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Association Scientifique Européenne pour L'Eau et la Santé Président:Gilles Husson,Vices-Présidents:Jean Lédion,Gilles Guibaud Secrétaire:Sylvie Rauzy, Trésorier: Stéphanie Tabernier JOURNÉE SCIENTIFIQUE d’AUTOMNE de l’ASEES HOPITAL COCHIN AMPHI JEAN DAUSSET 27 rue du Faubourg Saint – Jacques 75679 Paris 14 RER PORT ROYAL 27 NOV 2014 L’ANALYSE DE L’EAU « Réflexions sur les suites à donner » PROGRAMME : JEUDI 27 Novembre 2014 MATIN- 8h 45 : Accueil des participants par le Président de l’ASEES, Gilles Husson, et ouverture du colloque 9h: Introduction : Soulever des réflexions sur l’adéquation entre les progrès techniques tous azimuts des analyses et le risque sanitaire effectif de ces éventuels produits dans l’eau. Que communiquer ? Gilles Husson, ASEES 9h 15: Risques et bonnes pratiques dans le domaine des analyses ultra-traces: L'expérience de l'industrie des eaux embouteillées" Lodovico DI GIOIA, A. MOREAU. R&D WATERS RESSOURCES & PROCESS ; DANONE NUTRICIA RESEARCH 9h 45: Analyses de routine, analyses en continue et ou analyses pointues. Système hydro-minéral d'Avène. Bilan de 5 années de suivi physico-chimique. Bertrand SELAS. Pierre Fabre ; Dermo-Cosmétique ; Les Bains d’Avène 34 10h 15: PAUSE Cyanures totaux 50 μg/L 1,2-dichloroéthane 3,0μg/L Epichlorhydrine 0,1μg/L Mercure total 1,0 μg/L Microcystine LR 1 μg/L Pesticides 0,10 μg/L Sélénium 10 μg/L Acrylamide 0,10 μg/L Antimoine 5,0 μg/L Arsénic 10 μg/L Baryum 0,7 mg/l Benzène 1,0 μg/L

27 NOV 2014 - cefracor.org · Lodovico DI GIOIA, A. MOREAU. R&D WATERS RESSOURCES & PROCESS ; DANONE NUTRICIA RESEARCH 9h 45: Analyses de routine, analyses en continue et ou analyses

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Association Scientifique Européenne pour L'Eau et la Santé Président:Gilles Husson,Vices-Présidents:Jean Lédion,Gilles Guibaud

Secrétaire:Sylvie Rauzy, Trésorier: Stéphanie Tabernier

JOURNÉE SCIENTIFIQUE d’AUTOMNE de l’ASEES

HOPITAL COCHIN AMPHI JEAN DAUSSET

27 rue du Faubourg Saint – Jacques 75679 Paris 14

RER PORT ROYAL

27 NOV 2014 L’ANALYSE DE L’EAU

« Réflexions sur les suites à donner »

PROGRAMME :

JEUDI 27 Novembre 2014 MATIN- 8h 45 : Accueil des participants par le Président de l’ASEES, Gilles Husson, et ouverture du colloque 9h: Introduction : Soulever des réflexions sur l’adéquation entre les progrès techniques tous azimuts des analyses et le risque sanitaire effectif de ces éventuels produits dans l’eau. Que communiquer ? Gilles Husson, ASEES 9h 15: Risques et bonnes pratiques dans le domaine des analyses ultra-traces: L'expérience de l'industrie des eaux embouteillées" Lodovico DI GIOIA, A. MOREAU. R&D WATERS RESSOURCES & PROCESS ; DANONE NUTRICIA RESEARCH 9h 45: Analyses de routine, analyses en continue et ou analyses pointues. Système hydro-minéral d'Avène. Bilan de 5 années de suivi physico-chimique. Bertrand SELAS. Pierre Fabre ; Dermo-Cosmétique ; Les Bains d’Avène 34 10h 15: PAUSE

Cyanures totaux 50 µg/L 1,2-dichloroéthane 3,0µg/L Epichlorhydrine 0,1µg/L Mercure total 1,0 µg/L Microcystine LR 1 µg/L Pesticides 0,10 µg/L Sélénium 10 µg/L Acrylamide 0,10 µg/L Antimoine 5,0 µg/L Arsénic 10 µg/L Baryum 0,7 mg/l Benzène 1,0 µg/L

10h 45: L’analyse de l’eau. Le point de vue du chimiste Pierre BENOIT ; Laboratoire Aquanalyse ; 10380 Plancy l’Abbaye 11h 15: Chimie et biologie au service de la qualité de l’eau. Lauriane BARRITAUD & Stellio CASAS ; VEOLIA RECHERCHE INNOVATION, France 11h 45 - 14h 30 : Déjeuner JEUDI 27 Novembre 2014 APRÈS-MIDI- 14h 30:Intérêt respectif de différentes méthodes de détection de Legionella pneumophila sérogroupe 1. F.ENKIRI, Laboratoire d’hygiène de la Ville de Paris, Département Hygiène et Microbiologie Environnement

15h 00: Couplage échantillonneur passif et LC-Qtof pour une meilleure évaluation de la qualité des eaux Robin GUIBAL, Gilles GUIBAUD; Groupement de Recherche Eau Sol Environnement - EA 4330, Faculté des Sciences et Techniques - Université de Limoges, Limoges 15h 30:Utilisation de l’ATP-métrie pour gérer la qualité microbiologique des réseaux d’eau sanitaire des établissements de santé en temps réel FABRE N et GARRELLY L; GL-Biocontrol cap alpha 34830 Clapiers 16h 00: PAUSE 16h 30: Identification bactérienne par MALDI-TOF:application aux bactéries isolées dans les réseaux d’eau. Laurent MOULIN, Eau de Paris ; HAENN Sophie; DRDQE, biologie, 94200 Ivry Sur Seine 17h: Application de la métabolomique couplée à la spectrométrie de masse à ultra-haute résolution pour le screening de plusieurs centaines de pesticides et de résidus de médicaments dans un même échantillon d'eau J.COTTON, F.LEROUX, S. BROUDIN, C. JUNOT (1), B. CORMAN, C. DUCRUIX. Profilomic, Boulogne Billancourt (1) Laboratoire d'Etude du Métabolisme des Médicaments, CEA/Saclay, Gif-sur-Yvette 17h30: Etude des corrélations entre les différents éléments chimiques analysés dans les eaux souterraines de la région d’Alger G.HADJOUD (1), R.BENSEMMANE (2), S. ZAHIA (3), M.REGGABI (4) (1) (2) (3) Laboratoire d’Hydrologie-Bromatologie, Faculté de Médecine d’Alger-Département de Pharmacie, (4) Laboratoire de Toxicologie. 18h: L’amélioration continue d’un laboratoire d’analyses pour répondre à l’évolution de la réglementation

Magalie BIGOURIE, Christine DROGUET, Véronique EUDES Pôle Environnement ; Laboratoire central de la Préfecture de police. Paris 19h: Assemblée Générale et Conseil d’Administration de l’ASEES

Site COCHIN 27 rue du faubourg Saint - Jacques75679 Paris cedex 14

Jacques

RÉSUMÉS

RISQUES ET BONNES PRATIQUES DANS LE DOMAINE DES ANALYSES ULTRA-

TRACES

L'EXPERIENCE DE L'INDUSTRIE DES EAUX EMBOUTEILLEES

Lodovico DI GIOIA, Water Science & Technology Manager, Danone Research Nizar BENISMAIL , Directeur du Centre Assurance Qualité, Nestlé Waters

Hélène BUDZINSKI, Directrice du Laboratoire de Physico et Toxico-Chimie de l'environnement, CNRS / Univ. de Bordeaux

RESUME

Les performances des appareils d'analyse ont fortement progressé ces 30 dernières années, rendant maintenant possible la quantification de composés organiques dans l'eau de boisson, au niveau du nanogramme. Ceci donne une image beaucoup plus fine de la contamination de l'environnement, avec la possibilité de détecter d'infimes quantités de polluants. Maîtriser parfaitement les méthodologies est tout aussi important que disposer d'appareils d'analyse ultra-performants. En effet, de nombreuses substances sont présentes dans l'environnement de travail de l'analyste et risquent de conduire à des fausses conclusions quant à la contamination de l'échantillon. Quelques exemples sont la caféine, le DEHP ou le BPA. Finalement, dans le domaine de l'ultra-traces, la difficulté n'est pas tant de détecter un composé, mais d'être sûr que le composé détecté est bien présent dans l'échantillon. Pour s'affranchir de ces problématiques, l'analyste doit maîtriser l'ensemble du processus analytique, depuis l'échantillonnage jusqu'à l'interprétation des résultats. Des contrôles qualité très poussés permettent de détecter toute contamination pendant la manipulation des échantillons, en particulier grâce aux blancs. Les étalons internes permettent de valider les rendements et la justesse des résultats. Enfin, il faut privilégier les limites de quantification méthodologiques, qui prennent en compte l'ensemble du processus analytique, par rapport aux limites de détection instrumentales qui sont uniquement liées aux performances des appareils de mesure.

Face au risque médiatique que peut engendrer la détection de certains polluants dans les eaux embouteillées, la Fédération Nationale des Eaux Conditionnées et Embouteillées a conduit une campagne très poussée de recherche de composés pharmaceutiques et hormones dans 46 eaux embouteillées commercialisées en France. Cette campagne a permis de montrer que les eaux analysées étaient exemptes de telles substances, ce qui confirme que les aquifères souterrains exploités pour l'embouteillage disposent d'une bonne protection géologique. Ce résultat montre également que les politiques de protection des impluviums, mis en place par les embouteilleurs depuis de nombreuses années, sont efficaces. Elles doivent se poursuivre et s'intensifier face à la pression anthropique sur l'environnement.

Système hydro-minéral d'Avéne : Bilan de 5 années de suivi physico-chimique

Bertrand SELAS, Laboratoire de l’Eau, Pierre Fabre Dermo-Cosmétiques, Les Bains d’ Avène 34

Une Eau Minérale Naturelle est, par définition, une eau dont la composition physico-chimique est stable. Cette stabilité des paramètres essentiels doit être prouvée par des analyses régulières. Le cadre réglementaire impose ainsi des analyses mensuelles pendant un an avant l’obtention de l’agrément Eau Minérale naturelle. Le Laboratoire de l'Eau (Pierre-Fabre Dermo-Cosmétique), situé à Avène, est garant du suivi de la ressource thermale d'Avène. Afin de faire reconnaître la fiabilité de ses analyses, ce laboratoire a obtenu une accréditation COFRAC (n°1-5531) pour les prélèvements, les analyses physico-chimiques et microbiologiques. Afin de vérifier la stabilité des différents paramètres essentiels, une étude plus poussée sur 5 ans a été mise en place, en s’appuyant sur les recommandations du rapport de l’AFSSA de mai 2008 : « Lignes directrices pour l’évaluation des eaux minérales naturelles au regard de la sécurité sanitaire ».Déterminer la stabilité d’un système hydro-minéral impose notamment de connaître les incertitudes analytiques des différents paramètres étudiés.

Le site d’Avène, avec ses deux captages, a ainsi été étudié pendant 5 ans. Les prélèvements quotidiens de la ressource permettent d’établir des cartes de suivi de la stabilité du système hydro-minéral. Les paramètres essentiels étudiés sont la conductivité, les hydrogénocarbonates, le calcium et le magnésium. Neuf paramètres complémentaires ont également été expertisés afin de disposer d’une vue globale de l’évolution géochimique du système hydro-minéral. Les critères mentionnés dans le rapport AFSSA ont été évalués (coefficient de variation et incertitudes analytiques des différents paramètres) et permettent de conclure à la stabilité des captages sur une période de 5 ans.

L’analyse de l’eau

Le point de vue du chimiste

Pierre BENOIT

Laboratoire Aquanalyse ; 10380 Plancy l’Abbaye

1, Quelques rappels - validation du prélèvement, principale source de bais analytique - quelle type d’eau analysée : eau propre ou eau usée ? - des analyses de fréquence variables selon la taille d’ l’AEP concernée - des limites de quantifications diminuant au fil des années, suivant les laboratoires - une incertitude grandissante de façon exponentielle, en se rapprochant des limites de détermination

(souvent trois fois le bruit de fond de l’appareil de mesures) -

2, Quelles interprétations et interrogations liées aux résultats - Normes législatives en cours ou fond géochimique local ? - Interprétation unitaire par paramètres distinct ou interprétation globale multiparamétres - origine des éléments toxiques éventuellement trouvés - Impact sur la santé humaine des traces d’éléments toxiques hydriques apportés par unité de temps en

regard des apports autres voies d’ingestion (voies digestives et voies pulmonaires) 3, Pour conclure On ne trouve ce que l’on cherche. Et que faire si on trouve ce que l’on ne voulait pas chercher ?

- le laboratoire de contrôle est il là pour justifier des techniques coûteuse ( spéciation des éléments, dosage isotopiques et spectrométrie de masse) ;

- le laboratoire doit-il investiguer dans la recherche de traces (métabolites de médicaments) alors même que l’interprétation de la variation des éléments majeurs est mal faite ?

L’examen d’une étiquette d’eau minérale présente un résultat d’analyse. Ce résultat, souvent ésotériques pour le commun des mortels, n’est que la face émergée d’un iceberg. Le chimiste, à son examen, se posera la question de l’âge de la bouteille, des techniques de mesures employées. S’y ajoutera le problème de représentativité du résultat pouvant être un instantané tout autant qu’une moyenne. Pour notre chimiste, toujours, qui a fait le prélèvement, qui a effectué l’analyse et ce dans quel but ? Notre homme, grand curieux dans l’âme, cherchera à connaître l’origine des éléments analysés. Car il sait que tout un à chacun peut l’interroger sur des variations de composition. Pourquoi à Dombasle, la balance ionique diffère de celle de Volvic, Paris ou Epinal ? Comment pourrait-il répondre à ces demandes justifiées ? Enfin, autre source d’angoisse, à quoi vont servir les résultats ? A un rapport technique, à un suivi de qualité, au diagnostic d’une pollution, à la désacralisation d’une source réputée miraculeuse, à permettre l’alimentation de gros bétail… ? Que faut-il dire ? Comment faut-il le dire ou l’écrire ? Nous essaierons d’y répondre et vos questions seront les bienvenues.

CHIMIE ET BIOLOGIE AU SERVICE DE LA QUALITE DE L’EAU

Lauriane BARRITAUD & Stellio CASAS

VEOLIA RECHERCHE INNOVATION, France

RESUME : Les analyses chimiques réalisées dans les laboratoires de contrôles sont des méthodes ciblées qui visent à quantifier un nombre limité de molécules connues et généralement réglementées. Ces méthodes bien qu’indispensables ne donnent qu’une vision restreinte des polluants présents et ne permettent pas d’exprimer leurs risques et impacts potentiels. De nouvelles approches chimiques mais aussi biologiques sont donc nécessaires pour évaluer la qualité d’une eau dans sa globalité.

Une méthodologie d’analyse qualitative de type screening a été développée au sein de VERI afin d’identifier un maximum de composés organiques, qu’ils s’agissent de molécules règlementées ou de polluants dits émergents : pesticides, résidus de produits pharmaceutiques, contaminants industriels, sous-produits de désinfection… Elle peut être appliquée sur des prélèvements classiques de type moyennés 24h ou sur des prélèvements passifs de type POCIS. Elle s’appuie sur deux techniques d’analyses complémentaires :

• L’analyse par chromatographie liquide couplée à un spectromètre de masse haute résolution (LC-HRMS) qui permet la détection des composés moyennement polaires à polaires. L’identification des composés se fait à l’aide d’une base de données interne regroupant environ 1000 molécules.

• L’analyse par chromatographie gazeuse bidimensionnelle couplé à spectromètre de Masse à temps de vol (GCxGC TOF) qui permet de détecter des composés apolaires à moyennement polaires. 3000 composés sont ainsi recherchés et identifiés à l’aide de la base commerciale NIST. Cette méthodologie est intéressante notamment pour suivre l’évolution de la qualité d’une ressource (ex : identification de nouveaux polluants) ou pour évaluer l’efficacité d’un traitement. Parallèlement à une sophistication de plus en plus poussée des technologies de screening de la qualité des eaux, VERI travaille depuis plusieurs années au développement, test et déploiement d’outils biologiques à des fins d’évaluation des risques environnementaux et sanitaires : marqueurs biologiques d’exposition, marqueurs biologiques d’effet, tests d’écotoxicité, bioindicateurs, etc. Alors que les niveaux biologiques supérieurs ont largement été utilisés pour évaluer la qualité de l’eau dans l’environnement en application des directives européennes (DCE, DCSMM), les échelles de travail s’affinent et tendent à rapprocher les disciplines de l’environnement et de la santé, mais aussi de la chimie et de la biologie. Dans ce contexte, VERI travaille à la cartographie de l’ensemble de ces outils biologiques afin de bien identifier les atouts et limites de chacun. A partir de là, la communication des résultats obtenus (concentration d’exposition ou d’effet) peut être réalisée avec intelligence et la notion de risque utilisée à bon escient.

L’ensemble des outils développés ainsi que des exemples d’application seront présentés lors de cette communication orale.

Intérêt respectif de différentes méthodes de détection

de Legionella pneumophila sérogroupe 1.

O. Challemel1, F. Enkiri1, M. Adnane1, E. Le Petit1, S. Dubrou1, D. Carlier1

1 Laboratoire d’Hygiène de la Ville de Paris 11 rue George Eastman 75013 Paris

En France, l’espèce L. pneumophila est responsable de plus de 90% des cas de légionellose, et le sérogroupe 1 représente la grande majorité des cas déclarés. L’arrêté du 1er février 2010 impose aux gestionnaires des établissements recevant du public une surveillance annuelle des installations d’eau chaude sanitaire (ECS) par rapport au risque lié aux légionelles. Les dénombrements en Legionella pneumophila doivent être inférieurs à 1 000 unités formant colonie (UFC) par litre au niveau des points d’usage à risque. La technique réglementaire décrite dans la norme française T90-431 impose l’identification de L. pneumophila mais n’exige pas la recherche des sérogroupes.

Une centaine d’échantillons d’eaux chaudes sanitaires ont été soumis à différentes techniques, testées en parallèle. La première méthodologie, basée sur la culture, correspond à la méthode de référence (norme NF T90-431, avant révision). Le concentrât est obtenu par filtration sur membrane avec remise en suspension dans 5 mL et traitement aux ultrasons. L’espèce L. pneumophila est identifiée après repiquage de 1 à 5 colonies et le sérogroupe 1 mis en évidence par immunofluorescence. La deuxième technique utilise également la culture : l’échantillon est concentré par filtration, remis en suspension dans 2 mL et soumis à agitation pendant 20 secondes. La troisième méthode par PCR en temps réel suit la norme NF T90-471 pour l’espèce L. pneumophila. Cette technique ne permet pas d’identifier le sérogroupe 1. Une quatrième méthode a donc été mise en place pour la quantification des L. pneumophila sérogroupe 1. Elle fait appel à un protocole décrit par N. Mérault et col. (2011), après adaptation sur le thermocycleur LC 480.

Des informations équivalentes ont été obtenues par culture et par PCR pour la recherche de l’espèce L. pneumophila et du sérogroupe 1. Ainsi, un résultat PCR négatif donne systématiquement un résultat négatif par culture. De même, les échantillons positifs en culture le sont également en PCR. La spécificité de la sonde et des amorces utilisées dans la PCR pour la détection des L. pneumophila sérogroupe 1 est bien vérifiée pour l’ensemble des échantillons analysés.

La deuxième méthode par culture offre un meilleur rendement (augmentation du nombre de prélèvements positifs) et une plus grande sensibilité (diminution de la limite de quantification à 100 UFC/L) que la méthode NF T90-431 et permet d’obtenir une meilleure concordance avec les techniques par PCR. Les techniques de PCR employées montrent un inconvénient, leur seuil de quantification à 800 UG/L, qui limite la quantification des légionelles pour les valeurs faibles.

Enfin, dans certains cas, le rapport observé entre le sérogroupe 1 et l’espèce L. pneumophila est plus élevé par culture que par PCR. Ceci pourrait être dû aux réactions croisés qui peuvent se produire par immunofluorescence.

Ces premières constatations demandent à être confirmées sur un plus grand nombre d’échantillons d’eau positifs en L. pneumophila sérogroupe 1.

Couplage échantillonneur passif (POCIS) et LC-Q-TOF pour une meilleure

estimation de la contamination en pesticides des eaux douces de rivières.

Robin GUIBAL1, Sophie LISSALDE1, Adeline CHARRIAU1, Gaëlle POULIER1,2, Nicolas MAZZELLA²,

Gilles GUIBAUD1*

1 Groupement de Recherche Eau, Sol et Environnement (GRESE – EA4330), Université de Limoges, 123 Avenue Albert Thomas, 87060 Limoges Cedex, France. ² IRSTEA, Equipe CARMA, 50 Avenue de Verdun, 33612 Cestas, France

L’échantillonnage passif est une technique de plus en plus utilisée pour détecter et/ou quantifier les

polluants émergents dans le milieu aquatique. Le Polar Organic Chemical Integrative Sampler (POCIS) permet d’échantillonner les composés organiques polaires (0 ≤ log P ≤ 4) et plus particulièrement les pesticides et les produits pharmaceutiques. Ces échantillonneurs sont déployés in situ de plusieurs jours à plusieurs semaines et accumulent de façon continue ces polluants organiques présents à l’état de trace. De cette façon, une concentration moyennée dans le temps pourra être calculée et sera plus représentative de la contamination du milieu étudié par rapport aux échantillonnages ponctuels habituellement utilisés. Grâce à cette accumulation en continu, les limites de quantification pourront également être significativement abaissées.

Jusqu'à présent, les échantillons ponctuels et les extraits de POCIS sont analysés en utilisant une détection à spectromètre de masse triple quadripôles après séparation chromatographique. Ce détecteur post séparation présente une bonne sensibilité mais nécessite une sélection préalable des composés à quantifier. Plus récemment, l’utilisation du spectromètre haute résolution en masse à temps de vol (Q-TOF) a apporté de nouvelles possibilités dans l’analyse de l’eau.

Dans cette étude, les analyses des extraits de POCIS issus d’échantillonneurs exposés en rivière ont été réalisées par UHPLC-Q-TOF. Dans un premier temps, la méthode d’analyse a été optimisée puis appliquée sur des échantillons de POCIS exposés dans un cours d’eau pendant 14 jours (Auvézère, Corrèze, France). Des résultats similaires ont été obtenus en utilisant un détecteur habituel triple quadripôle. En plus de la quantification, l’utilisation du Q-TOF a permis un screening de molécules non ciblées potentiellement présentes dans les extraits de POCIS (d’autres pesticides et des produits pharmaceutiques). Ce screening a été réalisé grâce à l’utilisation d’une bibliothèque de données rassemblant de nombreuses familles de composés organiques (environ 8700 composés). Avec la même séquence d’analyse, il est alors possible de faire une analyse quantitative sur une liste de composés ciblés et également de faire un screening sur d’autres molécules non ciblées. Une méthodologie particulière doit être utilisée avant d’affirmer la présence d’un composé non ciblé (allure du pic chromatographique, capacité d’échantillonnage par le POCIS grâce au log P du composé, temps de rétention similaire à celui de l’étalon du composé ainsi qu’au moins un ion fragment). Cette méthodologie permet d'éliminer simplement des faux positifs et de confirmer la présence de certains composés. Ce travail souligne l'intérêt du POCIS qui grâce à ces capacités accumulatives sur des périodes de 2 semaines permet de quantifier ou de détecter des molécules présentes de manière brève dans les eaux.

En conclusion, cette étude propose une méthodologie pour l'utilisation d’une analyse par UHPLC-Q-TOF couplée avec un échantillonnage passif de type POCIS pour une meilleure mise en évidence des contaminants

organiques présents ou potentiellement présents dans les milieux aquatiquesstimation

Utilisation de l’ATP-métrie pour gérer la qualité microbiologique des réseaux

d’eau sanitaire des établissements de santé en temps réel.

Fabre N et Garrelly L GL-Biocontrol cap alpha 34830 Clapiers

La surveillance de la qualité microbiologique des eaux destinées à la consommation humaine est une préoccupation permanente des autorités sanitaires mais aussi de tous les professionnels du domaine. Les réseaux sont complexes, longs, maillés et fuyants permettant le développement de biofilms qui relarguent des microorganismes dans la phase liquide. Ils abritent les éventuels pathogènes et leurs permettent de résister aux traitements oxydants. Pour la surveillance microbiologique, le dénombrement des HPC sur PCA (ISO 6222) reste l’outil le plus utilisé. Il est communément admis que la flore aérobie revivifiable à 22 et à 36°C ne témoigne pas d’un risque pathogène immédiat mais que cet indicateur permet de détecter une baisse de l’efficacité des traitements ou une modification de l’exploitation indiquant l’émergence d’un risque microbiologique. Cependant le délai inhérent à la culture (72h) pose un problème de réactivité car il ne permet pas de réagir en temps réel aux variations de l’installation que celle-ci soit involontaire (accident, baisse d’efficacité de traitement,…) ou volontaire (nettoyage, traitement choc). La mesure directe par bioluminescence de la flore bactérienne totale sur un volume important d’échantillon (de l’ordre de 50 ml) représente une méthode intéressante car elle permet de suivre en temps réel l’évolution du réseau. Nous avons étudié celles-ci sur différentes ressources et nous avons comparé les performances avec la méthode ISO 6222. Pour chaque ressource étudiée la corrélation ATP / PCA s’est avérée très forte, le facteur de proportionnalité est toutefois variable d’une ressource à l’autre du fait de la différence de l’écosystème microbien. Les performances comparées des deux approches sont résumées dans le tableau suivant : Critère HPC sur PCA selon ISO 6222 ATP métrie

Limite de détection 1 UFC/ml 1 fg/ml (1 eq. bact/ml)

Domaine de quantification De 5 à 300 UFC/ml 5 à 5000 pg/ml (5 à 5 millions eq bact/ml)

Durée d’analyse 72 H 5 minutes sur le terrain

Reproductibilité (CV %) Entre 20 et 50 % (CV) <15 % sur le domaine de mesure

La limite commune à ces deux méthodes reste toutefois qu’elles ne détectent pas spécifiquement les

pathogènes. Les différentes études réalisées ont montré que l’ATPmétrie permettait de cartographier les réseaux d’eaux, de diagnostiquer la présence de biofilms, d’évaluer l’efficacité des opérations de nettoyage et désinfection en temps réel sur le terrain et enfin de suivre au quotidien l’évolution de l’installation. Cette technologie est parfaitement adaptée et indiquée dans le cadre de l’autocontrôle en complément de l’ISO 6222 imposée par la règlementation.

Identification bactérienne par MALDI-TOF : application à deux populations isolées

dans les réseaux d’eau potable

HAENN Sophie, DELAFONT Vincent, MOULIN Laurent

Laboratoire Recherche & Développement Biologie, DRDQE, Eau de Paris, 33 avenue Jean Jaures, 94200 Ivry Sur Seine.

La contamination de l’eau par des microorganismes pathogènes est encore de nos jours l’une des

principales causes de maladie d’origine hydrique. Le suivi de ce danger se fait soit de manière indirecte par l’identification d’indicateurs fécaux (E. coli, Enterocoques) soit éventuellement par identification directe d’espèces pathogènes.

Ces bactéries indicatrices sont recherchées par isolement sur des milieux sélectifs. Néanmoins, il est maintenant reconnu que les méthodes normalisées présentent des limites, par exemple, l’isolement des E. coli par ces méthodes induit de nombreux faux positifs. Ces méthodes impliquent également un temps de réponse d’au moins 48 heures.

L’identification plus précise des espèces s’avère donc nécessaire pour l’interprétation des résultats. Cette identification a longtemps été basée sur des galeries biochimiques type API® qui ont montré leurs limites dans le domaine de l’eau ou plus récemment par des méthodes moléculaires de séquençage, précises mais longues et couteuses.

Récemment, la technologie MALDI-TOF (Matrix Assisted Laser Desorption Ionization Time-Of-Flight) a été utilisée pour l’identification de ces microorganismes. Dans cette technique, les protéines bactériennes sont ionisées par un laser haute puissance puis séparées suivant leur poids moléculaire. Le spectre de masse ainsi obtenu est comparé à une banque de données et permet l’identification de la colonie. Cette technologie est maintenant régulièrement utilisée en milieu hospitalier. L’identification par MALDI TOF est également plus rapide et permet une réponse en 24 heures.

Nous présenterons l’application de cette technologie pour l’identification exhaustive des indicateurs de contamination fécale issus d’un réseau de potabilisation. Ces résultats permettent une meilleure compréhension des pollutions.

L’identification par MALDI TOF a également été utilisée pour l’identification des Mycobactéries Non Tuberculeuses, bactéries potentiellement pathogènes qui sont recherchées dans les réseaux d’eau. L’identification des souches, nécessaires à l’analyse des données était souvent longue et fastidieuse par les méthodes classiques.

Nos résultats montrent l’importance d’une identification des bactéries isolées, aussi bien pour les indicateurs fécaux que pour les pathogènes potentiels.

Application de la métabolomique couplée à la spectrométrie de masse à ultra-

haute résolution pour le screening de plusieurs centaines de pesticides et de

résidus de médicaments dans un même échantillon d'eau.

J. Cotton, F. Leroux, S. Broudin, C. Junot1, B. Corman, C. Ducruix. Profilomic, Boulogne-Billancourt, (1)

Laboratoire d’Etudes des Médicaments, CEA/Saclay.

Le suivi de la qualité de l’eau est au cœur des préoccupations des responsables de santé publique. Pour les pesticides et résidus de médicaments, toute une série de normes a été élaborée au fil des années pour protéger le consommateur. Elles comprennent des listes de molécules et les concentrations à ne pas dépasser qui ont été définies à partir de leur probabilité de présence dans l’environnement, leur toxicité, mais aussi la limite de détection des appareils de mesure.

L’apparition ces dernières années de spectromètres de masse ayant des sensibilités exceptionnelles et des résolutions remarquables est toutefois en train de modifier profondément ces notions de surveillance de la qualité de l’eau. En effet, il est maintenant possible en une seule analyse de cribler plusieurs centaines de molécules à des concentrations de l’ordre du ng par litre. La liste des résidus à suivre peut ainsi s’étendre à plusieurs milliers de composés, incluant non seulement les molécules mères mais également leurs métabolites qui n’avaient jusqu’alors été peu étudiés.

A titre d’exemple, nous avons réalisé une campagne d’analyse de l’eau du robinet à Paris en prélevant des échantillons sur différents sites dont les salles d’attente des hôpitaux parisiens. Ces mesures ont été réalisées en utilisant un spectromètre de masse à ultra-haute résolution, en s’appuyant sur une chimiothèque et des bases de données spectrales de 350 pesticides et 380 résidus de médicaments développées dans le cadre du programme Agrifood GPS. Nous avons ainsi trouvé, selon les établissements, entre 8 et 23 polluants émergents dans leur eau du robinet pour un total, tous hôpitaux confondus, de 26 pesticides, 10 médicaments et 1 stupéfiant.

Si les concentrations de ces molécules étaient toutes en dessous de la norme de 0,1 µg/L, dédouanant ainsi les fournisseurs d’eau qui ont fait leur travail, on peut se poser des questions sur la présence de ces substances dans l’eau de boisson. Faut-il considérer qu’à ces concentrations de quelques ng ou dizaines de ng, ces molécules ne présentent aucun risque pour la santé ? Ou que l’accumulation de ces principes actifs et leur effet cocktail potentiel pourraient avoir un impact biologique sur l’organisme ?

Cela pose la question de la communication auprès du grand public de ces données. Les mêmes personnes qui sont prêtes à accepter que des très faible de concentrations de principes actifs peuvent être efficaces dans le cas de l’homéopathie, vont-elle croire qu’elles sont inefficaces dans l’eau du robinet ? Que répondre sur les potentiels effets cocktail de ces molécules quand des sociétés de biotechnologie développent des nouveaux traitements sur le principe de la pléothérapie, combinaison de mini-doses de plusieurs médicaments déjà approuvés par les autorités de santé pour d’autres maladies ? Faut-il alors s’interdire d’utiliser les nouvelles techniques d’analyse pour mieux connaître notre environnement ? Ou ne communiquer les résultats qu’à un cercle restreint de professionnels ? Ou faut-il jouer la transparence au risque d’inquiéter les consommateurs de façon parfois injustifiée ?

ETUDE DES CORRELATIONS ENTRE LES DIFFERENTS ELEMENTS

CHIMIQUES ANALYSES DANS LES EAUX SOUTERRAINES DE LA REGION

D’ALGER

Hadjoudj Ouahiba(1) – Radia Bensemmane (2) – Saoud Zahia (3)- M.Reggabi (4)

(1), (2), (3) Laboratoire d’Hydrologie-Bromatologie, Faculté de Médecine d’Alger-Département de Pharmacie, (4) Laboratoire de Toxicologie.

Email : [email protected]

Résumé : L’analyse statistique des résultats physico-chimiques obtenus après analyse de plus de 860

prélèvements d’eau souterraine de la région d’Alger a révélé des teneurs moyennes de

l’ensemble des paramètres analysés conformes à la norme Algérienne, à l’exception des nitrates

et de la dureté.

L’évolution interannuelle des concentrations de l’ensemble des paramètres physico-chimiques a

été étudiée.

Pour pouvoir expliquer ces tendances nous avons appliqué des tests statistiques appropriés (test

de Pearson et de régression)

Les méthodes d’analyses mises en œuvre pour le dosage des paramètres physico-chimiques dans

l’eau sont des méthodes normalisées (ISO).

Une étude détaillée des corrélations existantes entre les différents paramètres physico-chimiques ainsi analysés (11 paramètres au total) a été réalisée et a ainsi révélée des corrélations très significatives (p < 0,01) entre les différents paramètres.

Mots clés : Eaux potables, analyse statistique, corrélations, méthodes normalisées.

L’amélioration continue d’un laboratoire d’analyses pour répondre à l’évolution de

la réglementation

Magalie BIGOURIE, Christine DROGUET, Véronique EUDES

Le Laboratoire central de la Préfecture de police est un organisme scientifique et technique reconnu pour l’expertise et la prévention des risques technologiques et domestiques, le concours à la sécurité des personnes et des biens, l’évaluation de l’impact de l’activité urbaine et industrielle sur l’environnement, dans le cadre principal d’une mission de service public en Île-de-France. Dans le domaine de l’eau, le laboratoire peut être sollicité pour des missions aussi diverses que le suivi de la qualité du milieu naturel, le contrôle des rejets industriels ou la recherche de l’origine de pollutions accidentelles.

A ce titre, il est accrédité par le COFRAC1 et agréé par le Ministère de l’Ecologie, du développement durable et de l’Energie.

Face à une réglementation en perpétuelle évolution, que ce soit au regard des molécules à rechercher ou des limites de quantification visées de plus en plus faibles, le laboratoire se doit d’être dans un processus d’amélioration continue. La priorité est donnée à l’évolution des méthodes analytiques mises en œuvre, en privilégiant un matériel de plus en plus performant en terme de sensibilité, d'identification et/ou d'automatisation pour l'analyse des polluants usuels, des polluants émergents, mais également pour la détermination des paramètres généraux mesurés dans les eaux.

En parallèle à ces évolutions techniques et dans le but d’être plus réactif vis à vis des attentes de ses donneurs d’ordre, le laboratoire central a décidé de favoriser des accréditations en portée flexible. Dans ce cadre, il a obtenu des extensions en 2014 pour l’analyse dans les eaux des métaux par ICP/MS2, des composés organiques volatils par GC/MS3 et des ions (chrome hexavalent...) par colorimétrie automatisée sans pré-traitement

1 COFRAC : COmité FRançais d’ACcréditation

2 ICP/MS : Spectrométrie de masse couplée à un plasma induit

3 GC/MS : chromatographie en phase gazeuse couplée à la spectrométrie de masse

ASSOCIATION SCIENTIFIQUE EUROPÉENNE pour l’EAU et la SANTÉ –ASEES-

Président:Gilles Husson,Vices-Présidents:Jean Lédion,Gilles Guibaud Secrétaire:Sylvie Rauzy, Trésorier: Stéphanie Tabernier

Web: www.asees.fr

http://www.water-quality-journal.org

Mail : [email protected]

Conseil d’Administration de l’ASEES : Hélène Billon ; Emmanuelle BOSSERT; Gilles BOULANGER ; Eric CHAUVEHEID ; Dominique GATEL ; Raphaël GARCIA-VILLANOVA-RUIZ; Gilles GUIBAUD; Frank HUI ; Gilles-Pascal HUSSON; Violaine JABBOUR ; Michel JOYEUX ; Jean LÉDION; Marc FORET; Annick MOREAU; Pascale PANETIER; Sylvie RAUZY; Fabien SQUINAZY; Stéphanie TABERNIER ;

Bureau de l’ASEES Président : Gilles-Pascal Husson ; [email protected] Vices-Présidents :Jean Lédion ; Laboratoire de Corrosion,ENSAM 151 boul. de l’Hôpital 75013 Paris ; [email protected]

Gilles Guibaud ; Laboratoire des Sciences de l’Eau et de l’Environnement,Faculté des Sciences 123 rue Albert Thomas Limoges 87000 [email protected]

Secrétaire Générale : Sylvie Rauzy, ONEMA, Vincennes 94 ; [email protected] Trésorier : Stéphanie Tabernier, Pharmacien ; [email protected] Trésorier Adjoint : Emmanuelle Bossert <[email protected]> ; Commissaire aux comptes et WebMaster : Violaine Jabbour [email protected]

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L’ASEES (Association Scientifique Européenne pour Eau et La Santé) est une association dynamique qui réunit deux fois par an dans ses colloques des experts et des acteurs du monde de l’eau en France : universités, traiteurs d’eau, laboratoires d’analyses, Ministères, ARS, Agence de l’Eau, équipes de recherche publiques ou privées, etc. Les domaines de compétence des membres de l’ASEES sont très divers et couvrent tous les domaines du cycle de l’eau. Les principaux thèmes de colloque et de publication sont

1) En Santé Publique : - la protection des ressources, - le traitement des eaux potables, - les interactions chimiques et biologiques entre l’eau et les matériaux, - les eaux minérales et thermales, - les eaux de piscines et de baignades.

2) En Environnement : - L’amélioration de la connaissance des masses hydriques souterraines ou superficielles - La protection de l’environnement, - Le traitement des eaux usées (urbaines, industrielles, pluviales) et leur réutilisation éventuelle

3) En technologie analytique : le développement de nouvelles méthodes d’analyse pour la recherche de contaminants classiques ou émergents, ou de nouveaux outils d’expertise pour la gestion de l’eau en Biologie (méthodes classiques et PCR, etc.) et en Chimie (nouvelles techniques de couplage de masse, etc.).

L’ASEES organise 2 Journées Scientifiques par an :

Mai 2004 Paris Qualité de l’eau dans les réseaux Nov 2004 Strasbourg Problématique des risques sanitaires liés aux nouvelles molécules du

contrôle sanitaire et aux perturbateurs endocriniens Mai 2005 Limoges L’Arsenic et le Sélénium dans les eaux Nov. 2005 Paris La qualité des diverses eaux de boisson proposées aux consommateurs (hors réseaux

publics) Mai 2006 Rouen Les eaux Karstiques Nov.2006 Paris Les eaux pluviales Juin 2007 Poitiers Facteurs de résistance aux légionelles Nov.2007 Luxembourg Les Xénobiotiques dans les eaux Mai 2008 Paris Traitement des eaux usées Déc.2008 Paris Les Piscines Mai 2009 Aix en Provence La réutilisation des eaux usées Nov.2009 Paris Interactions Eau –Matériaux. Impacts sur la santé humaine Mai 2010 Paris Les prélèvements Nov.2010 Rouen Parasitologie des Eaux Mai 2011 Bruxelles Notions de risque. Nouvelle Directive Européenne sur l’eau potable

Nov.2011 Paris Parasitologie et virologie des eaux Juin 2012 Limoges Contaminants mineraux (arsenic, selenium, fluor, radioelements, …)

dans les eaux destinees a la consommation humaine Nov 2012 Paris Entartrage, corrosion des matériaux Avril 2013 Paris Réutilisations des eaux usées Nov. 2013 Paris L’eau dans les Etablissements de Santé Mai 2014 Lyon Les Nitrates Nov 2014 Paris L’analyse de l’eau. Les suites à donner Avr. 2015 Poitiers Biofilms et bactéries dans l’eau.

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EUROPEAN JOURNAL OF WATER QUALITY (Eur. j.water qua l.) Par ailleurs, l’ASEES contribue à la diffusion des acquis scientifiques en éditant l’EUROPEAN JOURNAL OF

WATER QUALITY. (Eur. j. water qual.) http://www.water-quality-journal.org Rédacteur-en-Chef: G.P.Husson, 9 Av. des Alliés 92350 ROBINSON Tél. : 06 83 24 46 25 Mail : [email protected]

Web: www.asees.fr http://www.water-quality-journal.org

BUREAU EDITORIAL Rédacteur-en-Chef: G.P.Husson, Université Paris-Descartes 9 Av. des Alliés 92350 ROBINSON Tél. : 06 83 24 46 25 Rédacteurs Adjoints : G. Guibaud et J. Lédion Professeur Patrice QUENEAU Membrere de l'Académie Nationale de Médecine, Paris

Professeur Jean LÉDION ARTS (Arts et Métiers ParisTech), Paris

Professeur Jacques DARBORD Microbiologie,Université Paris Descartes, Paris

Docteur Fabien SQUINAZI Directeur du Laboratoire d'Hygiène de la Ville de Paris, Paris

Professeur Gilles GUIBAUD Faculté des Sciences et Techniques - Université de Limoges-France

Docteur François BORDET Pharmacien Praticien Hospitalier, Corbeil Essonnes, France

Professeur Rafael J. Garcia-Villanova Ruiz Facultad de Farmacia. Universidad de Salamanca, Espagne

Professeur Gaetano RAGNO Universitat Di Calabri ; Facoltà di Farmacia, Rende – Cozensa – Italie

COMITÉ DE LECTURE Jean-Luc ALMAYRAC [S.I.A.A.P., Valenton] ;

Dominique BARBIER [Parasitologie, Faculté de Pharmacie de Caen]

Jean BARON [Eau de Paris] ;

Emmanuelle BOSSERT [C.A.R. Strasbourg] ;

Auguste BRUCHET [C.I.R.S.E.E. , Suez Environnement, Le Pecq]

Paul CHAMBON [Directeur labo Hygiène de Lyon, Pr. Fac. Pharma.]

Jean-Christian DARBORD [Microbiologie,Faculté de Pharmacie, Paris V] ;

Boris DAVID [Véolia, Paris]

Sylvie DUBROU [Laboratoire d’Hygiène, Ville de Paris] ;

Rafael GARCIA-VILLANOVA-RUIZ [Bromatologie, Faculté de Pharmacie, Salamanque, Espagne]

Gilles GUIBAUD (Laboratoire des Sciences de l'Eau et de l'Environnement, Fac. des Sciences, Limoges)

Bruno HUART [labo de chimie analytique I.M.A.S.S.A. Brétigny] ;

Franck HUI (ENSAM, LIM, Entartrage, Corrosion, Pari s)

Gilles-Pascal HUSSON [Hydrologie, Faculté de Pharmacie, Paris V]

Jean LÉDION [E.N.S.A.M., corrosion-entartrage, Paris] ;

Pierre LEROY [ Paris] ;

Laurent MOULIN [Eau De Paris]

Sylvie RAUZY [ONEMA, Paris] ;

Gilles SOUCHET [Mairie de Paris] ;

Fabien SQUINAZI [Laboratoire d’Hygiène, Ville de Paris]

Instructions aux auteurs European journal of water quality – Journal européen d’hydrologie Et Cahiers de l'Association Scientifique Européenne pour l'Eau et la Santé 1. Contenu de la revue La revue European journal of water quality (Journal européen d’hydrologie) est la revue de l’Association Scientifique Européenne pour l’Eau et la Santé (ASEES). Elle a pour vocation de publier (en français et en anglais) des articles originaux sur santé humaine, protection des ressources, traitement des eaux potables, eaux minérales et thermales, eaux de piscines et de baignades, etc.), environnementaux (protection de l’environnement, amélioration de la connaissance des masses hydriques souterraines ou superficielles, réutilisation des eaux usées, etc.) et analytiques (nouvelles méthodes d’analyse pour la recherche de contaminants classiques ou émergents, nouveaux outils d’expertise pour la gestion de l’eau en biologie et en chimie). Cette couverture thématique requiert une grande diversité de disciplines (sciences de la nature, de la vie, de la société et de l'ingénieur) et de démarches de recherche ; la revue souhaite s'ouvrir largement à ce pluralisme. Cette revue, s’adressant aux chercheurs, ingénieurs et étudiants, est éditée trois fois par an. Les communications à visée spécifique sont publiées bisanuellement dans le journal. Les communications à caractère de revue générale sont publiées annuellement, sous contrôle du rédacteur en chef, dans les Cahiers de l'Association Scientifique Européenne pour l'Eau et la Santé. 2. Soumission des articles L’auteur adressera son texte en français ou en anglais au rédacteur en chef de la revue (de préférence par courriel au format WORD) à : e-mail : [email protected]. Tous les articles sont confiés à deux spécialistes du comité de lecture. 3. Acceptation du manuscrit – Envoi des fichiers Après l'avis favorable des deux relecteurs et les corrections éventuelles, les manuscrits sont envoyés en production. Les textes acceptés ne peuvent être ni retirés, ni publiés sous une forme similaire dans une autre revue scientifique. L’auteur est alors invité à envoyer son manuscrit à Gilles-Pascal Husson ([email protected]) au format Word, Wordperfect ou LaTeX (ou un enregistrement au format RTF). À ce stade, le format PDF n’est pas suffisant et sert uniquement de contrôle. Pour chaque figure, l’auteur enverra le fichier électronique « natif » (une figure par fichier) en utilisant les formats suivants : eps (de préférence), tiff, bmp ou jpeg. La résolution des figures doit être d’au moins 300 dpi. Les figures en couleur doivent être enregistrées au format CMJN (Cyan, Magenta, Jaune, Noir). Elles seront publiées en noir et blanc dans la version papier (sauf si l’auteur souhaite participer aux frais d’impression) et en couleur dans la version en ligne. 4. Guide de présentation du manuscrit Pour faciliter la correspondance, l’auteur devra fournir avec son manuscrit ses coordonnées complètes : nom et adresse de l’organisme ou du laboratoire, courriel, numéro de téléphone, fax (téléphone et fax ne sont pas publiés). Titre En français et en anglais, il doit faire apparaître avec clarté l’objet du travail. Il est accompagné des indications suivantes : prénom et nom du (ou des) auteur(s), nom et adresse complète de l’organisme ou du laboratoire. L’adresse des auteurs devra être libellée dans l’ordre suivant : laboratoire, institution, ville, pays. Résumés Un résumé court en français (300 mots), un résumé plus long en anglais (600 mots environ), présentés chacun en un seul paragraphe, doivent précéder l’article. Ils présentent le sujet et les informations originales données, exposent les conclusions et indiquent les résultats les plus remarquables. Ils sont structurés selon le format : Introduction, Objectifs, Matériel et méthodes, Résultats, Discussion, Conclusion.

Mots-clés (en français et en anglais) L’auteur devra fournir un maximum de cinq mots-clés. Ils peuvent être tirés du titre, du résumé ou du texte et seront présentés en lettres minuscules, séparés par des virgules. Le pluriel devra être évité. Texte Les auteurs seront aussi précis et concis que possible. Le texte doit être présenté en double interligne. Les notes explicatives sont indiquées par un numéro dans le texte et insérées en bas de page. Les données non nécessaires à la compréhension du texte sont renvoyées en annexe ou mises en ligne seulement, non imprimées. La longueur de l'article ne doit pas excéder 15 pages. L’article comprendra six grandes parties, notées chacune en lettres capitales : INTRODUCTION - MATÉRIEL ET MÉTHODES - RÉSULTATS - DISCUSSION - CONCLUSION - RÉFÉRENCES. Le texte sera rédigé avec une police Word Times 12 pt, ou Arial 10 pt si possible et avec double interligne. Unités et symboles Seules sont admises les unités du système international SI (avec, éventuellement, les anciennes unités entre parenthèses). Les locutions latines seront écrites en italique. Figures et tableaux Les tableaux et figures, assez grands, doivent être fournis dans un cadre de 13 × 17 cm au maximum (page du journal), avec leur place respective indiquée dans le texte. Les tableaux doivent être numérotés en chiffres romains (Tableau I) et les figures (dessins, cartes, plans, courbes, photographies) en chiffres arabes (Fig. 1). L’auteur doit se référer clairement, dans le texte, à chacun des figures et tableaux. Pour les manuscrits rédigés en français (anglais), les tableaux et figures doivent comporter obligatoirement une légende en anglais et en français. Il est rappelé aux auteurs que la qualité finale d’impression de leurs figures dépend essentiellement de celle des originaux fournis. Sur la version papier de la revue, les figures apparaîtront en noir et blanc (l’impression des figures en couleur est à la charge des auteurs, devis sur demande auprès d’EDP Sciences au moment de l’envoi des épreuves de contrôle). En revanche, elles peuvent apparaître gratuitement en couleur sur la version électronique si l’auteur les a fournies en couleur. L’éditeur réalise la mise en page en plaçant les illustrations aux endroits adéquats, le plus près possible de leur citation. Pour un meilleur résultat, nous recommandons donc de réaliser les figures en tenant compte des réductions éventuelles et en respectant les règles suivantes : - La hauteur finale des majuscules ou chiffres doit être comprise entre 1,6 et 2,3 mm (10–12 pt). - Il faut éviter au maximum d’utiliser des caractères gras. - Le lettrage doit être homogène en taille pour l’ensemble des figures de l’article. - Dans la mesure du possible, il ne faut pas utiliser de niveaux de gris mais plutôt des hachures. - Pour les courbes, utiliser des symboles standards (�, ◊, ○, ▲, ●, …) et éviter les couleurs ou niveaux de gris qui ressortiront très mal à l’impression. - Les tableaux doivent rester simples, chaque colonne et ligne étant bien définie. - Très important. La reproduction de figures ou tableaux déjà publiés doit être accompagnée de l’autorisation écrite du détenteur du copyright. Remerciements Ils précèdent les références bibliographiques. Références Il est important de veiller à l’exactitude des références en particulier pour la version en ligne. Les liens hypertextes sur le site ne peuvent fonctionner correctement que si les références sont complètes et exactes. Elles sont regroupées en fin d’article par ordre alphabétique des auteurs et devront employer les abréviations internationales des périodiques. Dans le texte de la publication, l'auteur est appelé entre parenthèses et en minuscules avec l’année de parution de l’article cité. Exemple : (Smith et Dupont, 2005 ; Hui et al., 2008). Toutes les références de la liste bibliographique doivent correspondre à des références citées dans le texte et vice versa. Le style et la ponctuation des références doivent être conformes aux modèles illustrés dans les exemples suivants : - Pour les revues : Noms puis initiales des prénoms des auteurs, année de publication. Titre dans la langue d’origine. Nom abrégé du journal, volume, numéro (facultatif), première page–dernière page de l’article. [1] Hui I., Yang J. et Lédion J., 2003. Évaluation gravimétrique des vitesses d’entartrage sur tubes témoins. J. eur. hydrol., 34, 2, 221−233. [2] Leclerc H., 2003. Y a-t-il des infections bactériennes opportunistes transmises par les eaux d’alimentation ? Eur. j. water qual., 34, 1, 11−44. - Pour les livres : Noms puis initiales des prénoms des auteurs, année de publication. Titre du chapitre. In : noms puis initiale des prénoms des éditeurs (eds.), titre du livre, année de parution, maison d’édition, ville,

première page−dernière page du chapitre. [3] Boutin C. et Coineau N., 2005. Marine Regression. In : Culver D.C. et White W.B. (eds.), Encyclopedia of Caves, Elsevier, Amsterdam, 361−366. [4] Coineau N., Henry J.-P., Magniez G. and Negoescu I., 1994. Isopoda Aquatica. In : Juberthie C. et Decu V. (eds.), Encyclopaedia Biospeologica, Societé de Biospéologie, Moulis, 122−140. 5. Épreuves et tirés-à-part Les épreuves sont adressées, par courriel, au format PDF, à l’auteur de correspondance pour vérification et doivent être retournées dans les 7 jours. Le but principal de cette étape de relecture est de corriger les éventuelles erreurs de mise en page et non de modifier le contenu de l’article. Toute modification importante du texte pourra être à la charge des auteurs. Les corrections susceptibles d’entraîner des changements dans la mise en page de l’article doivent être évitées. L’auteur de correspondance recevra la version finale de son article par courriel au format PDF.

Eur. J. Water Qual. Tome 44 Vol 1, 2013 Consultable sur Site Internet EDP SCIENCES: http://www.water-quality-journal.org

SOMMAIRE

Evaluation de la qualité de l’eau de pluie en vue de son utilisation : vers la définition de paramètres pertinents et de protocoles adaptés

Par : T. L. N. NGUYEN-DEROCHE, B. de GOUVELLO1, F. LUCAS1, N. GARREC et M.-C. GROMAIRE

New Corrosion Inhibitors for Evaporative Cooling Systems Par : A. WEHLMANN, W. HATER1, F. WOLF, R. LUNKENHEIMER Et C. FORET, P. BLERIOT Intérêt des mesures de conductivité électrique pour diagnostiquer la zone d’impact d’une ancienne décharge municipale d’ordure ménagère dans une zone humide (Tourbière).

Par : Adeline CHARRIAU, François BORDAS, Marion RABIET, Gilles GUIBAUD*

Détection, numération des œufs de parasites et évaluation de leur viabilité dans les boues d’épuration de la STEP de Settat

Par : HAJJAMI K., ENNAJI M.M. , FOUAD S. et COHEN N

Hygienic quality and physicochemical characterization of Moulay Yacoub thermal therapeutic water of Fez region (Morocco) Salame BOUCHRA, Bennani Bahia4, Bahhou JAMILA, Belfqueh RAOUF, and Bennani LAILA

cEur. J. Water Qual. Tome 44 Vol 2, 2013 Consultable sur Site Internet EDP SCIENCES: http://www.water-quality-journal.org SOMMAIRE

EDITORIAL :

L’intégration politique, stratégique et régionale de la mer Morte : l’enjeu du Canal mer Rouge mer Morte pour la paix au

Proche-Orient

Par : J.BOUSSOIS

Caractérisation et évolution de la qualité microbiologique des eaux alternatives brutes stockées au niveau d'un

bâtiment : premiers résultats expérimentaux

Par : Sivu ZHANG , Bernard de GOUVELLO, Nathalie GARREC , Gaëlle BULTEAU,

Françoise LUCAS, Ghassan CHEBBO

Etude de l’efficacité anti-bactérienne d’une fontaine réfrigérante à traitement ultra-violet au point d’usage

Par : Fabien SQUINAZI

Rôle de la salive dans la persistence de Streptococcus gordonii dans l’eau Par: Damien COSTAL, Vanessa BARBOT, Claire LATAPPY, Jérome LABANOWSKI, Christine IMBERT Etude de la formation des biofilms dans de l’eau destinée à la consommation humaine par une méthode de culture « naturelle » Par : Jean LEDION Gilles-Pascal HUSSON, Franck HUI

cEur. J. Water Qual. Tome 45 Vol 1, 2014

Consultable sur Site Internet EDP SCIENCES: http://www.water-quality-journal.org SOMMAIRE

Travaux R&D menés sur la conception et l’implémentation de zones tampons réactives au sein des bassins versants agricoles pour atténuer les flux de nitrates

Christelle Pagotto, Pascale Rouault, Caroline Guegain, Boris David, Magali Dechesne, Guy Randon,

Emmanuel Soyeux .Veolia, Direction Technique et Performance, Saint-Maurice.94 Les apports en azote dans l’eau des sources :les consequences sur les anions Jean BARBIER 12 rue Guy de Maupassant 45100 ORLEANS Impact des épandages d’effluents agro industriels sur les nitrates de la nappe

libre de la craie. Exemple du sud-ouest champenois. Pierre Benoit. Laboratoire Aquanalyse 10380 Plancy l’Abbaye

La pollution des eaux souterraines de la mitidja pa r les nitrates : eéat des lieux et mesures correctives O.HADJOUDJ, R.BENSEMMANE, Z.SAOUD et M. REGGABI

; Faculté de Pharmacie. Alger

COTISATION 2015 ASSOCIATION SCIENTIFIQUE EUROPÉENNE Pour L’EAU et LA SANTÉ -(ASEES)- Président: Gilles Husson, Vice-Présidents:Jean Lédion et Gilles Guibaud Secrétaire:Sylvie Rauzy, Trésorier: Stéphanie Tabernier

EUROPEAN JOURNAL OF WATER QUALITY (Eur. j. water qual.)

ET CAHIERS de l’ASEES Site : http://www.water-quality-journal.org Rédacteur-en-Chef: G.P Husson, Pr. ASEES 9 Av. des Alliés 92350 ROBINSON

Tél. 06 83 24 46 25 Mail : [email protected] et Site :www.asees.fr Rédacteurs Adjoints : G. Guibaud et J. Lédion

Mesdames, Messieurs,

Devant une situation difficile (Manque de cotisants à jour, difficultés à trouver des articles scientifiques à publier) :

POUR 2015 : Nous prévoyons de nous aider encore plus de la mise sur internet via EDP SCIENCES des documents scientifiques acceptés par le Bureau Editorial de l’ASEES :

1 - Les articles scientifiques venant des colloques ou bien d’autres sources, après avoir été acceptés par la Commission de Lecture seront au fur et à mesure mis en ligne sur : http://www.water-quality-journal.org

Un seul exemplaire papier du Journal sera tiré chaque année vers novembre et rassemblant une dizaine d’articles.

2- Sur ce même site internet mais dans la rubrique des CAHIERS seront publiés en ligne et toujours au fur et à mesure des articles scientifiques acceptés par le Bureau Editorial , et des Power Point (en Pdf) des conférenciers des colloques qui auront bien voulu nous laisser l’autorisation et l’exclusivité de leurs communications.. La version papier des CAHIERS sera supprimée. En tout état de cause les versions anglaises des documents sont acceptées

Les tarifs d’abonnement pour 2015 au site d’EDP Sciences et la réception de l’unique

numéro par an, du : Eur. J. Water Qual , sont ceux indiqués ci-dessous :

En vous remerciant vivement et avec nos respectueux sentiments. LE BUREAU

COTISATIONS ET PRIX DU JOURNAL Membre actif (Personne physique) soit 30 €, réception indissociable du JOURNAL (E.J.W.Q.) et consultation sur internet à tarif préférentiel, soit 90 €, soit au total : 120 Euros Membre Donateur 1000 Euros Membre retraité ou étudiant 50 Euros Abonnements Laboratoire France : 170 Euros Etranger : 180 Euros

Envoyer une facture à l’ordre de (cocher svp) : ���� : A renvoyer S.V.P. à : Gilles Husson, Prés. ASEES 9 Av. des Alliés 92350 ROBINSON Ou mail : [email protected]

------------------------------------------------------------------------------------------------ EUROPEAN JOURNAL OF WATER QUALITY , (2 fois / an) (Rédacteur en Chef : G.P. Husson ), organe de l'Association Scientifique Européenne pour l'Eau et la Santé, publiera les communications originales ( travaux expérimentaux ou mises au point ) retenues par son comité de lecture. Pour cela, les auteurs voudront bien donner leur communication , rédigée en français ou en anglais selon la recommandation aux auteurs, le jour du Colloque. Les communications à caractère de revue générale seront orientées vers les CAHIERS de l'Association Scientifique Européenne pour l'Eau et la Santé (En ligne sur internet http://www.water-quality-journal.org ) . Nous proposons également de publier en « éditorial » en tête de chaque numéro, un article de réflexion générale sur l’Eau et la santé, son devenir.

BULLETIN D'ADHÉSION à l’ASEES (ou de RÉABONNEMENT AU E.J.W.Q.) 2015 Nom, Prénom : Organisme : Adresse :

Mail : N° IP de votre ordinateur : Pour accéder directement à la revue http://www.water-quality-journal.org

Envoyer une facture à l’ordre de : A renvoyer S.V.P. à : Gilles Husson, Prés. ASEES : 9 Av. des Alliés 92350 ROBINSON Ou mail : [email protected]

SONDAGE POUR LES COLLOQUES

1 -Le choix des sujets vous parait-il pertinent ? En avez-vous à proposer ?

2 -Les dates dans l’année vous paraissent-elles un bon choix ? (MAI et NOVEMBRE) Si non quels mois ?

3 - La fréquence des colloques (bi-annuels) vous parait-elle une bonne chose ?

4– La durée d’un colloque : UNE ou DEUX journées ?

5 - Lieu du colloque : Avez-vous une préférence Paris ou la Province ? Pourquoi ?

6 - Les tarifs d’inscription vous paraissent-ils raisonnables (150 et 190 Euros)

7 - Etes-vous attaché à la formule « papier » de notre journal ? ou la formule electronique par internet vous suffit-elle ? http://www.water-quality-journal.org

8 – Avez-vous des remarques ou des suggestions ou des souhaits en tous genres pour notre Association ?

Vous pouvez répondre sur la feuille et nous la laisser –Merci-