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Texte 1 Bien vivre avec son prénom Par Marie-Hélène Jacquier, Avantages, no 238, juillet 2008, p. 45-51 Sophistiqué, à la mode ou original, passe-partout ou banal : un prénom est une véritable carte de visite dont le “texte” a été choisi par la famille et le format décidé par l’époque. Du coup, il peut donner des ailes. Ou, au contraire, se révéler lourd à porter. Merci papa ! Merci maman ! Tout prénom raconte d’abord l’inconscient de nos parents. « En prénommant un enfant, ils ne sont que dans la projection d’eux-mêmes, de leurs désirs, de leur projet de vie pour lui », pose d’emblée le psychanalyste François Bonefaix. […] La plupart des parents pèchent plutôt par excès de rêves grandioses. Ceux de Charles attendent qu’il ait la même stature que de Gaulle, ceux de Brigitte qu’elle ait la beauté de Bardot ... De là à penser que tous les François, Françoise (ancien mot pour Français) engagés en politique - Fillon, Baroin, Bayrou, Léotard, Panafieu – ont inconsciemment répondu à l’appel du destin tracé par leurs parents. « Mais sûrement ! » affirme Joël Clerget, psychanalyste, convaincu que l’on en sous-estime le poids. Car notre « petit nom » est grand : il raconte aussi notre sexe, notre langue et, bien sûr notre milieu social. Par exemple, les Kevin et autres Brian, d’inspiration américaines, sont connotés 1 « milieux populaires », tandis que les prénoms composés 2 sont connotés « milieux favorisés ». Bref, ce nom de baptême nous pose sur des rails. A suivre ou pas. Il nous sert de tuteur : Notre prénom structure notre développement psychologique. « D’abord, il nous désigne, nous, et pas les autres, contrairement au patronyme, dont nous héritons avec tous les membres de notre famille, définit le psychiatre Serge Tribolet. « Dans la petite enfance, poursuit Joël Clerget, […] nous n’existons que par notre prénom. […] On n’existe enfin en tant qu’individu grâce à lui. Puis grâce aux différentes intonations utilisées par les personnes qui le prononcent, il nous permet de découvrir le registre des sentiments que nous inspirons : l’amour, la tendresse, la colère, le rejet ... […] Par ailleurs, en interrogeant les patients qui n’aiment pas leur prénom, reprend Joël Clergé, on se rend compte que le rejet date souvent de l’enfance […]. Pourquoi on s’y attache 3 ... ou pas : […] Elisabeth aime « le sentiment protecteur d’un prénom porté de génération en génération dans la 1 Ils renvoient à. 2 Ex. Marie-France, Marie-Hélène, Marie-Christine, Jean-François, Jean-Pierre, Jean- Claude... 3 On aime son prénom ou pas.

2eme Cours. Reformulation Du Texte Bien Vivre Avec Son Prenom. Clef

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Page 1: 2eme Cours. Reformulation Du Texte Bien Vivre Avec Son Prenom. Clef

Texte 1 Bien vivre avec son prénom Par Marie-Hélène Jacquier, Avantages, no 238, juillet 2008, p. 45-51Sophistiqué, à la mode ou original, passe-partout ou banal : un prénom est une véritable carte de visite dont le “texte” a été choisi par la famille et le format décidé par l’époque. Du coup, il peut donner des ailes. Ou, au contraire, se révéler lourd à porter. Merci papa ! Merci maman ! Tout prénom raconte d’abord l’inconscient de nos parents. « En prénommant un enfant, ils ne sont que dans la projection d’eux-mêmes, de leurs désirs, de leur projet de vie pour lui », pose d’emblée le psychanalyste François Bonefaix. […] La plupart des parents pèchent plutôt par excès de rêves grandioses. Ceux de Charles attendent qu’il ait la même stature que de Gaulle, ceux de Brigitte qu’elle ait la beauté de Bardot ... De là à penser que tous les François, Françoise (ancien mot pour Français) engagés en politique - Fillon, Baroin, Bayrou, Léotard, Panafieu – ont inconsciemment répondu à l’appel du destin tracé par leurs parents. « Mais sûrement ! » affirme Joël Clerget, psychanalyste, convaincu que l’on en sous-estime le poids. Car notre « petit nom » est grand : il raconte aussi notre sexe, notre langue et, bien sûr notre milieu social. Par exemple, les Kevin et autres Brian, d’inspiration américaines, sont connotés1 « milieux populaires », tandis que les prénoms composés2 sont connotés « milieux favorisés ». Bref, ce nom de baptême nous pose sur des rails. A suivre ou pas. Il nous sert de tuteur : Notre prénom structure notre développement psychologique. « D’abord, il nous désigne, nous, et pas les autres, contrairement au patronyme, dont nous héritons avec tous les membres de notre famille, définit le psychiatre Serge Tribolet. « Dans la petite enfance, poursuit Joël Clerget, […] nous n’existons que par notre prénom. […] On n’existe enfin en tant qu’individu grâce à lui. Puis grâce aux différentes intonations utilisées par les personnes qui le prononcent, il nous permet de découvrir le registre des sentiments que nous inspirons : l’amour, la tendresse, la colère, le rejet ... […] Par ailleurs, en interrogeant les patients qui n’aiment pas leur prénom, reprend Joël Clergé, on se rend compte que le rejet date souvent de l’enfance […]. Pourquoi on s’y attache3... ou pas : […] Elisabeth aime « le sentiment protecteur d’un prénom porté de génération en génération dans la famille ». Mais Dominique, dotée d’un prénom unisexe4, admet : « Cela m’a beaucoup gênée à l’adolescence », raconte-t-elle. C’était difficile de se sentir une vraie fille avec un tel prénom, d’autant que j’étais élevée comme un garçon manqué. […] Aujourd’hui je n’y fais même plus attention. » « Pour bien vivre avec son prénom, conseille François Bonefaix, il faut d’abord comprendre qu’on ne peut pas porter un choix malgré soi. Il faut donc chercher, faire remonter le non-dit, les silences de sa création, enquêter sur le désir des parents en leur posant la question : « Pourquoi m’avez-vous appelé ainsi ? », l’objectif étant de vous approprier5 leur projet. Paradoxalement, c’est ainsi que vous couperez le cordon que le prénom représente et libèrerez votre vie de son influence. » C’est sans doute ce que font les myriades de Marie-quelque chose et Jean-Machin6... Ils se sentent toujours pris entre leurs deux facettes. Une sorte de « schizophrénie institutionnalisée ». Assumée par Marie-Sophie : « J’ai envie d’être sage, douce, tendre ? C’est mon côté Marie. J’ai mangé n’importe quoi, dépensé sans compter, fait la folle ? C’est mon côté Sophie. » A l’inverse, combien de Marie-Claude, Marie-Aline, Marie-Françoise et autres Marie-Sophie se font simplement appeler « Marie » ? Elles, elles ont tranché7.Comment on se l’approprie8 définitivement Pour d’autres, la cohabitation avec leur prénom a nécessité quelques batailles. « D’aussi loin que je me souvienne, raconte Josépha, mes parents m’ont appelé Jo... Arrête de faire l’idiote, Jo ! […] Jo, prends 1 Ils renvoient à.2 Ex. Marie-France, Marie-Hélène, Marie-Christine, Jean-François, Jean-Pierre, Jean-Claude...3 On aime son prénom ou pas. 4 Dominique est autant un prénom de garçon que de fille. 5 De vous mettre d’accord avec eux, de vous sentir complices. 6 Par exemple, Marie-Hélène, Marie-Christine... et Jean-François, Jean-Pierre, Jean-Claude, Jean-Marie...7 Elles ont décidé d’une manière catégorique. 8 On s’y adapte et fini par l’accepter.

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de la graine sur la sœur ! A 42 ans, […] j’ai compris qu’un diminutif diminue celui qui le porte, j’ai demandé à être appelée par mon vrai prénom : Josépha. Cela n’a pas été facile. Inconsciemment, tout le monde trouvait son compte dans cette Jo qu’il fallait toujours aider, mais, moi, je me suis sentie adulte dans mon prénom de Josépha ».

Texte 2Le prénom, baromètre de notre sociétéPar Marie-Hélène Jacquier, Avantages, no 238, juillet 2008, p. 51Nous sommes dans l’ère du prénom. Il n’y en a jamais eu autant : 5000 aujourd’hui, contre 3000 en 2006. D’où nous vient ce raz-de-marée ? Assoupplissement législatif : La loi du 8 janvier permettant aux parents de prénommer à leur convenance leur enfant (sauf si l’officier d’état civil juge le prénom grossier, péjoratif ou ridicule) alors que, jusque-là, ils devaient s’en tenir aux saints du calendrier. […]Effet mondialisation : Dans l’entreprise, à l’école, sur le Net, le prénom prime sur le patronyme. Origine de ce phénomène de mode : l’américanisation des rapports puisque, outre-Atlantique, on emploie volontiers le prénom, y compris dans les rapports professionnels. Bien de son temps : Chaque prénom a une durée de vie de quatre générations, la disparition de ses « anciens porteurs sonnant le début de sa résurrection », mais, aujourd’hui, le paysage du prénom se modifie. Les prénoms ont des cycles de vie de plus en plus courts. « Dès qu’ils sont trop répandus9, ils disparaissent, le credo général des parents étant de singulariser10 à tout prix leur enfant », constate Joséphine Desplanques, auteur de La cote des prénoms en 2008 (éd. Michel Lafont). Et aujourd’hui Camille, prénom autrement masculin, est devenue féminin à 95%. […]

Texte 3 Pas facile de vivre avec un prénom américainPropos recueillis par T.R., Aujourd’hui en France, no 3167, samedi 21 août 2010, p. 2Ils s’appellent Kevin, Dylan ou Brandon. Elles s’appellent Cindy, Kelly ou Shirley. Ils sont pour beaucoup d’entre eux nés entre la fin des années 1980 et le début des années 1990, quand « Santa Barbara » et « Beverly Hills » triomphaient à la télévision. Aujourd’hui, ils débarquent massivement sur le marché du travail. Et pour eux, plus que d’autres, le chemin s’annonce difficile. Peu cultivés, mal élevés, gavés11 de séries télé... Les sociologues sont formels : en vingt ans, les préjugés associés aux prénoms américains sont devenus monnaie courante, entraînant moqueries, brimades et discriminations. « Ces prénoms ont été plébiscités par les milieux défavorisés, auxquels on associe un faible niveau culturel », résume Jean-François Amadieu, directeur de l’Observatoire des discriminations. […] Pour éviter ce risque, certains demandent à changer de prénom devant le tribunal. […] « Ces jeunes ont peur d’être stigmatisés et ne se reconnaissent pas dans leur prénom, reflet d’une culture qui n’est pas la leur ».

Faites la synthèse des documents ci –joints en 250 mots environ. Nous avons résumé la première partie du texte 1 en nous basant les mots clés suivants (en bold dans le texte):

Reformulation (Σταυρούλα Χυδιριώτη, Χρήστος Χορταρέας, Μυρτώ Τρουμουλιάρη)9 Dès qu’ils qu’ils deviennent communs. 10 De le rendre unique, différent des autres par le nom hors du commun qu’ils leur donnent. 11 Nourris.

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Bien vivre avec son prénom :

Notre prénom peut être sophistiqué : Notre prénom peut être rare

Notre prénom peut être à la mode : Notre prénom peut être moderne

Notre prénom peut être original : Notre prénom peut être non commun

Notre prénom peut être passe-partout : Notre prénom peut être commun

Notre prénom peut être banal : Notre prénom peut être commun

Notre prénom est une véritable carte de visite ; Notre prénom est une carte avec nos coordonnées, qlqchose qui nous caractérise, il donne des informations sur notre caractère

Le “texte” de cette carte de visite a été choisi par la famille   : c’est la famille qui a choisi le texte

Le format de cette carte de visite a été décidé par l’époque   : c’est l’époque qui détermine le prénom choisi = elle influence le choix

Du coup, le prénom peut donner des ailes : il nous anime = il peut améliorer notre vie = il peut nous encourager = il peut nous donner du courage

Ou, au contraire, il peut se révéler lourd à porter : il peut s’avérer difficile à accepter.

Merci papa ! Merci maman !

Tout prénom raconte l’inconscient de nos parents : il nous dit le psychisme de nos parents, il trahit les souhaits les plus profonds, la volonté des parents, les désirs les plus profonds, les rêves de nos parents

En prénommant un enfant, ils ne sont que dans la projection d’eux-mêmes : ils se projettent, ils projettent leurs désirs, leurs souhaits, ils montrent leurs désirs.

En prénommant un enfant, ils ne sont que dans la projection de leurs désirs : ils révèlent leurs désirs, ils dévoilent leurs désirs.

En prénommant un enfant, ils ne sont que dans la projection de leur projet de vie pour lui : ils investissent dans leurs enfants, ils ont des ambitions pour eux, à leur égard.

La plupart des parents pèchent plutôt par excès de rêves grandioses : ils font beaucoup trop de rêves. = ils surpassent les limites = ils dépassent les limites.

Ils attendent qu’il ait la même stature que de Gaulle : ils attendent que leur fils soit / devienne aussi important voire plus important que de Gaulle.

Ils attendent qu’elle ait la beauté de Bardot = ils attendent que leur fille devienne la plus belle de toutes les filles du pays = ils attendent que leur fille soit belle comme Bardot, aussi belle que B.

Tous les François ont inconsciemment répondu à l’appel du destin tracé par leurs parents : il ont eu, à leur insu, des réussites au niveau professionnel, ils ont fait une carrière en politique.

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Françoise est un ancien mot pour Française: Françoise signifie / veut dire Française.

Les François qui ont été engagés en politique sont Fillon, Bayrou, Léotard… : Les François qui se sont occupés de la politique sont Fillon, Bayrou, Léotard.... , Les François qui sont devenus politiques sont…

Il est convaincu que l’on sous-estime le poids du prénom : Il est sûr et certain qu’on pense que le prénom n’est pas si important que ça.

Car notre « petit nom » est grand : notre prénom est important.

Il raconte aussi notre sexe, notre langue et, bien sûr notre milieu social : il témoigne de notre sexe, de notre langue et de notre classe sociale, de notre statut social.

Les Kevin et autres Brian sont connotés « milieux populaires » : ils sont connotés négativement, ils sont considérés comme ‘familles défavorisées’.

Les prénoms composés sont connotés « milieux favorisés » : ils renvoient à des milieux aisés.

Ce nom de baptême nous pose sur des rails : il détermine notre destin, notre voie.

À suivre ou pas : C’est à nous de choisir. On a l’embarras du choix.

À continuer

Il nous sert de tuteur :

Notre prénom structure notre développement psychologique :

Il nous désigne, nous, et pas les autres :

Nous héritons du patronyme :

Dans la petite enfance, nous n’existons que par notre prénom :

On n’existe en tant qu’individu que grâce à lui :

[Grâce aux différentes intonations par les personnes qui le prononcent] il nous permet de découvrir le registre des sentiments que nous inspirons : l’amour, la tendresse, la colère, le rejet ... :

Nous inspirons des sentiments :

Par ailleurs, on se rend compte que le rejet date souvent de l’enfance :

Pourquoi on s’ attache... ou pas à notre prénom :

Elisabeth aime le sentiment protecteur d’un prénom :

Ce prénom est porté de génération en génération dans la famille :

Dominique est dotée d’un prénom unisexe :

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Cela m’a beaucoup gênée à l’adolescence :

C’était difficile de se sentir une vraie fille avec un tel prénom :

J’étais élevée comme un garçon manqué :

Aujourd’hui je n’y fais même plus attention :

Pour bien vivre avec son prénom, il faut d’abord comprendre qu’on ne peut pas porter un choix malgré soi :

Il faut donc chercher :

Il faut faire remonter le non-dit :

Il faut faire remonter les silences de sa création :

Il faut enquêter sur le désir des parents

Il faut leur poser la question :

Pourquoi m’avez-vous appelé ainsi ?:

L’objectif est de vous approprier leur projet :

C’est ainsi que vous couperez le cordon que le prénom représente

C’est ainsi que vous libèrerez votre vie de l’influence du prénom :

C’est sans doute ce que font les myriades de Marie-quelque chose et Jean-Machin :

Ils se sentent pris entre leurs deux facettes :

C’est une sorte de « schizophrénie institutionnalisée » :

Elle est assumée par Marie-Sophie :

J’ai envie d’être sage, douce, tendre ? :

C’est mon côté Marie :

J’ai mangé n’importe quoi, dépensé sans compter, fait la folle ? :

C’est mon côté Sophie. 

Combien de Marie-Claude, Marie-Aline, Marie-Françoise et autres Marie-Sophie se font simplement appeler « Marie » ?

Elles, elles ont tranché :

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Comment on se l’approprie définitivement :

Pour d’autres, la cohabitation avec leur prénom a nécessité quelques batailles :

D’aussi loin que je me souvienne, mes parents m’ont appelé Jo...

Arrête de faire l’idiote, Jo ! […] :

Jo, prends de la graine sur la sœur ! :

À 42 ans, j’ai compris qu’un diminutif diminue celui qui le porte :

J’ai demandé à être appelée par mon vrai prénom : Josépha.

Cela n’a pas été facile :

Inconsciemment, tout le monde trouvait son compte dans cette Jo :

Moi, je me suis sentie adulte dans mon prénom de Josépha :

Le prénom est le baromètre de notre société :

Nous sommes dans l’ère du prénom   :

Il n’y en a jamais eu autant : 5000 aujourd’hui, contre 3000 en 2006 :

D’où nous vient ce raz-de-marée ?

La loi du 8 janvier permet aux parents de prénommer à leur convenance leur enfant :

Sauf si l’officier d’état civil juge le prénom grossier, péjoratif ou ridicule :

Jusque-là, ils devaient s’en tenir aux saints du calendrier :

Dans l’entreprise, à l’école, sur le Net, le prénom prime sur le patronyme :

L’origine de ce phénomène de mode   est l’américanisation des rapports   :

Outre-Atlantique, on emploie volontiers le prénom, y compris dans les rapports professionnels :

Chaque prénom a une durée de vie de quatre générations :

La disparition de ses « anciens porteurs sonne le début de sa résurrection :

Aujourd’hui, le paysage du prénom se modifie :

Les prénoms ont des cycles de vie de plus en plus courts :

« Dès qu’ils sont trop répandus, ils disparaissent :

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Le credo général des parents est de singulariser à tout prix leur enfant :

Aujourd’hui Camille, prénom autrement masculin, est devenue féminin à 95% :

Pas facile de vivre avec un prénom américain :

Ils s’appellent Kevin, Dylan ou Brandon :

Elles s’appellent Cindy, Kelly ou Shirley :

Ils sont pour beaucoup d’entre eux nés entre la fin des années 1980 et le début des années 1990 :

« Santa Barbara » et « Beverly Hills » triomphaient à la télévision :

Aujourd’hui, ils débarquent massivement sur le marché du travail :

Et pour eux, plus que d’autres, le chemin s’annonce difficile :

Peu cultivés, mal élevés, gavés de séries télé... :

Les sociologues sont formels :

En vingt ans, les préjugés associés aux prénoms américains sont devenus monnaie courante :

Ceci entraîne moqueries, brimades et discriminations.

Ces prénoms ont été plébiscités par les milieux défavorisés :

On associe à ces prénoms un faible niveau culturel :

Pour éviter ce risque, certains demandent à changer de prénom devant le tribunal :

Ces jeunes ont peur d’être stigmatisés :

Ils ne se reconnaissent pas dans leur prénom   :

Leur prénom est le reflet d’une culture qui n’est pas la leur :

Verbes et expressions (niveau débutant : marqué en vert, niveau moyen : en bleu, niveau avancé : en rouge)

Notez l’emploi du verbe, c’est-à dire le contexte (la phrase dans laquelle se trouve le verbe) et proposez le verbe équivalent du grec pour cet emploi précis :

Verbe Phrase Traduction en grec

Pécher par

Être engagé dans

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Être connoté

Donner des ailes (niveau familier)Être lourd à porter

Poser sur des rails

Hériter de

S’attacher à

Être doté de

Faire attention à

Libérer

Assumer

Trancher

Faire l’idiot (niveau familier)Prendre de la graine sur (niveau familier)

Έχε το νου σου στο…

Se modifier

Disparaître

Débarquer

Changer de

Se reconnaître dans