

Remerciements à tous les membres de l’association Écrans Mixtes ainsi qu’à la dynamique équipe de bénévoles :Maxime Antoine, Gérard Bégou, Jean-Yves Brunel, Julien Campagna, Cédric Denonfoux, Olivier Ferrier-Frayssac, Philippe Grandjean, Antonin Heurtin, Romeo Isarte, Jean-Michel Lacour, Wilfried Lacour, Olivier Leculier, Benjamin Malinge, Ivan Mitifiot, Chantal Polchi, Mélanie Ricard, Apolline Streque, Bruno Thévenon, Marie-Claire Véricel.

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