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30 ans en Équateur 30 años en Ecuador Pierre Gondard, éditeur / editor Quito, 11-16/10/2004 Actas de los Seminarios y talleres científicos Actes des Séminaires et ateliers scientifiques

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30 ans en Équateur30 años en Ecuador

Pierre Gondard, éditeur / editor

Quito, 11-16/10/2004

Actas de los Seminarios y talleres científicosActes des Séminaires et ateliers scientifiques

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30 ans en Équateur30 años en Ecuador

Actes des séminaires et ateliers scientifiques

Actas de los seminarios y talleres científicos

Quito, 11-16/10/2004

Pierre Gondard, éditeur / editor

IRD 2007

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IRD, 30 ans en Équateur / 30 años en EcuadorActes des séminaires et ateliers scientifiques /Actas de los seminarios y talleres científicosQuito, 11-16/10/2004

© IRD 2007Éditeur / editor

Pierre GondardTraduction et mise en page / traducción y diagramación

María Dolores Villamar

Impression / impresión :EKSEPTION PublicidadIsla Tortuga [email protected]

Photo couverture / fotografía portada : Jean-Luc Le Pennec

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Sommaire

Quito, Équateur – Octobre 2004 �

PrologueP. Gondard ................................................................................................ 9

30 ans de recherche en Équateur (Éditorial Les dossiers de Sciences au Sud, octobre 2004)P. Gondard ......................................................................................................... 17

L’IRD en ÉquateurP. Gondard ......................................................................................................... 19

Programme de la semaine du 11 au 16 octobre 2004 .................................. 25

Séminaires et Ateliers Scientifiques

Archéologie ............................................................................................. 31

Biologie ................................................................................................... 89

Géographie urbaine ................................................................................. 113

Glaciologie .............................................................................................. 179

Hydrologie .............................................................................................. 207

Volcanologie ........................................................................................... 295

Trente ans de production scientifique— Base bibliographique de l’IRD en Équateur —D. Cadier, C. Carrión, P. Gondard ..................................................................... 329

Hommage aux disparus ........................................................................... 339

Hommages officiels ................................................................................. 341

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Contenido

Quito, Ecuador – Octubre de 2004 7

PrólogoP. Gondard ................................................................................................ 13

30 años de investigación en Ecuador (Editorial Les dossiers de Sciences au Sud, octubre de 2004)P. Gondard ......................................................................................................... 18

El IRD en EcuadorP. Gondard ......................................................................................................... 22

Programa de la semana del 11 al 16 de octubre de 2004 ............................ 27

Seminarios y Talleres Científicos

Arqueología ............................................................................................ 31

Biología .................................................................................................. 89

Geografía urbana .................................................................................... 113

Glaciología .............................................................................................. 179

Hidrología .............................................................................................. 207

Volcanología ........................................................................................... 295

Treinta años de producción científica—Base bibliográfica del IRD en Ecuador—D. Cadier, C. Carrión, P. Gondard ..................................................................... 334

Homenaje a los desaparecidos .................................................................. 340

Homenajes oficiales ................................................................................. 342

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Prologue

Pierre Gondard1

Quito, Équateur – Octobre 2004 �

Il est émouvant de commémorer un anniversaire, même institutionnel et scien-tifique, car les institutions et les recherches sont avant tout affaire d’hommes et de femmes. Leurs enthousiasmes et leurs découragements, leurs intuitions et leurs dou-tes, leur attachement au travail de fond, leur passion pour le métier donnent chair à la science et en font une aventure humaine. La première convention de recherche avec l’Équateur a été signée en juillet 1974 et deux mois plus tard la première équipe pluridisciplinaire s’installait au Ministère de l’Agriculture et de l’Élevage (MAG). Au cours de ces trente ans, un grand nombre de collègues équatoriens et français ont participé à la coopération scientifique entre nos deux pays. Chacun a apporté sa contribution originale. Les équipes ont changé ; les programmes ont évolué au gré des problématiques et des conventions de recherche.

C’est cette aventure scientifique et humaine que nous avons voulu commémo-rer, du 11 au 16 octobre 2004. Le programme associa les séminaires scientifiques, la mémoire collective, la politique et le protocole, le souvenir des amis disparus, la mise en forme du répertoire bibliographique de trente ans de recherche et de formation, la projection vers l’avenir et… la fête, pour la joie des retrouvailles et du travail en commun, passé et à venir.

Le contenu de cet ouvrage est aussi divers que le fut cette semaine. On y trou-vera deux petits textes qui furent publiés dans Les dossiers de Sciences au Sud, numéro spécial d’octobre 2004 : « L’éditorial», qui donne le sens de la commémoration et « L’IRD en Équateur », bref historique des recherches passées et présentation des actions en cours. Suivent le programme des manifestations, la bibliographie de la production commune ORSTOM-IRD / partenaires, depuis les origines, la mémoire des amis disparus, la présentation des hommages rendus à notre coopération, mais ce sont les communications présentées dans le cadre des divers séminaires et ateliers scientifiques qui retiendront d’abord l’attention.

1 IRD Montpellier, [email protected]

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P. Gondard

Actes des Séminaires et ateliers scientifiques du 30e de l’ORSTOM/IRD en Équateur10

Les séminaires et ateliers scientifiques ont en effet structuré la semaine et constituent l’essentiel de cette publication. Ils traduisent la diversité des recherches conduites actuellement par l’IRD en Équateur. Il était difficile de n’envi-sager qu’une manifestation scientifique qui aurait dû regrouper des champs discipli-naires aussi variés que la volcanologie, la biologie moléculaire ou l’archéologie pour n’en citer que trois. Nous avons donc opté collectivement pour des manifestations partielles, organisées en étroite collaboration avec chacun de nos partenaires. Il s’agis-sait de faire le point et de dégager des perspectives d’avenir pour les travaux en cours, dans le cadre d’une régionalisation de plus en plus poussée.

Le séminaire d’archéologie organisé par Francisco Valdez, Geoffroy de Saulieu et l’Institut National du Patrimoine Culturel (INPC) est centré sur la connaissance de l’Amazonie quelque peu délaissée jusque là par les chercheurs nationaux et étran-gers. L’invention par Jean Guffroy et F. Valdez du site de La Florida, canton Palanda, renouvelle la problématique du contact entre les cultures andines et amazoniennes dans une profondeur temporelle soudainement accrue.

L’École des sciences Biologiques de l’Université Catholique de Quito (PUCE) présente trois communications suivant les trois programmes conduits ensemble avec Jean-Louis Zeddam, Jean-Christophe Pintaud et Gérard Second. On remarquera l’application directe au développement agricole des recherches sur la teigne de la pomme de terre et l’aspect régional des trois démarches.

Les études urbaines menées avec la Municipalité du District Métropolitain de Quito (MDMQ) font état d’une coopération sur le temps long depuis les travaux de l’Atlas Informatisé de Quito, lancés dans les années 1980, jusqu’à la constitution de la Jeune Équipe Associée à l’IRD (JEAI) « Por el Ambiente Urbano y el Desar-rollo » (PAUD, Pour l’environnement urbain et le développement). Celle-ci assume maintenant les recherches dans le cadre du service de Planification du Territoire de la Municipalité avec l’appui de Robert D’Ercole. La publication conjointe IFEA-IRD Balance de los estudios urbanos (1985-2005) - La cooperación IRD-Municipio de Quito, retrace cette aventure au long cours. L’édition a été assurée par Nury Bermúdez (di-rectrice de la JEAI) et Henri Godard (Directeur de l’IFEA).

La collaboration avec l’Institut Géophysique (IG) de l’École Polytechnique Na-tionale (EPN) s’est centrée sur la Volcanologie. Une décennie de recherches, l’étude de l’histoire éruptive de plusieurs volcans et en particulier celle du Tungurahua, a permis de mieux anticiper et mieux comprendre la phase éruptive qui vient de se dérouler (juillet-août 2006). Grâce à la coopération IG-IRD-CRS (Catholic Relief Service, une ONG des Etats-Unis) sur fonds de l’Union Européenne avec Jean-Luc Le Pennec, les populations ont pu être préparées aux dangers réels d’habiter sur les

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Quito, Équateur - Octobre 2004 11

Prologue

flancs d’un volcan explosif. Cette action a sans doute contribué à limiter le nombre de morts dans le dernier épisode cataclysmique.

Le programme Greatice, avec Eric Cadier, Jean-Denis Taupin et Jean-Philippe Chazarin, en collaboration avec l’Institut National de Météorologie et d’Hydrologie (INAMHI), apporte des éléments essentiels à la compréhension de l’évolution du climat à travers les bilans de masse (temps court) et les carottages (temps long) qui s’appuient principalement sur l’étude des isotopes de l’hydrogène. Bien qu’il s’agisse d’un programme régional conduit aussi en Bolivie et au Pérou, seul le volet équato-rien est présenté.

Le programme Hydrologie du Bassin amazonien (HyBam) a profité du tren-tenaire pour organiser en Équateur sa réunion annuelle et faire l’état de ses recher-ches. Les communications couvrent l’ensemble du bassin et reflètent les partenariats bolivien, brésilien, équatorien, français et péruvien.

La mission interdisciplinaire et internationale pour l’étude du rio napo a été organisée sur le mode des grandes expéditions naturalistes, par Jean-Loup Guyot, Philippe Magat et Luc Bourrel de HyBAm, conjointement avec l’INAMHI et l’Ins-titut Océanographique de la Marine (INOCAR) équatoriens et avec le Service Na-tional de Météorologie et d’Hydrologie (SENAMHI) péruvien. Elle a été inaugurée par MM. François Cousin, Ambassadeur de France en Équateur, et Jean-François Girard, Président de l’IRD. Comme elle s’est déroulée après le séminaire, ses résultats ne figurent pas dans ce compte-rendu. Grâce à l’appui de la DIC, elle a bénéficié d’une bonne couverture médiatique qui a largement diffusé les découvertes concer-nant la méga faune ancienne, la présence d’une mer peu profonde et la spéciation de palmiers liée à la tectonique. On remarquera une fois de plus la force heuristique de l’approche interdisciplinaire d’un terrain commun.

L’évocation des recherches de la première équipe IRD en Équateur menées avec le Programme national de régionalisation agraires (PrOnareG) du Ministère de l’Agriculture et de l’Élevage (MAG) ne figure pas non plus dans ce compte-rendu. Il ne s’agissait pas de faire un bilan ou une prospective de cette collaboration close depuis 20 ans. Néanmoins, l’atelier de mémoire conduit avec le SIGAGRO, héritier de PRONAREG, les témoignages d’amitié, la plaque commémorative apposée sur le mur de l’auditorium du MAG et surtout les CD de cartographie diffusés par le Ministère à cette occasion montrent l’actualité de travaux pourtant anciens. L’inven-taire conduit dans les années 1970, reste encore une des bases de la connaissance du milieu rural équatorien. Plusieurs thématiques disposent ainsi d’une exceptionnelle couverture cartographique au 1/50 000 et/ou au 1/200 000. L’édition posthume de la synthèse de l’enquête d’Alain Bernard (Diagnóstico socioeconómico del sector rural

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P. Gondard

Actes des Séminaires et ateliers scientifiques du 30e de l’ORSTOM/IRD en Équateur12

ecuatoriano) a suscité un grand intérêt des spécialistes qui ont souhaité organiser un séminaire d’interprétation de ce texte remarquable et jusque-là inédit.

La Base BiBliOGraPHique de l’ird en équateur compile 3 084 ti-tres : 1 747 références d’ouvrages, de revues, d’articles et de travaux divers dont 155 mémoires diplômants et 1 337 cartes. Elle est reproduite intégralement dans la ver-sion informatique de ces actes. Dans la version papier nous n’en avons retenu que l’introduction « Trente ans de production scientifique ».

L’HOmmaGe auX disParus évoque la mémoire des collègues et amis de l’IRD qui sont décédés pendant ou après leur séjour en Équateur.

Les HOmmaGes Officiels rendus À l’ird ont été nombreux et variés. Ils proviennent de la Présidence de la République et du gouvernement, du Parlement et d’institutions partenaires. Il faut aussi évoquer tous les témoignages personnels d’estime et d’amitié, fruits des relations tissées au cours de ces longues années de par-tenariat. Ils furent manifestes tout au long de la semaine. Le Président Jean-François Girard le soulignait au cours du cocktail de clôture lorsqu’il remarquait « la mysté-rieuse alchimie qui avait si bien fait prendre l’IRD en Équateur, dans un compagnon-nage quotidien au sein des institutions partenaires, dans un engagement décidé de la Recherche pour le Développement ».

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Prólogo

Quito, Ecuador - Octubre de 2004 13

Es emotivo conmemorar un aniversario, incluso institucional y científico, pues las instituciones y la investigación son, ante todo, un asunto de hombres y mujeres. Su entusiasmo y su desánimo, sus intuiciones y sus dudas, su apego al trabajo de fondo, su pasión por el oficio, dan vida a la ciencia y la convierten en una aventura humana. El primer convenio de investigación con Ecuador fue firmado en julio de 1974 y, dos meses más tarde, el primer equipo multidisciplinario se instalaba en el Ministerio de Agricultura y Ganadería (MAG). A lo largo de estos treinta años, gran cantidad de colegas ecuatorianos y franceses han participado en la cooperación cien-tífica entre nuestros dos países. Cada cual ha aportado su contribución original. Los equipos han cambiado, los programas han evolucionado a merced de las problemáti-cas y los convenios de investigación.

Es esa aventura científica y humana lo que quisimos conmemorar del 11 al 16 de octubre de 2004. El programa asoció seminarios científicos, la memoria colectiva, la política y el protocolo, el recuerdo de los amigos desaparecidos, la elaboración del repertorio bibliográfico de treinta años de investigación y de formación, la proyec-ción hacia el futuro y… el festejo, por la alegría de los reencuentros y del trabajo en común, pasado y por venir.

El contenido de este libro es tan diverso como lo fue esa semana. Se encontrarán dos cortos textos que fueron publicados en Les dossiers de Sciences au Sud, número especial de octubre 2004: el Editorial que da el sentido a la conmemoración y «El IRD en Ecuador», breve historial de las investigaciones pasadas y presentación de las operaciones en curso. Constan también el programa de las manifestaciones, la biblio-grafía de la producción común ORSTOM-IRD / contrapartes, desde los orígenes, un recordatorio de los amigos desaparecidos, los homenajes rendidos a nuestra coo-peración, pero son las ponencias presentadas en el marco de los diferentes seminarios y talleres científicos lo que atraerá ante todo la atención.

En efecto, los seminariOs Y talleres cientÍficOs estructuraron la semana y constituyen lo esencial de esta publicación. Reflejan la diversidad de las investigaciones desarrolladas actualmente por nuestro instituto en Ecuador. Era difícil pensar en una sola manifestación científica que habría debido reunir campos disciplinarios tan variados como la volcanología, la biología molecular o la arqueología, para no citar sino tres.

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Actas de los Seminarios y talleres científicos del 30° aniversario del ORSTOM/IRD en Ecuador14

P. Gondard

El Seminario de arqueología, organizado por Francisco Valdez, Geoffroy de Sau-lieu y el Instituto Nacional de Patrimonio Cultural (INPC) está centrado en el conoci-miento de la Amazonía, poco estudiada hasta ahora por los investigadores nacionales y extranjeros. El descubrimiento, por parte de Jean Guffroy y F. Valdez, del sitio de La Florida, en el cantón Palanda, renueva la problemática del contacto entre las culturas andinas y amazónicas, en una profundidad temporal crecida súbitamente.

La Escuela de ciencias Biológicas de la Pontificia Universidad Católica del Ecuador (PUCE) presenta tres ponencias correspondientes a los programas desarro-llados con Jean-Louis Zeddam, Jean-Christophe Pintaud y Gérard Second. Se ob-servará el carácter regional de las tres operaciones y la aplicación directa al desarrollo agrícola de las investigaciones sobre la polilla de la papa.

Los estudios urbanos realizados con el Municipio del Distrito Metroplitano de Quito (MDMQ) dan cuenta de una cooperación de largo aliento desde los trabajos del Atlas Informatizado de Quito, iniciados en los años 1980, hasta la constitución del Joven Equipo Asociado al IRD (JEAI) «Por el Ambiente Urbano y el Desarrollo» (PAUD). Este asume ahora las investigaciones en el seno de la Dirección Metropo-litana de Planificación Territorial del Municipio, con el apoyo de Robert D’Ercole. La publicación conjunta IFEA-IRD Balance de los estudios urbanos (1985-2005) – La Cooperación IRD-Municipio de Quito, relata esta aventura y su edición estuvo a cargo de Nury Bermúdez (responsable del JEAI) y de Henri Godard, Director del Instituto Francés de Estudios Andinos (IFEA).

La colaboración con el Instituto Geofísico (IG) de la Escuela Politécnica Na-cional (EPN) se ha centrado en la Volcanología. Un decenio de investigaciones, el estudio de la historia eruptiva de varios volcanes, en particular del Tungurahua, han permitido anticiparse y comprender mejor la fase eruptiva que acaba de tener lugar (julio-agosto de 2006). La cooperación IG-IRD-CRS (Catholic Relief Service, ONG estadounidense) con fondos de la Unión Europea y con la participación de Jean-Luc Le Pennec, posibilitó también preparar a la población frente a los reales peligros de habitar en las faldas de un volcán explosivo. Esta acción ayudó, probablemente, a disminuir el número de víctimas durante el último episodio.

El programa Greatice, con Eric Cadier, Jean-Denis Taupin y Jean-Philippe Chazarin, en colaboración con el Instituto Nacional de Meteorología e Hidrolo-gía (INAMHI), aporta elementos esenciales para la comprensión de la evolución del clima a través de los balances de masa (tiempo corto) y los muestreos de hielo (tiempo largo) que se apoyan principalmente en el estudio de los isótopos del hi-drógeno. Aunque se trata de un programa regional, se presenta aquí únicamente la parte ecuatoriana.

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Quito, Ecuador - Octubre de 2004 15

Prólogo

El programa Hidrología de la cuenca amazónica (HYBam) aprovechó el aniversario para organizar en Ecuador su reunión anual y hacer un balance de sus investigaciones. Las ponencias cubren toda la cuenca, con la participación de las contrapartes bolivianas, brasileñas, ecuatorianas, francesas y peruanas.

La misión interdisciplinaria e internacional para el estudio del río napo, fue organizada a la manera de las grandes expediciones naturalistas, por Jean-Loup Guyot, Philippe Magat y Luc Bourrel, conjuntamente con el INAMHI y el Instituto Oceanográfico de la Armada (INOCAR) ecuatorianos y el Servicio Nacional de Me-teorología e Hidrología (SENAMHI) peruano. Fue inaugurada por François Cousin, Embajador de Francia en Ecuador y Jean-François Girard, Presidente del IRD. Como tuvo lugar después del seminario, los resultados no figuran en este volumen. Gracias al apoyo de la Dirección de Información Científica (DIC) de nuestro instituto, la misión contó con una adecuada cobertura mediática que difundió ampliamente los descubrimientos relativos a la mega fauna antigua, la presencia de un mar poco pro-fundo y la especiación de palmeras ligada a la tectónica. Se observará una vez más el poder heurístico del enfoque interdisciplinario de un terreno común.

La evocación de las investigaciones del primer equipo IRD en Ecuador, realiza-das con el Programa nacional de regionalización agraria (PrOnareG) del Mi-nisterio de Agricultura y ganadería (MAG) tampoco figura en este libro. No se tra-taba de hacer un balance o una prospectiva de esta colaboración, concluida hace 20 años ya. Sin embargo, el taller de memoria organizado con el SIGAGRO, heredero del PRONAREG, los testimonios de amistad, la placa conmemorativa colocada en el auditorio del MAG y, sobre todo, los CD de cartografía difundidos por el Ministerio en esa ocasión, muestran la actualidad de esos antiguos trabajos. El inventario levan-tado en los años 1970 sigue siendo una de las bases del conocimiento del sector rural ecuatoriano. Así, varias temáticas disponen de una excepcional cobertura cartográfica a escala 1:50.000 y 1:200.000. La edición póstuma de la síntesis de la encuesta de Alain Bernard (Diagnóstico socioeconómico del sector rural ecuatoriano) suscitó un gran interés de los especialistas que están deseosos de organizar un seminario de interpre-tación de este notable texto inédito hasta entonces.

La Base BiBliOGrÁfica del ird en ecuadOr recopila 3.084 títulos: 1.747 referencias de libros, revistas, artículos y trabajos varios, entre ellos 155 mo-nografías y tesis universitarias y 1.337 mapas. Es reproducida íntegramente en la versión digital de estas actas. En la versión impresa solo se publica la introducción «Treinta años de producción científica».

El HOmenaJe a lOs desParecidOs evoca la memoria de los colegas y amigos del IRD que fallecieron durante o después de su estancia en Ecuador.

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Actas de los Seminarios y talleres científicos del 30° aniversario del ORSTOM/IRD en Ecuador16

P. Gondard

Los HOmenaJes Oficiales rendidOs al ird fueron numerosos y varia-dos. Provinieron de la Presidencia de la República y del gobierno, del Parlamento y de las instituciones contraparte. Se debe recordar también los testimonios personales de estima y amistad, fruto de los vínculos establecidos a lo largo de todos estos años de cooperación. Fueron manifiestos a todo lo largo de la semana, como lo señalaba el Presidente Jean-François Girard durante el cóctel de clausura, cuando subrayaba «la misteriosa alquimia que había permitido al IRD crecer en Ecuador, en un compañe-rismo cotidiano en el seno de las instituciones contraparte, en un resuelto compro-miso de la Investigación para el Desarrollo».

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30 ans de recherche en Équateur*

Pierre Gondard1

Quito, Équateur - Octobre 2004 17

* IRD, Dossiers Sciences au Sud, Éditorial, octobre2004.

1 IRDMontpellier,[email protected]

Ilya30ans,lapremièremissionORstOM,aujourd’huiIRD,arrivaitàQuitoàlademandedugouvernementéquatorien.Cettepremièreéquipepluridisciplinairede5personness’installaitdirectementdanslesbureauxduministèredel’Agricul-tureetdel’Élevage(MAG).Cechoix,vouludepartetd’autre,portaitengermecequ’allaitêtrenotreprésenceenÉquateur:unerecherchescientifiqueauservicedudéveloppement ;uneassistancetechniquesousformed’expertisescientifique ;uneinsertiondirecteàlongtermecheznospartenaires;unsoucipermanentdeforma-tionetdetransfertdetechnologie.

L’Institutderecherchepourledéveloppementmetàdispositiondesinstitutionslocalesseschercheurspourmener,auseind’équipesbinationales,destravauxscien-tifiquesquiconduisentàunemeilleureconnaissancedupays.Établiesdansladuréenécessaireautravaildefond,cescoopérationsassocientlaformationàlarecherche,par l’échangequotidienpour l’acquisitiondes données et leur interprétation, parl’intégrationd’étudiantsetdestagiaireset,plusformellement,par l’attributiondeboursesderecherchesouventcofinancéesavecl’AmbassadedeFranceetlaFondationpourlascienceetlatechnologie(Fundacyt).

Aucoursdeces30ans,leschampsthématiquesetlespartenairessesontlar-gementdiversifiés:desétudesagrairesauxétudesurbaines,delagéologieàlacli-matologie,de laglaciologieet l’hydrologieàvolcanologie,de l’océanographieà lavirologie,delabiologiemoléculaireàl’archéologie.L’IRDauradoncconcouruàlaformationet auprogrèsdes connaissances scientifiques,bases indispensablesd’unmeilleurdéveloppementnational.

Nosactionsont leplussouventétéconduitesdans ladiscrétionquisiedà larecherche.Fêterletrentièmeanniversairedenotreprésencec’estregarderlecheminparcouruavecnospartenairesactuelsetpassés,sesouvenirdeceuxquinousontquittés et renouveler, résolumentnotreengagement et notre confiance dansl’avenird’Équateur.

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Actas de los Seminarios y talleres científicos del 30° aniversario del ORSTOM/IRD en Ecuador 18

30 años de investigación en Ecuador*

Hace 30 años, la primera misión ORstOM, actual IRD, llegaba a Quito apedidodelgobiernoecuatoriano.Eseprimerequipopluridisciplinariode5personasseinstalabadirectamenteenlasoficinasdelMinisteriodeAgriculturayGanadería(MAG).Estaelección,voluntariadeunaparteyotra,llevabaelgermendeloqueibaa sernuestrapresenciaenEcuador:una investigacióncientíficaal serviciodeldesarrollo;asistencia técnicabajo la formadeconsultoríacientífica;una insercióndirectaalargoplazodondenuestrascontrapartes;unafánpermanentedeformaciónydetransferenciadetecnología.

ElInstitutodeinvestigaciónparaeldesarrolloponeadisposicióndelasinsti-tucioneslocalesinvestigadoresparadesarrollar,enelsenodeequiposbinacionales,trabajos científicosque conducenaunmejor conocimientodelpaís.Establecidasporladuraciónnecesariaparaeltrabajodefondo,lasaccionesdecooperaciónaso-cianlacapacitaciónparalainvestigaciónmedianteelintercambiocotidianoparalaobtencióndelosdatosysuinterpretación,mediantelaintegracióndeestudiantesydepasantesy,másformalmente,mediantelaatribucióndebecasdeinvestigaciónamenudocofinanciadasporlaEmbajadadeFranciaylaFundaciónparalaCienciaylatecnología(Fundacyt).

Alolargodeestos30años,loscampostemáticosylascontrapartessehandi-versificadoampliamente:delosestudiosagrariosalosurbanos,delageologíaalaclimatología,delaglaciologíaehidrologíaalavolcanología,delaoceanografíaalavirología,delabiologíamolecularalaarqueología.ElIRDhabráentoncesaportadosuconcursoparalacapacitaciónyparaelavancedelosconocimientoscientíficos,basesindispensablesparaunmejordesarrollonacional.

Nuestrasaccionessedesarrollaronfrecuentementecon ladiscreciónquecon-vienealainvestigación.Celebrarlos30añosdenuestrapresenciaesmirarelcaminorecorridoconnuestrascontrapartesactualesydelpasado,recordaraaquellosquenosdejaronyrenovardecididamentenuestrocompromisoconynuestraconfianzaenelfuturodeEcuador.

* IRD,Dossiers Sciences au Sud,Editorial,octubrede2004.

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L’IRD en Équateur*

Pierre Gondard1

Quito, Équateur – Octobre 2004 19

* IRD,LesDossiers Sciences au Sud,octobre2004,1 IRDMontpellier,[email protected] accessiblesauSIGAGROduMAG,danslaGeografía

Básica del Ecuadoretdansplusieursatlas.

Les premiers contacts de l’OrstOm-IrD en Équateurremontentaupre-mierboomdelabanane,parunesériedemissionsd’unjeunepédologue,FrançoisColmet-Daage dans les environs de Machala. La présence formelle de l’institut débute en septembre-octobre 1974 quand la première équipe pluridisciplinaires’intègre au Ministère de l’Agriculture et de l’Élevage (MAG), pour participer auProgrammeNationaldeRégionalisationAgraire(PRONAREG),souslaresponsa-bilitédeMichelPortais.L’inventairesocio-économiqueetdesressourcesnaturellesrenouvelablesqui futréalisépendantunedizained’annéesreprésenteuneffortdeconnaissanceintégréeremarquable.Lacartographie(plusd’unmillierdecartesau1/50000etau1/200000)etlesdocumentsélaborésdanschacundesdépartementsduPRONAREGrestentlabasedelaconnaissancedumilieururaléquatorien2.

Vers le milieu des années 1980,plusieursnouveauxprogrammesdémarrentàGuayaquiletàQuito,àl’ÉcolePolytechniqueduLittoral-ESPOL(géologie),àl’Ins-titutOcéanographiquedelaMarine-INOCAR(océanographie),auCentredeRe-cherchessurlesMouvementsSociauxenÉquateur-CEDIME(socio-économie),auCentredeRecherchesenGéographie-CEDIG/InstitutPanaméricaindeGéographieetd’Histoire-IPGH/lnstitutGéographiqueMilitaire-IGM(géographie),àl’InstitutÉquatoriendesRessourcesHydrauliques-INERHI(hydrologie)etauMAG(conser-vation des sols et érosion). L’Atlas Informatisé de Quito mobilisera pendant unedécenniebeaucoupdecompétencestantéquatoriennesquefrançaisespourfourniraudistrictmétropolitainun instrumentde toutpremierordredeconnaissanceetd’interventionsurlaville.

Au début des années 1990, le développement des programmes en géologieamène l’ouverture de nouveaux partenariats, en particulier avec l’École Polytech-niqueNationale(EPN)etPetroproduc-ción.Uneétudedel’impactdutourismesurlesîlesGalápagosestconduiteavecla Fondation Charles Darwin. Avec lamunicipalitédeQuito,unobservatoireurbainestmisenplaceàpartirdel’atlas

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P. Gondard

Actes des Séminaires et ateliers scientifiques du 30e de l’ORSTOM/IRD en Équateur20

informatisé. Un programme pluridisciplinaire associe des chercheurs des sciencessociales,deplanificationurbaineetdessciencesdelaterre.

Les programmes en cours et la diversité de nos partenariats

Les plus nombreux programmes appartiennent aujourd’hui au domaine desmilieux et Environnements.Larecherche fondamentale sur lesaléas (physiques)permeteneffetdemieuxcernerlesrisques(humains)nombreuxauxquelsl’Équateurestparticulièrementexposé.Lesvolcanologues,basésàl’EPN-InstitutGéophysique(IG), cherchent à comprendre l’activité duTungurahua. Le contact de la plaqueocéaniqueaveclaplaquesud-américaine,quiestàl’originedesprincipauxséismes,estabordédanssesmanifestationscontinentalesavecl’IGetleDépartementdeGéo-logie et Risques Naturels (DGRN) de l’EPN, dans les profondeurs marines avecI’INOCAR(missionsocéanographiques«Sisteur»,en1999,«Amadeus»et«Es-meraldas»,en2005).Àl’est,uneconventionavecPetroproducciónétudielamiseenplaceetlastructuredesbassinssédimentairesdupiémont.

Laconnaissanceduclimatetdesesvariationsrelèvededeuxprogrammesrégio-naux,lesuividureculdesglaciersandinsavecl’InstitutNationaldeMétéorologieetd’Hydrologie(INAMHI)—GreatIce—etl’étudedesmanifestationspréhistoriquesd’ElNiño,avecI’INOCARetleCIIFEN(CentreInternationaldeRecherchessurle Phénomène El Niño). Enfin, dans le cadre d’un programme hydrologique surl’ensembledubassinamazonienavecl’INAMHI,HYBAMchercheàquantifierlesapportshydriquesetsédimentaireséquatoriens,mettantainsienévidencel’actualitédusoulèvementdupiémontoriental.

Quatreprogrammesdebiologiemoléculaireserattachentaudomainedesres-sources VivantesetsontconduitsenpartenariatavecledépartementdeBiologiedel’UniversitéCatholiqued’Équateur(PUCE).Troisconcernentdesplantessauvagesetcultivées (palmiers,manioc,carotteblanche), lequatrièmechercheàmettreaupointunsystèmedeluttebiologiquecontrelateignedelapommedeterre.

Ledomainedelasanté et des sociétéscomprend4opérationsencours,l’uneavecledépartementdegéographiedelaPUCE(enseignementetrecherchessurlesdynami-quesagraires),uneautreaveclamunicipalitédeQuito,surlahiérarchisationdesrisquesdansledictrictmétropolitain,latroisièmeavecleCAMARENsurlagestionsocialedel’irrigation.Laquatrièmeopérationestmenéeavecl’institutNationalduPatrimoineCulturel(INPC)àpartirdeladécouverted’unsitearchéologiquedelaHaute-Amazo-nie,vieuxdeplusde4000ans.Unenouvelleopérationpourraitdémarrerprochaine-mentavecleCIZ(CentreInternationaldeZoonose)del’UniversitéCentrale.

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Quito, Équateur - Octobre 2004 21

L’IRD en Équateur

Lesoutien et laFormation auxéquipes scientifiques sont intégrés à chacundesprogrammesdans la collaborationquotidienne etpar l’attributiondeboursessur concours. Trois actions sont cependant plus visibles: l’appui à deux jeuneséquipes associées à l’IRD (volcanologie, EPN-IG, et gestion des risques urbains,MDMQ)etlesoutienauSystèmedeRecherchesurlaProblématiqueAgraireÉqua-torienne(SIPAE)regroupedesdépartementsuniversitaires,desONG,descentresderecherche,équatoriensetfrançais,quiontdécidédemenerensembleunereprisedesétudesrurales.

Commeon levoitdanscebrefhistorique, l’actionde l’IRDévolue selon lescirconstancesetlesdemandesnationales.Cenesontnilespistesderecherchenilessollicitationsquimanquent.Noschoixs’organisentenfonctiondesstratégiesscien-tifiquesdel’IRD,enprivilégiantlesprogrammesquipermettentlacoopérationentreéquipesnationalesetentrepaysdelamêmerégion.

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Actas de los Seminarios y talleres científicos del 30º aniversario del ORSTOM/IRD en Ecuador 22

El IRD en Ecuador*

Los primeros contactos del OrstOm-IrD en Ecuadorseremontanalpri-merboomdelbanano,conunaseriedemisionesdeunjovenedafólogo,FrançoisColmet-DaagealosalrededoresdeMachala.La presencia formal del Instituto se inicia en septiembre-octubre de 1974,cuandoelprimerequipopluridisciplinarioseintegraalMinisteriodeAgriculturayGanadería(MAG),paraparticiparen«laeje-cucióndelprogramadeestudiosintegradosderegionalización»(PRONAREG),bajolaresponsabilidaddeMichelPortais.Elinventariosocioeconómicoydelosrecursosnaturalesrenovables,realizadoduranteundecenio,representaunnotableesfuerzodeconocimiento.Lacartografía(másdemilmapasaescala1:50.000y1:200.000)ylosdocumentoselaboradosencadaunodelosdepartamentosdePRONAREGsiguensiendolabasedelconocimientodelmedioruralecuatoriano1.

Hacia mediados de los años 1980,comienzanvariosnuevosprogramasenGua-yaquilyenQuito,enlaEscuelaSuperiorPolitécnicadelLitoral-ESPOL(geología),enelInstitutoOceanográficodelaArmada-INOCAR(oceanografía),enelCentrodeInvestigacionesdelosMovimientosSocialesdelEcuador-CEDIME(socioecono-mía),enelCentrodeInvestigacionesGeográficas-CEDIG/InstitutoPanamericanodeGeografíaeHistoria-IPGH/lnstitutoGeográficoMilitar-IGM(geografía),enelInstitutoEcuatorianodeRecursosHidráulicosINERHI(hidrología)yenelMAG(conservacióndesuelosyerosión).EnelAtlasInformatizadodeQuitoparticiparán,duranteundecenio, investigadores tantoecuatorianoscomo franceses,de lasmásvariadasespecialidadesconelfindeproporcionaralDistritoMetropolitanounins-trumentodeprimerordenparaelconocimientoylaplanificacióndelaciudad.

A comienzos de los años 1990,eldesarrollodelosprogramasdegeologíallevaaunaaperturaanuevascontrapartes,enparticularlaEscuelaPolitécnicaNacional(EPN)yPetroproducción.ConlaFundaciónCharlesDarwinserealizaunestudiodelimpactodelturismoenlasislasGalápagos.ConelMunicipiodelDistritoMe-tropolitanodeQuito(MDMQ)seimplantaunobservatoriourbanoapartirdelatlasinformatizado. Un programa pluridisciplinario asocia a investigadores de ciencias

sociales, de planificación urbana y decienciasdelatierra.

* IRD,LesDossiers Sciences au Sud,octubrede2004.1 accesiblesenelSIGAGROdelMAG,enlaGeografía

Básica del Ecuadoryenvariosatlas.

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Quito, Ecuador - Octubre de 2004 23

El IRD en Ecuador

Los programas actuales y la diversidad de nuestras contrapartes

Lamayorparteprogramasencursopertenecenalcampodelmedio NaturalydelAmbiente.Lainvestigaciónfundamentalsobrelospeligros(físicos)permite,en efecto, definirmejor los riesgos (humanos)numerosos a los queEcuador estáparticularmenteexpuesto.Losvolcanólogos,basadosenlaEPN-InstitutoGeofísico(IG),buscancomprenderlaactividaddelTungurahua.Elcontactodelaplacaoceá-nicaconlaplacasudamericana,queoriginalosprincipalessismos,esestudiadoensusmanifestacionescontinentalesconelIGyelDepartamentodeGeologíayRies-gosNaturales(DGRN),yenlasprofundidadesmarinasconelINOCAR(misionesoceanográficas«Sisteur»,en1999,y«Amadeus»y«Esmeraldas»,en2005).AlEste,unconvenioconPetroproducciónpermiteestudiarlaimplantaciónylaestructuradelascuencassedimentariasdelpiedemonte.

Elconocimientodel climayde susvariacionescorrespondeadosprogramasregionales:elseguimientodelretirodelosglaciaresandinosconelInstitutoNacionaldeMeteorologíaeHidrología (INAMHI)—GreatIce—yelestudiode lasmani-festacionesprehistóricasdeElNiñoconelINOCARyelCentroInternacionaldeInvestigacionessobreelFenómenodeElNiño(CIIFEN).Finalmente,unprogramadehidrologíasobretodalacuencaamazónica,HYBAM,tambiénconelINAMHI,buscacuantificarlosaporteshídricosysedimentariosecuatorianos,evidenciandoasílaactualidaddelaelevacióndelpiedemonteoriental.

Cuatroprogramasdebiologíamolecularcorrespondenalcampodelosrecur-sos VivosysondesarrolladosencooperaciónconelDepartamentodeCienciasbio-lógícasde laPontificiaUniversidadCatólicadelEcuador (PUCE)enQuito.Tresatañena lasplantas silvestresycultivadas (palmeras,yuca,zanahoriablanca),yelcuartobuscaafinarunsistemadeluchabiológicacontralapolilladelapapa.

Enelcampode lasalud y sociedad,4 son lasoperacionesdesarrolladasac-tualmente:unaconelDepartamentodeGeografíadelaPUCE(enseñanzaeinves-tigaciónsobre lasdinámicasagrarias),otraconelMDMQsobre la jerarquizacióndelosriesgoseneldistritometropolitano,unaterceraconelCAMARENsobreelmanejosocialdelriego;lacuartaoperaciónsedesarrollaconelInstitutoNacionaldePatrimonioCultural(INPC)apartirdeldescubrimientodeunsitioarqueológicodelaaltaAmazonía,demásde4.000añosdeantigüedad.UnanuevaoperaciónpodríacomenzarpróximamenteconelCentroInternacionaldeZoonosis(CIZ)delaUni-versidadCentraldelEcuador.

El apoyo y la formaciónde equipos científicos está integrado a cadaunodelosprogramasenlacolaboracióncotidianaymediantelaatribucióndebecasbajoconcurso.Sinembargo,tresaccionesenestecamposonmásvisibles:elapoyoados

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Actas de los Seminarios y talleres científicos del 30° aniversario del ORSTOM/IRD en Ecuador24

P. Gondard

jóvenesEquiposAsociadosalIRD(volcanología,EPN-IG,ymanejodelosriesgosurbanos,MDMQ)yalSistemadeInvestigacióndelaProblemáticaAgrariaEcuato-riana(SIPAE).EsteSistemaasociadepartamentosuniversitarios,variasONG,cen-trosdeinvestigación,ecuatorianosyfranceses,quehandecididotrabajarconjunta-menteparaqueseretomenlosestudiosrurales.

Comosepuedeobservarenestebrevehistorial,laaccióndelIRDevolucionaenfuncióndelascircunstanciasydelasdemandasnacionales.Nofaltanlaspistasdeinvestigaciónnilospedidosdecolaboración.Nuestrasopcionesseorganizanenfun-cióndelasestrategiascientíficasdelIRD,privilegiandolosprogramasquepermitenlacolaboraciónentreequiposnacionalesyentrepaísesdelamismaregión.

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Quito, Équateur - Octobre 2004 25

Les séminaires et ateliers scientifiques sont ouverts, ainsi que la projection des films à l'Alliance Française.

DATE HEURE ACTIVITÉ LIEU

Lundi 11 9h00 Atelier Archéologie INPC

9h00 Atelier Géologie CIGG - Petroproducción

9h00Séminaire Régional HYBAM –HYdrologie du Bassin AMazonien– Bolivie, Brésil, Équateur, Pérou

Auditorio INAMHI

16h00 Film IRD Lycée La Condamine

«Apprendre autrement : le club JRD de Quito»(Tecia solanivora , ravageur de la pomme de terre)Présentation : Jean-Louis ZEDDAM

19h00 Films IRD Alliance Française

«Acequias: canales de los Andes»«El agua: espejo del mundo»

Présentation : Patrick LE GOULVEN, Sabine GIRARD, Juliette MASC ALEESE

Mardi 12 9h00Séminaire Régional HYBAM –HYdrologie du Bassin AMazonien– Bolivie, Brésil, Équateur, Pérou

Auditorio INAMHI

9h00 Atelier Géologie y Volcanologie Hemiciclo Politécnico - EPN

10h00Présentation de la thèse de doctorat de Florent DEMORAES « Vulnerabilité de la mobilité dans le DMQ »

Auditorio del Centro Cultural Metropolitano

19:00 Expositions IRD Alliance Française

« Population et développement durable »Présentation par l'auteur, Pierre PELTRE« Eau douce eau rare »

Mercredi 13 9h00 Atelier SIGAGRO Auditorio del MAG

• Présentation 22 CD contenant la cartographie MAG-IRD et 1 CD « Diagnostic socio-économique du milieu rural équatorien », ouvrage póstume d'Alain BERNARD (1975)

• Inauguration d'une plaque commémorative de la coopération PRONAREG-ORSTOM (IRD)

9h00 Atelier Glaciologie Auditorio INAMHI

9h00Atelier Coopération IRD-Municipalité du District Métropolitain de Quito (MDMQ)

Auditorio del Centro Cultural Metropolitano

9h00 Atelier Géologie - PETROPRODUCCIÓN PETROPRODUCCIÓN

9h00Atelier Biologie (IRD-Département de Biologie de la PUCE, con la participación del CIRAD

PUCE

18h00Présentation du Système de Recherche de la Problématique Agraire Équatorienne (SIPAE)

Auditorio Honorato Vásquez de la UCE

19h00 Film IRD Alliance Française

« Le recul des dieux »

Présentation par l'auteur, Bernard FRANCOU

TRENTIÈME ANNIVERSAIRE DE L'IRD (ex ORSTOM) EN ÉQUATEUR

du 11 au 16 octobre 2004

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Actes des Séminaires et ateliers scientifiques du 30e de l’ORSTOM/IRD en Équateur26

Jeudi 14 Journée commune

9h30 Conférence de Presse

10h15 Séance solennelle

• Paroles de bienvenue par M. Jean-François GIRARD Président de l'IRD

• Points de vue sur la coopération scientifique et la formation, perspectives, par les représentants des contreparties nationales

• Coopération scientifique pour le développement, par M. Daniel LEFORT, Délégué aux Relations Internationales à l'IRD

• Les publications de l'IRD et ses partenaires en 2004, par M. Pierre GONDARD, Représentant de l'IRD en Équateur

• Clôture par un représentant du gouvernement équatorien

15h00 Cérémonie à la mémoire des collègues disparus Parque Metropolitano

19h30 Cocktail Alliance Française

Vendredi 15 Réunions des chercheurs avec les autorités de l'IRD

Contacts des autorités de l'IRD avec les autorités françaises et équatoriennes

19h00 Film IRD

« Médecines du Nord et du Sud : les liens de la recherche »

Présentation : M. Jean-François GIRARD, Président de l'IRD

Samedi 16Une expédition scientifique internationale le long du rio Napo, pour l'intégration amazonienne

Départ depuis la ville de Francisco de Orellana (Coca), en présence des autorités françaises et équatoriennes

• Présentation par les scientifiques

• Paroles des autorités équatoriennes et de l'IRD

• Espace de participation de communautés indigènes du bassin du rio Napo

Sala Demetrio Aguilera Malta, Casa de la Cultura Ecuatoriana

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Quito, Ecuador - Octubre de 2004 27

Los seminarios y talleres científicos son abiertos, al igual que la proyección de los filmes en la Alianza Francesa.

FECHA HORA ACTIVIDAD LUGAR

Lunes 11 9:00 Taller Arqueología INPC

9:00 Taller Geología CIGG - Petroproducción

9:00 Seminario Regional HYBAM –Hidrología de la Cuenca Amazónica– Bolivia, Brasil, Ecuador, Perú

Auditorio INAMHI

16:00 Filme IRD Colegio La Condamine

«Apprendre autrement : le club JRD de Quito»(Tecia solanivora , plaga de la papa)Presentación: Jean-Louis Zeddam

19:00 Filmes IRD Alianza Francesa

«Acequias: canales de los Andes»«El agua: espejo del mundo»

Presentación: Patrick Le Goulven, Sabine Girard, Juliette Mac Aleese

Martes 12 9:00 Seminario Regional HYBAM –Hidrología de la Cuenca Amazónica– Bolivia, Brasil, Ecuador, Perú

Auditorio INAMHI

9:00 Taller Geología y VolcanologíaHemiciclo Politécnico - EPN

10:00Presentación de la tesis de doctorado de Florent Demoraes «Vulnerabilidad de la movilidad en el DMQ»

Auditorio del Centro Cultural Metropolitano

19:00 Exposiciones IRD Alianza Francesa

«Población y desarrollo sostenible»Presentación por el autor, Pierre Peltre«Agua dulce agua escasa»

Miércoles 13 9:00 Taller SIGAGRO Audiitorio del MAG

• Presentación 22 CD con cartografía MAG-IRD y 1 CD con Diagnóstico del sector rural ecuatoriano, obras póstuma de Alain Bernard (1975)

• Develación de una placa conmemorativa de la cooperación PRONAREG-ORSTOM (IRD)

9:00 Taller Glaciología Auditorio INAMHI

9:00 Taller Cooperación IRD-Municipio del Distrito Metropolitano de Quito (MDMQ)

Auditorio del Centro Cultural Metropolitano

9:00 Taller Geología - PETROPRODUCCIÓN PETROPRODUCCIÓN (9)

9:00 Taller Biología (IRD-Departamento de Biología de la PUCE, con la participación del CIRAD

PUCE

9:00 Seminario Regional HYBAM –Hidrología de la Cuenca Amazónica– Bolivia, Brasil, Ecuador, Perú

Auditorio INAMHI

18:00 Presentación del Sistema de Investigación de la Problemática Agraria Ecuatoriana (SIPAE)

Auditorio Honorato Vásquez de la UCE

19:00 Filme IRD Alianza Francesa

«El retroceso de los dioses»

Presentación a cargo del autor: Dr. Bernard Francou

TRIGÉSIMO ANIVERSARIO DEL IRD (ex ORSTOM) EN EL ECUADOR

11 a 16 de Octubre de 2004

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Actas de los Seminarios y talleres científicos del 30° aniversario del ORSTOM/IRD en Ecuador28

Jueves 14 Jornada conjunta

9:30 Conferencia de Prensa

10:15 Sesión solemne

• Palabras de bienvenida a cargo del Dr. Jean-François Girard, presidente del IRD

• Puntos de vista sobre la cooperación científica y la formación, perspectivas, a cargo de los representrantes de las contrapartes nacionales

• Cooperación científica para el desarrollo, a cargo del Dr. Daniel Lefort, Director de Relaciones Internacionales del IRD

• Las publicaciones del IRD y sus contrapartes en 2004, a cargo del Dr. Pierre Gondard, Representante del IRD en el Ecuador

• Clausura a cargo de un representante del Gobierno Ecuatoriano

15:00 Ceremonia en recuerdo de los colegas fallecidos Parque Metropolitano

19:30 Cóctel Alianza Francesa

Viernes 15 Reuniones de investigadores y autoridades del IRD

Contactos entre autoridades del IRD y autoridades francesas y ecuatorianas

19:00 Filme IRD

«Médecines du Nord et du Sud : les liens de la recherche »

Présentación: Dr. Jean-François Girard, Presidente del IRD

Sábado 16 Una expedición científica internacional surca el Napo, para la integración amazónica

Partida de Francisco de Orellana (Coca), enpresencia de autoridades ecuatorianas y francesas

• Presentación a cargo de los científicos

• Intervenciones de las autoridades nacionales y del IRD

• Espacio de participación de comunidades indígenas de la cuenca del río Napo

Sala Demetrio Aguilera Malta, Casa de la Cultura Ecuatoriana

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Séminaires etAteliers Scientifiques

Seminarios y talleres científicos

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Actes des Séminaires et ateliers scientifiques du 30e de l’ORSTOM/IRD en Équateur32

7. ExplorationarchéologiquesurlaplateformePata1, communautédeHuataraco,SanSebastiándelCoca............................... 67 Exploración arqueológica en la plataforma Pata 1, comunidad de Huataraco, San Sebastián del Coca ..................................... 69

JoséEcheverría

8. Reconnaissancearchéologiquesurlesite RincónAmazónico(Puyo,Pastaza,Équateur)........................................ 71 Reconocimiento arqueológico en el sitio Rincón Amazónico (Puyo, Pastaza, Ecuador) ............................................. 73

FranciscoValdez,JeanGuffroy

9. L’horizoncorrugadoenÉquateur:distributionsetcorrélations............... 75 El horizonte corrugado en Ecuador : distribuciones y correlaciones .............. 79

JeanGuffroy................................................................................................

10.RecherchesarchéologiquesàZamoraChinchipe.................................... 83 Investigaciones arqueológicas en Zamora Chinchipe ................................... 86

FranciscoValdez

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Séminaire sur l’archéologie amazonienne

Francisco Valdez1

Quito, Équateur – Octobre 2004 33

Mots-clés : travaux archéologiques – Amazonie équatorienne

1 IRD,Whymper442yCoruña,Quito,Équateur

L’étude de l’archéologie amazo-nienneestunepratiquerécente,actuel-lementintermittente,danslesprovincesdu nord-est équatorien, où les compa-gniespétrolières,quidoivent s’en teniràlalégislationenvigueur,commandentdes étudesde l’impact sur l’environne-mentcomprenantlareconnaissancear-chéologique des zones affectées. Seloncettemodalité, de vastes zones concer-nées par l’ouverture de routes, l’instal-lationdeplateformesetlaconstructiondu nouvel oléoduc, ont été explorées.Malgrécesincursionspériodiquesetlestrèsnombreux rapports techniques, lesconnaissances réelles de l’histoire an-cienneduversantestdesAndesonttrèspeuoupasdutoutavancé,etmoinsen-cores’agissantdelaplaineamazonienne.Aunord-est, lesconnaissancesdebase,quis’appuientsurlestravauxpionniersdeMeggersetEvans(1957)etdePorras(1975et1980)surlesculturesappeléesdes bassins des rios Putumayo, Napo,Pastaza et leurs affluents ou même surlesmanifestationsdel’énigmatiquecul-ture Panzaleo / Cosanga Píllaro, sonttoujoursfigées:sansuneidéeclairesur

lesévolutions internes,sanscorrélationsystématiqueentre lesdifférenteszonesou,pireencore,sansmêmeuneprogres-siondansl’interprétationchronologiquedes diverses occupations orientales. Lastagnationdeladisciplineàuneépoqueoùtellementdemoyenssontdestinésàl’explorationdu sous-sol est contradic-toireetinacceptable.

La situation de la région du sud-est, où l’exploration pétrolière n’estpas significative, estquelquepeudiffé-rente. Les évidences archéologiques lesplus précoces connues actuellement àMorona Santiago sont celle rapportéespar Porras dans la Cueva de losTayos(1978).Maislesitequiaretenuleplusd’attention au cours des 30 dernièresannées est le complexe architectoniqueconnu comme Sangay, situé dans lebassindurioUpano.Lestravauxpion-niersdanscettezoneontétémenésparle Père Pedro Porras qui étudia le sitedans les années 1970 et 1980 (Porras,1987). Des recherches systématiques

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F. Valdez

Actes des Séminaires et ateliers scientifiques du 30e de l’ORSTOM/IRD en Équateur34

plusrécentesfurentréalisées,entre1994et1997,parl’IFEA(Ochoa,RostainetSalazar, 1997; Salazar, 1998 et 2000).De nouvelles études effectuées dans larégion comprise entre Sucúa, Yaunchuet Huambi ont donné comme résultatunethèsedoctoralequioffreunevisionassez large des problématiques archéo-logiques de l’Amazonie équatorienne(Rostoker,2005).

DanslaprovincedeZamoraChin-chipe, les études archéologiques sontinexistantes jusqu’aumilieudes années1990, lorsque deux études ponctuel-les sont réalisées (Lederberger-Crespo,1995;Idrovo,s/d).Conscientdecetteindifférence apparente, l’IRD com-mence en 2000 un projet de recon-naissancegénéralede laprovince,danslebutd’identifier lesdiverses stratégiesd’adaptation des groupes humains ins-

tallés dans ce milieu tropical à traversletemps(GuffroyetValdez,2001).Lespremiers résultats du projet montrentuneoccupationdecettezonedepuislapériodeFormativeAncienne (Valdezet al.,2005).

Afindefaireuneévaluationdel’étatactuelde laquestion, leDeuxièmeSé-minairesurl’ArchéologieAmazonienne,rassembleungroupedechercheursayanttravaillédansdifférentssitesgéographi-quesdel’Amazonieéquatorienne.Lesé-minaireprétendait rationaliseret systé-matiserlesrésultatsdesrecherches,afind’élaborerunesynthèsecohérentedelapremièrehistoiredelarégionorientale.Lesconclusionstiréesmontrentcepen-dant qu’il existe d’importantes lacunesrégionalesquiempêchentdedresserunpanorama général du développementsocio-cultureldecetterégiondupays.

Références bibliographiques

Guffroy, Jean; Valdez, Francisco (2001), Proyectos de investigación arqueológica, Convenio de Coopera­ción Científica y Técnica suscrito entre el INPC y el IRD, agosto de 2001.

Idrovo, Jaime (s.f.), Informe del reconocimiento arqueo­lógico efectuado en varios puntos de la provincia de Zamora Chinchipe, Manuscrito presentado a CETURIS.

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Quito, Équateur ­ Octobre 2004 35

Séminaire sur l’archéologie amazonienne

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Actas de los Seminarios y talleres científicos del 30º aniversario del ORSTOM/IRD en Ecuador 36

Seminario sobre arqueología amazónica

Palabras clave: trabajos arqueológicos – Amazonía ecuatoriana

Elestudiodelaarqueologíaamazó-nicaesunaprácticajovenqueserealizaenlaactualidaddemaneraintermitenteenlasprovinciasdelnororienteecuato-riano,dondelasempresaspetroleras,quedeben ceñirse a la legislación vigente,contratanestudiosdeimpactoambien-tal que incluyen el reconocimiento ar-queológicode laszonasafectadas.Conestamodalidadsehanexploradovastaszonas involucradas en la apertura devías,enelasentamientodeplataformaso en la construcción del nuevo oleo-ducto.Apesardeestas incursionespe-riódicas y un sinnúmero de informestécnicos,pocoonadasehaavanzadoenelconocimientorealdelaantiguahisto-riadelavertienteorientaldelosAndesymenosaúnde laplanicieamazónica.En el nororiente, el conocimiento bá-sico,quesedebealostrabajospionerosdeMeggersyEvans(1957)ydePorras(1975y1980)sobrelasllamadascultu-rasdelascuencasdelosríosPutumayo,Napo,Pastazaysusafluentesoinclusivea las manifestaciones de la enigmáticaculturaPanzaleo/CosangaPíllaro,per-maneceestático:sinunaideaclarasobresusevolucionesinternas,sincorrelacio-nessistemáticasdelasdistintasáreas,o

peoraún,sinsiquieralograravancesenlainterpretacióncronológicadelasdis-tintasocupacionesorientales.Constatarelestancamientodeladisciplinaenunaépocaenquetantosrecursossededicanalaexploracióndelsubsueloresultacon-tradictorioyesciertamenteinaceptable.

Lasituaciónenlaregiónsurorien-tal,dondenohayuna exploraciónpe-trolerasignificativa,esalgodistinta.Lasevidencias arqueológicas más tempra-nasqueseconocenenlaactualidadenMoronaSantiagosonlasreportadasporPorrasenlaCuevadelosTayos(1978).Sin embargo, el sitio que mayor aten-ciónha recibido en losúltimos treintaañoseselconjuntoarquitectónicocono-cidocomoSangay,ubicadoenlacuencadelríoUpano.Lostrabajospionerosenla zona sedebenalPadrePedroPorrasquienestudióelsitioenlasdécadasdelos años 1970 y 1980 (Porras, 1987).Investigacionessistemáticasmásrecien-tes fueron realizadasporel IFEAentre1994y1997(Ochoa,Rostain,ySalazar,1997; Salazar, 1998 y 2000). Nuevosestudios se han efectuado en la regióncomprendida entre Sucúa, Yaunchu yHuambi, con el resultado de una tesisdoctoralquedaunavisiónampliadelas

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Quito, Ecuador ­ Octubre de 2004 37

Seminario sobre arqueología amazónica

problemáticasarqueológicasdelaAma-zoníaecuatoriana(Rostoker,2005).

En la provincia de Zamora Chin-chipelosestudiosarqueológicoshansidoinexistenteshastamediadosdeladécadadelosaños1990,enqueserealizandostrabajosdecarácterpuntual (Lederber-ger, 1995; Idrovo, s.f.). Consciente deeste aparente desinterés, el IRD iniciaenelaño2000unproyectoderecono-cimientogeneraldelaprovincia,conelobjetivodeidentificarlasdiversasestra-tegias adaptativas de los distintos gru-pos humanos instalados en este mediotropical,atravésdeltiempo(GuffroyyValdez,2001).Losprimerosresultadosdelproyectodemuestranunaocupación

de la zona desde el periodo FormativoTemprano(Valdezyotros,2005).

Conelobjetodehacerunaevalua-ción del estado actual de la cuestión, elSegundoSeminariosobrelaArqueologíaAmazónicareunióaungrupodeinvesti-gadoresquehatrabajadoendistintossi-tios geográficosdelOriente ecuatoriano.Elseminariopretendíaracionalizarysis-tematizarlosresultadosdelasdistintasin-vestigaciones,demodoquesepudieraela-borarunasíntesiscoherentedelaprimerahistoriadelaregiónoriental.Lasconclu-sionesdemostraronsinembargoqueaúnhaygrandesvacíosregionalesqueimpidenelaboraruncuadrogeneraldeldesarrollosocioculturaldeestapartedelpaís.

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Convergences disciplinaires entrearchéologie et ethnohistoire

Jorge Trujillo1

Quito, Équateur – Octobre 2004 39

Mots-clés : ethnohistoire – migrations – peuples du bassin amazonien

1 [email protected]

Parmi les sciences consacrées àl’étudedessociétésetcultureshumainesdupassé,ilestprobablequelespluspro-ches soient l’archéologie et l’ethnohis-toire. Identiques quant à leur objectif,reconstituerlepassédel’humanité,ellesdiffèrentcependantsurunpointcrucialquileséloigneradicalement.

L’archéologieétudielessociétéssansécriture,c’est-à-direqu’elleremontedansles temps préhistoriques de l’humanité.L’ethnohistoire,elle,portesurlessociétéspleinement insérées dans l’histoire. Decette différence quant à l’objet d’étudeémergentleursméthodesdistinctes.Tan-disquepourladisciplinearchéologique,prédominent les méthodes basées surl’étude de vestiges matériels de culture,l’ethnohistoire, en revanche, s’appuyantsur l’analyse de documents, utilise deséléments culturels intangibles, essentiel-lementdestémoignagesécrits.

Cette différence présente certainesparticularitéscardans lepremiercas lareconstitution du passé se fait par unprocessus complexe, classificatoire et

comparatif,oudumoinsc’est làoùenestlarecherchedansnotremilieu.Danscettedémarche,cequicompteleplusestl’apportscientifiquedelagéologieetdel’histoire naturelle, cette dernière étantcomprisecommel’évolutiondesespècesvégétalesetanimalesquiontaccompa-gnél’hommedepuisenvironunmilliond’annéesouquifurentdomestiquéesparluiilyaquelquedixmilleans.

L’ethnohistoire, au contraire, faitdestrouvaillesdanslepassérécentetenoutre dans un contexte de rechercheshistoriques, documentaires et mêmematérielles qui jettent des lumièresconcentrées sur un univers tout à faitidentifiable. Dans certains cas, il y amêmedespistesethniqueset linguisti-ques suffisantes pour entreprendre desdémarchesdereconstitutiondelonguespériodesdupassé.

Dansledomaineconclusif,lesdif-férencessontencoreplusmanifestes.Par

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J. Trujillo

Actes des Séminaires et ateliers scientifiques du 30e de l’ORSTOM/IRD en Équateur40

conséquent, lesdiscoursont tendanceàsemélangercartandisquel’archéologuefaitappelàunpasséméthodiquementre-constituépardesphaseschronologiquesoudesétapesdedéveloppementculturelet des aires d’influence géographique,l’ethnohistorienadesrésultatspluscohé-rentsdupointdevued’une reconstitu-tion systématique satisfaisanted’uneoudeplusieurssociétéstrèsbiendéfiniesentantqu’unitésdansunlapsdetempsetunsitegéographiqueprécis.

Decepointdevue,sesconclusionsexcluent, en principe, tout autre. Sonttrès rares les casoù l’ethnohistoire s’ap-puiesurdesapportsdel’archéologiepourvalider ses progrès et vice-versa et peunombreuseslessituationsoùlesapportsde l’ethnohistoirepermettentde validerlesvéritéspréconiséesparl’archéologue.

Afin de tendre un pont entre lesdeuxdisciplines,ilparaîtopportun,pre-mièrement,deremarquerque,aufuretàmesurequel’archéologieafaitunein-cursiondansdesépoquescorrespondantaudomainedel’histoire,elleaaugmentélespossibilitésdetrouverdespointsdecollaborationentrecesdeuxbranchesdelascienceethnologique.

Unesecondethématiquequijouelerôledepontdedialogueestdéfinieautourde l’applicabilité de certaines tendancesque l’on peut observer chez des ethniessoumisesàl’étudeethnohistoriqueetàdesétudesconduitesenpleinerigueurarchéo-logique.Decettefaçon,desphénomèneslinguistiques, sémantiques, migratoires

ouexpansifs telsqu’ils sontétudiésparl’ethnohistoire deviennent des sourcesd’inspiration pour expliquer des énig-mesposésparlesrecherchesarchéologi-ques,àconditionquesoientdéfinistrèsprécisémentdesdomainesde régionetd’époque.

Àpartcepont,quipourraitparaî-tre sommaire, les deux disciplines ontévolué à une certaine distance l’unede l’autre, la distance prudente qu’exi-gent ou recommandent les longs lapsdetempsquiséparentlessociétésobjetde leurs recherches. Ce n’est pas pourautant qu’elles sont arrivées à partagercertainesaffirmationsqui,plusquedesvérités prouvées, sont simplement desfaits qui, à force d’être répétés, sontconsacréscommedesaxiomes.

À ce stade, il sembleopportundefaireappelàl’illustrationdecesassertionspar des exemples tirés des recherchesrégionales amazoniennes, nombreusesdéjà.Archéologuesetethnohistorienssesonthabituésàtrouverdesexplicationsfacilesetparfoisdéfinitivesdanslesmi-grations guarani de l’Est vers l’Ouest.À cette présence réitérée est attribuéel’origine de l’agriculture, de la cérami-queetdesreligionsainsiquedesvaguesdepeuplement et,par conséquent,destransformationsàgrandeéchelle.

Malgrélapopularitédecetteexpli-cation,ilyatrèspeudecritiqueaccumu-léedanslestravauxderecherchescienti-fiqueàproposdecetteassertion.Elleestbaséeengrandepartieetàjustetitresur

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Quito, Équateur - Octobre 2004 41

Convergences disciplinaires entre archéologie et ethnohistoire

les spectaculaires trouvailles effectuéesdans l’estuairede l’Amazone, ainsiquesuruneprédominanceévidente,passéeetactuelle,delalangueguarani.

Selon les résultats de diverses étu-des ethnohistoriques, il y eut en effetplusieursmigrations.L’uned’entreelles,très importante, coïncida avec l’arrivéedes expéditions européennes à la côteAtlantique d’Amérique du Sud. Uneautre,quiaeuungrandretentissement,aeulieuverslafinduXVIesiècle,diri-gée, semble-t-il, par des soldats portu-gais et espagnols. Une troisième, dontles protagonistes furent les PortugaiscommandésparTexeira,aeulieuversledébutduXVIIesiècle.Jusquelàlesdon-néesdel’ethnohistoire.

Desoncôté,l’archéologieasuividefaçonrelativementaisée,lelongdubas-sin amazonien, les tracesdenombreuxvestiges qui ont l’empreinte caractéris-tique de la culture guarani et qui, parconséquent, apportent des argumentsvalables à la réflexion qui, pour notrescénarioleplusproche,s’estavéréedéci-sivepourexpliquercinqsièclessoumisàdesreconstitutionsarchéologiques.

Pourleschercheurs,cesontdesas-sertionsquiressemblentquelquepeuà

des axiomes, bien que les faits exposéspardiversesrecherchesmontrentclaire-mentlebesoindelesréviser,etcepourlesraisonssuivantes:

Labiodiversitéetl’agro-biodiversitéquel’onpeutobserverdanslesegmentouest du bassin amazonien permettentde comprendre leur rôle prépondérantdans la partie basse du bassin. Les in-fluences culturelles tukano zápara etmême caraïbe confèrent à ce segmentautantdeprestige sinonplusqueceluidusegmentguaranioudutupí.Toutesles langues étaient très répandues chezlespopulationsdubassinàl’arrivéedespremièresexpéditionsespagnoles.

Parailleurs,lesroutesducommercevisent les espaces extérieurs au bassincommegénérateursdeprocessusnonen-core bien étudiés. Il faut faire référenceà l’espace tropical andin, au bassin del’OrénoqueetmêmeaubassinduRiodelaPlata,commedesépicentresculturelsd’une grande projection vers le bassinamazonien.Enfin,desquestionsrelativesàlatribalitéentantqueformedominantede l’organisation politique apparaissentcommedesréflexionsinachevéesdanslepanorama,trèscomplexe,dupassagedelapréhistoireàl’histoire.

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Actas de los Talleres científicos del 30º aniversario del ORSTOM/IRD en Ecuador 42

Convergencias disciplinarias entrearqueología y etno-historia

Palabras clave: etno-historia – migraciones – pueblos de la cuenca amazónca

Entrelascienciasdedicadasalestu-diodelassociedadesyculturashumanasdelpasado,esprobablequelasmáscer-canasseanlaarqueologíaylaetno-histo-ria.Idénticasencuantoasupropósito,reconstruirelpasadodelahumanidad,difierennoobstanteenunpuntocrucialquelasalejaradicalmente.

Laarqueologíaestudialassociedadeságrafas,esdecir,seremontaalostiemposprehistóricos de la humanidad. No asíla etnohistoria que versa sobre aquellassociedades plenamente inmersas en lahistoria.Deestadiferenciaencuantoalobjetodeestudioemergen susmétodosdistintos.Paraladisciplinaarqueológicasonpreponderanteslosmétodosbasadosenelestudiodevestigiosdeculturama-terial;noasíparalaetnohistoriaque,sus-tentadaenelanálisisdocumentalutilizaelementosdeculturaintangibles,princi-palmentetestimoniosescritos.

Esta diferencia comporta ciertasparticularidadespuesenelprimercasolareconstruccióndelpasadosehaceme-dianteuncomplejoprocesoclasificato-rioycomparativo,oalmenoseshastaallídondehallegadolainvestigaciónennuestromedio.Enesteprocesocuenta

más el aporte científico que brinda lageologíay lahistorianatural,entendidaestacomolaevolucióndelasespeciesbo-tánicas y animales que acompañaron alhombredesdehaceaproximadamenteunmillóndeañosoquefuerondomestica-dasporéldesdehaceunosdiezmilaños.

Por el contrario, la etno-historiaefectúa sus hallazgos en el pasado re-cientey,además,enuncontextodein-vestigacioneshistóricas,documentalesyaunmaterialesquearrojanlucesconcen-tradas sobre un universo plenamenteidentificable.Enalgunoscasos, inclusosecuentaconpistasétnicasy lingüísti-casquesonsuficientesparaemprenderprocesosreconstructivosdeampliospe-riodosdelpasado.

En el ámbito conclusivo las dife-renciassonaúnmáspatentesyenconse-cuencialosdiscursostiendenaconfun-dirse,puessibienelarqueólogoapelaaunpasadometódicamentereconstruidopor fases cronológicas o etapas de de-sarrollo cultural y áreas de influenciageográfica, el etno-historiador tiene re-sultadosmáscoherentesdesdeelpuntodevistadeunasatisfactoriareconstruc-ciónsistemáticadeunasociedadovarias

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Quito, Ecuador - Octubre de 2004 43

Convergencias disciplinarias entre arqueología y etno-historia

sociedades muy bien definidas comounidadesenunlapsoyunsitiogeográ-ficoprecisos.

Desdeestepuntodevistasuscon-clusionesson,enprincipio,excluyentes.Sonmuypocos los casos en losque laetno-historia se basa en aportes de laarqueología para validar sus avances, yviceversa. Son contadas las situacionesenlasquelosaportesdelaetno-historiapermitenvalidarlasverdadespostuladasporelarqueólogo.

Afindetenderunpuenteentrelosdosámbitosdisciplinarios,pareceopor-tuno,enprimertérmino,observarque,a medida que la arqueología ha incur-sionadoenépocasquecorrespondenaldominiodelahistoria,haincrementadolaspotencialidadesdeencontrarpuntosdecolaboraciónentrelasdosramasdelacienciaetnológica.

Una segunda temática que actúacomo puente de diálogo se define entorno a la aplicabilidad de ciertas ten-dencias observables entre etnias sujetasa estudio etno-histórico y a estudiosconducidosenplenorigorarqueológico.Deestamanera,fenómenoslingüísticos,semánticos,migratoriosoexpansivostalcualsonestudiadosporlaetno-historiase convierten en fuentes inspiradoraspara explicar enigmas que plantea lainvestigaciónarqueológica,acondiciónde definir con gran precisión ámbitosregionalesydeépoca.

Aparte de este puente, que puedeparecer escueto, las dos disciplinas han

evolucionadoabuenadistancialaunadelaotra,ladistanciaprudentequeexigeno aconsejan losdilatados lapsosque se-parana las sociedadesobjetode sus in-dagaciones.Noporellounayotrahanllegadoa compartir ciertas afirmacionesque más que verdades demostradas sonsimplementehechosqueporserrepetiti-voshansidoconsagradoscomoaxiomas.

En este punto parece oportunorecurrir a ilustrar estas afirmacionescon algunos ejemplos tomados de lasya numerosas investigaciones regiona-les amazónicas. Arqueólogos y etno-historiadores se han acostumbrado aencontrarexplicacionesfácilesyavecesdefinitivasenlasmigracionesguaraníesde dirección este-oeste. Se atribuye aesta reiterada presencia el origen de laagricultura,delacerámicaydelasreli-gionesaméndeoleadasdepoblamientoy,enconsecuencia,transformacionesdegranescala.

A pesar de la popularidad de estaexplicación, escasa es la crítica acumu-ladaenlostrabajoscientíficosentornoaestaaserción.Engranparteyconrazónse basa en los espectaculares hallazgosefectuadosenelestuariodelAmazonas,así como en un evidente predominio,pasadoypresente,delalenguaguaraní.

Segúnlosresultadosdediversoses-tudios etno-históricos hubo, en efecto,variasmigraciones.Una,degranmagni-tud,coincidióconlaépocadelarribodelasexpedicioneseuropeasa lacostaat-lánticasuramericana.Otra,muysonada,

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Actas de los Seminarios y talleres científicos del 30° aniversario del ORSTOM/IRD en Ecuador44

J. Trujillo

ocurrióhaciafinalesdelsigloXVI,diri-gidaalparecerporsoldadosportuguesesyespañoles.Unaterceralaprotagoniza-ronlosportuguesesalmandodeTexeira,hacia comienzos del siglo XVII. Hastaaquílosdatosdelaetno-historia.

Laarqueologíaporsuparteharas-treadoconrelativafacilidadnumerososvestigiosalolargodelacuencaamazó-nicaquellevanelselloinconfundibledela cultura guaraní, los cuales aportan,en consecuencia, argumentos válidos alareflexiónque,paranuestroescenariomáscercano,haresultadodecisivaparaexplicar cinco siglos sujetos a recons-truccionesarqueológicas.

Para los investigadores son asertosqueenalgoseasemejanaaxiomas,aun-que los hechos que son expuestos pordiversas investigaciones señalan clara-mentelanecesidadderevisarlos.Yestoporlasrazonessiguientes.

La biodiversidad y la agro-biodi-versidad observables en el segmento

oeste de la cuenca amazónica permi-ten comprender su rol preponderanterespecto de la parte baja de la cuenca.Lasinfluenciasculturalestukanozáparay aun caribe otorgan a este segmentotantoomayorprestigioqueelguaraníoeltupí.Todasfueronlenguasamplia-menteextendidasentre laspoblacionesdelacuencaaltiempodelallegadadelasprimerasexpedicionesespañolas.

Porotraparte, lasrutasdecomer-cioapuntanhacia losespaciosexternosalacuencacomogeneradoresdeproce-sostodavíanobienestudiados.Hayquereferirse al espacio occidental tropicalandino,alacuencaorinocenseyaunala cuenca rioplatense como epicentrosculturales de gran proyección hacia lacuencaamazónica.Finalmente,asuntosatinentesalatribalidadcomoformado-minantedeorganizaciónpolíticaapare-cen como reflexiones inconclusas en elcomplejo panorama del tránsito de laprehistoriaalahistoria.

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L’évidence contextuelle et la formulation chronologique des « phases culturelles »

dans l’Amazonie équatorienne

Marcelo Villalba O.1

Quito, Équateur – Octobre 2004 45

Mots-clés : évaluation des données archéologiques – chronologie – critique des sources – phases culturelles

1 [email protected]

La procédure d’acquisition desinformations archéologiques est vi­tale pour expliquer le processus dudéveloppement culturel des sociétésdu passé. Une utilisation adéquatedes données « empiriques » exigeune réflexion critique comprenantau moins trois niveaux d’analyse: lamanière dont elles ont été produitesaumomenthistorique correspondant(ensembles culturels et contenus so­ciaux), celle dont elles sont conçuesou définies dans la perspective de laconnaissanceetdespratiques sociales(différenceentredonnéeempiriqueetfaithistorique)etcelledontellesontétéobtenuespar l’archéologue (regis­trearchéologique,placementdansuncontexteetcritiquedessources).

Dans cet exposé la critique dessourcesmériteuncommentairespécialencequiconcernelesconditionsdanslesquelles fut produite l’informationayant donné lieu à la définition desprincipales « phases » ou « cultures »

archéologiquespour l’Amazonieéqua­torienne, particulièrement celles pro­poséesparlePèrePedroPorras,danslebutd’évaluersonapportetdeproposerdesrectifications.

DesfouilleseffectuéesenAmazonieparlePèrePorras,surgitune«évidence»quis’estconcrétiséedansunedéfinitiontypologiqueetunereconstitutionchro­nologique qui ont donnée naissance àplusieurs phases culturelles. Toutefois,sespropositionsn’ontguère fait l’objetde débat quant à la chronologie géné­rale, l’âge, l’origine, la distribution, lesmarqueursculturelsetl’explicationglo­bale; plus encore, l’analyse des basesempiriquessur lesquelless’appuientsesassertionsn’a suscitéquepeud’intérêt.Sont présentés ici quelques commen­tairesafind’évaluer lescritèreschrono­logiquesproposéset lepeud’évidencesempiriquessurlesquellesils’appuie.

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M. Villalba O.

Actes des Séminaires et ateliers scientifiques du 30e de l’ORSTOM/IRD en Équateur46

Dans lamesureoù les culturesouphases sont définies presque exclusive­mentsurlabasedecritèrestypologiquesappliquésàdesrestescéramiques,etoùil n’y a pas de consistance dans la dé­finition de ces critères, leur applicabi­lité dans la recherche de tendances dechangementculturelesttrèslimitée.Parailleurs, la méthodologie utilisée pourconfirmer ces tendances (système For­dien)aétémalinterprétéeoumalappli­quée.S’ajouteàcelauneméthodologieinadaptée pour le travail de terrain, cequiaboutitàuneinconsistancenotoiredespropositionschronologiques.

Les séquences des phases culturel­lessontplusunedéclarationdebonnes

intentions qu’un résultat scientifiqueprouvé.Ilexistedonc,dansladéfinitionde ces phases, une série d’incongruitéset d’erreurs, auxquelles s’en ajoutentd’autres d’ordre méthodologique et defausse interprétation de l’information.Enrendantexplicitescesquestionsdanschacunedesphasesonprétendrécupé­rer l’information pertinente et rendretransparenteslesdonnéespourleurcor­recteutilisation.

Letravailpionnierderecherchear­chéologiqueréaliséparlePèrePorrasestcependant reconnu et ses apports de­vraientêtredûmentanalysésetactualisés.

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La evidencia contextual y la formulacióncronológica de las «fases culturales»

en la Amazonía ecuatoriana

Quito, Ecuador - Octubre de 2004 47

Palabras clave: evaluación del dato arqueológico – cronología – crítica de las fuentes – fases culturales

Elprocedimientodeadquisicióndelainformaciónarqueológicaesvitalparalaexplicacióndelprocesodedesarrolloculturaldelassociedadespasadas.Laco­rrectautilizacióndelosdatos«empíricos»exigeunareflexióncríticaqueabarcaalmenostresnivelesdeanálisis:lamaneracómo fueron realmente producidos ensumomentohistórico(conjuntoscultu­rales y contenidos sociales), cómo sonconcebidosodefinidosdesdelaperspec­tivade la teoríadelconocimientoydelapráctica social (diferencia entredatoempírico y hecho histórico) y cómofueronobtenidosporelarqueólogo(re­gistroarqueológico,contextualizaciónycríticadelasfuentes).

En esta ponencia la crítica de lasfuentes merece un comentario especialen cuanto a las condiciones en que seprodujolainformaciónquediolugaraladefinicióndelasprincipales«fases»o«culturas» arqueológicas para la Ama­zonía ecuatoriana, especialmente laspropuestasporelPadrePedroPorras,afindeevaluarsuaporteyproponerrec­tificaciones.

DelasexcavacionesrealizadasporelPadrePorrasenlaAmazoníasurgióuna«evidencia»queseconcretóenunadefini­cióntipológicayunareconstruccióncro­nológicadelasquenacieronvariasfasesculturales. Sin embargo, sus propuestashanprovocadounescasodebaterespectode la cronología general, la antigüedad,elorigen,ladistribución,losmarcadoresculturales y la explicación general. Másaún,elanálisisdelasbasesempíricasenquesesustentansusaseveracioneshame­recidopocaatención.Sepresentanaquíalgunoscomentariosparaevaluarloscri­terioscronológicospropuestosylasesca­sasevidenciasempíricasenqueseapoya.

Enlamedidaenquelasculturasofasesestándefinidascasiexclusivamenteconbaseencriteriostipológicosaplica­dosa restoscerámicos,yquenoexisteunaconsistenciaenladefinicióndelosmismos, su aplicabilidad para buscartendencias de cambio cultural es muylimitada.Porotrolado,lametodologíautilizadaparaconfirmardichastenden­cias(sistemaFordiano)hasidomalin­terpretadaomalaplicada.Aesosesumauna metodología inadaptada para el

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Actas de los Seminarios y talleres científicos del 30° aniversario del ORSTOM/IRD en Ecuador48

M. Villalba O.

trabajodecampo,loqueconduceaunainconsistencianotoriadelaspropuestascronológicas.

Lassecuenciasdelasfasescultura­les sonmásunadeclaracióndebuenasintencionesqueun resultadocientíficocomprobado. Existen, por tanto, en ladefinicióndeesasfases,unaseriedein­congruenciasyfalencias,alasquesesu­manotrasdeordenmetodológicoyfalsa

interpretacióndelainformación.Alha­cer explícitas estas cuestiones en cadaunade las fases, sepretenderescatar lainformaciónpertinente y transparentarlosdatosparasuusocorrecto.

Noobstante,sereconocelapioneralabordeinvestigaciónarqueológicarea­lizadaporelPadrePorras, cuyoaportetendría que ser debidamente analizadoyactualizado.

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Évidence de vestiges archéologiquesmonumentaux de la phase Cosanga

Eduardo Almeida1

Quito, Équateur – Octobre 2004 49

Mots-clés : architecture en pierre – phase Cosanga – pétroglyphes

1 [email protected]

Laprospectionarchéologiqueeffec-tuée durant la construction de l’Oléo-duc de Pétrole Lourd (OCP) dans larégionsituéeentreCuyujaetLumbaquíamontrélaprésenced’importantesévi-dences de sociétés sédentaires apparte-nantàlaphaseCosangaPíllaro,définieparlePèrePedroPorras.

Les travaux effectués dans plusieursétagesaltitudinauxdelazonedetransitionentreleshautesterresetlepiémontama-zonien(ceja de montaña)ontdémontrél’occupation de toutes les zones: Papal-lacta, un environnement haut et froid;Huila,àunealtitudemoyenneetavecunclimattempéré;Chaco,àcaractéristiquessubtropicales;etLumbaquí,tropicale.

Lesprincipalesévidencesmonumen-tales peuvent être divisées en 9 catégo-ries:1.terrasseséchelonnées,découpéesenversantsdecollineprésentantparfoisdesmursdesoutènementenpierre;2.

des maisons de forme ovale, avec desdélimitations en stèles de pierre; 3. des constructionspyramidales avecdesmurs enpierre renforcés, laprincipale,ChontaLoma,àChaco;4.descheminsde2 à3mde large,parfois empierrés(ilspourraient correspondre à l’époquecoloniale); 5. des constructions avecdes fondationsdegaletsderivière (LasPomas); 6. des pétroglyphes avec desfigures anthropomorphes, zoomorphesetdesreprésentationsabstraitesdanslazone de Lumbaquí; 7. des monticulesartificiels ou des tolas; 8. des terrainsagricolesavecdestranchéesdedrainageet des billons (Chaco); 9. des pierresd’un mètre de diamètre en moyenneavecuneperforationcentrale.

DansundescontextesdeHuila,aété obtenue une date radiocarboniquede500avantJ.C.,cequicoïncidebienaveclaphaseCosanga1.

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Actas de los Seminarios y talleres científicos del 30º aniversario del ORSTOM/IRD en Ecuador 50

Palabras clave: arquitectura en piedra – fase Cosanga – petroglifos

Evidencia de vestigios arqueológicos monumentales de la fase Cosanga

El reconocimiento arqueológicoefectuado durante la construcción deloleoducto de crudos pesados (OCP)en la región ubicada entre Cuyuja yLumbaquí ha mostrado la presenciade importantes evidencias de socieda-des sedentarias pertenecientes a la faseCosanga Píllaro, definida por el PadrePedroPorras.

Los trabajos efectuados en variospisos altitudinales de la ceja de mon-taña demostraron la ocupación de to-daslaszonas:Papallacta,unmedioaltoy frío; Huila, de altura media y climatemplado;Chaco,decaracterísticassub-tropicales;yLumbaquí,tropical.

Las principales evidencias monu-mentales se pueden dividir en 9 cate-gorías: 1. terrazas escalonadas, cortadasen laderas de colina que a veces tienen

murosdecontencióndepiedra;2.casasde forma ovalada, con delimitacionesde grandes lajas o estelas de piedra; 3. construccionespiramidalesconmurosdepiedraconsolidados,laprincipal,ChontaLoma,enChaco;4. caminosde2a3mde ancho, a veces empedrados (podríanser coloniales); 5. construcciones concimentacionesdecantosderío(LasPo-mas); 6. petroglifos con figuras antro-pomorfas, zoomorfas y representacionesabstractas en la zona de Lumbaquí; 7.montículos artificiales o tolas (Lumba-quí);8. terrenosagrícolasconzanjasdedrenajeycamellones(Chaco);9.piedrasde un metro de diámetro en promedioquellevanunaperforacióncentral.

EnuncontextodeHuilaseobtuvounafecharadiocarbónicade500a.C.quecoincidebienconlafaseCosanga1.

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Archéologie des vallées des rios Quijos et Napo :évidences enregistrées pendant la construction de

l’oléoduc secondaire Villano-Baeza

Florencio Delgado Espinoza1

Quito, Équateur - Octobre 2004 51

Mots-clés : implantation des phases Cosanga et Napo – hiérarchie des implantations

1 [email protected]

Au cours d’un programme de re-cherche archéologique développé danslarégiondelahauteAmazonieéquato-rienne,ontétédéfinisplusieursétablis-sementscorrespondantaumoinsàtroiscomposantesculturelles.Leplandere-cherchecomprenaitlaprospectionetlarécupérationdessiteslocaliséslelongdela voie.Les évidences rencontréesdanslesvalléesdes riosQuijos etNapo sonprésentées en détail en inférant leurspossiblesexplications.

Lazoned’étudecorrespondà la ré-giondupiémontetdelahauteAmazonie,depuis1800jusqu’à500md’altitude(fi-gure1).Environ74sitesontétédéfinis,sur50mdechaquecôtédutracédunou-veloléoduc.Commel’indiquentlesfigu-res2et3,lessitesdelazonedelavalléedurioNapoonttendanceàêtreplusconcen-trésqueceuxdelavalléeduQuijos.

Lessitesdesdeuxsecteursontdestailles variées. On peut cependant ob-serverunecertainehiérarchiedes sites,beaucoupplusprononcéedanslavalléeduQuijosquedanslesecteurNapo.Entermes d’établissements, il est possibled’identifier trois composantes culturel-les:Napo,Cosangaetunenondéfinie.En ce qui concerne les établissementsCosanga, ils sontplusprécoces (1200avantJ.C.-800aprèsJ.C.)danslavalléedurioNapoquedanscelleduQuijos.L’expansion Napo jusqu’à la vallée dumême nom aurait poussé les CosangaverslavalléeduQuijos,oùcettetradi-tions’estmaintenuejusqu’àl’arrivéedesEspagnols(figure4).

La taille des implantations varied’unerégionàl’autre,ceuxdelavalléeduQuijosétantmoinsgrandsqueceuxdelavalléeduNapo(figure5).

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F. Delgado Espinoza

Actes des Séminaires et ateliers scientifiques du 30e de l’ORSTOM/IRD en Équateur52

Figure 1 – Localisation de la zone d'étudeLocalización de la zona de estudio

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Quito, Équateur - Octobre 2004 53

Archéologie des vallées des rios Quijos y Napo : Évidences enregistrées pendant la contruction de l’oléoduc secondaire Villano-Baeza

Figure 2 – Sites archéologiques du haut NapoSitios arqueológicos del alto Napo

Figure 3 – Sites archéologiques de la vallée du QuijosSitios arqueológicos del valle del Quijos

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F. Delgado Espinoza

Actes des Séminaires et ateliers scientifiques du 30e de l’ORSTOM/IRD en Équateur54

Figure 4 – Zones d’occupation Cosanga et Napo dans la haute AmazonieZonas de ocupación Cosanga y Napo en la alta Amazonía

0

1.000

2.000

3.000

4.000

5.000

6.000

7.000

Río NapoCosanga / ArchidonaQuijos

Surf

ace

/ Á

rea

(m2 )

Quijos 3 973,91 m2

Cosanga / Archidona 1 878,28 m2

Rio Napo 6 232,91 m2

Figure 5 – Taille moyenne des établissementsTamaño promedio de los asentamientos

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Arqueología de los valles de los ríos Quijos y Napo:Evidencias registradas durante la construcción

del oleoducto secundario Villano-Baeza

Quito, Ecuador - Octubre de 2004 55

Palabras clave: asentamientos de las fases Cosanga y Napo – jerarquía de los asentamientos

Durante un programa de investi-gación arqueológica desarrollado en laregióndelaaltaAmazoníaecuatoriana,se definieron varios asentamientos quecorresponden al menos a tres compo-nentes culturales.El plande investiga-ción incluía laprospeccióny el rescatedelossitiosubicadosalolargodelavía.A continuación se detallan las eviden-ciasencontradasenlosvallesdelosríosQuijosyNapo,yseinfierensusposiblesexplicaciones.

Eláreadeestudiocorrespondealaregión de piedemonte y de alta Ama-zonía, desde los 1.800 hasta los 500m.s.n.m. (figura1).Sedefinieronalre-dedorde74sitios,enunáreade50me-tros a cada lado del trazado del nuevooleoducto.Comolo indicanlasfiguras2y3,lossitiosenlazonadelvalledelRíoNapotiendenaunaconcentraciónmayorqueenelvalledelQuijos.

Los sitios en los dos sectores sonde varios tamaños. Sin embargo, sepuedeobservarciertajerarquíadesitios,muchomáspronunciadaenelvalledelQuijos que en el sector de Napo. Entérminosdeocupaciónsepuedendefi-nir trescomponentesculturales:Napo,Cosanga y uno no identificado. Encuanto a las ocupaciones Cosanga, es-tassonmástempranas(1.200a.C.-800d.C.)enelvalledelríoNapoqueenelValledelQuijosdonde,alparecer,laex-pansiónNapohastaelvalledel ríodelmismo nombre empujó a los CosangahaciaelvalledelQuijos.Allíestatradi-ciónsemantuvohastalallegadadelosespañoles(figura4).

El tamaño de los asentamientosvaríaderegiónaregión,siendolosdelvalledelQuijosdemenor tamañoquelosdelvalledelNapo(figura5).

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Une occupation tardive dans la zone de Villano,province de Pastaza

Victoria Domínguez1

Quito, Équateur – Octobre 2004 57

Mots-clés : plateforme pétrolière – fleuves Lliquino et Villano – occupation des sommets des collines

1 [email protected]

Dans le cadre des activités d’explo-ration pétrolière, les études archéologi-ques prennent de plus en plus d’ampleur dans l’Amazonie équatorienne. Ce do-cument résume des travaux de recherche menés en 2001 sur la plateforme B de la zone de Villano, province de Pastaza, qui fait partie du bloc 10, adjugé à l’en-treprise Agip Oil. (Bloc est la concession faite par l’État à des entreprises pour l’exploitation de pétrole, dont la super-ficie peut atteindre 200 000 ha dans le cas de l’Amazonie équatorienne).

Les travaux de prospection, récu-pération et suivi de la plateforme B ont duré 3 mois durant lesquels il a été pos-sible de définir une occupation aborigène associée à la période d’Intégration et au début de la période coloniale dans la par-tie nord de la zone d’étude, située sur des collines très proches de systèmes fluviaux ou de rios de la plaine amazonienne.

Localisation de la zone d’étude

La plateforme B couvre une surface de 2 ha et se trouve sur l’un des flancs est

de la cordillère des Andes, entre 350 et 420 m d’altitude, à une température de 24 °C. Elle est située à 650 km au nord du rio Lliquino, dans le territoire quichua, coordonnées : 9839640N/228513E (fi-gure 1).

Elle fait partie du bassin moyen du rio Lliquino, tributaire gauche du rio Villano. Sa topographie correspond à un versant continu qui finit vers le nord en deux collines.

Les recherches archéologiques

Les travaux de terrain ont compris la prospection, la fouille et le suivi.

La prospection a couvert une surface de 2 ha et a consisté en l’application de 108 mini sondages (shovel tests: unités minimales de fouille de 40 x 40 x 80 cm de profondeur) tous les 5 m, sur des axes orientés nord et sud. Ceci a permis d’éta-blir que la zone du côté nord/ nord-est de

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V. Domínguez

Actes des Séminaires et ateliers scientifiques du 30e de l’ORSTOM/IRD en Équateur58

la plateforme avait été occupée à l’époque aborigène et cette zone fut définie comme un site d’occupation (O4-D1-003) d’une surface d’environ 1 ha (figures 2 et 3).

S’agissant d’un modèle d’occupa-tion des sommets des collines, les trois secteurs les plus vastes ayant présenté des évidences et une continuité à travers des couloirs ont été définis comme A, B et C, et chacun montra des vestiges culturels (céramiques et lithiques) as-sociés au D1 jusqu’à une profondeur maximale de 80 cm.

Un seul dépôt de texture limo-argi-leuse et de couleur 7.5YR 4/4 brown fut défini dans les 3 secteurs, mais la densité des restes dans les premiers et les derniers niveaux pourrait indiquer l’existence de deux occupations.

L’évidence archéologique dans les 3 secteurs a enregistré des concentrations céramiques depuis 10 jusqu’à 25 cm sous la surface. Dans un deuxième niveau, en dessous de 50 cm, il n’y a pas de restes sauf dans quelques unités, et sous ce niveau il existe à nouveau des concentrations.

Les concentrations sont également associées à des restes de charbon, dont la datation absolue est de 980 à 1 250 après J.C. pour la plus profonde et entre 1 400 et 1 640 après J.C. pour l’autre.

Pendant le suivi, on a pu définir 4 traits. Du côté est de la colline, entre 35 et 45 cm sous la surface, le trait # 1 comprenait une poterie en pâte jaunâ-tre et grosse avec un couvercle. Il s’agit

apparemment d’un récipient pour sto-cker des aliments qui aurait été enterré volontairement (figure 4).

Le trait # 2, découvert entre 35 et 45 cm sous la surface, était composé des restes de deux poteries, une supérieure in-versée et une inférieure plus grande avec une position apparemment inclinée.

Le trait # 3 apparut entre 45 et 50 cm sous la surface. Il s’agit d’un évé-nement similaire aux précédents, avec des poteries doubles, tombées sur le côté et dans un piètre état de conservation.

Le trait # 4 surgit à 45 cm sous la surface et on y trouva une grande pote-rie avec une large ouverture ayant un bord direct avec un col, dont la partie supérieure fut abîmée par le tracteur. On trouva en son intérieur une autre poterie, petite, qui a dû servir de cou-vercle et tomber à l’intérieur.

Des poteries de ce type sont encore utilisées en Amazonie, comme on peut le voir dans le secteur de Paparahua, sur le territoire quichua, et servent à stocker des aliments. Il est intéressant de souli-gner la présence d’un moule de terrine ayant une décoration similaire à celle des fragments céramiques ridés, entre autres pièces, avec des dessins colorés comme les terrines (figure 5).

La céramique du site

Toute la céramique provenant tant de la prospection que de la récupéra-tion et du suivi représente 5 029 frag-ments comprenant des bords, des corps

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Quito, Équateur - Octobre 2004 59

Une occupation tardive dans la zone de Villano, province de Pastaza

décorés sans peinture corporelle (p.c.) et des corps non décorés avec et sans p.c. L’échantillon analysé est composé de 48 fragments céramiques.

La surface de la céramique est de couleur crème et les fragments ne pré-sentent guère de polissage. L’absence de surfaces traitées peut être due à l’éro-sion que subit la céramique dans la zone d’étude.

La pâte argileuse est fragile et de texture moyenne. Il est rare de rencon-trer de grosses textures.

Bien qu’il y ait peu de fragments avec des courbes pouvant fournir des évidences sur le type de poteries, on pourrait les associer à des casseroles pour 75 % de l’échantillon, 7 % correspon-draient à des terrines et les 18% restants n’ont pas pu être identifiés.

L’épaisseur des parois la plus fré-quente est de 4 à 6 mm (98%) et une épaisseur entre 6 et 8 mm représente 2%. La récurrence de la petite épaisseur indiquerait l’utilisation de poteries des-tinées à des fonctions domestiques et faciles à transporter.

Quant aux attributs formels de l’échantillon, des 7 bords, 3 sont diver-gents et plusieurs d’entre eux combinés avec une doublure extérieure, et 4 sont des bords directs associés pour la plupart à des lèvres en ogive.

Quatre-vingt dix pourcent des corps sont associés à des surfaces d’un faux pli, combiné avec une pression des

doigts à l’extérieur, à la hauteur du col d’apparentes grandes poteries (figure 6).

Conclusions

Ce travail a démontré que la zone occupée des sommets des collines dis-pose d’un couloir par lequel se connec-tent les aires d’occupation, même si les données archéologiques à ce propos sont très limitées et on a enregistré seulement des taches de charbon et des concentra-tions céramiques qui sont des évidences d’activités domestiques.

La géomorphologie complexe du terrain laisse supposer que les rares es-paces ont dû appartenir probablement à une unité domestique.

Il résulte de ces recherches que les zones d’occupation se trouvent très près de sources d’eau comme les rios Lli-quino, Manderoyacu et Villano.

La présence de faux plis et leur as-sociation à la forme de casseroles indi-quent l’utilisation de récipients proba-blement pour stocker des aliments.

Une comparaison avec la vaisselle utilisée par la société quichua dans le ha-meau de Paparahua montra des caracté-ristiques stylistiques semblables et on y a pu observer des poteries très similaires à celles du site, dont la fonction spécifique est également le stockage d’aliments.

Finalement, les résultats de data-tions radio-carboniques situent cet em-placement à deux moments tardifs : le plus profond entre 980 et 1.250 après

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V. Domínguez

Actes des Séminaires et ateliers scientifiques du 30e de l’ORSTOM/IRD en Équateur60

J.C. et l’autre entre 1 400 et 1 640 après J.C., dans la période coloniale, avec une

durée de 270 ans pour le premier et de 240 pour le second.

Figure 1 – Localisation de la zone d’étude (plateforme B)Localización de la zona de estudio (plataforma B)

Figure 2 – Levée du site archéologique et localisation des mini sondagesLevantamiento del sitio arqueológico y localización de las pruebas de pala

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Quito, Équateur - Octobre 2004 61

Une occupation tardive dans la zone de Villano, province de Pastaza

Figure 3 – Vue d’ensemble du site archéologiqueVista de conjunto del sitio arqueológico

Figure 4 – Détail du trait 3 Detalle del rasgo 3

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V. Domínguez

Actes des Séminaires et ateliers scientifiques du 30e de l’ORSTOM/IRD en Équateur62

Figure 5 – Détail du trait 4Détail du trait 4

Figure 6 – Exemples de corps décorésd’un faux pli

Ejemplos de cuerpos decoradoscon un falso corrugado

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Una ocupación tardía en la zona de Villano,provincia de Pastaza

Quito, Ecuador - Octubre de 2004 63

Palabras clave: plataforma petrolera – ríos Lliquino y Villano – ocupación de cimas

En el marco de las exploraciones petroleras, los estudios arqueológicos han ido ganando terreno en la Ama-zonía ecuatoriana. Este ensayo resume la investigación realizada en el año 2001, en la plataforma B de la zona de Villano, provincia de Pastaza, que forma parte del bloque 10 adjudicado a la compa-ñía Agip Oil. (Se entiende por bloque la concesión que realiza el Estado a em-presas para la explotación y producción de petróleo, cuya superficie puede ser de 200.000 ha en el caso del Oriente).

Los trabajos de prospección, rescate y monitoreo de la plataforma B tuvie-ron una duración de 3 meses, durante los que se pudo definir una ocupación aborigen asociada al período de Integra-ción e inicios de la Colonia en el lado norte del área de estudio, ubicada en lo-mas muy cercanas a sistemas fluviales o ríos de llanura.

Ubicación del área de estudio

La plataforma B, de una superficie no mayor a 2 ha, se halla en uno de los flancos orientales de la cordillera de los Andes, entre los 350 y 420 m.s.n.m, a una temperatura de 24 grados centígrados.

Está situada a 650 m al norte del río Lliquino, en territorio quichua, en las coordenadas 9839640N/228513E (véase la figura 1).

Forma parte de un pequeño sector de la cuenca media del río Lliquino, afluente izquierdo del río Villano. Su topografía corresponde a una ladera continua que termina hacia el norte en dos lomas.

La investigación arqueológica

El trabajo de campo comprendió varias etapas, desde la prospección hasta la excavación y el monitoreo.

La prospección cubrió una exten-sión de 2 ha y fue ejecutada mediante la aplicación de 108 pruebas de pala (unidades mínimas de excavación de 40 x 40 x 80 cm de profundidad) cada 5 m, sobre ejes en sentido norte y sur. Esto ayudó a determinar que el área hacia el lado nor-noreste de la plataforma había sido ocupada en épocas aborígenes, y esa área fue definida como un sitio ocupa-cional (O4-D1-003) con una extensión no mayor a 1 ha (figuras 2 y 3).

Debido a que el patrón es de cima, los tres sectores más amplios que

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Actas de los Seminarios y talleres científicos del 30° aniversario del ORSTOM/IRD en Ecuador64

V. Domínguez

presentaron evidencias y continuidad a través de pequeños corredores fueron definidos como A, B y C. En cada uno se presentaron restos culturales (cerá-mica y lítica) asociados al D1 hasta una profundidad no mayor a 80 cm.

Se definió un solo depósito de tex-tura limo-arcillosa de color 7.5YR 4/4 brown en los 3 sectores a partir de los 7 cm, aunque la densidad de los restos en los primeros y los últimos niveles plan-tearía la existencia de dos ocupaciones.

La evidencia arqueológica en los 3 sectores registró concentraciones de cerámica desde 10 hasta 25 cm bajo la superficie. En un segundo nivel, por de-bajo de los 50 cm, no existen excepto en algunas unidades, y debajo de él vuelven a encontrarse concentraciones.

Las concentraciones están asociadas también a restos de carbón, cuya fecha absoluta es de 980 a 1.250 d.C. para la más profunda, y entre 1.400 a 1.640 d.C. para la otra.

Durante el monitoreo, se logró de-finir 4 rasgos. En el lado este de la loma, entre 35 y 45 cm bajo la superficie, el rasgo 1 comprendió una vasija de pasta amarillenta y gruesa con una tapa. Al parecer, se trató de un recipiente de al-macenamiento que fue enterrado inten-cionalmente (figura 4).

El rasgo 2, que apareció entre 35 y 45 cm bajo la superficie, estaba compuesto de los restos de dos vasijas, una superior invertida y una inferior más grande con una posición aparentemente inclinada.

El rasgo 3 se presentó entre 45 y 50 cm bajo la superficie. Se trata de otro evento similar a los anteriores con vasi-jas dobles, caídas de un lado y en pésimo estado de conservación.

El rasgo 4 apareció a los 45 cm bajo la superficie y se encontró una vasija grande de boca ancha con borde directo con cuello alto, cuya parte superior fue dañada por el tractor. En su interior se halló otra vasija pequeña que debió funcionar como una tapa y cayó en al-gún momento al interior.

Vasijas de este tipo se usan todavía en la Amazonía, como se ve claramente en el sector de Paparahua, en territorio qui-chua, y sirven para almacenar alimentos. Es interesante destacar la presencia de un molde de cuenco que posee decoración similar a los fragmentos cerámicos cor-rugados, entre otros artefactos de diseños coloridos como los cuencos (figura 5).

La cerámica del sitio

Toda la cerámica que proviene de la prospección, el rescate y el monitoreo suma 5.029 fragmentos que incluyen bordes, cuerpos decorados sin pintura corporal (p.c.) y cuerpos no decorados con y sin p.c. La muestra analizada fue de 48 fragmentos cerámicos.

La superficie de la cerámica es de color crema y los fragmentos muestran escaso alisamiento. La ausencia de su-perficies acabadas puede ser producto de la erosión que sufre el material en el área de estudio.

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Quito, Ecuador - Octubre de 2004 65

Una ocupación tardía en la zona de Villano, provincia de Pastaza

La pasta arcillosa es suave y de tex-tura mediana. En pocos casos se pueden ver texturas gruesas.

Aunque pocos son los fragmentos con curvas que proporcionen evidencias sobre el tipo de vasijas, se los podría aso-ciar a ollas en un 75% de la muestra. El 7% corresponde a cuencos y el restante 18% no se pudo identificar.

El espesor de las paredes más fre-cuente es de 4 a 6 mm (98 %) y el espe-sor que varía entre 6 y 8 mm representa el 2%. La recurrencia del espesor menor indicaría la utilización de vasijas desti-nadas a funciones domésticas y de fácil traslado.

En cuanto a los atributos formales de la muestra, de los 7 bordes, 3 son evertidos y varios se combinan con do-blado exterior, 4 son bordes directos que a su vez se asocian en su mayoría a labios en ojiva.

En un 99% los cuerpos se asocian a superficies de falso corrugado que se combinan con presión de dedos en el exterior, a la altura del cuello de aparen-tes vasijas grandes (figura 6).

Conclusiones

Este trabajo ha demostrado que la zona ocupada de cimas de colinas tiene un corredor donde se conectan las áreas de ocupación, aunque de ello el dato

arqueológico es muy limitado y solo se han registrado manchas de carbón y concentraciones cerámicas que son evi-dencias de actividades domésticas.

La compleja geomorfología del te-rreno hace suponer que los escasos espa-cios debieron pertenecer probablemente a una unidad doméstica.

De esta investigación se desprende que las zonas de ocupación se encuen-tran muy cerca de fuentes de agua como son los ríos Lliquino, Manderoyacu y Villano.

La presencia de los falsos corru-gados y su asociación con la forma de ollas indican la utilización de recipientes grandes con posible función de almace-namiento de alimentos.

Una comparación con la vajilla utilizada por la sociedad quichua en el poblado de Paparahua mostró caracte-rísticas estilísticas semejantes y se pudo observar allí vasijas muy similares a las del sitio, cuya función específica es tam-bién la de almacenar alimentos.

Finalmente, los resultados de las dataciones radiocarbónicas ubican a este emplazamiento en dos momentos tardíos: el más profundo entre los 980 a 1.250 d.C. y el otro entre los 1.400 y 1.640 d.C., en el período colonial, con una duración de 270 años para el pri-mero y de 240 para el segundo.

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Exploration archéologique sur la plateforme Pata 1, communauté de Huataraco, San Sebastián del Coca

José Echeverría1

Quito, Équateur – Octobre 2004 67

Mots-clés : archéologie de sauvetage – Huataraco – San Sebastián del Coca

1 [email protected]

Les travaux de récupération effec-tuéesdanslecadredel’explorationarchéo-logique sur la Plateforme Pata 1, à SanSebastiándelCoca,pendant lesmoisdeseptembre et octobre 1999, ont couvertunesurfacede2hasurterrainsplats,sou-misàdesinondationstemporaires.Lessolssontsableuxetprésententunecouchefine(15cm)dematièreorganique.Cesterrainssontactuellementutiliséspourl’horticul-turedemaïs,maniocetpatatedouce.

L’hypothèse de départ est que lesplainesbassesontpuêtreoccupéespen-dant la saison sèche pour profiter deslimons laisséspar l’inondation.Ont étéréalisésdesmicro-sondages(35x35cm),desexcavationsdepuits(2x1m)etdestranchéesd’exploration.Onaégalementeffectuédescollectesdesurfacedanscer-tainssecteursdusite(prochesdesourcesd’eau).Lestravauxontrévélétroisépiso-desd’inondationssignificatives,délimitéspardescouchesdesableetdeslimonsàdes profondeurs différentes (0-40 cm,40-205cmet205-386cm).Ilestpossi-blequecesépisodescoïncidentavecdes

événements cycliques du type ENSO.L’évidence récupérée dans les tranchéesfutinégaleavecunprobablecontextededépôt secondaire de matériels culturelsvariés.Onrécupéra,dans les trois tran-chées,delacéramiquefragmentéequiaservi à reconstituer trois formesgénéra-les:desjarresàcolétroitetcourt;desbolssemisphériquesetellipsoïdalesetdesbouteilles céramiques à col haut. Parmilesfragmentsdiagnostiqueslesplussigni-ficatifsestapparuunbecdebouteilleàanseassociéàunehacheenformedeT.Malgrélaproximitéd’unfleuvedegranddébit,ilyatrèspeud’évidenceslithiqueset les instrumentsenpierre sontencoreplusrares.Onapucollecterdelamatièreorganiqueassociéeaumatérielculturel,cequiapermisd’obtenirquelquesdatesC14

présentéesdansletableaudesynthèse.

L’évidence indique que l’occupa-tion humaine commença au premiermillénaireavantJ.C.etpersistadefaçonintermittentejusqu’à1450aprèsJ.C.

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J. Echeverría

Actes des Séminaires et ateliers scientifiques du 30e de l’ORSTOM/IRD en Équateur68

Trinchera Nivel Edad C14 Edad Asociación cerámicaTranchée Niveau Âge C14 Âge Association céramique

A 58-63 cm 1 270 +/- 80 BP 680 +/- 80 d.C.

A 98-103 cm 2 830 +/- 140 BP 880 +/- 140 a.C.

B 35-40 cm 580 +/- 80 BP 1 370 +/- 80 d.C.

B 110-115 cm 1 870 +/- 120 BP 80 +/- 120 a.C.

C 55-60 cm 860 +/- 120 BP 1.090 +/- 120 d.C.

83 tessons à parois épaisses (> 5 mm), 7 décorés, 4 rouges polis, 3 bandes blanches et rouges à parois minces (2 mm, 5 mm) ; forme reconstituée : terrine hémisphérique

83 tiestos de paredes gruesas (> 5 mm), 7 decorados, 4 rojos pulidos, 3 bandas blancas y rojas de paredes delgadas (2 mm, 5 mm); forma reconstruida: cuenco hemisférico

63 tessons à parois minces : 1 rouge poli ; fragment de bec et anse de bouteille, hache en forme de T

63 tiestos de paredes delgadas: 1 rojo pulido; fragmento pico y asa de botella, hacha en forma de T

71 tessons : 17 décorés (pointillé, hâché et cordelé)

71 tiestos: 17 decorados (punteado, inciso y acordelado)

137 tessons : 9 cordelés, 2 hâchés, 19 pointillés y 6 rouges polis

137 tiestos: 9 acordelados, 2 incisos, 19 punteados y 6 rojos pulidos

8 tessons 8 tiestos

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Exploración arqueológica en la plataforma Pata 1,comunidad de Huataraco, San Sebastián del Coca

Actas de los Seminarios y talleres científicos del 30º aniversario del ORSTOM/IRD en Ecuador 69

Palabras clave: arqueología de rescate – Huataraco – San Sebastián del Coca

Lostrabajosderescate fueronrea-lizadosenelcontextodelaexploraciónarqueológica en la Plataforma Pata 1,SanSebastiándelCoca,enlosmesesdeseptiembre y octubre de 1999. Com-prendieronunáreadeaproximadamente2Haenterrenosplanos,sujetosainun-dacionestemporales.Lossuelossonare-nososconunacapadelgada(15cm)demateria orgánica. En la actualidad sonterrenosenlosquesepracticalahorti-culturademaíz,yucaycamote.

Separtede lahipótesisdeque lasllanurasbajaspudieronserocupadasdu-rantelaépocaseca,paraaprovecharloslimosdejadosporlainundación.Seefec-tuaronpruebasdepala(35x35cm),ex-cavacionesdepozo(2x1m)ytrinche-rasdeexploración.Sehicieronademásrecolecciones de superficie en deter-minados sectores del sitio (próximos aojosdeagua).Lostrabajosrevelarontresepisodiosdeinundacionessignificativas,delimitadosporcapasarenosasy limosadistintasprofundidades(0-40cm,40-205cmy205-386cm).Esposibleque

estosepisodioscoincidanconeventoscíclicosdeltipoElNiño.Laevidenciarescatadaenlastrincherasfuedesigual,conunprobablecontextodedepósitosecundario de materiales culturalesdiversos.Serescatócerámicafragmen-tada en las tres trincheras, que sirviópara la reconstrucciónde tres formasgenerales: ollas de cuello estrecho ycorto;cuencossemiesféricosyelipsoi-dales,ycántarosdecuelloalto.Entrelosfragmentosdiagnosticadosmássi-gnificativosaparecióunpicodebotellaconasaasociadoaunhachaenformadeT. A pesar de la proximidad a unrío caudaloso, hay muy poca eviden-cia lítica y los instrumentos son aúnmásescasos.Sepudorecogermaterialorgánicoasociadoalmaterialcultural,por lo que se obtuvieron algunas fe-chasC14quesedetallanenuncuadrosintético.

La evidencia indica que la ocupa-ciónhumanaseinicióenelprimermile-nioantesdeCristoypersistiódemaneraintermitentehasta1.450d.C.

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Reconnaissance archéologique sur le siteRincon Amazónico (Puyo, Pastaza, Équateur)

Francisco Valdez1

Jean Guffroy2

Quito, Équateur – Octobre 2004 71

Mots-clés : Puyo - implantations fluviales – céramiques de la période de Développement Régional

1 IRD,Whymper442yCoruña,Quito,Équateur2 IRD, 5 rue du Carbone, 45072 Orléans cedex 2,

France

En octobre 1998 fut effectuée unevisitedereconnaissanceducomplexear-chéologique situé dans la plantation dethéSulay,danslabanlieuedelavilledePuyo.Autermedecettevisite,ensortantde la plantation on a suivi un camionquiempruntauncheminsecondaireendirectiondeTarqui.Nonloindunouvelabattoir municipal, le camion s’arrêtadansunterraindéfrichéetaplanidepuispeuavecdesenginslourds.Uneconver-sationcasuelleavecleconducteurduvé-hiculerévélaqueleterrassementavaitétéréalisépourpréparerunfuturlotissementdestinéàdesemployésmunicipaux.

Lesite,appeléRincónAmazónico,sesitueà1°29’48”Nordy78°0’21”Ouest,suruneterrassefluvialeonduléeauxrivesdurioMindo.Leterrain,transforméenprairiequelques années auparavant,pré-sentaitdestachesdevégétationsecondaire,sansrestesdeforêt.Lesmachinesavaientniveléune sériede collinesbasses (entre4et6m),mettantàdécouvertunecou-chedesédimentslimo-argileuxdecouleur

beigeclair.Enmarchantsurleterrain,ondistingua des taches de charbon et denombreuxfragmentscéramiquesd’appa-renceprécolombienne.D’aprèslechauf-feurducamion,des jarresetdeshachesenpierreavaientétéramasséespendantlestravauxetemmenéesàlamunicipalité.

Unrapideparcoursde lazonedé-frichée a permis de ramasser quelquesfragmentscéramiquesetunéchantillonde charbon végétal associé au matérielculturel.

Sur les collines non altérées il n’yavaitpasdevestigesensurface.Lema-tériel avait dû être enterré à une pro-fondeur supérieureà50ou60cm,oùla coucheclaire apparaît sousdes sédi-ments d’argile rougeâtre compacte. Vul’heure avancée, cette reconnaissanceimproviséen’apaspuêtrepoursuivie.

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F. Valdez, J. Guffroy

Actes des Séminaires et ateliers scientifiques du 30e de l’ORSTOM/IRD en Équateur72

L’analysedumatérielcéramiquerévélaunepâtefine,avecdesdégraissantssableuxprobablementd’origine localeouajoutésvolontairement pour mieux contrôler laplasticitédel’argile.Lesformescompren-nentdesjarresàcoldroit,avecunelèvregrossie par une bande larged’argile; desjarresàcolcourtetbordgrossi;despotsaveccarènemédianedécoréeenpointilléouavecdesentaillessurunebandeajoutée(voirfigure1).Lafinitiondesurface,trèssoignée,leurconfèreuneapparencefineetunetexturerégulière.Lacuissonestoxy-danteincomplèteàcomplète.Lestechni-quesdedécorationcomprennentdel’inci-sionetl’excision,pointillagezonaletnap-pageenbandesentailléesoupointillées.Iln’ypasdetracedepeinturemaisdesta-chesdecuissonetdestracesd’empreintesminéralesquicolorientlessurfaces.Parmilesfragmentsrecueillisilyenavaitunavecdescaractéristiquestrèsdifférentesdecel-lesdesautres,appartenantàunetraditiontrèsrépandueenAmazonie.Ils’agitd’un

bordde jarre avecunedécoration cor-rugée,forméedebandesd’argilesuperpo-séesetnonlissées.Ilestétonnantd’avoirtrouvéunseulfragmentdecetypeparmitantdetessonsd’unetraditionstylistiquetrès différente. Cependant, si l’on tientcomptedufaitquelesiteaétéouvertavecunbulldozer,ledéplacementetlemélangedesstratesnaturellessontnormaux.

Le résultat de la datation C14 del’échantillon de charbon fut Beta-126652:1270+/-60BP(1175BPdatecalibréeà2sigma)quisituel’occupationdusiteverslafindelapériodedeDéve-loppementRégional.Cettechronologieprobables’accordeauxstylesdominantsdans les fragments recueillis, mais neconnaissantquetrèspeudesstylescéra-miquesorientaux,onpeutdifficilementétablir une corrélation réelle entre lesstylescéramiquesetlespériodesgénéra-lessupposéesdurestedupays.

Formas y decoraciones cerámicas, Rincón Amazónico (Puyo, Ecuador, 1998)Figure 1 – Formes et décorations céramiques, Rincón Amazónico (Puyo, Équateur, 1998)

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Reconocimiento arqueológico en el sitioRincón Amazónico (Puyo, Pastaza, Ecuador)

Quito, Ecuador - Octubre de 2004 73

Palabras clave: Puyo – implantaciones ribereñas – tradición alfarera Desarrollo Regional

Enoctubrede1998seefectuóunavisita de reconocimiento del complejoarqueológico ubicado en la plantaciónde téSulay,en lasafuerasde lacuidaddePuyo.Alconcluirlavisita,sesaliódelaplantaciónsiguiendoauncamiónquetomóun camino secundario, endirec-ciónaTarqui.Apocadistanciadelnuevocamalmunicipal,elcamiónsedetuvoenunterrenorecientementedesmontadoyaplanado con maquinaria pesada. Unaconversación casual con el conductordel vehículo reveló que el movimientodetierrassehabíaefectuadoparaprepa-rarunafuturalotizacióndelosemplea-dosmunicipales.

ElsitiodenominadoRincónAma-zónico se ubica a 1°29’48” Norte y78°0’21”Oeste,sobreunaterrazafluvialonduladaaorillasdelríoMindo.Elter-reno,transformadoenpastizalesyavariosañosatrás,presentamanchasdevegeta-ciónsecundaria,sinreliquiasdebosque.Lamaquinariahabíaniveladounaseriedecolinasbajas (entre4y6m),expo-niendo una capa de sedimento limo-arcillosodecolorbeigeclaro.Alcaminarporelterrenosedistinguieronmanchasdecarbónyabundantes fragmentosde

cerámica de apariencia precolombina.Segúnelchoferdelcamión,durantelostrabajos se habían recuperado algunasollasyhachasdepiedraquehabíansidollevadasalmunicipio.

Un recorrido rápido por la zonadesmontada permitió recoger unoscuantos fragmentos cerámicos y unabuena muestra de carbón vegetal aso-ciadaalmaterialcultural.

Alrecorrer lascolinasnoalteradasse constató que no había vestigios ensuperficieyqueelmaterialdebió estarenterradoaunaprofundidadnomenoraunos50a60cmdondelacapaclaraaparecebajounsedimentodearcillaro-jiza compacta. Dada la hora avanzadadelatardenosepudocontinuarconelreconocimientoimprovisado.

El análisis del material cerámicorevelóuna pasta fina, condesgrasantesarenososdeprobableorigenlocaloaña-didos intencionalmente para controlarmejorlaplasticidaddelaarcilla.Lasfor-mas incluyenollasdecuellorecto,conlabioengrosadoporunabandaredonda;ollasdecuellocortoybordeengrosado;vasijasconcarenamesial,decoradacon

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Actas de los Seminarios y talleres científicos del 30° aniversario del ORSTOM/IRD en Ecuador74

F. Valdez, J. Guffroy

punteado o con muescas sobre bandaañadida(véaselafigura1).Elacabadodesuperficie,muycuidadoso,ledaunaapa-rienciafinayunatexturaregular.Lacoc-ciónesoxidanteincompletaacompleta.Lastécnicasdecorativasincluyenincisiónancha y esgrafiado, punteado zonal ypastillajeenbandasmuescadasopuntea-das.Noseconservanhuellasdepintura,pero hay manchas de cocción y huellasdeimprontasmineralesquecoloreanlassuperficies.Entre los fragmentosrecogi-doshubounoquepresentacaracterísticasmuydistintasalasdelosdemás,yperte-neceaunatradiciónmuyexpandidaenlaAmazonía.Setratadeunbordedeollacondecoracióncorrugada, formadaporbandasdearcillasuperpuestasynoalisa-das.Sorprendióelhechodequesólose

hayarecogidounfragmentodeestetipo,enmediodetantotiestodeunatradiciónestilísticamuydistinta.Sin embargo, alconsiderarqueelsitiohasidoabiertoconbuldózer,laremociónymezcladeloses-tratosnaturalessonnormales.

Lamuestradecarbóndio la fechaC14Beta-126652:1270+/-60BP(1175BPfechacalibradaa2sigmas)quesi-túaalaocupacióndelsitiohaciaelfindelperiododeDesarrolloRegional.Estacronologíaprobableconcuerdabienconlosestilosdominantesenlosfragmentosrecogidos, pero hay que aclarar que seconocetanpocodelosestiloscerámicosorientales que mal se puede hacer unacorrelaciónrealentrelosestiloscerámi-cos y los supuestos periodos generalesdelrestodelpaís.

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L’horizon corrugado en Équateur :distributions et corrélations

Jean Guffroy1

Quito, Équateur – Octobre 2004 75

Mots-clés : Équateur – horizon corrugado – Amazonie occidentale – langues – Jivaroan

1 IRD, 5 rue du Carbone, 45072 Orléans cedex 2,France

Lematérielde style corrugado, ca-ractériséparlaprésencedebandesappa-rentessurlecoloulecorpsdespoteries,estprésent,d’unemanièrediscontinue,danstoutelapériphériedubassinama-zonien,depuislerioGrandedoSul,auBrésil, jusqu’à la péninsule de la Gua-jira,enColombie.Sagrandedispersionterritoriale, ainsi que le caractère gros-sierdes récipients céramiques et autresvestigesassociés,ontminimisé l’intérêtscientifique tandis qu’un certain bar-barismeluiafréquemmentétéattribué(DeBoer,1995).

Cependant,uneanalyseminutieusede ladistributionetdes caractéristiquesdes diverses manifestations montre unecertaine cohérence dans leur diffusionquireflèteprobablementdesmécanismesou des processus culturels identifiables,dont d’importants mouvements de po-pulations qui se sont produits à diversmomentsdel’époquepréhispaniquetar-dive.Lespremiersélémentsdecohérence,excluantapparemmentl’hypothèsed’unesimple convergence stylistique, tiennent

dansunerelativecontemporanéitéd’ap-parition dans des complexes éloignés,aucoursdesdernierssièclesdupremiermillénairedenotreère,ainsiquedanslesruptures culturelles introduites partout.Leur distribution périphérique et leurtotale absence de l’Amazonie centralesont également remarquables. D’autresélémentssignificatifspeuventêtrerecher-chés dans leurs relations avec certainsgroupes linguistiques et ethniques. Ense basant sur la présence de céramiquecorrugada dans les traditionsde la forêtdusudduBrésil,B.Meggers(1982)metenrapportladiffusiondecetraitaveclesmouvementsdespopulationsde langueTupiGuaraní,cequinesemblepastrèsconvaincantsil’onanalyselarépartitiondecesgroupesenAmazonieoccidentale.PourD.Lathrap(1970), laprésencedecetraitdanslavalléedel’Ucayalíestliéeàdespopulationsayantprécédélesgrou-pesdelanguePanoan.

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J. Guffroy

Actes des Séminaires et ateliers scientifiques du 30e de l’ORSTOM/IRD en Équateur76

Évidemment la distribution de cestylecéramiquedansdessecteursdisper-séssurunevastesurfacenepeutpass’ex-pliquer facilement par le déplacementd’unseulgroupeouparunseulméca-nisme de diffusion. En fait, au moinsquatre sous-familles linguistiques his-toriques différentes semblent être liéesàcestyle:Arawakaunord,JibaroanetPanoan à l’est; Tupi Guaraní au sud.Lesensemblescéramiquesassociésont,danschaquerégion,descaractéristiquessingulièresquitraduisentprobablementdessituationsparticulièresetdiverspro-cessusculturelsd’acquisition.

En Équateur, le matériel de cettetradition fut collecté dans différentesrégionsnotammentenAmazonie:bas-sins des rios Chinchipe (Bracamoros),Zamora (Rabonas), Huallaga y Upano(phase Huapula), Napo (phase Cata-coha), Aguarico y Putumayo (phaseCuyabeno). Sa présence est égalementconfirméedanscertainesvalléesduver-santoccidental,àLoja(Paltas)etEsme-raldas (phaseTumbabiro), sans oubliersonapparitionprécocedanslatraditioncéramiqueValdiviacorrespondantàuneoccurrence temporellement et culturel-lementséparéedesautres.Desrécipientsdumêmestylefurentégalementretrou-vés dans des secteurs proches tels quecertainsaffluentsdurioMarañónauPé-rou(phaseRentemadeBagua,phaseTi-grillodurioChambira)etdanslazonedeSanAgustínenColombie(phaseMe-setas).L’étudedes différentes datationsassociées semble indiquer l’existence

d’unepremière étaped’entrée avecdesdates contemporaines (IXe siècle AD)danslesbassinsdesriosChinchipe,Za-mora,UpanoetCatamayoquiformentlenoyaucentraletuneapparitionplustardiveaunord(XIesiècleADàSucum-bíos,XIIesiècleADàSanAgustín,XIVesiècle AD à Esmeraldas?), de mêmequ’àBagua(XV-XVIesièclesAD?)etsurlerioNapo(époquecoloniale?).Cettechronologie relative traduit l’existencedediversépisodes.

Dans la région sud-est et à Loja(Guffroy, 2004), la mise en relationde cette céramique avec l’installationde populations préhispaniques dugroupe linguistique Jíbaro-Kandoshiestconfrontéeparlesanalysesdesetno-historiens et linguistes (Taylor, 1991).Le matériel corrugado était encore uti-liséparcesethnies(Shuaras,Achuaras)jusqu’àl’époquemoderne.L’étudedelacartededistributiondesautresgroupesde la sous-famille linguistique Jibaroan(Jíbaro-Kandoshi, Cofán, Esmeraldas)enÉquateur(Greenberg,1960)montreégalement une bonne correspondanceavecleszonesdedispersiondecematé-rieldanslepays.

L’analysedeladiversitéinternedumatériel intégré dans cet horizon per-metdemettreenévidencecertainesdif-férencesrégionales,ainsiquel’existenced’influences externes, particulièrementremarquables pour le matériel de Lojaparexemple.Ilexisteégalementunedif-férencenetteentredes secteursoùunecertainevariétédeformesetdetypesde

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Quito, Équateur - Octobre 2004 77

L’horizon corrugado en Équateur : distributions et corrélations

décorations (incisions, empreintes dedoigts,impressiondevégétaux)estpré-sente(rioChinchipe,Sucumbíos)etlessecteursoùlematérielesttrèsgrossieretpeuvarié(Loja,Zamora,SanAgustín).Cesdifférencessemblentengrandepar-tieliéesàdesniveauxdedéveloppementsocio-économique et à des concentra-tionsdepopulationsdifférentes.

Cesdonnéespermettentderecon-sidérerlesmodalitésdedispersiondecestyleetd’entrevoirlesimportantsmou-vementsdepopulationquisesontpro-duits,àdesépoquesdifférentes,danslebassin amazonien.Uneproblématique,quelque peu similaire et probablementliée, correspond à la diffusion du stylepolychrome,àlamêmeépoque,lelong

de l’Amazoneetde ses tributaires.Cesdeuxgrandsstylesontdesrapportsdif-férentsselonlesrégions.Àunniveaugé-néral, lacéramiquepolychromesembledavantageliéeàdespopulationsinstal-léesdansdes régionsdevarzea, sur lesrivagesdesrios,tandisquelacéramiquecorrugadaapparaît,danslaplupartdescas, dans les hauts bassins et les zonesde montagne. Cependant, les deuxstyles semblent coexister dans certainssecteurs comme le rioChambira, alorsqu’ilssesuccèdentdansd’autresrégions,commedansl’Ucayalí(Lathrap,1970),oùlamatérielcorrugadodelaphaseCu-mancaya est remplacé par le matérielpolychromeducomplexeCaimino,oudans lavalléedurioNapo,où laposi-tionstratigraphiqueestinverse.

Références bibliographiques

DeBoer W., 1995, Traces behind the Esmeraldas Shore. Prehistory of the Santiago-Cayapas Region, Ecuador, University of Alabama press, Tuscalona.

Guffroy J., 2004, Catamayo precolombino, investiga-ciones arqueológicas en la provincia de Loja (Ecua-dor), UTPL/BCE/IFEA/IRD, Loja.

Greenberg J.H., 1960, The general clasification of Cen-tral and South American Languages, in Men and Cultures (A. Wallace edit.): 791-794, Philadelphia.

Lathrap D., 1970, The upper Amazon, Praeger pu-blishers, New York.

Meggers B., 1982, La reconstrucción de la prehistoria amazónica, Amazonia peruana, Vol. III, n° 7: 15-29, Lima.

Taylor A.C., 1991, Los Paltas. Les Jivaros andins préco-lombiens à la lumière de l’ethnographie contempo-raine, Bulletin IFEA, n° 20 (2) : 439-460, Lima.

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J. Guffroy

Actes des Séminaires et ateliers scientifiques du 30e de l’ORSTOM/IRD en Équateur78

Vases du style corrugado provenant du bassin moyen du rio Chinchipe (San Ignacio, Pérou)Recipientes de estilo corrugado provenientes del valle medio del río Chinchipe

(San Ignacio, Perú)

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Quito, Ecuador - Octubre de 2004 79

El horizonte corrugado en Ecuador:distribuciones y correlaciones

Palabras clave: horizonte corrugado – Amazonía occidental – idiomas - Jibaroan

El material cerámico de estilo co-rrugado, caracterizado por la presenciade bandas aparentes en el cuello o elcuerpo de las vasijas, está presente demanera discontinua en toda la perife-riadelacuencaamazónica,desdeelríoGrande del Sur, en Brasil, hasta la pe-nínsulaGuajira,enColombia.Sugrandispersiónterritorial,asícomoelcarác-tertoscode losrecipientescerámicosyotros vestigios asociados, han minimi-zado el interés científico,mientras quefrecuentementeselohaasociadoconunciertobarbarismo(DeBoer,1995).

Sin embargo, un análisis detenidodeladistribuciónydelascaracterísticasde lasdiversasmanifestacionesmuestrauna cierta coherencia en su difusiónque refleja probablemente mecanismosoprocesosculturalesidentificables,en-treloscualesimportantesmovimientosde poblaciones ocurridos en diversosmomentos de la época prehispánicatardía. Los primeros elementos de co-herenciaqueparecenexcluirlahipótesisde una simple convergencia estilística,tienen una relativa contemporaneidadensuapariciónencomplejosdistantes,durante los últimos siglos del primer

mileniodenuestraera,asícomoenlasrupturas culturales introducidas en to-daspartes.Estambiénnotablesudistri-buciónperiféricaysutotalausenciaenlaparte central de laAmazonía.Otroselementossignificativospuedenserbus-cadosensusrelacionesconciertosgru-poslingüísticosyétnicos.Basándoseenlapresenciadecerámicacorrugadaenlastradiciones selváticasdel surdelBrasil,B.Meggers(1982)relacionaladifusióndeesterasgoconlosmovimientosdelaspoblaciones de lengua Tupí Guaraní,lo que no parece muy convincente siseanalizalareparticióndeestosgruposenlaAmazoniaoccidental.ParaD.La-thrap(1970),lapresenciadelcorrugadoenelvalledelUcayalí se relacionaconpoblacionesantecesorasdelosgruposdeidiomaPanoan.

Obviamente, la distribución de lacerámicacorrugadaensectoresdispersossobreunavastaáreanopuedeexplicarsefácilmenteporeldesplazamientodeunsologrupoytampocoporunsolomeca-nismodedifusión.Dehecho,almenoscuatro subfamilias lingüísticas históri-casdiferentesparecen relacionadas conesteestilo:Arawakalnorte, Jíbaroany

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Actas de los Seminarios y talleres científicos del 30° aniversario del ORSTOM/IRD en Ecuador80

J. Guffroy

Panoanaleste,TupíGuaraníalsur.Losconjuntos cerámicos asociados tienenencadaregióncaracteressingularesqueprobablementereflejansituacionespar-ticulares y diversos procesos culturalesdeadquisición.

En Ecuador, el material de estatradición fue recolectado en varias re-giones, ubicadas mayormente en elOriente:cuencasdelosríosChinchipe(Bracamoros), Zamora (Rabonas),Huallaga,Upano(faseHuapula),Napo(faseCatacocha),AguaricoyPutumayo(fase Cuyabeno). Su presencia estátambién confirmada en algunos vallesdelavertienteoccidental,enLoja(Pal-tas)yEsmeraldas(faseTumbabiro),sinolvidarsuapariciónmuytempranaenlatradicióncerámicaValdivia,queco-rrespondeaunaocurrenciatemporalyculturalmente separada de las demás.Recipientes del mismo estilo fueronencontradostambiénensectorescerca-nos, tal comociertos afluentesdel ríoMarañónenPerú(faseRentemadeBa-gua, faseTigrillo del río Chambira) yenlazonadeSanAgustínenColombia(faseMesetas).Elestudiodelasdiversasdataciones asociadasparece indicar laexistenciadeunaprimeraetapadeen-tradaconfechascontemporáneas(sigloIXAD)enlascuencasdelosríosChin-chipe, Zamora, Upano y Catamayoque forman el núcleo central, y unaapariciónmástardíaenelnorte(¿sigloXIADenSucumbíos,XIIADenSanAgustín,XIVADenEsmeraldas?),asícomoenBagua(¿siglosXV-XVIAD?)

y en el Napo (¿época colonial?). Estacronologíarelativatraducelaexistenciadediversosepisodios.

En la zona suroriental y en Loja(Guffroy,2004),lapuestaenrelacióndeestacerámicaconlainstalacióndepobla-ciones prehispánicas del grupo lingüís-ticoJíbaro-Kandoshiesreforzadaporlosanálisisdelosetnohistoriadoresylingüis-tas(Taylor,1991).Elmaterialcorrugadoseguíaenusoentreestasetnias(Shuaras,Achuaras) hasta la época moderna. Elestudiodelmapadedistribuciónde losotros grupos de la subfamilia lingüís-tica Jibaroan (Jíbaro-Kandoshi, Cofán,Esmeraldas), en Ecuador (Greenberg,1960),muestratambiénunamuybuenacorrespondenciaconlasáreasdedisper-sióndelmaterialcorrugadoenelpaís.

Elanálisisde ladiversidad internadel material integrado dentro de estehorizonte permite poner en evidenciaciertas diferencias regionales, así comola existencia de influencias exteriores,particularmentenotablesenelcasodelmateriallojanoporejemplo.Existetam-biénunaclaradiferenciaentre sectoresdondeestápresenteunaciertavariedadde formasyde tiposdecorativos—in-cisiones, impresiones de dedos, impre-siones de vegetales— (río Chinchipe,Sucumbíos)ylossectoresdondeelma-terialesmuytoscoypocovariado(Loja,Zamora,SanAgustín).Estasdiferenciasparecenmayormenteligadasanivelesdedesarrollosocioeconómicoyconcentra-cionesdepoblacionesdiferentes.

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Quito, Ecuador - Octubre de 2004 81

El horizonte corrugado en Ecuador: distribuciones y correlaciones

Estos datos permiten reconsiderarlas modalidades de dispersión de esteestiloyvislumbrarlosimportantesmo-vimientos de población que tuvieronlugar, en diversas épocas, dentro de lacuenca amazónica. Una problemática,enalgo semejanteyprobablemente re-lacionada,correspondealadifusióndelestilopolicromo,en lamismaépoca,alolargodelríoAmazonasydesustribu-tarios. Estos dos grandes estilos tienenrelacionesdiversassegúnlasregiones.Aunnivelgeneral,lacerámicapolicromaparecemásligadaapoblacionesestable-

cidasenzonasdevarzea,en lasriberasde los ríos, mientras que la cerámicacorrugadaaparece,enlamayoríadeloscasos,enlascuencasaltasylaszonasdemontaña. Sin embargo, los dos estilosparecen coexistir en algunos sectores,comoenelríoChambira,mientrasqueestán en posición de sucesión en otrasáreas, en el Ucayalí (Lathrap 1970),donde elmaterial corrugadode la faseCumancayaes reemplazadoporelma-terialpolicromodelcomplejoCaimino,oenelvalledelríoNapo,dondelaposi-ciónestratigráficaesinversa.

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Recherches archéologiques à Zamora Chinchipe

Francisco Valdez1

Quito, Équateur – Octobre 2004 83

Mots-clés : occupation des zones de transition – culture Mayo Chinchipe – art lapidaire – turquoises

1 IRD,Whymper442yCoruña,Quito,Équateur

LeprojetZamoraChinchipe,menépar l’IRD en coopération avec l’Insti-tut National du Patrimoine Culturel(INPC) débuta en octobre 2000. Uneéquipe franco-équatorienne d’archéo-logues effectuedes recherches systéma-tiquesdanslesdeuxprincipauxbassinshydrographiques de la province: celuidurioZamora,aunord,etceluidusys-tèmeBlanco-Mayo-Chinchipe, au sud.Lastratégieméthodologiquedelarecon-naissancearchéologiqueconsisteàpar-courir les différents étages altitudinauxduversantestdelacordillèreRoyale,oùnaissent les rios cités et leurs affluents.Laprospection apermisd’échantillon-nerl’évidencedesanciennesoccupationshumaines et de comprendre leur rela-tionavecl’habitatdetransition,connucomme ceja de montaña. L’étude dupaysage et des restes culturels que l’ony trouve révèlela localisation des an-ciensgroupeshumains.L’adaptationdel’homme à un milieu —apparemmenthostileàcausedelapenteduterrain,del’aciditémarquéedessols,ainsiquedesabondantes précipitations annuelles—

setraduitparunmodèled’établissementparticulierquiévolueavecletemps.Eneffet, laquasi totalitéde laprovince sesituedansunezonedetransitionentreleshauteursdelacordillèreRoyaleetlesvallées inclinées des différentes ramifi-cations des cordillères subandines (parexemple, Cóndor, Numbala, Sabanilla,etc.).Cesvalléessontétroitesetdescen-dentdefaçonabrupte,s’intercalantdansdepetitsbassinsjusqu’àleurarrivéeàlaplaineamazonienne,del’autrecôtédelafrontièreactuelleaveclePérou.

Laprospectionsystématiquearévéléque lespremières tracesde l’occupationhumaineapparaissentsurlesvalléesétroi-tesdes rivières.Ce schéma change tou-tefoisavecletempsetlesétablissementstardifs se situent préférentiellement surdes terrasses artificielles, nivelées à deshauteursdifférentes le longdesversantsinclinésdelacordillère.Lesétudesappro-fondiesontpermisd’établirunepremièreséquence chronologique-culturelle pour

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F. Valdez

Actes des Séminaires et ateliers scientifiques du 30e de l’ORSTOM/IRD en Équateur84

la région. Cette séquence commenceà la Periode Formative Ancienne et setermineaudébutduXXesiècle.L’étudedesdifférentesévidencesamontrélapré-senced’aumoinsdeuxgroupeshumainsdistincts, se succédant dans l’espace etmarquant des discontinuités culturellesnotables. La première étape est caracté-riséeparunepopulationquipartagelestraditionsculturellesduFormatifandin,avecuneidéologiedeforêttropicaleetdesliensd’interactionàcourteetlonguepor-téeàtraverslaSierraetlacôtePacifique(Complexe culturel Mayo Chinchipe).Lesévidencespréhispaniquesquidomi-nentdans larégions’associentauxpeu-plesqueleschroniqueursdénommèrentBracamoros.Ellessecaractérisentparlaprésenced’unecéramiquegrossière,avecune décoration majoritairement ridée.Cesvestigesontétédatésd’unepériodeallant du VIIe au XVIe siècles, ne pré-sententpasdechangementsignificatifàl’époque post hispanique et sont carac-téristiques des populations Shuar. Lesrestesdeculturematérielleindigènesontremplacés, au XXe siècle, par des restesculturelsdespopulationsmétissesvenuesdelaSierra.Lacolonisationmassivedesterres orientales obligea les populationsindigènes à abandonner leurs terres an-cestralespourchercherdel’abridansdesendroits éloignés, connus actuellementsouslenomdejiberías.

Le complexe culturelMayo Chinchipe

Le complexe culturel Mayo Chin-chipeaétéidentifiépourlapremièrefois

fin 2002, sur le bassin hydrographiquedumêmenom(Valdezet al.,2005).Ilsesituegéographiquementlelongdescon-trefortsdelacordillèreOrientale,s’éten-dantdepuis lapartiesuddelaprovincedeZamoraChinchipe jusqu’à l’embou-churedurioChinchipedansleMarañón(DépartementAmazonas,Pérou).

Les recherches archéologiques réa-lisées sur le site Santa Ana-La Florida(cantonPalanda)ontpermisdedatercecomplexe culturel entre3000et2000ansavantJ.C.,cequienfaitlaplusan-cienneévidencedelaprésencedesociétésagro-céramistes découverte jusqu’à pré-sentenAmazonie.Sonorigineestencoreincertaine,maislacéramiqueadessimi-litudes avec cellede laphaseCatamayoAdeLoja(1800-1300ansavantJ.C.)etprésentecertainstraitsdelacéramiqueValdivia,phases3à5(3000-2000ansavant J.C.). Ces ressemblances stylisti-quesaveclesculturescontemporainesdelaCôteetdelaSierratraduisentl’interac-tionrégionalequiexistaàcetteépoque.Toutefois, la fluidité des contacts entrelaCôteet lepiémontorientalestprou-véeparlaprésencedecoquillagesmarins(Strombus sp.)danscertainscontextesdeplusieurs sites de ce complexe culturelamazonien.

Une autre caractéristique notabledececomplexeestl’artlapidairequiap-paraîtsurplusieurssitesdesdeuxcôtésdel’actuellefrontièrepolitique.L’échan-tillon étudié comprend des ornementspersonnels taillés enpierres vertes exo-tiques, comme la turquoise, la pseudo

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Quito, Équateur - Octobre 2004 85

Recherches archéologiques à Zamora Chinchipe

malachiteet l’amazonite.Lesobjets lesplus représentatifs sont cependant desbols et des mortiers polis en pierre decouleurs et textures variées. Se distin-guent les bols et les mortiers de cou-leur rouge veinéeoumarron rougeâtrequi présentent une riche iconographiegravéeoutaillée.Lesmotifscorrespon-dentàdesanimauxdelaforêttropicalecommelefélin,leserpent,lagrenouille,le tatouet évidemmentplusieurs typesd’oiseaux.Ilexisteaussidesreprésenta-tions anthropomorphes gravées ou en

statuettes enpierrepolie. Il semble in-déniablequedanscettesociétélapierrefut lesupportpréférépourmatérialiserdesobjetssacrésetdesmotifssymboli-ques.Lesartisanscherchaientdespier-res en couleurs et des graines spécialespourfigurerlesinstrumentsutilisésdanslescérémonies.Trèssouvent,lespierreschoisies, comme la turquoise, le por-phyreoulabrècheproviennentdesour-ces lointaines, non encore bien identi-fiées, qui soulignent, une fois de plus,l’importancedel’interactionrégionale.

Référence bibliographique

Valdez, Francisco, J. Guffroy, G. de Saulieu, J. Hurtado y A. Yépez (2005), Découverte d’un site cérémo-niel formatif sur le versant oriental des Andes, C.R. Palevol 4: 369-374.

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Actas de los Talleres científicos del 30º aniversario del ORSTOM/IRD en Ecuador 86

Investigaciones arqueológicas en Zamora Chinchipe

Palabras clave: ocupación cejas de montaña – complejo cultural Mayo Chinchipe – arte lapidario – turquesas

El proyecto Zamora Chinchipe,realizado en cooperación por el IRD(Instituto de Investigación para el De-sarrollo)yel InstitutoNacionaldePa-trimonio Cultural (INPC) se inició enoctubre de 2000. Un equipo franco-ecuatoriano de arqueólogos realiza in-vestigaciones sistemáticas en las dosprincipales cuencas hidrográficas de laprovincia:ladelríoZamora,alnorte,yladelsistemaBlanco-Mayo-Chinchipe,al sur. La estrategia metodológica delreconocimientoarqueológicosetraduceenelrecorridodelosdistintospisosal-titudinalesdelavertienteorientaldelacordillera Real, donde se generan losríosantesmencionadosysusafluentes.Laprospecciónhapermitidomuestrearlaevidenciadelasantiguasocupacioneshumanasycomprendersurelaciónconelhábitatconocidocomoceja de mon-taña.Elestudiodelpaisajeydelosres-tosculturalesqueallíseencuentranre-velalaubicacióndelosantiguosgruposhumanos.La adaptacióndelhombre aun medio —aparentemente hostil porla inclinación del terreno, la marcadaacidez de los suelos, así como por lasabundantesprecipitacionesanuales—setraduce en un patrón de asentamiento

particular que evoluciona a través deltiempo. En efecto, la casi totalidad delaprovinciaseencuentraenunazonadetransiciónentrelosaltosdelacordilleraRealylosvallesinclinadosdelosdistin-tosramalesdelascordillerassubandinas(porejemplo,Cóndor,Numbala,Saba-nilla, etc.).Estos valles sonestrechosybajan abruptamente, intercalándose enpequeñascuencashastaalcanzarlapla-nicieamazónica,alotroladodelafron-teraactualconPerú.

Laprospecciónsistemáticahareve-ladoquelasprimerashuellasdelaocu-pación humana aparecen en las vegasestrechasde los ríos.Noobstante, esteesquemacambiaconeltiempoylaubi-cación preferencial de los asentamien-tos tardíos es sobre terrazas artificiales,niveladas a distintas alturas, a lo largodelosflancosinclinadosdelacordillera.Los estudios en profundidad han per-mitidoestablecerunaprimerasecuenciacronológico-culturalparalaregión.EstaarrancaenelFormativotempranoycul-minaainiciosdelsigloXX.Elestudiodelasdistintasevidenciashademostradolapresenciade,porlomenos,dosgruposhumanos diversos, que se suceden en

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Quito, Ecuador - Octubre de 2004 87

Investigaciones arqueológicas en Zamora Chinchipe

el espacio marcando discontinuidadesculturales notables. La primera etapase caracteriza por una población quecomparte las tradiciones culturales delFormativo andino, con una ideologíade foresta tropical y con lazosde inte-raccióndecortoylargoalcanceatravésdelaSierraydelacostaPacífica(Com-plejo cultural Mayo Chinchipe). Lasevidencias prehispánicas que dominanenlaregiónseasocianalospueblosquelos cronistas denominaron Bracamo-ros.Secaracterizanpor lapresenciadeuna cerámica burda, con una decora-ciónmayoritariamentecorrugada.EstosvestigioshansidofechadosdentrodeunperiodoquevadesdeelsigloVIIhastaelXVI,nopresentancambiossignifica-tivos en la época post hispánica y soncaracterísticosdelaspoblacionesShuar.Los restosdeculturamaterial indígenasonremplazadosenelsigloXXporres-tosculturalesde laspoblacionesmesti-zasvenidasdelaSierra.Lacolonizaciónmasiva de las tierras orientales obligaa las poblaciones indígenas a dejar sustierrasancestralesparabuscarrefugioenlugaresapartados,hoyconocidoscomojiberías.

El complejo culturalMayo Chinchipe

Este complejo cultural fue iden-tificadoporprimera vez afines del año2002, en la cuenca hidrográfica delmismo nombre (Valdez y otros, 2005).Geográficamente, se ubica a lo largo delasestribacionesdelacordilleraOriental,

extendiéndosedesdelapartesurdelapro-vinciadeZamoraChinchipehastalade-sembocaduradelríoChinchipeenelMa-rañón(DepartamentoAmazonas,Perú).

Las investigaciones arqueológicasrealizadasenelsitioSantaAna-LaFlo-rida(cantónPalanda)hanpermitidofe-charestecomplejoculturalentre3.000y 2.000 a.C., constituyéndose en laevidenciade lapresenciade sociedadesagro-alfarerasmásantiguaquesehades-cubiertohastalafechaenlaAmazonía.Suorigenesaúnincierto,perolacerá-micaguardasimilitudesconaquelladelafaseCatamayoAdeLoja(1.800-1.300a.C.) y tiene ciertos rasgos de la cerá-micaValdivia,fases3a5(3.000-2.000a.C.)dellitoralecuatoriano.Estasseme-janzas estilísticas con las culturas con-temporáneasde laCostayde laSierramuestran la interacción regional queexistióenesaépoca.Empero,lapruebadeloscontactosfluidosentrelaCostayelpiedemonteorientalestádadaporlapresenciadeconchasmarinas(Strombus sp.)enalgunoscontextosdevariossitiosdeestecomplejoculturalamazónico.

Otrade lascaracterísticasnotablesdeestecomplejoeselartelapidarioqueapareceenvariossitiosdeambos ladosdelaactualfronterapolítica.Lamuestraestudiada incluyeornamentospersona-les tallados en piedras verdes exóticas,como la turquesa, lapseudomalaquitay la amazonita.Sin embargo, losobje-tosmásrepresentativossonloscuencos,platosymorterospulidosenpiedrasdediversos colores y texturas. Sobresalen

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Actas de los Seminarios y talleres científicos del 30° aniversario del ORSTOM/IRD en Ecuador88

F. Valdez

los cuencos y morteros de color rojoveteadoomarrón rojizoquepresentanuna rica iconografía grabada o tallada.Losmotivosincluyenanimalesdelbos-quetropicalcomoelfelino,laserpiente,la rana, el armadillo y naturalmentevarios tipos de aves. Existen tambiénrepresentacionesantropomorfasengra-badosoenestatuillasdepiedrapulida.Pareceinnegablequeenestasociedadla

piedrafueelsoportepreferidoparama-terializarobjetossagradosymotivossim-bólicos. Los artesanos buscaban piedrasdecoloresygranosespecialesparafigurarlos instrumentos utilizados en rituales.En muchos casos las piedras escogidas,comolaturquesa,elporfirioolabrechaprovienendefuenteslejanas,aúnnobienidentificadas,queresaltanunavezmáslaimportanciadelainteracciónregional.

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Quito, Équateur - Octobre 2004 89

Biologie / Biología

1. Améliorerlasécuritéalimentairedesagriculteurs desAndeséquatoriennesgrâceàlalutteintégrée contrelesteignesdelapommedeterre.................................................. 91 Incrementodelaseguridadalimentariadelosagricultores delosAndesecuatorianosgraciasalmanejointegral delaspolillasdelapapa........................................................................... 98

Jean-LouisZeddam,ÁlvaroBarragán,AndréPollet, XavierLéry,PatricioGallegos,JovannySuquillo,GiovanniOnore

2. Leprogramme«PalmiersNéotropicaux»del’IRD:multidisciplinarité,transfertsdetechnologiesauxlaboratoiresnationaux(PUCE)etintégrationrégionale.......................... 103

Elprograma«PalmerasNeotropicales»delIRD: pluridisciplinariedad,transferenciadetecnologías aloslaboratoriosnacionales(PUCE)eintegraciónregional........................ 106

Jean-ChristophePintaud,BerthaLudeña

3. Uneinterventiond’espècesdistantesdansladiversitédeplantescultivées?Lecasdumaniocetdupannais............................. 109

¿Intervencióndeespeciesdistanteslaladiversidadde plantascultivadas?Elcasodelayucaylaarracacha................................... 111

EduardoMorillo,Jean-LouisPham,GérardSecond

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Améliorer la sécurité alimentaire des agriculteurs des Andes équatoriennes grâce à la lutte intégrée

contre les teignes de la pomme de terre

Jean-Louis Zeddam1,2

Álvaro Barragán1

André Pollet1,2

Xavier Léry3

Patricio Gallegos4

Jovanny Suquillo4

Giovanni Onore1

Quito, Équateur – Octobre 2004 91

Mots-clés : ravageurs – agents de contrôle biologique – lutte intégrée – biodiversité virale – pomme de terre – dynamique des populations – marqueurs génétiques

1 Pontificia Universidad Católica del Ecuador, De­partamentodeCienciasBiológicas,LaboratoriodeBioquímica, Av. 12 de Octubre, Apartado 17­01­2184,Quito,Équateur

2 IRD, Whymper 442 y Coruña, Apartado 17­12­857,Quito,Équateur

3 INRA,LaboratoiredePathologiecomparée,30380Saint­Christol­les­Alès,France

4 InstitutoNacionaldeInvestigacionesAgropecuarias(INIAP), Av. Eloy Alfaro N30­350 y Amazonas,EdificioMAG,Quito,Équateur

Résumé

Lecontrôledesteignesdelapommedeterrereprésenteundéfimajeurpourl’améliorationdelasécuritéalimentairedespopulationsandineséquatoriennes.Les recherches conduites par l’IRD etsesinstitutionspartenairesvisentàcom­prendre labiologie, ladynamiqueet lagénétiquedespopulationsderavageurset comment celles­ci se trouvent affec­tées par différents facteurs biotiques etabiotiques. À partir de ces données semetenplaceunestratégiedelutteinté­gréedontl’objectifestdepermettreauxagriculteursderéduiresignificativementlesdégâtscausésauxculturesparlestei­gnes et, également, de limiter l’utilisa­tiondesinsecticideschimiques.

Introduction

Laculturedelapommedeterreestd’uneimportantemajeureenÉquateur,avec plus d’un million de personnesimpliquéesdanslesactivitésdeproduc­tion, de transport et de commerciali­sation.Parailleurs, les590000tonnesde tubercules produites annuellementgénèrent un chiffre d’affaires de 120

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J.-L. Zeddam, A. Barragán, A. Pollet, X. Léry, P. Gallegos, J. Suquillo, G. Onore

Actes des Ateliers scientifiques du 30e de l’ORSTOM/IRD en Équateur92

millionsdedollars.Plus importanten­core, la pomme de terre représente uncomposant essentiel de l’alimentationdes populations rurales, en particulieren zone andine. Divers facteurs affec­tent négativement la culture, tels lesmaladies,ladégradationdessols,ledé­ficiteneau,etc.Cependant,cesontlesinsectesravageursquisontlacausedelacrisetrèssévèrequ’affrontentlesagricul­teurs ces dernières années. Les respon­sablesdecettesituationsontlesteignesde la pomme de terre Tecia solanivora (Povolny) et Symmetrischema tangolias(Gyen).Leslarvesdecesdeuxespècesdelépidoptèresprovoquentdesdégâtscon­sidérablesauniveaudestubercules,spé­cialementdurantlestockage(figure1).T. solanivora a envahi successivementtoutesleszonesdeproductiondepom­mes de terre d’Équateur après avoirpénétrédanslepaysen1996enprove­nancedeColombie(Polletet al.,2003a).S. tangolias est entrée plus récemmentdansdeslotsdetuberculesimportésduPérouetsonairededistributions’étendprogressivement en direction du nordd’Équateur.Lesdeuxespècessontcapa­blesdedévelopperrapidementdesrésis­tancesauxdifférentstypesd’insecticideschimiques habituellement employés.Ainsi,lesagriculteurs,dontpresque90%viventdanslapauvreté,doivent­ilsaf­fronterdenouveauxdéfis.L’objectifdestravauxconduitsparl’IRD(InstitutdeRecherche pour le Développement), laPUCE(PontificiaUniversidadCatólicadelEcuador),l’INIAP(InstitutoNacio­nal de Investigaciones Agropecuarias,

Équateur),leCIP(CentroInternacionalde laPapa,Pérou)et lesautres institu­tions partenaires est multiple. En pre­mier lieu, les recherches menées visentàcomprendrelabiologie,ladynamiqueet la génétique des populations de cesravageurset,également,àétudierladi­versitédesvirusentomopathogènesquiles affectent. En second lieu, il s’agitde développer, d’évaluer et de validerdes technologiesdemodélisation etdecontrôle des populations de ravageurs.Enfin,cestechnologiessontdestinéesàêtretransféréesauxutilisateursàtraversla réalisation d’ateliers de formation etl’élaborationdematérielsdidactiques.

Résultats

LestravauxmenésenÉquateurontpermisd’accroîtresignificativementnosconnaissancessurT. solanivora etS. tan-golias.Ilsconstituentlabaseàpartirdelaquellesedéveloppentdesméthodesdecontrôleplusefficacesetmoinsagressi­vesvis­à­visdel’environnement.Lesré­sultatslesplusmarquantsconcernentlesaspectssuivants:

Biologie, distribution et dynamique de la teigne de la pomme de terreT. solanivora

Dans une première phase, il a puêtreétabliquelespiègeslumineuxsontpeuefficacespourattirerlesteignesparcomparaisonauxpiègesàphéromones.L’utilisationdecesderniersapermisdemontrerquel’activitésexuelledesmâlesde T. solanivora se concentrait sur une

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Quito, Équateur - Octobre 2004 93

Améliorer la sécurité alimentaire des agriculteurs des Andes équatoriennes grâce à la lutte intégrée contre les teignes de la pomme de terre

périodetrèscourtedelamatinée(05h45à06h15).D’autrepart,unecartographieauniveaunationalde ladistributiondeT. solanivoraamontréqueleravageurestentréparlafrontièrenordets’estdisperséensuite à tout le pays (Barragán et al.,nonpublié). Enraisondelacapacitédevollimitéedesadultes,l’invasiondenou­velleszoness’estréaliséeàtraverslecom­mercedetubercules(oulacirculationdesacs)infestés.Cesdonnéesontservipourédicterdesrecommandationsdestinéesàlimiterladispersionduravageur.Ilaétédémontré l’existence d’une corrélationpositivesimpleentrelenombredemâlestombésdanslespiègesàphéromonesetlesdommagessubisparlestuberculesdu­rantlamêmepériode.Finalement,ilaétédéveloppéunmodèleprédictif qui per­metdedétermineravec45joursd’avancequel sera le niveau d’infestation par leravageur auniveaudes champs, cela ense basant sur 3 facteurs principaux : lapluviométrie mensuelle, la températuremaximale journalière et l’humidité rela­tiveàmi­journée(Polletet al.,2003b).

Danslefutur,unaxederechercheprioritaireconsisteraàacquérirdescon­naissancessimilairessurS. tangoliasetàmieuxcomprendrelesinteractionsentrelesdeuxespècesdeteignesdelapommedeterredansleszonesoùellessetrou­ventdésormaisensympatrie.

Génétique des teignes de la pomme de terre

Des séquencesdedeuxgènesmito­chondriaux(CytochromebetCytochrome

oxydase1)ontétéutiliséespourconstruireunarbrephylogénétiquedesquatreprin­cipalesespècesdeteignesdelapommedeterre.Defaçoninattendue,T. solanivora estapparuegénétiquementplusprochedeS. tangoliasquedesdeuxautresespècescon­sidérées (Phthorimaea operculella et Tuta absoluta).D’autrepart,unecomparaisonde ladiversitégénétiquedespopulationsde T. solanivora présentes dans différen­teszonesaétéconduite.LespopulationsoriginairesduGuatemalaontététrouvéespolymorphes tandisquecellesdesautrespays(Venezuela,Colombie,Équateur)sesontrévéléesmonomorphes,cequiétablitdéfinitivementl’originecentroaméricainedecetteespèce(Dupaset al.,nonpublié).

Entreautresimplications,cerésul­tatnousinciteàconsidérerleGuatemalacommeuneaireprivilégiéedanslaquelleilfaudraitconsacrerdeseffortsparticu­lierspourlarecherched’agentsdecon­trôlebiologiquespécifiques(virus,para­sitoïdes).Destravauxencourssontcon­sacrésàrelierladiversitégénétiquedeT. solanivora àsescapacitésd’adaptationàdifférentesconditionsagro­écologiques.

Biodiversité virale

Les virus représentent une com­posantemajeurede labiodiversité glo­bale. Ils ont un rôle écologique trèsimportant, enparticulier à travers l’in­fluence qu’ils ont sur la dynamique etl’évolution de leurs populations­hôtes.Enappliquant lesprotocoles classiquesde multiplication, de purification etde caractérisation physico­chimique et

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Actes des Ateliers scientifiques du 30e de l’ORSTOM/IRD en Équateur94

moléculaire des virus (Zeddam et al.,1999), il a été identifié plus de 10 es­pèces virales différentes dans les popu­lations équatoriennes de T. solanivora.Trois granulovirus différents ont étéisolés, incluant lePhopGV(quiestac­tuellementutilisépourformulerlebio­pesticideviralemployépourlecontrôledecetteteignedelapommedeterre).Ila pu être montré que différents isolatsdu PhopGV (figure 2A) présentaientdes niveaux de virulence très distincts(dansunrapportde1à10,Carreraet al., 2002) etque la variabilitéde cettecaractéristiquebiologiqueétait associéeàune variabilité auniveaudugénomeviral (Léry et al.,nonpublié).Ainsi, ilsera probablement possible d’identifiercertains des déterminants génétiquesquimodulentlavirulencedecepatho­gène.Par ailleurs, des virusnon inclusappartenantàdesgroupestaxinomiquesnonencoredécrits(vanRegenmortelet al.,2000)ontétéétudiés.Parmieux,levirus«Anchilibi»,quipossèdedespar­ticules virales isométriques d’environ30nmdediamètrecontenantunARNmonocaténairetripartite,sembleêtreuncandidatsérieuxpouruneutilisationencontrôlebiologique(figure2b).Deses­saisaulaboratoireontmontréunemor­talitétrèsrapide(2­4jours)deslarvesdetroisièmestadedeT. solanivoraydeS. tangolias lorsquecelles­ci sontexposéesaupathogène.

Parmilesperspectivesouvertesparcesrésultats,ilfautsoulignerlapossibi­litédeproduiredesbiopesticidesviraux

plusefficaces(entermesderapiditéd’ac­tion,dedosesàappliqueretdespectred’hôtes).Surunautreplan,lesnouveauxvirustrouvésconstituentdessourcesdegènespotentiellementintéressantspourdesapplicationsbiotechnologiques.

Lutte intégrée contre les teignes de la pomme de terre

Les dégâts provoqués par les tei­gnesontunfortimpactéconomique(6millionsdedollarsdepertesen2001àcausedeT. solanivoradanslaseulezonedeCarchi,aunordd’Équateur,etplusde50millionsdedollarsannuelspourtoute la Colombie). Comme consé­quence de cette situation, la santé despersonnes se trouve directement affec­tée.Eneffet, l’utilisationirraisonnéeetexcessive de pesticides chimiques danslebutdecontrôlerlesteignessetraduitparunniveauimportantd’intoxicationsgravesetdemortsparmilesagriculteursetleurfamille(CIP,1997).D’autrepart,lacontaminationenvironnementale(et,enparticuliercelledeseaux)aunimpactmajeuretdurablesurtoutl’écosystème.Pour cette raison, ont été menées desactionsdepromotionpourlarationali­sationdel’utilisationdespesticideschi­miques.Enparallèle,ontétédéveloppésdivers composants utilisables dans lecadrede la lutte intégréecontre les ra­vageurs. Plus d’une dizaine de techno­logies ont été évaluées et validées tantau champ (expositiondes semences ausoleil,préparationadéquatedusol,but­tage, irrigation par aspersion, rotation

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Quito, Équateur - Octobre 2004 95

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de cultures, élimination du feuillage àmaturitédelaplante,etc.)qu’auniveaudesstockages(applicationdeplantesré­pulsives et de biopesticide viral sur lestubercules,éliminationdespommesdeterreinfestées,utilisationdesacsassurantunebarrièrephysiquecontrel’entréeduravageur, etc.).Desaffiches,desvidéosetdesfasciculesontétédiffusésàdiversgroupesd’agriculteursqui,deplus,ontreçu des formations au cours d’ateliersspécialement focalisés sur le thèmedesteignesdelapommedeterre.

Lestâchesfuturesconsisterontàdif­fusermassivementcestechnologiesparmilespaysanséquatoriensetàengagerdesactions complémentaires pour renforcercertains aspects (en particulier, assurerune production à grande échelle d’unbiopesticideviralstandardiséetcertifié).

Conclusions

Les travaux conduits en Équateurpar l’IRD et ses collaborateurs sur lethèmedesteignesdelapommedeterreontporté surplusieurs volets.D’abord,un réseau de collaborations nationalesetrégionalesaétédéveloppécarlacom­plexité du problème nécessite un effortcoordonné de différentes entités ayant

descompétencescomplémentaires.Grâceàcela,ilaétépossibled’engagerdesre­cherches qui ont permis d’obtenir desrésultatsmarquants,enparticulierdanslesdomainesdelabiologie,deladyna­mique populationnelle, de la virologiedes insectesetde lagénétique.Desef­fortssignificatifsontétéinvestisdanslaproduction, lavalidationet le transfertdetechnologiespermettantunmeilleurcontrôledesteignesdelapartdespay­sans. Les diverses connaissances acqui­sesdurantlesrecherchesmenéesparlesinstitutionscollaboratrices,toutcommelesstratégiesvalidéespourlaluttecon­tre ces ravageurs, auront une portéesensiblement plus grande que le seulÉquateur.Eneffet,lesteignesreprésen­tentunproblèmequiaffectelargementtoutelazoneandine.L’ÉquateursevoitdurementtouchéparT. solanivoraetS. tangolias.D’autrespaysconnaissentdespertes à cause d’une seule de ces deuxespèces tout en restant sous la menaced’uneinvasionparl’autreespèce.Enef­fet,l’augmentationnotabledeséchangesagricoles dans la région représente unimportant facteurde risquespour l’in­troductiondenouveauxravageursdansdeszonesquin’étaientpas,aupréalable,affectéesparceux­ci.

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J.-L. Zeddam, A. Barragán, A. Pollet, X. Léry, P. Gallegos, J. Suquillo, G. Onore

Actes des Ateliers scientifiques du 30e de l’ORSTOM/IRD en Équateur96

Figure 1Dégâts provoqués surles tubercules par deslarves de Tecia solanivora(photo : René Fonseca)

Daños provocadosen tubérculos porlarvas de Tecia solanivora

Dos tipos de virus aislados de T. solanivora en Ecuador:A) Granulovirus PhopGV (microscopía electrónica de barrido)B) Virus Anchilibi (microscopía electrónica de transmisión)

Figure 2Deux types de virus isolés de T. solanivora en Équateur :A) Granulovirus PhopGV (micros-copie électronique de balayage) ;B) Virus Anchilibi (microscopie électronique de transmission)photos : Jean-Louis Zeddam

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Améliorer la sécurité alimentaire des agriculteurs des Andes équatoriennes grâce à la lutte intégrée contre les teignes de la pomme de terre

Références bibliographiques

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Actas de los Talleres científicos del 30º aniversario del ORSTOM/IRD en Ecuador 98

Incremento de la seguridad alimentaria de los agricultores de los Andes ecuatorianos gracias al manejo integrado de las polillas de la papa

Palabras clave: plagas – biocontroladores – manejo integrado de plagas – biodiversidad viral – papa – dinámica de poblaciones – marcadores genéticos

Resumen

Elcontroldelaspolillasdelapapaaparececomoundesafíomayorparame­jorar laseguridadalimentaríade laspo­blacionesdelosAndesecuatorianos.LasinvestigacionesllevadasacaboporelIRDeinstitucionesasociadasayudanaenten­derlabiología,ladinámicaylagenéticadelaspoblacionesdeplagas,ycómoéstasse ven afectadas por diferentes factoresbióticosyabióticos.Enbaseaelloseestádesarrollando una estrategia de manejointegradodeplagas(MIP)cuyoobjetivoes permitir a los agricultores reducir si­gnificativamentelosdañoscausadosporlaspolillasaloscultivos,ylimitarelusodeinsecticidasquímicos.

Introducción

Elcultivodepapaesdesumaim­portancia en Ecuador, con más de unmillóndepersonas involucradas en lasactividades de producción, transportey comercialización. Por otra parte, las590.000toneladasdetubérculosqueseproducenporañogeneranutilidadesde120millonesdedólares.Másimportante

aún,lapapaesuncomponenteesencialdeladietadelaspoblacionesrurales,enparticularenlaszonasandinas.Diferen­tes factores adversos afectan al cultivotales como:enfermedades,degradaciónde los suelos, déficit de agua, etc. Sinembargo, son lasplagasde insectos losque han originado la severa crisis queafrontanlosagricultoresenestosúltimosaños.Lasresponsablesdeestasituaciónson laspolillasde lapapaTecia solani-vora (Povolny) y Symmetrischema tan-golias (Gyen), especies de lepidópteroscuyaslarvascausandañosconsiderablesalostubérculos,especialmenteduranteelalmacenamiento.T. solanivorainvadióprogresivamentetodaslaszonaspaperasdeEcuadordespuésdehaberingresadoalpaísen1996procedentedeColombia(Polletet al.,2003a).S. tangoliasingresómás recientemente conpapas importa­dasdePerúyseestáextendiendohaciael norte de Ecuador. Ambas especiessoncapacesdedesarrollar rápidamenteunaresistenciaa losdiferentestiposdeinsecticidasquímicosaplicadoscomún­mente. Así, los papicultores locales,de los cuales casi el 90% viven en la

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Quito, Ecuador - Octubre de 2004 99

Incremento de la seguridad alimentaria de los agricultores de los Andes ecuatorianos a través del manejo integrado de las polillas de la papa

pobreza, enfrentan nuevos desafíos. ElobjetivodelostrabajosdesarrolladosporelIRD(InstitutodeInvestigaciónparaelDesarrollo)deFrancia,laPUCE(Pon­tificiaUniversidadCatólicadelEcuador),elINIAP(InstitutoNacionaldeInvesti­gacionesAgropecuarias,Ecuador),elCIP(CentroInternacionaldelaPapa,Perú)yotrasinstitucionescolaboradorasesmúl­tiple.Enprimerlugar,lasinvestigacionesse están desarrollando para entender labiología,ladinámicaylagenéticadelaspoblacionesdeestasplagasasícomoparaestudiar ladiversidadde los virus ento­mopatógenos que las afectan. Segundo,se trata de desarrollar, evaluar y validartecnologías de predicción y de controldelaspoblaciones­plagas.Finalmente,seestánllevandoacaboaccionesdetransfe­renciadeestastecnologíasalosusuariosatravésdetalleresdecapacitaciónylaela­boracióndematerialdidáctico.

Resultados

Los trabajos llevados a cabo enEcuadorhanpermitidoincrementarsig­nificativamentenuestrosconocimientossobreT. solanivora yS. tangolias.Estosconstituyenlabaseapartirdelacualseestándesarrollandométodosdecontrolmáseficientesymenosdañinosparaelambiente. Los resultados más destaca­dosserefierenalossiguientestemas:

Biología, distribución y dinámica de la polilla de la papa T. solanivora

Enunaetapainicial,sedeterminóquelastrampasdeluznosoneficientespara

la atracción de polillas en comparacióncon las trampas de feromonas. Usandoestasúltimas,seobservóquelaactividadsexualde losmachosdeT. solanivora seconcentraenunperiodomuycortodelamañana(5:45a6:15).Porotraparte,lacartografíaanivelnacionaldeladistribu­cióndeT. solanivorapermitiódeterminarcómo ingresó la plagapor el norte y sedispersóprogresivamenteentodoelpaís(Barragányotros,nopublicado). Puestoquelacapacidaddevuelodelosadultoseslimitada,lainvasióndenuevasáreasserealizóatravésdelcomerciodetubércu­los (o costales) infestados. Se utilizaronestosdatosparaformularrecomendacio­nesorientadasalimitarladispersióndelaplaga.Sedeterminóqueexisteunacor­relaciónpositivasimpleentreelnúmerodemachoscaídosenlastrampasdefero­monasyeldañoalostubérculosmedidodurante el mismo periodo. Finalmente,seestablecióunmodelopredicativoquepermite anticipar con45días la tasadeinfestación por la plaga en los campos,conbaseentresfactoresesenciales:eltotaldelluviamensual,latemperaturamáximadiariay lahumedadrelativaamediodía(Polletyotros,2003b).

Enelfuturo,unejedeinvestigaciónprioritarioconsistiráenadquirirconoci­mientossimilaressobreS. tangoliasyen­tendermejor las interaccionesentre lasdosespeciesdepolillasdelapapa.

Genética de las polillas de la papa

Secuencias de dos genes mitocon­driales (Citocromo b y Citocromo­

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oxidasa1)fueronusadasparaconstruirunárbolfilogenéticodelascuatroprin­cipales especies de polillas de la papa.Demanerainesperada,seestablecióqueT. solanivora esgenéticamentemáscer­canaaS. tangoliasquealasotrasdoses­pecies consideradas (Phthorimaea oper-culella yTuta absoluta).Porotraparte,secomparóladiversidadgenéticadelaspoblaciones de T. solanivora presentesendiferentesáreas.AquellasoriginariasdeGuatemalasonpolimorfas,mientrasquelasdeotrospaíses(Venezuela,Co­lombia, Ecuador) son monomorfas loquedaunrespaldodefinitivoalorigencentroamericanodeestaespecie(Dupasyotros,nopublicado).

Entreotrasimplicaciones,estoindicaquesedeberándesplegaresfuerzosparti­cularesenGuatemalaconelpropósitodeaislarcontroladoresbiológicosespecíficos(virus,parasitoides).Actualmenteserea­lizan trabajos destinados a relacionar ladiversidadgenéticadeT. solanivora consuscapacidadesdeadaptaciónadiferen­tescondicionesagro­ecológicas.

Biodiversidad viral

Los virus constituyen un compo­nente mayor de la biodiversidad glo­bal. Tienen un papel ecológico muyimportante, por lo que influyen direc­tamente en la dinámica y la evoluciónde las poblaciones huésped. Siguiendolos protocolos clásicos de multiplica­ción, purificación y caracterizaciónfísico­químicaymolecularde los virus(Zeddamyotros,1999),sehanaislado

másde10especiesviralesdiferentesdelaspoblacionesecuatorianasdeT. sola-nivora.Seencontrarontresgranulovirusdistintos incluyendoelPhopGV(utili­zadopara laformulacióndebioplagui­cidaviralparaelcontroldeestapolilladelapapa).SeestablecióquediferentesaislamientosdelPhopGVteníannivelesde virulencia muy distintos (rango de1a10,Carrerayotros,2002)yquelavariabilidaddeestacaracterísticabioló­gica estaba asociada a una variabilidaddelniveldelgenomaviral(Léryyotros,no publicado). Así, probablemente sepodrán identificardeterminantes gené­ticos modulando la virulencia de estepatógeno.Porotraparte, seestudiaronvirusnoincluidospertenecientesagru­postaxonómicostodavíanoreportados(vanRegenmortelyotros, 2000),entreellos, el virus «Anchilibi», cuyas partí­culas virales isométricas de aproxima­damente30nmdediámetrocontienen3segmentosdeARNmonocatenario,yquepareceseruncandidatopromisorioparasuusocomocontroladorbiológico.Experimentosdelaboratoriomostraronuna muy rápida mortalidad (2­4 días)delaslarvasdeT. solanivoraydeS. tan-golias de tercer estadio cuando fueronexpuestasalpatógeno.

Entre las perspectivas que abrenestosresultados,sedestacaeldesarrollode bioplaguicidas virales más eficien­tes (en términos de velocidad de ac­ción,dedosisaaplicarseyderangodehuéspedes).Asimismo,losnuevosvirusaislados constituyen fuentes de genes

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Incremento de la seguridad alimentaria de los agricultores de los Andes ecuatorianos a través del manejo integrado de las polillas de la papa

potencialmenteinteresantesparalabio­tecnología.

Manejo integrado de las polillas de la papa

Los daños provocados por las po­lillas tienen un fuerte impacto econó­mico (6 millones de dólares en pérdi­dasen2001acausadeT. solanivoraenla zona papera del Carchi, al norte deEcuadorymásde50millonesdedóla­resanualesparatodaColombia).Comoconsecuencia de tal situación, la saludde la gente se encuentra directamenteafectada.Dehecho, el uso inadecuadoyexcesivodeplaguicidasquímicosparaintentar controlar a las polillas se tra­duceenunnivelimportantedeintoxi­cacionesgravesymuerteenlospapicul­toresysufamilia(CIP,1997).Porotraparte, la contaminación del ambiente(y,enparticular,de lasaguas)tieneunimpacto mayor y duradero sobre todoelecosistema.Porellosehapromocio­nadolaracionalizaciónenelusodepla­guicidasquímicos.Paralelamentesehandesarrolladovarioscomponentesdema­nejointegradodelasplagas.Másdeunadecenadetecnologías fueronevaluadasyvalidadastantoaniveldelcampo(in­solacióndelasemilla,preparaciónade­cuadadelsuelo,aporquecruzado,riegoporaspersión,rotacióndecultivos,eli­minacióndelfollajemaduro,etc.)comoaniveldebodegas(aplicacióndeplantasrepelentesydebioplaguicidaviralenlostubérculos,eliminacióndelapapacon­taminada,usodecostalesquegaranticenunabarrerafísicaalaentradadelaplaga,

etc.).Afiches,videosyfolletoshansidodifundidosentregruposdecampesinosquienesrecibieronigualmentecapacita­cióndurante talleres especialmente en­focadoshaciael temade laspolillasdelapapa.

Las tareas futuras consistirán endifundirmasivamente estas tecnologíasentre los papicultores ecuatorianos asícomo en emprender acciones comple­mentariasparafortalecerciertosaspectos(en particular, desarrollar una produc­ción a gran escala deun bioplaguicidaviralestandarizadoyregistrado).

Conclusiones

Las acciones llevadas a cabo enEcuadorporelIRDysuscontrapartessobreel temade laspolillasde lapapaabarcarondiferentesejes.Enprimerlu­gar, se desarrolló una red de colabora­ciónanivelnacionalyregionalpueslacomplejidad del problema implica unesfuerzocoordinadodediferentesenti­dadesconcapacidadescomplementarias.Gracias a ello, se pudieron emprenderinvestigacionesquepermitieronobtenerresultadosmuyrelevantesenlasáreasdebiología, dinámica poblacional, virolo­gíadeinsectosygenética,entreotras.Sedesplegaronesfuerzossignificativosenloqueeslaproducción,validaciónytrans­ferenciadetecnologíaspermitiendounmejorcontroldelaspolillasporpartedelos campesinos.Tanto los conocimien­tosadquiridosdurante las investigacio­nes de las instituciones participantes,comoloscomponentesvalidadosparael

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controlde estasplagas tendránun al­cancemásalládeEcuador.Enefecto,laspolillasde lapapaconstituyenunpro­blemaqueafectaampliamenteatodalazonaandina.EcuadorseveazotadoporT. solanivorayS. tangolias.Otrospaísesregistranpérdidascausadasporunasola

de estas especies, pero pesa sobre ellosla amenazadeque laotra los invada acortoplazo,pueselnotableincrementode los intercambios agrícolas en la re­gión esun factorde riesgo importanteparalaintroduccióndenuevasplagasenáreasqueantesnoestabanafectadas.

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Le programme « Palmiers Néotropicaux » de l’IRD : multidisciplinarité, transferts de technologies aux

laboratoires nationaux (PUCE)et intégration régionale

Jean-Christophe Pintaud1

Bertha Ludeña2

Quito, Équateur - Octobre 2004 103

Mots-clés : palmiers – diversité génétique – marqueurs moléculaires

1 IRD,Apartado17-12-857,Quito,Équateur2 PontificiaUniversidadCatólicadelEcuador,Escuela

deBiología,LaboratoriodeGenéticaMoleculardeEucariotes, Av. 12 de Octubre No 1076 y Roca,Apartado17-01-2184,Quito,Équateur

Leprogramme«PalmiersNéotropi-caux»apourobjectifd’étudierladyna-miquedeladiversitébiologiquedanslafamille des palmiers, afind’unepart decontribuer à la compréhensiondespro-cessusdegenèseetdemaintiendelabio-diversitéélevéedesforêtstropicaleshumi-desd’Amérique,etd’autrepartd’évaluerl’effetdespratiqueshumainessurl’évolu-tionrécentedecettebiodiversité.

Cette problématique est abordéepar le biais d’«actions», centrées suruneespèceouungenre,apportantcha-cuneunéclairagecomplémentaire.Cesactionssontaunombrede4:1)étude de la structuration génétique

infraspécifique du palmier à huileaméricain,Elaeis oleifera ;

2)étudede laspéciationradiativedansl’ouestamazonienchezlegenreAstro-caryum ;

3)étudedeladomesticationetdesfluxde gènes entre compartiments sau-

vagesetcultivéschezlepalmierBac-tris gasipaes ;

4)étudedeladiversitémorphologique,écologique, biochimique et molécu-lairedel’espèceOenocarpus bataua.

L’idéedirectricedesactionsdupro-gramme est d’obtenir une informationglobale sur la problématique étudiée,par lebiaisd’une combinaisondemé-thodes et d’approches, à différents ni-veauxd’organisation(tableau1):• niveaudelaplantedanssonenviron-

nement: écologie des populations,histoiregéologique;

• niveaumacroscopiquedel’organisme:morphométrie, architecture végéta-tive;

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J.-C. Pintaud, B. Ludeña

Actes des Séminaires et ateliers scientifiques du 30e de l’ORSTOM/IRD en Équateur104

• niveaumicroscopique:anatomiedesfeuilles,fleursetfruits;

• niveaumoléculaire:génomeschloro-plastiqueetnucléaire.

Les recherches effectuées s’intè-grentdansundispositifrégionalauseinduquellepartenariatéquatorienjoueunrôlecentral.L’Équateurestlabaseopé-rationnelle du programme, et des ana-lyses moléculaires concernant l’ensem-ble du programme sont effectuées auLaboratoire de Génétique MoléculairedesEucaryotesde l’UniversitéCatholi-que (PUCE)deQuito.Danscecadre,plusieurstechnologiesdemarquagemo-léculaire etméthodesbioinformatiquesd’analysedesdonnéesontététransféréesàlaPUCE,parlebiaisdestagesdefor-mationréalisésaucentreIRDdeMont-pellier par plusieurs membres du per-sonnelacadémiquedelaPUCEetd’unsoutien à l’implantation de ces techni-ques et méthodes dans les laboratoiresde la PUCE. Ces actions concernenten particulier la révélation au nitrated’argentdesgelsdegénotypageetdesé-quençage,quiapuêtremisenœuvreàlaPUCEdefaçonoptimalegrâceàundond’équipementde la part de l’IRD(générateurd’eauultrapure).

L’articulation régionale du pro-gramme est très forte avec le Pérou et

la Guyane Française. Les études me-nées dans le nord de la région LoretoduPérou(enparticulieraucoursde lamissionmultidisciplinaireNapo2004),contribuentàcomblerunvided’infor-mation sur la distribution des espècesde palmiers dans un vaste secteur peuconnu (500 km de large), situé entrel’Amazonie équatorienne et la régiond’Iquitos, lesquelles ont été beaucoupplus intensivement étudiées. De plus,un fort lien avec le centre IRD de laGuyaneFrançaise,quisetraduitenpar-ticulier par l’envoi chaque année d’unétudiantéquatorienenstageàCayenne,aveclesoutiendel’AmbassadedeFranceenÉquateur,permetd’étendrenosétu-descomparativesjusqu’àl’Atlantique.

Enfin, les activités de recherchesontintimementliéesàcellesdeforma-tion, dans lamesure où le programmeest fortement impliqué dans les en-seignements universitaires (PUCE enÉquateuretUNMSMauPérou)etdanslaformationàlarechercheparlarecher-che.En cequi concerne cedernier as-pect,leprogrammesoutientetencadredesétudiantsdanslesuniversitésparte-naires(cursusdelicenciaturaàlaPUCEet de maestría à l’UNMSM), et égale-mentdes étudiants équatoriensbénéfi-ciantdeboursesIRDpourallerétudierenFrance(masteretdoctorat).

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Quito, Équateur - Octobre 2004 105

Le programme « Palmiers Néotropicaux » de l’IRD : multidisciplinarité, transferts de technologies aux laboratoires nationaux (PUCE) et intégration régionale

Type d'étude / Tipo de estudio Astrocaryum Bactris Elaeis Oenocarpus

Génotypage SSR /Genotipo SSR

√ √ √ √

Génotypage AFLP /Genotipo AFLP

√ √

Séquençage ADN /Secuenciación ADN

√ √ √ √

Analyse d'acides gras /Análisis de ácidos grasos

Morphologie / Morfología √ √ √

Anatomie / Anatomía √

Écologie des populations / Ecología de las poblaciones

√ √

Écogéographie /Ecogeografía

√ √ √

Tableau 1 – Les différentes méthodes analytiques employéedans l'étude des palmiers néotropicaux

Los diferentes métodos analíticos empleadosen el estudio de las palmeras neotropicales

SSR = Simple Sequence RepeatAFLP = Amplified Fragment Length Polymorphism

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Actas de los Talleres científicos del 30º aniversario del ORSTOM/IRD en Ecuador 106

El programa «Palmeras Neotropicales» del IRD:pluridisciplinariedad, transferencia de tecnologías a los laboratorios nacionales (PUCE)e integración regional

Palabras clave: palmeras – diversidad genética – marcadores moleculares

El programa «Palmeras neotropi-cales» tiene como objetivo estudiar ladinámica de la diversidad biológica enlafamiliadelaspalmeras,afin,porunaparte,decontribuiralacomprensióndelosprocesosdegénesisymantenimientodelaaltabiodiversidaddelasselvastro-picaleshúmedasdeAmérica,yporotra,deevaluarelefectodelasprácticashu-manasenlarecienteevolucióndedichabiodiversidad.

Se trata estaproblemática a travésde«acciones»centradasenunaespecieoungénero,cadaunadelascualesaportaun conocimiento complementario.Ta-lesaccionesson4:1)estudiodelaestructuracióngenética

infraespecífica de la palma africana,Elaeis oleifera;

2)estudiodelaespeciaciónradiativaenelOesteamazónicoenelgéneroAs-trocaryum;

3)estudiode ladomesticaciónyde losflujosdegenesentrecompartimentossilvestres y cultivados en la palmeraBactris gasipaes;

4)estudiodeladiversidadmorfológica,ecológica,bioquímicaymoleculardelaespecieOenocarpus bataua.

Laideadirectoradelasaccionesdelprograma es obtener una informaciónglobal sobre laproblemática estudiada,a travésdeunacombinacióndeméto-dos y de enfoques, a diferentes nivelesdeorganización(cuadro1):

• nivel de la planta en su entorno:ecología de las poblaciones, historiageológica;

• nivel macroscópico del organismo:morfometría,arquitecturavegetativa;

• nivel microscópico: anatomía de lashojas,lasfloresylosfrutos;

• nivel molecular: genomas cloroplás-ticoynuclear.

Las investigaciones realizadas seintegran en un dispositivo regional encuyointeriorlacontraparteecuatorianadesempeña un papel central. Ecuadores la base operacional del programa yanálisismolecularesque atañenalpro-gramaensuconjuntoseefectúanenel

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Quito, Ecuador - Octubre de 2004 107

El programa «Palmeras Neotropicales» del IRD: pluridisciplinariedad, transferencia de tecnologías a los laboratorios nacionales (PUCE) e integración regional

Laboratorio de Genética Molecular deEucariotes de laPontificiaUniversidadCatólica (PUCE) de Quito. En estemarco,varias tecnologíasdemarcaciónmolecular y métodos bioinformáticosdeanálisisdedatoshansidotransferidosmediantepasantíasdecapacitaciónrea-lizadasenelcentroIRDdeMontpellierporvariosmiembrosdelpersonalacadé-micodelaUniversidadydeunapoyoala implantacióndetalestécnicasymé-todos en los laboratorios de la PUCE.Estas acciones se refieren en particulara la revelación con nitrato de plata delosgeldegenotipoydesecuenciaje,quehapodidoaplicarseenlaPUCEdema-neraóptimagraciasaladonacióndeunequipoporpartedelIRD(generadordeaguaultrapura).

La articulación regional del pro-gramaesmarcadaconPerúylaGuyanaFrancesa. Los estudios realizados en elnortedelaregióndeLoretoenPerú(enparticulardurante lamisiónpluridisci-plinariaNapo2004)contribuyenalle-narunvacíodeinformaciónsobreladis-tribucióndelasespeciesdepalmerasen

unvastosectorpococonocido(500kmde ancho), situado entre la Amazoníaecuatoriana y la región de Iquitos, lasmismasquehansidoestudiadasapro-fundidad.Además,unestrechovínculoconelcentroIRDde laGuyanaFran-cesa,quesetraduceenparticularenunapasantíaanualdeunestudianteecuato-rianoenCayena,conelapoyodelaEm-bajadadeFrancia enEcuador,permiteampliarlosestudioscomparativoshastaelAtlántico.

Finalmente,lasactividadesdeinves-tigaciónestáníntimamenterelacionadascon lasde formación,en lamedidaenque el programa está muy implicadoen la enseñanza universitaria (PUCEenEcuador yUNMSMenPerú) y enla capacitación para la investigación atravésde la investigación.Encuanto aesteúltimoaspecto,elprogramaapoyaydirigeeltrabajodelosestudiantesenlasuniversidades contraparte (licenciaturaenlaPUCE,maestríaenlaUNMSM)y también estudiantes ecuatorianos re-ciben becas del IRD para estudiar enFrancia(másterydoctorado).

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Une intervention d’espèces distantes dans la diversité de plantes cultivées ?Le cas du manioc et du panais

Eduardo Morillo1

Jean-Louis Pham2

Gérard Second2

Quito, Équateur - Octobre 2004 109

Mots-clés : domestication – M. esculenta – A. xanthorrhiza – marqueurs moléculaires – introgression

1 Departamento Nacional de Recursos Fitogenéticosy Biotecnología (DENAREF), Instituto NacionalAutónomo de Investigaciones Agropecuarias(INIAP), Casilla postal 17-01-340. Quito,Équateur

2 IRD,UMRDGPC/DYNADIV,911Av.AgropolisBP64501,34394MontpellierCedex5,France

Détection d’introgressions spontanées dans le manioc cultivé

L’objectif de l’étude était de détec-ter,danslemanioccultivé,desfragmentsd’ADN dont l’origine pourrait être at-tribuéeàunecontributiongénétiqueneprovenantpasdelaformeancestralesau-vagedelaformedomestiquée.Àl’aidedemarqueursmoléculaires(AFLPetmicro-satellites),ontétédétectésdesfragmentsd’ADNsusceptiblesd’introgression,c’est-à-diredesrégionspouvantcorrespondreàdesvestigesd’unepossiblehybridationdelaformecultivéeavecuneespècesau-vageéloignée.Ceprocessus,connusousle nom d’introgression, a été largementutilisé pour l’amélioration génétique deplantes.Ilconsisteàrétrocroiserdeshy-bridesinter-spécifiquesavecl’undespa-rents de façon récurrente afin d’obtenirdes génotypes correspondant au parentrécurrentmaisavecdesvestigesdel’autreespèce.Danslecasprésent,ons’attache

à ladétectiond’introgressionsnaturellesducomplexed’espècessauvagesM. car-thaginesiss.lquiinclutdeuxespècesdontl’hybridation avec le manioc cultivé enmilieu naturel est connue (M. glazioviietM. carthaginensis) et dont les dérivéssontmêmeconsommés.Ils’agissaitdoncde vérifier si ces espèces ont pu intro-gressercertainscultivarsdemaniocdansleurrégiond’origine.Cetravailapportedenouvellespreuvesd’introgressiondesespèces mentionnées, en particulier M. glaziovii, et de nouveaux indices selonlesquelsd’autresespèces(M. brachyloba,par exemple) ont probablement parti-cipé au processus de diversification de

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E. Morillo, J.-L. Pham, G. Second

Actes des Séminaires et ateliers scientifiques du 30e de l’ORSTOM/IRD en Équateur110

laformecultivée.Ilestparticulièrementintéressant de constater, dans certainesvariétéscultivées,laprésenced’allèlesmi-cro-satellites candidats à l’introgressionsurlabasedeleurabsencedanslaformeancestraleetdeleurtailleallélique.Cetteobservationestencoreplusévidentelors-quel’onanalyselesmicro-satellitesd’unmême fragment chromosomique. Dansnotre cas, par exemple, on observe desallèles d’introgression dans les groupesdeliaisondeschromosomesDetF.Cesrésultatssuggèrentquelesintrogressionscomprennent plusieurs régions du gé-nomeetdanslecasdugroupedeliaisonD,cetteobservationest intéressantecarl’onprésumequecetterégioncorrespondàuneintrogressiondeM. glaziovii puis-qu’elle présente une association avec larésistancefaceauxdeuxprincipalesma-ladiesdumanioc.

Origine et diversité génétique du panais ou carotte sauvage (Arracacia xanthorrhiza B.) dans son centre de domestication

La région andineprésenteunedi-versité de racines et tubercules domes-tiquésdepuisl’époqueprécolombienne.On s’intéresse à l’étude de l’origine etdeladiversitégénétiquedupanaisqui,conformémentaumodèlededomestica-tiondesplantesdelarégion,estlaseuleespècede la familledesApiacéesàêtrepropagéeparvoieasexuée.Cettecultureestuncas intéressantdedomesticationcar les formes tubéreuses sauvages sontprésentes enÉquateur et comprennentdeuxvariétés:A.x. var. andina,pérenne

et à floraison annuelle, et A. x. var. monocarpa monocarpique (qui produitdans soncyclevitaluneseulefloraisonet fructification puis meurt). Les deuxformes sauvages peuvent être domesti-quées mais la variété andina est consi-dérée,parsonaptitudeàlapropagationvégétative,plusprochedelaformecul-tivée.L’objectifdenotreétudeestd’éta-blirsilavariétéandinaesteffectivementla forme ancestraledirectede la formedomestiquée et de vérifier si la variétémonocarpa est représentée en culture.Pour cela, nous avons utilisé une séried’échantillonscomprenantdiversculti-varsetdespopulationsdesdeuxvariétéssauvages.L’analysemoléculaireavecdesmarqueurs micro-satellites révèle que:a)ilexisteunedifférencetrèsnetteentrelesformescultivéesetlesformessauva-ges,malgréladétectiondecertainesfor-messauvagesintermédiaires;b)toutenpartageantlemêmefondgénétique,lesdeuxvariétéssauvagessontmodérémentdifférentes;c)A. x. var. andinaesteffec-tivementlaformesauvagelaplussem-blableàlaformecultivée,maisaustadeactuelonnepeutécarterlaparticipationdelaformemonocarpiqueàladomesti-cation; d) les formes sauvages n’expli-quentpasuneportiondeladiversitégé-nétiqueobservéedanslaformecultivée.Cettedernièreassertionestintéressanteetpermetdeconsidérer,commedanslecasdumanioc,unautrescénariodedo-mesticationquiincluraitlaparticipationd’uneautreformesauvagepluséloignée.Cettehypothèseestencoursdevérifica-tionchezlesdeuxplantes.

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¿Intervención de especies distantes enla diversidad de plantas cultivadas?

El caso de la yuca y la arracacha

Quito, Ecuador - Octubre de 2004 111

Palabras clave: domesticación – M. esculenta – A. xanthorrhiza – marcadores moleculares – introgresión

Detección de introgresiones espontáneas en la yuca cultivada

El objetivo del estudio fue detec-tar en la yuca cultivada fragmentos deADN cuyo origen pudiese no ser atri-buidoalaformaancestralsilvestredelaformadomesticada.Mediantemarcado-resmoleculares(AFLPymicrosatélites),sedetectaronfragmentosdeADNcan-didatos de introgresión, es decir regio-nes que puedan corresponder a rema-nentesdeunaposiblehibridacióndelaformacultivadaconunaespeciesilvestredistante. Este proceso, conocido comointrogresión, ha sido ampliamente uti-lizado en el mejoramiento genético deplantas y consiste en retrocruzarhíbri-dosinter-específicosconunodelospa-dresdeformarecurrenteafindeobte-nergenotiposquecorrespondanalpadrerecurrenteperoconvestigiosdelaotraespecie.Enelpresentecasonos intere-samos en detectar introgresiones natu-ralesdelcomplejodeespeciessilvestresM.carthaginesiss.lqueincluyedosespe-ciesreputadasporhibridarseconlayucacultivadaenmedionatural(M.glazioviiy M.carthaginensis) y cuyos derivados

soninclusoconsumidos.Lainterrogantefue entonces verificar si estas especieshanpodidointrogresarciertoscultivaresde yuca en su área de origen. Nuestrotrabajoaportanuevasevidenciasde in-trogresióndelasespeciesmencionadas,principalmentedelaespecieM.glaziovii,ynuevosindiciosdequeprobablementeotras (por ejemplo, M.brachyloba) pu-dierontambiénparticiparenelprocesodediversificacióndelaformacultivada.Resultaparticularmenteinteresantequeenciertasvariedadescultivadas,existenalelosmicrosatélitescandidatosa la in-trogresión sobre labasede su ausenciaen la forma ancestral y su talla alélica.Estaobservaciónesaúnmásevidentealanalizarlosmicrosatélitesdeunmismofragmento cromosómico; en nuestrocasoporejemplo,observamosaleloscan-didatosdeintrogresiónenlosgruposdeligacióndeloscromosomasDyF.Estosresultados sugierenque las introgresio-nescomprendenvariasregionesdelge-nomayenelcasodelgrupodeligaciónD,estaobservaciónesdeinterésyaquesepresumequeestaregióncorrespondea una introgresion de M.glaziovii al

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Actas de los Seminarios y talleres científicos del 30° aniversario del ORSTOM/IRD en Ecuador112

E. Morillo, J.-L. Pham, G. Second

presentarunaasociaciónconlaresisten-ciaalasdosprincipalesenfermedadesdelayuca.

Origen y diversidad genética de la arracacha o zanahoria blanca (Arracacia xanthorrhiza B.) en su centro de domesticación

La región andina es rica endiver-sidadderaícesytubérculosdomestica-dosdesdetiemposprecolombinos.Nosinteresamos en estudiar el origen y ladiversidadgenéticadelaarracachaque,ennormaconelpatróndedomestica-ción de plantas de esta región, consti-tuye la solaespeciede la familiade lasapiaceas a ser propagada estrictamenteporvía asexual.Este cultivo representauncasointeresantededomesticaciónyaquesusformastuberosassilvestresestánpresentesenEcuadorycomprendendosvariedades distintas: A.x. var. andina,perennedecicloanual,yA.x. var. mono-carpa, perenne de hábito monocárpico(plantasqueproducenensuciclovitalunasolafloraciónyfructificación).Lasdos formas silvestres sondomesticablespero la forma andina es considerada,debido a su aptitud a la propagaciónvegetativa,máscercanaalaformaculti-vada. El propósito de nuestro estudio

esdeterminarsienefecto la formaan-dina es la formaancestraldirectade laforma domesticada y de verificar si laformamonocarpicaestárepresentadaenelcultivo.Paraesteefecto,seestablecióun set de muestras que incluye diver-sos cultivares y poblaciones de ambasformas silvestres. Del análisis molecu-lar con marcadores microsatélites, seconcluyelosiguiente:a) existeunaclaradiferenciaciónentrelasformassilvestresy cultivadas a pesar de la deteccióndeciertasformassilvestres intermedias;b)aunque comparten un mismo fondogenético, lasdosformassilvestresestánmoderadamente diferenciadas; c) A.x. var. andinaesenefectolaformasilves-tremás afín a la formacultivada,peroenelestadoactualnosepuededescar-tar la participación de la forma mono-carpicaen ladomesticación;d) las for-mas silvestres no explican una porciónde la diversidad genética observada enlaformacultivada.Estaúltimaasevera-ciónesinteresanteypermiteconsiderar,como en el casode la yuca, otro esce-nariodedomesticaciónqueincluiríalaparticipacióndeotraformasilvestremásdistante.Estahipótesisestaencursodeverificaciónenambasplantas.

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Quito, Équateur - Octobre 2004 113

Géographie urbaine / Geografía urbana

1. DeKinshasaàQuito.............................................................................. 115 DeKinshasaaQuito............................................................................... 119

RenédeMaximy

2. Laconstructiond’unsystèmed’informationgéographiquedanslecadredelacoopérationentrel’IRDetlaMunicipalitédeQuito.................................................................... 123

Laconstruccióndeunsistemadeinformacióngeográfica enelmarcodelacooperaciónentreelIRDyelMunicipiodeQuito............ 127

MarcSouris

3. Voyageauboutdel’Atlas…(1985-2005):d’unbilanendemi-teinteàunsuccèsindiscutable................................. 131

ViajealfindelAtlas…: deunbalanceamediastintasaunéxitoinnegable.................................... 136

HenriGodard

4. Leprogramme«Environnementurbain».............................................. 141 Elprograma«Medioambienteurbano».................................................... 144

PascaleMetzger

5. Systèmed’informationetrisquesdansleDistrictMétropolitaindeQuito............................................................. 147

Sistemadeinformaciónyriesgosenel DistritoMetropolitanodeQuito............................................................... 152

RobertD’Ercole

6. Enjeux,mobilitéetrisquesdansleDistrictMétropolitaindeQuito(Équateur)........................................... 157

Elementosesenciales,movilidadyriesgosenel DistritoMetropolitanodeQuito(Ecuador)............................................... 161

FlorentDemoraes

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Actes des Séminaires et ateliers scientifiques du 30e de l’ORSTOM/IRD en Équateur114

7. Tableronde1LebilandelacoopérationORSTOM-IRD/MunicipalitédeQuito........ 165

Mesaredonda1BalancedelacooperaciónORSTOM-IRD/MunicipiodeQuito............... 168

RobertD’Ercole,FlorentDemoraes,NuryBermúdez

8. Tableronde2L’avenirdelacoopérationORSTOM-IRD/MunicipalitédeQuito........ 171

Mesaredonda2ElporvenirdelacooperaciónORSTOM-IRD/MunicipiodeQuito........... 175

RobertD’Ercole,FlorentDemoraes,NuryBermúdez

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De Kinshasa à Quito

René de Maximy1

Quito, Équateur - Octobre 2004 115

Mots-clés : Kinshasa – Quito – atlas urbains – aménagements urbains – cartographie thématique – Système d’Information Géographique

1 IRD, Centre d’Île de France, 32, avenue HenriVaragnat,93143Bondycedex,France

Kinshasa

De1967à1975unemissionfran-çaise d’urbanisme (mFu) est envoyéeà Kinshasa au titre de la coopérationtechnique. Alors, du fait d’un pouvoirmunicipaltechniquementincompétent,défaillantou,plus simplement, installéparlepouvoirpolitiqueetsansqualifi-cation,lamFuseretrouvedansunevilleenfailliteoù500000des900000habi-tantssontinstalléssanstitresurdester-rainssquattésoùs’estédifiéesansrèglesnisavoir-faireunemaréedemaisonsfai-tesdeparpaingsdecimentetcouvertesde tôles. La croissance démographiqueurbaineyestde11%paranetl’espacesquattés’accroîtenconséquence.

En1971Renédemaximyproposealorsdefaire,avecuneéquipedegéogra-phesrecrutésparsessoins,unatlasur-bain.unseulproblème:iln’yaaucunebase de données urbaines (BDu). Enoutre, seul l’initiateurduprojetestur-baniste!Cependantlegouverneurdelavillefournit90enquêteursquipermet-trontdefaireunrecensementexhaustif

de la population kinoise. Les donnéesde départ sont quelques publicationsuniversitaires surtout démographiqueset un fond de plan réalisé à partir declichésrécentsgravementaltérésparunincendie malencontreux, mais qui ontnéanmoinspermisd’aboutiràunetopo-graphieetuneplanimétriecorrectesdusite.Ilfautcependantcomplétercecor-pusinitial.En1975,dated’achèvementdel’entreprise,lavilles’étendradéjàsur25kmd’est enouest et sur15kmdunordausud.

Le but de l’atlas mis en chantierétaitdeproposerunaménagementur-bain et régional justifié par les cartesthématiques accompagnées de noticesexplicatives. En effet, les cartes locali-sentprécisément toute information re-cherchée, leur commentaire permet demettreenévidencel’environnementquienestlecorollaireetd’apporterdusensàlasituationquecedessinéminemment

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R. de Maximy

Actes des Séminaires et ateliers scientifiques du 30e de l’ORSTOM/IRD en Équateur116

géographiquefaitvoir.Enoutreladia-lectique qui s’établit entre les thèmescartographiés exprimés sur plusieurscartes,dynamiseétonnammentl’intérêturbaineturbanistiquedel’informationtraitée. Pour assurer le suivi du travailcartographique, il est cependant indis-pensable que le concepteur et réalisa-teurdescartessoitavertidelamanièred’appréhender les questions qu’ont lesarchitecteset ingénieursconcepteursetréalisateurs des options urbanistiquesproposées.C’estdirequ’ildoitaussi secomporterenintermédiaireavertientrelefaitspatial,sasignification,sespoten-tialités, son environnement porteur depropositions d’aménagement possibles,etlesprofessionnelsdel’urbanismequivontassurerlafaisabilitédesoptionsac-ceptées.Encetteoccurrence,legéogra-phedoitagircommeunéveilleuretunpasseur. C’est à cette condition qu’unatlas urbain et son suivi assuré par unobservatoire urbain seront un outil ef-ficacepourl’urbanisteetlegestionnairedel’espaceurbanisé.En1975l’atlasdeKinshasas’achève.Ilcomprend44plan-ches couleurs, 84 cartes thématiques,37 pages de commentaires, graphiqueset croquis, dont notamment des plan-ches qui expliquent les processus phy-siques trèsactifsde l’évolutiondu site,lesdynamiquesdelacroissancedel’ha-bitat, de la population et des activitéséconomiques, ou encore la circulationroutière.Letravailaétépleinementprisencomptepourl’orientationurbanisti-queduplandirecteuretdusDAu.seulproblèmerestéensuspens:lesquelques

cadressusceptiblesdegérerlavilleesti-méeàprèsde6millionsd’habitantsen2004nepurentalorsqu’êtreinsuffisam-ment formés aux méthodes d’analyseurbainemisesaupointàcetteoccasion.Leçon:enmêmetempsquel’onfaitunatlas, entreprendre la formation d’ana-lystesdel’espaceurbaniséouàurbani-seràl’interprétationdescartesthémati-ques.Cetteformationdoitentraînerlesutilisateursàcomprendreetàtirerpartide chacune des cartes et aussi de leurprésentation en synergie au sein de ceque les géographes nomment un atlas.Cettenécessitéd’apprentissagepratiquedoitparfaire la formationthéoriqueenlaconcrétisantlorsdestagesquidoiventêtreuneparticipationtrèspratiqueàunvéritableprojet.

Quito

En1984,seprésenteuneopportu-nitéfavorableàl’étudedeQuito.Lavilleaunecroissancerelativementpondérée,onydisposedefondsdeplandebonnequalitéetd’unrecensementrécentdelapopulation et du logement. En outre,l’institut géographique militaire et lasectionéquatoriennedel’institutpana-méricaindegéographieetd’histoiresontgrandementintéressés.LamunicipalitédeQuitoyvoitaussidesavantages.Dèsce moment, R. de maximy constitueuneéquipedechercheurset semetautravail.Ilfautd’unepartévaluerlafia-bilitédurecensementde1982,d’autrepartcréeruneBDuetpourcelarassem-bler les informations disponibles dont

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Quito, Équateur - Octobre 2004 117

De Kinshasa à Quito

nombred’entreellessontàordonneretcompléter. L’ORstOm-IRD fournira lastationinformatiqueetmettraaupointunsystèmed’informationgéographique(sIg),lelogiciel«savane».Leprojetestinstitutionnalisé.De1987à1992,lare-cherchesurQuito,lamiseaupointde«savane», la saisie infographique desdonnées statistiques et spatiales, l’éla-borationdel’atlasinfographiédeQuito(AIQ),sepoursuivent.

ÀKinshasa, l’objectifétaitdepro-poseruneplanificationnécessaireetra-tionnelle de la ville et de sa région. ÀQuito,ils’agitderéaliserl’étuded’unegrande ville andine, de créer et mettreaupointunsIgperformant,deconsti-tueruneBDuetdemettreenplaceunobservatoireurbain.Ainsiladimensionscientifique de recherche rejoint la di-mensionopérationnellede laplanifica-tionurbaine.maisdesquestionsd’ordreconceptueletcultureldemeurentencorenonrésoluesàcejour.

Conceptuel.Ladimensiongéogra-phique sous-tendant le projet n’a rienàvoir,ousipeu,avec la façondont lagéographie est enseignée en Équateur,elleestaussimalconnuedesgéographesfrançaiscarlesexigencesdel’urbanismeleursontglobalementétrangères.Ilfautdonc éduquer l’ensemble de l’équipe àuneautrefaçondevoir,cequeseulelapratique peut réellement assurer. troisannées de travail en commun serontnécessaires. malgré tout, cette incom-préhensionépistémologiquedemeurerachezleschercheurs.

Culturel, l’urbanisme européenprofondémentmarquéparlarévolutionindustrielle du XIXesiècle, renforcéepar la reconstruction consécutive auxdestructions massives de la Deuxièmeguerremondiale etpar l’explosiondusecteur tertiaire de l’économiequi s’ensuivit,abouleversélesusetusagescita-dins,suscitantuneplanificationurbainefortement politisée, largement exposéedans l’opinion publique. Dans les ins-titutionsquiténiennesaucunpartenairen’estvraimentintroduitauxmanièresdedécrire l’espace urbain et d’en traduirelesnombreuxaspectsendescartesthé-matiquesanalyséesselonunedialectiquecomparative imposant de les faire par-lerenlescombinantlesunesauxautrespar une lecture singulière et multiple.Cette façon de mettre en évidence lamultiplicité et l’importance des pro-blèmes de fonctionnement qu’ont lesvilles ne peut s’apprendre que par unelonguepratiquedelalecturedescartesthématiques,complétéeparunesensibi-lité éduquée à la compréhensionde cequ’ellesreprésentent.Celademandedesannées d’apprentissage théorique et detravauxpratiques.CerteslesuImdonneaujourd’hui satisfaction, néanmoinsl’apport de l’analyse géographique se-raitunplusquiamélioreraitlamiseenévidence spatiale des questions d’urba-nismeàtraiterlorsqu’ilfautconvaincreles responsablespolitiquesde leurbienfondé.Ordu travail publié dans l’AIQseul l’outil informatiqueaétécorrecte-mentaccueilliparlamunicipalité.C’estlà un effet pervers de l’apport des sIg

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R. de Maximy

Actes des Séminaires et ateliers scientifiques du 30e de l’ORSTOM/IRD en Équateur118

pourtantéminemmentutiles,etappré-ciésaupremierchefparlesgéographes,maisquinesontquedesoutilsultraper-formantsquin’ontd’intérêtqueparlestechniques et connaissances qu’ils per-mettentd’exploiteraumieux.Ilestvraiqu’ils autorisent d’étonnantes analysesspatiales fondées sur les cartes enmul-tipliant le pouvoir de compréhension

des phénomènes observés. mais cela,seulement à conditionque la surabon-dance de cartes réalisées n’occulte pasl’intelligencedel’utilisateurfascinéetenquelquesorteannihiléparleurpléthoreaupointd’oublierl’essencedessciencessociales et physiques qui composent laconnaissance géographique et qui lesontfaitnaître.

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De Kinshasa a Quito

Quito, Ecuador - Octubre de 2004 119

Palabras clave: Kinshasa – Quito – atlas urbanos – ordenamiento urbano – cartografía temática – Sistema de Información Geográfica

Kinshasa

De1967a1975,unamisiónfran-cesa de urbanismo (mFu) es enviada aKinshasaenelmarcodelacooperacióntécnica. En ese entonces, debido a unpoder municipal técnicamente incom-petente,deficienteo,simplemente,im-puestoporelpoderpolíticoy sincali-ficación, la mFu se encuentra conunaciudadenquiebradonde500.000delos900.000habitantesestáninstalados,sintítulodepropiedad,enterrenosinvadi-dosdondesehanedificado,sinreglasnisavoir-faireunamareadecasashechasdebloquesde cementocubiertasde lámi-nasdezinc.Elcrecimientodemográficourbanoesdel11%anualyelespacioin-vadidoseextiendeenconsecuencia.

En1971,Renédemaximyproponerealizar,conunequipodegeógrafoscon-tratadosporél,unatlasurbano.unsoloproblema: no existe una base de datosurbanos (BDu). Además, ¡únicamenteel iniciador del proyecto es urbanista!Elgobernadordelaciudadproporcionasinembargo90encuestadoresqueper-mitieron efectuar un censo exhaustivode la población. Los datos de partidasonalgunaspublicacionesuniversitarias,

sobretododemográficas,yunfondodeplanorealizadoconbaseenclisésrecien-tesmuyalteradosporundesafortunadoincendio,peroquepermitierondetodosmodoselaboraruntopografíayunapla-nimetríacorrectasdelsitio.Perohayquecompletar ese corpus inicial.En1975,fechade terminaciónde la empresa, laciudadseextenderáyaen25kmdeesteaoesteyen15kmdenorteasur.

Elobjetivodelatlasquesepreten-día elaborar era proponer un ordena-miento urbano y regional justificadopor los mapas temáticos acompañadosde folletos explicativos. En efecto, losmapaslocalizandemaneraprecisatodainformación buscada y su comentariopermiteevidenciarelentornoqueessucorolarioydarunsentidoalasituaciónquemuestraesedibujoeminentementegeográfico.Además,ladialécticaqueseestableceentre los temascartografiadosexpresados en varios mapas, dinamizade manera sorprendente el interés ur-bano y urbanístico de la informacióntratada. Para garantizar el seguimientodeltrabajocartográfico,essinembargoindispensablequeeldiseñadoryrealiza-dordelosmapasconozcalamaneradeaprehender las interrogantes de los ar-

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Actas de los Seminarios y talleres científicos del 30° aniversario del ORSTOM/IRD en Ecuador120

R. de Maximy

quitectoseingenierosdiseñadoresyrea-lizadoressobrelasopcionesurbanísticaspropuestas.Esdecirquedebe tambiénactuardeintermediarioconocedorentreel hecho espacial, su significación, suspotencialidades,suentornoportadordepropuestasdeordenamientoposibles,ylosprofesionalesdelurbanismoquevanaasegurarlafactibilidaddelasopcionesaceptadas.Enestecaso,elgeógrafodebeactuarcomounestimuladorycomounbarquero.Esesa lacondiciónparaqueun atlas urbano y su seguimiento ga-rantizado por un observatorio urbanoseanunaherramientaeficazparaelur-banistayelplanificadordelespaciour-banizado.En1975, se termina el atlasdeKinshasa.Comprende44 láminasacolores,84mapastemáticos,37páginasde comentarios, gráficos y croquis, en-treellassobretodoláminasqueexplicanlosprocesosfísicos,sumamenteactivos,de la evolucióndel sitio, lasdinámicasdecrecimientodelhábitat,delapobla-ciónydelasactividadeseconómicas,oinclusolacirculaciónvial.Eltrabajofueplenamenteconsideradoparalaorienta-ciónurbanísticadelplanmaestroydelsDAu.unsoloproblemaquedaensus-penso: los pocos profesionales capacesdemanejarlaciudadestimadaencercade6millonesdehabitantesen2004noestánlosuficientementecapacitadosencuantoalosmétodosdeanálisisurbanoafinados en esta operación. Lección:al mismo tiempo que se realiza un at-las,sedebeemprenderlaformacióndeanalistasdelespaciourbanizadooaur-banizarse para la interpretación de los

mapas temáticos. tal formación debellevaralosutilizadoresacomprenderyasacarpartidodecadaunodelosmapasytambiéndesupresentaciónensiner-gia al interior de lo que los geógrafosdenominanunatlas.Estanecesidaddeaprendizaje práctico debe perfeccionarla formación teórica concretándola atravésdepasantías quedeben consistirenunaparticipaciónmuyprácticaenunverdaderoproyecto.

Quito

En1984sepresentaunaoportuni-dadfavorableparaelestudiodeQuito.La ciudad tiene un crecimiento relati-vamenteponderado,sedisponedefon-dosdeplanodebuenacalidadydeuncensorecientedepoblaciónyvivienda.Además, el instituto geográfico military la sección Ecuador del Instituto Pa-namericanodegeografíaeHistoriaes-tán muy interesados. El municipio deQuitotambiénleencuentraventajas.R.de maximy constituye pues enseguidaunequipodeinvestigadoresyseponeatrabajar.sedebe,porunaparte,evaluarlaconfiabilidaddelcensode1982y,porotra, crear una BDu y para ello reunirlas informaciones disponibles, muchasdelascualesdebenordenarseycomple-tarse.ElORstOm-IRDproporcionarálaestación informática ypondrá apuntounsistemade Informacióngeográfica(sIg) «savane». El proyecto se ha ins-titucionalizado. De 1987 a 1992, pro-siguen las investigaciones sobre Quito,el perfeccionamiento de «savane», el

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Quito, Ecuador - Octubre de 2004 121

De Kinshasa a Quito

ingresoinfográficodelosdatosestadísti-cosyespacialesylaelaboracióndelatlasinfográficodeQuito(AIQ).

EnKinshasaelobjetivoerapropo-ner una planificación necesaria y racio-naldelaciudadysuregión.EnQuito,setrataderealizarelestudiodeunagranciudadandina,decrearyperfeccionarunsIgeficiente,deconstituirunaBDuydeimplantarunobservatoriourbano.Así,ladimensión científica de investigación seune a la dimensión operacional de pla-nificación urbana. sin embargo, inter-rogantesdeordenconceptualyculturalsiguenestandonoresueltashastaahora.

Conceptual.Ladimensióngeográ-fica sobre la que se basa el proyectonadatienequever,omuypoco,conlamanera en que se enseña geografía enEcuador.Estambiénmalconocidaporlosgeógrafos francesespues las exigen-ciasdelurbanismolessonglobalmenteajenas.sedebeentonceseducaratodoelequipoparaotramaneradever,loquesolosepuedeconseguirconlapráctica.seránnecesariostresañosdetrabajoencomún.Peseatodo,enlosinvestigado-res se mantendrá esta incomprensiónepistemológica.

Cultural. El urbanismo europeo,profundamente marcado por la revo-lución industrial del siglo XIX, refor-zada por la reconstrucción consecutivaa la destrucción masiva de la segundaguerramundialypor laexplosióndelsectorterciariodelaeconomíaquelesi-guió,hatrastornadolosusosycostum-

bres citadinos, suscitando una planifi-cación urbana fuertemente politizada,ampliamente expuesta en la opiniónpública. En las instituciones quiteñasninguna contraparte está realmenteacostumbrada a las maneras de descri-bir el espaciourbanoyde traducir susnumerososaspectosenmapastemáticosanalizadossegúnunadialécticacompa-rativaqueimponehacerloshablarcom-binándolos unos con otros medianteuna lectura singular y múltiple. Estaforma de poner en evidencia la multi-plicidadylaimportanciadelosproble-mas de funcionamiento que tienen lasciudades,nopuedeaprendersesinoconunalargaprácticadelalecturademapastemáticos,completadaconunasensibi-lidad educada para la comprensión deloqueellosrepresentan.Estodemandaañosdeaprendizaje teóricoydetraba-jos prácticos. Ciertamente, hoy día elsuImdasatisfacción,peroelaportedelanálisisgeográficoseríaunplusqueme-joraríalapuestaenevidenciaespacialdelas cuestiones de urbanismo a tratarse,cuando se intenta convencer a los res-ponsables políticos de la validez de sufundamento. Ahora bien, del trabajopublicadoenelAIQúnicamentelaher-ramientainformáticahasidoacogidafa-vorablementeenelmunicipio.setratadeunefectoperversodelaportedelossIg, no obstante sumamente útiles yapreciadosantetodoporlosgeógrafos,peroquenosonsinoherramientasultraeficacesquesolorevisteninterésporlastécnicasyconocimientosquepermitenexplotarldemejormanera.Ciertamente

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Actas de los Seminarios y talleres científicos del 30° aniversario del ORSTOM/IRD en Ecuador122

R. de Maximy

permitensorprendentesanálisisespacia-lesbasadosen losmapasalmultiplicarelpoderdecomprensióndelosfenóme-nos observados, pero ello a condiciónde que la superabundancia de mapaselaboradosnoocultela inteligenciadel

utilizador fascinado y en cierta formaanihiladopordichaplétoraalpuntodeolvidarlaesenciadelascienciassocialesyfísicasquecomponenelconocimientogeográfico y que dieron nacimiento aesosmapas.

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La construction d’un système d’information géographique dans le cadre de la coopération entre

l’IRD et la Municipalité de Quito

Marc Souris1

Quito, Équateur - Octobre 2004 123

Mots-clés : Système d’Information Géographique – bases de données géographiques – géomathique – SavGis

1 IRD, 29, Thanon Sathorn Tai, Bangkok 10120,Thaïlande

Lorsque l’ORSTOM, en 1988, dé-cidedese lancerdansunprojetd’atlassur la ville de Quito, en coopérationavecl’IGM,l’IPGHetlamairiedeQuito,l’accentestclairementmissurlavolontédedévelopperetd’utiliserdefaçonin-tensive les nouvelles technologies del’information géographique: SIG, ba-ses de données localisées, télédétectionspatiale, cartographie automatique. Ceprojet ambitieux sera donc l’occasionidéalededévelopperunerecherche surdenouvellesméthodesdetraitementdedonnées géographiques, sur les outilsinformatiquesnécessairesàleurmiseenœuvre concrète, et de tester le résultatdans le cadre d’un projet opérationnelencoopération.

En 1988, les systèmes d’informa-tiongéographiquen’ontpasencoreprisl’essor qu’on leur connaît aujourd’hui,les logiciels SIG commerciaux — ca-pables de gérer et analyser l’ensembled’une ville — sont inexistants, maisl’ORSTOMtravailledéjàdepuisplusieurs

annéessurcesujet,carlebesoindegérerdesbasesdedonnées localiséesestpré-sent dans de nombreuses applicationsde l’institut.Bien sûr, il faut se rappe-ler que les micro-ordinateurs de l’épo-quene ressemblaientquevaguement àceux d’aujourd’hui; que l’interactivitégraphique était inexistante, les systè-mesd’exploitationpeuconviviaux,queles matériels graphiques (imprimantes,tables à digitaliser, écrans graphiques)représentaient un budget souvent pro-hibitif,quenousavonsd’ailleurseudumalàobtenirpourceprojet.

Muni d’une maquette logicielleélaborée à grand peine en Fortran surun ordinateur central que l’on pou-vait facilement qualifier de peu convi-vial pour ce type d’application (Mini6BULL), nous avons débarqué à Quitoorgueilleusement équipésd’une station

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M. Souris

Actes des Séminaires et ateliers scientifiques du 30e de l’ORSTOM/IRD en Équateur124

SUN (la première importée dans cepays,etl’unedespremièresacquisesparl’IRD), avec la tâchededévelopper surcettemachineàlafoislesméthodes,lesalgorithmes, les logiciels, les bases dedonnées,etdeproduiredansuntempsimpartiassezcourt(troisans)unlogicielopérationneletunebasededonnées,letoutservantdesupportàl’éditiond’unatlas,publicationclassiquequin’ense-rait que l’émanation concrète. CettestationSUN—poursesouvenird’uneépoque pas si lointaine— était muniede4MbdeRAM, et d’undisquedurde 40Mb, peu de place pour traiter—c’estunexemple—unrecensementde la population qui prenait déjà plusdudoublesurdesbandesmagnétiques,pourlalecturedesquellesnousn’étionsd’ailleurspaséquipés.Nousn’avionspasd’imprimantegraphique.Quedediffi-cultés techniquesn’avons-nousrencon-trées!Ladigitalisationdesîlotss’estfaitesuruneuniquetableàdigitaliser,reliéeà un unique micro-ordinateur —sousDOS—, lesopérateurs se relayantpourachever ce travail relativement rapide-ment,enplusieursmois,toutensefor-mantàcesnouvellestechnologiesdelacartographienumériquesurnoslogicielsencoursderéalisation.

Depuis,leschosesontbienchangé.Assez rapidement, les ordinateurs évo-luent et correspondent exactementà ce que nous souhaitions plusieursannées auparavant, lors de la concep-tion des méthodes et logiciels: micro-ordinateurs puissants, peu coûteux,

hautementinteractifs,avecdespossibi-lités graphiques parfaitement adaptéesà nos besoins. Nous abandonneronsle développement logiciel sur stationgraphiqueàpartirde1995pourprivi-légier les micro-ordinateurs, machinesquipeuventêtrefacilementacquisesparnospartenaires.Lesoutilsdedéveloppe-mentlogiciels,langagesetcompilateurs,permettentd’assurerunebonnefiabilitédesprogrammesetréduirelesquelquesbogues qui désespèrent les utilisateurs.Lematériel informatiquen’est plusunfrein, et la technologie peut enfin êtrelargement diffusée, l’accent étant missurlaméthodologieetl’analyse.

Ce développement logiciel étaitconstruit sur des concepts théoriquesrigoureux et originaux, émanation delarecherchesur lagestiondesbasesdedonnées,lagéométriealgorithmique,letraitementd’images,cequel’onappelleaujourd’huilagéomatique.Ilapermislapublicationdenombreuxarticlesscien-tifiquesdanscedomaine.Ildonnelieuàlaréalisationd’unsystèmeconstruitsurdesbasessolides,cequiassuresapéren-nité et justifie l’investissement intellec-tueletfinancierqu’ilreprésente.Ils’esteffectuéencoopération,issudirectementdesbesoinsdeprojetsambitieux(l’atlasdeQuitopuislesprojetsquiontsuivi,maisaussileprojetdeSIGVeracruz,deSIG Tijuana-San Diego, au Mexique).Avec toute la difficulté de ce genred’exercice,lorsqu’unepartied’unprojetdépendde la réalisationd’une autre etqueleschronogrammesnepeuventêtre

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Quito, Équateur - Octobre 2004 125

La construction d’un système d’information géographique dans le cadre de la coopération entre l’IRD et la Municipalité de Quito

ajustéspourdesraisonsliéesàl’organi-sationdelarecherche.Pourcesraisons,lors de la réalisation du projet d’AtlasInfographiquedeQuito,deuxvisionssesontsouventaffrontées:unevisionplu-tôtuniversitaire,dédiéeàlaproductiondeconnaissancesurlavilledeQuitoetà la publication de l’ouvrage, à courtterme, et une vision plutôt opération-nelle,dédiéeà laconceptionet lapro-ductiond’outilsinformatifspermettantd’assurer une meilleure information etunemeilleuregestiondelaville,àlongterme. Si ce projet est un succès, c’estquenousavonsfinalementréussiàcon-jurercescontradictionsapparentesetat-teindredesobjectifsquin’avaientpaslesmêmeséchellesdetemps:lapublicationd’unatlas sur la villedeQuito, sourced’information qui reste encore une ré-férence incontournable pour tous ceuxquisouhaitenttravaillersurcetteville;laréalisationd’unebasededonnéeslo-calisées et d’un service d’information,centred’unedynamiquequiapermisàlaMairiedeQuito,quis’estrapidementappropriée le projet, d’améliorer l’en-sembledesesprisesdedécision,qu’ellessoientpolitiquesoutechniques,deren-forcer ses organes de communication,de planification, de recherche, et desoutenir la formationde ses ingénieursettechniciens.Denombreuxautrespro-jetssontainsivenussegreffersurlepro-jetinitial,commel’étudeducentrehis-torique,laréalisationd’unscénariosis-mique,l’étudederisqueshydrologiques,lagestionenvironnementale,et,encoretout récemment, le projet «Système

d’informationetrisquesdansleDMQ».Ilsontassurélapérennitéetlastabilitédu service, etprouvé laperspicacitédeceuxqui,àlaMairiedeQuito,ontcrudansleprojetinitialetœuvrépoursondéveloppement.Enfin,letroisièmeob-jectifréaliséestledéveloppementdulo-giciel,maintenantreconnucommel’undesprincipauxdesacatégoriemêmesisanotoriétéresteencoreinsuffisante,carl’IRDn’estpasvraimentlelieuadéquatpourréaliserl’industrialisationetlava-lorisationd’unlogicieldecetype.Maisil a permis le développement de nom-breuxautresprojetsdeparlemonde;ilpermetdedisposerd’unvasteensemblelogiciel et de poursuivre la recherche,l’innovation et le développement engéomatique; il permet d’organiser desformationsoriginales,aussibiensursonélaboration (principes et algorithmes),quesursonutilisation,dansdesdomai-nesvariésallantdesétudesurbainesauxrelations entre la santé et l’environne-ment, en passant par l’archéologie oul’étudedeslagonstropicaux.

LapoursuitedelacoopérationentrelaMairiedeQuitoetl’IRDnepeutêtrequefructueuse,particulièrementdansledomainede lagéomatique.Lesprojetsde recherche classiques sont toujoursconçus comme limités dans le temps,maiscettecoopérationdansledomainedes sciences de l’information doit êtreenvisagée à plus long terme. Si la plu-partdes échanges se font àdistance, ilest nécessaire d’inventer et d’organiserune nouvelle forme de coopération,

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M. Souris

Actes des Séminaires et ateliers scientifiques du 30e de l’ORSTOM/IRD en Équateur126

pérenne,destinéeàdurer,demanièreàcequechaquepartieprofitepleinementdes investissements et des avancées de

l’ensemble des autres partenaires, dansundomainequiresteenforteévolutiontechnologique.

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La construcción de un sistema de información geográfica en el marco de la cooperación entre

el IRD y el Municipio de Quito

Quito, Ecuador - Octubre de 2004 127

Palabras clave: Sistema de Información Geográfica – bases de datos geográficos – geomática – SavGis

Cuando en 1988 el ORSTOM de-cideemprenderunproyectodeatlasdelaciudaddeQuito,encooperaciónconel Instituto Geográfico Militar (IGM),elInstitutoPanamericanodeGeografíae Historia (IPGH) y el Municipio deQuito,seponeénfasisclaramenteenlavoluntaddedesarrollarydeutilizardemaneraintensivalasnuevastecnologíasdelainformacióngeográfica:SIG,basesdedatoslocalizados,teledetecciónespa-cial,cartografíaautomática.Esteambi-ciosoproyectoseráentonces laocasiónidealparadesarrollaruna investigaciónsobrenuevosmétodosdetratamientodedatosgeográficos,sobrelasherramientasinformáticasnecesariasasuimplemen-tación concreta, así como para probarelresultadoenelmarcodeunproyectooperacionalencooperación.

En 1988 los sistemas de informa-cióngeográficanohabíanalcanzadoelaugequetienenahora,lossoftwaresSIGcomerciales —capaces de manejar yanalizartodaunaciudad—eraninexis-tentes, pero el ORSTOM trabajaba yadesdehacíaalgunosañossobreeltema,

pues la necesidad de manejar bases dedatos localizados estaba ya presente enmuchasdelasoperacionesdelinstituto.Porsupuesto,hayquerecordarquelosmicroordenadores de la época en muypocoseparecíanalosdeahora;quenoexistía la interactividadgráfica;que lossistemas operativos eran poco ergonó-micos;quelosequiposgráficos(impre-soras,mesasdedigitalización,pantallas)representabanunpresupuestocasipro-hibitivo, que por cierto nos costó bas-tanteobtenerparaesteproyecto.

Dotadosdeunamaquetadesoftwareelaborada penosamente en Fortran, deuncomputadorcentralquepodíacalifi-carsedepocoergonómicoparaestetipode aplicación (Mini6 BULL), llegamosaQuito,orgullosamenteequipadosconuna estación SUN (la primera impor-tada a Ecuador) y una de las primerasadquiridaspor el IRD), con la tareadedesarrollarenellaa lavezmétodos,al-goritmos,softwares,lasbasesdedatos,ydeproducirenuntiempobastantecorto(tresaños)unsoftwareoperacionalyunabase de datos, todo ello como soporte

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Actas de los Seminarios y talleres científicos del 30° aniversario del ORSTOM/IRD en Ecuador128

R. de Maximy

paralaedicióndeunatlas,publicaciónclásicaquesería laemanaciónconcretadeello.DichaestaciónSUN—parare-cordarunaépocanotan lejana—con-tabacon4ModeRAMyundiscodurode40Mo,poco lugarpara tratar—esun ejemplo— un censo de poblaciónqueocupabayamásdeldobleencintasmagnéticas,paracuyalecturaporciertonoestábamosequipados.Nodisponía-mosdeunaimpresoragráfica.¡Cuántasdificultades tuvimos que enfrentar! Ladigitalizacióndelasmanzanasserealizóenunaúnicamesadigitalizadoraconec-tada a un único microordenador —enDOS—, y los operadores se turnabanpara terminar el trabajo relativamenterápido,envariosmeses,altiempoquesecapacitabanenestasnuevastecnologíasde cartografía numérica con nuestrossoftwaresqueestabansiendoelaborados.

Desdeentonces,lascosashancam-biado mucho. Los computadores evo-lucionan con bastante rapidez y ahoracorresponden a lo que habríamos de-seadotenervariosañosantes,cuandosediseñaronmétodosysoftwares:microor-denadorespoderosos,pococostosos,al-tamente interactivos, con posibilidadesgráficasperfectamenteadaptadasanues-tras necesidades. Abandonamos el de-sarrollode softwares en estacióngráficaen 1995 para privilegiar los microor-denadores, máquinas que pueden seradquiridasfácilmentepornuestrascon-trapartes.Lasherramientasdedesarrollode softwares, lenguajes y compiladorespermitengarantizarconfiabilidaddelos

programasyreducirlasfallasdefuncio-namiento que desesperan a los utiliza-dores.Elequipoinformáticoyanoesunfreno,ylatecnologíapuedefinalmenteserdifundida,poniéndoseénfasis en lametodologíayelanálisis.

Este desarrollo de software estabaconstruidoconbaseenconceptosteóri-cosrigurososyoriginales,emanacióndela investigaciónsobreelmanejodeba-sesdedatos,lageometríaalgorítmica,eltratamientode imágenes, loque ahorase conoce como «geomática». Permitióla publicación de numerosos artículoscientíficos en este campo. Dio lugar ala realizacióndeunsistemaconstruidosobrebases sólidas, loquegarantiza superennidadyjustificalainversióninte-lectualyfinancieraquerepresenta.Seloefectuóencooperación,comoproductodirecto de las necesidades de proyec-tos ambiciosos (el atlas deQuito y losdemás proyectos que siguieron, perotambiénelproyectodeSIGVeracruz,deSIGTijuana-SanDiegoenMéxico),contodaladificultaddeestetipodeejerci-cio, cuando una parte de un proyectodependede la realizacióndeotray loscronogramas no pueden ser ajustadospor motivos ligados a la organizaciónde la investigación. Por esas razones,cuandolarealizacióndelAtlasInfográ-ficodeQuito,dosvisionesseenfrenta-ronamenudo:unavisiónmásbienuni-versitaria, dedicada a la producción deconocimientossobrelaciudaddeQuitoy a la publicación de la obra, a cortoplazo,yunavisiónmásbienoperacional

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Quito, Ecuador - Octubre de 2004 129

De Kinshasa a Quito

dedicadaaldiseñoyalaproduccióndeherramientasinformativasquepermitangarantizarunamejorinformaciónyunmejormanejodelaciudad,alargoplazo.Sielproyectofueunéxitoesporqueselogróconjurarfinalmenteesasaparentescontradicciones y se alcanzaron objeti-vos que no tenían la misma escala detiempo:lapublicacióndeunatlasdelaciudaddeQuito,fuentedeinformaciónquesiguesiendounareferenciainevita-ble para todos quienes desean trabajarsobre la capital ecuatoriana; la consti-tucióndeunabasededatoslocalizadosydeunserviciodeinformación,centrode una dinámica que ha permitido alMunicipio de Quito, que rápidamenteseapropiódelproyecto,mejorarlatomadedecisiones,seanestaspolíticasotéc-nicas,reforzarsusórganosdecomunica-ción,deplanificación,deinvestigación,asícomosostenerlacapacitacióndesusingenierosytécnicos.Así,muchosotrosproyectosvinieronasumarsealproyectoinicial,entreelloselestudiodelcentrohistórico,larealizacióndeunescenariosísmico,elestudiodelosriesgoshidro-lógicos,elmanejoambientale,incluso,recientemente el proyecto «Sistema deinformacióny riesgosenelDMQ».Es-tos han asegurado la perennidad y laestabilidaddel servicio, yhanprobadola perspicacia de quienes, en el Muni-cipiodeQuito,creyeronenelproyectoinicial y participaron en su desarrollo.Finalmente, el tercer objetivo logradoeseldesarrollodelsoftware,reconocido

actualmenteentre losprincipalesde sucategoría, incluso si su notoriedad si-gue siendo insuficiente,pues el IRDnoesrealmenteellugaradecuadopararea-lizarlaindustrializaciónylavalorizacióndeunsoftwaredeestetipo.Sinembargo,elsoftwareposibilitaeldesarrollodemu-chosotrosproyectos enelmundo;per-mitedisponerdeunamplioconjuntodeprogramasyproseguirlainvestigación,lainnovaciónyeldesarrolloengeomática;permiteademásorganizaraccionesorigi-nalesdecapacitacióntantosobresuela-boración(principiosyalgoritmos)comosobresuutilización,encamposvariadosquevandesdelosestudiosurbanoshastalas relaciones entre la salud y el medioambiente,pasandopor laarqueologíaoelestudiodelasalbuferastropicales.

La prosecución de la cooperaciónentre el Municipio de Quito y el IRDnopuedesersinofructífera,particular-menteenelcampodelageomática.Losproyectos clásicos de investigación sonsiempreconcebidoscomo limitadosenel tiempo, pero esta cooperación en elcampodelascienciasdelainformacióndebecontemplarseamáslargoplazo.Sila mayoría de intercambios se hacen adistancia, esnecesario inventar y orga-nizarunanuevaformadecooperación,perenne, destinada a durar, de modoque cada parte aproveche plenamentedelasinversionesydelosavancesdelasdemás contrapartes, en un campo queevolucionamuyrápidamenteentérmi-nosdetecnología.

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Voyage au bout de l’Atlas… (1985-2005) :d’un bilan en demi-teinte à un succès indiscutable

Henri Godard1

Quito, Équateur - Octobre 2004 131

Mots-clés : base de données urbaines – Système d’Information Géographique (SIG) – études urbaines – Atlas urbain – Équateur – Quito

1 InstitutFrançaisd’ÉtudesAndines(IFEA),AvenidaArequipa4595,Miraflores,Lima18,Pérou

Cet article présente deux décen-­nies, deux époques, deux phases d’unerecherche en coopération menée parl’ORSTOM/IRD et ses partenaires àQuitoetmontre lesdifficultésdecon-­cilier recherche et application (la re-­cherche-­action). Tous les programmesdéveloppés par l’ORSTOM/IRD depuisle début des années 1980, l’Institutgéographiquemilitaire(IGM), l’Institutpanaméricain d’histoire et de géogra-­phie (IPGH) et l’Illustre municipalitédeQuito(IMQ)/Mairiedudistrictmé-­tropolitaindeQuito(MDMQ)reposentsur le logiciel Savane, développé parl’ORSTOM/IRD, et sur son concepteur-­développeur,MarcSouris.

Danslesannées1980—aucoursdudéveloppementduprogrammeAtlas informatisé de Quito(AIQ)—lesSIGfai-­saientleurspremierspas.Bienquel’offrefûtréduiteetlescapacitésdeslogicielsli-­mitées,cenouveloutilderecherche,degestion,deplanificationetdeprospec-­tivefaisaitl’objetdedéveloppementsra-­pidesetdeluttesimpitoyablesdelapart

desentreprisespourconquérirdespartsdemarché.L’intérêtgrandissantpourlessystèmesdegestiondebasesdedonnées,les SIGet lesobservatoires était justifiétantpourleschercheursquepourlesges-­tionnairesdel’espace.Enmêmetemps,le SIG était devenuunemode et touteinstitutiondevaitenmettreunenplacepour être crédible et respectée; com-­biend’institutionsse sont lancéesdansune politique d’équipement coûteuse,sans analyser leurs besoins, sans élabo-­reruncahierdeschargespréciset sanspenseràl’utilisationdecenouveloutil!Aucoursdecettepremièrephasede lacoopérationentre l’ORSTOMet les ins-­titutionséquatoriennes,Savaneétaitunlogiciel enavanceetperformant.Danslesannées1990et2000,SavanerisquedemarquerlepasetdedevenirunSIGparmi d’autres. En effet, au sein d’unmarchéenpleineexpansion,danslequel

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Actes des Séminaires et ateliers scientifiques du 30e de l’ORSTOM/IRD en Équateur132

les aspects publicitaire et commercialjouentunrôlefondamental,lapolitiquedediffusionduproduitSavanen’estpasassezsoutenue.

La première décade — la périodeAIQ — laisse parfois une impressiond’inachevé en raison de multiples pro-­blèmes d’ordre scientifique, techniqueetinstitutionnel,dedivergencesd’inté-­rêtsentrelespartenairesetderivalitésin-­terinstitutionnelles.Enrevanche,ladeu-­xièmedécennie—àpartirdutransfertdeséquipementsàl’IMQetdelapriseenmainparlamunicipalitédelamaîtrisedu programme — doit être considé-­réecommeuntransfertde technologieréussi.LeSystèmeurbaind’informationmétropolitain(SUIM),suitelogiquedestechniquesmisesenplaceetdesétudesmenéesdepuisplusieursannéesdanslecadreduprogrammederechercheAIQ,étaitopérationnelen1992.

Une aventure scientifique ettechnique de recherche-action inachevée(1984-1992)

L’informatiqueaouvertdenouvel-­lesperspectivesméthodologiques,aper-­misl’accélérationd’ungrandnombredetâchesetarendupossiblelesmanipula-­tionscartographiquesentempsréel.Lamiseaupointd’indicateurspertinentsdelacroissanceetdesdynamiquesurbainesétait l’un des objectifs du programmeAIQ.Eneffet,au-­delàdelamiseenévi-­dence et de l’analyse des logiques spa-­tialesetsocioéconomiquesd’installation

des populations, d’implantation deséquipements et des services, de muta-­tion des espaces fonctionnels, etc., lesindicateurs d’urbanisation — outilsprévisionnels — permettent d’étudierl’évolution des politiques urbaines, depeser lesconséquencesspatialesdesac-­tionsd’aménagemententreprisesparlessecteurspublicetprivéetd’apprécierlestransformationsdutissuurbainenter-­mesdeconvergencesoudedivergencesd’intérêts (poids des différents acteursfaçonnantlaville).L’outilinformatiquepermet l’actualisation rapide des don-­nées et l’analyse diachronique lorsquel’on dispose de nouvelles informations(recensement, enquêtes à passages ré-­pétés, sondages, etc.). Les indicateursd’urbanisationneprétendentpasappor-­ter de réponse définitive aux inégalitésintra-­urbaines, mais ils peuvent servird’outilsderéflexionetd’appuiàl’amé-­nagement,àlaplanification,àladécisionetàlaprospective.Cesindicateursfor-­ment l’ossaturede l’Atlas infographique de Quito — produit «papier» publiéen 1992 — indispensable à l’exploita-­tioncohérenteetraisonnéedelabasededonnéesetduSIGdansl’optiqued’uneactualisationplusoumoinspermanentededonnéessélectionnées.L’Atlasestenfait le «manuel» méthodologique etscientifiqued’utilisationduSIG,qui seprésente à la fois comme un ouvrage«classique»(cetermen’estenrienpé-­joratif )etuneproduction«novatrice»— générée par la mise en place d’unebase de données — qu’il est possibled’actualiser à la demande en fonction

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desbesoinsscalairesetdesthématiquesspécifiquesdesinstitutions.

Le bilan semble donc positif. Ce-­pendant,lesdysfonctionnementsquisesont succédé pendant 7 ans nuancentcetoptimisme.Scientifiquement,l’Atlasestimparfaitetincomplet.Certainesthé-­matiques n’ont été qu’ébauchées, l’aired’étude prend peu en compte l’agglo-­mérationurbaine,fautedetemps,etdesenquêtesfondamentalesn’ontjamaispuêtreentreprisesenraisondedivergencesinstitutionnelles (étude des migrationsintra-­urbainesparlebiaisd’uneenquêtelieuderésidence/lieud’emploiparexem-­ple).Enfin,lesmanuelsd’utilisationdela base de données et de Savane n’ontmalheureusement pas été rédigés; cesoutilsétaientpourtantindispensablesàladiffusiondulogiciel.Techniquement,onnepeutqueregretterlalenteurdansl’exécution des tâches. Certes, le pro-­grammeAIQétaitélaboréaveclematé-­riel informatique leplusperformant…ilyaplusde15ans,dontlescapacitésfont sourire en 2005: la première sta-­tion de travail Sun importée en Équa-­teur pour les besoins du programmeAIQdisposaitde4Modemémoireviveetd’undisquedurde80Mo!Maisleslimitationsmatériellesn’expliquentpastout. La digitalisation des îlots a étélongue(unan)et lesdifficultéstechni-­quesont éténombreuses: Savane étaitdéveloppé en fonction des besoins deschercheurs… qui trouvaient toujoursletempstroplongmalgréleseffortsdudéveloppeurtravaillantseul,sansunap-­

pui soutenu de la part de l’ORSTOM;le logiciel ne disposait pas de véritablefonction d’édition, ce qui a imposé letransfertdesfichiersgraphiquesversunordinateur Macintosh, manipulationquiaralentil’élaborationdumanuscrit.Institutionnellement,lescontradictionsentre les partenaires, de plus en plusmarquées àpartirde1990,ont eudesrépercussionsregrettablessurlesaspectsscientifiques, et l’affrontementdedeuxvisions, l’une «universitaire» et l’autre«opérationnelle», n’a pas rendu facileletravailencoopération:démarrageduprogrammeAIQsansqueleconcepteur-­développeur de Savane soit affecté enÉquateur—ils’installeraenfinàQuitodeux ans après la signature de la con-­ventionAIQ;changementdedirectionàl’IGMquiparalysaleprogrammepen-­dantunan;discordancesaudébutdesannées 1990 sur les objectifs d’un ob-­servatoire urbain; difficultés de menerde front l’achèvement de la phase AIQetledémarragedelaphaseSUIM,fruitd’uneconventionsignéeen1990entrel’ORSTOMetl’IMQ…quis’estretiréedel’élaborationdel’Atlas.

Cettepremièrephasesesoldedoncparunbilanmitigé.En2005,lacritiquelaplussérieusequel’onpuissefaire,auvududéroulementduprogrammeAIQ,tient au fait que l’outil a trop souventétéconsidéréparlesprofessionnelsdelaplanificationetdelagestiondel’espaceurbain comme une fin et non commeunmoyen.En effet, si Savane était, etest toujours, un outil fantastique, il

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Actes des Séminaires et ateliers scientifiques du 30e de l’ORSTOM/IRD en Équateur134

n’enrestepasmoinsqu’unoutildetra-­vail; or, les utilisateurs du SIG ont eutendance à perdre de vue l’analyse descartes et l’interprétation des résultats.Cependant, malgré ces multiples diffi-­cultés,leprogrammeAIQaététerminéavecseulement20moisderetardsurlechronogrammeprévuen1986!

Après les doutes… le succès

(1993-2004)

En décembre1992, la premièrephase s’est achevée avec la publicationde l’Atlas. La période SUIM a d’abordprislerelaisdel’AIQ.Puis,denouvellesthématiquesontétédéfiniesparlescher-­cheursdel’IRDetlesresponsablesdelaplanification de l’IMQ. Ces échanges,quiontpermislerecentragedesétudes,ontprisencomptelesintérêtsrespectifsdes deux institutions. En 2005, grâceauxeffortsdel’IRD,duconcepteur-­dé-­veloppeur de Savane et de l’IMQ, quiutilisel’outildefaçonoptimaleetlefaitprogresser,laphaseAIQn’apasétésanssuite.Lefaitque13ansaprèsl’achève-­mentduprogrammeAIQ,denombreux«petits» aient vu le jour, grâce, entreautres,àlaténacitédu«père»dulogi-­ciel,est lapreuvedusuccèsde l’opéra-­tion. Pris dans le tourbillon de l’achè-­vementdel’Atlas(réalisationdescartes,analyse et interprétation des résultats,rédaction des notices, organisationd’un colloque international), les cher-­cheurs de l’ORSTOM ont certainementeu tendance à noircir la situation, cequiexplique lepessimismeexagéréqui

transparaîtdanslapremièrepartiedelaprésentation. Peut-­être fallait-­il quitterle«terraindeshostilités»pourserendrecomptedeseffetspositifsduprogrammeAIQ sur la recherche et la coopération.Eneffet,c’estenFrance,après1992,queleschercheursontcommencéàs’aperce-­voirquelacoopérationavaitcontribuéàformerlepersonneléquatorien,qu’elleavait permis à plusieurs chercheurs del’IGM,de l’IPGHetde l’IMQd’obteniruneboursepourcompléterleurforma-­tionenFrance,que leprogrammeAIQavait fédéré les institutions équatorien-­nes — les gestionnaires municipauxcommençaient àutiliser lemême fonddecarteetlesmêmeslimitesadministra-­tives—etquelapérennitédel’AIQétaitassuréeparlebiaisdelamiseplaced’unobservatoireurbain.

Scientifiquement, les travaux réa-­lisés postérieurement à 1992, dans lecadre de la coopération entre l’IRD etleMDMQ,ontservidesupportauxpo-­litiques urbaines (évolution de l’usagedes sols, dynamiques urbaines et desinfrastructures). L’analyse prospective(élaboration de scénarios sismiques),puisl’étudemenéesurl’environnementurbain entre1994 et1998 et enfin lamiseenplaceduprogramme«Systèmed’informationetrisquesdansledistrictmétropolitain de Quito» à partir de1999 ont conduit à la publication denombreuxouvrages.Ledernierendate,La vulnerabilidad del Distrito Metropoli-tano de Quito (décembre2004,495p.)prendencompte lesdifférentes formes

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de vulnérabilité auxquelles est exposéel’agglomération quiténienne. L’analyseestmenéenonpasàpartirdel’aléamaisde l’enjeu, ce qui constitue l’originalitéde cette recherche. Techniquement, laversion utilisée de Savane en 2005 estbeaucoup plus performante que cellequiaétéemployéepourmeneràbienleprogrammeAIQ.Denombreuxmodulesont enrichi le logiciel, dont celuid’édi-­tion,et les ingénieurs informaticiensdela mairie développent des applicationsqui permettent, par exemple, de dif-­fuser les informations des bases SIG viaInternet.Onnepeutquedéplorerlati-­miditéde l’IRDenmatièredediffusiondeSavane, logicieldont lerapportqua-­lité/performances/coûtresteexcellenten2005. Institutionnellement, le transfertde technologie de l’IRD vers le MDMQest réussi. La coopération constructive,

longueet soutenueentre lesdeux insti-­tutionsacontribuéàalimenterlabasededonnéesaucoursdes15dernièresannéeset apermisdedispenserune formationdequalitéauxchercheursetprofession-­nels équatoriens. Enfin, au vu du bilanpositifen2005,onpeutaffirmerquelescoûtsduprogrammeAIQ,considérables,ont été en partie récupérés de manièreindirecte.

En 2005, nous sommes persuadésque le MDMQ poursuivra ses effortspourmeneràbiendenouvellesétudesetcontinueradefairevivrecetobserva-­toire, même avec un appui de plus enplus limité de la part de l’IRD, signed’un transfert technologique réussi.Uneseulequestionreste sans réponse:etsic’étaitàrefaireen2005,l’IRDetleMDMQrelèveraient-­ilsledéfi?

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Actas de los Seminarios y talleres científicos del 30º aniversario del ORSTOM/IRD en Ecuador 136

Viaje al final del Atlas… (1985-2005):de un balance a medias tintas aun éxito indiscutible

Palabras clave: base de datos urbanos – Sistema de Información Geográfica (SIG) – estudios urbanos – Atlas urbano – Ecuador – Quito

En este artículo se presentan dosdecenios, dos fases de una investiga-­ción en cooperación desarrollada porel ORSTOM/IRD y sus contrapartes enQuito, y muestra las dificultades deconciliar investigación y aplicación (lainvestigación-­acción).Todoslosprogra-­masrealizadosporelORSTOM/IRDdesdeinicios de los años 1980, el InstitutoGeográfico Militar (IGM), el InstitutoPanamericano de Geografía e Historia(IPGH)yelIlustreMunicipiodeQuito(IMQ)/MunicipiodelDistritoMetropo-­litanodeQuito(MDMQ)reposansobreel software Savane, desarrollado por elORSTOM/IRDysudiseñador-­realizador,MarcSouris.

Enlosaños1980—duranteelde-­sarrollo del programa Atlas Informati-­zado de Quito (AIQ)—, los SIG dabansusprimerospasos.Aunquelaofertaerareducidaylascapacidadesdelossoftwares limitadas,estanuevaherramientadein-­vestigación,demanejo,deplanificaciónydeprospectivaevolucionabarápidamenteyeraobjetodeunaluchadespiadadaen-­trelasempresasparacaptarelmercado.El

crecienteinterésporlossistemasdema-­nejodebasesdedatos,losSIGylosobser-­vatoriossejustificaba,tantoenelcasodelosinvestigadorescomoeneldequienesmanejanelespacio.Almismotiempo,elSIGsehabíatransformadoenunamodaytodainstitucióndebíaimplantarunoparaserconfiableyrespetada;¡cuántasinstitu-­cionesselanzaronenunapolíticacostosadeequipamiento,sinanalizarsusnecesi-­dades, sinun concursoprecisode ofer-­tasysinpensarenlautilizacióndeestanuevaherramienta!DuranteestaprimerafasedelacooperaciónentreelORSTOMylasinstitucionesecuatorianas,Savaneeraun softwaredeavanzadayeficaz.Enlosaños1990y2000,SavanecorreelriesgodefrenarseyconvertirseenunSIGmásentreotros.Enefecto,enelsenodeunmercado enplena expansión, en el quelosaspectospublicitarioycomercialde-­sempeñanunpapelfundamental,lapo-­lítica dedifusióndel sofware Savanenocuentaconsuficienteapoyo.

El primer decenio —el periodoAIQ— deja a veces la impresión dealgo inacabado en razón de múltiples

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Viaje al final del Atlas… (1985-2005): de un balance a medias tintas a un éxito indiscutible

problemasdeordencientífico,técnicoeinstitucional,dedivergenciasdeintere-­sesentrelascontrapartesyderivalidadesinterinstitucionales. El segundo dece-­nio, en cambio —a partir de la trans-­ferencia de los equipos al IMQ y de laasunción por parte de este del manejodelprograma—debeconsiderarsecomounatransferenciadetecnologíalograda.ElSistemaUrbanodeInformaciónMe-­tropolitana(SUIM),continuaciónlógicadelastécnicasaplicadasydelosestudiosrealizadosdesdehacíavariosañosenelmarco del programa de investigaciónAIQeraoperacionalen1992.

Una aventura científica y técnicade investigación-accióninacabada (1984-1992)

La informática abrió nuevas pers-­pectivasmetodológicas,permitiólaace-­leracióndegrancantidaddetareasehizoposibles las manipulaciones cartográfi-­casentiemporeal.Lapuestaapuntodeindicadorespertinentesdelcrecimientoyde lasdinámicasurbanas eraunodelos objetivos del programa AIQ. Enefecto,másalládelapuestaeneviden-­ciaydelanálisisdelaslógicasespacialesy socioeconómicas de instalación de lapoblación,deimplantacióndelosequi-­pamientos y servicios, de mutación delos espacios funcionales, etc., los indi-­cadores de urbanización —herramien-­tasdeprevisión—permitenestudiar laevolucióndelaspolíticasurbanas,medirlasconsecuenciasespacialesdelasaccio-­nes de ordenamiento emprendidas porlossectorespúblicoyprivadoyapreciar

lastransformacionesdeltejidourbanoentérminosdeconvergenciasodedivergen-­cias de intereses (peso de los diferentesactoresquemoldeanlaciudad).Laher-­ramientainformáticaposibilitalarápidaactualización de los datos y el análisisdiacrónico cuando se disponedenuevainformación(censos,encuestasdepasosrepetidos,sondeos,etc.).Losindicadoresde urbanización no pretenden dar unarespuesta definitiva a las desigualdadesintra-­urbanas,peropuedenservirdeher-­ramientasdereflexiónydeapoyoalorde-­namiento,alaplanificación,aladecisiónyalaprospectiva.Estosindicadoresfor-­man la armazón del Atlas Infográfico de Quito—producto«enpapel»publicadoen1992— indispensable para la explo-­tación coherente y razonada de la basededatosydelSIGenunaópticadeac-­tualizaciónmásomenospermanentededatosseleccionados.Enrealidad,elAtlasesel«manual»metodológicoycientíficodeutilizacióndelSIG,quesepresentaalavezcomounaobra«clásica»(eltérminonadatienededespectivo)yunaproduc-­ción«innovadora»—generadaporlaim-­plantación de una base de datos— quees posible actualizar bajo pedido y enfunción de las necesidades en términosdeescalaydelastemáticasespecíficasdelasinstituciones.

El balance parece pues positivo.Sinembargo,lossucesivosdisfunciona-­mientos durante 7 años matizan esteoptimismo.Científicamente,elAtlasesimperfectoeincompleto.Algunastemá-­ticasapenasfueronesbozadas,eláreade

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Actas de los Seminarios y talleres científicos del 30° aniversario del ORSTOM/IRD en Ecuador138

H. Godard

estudio poco toma en cuenta la aglo-­meración urbana, por falta de tiempo,yencuestasfundamentalesnuncapudie-­ronrealizarsedebidoadivergenciasins-­titucionales(estudiodelasmigracionesintra-­urbanas a través de una encuestalugar de residencia / lugar de trabajo,por ejemplo). Finalmente, los manua-­lesdeutilizaciónde labasededatosydeSavanenofueronredactados,peseaser indispensables para la difusión delsoftware. Técnicamente, no se puedesinolamentarlalentitudconqueseeje-­cutaron las tareas.Ciertamente, el AIQeraelaboradoconelequipoinformáticomás avanzado… hace 15 años, cuyascapacidadeshacenreíren2005:¡lapri-­meraestacióndetrabajoSunimportadaaEcuadorparaelprogramaAIQdisponíade4MbdeRAMydeundiscodurode80 Mb! Pero las limitaciones materia-­les no explican todo. La digitalizaciónde las manzanas fue larga (un año) ylas dificultades técnicas numerosas:Savane era desarrollado en función delas necesidades de los investigadores…que siempre estimaban larga la esperapese a los esfuerzos de quien desarrol-­labaelsoftwareytrabajabasolo,sinunapoyosostenidodepartedelORSTOM;el software no disponía de una verda-­derafuncióndeedición,loqueobligóatransferirlosarchivosgráficosauncom-­putador Macintosh, manipulación queretrasólaelaboracióndellaobra.Insti-­tucionalmente,lascontradiccionesentrelascontrapartes,cadavezmásmarcadasapartir de1990, tuvieron lamentables

repercusionesenlosaspectoscientíficos,y el enfrentamientodedos visiones, launa «universitaria» y laotra «operacio-­nal», no facilitó el trabajo en coopera-­ción: arranque del programa AIQ sinquequiendesarrollabaelsoftwarefueraasignadoalEcuador—finalmenteseins-­talaráenQuitodosañosdespuésde lasuscripcióndelconvenioAIQ—;cambiodeladireccióndelIGM,loqueparalizóelprogramaduranteunaño;discordan-­ciasainiciosdelosaños1990sobrelosobjetivosdeunobservatoriourbano;di-­ficultadesenafrontarelacabamientodelafasedelAIQyeliniciodelafaseSUIM,frutodeunconveniosuscritoen1990entreelORSTOMyel IMQ…quien seretiródelaelaboracióndelAtlas.

Estaprimerafasesesaldaentoncesenunbalancebastantemoderado.En2005,lacríticamásseriaquesepuedehaceraldesarrollo del programa AIQ se refierealhechodeque laherramientaha sidoconsiderada demasiado frecuentementeporlosprofesionalesdelaplanificaciónydelmanejodelespaciourbanocomounfin y no como un medio. En efecto, sibien Savane era, y lo sigue siendo, unafantástica herramienta, nopor ello dejadeseruninstrumentodetrabajo;ahorabien,losutilizadoresdelSIGhantendidoaperderdevistaelanálisisdelosmapasylainterpretacióndelosresultados.Noobstanteypesealasmúltiplesdificulta-­des,elprogramaAIQfueconcluido¡conapenas20mesesde retraso respectodelcronogramaprevistoen1986!

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Viaje al final del Atlas… (1985-2005): de un balance a medias tintas a un éxito indiscutible

Después de las dudas… el éxito(1993-2004)

Endiciembrede1992, laprimerafase terminó con la publicación del Atlas. El período SUIM tomó el relevodel AIQ. Luego, los investigadores delIRD conjuntamente con los planifica-­doresdelIMQdefinieronnuevastemáti-­cas.Esosintercambios,quepermitieronrecentrar los estudios, consideraron losrespectivos intereses de ambas institu-­ciones.En2005,graciasalosesfuerzosdel IRD,deldiseñadordeSavaneydelMDMQ que utiliza la herramienta demaneraóptimaylahaceavanzar,lafaseAIQ no ha quedado sin continuación.Elhechodeque13añosdespuésdelaconclusión del programa AIQ, hayannacido algunos «bebés», gracias, entreotras cosas, a la tenacidad del «padre»delsoftware,eslapruebadeléxitodelaoperación.Inmersoseneltorbellinodela terminacióndelAtlas (realizacióndelos mapas, análisis e interpretación delos resultados, redacciónde los folletosexplicativos, organización de un colo-­quio internacional), los investigadoresdel ORSTOM tendieron a ensombrecerlasituación,loqueexplicaelexageradopesimismoqueseentrevéenlaprimeraparte de la presentación.Tal vez habíaqueabandonar el «campode lashosti-­lidades»paradarsecuentadelosefectospositivosdelprogramaAIQenlainves-­tigaciónylacooperación.Enefecto,fueenFrancia,despuésde1992,dondelosinvestigadorescomenzaronarepararenquelacooperaciónhabíacontribuidoa

capacitar al personal ecuatoriano, quehabíapermitidoavarios investigadoresdel IGM, del IPGH y del IMQ obteneruna beca para completar su formaciónenFrancia,queelprogramaAIQhabíafederadoalasinstitucionesecuatorianas—losresponsablesmunicipalesdelma-­nejodelaciudadcomenzabanautilizarla misma base cartográfica y los mis-­mos límitesadministrativos—yque laperennidad del AIQ estaba asegurada atravésdelaimplantacióndeunobserva-­toriourbano.

Científicamente, los trabajos rea-­lizadosconposterioridada1992,enelmarco de la cooperación entre el IRDy el MDMQ sirvieron de soporte a laspolíticasurbanas(evolucióndelusodelos suelos, dinámicas urbanas y de lasinfraestructuras).Elanálisisprospectivo(elaboración de escenarios sísmicos),y luego el estudio sobre el medio am-­bienteurbanoentre1994y1998yfi-­nalmentelaimplantacióndelprograma«Sistema de información y riesgos enel Distrito Metropolitano de Quito» apartirde1999,llevaronalapublicacióndenumerososlibros.Elúltimo,La vul-nerabilidad del Distrito Metropolitano de Quito(diciembrede2004,495p.)tomaencuentalasdiferentesformasdevulne-­rabilidaddelaaglomeraciónquiteña.Elanálisisserealizanoapartirdelaame-­nazasinodeloselementosesenciales,loqueconstituyelaoriginalidaddeestain-­vestigación.Técnicamente,laversióndeSavaneutilizadaen2005esmuchomáseficazquelaempleadaparallevarabuen

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Actas de los Seminarios y talleres científicos del 30° aniversario del ORSTOM/IRD en Ecuador140

H. Godard

término el programa AIQ. Numerososmódulos han enriquecido al software,entreelloseldeedición,ylosingenierosinformáticosdelMunicipiodesarrollanaplicacionesquepermiten,porejemplo,difundir las informaciones de las basesSIG a través de Internet. No se puedesinodeplorarlatimidezdelIRDenma-­teriadedifusióndeSavane,softwarecuyarelacióncalidad/capacidades/costosiguesiendoexcelenteen2005.Institucional-­mente,latransferenciadetecnologíadelIRD hacia el MDMQ ha sido lograda.La cooperación constructiva, larga ysostenidaentre lasdos institucioneshacontribuidoaalimentarlabasededatosa lo largode los15últimos años yha

permitido dispensar una formación decalidad a los investigadores y profesio-­nales ecuatorianos.Finalmente, ante elpositivobalancede2005,sepuedeafir-­mar que los costos, considerables, delprogramaAIQhansidorecuperadosenpartedemaneraindirecta.

En 2005, estamos convencidos deque el MDMQ proseguirá sus esfuerzosparadesarrollarnuevosestudiosyman-­tendrávivoesteobservatorio,inclusoconunapoyocadavezmáslimitadodepartedelIRD,loqueessignodeunatransfe-­rencia de tecnología lograda. Una solainterrogantequedasinrespuesta:sisede-­bierahacerunatlasnuevamenteen2005,¿elIRDyelMDMQasumiríanelreto?

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Le programme « Environnement urbain »(1994-1998)

Pascale Metzger1

Quito, Équateur - Octobre 2004 141

Mots-clés : environnement urbain – bien commun – sol urbain – mobilité – Quito

1 IRD, Campus Universitaire du Moufia, BP 172,97492 Sainte-Clotilde cedex, Île de la Réunion,France

Dans la continuité de l’Atlas Info-graphique de Quito, et sous l’impulsionde Pierre Peltre, l’ORStOM a entreprisen 1994 une recherche sur la questionenvironnementale urbaine au sein de laDirectionGénéraledePlanificationde laMunicipalitéduDistrictMétropolitaindeQuito.Ceprogrammederecherches’estsi-tuéd’embléedansunedoubleperspective.Ils’agissaitd’apporteruneconnaissanceàlafoisscientifiqueetopérationnelledel’en-vironnementurbainàQuito,c’est-à-dire:

• d’uncôté,développerconceptsetmé-thodes capables d’appréhender scien-tifiquement la question de l’environ-nementurbain;

• de l’autre, apporterundiagnostic del’environnement urbain à Quito quisoituneconnaissanceréellementutileàlagestiondelaville.

Cette recherche s’est déroulée enquatretemps:

• développement d’une proposi-tion conceptuelle pour l’étude del’environnementurbainàQuito;

• inventaireetanalysedesinformationssur les biens communs sol, eau, air,propretéetmobilité;

• présentation des modes de produc-tion et de consommation par biencommun;

• essaidedéterminationdeprofilsen-vironnementaux par combinaisonsspatialesdesmodesdeproduireetdeconsommerlesbienscommuns.

Leprogramme,dirigéparPascaleMetzger, a bénéficié de l’appui tech-nique de la DGP, notamment pource qui concerne l’intégration dans labase de données géo-référencées, dela collaboration scientifique de NuryBermúdez,àl’époquejeunediplôméed’architecture, et des travaux de télé-détection de Bernard Lortic et MaríaAugustaCustode.

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P. Metzger

Actes des Séminaires et ateliers scientifiques du 30e de l’ORSTOM/IRD en Équateur142

La question conceptuelle poséepar l’environnement urbain

En l’absence de définition opéra-tionnelle,ladémarchederechercheme-néeàQuitos’estappuyéesurladéfini-tionsuivante(Metzger,1994):

L’environnement urbain est le ré-sultat matériel, historique et territoria-lement inscrit, de la combinaison demodes de produire (fabriquer, rendreconsommable)etdeconsommer(trans-former, dégrader, détruire) des « bienscommuns».Cesmodesdeproduireetde consommer évoluent dans le tempsetdansl’espace,sontfonctiondeladis-ponibilitédesbiens,destypesdegestionetdespratiquesdontilsfontl’objet.Lesbiens communs sont produits, dans lesensoùilssubissentdesprocessus(phy-siques, chimiques, juridiques, écono-miques, sociaux,politiques)qui,d’unepartlesrendentconsommables(àpartirderessourcesnaturellesmaisaussitech-niques,sociales,juridiques,culturelles),etd’autrepart,lesfontentrerdansl’idéede « bien commun » (auquel tous lescitoyens ont droit, qu’il faut restaurer,préserver, transmettre aux générationsfutures). Ils sont consommés, au sensde utilisés, transformés voire dégradésoudétruits.Ilsfontintervenirdifférentsacteursetstratégies.

Modes de produire et deconsommer les biens communsà Quito

C’estlamiseenœuvreconcrètedesrecherchesimpliquéesparcetteconcep-

tualisationquiaétéensuitedéveloppée.Dansunpremier temps, le travail s’estattaché à répondre aux questions sou-levées par la définition : quels sont lesbiens communs de la ville de Quito ?Comment,pourquoi,parqui,pourquisont-ilsproduitsetconsommés?

Le choix a été fait d’étudier les 5bienscommuns—lesol,l’eau,l’air,lapropreté et la mobilité—. Le principeméthodologique adopté a été le sui-vant:rassemblerlesdonnéesexistantes,éclatées entre une multiplicité d’insti-tutions,intégrercesconnaissancesdanslabasededonnées,puislestraiteretlesanalyser pour proposer une relecturesynthétique sous l’angle de l’environ-nement urbain, c’est-à-dire des modesdeproductionetdeconsommationdesbienscommuns.Laplupartdesdonnéesontétéobtenuesauprèsdesprincipauxorganismes municipaux en charge desdifférentsbienscommuns.

Chaquebiencommunaétéétudiéselonlesapprochessuivantes:

• lecontextejuridiquelocaletnational

• lesprincipauxacteursetleursstraté-gies

• labibliographie

• interviews de responsables, techni-ciens,etdesacteursprincipaux

• relevédedonnéesetleurintégrationdanslabase

• analysespatialedes donnéesavec leSIGSavane

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Quito, Équateur - Octobre 2004 143

Le programme « Environnement urbain » (1994-1998)

Lerésultatdecetravailquiinvento-rieetanalyselesmodesdeproduireetdeconsommerlesol,l’eau,l’air,lapropretéet la mobilité à Quito a été publié en1996dansl’ouvrageEl medio ambiente urbano en Quito.

Profils environnementaux

Après la décomposition opérée parl’analysedesbienscommunsexaminésin-dépendammentlesunsdesautres, lapré-occupationaétédereconstitueruneimageglobale et cohérente de l’environnementurbainenpartantdel’idéequel’articulationdesmodesdeproduire etde consommerlesdifférentsbienscommunssurunespaceurbainparticulierproduitun«type»d’en-vironnementurbain.Àl’aided’outilsstatis-tiquesdetraitementsdesdonnéesetdusys-tèmed’informationgéographiqueSavane,lescombinaisonsdesmodesdeproduireetdeconsommerlesbienscommunsontétéidentifiéespourobtenirdes«types»oudes«profils»environnementaux.L’objectifestensuited’obtenirunecartographiedeses-pacesdeQuitoquiprésententdescaracté-ristiques environnementales similaires, unmême«profil».

Lerésultatdecetravailaétépubliéen2000dansl’ouvragePerfiles ambien­tales en Quito. Il conclut sur les idéesprincipalessuivantes:

L’environnementurbainàQuitosecomprendd’abordàtraversl’oppositionessentiellecentre/périphérie,quiémergecommeunegrilledelecturefondamentaledelaville.Cetteoppositionestconstruite

àlafoisparl’usagephysiquedusoletparlaprésenced’infrastructuresurbaines,ca-ractéristiquesquirenvoientglobalementàundegréd’urbanisation.Ledeuxièmeélémentquipermetdedistinguerlecen-tredelapériphérieestl’antagonismeen-tre la fonction résidentielle et la mixitédesusages.Cetteoppositionmetenévi-dencelepoidsdécisifdesfonctionsurbai-nes dans la question environnementale.Lacombinaisondecesélémentsdestruc-turationdessineun«modèle»environ-nemental,dontl’archétypeseraitlazonecentrale.Lesquartierssesituentplusoumoinsloindece«modèle»,enfonctionde leur degré de bâti et d’équipementeninfrastructuresdebase,maisaussienfonction de leur degré de spécialisationrésidentielle.

Maisce«modèle»environnemen-taldivergesurlaquestiondesmodesdeconsommation du sol. En effet, alorsque la progression de l’urbanisations’accompagne d’une augmentation deladiversitédesfonctionspourlesquar-tiersdelazonecentrale,lacroissancedudegréd’urbanisationdesquartierspéri-phériquesseconfondlargementavecledéveloppement de la fonction résiden-tielle.Onsetrouvedoncfaceàunecon-tradictionmajeure entre le centre et lapériphériesurlaquestiondesmodesdeconsommationdusol.

Référence bibliographique

Metzger, P. (1994), Pour une problématique de l’envi-ronnement urbain, Cahiers des Sciences Humaines, ORSTOM, (3), 4 : 595-619.

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Actas de los Seminarios y talleres científicos del 30° aniversario del ORSTOM/IRD en Ecuador144

El programa «Medio ambiente urbano»(1994-1998)

Palabras clave: medio ambiente urbano – bien común – suelo urbano – movilidad – Quito

En la continuidad del Atlas Info-gráfico de Quito, y con el impulso dePierrePeltre,elORStOMemprendióen1994 una investigación sobre la cues-tiónambientalurbanaenel senode laDirecciónGeneraldePlanificacióndelDistrito Metropolitano de Quito. Eseprograma de investigación se ubicó deentradaenunadobleperspectiva.Setra-tabadeaportarunconocimientoalavezcientíficoyoperacionaldelmedioam-bienteurbanodeQuito,esdecir:• por un lado, desarrollar conceptos

y métodos capaces de aprehendercientíficamentelacuestióndelmedioambienteurbano;

• porelotro,elaborarundiagnósticodelmedioambienteurbanoenQuitoqueconstituyaunconocimientorealmenteútilparaelmanejodelaciudad.

Esta investigación se desarrolló encuatrofases:• desarrollodeunapropuestaconcep-

tual para el estudio del medio am-bienteurbanoenQuito;

• inventario y análisis de las informa-ciones sobre los bienes comunessuelo,agua,aire,aseoymovilidad;

• presentacióndelosmodosdeproduc-ciónydeconsumoporbiencomún;

• intentodedeterminacióndeperfilesambientalesporcombinacionesespa-cialesdelosmodosdeproducirydeconsumirlosbienescomunes.

El programa, dirigido por PascaleMetzger, contó con el apoyo técnicode laDGP,enespecial en loqueatañea la integración en la base de datosgeo-referenciados, con la colaboracióncientíficadeNuryBermúdez,entoncesjoven egresada de arquitectura, y conlostrabajosdeteledeteccióndeBernardLorticyMaríaAugustaCustode.

La cuestión conceptualplanteada por elmedio ambiente urbano

A falta de una definición ope-racional, el enfoque de investigacióndesarrolladoenQuitoseapoyóenlasi-guientedefinición(Metzger,1994):

El medio ambiente urbano es elresultado material, histórico y territo-rialmenteinscritodelacombinacióndemodosdeproducir(fabricar,tornarcon-sumible) y de consumir (transformar,

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Quito, Ecuador - Octubre de 2004 145

El programa «Medio ambiente urbano» (1994-1998)

degradar, destruir) «bienes comunes».talesmodosdeproducirydeconsumirevolucionanenel tiempoyenelespa-cio, son función de la disponibilidaddelosbienes,de lostiposdemanejoyde lasprácticasdeque sonobjeto.Losbienes comunes son producidos en elsentido enque soportanprocesos (físi-cos, químicos, jurídicos, económicos,sociales, políticos) que, por una partelos hacen consumibles (a partir de re-cursosnaturalesaunquetambiéntécni-cos,sociales,jurídicos,culturales)y,porotra,losintroducenenlaideade«biencomún» (al que todos los ciudadanostienen derecho, que hay que restaurar,preservar, transmitir a las generacionesfuturas).Sonconsumidosenelsentidode utilizados, transformados e inclusodegradadosodestruidos.Enello inter-vienendiferentesactoresyestrategias.

Modos de producir y de consumirlos bienes comunes en Quito

Luego se emprendieron concreta-mentelasinvestigacionesimplicadasenestaconceptualización.Enunaprimeraetapaeltrabajoconsistióenresponderalasinterrogantesplanteadasporladefi-nición: ¿cuáles son losbienes comunesdelaciudaddeQuito?¿Cómo,porqué,porquién,paraquién, son esosbienescomunesproducidosyconsumidos?

Seoptóporestudiar5bienescomu-nes:suelo,agua,aire,aseoymovilidad.Elprincipiometodológicoadoptadofueelsiguiente:reunir losdatosexistentes,dispersosenunamultiplicidaddeinsti-

tuciones,integrartalesconocimientosalabasededatos,luegotratarlosyanali-zarlosparaproponerunanuevalecturasintéticabajo el ángulodelmedioam-bienteurbano,esdecirdelosmodosdeproducciónydeconsumodelosbienescomunes. La mayor parte de datos seobtuvieron de los principales organis-mosmunicipalesencargadosdelosdife-rentesbienescomunes.

Cadabiencomúnfueestudiadosi-guiendoelsiguienteprocedimiento:

• definicióndelcontextojurídicolocalynacional

• consideracióndelosprincipalesacto-resysusestrategias

• consultadebibliografía

• entrevistasaresponsables, técnicosyalosactoresprincipales

• levantamientodedatoseintegracióndelosmismosalabase

• análisis espacial de los datos con elSIGSavane

Elresultadodeestetrabajoquein-ventariayanalizalosmodosdeproducirydeconsumirelsuelo,elagua,elaire,elaseoylamovilidadenQuito,fuepu-blicadoen1996enellibroEl medio am­biente urbano en Quito.

Perfiles ambientales

Después de descomponerlos me-dianteelanálisisdelosbienescomunesexaminados independientemente unosdeotros,lapreocupaciónfuereconstruir

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Actas de los Seminarios y talleres científicos del 30° aniversario del ORSTOM/IRD en Ecuador146

P. Metzger

unaimagenglobalycoherentedelme-dio ambiente urbano partiendo de laideadequelaarticulacióndelosmodosdeproducirydeconsumirlosdiferentesbienes comunes en un espacio urbanoparticularproduceun«tipo»demedioambienteurbano.Conlaayudadehe-rramientas estadísticas de tratamientode datos y del sistema de informacióngeográfica Savane, se identificaron lascombinacionesdelosmodosdeprodu-cir y de consumir los bienes comunesconelfindeobtener«tipos»o«perfiles»ambientales. El objetivo era luego ob-tenerunacartografíadelosespaciosdeQuitoquepresentencaracterísticasam-bientalessimilares,unmismo«perfil».

El resultadodeeste trabajo sepu-blicó en 2000, en el libro Perfiles am­bientales en Quito, que concluye en lassiguientesideasprincipales:

El medio ambiente urbano enQuitoseentiendeprimeramenteatra-vésdelaoposiciónesencialcentro/pe-riferia,queemergecomounamalladelecturafundamentaldelaciudad.Estaoposiciónesconstruidaalavezporelusofísicodelsueloyporlapresenciadeinfraestructurasurbanas,característicasque remiten globalmente a un grado

deurbanización.Elsegundoelementoque permite distinguir el centro de laperiferia es el antagonismo entre lafunciónresidencialyelcaráctermixtodelosusos.Estaoposiciónponeenevi-dencia el peso decisivo de las funcio-nes urbanas en la cuestión ambiental.La combinaciónde esos elementosdeestructuración dibuja un «modelo»ambiental,cuyoarquetiposeríalazonacentral.Losbarriossesitúanmásome-noslejosdeeste«modelo»,enfuncióndesugradodeconstrucciónydeequi-pamiento en infraestructuras básicas,aunquetambiénenfuncióndesugradodeespecializaciónresidencial.

Sin embargo, ese «modelo» am-biental diverge en cuanto a los modosdeconsumodelsuelo.Enefecto,mien-trasqueelavancedelaurbanizaciónseacompaña de un aumento de la diver-sidaddelasfuncionesenelcasodelosbarriosdelazonacentral,elcrecimientodelgradodeurbanizacióndelosbarriosperiféricos se confunde ampliamenteconeldesarrollodelafunciónresiden-cial.Nosencontramosentoncesfrenteaunacontradicciónmayorentreelcentroy la periferia en los que respecta a losmodosdeconsumodelsuelo.

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Système d’information et risquesdans le District Métropolitain de Quito

Robert D’Ercole1

Quito, Équateur - Octobre 2004 147

Mots-clés : territoire urbain – enjeux – vulnérabilité – risque – Quito

1 IRD,CalleTeruel357,Miraflores,Lima18,Pérou

Ceprogrammederecherche,menéencollaborationentrel’IRDetlaDirec-ciónMetropolitana deTerritorio yVi-vienda(DMTV)duMDMQ,aété initiéen1999dansuncontexted’activitéduvolcanGuaguaPichincha.Ilaétéfavo-risépardes collaborations scientifiquesdéveloppées depuis plusieurs annéesentrelamunicipalitédeQuitoetl’IRDdansledomainedel’analyseurbaine,del’environnement et des risques. L’exis-tence d’une base de données urbaineslocalisées,géréesavecleprogicielSavane(conçuparMarcSouris, IRD),aégale-mentconstituéunélémentdécisifpourlelancementduprogramme.

La recherche a été réalisée entre1999 et 2004. La phase préliminairede développement méthodologique aété pilotée par Pascale Metzger durantla première année, puis Robert D’Er-coleapris le relaispour lepilotageduprogramme. La collaboration entre lesdeuxchercheursacependantétéperma-nente jusqu’à la fin du programme, cedernierayant,enmêmetempsbénéficié

de l’appui de Marc Souris pour le dé-veloppementduSIGSavanesuivantlesbesoinsdelarecherche.Uneéquipederechercheaétémiseenplace,constituée,outreleschercheurspré-cités,parNuryBermúdez,FlorentDemoraes,JairoEs-tacio,CristinaLópez,AlexandraMena,AlexTupiza,Tania Serrano. L’équipe aégalement bénéficié de l’appui perma-nent des techniciens de l’Unidad deEstudios Metropolitanos de la DMTV,parmi lesquels Joe Tupiza, administra-teurdelabasededonnéesurbaines,etde la collaboration temporaire de plu-sieurs jeunes chercheurs, ingénieurs ettechniciensprovenantdemultiplesins-titutions,publiquesouprivées.

Les trois principaux objectifsdu programme

• la mise au point d’une méthode d’analyse des risques en milieu urbain de manière à produire des

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R. D’Ercole

Actes des Séminaires et ateliers scientifiques du 30e de l’ORSTOM/IRD en Équateur148

connaissances socialement utiles etrapidementutilisablesdansunepers-pective de prévention des risques(planification urbaine préventive) etdegestiondescrises.Cetteméthodese fonde sur l’identification des en-jeux majeurs du fonctionnement etdudéveloppementdelaville,cesder-niersseplaçantrésolumentaucentrede la définitiondu risque.C’est, eneffet,àpartirdecesenjeuxmajeursetdesespacesstratégiquesdanslesquelsils se concentrent qu’il convient deprocéder, en priorité, à des analysesdevulnérabilitéetderisque;

• l’approfondissement de la connais-sance des risques à Quito,etpluspar-ticulièrement laconnaissance (voire laprisedeconscience)desavulnérabilitéet des diverses formes que cette vul-nérabilitérevêt.Lesrisquesneselimi-tentpasauxaléasetsicesdernierscon-stituent une composante importantedurisque,c’estavanttoutlavulnérabi-litédesenjeuxetespacesmajeursdelaville, de même que ses conséquencespossibles à l’échelle de l’ensemble dudistrict (voire de l’ensemble du paysdanslamesureoùQuitoestcapitale),quiconstituent le fondementdupro-grammederecherche;

• le développement d’un outil d’aide à la décision :unebasedeconnais-sancesetd’utilisationdecesconnais-sances. Le programme s’est appuyé,en effet, sur une importante basede données fondée sur des donnéesexistantes, actualisées ou créées de

toute pièce en fonction des objec-tifs précédents. Cette base doit êtrefacilement utilisable tout en étantrégulièrementactualisée.Encollabo-ration étroite avec lespartenaires, lamise au point de règles d’utilisationetd’actualisation,àtravers lesméta-données,adoncconstituéunobjectiffondamentalduprogramme.

Les deux grandes phasesdu programme

La première a visé à compren-dre la logique du fonctionnement du DMQ et à identifier ses enjeux ma-jeurs suivant des critères quantitatifs,qualitatifs et spatiaux.Cesenjeuxcou-vrenttroisgrandsdomaines:

• la population et ses besoins intrin-sèques(population,éducation,santé,patrimoine,culture,loisirs);

• la gestion et l’économie de la ville(entreprises, valeur du sol, adminis-trationspubliques,capitalité);

• la logistique urbaine (eau, approvi-sionnement alimentaire, électricité,approvisionnementencombustibles,télécommunications,mobilité).

Outre l’identification, la cartogra-phie et l’analyse de chaque type d’en-jeux et de leur répartition, il en a étéréalisé une synthèse cartographique.Cettedernière apportedes connaissan-cessurlesprocessusdeconstructiondelacentralitéurbaineetfaitapparaîtrelesnouvellespolaritésémergentesduterri-toire.Enmêmetemps,ellemontreque

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Quito, Équateur - Octobre 2004 149

Système d’information et risques dans le District Métropolitain de Quito

les enjeux majeurs du fonctionnementduterritoiretendentàseconcentrersurdesespacesrestreints(moinsde1%del’espace métropolitain) mais stratégi-ques.Cesontcesenjeuxetcesespacesqui méritent une analyse approfondiede vulnérabilité et qu’une politique depréventiondesrisquessedoitdepren-dreencompteenpriorité.

La deuxième phase du pro-gramme a été consacrée à l’analyse de la vulnérabilité du district de Quitoenmettant l’accent sur la vulnérabilité deses enjeux majeurs de fonctionnementetdegestiondecrise(cesderniersayantfait l’objetd’une étude spécifiquedanscette2epartieduprogramme).L’analysea porté sur la vulnérabilité intrinsèquedecesenjeux,leurdépendancevis-à-visd’élémentsextérieursauxsystèmesdanslesquels ils s’insèrent, l’exposition auxaléas et la susceptibilité d’endomma-gement, les alternatives de fonctionne-ment, lacapacitédecontrôle (incluantnotammentl’accessibilité)etlacapacitéàaffronterdessituationsdecrises.L’ac-centaégalementétéplacésurl’analysespatialedestransmissionsdevulnérabi-litéetsurleursrépercussionsentermesde risque à l’échelle du district. Outrela vulnérabilité des enjeux, les notionsde vulnérabilité spatiale, territoriale etcelle de transmission de vulnérabilitéontainsiété introduites.Denombreu-sescartesd’aideàladécisionontétéréa-liséesnotammentcellesquireprésententlesvulnérabilitésdeplusieursenjeuxdela ville et celles, plus synthétiques qui,

repérant, caractérisant et hiérarchisantles espaces générateurs et diffuseurs devulnérabilités,permettentdecerner leslieux les plus sensibles sur lesquels lesactions de réduction des risques sontprioritaires. Une réflexion a aussi étémenée sur les actionsde réductiondesvulnérabilités entreprises dans le dis-trict, sur leur évolutiondans le temps,leursforcesetleursfaiblesses,ainsiquesurl’institutionnalisationdesrisques,end’autres termes sur lamiseenplacedenormes,règlements,structuresetprocé-duresdestinéesàprévenirlesrisquesetàrépondreauxsituationsd’urgence.

Les principaux apportsdu programme

Apports en matière de connaissances sur la vulnérabilité et les risques dans le DMQ

Larecherchemenéeestlapremièredugenreàlafoisparcequ’elleoffreunevisionglobalede lavulnérabilitéetdesrisquesdans le DMQ(approches secto-rielles et partielles jusqu’à présent) etparcequ’elle couvre l’ensembledudis-trictetnonseulementlavilledeQuito.

Apports conceptuels

Ladémarcheadoptéeareposé,àlabase,suruneremiseencauseconceptuellede lanotionderisque.Cesonteneffetlesenjeuxmajeursdelaville,lesespacesmajeursdanslesquelsilssesituent,etleurvulnérabilité,quisontplacésaucœurdeladéfinitiondurisqueetnonpaslesaléascommeilsefaitgénéralement.

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R. D’Ercole

Actes des Séminaires et ateliers scientifiques du 30e de l’ORSTOM/IRD en Équateur150

Apports méthodologiques

Les développements méthodologi-quesontconcernédenombreuxaspectsde la recherche,notamment l’identifica-tionetlacartographiedesenjeuxmajeursdudistrict,lesdifférentesformesdevul-nérabilitédudistrictetdesesenjeuxoul’analysedevulnérabilitéspatiale,territo-rialeetdetransmissiondesvulnérabilités.

Apports opérationnels

Larecherchefournitdenombreuxélémentspourlaréductiondesvulnéra-bilitésetdoncderéductiondesrisquesà l’échelle du district. Les mesures deréductiondesvulnérabilitésinduitesdesconclusions de l’étude sont nombreu-ses et souvent peu coûteuses à mettreenœuvre.Certainesd’entreellesserontvraisemblablementmisesenapplicationprochainement dans la mesure où lesdiversesinstitutionsmunicipalessesontappropriélesrésultatsd’unerechercheàlaquelleellesontlargementcontribué.

De nombreuses productions

Le programme de recherche a dé-bouchésurdenombreusesproductions,parmi lesquellesdeuxouvragesde syn-thèsepubliésdanslecadred’uneco-édi-tionIRD/MDMQ,unethèsededoctorat,des articles scientifiques, de nombreuxrapportsd’étudeetplusieurscommuni-cationsscientifiquesetconférences.

Une formation permanente

L’équipe de recherche était cons-tituée de jeunes chercheurs qui ont

bénéficié d’une formation permanenteà travers leurs activités menées dans lecadre du programme. Certains d’entreeux ont obtenu des diplômes univer-sitaires àpartirde leurs travaux (thèse,DEAetmaîtriseenFrance,licenciaturasenÉquateur).

La préparation du futur

Depuis le 1er janvier 2004, uneJeune Equipe équatorienne PAUD (Por el Ambiente Urbano y Desarrollo)a étéconstituée, bénéficiant du soutien fi-nancier du DSF et scientifique de l’UR029EnvironnementUrbain.Ellemène,danslalignéeduprogramme«Systèmed’InformationetrisquesdansleDMQ»,une recherche sur l’environnement ur-bainetlesrisquesenÉquateur.

Quelques réflexions surla collaborationIRD/Municipalité de Quito

Cettecollaborationaétéeffectivetout au long du programme, facilitéepar les relations établies lors de pro-grammes antérieurs et par le fait queplusieurs partenaires, outre leurs acti-vités municipales, sont également deschercheurs.Cettecollaborationdirectea permis de résoudre de nombreusesdifficultés rencontrées tout au longduprogramme(lerecueildesdonnéesdansuncontextedegrandedispersiondecesdernières,larésolutiondespro-blèmesde format, leschoixméthodo-logiques, lepassaged’uneréflexiondel’échelledelavilledeQuitoàcelledu

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Quito, Équateur - Octobre 2004 151

Système d’information et risques dans le District Métropolitain de Quito

district, etc.).Elleaégalementpermisd’orienter la recherche sur les risquesenmilieuurbaindansunsensdifférentdeceluiquiprévauthabituellement.Lefaitdeplacerlesenjeuxmajeursdudis-trictaucœurdeladéfinitiondurisqueetcommeélémentcentraldelarecher-che est le fruit de cette collaboration.

Cela a permis aux gestionnaires de lavilledes’approprierplusfacilementlesrésultats d’une recherche qui s’est ap-puyéesurdesobjetsquileursontfami-liers. Les applications concrètes misesen évidence en matière de réductiondesvulnérabilitésenserontvraisembla-blementfacilitées.

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Actas de los Seminario y talleres científicos del 30º aniversario del ORSTOM/IRD en Ecuador 152

Sistema de información y riesgosen el Distrito Metropolitano de Quito

Palabras clave: territorio urbano – elementos esenciales – vulnerabilidad – riesgo – Quito

Esteprogramadeinvestigación,de-sarrolladoencolaboraciónentreel IRDy laDirecciónMetropolitanadeTerri-torio y Vivienda (DMTV) del MDMQ,comenzó en 1999 en un contexto deactividaddelvolcánGuaguaPichincha.Lofavorecieronvariasaccionesdecola-boración científica desarrolladas desdevariosañosatrásentreelMunicipiodeQuitoyelIRDenelcampodelanálisisurbano, del medio ambiente urbano ydelosriesgos.Laexistenciadeunabasede datos urbanos localizados, maneja-dosconelsistemaSavane(diseñadoporMarcSourisdelIRD),constituyóigual-menteunelementodecisivoparaelini-ciodelprograma.

La investigación se realizó entre1999y2004.Lafasepreliminardede-sarrollometodológicofuepiloteadaporPascaleMetzgerduranteelprimerañoyluegoRobertd’Ercoletomóelrelevodeladireccióndelprograma.Sinembargo,la colaboración entre ambos investiga-dores fuepermanentehasta la finaliza-cióndelprogramaquecontóalmismotiempo con el apoyo de Marc Sourisen el desarrollo del SIG Savane según

las necesidades de la investigación. Seformóunequipodeinvestigacióncons-tituidopor,ademásdelosinvestigadoresmencionados,NuryBermúdez,FlorentDemoraes, Jairo Estacio, Cristina Ló-pez,AlexandraMena,AlexTupiza,Ta-nia Serrano. El equipo contó tambiénconelapoyopermanentedelostécnicosde laUnidaddeEstudiosMetropolita-nosdelaDMTV,entreellosJoeTupiza,administradordelabasededatosurba-nos,yconlacolaboracióntemporaldevariosjóvenesinvestigadores,ingenierosytécnicosprovenientesdemúltiplesins-tituciones,públicasyprivadas.

Los tres principales objetivosdel programa

• el perfeccionamiento de un método de análisis de los riesgos en el me-dio urbanodemaneraquesepuedanproducir conocimientos socialmenteútiles y rápidamente utilizables enunaperspectivadeprevencióndelosriesgos(planificaciónurbanapreven-tiva)ydemanejodecrisis.Estemé-todo se basa en la identificación deloselementosesencialesdelfunciona-mientoydeldesarrollodelaciudad,

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Quito, Ecuador - Octubre de 2004 153

Sistema de información y riesgos en el Distrito Metropolitano de Quito

ubicándose estos resueltamente enel centrode ladefinicióndel riesgo.Enefecto,apartirdeesoselementosesencialesydelosespaciosestratégi-cosenlosqueseconcentransedebeproceder,prioritariamente, a análisisdevulnerabilidadyderiesgo;

• la profundización del conocimiento de los riesgos en Quitoyparticular-mente el conocimiento (incluso latoma de conciencia) de su vulnera-bilidad y de las diversas formas querevistetalvulnerabilidad.Losriesgosnoselimitanalasamenazasysibienestas constituyen un componenteimportante del riesgo, lo que antetodo constituye el fundamento delprogramade investigaciónes la vul-nerabilidaddeloselementosesencia-lesydelosespaciosimportantesdelaciudad,aligualquesusconsecuenciasposiblesaniveldeldistrito(einclusodetodoelpaísenlamedidaenquesetratadelacapital).

• el desarrollo de una herramienta de ayuda a la toma de decisiones :unabasedeconocimientosydeuti-lización de esos conocimientos. Enefecto,elprogramaseapoyóenunaimportantebasededatosfundamen-tadaendatosexistentes,actualizadosoenteramentecreadosenfuncióndelosobjetivosanteriores.Estabasedebeserfácilmenteutilizableyenparaleloactualizadapermanentemente.Enes-trecha colaboración con las contra-partes,lapuestaapuntodereglasdeutilizaciónydeactualización,através

delosmeta-datos,fuepuesunobje-tivofundamentaldelprograma.

Las dos grandes fasesdel programa

LaprimeraapuntabaacomprenderlalógicadelfuncionamientodelDMQyaidentificarsuselementosesenciales,se-gúncriterioscuantitativos,cualitativosyespaciales.Taleselementosesencialescu-brentresgrandescampos:

• la población y sus necesidades in-trínsecas(población,educación,salud,patrimonio,cultura,recreación);

• elmanejoylaeconomíadelaciudad(empresas,valordelsuelo,institucio-nespúblicas,capitalidad);

• la logística urbana (agua, abasteci-miento alimentario, electricidad,abastecimientodecombustibles,tele-comunicaciones,movilidad).

Además de la identificación, lacartografíayelanálisisdecadatipodeelemento esencial y de su repartición,se hizo una síntesis cartográfica. Estaaportaconocimientossobrelosprocesosdeconstruccióndelacentralidadurbanayrevelalasnuevaspolaridadesemergen-tes del territorio. Muestra, al mismotiempo,queloselementosesencialesdelfuncionamiento del territorio tiendena concentrarse en espacios restringidos(menos del 1% del espacio metropoli-tano) pero estratégicos. Son esos ele-mentosesencialesyesosespacioslosquemerecen un análisis a profundidad entérminosdevulnerabilidadydebenser

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Actas de los Seminarios y talleres científicos del 30° aniversario del ORSTOM/IRD en Ecuador154

R. D’Ercole

considerados prioritariamente por unapolíticadeprevenciónderiesgos.

La segunda fase del programa de destinó al análisis de la vulnerabilidad del Distrito Metropolitano de Quito,poniendoénfasisenlavulnerabilidaddesus elementos esenciales de funciona-mientoydemanejodecrisis(habiendoestosúltimossidoobjetodeunestudioespecíficoenestasegundafase).Elanáli-sis tuvo como objeto la vulnerabilidadintrínsecadeesoselementosesenciales,sudependenciafrenteaelementosexte-rioresalossistemasenlosqueestánin-sertos,laexposiciónalasamenazasylasusceptibilidadasufrirdaños, lasalter-nativasdefuncionamiento,lacapacidaddecontrol(incluyendoenespeciallaac-cesibilidad)ylacapacidaddeenfrentarsituacionesdecrisis.Sepusoigualmenteénfasisenelanálisisespacialdelatrans-misióndevulnerabilidadyensusreper-cusionesentérminosderiesgosaniveldeldistrito.Así,seintrodujo,amásdela de vulnerabilidad de los elementosesenciales, las nociones de vulnerabili-dadespacial,territorialydetransmisióndevulnerabilidad.Seelaboraronnume-rososmapasdeayudaa ladecisión,enespecial losquerepresentanlavulnera-bilidaddevarioselementosesencialesdelaciudadyaquellos,mássintéticosque,al identificar, caracterizar y jerarquizarlos espacios generadores y difusores devulnerabilidad,permitendefinir loses-paciosmássensiblesdondelasaccionesdereducciónderiesgossonprioritarias.Sellevóacaboigualmenteunareflexión

sobre las acciones de reducción de lavulnerabilidad emprendidas en el dis-trito, sobre su evolución en el tiempo,sus puntos fuertes y débiles, así comosobrelainstitucionalizacióndelosries-goso,enotros términos, sobreelesta-blecimiento de normas, reglamentos,estructurasyprocedimientosdestinadosaprevenirlosriesgosyaresponderalassituacionesdeemergencia.

Los principales aportes

del programa

Aportes en materia de conocimientos sobre la vulnerabilidad y los riesgos en el DMQ

Lainvestigaciónrealizadaeslapri-merade este tipo,porquea la vezqueofrece una visión global de la vulnera-bilidad y los riesgos en el DMQ (hastaahora solo enfoques sectoriales y par-ciales),cubretodoeldistritoynosola-mentelaciudaddeQuito.

Aportes conceptuales

Elprocedimientoadoptadosebasó,originalmente, en un cuestionamientoconceptual de la noción de riesgo. Enefecto,sonloselementosesencialesdelaciudad,losespaciosenlosquesesitúanysuvulnerabilidad,loqueseubicóenelcentrodeladefinicióndelriesgo,ynolasamenazascomosucedegeneralmente.

Aportes metodológicos

Eldesarrollometodológicose refi-rió anumerosos aspectosde la investi-gación,enespecialalaidentificacióny

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Quito, Ecuador - Octubre de 2004 155

Sistema de información y riesgos en el Distrito Metropolitano de Quito

cartografía de los elementos esencialesdeldistrito,lasdiferentesformasdevul-nerabilidaddeldistritoydesuselemen-tosesencialesoelanálisisdevulnerabili-dadespacial,territorialydetransmisióndelavulnerabilidad.

Aportes operacionales

La investigación proporciona nu-merosos elementos para la reducciónde lavulnerabilidadypor tantode losriesgosaniveldeldistrito.Lasmedidasde reducción de la vulnerabilidad in-ducidasde lasconclusionesdelestudiosonmuchasyamenudopococostosasdeejecutar.Algunasdeellasseránpro-bablementeaplicadaspróximamenteenlamedidaenquelasdiversasentidadesmunicipalessehanapropiadodelosre-sultadosdeunainvestigaciónconlaquecontribuyeronampliamente.

Una abundante producción

El programa de investigación hadesembocado en una abundante pro-ducción:dos librosde síntesispublica-dosenelmarcodeunaco-ediciónIRD/MDMQ,unatesisdedoctorado,artícu-los científicos, numerosos informes deestudio y varias ponencias científicas yconferencias.

Una formación permanente

El equipo de investigación estabaconstituido por jóvenes investigadoresquerecibieronunacapacitaciónperma-nente a través de sus actividades en elmarcodelprograma,Algnosobtuvieron

títulos universitarios con base en sustrabajos(tesis,DEA—DiplomadeEstu-diosAvanzados—ymaestríasenFran-cia,licenciaturasenEcuador).

La preparación del futuro

A principios de enero de 2004, seconformóunJovenEquipoAsociadoalIRD (JEAI) «PAUD» (Por el Ambiente Ur-bano y el Desarrollo),que cuenta conelapoyofinancierodelDSF(Departamentodeapoyoalaformación)yelapoyocien-tíficodelaUnidaddeInvestigación029«Medio ambiente urbano», ambas ins-tanciasdelIRD.Dichoequiporealiza,enlacontinuidaddelprograma«SistemadeInformacióny riesgos»enelDMQ,unainvestigación sobre el medio ambienteurbanoylosriesgosenEcuador.

Algunas reflexiones sobrela colaboraciónIRD / Municipio de Quito

Esta colaboración fue efectiva atodo lo largo del programa, facilitadapor las relaciones establecidasduranteprogramasanterioresyporelhechodeque algunas contrapartes, además dedesarrollar sus actividades al interiordelMunicipio, son investigadores.Talcooperación directa permitió superaruna serie de dificultades encontradasduranteelprograma(larecopilacióndelos datos en un contexto de gran dis-persión de los mismos, la resoluciónde problemas de formato, las opcio-nes metodológicas, el paso de una re-flexiónaniveldelaciudaddeQuitoaunaaniveldeldistrito,etc.).Posibilitó

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Actas de los Seminarios y talleres científicos del 30° aniversario del ORSTOM/IRD en Ecuador156

R. D’Ercole

igualmente orientar la investigaciónde los riesgos en el medio urbano enunsentidodiferentedelqueprevalecehabitualmente.Elhechodecolocarloselementos esenciales del distrito en elcorazón de la definición de riesgo ycomo elemento central de la investi-gacióneselfrutodeestacolaboración.

Esto permitió a los responsables delmanejo de la ciudad apropiarse másfácilmentedelosresultadosdeunain-vestigaciónquesebasóenobjetosqueles sonfamiliares.Así, lasaplicacionesconcretas evidenciadas en materia dereduccióndelavulnerabilidadseveránenormementefacilitadas.

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Enjeux, mobilité et risques dansle District Métropolitain de Quito (Équateur)

Florent Demoraes1

Quito, Équateur - Octobre 2004 157

Mots-clés : mobilité des personnes – préoccupations majeures – vulnérabilité – accessibilité – risques

1 Postdoctorant IRD, 5th Floor, Quality HouseConvent Building, 38 Convent Road, Silom,Bangrak,Bangkok10500,Thaïlande

L’objectifdecetterecherchedocto­raleaétédeproposeruneréflexionsurlesrisquesencourusparleDistrictMé­tropolitain de Quito en ayant commeangled’approchelaquestiondelamo­bilité quotidienne des personnes et laquestion de l’accessibilité. Ces thèmessont centraux pour le fonctionnementde la ville aussi bien en période nor­male qu’en temps de crise. Cette ana­lysederisquecibléesurlesenjeuxdelamobilité repose sur une méthode miseau point dans le cadre du programmescientifique«Systèmed’InformationetrisquesdansleDistrictMétropolitaindeQuito» mené entre 1999 et 2004 parl’UnitédeRecherche «EnvironnementUrbain»del’InstitutdeRecherchepourleDéveloppement(IRD)enpartenariataveclaMunicipalitédeQuito.

Le travail, intégrant de nombreuxtraitementsgéomatiques,s’estappuyésurunebasepréexistantededonnéesurbai­nes géo­référencées, développée depuislafindes années1980par l’ORSTOM(actuel IRD) en collaboration avec

la Municipalité de Quito. Cettebase, structurée dans le SIG Savane

(développéparMarcSouris,del'IRD)etgéréeparleServiceMunicipald’Étu­desMétropolitaines, était initialementconçuepourlaplanificationdel’agglo­mération et la gestion urbaine quoti­dienne.Outreunprofondtravaild’ac­tualisation, labaseaétéenrichiedansdenombreuxdomaines,enparticulierdans celui de la mobilité, dans l’opti­quede la convertir enunoutild’aideà la décision en matière de planifica­tionpréventiveetdegestiondescrises.Cetteévolutionétaitd’autantplus in­dispensable que, suite à l’éruption duvolcan Pichincha en octobre 1999, lagestiondesrisquesaconstituél’unedesprioritésde lamunicipalité, cetteder­nièreétant,parailleurs,responsabledelavoirieetdestransportsurbains.

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F. Demoraes

Actes des Séminaires et ateliers scientifiques du 30e de l’ORSTOM/IRD en Équateur158

Larechercheestpartieduprincipeque pour prévenir de façon efficace lesrisquesencourusparlavillecomptetenudesmultiplesproblèmesdemobilitéha­bituelsouexceptionnels,ilestindispen­sabledecibler l’analyse,ense focalisantplusparticulièrementsurlesinfrastructu­res­clésdelamobilitédanslamesureoùlapertedeleurfonctionnalitéconstitue­raituntrèsgravehandicappourlescom­munications et pourrait compromettrel’accessibilité de certains secteurs indis­pensables au fonctionnement urbain.Lasituationestd’autantpluscritiquesiles infrastructures­clés sont vulnérablesetd’autantplusproblématiquesilesditssecteurscomportentdesfonctionsurbai­nesstratégiques(grandscentreshospita­liers, certains établissements éducatifs,bâtimentsadministratifscentraux,grandséquipementsdelalogistiqueurbaine,en­treprises piliers de l’économie locale…)quidoiventêtreaccessiblespourassurerleurservice,leurrôle.

La première question qui s’estposée a été de savoir quelles sont lesinfrastructures­clésdelamobilité,etoùellessontlocalisées.Ceciaimpliquéaupréalable une analyse des mouvementsquotidiensdepersonnes et du systèmede transport. La deuxième question aétédesavoirquellessontlesvulnérabi­litésdecesinfrastructures­clés,vulnéra­bilitésquilesprédisposentauxendom­magements,auxdéfaillances.Sixformes

devulnérabilités,définiesdans lecadreduprogramme,ontétéretenues:(1)lavulnérabilité intrinsèque, (2) la dépen­dance, (3) l’exposition aux aléas et lasusceptibilité d’endommagement, (4)la capacité de contrôle, (5) les alterna­tiveset,(6)lapréparationauxcrises.Latroisièmequestionaétédesavoirquelssont lesrisquesencouruspar ledistrictcompte tenu de la réduction possiblede l’accessibilité des différents espacesmétropolitainsattribuableàlapertedefonctionnalité des infrastructures­clésdelamobilité.Différentsscénariosontété envisagés mettant en perspectiveles répercussions spatiales pressenties àl’échelledudistrict.

En partie inspirée des méthodesd’analysesantérieuresdurisqueréaliséespardesgéographesdel’UniversitédeSa­voie sur lesvillesdeNiceetd’Annecy,cette recherche ciblée sur les enjeux,propose,dansuneperspectivedeplani­ficationpréventive,unebasederéflexionutileauxdifférentsacteursurbains,four­nitdespistespourlaréductiondesvul­nérabilités et apporte des orientationspourlagestiondecrise.Cetterecherchereposesuruneméthoded’analyseduris­queenmilieuurbainélaboréedefaçonà être reproductible.Enfin, elle exposeune réflexion conceptuelle sur l’articu­lationdesthématiquesdela«mobilité»etdes«risques»àpartirdesconceptsde«vulnérabilité»et«d’accessibilité».

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Quito, Équateur - Octobre 2004 159

Enjeux, mobilité et risques dans le District Métropolitain de Quito

Analyse du système urbain ; identification de ses enjeux et des

lieux essentiels

(travail réalisé par les autres membres de l'équipe)

Localisation des fonctionset activités urbaines ;cartographie des réseauxet de leur évolution

SélectionsRequêtesTraitementsgéomatiques

Étude des réseaux ;mesure de l'expositionaux aléas ; superpositiondes enjeux avec d'autresphénomènes spatialisés

Mesure del'accessibilitéet des détours

Éclairage sur les risques encourus et prise de consciencedes conséquences négatives pressentiesOrientation de la planification préventive et des mesuresà prendre en période de crise

Synthèse de la méthode d'analyse de risques à partir de la question de la mobilitéet traitements géomatiques effectués dans le logiciel SavGIS – IRD

Programme « Système d'information et risques dans le Dictrict Métropolitain de Quito »UR 029 « Environnement urbain »

Diagnostic utile pour lesgestionnaires (mise en

évidence de vulnérabilités etcomparaison permettant

d'orienter les actions sur lesenjeux les plus vulnérables) ;formulation de propositions.

GESTIONNAIRES

SIG

Évaluation des échanges et mouvements au regard de la situation de la ville par rapport aux autres pôles urbains et au regard de larépartition des fonctions dans la villeAnalyse du système de transport (acteurs, réseaux, offre), de sescaractéristiques, principes et particularités

1 - Analyse du système de mobilité urbaine

Hiérarchisation et catégorisation des déplacements et deséléments matériels les supportantIdentification et cartographie des infrastructures-clés

2 - Identification des enjeux de la mobilité

Examen des faiblesses des enjeux et de leurs compensations(vulnérabilité intrinsèque, dépendance, exposition aux aléas etsusceptibilité d'endommagement, capacités de contrôle,alternatives, préparation aux crises)Comparaison des niveaux de vulnérabilité des enjeux etcartographie

3 – Analyse de la vulnérabilité des enjeuxde la mobilité

Découpage de l'espace en « bassins routiers » et évaluation de leuraccessibilité habituelleDétermination des remises en cause possibles de l'accessibilitédues aux défaillances, à la perte de fonctionnalité des infrastructures-clés de la mobilité les plus vulnérablesCartographie des configurations à risque (fonctions urbainesenjeux localisées dans des secteurs peu accessibles oususceptibles de le devenir)Cartographie des échelles de risque (incidences spatialespressenties du dysfonctionnement ou de l'impossibilité d'accéderaux enjeux majeurs dans les zones susceptibles de se retrouverisolées, au moins partiellement)

4 – Évaluation des risques

Fournit desrensignements pour

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F. Demoraes

Actes des Séminaires et ateliers scientifiques du 30e de l’ORSTOM/IRD en Équateur160

0 4 000 m

Axes majeursEjes mayores

DMQ

Ville de QuitoCiudad de Quito

Zone susceptible de voirson accessibilité fortementou très fortement compromise(logique endotrope de proximité)

Zona cuya accesibilidad puede versemuy afectada o extremadamenteafectada (lógica endotropade proximidad)

incidence à l’échelle du district / a nivel del distrito

incidence sur une partie du district / en una parte del distrito

Elementos esenciales cuya pérdida de funcionalidadincidiría

Enjeux dont la perte de fonctionnalité aurait une

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Elementos esenciales, movilidad y riesgos enel Distrito Metropolitano de Quito (Ecuador)

Quito, Ecuador - Octubre de 2004 161

Palabras clave: movilidad de las personas – preocupaciones mayores – vulnerabilidad – accesibilidad – riesgos

El objetivo de esta investigacióndoctoral fue proponer una reflexiónsobre los riesgos que corre el DistritoMetropolitano de Quito, teniendocomoángulodeenfoquelacuestióndela movilidad cotidiana de las personasy la cuestión de la accesibilidad. Estostemas son centrales para el funciona­miento de la ciudad tanto en periodonormalcomoentiempodecrisis.Esteanálisis de los riesgos centrado en loselementos esenciales de la movilidadse basa en un método elaborado en elmarcodelprogramacientífico«SistemadeInformaciónyriesgosenelDistritoMetropolitano de Quito», desarrolladode1999a2004porlaUnidaddeInves­tigación «Medio ambienteurbano»delIRD en cooperación con el MunicipiodeQuito.

El trabajo, que comprende nume­rosostratamientosgeomáticos,seapoyóen una base preexistente de datos ur­banos geo­referenciados, desarrolladadesde los años 1980 por el ORSTOM(actualIRD)conelMunicipiodeQuito.Dicha base, estructurada con el SIGSavane (desarrollado por Marc Souris,

del IRD) y manejada por la DirecciónMunicipal de Estudios Metropolita­nos, estaba diseñada inicialmente paralaplanificacióndelaaglomeraciónylagestión urbana cotidiana. Además deun profundo trabajo de actualización,labasefueenriquecidaenmuchoscam­pos,enparticulareneldelamovilidad,enlaópticadeconvertirlaenunaherra­mientadeayudaaladecisiónenmateriadeplanificaciónpreventivaymanejodecrisis. Esta evolución era indispensableenlamedidaenque,luegodelaerup­cióndelvolcánPichinchaenoctubrede1999, elmanejode los riesgos se con­virtió enunaprioridaddelMunicipio,siendo este, por otro lado, responsabledelavialidadydeltransporteurbano.

La investigación partió del prin­cipiodequeparaprevenir eficazmentelosriesgosquecorrelaciudad,dadoslosmúltiplesproblemasdemovilidadhabi­tualesoexcepcionales,es indispensableenfocar el análisis particularmente enlas infraestructuras clave de la movili­dad,enlamedidaenquelapérdidadesufuncionalidadprovocaríagravesdifi­cultadesenlascomunicacionesypodría

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Actas de los Seminarios y talleres científicos del 30° aniversario del ORSTOM/IRD en Ecuador162

F. Demoraes

comprometerlaaccesibilidaddeciertossectoresindispensablesparaelfunciona­miento urbano. La situación sería aúnmás crítica si las infraestructuras clavesonvulnerablesyaúnmásproblemáticasi dichos sectores comprenden funcio­nes urbanas estratégicas (grandes cen­troshospitalarios,ciertosestablecimien­toseducativos,edificiosadministrativoscentrales, grandes equipamientos de lalogísticaurbana, empresaspilaresde laeconomíalocal…),quedebenseracce­siblesparacumplirsupapel.

La primera interrogante planteadasereferíaacuálessonlas infraestructu­rasclavedelamovilidadydóndeestánlocalizadas.Estoimplicóunanálisispre­vio de los movimientos cotidianos depersonas y del sistema de transporte.Lasegundainterroganteerarelativaalavulnerabilidaddetales infraestructuras,quelaspredisponeasufrirdañosydes­perfectos. Se escogieron seis formas devulnerabilidad,definidasenelmarcodelprograma: (1) la vulnerabilidad intrín­seca, (2) ladependencia, (3) la exposi­ciónalasamenazasylasusceptibilidadasufrirdaños,(4)lacapacidaddecontrol,(5)lasalternativas,y(6)lapreparaciónparaenfrentarcrisis.Entercertérmino

setratabadesabercuálessonlosriesgosquecorreeldistritodadalaposibilidadde reducciónde la accesibilidadde losdiferentesespaciosmetropolitanos,atri­buiblealapérdidadefuncionalidaddelas infraestructuras clave de la movili­dad.Secontemplarondiferentesescena­rios,poniendoenperspectivalasreper­cusiones espaciales presentidas a niveldeldistrito.

Inspiradaenparte en losmétodosdeanálisisanterioresde riesgos realiza­dosporgeógrafosdelaUniversidaddeSavoiesobrelasciudadesdeNizayAn­necy, esta investigación enfocada a loselementos esenciales, propone, en unaperspectivadeplanificaciónpreventiva,unabasedereflexiónútilparalosdife­rentesactoresurbanos,proporcionapis­tasparalareduccióndelavulnerabilidadyaportaorientacionesparaelmanejodecrisis.Sebasaenunmétododeanálisisdel riesgo enmediourbano, elaboradodemodoquesepuedareproducirlo.Fi­nalmente,exponeunareflexiónconcep­tualsobrelaarticulacióndelastemáti­cas de «movilidad» y «riesgos» a partirde los conceptos de «vulnerabilidad» y«accesibilidad».

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Quito, Ecuador - Octubre de 2004 163

Elementos esenciales, movilidad y riesgos en el Distrito Metropolitano de Quito

Análisis del sistema urbano; identificación

de sus elementos y lugares esenciales

(trabajo realizado por los otros miembros del equipo)

Localización de las funciones y actividades urbanas;cartografía de las redesy de su evolución

SelecciónPedidosTratamientosgeomáticos

Estudio de las redes;medición de la exposicióna las amenazas; superposiciónde los elementos esencialesa otros fenómenosespacializados

Medición de laaccesibilidad yde los desvíos

Aclaración de los riesgos que se corre y toma de concienciade las consecuencias negativas presentidasOrientación de la planificación preventiva y de las medidasa tomarse en período de crisis

Síntesis del método de análisis de riesgos a partir de la cuestión de la movilidady tratamientos geomáticos efectuados con el software SavGIS - IRD

Programa «Sistema de información y riesgos en el Distrito Metropolitano de Quito»Unidad de investigación 029 «Medio ambiente urbano»UR 029 « Environnement urbain »

Disagnóstico útil para losresponsables (puesta en

evidencia de vulnerabilidades ycomparación destinada a orientar

las acciones hacia loselementos esenciales más vulnerables);

formulación de propuestas

RESPONSABLES

SIG

Evaluación de los intercambios y movimiento respecto de lasituación de la ciudad en relación con otros polos urbans yrespecto de la repartición de las funciones en la ciudadAnálisis del sistema de transporte (actores, redes, oferta), desus características, principios y particularidades.

1 - Análisis del sistema de movilidad urbana

Jerarquización y categorización de los desplazamientos y delos elementos materiales que los posibilitanIdentificación y cartografía de las infraestructuras clave

2 - Identificación de los elementos esenciales dela movilidad

Examen de las debilidades de los elementos esenciales y de suscompensaciones (vulnerabilidad intrínseca, dependencia,exposición a las amenazas y susceptibilidad de daño, capacidadesde control, alternativas, preparación para crisis)Comparación de los niveles de vulnerabilidad de los elementosesenciales y cartografía

3 – Análisis de la vulnerabilidad de los elementosesenciales de la movilidad

Recorte del espacio en «cuencas viales» y evaluación de suaccesibilidad habitualDeterminación de los cuestionamientos posibles a la accesibilidadpor deficiencias, la pérdida de funcionalidad de las infraestructurasclave de la movilidad más vulnerablesCartografía de las configuraciones con riesgo (funciones urbanasesenciales localizadas en sectores poco accesibles o capacesde tornarse poco accesibles) Cartografía de las escalas de riesgo (incidencias espacialespresentidas del disfuncionamiento o de la imposibilida deacceder a los elementos esenciales en las zonas susceptibles deaislamiento, al menos parcial)

4 – Evaluación de los riesgos

Proporcionainformaciones para

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Table ronde 1Le bilan de la coopération

ORSTOM-IRD/Municipalité de Quito

Robert D’Ercole1

Florent Demoraes2

Nury Bermúdez3

Quito, Équateur - Octobre 2004 165

1 IRD,CalleTeruel357,Miraflores,Lima18,Pérou2 Postdoctorant IRD, 5th Floor, Quality House

Convent Building, 38 Convent Road, Silom,Bangrak,Bangkok10500,Thaïlande

3 DirecciónMetropolitanadedeTerritorioyVivienda,Unidad de Estudios e Información Metropolitana,MDMQ,Quito,Équateur

Latablerondeaétéaniméepar:• María Augusta Fernández, ingénieur géographe de la Escuela Politécnica del Ejercito

(ESPE),ex-chercheurdel’IPGH,membredel’équipeayantparticipéàl’élaborationdel’AtlasInfographiquedeQuito;

• MarcSouris(IRD,concepteurdeSavane);• MarcoVinicioTupiza,MDMQ,ingénieurinformatique,collaborateurdeplusieurspro-

grammesIRD/MDMQ,• RenéVallejo,MDMQ,ResponsabledelaDirecciónMetropolitanadeTerritorioyVivi-

enda(DMTV),collaborateurdeplusieursprogrammesIRD/MDMQ;• Jeaneth Vega, ingénieur géographe de la Escuela Politécnica del Ejercito (ESPE), ex-

chercheur de l’IGM, membre de l’équipe ayant participé à l’élaboration de l’Atlas In-fographiquedeQuito.

De gauche à droite / de izquierda a derecha :

María Augusta Fernández, René Vallejo,Jeaneth Vega, Marco Vinicio Tupiza, Marc Souris

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R. D’Ercole, F. Demoraes, N. Bermúdez

Actes des Séminaires et ateliers scientifiques du 30e de l’ORSTOM/IRD en Équateur166

Demanièregénérale, lebilande lacoopérationORSTOM-IRD/Municipa-litédeQuitoquiadémarréilyaprèsde15ansestjugétrèspositifenmatièreaussibiendedéveloppementduSIGSavaneetde sonexploitationau seinde lamuni-cipalité, que de connaissance de la villedeQuito,desonenvironnementetdesavulnérabilitéfaceàdesrisquesmultiples.Cettecollaborationapermisdenombreuxéchanges,uneréflexionintellectuelleper-manente et la formation de nombreuxchercheursettechnicienslocaux.

La coopération avec l’ORSTOMs’est mise en place dans un contextedecriseurbaine,àuneépoquedeforte

croissanceurbainedifficilementcontrô-lée. Dans ce contexte difficile pour lamunicipalité,lacoopérationavecl’IRDa été d’un apport indéniable avec l’ex-ploitation du recensement de 1990 etl’élaboration de l’Atlas InfographiquedeQuito.Legroupedetravailconstituéautourdel’AIQfutpionnierdansl’uti-lisationdelatechnologieSIGenÉqua-teur.L’atlasfutlepremieràfournirdesdonnées géo-référencées, une visualisa-tion graphique et géographique de cesdonnéesetcelaaconstitué,parlasuite,unexcellentoutild’appuiàlaplanifica-tionetlagestionurbaines.C’estnotam-mentgrâceàcetravailquetouslesges-tionnaires municipaux ont commencéàutiliserlesmêmesfondsdecartes,lesmêmesdivisionsadministratives.

Partie de collaborations informel-les, et de quelques difficultés, notam-ment institutionnelles4, la signatured’une convention entre l’ORSTOM etlamunicipalitéen1992apermisd’ins-titutionnaliser la coopération et d’enassurerladurabilité.Plusieursprogram-mes communs se sont succédés (AIQ,environnement urbain, risques et vul-nérabilité)mais ladurabilitédelacoo-pération s’est surtout structuréeautourdu SIG Savane.Tous ces programmes,ainsiqueles investigationsmunicipalesontutiliséetontcontribuéàalimenteret actualiser la base de données bâtieaveccetoutil.Parailleurs,lesnécessitésdegestionurbaineontrendunécessaireson évolution, ce qui a été permis parlefaitqueleSIGSavanen’étaitpasun

4 Au milieu des années 1980, le projet de mise enœuvredel’AtlasInfographiqueimpliquaitlaparti-cipationdeplusieursinstitutionsdontlesobjectifsdifféraientsensiblement.L’IGM(InstitutoGeográ-ficoMilitar)avaitpourobjectifd’automatisersacar-tographie,l’IPGH(InstitutoPanamericanodeGeo-grafíaeHistoria)depromouvoirlarechercheàlongterme.Dansunpremiertemps,lamunicipaliténes’estpasassociéeauprojetavantdeconsidérerquecelui-ci pouvait permettre de déboucher sur unoutildegestionurbaine.D’autresproblèmes sontapparusparmilesquels lesdisparitésderevenusetdeformationsuniversitairesentrechercheurs,ainsiquelesincertitudesquantàlamaintenanceetl’ac-tualisationdelabasededonnéesbâtiedanslecadrede l’AIQ en raisonde la conjoncture économiquepeufavorabledel’époque.Parailleurs,l’équipederecherche AIQ a souvent été confrontée à la réti-cence des différentes institutions à partager leursdonnées. Sur le plan technique, l’incompatibilitédessystèmesetdesformatsa longtempsconstituéunproblèmesérieux.Cependant,suiteautremble-mentdeterrede1987,lesattitudesdesinstitutionsetdupersonnelontchangé.Laprisedeconsciencedel’utilitédelarechercheréaliséedanslecadredel’AIQ a permis d’obtenir le renfort de personnelsayantdesformationstrèshétérogènesmaisquiontsuapporterleursavoir-faireettravaillerensemble.

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Quito, Équateur - Octobre 2004 167

Le bilan de la coopération ORSTOM-IRD/Municipalité de Quito

SIGcommercialdépersonnalisémaisunSIGévolutifdansuncontextedecoopé-ration,etparladurabilitédecettecoo-pération5.

Un autre aspect très positif de lacollaboration avec l’ORSTOM, puisl’IRD, a étédepermettre et faciliter ladiffusion de l’information et de la re-chercheproduiteencommun.Outrelesproduits informatiques, de nombreuxrapports, publications et ouvrages ontainsiétéréalisésetdivulguésàQuitoetdanslepays.

Laformationdetechniciensetcher-cheurséquatoriensconstitueégalementun point fondamental. Avec l’AIQ,rappelle-t-on, la coopération fonction-naitsurlabased’uneréunionhebdoma-daireentredifférentesinstitutions,per-mettantdemettreaupointdesmétho-des de travail et d’échanger des pointsdevueàuneépoqueoùiln’existaitpasen Équateur d’école de géographie ap-pliquée. Les avancées de la recherchefaisaient l’objet de publication de bul-letinsréguliers.C’estégalementdurantles «années AIQ» que plusieurs géo-grapheséquatoriensboursiersontpuse

rendre en France pour compléter leurformation. Les autres programmes ontégalementpermislaformationdecher-cheurs tant équatoriens que français,certains ayant ainsi obtenu ou s’étantengagésdansdesdiplômesuniversitaires(licenciaturas, diplômes d’ingénieur enÉquateur;DEAetthèsesdedoctoratenFrance).

Enconclusion,ilestrappeléquelacoopérationapourobjectifdedévelop-perlesconnaissancesetlatechnologieetdeformerlepersonnel.Cesobjectifsontétéatteintsdans lecadredupartenariatORSTOM-IRD/Municipalité de Quito.L’IRDnerecherchepasforcémentladu-rabilitédesprogrammesetaprèsplusieursannées de collaboration, la contrepartielocale doit pouvoir fonctionner de ma-nièreindépendante.Cecidit,lorsqu’unetechnologiedutypeSavaneestdévelop-pée,ilfautpenseràlongterme,fautedecréerunerupturepréjudiciableauparte-naire.Laquestionestdesavoircommentl’IRDenvisagedesepositionneràl’avenirdans cedomaineprécismais égalementdanslesautresdomainesdecoopérationscientifiqueettechnique.

5 Par exemple, un changement d’unité de base deréférence adû être entrepris avec lepassage,danslelogicielSavane,desîlotsurbains(manzanas)auxparcelles cadastrales (predios). Il est actuellementenvisagédemettreenplaceunsystèmedeconsul-tationdesdonnéesducadastreetdereprésentationcartographiqueviaInternet.

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Actas de los Seminarios y talleres científicos del 30º aniversario del ORSTOM/IRD en Ecuador 168

Mesa redonda 2Balance de la cooperaciónORSTOM-IRD / Municipio de Quito

Lamesaredondaestuvoanimadapor:• MaríaAugustaFernández,ingenierageógrafadelaEscuelaPolitécnicadelEjército(ESPE),

exinvestigadoradelIPGH,miembrodelequipoquetrabajóenlaelaboracióndelAtlasInfográficodeQuito;

• MarcSouris,IRD,autordeSavane;• MarcoVinicioTupiza,MDMQ,ingenieroinformático,colaboradordevariosprogramas

IRD/MDMQ,• RenéVallejo,MDMQ,ResponsabledelaDirecciónMetropolitanadeTerritorioyVivi-

enda(DMTV),colaboradordevariosprogramasIRD/MDMQ,• JeanethVega,ingenierageógrafadelaEscuelaPolitécnicadelEjército(ESPE),exinvesti-

gadoradelIGM,miembrodelequipoquetrabajóenlaelaboracióndelAtlasInfográficodeQuito.

Demanerageneral,elbalancedelacooperaciónORSTOM-IRD/MunicipiodeQuitoqueseinicióhacecercade15años,esconsideradopositivoenmateriatantodedesarrollodelSIGSavaneydesuexplotaciónalinteriordelMunicipio,comodeconocimientodelaciudaddeQuito,de su entorno yde su vulnera-bilidad frente a múltiples riesgos. Estacolaboraciónpermitiónumerososinter-cambios, una reflexión intelectual per-manenteylaformacióndealgunosin-vestigadoresytécnicoslocales.

La cooperación con el ORSTOMse instauró en un contexto de crisisurbana, en una época de fuerte creci-miento urbano difícilmente contro-lable. En este difícil contexto para elMunicipio, lacooperaciónconel IRD

constituyó un aporte innegable conla explotación del censo de 1990 y laelaboración del Atlas Infográfico deQuito.ElgrupodetrabajoformadoentornoalAIQfuepioneroenlautiliza-ciónde la tecnologíaSIGenEcuador.Elatlasfueelprimeroenproporcionardatosgeo-referenciados,unavisualiza-cióngráficaygeográficadetalesdatosyelloconstituyó,mástarde,unaexce-lenteherramientadeapoyoalaplani-ficación y la gestión urbanas. Fue enespecialgraciasaesetrabajoquetodoslos responsables municipales del ma-nejodelaciudadcomenzaronautilizarlosmismosfondosdemapasylasmis-masdivisionesadministrativas.

Partiendo de colaboraciones in-formales y de algunas dificultades, en

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Quito, Ecuador - Octubre de 2004 169

Balance de la cooperación ORSTOM-IRD / Municipio de Quito

especialinstitucionales1,lafirmadeunconvenioentreelORSTOMyelMuni-cipioen1992,permitióinstitucionalizarlacooperaciónygarantizarsudurabili-dad.Sedesarrollaronsucesivamenteva-riosprogramas conjuntos (AIQ,medioambienteurbano,riesgosyvulnerabili-dad),peroladurabilidaddelacoopera-ción se estructuró sobre todoen tornoal SIG Savane.Todos estos programas,así como las investigaciones municipa-les han utilizado y han contribuido aalimentaryaactualizarlabasededatosconstituida con esta herramienta. Porotraparte,lasnecesidadesdemanejour-banohicieronnecesariasuevolución,loquefueposibilitadoporelhechodequeelSIGSavanenoeraunSIGcomercialdespersonalizado,sinounSIGevolutivoenuncontextodecooperación2.

Otro aspecto sumamente positivode la colaboraciónconelORSTOM,yluegoconelIRD,fuepermitiryfacilitarladifusióndelainformaciónproduciday de las investigaciones desarrolladasconjuntamente.Ademásdelosproduc-tos informáticos, numerosos informes,publicacionesylibrosfueronrealizadosydifundidosenQuitoyenelpaís.

La formación de técnicos e inves-tigadoresecuatorianosconstituyeigual-mente un punto fundamental. Con elAIQ,recordémoslo,lacooperaciónfun-cionabasobrelabasedeunareuniónse-manalentrediferentesinstituciones,quepermitía establecermétodos de trabajoe intercambiar puntos de vista en unaépocaenquenoexistíaaúnenEcuador

una escuela de geografía aplicada. Losavancesde la investigacióneranobjetode un boletín publicado regularmente.Fueigualmentedurante«losañosAIQ»cuando varios geógrafos ecuatorianosbecados pudieron viajar a Francia acompletar su formación. Los demásprogramas tambiénpermitieron la for-mación de investigadores tanto ecua-torianoscomofranceses,algunosdeloscuales obtuvieron títulos universitarios

1 Amediadosdelosaños1980,elproyectodereali-zacióndelAtlasInfográficodeQuitoimplicabalaparticipacióndevariasinstitucionescuyosobjetivosdiferíanconsiderablemente.ElInstitutoGeográficoMilitar(IGM)pretendíaautomatizarsucartografía,elInstitutoPanamericanodeGeografíaeHistoria(IPGH)buscabapromover la investigacióna largoplazo. En una primera etapa, el Municipio no seasocióalproyectoperomástardeconsideróqueestepodríapermitirdesembocarenunaherramientademanejo urbano. Surgieron otros problemas, entreellos las disparidades de ingresos y de formaciónuniversitaria entre investigadores, así como la in-certidumbre en cuanto al mantenimiento y a laactualizaciónde labasededatosconstituidaenelmarcodelAIQ,enrazóndelacoyunturaeconómicapoco favorable de la época. Por otro lado, elequipodeinvestigaciónAIQenfrentóamenudolareticenciadelasdiferentesinstitucionesacompartirsusdatos.Enelplanotécnico,laincompatibilidaddelossistemasydelosformatosfuedurantelargotiempo un problema serio. Sin embargo, luegodel terremoto de 1987, cambió la actitud de lasdiferentesinstitucionesydelpersonal.Latomadeconcienciade lautilidadde la investigacióndesa-rrolladaenelmarcodelAIQpermitióobtenerunrefuerzo del personal, con formación sumamenteheterogéneaperoquesupoaportarsuknow-howytrabajarenequipo.

2 Porejemplo,sedebiórealizaruncambiodeunidadde base de referencia con el paso, en el softwareSavane,delasmanzanasalospredios.ActualmentesecontemplalaposibilidaddeinstalarunsistemadeconsultadelosdatosdelcatastroyderepresentacióncartográficavíaInternet.

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Actas de los Seminarios y talleres científicos del 30° aniversario del ORSTOM/IRD en Ecuador170

R. D’Ercole, F. Demoraes, N. Bermúdez

(licenciaturas,diplomasdeingenierosenEcuador, DEA —Diploma de EstudiosAvanzados—ydoctoradosenFrancia).

En conclusión, recordemos que lacooperación tiene como objetivo de-sarrollar conocimientos y tecnología ycapacitar al personal. Tal objetivo fuealcanzadoenelmarcode laasociaciónORSTOM-IRD/MunicipiodeQuito.ElIRD no busca necesariamente la dura-bilidad de los programas y, al cabo de

algunos años de colaboración, la con-traparte local debe poder funcionarde manera independiente. Cuando sedesarrolla una tecnología del tipo deSavane,sedebepensaralargoplazoafindenocrearunarupturaperjudicialparalacontraparte.Elasuntoessabercómoel IRD prevé posicionarse en el futuroenestecampoprecisoytambiénenlosdemáscamposdecooperacióncientíficaytécnica.

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Table ronde 2L’avenir de la coopération

ORSTOM-IRD/Municipalité de Quito

Robert D’Ercole1

Florent Demoraes2

Nury Bermúdez3

Quito, Équateur - Octobre 2004 171

1 IRD,CalleTeruel357,Miraflores,Lima18,Pérou2 Postdoctorant IRD, 5th Floor, Quality House

Convent Building, 38 Convent Road, Silom,Bangrak,Bangkok10500,Thaïlande

3 DirecciónMetropolitanadedeTerritorioyVivienda,Unidad de Estudios e Información Metropolitana,MDMQ,Quito,Équateur

Latablerondeaétéaniméepar:- EdgarAyabaca,JefedelProyectoRíosOrientales,EmpresaMunicipaldeAlcantarilladoy

AguaPotabledeQuito(EMAAP-Q),MDMQ- NuryBermúdez,responsabledelaUnidaddeEstudiosdelaDirecciónMetropolitanade

TerritorioyVivienda,MDMQ- FreddyLópez,professeurdegéographie,UniversidadCatólicadeQuito- PatriciaMena,DirecciónMetropolitanadeTransporteyViabilidad,MDMQ- PierrePeltre, responsableduLaboratoiredecartographie, IRD-Bondy,ex-chercheurde

l’ORSTOMàQuito- EdmundoSánchez,CoordinadordelObservatoriodeSeguridadCiudadana,MDMQ- TaniaSerrano,géographe,membredelaJeuneEquipePAUD(Por el Ambiente Urbano y

el Desarrollo)

De gauche à droite / de izquierda a derecha :

Pierre Peltre, Edgar Ayabaca, Nury Bermúdez,Patricia Mena, Edmundo Sánches, Freddy López,Tania Serrano

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R. D’Ercole, F. Demoraes, N. Bermúdez

Actes des Séminaires et ateliers scientifiques du 30e de l’ORSTOM/IRD en Équateur172

L’une des principales conclusionsde cette table ronde est le souhait devoir sepoursuivre la coopération entrela Municipalité de Quito et l’IRD, enraison d’une collaboration fructueusedepuisprèsde15ans,decertainesacti-vitéscommunesportantsurladurée(ledéveloppementdu SIGSavanenotam-ment)etdeprogrammesenperspectivepourlesquelsl’appuidel’IRDestsolli-cité.Parailleurs,lesmembresdelatableronde se félicitent de la mise en placed’une Jeune Equipe (PAUD) dont cer-tainsmembressontchercheurs toutenexerçantdesresponsabilitésauseindelamunicipalité. Cependant, une certaineinquiétudeaétéexpriméedufaitqueleprogramme«Systèmed’InformationetRisques dans le District MétropolitaindeQuito»,achevéenaoût2004,n’estpoursuivid’aucunautreprogrammeof-ficialisantlacoopérationIRD/Munici-palitédeQuito.

Parmi lespossibilitésdecollabora-tionévoquées:

• Lamiseenœuvred’unobservatoire urbain de Quitoquis’appuieraitsurle logicielSavaneet sabasededon-nées.LeprojetpourraitimpliquerlaMunicipalité de Quito, l’IRD et di-versesuniversitésnationales.

Parmi les principaux objectifs decetobservatoirefigurent lapromo-tiond’unespacedegestiondel’in-formationetd’unespacederecher-che destiné à surveiller et gérer ladynamiquemétropolitaine, à l’aide

d’indicateursurbainsconcernantdesdomainesdivers(infrastructures,ser-vices, développement économiqueet social, environnement…). Lagestion de l’information, son trait-ement, son analyse et sa diffusionconstituent la base de la planifica-tionurbaineetdelamiseenœuvrede politiques publiques. C’est cequ’entend développer cet observa-toire généraliste regroupant touteslesquestionsurbainesmaispouvant,ensonsein,comporterdesobserva-toires plus spécifiques comme ceuxquisuivent.

• Ledéveloppementd’unobservatoire de Sécurité Civile qui commence àsemettreenplacesousl’impulsiondelaMunicipalité(DirecciónMetropo-litana de Seguridad Ciudadana), delaFLACSOetdelaPoliceNationale.L’objectifestdeproduiredesindica-teurspermettantdemesurerdesphé-nomènes telsque les accidentsde larouteoulesactesdeviolence,etdelesrelieràunecauseetàdeslieux(surve-nance,origine).Demanièregénérale,l’idéeestdegéoréférencerlesdonnéesconcernant la sécurité civile dans lebutdeprocéderàdes recoupements(parexemplezonetrèsaccidentogèneetprésenced’écoles)afindeformulerdespolitiquesdeprévention.Lapar-ticipationdel’IRDestsouhaitéepourla recherche des indicateurs les pluspertinentsetpourl’utilisationdulo-gicielSavane(uneformationestno-tammentdemandée).

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Quito, Équateur - Octobre 2004 173

Le bilan de la coopération ORSTOM-IRD/Municipalité de Quito

• La mise en place d’un observatoire de la mobilitédontl’objectifgénéralestdepermettred’atteindrelesobjec-tifsfixésparleSchémaDirecteurdesTransports (Plan Maestro de Trans-porte).Cet observatoire permettra demieuxconnaîtrelescaractéristiquesdelamobilitéauseinduDMQetpourradevenirunoutil essentieldeprisededécisions(danslaperspective,parex-emple,d’apporterlescorrectifsnéces-sairesauxproblèmesmisenévidence,ou de promouvoir une mobilité du-rablebaséesurlestransportsencom-mun,surlesmodesdetransportnonmotorisésetpiétons,cequipermettraitderéduirelesimpactsenvironnemen-taux). L’observatoire doit être conçucomme un outil de collecte, de pro-duction et de diffusion des données.La recherche d’indicateurs constitueun préalable (accessibilité, intermo-dalité,capacité,offre,demande,etc.).L’observatoire est actuellement enconstructionetparmilesdonnéesquiserontintégréesfigurentd’oresetdéjàde nombreuses données constituéesavecl’appuidel’ORSTOMpuisl’IRD.L’appuide l’IRDest sollicitéà la foispour un usage optimum du logicielSavaneetpourl’analysespatiale.

• Outredes contributionsdans ledo-maine de la gestion écologique desressources en eau depuis les para-mos et la gestionde lapartie amontdubassinversantdelarivièreGuay-llabamba, l’EMAAP-Q souhaiteraitune collaboration avec l’IRD dans

l’évaluation des risques en bordure des quebradas (ravins). Aucunecarted’aléasn’existeàproposdecessecteursparticuliers.C’esttoujourslarecherchedePierrePeltrequisertderéférence dans ce domaine mais ellene porte que sur les événements re-censésjusqu’en1988.Danslesquatreannéesàvenir,l’EMAAP-Qvabéné-ficier d’un budget de 4 millions dedollarspourréaliserdestravauxdere-cherche,améliorerlesabordsdesque-bradasetsécuriserl’habitatproche.

• Le représentant de la PUCE (Uni-versité Catholique de Quito) meten évidence l’intérêt de collabora-tionstripartitesavecl’IRDetlaMu-nicipalité de Quito. C’est l’équipefranco-équatorienne de géographesimpulséeparl’ORSTOMquiaformélapremièreécoledegéographieéqua-torienne à la PUCE, lui permettantde s’engager dans une véritable re-chercheavecnotammentdesanalysesspatiales. Ceci dit, en Équateur lesuniversitésne remplissentpasde fa-çonsatisfaisantelamissionderecher-che qui devrait leur incomber, d’oùl’importance de collaborations avecdesorganismestelsquel’IRD.

• LaJeuneEquipeEquatoriennePAUD(Por el Ambiente Urbano y el Desar-rollo)estconstituéedepuisle1erjan-vier2004,financéedurantdeuxansparleDSF(DépartementSoutienetFormationde l’IRD)et appuyéeparl’UR029«EnvironnementUrbain»sur la plan scientifique. Certains

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R. D’Ercole, F. Demoraes, N. Bermúdez

Actes des Séminaires et ateliers scientifiques du 30e de l’ORSTOM/IRD en Équateur174

de ses membres exercent en mêmetempsdes responsabilités au seindelamunicipalité.La recherche reposesur deux axes majeurs: sol/central­ité et risques/vulnérabilité.Ledeu-xièmeaxepermetunepoursuitedesactivités réalisées dans le cadre duprogramme«Systèmed’Informationet Risques dans le District Métro-politain de Quito» en renforçantnotamment la question des risquestechnologiques, de la relation entre

lesnouvellescentralitésetlesrisques,et de l’institutionnalisation des ris-ques dans le DMQ. Il est souhaitéquel’appuidel’IRD,aumoinsscien-tifique,perdureau-delàdesdeuxansfixés par le DSF. La formation deschercheursdel’équipeetdeceuxquiparticipentauxtravauxderecherche(étudiants de la PUCE notamment)estsouhaitéedansledomainedesmé-thodesde traitementdesdonnéesetd’analysespatiale.

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Quito, Ecuador - Octubre de 2004 175

Mesa redonda 2El porvenir de la cooperación

ORSTOM-IRD / Municipio de Quito

Lamesaredondafueanimadapor:• EdgarAyabaca,JefedelProyectoRíosOrientales,EmpresaMunicipaldeAlcantarilladoy

AguaPotabledeQuito(EMAAP-Q),MDMQ• NuryBermúdez,responsabledelaUnidaddeEstudiosdelaDirecciónMetropolitanade

TerritorioyVivienda,MDMQ• FreddyLópez,profesordegeografía,UniversidadCatólicadeQuito• PatriciaMena,DirecciónMetropolitanadeTransporteyViabilidad,MDMQ• PierrePeltre,responsabledelLaboratoriodeCartografía,IRD-Bondy,exinvestigadordel

ORSTOMenQuito• EdmundoSánchez,CoordinadordelObservatoriodeSeguridadCiudadana,MDMQ• TaniaSerrano,geógrafa,miembrodeljovenequipodeinvestigaciónPAUD(PorelAmbi-

enteUrbanoyelDesarrollo)

Una de las principales conclusio-nes de esta mesa redonda es el deseode que prosiga la cooperación entre elMunicipiodeQuitoyelIRD,debidoaunafructíferacolaboracióndesdehacercercade15años,aciertasactividadesencomúnamedianoplazo(enespecialeldesarrollo del SIG Savane) y a progra-masenperspectivaparaloscualesseso-licita el apoyo del IRD. Por otro lado,losparticipantesenlamesaredondasefelicitan por la implantación del JovenEquipo PAUD, algunos de cuyos inte-grantessoninvestigadoresaltiempoqueejercen funciones enelMunicipio.Sinembargo, seexpresaunaciertapreocu-paciónporelhechodequealprograma« Sistema de Información y riesgos enel Distrito Metropolitano de Quito»,

concluidoenagostode2004,nolesigaotroprogramaqueoficialicelacoopera-ciónentreambasinstituciones.

Entrelasposibilidadesdecolabora-ciónevocadassepuedenmencionar:

• Laimplantacióndeunobservatorio urbano de Quito,queseapoyaríaenelsoftwareSavaneyensubasededa-tos.Elproyectopodría involucraralMunicipiodeQuito, al IRDyadi-versasuniversidadesnacionales.

Entrelosprincipalesobjetivosdetalobservatorio constan la promociónde un espacio de manejo de la in-formaciónydeunespaciodeinvesti-gacióndestinadoavigilarymanejarladinámicametropolitana,conlaayudade indicadores urbanos relativos a

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Actas de los Seminarios y talleres científicos del 30° aniversario del ORSTOM/IRD en Ecuador176

R. D’Ercole, F. Demoraes, N. Bermúdez

diversos campos (infraestructuras,servicios,desarrolloeconómicoyso-cial,medio ambiente…).Elmanejodelainformación,sutratamiento,suanálisis y su difusión constituyen labasede laplanificaciónurbanaydelaaplicacióndepolíticaspúblicas.Esloquepretendedesarrollaresteobser-vatoriogeneralistaquereúnetodaslascuestiones urbanas pero que puede,ensuinterior,contenerobservatoriosmásespecíficoscomolosquesiguen.

• El desarrollo de un observatorio de Seguridad Civil que comienza aimplantarse impulsado por el Mu-nicipio(DirecciónMetropolitanadeSeguridad Ciudadana), la FLACSOy la Policía Nacional. El objetivo eselaborar indicadores que permitanmedirfenómenostalescomolosacci-dentesvialesolosactosdeviolencia,yvincularlosaunacausayalugares(ocurrencia,origen).Deunamanerageneral,laideaesgeo-referenciarlosdatosrelativosalaseguridadcivilconel fin de proceder a superposiciones(por ejemplo, zona muy generadoradeaccidentesypresenciadeescuelas)yformularpolíticasdeprevención.SesolicitalaparticipacióndelIRDparala identificación de los indicadoresmás pertinentes y la utilización delsoftware Savane (para loque sepideenespecialunaformación).

• La implantación de un observato­rio de la movilidad cuyo objetivogeneral es permitir alcanzar los ob-jetivosdefinidosporelPlanMaestro

deTransporte.Tal observatorio per-mitirá conocer mejor las caracterís-ticas de la movilidad al interior delDMQypodrátransformarseenunaherramienta esencial de la toma dedecisiones (en la perspectiva, porejemplo, de aportar los correctivosnecesarios a los problemas eviden-ciadosodepromoverunamovilidaddurablebasadaenlostransportesco-lectivos, en losmodosde transportenomotorizadosypeatonales, loquepermitiría reducir los impactos am-bientales).Elobservatoriodebecon-cebirsecomounaherramientadere-colección, producción y difusión delosdatos.Labúsquedadeindicadoresconstituyeunacondiciónprevia(ac-cesibilidad, intermodalidad, capaci-dad,oferta,demanda,etc.).Elobser-vatorio se encuentra actualmente enfasedeconstrucciónyentrelosdatosqueseránintegradosfigurandesdeyanumerosas informaciones elaboradascon el apoyo del ORSTOM y luegodelIRD.Sesolicitaquesemantengaesteapoyoa lavezparaunaóptimautilizacióndelsoftwareSavaneyparaelanálisisespacial.

• Además de las contribuciones en elcampo del manejo ecológico de losrecursos hídricos desde los páramosy la gestión de la parte aguas arribadelacuencadelríoGuayllabamba,laEMAAP-QdesearíaunacolaboraciónconelIRDparala evaluación de los riesgos al borde de las quebradas.Noexistemapaalgunodeamenazas

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Quito, Ecuador - Octubre de 2004 177

El porvenir de la cooperación ORSTOM-IRD / Municipio de Quito

sobre esos sectores particulares. Lainvestigación de Pierre Peltre siguesirviendodereferenciaenesecampoperono se refiere sino a los eventosregistradoshasta1988.Enlospróxi-mos 4 años, la EMAAP-Q contarácon un presupuesto de 4 millonesde dólares para trabajos de investi-gación,mejorarlasinmediacionesdelasquebradasydarmayorseguridadalhábitatcircundante.

• ElrepresentantedelaPontificia Uni­versidad Católica de Quito (PUCE) poneenevidenciaelinterésquepre-sentaunacolaboracióntripartitaconelIRDyelMunicipiodeQuito.Fueelequipofranco-ecuatorianodegeó-grafos impulsado por el ORSTOMelqueformólaprimeraescuelaecua-toriana de geografía en la PUCE,permitiéndole iniciar una verdaderaactividad de investigación, en espe-cial con análisis espaciales. Sin em-bargo,lasuniversidadenEcuadornocumplensatisfactoriamentelamisiónde investigación que debería corres-ponderles.Deallí la importanciadelacolaboraciónconorganismoscomoelIRD.

• El Joven Equipo de InvestigaciónPAUD (Por el Ambiente Urbano y

Desarrollo)seformóel1deenerode2004, con financiamiento, por dosaños,delDepartamentodeAyudaalaFormación(DSF)delIRDyconelapoyodelaUnidaddeInvestigación029 «Medio Ambiente urbano», enel plano científico. Algunos de susmiembros ejercen al mismo tiempofuncionesenelMunicipio.Lainves-tigaciónsecentraendosejesmayores:suelo/centralidad y riesgos/vulne­rabilidad. El segundo eje permiteunaprosecucióndelasactividadesde-sarrolladasenelmarcodelprograma«SistemadeInformaciónyriesgosenelDistritoMetropolitanodeQuito»,reforzandoenespeciallacuestióndelos riesgos tecnológicos, la de la re-lación entre lasnuevas centralidadesy los riesgos y la de la instituciona-lizacióndelosriesgosenelDMQ.SedeseaqueelapoyodelIRD,almenosentérminoscientíficos,semantengamás allá de los dos años fijados porelDSF.Semanifiestaelinterésporlaformación de los investigadores delequipo y de aquellos que participanenlostrabajosdeinvestigación(estu-diantesdelaPUCEsobretodo)enelcampodelosmétodosdetratamientodedatosydeanálisisespacial.

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Quito, Équateur - Octobre 2004 179

Glaciologie / Glaciología

1. ÉvaluationdelasurfacedelacalotteglaciaireduvolcanCotopaxiaumoyendelaphotogrammétriedigitale............................... 181

EvaluacióndeláreadelcasqueteglaciardelvolcánCotopaximediantelautilizacióndefotogrametríadigital.......................... 184

BolívarCáceresCorrea

2. Évolutionrécentedelasurfaceetdubilandemassepourleglacier15del’Antisana(0°28’S)enÉquateur............................ 187

Evoluciónrecientedeláreaydelbalancedemasasparaelglacier15delAntisana(0°28’S)enEcuador................................. 189

BolívarCáceresCorrea,BernardFrancou,LuisMaisincho,VincentFavier,Jean-DenisTaupin,Jean-PhilippeChazarin

3. Micrométéorologieetbilaneenergétiquesurleglacier15αdel’Antisana.................................................................... 191

Micrometeorologíaybalancedeenergíaenelglaciar15αdelAntisana.................................................................. 193

LuisMaisincho,VincentFavier

4. RésultatspréliminairesducarottagedeglaceprofondausommetduChimborazo(6280m),Équateur................................... 195

ResultadospreliminairesdelmuestreodehieloprofundoenlacimadelChimborazo(6.280m.s.n.m.),Ecuador.............................. 199

Jean-DenisTaupin,MarcosVillacís,PatrickGinot,Jean-PhilippeEissen,UlrichSchotterer,EdsonRamírez,BolívarCáceresCorrea,LuisMaisincho,RamónChango

5. Variabilitédelacompositionisotopique(δ18O)desprécipitationsàNuevoRocafuerte(Équateur).................................. 201

Variabilidaddelacomposiciónisotópica(δ18O) delasprecipitacionesenNuevoRocafuerte(Ecuador)................................. 204

MarcosVillacís,Jean-DenisTaupin,FrançoiseVimeux

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Évaluation de la surface de la calotte glaciairedu volcan Cotopaxi au moyen de

la photogrammétrie digitale

Bolívar Cáceres Correa1

Quito, Équateur - Octobre 2004 181

Mots-clés : glacier – photogrammétrie – corrélation stéréographique – changement climatique – risque glaciaire – Équateur

1 INAMHI,Iñaquito770yCorea,Quito,Équateur

Le Cotopaxi, volcan actif, repré-senteunrisqueimportantpourlapopu-lation,nombreuse,quihabiteauxalen-tours etpour les infrastructures situéesdanslazone,quiseraientgravementaf-fectéesencasd’éruption.Ilestdoncné-cessairedeconnaîtreleplusexactementpossible la surface de la couvertureglaciaire sur le volcan afin de pouvoirdéterminer la quantité approximatived’eauaccumuléedansleglacier.

Danscebut,en2003,onaréaliséunerestitutionphotogrammétriquedesphotos du Cotopaxi les plus récentes,disponibles à l’époque, qui correspon-daient a un vol effectué par l’IGM en1997.Ils’agissaitde18photosencou-leur(3589-3606)distribuéesendeuxli-gnesetcouvrantentièrementlevolcan.

Pourcetterestitution,14pointsdecontrôleontétémesuréssurleterrain,enutilisantunsystèmedepositionnementsatellitaire différentiel (DGPS) durantlesmoisdejanvieretd’avril2003.

Dans une deuxième phase, lesphotosontététraitéesà l’aidedulogi-cielLISA et sesmodulesBase,Foto etImatie (©Dr.rer.nat. Dr. Ing. WilfriedLinder, Université de Hannovre, Alle-magne).Cettetechniqueapermisdeme-sureretdesituer,surlesphotosenfor-mat numérique, les points de contrôleobtenussurleterrain.Demême,celaapermisdemesurerlespointsdepassagerespectifsentrelesdifférentesphotosetlesbandesconsidérées.

Dansunetroisièmephase,unecor-rélation stéréographique effectuée aumoyen du logiciel BLUH (©Dr. Ing.Karsten Jacobsen, Université de Han-novre,Allemagne)apermisd’ajusterleblocconstituéparlesphotospréalable-ment traitées.Le résultatdeceproces-susa été l’élaborationd’uneortophotonumérique,parfaitementgéo-référencéesur laquelle il est possible de mesurer

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B. Cáceres C.

Actes des Séminaires et ateliers scientifiques du 30e de l’ORSTOM/IRD en Équateur182

aussi bien les coordonnées géographi-ques que les hauteurs respectives, ainsiquela longueurdudéveloppementdeslanguesetlessurfacescorrespondantes.

Lestableaux1et2etlaphoto1pré-sententlesrésultatsobtenus.Encompa-rantletravaileffectuéparJordanen1983avecdesphotosde1976et celui réaliséparCáceres en2003 (photosde1997),on peut constater que pour les languesglaciaireslavaleurmoyennederéductiondelasurfaceestde31%etcelledelaperte

enlongueurde18%.Siontientcomptedu travail effectué actuellement sur unelangue(15)duvolcanAntisana,onpeutaffirmerquelatendanceaureculdesgla-ciersdesmontagnessituéesdanslaCor-dillèreOrientaleouRoyaleestlamême,cequipermetdedéduirequedanslecasdu Cotopaxi, la surface serait d’environ14km2en2003,hypothèsequipourraitêtreconfirméeouabandonnée, enutili-santlaméthodedécrite,sidesphotosplusrécentesduvolcanétaientdisponibles.

Photo 1 – Ortophoto du volcan CotopaxiOrtofotografía del volcán Cotopaxi

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Quito, Équateur - Octobre 2004 183

�Évaluation�de�la�surface�de�la�calotte�glaciaire�du�volcan�Cotopaxi�au�moyen�de�la�photogrammétrie�digitale

Tableau 1 - Mesures des surfaces et longueurs de chaque langue du volcan CotopaxiMedidas de superficie y longitud de cada lengua del volcán Cotopaxi

SurfaceSuperficie1976* (m2)

Surface mesuréeSuperficie medida

1997** (m2)

Réduction de lasurface

Reducción de lasuperficie (%)

LongueurLongitud1976 (m)

LongueurLongitud1997 (m)

Réduction de lalongueur

Reducción de lalongitud (%)

Sindipampa 1 437 000 865 288 39,8 2 228 1 801,7 19,1Carero Machay 975 100 770 737 21 2 463 2 241,1 9Potrerillos 982 800 772 697 21,4 2 665 2 415,3 9,4Pucahuaycu Norte 1 203 800 889 490 26,1 3 014 2 690,9 10,7Mudadereo 1 170 900 725 944 38 2 859 2 384,9 16,6Cajas 1 362 500 934 392 31,4 3 195 2 502,3 21,7Tamboyacu 1 535 300 1 260 519 17,9 3 235 2 580 20,2Manantial 2 009 100 981 947 51,1 3 117 2 471 20,7Tambo 1 165 200 893 101 23,4 3 530 2 795,4 20,8Churrumihurco 1‘348.900 994 823 26,2 2 810 2 723,6 3,1Simarrones 1 585 600 1 268 441 20 3 463 2 585 25,4El Picacho 1 403 500 1 067 241 24 2 511 2 063,4 17,8Saquimala 768 800 353 646 54 2 160 1 783,3 17,4San Lorenzo 1 192 300 740 291 37,9 2 342 1 932,7 17,5Capuli-Huaicu 776 100 435 090 43,9 2 339 1 861,9 20,4Pucahuaicu Oeste 298 300 195 418 34,5 1 353 777,5 42,5Chanchunga Sur 382 600 320 682 16,2 2 378 1 917,9 19,3Chanchunga Norte 712 300 427 635 40 2 438 1 859,5 23,7Yanasacha 957 400 735 124 23,2 2 416 2 128,7 11,9

Total 21 267 500 14 632 507Moyenne / Promedio 31 2 658,7 2 185,1 18,3

Glacier / Glaciar

* Jordan 1983, ** Cáceres, 2003.

Valores de superficie del casquete glaciar del CotopaxiTableau 2 - Valeurs de surface de la calotte glaciaire du Cotopaxi

* Jordan 1983, ** Cáceres, 2003.

Año Superficie (m2) Superficie (km2)Année Surface Surface

1976* 21 267 500 21

1997** 14 632 507 15

2003** 13 972 128 14

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Actas de los Seminarios y talleres científicos del 30º aniversario del ORSTOM/IRD en Ecuador 184

Evaluación del área del casquete glaciardel volcán Cotopaximediante la utilización de fotogrametría digital

Palabras clave: glaciar – fotogrametría – estéreo correlación – cambio climático – riesgo glaciar – Ecuador

Siendo el Cotopaxi un volcán ac-tivoubicadoenunazonadealtoriesgoporlacantidaddepersonasquehabitanen sus cercanías así como la numerosainfraestructura que sería afectada en elcasodequeocurraunaerupción,sehacenecesarioconocerdelamaneramáspre-cisaposibleeláreadelacoberturaglaciarsobreelvolcán,loquepermitiráenunfuturo cercano determinar de maneraaproximada lacantidaddeaguaqueseencuentraacumuladaenelglaciar.

Con esta finalidad se realizó en2003unarestituciónfotogramétricadelas fotografías más recientes, disponi-blesenesemomento,delvolcányquecorresponden a un vuelo realizado porelIGMenelaño1997.Setratade18fotografíasencolor(3589-3606)distri-buidasendoslíneasquecubrenlatota-lidaddelvolcán.

Para realizar esta restitución enprimerlugarsemidieron14puntosdecontrolenelcampo,usandounsistemade posicionamiento satelital en mododiferencial (DGPS) durante los mesesdeeneroyabrildelaño2003.

Enunasegunda fase las fotografíasfueron tratadas utilizando el softwareLISAconsusmódulosrespectivosBase,FotoeImatie(©Dr.rer.nat.Dr.Ing.Wil-friedLinder,UniversidaddeHannover,Alemania). Esta técnica permitió reali-zarlamediciónyubicación,enlasfoto-grafíasenformatodigital,delospuntosdecontrolobtenidosenelcampo.Asi-mismo,estopermitiólamedicióndelosrespectivospuntosdepasoentrelasdife-rentesfotografíasyfajasconsideradas.

En una tercera fase se realizó laestéreo correlación utilizando el pro-grama BLUH (©Dr. Ing. Karsten Ja-cobsen, Universidad de Hannover,Alemania) que permitió el ajuste delbloque formado con las fotografíastratadaspreviamente.Comoresultadodeesteproceso seobtuvo laortofoto-grafía digital, que está perfectamentegeo-referenciadaysobrelacualsepue-den realizar mediciones tanto de lascoordenadas geográficas como de susrespectivasalturas,asícomodelalon-gituddedesarrollodelaslenguasydesuáreacorrespondiente.

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Quito, Ecuador - Octubre de 2004 185

Evaluación�del�área�del�casquete�glaciar�del�volcán�Cotopaxi�mediante�la�utilización�de�fotogrametría�digital

Losresultadosobtenidossepresen-tanenloscuadros1y2ylafotografía1.Sepuedeobservarque,tomandocomopuntodepartidaeltrabajorealizadoporJordanen1983confotografíasdelaño1976ycomparándoloconeltrabajorea-lizadoporCáceresen2003(fotografíasde1997),setieneenpromedio,paralaslenguasglaciares,unareduccióndeláreadeunvalordel31%yunapérdidadelongituddel18%.Sisetomaencuentael estudio que al momento se realiza

sobre una lengua (15) del volcán Anti-sanasepuedeafirmarquelatendenciaalretrocesodelosglaciaresdelasmontañasubicadasenlaCordilleraOrientaloReales lamisma, loquepermite inferirqueenelcasodelvolcánCotopaxisetendríaparaelaño2003unáreadealrededorde14km2,hipótesisquepodríaserconfir-madaorechazadasisecontaraconfoto-grafíasdeunvuelomásrecientesobreelvolcánCotopaxiyserealizaraelmismotratamientodescritoanteriormente.

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Évolution récente de la surface et du bilan de masse pour le glacier 15 de l’Antisana (0°28’ S) en Équateur

Bolívar Cáceres Correa1

Bernard Francou2

Luis Maisincho1

Vincent Favier3

Jean-Denis Taupin4

Jean-Philippe Chazarin4

Quito, Équateur - Octobre 2004 187

Mots-clés : glacier – bilan de masse – topographie – recul – ENSO – changement climatique – Équateur

1 INAMHI,Iñaquito770yCorea,Quito,Équateur2 IRD,CP914,00095LaPaz,Bolivie3 IRD,Montpellier,France4 IRD,Whymper442yCoruña,Quito,Équateur

LesglaciersLewis(Kenya)et15del’Antisana(5760-4830m,0,32km2)sont les seulsà fournir régulièrementàla communauté scientifique des infor-mationssurlebilandemasseprèsdelaligne Équatoriale (Rapport annuel duService Mondial de Suivi des Glaciers,WGMS,2003).

Leglacier15del’Antisanaprésentelamêmetendanceobservéesurd’autresmontagnes englacées sud-américaines:unaccroissementmarquédesonreculàpartirdesannées1980,commelemon-trelafigure1.

Sa surface a pu être reconstituéepourlapériode1956à1997àl’aidedelaaéro-photogrammétrie.Depuis1994,desmesuresdirectessonteffectuées,enutilisant la topographie, sur la partieterminaledelalangueglaciaire,afindeconnaître les changements intervenus

dans la limite du glacier et d’établir lavitessesuperficiellesurcettepartiedelalangue(zoned’ablation).

Unréseaudensedebalisesaétéins-tallédanslazoned’ablation(<5100m)afin de mesurer l’évolution mensuelledu bilan de masse du glacier depuis1995.Àlafinde l’annéehydrologique(décembre-janvier)despuitssontcreu-sésdanslazoned’accumulationafindecalculerlebilannetspécifiqueannuel.

Depuis 1995 (9 ans), le glacier 15de l’Antisana perd annuellement enmoyennel’équivalentde600mmd’eau.La variation interannuelle observée est

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B. Cáceres C., B. Francou, L. Maisincho, V. Favier, J.-D. Taupin, J.-P. Chazarin

Actes des Séminaires et ateliers scientifiques du 30e de l’ORSTOM/IRD en Équateur188

très importante. On a établi des bilanstrèsnégatifsen1995et2002,deuxbilanspositifsen1999et2000,etdesbilansné-gatifsduranttouteslesautresannées.

La dynamique du glacier répondaubilandemasseavecdesfluctuationstrès marquées, synchronisées avec sonévolution.

La variabilité de l’ENSO (El Niño Southern Oscillation) est un facteur im-portant qui contrôle l’évolution du bi-landemasse sur lesglaciers équatoriensainsi que les conditions climatiques lo-cales. Les phénomènes Niña (froid) ouNiño(chaud)provoquentrespectivementl’avancementoulereculdesglaciers.

Retroceso de los glaciares en Sudamérica desde 1930

Figure 1Réduction des glaciers en Amérique du Sud depuis 1930

0

- 200

- 400

- 600

- 800

– 1 000

– 1 200

– 1 400

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40 000

80 000

120 000

160 000

200 000

240 000

280 000

1930 1940 1950 1960

Long

ueur

/ L

ongi

tud

(m)

Surf

ace

/ Á

rea

(m2 )

1970 1980 1990 2000

Antisana 15aYanamarey

Uruashraju

Pastoruri

Zongo

Antisana 15bBroggi

Pucaranra

Chacaltaya

Charquini-sur

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Quito, Ecuador - Octubre de 2004 189

Evolución reciente del área y del balance de masa para el glaciar 15 del Antisana (0°28’ S) en Ecuador

Palabras clave: glaciar – balance de masa – topografía – retroceso – ENOS – cambio climático – Ecuador

ElglaciarLewis(Kenya)yelglaciar15delAntisana(5.760-4.830m.s.n.m.,0,32km2)sonlosúnicosenproporcio-nara lacomunidadcientífica informa-ción regular sobre el balance de masacerca de la línea Ecuatorial (ReporteanualdelServicioMundialdeMonito-reodeGlaciares,WGMS,2003).

Elglaciar15delAntisanapresentalamisma tendenciaobservada enotrasmontañas con glaciares sudamericanas,esto esun incrementopronunciadoensu retroceso a partir de la década de1980comosemuestraenlafigura1.

Susuperficiehapodidoserrecons-truidadesde1956hasta1997utilizandoaero-fotogrametría.Apartirde1994sehan realizado mediciones directas me-diante topografía en la parte terminaldelalenguadelglaciarconlafinalidaddeconocerloscambiosocurridosenellímitedelglaciarydeterminarlaveloci-dadsuperficialenlaparteterminaldelalengua(zonadeablación).

En la zona de ablación (< 5.100m.s.n.m.) se ha instalado una densared de estacas que permiten medir la

evoluciónmensualdelbalancedemasadelglaciardesde1995.Secavanpozosen la zona de acumulación al final delaño hidrológico (diciembre-enero) conlafinalidadde calcular el balancenetoespecíficoanual.

Desde 1995 (9 años), el glaciar15 del Antisana pierde anualmente enpromedio el equivalente a600mmdeaguaaproximadamente.Lavariaciónin-teranualobservadaesmuy importante,habiéndoseestablecidobalancesmuyne-gativosdurante1995y2002,dosbalan-cespositivosdurante1999y2000,yba-lancesnegativosparalosañosrestantes.

La dinámica del glaciar respondeal balance de masa con fluctuacionesmuy marcadas, sincronizadas con suevolución.

LavariabilidaddelENOS(ElNiñoOscilación del Sur) ha sido observadacomounfactorimportantequecontrolalaevolucióndelbalancedemasaen losglaciaresdeEcuadorylascondicionescli-máticaslocales,provocandoavancesyre-trocesossegúnocurraunfenómenoNiña(eventofrío)oNiño(eventocálido).

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Micrométéorologie et bilan énergétiquesur le glacier 15a de l’Antisana

Luis Maisincho1

Vincent Favier2

Quito, Équateur - Octobre 2004 191

Mots-clés : glacier – météorologie – bilan énergétique – spatialisation – débit de la rivière – Équateur

1 INAMHI,Iñaquito770yCorea,Quito,Équateur2 IRD,Montpellier,France

Enjuin1994etaucoursdesannéessuivantesaétéinstallésurleglacier15del’Antisanadumatérieldestinéàestimerlebilandemasseàl’échellemensuelleetàmesurerencontinulerégimehydrolo-giquedelarivièreeffluente.Àpartirdenovembre1997demanièrediscontinue,et en continu depuis septembre 1999,fonctionneune stationmétéorologiqueautomatiquedanslazoned’ablationduglacier,à4900md’altitude.Ils’agitdemettreenrapportdefaçonsimplifiéeledébitdelarivièreeffluenteavecunbilanénergétiquepartielmesurésurunpointduglacier.Dansunepremièrephase,laqualitédelarelationobtenueentrelebi-landemasseetlebilanhydrologiqueestvérifiée. Dans une seconde phase, l’onrechercheunerelationentreledébitdela rivière et le bilan énergétique. Pouratteindre cet objectif, il faut spatialiserl’albédoenutilisantlahauteurdeneigesurleglaciercommelavariable-clé,quiestrégulièrementcontrôléegrâceauxob-servationsdirectes et auxphotosprises

parunappareilautomatiqueinstalléaupiedduglacier.Ilestpossibleainsid’ob-tenirunemodélisationde la fusionduglacier sansunephasede spatialisationtropcomplexe.Parlasuite,sontcompa-réslesbilansénergétiquesauniveaudelalignedeneigepourdeuxsaisonsbiendifférentes:ElNiñofortde1997-1998etuneépoquemarquéeparlaNiña.Onobservequ’il y apeudedifférence en-tre les valeursdesbilans,mais les pro-cessus divergent, fusion prédominanten Niño, sublimation prédominant enNiña.Grâceàlamêmeméthodedespa-tialisationdesdonnées énergétiques, lalocalisationdelalignedeneigeetlesva-leursdubilanpermettentd’obtenirdesvaleursdubilanduglacierdanslazoned’ablationpourlesdeuxsaisons.

Pour établir un bilan énergétiqueon dispose actuellement d’une série de

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B. Cáceres C., B. Francou, L. Maisincho, V. Favier, J.-D. Taupin, J.-P. Chazarin

Actes des Séminaires et ateliers scientifiques du 30e de l’ORSTOM/IRD en Équateur192

Estación méteorológicaautomática Campbell

a 4.900 m.s.n.m. (Antisana)

Photo 1Station météorologiqueautomatique Campbell

à 4 900 m (Antisana)

donnéesmétéorologiquesfournieparunestationautomatiqueCampbell(photo1).

Surleglacier15a(0,75km2),danslesAndestropicalesd’Équateur(zonestro-picalesinternes),onutiliselecycleannueldubilanénergétiquesuperficiellocal.Lesquatre flux radiactifs sont directementmesurésparuncapteurKipp&ZonenCNR1.Lesfluxturbulentssontcalculéespar the bulk method et on utilise égale-ment les longueurs de rugosité commedesparamètresd’étalonnagedéduitspardesmesuresdirectesdesublimationsurleterrain.Leszonestropicalesinternessontcaractériséesparune absencede saison-nalité thermique, une humidité de l’airstable le longde l’année etune réparti-

tionbimodaleannuelledesprécipitationsdéterminée par l’oscillation saisonnièredelazoneintertropicaledeconvergence(ITCZ):dessaisonshumidesentreavriletmaietdansuneproportionmoindredeseptembreànovembre.Malgrélescondi-tionsmétéorologiques relativementuni-formeslelongdel’année,lecycleannuelpeutsediviserendeuxpériodesselonlavitesseduvent.L’expérimentationmon-trequelesventszonauxfortsdominenten JJAS (juin à septembre), produisantdesflux turbulents importants aucoursdecettepériodealorsquelerestedel’an-néeestcaractérisépardesventslégersetla radiationnettedominedoncà90%danslebilanénergétique.

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Quito, Ecuador - Octubre de 2004 193

Micrometeorología y balance de energíaen el glaciar 15a del Antisana

Palabras clave: glaciar – meteorología – balance de energía – espacialización – caudal del río – Ecuador

Enjuniode1994ydurantelosañossiguientes, se instalaron varios equiposenelglaciar15delAntisana,conelfinde estimar a escala mensual el balancedemasaymedirencontinuoelrégimenhidrológico del río emisario. Luego, apartirdenoviembrede1997demaneradiscontinua,ycontinuadesdeseptiem-brede1999,funcionaunaestaciónme-teorológica automática en la zona deablacióndelglaciar,a4.900m.s.n.m.Setrataderelacionardeformasimplificadaelcaudaldelríoemisarioconunbalanceenergéticoparcialmedidoenunpuntodelglaciar.Enunaprimeraetapaseve-rificalacalidaddelarelaciónentreelba-lancedemasayelbalancehidrológico.Enunasegundaetapa,sebuscaunare-laciónentreelcaudaldelríoyelbalanceenergético.Para lograresteobjetivo,esprecisoespacializarelalbedo,utilizandolaalturadenieveenelglaciarcomolavariableclave,lacualescontroladaregu-larmentepor lasobservacionesdirectasademás de las fotografías tomadas porunacámaraautomática instaladaalpiedel glaciar. Es posible así obtener unamodelización de la fusión del glaciarsin una etapa de espacialización muy

compleja. Luego se comparan los ba-lancesenergéticosaniveldelalíneadenieveparadostemporadasmuydistin-tas:ElNiñofuertede1997-1998yunaépocamarcadaporlaNiña.Seobservalapocadiferenciaexistenteentrelosva-loresde losbalances,pero losprocesosdivergen, predominando la fusión du-ranteelNiñoylasublimacióndurantela Niña. Gracias al mismo método deespacializaciónde losdatosdeenergía,la ubicación de la línea de nieve y losvaloresdelbalancepermitenobtenerlosvaloresdelbalancedelglaciarenlazonadeablaciónparaambastemporadas.

Paraestablecerunbalancedeener-gíasedisponeactualmentedeunaseriede datos meteorológicos obtenidos apartir de una estación automática tipoCampbell(fotografía1).

Enelglaciar15a(0,75km2),enlosAndestropicalesdeEcuador(zonastro-picalesinternas),seutilizaelcicloanualde balance energético superficial local.Loscuatroflujosradioactivossonmedi-dosdirectamenteporunsensordeKipp&ZonenCNR1.Losflujosturbulentossoncalculadosporthe bulk methodyse

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Actas de los Seminarios y talleres científicos del 30° aniversario del ORSTOM/IRD en Ecuador194

L. Maisincho, V. Favier

utilizan también las longitudes de as-perezacomoparámetrosdecalibracióndeducidosmediantemedicionesdirec-tasdesublimaciónenelcampo.Laszo-nas tropicales internas se caracterizanporunacarenciadeestacionalidadtér-mica,lahumedadestabledelaireatra-vésdelañoyunrepartobimodalanualdelasprecipitacionesdeterminadoporlaoscilaciónestacionaldelazonainter-tropicaldeconvergencia(ITCZ):esta-cioneshúmedasentreabrilymayoyenunaproporciónmenordeseptiembrea

noviembre.Apesardelascondicionesmeteorológicas relativamente unifor-mes a lo largo del año, el ciclo anualsepuededividirendosperíodossegúnlavelocidaddelviento.Laexperimen-taciónmuestraquelosvientoszonalesfuertesdominanenJJAS(junioasep-tiembre)produciendoflujos turbulen-tos importantes durante ese periodo,mientrasqueelrestodelañosecarac-terizaporvientosligerosyportantoenelbalanceenergéticopredominaenun90%laradiaciónneta.

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Résultats préliminaires du carottage de glace profond au sommet du Chimborazo (6 280 m), Équateur

Jean-Denis Taupin1

Marcos Villacís1

Patrick Ginot2

Jean-Philippe Eissen1

Ulrich Schotterer3

Edson Ramírez4

Bolívar Cáceres Correa5

Luis Maisincho5

Ramón Chango5

Quito, Équateur - Octobre 2004 195

Mots-clés : carotte de glace – isotopes de l’eau – chimie – climatologie – âge – Équateur

1 IRD-Équateur, Whymper 442 y Coruña, Quito,Équateur

2 LGGE, Université de Saint-Martin d’Hère, 38041Grenoble,France

3 Dept.fürChemieundBiochemie,UniversitätBern,3000Bern9,Suisse

4 IHH, Universidad Mayor de San Andrés, La Paz,Bolivia

5 INAMHI,Iñaquito770yCorea,Quito,Équateur

Aprèslesforagesprofondsausom-met du Sajama (1997) et de l’Illimani(1999) tous deux situés en Bolivie,une nouvelle campagne de carottagedeglaceaétéeffectuéeparuneéquipefranco-suisseenÉquateurennovembre2000auChimborazo(1°30’S,79°45’W,6268md’altitude).Quatreforagesontété faits, 17 m, 25 m, 40 m et 54 m,cedernierayantatteintlebedrock.L’undesobjectifsprincipauxduprogrammeGreatIce (Glaciers et Ressources enEau, Indicateurs Climatiques et Envi-ronnementaux) est la reconstitutionclimatique des 300 dernières années àl’échelle régionale à partir de carottesdeglace.Cettepérioderecouvrelader-nière avancée glaciaire du PAG (PetitÂge de Glace) et le réchauffement ac-tuellementconstaté.Dans lecasoù les

carottes de glace remontent beaucoupplus loin dans le passé, ce qui a été lecaspourleSajamaetl’Illimani(25000anset18000ans),lareconstitutioncli-matiquevaporteraussisurlatransitiondu Dernier Maximum Glaciaire et del’Holocène (12 000-14000 ans). Pourl’actuel,lacompréhensionducomporte-ment du phénomène ENSO (El Niño Southern Oscillation)enrelationavecle

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J.-D. Taupin, M. Villacís, P. Ginot, J.-P. Eissen, U. Schotterer, E. Ramírez, B. Cáceres Correa, L. Maisincho, R. Chango

Actes des Séminaires et ateliers scientifiques du 30e de l’ORSTOM/IRD en Équateur196

réchauffementglobalestaussiunedesclésdureculdesglaciersdanscetterégion.

Pour reconstituer le climat, l’ana-lyse des carottes va porter principale-mentsur:

• le signal chimique (ions majeurs,traces et conductivité) marqueur del’origine des masses d’air, du volca-nismestratosphériqueettroposphéri-que (datationabsoluede lacarotte),delapollution,desfeuxdeforêts;

• le signal isotopique stable de l’eau(oxygène 18 de deutérium), mar-queur de l’origine des masses d’airet des paramètres climatologiquesetoutildedatationdu cycle annuelpuisquedanslecasdelaSierraéqua-torienne,lesignalisotopiquedanslesprécipitationsestdeformebimodaleenrelationaveclepassagedelaZITC(ZoneIntertropicaldeConvergence)(figure1);

• lesniveauxdecendres,marqueurduvolcanismelocal(datationabsoluedelacarotte);

• letritium(3H)etle210Pb,isotopera-diactifpourladatationabsolue.

En situation normale, les sites decarottagechoisissesituentsurdeszonesencuvettequiprésententuneaccumu-lation successive des couches de neigesansprocessusnotablede fonte,cequipréservelessignauxinclusdanslaneige.DanslecasducarottageauChimborazoen 2000, des conditions particulièresont perturbé les couches de neige. En

effet,enjanvier2000,levolcanTungu-rahua, situé à50kmà l’est duChim-borazo, s’est réveillé et est actif encoreactuellement,etacommencéàémettredesnuagesdecendresàintervallesrégu-liers,quisesontdéposéessurleChim-borazo.Laconséquencevisibleen2000futlaprésencedepénitentsausommetdus à une fonte importante en surfaceen relation avec le changement d’al-bédo(lescendresfavorisantl’absorptiondu rayonnement solaire) et laprésenced’eaucirculantedansleforagede25màlalimitenévé-glace.Endécembre2003,onaconstatél’existencedenombreusescrevassesausommetcequisuggèrequel’onn’estplusenphased’accumulationmaisenphased’ablation.

Ces différents processus vont bienévidemmentaltérerlesmarqueursinclusdanslaneige,cequel’onapuconstaterencomparantleforagetestde18mef-fectuéen1999,doncnonaltérépar laprésence de cendre, et les 20 premiersmètresduforagede2000.Ilenressortque la plupart des éléments chimiquessont lixiviés vers le bas du profil puis-quelesélémentschimiquesentourentleflocondeneige(figure2),tandisquelacomposition en deutérium de la neigereste peu altérée car constitutif de lamatrice neigeuse. Seuls les isotopes del’eau, dans ce cas, peuvent donc êtreutilisés comme marqueur climatique.Mais qu’en est-il de la capacité de da-tation de l’isotope stable de l’eau danslamesureoùlesdépôtsdecendrepeu-ventêtresignededisparitiondecouches

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Quito, Équateur - Octobre 2004 197

Résultats préliminaires du carottage de glace profond au sommet du Chimborazo (6 280 m), Équateur

annuelles,commeonpeutleconstateractuellement?L’évaluationde l’âgedela carottepar ledeutérium jusqu’à30m (1963) semble cohérente avec lesmesuresdetritiumetde210Pb,maisendessouslacarotterévèleplusde50ni-veauxdecendresdont25aussiimpor-tants que la couche déposée en 2000et le comptage des couches annuellesparledeutériumnecoïncideplusavecl’historiqueconnudeséruptionsvolca-niquesdans la région.Pouressayerde

résoudreceproblème,onespèrerecons-tituerladatationdelacarotteàpartirduchimismedesdépôts,différenciantainsi les trois volcans susceptibles dedéposerdescendressurleChimborazo(Tungurahua, Sangay et Cotopaxi).Mais, l’interprétation reste complexeenraisondessignatureschimiquesdif-férentes d’une éruption à l’autre pourunmêmevolcanetdeladifférencedecomposition chimique entre dépôtsvolcaniquesetcendres.

Figure 1 – Comparaison du signal isotopique de la carotte du Chimborazo et des précipitations de la Sierra

Comparación de la señal isotópica en el testigo de hielo del Chimborazo y de las lluvias de la Sierra

Échelle normalisée / Escala normalizada

Profondeur / Profundidad (cmweq)

δ18O

(‰)

δ18O

(‰) δ

18O (‰

)

-10,0

-15,0

-20,0

-25,0

-30,0

-35,0

0 200 400 600 800 1 000

-10

-15

-20

-25

-5

-10

-15

-20

0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100

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J.-D. Taupin, M. Villacís, P. Ginot, J.-P. Eissen, U. Schotterer, E. Ramírez, B. Cáceres Correa, L. Maisincho, R. Chango

Actes des Séminaires et ateliers scientifiques du 30e de l’ORSTOM/IRD en Équateur198

Prof

onde

ur /

Pro

fund

idad

(cm

weq

)

Prof

onde

ur /

Pro

fund

idad

(cm

weq

)

Figure 2 – Comparaison des profils isotopiques et chimiques au sommet du Chimborazo en 1999 et 2000Comparación de los perfiles isotópicos y químicos en la cumbre del Chimborazo en 1999 y 2000

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Quito, Ecuador - Octubre de 2004 199

Resultados preliminares del muestreo de hielo profundo en la cima del

Chimborazo (6.280 m.s.n.m.), Ecuador

Palabras clave: testigo de hielo – isotopos del agua – química – climatología – edad – Ecuador

Después de las perforaciones pro-fundas realizadas en la cimadelSajama(1997) y del Illimani (1999), ambossituados en Bolivia, un equipo franco-suizoefectuóennoviembrede2000enEcuador una nueva campaña de mues-treodehieloenelChimborazo(1°30’S,79°45’W,6.268mdealtura).Sehicieron4 perforaciones a 17 m, 25m, 40 m y54m, habiendo este último alcanzadoelbedrock.Unode los objetivos princi-palesdelprogramaGreatIce(GlaciaresyRecursosHídricos,IndicadoresClimáti-cos y Ambientales) es la reconstrucciónclimáticadelosúltimos300añosanivelregional,apartirdetestigosdehielo.EsteperíodocubreelúltimoavanceglacialdelaPequeñaEdaddeHielo y el calenta-mientoactualconstatado.Silostestigosdehieloseremontanmuchomásalpa-sado, loque fueelcasodelSajamayelIllimani (25.000 y 18.000 años), la re-construcciónclimáticavaacubririgual-mentelatransicióndelÚltimoMáximoGlaciar al Holoceno (12.000-14.000años). Para el período actual, la com-prensión del comportamiento del fenó-menoENSO(El Niño South Oscillation)

enrelaciónconelcalentamientoglobalestambiénunadelasclavesdelretirodelosglaciaresenestaregión.

Parareconstruirelclima,elanálisisdelostestigosconcierneprincipalmente:

• laseñalquímica(ionesmayores,ele-mentostrazosyconductividad)mar-cadordelorigendelasmasasdeaire,del volcanismo estratosférico y tro-posférico (datación absoluta del tes-tigo),delacontaminación,delfuegodelosbosques;

• la señal isotópica estable del agua(oxígeno 18 de deuterio), marcadordel origende lasmasasde aire ydelos parámetros climatológicos y he-rramientadedatacióndelcicloanualpuesto que en el caso de la Sierraecuatoriana, la señal isotópicaen lasprecipitaciones esde formabimodalenrelaciónconelpasodelaZonaIn-terTropicaldeConvergencia(ZITC)—figura1—.

• lascapasdeceniza,marcadordelvol-canismo local (dataciónabsolutadeltestigo);

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Actas de los Seminarios y talleres científicos del 30° aniversario del ORSTOM/IRD en Ecuador200

J.-D. Taupin, M. Villacís, P. Ginot, J.-P. Eissen, U. Schotterer, E. Ramírez, B. Cáceres Correa, L. Maisincho, R. Chango

• el tritio (3H) y el 210Pb, isótopo ra-diactivoparaladataciónabsoluta.

En situación normal, los sitios demuestreoescogidossesitúanenzonasdedepresión que presentan una acumula-ciónsucesivadecapasdenievesinpro-cesonotabledefusión,loquepreservalasseñales incluidasen lanieve.EnelcasodelmuestreodelChimborazoen2000,hubo condiciones particulares que per-turbaronalascapasdenieve.Enefecto,enenerodeeseañoelvolcánTungurahua,situadoa50kmalEstedelChimborazo,despertóestandoaúnactivoactualmente,ycomenzóaemitirnubesdecenizaain-tervalosregulares,quesedepositaronso-breelChimborazo.Laconsecuenciavisi-bleen2000fuelapresenciadeláminasde nieve seca en la cima debidas a unafusión importante en la superficie, rela-cionadaconelcambiodealbedo(lasce-nizasfavorecenlaabsorcióndelosrayossolares)ylapresenciadeaguacirculanteen laperforaciónde25m, enel límitenevero-hielo. En diciembre de 2003 seconstatólaexistenciadenumerosasgrie-tasenlacima,loquesugierequeyanoseestáenfasedeacumulaciónsinoenfasedeablación.

Estos diferentes procesos van evi-dentemente a alterar los marcadoresincluidos en la nieve, lo que se pudoconstatar comparando la perforacióndepruebade18mefectuada en1999,yportantonoalteradaporlapresenciadeceniza,conlos20primerosmetrosde

la perforaciónde2000.De ello se des-prendequelamayoríadeelementosquí-micosestánlixiviadoshacialapartebajadelperfilpuestoque rodeanalcopodenieve(figura2),mientrasquelacompo-sicióndedeuteriodelanieveseconservapocoalteradaportratarsedeunelementoconstitutivo de la matriz de nieve. Así,solamente los isotoposdelagua,enestecaso,puedenserutilizadoscomomarca-dorclimático.¿Quésucedeconlacapa-cidaddedatacióndelisotopoestabledelaguaen lamedidaenque losdepósitosde ceniza pueden ser señal dedesapari-ción de capas anuales, como se puedeconstataractualmente?Laevaluacióndelaedaddel testigomedianteeldeuteriohasta30m(1963)parececoherenteconlasmedidasdetritioyde210Pb,peropordebajoeltestigorevelamásde50capasdeceniza,delascuales25sontanimpor-tantescomolacapadepositadaen2000yelconteodelascapasanualesmedianteeldeuterioyanocoincideconelhisto-rialconocidodelaserupcionesvolcánicasen la región.Para tratarderesolveresteproblema se espera reconstruir la data-cióndeltestigoapartirdelaquímicadelos depósitos, diferenciando así los tresvolcanes capaces de depositar ceniza enel Chimborazo (Tungurahua, Sangay yCotopaxi). Pero la interpretación siguesiendocomplejadebidoalasfirmasquí-micasdiferentesdeunaerupciónaotraparaunmismovolcány a ladiferenciadecomposiciónquímicaentredepósitosvolcánicosyceniza.

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Variabilité de la composition isotopique (d18O) des précipitations à Nuevo Rocafuerte (Équateur)

Marcos Villacís1

Jean-Denis Taupin1

Françoise Vimeux2

Quito, Équateur - Octobre 2004 201

Mots-clés : précipitation – isotopes de l’eau – activité convective – climat actuel – Équateur

1 IRD,Whymper442yCoruña,Quito,Équateur2 IRD-LSCE, CE Saclay, Ormes des Merisiers, Bât.

70391191,GifsurYvette,France

Detouteévidence,laphasechaude(froide) du phénomène climatiqueENSOprovoquedesanomaliesnégatives(positives) dans la Sierra équatorienne.Ce processus est plus marqué dans lesprécipitations du bassin amazonien,particulièrementaunord-estduBrésiletceàcausedudéplacementanormaldelazoneconvectivedelacelluledeHadley-Walkersurlapartietropicaledel’Amé-riqueduSud,enrelationavec lesano-maliesdelatempératuresuperficielledelamer(ATSM)danslePacifiquecentraléquatorial.D’autrepart,desindicateursclimatiquesandins tels les isotopessta-blesdel’eauobtenusàpartirdecarottesde glace (entre autres du Chimborazo,Équateur)sontégalementsensiblesauxATSM.Cependant,lesisotopesnepré-sententpaslamêmetendancemontrée,depuis les années 1970, par d’autresindicateurs climatiques —précipitationglobale, température superficielle de lamer dans la région Indo-Pacifique et

composition isotopique (d18O) extraitede coraux dans le Pacifique central—(Hoffmann,2003).Danscecadre,l’IRDacrééunréseaurégional(Équateur,Pé-rou,BolivieetBrésil)demesuresd’iso-topesdans les précipitations à l’échellejournalièreet/oumensuelle,danslebutd’étudierlesmécanismesphysiquesquicontrôlentlesignalisotopiqueactuel.

Ce travail sera d’une grande uti-lité pour améliorer l’interprétation desenregistrements paléo-climatiques dela région (en particulier de la carotteduChimborazo). Ici sontprésentés lespremiers résultats obtenus à partir dela station de Nuevo Rocafuerte, situéeen Amazonie équatorienne, à l’est duChimborazo, qui peut être considéréecomme représentative du régime des

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M. Villacís, J.-D. Taupin, F. Vimeux

Actes des Séminaires et ateliers scientifiques du 30e de l’ORSTOM/IRD en Équateur202

précipitations(maximumenmaietmini-mumendécembre)caractéristiquedelapartienord-ouestdubassinamazonien.

L’étude montre que le signal iso-topique des précipitations à NuevoRocafuerten’estpas lié auxparamètresmétéorologiqueslocauxtelleslatempé-rature, la quantité de pluie (figure1a)ou l’humidité, à l’échelle aussi bienjournalière que mensuelle (figure 1b).Apparemment, l’activité convective(processusphysiquequiprovoque80%desprécipitationsdanslarégionamazo-nienne)aucentredubassinamazonienest responsabled’aumoins70%de lavariance observée dans la compositionisotopique des précipitations à NuevoRocafuerte(figures1cet1d).Onauti-lisépourcetteanalyselaRadiationréflé-chiedegrandelongueurd’onde(OLR)comme indicateurde l’activité convec-

tive et des précipitations, car les don-nées sur lesprécipitationsdans la zoned’étudenesontpasnombreuses.Àpar-tirdu résultatmentionnéci-dessus,onpeutconclurequelesignalisotopiqueàNuevo Rocafuerte enregistre des varia-tionsde l’activité convectivele longdela trajectoiredesmassesd’air transpor-tantl’humidité,recycléeenAmazonieetd’origine Atlantique, jusqu’aux Andes.Enfin,ilfautajouterquelestravauxfu-tursdevraientapprofondirl’étudedelarelation entre les isotopes stables et lesprocessusprovoquant lesprécipitationsauniveaurégional(intensitédel’activitéconvective, direction des vents et con-ditionssynoptiques,parexemple),pourmieuxcomprendrelesvariationsdel’ap-port d’humidité vers les Andes qui af-fectent les précipitations dans la SierrapendantlesévénementsENSO.

Référence bibliographique

Hoffmann, G., 2003, Taking the pulse of the tropical water cycle, Science, 301: 776-777..

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Quito, Équateur - Octobre 2004 203

Variabilité de la composition isotopique (d18O) des précipitations à Nuevo Rocafuerte (Équateur)

500 2

0

-2

-4

-6

-8

-10

-12

400

300

200

100

Précipitation – Precipitación, R2 = 0,16

δ18O NR

0

Temps (mois) / Tiempo (meses)

δ

δ

δ1a240 0

-2

-4

-6

-8

-10

-12

230

220

210

200

OLR 0°, 73,75°W, R2 = 0,32

δ18O NR 0,80°S, 75,40°W

190Temps (mois) / Tiempo (meses)

1b

250 0

-2

-4

-6

-8

-10

-12

240

230

220

210

190

200

OLR 2,50°N, 63,75°W, R2 = 0,72

OLR 5,00°N, 73,75°W, R2 = 0,63

δ18O NR 0,90°S, 75,50°W

180Temps (mois) / Tiempo (meses)

1c 1d

0,26 0,30 0,26 0,16

0,63 0,43 0,44 0,47

0,46 0,46 0,54 0,57

0,17 0,32 0,18

0,05 0,32 0,01

0,02 0,01

0,12

0,72 0,67 0,65

PacifiquePacífico

76,25W

5,0S

2,5S

0,0

2,5N

5,0N

7,5N

73,75W 71,25W 68,75W 66,25W 63,75W 61,25W

AtlantiqueAtlántico

Nuevo RocafuerteChimborazo

Coefficient de déterminationCoeficiente de determinación

R2

Figure 1 – Comparaison entre la δ18O à Nuevo Rocafuerte et :a) la précipitation à Nuevo Rocafuerte ; b) l'OLR (indicateur de la quantité de précipita-tion) sur la maille correspondant à Nuevo Rocafuerte ; c) l'OLR des mailles les mieux corrélées, vers le nord et l'est de Nuevo Rocafuerte ; d) les coefficients de détermination entre la δ18O à Nuevo Rocafuerte et la précipitation régionale (OLR), les carreaux en gris montrant les corrélations les plus importantes.

Comparación entre la δ18O en Nuevo Rocafuerte y:a) la precipitación en Nuevo Rocafuerte; b) la OLR (indicador de la cantidad de precipi-tación) en la malla correspondiente a Nuevo Rocafuerte; c) la OLR de las mallas mejor correlacionadas, hacia el Norte y el Este de Nuevo Rocafuerte; d) los coeficientes de determinación entre la δ18O en Nuevo Rocafuerte y la precipitación regional (OLR), mostrando los cuadrados en gris las correlaciones más importantes.

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Actas de los Seminarios y talleres científicos del 30º aniversario del ORSTOM/IRD en Ecuador 204

Variabilidad de la composición isotópica (d18O) de las precipitaciones en Nuevo Rocafuerte (Ecuador)

Palabras clave: precipitación – isotopos del agua – actividad conductiva – clima actual – Ecuador

Existe evidenciadeque la fase ca-liente (fría) del fenómeno climáticoENSO provoca anomalías negativas(positivas)enlaSierraecuatoriana.Esteprocesoesmásmarcadoenlasprecipi-tacionesde la cuenca amazónica, espe-cialmenteenelnorestedelBrasilyellodebidoaldesplazamientoanormaldelazonaconvectivadelacéluladeHadley-WalkersobrelapartetropicaldeSuda-mérica, relacionado con las anomalíasde la temperatura superficial del mar(ATSM) en el Pacifico central ecuato-rial. Asimismo, indicadores climáticosandinos como los isotopos estables delagua obtenidos a partir de testigos dehielo(entreellosdelChimborazo,Ecua-dor)sontambiénsensiblesalasATSM.Sinembargo,losisotoposnomuestranlamismatendenciaobservada,desdelosaños 1970, gracias a otros indicadoresclimáticos—precipitaciónglobal, tem-peraturasuperficialdelmarenlaregiónIndo-Pacífica y composición isotópica(d18O) extraída de corales en el Paci-ficoCentral—(Hoffmann,2003).Eneste marco, el IRD ha establecido unared regional (Ecuador, Perú, Bolivia yBrasil) de medición de isotopos en la

precipitación, a escala diaria y/o men-sual,conelobjetodeestudiarlosmeca-nismos físicos que controlan la señalisotópicaactual.

Este trabajo será de gran utilidadparamejorarlainterpretacióndelosre-gistrospaleo-climáticosde la región (enespecialdeltestigoChimborazo).Enesteestudiosepresentanlosprimerosresulta-dosobtenidosapartirde laestacióndeNuevoRocafuerte,localizadaenlaAma-zonía ecuatoriana, al este del Chimbo-razo,yquepuedeserconsideradacomorepresentativa del régimen de precipita-ciones (máximo en mayo y mínimo endiciembre)característicode laparteno-roccidentaldelacuencaamazónica.

Elestudiomuestraquelaseñaliso-tópica de las precipitaciones en NuevoRocafuertenoestá ligada a losparáme-trosmeteorológicoslocales,talescomolatemperatura,lacantidaddeprecipitación(figura1a)olahumedad,tantoaescaladiaria como a escala mensual. Sin em-bargo, laampliacióndel estudioanivelregional muestra que la señal isotópicaseexplicamejorporelcomportamientoregionalde laprecipitación, almenos a

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Quito, Ecuador - Octubre de 2004 205

Variabilidad de la composición isotópica (d18O) de las precipitaciones en Nuevo Rocafuerte (Ecuador)

escalamensual(figura1b).Pareceserquela actividad convectiva (proceso físicoqueprovocael80%delaprecipitaciónenlaregiónamazónica)enelcentrodelacuencaamazónicaesresponsabledealmenosel70%delavarianzaobservadaenlacomposiciónisotópicadelasprecipita-cionesenNuevoRocafuerte(figuras1cy1d).ParaesteanálisisseutilizólaRadia-diación de Onda Larga Saliente (OLR)como indicadorde la actividad convec-tivayde laprecipitación,debidoaquelosdatosdeprecipitaciónenlaregióndeestudiosonescasos.Apartirdelresultadoantesmencionadosepuedeconcluirquela señal isotópica en Nuevo Rocafuerte

registra las variaciones en la actividadconvectiva a lo largo de la trayectoriade las masas de aire que transportan lahumedad,recicladaenlaamazoniaydeorigenatlántico,hasta losAndes.Final-mente,sedebeacotarquelostrabajosfu-turosdeberíanprofundizarenelestudiodelarelaciónentre los isotoposestablesy los procesos que originan la precipi-taciónanivel regional (intensidadde laactividadconvectiva,direccióndelvientoy condiciones sinópticas, por ejemplo),para comprender mejor las variacionesen el aportedehumedadhacia losAn-des,queafectanalasprecipitacionesenlaSierraduranteloseventosENSO.

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Quito, Équateur - Octobre 2004 207

Hydrologie / Hidrología

1. Fluctuationsclimatiques,déforestationethydrologieenAmazonie......................................................................... 211

Fluctuacionesclimáticas,deforestacióne hidrologíaenlaAmazonía....................................................................... 214

JosyaneRonchail,DavidLabat,JacquesCallède,Jean-LoupGuyot,EuridesdeOliveira

2. Étudedutransfertdesélémentsensolutionetensuspensiondanslebassindel’Amazone............................................. 217

EstudiodelatransferenciadeloselementosdisueltosyensuspensiónenlacuencadelAmazonas................................................ 219

PatrickSeyler,PatriciaMoreiraTurcq,GeraldoResendeBoaventura

3. Variationsspatio-temporellesdesbilanssédimentairesdanslebassinamazonienbrésilien,àpartird’unéchantillonnagedécadaire.................................................. 223

Variacionesespacio-temporalesdelosbalancessedimentariosenlacuencaamazónicabrasilera,apartirdeunmuestreodediezendiezdías.............................................. 225

AlainLaraque,NazianoFilizola,Jean-LoupGuyot

4. Bilanhydriquemicro-régionaldelaBolivie,premiersrésultats................ 227 Balancehídricomicro-regionaldeBolivia,primerosresultados................... 229

JorgeMolinaCarpio,EduardoDíazForonda,EdwinCondori,PhilippeVauchel

5. Dynamiqued’unsystèmeàméandresmobilesenmilieutropicalhumide:lerioMamoré(Amazoniebolivienne)......................... 231

Dinámicadeunsistemademeandrosmóvilesenmediotropicalhúmedo:elríoMamoré(Amazoníaboliviana)............................. 233

LucBourrel,MarioCharrière,EmmanuelGautier,Jean-LoupGuyot,GérardHérail,Jean-PaulBravard,MarcPouilly,Jean-GabrielWasson

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Actes des Séminaires et ateliers scientifiques du 30e de l’ORSTOM/IRD en Équateur208

6. CorrélationentreladynamiquedufleuveBéni(Amazoniebolivienne)etlatectoniquerécenteenutilisantdesdonnéesdeDGPS.......................................................... 235

CorrelaciónentreladinámicadelríoBeni(Amazoníaboliviana)ylatectónicareciente,medianteutilizacióndedatosdeDGPS.................................................... 238

LucBourrel,JoséDarrozes,MagalieStrub,FrancisBondoux,PatriceBaby,Jean-LoupGuyot

7. RégimeshydrologiquesenAmazoniebolivienne..................................... 241 RegímeneshidrológicosenlaAmazoníaboliviana...................................... 244

PhilippeVauchel

8. DerniersdéveloppementsdulogicielHydraccess.................................... 247 ÚltimosavancesdelsoftwareHydraccess.................................................... 250

PhilippeVauchel

9. ÉtudedelapluiedanslebassinduMarañónetl’Amazoniepéruvienne........................................................................... 253

EstudiodelalluviaenlacuencadelMarañónylaAmazoníaperuana............................................................................ 255

JhanC.Espinoza,JorgeYerrén,JosyaneRonchail

10.CaractéristiquesgéochimiquesdeseauxsuperficiellesdurioNapo........................................................................................... 257

CaracterísticasgeoquímicasdelasaguassuperficialesdelríoNapo............................................................................................ 258

SoniaGuadalupeBarbaQuinaluisa

11.Réseauhydro-sédimentologiqueduprojetHYBAM-Équateur............... 259 Redhidro-sedimentológicadelproyectoHYBAM-Ecuador.......................... 261

ElisaArmijos,PhilippeMagat

12.RéseauOREHYBAMenÉquateur:lerioNapoàFranciscodeOrellana........................................................ 263

RedOREHYBAMenEcuador:elríoNapoenFranciscodeOrellana......................................................... 265

FrancisSondag,ElisaArmijos

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Quito, Équateur - Octobre 2004 209

13.Réseauhydro-météorologiquedel’INAMHIenAmazonieéquatorienne.Banquededonnéesassociée............................. 267

Redhidro-meteorológicadelINAMHIenelOrienteecuatoriano.Bancodedatosasociado......................................... 269

RodrigoPombosa

14.Fluxsédimentairesdanslesbassinsamazoniensd’Équateur.................... 271 FlujossedimentariosenlascuencasamazónicasdeEcuador........................ 273

CatalinaCerón,AlainLaraque

15.Fluxsédimentairesettauxd’érosiondanslebassindurioNapo,untributairedel’AmazoneprovenantdesAndeséquatoriennes.............. 275

FlujossedimentariosytasasdeerosiónenlacuencadelríoNapo,untributariodelAmazonasprovenientedelosAndesecuatorianos.............. 277

AlainLaraque,CatalinaCerón

16.Variationsspatio-temporellesdescaractéristiqueshydroclimatiquesdubassinamazonienéquatorien................................. 279

Variacionesespacio-temporalesdelascaracterísticashidroclimáticasdelacuencaamazónicaecuatoriana.................................. 281

AlainLaraque,RodrigoPombosa

17.SynthèsedesrésultatsduprojetHYBAMenÉquateur(1998-2000)...... 283 SíntesisdelosresultadosdelproyectoHYBAMenEcuador(1998-2000)..... 285

RodrigoPombosa

18.SynthèsedesrésultatsduprojetHYBAMenÉquateur(2001-2003)...... 287 SíntesisdelosresultadosdelproyectoHYBAMenEcuador(2001-2003)..... 292

AlainLaraque,RodrigoPombosa

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Fluctuations climatiques, déforestationet hydrologie en Amazonie

Josyane Ronchail1

David Labat2

Jacques Callède3

Jean-Loup Guyot4

Eurides de Oliveira5

Mots-clés : hydrologie – Amazonie – variabilité pluridécennale – Atlantique nord tropical – déforestation

Quito, Équateur - Octobre 2004 211

La reconstitution d’une série de débits à Óbidos (Callède et al., 2002) a permis l’analyse de l’évolution de l’hy-drologie au cours du siècle passé, dans cette station située à 800 km de l’exu-toire et dont le bassin versant couvre 4,8 millions de km². Callède et al. (2004) ont mis en évidence l’existence d’une augmentation brutale des débits à partir de 1970. Les débits moyens augmen-tent de 7 % après 1970 et la fréquence des crues devient considérable : douze événements avec des débits de plus de 250 000 m3/s sont observés entre 1970 et 2003 contre 5 entre le début du XXe siècle et 1969. Ce résultat est cohérent avec l’observation de l’augmentation des pluies sur le bassin, en particulier dans le SW (Ronchail, 1996). Une augmen-tation des débits est également décrite dans le bassin du Paraná (Collischonn et al., 1998 ; Genta et al., 1998). À partir de 1990, les débits de crue restent forts

tandis que les débits d’étiage tendent à diminuer conjointement avec les préci-pitations (figure 1).

Chu et al. (1994) ont montré l’exis-tence sur le bassin amazonien, au dé-but des années 1970, d’une augmenta-tion de l’apport de vapeur d’eau depuis l’Atlantique. Ce changement serait lié au refroidissement concomitant de l’Atlanti-que nord tropical et au renforcement des

1 IRD, Hydrologie et Géodynamique du Bassin Amazonien (HYBAM)/LMTG-UR154/ LODYC-IPSL, Case 100, 4 place Jussieu, 75252 Paris Cedex 05, France

2 Laboratoire des Mécanismes de Transfert en Géologie -LMTG-UMR 5563 CNRS-OMP- Université Paul-Sabatier, Toulouse, France

3 retraité de l’IRD, QE15, conj. S, casa 51, GUARA II, CEP 71050-191 Brasília (DF), Brésil

4 HYBAM (UR154 LMTG), IRD - Casilla 18 1209, Lima 18, Pérou

5 Agência Nacional de Águas (ANA), Setor Policial, Area 5, Quadra 3, Bloco L, CEP 70610-200 Brasília (DF), Brésil

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Actes des Séminaires et ateliers scientifiques du 30e de l’ORSTOM/IRD en Équateur212

J. Ronchail. D. Labat, J. Callède, J.-L. Guyot, E de Oliveira

alizés de nord-est qui apportent la vapeur d’eau sur le bassin. Labat et al. (2004) ont montré par analyses en ondelettes que les débits d’étiage à Óbidos ont une variabi-lité commune, à 15,5 ans, avec l’Atlanti-que tropical nord et ce particulièrement vers le début des années 1970. Par ailleurs, le lien inverse entre les températures de surface de l’Atlantique nord tropical et les débits dans une vaste partie du bassin située entre l’Équateur et 10 °S a été mis en évidence à l’échelle interannuelle par Ronchail et al. (2004). C’est pourquoi nous formulons l`hypothèse que la forte augmentation des débits observée il y 35 ans pourrait être liée aux fluctuations à long terme de l’océan Atlantique tropical nord (figure 1).

Après une phase de transition dans les années 1980, les tendances s’in-versent au début des années 1990 : les températures de surface de l’Atlantique tropical nord augmentent tandis que pluies et étiages diminuent. Par contre les débits de crue conservent leur niveau très élevé (figure 1). Pourquoi ?

Le défrichement serait à l`origine d’une augmentation de l’écoulement par diminution de la percolation de l’eau dans le sol, diminution de l’interception de l’eau par le feuillage et augmentation du ruissellement superficiel qui n’est plus freiné par la végétation (Fritsch, 1992). Étant donné la déforestation que subit le bassin amazonien depuis 30 ans, nous faisons l’hypothèse que les fortes crues à Óbidos, qui ne suivent plus la variabilité à long terme de l’Atlantique depuis 1990, pourraient être d’origine anthropique.

Pour vérifier ces hypothèses deux projets sont en cours :• l’analyse des liens entre les flux de

chaleur latente observés sur l’Atlan-tique tropical et les pluies et débits dans le bassin amazonien ;

• l’analyse de l’évolution du délai entre événements pluvieux et pics de crues dans les têtes de bassin déboisées, afin de vérifier si ce délai est devenu plus court qu’il ne l’était il y a trente ans, manifestant l’intensification de l’écoulement.

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Quito, Équateur - Octobre 2004 213

Fluctuations climatiques, déforestation et hydrologie en Amazonie

Figure 1 – Débits de crue et débits d’étiage à Óbidos, précipitations dans le bassin amazonien à Óbidoset températures de surface océaniques de l’Atlantique tropical nord (5-20 °N ; 60-30 °W).Les données annuelles (année civile) sont standardisées et des moyennes mobiles sur 11 ans sont calculées.

Caudales de crecida y caudales de estiaje en Óbidos, precipitaciones en la cuenca amazónica en Óbidosy temperaturas de superficie océanicas del Atlántico tropical norte (5-20 °N; 60-30 °W).

Se han estandarizado los datos anuales (año civil) y se han calculado los promedios móviles durante 11 años.

1,0

0,5

0,0

-0,5

-1,0

1956

1959

1962

1965

1968

1971

1974

1977

1980

1983

1986

1989

1992

1995

1998

Débits de crue / Caudales de crecida

Débits d'étiage / Caudales de estiaje

Précipitations / Precipitaciones

NATL SST

Références bibliographiques

Callède, J., Guyot, J.-L., Ronchail, J., Molinier, M. & De Oliveira, E. (2002). L’Amazone à Obidos (Brésil) : étude statistique des débits et bilan hydrologique. Hydrological Sciences 47: 321-334.

Callède J., Guyot, J.-L., Ronchail, J., L’Hôte, Y., Niel, H. & De Oliveira, E. (2004). Évolution du débit de l’Amazone à Obidos de 1902 à 1999. Hydrological Sciences 49: 85-97.

Collischonn, W, Tucci, C. & Clarke, R. (2001). Further Evi-dence of Changes in the Hydrological Regime of the River Paraguay: Part of a Wider Phenomenon of Cli-mate Change? Journal of Hydrology, 245: 218-238.

Chu Pao-Shin, Zhi-Ping Yu & Stefan Hastenrath (1994). Detecting Climate Change Concurrent with Deforestation in the Amazon Basin: Which Way Has it Gone? Bulletin of the American Meteorological Society, 75: 579-584.

Fritsch J.-M. (1992). Les effets du défrichement de la forêt amazonienne et de la mise en culture sur l’hydrologie de petits bassins versants. Opération

ECEREX en Guyane française. Thèse. ORSTOM (Paris), Collection Études et Thèses, 392 p.

Genta J., Perez-Iribarren, G. & Mechoso, C (1998). A Recent Increase Trend in the Streamflow Od Rivers in Southeastern South America. Journal of Climate, 11: 2858-2862.

Labat, D., Ronchail, J., Callède, J., Guyot, J.-L., De Oliveira, E. & Guimarães, W. (2004). Wavelet Analy-sis of Amazon Hydrological Regime Variability. Geo-physical Research Letter, 31, L02501.

Ronchail, J. (1996). Variabilité pluridécennale des pré-cipitations en Bolivie. Essai de mise en relation avec les températures de surface océaniques de l’Atlan-tique extra-tropical. Publ. Assoc. Intern. Climat., 9: 504-511.

Ronchail, J., Labat, D., Callède, J., Cochonneau, G., Guyot, J.-L., Filizola, N. & De Oliveira, E. (2004). Discharge Variability within the Amazon Basin. Accepted by Hydrological Sciences (September 2004).

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Fluctuaciones climáticas, deforestacióne hidrología en la Amazonía

Palabras clave: hidrología – Amazonía – variabilidad pluridecenal – Atlántico Norte tropical – deforestación

Actas de los Talleres científicos del 30º aniversario del ORSTOM/IRD en Ecuador 214

La reconstrucción de una serie de caudales en Óbidos (Callède y otros, 2002) permitió analizar la evolución de la hidrología durante el siglo pasado, en esta estación ubicada a 800 km del estuario y cuya cuenca cubre 4,8 millones de km2. Callède y otros (2004) pusieron en evi-dencia la existencia de un aumento bru-tal de los caudales a partir de 1970. Los caudales promedio se incrementan en un 7% después de ese año y la frecuencia de las crecidas se torna considerable: 12 even-tos con caudales de más de 250.000 m3/s se observan entre 1970 y 2003 frente a 5 entre inicios del siglo XX y 1969. Este resultado es coherente con la observación del incremento de las lluvias en la cuenca, en particular en el SO (Ronchail, 1996). Un aumento de los caudales es descrito igualmente en la cuenca del Paraná (Co-llischonn y otros, 1998; Genta y otros, 1998). A partir de 1990, los caudales de crecida se mantienen elevados mientras que los de estiaje tienden a disminuir, con-juntamente con las lluvias (figura 1).

Chu y otros (1994) demostraron la existencia, en la cuenca amazónica, a inicios de los años 1970, de un aumento

del aporte de vapor de agua desde el Atlántico. Este cambio estaría ligado al enfriamiento concomitante del Atlántico norte tropical y al refuerzo de los alisios de Nordeste que llevan el vapor de agua a la cuenca. Labat y otros (2004) mos-traron mediante análisis en «ondelettes» que los caudales de estiaje en Óbidos tie-nen una variabilidad común, a 15,5 años, con el Atlántico tropical norte y ello par-ticularmente a inicios de los años 1970. Por otro lado, Ronchail y otros (2004) evidenciaron el vínculo inverso entre las temperaturas de superficie del Atlántico norte tropical y los caudales en una ex-tensa porción de la cuenca situada entre el Ecuador y 10 °S. Por ello se formula la hipótesis de que el importante incre-mento de los caudales observado hace 35 años podría estar ligado a las fluctua-ciones a largo plazo del océano Atlántico tropical norte (figura 1).

Después de una fase de transición en los años 1980, las tendencias se in-vierten a inicios de los años 1990: las temperaturas de superficie del Atlántico tropical norte aumentan mientras que lluvias y estiaje disminuyen. En cambio,

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Quito, Ecuador - Octubre de 2004 215

Fluctuaciones climáticas , deforestación e hidrología en la Amazonía

los caudales de crecida conservan un ni-vel muy elevado (figura 1). ¿Por qué?

El desmonte sería el que origina un aumento del escurrimiento por dis-minución de la percolación del agua en el suelo, disminución de la intercepción del agua por parte del ramaje y aumento del escurrimiento superficial que ya no es frenado por la vegetación (Fritsch, 1992). Dada la deforestación que sufre la cuenca desde hace 30 años, se plantea la hipótesis de que las fuertes crecidas en Óbidos, que desde 1990 ya no siguen a la variabilidad a largo plazo del Atlan-tico, podrían ser de origen antrópico.

Para verificar estas hipótesis dos proyectos están en curso:• el análisis de los vínculos entre los flu-

jos de calor latente observados en el Atlántico tropical y las lluvias y cau-dales en la cuenca amazónica;

• el análisis de la evolución del inter-valo entre eventos lluviosos y picos de crecida en las cabeceras de las cuencas deforestadas, con el fin de verificar si tal intervalo se ha hecho menor de lo que era hace treinta años, manifes-tando así la intensificación de la esco-rrentía.

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Étude du transfert des éléments en solutionet en suspension dans le bassin de l’Amazone

Patrick Seyler1

Patricia Moreira Turcq2

Geraldo Resende Boaventura3

Mots-clés : bassin amazonien – carbone organique – métaux – éléments traces – origine – comportement

Quito, Équateur - Octobre 2004 217

Les résultats indiquent que les con-centrations dissoutes mesurées sur le So-limões et sur le cours principal de l’Ama-zone en amont de la zone estuarienne, à l’exception des environs de Manaus, sont parmi les plus faibles rapportées dans la littérature et caractéristiques de fleuves des régions non contaminées et éloignées des sources de pollution at-mosphérique.

Les concentrations en Sr, Ba, V, As, comme les éléments majeurs, décrois-sent de l’amont vers l’aval, indiquant une dilution progressive des apports des rivières andines par ceux des rivières de la plaine amazonienne. Bien que relati-vement faibles, les concentrations en Pb, Cd, Ni, Co et Zn mettent en évidence une zone contaminée par des rejets an-thropiques au voisinage de Manaus.

Les variations saisonnières des con-centrations de carbone dissous dans les principaux affluents accompagnent celles des débits, si bien que les concentrations

mesurées dans l’Amazone au cours d’un cycle hydrologique sont contrôlées prin-cipalement par les apports du Rio Negro. L’essentiel des apports de carbone organi-que se fait sous forme dissoute. Les flux calculés à Óbidos pour une année hy-drologique moyenne (débit liquide de 168 000 m3.s-1), de 26,9 ± 3,0 Tg.an-1 pour le carbone organique dissous et de 5,8 ± 0,3 Tg.an-1 pour le carbone orga-nique particulaire, sont remarquable-ment proches des valeurs proposées 10 ans plus tôt par Richey et al. (1990), et posent la question de l’impact réel de la déforestation sur le flux de carbone tran-sitant par les rivières.

1 UR IRD 154 - LMTG - UMR 5563, 14, avenue Édouard Belin, 31400 Toulouse, France

2 Departamento de Geoquímica - IRD - UR 154 HYBAM - LMTG, Universidade Federal Fluminense, Morro do Valonguinho s/n - 24020-007 Niterói, RJ, Brésil

3 Universidade de Brasilia, Instituto de Geociências, Laboratorio de Geoquímica, Campus Universitario - Asa Norte - Brasilia 70910-900, Brésil

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Actes des Séminaires et ateliers scientifiques du 30e de l’ORSTOM/IRD en Équateur218

P. Seyler, P. Turcq, G.R. Boaventura

Les données acquises montrent éga-lement que les mélanges entre les eaux de l’Amazone et celles de ses principaux affluents ne sont pas conservatifs pour le carbone organique comme pour un cer-tain nombre d’éléments traces. Ceci a été

interprété comme le résultat d’une redis-tribution majeure du COD au niveau de certaines confluences, notamment celle du Rio Negro et du Solimões, entraînant une redistribution de certains éléments traces entre les phases liquide et solide.

0

0,5

1

1,5

2

2,5

3

05001 0001 5002 0002 5003 0003 500

Con

cent

ratio

n /

Con

cent

raci

ón d

e Sr

& B

a(µ

g/l)

Con

cent

ratio

n /

Con

cent

raci

ón d

e V

(µg/

l)

Distance depuis l’embouchure / Distancia desde la desembocadura

Distance depuis l’embouchure / Distancia desde la desembocadura

0

20

40

60

80

100

120

140

160Vanadium / Vanadio LW

Vanadium / Vanadio HW

Strontium / Estroncio LW

Strontium / Estroncio HW

Barium / Bario LW

Barium / Bario HW

Figure 1Évolution longitudinale des concentrations en V, Sr, B, Cu, Ni, Cr et Mn le long du

cours principal de l'Amazone, en période de basses eaux (LW) et de hautes eaux (HW)

Evolución longitudinal de las concentraciones de V, Sr, B, Cu, Ni, Cr y Mn a lo largo delcurso principal del Amazonas, en período de aguas bajas (LW) y de aguas altas (HW)

0,0

0,5

1,0

1,5

2,0

2,5

05001 0001 5002 0002 5003 0003 500

0

5

10

15

20

25

30

Con

cent

ratio

n /

Con

cent

raci

ón d

e C

r, N

i, R

b y

Cu

(µg/

l)

Con

cent

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n /

Con

cent

raci

ón d

e M

n (µ

g/l)

Cuivre / Cobre LW

Cuivre / Cobre HW

Nickel / Níquel LW

Nickel / Níquel HW

Rubidium / Rubidio LW

Rubidium / Rubidio HW

Chrome / Cromo LW

Chrome / Cromo HW

Manganèse / Manganeso LW

Manganèse / Manganeso HW

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Quito, Équateur - Octobre 2004 219

Étude du transfert des éléments en solution et en suspension dans le bassin de l’Amazone

Afin de connaître l’évolution tem-porelle des concentrations, un suivi de celles-ci avec un pas de temps mensuel a été mis en place aux exutoires des princi-paux affluents (Solimões à Manacapuru, Madeira à Fazenda Vista Alegre, Rio Negro à Moura) et à la station d’Óbi-dos sur le cours principal de l’Amazone, immédiatement en amont de la zone estuarienne. Les résultats montrent qu’il existe une forte variabilité des concen-trations dissoutes. Pour le V et le Mo par exemple, les concentrations varient d’un facteur 2 à 5 et diminuent lorsque les débits augmentent (comme la conducti-vité). Pour le Mn, le Ba, le Sr ou le Co,

les concentrations varient d’un facteur 2 à 3 et augmentent avec le débit. Ces com-portements pourraient être liés à l’arrivée à Óbidos de masses d’eau d’origine diffé-rente (andine en mai-juin, plaine amazo-nienne en juillet), mais aussi à l’influence du stockage temporaire des eaux dans la zone d’inondation, (les conditions redox existant dans les zones de « várzea » per-mettant la remobilisation des éléments). Ces variations qui n’avaient, jusqu’à pré-sent, pas été prises en compte ont permis de quantifier avec une bonne précision les flux en éléments traces qui sont trans-férés à l’Océan Atlantique par le système amazonien.

Solim

oes

(n =

22)

Con

cent

ratio

n /

Con

cent

raci

ón (

µg/l)

Neg

ro(n

= 2

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(n =

5)

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= 6

)

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(n =

20)

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Mad

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6)

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= 3

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= 9

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Tapa

jos

(n =

9)

COP

COD

Xin

gu(n

= 3

)

12

10

8

6

4

2

0

Figure 2Teneurs moyennes en COD et COP de l'Amazone et de ses principaux affluents

Contenidos promedio de COD y COP del Amazonas y sus principales afluentes

Référence bibliographique

Richey, J.E., Hedges, J.-I., Devol, A.H. & Quay, P.D. (1990). Biogeochemistry of Carbon in the Amazone River, Limno. Oceanogr., 35: 352-371.

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Estudio de la transferencia de los elementos disueltos y en suspensión en la cuenca del Amazonas

Palabras clave: cuenca amazónica – carbono orgánico – metales – elementos trazos – origen – comportamiento

Actas de los Seminarios y talleres científicos del 30º aniversario del ORSTOM/IRD en Ecuador 220

Los resultados indican que las con-centraciones disueltas medidas en el So-limões y en el curso principal del Ama-zonas aguas arriba de la zona de estua-rio, con excepción de los alrededores de Manaus, son las menores reportadas por la literatura y características de ríos de las regiones no contaminadas y alejadas de las fuentes de polución atmosférica.

Las concentraciones de Sr, Ba, V, As, como los elementos mayores, decrecen de aguas arriba en dirección aguas abajo, indicando una disolución progresiva de los aportes de los ríos andinos por parte de los de la llanura amazónica. Aunque relativamente bajas, las concentraciones de Pb, Cd, Ni, Co y Zn evidencian una zona contaminada por desechos antró-picos en las inmediaciones de Manaus.

Las variaciones estacionales de las concentraciones de carbono disuelto en los principales afluentes acompañan a las de los caudales, por lo que las con-centraciones medidas en el Amazonas durante un ciclo hidrológico son con-troladas principalmente por los aportes del río Negro. Lo esencial del aporte de

carbono orgánico se hace bajo forma disuelta. Los flujos calculados en Óbi-dos para un año hidrológico promedio (caudal líquido de 168.000 m3.s-1), de 26,9 ± 3,0 Tg.an-1 en el caso del car-bono orgánico disuelto y de 5,8 ± 0,3 Tg.an-1 en el del carbono en partículas, son notablemente cercanos a los valores obtenidos 10 años atrás por Richey y otros (1990), y plantean la interrogante sobre el impacto real de la deforestación en el flujo de carbono que transita por los ríos.

Los datos obtenidos muestran igualmente que las mezclas entre las aguas del Amazonas y las de sus princi-pales afluentes no son conservativas por el carbono orgánico ni por ciertos ele-mentos trazos. Esto se ha interpretado como el resultado de una redistribución mayor del COD a nivel de ciertas con-fluencias, en especial las del río Negro y del Solimões, que conlleve una redistri-bución de ciertos elementos trazos entre las fases líquida y sólida.

Con el fin de conocer la evolu-ción temporal de las concentraciones,

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Quito, Ecuador - Octubre de 2004 221

Estudio de la transferencia de los elementos disueltos y en suspensión en la cuenca del Amazonas

se estableció un seguimiento mensual en los cierres de los principales afluen-tes (Solimões en Manacapuru, Madeira en Fazenda Vista Alegre, Río Negro en Moura) y en la estación de Óbidos en el curso principal del Amazonas, inme-diatamente aguas abajo de la zona de estuario. Los resultados muestran que existe una fuerte variabilidad de las con-centraciones disueltas. En el caso del V y del Mo por ejemplo, las concentracio-nes varían en un factor de 2 a 5 y dis-minuyen cuando aumentan los caudales (así como la conductividad). Tratándose del Mn, el Ba, el Sr o el Co, las concen-traciones varían en un factor de 2 a 3

y aumentan con el caudal. Estos com-portamientos podrían estar ligados a la llegada de masas de agua de origen di-ferente (andino en mayo-junio, llanura amazónica en julio), aunque también a la influencia del almacenamiento tem-poral de las aguas en la zona de inunda-ción (permitiendo las condiciones «re-dox» existentes en las zonas de várzea una removilización de los elementos). Estas variaciones que, hasta ahora, no habían sido tomadas en cuenta, permi-tieron cuantificar con una buena pre-cisión, los flujos de elementos en par-tículas que son transferidos al Océano Atlántico por el sistema amazónico.

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Variations spatio-temporelles des bilans sédimentaires dans le bassin amazonien brésilien,

à partir d’un échantillonnage décadaire

Alain Laraque1

Naziano Filizola2

Jean-Loup Guyot3

Mots-clés : Amazonie – Brésil – érosion – hydrologie – matières en suspension

Quito, Équateur - Octobre 2004 223

extrait de la communication acceptée pour la VII IAHS Scientific Assembly (3-9 avril 2005, Foz do Iguaçu) – thème S1 : Bilans sédimentaires

1 HYBAM(IRD-LMTG),BP64501,F-34394MontpellierCedex5,France

2 ANA(SPOarea5,cuadra3,A05,Qd.03)CEP170610200,BrasiliaDF,Brésil

3 HYBAM(UR154LMTG),IRD-Casilla181209,Lima18,Pérou

L’objectif de cette étude est decaractériser les variations spatiales destransportssolidesetcellesdesprocessusdetransfertsédimentairesdanslebassinamazonien brésilien durant la période1998-2003(figure1).Acettefin,lepro-grammeHYBAMaorganiséunéchan-tillonnage décadaire sur onze stationsde référence situées sur les principauxtributaires de l’Amazone pour mesurerlesconcentrations superficiellesenma-tièresensuspension.Lesrelationsentreles concentrations superficielles et lesconcentrations moyennes des sectionsdejaugeage,proviennentdescampagnesde mesures HYBAM. Elles sont utili-séespourestimer lesfluxmoyensdansla sectionen lescroisantavec leschro-niquesdedébits.Lestauxdetransportspécifiquespeuventalorsêtreobtenusàcesstations.D’amontenaval,lesbilans

sédimentairesdesprincipauxtributairesdel’Amazoneserventàidentifierleszo-nesd’érosion/transfert/sédimentation.Lestauxdesédimentationvarientde10à560t.km-2.an-1etmettentenévidencedesvariationsspatialessignificativesen-treleszonesamontdrainantlacordillèredesAndes(eauxblanches)etcellesavalcorrespondant aux boucliers brésiliensetguyanais(eauxclaires)etauxplainesd’inondation (eaux noires). D’impor-tantssecteursdesédimentationontétéidentifiéslelongdesaxesduMadeiraetdel’Amazone.Ainsi,environ20%des

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Actes des Séminaires et ateliers scientifiques du 30e de l’ORSTOM/IRD en Équateur224

A. Laraque, N. Filizola, J.-L. Guyot

sédiments en suspension provenant dela confluencedes riosNegro,Solimõeset Madeira, sont déposés en amontd’Óbidos,ladernièreetplusimportante

station de jaugeage sur l’Amazone. Lavariabilité temporelle de ces processusaupasdetempsmensuelestaussiétu-diée(figure2).

Figure 1 - Situation du bassin amazonien (principales unités physiographiques et stations étudiées)Localización de la cuenca amazónica (principales unidades fisiográficas y estaciones estudiadas)

2

13

4

Figure 2 - Hydrogrammes (ordonnées droite en m3.s-1) à Óbidos,fluxogrammes des MES (ordonnées gauche en kg.s-1) aux stations amont (en gris)

et aval (en blanc) de l'axe de l'Amazone et fluxogramme différentiel (en noir)

Hidrogramas (ordenadas derecha en m3.s-1) en Óbidos,flujogramas de las MES (ordenadas izquierda en kg.s-1) en las estaciones aguas arriba (en gris)

y aguas abajo (en blanco) del eje del Amazonas y flujograma diferencial (en negro) 8 000

6 000

4 000

2 000

-2 000

-4 000

0

05/1

998

06/1

998

07/1

998

08/1

998

09/1

998

10/1

998

11/1

998

12/1

998

01/1

999

02/1

999

03/1

999

04/1

999

250 000

200 000

150 000

100 000

0

50 000

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Variaciones espacio-temporales de los balances sedimentarios en la cuenca amazónica brasilera,

a partir de un muestreo de diez en diez días

Quito, Ecuador - Octubre de 2004 225

Palabras clave: Amazonía – Brasil – erosión – hidrología – materias en suspensión

extraído de una ponencia aceptada para la VII IAHS Scientific Assembly (3-9 de abril de 2005, Foz do Iguaçu) – tema S1 : Balances sedimentarios

El objetivo de este estudio es ca-racterizar las variaciones espaciales deltransportedesólidosylasdelosproce-sos de transferencia sedimentaria en lacuenca amazónica brasilera durante elperiodo1998-2003(figura1).Conestefin,HYBAMorganizóunmuestreodediezendiezdíasenonceestacionesdereferencia, situadas en los principalestributariosdelAmazonas,paramedirlasconcentraciones superficiales de mate-riasensuspensión.Lasrelacionesentrelas concentraciones superficiales y lasconcentracionespromediodelasseccio-nesdeaforoprovienendelascampañasde medición HYBAM. Son utilizadaspara estimar los flujos promedio en lasección,cruzándolasconlascrónicasdecaudales. Se pueden obtener entoncesenestasestacioneslastasasespecíficasdetransporte.Deaguasarribaendirecciónaguasabajo, losbalances sedimentarios

de los principales tributarios del Ama-zonassirvenparaidentificarlaszonasdeerosión/transferencia/sedimentación.Lastasasdesedimentaciónvaríande10a560t.km-2.año-1yponenenevidenciavariacionesespaciales significativasentrelaszonasaguasarribaquedrenanlacor-dilleradelosAndes(aguasblancas)ylasdeaguasabajoquecorrespondenaloses-cudosbrasileñoyguyanés(aguasclaras)ya las llanuras inundables(aguasnegras).Se identificaron importantes sectoresdesedimentacióna lo largode los ejesdelMadeiraydelAmazonas.Así,alrededordel20%delossedimentosensuspensiónprovenientesdelaconfluenciadelosríosNegro,SolimõesyMadeira,sedepositanaguasarribadeÓbidos,laúltimaymásimportanteestacióndeaforoenelAma-zonas. Se estudia igualmente la variabi-lidadtemporaldeestosprocesosanivelmensual(figura2).

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Bilan hydrique micro-regional de la Bolivie,premiers résultats

Jorge Molina Carpio1

Eduardo Díaz Foronda1

Edwin Condori1

Philippe Vauchel2

Mots-clés : bilan hydrique – offre de ressources en eau – Bolivie – modèle

Quito, Équateur - Octobre 2004 227

1 Instituto de Hidráulica e Hidrología, UniversidadMayordeSanAndrés,LaPaz,Bolivie

2 IRD,CP9214,00095LaPaz,Bolivie

Cedocumentprésentelaportée,laméthodologie et les premiers résultatsduBilanhydriquemicro-régionaldelaBolivie, projet dont l’objectif principalestd’établirl’offrederessourceseneaupar bassins et sous-bassins et de four-nir ainsi l’information de base pour laplanificationdel’utilisationdesressour-ces en eau du pays. L’étude comprendl’analyseàl’échellemensuelledesprin-cipales variableshydrologiques surunepériodesupérieureà20ans,ainsiquelaconstitutiond’unebasededonnéesgéo-graphiques. Sontprésentés les résultatsobtenus pour les deux bassins les plushumides du pays, celui du rio Ichilo-Mamoré(surface:126700km2)etceluiduBénidanssapartieandine(surface:69.750km2).Onobservedanslesdeuxbassinsuneffetorographiqueimportantsur les précipitations (topo-climats), sibienqu’onaeurecoursàdestechniquesd’analysedesdonnéesetàdesinforma-tionsproduitesdansd’autresdomaines

de connaissances, afind’évaluer spatia-lement les trois termes principaux dubilanhydrique.

Lafiguremontreleschémamétho-dologique employé. Un aspect fonda-mental est l’utilisationd’unmodèledeprécipitations-ruissellement, indispen-sablecarlepasmensueldubilanimposela considération d’un stockage tempo-raire de l’eau dans le sol et l’aquifère.LemodèleutiliséfutSIMULA,modèleagrégé,àpasmensueletoùchaquepa-ramètreaunesignificationphysique,cequi permet, théoriquement, de l’appli-quersansfaireappelàl’étalonnage.

Comptetenudesdéfaillancesduré-seaumétéorologique,l’utilisationd’infor-mation cartographique (cartes thémati-ques,modèlenumériquedeterrain)etde

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Actes des Séminaires et ateliers scientifiques du 30e de l’ORSTOM/IRD en Équateur228

J. Molina Carpio, E. Díaz Foronda, E. Condori, P. Vauchel

la télédétection s’est avéréed’unegrandeutilité,etmêmedécisivedanscertainscas.CecijustifieladécisioninitialedemettreenplaceunSystèmed’InformationGéo-graphiquequiaeuenplusdenombreu-sesapplicationspratiques,tellesladélimi-tationdesbassinsetlagénérationdenou-vellescarteshydrologiquesetd’isolignes.

Ladécisiondemettreenplaceetvali-derunmodèlemathématiquedebilanhy-driqueaétépleinement justifiéepuisquel’objectifinitialdecompléteretd’étendrelessériesdedébitsaétéatteint.Maisilya d’autres avantages et potentiels, dontunevisionplus intégrale et complètedufonctionnementhydrologiqued’unbassinetdel’influencedescaractéristiquesphysi-quessurcefonctionnement.

Compilation des données(paramètres de

mesure)

ÉvapotranspirationPrécipitation

HomogénéisationRégionalisation

T V

EstimationETP

Tracé desIsothermes

Présentationdes résultats

Tracé desIsohyètes

Polygônesde Thiessen

ModèleSIMULA

Ampliationdes séries

Ruissellement

Évaluationruissellement

Bilan parsousbassins

HR n

Vecteurrégional

Compléterles données

Obtentiondes résultats

«P»

Statgraphic

Figure 1 – Schéma méthodologique - Bilan hydrique des bassins

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Balance hídrico micro-regional de Bolivia,primeros resultados

Quito, Ecuador - Octubre de 2004 229

Palabras clave: balance hídrico - oferta de agua - Bolivia - modelo

Se presentan el alcance, la meto-dología y los primeros resultados delBalance hídrico micro-regional de Bo-livia, proyecto cuyo objetivo central esdeterminarlaofertadeaguaporcuencasy subcuencas y proporcionar así infor-maciónbásicaparalaplanificacióndelautilización de los recursos hídricos delpaís.Elestudioincluyeunanálisisani-velmensualde lasprincipalesvariableshidrológicasenunperíodomayora20años, así como la constitución de unabasededatosgeográficos.Sepresentanresultadosparalasdoscuencasmáshú-medasdelpaís,ladelríoIchilo-Mamoré(A = 126.700 km2) y del río Beni ensuparteandina(A=69750km2).Enambasexisteunimportanteefectooro-gráficoenlaprecipitación(topoclimas),porloqueserecurrióatécnicasdeanáli-sis de datos y a información generadaen otras áreas del conocimiento paraevaluar espacialmente los tres términosprincipalesdelbalance.

Lafiguramuestraelesquemameto-dológicoutilizado.Unaspectocentraleselusodeunmodelodeprecipitación-es-currimiento,indispensablepueselpasomensualdelbalanceobligaaconsiderar

un almacenamiento temporal del aguaenelsueloyelacuífero.Seusóelmo-deloSIMULA,unmodeloagregado,depaso mensual y donde cada parámetrotieneunsignificadofísico,loqueteóri-camentepermiteaplicarlosinrecurriralacalibración.

Ante lasdeficienciasde laredme-teorológica,elusodeinformacióncarto-gráfica(mapastemáticos,modelodigitaldeelevación)ydepercepciónremotade-mostróserdegranutilidad,decisivoenvarioscasos.Todoestovalidaladecisióninicial de implementar un Sistema deInformaciónGeográfica,queademáshatenidootrasmuchasaplicacionesprácti-cas,comoladelimitacióndecuencasylageneracióndenuevosmapashidroló-gicosydeisolíneas.

Ladecisióndeimplementaryvalidarunmodelomatemáticodebalancehídricosehavistoplenamentejustificadaalhabersecumplidoelobjetivoinicialdecompletaryampliarlasseriesdecaudales.Peroseobser-vanotrasventajasypotencialidades,entreellasunavisiónmásintegralycompletadelfuncionamientohidrológicodeunacuencaydelainfluenciaquetienenlascaracterísti-casfísicasenesefuncionamiento.

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Actas de los Seminarios y talleres científicos del 30° aniversario del ORSTOM/IRD en Ecuador230

J. Molina Carpio, E. Díaz Foronda, E. Condori, P. Vauchel

Recopilación de datos(parámetros de

medición)

EvapotranspiraciónPrecipitación

HomogeneizaciónRegionalización

T V

EstimaciónETP

Trazado deIsotermas

Presentaciónde resultados

Trazado deIsoyetas

Polígonosde Thiessen

ModeloSIMULA

Ampliaciónde series

Escorrentía

Evaluaciónescorrentía

Balance porsubcuencas

HR n

Vectorregional

Rellenode datos

Obtenciónde resultados

«P»

Statgraphic

Figura 1 – Esquema metodológico - Balance hídrico de cuenca

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Dynamique d’un système à méandres mobilesen milieu tropical humide :

le rio Mamoré (Amazonie bolivienne)

Luc Bourrel1

Mario Charrière2

Emmanuel Gautier3

Jean-Loup Guyot4

Gérard Hérail5

Jean-Paul Bravard6

Marc Pouilly7

Jean-Gabriel Wasson8

Mots-clés : hydro-morphodynamique fluviale – méandres mobiles – sectorisation fonctionnelle – télédétection – Amazonie bolivienne

Quito, Équateur - Octobre 2004 231

1 IRD-INAMHI,ProjetHYBAM,IñaquitoN36-14yCorea,Quito,Équateur

2 DDA Haute-Vienne, Cité Administrative, PlaceBlanqui,87000Limoges,France

3 UniversitéParis8,CNRSUMR8591,LaboratoiredeGéographiePhysique,1placeAristideBriand,F-92195Meudon,France

4 HYBAM(UR154LMTG),IRD-Casilla181209,Lima18,Pérou

5 HYBAM-UR154LMTG,IRD,Santiago,Chili6 UniversitéLumièreLyon2,5,Av.P.MendesFrance,

69676BronCedex,France7 IRD, Laboratoire d’Écologie des Hydrosystèmes

Fluviaux,UniversitéLyon1,43,Bd.du11Novembre1918,69622VilleurbanneCedex,France

8 Cemagref,URBEA,BP220,69009Lyon,France

LerioMamoré,quiconstitueleprin-cipalaxefluvialdel’Amazoniebolivienne,développedesméandresparticulièrementmobilesbalayantunelargeurmoyennede10km.Cesméandresoccupentunepar-tiedelavasteplaine«LosLlanosdeMo-jos»inondéeplusdequatremoisparan.Danscetravail,nousétablissonsunesec-torisationmorphodynamiquedurioMa-moré.L’approcheestfondéesurl’analysede l’évolution spatiale et temporelle dedifférentesvariablesmorphodynamiquesobtenuesàpartird’imagessatellitaires,decartesetderelevésdeterrain.Lesvaria-blesont fait l’objetd’untraitement sta-tistiquemultivarié(ACP)permettantdeproposerunesectorisationducoursd’eauensixensemblesfonctionnels.Cetteca-ractérisation permet de réajuster pour

ungrandcoursd’eaudemilieutropicalhumide, les relations établies en milieutempéré. Enfin, la relation étroite entrelerégimehydrologiqueetladynamique

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L. Bourrel, M. Charrière, E. Gautier, J.-L. Guyot, G. Hérail, J.-P. Bravard, M. Pouilly, J.-G. Wasson

Actes des Ateliers scientifiques du 30e de l’ORSTOM/IRD en Équateur232

géomorphologiqueestmiseenévidence,en montrant notamment que la vitessede l’érosion latéraledépendde ladurée

dudébitapprochantlepleinbord,tandisquelerecoupementdesméandresestfa-voriséparl’inondation(voirfigure).

Figure 1 - Corrélation entre l'érosion latérale moyenne etle nombre de jours proches du débit de plein bord

Correlación entre la erosión lateral promedio yel número de días cercanos al caudal de borde pleno

200

180

160

140

120

100

0 50 100 150 200 250

88/89

87/88

95/97

y = 35,167 Ln(x) – 8,1787

R2 = 0,9629

Nj

ELM (m) ELM = f(0,03 m > Nj > 8 m)

93/95 91/93

89/91

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Dinámica de un sistema de meandros móvilesen medio tropical húmedo:

el río Mamoré (Amazonía boliviana)

Quito, Ecuador - Octubre de 2004 233

Palabras clave: hidro-morfodinámica fluvial – meandros móviles – sectorización funcional – teledetección - Amazonía boliviana

El río Mamoré, principal eje flu-vialdelaAmazoníaboliviana,desarrollameandros particularmente móviles quebarren un ancho promedio de 10 km.Talesmeandrosocupanunapartedelavasta planicie «Los Llanos de Mojos»,inundadamásde4mesesalaño.Enestetrabajo se establece una sectorizaciónmorfodinámicadelríoMamoré.Elestu-diosebasaenelanálisisdelaevoluciónespacialy temporaldediferentesvaria-blesmorfodinámicasobtenidasapartirde imágenes satelitales, de mapas y demediciones en el terreno.Las variablesfueron objeto de un tratamiento esta-

dísticomultivariado(ACP)quepermiteproponerunasectorizacióndelcursodeaguaenseisconjuntosfuncionales.Estacaracterizaciónposibilitareajustar,paraungrancursodeaguademediotropi-cal húmedo, las relaciones establecidasenunmedio templado.Finalmente, sepone en evidencia la estrecha relaciónentreel régimenhidrológicoy ladiná-mica geomorfológica, mostrándose enespecial que la velocidad de la erosiónlateraldependedeladuracióndelcaudalquellegaalplenoborde,mientrasqueelcortedelosmeandrosesfavorecidoporlainundación(véasefigura).

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Corrélation entre la dynamique du fleuve Béni (Amazonie bolivienne) et la tectonique récente

en utilisant des données de DGPS

Luc Bourrel1

José Darrozes2

Magalie Strub2

Francis Bondoux3

Patrice Baby4

Jean-Loup Guyot4

Mots-clés : mesures DGPS – dynamique fluviale – tectonique récente – fleuve Béni – Amazonie bolivienne

Quito, Équateur - Octobre 2004 235

1 IRD-INAMHI,ProjetHYBAM,IñaquitoN36-14yCorea,Quito,Équateur

2 LaboratoiredesMécanismesdeTransfertenGéologie(LMTG)-UMR5563CNRS-OMP-UniversitéPaul-Sabatier,Toulouse,France

3 HYBAM-UR154LMTG,IRD,Santiago,Chili4 HYBAM(UR154LMTG),IRD-Casilla181209,

Lima18,Pérou

Le réseau hydrographique del’Amazonie bolivienne se compose desquatreprincipauxaffluentsquesontlesrios Madre de Dios, Béni, Mamoré etItenez. Le rio Béni présente un bassinversantde282000km2dont40%sontsituésdans laCordillèredesAndesbo-livienne etpéruvienne, et le restedanslaplaineAmazonienne.Lesreliefssontextrêmementcontrastés,avecdespointsapprochant les 6 500 m dans la Cor-dillèreRoyaleetunealtituded’environ130màlaconfluenceaveclerioMadrede Dios. Nous nous sommes intéres-sésàunesectionduriocompriseentreGuanay (piémont andin) et Riberalta(jonctionaveclerioMadredeDios)quireprésenteunedistanceparlefleuvede834 kilomètres avec un indice moyende sinuosité de 1,93. Le profil du rioBéniaétécalculéàpartirdessolutions

différentielles post-traitées de mesuresGPS.NousavonsutiliséunGPSmobileembarquésurunbateauet4stationsdebasesituéeslelongdufleuve.Nousavonsobtenudesmesuresà+/-50millimètresen moyenne, avec localement toute-fois,quandlePDOPaugmente(>3)etque ladéterminationde l’ambiguïté estmauvaise,deserreursverticalespouvantatteindre plusieurs mètres (exemple:gorges situées près de Guanay). Nousprésentons le profil longitudinal du rio

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L. Bourrel, J. Darrozes, M. Strub, F. Bondoux, P. Baby, J.-L. Guyot

Actes des Séminaires et ateliers scientifiques du 30e de l’ORSTOM/IRD en Équateur236

Béni obtenu avec une erreur moyenneverticalede5centimètresetquinousapermisdecalculerunepentemoyennede32cm/km.

Deux secteurs sont clairementidentifiés:

• lesecteuramont(~230kilomètres)en-treGuanayetRurrenabaqueestsituédans le piémont andin et il présenteunepentemoyennede70cm/km(voirlafigure1)etunindicemoyendesin-uositéde1,29.Cesecteursecomposed’une série d’anticlinaux et de syn-clinaux liés à un «overthrust» tecto-nique:lazoneexternesubandine(voirlafigure2).Lamorphologieinfluencefortement la dynamique du fleuve :lessynclinauxmontrentgénéralementunepente faibleavecun indiceélevédesinuosité(voirlafigure2)prochedel’indicedesinuositédelaplaineama-zonienne.Lesanticlinauxgénèrentunlitplus rectiligneassocié aux «knick-points»quimontrentl’adaptationdufleuveauxcontraintestopographiques.Nousobservons égalementbeaucoupdechangementsdedirectiondufleuveperpendiculairementàlapenterégio-naleetimpliquantlocalementlacap-tured’affluents;

• le secteur aval (~600kilomètres) estsitué dans la plaine amazonienne(Rurrenabaque-Riberalta), et il estcaractériséparunepentemoyennede8cm/km(voir lafigure1)etunin-dicemoyendesinuositéde2,06.CesecteurestbeaucoupplushomogèneetlerioBéniestméandriforme(voirlafigure2).Nousobservonsausortirdusubandinunediminutiondufacteurde sinuosité liée à de légères con-vexités topographiques. Le déplace-mentdeladéformationverslaplaineamazonienne induit l’apparition de«blind thrust» formant ces convexi-tés etmarquant lafinde la «Wedge Top Depot Zone» (voir la figure 2).Puisjusqu’àPuertoCavinas,leBénine présente aucun changement im-portant.Cettezonecorrespondàunezonede sédimentation: la «Foredeep Depot Zone». À Puerto Cavinas, lefleuve devient plus rectiligne et in-ciselebassinplusprofondément.Dupoint de vue topographique, cettezone correspond à un bombementquiestinterprétécommeunbombe-ment périphérique: le «Forebulge»,quicorrespondàlaréponseélastiqueàlachargedelachaîneandinelocali-séeenamont.

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Quito, Équateur - Octobre 2004 237

Corrélation entre la dynamique du fleuve Béni (Amazonie bolivienne) et la tectonique récente en utilisant des données de GPS

Figure 1 – Le profil de pente du fleuve Béni entre Guanay et Riberalta, obtenu à partir de mesures DGPS

El perfil de pendiente del río Beni entre Guanay y Riberalta, obtenido a partir de medidas DGPS

Guanay

Rurrenabaque

Riberalta

160

140

120

100

80

60

40

20

0100 200 300 400 500 600 700 8000

Figure 2 – Relation entre la dynamique du fleuve Béni (profil de sinuosité) et la tectonique récenteRelación entre la dinámica del río Beni (perfil de sinuosidad) y la tectónica reciente

Guanay

Rurrenabaque

Riberalta

3

2

1,5

10

Anticlinaux récents /Anticlinales recientes

900 km

2,5

Zone de sédimentation /Zona de sedimentación

Zone de érosion /Zona de erosión

Faille / Falla

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Correlación entre la dinámica del río Beni (Amazonía boliviana) y la tectónica reciente,mediante utilización de datos de DGPS

Palabras clave: medidas DGPS – dinámica fluvial – tectónica reciente – río Beni – Amazonía boliviana

Actas de los Talleres científicos del 30º aniversario del ORSTOM/IRD en Ecuador 238

LaredhidrográficadelaAmazoníaboliviana está compuesta de los cuatroafluentes principales que son los ríosMadre de Dios, Beni, Mamoré e Ite-nez. El río Beni presenta una cuencade 282.000km2 de los cuales el 40%están ubicados en la cordillera de losAndes boliviana y peruana y el restoen la llanura amazónica. Los relievesson extremadamente contrastados, conpuntosqueseacercanalos6.5000mdealturaenlacordilleraRealyunaaltituddeaproximadamente130menlacon-fluencia con el río Madre de Dios. Sepusointerésenunaseccióndelríocom-prendida entre Guanay (piedemonteandino) y Riberalta (unión con el ríoMadre de Dios), que representa unadistanciaporelríode834km,conuníndicepromediodesinuosidadde1,93.SecalculóelperfildelríoBeniapartirdelassolucionesdiferencialesposttrata-dasdemedidasGPS.SeutilizóunGPSmóvil instalado en un barco y cuatroestaciones de base ubicadas a lo largodelrío.Seobtuvieronmedidasa+/-50milímetrosenpromedio,aunquelocal-mente, por aumento del PDOP (>3)

y una deficiente determinación de laambigüedad, con errores verticalesquepuedenalcanzarvariosmetros(ejemplo:gargantassituadascercadeGuanay).Sepresenta el perfil longitudinal del ríoBeni,obtenidoconunerrorpromedioverticalde5cmyquepermitiócalcularunapendientemediade32cm/km.

Se identifican claramente dos sec-tores:

• elsectoraguasarriba(~230km)entreGuanay yRurrenabaque está situadoen el piedemonte andino y presentaunapendientepromediode70cm/km(véase lafigura1)yuníndicemediode sinuosidadde1,29.Este sector secomponedeunaseriedeanticlinalesydesinclinalesligadosaun«overthrust»tectónico: la zona externa subandina(véase lafigura2).Lamorfología in-fluyegrandementeenladinámicadelrío: los sinclinales muestran gener-almente una pendiente débil con unelevado índice de sinuosidad (figura2)cercanoaldelallanuraamazónica.Losanticlinalesgeneranunlechomásrectilíneoasociadoalos«knickpoints»

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Quito, Ecuador - Octubre de 2004 239

Correlación entre la dinámica del río Beni (Amazonía boliviana) y la tectónica reciente, mediante utilización de datos de DGPS

quemuestran laadaptacióndel ríoalaslimitacionestopográficas.Seobser-van igualmente muchos cambios dedireccióndel ríoperpendicularmentealapendienteregionalyqueimplicanlocalmentelacapturadeafluentes;

• el sector aguas abajo (~600 km)está situado en la llanura amazónica(Rurrenabaque-Riberalta) y se carac-terizaporunapendientepromediode8cm/km(véasefigura1)yuníndicepromediodesinuosidadde2,06.EstesectoresmuchomáshomogéneoyelríoBeniesmeandriforme(figura2).Seobserva,alasalidadelsubandino,unadisminucióndel factorde sinuosidadligadaaligerasconvexidadestopográ-ficas. El desplazamiento de la defor-

maciónhacialallanuraamazónicain-ducelaapariciónde«blind thrust»queformanesasconvexidadesymarcanelfindela«Wedge Top Depot Zone»(fi-gura2).Luego,hastaPuertoCavinas,el Beni no presenta cambio impor-tantealguno.Estazonacorrespondeaunazonadesedimentación, la«Fore-deep Depot Zone».EnPuertoCavinasel río se torna más rectilíneo y cortaalacuencademaneramásprofunda.Desde el punto de vista topográfico,esta zona corresponde a un abom-bamiento que es interpretado comounabombamientoperiférico,el«Fore-bulge»,quecorrespondealarespuestaelástica a la carga de la zona andinalocalizadaaguasarriba.

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Régimes hydrologiques en Amazonie bolivienne

Philippe Vauchel1

Mots-clés : Amazonie bolivienne – transport solide – débit solide – MES (matières en suspension)

Quito, Équateur - Octobre 2004 241

1 IRD,CP9214,00095LaPaz,Bolivie

Le projet HYBAM en Amazoniebolivienne est l’héritier d’une présencelongueetcontinuedel’IRD-ORSTOMenBolivie,commencéeen1983avecleprojet PHICAB (programme hydrolo-gique du bassin amazonien bolivien).Il travaille en partenariat étroit avec leSENAMHI (Service National de Mé-téorologie et d’Hydrologie de Bolivie),et avec l’IHH (Institut d’Hydrauliqueetd’Hydrologiedel’UniversidadMayorSanAndrés-UMSA).

Cette présentation montre les ré-sultatsobtenusparleprogrammed’hy-drologiedepuis2002:

• unréseaude12stationsaétéréhabi-litésurlesbassinsdesrivièresBenietMamoré;

• unprogrammesystématiquedepré-lèvementsdeMES(matièresensus-pension)etde jaugeages liquides (etplusrécemmentsolides)aétémisenplacesurceréseau;

• ungroseffortdecritique,d’homogé-néisation,decomplémentetdevalo-

risation des séries de données anci-ennes —dont la qualité laissait par-foisàdésirer—aétéentrepris;

• une base nationale de données hy-drométriquesaétéconstituéeaveclelogiciel Hydraccess, et une base na-tionale de données pluviométriquesestencoursd’élaboration.

1. Réseau hydrométrique HYBAM actuel

Leréseauréhabilitédepuis2002estprésentésurlacartedelafigure1.Dansunpremiertemps,l’accentaétémissurlebassindelarivièreBéni,maisrécem-mentdesstationsdelarivièreMamoréontétéincluses,afind’yobtenirdesin-formations pour valoriser les donnéesanciennes.

Grâce aux nombreuses tournéesde terrain conjointes IRD-SENAMHI(5500 km de route pour visiter tou-tes les stations), ce réseau a produit à

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P. Vauchel

Actes des Séminaires et ateliers scientifiques du 30e de l’ORSTOM/IRD en Équateur242

l’heureactuelleplusdedeuxansdedon-néescomplètesetdebonnequalitésurlesécoulements. Les étalonnages hauteurs-débitsdesstationsontétépréciséspardenombreusesmesuresADCP,etdesdon-néesdetransportsolides’accumulent.

2. Constitution des bases de données boliviennes

Le passage sous Hydraccess de labase de données hydrométriques boli-vienneapermisunemeilleurevisibilité,disponibilitéetqualitédecesdonnées,auparavantéparsesdansdiversesbasesetfichiers. La constitution d’une base dedonnéessimilairedepluiesjournalièresadémarréen2004.

3. Valorisation des données anciennes

L’effort (toujoursencours)decri-tique des données anciennes a permisd’obtenir des données consistantes etde doubler la durée des séries annuel-lescomplètesdedébits.SurleMamoréenparticulier,delonguesséries(depuis1985)decotesinutilisablescarobtenuessurdeséchellesmobiles,ontétéhomo-généisées.L’intégrationdesdonnéesan-ciennesdeMESestaussiencours.

4. Premiers résultats

Lessériesdedonnéesanciennesho-mogénéisées ont déjà été reprises dansplusieursarticlestantsurleBéniquesurleMamoré,etontpermisdepréciserlesrégimeshydrologiquesdecesrivières.

LessériesdeMESrécentesontper-misdéjàsurplusieursstationsuncalculprovisoiredes transports solides,enat-tendant une synthèse des résultats desjaugeagessolides,etlesétalonnagesdesMESmoyennessurlessectionsenfonc-tiondesMESdesurface.

Le tableau 1 présente les résultatsprovisoires obtenus sur le Béni, pourl’année hydrologique 2003-2004. Ilmontreuneclairediminutiondestrans-ports solides entre Rurrenabaque etPeñas Amarillas,qui traduitune sédi-mentation dans les plaines d’inonda-tion.Cesrésultatsdemandentbienévi-demmentàêtreconsolidés.Ilssontpourlemomentbasés sur les seulesconcen-trationsdeMESdesurface,etsontdoncsous-estimés. Ils sont donnés commeéchantillon des résultats attendus danslecourantdel’année2005.

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Quito, Équateur - Octobre 2004 243

Régimes hydrologiques en Amazonie bolivienne

Cachuela Esperanza

Guayaramerín

Riberalta

Príncipe Da Beira

PuertoSiles

Camiaco

Puerto Villaroel

El Paraíso - Abapó

PuertoVarador

SantaRita

Rune

PeñasAmarillas

Miraflores

ElSena

Angostodel Bala

Madeira

Itenez - GuaporéMadre de Dios

Beni

Mam

oré

Figure 1 – Réseau hydrométrique HYBAM en Amazonie bolivienneRed hidrométrica HYBAM en la Amazonía boliviana

Station / Estación Rurrenabaque Peñas Amarillas Miraflores Cachuela Esperanza

Rivière / Río Béni Béni Madre de Dios Béni

Apports liquides (m3/s) 1 760 2 250 5 010 8 215

Apports solides (t. 106) 130 98 85 225

Apports liquides (%) 21 27 61 100

Apports solides (%) 58 44 38 100

Tableau 1 – Apports liquides et solides sur le Béni en 2003-2004

Aportes líquidos y sólidos en el Beni en 2003-2004

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Regímenes hidrológicos en la Amazonía boliviana

Palabras clave: Amazonía boliviana – transporte sólido – caudal sólido – MES (materias en suspensión)

Actas de los Seminarios y talleres científicos del 30° aniversario del ORSTOM/IRD en Ecuador 244

ElproyectoHIBAMenlaAmazoníabolivianaesherederodeunalargayconti-nuapresenciadelIRD-ORSTOMenBo-livia,queseinicióen1983conelproyectoPHICAB (Programa Hidrológico de laCuencaAmazónicaBoliviana).Trabajaenestrecha colaboración con el SENAMHI(ServicioNacionaldeMeteorologíaeHi-drología)deBoliviayconelIHH(Insti-tutodeHidráulicaeHidrología)delaUni-versidadMayorSanAndrés-UMSA).

Esta presentación muestra los re-sultados obtenidospor el programadehidrologíadesde2002:

• serehabilitóunaredde12estacionesenlascuencasdelosríosBeniyMamoré;

• seinstalóendicharedunprogramademuestreosistemáticodeMES(mate-riasensuspensión)ydeaforoslíquidos(ymásrecientementesólidos);

• sehadesplegadounserioesfuerzodecrítica, homogeneización, comple-mento y valorización de las seriesdedatosantiguos—cuyacalidadenocasionesdejabaquedesear—;

• se constituyó una base nacional dedatos hidrométricos, utilizando elsoftware Hydraccess, y actualmente

seelaboraunabasenacionaldedatospluviométricos.

1. Actual red hidrométrica HYBAM

Laredrehabilitadadesde2002apa-receenlafigura1.Enunaprimerafase,sepusoénfasisenlacuencadelríoBeni,perorecientementesehaninstaladoes-taciones en el ríoMarmoré, con el findeobtenerinformacionesquepermitanvalorizarlosdatosantiguos.

Gracias a las numerosas salidas alcampo del equipo IRD-SENAMHI(5.500kmdecarreteraparavisitartodaslas estaciones), esta red ha producidohastalafechamásdedosañosdedatoscompletosydebuenacalidadsobrelosflujos.Lascalibracionesalturas-caudalesdelasestacioneshansidoprecisadasme-diantemuchasmedicionesADCPylosdatosdetransportesólidoseacumulan.

2. Constitución de las bases bolivianas

ElpasoaHydraccessdelabasebo-liviana de datos hidrométricos ha per-mitido una mejor visibilidad, disponi-bilidadycalidaddedichosdatos,antes

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Quito, Ecuador - Octubre de 2004 245

Regímenes hidrológicos en la Amazonía boliviana

dispersosendiversasbasesyarchivos.En2004seiniciólaconstitucióndeunabasesimilarparalasprecipitacionesdiarias.

3. Valorización de los datos antiguos

Eltrabajodesarrollado,todavíahoyendía,paralacríticadelosdatosantiguosha posibilitado la obtención de datosconsistentesyladuplicacióndeladura-cióndelasseriesanualesdecaudales.EnelríoMamoré,enparticular,largasseries(desde 1985) de cotas inutilizables porhabersidoobtenidasenescalasmóviles,han sido homogeneizadas. Actualmentese efectúa igualmente la integración delosdatosantiguosdeMES.

4. Primeros resultados

Lasseriesdedatosantiguoshomoge-neizadoshansidoyaretomadasenvariosartículostantosobreelBenicomosobre

elMamoré,yhanpermitidoprecisarlosregímeneshidrológicosdeesosríos.

LasseriesrecientesdeMEShanper-mitidoya,envariasestaciones,calculardemaneraprovisionallostransportessólidos,enesperadeunasíntesisdelosresultadosde los aforos sólidos, y la calibración delas MES promedio en las secciones, enfuncióndelasMESdesuperficie.

El cuadro 1 presenta los resultadosprovisionalesobtenidosenelBeniparaelañohidrológico2003-2004.Enélseveunaclaradisminucióndelostransportessólidosentre Rurrenabeque y Peñas Amarillas,quetraduceunasedimentaciónenlaslla-nuras inundables.Estosresultadosrequie-ren, evidentemente, ser consolidados.Porelmomentosebasanenlassolasconcen-tracionesdeMESdesuperficieyestánportantosubestimados.Se lospresentacomounamuestradelosresultadosqueseesperaobtenerdurante2005.

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Derniers développements du logiciel Hydraccess

Philippe Vauchel1

Mots-clés : Hydraccess – base de données hydrologiques – analyse hydrologique – transport solide – vecteur régional

Quito, Équateur - Octobre 2004 247

1 IRD,CP9214,00095LaPaz,Bolivie

1. Introduction

L’objetde laprésentationestd’in-formerlesparticipantsduséminairedesderniers développements d’Hydraccessen2004:calcul des transports solidesetméthode du vecteur régional.

Hydraccess est un logiciel com-plet,homogèneetconvivial,permettantd’importer et de stocker tous types dedonnées hydrologiques dans une baseauformatMicrosoftAccess2000,etderéaliserlestraitementsdebasedontunhydrologuepeutavoirbesoin.Ilaétédé-veloppéparunhydrologue,P.Vauchel,pour des hydrologues, depuis l’année2000 jusqu’ànos jours.Le logiciel ap-partient à l’IRD, existe en français, enespagnoletenanglaisetilestdisponiblegratuitement.

Commerésultatdesestraitements,HydraccesscréedesfichiersExcel.Ilof-fredenombreusespossibilitésdevisua-liserlesdonnées,engraphessimplesoucomparatifs,quel’onpeutdéroulersousExcel grâce à unepetitemacro inclusedanslelogiciel.

Hydraccessconvientautraitementdes données depuis les micro-bassinsjusqu’auxgrandsfleuves.Ilpermetl’ana-lyse des événements pluie-débit, ainsique des intensités de pluie. Il intègrel’expérienceaccumuléeparl’IRDdansletraitementdedonnéeshydrologiques.

2. Calcul des transports solides

Hydraccessproposedeuxméthodesprincipalesdecalculdesdébitssolides:

• lorsque l’on dispose de séries chro-nologiques continues et simultanéesdedébitsliquidesetdeMES(matièresensuspension),ilestpossibledecal-culerdirectementlesdébitssolides;

• lorsquel’ondisposed’unesériechro-nologiquededébitsliquides,etd’unétalonnage du débit solide en fonc-tion du débit liquide, on peut cal-culer les débits solides à partir desdébitsliquides.

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P. Vauchel

Actes des Séminaires et ateliers scientifiques du 30e de l’ORSTOM/IRD en Équateur248

Hydraccessproposeplusieurstypesdecourbesd’étalonnageadaptésauxdif-férentesétapesdecalcul:

• MESenfonctiondelaturbidité;

• MES moyennes sur une section enfonctiondesMESdesurface;

• MESetdébitssolidesenfonctiondesdébits liquides, en échelles linéairesouLog-Log.

3. Méthode du vecteur régional d’indices annuels

La méthode du vecteur régionalest une méthode originale développéeàl’IRDdanslesannées1970pardeuxhydrologues, G. Hiez et Y. Brunet-Moret,danslebutderéaliserdesétu-des d’homogénéité des précipitations.Elle peut aussi s’appliquer à d’autrestypes de données, pourvu que celles-ci soient indépendantes entre elles etpseudo-­proportionnelles. Elle est trèssupérieure à la méthode classique desdoublescumulsetcorrélationsentresta-tionsprisesdeuxàdeux.

L’idéeàlabasedelaméthodeestdeconstruiresur lazoned’étudeunesortede station fictive qui intègre l’informa-tiondetoutelazone,afinquel’onpuissecomparerchaque stationnonplusà sesvoisines, mais à cette station fictive. La

méthodetientcomptedesdonnéesman-quantes,filtrelesdonnéesprésentantdesécarts très importants, et normalise lesdonnées.C’estpourquoilevecteurrégio-nalseprésentecommeunesuited’indi-­cesannuelsdemoyenneégaleàl’unité.

La méthode mise au point par Y.Brunet-Moret calcule par une mé-thode des moindres carrés les moyen-­nes étendues de chaque station sur lapérioded’étude, et les indices du vec-­teurpourchaqueannée.Untestsimpled’écartà lamoyenneélimineducalcullesvaleursfantaisistes.

LaméthodedeG.Hiezcalculelesmêmes paramètres en se basant sur lemode plutôt que sur la moyenne. Ellen’a donc pas besoin d’éliminer de va-leursextrêmes.

Lafigure1donneun exempledurésultat d’une analyse. Le trait noirmontrelevecteurcalculésurunecourtepériode,etlestraitsencouleurreprésen-tentlesindicesdesstations.Laméthodedétecteundéfautd’homogénéitésurlastation4,en1971et1972.

La figure 2 montre le graphe desdoubles cumuls des indices de chaquestation avec le vecteur. Elle permet dedétecter les problèmes d’homogénéitédesstations.

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Quito, Équateur - Octobre 2004 249

Derniers développements du logiciel Hydraccess

2

1,8

1,6

1,4

1,2

1

0,8

0,6

0,4

0,2

0

1966 1967 1968 1969 1970 1971 1972 1973 1974 1975 1976 1977

Indi

ces

Années / Años

station / estación 1

station / estación 2

station / estación 3

station / estación 4

station / estación 5

vecteur / vector

limites (supérieure et inférieure)límites (superior e inferior)

Figure 1 – Graphe des indices du vecteur et des stations

Gráfico de los índices del vector y de las estaciones

16

14

12

10

8

6

4

2

00 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11

Cum

uls

stat

ions

/ C

úmul

os e

stac

ione

s

Cumul vecteur / Cúmulo vector

station / estación 1

station / estación 2

station / estación 3

station / estación 4

station / estación 5

Figure 2 – Graphe des doubles cumuls des indices de chaque station et du vecteurGráfico de los dobles cúmulos de los índices de cada estación y del vector

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Últimos avances del software Hydraccess

Palabras clave: Hydraccess – base de datos hidrológicos – análisis hidrológico – transporte sólido – vector regional

Actas de los Seminarios y talleres científicos del 30º aniversario del ORSTOM/IRD en Ecuador 250

1. Introducción

El objeto de esta presentación esinformaralosparticipantesenelsemi-nariodelosúltimosavancesdelsoftwareHydraccessen2004:cálculo del trans-­porte de materia sólidaymétodo del vector regional.

Hydraccess es un software com-pleto, homogéneo y ergonómicco, quepermiteimportaryalmacenartodotipode datos hidrológicos en una base enformatoMicrosoftAccess2000yreali-zar los tratamientos básicos que puederequerirunhidrólogo.Hasidodesarro-lladoporunhidrólogoparahidrólogosy desde el año 2000 hasta ahora, porP. Vauchel. Es de propiedad del IRD,existeenfrancés,españoleinglésyestádisponiblegratuitamente.

ComoresultadodesustratamientosHydraccess crea archivosExcel.Ofrecenumerosas posibilidades de visualizarlosdatosengráficossimplesycompara-tivosquesepuedenmanipularenExcelgraciasaunpequeñomacroincluidoenelsoftware.

Hydraccessesadecuadoparaeltrata-mientodedatosdesdelasmicro-cuencas

hastalosgrandesríos.Permiteelanálisisde los eventos lluvia-caudal, así comodelasintensidadesdelluvia.Concentratodo la experiencia acumulada por elIRDenmateriadetratamientodedatoshidrológicos.

2. Cálculo del transporte de materia sólida

Hydraccess ofrece dos métodosprincipales de cálculo de los caudalessólidos:

• cuando se dispone de series cro-nológicas continuas y simultáneasdecaudaleslíquidosydemateriasensuspensión(MES),esposiblecalculardirectamenteloscaudalessólidos;

• cuando sedisponedeuna serie cro-nológica de caudales líquidos y deunacalibracióndel caudal sólidoenfuncióndelcaudallíquido,sepuedencalcular los caudales sólidos a partirdeloscaudaleslíquidos.

Hydraccess ofrece varios tipos decurvasdecalibraciónadaptadasalasdi-ferentesetapasdecálculo:

• MESenfuncióndelaturbidez;

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Quito, Ecuador - Octubre de 2004 251

Últimos avances del software Hydraccess

• MES promedio en una sección enfuncióndelasMESdesuperficie;

• MES y caudales sólidos en funcióndeloscaudaleslíquidos,enescalasli-nealesoLog-Log.

3. Método del vector regional de índices anuales

ElmétododelvectorregionalesunmétodooriginaldesarrolladoenelIRDen los años 1970 por dos hidrólogos,G.Hiez yY.Brunet-Moret, con el finde realizar estudios de homogeneidadde las precipitaciones. Puede aplicarsetambienaotrostiposdedatos,siemprequeestosseanindependientes entre síyseudo-­proporcionales.Esmuysupe-rioralmétodotradicionaldelosdoblescúmulosycorrelacionesentreestacionestomadasdedosendos.

Laideabásicadelmétodoescons-truirenunazonadeestudiounasuertedeestaciónficticiaqueintegralainfor-macióndetodalazona,afindepodercomparar cada estación ya no con susvecinassinoconesaestaciónficticia.Elmétodotieneencuentalosdatosfaltan-tes, filtra aquellos que presentan dife-renciasmuyimportantesynormalizalos

datos.Porello,elvectorregionalsepre-sentacomounaseriedeíndicesanualesdepromedioigualalaunidad.

Elmétodo,puestoapuntoporY.Brunet-Moretcalculamediantelosmí-nimoscuadrados lospromedios exten-didos de cada estación durante el pe-riododeestudioylosíndices del vector para cada año. Una simple prueba dediferenciaconelpromedioeliminadelcálculolosvaloreserróneos.

El método de G. Hiez calcula losmismosparámetrosbasándoseenelva-lormodalmásqueenelpromedio.Nonecesita por tanto eliminar los valoresextremos.

Lafigura1presentaunejemplodelresultadodeunanálisis.Lalíneanegramuestraelvectorcalculadoparaunpe-riodocortoy lasde colores los índicesdelasestaciones.Elmétododetectaundefectodehomogeneidadenlaestación4,en1971y1972.

Lafigura2muestraelgráficodelosdobles cúmulos de los índices de cadaestaciónconelvector.Permitedetectarlosproblemasdehomogeneidadde lasestaciones.

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Étude de la pluie dans le bassin du Marañónet l’Amazonie péruvienne

Jhan C. Espinoza1

Jorge Yerrén2

Josyane Ronchail3

Quito, Équateur - Octobre 2004 253

Mots-clés : Pérou – bassin du Marañón – variabilité pluviométrique

1 UNALM/IRD,Casilla181209,Lima18,Perú2 SENAMHI,Casilla111308,Lima11,Perú3 IPSL/LOCEAN-UniversitéParis7,Case100,Place

Jussieu,75005Paris,France

L’analysedesdonnéesde78stationspluviométriquesdubassinduMarañónsurunepériodede37ans(1963-1999)présentedespériodesde forteetde fai-blepluiealternanttousles5à7ansenmoyenne.Enrésumantlessériespardeslignespolynomiales, onobserveque lesséquences les plus pluvieuses se présen-tentde1970à1975,de1981à1984etde1993à1999.Deplus,enappliquantuntestderupturedesériestemporelles,onconstatequ’ungrandnombredesta-tionsprésentedespointsde rupture en1970et1978.Lesannéesavecrupture,demêmequeleschangementsdetendancede lignepolygonale sontcohérentsaveclesrésultatsd’étudesprécédentesportantsurl’analysede43stationspluviométri-quesdubassinamazonien(J.Callèdeet

al., 2004). L’analyse de tendance a étéégalement appliquée à 14 groupes destationsobtenusparanalyse encompo-santes principales (ACP) et ayant doncun comportement pluviométrique ho-mogène.Lesannéesprésentantunerup-turedeprécipitationssontlesmêmesquecelles définies auparavant; cependant,les séquences plus pluvieuses ou sèchesne sontpas lesmêmesdans les stationsdeshautsbassinsduMarañónetduPas-tazaquedanslerestedubassinduMa-rañón.Parailleurs,l’ACPdifférenciedesgroupesquiprésententunpicannueldeprécipitationunique,entrejuinetaoût,et,danslerestedubassin,unensembledestationscaractériséparunpremierpicentremarsetavriletunsecondentreoc-tobreetnovembre.

Référence bibliographique

Callède, J., De Olivera, E., Guyot, J.-L., Ronchail, J., l’Hôte, Y., Niel, H. (2004), Évolution du débit de l’Amazone à Obidos de 1903 à 1999, Hydrological Sciences, 49, 85-89.

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J.C. Espinoza, J. Yerrén, J. Ronchail

Actes des Séminaires et ateliers scientifiques du 30e de l’ORSTOM/IRD en Équateur254

Figure 1 – Stations utilisées dans l'étude, regroupées avec ACP et isohyètes—Les valeurs des précipitations varient selon les couleurs (très claires : 320 mm/an à tres foncés : 4 400 mm/an.)—

Estaciones utilizadas en el estudio, agrupadas con ACP e isohietas—Los valores de las preciptaciones varían según los colores (muy claros: 320 mm/año, muy oscuros: 4.400 mm/año)—

1.600

1.400

1.200

1.000

800

600

400

200

01963 1965 1967 1969 1971 1973 1975 1977 1979 1981 1983 1985 1987 1989 1991 1993 1995 1997 1999

Année / Año

Évolution de la PP sur le rio Marañón / Evolución de la PP en el río Marañón

PP totale annuellePP total anual

(mm)

Figure 2 – Données annuelles de précipitation, ligne de tendance(Les barres montrent les rangs avec la pente positive et négative, les ellipses incluent les valeurs hautes et basses.)

Datos anuales de precipitación, líneas de tendencia(Las barras muestran los rangos con pendiente positiva y negativa, las elipses engloban los valores altos y bajos.)

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Estudio de la precipitación en la cuenca del Marañóny de la Amazonía peruana

Quito, Ecuador - Octubre de 2004 255

Palabras clave: Perú - cuenca del Marañón – variabilidad climática

Elanálisisde78estacionespluvio-métricasdelacuencadelríoMarañónenunperiodode37años(1963-1999)pre-sentaépocasdebajayaltaprecipitaciónalternandocada5a7añosenpromedio.Resumiendo las series mediante líneaspolinómicas, se observa que las secuen-ciasmáslluviosassepresentande1970a1975,de1981a1984yde1993a1999.Además,aplicandountestderupturadeseries temporales, se constata que grannúmero de estaciones presentan puntosderupturaen1970y1978.Losañosconruptura,aligualqueloscambiosdeten-dencia observados de línea polinómicasoncoherentesconlosresultadosdees-tudios anteriores relativos al análisis de43estacionespluviométricasdelacuencaamazónica(J.Callèdeyotros,2004).El

análisisdetendencia fueaplicado igual-mentea14gruposdeestacionesobteni-dosmedianteunAnálisisdeComponen-tesPrincipales(ACP)yquepresentanportantouncomportamientopluviométricohomogéneo.Losañosquepresentanunaruptura de precipitaciones son los mis-mosquelosdefinidosanteriormente;sinembargo, las secuencias más lluviosas omássecasnosonlasmismasenlasesta-cionesdelasaltascuencasdelMarañónydelPastazaqueenelrestodelacuencadelMarañón.Porotrolado,elACPdi-ferenciagruposquepresentanunúnicopicoanualdeprecipitación,entre junioyagosto,y,enelrestodelacuenca,unconjuntodeestacionescaracterizadoporunprimerpicoentremarzoyabrilyunsegundoentreoctubreynoviembre.

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Caractéristiques géochimiquesdes eaux superficielles du rio Napo

Sonia Guadalupe Barba Quinaluisa1

Mots-clés : bassin du Napo – hydrogéochimie – éléments majeurs – famille bicarbonatée calcique – matière dissoute

Quito, Équateur - Octobre 2004 257

1 INAMHI,projetHYBAM,Iñaquito700yCorea,Quito,Équateur

Une étude hydrogéochimique desprincipauxaffluentsdubassindurioNapo(Aguarico,Coca,JatunyacuetNapo)aétéentrepriseenvuededéterminerlagéochi-miedeseauxetdequantifierlefluxdema-tièresdissoutes,selonunprotocoleétabliparleprojetHYBAM-Équateur.

Lesétudesdeceprojetsurlebassindu Napo sont effectuées sur cinq sta-tions:Aguarico àNuevaLoja,Coca àSanSebastian,NapoàCoca,JatunyacuD.J.Ilocullin,NapoàNuevoRocafuerte.Audroitde ces stations sont effectués,touslesdixjours,deséchantillonnages,puisdesmesuresdedébitsetdesjaugea-ges solides lors des campagnes de ter-rain.Lesdonnéesutiliséesdans ce tra-vailproviennentd’échantillonscollectésdejanvier2001àdécembre2002.

Les échantillonsont été analysés aulaboratoireafindedéterminerlesparamè-tres physico-chimiques suivants: tempé-rature,conductivitéélectrique,pH,turbi-dité,matièresensuspension,matièresdis-soutesetalcalinité.Deséchantillonssont

aussienvoyésenFrancepourl’analysedesconcentrationsdesélémentsmajeurs:Cl–,NO3

–,SO4–,Na+,K+,Mg++,Ca++etSilice.

L’analyse des propriétés géochimi-quesdes élémentsmajeursdissousdansleseauxamontréqueCl–,NO3

–,SO4–,

Na+,K+etMg++présententgénéralementdesvaleursinférieuresàlamoyennemon-diale, et que les ions qui prédominentdansleseauxdesprincipauxaffluentsdurioNaposont leCa++yelHCO3

–.Cesrésultatsindiquentquelafamilleprédo-minanteestlabicarbonatéecalcique.

Pourlesfluxannuelsdematièresdis-soutes,lestauxobtenussontlessuivants:à la stationde JatunyacuD.J. Ilocullin,desvaleursmoyennesannuellesde0,135x 103t/an, à la station de Francisco deOrellanade0,15x103t/an,àlastationdeSanSebastiande0,16x103t/anetàNuevoRocafuertede0,175x103t/an.

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Características geoquímicas delas aguas superficiales del río Napo

Palabras clave: cuenca del Napo – hidro-geoquímica – elementos mayores – familia bicarbonatada cálcica – material disuelto

Actas de los Talleres científicos del 30º aniversario del ORSTOM/IRD en Ecuador 258

Se emprendió un estudio hidro-geoquímicodelosprincipalesafluentesde lacuencadelríoNapo—Aguarico,Coca, Jatunyacu y Napo— con el ob-jetodedeterminarlageoquímicadesusaguas y cuantificar el flujo de materialdisuelto,siguiendoelprotocoloestable-cidoporelproyectoHYBAM/Ecuador.

LosestudiosdelproyectoHYBAM/EcuadorsobrelacuencadelríoNaposerealizan en cinco estaciones: AguaricoenNuevaLoja,CocaenSanSebastián,NapoenCoca,JatunyacuD.J.Ilocullíny Napo en Nuevo Rocafuerte. Allí seefectúanunmuestreocadadiezdíasylamedicióndecaudalesyaforossólidosenoperaciones de campo. Los datos con-siderados en este trabajo provienen demuestras recolectadasdeenerodelaño2001adiciembredelaño2002.

Lasmuestrasrecolectadasseanaliza-ronenellaboratorioparadeterminarlasconcentraciones de los siguientes pará-metros físico-químicos: temperatura,conductividad eléctrica, pH, turbiedad,

materialensuspensión,materialdisueltoyalcalinidad.Tambiénseenvíanmues-tras a un laboratorio de Francia paraanalizar elementos mayores: Cl–, NO3

–,SO4

–,Na+,K+,Mg++,Ca++ySílice.

Al analizar las propiedades geo-químicasdeloselementosmayoresdi-sueltosenlasaguassedeterminóqueelCl–,NO3

–,SO4–,Na+,K+yMg++,por

lo general tienen valores por debajodelpromediomundial,yquelosionespredominantesenlasaguasdelosprin-cipales afluentes de la cuenca del ríoNapo son elCa++ y elHCO3

–, loqueindicaquepredominalafamiliabicar-bonatadacálcica.

En cuanto a la cuantificación deflujos anuales de material disuelto, seobtuvieron tasas con valores promedioanualesenlaestacióndeJatunyacuD.J.Ilocullín de 0,135 x 103 Ton/año, enNapo en Orellana de 0,15 x 103 Ton/año, en San Sebastián de 0,16 x 103

Ton/año y en la estación Nuevo Ro-cafuertede0,175x103Ton/año.

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Réseau hydro-sédimentologiquedu projet HYBAM-Équateur

Elisa Armijos1

Philippe Magat2

Mots-clés : réseau hydro-sédimentologique – travail de terrain – analyse de laboratoire – matière en suspension et dissoute – banque de données

Quito, Équateur – Octobre 2004 259

1 INAMHI,projetHYBAM,Iñaquito700yCorea,Quito,Équateur

2 IRD, projet HYBAM, Iñaquito N36-14 y Corea,Quito,Équateur

La régionamazonienned’Équateurs’étenddepuislesAndesjusqu’auxlimitesfrontalièresavec lePérou,avecune sur-facede115613km2représentantenvi-ron50%duterritoireéquatorienet2%duplusgrandbassinfluvialdumonde:lebassinamazonien.Étantdonnélady-namiquedecettepetiteportionduterri-toireaussibienauniveauduclimatetdel’hydrosédimentologie qu’au niveau delatectonique,etsurlaquelleilexistetrèspeud’informations,leprojetHYBAMadébutéunsuivien2000.

Les fleuves amazoniens naissentdanslesAndesetleursbassinssecarac-térisentparuneproductionimportantedematièresensuspensiondueauxfortesprécipitations et aux pentes marquéesqui favorisent l’érosion et le transportsuperficieldusol.

LeprojetHYBAMÉquateurréaliselesuivide9stationsderéférence,dont7sontsituéessurlapartieorientale:cinqsur le rioNapo,unedans lebassindu

Pastaza et une dans celui du Santiago.Les deux autres sont localisées dans lapartieoccidentale,danslebassindurioEsmeraldas,et servirontàeffectuerdesanalysescomparatives(figure1).

Leprotocoledeterrainmisenplacepar leprojetHYBAMconsiste à effec-tuer une lecture limnimétrique (hau-teurd’eau)etàréaliserunéchantillon-nage journalier d’eau et de sédimentsdansdesflaconsde100ml.Tousles10jours,c’est-à-diretroisfoisparmois,leséchantillons sont pris dans des flaconsde500ml,travailquiesteffectuépardupersonnelcompétent.

En outre, des sorties de terrain ré-gulièrespermettentderéaliserdeséchan-tillonnages dans les trois verticales lelong de la section et à des profondeurs

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E. Armijos, P. Magat

Actes des Séminaires et ateliers scientifiques du 30e de l’ORSTOM/IRD en Équateur260

Figure 1 – Localisation des bassins et stations de référence du projet HYBAM

Esmeraldas

Toachi

Napo

Pastaza

Santiago

124

3 5

6

7

8

Cuenca

Quito

9

R. Napo

R. C

oca

1. Aguarico à Nueva Loja2. Coca à San Sebastián3. Napo à Francisco de Orellana4. Jatunyacu D. J. Iloculín5. Napo à Nuevo Rocafuerte6. Pastaza au pont La Unión7. Santiago àSantiago8. Toachi à Santo Domingo9, Esmeraldas D. J. Sade

Ubicación de cuencas y estaciones de referencia del proyecto HYBAM

différentes(surface,milieu, fond)etdesjaugeages liquides à l’aide de l’ACDP(Acoustic Doppler Current Profiler), ainsiquedesmesures in situdetempérature,pH,conductivitéélectriqueetturbidité.

Tousleséchantillonsprisparl’ob-servateurfontl’objet,aulaboratoire,demesuresdepH,conductivitéélectriqueet turbidité; avec lesflaconsde50mldesfiltrationssonteffectuéesafind’ob-tenirlesmatièresensuspension(MES)etlesmatièresdissoutes(MD)paréva-

poration,et100mlsontrécupéréspourles envoyer au LMTG de Toulouse,France,oùsontdéterminéeslesteneursenélémentsmajeurs(Ca,Na,SO4,NO3Mg,K,Cletsilice).

Toutcetravaildeterrainetdela-boratoirepermetd’alimenterunebasede données complète et validée, pourdéterminerlecomportementdespara-mètres(variationsetcorrélationspossi-bles)afinderéaliserdiversesétudesetrecherches.

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Red hidro-sedimentológicadel proyecto HYBAM-Ecuador

Quito, Ecuador - Octubre de 2004 261

Palabras clave: red hidro-sedimentológica – trabajo de campo – ensayos de laboratorio – material en suspensión y disuelto – banco de datos

La región amazónica ecuatorianase extiendedesde losAndeshasta loslímites territorialesconPerúconunaextensión de 115.613 km2 que cor-responde aproximadamente al 50%del total del territorio ecuatoriano yal 2% de la mayor cuenca fluvial delmundo:lacuencaAmazónica.Dadaladinámicapresentadaporestapequeñaporciónde territorio, tantoenclima,hidro-sedimentología, como en tec-tónica, el proyecto HYBAM inicia elmonitoreoenEcuadorenelaño2000debidoalapocainformaciónexistentehastaesemomento.

Los ríos orientales nacen en losAndesysuscuencassecaracterizanporsergrandesproductorasdematerial ensuspensióndebidoalasfuertesprecipi-tacionesynotablespendientesqueayu-danalaerosiónyalarrastresuperficialdelsuelo.

El Proyecto Hybam-Ecuador mo-nitorea 9 estaciones de referencia, 7localizadas en la parte oriental de lascualescincoestánubicadasenlacuencadel ríoNapo,unaen lacuencadel ríoPastazayunaenlacuencadelríoSan-

tiago,ademásdedosestacionessituadasenlaparteoccidental,enlacuencadelríoEsmeraldas,queserviránparareali-zaranálisiscomparativos(figura1).

Elprotocolodecampoimplantadopor el Proyecto HYBAM consiste enmedir la lectura limnimétricayenrea-lizarunmuestreodiariodeaguaysedi-mentosenfrascosde100ml,ycada10días,esdecir3vecesalmes,serealizaunmuestreoenfrascosde500ml,muestrasque son recolectadas por observadorescapacitadosparaeltrabajo.

Ademásse realizancomisionespe-riódicasenlasqueseejecutanmuestreosentresverticalesalolargodelasecciónyadiferentesprofundidades(superficie,medio y fondo) y aforos líquidos conayudadelADCP(Acoustic Doppler Cu-rrent Profiler),ademásdemedidasenelsitiodetemperatura,pH,conductividadeléctricayturbiedad.

En el laboratorio se realizan medi-cionesentodaslasmuestrasrecolectadaspor el observador, de pH, conductivi-dadeléctricay turbiedad; en los frascosde500mlseefectúan filtracionesparaobtenermaterialensuspensión(MES)y

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Actas de los Seminarios y talleres científicos del 30° aniversario del ORSTOM/IRD en Ecuador262

E. Armijos, P. Magat

materialdisuelto(MD)porevaporación,yserecuperan100mlparaenviaralla-boratorio LMTG de Toulouse-Francia,donde se determinan los contenidos deelementos mayores (Ca, Na, SO4, NO3Mg,K,ClySílice).

Todoestetrabajodecampoylabora-toriosirveparaalimentarunabasededatoscompletaylimpia,determinarelcompor-tamientodelosparámetros(variacionesyposiblescorrelaciones)yfinalmente reali-zarestudioseinvestigacionesdiversas.

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Réseau ORE HYBAM en Équateur :le rio Napo à Francisco de Orellana

Francis Sondag1

Elisa Armijos2

Mots-clés : géochimie – sédiments – flux d’éléments dissous – réseau ORE – Équateur

Quito, Équateur - Octobre 2004 263

La station hydrométrique de Fran-cisco de Orellana sur le rio Napo a été choisie pour faire partie du projet « Ob-servatoire de Recherche en Environne-ment (ORE) Hybam » en Équateur. Cet observatoire a été mis en place en janvier 2003 avec l’appui du Ministère de la Recherche Français, du CNRS et de l’IRD. Il comporte 15 stations hy-drologiques réparties sur l’ensemble du bassin amazonien (figure 1), depuis les piémonts andins jusqu’à proximité de l’embouchure du fleuve Amazone dans l’Atlantique. Le suivi régulier (pas de temps mensuel) et sur une longue pé-riode (prévision : 10 ans) de différents paramètres hydrologiques, géochimi-ques et sédimentologiques des 15 sta-tions devrait permettre de comprendre les évolutions récentes du bassin (liées au climat et à certaines activités humaines telles que la déforestation), et d’évaluer ses réactions à différentes perturbations globales (changements climatiques…).

1 IRD, UMR 154 - LMTG Toulouse, France2 INAMHI, projet HYBAM, Iñaquito 700 y Corea,

Quito, Équateur

La station de Francisco de Orellana a été installée en mai 2004. Le débit moyen mesuré entre janvier 2001 et novembre 2003 est d’environ 1 100 m3.s-1, avec des minimums de l’ordre de 600 m3.s-1 et de nombreux pics de crue dépassant les 3 000 m3.s-1. Pour ce qui est des données géochimiques, les résultats de la pre-mière année de suivi montrent une rela-tion significative entre certains éléments et le débit (négative pour Ca, Na et SO4, positive pour NO3) alors que d’autres éléments ne sont pas liés au débit (Mg, K et Cl). Pour les éléments en traces (ta-bleau 1), certains présentent une forte variabilité annuelle, probablement liée à leur présence sur des particules colloï-dales de taille inférieure à 0,2 µm. Ceux présentant peu de variabilité annuelle correspondent à des éléments transpor-tés sous forme essentiellement dissoute.

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P. Sondag, E. Armijos

Actes des Séminaires et ateliers scientifiques du 30e de l’ORSTOM/IRD en Équateur264

ÉlémentConcentration

(ppb)RSD Élément

Concentration (ppb)

RSD

Fe 41,37 90 % Li 0,86 33 %

Al 34,44 66 % Mo 0,1 31 %

Mn 13,21 57 % Co 0,04 30 %

Zn 6,21 56 % Sb 0,05 28 %

Ti 0,41 55 % Se 0,45 28 %

Y 0,07 52 % Ni 0,22 28 %

U 0,05 52 % Cu 1,21 27 %

Nd 0,07 51 % Cr 0,23 22 %

Pb 0,18 48 % Ba 22,10 22 %

P 22,54 48 % Sr 54,41 20 %

Sn 0,06 46 % Sc 1,81 20 %

La 0,06 44 % As 0,5 18 %

Ce 0,09 43 % V 1,36 18 %

Figure 1 – Le réseau des stations « ORE » sur les fleuves amazoniensLa red de estaciones « ORE » en los ríos amazónicas

Concentraciones promedio y desviaciones estándar relativas (RSD) de los elementos trazosen la estación de Francisco de Orellana (mayo de 2003 – abril de 2004)

Tableau 1 – Concentrations moyennes et écarts-type relatifs (RSD) des éléments en traces pour la station de Francisco de Orellana (mai 2003 – avril 2004)

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Red ORE HYBAM en Ecuador:el río Napo en Francisco de Orellana

Quito, Ecuador - Octubre de 2004 265

Palabras clave: geoquímica – sedimentos – flujos disueltos – red ORE – Ecuador

Se escogió la estación hidrométrica de Francisco de Orellana en el río Napo para que hiciera parte del proyecto «Ob-servatorio de investigación ambiental (ORE) Hybam» en Ecuador. Este obser-vatorio fue implantado en enero de 2003 con el apoyo del Ministerio francés de Investigación, del Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS – Centro Nacional de Investigación Científica) y del IRD. Comprende 15 estaciones hi-drológicas repartidas en toda la cuenca amazónica (figura 1), desde el piede-monte andino hasta la proximidad de la desembocadura del río Amazonas en el Atlántico. El seguimiento regular (men-sual) y durante un largo período (previ-sión: 10 años) de diferentes parámetros hidrológicos, geoquímicos y sedimento-lógicos de las 15 estaciones debería per-mitir comprender los cambios recientes de la cuenca (ligados al clima y a ciertas actividades humanas tales como la defo-restación) y evaluar sus reacciones ante

diferentes perturbaciones globales (cam-bios climaticos…).

La estación Francisco de Orellana fue instalada en mayo de 2004. El caudal pro-medio medido entre enero de 2001 y no-viembre de 2003 es de aproximadamente 1.100 m3.s-1, con mínimos del orden de los 600 m3.s-1 y numerosos picos de cre-cida que superan los 3.000 m3.s-1. En lo que respecta a los datos geoquímicos, los resultados del primer año muestran una relación significativa entre ciertos ele-mentos y el caudal (negativa en el caso de Ca, Na y SO4, positiva en el de NO3) mientras que otros elementos no están li-gados al caudal (Mg, K y Cl). En cuanto a los elementos trazos (cuadro 1), algu-nos presentan una marcada variabilidad anual, vinculada probablemente a su pre-sencia en partículas coloidales de tamaño inferior a 0,2 µm. Aquellos que presentan poca variabilidad anual corresponden a elementos transportados esencialmente bajo forma disuelta.

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Réseau hydro-météorologique de l’INAMHIen Amazonie équatorienne.

Banque de données associée

Rodrigo Pombosa L.1

Mots-clés : réseau hydro-météorologique – INAMHI – Hydraccess – hydro-sédimentologie

Quito, Équateur - Octobre 2004 267

1 INAMHI,projetHYBAM,Iñaquito700yCorea,Quito,Équateur

Leréseauhydro-météorologiquedel’INAMHI couvre tout le pays,mais leréseauhydrologiqueestpeudensedanslaplaineamazonienne.Afindelecompléteretdepouvoirétudierlefonctionnementhydrologiqueethydro-sédimentologiquedesfleuvesdel’Amazoniedansleurpar-tieaval,leprojetHYBAMainstallé,fin2000/début2001,unréseaude7stationsderéférencesituéesentrelepiémontetlaplaineamazonienne.

Réseau hydrologique

Il est composé de 40 stations: 9pourlebassindurioNapo,6pourceluiduPastazaet25pourceluiduSantiago.

Réseau météorologique

Ilestcomposéde155stations:36pourlebassindurioNapo,56pourceluiduPastazaet63pourceluiduSantiago.

Banque de données hydrologiques

L’un des objectifs du projet HY-BAM en Équateur est le transfert des

donnéeshydrologiquesjournalières(ni-veauxd’eau,jaugeages,courbesd’étalon-nage),stockéessousHydromouExcel,vers le logiciel Hydraccess, développéparPhilippeVAUCHEL,del’IRD,quiaeffectuéunemissionàQuitoafindefor-merlepersonnelduprojetàl’utilisationdulogiciel.

Banque de données météorologiques

Ondisposeactuellement,sousEx-cel,dedonnéesàl’échellemensuellesurles différents paramètres météorologi-ques. L’adaptation de ces informationsau format Hydraccess, en cours, per-mettradelesintégrerdanslabanquededonnéesgéréeparleprojetHYBAM.

Desdonnéesmensuellesdeprécipita-tions,températureethumiditésontdispo-niblessousHYDRACCESS,maisilfautactualiserlesinformationsdepuis1994.

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R. Pombosa

Actes des Séminaires et ateliers scientifiques du 30e de l’ORSTOM/IRD en Équateur268

Banque de données sous Hydraccess

LagestiondelabanquededonnéessousHydraccessadébutéen2003.Ontd’abordétéintégréeslesdonnéesjourna-lièresdeniveauxd’eau,obtenuesparlesobservateursdansleréseauderéférenceHYBAM(9stations),puislesjaugeages,tout en calculant les courbes d’étalon-nagerespectives,informationsnécessai-respourlagénérationdesdébits.

LabanquededonnéessousHydrac-cesspourlesstationsderéférenceduprojet

HYBAM a été régulièrement actualisée,conformément au programme de sortiesdeterrainenvigueurpourl’année2004.Aprèsunephasedevalidation, les infor-mations obtenues dans les stations, sontintégréesdanslabanquededonnées.

Lefaitdedisposerd’unebanquededonnéesorganiséefaciliteénormémentlestravauxmenésdanslecadreduprojet.

Lesinformationshydrologiquesob-tenuesdanslesstationsinstalléesàl’exu-toiredesbassins amazonienspermettradequantifierlesressourceseneau.

Caudales diarios (m3/s) en Nuevo RocafuerteFigure 1 – Débits journaliers (m3/s) à Nuevo Rocafuerte

Precipitación promedio mensual (mm) en Nuevo RocafuerteFigure 2 – Précipitation moyenne mensuelle (mm) à Nuevo Rocafuerte

6 000

5 000

4 000

3 000

2 000

1 000

0

700

600

500

400

300

200

100

0

2/3/2001 18/9/2001 6/4/2002 23/10/2002 11/5/2003 17/11/2003 14/6/2004

01/1999 07/1999 01/2000 07/2000 01/2001 07/2001 01/2002 07/2002

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Red hidro-meteorológica del INAMHIen el Oriente de Ecuador.Banco de datos asociado

Quito, Ecuador - Octubre de 2004 269

Palabras clave: red hidro-meteorológica – INAMHI – Hydraccess – hidro-sedimentología

La red hidro-meteorológica delINAMHIcubretodoelpaísperolaredhidrológica es poco densa en la plani-cie amazónica.Para completar ypoderestudiar el funcionamientohidrológicoehidro-sedimentológicode losríosdelOriente en su parte baja, el proyectoHYBAMinstalóafinalesde2000eini-cios de 2001, una red de 7 estacionesdereferencia localizadasentreelpiede-monteylaplanicieamazónica.

Red hidrológica

Estácompuestade40estaciones:9paralacuencadelríoNapo,6paraladelPastazay25paraladelSantiago.

Red meteorológica

Estácompuestade155estaciones:36paralacuencadelríoNapo,56paraladelPastazay63paraladelSantiago.

Banco de datos hidrológicos

Uno de los objetivos del proyectoHYBAMenEcuadorestrasladarlosda-toshidrológicos aniveldiario (niveles,aforos,curvasdecalibración)almacena-dosenHydromoenExcelalprograma

Hydraccess, desarrollado por PhilippeVauchel, funcionario del IRD, quienestuvo enQuito y capacitópara ello apersonaldelproyecto.

Banco de datos meteorológicos

Se dispone actualmente de registrosde los diferentes parámetros meteoroló-gicosanivelmensualenExcel,yseestánadaptandolosdatosalformatoHydraccess,paraincluirlosposteriormenteenelbancodedatosquemanejaelproyectoHYBAM.

Parámetros como precipitación,temperaturayhumedadestándisponi-blesanivelmensualenHydraccess,peroes necesario actualizar la informacióndesdeelaño1994.

Banco de datos en Hydraccess

El manejo del banco de datos enHydraccess se inició en el año 2003.Se ingresaron primeramente los datosdenivelesdeaguadiariostomadosporlosobservadoresenlareddereferenciaHYBAM(9estaciones)yluegolosafo-ros, calculándose las respectivas curvasde calibración, información necesariaparalageneracióndecaudales.

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Actas de los Seminarios y talleres científicos del 30° aniversario del ORSTOM/IRD en Ecuador270

R. Pombosa

El banco de datos en Hydraccess,para las estaciones de referencia delproyecto HYBAM ha sido actualizadoregularmente, de acuerdo al programadesalidasdecampovigentepara2004.

Despuésdecadavisitaalasestacionesseprocedeapasarlainformaciónrecogida,conunafasepreviadedepuración.

Disponerdeunbancodedatosorga-nizadofacilitaenormementelostrabajosquesedesarrollandentrodelproyecto.

La recopilación de informaciónhidrológicaenlasestacionesinstaladasenelcierredelascuencasamazónicaspermitirá realmente cuantificar el re-cursohídrico.

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Flux sédimentaires dans lesbassins amazoniens d’Équateur

Catalina Cerón1

Alain Laraque2

Mots-clés : hydrologie – sédimentologie – matière en suspension – bilan hydrologique – bassin amazonien – Équateur

Quito, Équateur - Octobre 2004 271

1 INAMHI,projetHYBAM,Iñaquito700yCorea,Quito,Équateur

2 HYBAM (IRD-LMTG), BP 64 501, F-34394MontpellierCedex5,France

Ce travail présente les bilanshydro-sédimentologiques des prin-cipaux bassins et sous-bassins ama-zoniens équatoriens pour la période2002-2003, ainsi que l’étude de leursprocessus de transfert sédimentaire etl’évaluationdeleursvariationstempo-relles. La recherche a été menée dansle cadre d’un DEA en Sciences de laTerre et de l’Environnement, à l’Uni-versité Paul Sabatier,Toulouse III, en2004,avecdesdonnéesobtenuesparleprojetHYBAM,menéencoopérationentrel’IRDdeFranceetl’InstitutNa-tionaldeMétéorologieetd’Hydrologie(INAMHI)d’Équateur.

La zone d’étude comprend, duSud vers le Nord, trois bassins amazo-niens équatoriens: Napo, Pastaza etSantiago, couvrant respectivement unesurface d’environ 26 900, 12 600 et24700km2, à des altitudes allant deplusde5000msurlacordillèreà190,660et320msurlesstationsdecontrôledupiémontandin.

LeNapoetleplusgrandfleuveduterritoire équatorien et parcourt prèsde 450 km depuis sa source jusqu’à lafrontièreaveclePérou.LesparcoursdesriosPastazaetSantiagodansleterritoirenational sont d’environ 300 km cha-cun.Le comportementhydrauliquedecescoursd’eaudanslazoned’étudeestsimilaireetsecaractériseparunrégimeturbulent dans la plupart de leur par-cours,avecdefortespentesetvitessesetpeudeméandres.

Pouratteindrelesdifférentsobjectifsdecetravail,laméthodologieutiliséedansl’analysedesdonnéesestsimilaireàcelleprésentéeparFilizola(2003)etemployéeenAmazoniebrésilienne.Cecipermettradevérifierl’adéquationdecesméthodesàdesrivièresdupiémontandin.

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C. Cerón, A. Laraque

Actes des Séminaires et ateliers scientifiques du 30e de l’ORSTOM/IRD en Équateur272

Avantlaréalisationdecetteétude,lesestimationsdestransfertssolidesdubassinamazonienavaientétéeffectuéesà partir de stations situées en altitude,essentiellement sur des échantillons dematières en suspension (MES) superfi-ciels ou intégrés, prélevés avec peu defréquence et de façon irrégulière. Leprojet HYBAM a installé des stationshydro-sédimentologiques à l’entrée delaplaineamazonienne,danslebutd’in-tégrerlesapportsandins.

Afin d’analyser la représentativitéspatialedes concentrationsdeMESdesurface, échantillonnées par les obser-vateurs,parrapportauxconcentrationsmoyennesdecettesection,ontétéeffec-tuésdes«jaugeagessolides»consistantenl’échantillonnagedeMESàdespro-fondeursdifférentesetsurdesverticalesdistinctes, à diverses époques du cyclehydrologique.

Les calculs des flux solides ontété réalisés par différentes méthodesqui mettent en relation les débits avecles concentrations de matières en sus-pension obtenues par échantillonnageponctueldans les sectionsde jaugeage.Lesvariationsspatialesettemporellesde

MES(mensuellesetannuelles)danscessections,furentétudiéessurles5stationshydrologiques et sédimentaires princi-palesdel’Amazonieéquatorienne.

Lesflux solidesdéterminés,auni-veaumensueletannuel,sontdel’ordrede15,11et26millionsdetonnesparanrespectivementpourlessous-bassinsdesriosNapo,PastazaetSantiago.Lesvaleursmoyennesinterannuellesdecon-centrationdeMESde ces sous-bassinsdupiémontandinvariententre200et500mg.l-1,etlesmoyennesannuellesdedébitentre370et2200m3.s-1.

Lespremièresestimationsannuellesd’exportationsliquidesetsolidesdubas-sinamazoniend’Équateursontrespecti-vementdel’ordrede146x109m3et52x106tonnes.

En outre, on observe une impor-tante variation spatio-temporelle dansladynamiquedesprocessusdetransfertsédimentaire,aussibienentreunbassinetunautre,qu’àl’intérieurd’unmêmebassin.Cettehétérogénéitédanslecom-portement,tantspatialequetemporelle,seraitliéeàuneimportanteactivitégéo-dynamique de cette portion de la cor-dillèreandine.

Référence bibliographique

Filizola, Naziano (2003). Transfert sédimentaire actuel par les fleuves amazoniens, Thèse de doctorat, Uni-versité Paul Sabatier, Toulouse, 292 p.

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Flujos sedimentarios delas cuencas amazónicas de Ecuador

Quito, Ecuador - Octubre de 2004 273

Palabras clave: hidrología – sedimentología – material en suspensión – balance hídrico – cuenca amazónica – Ecuador

Este trabajo presenta los balanceshidro-sedimentológicos de las prin-cipales subcuencas y cuencas ama-zónicas ecuatorianas para el período2002-2003,asícomoelestudiodesusprocesos de transferencia sedimenta-ria y la evaluación de sus variacionestemporales.La investigación fue reali-zadaenelmarcodeunDEA(Diplôme d’Etudes Approfondies – Diploma deEstudiosAvanzados)enCienciasdelaTierrayMedioambiente,enlaUniver-sidadPaulSabatier-ToulouseIII,enelaño2004, condatosobtenidospor elproyecto HYBAM (Hidrología de laCuenca Amazónica) de cooperaciónentre el IRDdeFranciay el InstitutoNacionaldeMeteorologíaeHidrología(INAMHI)deEcuador.

Lazonadeestudiocomprendedenorte a sur, tres cuencas amazónicasecuatorianas:Napo,PastazaySantiago,quecubrenextensionesdealrededorde26.900,12.600y24.700km²respecti-vamente,aaltitudesquevandesdeso-brelos5.000m.s.n.m.enlacordillera,hasta190, 660 y320m.s.n.m. en lasestaciones de control del piedemonteandino.

ElNapoeselríodemayorenver-gaduradentrodelterritorioecuatorianoy recorre cerca de 450 km desde sufuente hasta la frontera con Perú. LosrecorridosdelosríosPastazaySantiagoenterritorionacionalsondeaproxima-damente300kmencadacaso.Elcom-portamiento hidráulico de estos trescuerpos de agua en la zona de estudioessimilaryestácaracterizadoporunré-gimen de tipo turbulento en la mayorpartedesurecorrido,conpresenciadealtaspendientes y velocidades, ypocosmeandros.

Paracumplir con losdistintosob-jetivosdeestetrabajo,seutilizóparaelanálisisdedatos,unametodologíasimi-lar a lapresentadaporFilizola (2003),empleada en la Amazonía brasileña, loquepermitirácomprobarlaadecuaciónde estos métodos para ser aplicados aríosdelpiedemonteandino.

Hasta el presente estudio, en Ecua-dor,lasestimacionesdelasexportacionessólidas de la cuenca amazónica habíansidorealizadasparaestacionesaltas,esen-cialmente a partir de muestras de mate-rial en suspensión (MES) superficiales

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Actas de los Seminarios y talleres científicos del 30° aniversario del ORSTOM/IRD en Ecuador274

C. Cerón, A. Laraque

o integradas, con frecuencias bajas eirregulares. El proyecto HYBAM ins-talóestacioneshidro-sedimentológicasalaentradadelaplanicieamazónicaparaconseguirintegrarlosaportesandinos.

Para analizar la representatividadespacialdelasconcentracionesdeMESdesuperficiemuestreadasporlosobser-vadores,respectodelasconcentracionesmediasdeesasección,serealizaron«afo-rossólidos»queconsistenenmuestreosdeMESavariasprofundidadesyendife-rentesverticales,endistintasépocasdelciclohidrológico.

Los cálculos de flujos sólidos hansidorealizadosmediantediferentesmé-todos que relacionan los caudales conlasconcentracionesdematerial en sus-pensión obtenidas mediante muestreopuntual en las secciones de aforo. Lasvariaciones espaciales y temporales deMES (mensuales y anuales) en dichassecciones, han sido estudiadas en las 5principales estaciones hidrológicas ysedimentariasdelOrienteecuatoriano.

Los flujos sólidos determinadostanto mensual como anualmente sondel orden de 15, 11 y 26 millones detoneladaspor año,para las subcuencasde los ríos Napo, Pastaza y Santiago,respectivamente. Los valores mediosinteranualesde concentracióndeMESdeestassubcuencasdelpiedemontean-dinovaríanentre200y500mg.l-1,ylasmedias anuales de caudal, entre 370 y2.200m3.s-1.

Las primeras estimaciones anualesdeexportacioneslíquidasysólidasdelacuenca amazónicadeEcuador son res-pectivamentedelordende146x109m3y52x106toneladas.

Además se observa una gran varia-ciónespacio-temporalenladinámicadelos procesos de transferencia sedimenta-ria,tantoentreunacuencayotra,comodentrodeunamismacuenca.Estagranheterogeneidaddecomportamiento,tantoespacialcomotemporal,estaríaligadaalaimportanteactividadgeodinámicadeestaporcióndelacordilleraandina.

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Flux sédimentaires et taux d’érosion dans le bassin du rio Napo, un tributaire de l’Amazone

provenant des Andes équatoriennes

Alain Laraque1

Catalina Cerón2

Mots-clés : Équateur – Andes - Amazone – Napo – hydrologie – matière en suspension – érosion

Quito, Équateur - Octobre 2004 275

1 HYBAM (IRD-LMTG), BP 64 501, F-34394MontpellierCedex5,France

2 INAMHI,projetHYBAM,Iñaquito700yCorea,Quito,Équateur

Cepapierprésente lespremiers ré-sultatsobtenusen2001-2002parlepro-grammeHYBAMsurlehautbassinver-santduNapoenÉquateur.Troisstationshydrométriques ont été installées pourétudierlestransportsensuspension,dontdeux au pied des Andes (San SebastiánsurlarivièreCoca:5300km2;FranciscodeOrellanasurleNapo:12400km2),etuneàlasortiedelaplaineamazonienneéquatorienne (Nuevo Rocafuerte sur leNapo:27000km2).

Aux confluences du Coca et duNapo,lesAndesexportent13,6106t/an(766t/km2/an)deMES.AlastationdeNuevo Rocafuerte, 210km en aval, lefluxdeMESatteint24,2106t/an,pourunmodule interannuelde2000m3/s.Ces valeurs indiquent des processusd’érosionentrelepiedmontandinetlastation de Nuevo Rocafuerte, estimésà 1 160t/km2/an. Ces taux d’érosionimportantssontàrelieraubombementgéodynamiquedel’avant-paysconstituédesédimentsfluviatilesmeubles,facile-mentremobilisables.

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A. Laraque, C. Cerón

Actes des Séminaires et ateliers scientifiques du 30e de l’ORSTOM/IRD en Équateur276

Figure 1 - Localisation du bassin du Napo et des stations de référence

Station hydrométrique / Estación hidrométrica San Sebastián sur le rio Coca

Station hydrométrique / Estación hidrométrica Francisco de Orellana sur le rio Napo

Station hydrométrique / Estación hidrométrica Nuevo Rocafuerte sur le rio Napo

ECUADOR Quito

Cuenca

Guayaquil

Bassin duNapo

1

2 3

1

2

3

N

500 m

échelle / escala : 1/500 000

Localización de la cuencia del río Napo y de las estaciones de referencia

5 000

4 500

4 000

3 500

3 000

2 500

2 000

1 500

1 000

500

00 50 100 150 200 250 300 350 400 450 500

Rio Napo

OrellanaRocafuerte

Rio CocaAlti

tude

/ A

ltura

(m

)

200 km

+10,6 x 106 t/an

+13,6 x 106 t/an

35 cm/km

+24,2 x 106 t/an

= 1 160 t/km2/an

Figure 2Profils longitudinauxdes rivières Napo et Cocaet taux de transfertsédimentaire et d'érosion

Perfiles longitudinalesde los ríos Napo y Cocay tasas de transferenciasedimentaria y de erosión

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Flujos sedimentarios y tasas de erosión en la cuenca del río Napo, un tributario del Amazonas

proveniente de los Andes ecuatorianos

Quito, Ecuador - Octubre de 2004 277

Palabras clave: Ecuador – Andes – Amazonas – Napo – hidrología – materia en suspensión – erosión

Este documento presenta los re-sultados obtenidos en 2001-2002 porelprogramaHIBAMen la alta cuencadel río Napo en Ecuador. Con el findeestudiarel transportedemateriaensuspensión,seinstalarontresestacioneshidrométricas,dosdeellasalpiedelosAndes (San Sebastián el el río Coca:5.300km2; Francisco de Orellana enel río Napo: 12.400km2) y una a lasalida de la llanura amazónica ecuato-riana(NuevoRocafuerteenelríoNapo:27.000km2).

En la confluencia del Coca y elNapo,losAndesexportan13,6x106to-neladas/año(766toneladas/km2/año)deMES.EnlaestaciónNuevoRocafuerte,210 km aguas abajo, el flujo de MESalcanza24,2106toneladas/año,conunmódulointeranualde2.000m3/s.Estosvaloresindicanprocesosdeerosiónen-tre el piedemonte andinoy la estaciónNuevo Rocafuerte estimados en 1.160toneladas/km2/año. Estas elevadas ta-sasdeerosióndebenrelacionarseconelabombamiento geodinámico del ante-paísconstituidodesedimentosfluviáti-lesblandos,facilmenteremovilizables.

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Variations spacio-temporelles des caractéristiques hydroclimatiques du bassin amazonien équatorien

Alain Laraque1

Rodrigo Pombosa2

extrait de Geología del Oriente, 2004

Quito, Équateur - Octobre 2004 279

Mots-clés : Équateur – Napo – bassin amazonien – climatologie – hydrologie

1 HYBAM (IRD-LMTG), BP 64 501, F-34394MontpellierCedex5,France

2 INAMHI,projetHYBAM,Iñaquito700yCorea,Quito,Équateur

En Équateur, l’hydroclimatologieandine a été étudiée intensément parl’INAMHI depuis la seconde moitiédu siècle précédent. Les régimes plu-viométriques ethydrologiques, commeles totaux annuels présentent de gran-desvariationsspatialesenrelationavecles importants changements hydro-graphiques de leurs bassins (ex. relief,climat…). Les précipitations moyen-nes interannuelles de l’ordre de 400 à900mm/an dans la cordillère andineaugmententverslaplaineamazonienneoù elles atteignent 3000mm/an, mais

avecdesrégimesplusréguliersquedanslesAndes(figure1).Lesvariationsspa-tiales des écoulements (figure 2) sontobservées grâce aux débits spécifiquesquivarientde5,2à170 l.s-1/km2.Autotal, c’est environ 150 x 109 m3/and’eau qui transitent (moyenne desannées 2001 et 2002) aux principalesstations hydrologiques des bassins desrios Aguarico, Napo, Pastaza et San-tiago. Le Napo est la rivière orientalelapluspuissante suiviepar les rivièresSantiagoetPastaza,avec2100,1400y650m3/srespectivement.

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A. Laraque, R. Pombosa

Actes des Séminaires et ateliers scientifiques du 30e de l’ORSTOM/IRD en Équateur280

180

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0

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tions

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cion

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)

Pisayambo - Talatag - 9

Guamote - 10

Années / Años 1965 - 1989

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BañosPuente La UniónA. J. Yanayacu

Figure 1 – Exemple de variations spatiales des régimes pluviométriques(bassin du Pastaza)

Figure 2 – Exemple de variations spatiales des régimes hydrométriques(bassin du Pastaza)

Ejemplo de variaciones espaciales de los regímenes pluviométricos(cuenca del Pastaza)

Ejemplo de variaciones espaciales de los regímenes hidrométricos(cuenca del Pastaza)

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Variaciones espacio-temporalesde las características hidroclimáticasde la cuenca amazónica ecuatoriana

Quito, Ecuador - Octubre de 2004 281

Palabras clave: Ecuador – Napo – cuenca amazónica – climatología – hidrología

extraído de Geología del Oriente, 2004

Desde la segunda mitad del siglopasado,elINAMHIhaestudiadointen-samenteenEcuadorlahidroclimatologíaandina.Los regímenespluviométricos ehidrológicosasícomolostotalesanualespresentanunagranvariaciónespacialre-lacionada con los importantes cambiosfisiográficosdesuscuencas(ejemplo:re-lieve,clima).Lasprecipitacionesmediasinteranualesdelordende400a900mm/añoenlacordilleraandina,aumentanendireccióndelallanuraamazónicadondealcanzan los 3.000 mm/año, pero con

regímenesmásregularesqueen losAn-des(figura1).Lavariaciónespacialdelosescurrimientos(figura2)seobservaatra-vésdeloscaudalesespecíficosquevaríande5,2a170l.s-1.km-2.Entotalsoncercade150x109m3deaguaquesalenanual-mente (promedio de los años 2001 y2002)delasprincipalesestacioneshidro-lógicasde las cuencasde los ríosAgua-rico,Napo,PastazaySantiago.ElNapoeselríoorientalmáscaudaloso,seguidoporelSantiagoyelPastaza,con2.100,1.400y650m3/srespectivamente.

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Synthèse des résultats du projet HYBAMen Équateur (1998-2000)

Rodrigo Pombosa1

Quito, Équateur - Octobre 2004 283

Mots-clés : évapotranspiration – annuaire hydrologique – bilan hydrique – régionalisation de la pluviométrie

1 INAMHI,projetHYBAM,Iñaquito700yCorea,Quito,Équateur

Les principales activités menéesdans le cadre du projet HYBAM enÉquateur peuvent être résumées de lamanièresuivante:

• Inventairedesdonnéeshydrométéo­rologiquesdisponiblessurlesbassinsversantsamazoniens

• Compilationdel’informationhydro­météorologique (fichiers informati­quesetdonnéessource)

• Analyse,critiqueetdépouillementdel’informationrassemblée

• Élaborationdecartes(isohyètes,iso­thermes,isolignesderuissellement)

• Calcul des paramètres morphomé­triques

• Calculdescourbesd’étalonnage,his­togrammesethyétogrammes

• Bilanshydriques

• Publications

Stations choisies

BassinsStations

météorologiquesStations

hydrologiques

Napo 36 13

Pastaza 56 14

Santiago 63 31

Données météorologiques

Précipitation, température, humiditérelative,vitesseduvent,évaporation,ra­diationsolaire,nébulosité

Données hydrologiques

Limnimétrie,limnigraphie,jaugeages

Publications

HoorelbekeR.,ErazoA.1999.Anua­rio hidrológico de la cuenca del Río Pas­taza.HYBAM,Quito,362p.

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R. Pombosa

Actes des Séminaires et ateliers scientifiques du 30e de l’ORSTOM/IRD en Équateur284

HoorelbekeR.,ErazoA.1999.Datos meteorológicos de la cuenca del Río Pas­taza.HYBAM,Quito,309p.

Erazo A., Hoorelbeke R. 1999. Ba­lance hídrico superficial de la cuenca del Río Pastaza.HYBAM,Quito,48p.

HoorelbekeR.,PérezV.1999.Anua­rio hidrológico de la cuenca del Río Napo.HYBAM,Quito,488p.

HoorelbekeR.,PérezV.1999.Datos meteorológicos de la cuenca del Río Napo.HYBAM,Quito,213p.

PérezSuasnavas,2000.Balance hídrico superficial de la cuenca del Río Napo.Te­sis, Universidad Central del Ecuador,Quito,132p.

HoorelbekeR.,PombosaR.,RouraJ.1999.Anuario hidrológico de la cuenca del Río Santiago.HYBAM,Quito,512p.

HoorelbekeR.,PombosaR.,RouraJ.1999.Datos meteorológicos de la cuenca del Río Santiago.HYBAM,Quito,242p.

Hoorelbeke R., Pombosa R., RouraJ. 1999. Balance hídrico superficial de la cuenca del Río Santiago. HYBAM,Quito,42p.

HoorelbekeR.,PombosaR.,RouraJ.1999. Homogeneización y Regionaliza­ción de la Pluviometría en la Cuenca del Río Santiago.HYBAM,Quito,25p.

Hoorelbeke R., Pombosa R., RouraJ., Erazo A. 1999. Homogeneización y Regionalización de la Pluviometría en

la Cuenca del Río Pastaza. HYBAM,Quito,24p.

Hoorelbeke R., Pombosa R., RouraJ., Pérez V. 1999. Homogeneización y Regionalización de la Pluviometría en la Cuenca del Río Napo.HYBAM,Quito,22p.

HoorelbekeR.,PombosaR.,RouraJ.1999.Datos Meteorológicos Evapotrans­piración Cuenca del Río Santiago. HY­BAM,Quito,45p.

Hoorelbeke R., Erazo A., 1999.Datos Meteorológicos Evapotranspira­ción. Cuenca del Río Pastaza. HYBAM,Quito,40p.

HoorelbekeR.,PérezV.1999.Da­tos Meteorológicos Evapotranspiración. Cuenca del Río Napo.HYBAM,Quito,36p.

HoorelbekeR.,PombosaR.,RouraJ., Heredia E., Tejada M., García F.,CalvezR.,ArmijosE.,CerónC.,2000.Anuario hidrológico de la cuenca del Río Guayas.HYBAM,Quito,950p.

Sur la période 1998­2000 les ob­jectifs fixés ont été atteints dans leurtotalité,grâceàlacollaborationdetousles membres de l’équipe HYBAM et àl’appuiprécieuxdeRobertHoorelbeke,del’IRD.

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Síntesis de resultados del proyecto HYBAMen Ecuador (1998-2000)

Quito, Ecuador - Octubre de 2004 285

Palabras clave: evapotranspiración – anuario hidrológico – balance hídrico – regionalización de la pluviometría

Las principales actividades desar­rolladas dentro del proyecto HYBAMenEcuadorsepuedenresumiren:

• Inventariodedatoshidrometeoroló­gicos existentesen las cuencas ama­zónicas

• Recopilación de información hidro­meteorológica (archivos digitales yarchivosfuente)

• Análisis,críticaydepuracióndelain­formaciónrecopilada

• Elaboracióndemapas (isoyetas, iso­termas,isolíneasdeescurrimiento)

• Cálculodeparámetros físico­morfo­métricos

• Cálculodecurvasdedescarga,histo­gramas,hietogramas

• Balanceshídricos

• Publicaciones

Estaciones seleccionadas

CuencasEstaciones

meteorológicasEstaciones

hidrológicas

Napo 36 13

Pastaza 56 14

Santiago 63 31

Datos meteorológicos

Precipitación, temperatura, humedadrelativa,viento,evaporación,heliofanía,nubosidad

Datos hidrológicos

Limnimetría,limnigrafía,aforos

Publicaciones

HoorelbekeR.,ErazoA.1999.Anua­rio hidrológico de la cuenca del Río Pas­taza.HYBAM,Quito,362p.

HoorelbekeR.,ErazoA.1999.Datos meteorológicos de la cuenca del Río Pas­taza.HYBAM,Quito,309p.

Erazo A., Hoorelbeke R. 1999. Ba­lance hídrico superficial de la cuenca del Río Pastaza.HYBAM,Quito,48p.

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Actas de los Seminarios y talleres científicos del 30° aniversario del ORSTOM/IRD en Ecuador286

R. Pombosa

HoorelbekeR.,PérezV.1999.Anua­rio hidrológico de la cuenca del Río Napo.HYBAM,Quito,488p.

HoorelbekeR.,PérezV.1999.Datos meteorológicos de la cuenca del Río Napo.HYBAM,Quito,213p.

PérezSuasnavas,2000.Balance hídrico superficial de la cuenca del Río Napo.Te­sis, Universidad Central del Ecuador,Quito,132p.

HoorelbekeR.,PombosaR.,RouraJ.1999.Anuario hidrológico de la cuenca del Río Santiago.HYBAM,Quito,512p.

HoorelbekeR.,PombosaR.,RouraJ.1999.Datos meteorológicos de la cuenca del Río Santiago.HYBAM,Quito,242p.

Hoorelbeke R., Pombosa R., RouraJ. 1999. Balance hídrico superficial de la cuenca del Río Santiago. HYBAM,Quito,42p.

HoorelbekeR.,PombosaR.,RouraJ.1999. Homogeneización y Regionaliza­ción de la Pluviometría en la Cuenca del Río Santiago.HYBAM,Quito,25p.

Hoorelbeke R., Pombosa R., RouraJ., Erazo A. 1999. Homogeneización y Regionalización de la Pluviometría en la Cuenca del Río Pastaza. HYBAM,Quito,24p.

Hoorelbeke R., Pombosa R., RouraJ., Pérez V. 1999. Homogeneización y Regionalización de la Pluviometría en la Cuenca del Río Napo.HYBAM,Quito,22p.

HoorelbekeR.,PombosaR.,RouraJ.1999.Datos Meteorológicos Evapotrans­piración Cuenca del Río Santiago. HY­BAM,Quito,45p.

Hoorelbeke R., Erazo A., 1999.Datos Meteorológicos Evapotranspira­ción. Cuenca del Río Pastaza. HYBAM,Quito,40p.

HoorelbekeR.,PérezV.1999.Datos Meteorológicos Evapotranspiración. Cuenca del Río Napo.HYBAM,Quito,36p.

HoorelbekeR.,PombosaR.,RouraJ., Heredia E., Tejada M., García F.,CalvezR.,ArmijosE.,CerónC.,2000.Anuario hidrológico de la cuenca del Río Guayas.HYBAM,Quito,950p.

Enelperíodo1998­2000,secum­plieron a cabalidad los objetivos pro­puestos, gracias a la colaboración detodos los integrantes del equipo delproyectoHYBAMyalvaliosoapoyodelIng.RobertoHoorelbeke,delIRD.

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Synthèse des résultats du projet HYBAMen Équateur (2001-2003)

Alain Laraque1

Rodrigo Pombosa2

Quito, Équateur - Octobre 2004 287

Mots-clés : Équateur – Napo – bassin amazonien – climatologie – hydrologie

1 HYBAM (IRD-LMTG), BP 64 501, F-34394MontpellierCedex5,France

2 INAMHI,projetHYBAM,Iñaquito700yCorea,Quito,Équateur

Le chantier Équateur, une des 4composantes du programme HYBAMavec le Brésil, la Bolivie et le Pérou, apour objectifs scientifiques l’étude desphénomènes géodynamiques d’érosionet de sédimentation dans le piedmontoriental de la cordillère andine. Pourcela,sonéquipeaœuvrésimultanémentdansplusieursdisciplinesconnexes:cli-matologie, hydrologie, sédimentologie,géochimie, géodynamique. Il s’agissait,dans un premier temps, de quantifierlesvariationsspatio-temporellesdesfluxhydro-sédimentaires et hydro-géochi-miquesquiquittent leversantorientalde la cordillère andine équatorienne,afindedresserparlasuitedescartesdetauxd’érosion/transport/sédimentationsousSIG.Ànoterqu’unbassin,celuidel’Esmeraldas,aétéchoisisurleversantoccidental de la cordillère pour com-parerl’incidencedefacteursetdephé-nomènesclimatiquescommeceuxd’ElNiñosurlesréponsesdesdeuxversantsandins,entermesd’exportationdefluxhydriquesetdematières.

Lapériode2001-2003aétéconsa-crée essentiellement à un travail de terrain intense avec le lancement du réseau d’observations; aux collectes de donnéesetaux mesures in situ,no-tamment aux opérations d’étalonnage hydrologique des 4 nouvelles stationsde référence d’un réseau totalisant 9stations sur 4 bassins (figure 1); à laréalisation des premières séries de jau-geages solides (60); à l’ouverturede lastation ORE (Observatoire de Recher-cheenEnvironnement)deFranciscodeOrellana,ainsiqu’aumontage et équi-pement d’un laboratoireautonomedetraitementdes échantillonsd’eauetdeMES(figure2).

Enfin, des opérations spéciales,tantoriginalesquevariéesetpionnièresont été organisées: étude de l’impact

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A. Laraque, R. Pombosa

Actes des Séminaires et ateliers scientifiques du 30e de l’ORSTOM/IRD en Équateur288

d’éboulements (par exemple ceux du13/10/2000danslevolcanElAltaretdu13/06/2002prèsdePuyo,danslebassinduPastaza);étudedel’influencedesre-tombéesdecendres lorsdephasesd’ac-tivité volcanique intense (cas du volcanTungurahua sur le rio Pastaza et de ElReventadorsurlerioCoca);étudeduré-servoirdeselsdissousduvolcanQuilotoadanslebassindel’Esmeraldas;étudedel’effetdelamaréeocéaniquesurl’estuairedu rio Guayas; reconnaissance du rioCuraray;analysedesvariationsdesfluxhydro-sédimentairesdurantdesépisodesdecruesponctuellessurlerioNapo,sonétudebathymétrique;enfin lapremièremission binationale Pérou-Équateur endécembre 2001. Nombreux de ces tra-vauxont servi depointdedépartpourréaliserlagrandeexpéditionscientifiquepluridisciplinaireetmultinationalesurlerioNapod’octobre2004.

Plusde30campagnesdeterrainontétéréaliséesdontcertainesenpartenariatavec d’autres institutions nationales etrégionales (INOCAR, ECORAE, SE-NAMHI),ainsique7500filtrationsdeMESet400analysesphysico-chimiques.Toutes ces données ont permis d’ali-menterdesbanquesdedonnéeshydro-sédimentologiquesconséquentesquiontétécomplétéespardes récupérationsdedonnéeshistoriquesauprèsdedifférentesinstitutionsenplaceoudisparues(INO-

CAR,INECEL)etont fait l’objetd’ungrandeffortorganisationnel,decritique,d’homogénéisationetdecorrection.

En termes de formation:7thèsesd’ingénieur ont été soutenues à l’EPNet l’UCE,3stagiairesonttransitédansl’équipe, un fonctionnaire national abénéficiéd’uneformationdedeuxmoisenFranceetuneétudianted’unséjourd’un an pour y préparer le diplômeuniversitaire du DEA. Les formationsconcernaientsurtoutletransfertdetech-nologiesdedernièregénération(ADCP,Orphymèdes, préleveurs, GPS, écho-sondeur) aux partenaires étudiants etfonctionnairesdel’INAMHIetl’appren-tissage de nouveaux logiciels (Hydrac-cess,Syseau,ArcView…).

Dix-huit bourses diverses ont étéobtenuesdelapartdel’IRD,l’IFEAetl’AmbassadedeFrance.

En termes de valorisation,lespre-miersrésultatsontétéprésentésdans5congrès internationaux (Cuenca, Cara-cas en 2001; Leticia en 2002; Cata-marcaen2003;Moscouen2004)etlaparticipationdespartenaireséquatoriensaétépriseenchargeparplusieursdecesbourses.Trente rapports de mission, 1chapitred’ouvrageetdeuxarticlesscien-tifiques ainsi qu’un documentaire télé-viséont été aussi réalisés.Lespremiersrésultatsdecestravauxfontl’objetdelapremièrejournéedeceséminaire.

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Quito, Équateur - Octobre 2004 289

Synthèse des résultats du projet HYBAM en Équateur (2001-2003)

Figure 1 – Le laboratoire de sédimentologie HYBAM/ÉquateurEl laboraorio de sedimentología HIBAM/Ecuador

Guayaquil

Esmeraldas

Toachi

Napo

Pastaza

Santiago

quil

124

3 5

6

7

8

Cuenca

Quito

9

R. Napo

R. C

oca

Figure 2 – Les 9 stations de référence HYBAM/ÉquateurLas 9 estaciones de referencia HIBAM/Ecuador

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A. Laraque, R. Pombosa

Actes des Séminaires et ateliers scientifiques du 30e de l’ORSTOM/IRD en Équateur290

Articles scientifiquesArtículos científicos

Laraque, A., Ronchail, J., Cochoneau,G.,Pombosa,R.,Guyot, J.-L. (sou-mis), Hydro-Pluviometric RegimeSingularitiesintheEcuadorianAma-zonBasin,inJo. of American Meteoro-logical Society.

Communications à congrèsPonencias en congresos

Laraque, A., Céron, C., Armijos, E.,Pombosa,R.,Magat,P.,Guyot,J.-L.(2004),SedimentYieldsandErosionRates in the Napo River Basin: anEcuadorian Andean Amazon Tribu-tary, in Sediment Transfer Throughthe Fluvial System – InternationalConference of IAHS. August 2-6,2004-Moscow,Russia,p.220-234.

Laraque, A., Elisa, A., Céron, C., Pom-bosa,R.(2003),Primerosresultadosdelproyecto HYBAM-Ecuador. Flujos dematerialensuspensionenlacuencadelrío Napo. Simposio Internacional dedegradacionydesertificacion,5-10demayode2003,Catamarca,Argentina.

Laraque, A., Cerón, C., Eissen, J.-P.,Bourdon, E., Muñoz, T. (2002),Primerestudio limnológicode la la-gunadelvolcánElAltarenlosAndesecuatorianos. V Seminario Colom-biano de Limnología & I ReuniónInternacionaldelimnologíadelAltoAmazonas, Leticia (Amazonas) Co-lombia,mayo20a24de2002.

Laraque, A., Cerón, C., Pombosa, R.(2002), Aplicaciones de tecnología

deúltimageneraciónparaelestudiodelassubcuencasecuatorianasdelríoAmazonas dentro del proyecto HY-BAM,V Seminario Colombiano deLimnología&IReuniónInternacio-naldelimnologíadelAltoAmazonas,Leticia(Amazonas),Colombia,mayo20a24de2002.

Laraque, A., Guyot J.-L., Filizola, N.(2002),Flujossedimentariosyexporta-cionesespecificasenlasprincipalessub-cuencasamazónicas,VSeminarioCo-lombianodeLimnología&IReuniónInternacional de limnología del AltoAmazonas, Leticia (Amazonas), Co-lombia,mayo20a24de2002.

Cerón, C., Laraque, A., Eissen, J.-P.,Bourdon,E.,Muñoz,T.(2001),Im-pactodelderrumbedel13octubrede2000 en el lago El Altar (4.200 m)sobre los flujos sedimentarios y di-sueltosdelacuencaamazónicaecua-toriana, IV Congreso Ecuatorianode Mecánica de suelos e IngenieríaGeotécnica(IVCEMSIG)–ISemi-narioTaller de desastres naturales yantrópicos, 28-30 de noviembre de2001,Cuenca,Ecuador.

Eissen, J.-P., Beate, B., Hall, M.L.,Monzier,M.,Francou,B.,Cotten,J.,Laraque, A., Andrade, D., Cáceres,B.,Hidalgo,S. (2001),ElvolcánElAltar: elementosgeológicosyorigendelgrandeslavedel3deoctubrede2000,IVJornadasenCienciasdelaTierra, Escuela Politécnica Nacio-nal,Memorias,3-6deabrilde2001,Quito,Ecuador.

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Quito, Équateur - Octobre 2004 291

Synthèse des résultats du projet HYBAM en Équateur (2001-2003)

Pombosa,R.,Laraque,A.(2001),Inte-graciónfluvialEcuador-Perú,VCon-greso Latinoamericano y del Caribesobre Mecánica de fluidos - LACA-FLUM 2001 – 14-17 de mayo de2001,Caracas,Venezuela.

Participation à ouvragesParticipación en libros

Laraque, A., Guyot, J.-L., Pombosa,R., Hidroclimatología de la cuencaAmazónica de Ecuador y su hidro-sedimentología(ejemplodelacuencadel Napo), en La cuenca Oriente:geología ypetróleo,Ed. IRD-IFEA-PetroEcuador,p.131-151.

Vulgarisation scientifiqueDifusión científica

• Participationaudocumentairede51’«Laviepasàpas»,EmissiónUshuaiaNature, diffusé le 06/10/2004 surTF1

• Participación en el documental de51’«Laviepasàpas»(Lavidapasoapaso),programaUshuaiaNature,di-fundidoel6deoctubrede2004enelcanalTF1delatelevisiónfrancesa.

• Participationaudocumentairede41’«Alarecherchedelamerdisparue»,EmissionOnvousditpourquoi,dif-fuséle19/02/05surFrance2.

• Participacióneneldocumentalde41’«Alarecherchedelamerdisparue»(Enbuscadelmarperdido),programaOnvousditpourquoi,difundidoel19defebrerode2005enelcanalFrance2delatelevisiónfrancesa.

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Actas de los Talleres científicos del 30º aniversario del ORSTOM/IRD en Ecuador 292

Síntesis de los resultados del proyecto HYBAMen Ecuador (2001-2003)

Palabras clave: Ecuador – Napo – cuenca amazónica – climatología – hidrología

La operación Ecuador, uno de los4 componentes del programa HIBAMjunto con Brasil, Bolivia y Perú, tienecomoobjetivoscientíficoselestudiodelosfenómenosgeodinámicosdeerosióny de sedimentación en el piedemonteoriental de la cordillera de los Andes.Paraello,suequipohatrabajadoenva-rias disciplinas conexas: climatología,hidrología,sedimentología,geoquímicay geodinámica. En una primera etapa,se tratabade cuantificar las variacionesespacio-temporales de los flujos hidro-sedimentariosehidro-geoquímicospro-venientes de la vertiente oriental de lacordilleraandinaecuatoriana,conelfinde elaborarmapasde tasasde erosión/transporte/sedimentación mediante unSIG. Hay que señalar que se escogióunacuenca,ladelEsmeraldas,enlaver-tienteoccidentaldelacordilleraafindecompararlaincidenciadefactoresydefenómenosclimáticoscomoElNiñoenlas respuestasde las laderas andinas entérminosdeexportacióndeflujoshídri-cosydesólidos.

El período 2001-2003 se dedicóesencialmenteaun intenso trabajo de campo,conlaimplantación de la red

de observaciones, a la recolección de datosyalasmediciones in situ,enes-pecial a lasoperacionesdecalibración hidrológica de las 4 nuevas estacio-nesdereferenciadeunaredde9en4cuencas(figura1),alarealizacióndelasprimerasseriesdeaforossólidos(60)ya laaperturade laestaciónORE(Ob-servatorio de Investigación Ambiental)de Francisco de Orellana, así como almontaje y equipamiento de un labo-ratorioautónomodetratamientodelasmuestrasdeaguaydeMES(figura2).

Finalmente se realizaron operacio-nes especiales,tantooriginalescomova-riadasypioneras:estudiodelimpactodelosderrumbes(porejemplo,eldel13deenerode2000enelvolcánElAltaryeldel13dejuniode2002cercadePuyo,cuenca del Pastaza), de la influencia delacaídadecenizadurantelasfasesdein-tensaactividadvolcánica(casodelvolcánTungurahuaenelríoPastazaydeElRe-ventador enel ríoCoca),del reservoriodesalesdisueltasdelvolcánQuilotoaenla cuenca del Esmeraldas, del efecto delamarea oceánica en el estuariodel ríoGuayas,reconocimientodelríoCuraray,estudio de las variaciones de los flujos

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Quito, Ecuador - Octubre de 2004 293

Síntesis de los resultados del proyecto HYBAM en Ecuador (2001-2003)

hidro-sedimentarios durante episodiospuntuales de crecida en el río Napo, yel análisis batimétrico correspondienteyfinalmentelaprimeramisiónbinacio-nalPerú-Ecuadorendiciembrede2001.Muchos de esos trabajos sirvieron depunto de partida para realizar la granexpedición científicapluridisciplinaria ymultinacionalenelríoNapo,enoctubrede2004.

Seefectuaronmásde330campañasdecampo,algunasdeellasencolabora-ción con otras instituciones nacionalesoregionales(INOCAR,ECORAE,SE-NAMHI), así como 7.500 filtracionesdeMESy400análisisfísico-químicos.Todosestosdatospermitieronalimentarbancosdedatoshidro-sedimentológicosimportantesquehan sidocompletadoscondatoshistóricosobtenidosdedife-rentesinstitucionesexistentesodesapa-recidas(INOCAR,INECEL)yhansidoobjetodeunseriotrabajodecrítica,ho-mogeneizaciónycorrección.

En términos de formación: 7 te-sisdeingenieríafuerondefendidasenlaEPNylaUCE,seefectuaron3pasantíasen el seno del equipo, un funcionario

nacional pudo capacitarse durante dosmeses enFrancia y una estudiante ob-tuvounabecadeunañoparalaprepa-racióndesuDEA(DiplomadeEstudiosAvanzados).Lasaccionesdecapacitaciónconsistieronsobretodoenlatransferen-ciadetecnologíasdeúltimageneración(ADCP, Orphymèdes, préleveur, GPS,eco-sondeo)aestudiantesyafunciona-rios del INAMHI, y en el aprendizajedel manejo de nuevos softwares (Hy-draccess,Syseau,ArcView…).

Se obtuvieron 18 becas diversasdel IRD, el IFEA y la Embajada deFrancia.

En términos de valorización, losprimeros resultados se presentaron en5 congresos internacionales (Cuencay Caracas en 2001; Leticia en 2002,Catamarca en 2003, Moscú en 2004),dondelaparticipacióndelascontrapar-tesecuatorianasfueposiblegraciasalasbecas mencionadas. Se produjeron 30informesde trabajo,un capítulode li-broydosartículoscientíficos,asícomoundocumentaltelevisado.Losprimerosresultadosde los trabajos sonelobjetodelaprimerajornadadeesteseminario.

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Une décennie de recherches volcanologiquesen Équateur

Jean-Luc Le Pennec1

Claude Robin2

Jean-Philippe Eissen3

Pablo Samaniego4

Hugo Yepes4

Quito, Équateur - Octobre 2004 297

Mots-clés : volcanologie – cartographie – géochimie – risques – Équateur

1 IRD, Whymper 442 y Coruña, Apartado 17-12-857,Quito,Équateur

2 IRD,Santiago,Chile3 IRD, UMR « Magmas et volcans », Laboratoire

Magmasetvolcans,UMR6524,OPGC-UniversitéBlaise Pascal, 5, rue Kessler, 63038 Clermont-Ferrandcedex,France

4 Instituto Geofísico de la Escuela PolitécnicaNacional (IG-EPN), Apartado postal 17-01-2759,Quito,Équateur

Introduction

L’IRD, ex-ORSTOM, est présentenÉquateurdepuis30ans.Letroisièmetiersdecetempsavuledéveloppementdesrecherchesenvolcanologie,enpar-tenariat avec l’InstitutGéophysiquedel’École Polytechnique Nationale (IG-EPN)deQuito.Àpartirde1994,deuxchercheurs, Claude Robin et MichelMonzier, ont mis en œuvre un ambi-tieuxprogrammedevolcanologieàl’IG-EPN, avec pour objectif de quantifierles processus magmatiques et d’étudierladynamiquedeséruptions,afind’éva-luer les aléas des volcans andésitiquesd’Équateur. Avec une cinquantaine devolcansquaternaires,dontunevingtainepotentiellementactifs,cepaysétaittoutdésignépourcetypederecherches.

Une recherche pluridisciplinaire

Pouratteindrecebut,leschercheursdel’IRDetleurspartenairesdel’IG-EPN

onteurecoursàdesméthodesmodernes,utilisées dans les laboratoires du Nord.Citonsenparticulierlelaboratoire«Mag-masetVolcans»deClermont-Ferrand,lelaboratoirededatation39Ar-40ArdeNice,celui d’analyse des roches par ICP-MSdel’InstitutUniversitaireEuropéendelaMer àBrest, leCentredeRecherche etd’EnseignementdesGéosciencesdel’En-vironnementd’Aix-en-Provence,lelabo-ratoiredeRecherchesur les IsotopesdeGroningenauxPays-Bas,parmid’autres.Ceslaboratoiresontpermisd’acquérirles

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J.-L. Le Pennec, C. Robin, J.-P. Eissen, P. Samaniego, H. Yepes

Actes des Séminaires et ateliers scientifiques du 30e de l’ORSTOM/IRD en Équateur298

données chimiques et physiques indis-pensables à l’étude des roches prélevéessurleterrain,etontdéterminél’âged’ungrandnombredelavesetdépôtsvolcani-ques.Les connaissances sur l’activité, lastructureetlapétrologiedesédificesontfaitdesavancéesspectaculaires.C’estparexemplelecaspourlesvolcansMojanda,Sangay, Cayambe, Pichincha, Sumaco,Antisana, Illiniza, Pululahua, Tungura-hua, Imbabura, Chimborazo. Les don-néesgéochimiquesaccumuléesaucoursde cette décennie de coopération per-mettentégalementdeprésenter,pourlapremière fois, une évolutionglobaledumagmatismequaternaired’Équateur.Lesrôlesrespectifsdelafusiondelaplaqueplongeante,ducoindemanteau,oudesroches basiques de base de croûte con-tinentale dans la genèse des laves sontmaintenantconnus.

D’autresexemplesmontrentàquelpoint la vision du volcanisme équato-rien a évolué au cours de cette décen-nie: ces recherches ont montré la fré-quence cyclique des éruptions depuis4 000 ans au Cayambe ainsi que lesrisques de coulées de boue qui pèsentsurlavilledumêmenom.Concernantl’Atacazo,lesétudesmettentl’accentsurla violencedes éruptions récentes.Desfumerolesyontétédécouvertespourlapremière fois enaoût2004, lorsd’unemissionIRD-IG-EPN.AuTungurahua,l’analysefinedelachronologieéruptivemontre que des coulées pyroclastiquessontproduitesenmoyennetousles170ans,etque leseffondrements sectoriels

ysontfréquents.AuChimborazo,ilestdésormais démontré qu’une activité denuéesardentess’estproduiteàplusieursreprisesaucoursdesderniersmillénai-res.Delamêmefaçon,lesrésultatsac-quisàl’Imbaburaindiquentquecevol-cannedoitplusêtreconsidérécommeéteint, puisque les dernières éruptionsremonteraientaudébutde l’Holocène,vers8000-10000ansavantleprésent.

Outre la production scientifiquediffusée dans les revues internationalesspécialisées, le fruitdes recherchesme-néesdanslecadredelacoopérationenvolcanologie entre l’IRD et l’IG-EPNse caractérise par l’application aux be-soins des institutions nationales équa-toriennes,quisontenchargedelapré-ventiondesrisques.Lesrésultatsdecesrecherchesontamenéàproduireouac-tualiserdenouvelles cartesdemenaces(Cayambe,Tungurahua,Cotopaxi,Im-babura),ainsiquedeslivretsexplicatifs,dontl’unaétépriméparlamunicipalitédeQuitoen2003.

Cesdernièresannées,aucoursdeséruptions et importantes crises volca-niquesquiontaffectélepays,lescher-cheursde l’IRDontégalementappuyéleurs partenaires de l’IG-EPN, en ap-portant un savoir-faire pour recueillirdans l’urgence des données quantita-tives nécessaires à l’interprétation desphénomènes et à la gestion des crises.Ce fut le cas lors des éruptions desvolcans Pichincha, Tungurahua et ElReventador. Par ailleurs, le niveau deschercheurs équatoriens, issus des DEA

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Quito, Équateur - Octobre 2004 299

Une décennie de recherches volcanologiques en Équateur

oudoctoratsréalisésdurantcettecoopé-ration,aaboutiàlaconstitution,auseindel’IG-EPN,d’uneJeuneEquipeAsso-ciéeàl’IRD.Ellepermetàl’IG-EPNdeconfortersonpotentielderecherchedehautniveausurlesthèmesvolcanologi-queschersàl’IRD.

À la mémoire de Michel Monzier

MichelMonzier,chercheurIRD,aséjourné en Équateur de 1995 à 2000pour développer des recherches surl’évolutiondeplusieursvolcansàrisque(comme lePichinchaou leCayambe),et produire la meilleure base de don-néesconstituéeàcejoursurladiversité

pétrologique et géochimique des lavesquaternairesd’Équateur.Enjuillet2004il est revenu afin de parachever uneétude géochimique complète de l’arcvolcanique.Frappéparuneemboliecé-rébrale lors d’une mission à l’Atacazo,Michel Monzier est décédé à Quito le2septembre2004.Connupourlaqua-litéetlesérieuxdesesrecherches—enEquateur comme ailleurs — Michelétaittrèsappréciéàl’IRDetàl’IG-EPN,ainsiqu’aulaboratoire«MagmasetVol-cans»deClermont-Ferrand,oùilavaittravailléde2000à2004.Nousdédionsl’ensembledesrésumésdevolcanologieprésentésdanscevolumeàsamémoire.

Michel Monzier en 1999, au bord du cratère actif du Guagua Pichincha,volcan qu’il avait étudié très en détail

Michel Monzier en 1999, al borde del cráter activo del Guagua Pichincha,volcán que estudió muy en detalle

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Actas de los Seminarios y talleres científicos del 30° aniversario del ORSTOM/IRD en Ecuador300

Un decenio de investigaciones volcanológicasen Ecuador

Palabras clave: volcanología – cartografía – geoquímica – riesgos – Ecuador

Introducción

IRD, antes ORSTOM, está pre-senteenEcuadordesdehacetreintaaños.Duranteelúltimodeceniohadesarrol-ladoinvestigacionesenvolcanología,encooperación con el Instituto GeofísicodelaEscuelaPolitécnicaNacional(IG-EPN)deQuito.Apartirde1994,dosinvestigadores,ClaudeRobinyMichelMonzier, lanzaron un ambicioso pro-grama de volcanología en el IG-EPNconelobjetivodecuantificarlosproce-sos magmáticos y estudiar la dinámicade las erupciones a fin de evaluar lasamenazas que representan los volcanesandesíticos de Ecuador. Con alrededorde cincuenta volcanes cuaternarios, yentreellosunaveintenapotencialmenteactivos,estepaísesunterrenoidealparaestetipodeinvestigaciones.

Una investigación

pluridisciplinaria

Paraconseguir talobjetivo, los in-vestigadores del IRD y sus contrapar-tesdel IG-EPN recurrieron amétodosmodernos, utilizados en laboratoriosdel Norte. Se pueden citar en particu-larelLaboratorio«Magmasyvolcanes»

deClermont-Ferrand,ellaboratoriodedatación39Ar-40ArdeNiza,eldeanálisisderocasmedianteICP-MSdelInstitutoUniversitarioEuropeodelMarenBrest,elCentrodeInvestigaciónyEnseñanzadelasGeocienciasdelMedioAmbientede Aix-en-Provence, el laboratorio deInvestigaciónsobrelosIsótoposdeGro-ningenen losPaísesBajos,entreotros.Estos laboratoriospermitieronadquirirlosdatosquímicosyfísicosindispensa-bleparaelestudiodelasrocasrecogidasenelcampoyenellos sedeterminó laedaddegrancantidaddelavasydepó-sitos volcánicos. Los conocimientossobrelaactividad,laestructuraylape-trologíade los edificiosprogresarondemaneraespectacular.Esporejemploelcaso de los volcanes Mojanda, Sangay,Cayambe, Pichincha, Sumaco, Anti-sana, Illiniza, Pululahua, Tungurahua,Imbabura,Chimborazo.Losdatosgeo-químicosacumuladosduranteestedece-niodecooperaciónpermitenigualmentepresentar,porprimeravez,laevoluciónglobal del magmatismo cuaternario deEcuador. Ahora ya se conocen los res-pectivospapelesdelafusióndelaplacasubductada,delacuñadelmantoode

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Quito, Ecuador - Octubre de 2004 301

Un decenio de investigaciones volcanológicas en Ecuador

lasrocasbásicasdelacortezacontinen-talenlagénesisdelaslavas.

Otrosejemplosmuestranhastaquépunto la visión del volcanismo ecuato-rianohaevolucionadoalolargodeestedecenio: estas investigaciones han mos-tradolafrecuenciacíclicadelaserupcio-nesdesdehace4.000añosenelCayambe,asícomolosriesgosdeflujosdelodoquepesansobrelaciudaddelmismonombre.EncuantoalAtacazo,losestudiosponenénfasis en la violencia de las recienteserupciones.Allísedescubrieronfumaro-lasporprimera vez en agostode2004,duranteunamisiónIRD/IG-EPN.EnelTungurahua,elanálisisfinodelacrono-logía eruptivamuestraque seproducenflujospiroclásticosenpromediocada170añosyque loshundimientos sectorialessonallífrecuentes.EnelChimborazo,sehademostradoquedurante losúltimosmilenios sehaproducidouna actividadde nubes ardientes en varias ocasiones.Delamismamanera,losresultadosobte-nidosenelImbaburaindicanqueesevol-cányanodebe considerarse comoapa-gadopuestoquelasúltimaserupcionesseremontaríanaliniciodelHoloceno,hacia8.000-10.000añosantesdelpresente.

Ademásdelaproduccióncientíficadifundida en revistas internacionalesespecializadas, el frutode las investiga-ciones desarrolladas en el marco de lacooperación en volcanología entre elIRDyel IG-EPNsecaracterizapor laaplicación a las necesidades de las ins-titucionesecuatorianasencargadasdelaprevenciónderiesgos.Losresultadosde

lasinvestigacioneshanllevadoaelaboraroactualizarnuevosmapasdeamenazas(Cayambe,Tungurahua,Cotopaxi,Im-babura),asícomoaeditarfolletosexpli-cativos,unodeloscualesfuepremiadoporelMunicipiodeQuitoen2003.

Enestosúltimosaños,durante laserupcioneseimportantescrisisvolcáni-casquehanafectadoalpaís, los inves-tigadores del IRD han apoyado a suscontrapartes del IG-EPN, aportandosusavoir-fairepararecolectardemaneraurgente datos cuantitativos necesariosparalainterpretacióndelosfenómenosy para el manejo de crisis. Fue el casocuando las erupciones de los volcanesPichincha, Tungurahua y El Reventa-dor.Porotrolado,elniveldelosinvesti-gadoresecuatorianosqueobtuvieronsuDEA(DiplomadeEstudiosAvanzados)o doctorado durante esta cooperación,ha desembocado en la constitución,al interior del IG-EPN, de un JovenEquipo Asociado al IRD, que permitereforzarelpotencialdeinvestigacióndealtonivelsobrelostemasvolcanológicosapreciadosporelIRD.

A la memoria de Michel Monzier

Michel Monzier, investigador delIRD,vivióenEcuadorde1995a2000paradesarrollarinvestigacionessobrelaevolución de varios volcanes de riesgo(como el Pichincha o el Cayambe) yproducirlamejorbasededatosconsti-tuidahasta la fecha sobre ladiversidadpetrológica y geoquímica de las lavascuaternarias de Ecuador. En julio de

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Actas de los Seminarios y talleres científicos del 30° aniversario del ORSTOM/IRD en Ecuador302

J.-L. Le Pennec, C. Robin, J.-P. Eissen, P. Samaniego, H. Yepes

2004 volvió para concluir un estudiogeoquímico completo del arco volcá-nico.Víctima de una embolia cerebralduranteunamisiónenelAtacazo,falle-cióenQuitoel2deseptiembrede2004.Conocido por la calidad y seriedad desusinvestigaciones—tantoenEcuador

comoenotraspartes—,MicheleramuyapreciadoenelIRDyenelIG-EPN,aligualque en el laboratorio «Magmasyvolcanes»deClermont-Ferrand,dondetrabajóde2000a2004.Dedicamosasumemorialosresúmenesdevolcanologíapresentadosenestevolumen.

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Quito, Équateur - Octobre 2004 295

Volcanologie / Volcanología

1. UnedécenniederecherchesvolcanologiquesenÉquateur...................... 297 UndeceniodeinvestigacionesvolcanológicasenEcuador............................ 300

Jean-LucLePennec,ClaudeRobin,Jean-PhilippeEissen,PabloSamaniego,HugoYepes

2. Unepuissanteexplosionprovoquel’effondrementduvolcanTungurahua,3000ansavantl’actuel...................................... 303

Unapoderosaexplosiónprovocaelcolapsodelvolcánungurahua3.000añosantesdelpresente................................................... 306

DiegoM.Jaya,Jean-LucLePennec,LilianaTroncoso,PabloSamaniego

3. DonnéesnouvellessurlavolcanologiedumassifImbabura,Équateur..................................................................... 309

DatosnuevossobrelavolcanologíadelmacizodelImbabura,Ecuador................................................................. 312

AndrésG.Ruiz,Jean-LucLePennec,MinardL.Hall,Jean-PhilippeEissen

4. Lemagmatismequaternairedel’arcvolcaniqueéquatorien:unexempleatypiquedegenèsedemagmasdansuncontextedesubduction..................................................................... 315

Elmagmatismocuaternariodelarcovolcánicoecuatoriano:unejemploatípicodegénesisdemagmasenuncontextodesubducción.................................................................... 318

PabloSamaniego,MichelMonzier†,Jean-PhilippeEissen,ErwanBourdon,ClaudeRobin,MinardL.Hall,HervéMartin,MichelFornari,JosephCotten

5. LecomplexevolcaniqueduPululahua(Équateur):développementstructural,formationdelacaldeiraetaléasvolcaniquesassociés.................................................................... 321

ElcomplejovolcánicodelPululahua(Ecuador):desarrolloestructural,formacióndelacalderaypeligrosvolcánicosasociados................................................................... 326

PabloSamaniego,MichelMonzier†,Jean-PhilippeEissen,ErwanBourdonClaudeRobin,MinardL.Hall,HervéMartin,MichelFornari,JosephCotten

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Une puissante explosion provoque l’effondrement du volcan Tungurahua, 3 000 ans avant l’actuel

Diego M. Jaya1

Jean-Luc Le Pennec2

Liliana Troncoso3

Pablo Samaniego3

Quito, Équateur - Octobre 2004 303

Mots-clés : géotechnique – stabilité – effondrement – explosion – risque – Tungurahua

1 EscuelaPolitécnicaNacional (EPN),Quito,Équa­teur

2 IRD, Whymper 442 y Coruña, Apartado 17­12­857,Quito,Équateur

3 InstitutoGeofísicodelaEscuelaPolitécnicaNacio­nal(IG­EPN),Apartadopostal17­01­2759,Quito,Équateur

Introduction

Au cours de son évolution géolo­gique,levolcanTungurahua(5023m,cordillèreOrientaled’Équateur)aconnutroisgrandesphasesd’édification,dontlesdeuxpremièresontétéinterrompuespar des effondrements sectoriels ma­jeurs.Ainsi, leTungurahuaII,quis’estprogressivementconstruitaprèsl’effon­drementduTungurahuaI,s’esteffondréàsontourvers3000ansavantl’actuel(Hallet al.,1999).Unnouveaucône,leTungurahuaIII,s’estdéveloppédepuis,mais il n’atteintpas encore la tailleduTungurahuaIIà lafindesacroissance(figure1).Danscetteétude,nousavonsrecherché les causes des effondrementsmajeurs du Tungurahua, afin d’appré­henderleursconséquencessurl’évalua­tiondesrisquesvolcaniques.L’étudeestbaséesurlecasduTungurahuaII,dontlamorphologieapuêtrereconstituéeàpartirdesdonnéesdelatopographieac­tuelle(figure1).

Stabilité du cône du Tungurahua

Pour déterminer les conditions li­mitesdestabilitéduTungurahuaII,justeavant son effondrement, nous avonsutilisédesméthodes géotechniques, enconsidérant que l’édifice du Tungura­huasecomportecommeuntalusayantdes propriétés mécaniques homogènes.Nousavonsalorscherchéàdéterminerlesvaleursdesprincipauxparamètres(ré­sistanceàlasectionetrayondepressiondepores)quicontrôlentlastabilitédecetyped’édifice.Certainesvaleursontpuêtreestiméesàl’aided’unerétro­analyseappliquéeaucôneduvolcanElReven­tador,quipartagedenombreuxpoints

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D. M. Jaya, J.-L. Le Pennec, L. Troncoso, P. Samaniego

Actes des Séminaires et ateliers scientifiques du 30e de l’ORSTOM/IRD en Équateur304

communsavecleTungurahua,etquiaété affectéparunpuissant séismepro­che en 1987. On peut alors montrerquel’effondrementduTungurahuaIIapuêtreprovoquéparunséismetectoni­queprocheayantproduit,auniveaudel’édifice, une accélération minimale de0,28 g (g étant l’accélération de la pe­santeur).Cependant, si la pressiondesfluides dans l’espace poreux du volcanétait élevée (rayondepressiondeporesupérieurà0,2),l’accélérationminimalenécessairepourqueleTungurahuaIIaitune forteprobabilité de s’effondrerdi­minueà0,17g.Laprésencedefluidessouspressiondansl’édificejouedoncunrôledecatalyseursurledéclenchementdes effondrements. L’application del’analysedestabilitéà l’édificeduTun­gurahuaIII,quis’estconstruitprogres­sivementaprèsl’effondrementde3000ans,indiquequelaprobabilitéd’effon­drement est élevée si l’accélération dé­passe 0,31g. Néanmoins, en présenced’uneintrusiondemagmaricheenflui­des (rayondepression depore > 0,2),uneaccélérationde0,2gpourraitsuffireàdéclencherlafracturationdel’édifice.

Origine de l’effondrementde 3 000 ans

L’avalanchederochesdatéede3000ansavantl’actuelalaisséunimportantdépôtquiaffleureautourduvolcan.Aucours de nos recherches, nous avonsmontréquecetteavalancheaétéaccom­pagnéeparunepuissanteexplosionvol­caniquequiaproduitdesdépôtsdedeux

types.Lepremiertypecorrespondàdescouchesdecendre,localementmassives,ouàdesstratificationsentrecroiséesoulenticulaires. Il s’agit des dépôts lais­sés par une nuée ardente extrêmementvéloce et mobile. Plusieurs nouvellesdatations au carbone 14, sur des boiscarbonisés,confirmentquel’événementa bien eu lieu vers 3 000 ans avant leprésent. Nous avons estimé que le dé­pôtdecetteexplosiondirigées’étendaitinitialementsurplusde600km2,pourunvolumeglobalsupérieurà0,85km3.Le second type est une couche forméepar lapluiede fragmentsdeponces etscories issue du nuage volcanique, quisedéplaçaitdans la stratosphère.Nousavonsmesurél’épaisseurdecettecoucheainsi que la taille maximale des frag­mentsquilaconstituent,afindecalcu­ler le volume global des produits et lapuissancedecettephaseéruptive.Selonnosrésultats,levolumedelacouchedé­posée par la pluie de ponces et scoriesreprésente plus de 0,45 km3. La phaseéruptive aurait duré près d’une heureetlacolonnedecendreseraitmontéeà25kmd’altitude, avantde sedisperserversleNord.

Lesdeuxtypesdedépôtsreprésen­tentplusde1,3km3derochesmeubles,sanscompterledépôtdel’avalanchededébrisassociéàl’événement.Ceciclassel’éruptionde3000ansparmi lespluspuissantesdetoutl’HolocèneauTungu­rahua, avec un «Indice d’ExplosivitéVolcanique» de 5, sur une échelle de0à8.Cettereconstitutionmontreque

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Quito, Équateur - Octobre 2004 305

Une puissante explosion provoque l’effondrement du volcan Tungurahua, 3 000 ans avant l’actuel

l’effondrementaprobablementétépro­voquéparune intrusiondemagmaauseinduvolcan,etdoncparunepressiondefluideélevée,peut­êtreassociéeàuneintense activité sismique. Des tessonsde céramique, découverts en plusieursendroits dans les dépôts de l’explosiondirigée, attestent l’installation de po­pulationssuretautourduvolcan.Ilestàpeuprèscertainquecetteéruptionacoûtélavieàdesdizaines,descentaines,voiredesmilliersdepersonnes.

Conclusion

Ces résultats démontrent le carac­tèreviolemmentexplosifduTungurahua

dans une période géologiquement trèsrécente, ainsi que l’extension considé­rable des zones dévastées par ce typed’événement.Plusde30000personnesviventaujourd’huidans lazoneanéan­tie 3 000 ans avant l’actuel. Même silesanalysesdestabilitésuggèrentqueleTungurahua actuel (figure 1) a peu deraisondes’effondrerdanssonensemble,les études géologiques indiquent queplusieurs petits effondrements se sontproduitsversl’Ouestlorsd’éruptionsré­centes,plusmodestesquecellede3000ans.Denosjours,plusieursmilliersdepersonnesviventsouslamenacedecespetitseffondrements.

Références bibliographiques

Hall, M. L., Robin, C., Beate, B., Mothes, P., Monzier, M., 1999, Tungurahua Volcano, Ecuador: structure, eruptive history and hazards, Journal of Volcanology and Geothermal Research, 91: 1-21.

Figure 1 – Le Tungurahua II vu de l'OuestLes pontillés délimitent la silhouette du Tungurahua II avant son effondrement il y a 3 000 ans.

El Tungurahua II visto del OesteLa línea punteada delimita la silueta del Tungurahua II antes de su hundimiento hace 3.000 años.

Photo : Jean-Luc Le Pennec, 2003

Jaya, D., 2004, El colapso del volcán Tungurahua en el Holoceno superior: análisis de estabilidad y dina-mismos explosivos asociados. Proyecto previo a la obtención del título de ingeniero geólogo, Escuela de Ingeniería, Escuela Politécnica Nacional, 141 p. + annexes.

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Actas de los Seminarios y talleres científicos del 30° aniversario del ORSTOM/IRD en Ecuador306

Una poderosa explosión provoca el colapsodel volcán Tungurahua3.000 años antes del presente

Palabras clave: geotecnia – estabilidad – hundimiento – explosión – riesgo – Tungurahua

Introducción

Durante su evolución geológica elvolcán Tungurahua (5.023 m.s.n.m.,CordilleraOrientaldeEcuador)haexpe­rimentadotresfasesdeedificación,delascualeslasdosprimerasfueroninterrum­pidas por colapsos sectoriales mayores.Así,elTungurahuaII,queseconstruyóprogresivamentedespuésdelcolapsodelTungurahuaI,colapsóasuvezhacialos3.000 años antes del presente (Hall yotros,1999).Unnuevocono,elTungu­rahua III, se desarrolló desde entonces,sinalcanzaraúneltamañodelTungura­huaIIalfinaldesucrecimiento(figura1).EnesteestudiosebuscaronlascausasdeloscolapsosmayoresdelTungurahua,conelfindeaprehendersusconsecuen­cias en la evaluación de los riesgos vol­cánicos.ElestudiosebasóenelcasodelTungurahuaII,cuyamorfologíapudoserreconstruidaapartirdelosdatosdelato­pografíaactual(figura1).

Estabilidad del cono delTungurahua

Paradeterminarlascondicioneslí­mite de estabilidad delTungurahua II

justo antes de su hundimiento, se uti­lizaron métodos geotécnicos, conside­rando que el edificio del Tungurahuasecomportacomountaluddepropie­dadesmecánicashomogéneas.Sebuscóentonces determinar los valores de losprincipales parámetros (resistencia a lasecciónyradiodepresióndeporos)quecontrolan laestabilidaddeeste tipodeedificio.Ciertosvalorespudieronseres­timadosmedianteunretro­análisisapli­cadoalconodelvolcánElReventador,quepresentamuchospuntosencomúncon elTungurahua y que fue afectadoporungransismocercanoen1987.Sepuede mostrar entonces que el hundi­miento delTungurahua II pudo habersidoprovocadoporunsismotectónicocercanoqueprodujo, a nivel del edifi­cio,unaaceleraciónmínimade0,28g(siendoglaaceleracióndelagravedad).Sin embargo, si bien la presión de losfluidosenel espacioporosodelvolcáneraelevada(radiodepresióndeporosu­periora0,2),laaceleraciónmínimane­cesariaparaqueelTungurahuaIItengaunafuerteprobabilidaddecolapsardis­minuyea0,17g.Lapresenciadefluidos

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Quito, Ecuador - Octubre de 2004 307

Una poderosa explosión provoca el hundimiento del volcán Tungurahua 3.000 años antes del período actual

bajo presión en el edificio desempeñapuesunpapeldecatalizadoreneldesen­cadenamientodeloscolapsossectoriales.LaaplicacióndelanálisisdeestabilidadeneledificiodelTungurahuaIII,queseconstruyóprogresivamentedespuésdelhundimientode3.000años,indicaquelaprobabilidaddehundimientoesaltasilaaceleraciónsupera0,31g.Noobs­tante,enpresenciadeunaintrusióndemagmaricoenfluidos(radiodepresióndeporo>0,2),unaaceleraciónde0,2gpodríabastarparadesencadenarlafrac­turadeledificio.

Origen del hundimientode 3.000 años

La avalancha de rocas datada en3.000añosantesdelperíodoactualdejóun importantedepósitoqueafloraalre­dedordelvolcán.Durantelas investiga­cionessemostróquedichaavalanchaseacompañó de una poderosa explosiónvolcánicaqueprodujodepósitosdedostipos. El primero corresponde a capasdeceniza,sinestratificación,oconestra­tificación cruzadas o lenticular. Se tratade los depósitos dejados por una nubeardienteextremadamentevelozymóvil.Variasnuevasdatacionesconcarbono14demaderacarbonizadaconfirmanqueeleventotuvolugarefectivamentehacialos3.000añosantesdelpresente.Seestimóqueeldepósitodeestaexplosióndirigidaseextendíainicialmenteen600km2,conunvolumenglobalsuperiora0,85km3.Elsegundotipoesunacapaformadaporlalluviadefragmentosdepiedrapómezyescoriassalidasdelanubevolcánica,que

sedesplazabaenlaestratosfera.Semidióelespesordeestacapaasícomoeltamañomáximodelosfragmentosquelaconsti­tuyenafindecalcularelvolumenglobaldelosproductosylapotenciadeestafaseeruptiva.Segúnlosresultadosobtenidos,elvolumendelacapadepositadaporlalluviadepiedrapómezyescorias repre­sentamásde0,45km3.Lafaseeruptivahabríaduradocercadeunahoraylaco­lumna de ceniza habría ascendido a 25kmdealtura,antesdedispersarsehaciaelnorte.

Losdostiposdedepósitosrepresen­tanmásde1,3km3derocasblandas,sincontareldepósitodelaavalanchadees­combrosasociadoalevento.Estoubicaalaerupciónde3.000añosentrelasmáspotentesdetodoelHolocenoenelTun­gurahua,conun«ÍndicedeExplosividadVolcánica»de5,enunaescalade0a8.Esta reconstrucción muestra que el co­lapsofueprovocadoprobablementeporuna intrusióndemagma al interior delvolcán,yportantoporunaaltapresióndefluido,asociadatalvezaunaintensaactividad sísmica. Tiestos de cerámicadescubiertosenvariossitiosenlosdepó­sitosdelaexplosióndirigida,certificanlaimplantacióndepoblacionesenelvolcánysusalrededores.Escasiseguroqueestaerupción cobró la vida de centenares yquizásmilesdepersonas.

Conclusión

Estos resultados demuestran elcarácter violentamente explosivo delTungurahua en un período geológica­

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Actas de los Seminarios y talleres científicos del 30° aniversario del ORSTOM/IRD en Ecuador308

D. M. Jaya, J.-L. Le Pennec, L. Troncoso, P. Samaniego

mentemuy reciente, así como la con­siderableextensióndelaszonasdevas­tadaspor este tipode evento.Másde30.000 personas viven hoy en día enla zona asolada 3.000 años antes delperíodo actual. Incluso si los análisisde estabilidad sugieren que elTungu­rahuaactual(figura1)notienemayor

motivodecolapsarensuconjunto,losestudiosgeológicos indicanquevariospequeñoshundimientossehanprodu­cidohaciaeloesteduranteerupcionesrecientes,másmodestasqueladehace3.000años.Actualmente,variosmilesde personas viven bajo la amenaza deestospequeñoscolapsos.

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Données nouvelles sur la volcanologiedu massif de l’Imbabura, Équateur

Andrés G. Ruiz1

Jean-Luc Le Pennec2

Minard L. Hall1

Jean-Philippe Eissen3

Quito, Équateur - Octobre 2004 309

Mots-clés : volcanologie – datation – pétrologie – risques naturels – Imbabura

1 Instituto Geofísico de la Escuela Politécnica Na­cional (IG­EPN), Apartado postal 17­01­2759,Quito,Équateur

2 IRD, Whymper 442 y Coruña, Apartado 17­12­857,Quito,Équateur

3 IRD, UMR « Magmas et volcans », LaboratoireMagmasetvolcans,UMR6524,OPGC­UniversitéBlaise Pascal, 5, rue Kessler, 63038 Clermont­Ferrandcedex,France

Introduction

Le complexe volcanique de l’Im­babura(figure1),situédanslavalléeIn­terandined’Équateurà60kmauNorddeQuito,comprendunmassifprincipal,nomméTaitaImbabura(«lepèreImba­bura»,pointculminantà4620m),etunmassifadventifappeléHuarmiImba­bura(le«filsImbabura»,3920m).Desétudesantérieuresontmontré lecarac­tèregéologiquementjeunedecevolcan(HalletBeate,1991),bienquepeudedonnéessurl’âgeoulacompositiondesrochesaientétéprésentées.Cependant,laproximitédesgrandesagglomérationscomme Ibarra, Atuntaqui ou Otavalojustified’approfondirlesrecherchespourmieuxconnaîtrelesmenacesencouruespar lespopulations locales.Entre2000et2004,nousavonsétudié lavolcano­logie du massif en nous appuyant surdiverses méthodes: cartographie géo­logique au 25 000e; reconstitution de56 colonnes stratigraphiques obtenues

sur l’ensembledumassif; étudepétro­graphiquede70lamesminces;analysesgéochimiquesde46échantillonsdero­che. De plus, 8 nouvelles datations aucarbone14ontétéobtenuessurdespa­léosols et des bois carbonisés contenusdanscertainsdépôts.

Deux stades d’édification

Les étudesgéologiques conduisentàdistinguerdeuxgrandsstadesd’édifi­cationduvolcanImbabura.L’Imbaburaanciens’estconstruitauPléistocène,en­tre1,8milliond’années et43000ans(Barberiet al.,1988;Ruiz,2003).Ilest

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A. G. Ruiz, J.-L. Le Pennec, M. L. Hall, J.-P. Eissen

Actes des Séminaires et ateliers scientifiques du 30e de l’ORSTOM/IRD en Équateur310

composé de six unités stratigraphiquesprincipalement constituées de couléesde lave empilées sur environ 1 000 md’épaisseur. Ces laves contiennent desplagioclases,unoudeuxtypesdepyro­xènes, un peu d’olivine ou amphibole,etdesoxydes.Les teneurs en silice va­rientde54à63%enpoidsd’oxyde,cequicorrespondàdescompositionsd’an­désites. Ce premier édifice s’est brus­quement effondré vers le Nord­Ouest,àunedatesupérieureà43000ans,enformant une avalanche qui a parcouru16kmvers leNord­Ouest, recouvrantunesurfaced’environ160km2.Levo­lumedudépôtd’avalancheestestiméà1,6km3.Cetévénementmajeurmetfinàl’évolutiondel’Imbaburaancien.

L’Imbaburarécents’estédifiédelafin du Pléistocène supérieur à l’Holo­cène(engros lesderniers40000ans).D’importantesphasesd’activitéduTaitaImbabura sont datées vers 30 000 et15000ans,ladernièreseseraitproduiteentre10000et6000ans.Cesphasessont caractérisées par la croissance dedômes de laves visqueuses (dacites à64%desilice)quisesonteffondrésversl’EstetleNord,enproduisantdesnuéesardentes riches en blocs. Les dépôts sesont superposés au cours des millénai­res pour constituer, à l’Est, un vérita­blecône d’épandage, dont la morpho­logieestbienpréservéedanslepaysageactuel.L’événementleplusremarquableest une puissante explosion, datée de28000 ans, qui a d’abord provoquél’effondrement du flanc Sud­Ouest du

Taita Imbabura, avant de se propagervers l’Ouest à très grande vitesse, endévastantunesuperficiede90km2en­viron.L’explosionalaisséuncratèrede3kmdediamètre,dans lequeldesdô­mesde lavesvisqueuses se sontensuiteaccumulés pour constituer le HuarmiImbabura. Les quelques âges obtenuespourleHuarmi(Ruiz,2003)etdesper­forationsdanslelacSanPablo(Athens,2000) suggèrent que la dernière phased’activités’estproduiteàl’Holocènein­férieur,entre10000et8000ans,voiremoins. La forme en tronc du cône duHuarmiestfacilementrepérabledanslepanoramaquis’étendaujourd’huiàl’EstdulacSanPablo(figure1).Descouléesdelavesandésitiques(57à62%desi­lice en poids d’oxyde), d’âge inconnumais appartenant sans doute à l’Imba­burarécent,ontparcourudesdistancesde4à6kmsurleflancSudduvolcan.Ellescontiennentdesplagioclases,deuxtypesdepyroxènes,etunpeud’amphi­bole.Au coursdesderniersmillénairesjusqu’à la période historique, des cou­léesdeboue se sontproduites sur cer­tainsflancsduvolcan.

Conclusion

Les résultats obtenus dans notreétude suggèrent que les dernières pha­sesd’activitéducomplexevolcaniquedel’Imbabura se sont produites au débutde l’Holocène, entre10000 et8000,voire6000ans.Danscesconditions,ilestdifficiledeconsidérerquecevolcanest définitivement éteint, si bien qu’il

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Quito, Équateur - Octobre 2004 311

Données nouvelles sur la volcanologie du massif de l’Imbabura, Équateur

faut envisager une future réactivation.Compte tenu de la densité de popula­tionauxalentoursdel’édifice(250000personnesviventàproximitédumassif ),nous avons réalisé une nouvelle carte

demenaces en délimitant les zones lesplusexposéesencasdecrise(Ruizet al.,2005).Deplus,l’acquisitiondematérielpourlamiseenplaced’unesurveillancesismologiqueminimaleestencours.

Références bibliographiques

Athens, J. S., 1999, Volcanism and Archeology in the Northern Highlands of Ecuador, in Mothes, P. (Ed.), Actividad volcánica y pueblos precolombinos en el Ecuador, Editions Abya-Yala, Quito, 157-189.

Barberi, F., M. Coltelli, G. Ferrara, F. Innocenti, J. M. Navarro et R. Santacroce, 1988, Plio-Quaternary volcanism in Ecuador, Geol. Mag., 125: 1-14..

Ruiz, G.A., 2003, Estudio geovolcanológico del com-plejo volcánico Imbabura. Proyecto inédito previo a la

obtención del título de ingeniero geólogo, Escuela de Ingeniería, Escuela Politécnica Nacional, 317 p.

Hall M.L. et B. Beate, 1991, El volcanismo Plio-Cua-ternario en los Andes del Ecuador, in Mothes, P., Paisaje volcánico de la Sierra Ecuatoriana, Estudios de Geografía, 4: 5-17.

Ruiz A. G., J.-L. Le Pennec, M.L. Hall et P. Samaniego, 2005, Mapa de los peligros volcánicos potencia-les del complejo volcánico Imbabura (échelle : 1/50 000), IGM-IG/EPN-IRD.

Figure 1 – Le complexe volcanique Imbabura vu de l'Ouest et le lac San Pablo

El complejo volcánico Imbabura visto del Oeste y el lago San Pablo

Photo : Jean-Luc Le Pennec, juin 2004

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Actas de los Seminarios y talleres científicos del 30° aniversario del ORSTOM/IRD en Ecuador312

Nuevos datos sobre la volcanologíadel macizo del Imbabura, Ecuador

Palabras clave: datación – petrología – riesgos naturales – Imbabura

Introducción

ElcomplejovolcánicodelImbabura(figura1),situadoenelvalleinterandinodeEcuador,a60kmalnortedeQuito,comprendeunmacizoprincipalllamadoTaita Imbabura (Padre Imbabura) queculminaa4.620m.s.n.m.yunmacizosecundario llamado Huarmi Imbabura(Hijo Imbabura) que culmina a 3.920m.s.n.m.Estudios anteriores han mos­trado el carácter geológicamente jovendeestevolcán(HallyBeate,1991),aun­quesehanpresentadopocosdatossobrela edad o la composición de las rocas.Sinembargo,laproximidaddegrandesaglomeracionescomoIbarra,Atuntaquiu Otavalo justifica que se profundicenlas investigaciones para conocer mejorlasamenazasquepesansobre lapobla­ciónlocal.Entre2000y2004seestudióla volcanología del macizo utilizandovarios métodos: cartografía geológica aescala 1:25.000, reconstrucción de 56columnas estratigráficas obtenidas entodoelmacizo,estudiopetrográficode70 láminas delgadas, análisis geoquí­micos de 46 muestras de roca. Se ob­tuvieron, además, 8 nuevas datacionesmediante carbono 14 en paleosuelos y

maderacarbonizadacontenidosencier­tosdepósitos.

Dos estadios de edificación

Losestudiosgeológicosllevanadis­tinguirdosgrandesestadiosdeedificacióndel volcán Imbabura. El Imbabura anti­guoseconstruyóenelPleistoceno,entre1,8millónde años y 43.000 años antesdelpresente(Barberiyotros,1988;Ruiz,2003). Se compuso de seis unidades es­tratigráficas constituidas principalmentede flujos de lava apilados en aproxima­damente1.000mdeespesor.Estas lavascontienenplagioclasas,unoodostiposdepiroxenos,algodeolivinooanfíbol,yóxi­dos.Loscontenidosdesílicevaríande54a63%enpesodeóxido,loquecorrespondeacomposicionesdeandesitas.Esteprimeredificiocolapsódeformacatastróficahaciaelnoroeste,hacemásde43.000años,for­mandounaavalanchaquerecorrió16kmenesadirección,cubriendounasuperficiedealrededorde160km2.Elvolumendeldepósitodelaavalanchahasidoestimadoen1,6km3.EsteeventomayorponefinalaevolucióndelImbaburaantiguo.

ElImbaburarecienteseedificódefi­nalesdelPleistocenosuperioralHoloceno

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Quito, Ecuador - Octubre de 2004 313

Nuevos datos sobre la volcanología del macizo del Imbabura, Ecuador

queseextiendehoyendíaalestedellagoSanPablo(figura1).Flujosdelavasan­desíticas(57a62%desíliceenpesodeóxido), de edad desconocida pero per­tenecientesprobablementealImbaburareciente,recorrierondistanciasde4a6kmenelflancosurdelvolcán.Contie­nenplagioclasas,dostiposdepiroxenoy algode anfíbol.Durante losúltimosmilenios hasta el período histórico, sehanproducidoflujosdelodoenciertosflancosdelvolcán.

Conclusión

Los resultados obtenidos en nues­troestudiosugierenquelasúltimasfasesdeactividaddelcomplejovolcánicodelImbabura se produjeron a inicios delHoloceno, entre 10.000 y 8.000 añosantesdelpresente,pudiendohaberocur­rido inclusive alrededor de 6.000 añosantesdelpresente.Entalescondiciones,esdifícilconsiderarqueestevolcánestédefinitivamente apagado, por lo quedebecontemplarseuna futurareactiva­ción.Dada ladensidadpoblacional enlasinmediacionesdeledificio(250.000personasvivencercadelmacizo),serea­lizóunnuevomapade amenazasdeli­mitandolaszonasmásexpuestasencasodecrisis(Ruizyotros,2005).Además,estáencursolaadquisicióndeequiposparalaimplementacióndeunavigilan­ciasismológicamínima.

(grosso modo los últimos 40.000 años).ImportantesfasesdeactividaddelTaitaImbaburahansidodatadashacia30.000y15.000añosantesdelpresente.Laúl­timasehabríaproducidoentre10.000y 6.000 años antes del presente. Estasfases se caracterizanpor el crecimientode domos de lava viscosa (dacitas con64%de sílice) que colapsaron hacia eleste y el norte, produciendo nubes ar­dientes ricas enbloques.Losdepósitossesuperpusieronalolargodelosmile­niospara formar, al este,unverdaderocono de deyección, cuya morfologíaestábienpreservadaenelpaisajeactual.Eleventomásnotableesunapoderosaexplosión,datadade28.000añosantesdelpresente,queprovocóprimeramenteelcolapsodelflancosudoestedelTaitaImbabura,antesdepropagarsehaciaeloesteagranvelocidad,devastandounasuperficiedeaproximadamente90km2.Laexplosióndejóuncráterde3kmdediámetro,enelqueseacumularonluegodomosde lavasviscosasparaconstituirelHuarmiImbabura.Laspocasedadesobtenidasparaesteúltimo(Ruiz,2003)y perforaciones en el lago San Pablo(Athens, 2000) sugieren que la últimafasedeactividadseprodujoenelHolo­cenoinferior,entre10.000y8.000añosantesdelpresente,einclusomenos.LaformadetroncodelconodelHuarmiesfácilmenteidentificableenelpanorama

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Le complexe volcanique du Pululahua (Équateur) :développement structural, formation de la caldeira

et aléas volcaniques associés

Daniel Andrade1

Jean-Philippe Eissen2

Bernardo Beate3

Michel Monzier†2

Minard L. Hall1

Quito, Équateur - Octobre 2004 315

Mots-clés : volcanologie – caldeira – radiochronologie – aléa volcanique – Pululahua

En ~2575 avant le présent, com­mença une séquence complexe d’au moins 4 éruptions explosives (VEI 3 à 5) dont la conséquence principale fut la formation de la caldeira du CVP (série III, figure 2). Cette série d’événements explosifs (et la formation de la caldeira) ont eu lieu dans un intervalle de temps relativement long, entre 100 et 200 ans, et sont à l’origine des dépôts des larges manteaux de flux piroclastiques et de chutes de matériaux piroclastiques, no­tamment des ponces, observés autour

1 Instituto Geofísico de la Escuela Politécnica Nacio­nal (IG­EPN), Apartado postal 17­01­2759, Quito, Équateur

2 IRD, Whymper 442 y Coruña, Apartado 17­12­857, Quito, Équateur

3 IRD, UMR « Magmas et volcans », Laboratoire Magmas et volcans, UMR 6524, OPGC­Université Blaise Pascal, 5, rue Kessler, 63038 Clermont­Ferrand cedex, France

Le Complexe Volcanique Pululahua (CVP, figure 1) est un ensemble de dômes dacitiques jeunes, potentiellement actifs et dangereux de l’arc volcanique quaternaire d’Équateur, dont l’histoire géologique était peu connue jusqu’à présent. Sur la base d’une stratigraphie et d’une cartographie géologique détaillées, son développement structurel et son histoire éruptive ont été divisés en quatre séries : I) dômes pré­cal­deira anciens et leurs dépôts ; II) dômes pré­caldeira jeunes et leurs dépôts ; III) dépôts syn­caldeira ; et, IV) dômes post­caldeira et leurs dépôts (figure 2). Tous les dômes pré­caldeira (séries I et II) se sont mis en place pendant le Pléistocène tar­dif­Holocène, c’est­à­dire avant ~11.000 aBP et sont constitués de laves dacitiques avec de l’amphibole. Ces séries ont été suivies d’une période relativement lon­gue (~8.400 ans) de calme sur le volcan, interrompue seulement par une éruption explosive survenue peu avant 6750 aBP.

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D. Andrade, J.-P. Eissen, B. Beate, M. Monzier, M. L. Hall

Actes des Séminaires et ateliers scientifiques du 30e de l’ORSTOM/IRD en Équateur316

du CVP. Peu après, en ~2460 avant le présent, débuta l’extrusion d’un groupe de dômes post­caldeira (série IV) de lave andésitique acide, comme une séquence de plusieurs éruptions partiellement ex­plosives (VEI 2 à 3) mais surtout effusives qui se sont prolongées pendant presque 200 ans. Il semble que la dernière activité importante du CVP se soit produite en ~2240 avant le présent (figure 2).

Les données stratigraphiques, carto­graphiques, pétrologiques et géochrono­

logiques obtenues permettent de prévoir au moins trois scénarios potentiels érup­tifs futurs : 1) la formation d’un nou­veau dôme intra­caldeira ; 2) la forma­tion d’un nouveau dôme extra­caldeira ; et 3) un nouvel événement explosif de VEI ≥ 4. Les caractéristiques éruptives propres à chaque scénario servent de base à l’élaboration des programmes de réduction de l’aléa volcanique dans les zones très densément peuplées autour du CVP (par exemple, San Antonio de Pichincha, figure 2).

Figure 1 - Vue aérienne du complexe volcanique PululahuaVista aérea del complejo volcánico Pululahua

photo : J.-L. Le Pennec, 2003

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Quito, Équateur - Octobre 2004 317

Le complexe volcanique du Pululahua (Équateur) : développement structural, formation de la caldeira et aléas volcaniques associés

Avant / antes de 11 KaBP

Entre 2 460 et 2 240 aBP

Entre 2 545 et 2 460 aBP

Dômes pré-caldeiraDomos pre-caldera

Dômes post-caldeiraDomos post-caldera

Dépôts volcaniques pré-caldeiraDepósitos volcánicos pre-caldera

Dépôts volcaniques post-caldeiraDepósitos volcánicos post-caldera

Bord de la caldeiraBorde de la caldera

Direction du fluxDirección del flujo

SAP : San Antonio de Pichincha

Dépôts de formation de la caldeiraDepósitos de formación de la caldera

Figure 2 – Schéma de l’évolution géologique du complexe volcanique du PululahuaEsquema de la evolución geológica del complejo volcánico del Pululahua

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Actas de los Seminarios y talleres científicos del 30° aniversario del ORSTOM/IRD en Ecuador318

El complejo volcánico del Pululahua (Ecuador):desarrollo estructural, formación de la calderay peligros volcánicos asociados

Palabras clave: volcanología – caldera – radio-cronología – peligro volcánico – Pululahua

Resumen

El Complejo Volcánico del Pulu­lahua (CVP, figura 1) es un conjunto de domos dacíticos jóvenes, potencial­mente activos y peligrosos del arco vol­cánico cuaternario de Ecuador, cuya his­toria geológica era poco conocida hasta el presente. Con base en una estrati­grafía y una cartografía geológica detal­ladas, su desarrollo estructural e historia eruptiva han sido divididos en cuatro se­ries: I) domos pre­caldera antiguos y sus depósitos; II) domos pre­caldera jóvenes y sus depósitos; III) depósitos sin­cal­dera; y, IV) domos post­caldera y sus depósitos (figura 2). Todos los domos pre­caldera (series I y II) se emplazaron durante el Pleistoceno tardío­Holoceno, es decir antes de ~11.000 aBP, y están formados de lavas dacíticas con anfíbol. A estas series siguió un periodo relativa­mente largo (~8.400 años) de calma en el volcán, solamente interrumpido por una erupción explosiva ocurrida poco antes de 6750 aBP.

En ~2575 antes del presente co­menzó una compleja secuencia de al menos 4 erupciones explosivas (VEI 3

a 5) cuya principal consecuencia fue la formación de la caldera del CVP (serie III, figura 2). Esta serie de eventos ex­plosivos (y la formación de la caldera) tuvieron lugar en un intervalo relativa­mente largo, entre 100­120 años, y de­positaron los extensos mantos de flujos piroclásticos y caídas de tefra ricas en pómez que se observan alrededor del CVP. Poco tiempo después, en ~2460 antes del presente, comenzó la extrusión de un grupo de domos post­caldera (se­rie IV) de lava andesítica ácida, como una secuencia de varias erupciones par­cialmente explosivas (VEI 2 a 3) pero mayormente efusivas, que se extendie­ron por casi 200 años. La última acti­vidad importante del CVP parece haber ocurrido en ~2240 antes del presente (figura 2).

Los datos estratigráficos, cartográ­ficos, petrológicos y geocronológicos ob­tenidos permiten prever al menos tres po­tenciales escenarios eruptivos futuros: 1) el crecimiento de un nuevo domo intra­caldera; 2) el crecimiento de un nuevo domo extra­caldera; y 3) un nuevo evento explosivo de VEI ≥ 4. Las características

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Quito, Ecuador - Octubre de 2004 319

El complejo volcánico del Pululahua (Ecuador): desarrollo estructural, formación de la caldera y peligros volcánicos asociados

en las zonas densamente pobladas aleda­ñas al CVP (por ejemplo, San Antonio de Pichincha, figura 2).

eruptivas propias de cada escenario repre­sentan la base para la elaboración de los planes de mitigación del peligro volcánico

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Le magmatisme quaternaire de l’arc volcanique équatorien : un exemple atypique de genèse de

magmas dans un contexte de subduction

Pablo Samaniego1

Michel Monzier†2

Jean-Philippe Eissen2

Erwan Bourdon3

Claude Robin2

Minard L. Hall1

Hervé Martin2

Michel Fornari4

Joseph Cotten5

Quito, Équateur – Octobre 2004 321

Mots-clés : magmatisme – Équateur – Quaternaire – géochimie – adakites

1 Instituto Geofísico de la Escuela PolitécnicaNacional (IG-EPN), Apartado postal 17-01-2759,Quito,Équateur

2 IRD, UMR « Magmas et volcans », LaboratoireMagmasetvolcans,UMR6524,OPGC-UniversitéBlaise Pascal, 5, rue Kessler, 63038 Clermont-Ferrandcedex,France

3 InstitutdeGéologie,UniversitédeNauchâtel,ÉmileArgand,11CP2,2007Neuchâtel,Suisse

4 IRD, UMR « Géosciences Azur », Université deNice,ParcValrose,06108Nice,France

5 UMR6538,UniversitédeBretagneOccidentale,BP809,292285Brestcedex,France

Un volet fondamental de la coo-pérationexistantdepuisplusde10ansentrel’InstitutGéophysiquedel’ÉcolePolytechniqueNationale (IG-EPN) etl’Institut de Recherche pour le Déve-loppement(IRD)aétél’étudedespro-cessus de genèse et de différentiationdesmagmasdel’arcéquatorien.Aufuretàmesurequ’avançaitlaconnaissancegéologique des principaux volcans dupays,unéchantillonnagesystématiquedes roches volcaniques de la plupart(plus de 40) des édifices volcaniquesd’âge quaternaire de l’arc équatorienétait effectué. Le résultat de ce travailest une base de données géochimi-quesexceptionnellequicomporteplusde 2 000 analyses d’éléments majeurset d’éléments traces obtenus dans le

mêmelaboratoireetaveclemêmepro-tocoleanalytique.

Lacompositionchimiqueetminé-ralogiquedesrochesvolcaniquespermetd’identifieretdequantifierlesprocessusphysiques et chimiques (processus de

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P. Samaniego, M. Monzier, J.-P. Eissen, E. Bourdon, C. Robin, M. L. Hall, H. Martin, M. Fornari, J. Cotten

Actes des Séminaires et ateliers scientifiques du 30e de l’ORSTOM/IRD en Équateur322

différentiationmagmatique)quiont af-fectélesmagmasdepuisleurzonesource(zonedegenèsedesmagmaspar fusionpartielle) jusqu’à leur émission à la sur-face.Lacompositionenélémentstracesdesmagmaspeutcontribueràlacompré-hensiondesprocessusprofondsdefusionpartielleainsiqu’àlacaractérisationdelanaturedelarochesourceetdelaprofon-deuràlaquellelesmagmassontgénérés.

Danslaplupartdesarcsvolcaniquesde laplanète, lesmagmas sontgénérésparfusionpartielled’unesourcedanslemanteausupérieur,quiapréalablementétémétasomatiséepardesfluidesrichesen eau provenant de la déshydratationdelaplaqueplongeante.Cependant,de-puisladernièredécennie,onaretrouvédesrochesvolcaniquesdontlacomposi-tionchimiquesuggèreunegenèseparlafusionpartielled’unesourcebasaltique(c’est-à-dire de la plaque océanique ensubduction)oùilexistedugrenatet/oudel’amphibolecommerésidudefusion(DefantetDrummond,1990;Martin,1999;Mauryet al.,1996).Cesrochesontétéappelées«adakites»,enfaisantal-lusionàl’îled’Adak(archipeldesAléou-tiennes)oùellesontétédécritespourlapremièrefois(Kay,1978).

Les roches volcaniques de l’arcéquatorien constituentune série calco-alcalineàmoyenethautpotassium(se-lon laclassificationdeGill,1981).Dupointdevuedesélémentstraces,laca-ractéristiqueprincipaledecesrochesestunappauvrissementgénéraliséenterresrareslourdes(HREE)etY(figure1),qui

aconduitàproposeruncaractèreada-kitiquepourlemagmatismeéquatorien(Monzieret al.,1997;Bourdonet al.,2002, 2003 ; Samaniego et al., 2002).Celaimpliqueque,enplusdelafusionducoindemanteau,il fautfaireinter-venirlafusionpartielled’unesourceba-saltiquequi,selonlecadregéologiqueetgéodynamiquedel’arcéquatorien,peutêtre: (a) la plaque plongeante (Bour-don et al., 2002, 2003; Samaniego et al., 2002); ou (b) la croûte inférieureconstituéedeterrainsdenatureocéani-queet/oumagmasbasaltiquesaccumu-lésdanslabasedecettecroûte(Kilianet al.,1995;Arculuset al.,1999;Monzieret al.,1999;Garrisonet al.,2000).

Étant donné l’âge relativement«jeune»de lacroûteocéaniqueimpli-quéedans la subduction(<20Ma), laprésencedelaridedeCarnegiedanslasubductionetlesvariationstemporellesetspatialesdumagmatisme,onconclutqu’il existeun régime thermique anor-malementélevéauniveaude laplaqueplongeante. Cette caractéristique favo-riseplutôt la fusionpartiellede lapla-que plongeante que celle de la croûteinférieure.Ducoup,lesdonnéesactuel-lesmontrentque lesagentsmétasoma-tiquesducoindemanteaunesontpasquedesfluides riches en eaurésultantdeladéshydratationdelaplaqueplon-geantemaisdesliquides silicatés(mag-masadakitiques)produitsparlafusion partielledelaplaqueplongeante.

Comme le suggèrent Bourdon et al. (2003), un modèle pétrogénétique

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Quito, Équateur - Octobre 2004 323

Le magmatisme quaternaire de l’arc volcanique équatorien : un exemple atypique de genèse de magmas dans un contexte de subduction

généralde l’arcéquatoriendoitprendreencompte: (1) la fusionpartiellede laplaqueplongeante;(2)lamontéedecesmagmasàtraverslacoindemanteauavecleschangementsquis’ensuiventdanslacompositionchimiquedesmagmasainsiquedelasourcemantellique(métasoma-tisme);(3)lafusionpartielledeceman-teaupréalablementmétasomatisépardesmagmasadakitiques;et(4)desprocessuscomplexesdedifférentiationpar cristal-lisationfractionnée,mélangedemagmaetpollutionauniveaucrustal.Cemodèle«hybride»degenèsedesmagmasrepré-sente une situation intermédiaire entreunmodèledefusionpartiellede lapla-queplongeante(magmatismeadakitiquestricto sensu)etunscénariodefusionpar-tielleducoindemanteau(magmatismecalco-alcalin«classique»).

Nos travaux visent actuellementd’une part à délimiter géographique-mentdemanièreprécise la zoned’in-fluence de la ride de Carnegie sur lemagmatisme quaternaire d’Équateur;et, d’autre part à comprendre l’évolu-tion temporaire du magmatisme. Lesvariationslongitudinalesobservéesen-tre2°Net2°30’Smontrentclairementquelecaractèreadakitiquedesmagmaséquatoriens est plus marqué juste enface de la ride de Carnegie (Monzieret al., 2003).Tandis que les premiersrésultats géochronologiques obtenusparlaméthode39Ar/40Armontrentunfortchangementdumagmatismeilya400kasurlevolcanCayambe,ilsem-ble que ce changement soit plus pré-coce(~1Ma)surlePichincha(travauxencours).

Figure 1Diagramme K2O (wt%) vs SiO2 (wt %) et Y (ppm) vs SiO2 (wt %)

des roches du front volcanique, de l’arc principal et du derrière-arc.Pour comparaison sont présentés les champs de variation

de l’arc des Nouvelles Hébrides, Pacifique Sud et de la Colombie.

Diagrama K2O (wt%) vs SiO2 (wt %) et Y (ppm) vs SiO2 (wt %)de las rocas del frente volcánico, el arco principal y del tras-arco.

Por comparación se muestran los campos de variacióndel arco de Nuevas Hébridas, Pacífico Sur y de Colombia.

(voirpagesuivante)

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P. Samaniego, M. Monzier, J.-P. Eissen, E. Bourdon, C. Robin, M. L. Hall, H. Martin, M. Fornari, J. Cotten

Actes des Séminaires et ateliers scientifiques du 30e de l’ORSTOM/IRD en Équateur324

0

1

2

3

4

5

6

7

45 50 55 60 65 70 75 80

SiO2 wt%

K basBajo K

K moyenK medio

K élevéAlto K

K2O wt%

Derrière-arc (Sumaco)Tras-arco (Sumaco)

Arc principalArco principal

Front volcaniqueFrente volcánico

ColombieColombia

Ecua

dor

Nouvelles HébridesNuevas Hébridas

0

10

20

30

40

50

45 50 55 60 65 70 75 80

Y ppm

SiO2 wt%

série calco-alcaline

série « adakitique »serie «adakítica»

serie calco-alcalina

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Quito, Équateur - Octobre 2004 325

Le magmatisme quaternaire de l’arc volcanique équatorien : un exemple atypique de genèse de magmas dans un contexte de subduction

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Actas de los Seminarios y talleres científicos del 30° aniversario del ORSTOM/IRD en Ecuador326

El magmatismo cuaternario del arco volcánico ecuatoriano: un ejemplo atípico de génesis de magmas en contexto de subducción

Palabras clave: magmatismo – Ecuador – Cuaternario – geoquímica – adakitas

Una parte fundamental de la coo-peraciónquepormásde10añosexisteentreelInstitutoGeofísicodelaEscuelaPolitécnicaNacional (IG-EPN) y el Ins­titut de Recherche pour le Développement (IRD)hasidoelestudiodelosprocesosde génesis y diferenciación de los mag-masdelarcoecuatoriano.Amedidaqueseavanzabaenelconocimientogeológicodelosprincipalesvolcanesdelpaís,seini-cióunmuestreosistemáticodelasrocasvolcánicasdelagranmayoría(másde40)deedificiosvolcánicosdeedadcuaterna-riadelarcoecuatoriano.Elresultadodeestetrabajoesunabasededatosgeoquí-micos excepcional que cuenta con másde2.000análisisdeelementosmayoresytrazasobtenidosenelmismolaboratorioconelmismoprotocoloanalítico.

La composición química y mine-ralógicade lasrocasvolcánicaspermiteidentificarycuantificar losprocesos fí-sicos y químicos (procesos de diferen-ciaciónmagmática)quehanafectadoalosmagmasdesdesuzonafuente(zonadegeneracióndelosmagmasporfusiónparcial)hasta su emisiónen la superfi-cie. En particular, la composición en

elementosentrazadelosmagmaspuedeayudaraentender losprocesosprofun-dos de fusión parcial y discriminar lanaturalezadelarocafuenteylaprofun-didadalaquesegeneranlosmagmas.

En la mayoría de arcos volcáni-cosdelplaneta, losmagmassegeneranpor la fusión parcial de una fuente enelmanto superior, la cualha sidopre-viamente metasomatizada por fluidosricosenagua,provenientesdeladeshi-dratación de la placa subducida. Sinembargo,desdeladécadapasada,sehanvenido encontrando rocas volcánicascuya composiciónquímica sugiere quesonproducidasporlafusiónparcialdeunafuentebasáltica(esdecirdelaplacaoceánicasubducida)enlacualexistegra-natey/oanfíbolcomoresiduodefusión(Defant y Drummond, 1990; Martin,1999;Mauryyotros,1996).Dichasro-cashansidodenominadas«adakitas»,enalusiónalaIsladeAdak(archipiélagodelas Aleutianas), donde fueron descritasporprimeravez(Kay,1978).

Lasrocasvolcánicasdelarcoecua-toriano constituyen una serie calco-alcalinademedioaaltopotasio(según

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Quito, Ecuador - Octubre de 2004 327

El magmatismo cuaternario del arco volcánico ecuatoriano: un ejemplo atípico de génesis de magmas en contexto de subducción

la clasificación de Gill, 1981). Desdeel punto de vista de los elementos entraza,laprincipalcaracterísticadeestasrocas es un empobrecimiento generali-zadoentierrasraraspesadas(HREE)eY(figura1), característica que ha llevadoa proponer un carácter adakítico parael magmatismo ecuatoriano (Monzieryotros,1997;Bourdonyotros,2002,2003; Samaniego y otros, 2002). Estoimplica que, a más de la fusión de lacuñadelmanto,sedebehacerintervenirlafusiónparcialdeunafuentebasáltica,lacual,segúnelmarcogeológicoygeo-dinámico del arco ecuatoriano, puedeser:(a)laplacasubducida(Bourdonyotros, 2002,2003; Samaniego yotros,2002);o (b) lacorteza inferior,consti-tuida por terrenos de naturaleza oceá-nicay/omagmasbasálticosacumuladosen labasede lamisma(Kilianyotros,1995;Arculusyotros,1999;Monzieryotros,1999;Garrisonyotros,2000).

Dadalaedadrelativamente«joven»de lacortezaoceánicasubducida(<20Ma), la presencia en la subducción delaCordilleradeCarnegieylasvariacio-nestemporalesyespacialesdelmagma-tismo,seconcluyequeexisteunrégimentérmico anormalmente elevado a nivelde la placa subducida. Esta caracterís-ticafavorecelafusiónparcialdelaplacasubducidaenlugardelacortezainferior.Así, losdatos actualesponendemani-fiestoquelosagentesmetasomáticosdela cuña del manto no son únicamentefluidos ricos en agua producto de ladeshidratación de la placa subducida

sinoquesetratadelíquidos silicatados (magmasadakíticos)productodelafu-sión parcialdelaplacasubducida.

Así,comolosugirieronBourdonyotros(2003),unmodelopetrogenéticogeneral para el arco ecuatoriano debeinvolucrar: (1) la fusión parcial de laplacaoceánicasubducida;(2)elascensodeestosmagmasatravésdelacuñadelmantoconlosconsiguientescambiosenlacomposiciónquímicadelosmagmasasícomodelafuentemantélica(meta-somatismo);(3)lafusiónparcialdeestemanto previamente metasomatizadopormagmasadakíticos; y, (4)procesoscomplejosdediferenciaciónpor crista-lizaciónfraccionada,mezclademagmasy contaminación a nivel crustal. Estemodelo«híbrido»degénesisdelosmag-masrepresentaunasituaciónintermediaentreunmodelodefusiónparcialdelaplacasubducida(magmatismoadakíticosensu stricto) y un escenario de fusiónparcial de la cuña del manto (magma-tismocalco-alcalino«clásico»).

Enlaactualidad,nuestrostrabajosseorientan,porunladohacialadelimi-tación geográfica precisa de la zona deinfluenciade laCordilleradeCarnegieenelmagmatismocuaternariodeEcua-dor;y,porotroladohacialaevolucióntemporaldelmagmatismo.Lasvariacio-neslongitudinalesobservadasentre2°Ny 2°30’ S muestran claramente que elcarácteradakíticode losmagmasecua-torianosesmásmarcado justo frenteala Cordillera de Carnegie (Monzier yotros,2003).Mientrasquelosprimeros

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Actas de los Seminarios y talleres científicos del 30° aniversario del ORSTOM/IRD en Ecuador328

P. Samaniego, M. Monzier, J.-P. Eissen, E. Bourdon, C. Robin, M. L. Hall, H. Martin, M. Fornari, J. Cotten

resultados geocronológicos por el mé-todo39Ar/40Arindicanunmarcadocam-bioenelmagmatismohace400kaen

elvolcánCayambe(Samaniegoyotros,2005),parecesermásprecoz(~1Ma)enelPichincha(trabajosencurso).

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Trente ans de production scientifique

Pierre Gondard1

Quito, Équateur – Octobre 2004 329

La mémoire commune

Mille sept cent quarante sept références d’ouvrages, de revues, d’articles, de travaux divers, dont 155 mémoires diplômants, thèses de doctorat, d’ingénieur, de Master, de DEA, et 1 337 cartes sous 154 références, voilà l’héritage visible de l’IRD, ex ORSTOM, en Équateur au cours de ces trente années de recherche et de forma-tion pour le développement.

Il constitue le mémoire institutionnel d’un organisme de recherche français et une partie non négligeable de la mémoire scientifique d’Équateur avec qui et pour qui ces travaux ont été conduits. La majorité de ces publications sont cosignées, bina-tionales ou plus largement internationales dans l’accès à des réseaux plus vastes. Elles ont été produites dans le cadre de conventions de recherche qui prévoyaient l’accueil des chercheurs, ingénieurs et techniciens français dans les laboratoires équatoriens. Les équipes nationales s’en trouvaient renforcées, parfois elles augmentaient rapi-dement de taille, comme dans les grands travaux phares que furent l’inventaire des ressources naturelles renouvelables, avec PRONAREG (dont les effectifs passèrent de 12 à 120 en quelques années), ou encore à l’Atlas informatisé de Quito avec la Direc-tion de Planification de la Municipalité du District Métropolitain (MDMQ), dans les années 1970 et 1980. Aujourd’hui, il n’y a plus d’équipes aussi nombreuses et les effectifs de l’IRD sont davantage dispersés, moins visibles, mais non moins présents.

Ce type d’insertion dans les structures nationales spécifie l’intervention de l’IRD par rapport à d’autres modes de coopération. Pendant trente ans, 10 à 15 chercheurs, ingénieurs ou techniciens, parfois davantage, ont été mis à la disposition de la recher-che équatorienne tout en participant à l’effort de recherche française.

Cette présence durable, de l’Institut dans le pays et de ses personnels dans les laboratoires nationaux, a eu d’autres résultats que les évaluations bibliographiques ou quantitatives ne peuvent mesurer. Les 10 % de références diplômantes ne sont que la face visible, assurément importante, de ce qu’il est convenu d’appeler « La » 1 IRD Montpellier, [email protected]

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P. Gondard

Actes des Séminaires et ateliers scientifiques du 30e de l’ORSTOM/IRD en Équateur330

formation, mais : que dire de la formation reçue dans le coude à coude quotidien du laboratoire, faite de réflexions partagées, d’échanges d’hypothèses et de correctifs mutuels acceptés ? Comment mesurer la réciprocité ? Est-il possible de mesurer la convivialité qui la permet et l’engendre ? Est-il possible de mesurer les progrès de la connaissance scientifique ainsi stimulée ? Est-il possible de mesurer qui apporte quoi dans une équipe ? Ce CD recense les fruits d’un travail commun de longue haleine dont l’Équateur et l’IRD peuvent s’enorgueillir.

L’analyste quelque peu curieux notera la prédominance de telle ou telle théma-tique, suivant les périodes de cette histoire partagée. Ces étapes reflètent la durée de vie des conventions de recherche : les programmes se lancent, se développent et s’achèvent ; c’est la règle commune. Notre objectif est de former la relève, non de pérenniser la présence. De l’inventaire du PRONAREG (devenu DINAREN et maintenant SIGAGRO) sont nés d’autres programmes : recherche et lutte contre l’érosion, à la Direction agricole du MAG, inventaire et planification des ressources hydriques, à l’INERHI-CNRH. Les méthodes de recherche ont été éprouvées et partagées, les données produites restent. Elles continuent d’être à la disposition des techniciens et du public en général, mais depuis 15 ans il n’y a plus de chercheurs de l’IRD au MAG. De la même façon nous n’avons plus de présence permanente à Petroproducción, si ce n’est à travers les docteurs en géologie diplômés ou encore en formation alternante entre les laboratoires français et le terrain national. Notre coo-pération directe avec la Municipalité du District Métropolitain de Quito s’achèvera cette année, mais une Jeune Équipe Associée à l’IRD (JEAI) poursuivra ses travaux, soutenue par notre institut pour 3 ans encore.

Les apports les plus récents concernent maintenant la connaissance des aléas et la prévention des risques, volcaniques, sismiques et géologiques (à l’Institut de Géophysique et au Département de Géologie et Risques Naturels de l’École Polytechnique Nationale) et climatiques (à l’INAMHI et l’INOCAR). Nous par-ticipons à l’étude approfondie et la surveillance permanente de plusieurs volcans équatoriens et particulièrement du Tungurahua. Avec l’IG et le CRS (Secours Catholique des États-Unis) nous sommes associés dans un programme ECHO de l’Union Européenne, visant à la réduction des risques pour les populations pro-ches du volcan. Avec l’INAMHI, à travers le programme régional GREATICE, nous cherchons à établir une histoire du climat andin sur les derniers siècles et à mesurer l’accélération récente du recul des glaciers. Quel sera l’impact de la réduction de ces réserves d’eau douce sur la fourniture d’eau potable ? Quels se-raient les risques encourus par les populations périphériques en cas d’une brusque réactivation du volcan Cotopaxi qui entraînerait la fonte catastrophique de sa calotte glaciaire ?

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Trente ans de production scientifique

Avec l’INAMHI, un autre programme régional s’intéresse à l’Hydrogéodyna-mique du Bassin Amazonien (HYBAM) auquel l’INOCAR est également associé. Il souligne l’originalité des apports équatoriens à l’ensemble du bassin, au regard d’autres travaux conduits au Pérou, en Bolivie et au Brésil. Les programmes conduits avec la PUCE, à l’École de Biologie du Département des Sciences Naturelles et Exac-tes (lutte biologique contre la teigne de la pomme de terre, diversité et génome des plantes cultivées) sont aussi marqués par la régionalisation des recherches. En géo-graphie, l’étude des transformations territoriales qu’engendre localement l’insertion dans l’économie mondiale ne saurait non plus se limiter à l’observation des seules dynamiques nationales.

Une place à part revient à notre coopération récente avec l’INPC qui a offert à la communauté scientifique nationale et internationale la découverte d’une culture de plus de 4 500 ans dans la Ceja de Selva équatorienne. L’extension de l’aire cultu-relle concernée au-delà des frontières nationales suggère aussi l’élargissement dans un programme binational avec le Pérou. La régionalisation des travaux et l’entraînement des équipes et institutions nationales dans les réseaux internationaux de recherche est donc maintenant un fait acquis.

De tous ces programmes apparemment dispersés se dégage une autre constante, comme la ligne de force des recherches de l’IRD et de notre action. De l’ORSTOM, Office de la Recherche Scientifique et Technique Outre-Mer, puis Institut Français de Recherche pour le Développement en Coopération, à l’actuel IRD, Institut de Recherche pour le Développement, l’orientation fondamentale reste sensiblement la même, modulée selon trois variantes : une meilleure utilisation du milieu naturel grâce à la connaissance de ses potentialités, une meilleure conservation de ce milieu à partir de la mise en évidence de sa fragilité, une meilleure protection de la population face aux risques naturels par le décryptage des aléas. Tous ces travaux concourent d’une façon ou d’une autre à donner les bases de connaissance pour un meilleur développement.

L’exceptionnel appareil cartographique que contient ce bilan attire l’attention. Il répond pour partie à la première demande qui nous était faite de connaissance du pays. Quel meilleur outil que la carte lorsqu’il s’agit de transmettre des connaissances localisées ? Elle donne à voir d’un seul coup d’œil une information scientifique et sa localisation, localisation qui est elle-même constitutive de l’information et source de connaissance. Dresser une carte n’est pas moins exigeant qu’écrire un article. La car-tographie égale ici quasiment le nombre des autres références scientifiques publiées.

Elle reflète aussi un autre fait de coopération, plus discret. Si toutes les cartes citées ne sont pas l’œuvre des seuls disciples d’Hérodote, la présence prolongée d’un

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groupe important de géographes français, qui s’est renouvelé au cours des années, a permis l’émergence nationale de cette discipline universitaire. Elle s’est dégagée des commandes militaires, certes nécessaires, mais relevant du champ limité de la géodé-sique et des mathématiques. Sans avoir l’impudence de comparer le compagnonnage d’aujourd’hui avec les relations de respect et d’estime qu’entretenaient Charles Marie de La Condamine et Pedro Vicente Maldonado, dont on fête le tricentenaire de la naissance cette année, les formations universitaires de géographie qui ont éclos dans le pays sont peut-être un autre fruit indirect de notre coopération.

On pourrait donner place à d’autres interprétations. Les historiens des sciences le feraient mieux que nous, tant il est difficile d’être à la fois juge et partie. On ne peut cependant manquer de s’interroger dans quelle mesure cette impressionnante production scientifique mise à disposition des techniciens et du public est-elle réel-lement accessible, connue, comprise, utilisée ? Dans quelle mesure a-t-elle engendré des applications qui la prolongent, inspiré des politiques et des décisions pour le développement du pays ? En un mot, dans quelle mesure a-t-elle été féconde ?

Au-delà de la satisfaction qui peut être ressentie en lisant l’inventaire, abondant et divers, de ce qui a été réalisé, l’exigence qu’implique la mission de recherche pour le développement nous conduit à poser ces questions sur les résultats auxquels elle est parvenue. Nous laissons à d’autres le soin d’y répondre pour hier, aujourd’hui et demain.

Pour conclure la présente évocation nous dirons comment a été dressée la biblio-graphie, de près de 3 000 documents, qui est donnée ci-après.

Le travail de mémoire

Pour construire cette bibliographie nous disposions de trois sources principa-les : le fichier du centre de documentation de l’IRD en Équateur, y compris pour la cartographie un premier inventaire dressé en 1986 (Gondard P.), et la Base Horizon, registre officiel de l’IRD dont nous savions que certains titres sont absents, malgré tous les efforts de collecte des documentalistes du Centre IRD de Bondy. Nous avons donc compté sur l’aide directe des auteurs pour la compléter, sans pouvoir prétendre à l’exhaustivité.

Deux courriels collectifs ont été expédiés, en avril et mai de cette année. En juin, des messages personnalisés ont été adressés à ceux qui n’avaient pas répondu. Le taux général de réponse a été de 65 %. Pour ceux dont nous n’avons pas retrouvé l’adresse (retraités, ex étudiants et stagiaires) et pour ceux qui ne se sont pas manifestés, nous avons repris les éléments contenus dans les sources déjà signalées, particulièrement la Base Horizon.

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Trente ans de production scientifique

La récupération de la production des étudiants et stagiaires a été difficile. Mal-gré les exigences des directeurs de recherche et maîtres de stage et les engagements contractuels des étudiants, un bon nombre d’entre eux omet d’assurer un juste retour de l’information, une fois le diplôme obtenu.

En ce qui concerne la forme, nous avons suivi, dans la mesure du possible, les normes de la base Horizon. Les auteurs sont cités avec leur prénom, s’ils appartien-nent à l’IRD, avec l’initiale du prénom s’ils sont extérieurs à l’IRD.

Quant à la classification par thèmes, nous avons divisé la base en 18 thèmes, parmi lesquels nous avons regroupé certains sous-thèmes, afin de rendre la recherche plus facile. Il faut signaler qu’une même référence peut se trouver parfois sous deux ou plusieurs thèmes, en fonction de son contenu.

Nous avons recensé environ 1 100 auteurs et 135 institutions partenaires, en Équateur, en France ou à l’étranger.

Pour être précis, nous devons dire que cette bibliographie de l’IRD couvre plus que les trente ans annoncés, qui sont ceux de la présence institutionnelle. La pre-mière représentation officielle de l’ORSTOM s’est effectivement installée en 1974, mais le docteur François Colmet-Daage, jeune pédologue, effectuait régulièrement depuis les années 1960 des missions d’expertise pour le Programme National de la Banane. Sa première publication, datant de 1961, est la plus ancienne de la base.

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Treinta años de producción científica

La memoria común

Mil setecientas cuarenta y siete referencias de libros, revistas, artículos y trabajos de diversa índole, entre los cuales 155 tesis y otros trabajos universitarios, y 1.337 mapas contenidos en 137 referencias: he ahí la herencia visible del IRD, ex ORS-TOM, en Ecuador en el transcurso de estos 30 años de investigación y formación para el desarrollo.

Constituye la memoria institucional de un organismo francés de investigación y una parte nada despreciable de la memoria científica de Ecuador, con quien y para quien estos trabajos han sido realizados. La mayor parte de estas publicaciones han sido el fruto de la cooperación binacional, o inclusive internacional dentro de redes más amplias. Han sido producidas en el marco de convenios de investigación que implicaron que investigadores, ingenieros y técnicos franceses sean acogidos por instituciones ecuatorianas en sus laboratorios. Los equipos nacionales se vieron re-forzados, algunos crecieron rápidamente, como en el caso de grandes trabajos como el inventario de los recursos naturales renovables con el PRONAREG (cuyo personal pasó de 12 a 120 en algunos años), o el Atlas informatizado de Quito con la Direc-ción de Planificación del Municipio del Distrito Metropolitano de Quito (MDMQ), en los años 1970 y 1980. Actualmente ya no existen equipos tan numerosos y el personal del IRD se encuentra más disperso que antes, menos visible pero no por ello menos presente.

Este tipo de inserción en las estructuras nacionales es una especificidad de la in-tervención del IRD respecto a otras modalidades de cooperación. Durante 30 años, entre 10 y 15 investigadores, ingenieros o técnicos, a veces más, han estado a disposi-ción de la investigación ecuatoriana, contribuyendo simultáneamente al esfuerzo de la investigación francesa.

Esta presencia duradera del Instituto en el país, así como la de nuestro personal en el seno de las instituciones nacionales, han tenido resultados que las evaluaciones bibliográficas o cuantitativas no pueden medir. El 10% de trabajos universitarios es solamente el lado visible y ciertamente importante de lo que se ha convenio en llamar «La» formación. Pero ¿qué decir la formación recibida en el codo a codo cotidiano, basada en reflexiones compartidas, en intercambios de hipótesis y en correctivos mu-tuos? ¿Cómo medir la reciprocidad? ¿Acaso es posible medir la buena convivencia

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Treinta años de producción científica

que la permite y la engendra? ¿Es posible medir el progreso del conocimiento cien-tífico estimulado de esta forma? ¿Es posible medir quién aporta qué en un equipo? Este CD reseña los frutos de un trabajo común, de largo aliento, del cual Ecuador y el IRD pueden sentirse orgullosos.

El analista curioso notará el predominio de tal o cual temática, según los pe-riodos de esta historia compartida. Estas etapas reflejan el tiempo de vida de los convenios de investigación: los programas se lanzan, se desarrollan y concluyen; es la regla común. Nuestro objetivo es formar el relevo, no perennizar la presencia. Del inventario del PRONAREG (luego DINAREN y actualmente SIGAGRO) surgie-ron otros programas: investigación y lucha contra la erosión en la Dirección agrícola del MAG, inventario y planificación de los recursos hídricos en el INERHI-CNRH. Los métodos de investigación han sido probados y compartidos, los datos resultantes son los que quedan y continúan a disposición de los técnicos y del público en gene-ral, pero desde hace 15 años no hay investigadores del IRD en el MAG. Del mismo modo ya no tenemos una presencia permanente en Petroproducción, a no ser a través de profesionales formados con el apoyo del IRD, o de aquellos que aún se encuen-tran en proceso de obtener su doctorado en geología, alternando su formación entre laboratorios franceses y trabajos de campo en Ecuador. Nuestra cooperación directa con el Municipio del Distrito Metropolitano de Quito concluirá este año, pero un Joven Equipo Asociado al IRD (JEAI) continuará los trabajos, con apoyo de nuestro instituto por tres años más.

Los aportes más recientes tienen que ver con el estudio de las amenazas y la prevención del riesgo volcánico, sísmico, geológico (con el Instituto Geofísico y el Departamento de Geología y Riesgos Naturales de la Escuela Politécnica Nacional), y climático (con el INAMHI y el INOCAR). Participamos además en el estudio y la vigilancia permanente de varios volcanes ecuatorianos, particularmente el Tungu-rahua. Conjuntamente con el Instituto Geofísico y el CRS (Socorro Católico de los Estados Unidos), nos hemos asociado a un programa ECHO de la Unión Europea, que tiene como objetivo la mitigación de los riesgos en las poblaciones cercanas al volcán. Con el INAMHI, a través del programa regional GREATICE, buscamos establecer una historia del clima andino en los últimos siglos y medir el retroceso re-cientemente acelerado de los glaciares. ¿Cuál será el impacto de la reducción de estas reservas de agua dulce en el abastecimiento de agua potable? ¿Cuáles serían los riesgos de las poblaciones periféricas en caso de una brusca reactivación del volcán Cotopaxi, que conllevaría el derretimiento catastrófico de su casquete glaciar?

Conjuntamente con el INAMHI, otro programa regional estudia la hidrogeo-dinámica de la cuenca amazónica (HYBAM). El INOCAR se encuentra también

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asociado a este programa, en el que se destaca la originalidad de los aportes ecuato-rianos al conjunto de la cuenca, con relación a otros trabajos realizados en Perú, en Bolivia y en Brasil. Los programas llevados a cabo con la PUCE, en la Escuela de Ciencias Biológicas de la Facultad de Ciencias Exactas y Naturales (lucha biológica contra la polilla de la papa, diversidad y genoma de las plantas cultivadas) se encuen-tran marcados también por la regionalización de los trabajos de investigación. En geografía, el estudio de las transformaciones territoriales que engendra a nivel local la inserción dentro de la economía mundial tampoco se limita a la observación de las dinámicas nacionales.

Un lugar especial tiene nuestra reciente cooperación con el INPC en materia de arqueología, la misma que informó a la comunidad científica nacional e internacional el descubrimiento de una cultura de más de 4.500 años en la Ceja de Selva ecuato-riana. La extensión del área cultural involucrada más allá de las fronteras nacionales sugiere también la ampliación dentro de un programa binacional con Perú. La regio-nalización de los trabajos y el entrenamiento de los equipos e instituciones nacionales dentro de redes internacionales de investigación es entonces hoy un hecho.

De todos estos programas aparentemente dispersos, se desprende otra constante, como línea de fuerza de las investigaciones del IRD y de nuestra acción. De ORSTOM, Oficina de Investigación Científica y Técnica para los Territorios de Ul-tra Mar, luego Instituto Francés de Investigación para el Desarrollo en Cooperación, a IRD, Instituto de Investigación para el Desarrollo, la orientación fundamental ha sido la misma, modulada en tres variantes: un mejor uso del medio natural gracias al conocimiento de sus potencialidades, una mejor conservación de ese medio a partir de la evidencia de su fragilidad, una mejor protección de la población frente a los riesgos naturales mediante el estudio de las amenazas. Todos estos trabajos conducen, de una u otra manera, a sentar las bases para un mejor desarrollo.

El excepcional conjunto cartográfico que contiene este balance llama la atención. Responde en parte al primer pedido que nos fue hecho de conocimiento del país. ¿Qué mejor instrumento que el mapa cuando se trata de transmitir conocimientos localizados? Permite acceder, en una sola mirada, a la vez a una información científica y a su localización, la misma que constituye por sí misma información y fuente de conocimiento. Realizar un mapa es un trabajo tan exigente como escribir un artículo. La cartografía aquí prácticamente iguala en número a las otras referencias científicas publicadas. Además refleja otro hecho de cooperación, más discreto. Si bien todos los mapas citados no son únicamente obra de los discípulos de Heródoto, la presen-cia prolongada de geógrafos franceses, renovada a lo largo de los años, permitió la

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Treinta años de producción científica

emergencia nacional de esta disciplina universitaria. Se desprendió de los pedidos militares, por cierto necesarios, pero que dependen más del limitado campo de la geodésica y de las matemáticas. Sin pretender comparar el compañerismo de hoy con las relaciones de respeto y estima entre La Condamine y Pedro Vicente Maldo-nado, de quien se celebra el tricentenario de nacimiento este año, las formaciones universitarias de geografía que han nacido en el país son quizás otro fruto indirecto de nuestra cooperación.

Podríamos dejar lugar a otras interpretaciones. Los historiadores de la ciencia lo harían mejor que nosotros, ya que es difícil ser juez y parte a la vez. Sin embargo no podemos dejar de preguntarnos ¿en qué medida esta impresionante producción científica puesta a disposición de los técnicos y del público es realmente accesible, conocida, comprendida, utilizada? ¿En qué medida ha engendrado aplicaciones que la prolonguen, inspirado políticas y decisiones para el desarrollo del país? En una palabra, ¿en qué medida ha sido fecunda?

Más allá de la satisfacción que puede sentirse al leer el inventario, abundante y diverso, de lo que se ha realizado, la exigencia que implica la misión de investigación para el desarrollo nos conduce a formular esas preguntas sobre los resultados a los cuales ésta ha llegado. Dejamos a otros la tarea de responder sobre el ayer, el hoy y el mañana.

Para concluir la presente evocación, diremos cómo fue preparada la lista biblio-gráfica de cerca de 3.000 documentos que se presenta en el CD.

El trabajo de memoria

Para construir esta bibliografía disponíamos de tres fuentes principales: el ar-chivo del centro de documentación del IRD en Ecuador, incluyendo para lo que es cartografía un primer inventario realizado en 1986 (Gondard, P.), y la Base Horizon, registro oficial del IRD aún sabiendo que algunos títulos estarían ausentes de ella, a pesar de los esfuerzos de recolección de información por parte de los documentalistas del Centro IRD de Bondy. Acudimos entonces directamente a los autores para com-pletar esta lista, sin pretender que sea exhaustiva.

Dos mensajes electrónicos colectivos fueron enviados en abril y en mayo de este año. En junio se enviaron mensajes personalizados a quienes no habían respondido. La tasa de respuesta fue de un 65%. En el caso de aquellos cuya dirección no pudi-mos encontrar (jubilados, ex estudiantes y pasantes) y aquellos que no respondieron a nuestro pedido, se retomaron los elementos contenidos en las fuentes antes men-cionadas, particularmente la Base Horizon.

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La recuperación de la producción de los estudiantes y pasantes fue difícil. A pesar de las exigencias de los directores de investigación y directores de tesis y de los compromisos formales de los estudiantes, un buen número de ellos omite el retorno de la información, una vez que ha obtenido el diploma.

En el aspecto formal, tratamos de seguir en lo posible las normas de la Base Horizon. Los autores que pertenecen al IRD se encuentran citados con su apellido y nombre completo y los autores exteriores al IRD con el apellido y únicamente la inicial del nombre.

En cuanto a la clasificación por temas, se dividió la base en 18 temas entre los cuales se encuentran agrupados algunos subtemas para facilitar la búsqueda. Cabe indicar que una misma referencia puede encontrarse en dos o más temas a la vez, según su contenido.

Se enumeraron alrededor de 1.100 autores y 135 instituciones participantes en Ecuador, en Francia o en el extranjero.

Para ser precisos, debemos decir que esta bibliografía del IRD cubre más que los treinta años anunciados, que son los de presencia institucional. La primera repre-sentación oficial del ORSTOM se instaló en 1974, pero el doctor François Colmet-Daage, joven edafólogo, efectuaba regularmente desde los años 1960 misiones para el Programa Nacional del Banano. Su primera publicación, que data de 1961, es la más antigua de la base.

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Hommage aux disparus

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Sous la présidence de M Jean-François Girard, président de l’IRD, une petite cé-rémonie de recueillement a rassemblé les membres de l’IRD en Équateur et quelques proches, autour de la pierre gravée au nom de Claude Zébrowski, dans le Parc Mé-tropolitain de la ville de Quito. Nicole, son épouse, nous accompagnait et a déposé une gerbe de fleurs au nom de tous.

Avec le Président, nous avons évoqué le souvenir des amis qui sont décédés en poste en Équateur, ou peu de temps après leur retour en France.

Michel Monzier, volcanologue, il y a tout juste 5 semaines

Claude Zébrowski, pédologue, en avril 1998

Henri Barral, géographe

Alain Bernard, économiste.

Pierre Tran Bertin de la Souchère, photointerprète

Nous avons aussi rappelé la mémoire de nos collègues du PRONAREG – MAG, décédés pendant notre collaboration ou peu après, réunissant dans la pensée ceux qui avaient été associés dans le travail.

Cinq jeunes enquêteurs morts dans un accident de voiture, en 1975

Luis Cañadas, écologue

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Homenaje a los desaparecidos

Presidida por Jean-Francois Girard, Presidente del IRD, una pequeña ceremonia de recogimiento reunió a los miembros del IRD en Ecuador y a algunos seres cerca-nos, alrededor de la piedra grabada con el nombre de Claude Zebrowski, en el Parque Metropolitano de la ciudad de Quito. Nicole, su esposa, nos acompañaba y depositó en esa ocasión una ofrenda floral en nombre de todos.

Con el Presidente, evocamos el recuerdo de los colegas y amigos que fallecieron mientras residían en Ecuador o poco tiempo después de su retorno a Francia:

Michel Monzier, volcanólogo, apenas 5 semanas antes

Claude Zebrowski, edafólogo, en abril de 1998

Henri Barral, geógrafo

Alain Bernard, economista

Pierre Tran Bertin de la Souchère, fotointérprete

Recordamos igualmente a nuestros colegas de PRONAREG-MAG, fallecidos durante nuestra colaboración o poco después, reuniendo en el pensamiento a quienes participaron en el trabajo:

Cinco jóvenes encuestadores, en un accidente automovilístico en 1975

Luis Cañadas, ecólogo

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Hommages officiels

Quito, Équateur – Octobre 2004 341

Plusieurs hommages officiels ont été formellement adressés à l’IRD pendant cette semaine ou peu de temps après. Ils reconnaissent le travail de coopération dans la recherche pour le développement et remercient notre Institut pour son engage-ment au côté des institutions nationales.

Nous reproduisons dans les pages qui suivent un fac-similé du parchemin signé de la main du Président de la République et du Ministre des Affaires étrangères, le texte de la déclaration de décoration par le Parlement, photos de la m€edaille qui a été accrochée au drapeau de l’IRD par le Vice-président de la République, des pla-ques d’hommage du Ministère de l’Agriculture et de l’élevage (MAG) et du Collège des Géographes ‘€Equateur, ainsi que du cristal remis par l’Institut National de Mé-téorologie et d’Hydrologie (INAMHI).

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Homenajes oficiales

Varios homenajes oficiales se rindieron formalmente al IRD durante la semana y poco tiempo después. En ellos se reconoce el trabajo de cooperación en investiga-ción para el desarrollo y se agradece al Instituto por su compromiso al lado de las instituciones nacionales.

En las páginas que siguen se reproducen un facsímil del pergamino firmado por el Presidente de la República y el Ministro de Relaciones Exteriores, el texto de la declaración de condecoración por parte del Congreso Nacional, fotografías de la medalla prendida a la bandera del IRD por el Vicepresidente de la República, de las placas de homenaje del Ministerio de Agricultura y Ganadería (MAG) y del Colegio de Geógrafos del Ecuador, así como del cristal ofrecido por el Instituto Nacional de Meteorología e Hidrolog€ia (INAMHI).

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Hommages officiels

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Homenajes oficiales

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