ENQUÊTEJEUNES DIPLÔMÉSPROMOTION2014

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ENQUÊTE JEUNES DIPLÔMÉS 2015 PROMOTION 2014 L'édition 2015 de l'enquête de suivi professionnel des jeunes diplômés de Sciences Po, qui porte sur la situation des diplômés de la promotion 2014 quinze mois après l'obtention de leur diplôme, a été réalisée conjointement par Andréa Sousa Dantas (doctorante de Sciences Po rattachée au CERI), sous la supervision scientifique d’Anne Boring (OFCE-PRESAGE) et de Roberto Galbiati (CNRS – Département d’Economie).

La participation de la promotion représente 1472 diplômés, avec une amélioration du taux de réponse qui s'élève à 75 %.

Un taux d’insertion professionnelle en croissance et des délais d’insertion qui se réduisent

Dans un contexte économique qui reste difficile, 75 % de diplômés détenteurs d’un master Sciences Po choisissent d'entrer dans la vie active (77 % en 2014, 78 % en 2013, 73 % en 2012 et 70 % en 2011).

Parmi ces étudiants ayant décidé d’entrer dans la vie professionnelle, 88,8 % sont en activité (85,5 % en 2014, 86,7 % en 2013 et 9/10 en 2012). 11,2 % sont à la recherche d’un emploi (12,4 % en 2014). Il faut noter que 53,7 % des répondants se déclarant à la recherche d’emploi ont déjà occupé un premier emploi depuis leur sortie de Sciences Po, ce qui porte le taux d’insertion à 95 %.

Les délais d'accès à l'emploi se sont réduits par rapport à l'année précédente : 87 % des diplômés ont trouvé un emploi en moins de 6 mois contre 81 % en 2014.

La part des emplois stables diminue légèrement sur un an, de 66 % contre 67 % en 2014. La baisse constatée est plus forte depuis 2010 car les emplois de fonctionnaire accusent une baisse accentuée sur cette période (16 % en 2010, 11 % dans celle de 2011, 10 % en 2012, 4 % en 2013 et 3 % en 2014).

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Les salaires des diplômés de Sciences Po restent élevés

Sur une base de 660 répondants, la rémunération brute annuelle moyenne atteint 37 266 €. Elle peut être comparée à la rémunération brute moyenne annuelle observée par l’APEC en 2015 sur la promotion 2014 (4 750 sortants à bac + 5 et plus de l’enseignement supérieur), qui est de 26 500 € [1].

En ce domaine, les indicateurs restent toujours défavorables aux femmes : leur salaire moyen annuel s'élève à 34K euros contre 41K euros pour les hommes. Sciences Po entend continuer à sensibiliser les différents acteurs (étudiant(e)s, enseignant(e)s, partenaires, etc.) aux questions d'inégalités femmes-hommes, et poursuivre son programme de recherche et d’enseignement des savoirs sur le genre (programme Présage). En particulier, une attention sera portée à l’orientation pédagogique de la population féminine, qui choisit dans une proportion plus forte des carrières moins rémunératrices.

Des emplois toujours très variés, ceux représentant le secteur privé continuent d’augmenter

Dans l’ensemble, la répartition des emplois par secteurs d’activité évolue peu. Cependant, la part des diplômés qui rejoignent le secteur privé continue à augmenter, au détriment du secteur public : 73 % des diplômés en emploi travaillent dans le secteur privé (contre 69 % en 2014 et 65 % en 2013) ; 7,6 % dans une organisation internationale ou au sein des institutions européennes (contre 7,5 % en 2014 et 6 % en 2013) et 18,4 % dans le secteur public (23,5 % en 2014 et 28 % en 2013).

En lien avec la diversité des 10 formations de niveau master proposées, les fonctions exercées restent variées au sein des secteurs tels que l’Audit/Conseil, l’Administration publique, la Banque/Finance/Assurance, l’Industrie/Energie/Transport, le Marketing/Communication, les ONG/Associations, les Organisations internationales, Edition/Journalisme, l’Education/Recherche, Aménagement/Urbanisme, Commerce/Distribution, Culture/Cinéma, Juridique …

Des diplômés toujours nombreux à trouver un premier emploi à l'étranger

Le pourcentage de répondants déclarant travailler hors de France reste peu ou prou le même qu’en 2014 : 38 % des répondants (25,5 % des diplômés de nationalité française), soit un taux élevé en comparaison avec celui de l’enquête de la Conférence des Grandes Ecoles (16,6 % de l’ensemble).

La part des diplômés travaillant en Afrique et au Moyen Orient augmente tandis que celle des diplômés en poste en Amérique diminue.

[1]https://jd.apec.fr/files/live/mounts/media/medias_delia/documents_a_telecharger/etudes_apec/Les%20jeunes%20dipl

%C3%B4m%C3%A9s%20de%202014%20-%20situation%20professionnelle%20en%202015.pdf

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RÉSUMÉ

Quinze mois après la fin de leurs études en Juin 2014, les diplômés de Sciences Po sont plus nombreux à avoir intégré le marché du travail et ils ont trouvé leur premier emploi plus rapidement. Le taux d’insertion global représente 95 %. Dans une conjoncture économique difficile, le diplôme de Sciences Po reste un atout fort pour accéder rapidement au marché de l'emploi.

75 % des diplômés ont décidé d’entrer dans la vie professionnelle (77 % en 2014)

88,8 % sont en activité (85,5 % en 2014)

87,4 % ont trouvé leur premier emploi moins de six mois après la sortie de Sciences Po (81 % en 2014)

73 % des diplômés en emploi travaillent dans le secteur privé (69 % en 2014)

38 % travaillent hors de France (39 % en 2014)

La rémunération brute annuelle moyenne s’élève à 37 K€

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L’ACCÈS À L’EMPLOI

Au moment de l’enquête, 75 % des répondants ont décidé d’entrer dans la vie professionnelle contre 77 % en 2014 et 78 % en 2013.

Tableau 1 : Les diplômés 1 an après leur l’obtention du master

POURSUITE D’ÉTUDES

Parmi les 22 % des répondants qui ont décidé de poursuivre leurs études :

• 8 % poursuivent en doctorat, à Sciences Po

• 33 % suivent un cycle de préparation aux concours, à Sciences Po

• 5 % suivent un autre programme, à Sciences Po

• 55 % poursuivent leurs études dans un autre établissement

Enquête 2015 sur la

promotion 2013

Enquête 2014 sur la

promotion 2013

Enquête 2013 sur la

promotion 2012

Diplômés ayant décidé d’entrer dans la vie professionnelle

75 % 77 % 78 %

Diplômés en poursuite d’études universitaires 22 % 21 % 20 % Diplômés préparant un concours par eux-mêmes et en année sabbatique

3 % 2 % 2 %

Total 100 % 100 % 100 %

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TAUX D’INSERTION PROFESSIONNELLE DES DIPLÔMÉS DE SCIENCES PO

88,8 % des diplômés ayant décidé d’entrer dans la vie professionnelle se déclarent en stage ou en emploi contre 85,5 % en 2014.

Parmi les répondants se déclarant en recherche d’emploi, 53,7 % ont déjà occupé un premier emploi depuis leur sortie de Sciences Po ce qui porte le taux d’insertion à 95 %.

Les délais d’accès au premier emploi diminuent. 87,4 % des diplômés en poste ont trouvé leur premier emploi moins de 6 mois après l’obtention du diplôme (81 % en 2014 et 80 % en 2013) et 40 % avant leur sortie de Sciences Po.

DES EMPLOIS VARIÉS CORRESPONDANT AUX SPÉCIALITÉS DES PROGRAMMES DE MASTER On observe une augmentation de la part des emplois dans le secteur privé : 73 % des diplômés en emploi travaillent dans le secteur privé (69 % en 2014).

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Tableau 2 : Répartition des emplois par secteur d’activité

Tableau 3 : Répartition des emplois par domaine d’exercice

Pour en savoir plus, consulter la page des débouchés des masters sur le site de Sciences Po : http://www.sciencespo.fr/formations/%C3%A9coles-masters

RÉPARTITION DES EMPLOIS PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE

38 % des répondants déclarent travailler hors de France, un chiffre quasi stable (39 % en 2013).

Enquête 2015 - promotion 2014 Enquête 2014 - promotion 2013

Tableau 4 : répartition des emplois par zone géographique (Hors France)

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QUALITÉ DES EMPLOIS OCCUPÉS Tableau 5 : Nature des contrats

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RÉMUNÉRATIONS A noter, il a été apporté des modifications à la définition et à la méthode de calcul de la rémunération moyenne annuelle. On considère désormais la rémunération moyenne annuelle hors les primes et les valeurs aberrantes sont éliminées.

Il n’est donc pas possible d’effectuer cette année une comparaison avec la valeur calculée l’année dernière.

Tableau 6 : Rémunération moyenne France / Étranger

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ÉGALITÉ FEMMES / HOMMESLes femmes se lancent plus rapidement sur le marché du travail : 77,4 % d’entre elles ont décidé d’entrer dans la vie professionnelle (20 % poursuivent les études) contre 71,4 % des hommes (26 % des diplômés qui poursuivent les études).

Elles mettent un peu moins de temps à trouver leur premier emploi que les hommes : 88 % en ont trouvé un en moins de 6 mois contre 87 % des hommes.

Leur salaire moyen annuel s'élève à 34K euros contre 41K euros pour les hommes.

Tableau 8 : répartition des emplois par secteurs d’activité selon le sexe

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Le choix du master et le secteur d’activité sont deux des variables se trouvant directement liées à la rémunération perçue. Les femmes sont la majorité dans les masters qui ont présenté les rémunérations les plus faibles parmi les répondants de la Promotion 2014, avec accent sur l’École de journalisme (70 %) et École de la communication (64,9 %). Dans celles qui forment des professionnels ayant traditionnellement des rémunérations plus élevées, comme le Département d’économie, les hommes prédominent (59,2 %), quoique à l’École de droit (une autre formation d’emploi parmi les mieux rémunérés), les femmes sont plus nombreuses (59,2 % des femmes contre 40 % des hommes). De façon similaire, tandis que les femmes se portent davantage sur les secteurs de la Communication et des ONG et Associations, qui d’habitude présentent les rémunérations plus basses, les hommes sont plus nombreux dans le secteur de la Banque, la Finance et les Assurances, en général mieux rémunéré.