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B eaucoup pensent avoir une bonne thyroïde, sur- tout après vérification de la TSH et de la thyroxine par leur mé- decin (test traditionnel). Les valeurs de T4 et TSH peuvent être normales, et le médecin conclure que le métabolisme de votre thyroïde est normal, mais si le taux plasmatique de T3 est bas et, plus particulièrement, que l’excrétion urinaire de T3 est très faible (reflet di- rect de la consommation tissulaire de T3), vous êtes en hypothyroïdie. La T3, la triiodothyronine, est l’hormone ac- tive, et toute baisse de cette hormone est appelée par la communauté médi- cale syndrome de basse T3. Aux USA, la communauté scientifique suggère le terme d’hypothyroïdie de type 2, comme pour le diabète, qui comprend les types I et II. L’hypothyroïdie de type D n’est pas une insuffisance glandulaire mais une mauvaise conversion de thyroxine en triiodotyronine. Cette baisse de T3 crée de toutes pièces une hypothyroï- die dont les symptômes sont la fatigue le matin et au repos, la frilosité, des mouvements et des pensées lents (ou agités, puisque paradoxalement cer- tains hypothyroïdiens deviennent hy- peractifs et hyperkiniques pour accélérer la circulation de sang), une mauvaise mémoire et des difficultés de concentration, la constipation, les articulations raides et douloureuses, un corps gonflé, une peau sèche, des cheveux ternes, secs, drus et clairse- més, un visage bouffi et pâle, des paupières gonflées, des pieds et mains froides. En fait, le métabolisme tourne au ralenti. Pour les culturistes, la triiodothyronine, c’est-à-dire la T3, est l’hormone indispensable à une bonne croissance musculaire, puis- qu’elle augmente la synthèse des pro- téines et l’IGF-1 et permet de brûler l’excès de graisse stockée. QUELQUES BASES SIMPLES La glande thyroïde est située à la base du cou. Elle secrète principale- ment l’hormone précurseur, la thy- roxine (T4 - environ 90%) et accessoirement de l’hormone active, la triiodothyronine (T3 - moins de 15%). En fait, c’est dans le foie que la plus grosse partie de la thyroxine est activée, sous l’effet de l’enzyme monodésiodase en triiodothyro- nine. Ces hormones jouent un rôle majeur dans la stabilité métabolique - la concentration sérique de la T4 (et la demie-vie) est de 6 jours et pour la T3 de 1 jour. La T3 a une activité biolo- gique 5 à 8 fois plus forte que la T4. BÉNÉFICE DE LA TRIIODOTHYRONINE (T3) La triiodothyronine, comme nous pou- vons le constater, est réellement l’hor- mone active, et la thyroxine n’est en fait qu’une pro-hormone. La T3 éner- gise toutes nos cellules et tous nos organes en stimulant les mitochon- dries, ces centrales d’énergie si- tuées dans nos cellules, libérant ainsi de la chaleur et de l’énergie. Elle augmente la circulation sanguine de notre système cardio-vasculaire, jusqu’aux petites veines les plus éloi- gnées du cœur, favorisant ainsi un meilleur approvisionnement des cel- lules en eau, en nutriments, en oxy- gène et en hormones. La T3 hydrate notre peau, assouplit nos muscles et Site : www.mondedumuscle.com 94 MdM&F n°298- Mai 2009 PRÉVENTION & SANTÉ un dysfonctionnement métabolique en pleine expansion Notre énergie est véritablement reliée à nos fonctions métaboliques, et dans notre société de productivité, où l’on nous demande d’être performants, nous devons être en parfaite santé, afin de pouvoir soutenir les dif- férentes activités journalières. Beaucoup de personnes se “ shootent ” à la caféine, à la nicotine et autres sub- stances toxiques, afin d’accroître leur énergie. Tout ceci est un leurre, car en fait, malgré les effets positifs à court terme, les effets à moyen et long terme sont ca- tastrophiques, le capital santé diminue et enferme la personne dans une spirale descendante. Le contraire de l’enfer-mement, c’est la vérité, et la vérité c’est d’opti- miser son statut hormonal le plus longtemps possible, pour favoriser sa santé et son énergie. Beaucoup d’hor- mones sont impliquées dans l’énergie. Citons l’hormone de croissance, les hormones sexuelles, le cortisol et la thyroïde. Nous allons dans cet article comprendre la né- cessité d’avoir une bonne fonction thyroïdienne pour ob- tenir l’énergie nécessaire chaque jour à notre métabolisme et à notre énergie. Par Bruno Lacroix 298-PREV & SANTE BAT 6/04/09 17:20 Page 94

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Beaucoup pensent avoirune bonne thyroïde, sur-tout après vérification de

la TSH et de la thyroxine par leur mé-decin (test traditionnel). Les valeurs deT4 et TSH peuvent être normales, et lemédecin conclure que le métabolismede votre thyroïde est normal, mais si letaux plasmatique de T3 est bas et,plus particulièrement, que l’excrétionurinaire de T3 est très faible (reflet di-rect de la consommation tissulaire deT3), vous êtes en hypothyroïdie. La T3,la triiodothyronine, est l’hormone ac-tive, et toute baisse de cette hormoneest appelée par la communauté médi-cale syndrome de basse T3. AuxUSA, la communauté scientifiquesuggère le terme d’hypothyroïdie detype 2, comme pour le diabète, quicomprend les types I et II.

L’hypothyroïdie de type D n’est pasune insuffisance glandulaire mais unemauvaise conversion de thyroxine entriiodotyronine. Cette baisse de T3crée de toutes pièces une hypothyroï-die dont les symptômes sont la fatiguele matin et au repos, la frilosité, desmouvements et des pensées lents (ouagités, puisque paradoxalement cer-tains hypothyroïdiens deviennent hy-peractifs et hyperkiniques pouraccélérer la circulation de sang), unemauvaise mémoire et des difficultésde concentration, la constipation, lesarticulations raides et douloureuses,un corps gonflé, une peau sèche, descheveux ternes, secs, drus et clairse-més, un visage bouffi et pâle, despaupières gonflées, des pieds etmains froides. En fait, le métabolismetourne au ralenti. Pour les culturistes,

la triiodothyronine, c’est-à-dire la T3,est l’hormone indispensable à unebonne croissance musculaire, puis-qu’elle augmente la synthèse des pro-téines et l’IGF-1 et permet de brûlerl’excès de graisse stockée.

QUELQUES BASESSIMPLES

La glande thyroïde est située à labase du cou. Elle secrète principale-ment l’hormone précurseur, la thy-roxine (T4 - environ 90%) etaccessoirement de l’hormone active,la triiodothyronine (T3 - moins de15%). En fait, c’est dans le foie quela plus grosse partie de la thyroxineest activée, sous l’effet de l’enzymemonodésiodase en triiodothyro-nine. Ces hormones jouent un rôlemajeur dans la stabilité métabolique -la concentration sérique de la T4 (et lademie-vie) est de 6 jours et pour la T3de 1 jour. La T3 a une activité biolo-gique 5 à 8 fois plus forte que la T4.

BÉNÉFICE DE LA TRIIODOTHYRONINE (T3)La triiodothyronine, comme nous pou-vons le constater, est réellement l’hor-mone active, et la thyroxine n’est enfait qu’une pro-hormone. La T3 éner-gise toutes nos cellules et tous nosorganes en stimulant les mitochon-dries, ces centrales d’énergie si-tuées dans nos cellules, libérantainsi de la chaleur et de l’énergie.Elle augmente la circulation sanguinede notre système cardio-vasculaire,jusqu’aux petites veines les plus éloi-gnées du cœur, favorisant ainsi unmeilleur approvisionnement des cel-lules en eau, en nutriments, en oxy-gène et en hormones. La T3 hydratenotre peau, assouplit nos muscles et

Site : www.mondedumuscle.com94

MdM&F n°298- Mai 2009

PRÉVENTION & SANTÉ

un dysfonctionnement métabolique en pleine expansion

Notre énergie est véritablement reliée à nos fonctionsmétaboliques, et dans notre société de productivité, oùl’on nous demande d’être performants, nous devonsêtre en parfaite santé, afin de pouvoir soutenir les dif-férentes activités journalières. Beaucoup de personnesse “ shootent ” à la caféine, à la nicotine et autres sub-stances toxiques, afin d’accroître leur énergie. Tout ceciest un leurre, car en fait, malgré les effets positifs àcourt terme, les effets à moyen et long terme sont ca-tastrophiques, le capital santé diminue et enferme lapersonne dans une spirale descendante. Le contraire del’enfer-mement, c’est la vérité, et la vérité c’est d’opti-miser son statut hormonal le plus longtemps possible,pour favoriser sa santé et son énergie. Beaucoup d’hor-mones sont impliquées dans l’énergie. Citons l’hormonede croissance, les hormones sexuelles, le cortisol et lathyroïde. Nous allons dans cet article comprendre la né-cessité d’avoir une bonne fonction thyroïdienne pour ob-tenir l ’énergie nécessaire chaque jour à notremétabolisme et à notre énergie.

Par BrunoLacroix

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nos ar ticulations, nous donnemeilleure mine, elle réveille notre cer-veau qui devient plus vivace et ré-chauffe notre corps jusqu’auxextrémités (bout du nez, oreilles,mains, pieds). La T3 dissout lesgraisses et le cholestérol, et aug-mente l’évacuation des déchets quienvironnent les cellules.La production de T3 à des valeursnormales mais hautes est indispen-sable pour un métabolisme optimum,effet anabolique par la synthèse desprotéines et lipolytique afin de brûlerplus de calories sous forme de cha-leur.

LE SYNDROME DE BASSET3 OU L’HYPOTHYROÏDIE

DE TYPE 2Ce syndrome associe des valeursbasses de T3 à des valeurs hautes derT3 (reverse T3, c’est-à-dire T3 inac-tive), tandis que les valeurs de TSH(thyroid stimuling hormone, peptide dela glande pituaire stimulant la thy-

roïde) et thyroxine atteignent des va-leurs normales. En fait, en France, denombreux endocrinologues vérifient laTSH et la T4, mais pratiquement ja-mais la T3. C’est vraiment malheu-reux, car la T3 est l’hormone activepar excellence. En fait, la productionde T3 qui provient de la T4 est sousla dépendance d’une enzyme, lamonodésiodase.

Multiples causes de déficiencesde conversion de T4 en T3La monodésiodase est une enzymecapitale, responsable d’une bonneproduction de triiodothyronine à partirde la thyroxine. De multiples causes

sont responsables d’une mauvaiseconversion de T4 en T3.● les plus importantes déficiences deconversion T4/T3 sont hormonales, vi-taminiques et minérales● les secondes sont l’excès de cer-taines hormones● la troisième déficience de conver-sion T4/T3 est constituée par lestoxines et toxiques● les maladies● les anomalies nutritionnelles● l’âge, responsable d’une mauvaiseconversion T4/T3.

Nous allons développer plus en détailquelques causes de déficiences deconversion de T4 en T3, tout en don-nant quelques solutions pour activer lamonodésiodase.

A/ Plusieurs déficiences hormo-nales sont responsables d’unemauvaise conversion de T4 en T31/ Déficience en hormone de crois-sance : c’est certainement l’agent leplus puissant de conversion de T4 en

T3. Augmentezdonc votre hor-mone de crois-sance parl ’exercice phy-sique intensif etbref.

2/ Déficience enmélatonine : sivous êtes âgé,vér i f iez si votresécrétion de mé-latonine est cor-recte par uneanalyse urinairede mélatonine et

6-sulfatoxymelatonine. La mélatonineest la deuxième hormone après l’HCsur la conversion de T4 en T3. Si lestaux de mélatonine sont effondrés etque vous êtes français, vous n’avezplus qu’à immigrer aux États-Unis,vous en trouverez dans n’importequel supermarché ou station service.Sinon, restez dans votre baignoire,les bains chauds le soir accroissentla mélatonine.

3/ Déficience en androgènes.Augmentez votre testostérone par unehygiène de vie adéquate : gestion del’entraînement (durée, fréquence), ali-mentation riche en lipides, manage-ment du stress.

4/ Déficience en insuline. Les diabé-tiques de type 1 ont une déficience deconversion de T4 en T3, et la prise d’in-suline chez ces diabétiques stimuledonc l’enzyme monodésiodase. La ré-sistance à l’insuline est aussi généra-trice d’une mauvaise conversion de T4en T3. Il faut donc manger quelquesglucides pour une meilleure productionde T3, et utiliser toutes les techniquesclassiques pour éviter la résistance àl’insuline, comme la gestion des glu-cides lents et rapides, l’exercice, laprise d’oméga 3 et de chromium.

5/ Déficience en noradrénaline. La no-radrénaline est activée par le froid,par l’insuline, par l’hormone de crois-sance, par l’alimentation, l’exercice etplus puissamment par des agentsthermogènes comme le piment rouge.La noradrénaline est aussi un bon ac-tivateur de la monodésiodase.

B/ Plusieurs excès hormonaux sontresponsables d’une mauvaiseconversion de T4 en T31/ L’excès d’œstrogènes, que ce soitchez la femme ou chez l’homme, estresponsable d’une augmentation de laTBG (thyroid globulin hormone), pro-téine transportant des hormones thy-roïdiennes. L’augmentation de la TBGdiminue la production active d’hormonethyroïdienne, créant une mauvaiseconversion de T4 en T3, donc un hypo-thyroïdisme (T3-hypothyroïdisme).Diminuez naturellement votre excèsd’œstrogènes par le travail en muscu-lation (surtout chez la femme) et unealimentation riche en végétaux cruci-fères (indole-3-carbinol) qui modifientle métabolisme des œstrogènes.

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2/ L’excès de cortisol diminue forte-ment la conversion de T4 en T3. Maissachez que la déficience en cortisolest également responsable d’unemauvaise conversion. Apprenez àgérer votre stress car tout excès decortisol vous rend hypothyroïdien.L’exercice physique prolongé, les opé-rations de chirurgie, les facteurs trau-matiques (fractures, blessures...) sontdes facteurs de stress, responsablesd’un taux élevé de cortisol. Le stresspsychosocial est générateur de corti-sol élevé quand il n’est pas maîtrisé,ainsi que la dépression. C’est pour

cela que certains psychiatres amélio-rent l’état de leurs patients en leurdonnant de petites doses de T3 avecles antidépresseurs, la T3 endogènerestant abaissée tant que le cortisoln’est pas revenu à des valeurs nor-males.

3/ D’autres excès hormonaux dimi-nuent la T3, comme l’excès d’ACTH,de rT3 (reverseT3), de glucagon oud’adrénaline.

C/ Aspect d’excès ou de défi-ciences nutritionnelles sur laconversion de la T4 en T3Plusieurs déficiences en vitamines etminéraux sont responsables d’unemauvaise conversion de T4 en T3.La vitamine A, B2 et la vitamine E,

ainsi que le sélénium, l’iode, le fer,le zinc et le cuivre sont indispen-sables pour activer correctement lamonodésiodase. Attention, l’excèspeut aussi engendrer l’inverse, notam-ment en ce qui concerne l’iode et lesélénium. Demandez à votre médecinde vérifier si vous avez un bon profilvitaminique et minéral. La carencecomme l’excès est préjudiciable.

1/ Certaines déficiences en acidesaminés (cystéine, méthionine, gluta-mine, gluthation), une déficience en hy-drates de carbone, un régime sans

graisse, un jeûne oula malbouffe sontresponsables d’unemauvaise conversionde T4 en T3 par di-minution de l’enzyme5 Deodinase. D’unautre côté, l’excèsde protéines (chezles bodybuilders, parexemple), l’excès degraisse (plus de 60%de l’appor t calo-rique), l’excèsd’acide linoléique etl’excès de chouxsont également res-ponsables d’unemauvaise conversionde T4 en T3.

2/ Les déficiencesde molécules éner-gétiques, comme laNADPH, la NADH etl’ATP, ou de molé-

cules intermédiaires comme l’acidealpha-lipoïque, nuisent aussi à unebonne production de T3. Vérifiez detrès près votre alimentation et n’ou-bliez pas que le manque d’activitéphysique diminue la production de T3.

D/ Certaines maladies sont lacause d’une mauvaise conversionT4 en T3Bien évidemment, les maladies dufoie, comme les hépatites (A, B...), lacirrhose, l ’alcoolisme, l ’abus dedrogues (anabolisants stéroïdiens),les maladies des reins, comme les né-phrites et les maladies gastro-intesti-nales, diminuent la conversion de T4en T3 active. Un foie sain est indis-pensable à une bonne conversionde T4 en T3.

Soignez votre foie et il vous mon-trera de quoi il est capable.

E/ Certains toxiques augmententl’insuffisance de conversionT4/T3Il s’agit du cadmium, du mercure, descyanides et thiocynates, des phénols,de l’alcool, du tabac, de la toxine ducholéra, des pesticides (lavez bien vosfruits et légumes), des herbicides, del’amiotriazole, de l’atrazine, du prome-trin et des organochlorides. Les plusgrands responsables d’une hypothy-roïdie de type D sont les fast food,leurs polluants et autres moléculescomme les graisses trans, les HFCS...Donc mangez et respirez bio.

CONCLUSIONDans le cas d’une hypothyroïdie detype D, la réponse la plus sagesemble d’augmenter naturellement saconversion de T4 en T3 en connais-sant les facteurs favorisant une bonneactivation de la monodésiodase.Certains utilisent la T3 exogène, maiselle inhibe, par un feed-back négatif,sa propre production d’hormones thy-roïdiennes T4 et T3. Cela à une im-por tance considérable car la T3cérébrale provient uniquement dela conversion de la T4 sous l’in-fluence de la monodésiodase ducerveau. En utilisant de la T3 synthé-tique, vous diminuez la T4 endogèneet vous privez votre cerveau de T3.Ce n’est pas tout à fait génial. En fait,seule une hypothyroïdie confirméepar un spécialiste compétent de-vrait constituer une raison d’utiliserdes hormones thyroïdiennes.D’ailleurs, la plupart du temps c’estavec de la thyroxine synthétique ou unmélange thyroxine/triiodothyroninesynthétique que les médecins traitentles hypothyroïdiens. Mais pour denombreuses personnes il s’agit le plussouvent d’une hypothyroïdie detype D. Il est important de corrigercette anomalie par la juste connais-sance de la conversion T4/T3 pour op-timiser notre métabolisme aumaximum. La qualité de notre vie dé-pend de beaucoup de facteurs psy-chologiques et métaboliques, mais laconsidération d’une fonction thy-roïdienne optimum est vitale. Un,deux, T3, c’est parti pour une vie ac-tive. MdM&F

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