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DE L’ALTERNATIVE ÉCONOMIQUE PORTRAITS

30 ans, SAW-B

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30 ans, 30 portraits. Brochure 2012 de SAW-B.

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d e l’a lt e r n at i v e é c o n o m i q u eportraits

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Dans un contexte de crise dont la fin – les analystes le proclament – semble encore bien loin, notre pays et l’Europe, ont, plus que ja- mais, besoin d’exemples qui prou- vent qu’une alternative au modèle économique dominant existe et se porte bien.

SAW-B, Solidarité des Alternatives Wallonnes et Bruxelloises rassem-ble, depuis 30 ans déjà, plusieurs centaines d’entreprises sociales qui entreprennent autrement.

Loin de prétendre donner des leçons ou transformer toute l’éco-nomie, les 30 entreprises d’écono- mie sociale présentées au long de ces pages démontrent que la pro-duction de biens et services rime aussi avec finalité sociale plutôt que poursuite du profit. Mais elles vont plus loin. Par l’exemple que ces entreprises diffusent, elles par- ticipent à rappeler qu’il est pos-sible de placer l’humain au centre de l’activité économique. Trente entreprises sociales qui, au cours de ces 30 années, ont choisi

de se réunir et de donner de la voix ensemble, au sein de SAW-B. 30 membres présentés en fonc- tion de leur année d’adhésion à notre fédération.

Les témoignages des dirigeants, travailleurs ou utilisateurs de ces entreprises d’économie sociale incarnent les principes éthiques qui fondent leur fonctionnement quotidien : service à la collectivité ou aux membres plutôt que pour-suite du profit pour lui-même, ges- tion démocratique, degré élevé d’autonomie, processus de déci-sion non-basé sur la propriété du capital, dynamique participative qui inclut différentes parties pre-nantes (travailleurs, usagers, béné- voles, pouvoirs publics locaux...), distribution limitée des bénéfices...

Trente rencontres, 30 invitations à penser une économie au service du plus grand nombre, du bien commun. Des entreprises sociales à soutenir, des histoires à trans-mettre tant elles illustrent qu’une autre économie existe déjà, juste là, sous vos yeux.

30 entreprises sociales, 30 entreprises autrementEdito

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Marie-Caroline Collard,f directrice de SAW-Bf

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Les entreprises sociales et d’économie sociale parcourent notre quotidien :• grâceàdesfournisseursd’énergiecommeLucéole;• vialestravauxderénovationdemaisonsconfiésàuneentreprise commeNeltane;• pourl’entretiendesjardins,parlesouvriersdelaLorraineentreautres;• parcequelesenfantsfontleursstagesd’étéauCentreCoordonnéde l’Enfanceparexemple;• lorsd’uneaprès-midishopping,danslesboutiquesdesecondemain deTerre,desPetitsRiensoud’Oxfam-solidarité;• pendantletempsdemidi,aurestaurantdesAteliersdePontaury,de CannelleoudeForma…

elles sont 10.141 en Belgique francophone, soit 173.307 emplois(1)

dont la majorité est occupée par des femmes.

Faire appel à leurs services ou consommer les biens qu’elles pro-posent, c’est soutenir une économie aux valeurs humaines.

Actives dans de nombreux secteurs d’activité, ces entreprises constituent desalternativesaumodèleéconomiquedu«toutauprofit»…Ouquandle profit n’est pas une finalité en soi mais un moyen au service d’un pro-jet de société : réduction des déchets, production d’énergies vertes, lutte contre la fracture numérique, la précarité, insertion socioprofessionnelle, accès au logement, finance éthique, services aux personnes, etc.

L’annuaire de l’économie sociale « Préférences » permet de prendre la mesure de cette diversité. Un annuaire accessible sur le site www.saw-b.be

Économie sociale, une Économie À VisaGe Humain

(1)Chiffrespourl’année2010del’Observatoire de l’Economie sociale www.observatoire-es.be

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Filrougedecettebrochure,l’économiesocialesedéfinitparsesvaleurs. Malgré sa diversité, en Belgique francophone, une définition fait l’una-nimité : « L’économie sociale se compose d’activités économiques, produc-trices de biens ou de services, exercées par des sociétés, principalement coopératives et/ou à finalité sociale, des associations, des mutuelles ou des fondations, dont l’éthique se traduit par l’ensemble des principes suivants :• finalitédeserviceàlacollectivitéouauxmembres,plutôtquefinalité deprofit;• autonomiedegestion;• processusdedécisiondémocratique;• primautédespersonnesetdutravailsurlecapitaldanslarépartition des revenus. »

ProposéeparleConseilWallondel’EconomieSociale–leCWES–,cettedéfinitionestreprisedansledécretwallondu20novembre2008etl’or-donnancebruxelloisedu26avril2012.

En d’autres termes, ces entreprises :· Agissent pour l’intérêt général ou celui de leurs membres plutôt que pourdeseulsindividus(actionnaires,dirigeants,…)· Veillent à respecter un équilibre et leur liberté entrepreneuriale lors- qu’elles impliquent des pouvoirs publics et/ou des acteurs de l’écono- mie classique· Privilégient l’application du principe « un homme, une voix » dans leurs organes de gestion et Impliquent, tant que possible, leurs travailleurs, membres, bénévoles, etc. dans leur projet (organes de gestion, réu- nionsd’informationetdeconcertation,consultation…)· Veillent à réinvestir leurs bénéfices en priorité au service de leur fina- lité, de leurs travailleurs, de leurs membres (dans leur finalité sociale, pour leur travailleur, pour développer de nouveaux projets en lien avec leur objet social, etc.)

conomie sociale Vous Dites ? E

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SIègEà6950NassogneCheminSurLeFoy,17

CLiENTèLE bruxelloise et wallonneSOCiéTé COOPéRATivE de travailleurs agréée parleConseilNationaldelaCoopération

CRééEen1979www.cherbai.be

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« Dans la coopérative, nous ne sommes pas des numéros. Nous sommes considérés pour le travail que nous faisons et du coup, nous nous sentons indispensables. » FrédéricPARMENTiER–Ouvriermenuisier-ébéniste

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MEMbREFONdATEuR: cHerBai

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Signe particulier :f une réelle considérationf ouvrier/patronf

Cuisine,salle-de-bain,dressingetautres mobiliers en bois, autant decréationsqueFrédéricParmen-tier, menuisier-ébéniste, réalise au quotidienchezCherbai.Cequ’ilaime dans ce métier c’est la poly-valence et la diversité des réalisa-tions. Loin du travail à la chaîne, tout est fabriqué sur mesure, de la conception à la finition, selon les demandes des clients. Ouvrier depuis 11 ans pour la coopéra-tive, ce travail le rapproche de l’artisanat et le lie à la formation qu’ilasuivie.C’estsuiteàsaparti-cipationaux«Chantiersde l’éco-nomie sociale », un événement de rencontre entre les travailleurs du secteur organisé par SAW-B en 2009,queFrédéricavraimentpris

conscience d’appar- tenir à une entreprise

d’économie sociale.

Cependant,despointspositifsres-sortaient déjà dans son nouveau poste par rapport à son ancien boulot. Pour Frédéric, l’unedesparticularités de son entreprise, c’est la disponibilité des patrons et le dialogue interne à l’équipe. Une équipe à taille humaine, com-posée de 6 associés actifs, de 2ouvriers et d’un apprenti.

Parmi les réalisations prestigieu-ses de l’entreprise figurent le mo-bilier et les travaux de menuiserie de la Station polaire Princesse Eli- sabeth. En effet, l’un des fonda- teursdeCherbain’estautrequeAlain Hubert, à l’origine de la fon- dation et de la station polaire. deuxcollèguesdeFrédéricsontd’ailleurs restés plusieurs mois sur place pour les réparations et main- tenances diverses.

artisanat Du Bois Dans un esprit coopÉratiFL’

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SIègE au Pays de Herve Verte voie 13 4890 Thimister

ASBL CRééEen1986(concrétisation d’un groupe de coordination néen1972)

www.dbao.be

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«Le travail en réseau, c’est vraiment une expérience – au sens 1er du terme – à faire : il faut sans cesse réajuster son tir, trouver une manière de se mettre en relation, d’être performante dans son action et connectée à d’autres actions. » Emmanuelle ROBERTz – Directrice

De BoucHe À oreille

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Un réseau d’initiatives du Pays de Hervef et environs, actives en éducation permanente,f économie et action socialesf

« Le réseau, ce sont les personnes qui le font, le bloquent ou le dé-veloppent. » estime Emmanuelle, directrice des deux magasins de seconde main, membres de « De Bouche à Oreille ». Ici, c’est bien la force du réseau qui a permis aux deux points de vente qu’elle di-rige de sortir de l’informel, d’exis- ter en termes juridiques, d’obte-nir des subsides et d’engager des travailleurs. « Reconnaissance et structuration : deux mots qui ré- sument ce que De Bouche à Oreille a apporté aux deux projets de réemploi. Ils ont pu se développer

et surtout, se maintenir dans le temps », ajoute-t-elle. Autour

de quatre structures cen-trales, animées par une volonté commune d’ac-tion sociale et véritable noyau de l’ensemble, 8

autres initiatives gravitent en satellites.

Leur force ? Une mutualisation ad-ministrative (comptabilité, secré-tariat, communication) et une dy-

namique d’échanges autour des nombreux projets. Logement, in- sertion, jeunesse, enseignement, éducation permanente, environ- nement…Ensemble,lesmembresalimentent une réflexion trans-versale aux différents secteurs d’activité représentés. Pour Em-manuelle, la conception d’initia-tives en réseau est très intéres-sante. « J’ai travaillé au Brésil où il existe beaucoup de réseautage de ce type en économie sociale. De Bouche à Oreille est un bel exemple belge, lui-même mem-bre d’un autre réseau plus large, Culture & développement.» Au final, c’est toute une chaîne de maillons qui se renforcent, avec chacun leur propre identité. Le défi consiste à préserver le lien, parfois mis à mal par le fait même que chaque initiative est, avant tout, concentrée sur sa propre ac- tivité. Et toujours garder à l’esprit l’idéal pour lequel a été créé le réseau et veiller à le préserver comme un ciment qui solidifie les actions de chacun.

union Fait la Force, plus qu’une DeVise, une pratiqueL’

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SIègE à 4040 HerstalRuedeMilmort,690

ACTiviTéSen Wallonie et à Bruxelles

ASBL CRééEen1980

www.terre.be

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Signe particulier :f Travailler pour construire un mondef démocratique et solidairef

« Terre est une entreprise d’économie sociale, un groupe qui tente de tra-vailler autrement et fait de la démocratie directe. La parole est donnée au plus grand nombre. Tous les travailleurs participent à ses finalités. » Maria-Elena – Trieuse au centre de tri de Herstal

1 9 8 3 terre

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A55ans,Maria-Elenaadéjà28ans d’ancienneté chez Terre où elle trie les vêtements collectés dansles2000bullesdisperséesà Bruxelles et en Wallonie. Avant d’y travailler, elle était ouvrière dans une usine qui a fait faillite. Son entrée en fonction comme trieuse est une révélation. « Ici, l’activité estdéveloppéedifféremment.Ce n’est pas comme une usine tradi- tionnelle. Sur base des nombreu-ses tâches que tu découvres, on voit ce que tu maîtrises le mieux. Et puis, tu peux participer aux réunions, donner ton avis », ex-plique-t-elle. Elle qui ne connais-sait même pas le marché de la seconde main avant d’y trouver

un emploi, est deve- nue une passionnée

du secteur et s’est enga- gée en tant que membre

au sein de l’assemblée géné- rale (Ag). Un investissement important puisque cela im-

plique – en plus des réu-nions de « secteur » et « chiffres et lettres » aux-

quelles participent régu-lièrement tous les travail-leurs – la participation à

deux Ag par an.

«Chaquemois,cequis’estpassédans le groupe nous est expliqué, les problèmes et points d’atten-tion nous sont exposés pour en-tendre nos idées de solutions », détaille Maria-Elena. Ainsi, toutes les décisions d’entreprise sont prises avec les travailleurs, libres de devenir membres de l’Ag. Du coup, elle connaît un grand nom-bre des 300 collaborateurs du groupe. Ses collègues appartien-nentàl’unedes2ASbLoudes4SA à finalité sociale. Récupération de vêtements et d’encombrants, transport et collecte de papier-carton,verreetPMC,tridepapier-carton, fabrication de panneaux isolants acoustiques, placement de cloisons amovibles, ferronne-rie, location de cuistax et, surtout, projets de solidarité nord/sud, Terre est bien un groupe multi-activités. Un groupe qui donne la parole à ses travailleurs, pro-pose des produits de qualité à prix démocratiques à travers ses boutiques de seconde main, sou-tient des partenaires situés dans divers pays du Sud au travers de programmes de développement et d’éducation au nord.

ntreprenDre et traVailler autrement E

terre asBl : collecte, tri et vente de vêtements de seconde main;locationdecuistaxautre terre asBl : ONg de développement (soutien de pro- jets dans le Sud et éducation au développement dans le Nord)rÉcol’terre sa à Fs : transport etcollectedePMC,verre tri-terre sa à Fs : tri du papier-cartonpan-terre sa à Fs : fabrication des panneaux isolants Acoustixco-terre sa à Fs : cloisons amovibles, ferronnerie, traite- ments acoustiques

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SIègE à 1348Louvain-la-NeuverueCharlemagne,13

SOCiéTéCOOPéRATivECRééEen1970

www.ciaco.com

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«LafinalitépremièredelaCiacoestd’offrirdesservicesutilesaumondeétudiant universitaire, à moindre coût et avec un mode de fonctionnement respectueux des consommateurs et des travailleurs. » Bernard MATHOT – Directeur

1 9 8 4 ciaco

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Etre membre de SAW-B c’est poser un actee d’adhésion à une série de principes, à une économie au service de la société.

Dans les années soixante, les étu- diants se débrouillent pour obte- nir des supports écrits de leurs cours. A l’université Catholiquede Louvain, une ASBL, la Maison des étudiants, produit des syllabus et organise une centrale d’achats pour diminuer les coûts de librai-rie et de papeterie. Par la suite, les responsables de l’association entament une réflexion sur leur mode de fonctionnement. Atten-tifs au partage du pouvoir, au modèle du forum et au principe « un homme, une voix », ils ima-ginent la Ciaco, une coopérativede consommateurs. « Précurseurs à l’économie sociale reconnue, ses fondateurs peuvent être fiers d’avoir imaginé une entreprise qui ne vise pas la rétribution de quelques personnes en particulier mais bien la création de services et

de revenus qui améliorent les conditions de vie

de la société au sens large » explique Ber-nard Mathot, direc- teur de la coopérative.

40 ans plus tard, la structure s’est développée et a étendu ses ser-vices à un plus large public. «Celagénère un renforcement écono-mique et stabilise la demande liée à des cycles saisonniers très mar-quéschezlesétudiants.LaCiACOproduit beaucoup, entre autres, pour le monde éditorial. Par ail-leurs, l’offre « papetière » s’est ou-verte à l’ensemble de la popula-tion », confirme le directeur.

Le volet étudiant reste cependant important et fonctionne, notam-ment,àtraversladuC,acronymede Diffusion Universitaire de la Ciaco.Lescerclesetorganisationsétudiantesmembresde laduCco-gèrent le département et par-ticipent à l’assemblée générale de la coopérative. Une assemblée aussi ouverte aux travailleurs de la structure, qui, s’ils utilisent peu ce droit, sont particulièrement attentifs à l’esprit démocratique, au respect et à la transparence dans la gestion des ressources humaines.

utualiser les Forces pour rÉponDre À De Vrais BesoinsM

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SIègEà6031 Monceau-sur-Sambre Rue de Monceau- Fontaine,42/4

RAyONd’ACTiON à CharleroietHainautoriental ASBL – Entreprise de formation par le travail

CRééEen1981www.qcaf.be

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« Quand je réfléchis à ce que c’est que “travailler”, je me dis que c’est changer le monde, d’une manière ou d’une autre : avec de la matière transformée en concret, des discours qui suscitent des idées et des idées transformées en actes. Un enchaînement qui prend tout son sens chez“QuelqueChoseàFaire”.» Alain dEMOFFARTS–Chargédeprojetsenéco-construction

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quelque cHose À Faire

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Derrière les mots « économie sociale »,f il y a aussi « ne pas tromper le monde »,f veiller à notre responsabilité d’entreprisef

« On se permet de faire des choses un peu folles, en marge de la norme », admet Alain, chargé de projets en éco-construction chez QuelqueChoseàFaire(QCAF).ils’en remet au texte d’accueil sur le site Internet de l’association, témoignage laissé par Roger Van-thournout, fondateur de la struc-ture : «L’ASbLQuelque Chose àFaire est une révolte, pacifique,mais une révolte quand même, contre l’idée que l’on ne peut rien faire contre la fatalité qui nous as-saille si durement. » Des mots qui résument et rappellent l’objectif premier de l’ASBL. Alain renchérit et confirme que la dimension mi-litante est bien présente dans ses activités.Audépart,QCAFmetautravail des jeunes qui ont connu desdifficultés.Aujourd’hui,QCAFencadredes stagiaires tous âgesconfondus.Enbâtissantdesmai-

sons, ils apprennent un métier, sebâtissentunavenir et

participent aussi à l’avenir de la

planète.

Car,après30ansd’activités, l’en-treprise est passée maître dans le domaine de la construction du- rable. Une expertise qu’elle par-tage avec un maximum d’interlo-cuteurs du monde de l’entreprise, de la formation et de l’insertion. Mais, aussi, qu’elle met au service d’autres associations au travers de projets communs, comme avec l’association de promotion du loge- ment Relogeas, avec qui l’inte-raction est régulière. Ensemble, les deux structures mènent, par exemple, des projets d’auto-cons- truction et de constructions pas-sives. Réalisés par les stagiaires en formation, ils peuvent en devenir eux-mêmes locataires, voire pro-priétaires. Précurseur au cadre lé-gislatif,QCAFétaituneentreprisede formation par le travail avant mêmequeletermen’existe.Cettecapacité de création et d’innova-tion, elle l’a préservée et pense l’ensemble de ses activités dans cet esprit, sans jamais perdre de vue la finalité première d’inser-tion de personnes accidentées de la vie ou de la société.

ne Brique Dans le Ventre et Des jeunes Dans le cœur u

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qcaF en termes D’emplois et D’insertion :•120à130stagiairesformés durant une grosse année, soit 60à70présentsauquotidien•22formateursenbâtiment•3coordinateursdeviseurs•1équipesocio-pédagogique et administrative d’une douzaine de personnes•2chargésdeprojets•1directeur

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SIègE à 1400 Nivelles rueGeorgesWillame6/9

ASBL – Entreprise de formation par le travail

CRééEen1974

www.lebric.be

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« Si je trouve un emploi, je sens que, maintenant, j’ai les capacités et l’expérience nécessaires. » Merveille – Stagiaire en vente, secteur bibelots et livres

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le Bric

« A la fin du stage, l’équipe du Bric ne nous laisse pas comme ça. Les encadrants nous aident vraiment à trouver un travail. » Alicia – Stagiaire en vente, secteur mercerie

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En bref :f Esprit d’équipe, dialogue et complicitéf avec les formateursf

Elles ont en commun un passé dans la coiffure, deux prénoms qui, misensemble,éveillentnotreâmed’enfant mais ce sont bien deux parcours de vie très différents qui les ont amenées à suivre la même formation vente au Bric. Dans cette entreprise, Alicia et Merveille découvrent le monde du travail sous un nouveau jour. Toutes deux en tirent une grande satisfaction et quand on leur de-mande pourquoi, leurs réponses ne font qu’une : elles ont gagné de la confiance en elles. «Cette

formation, c’est comme un travail. On est directe-ment sur le terrain et pas assis toute la journée à prendre des notes », ex-plique Alicia. Mais sur-

tout, elles ont acquis de l’expérience et des compétences

qui leur donnent un nouvel élan dans leur

parcours professionnel. A les voir évoluer dans la bou-

tique seconde main du Bric, zigza-guer entre les rayons et présen- ter passionnément le leur, on per-çoit vite les vendeuses en deve-nir. Pour présenter le Bric, elles passent rapidement en revue les deux autres formations en menui- serie/ébénisterie et aménagement de jardins avant de détailler lon-guement le magasin, ses articles, sa clientèle, leurs formateurs, leurs collègues stagiaires et leurs mul-tiplestâches.

A la fin des 14 mois de formation, toutes deux attendent avec impa-tience leur évaluation. Elle déter-minera si elles sont prêtes pour une recherche d’emploi ou si elles prolongeront leur formation. Quoi- qu’il en soit, elles peuvent comp-ter sur un accompagnement per-sonnalisé par le Bric. Les forma-teurs constituent de précieuses personnes-ressources. De plus, l’entreprise leur offre un service social et du jobcoaching.

n test mÉtier GranDeur nature u

17

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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SIègEà1325Corroy- le-grand rue de l’Eglise, 41

RAyONd’ACTiONenviron 30 km autour du siège de la sociétéSOCiéTéCOOPéRATivECRééEen1986

[email protected]

1 9 8 7

« L’économie sociale est trop souvent vue sous son aspect insertion. La Bardane est une entreprise dynamiqueetpositivequis’adresseàtoutlemonde.Finalement,toutepersonnequifaitdel’économie pourrait le faire en économie sociale, avec des valeurs autres que le profit à tout prix. » Marc EyLENbOSCH–Co-fondateur

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

la BarDane

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Faire partie de l’économie sociale etf être membre de SAW-B c’est s’inscriref dans le mouvement d’une autre économief

La Bardane revendique haut et fort son statut de coopérative an-crée dans le paysage de l’écono-miesocialedepuisplusde25ans.Les six travailleurs associés sont directement impliqués dans la gestion de cette structure active dans l’aménagement de jardins. Leur point commun ? Le souci de l’environnement. Trois ouvriers et un apprenti complètent l’équipe, qui tient pratiquement sur un seul niveau, puisqu’ils peuvent, eux-mêmes, devenir coopérateurs, s’ils

le souhaitent. Le modèle coopé- ratif semblait aller de soi

pour Marc Eylen-bosch, co-fonda-

teur de la struc-ture avec Jean

delespesse.Cemodede fonctionnement dé-mocratique s’est imposé

comme une évidence pour eux. Leur préoccupation principale ? Fournirdutravailàtouslesasso-ciés, dans un bon esprit et qui cor-responde aux valeurs qu’ils ont en-vie de défendre : environnement, respect et processus de décision démocratique.

Prés,fleurs,haieslibres,vergers…ce bureau d’étude technique pour architecture de jardins propose tant que possible des plantations qui ne demandent pas d’entre-tien régulier ni de produits chimi-ques. En laissant un maximum la nature aux commandes, la biodi-versité est préservée et les inter-ventions humaines minimisées. La coopérative tourne très bien et fait la fierté de ses associés, qui visent, avant tout, une qualité de vie et de travail plutôt que le profit.

es jarDins au naturelD

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SièGESOCiAL à Bruxelles et AdMiNiSTRATiF à 1348Louvain-la-NeuvePlacedel’université,16

ANTENNES à Liège et CharleroiSCRLà finalité socialeCRééEen1984

www.credal.be

1 9 8 8

«Crédalnousaconsidéréscommeuninterlocuteurvalableets’estintéresséauprojet.L’aspect social et les finalités de notre projet ont été pris en compte, le tout accompagné de conseils judicieux pour le montage juridique et financier.» Jean-Pierre dEGREEF – ComptablepourPlateau303,ASbLbénéficiaired’uncréditchezCrédal

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

creDal

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Crédal en 1 mot :f l’écoutef

Après avoir frappé aux portes de banques classiques, l’ASBL « Pla-teau 303 » a fini par se tourner versCrédal, coopérativedecréditalternatif, qui compte plus de 1700 coopérateurs. « Nous nous sommes tout de suite sentis écou-tés et pris au sérieux », témoigne Jean-Pierre Degreef, comptable pour l’association. « Plateau 303 a été créée pour acheter un pla-teau de bureaux à destination de deux associations actives dans la réinsertion. Nous ne connaissions rien à l’immobilier. En plus du cré-dit, nous avons demandé à être accompagnés par leur agence- conseil pour élaborer notre plan financier »,explique-t-il.Ceplanfinancier s’est accompagné de conseils juridiques sur le choix du

statut et d’une étude sur la capacité finan-cière de la structure. Un panel de con-seils qui a permis à l’ASBL d’y voir clair

et de prendre la me-sure des implications de son

projet. Un an après, les calculs se sont avérés corrects et le montage fonctionne. A terme, ce seront les travailleurs d’une des deux asso- ciations installée dans les bureaux qui deviendront, eux-mêmes, pro- priétaires du bien. Pour Jean-Pierre, Crédaloffreplusieursavantagespar rapport aux banques classi-ques : « Ils n’essaient pas de vous vendre l’un ou l’autre produit, il n’y a pas de frais prohibitifs et il n’y a pas l’aspect commercial de vouloir octroyer un prêt à tout prix, peu importe la capacité de rem-boursement. » Les services de la coopérative s’adressent tant aux associations et entreprises d’économie sociale qu’aux particuliers : crédits soli- daires, microcrédits profession-nels et personnels, accompagne-ment et conseil, aide à l’autocréa- tion d’emploi, programme « Affai- res de femmes, femmes d’affaires », etc.Grâceauxfondsdescoopéra-teurs,Crédalfinancedesprojetssolidaires et citoyens.

uanD le crÉDit n’est pas qu’une Histoire De cHiFFres…Q

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aujourD’Hui, le Groupe crÉDal comprenD 4 entitÉs Au fur et à mesure que les activi- tésdeCrédalsesontdiversifiées, et par souci de transparence et d’efficacité de gestion, la coopé- rative a créé trois associations : Crédal,CrédalPlusetCrédal Entreprendre. Une manière de différencier les activités de financement et les activités d’ac- compagnement et de conseils, qui ont accès à des ressources de nature différente.

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SIègEà7100LaLouvièreRue du Thiriau-du-Luc, 11

RAyONd’ACTiON de 40 km autour de La Louvière

ASBL – Entreprise de formation par le travail CRééEen1985

www.contrepoint.be

1 9 8 9

« Il s’agit de remettre des gens debout. Des personnes avec un passé social difficile. Notre structure leur redonne un rythme, une confiance et leur offre une formation. » Marc gOESEELS – Directeur

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contrepoint

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Un mot pour l’économie sociale ?f Humainf

«Contrepoint,c’estleparidel’im-possible ! » affirme Marc goeseels, directeur de l’entreprise. Son nom fait référence au contrepoint mu-sical.C’est-à-dire, leprincipedesuperposer deux mélodies diffé-rentes qui, ensemble, en créent une seule, harmonieuse. L’entre-prise forme des personnes ayant peu de chance de trouver un tra-vail et fait le pari de pouvoir les intégrer, les remettre en harmo-nie avec le marché de l’emploi. ParigagnépuisqueContreprointaccueille jusqu’à trente stagiaires chaque année. Ils ont soif d’ap-prendre et une cruelle envie qu’on s’occupe, enfin, d’eux. « Au moment de la création de l’association, le secteur de la construction était demandeur de main d’œuvre qualifiée. Notre public cible est une population plutôt manuelle, ce secteur représentait donc une option possible. », explique le di-recteur, fier d’appartenir à l’éco-

nomie sociale qu’il décrit comme une économie particulière, qui tient compte, avant tout, de l’as-pect humain.

La formation proposée se dé-coupe en deux phases. Une 1ère

phase, de transition, qui com-porte des cours de remise à ni-veau et l’apprentissage sur chan-tiers didactiques. une 2è phase, de stabilisation, qui se déroule sur des chantiers réels, avant la mise à l’emploi. Centré sur ses travail-leurs et les stagiaires en forma-tion, Marc goeseels en oublierait presquedepréciserqueContre-point est aussi une entreprise qui a su se faire une place de choix dans son secteur d’activité. Elle a, entre autres, développé une expertise en éco-construction. A la pointe de certaines techniques, l’associationContrepointestdeve- nue une véritable référence dans ce domaine.

ormer À l’Éco-construction et être À la pointe Du secteurF

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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SIègE Sainte-Ode en Province du LuxembourgDomaine de Beauplateau

ASBL CRééEen1973

www.beauplateau.be

1 9 9 0

«Mêmesijesuischargédedistribuerlestâches,ilyaunegrandepartd’initiativedel’équipe, une grande participation des travailleurs, qui permet d’avoir une prise en charge très efficace du travail. » Yannick LAFORGE–Coordinateurdel’imprimerie«impribeau»

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

aeeD

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Appartenir à l’économie sociale, c’est jouer un rôlef économique avec des paramètres économiques toutf en privilégiant l’aspect humainf

Il était une fois, Myriame et Jac-ques Loiseau, 2 éducateurs spé-cialisés, un couple préoccupé par lesenfantsendifficulté.En1971,ils fondent l’AEED – Association pour l’épanouissement d’enfants en difficulté – et hébergent des enfants placés par le juge. Une série d’activités vient alors se gref- fer à cet objectif central. Au final, AEED est devenue une association patrimoniale, pilier fondateur de tout un groupe de structures. Deux sociétés coopératives à fina- lité sociale et trois ASBL, dont une

entreprise de formation par le travail,couvrent6sec-teurs d’activités : aide à la jeunesse, jeunesse, imprimerie, Horeca, ré- novationdebâtiment et entretien d’espaces

verts. Dans un esprit familial, c’est aujourd’hui

un des fils, Denis, qui est à la tête du

groupe.

Il décrit avec fierté la structure initiale comme impulseur d’asso-ciations et de sociétés. Elle a per-mis la création de nombreux em-plois et d’activités économiques développées en économie sociale. L’humain y occupe une place cen-trale et, peu importe le secteur d’activité, le leitmotiv reste l’enca-drement de personnes dans leur parcours de vie. Si les différentes structures ont chacune leur auto-nomie et leur secteur d’activité, elles interagissent en permanence les unes avec les autres. Yannick Laforge, coordinateur de l’impri-merie le confirme : «Cequifaitlaforce d’Impribeau, c’est la synergie avec le groupe AEED-Beauplateau. Chaque entreprise se valorise et se renforce l’une l’autre. » Les deux hommes s’accordent aussi sur la complémentarité des dimensions sociales et économiques. Com- posantes indissociables dans le groupe, l’une ne peut vivre qu’ avec l’apport de l’autre et vice et versa.

… t ils eurent Beaucoup D’enFants E

25

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structures liÉes le Futur simple asBl, agréée EFT:secteursHorecaet post-imprimeriesaGame-impribeau scrl à finalité sociale : imprimerie Gim scrl à finalité sociale : intégration sociale de mineurs en difficulté par des services de réno- vationdebâtimentsetl’entretien d’espaces verts craB asBl : Maison de jeunesla sonatine asBl : Service d’aide à la JeunesseDomaine de Beauplateau asBl : 3 services d’aide à la Jeunesse

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SIègE à Mons Chaussée du Roeulx 331

ASBL – Entreprise de FormationparleTravail

CRééEen 1990

www.afam.be

1 9 9 1

« Ici, il est possible de trouver des conseils auprès de la personne la plus adéquate. Il y a aussi un service psychothérapeutique et un service juridique. » Denis – Stagiaire de la formation employé polyvalent

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au Four et au moulin

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En un mot :f apprentissagef

Pain frais, pâtisseriesmaison etautres viennoiseries sont disponi- bles tous les jours, dès 7h30 àlaboulangerie-pâtisseriede «AuFouretauMoulin».ungrandluxe dans cette partie de l’aggloméra-tion où l’on trouve peu de com-merces de proximité. Les clients au comptoir peuvent voir les pré-parations en cours dans l’atelier semi-ouvert, où les stagiaires s’ap-pliquent à confectionner les pro-duits vendus par leurs collègues de la formation vente. Plus qu’une simpleboulangerie-pâtisserie,«Au FouretAuMoulin»accueilledes

personnes en recherche de qua-lifications et les forme à trois

activités professionnelles : la boulangerie-pâtisse-rie, la vente et le métier d’employé polyvalent. « Nos formations visent à aider les stagiaires à devenir – ou redevenir- actifs dans la société, à obtenir une place éco- nomique et à les rendre autonomes d’un point de vue social », ex-

plique Rosanna

Notte, coordinatrice sociale. Avec les stagiaires, elle travaille sur les comportements et le savoir-être en lien avec le métier. Un appren- tissage que Denis, stagiaire em-ployé polyvalent, apprécie parti- culièrement : « Je commence un stage en entreprise la semaine prochaine et espère y trouver une place fixe ». Peu importe la sec-tion, l’encadrement est triple : le volet technique de production, l’axe pédagogique et l’aspect psy- chosocial. « Tous les encadrants sonttrèsàl’écoute;ilyaunbonesprit d’équipe », témoigne Denis. Une attention aux besoins des sta- giaires qui a mené l’équipe à ima- giner un projet de crèche pour les enfants des stagiaires qui, faute de solutions de garde, abandon-nent en cours de route. « Les p’tits fours»accueillentjusqu’à21en-fants et réservent des places d’ur-gence aux personnes qui entrent en insertion. Une démarche de développement durable constitue un autre atout de cette entreprise qui se fournit en produits issus du commerce équitable et utilise un four à pellets pour les pains.

es Formations pour alimenter le moulin De la VieD

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SIègE à 1180bruxellesChéed’Alsemberg1393

ACTiviTéà Bruxelles et en périphérie

ASBL – Entreprise de Travail Adapté

CRééEen1975

www.jeunesjardiniers.be

1 9 9 2

« Je ne m’attendais pas à ça en entrant ici. On s’attend à tout sauf à ce qu’on vit au quotidien dans une ETA. » Cédric–Moniteurcontremaître

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les jeunes jarDiniers

« Je suis surpris de tenir le coup par rapport au côté physiquedutravail.C’estunesatisfactionpersonnelleetune fierté. » Benoît – Jardinier

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Particularité : Au-delà du handicap,. les travailleurs se donnent à 100%.

L’un est moniteur et contremaître, l’autre ouvrier. Tous deux travail-lent en équipe depuis près de cinq ans.Cédricetbenoîtsontintaris-sables lorsqu’on leur demande de décrire leur entreprise et leur bou-lot. D’abord parce que les services proposés sont très nombreux entre les aménagements de jardins, l’éla- gage, l’abattage, le dallage, la ma-çonnerie extérieure, l’atelier mé- canique et tant d’autres activités liées à l’entretien d’espaces verts. Ensuite parce qu’ handicap signi-fie différence mais aussi diversité et richesse humaine. Parmi les 140 travailleurs, la majorité est por-

teuse de handi-caps physique, mental, parfois

aussi, sans handicap physique ou mental

mais « accidentés de la vie ».

Le volet émotionnel est donc très important,expliqueCédric:« Les rythmes, les fonctionnements, les réactions et comportements sont imprévisibles.C’estcequifaitl’ori- ginalité de cette entreprise. » Le travail s’organise en équipes de 3 ou 4 travailleurs. Au final, tout le monde se connaît. «C’estunpeu comme une famille », estiment Cédricetbenoît,d’autantquecer- tains n’ont pas de vie sociale en dehors du travail. Les ETA ont un réel rôle à jouer à ce niveau. «C’estcomme une bouée de sauvetage », dit encore Benoît. Et, lorsqu’on lui parle d’avenir, il l’envisage ici, jusqu’à la retraite car c’est chez les Jeunes Jardiniers qu’il a enfin trouvé un équilibre. De manière générale, même les moniteurs res- tent longtemps dans l’entreprise, conquis par la fibre sociale qu’ils y développent. Il n’empêche qu’entre des subsides limités et une forte concurrence, les ETA doivent avant tout être des entreprises rentables. Des finalités en forte tension avec lesquelles elles doivent jongler au quotidien.

es jarDins et Des Hommes D

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SIègES à Bruxelles (rue Josaphat 33) et à Namur (rue Henri Lecoq47)

ASBL Fondéeen1987 AGRééEAgence-conseil par la Wallonie

www.boutique degestion.be

1 9 9 3

« A l’origine, le choix du statut d’Association sans but lucratif s’est inscrit dans une logique de militantisme : jusqu’où peut-on aller dans une réelle entreprise qui offre des services et crée des richesses, sans être à vocation capitaliste, sans but de lucre ? » ClaudeFREdERiCKX–directeur

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

la Boutique De Gestion

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L’Economie sociale, c’est offrir des services. aux individus, aux personnes.

La Boutique de gestion s’inscrit dans un vaste mouvement asso-ciatif porté par des personnes qui, danslesannées80-90,voulaient

mettre en place une logique éco- nomique différente. Si les asso-

ciations fleurissent, force est de constater que, derrière

les vocations citoyennes, les compétences en ges-

tion des porteurs de pro-jets font trop souvent dé-

faut. L’idée de la Boutique de gestion naît : les fondateurs

souhaitent autonomiser et res- ponsabiliser ces cadres, créateurs d’associations. Un idéal d’auto- gestion totale revu au fil du temps, à mesure de la complexité admi-nistrative grandissante et des rela- tions avec les pouvoirs subsidiants. Aujourd’hui, la Boutique de ges-tion accompagne aux techniques de gestion tout projet à vocation sociale ou culturelle.

PourClaudeFrederickx,directeur de la structure, appartenir à l’éco- nomie sociale signifie avant tout être en relation avec des person- nes et des projets qui se donnent comme défis d’amener une plus-value à la société et de viser l’inté-rêt général. Volet complexe de ce secteur, la participation des travail-leurs, souvent difficile à mettre en œuvre. « Entre théorie et pratique, il faut parfois faire le grand écart, tenter de concilier une ouverture d’esprit et une flexibilité d’un per-sonnel engagé tout en lui impo-sant des contraintes », explique- t-il.Finalement,fairedel’économiesociale implique de prendre en compte plus de composantes qu’on ne le ferait en économie clas-sique pour le développement et la gestion d’une entreprise.

accompaGnement en Gestion pour renForcer et responsaBiliser le secteur associatiF L’

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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SièGESOCiALà Namur ANTENNES à Bruxelles et Louvain-la Neuve GROuPESLOCAuXrépartis en Belgique francophone

RueHenriLecocq,47/15000Namur

ASBL CRééEen1987

www.financite.be

1 9 9 4

« En tant que seule organisation belge (et parmi les seules au niveau européen) à s’occuper de finance solidaire, il est rarissime de pouvoir s’appuyer sur un travail déjà fait. Au démarrage d’une page blanche, nous devons tout inventer et donc, par définition, nous sommes innovants. » bernardbAyOT–directeurduRFA

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

rÉseau Financement alternatiF

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Etre membre de SAW-B. pour se positionner. clairement dans. l’économie sociale.

Pour Bernard Bayot, directeur du Réseau Financement Alternatif - RFA,outrelafinalitésociale,lebutnon lucratif constitue l’un des cri- tères central pour se définir « d’éco- nomie sociale ». Un avis pour le moins original pour une structure qui a fait de la finance son métier. Mais un avis qui s’explique, puis- que c’est bien de finance éthique et solidaire dont on parle. Pour-tant, ce « monsieur chiffres » tourne tout en %, ratio et autres moyennes. Créé par 7 structures d’économiesociale,RFArassemble90organi-sations et 400 citoyens membres,

comporte 4 pôles d’actions eteffectue450 heures par an de formation et sensibilisation. il y a 25 ans, le réseau visait initialement à répondre à une demande de

partenariat de la ban- queCGERpourleprojetde comptes d’épargne

solidaire«Cigale».degestionnairedu mécanisme de rétrocession du bonus de ces comptes, RFA estdevenu un acteur de promotion de la finance éthique et solidaire. Aujourd’hui, ses actions se décli-nent en 4 axes : le volet finance et produits liés, la recherche, la sensibilisationetl’éducation.Cedernier axe s’appuie sur la parti-cipation citoyenne au travers de groupes locaux menés par des bénévoles.Celasetraduitenciné- débats, café-citoyens, mise en place de systèmes de monnaies complémentaires, etc.demanièreglobale,RFA,consti-tue un véritable laboratoire pour l’innovation en finance alternative. Créationd’unoutil demesure dela responsabilité sociale des orga- nismes financiers, baromètre de l’investissement socialement res-ponsable, Etats généraux de la finance, programme européen pour l’inclusion financière, jeu de société sur la finance alternative, «FinancitéMagazine»...Leréseauest précurseur dans son domaine et réinvente au quotidien la finance, version éthique et solidaire.

uanD la Finance innoVe…Q

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SIègE à7800AthChemindesPeupliers,24

Commercesetpoints de vente en Wallonie et à Bruxelles

SOCiéTéCOOPéRATivE d’agriculteurs

CRééEen1976

www.coprosain.be

1 9 9 5

« Les fermes de la coopératives font 30 hectares en moyenne, une superficie insuffisante pour en vivre si elles n’en étaient pas membres. » PaulvANKEERbERGEN – Directeur

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coprosain

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Etre membre de SAW-B, c’est soutenirf l’ensemble de l’économie sociale, enf faire partie intégrantef

JeanFrison,lefondateurd’Agri-sain, prémisse de la coopérative actuelle, a rêvé de changer l’évo-lution de l’agriculture. Il la voulait saine, créatrice d’emplois et vec-teur de cohésion sociale dans les villages. Un rêve qu’il s’est donné les moyens d’entreprendre puis-que, aujourd’hui, Coprosain, cesont 45 producteurs, 43 salariés, 1 atelier de transformation, 3 com-merces et des points de vente sur 18marchésparsemaine.Produitslaitiers, pain bio, fruits et légumes bio, viandes, volailles de ferme... : la gamme des produits fermiers proposée est vaste, le tout dans

un circuit le plus court pos-sible.C’estsuiteàune

demande de la clientèle que le groupe de 15 producteurs, créé initiale-

ment sous le nom « d’Agrisain », prend son envol. Ils possèdent aussi

du bétail, pourquoi, dès lors, ne pas vendre des viandes et char-cuteries ? La reprise d’une bou-cherie à Ath fait prendre un réel tournant au groupement qui se lance alors dans la transformation de produits. Avec l’engagement de ses premiers salariés, le groupe s’organise et se fonde en coopé- rative. Si l’objectif central reste la valorisation des produits agri- coles,Coprosainpermetdemain- tenir en vie des petites fermes fa- miliales. La coopérative offre un juste prix aux producteurs et c’est grâceàellequ’aumoins60%d’en- tre eux existent encore à ce jour.

Outre les emplois créés, la coopé-rative joue un rôle de sensibilisa-tion. Les vendeurs sont spécifique-ment formés aux produits pour donner une information complète à la clientèle. Une opportunité pour le consommateur de deve-nir consomm’acteur.

es proDuits naturels et locaux De la Ferme À l’assiette D

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uNivERSiTédELièGE Sart Tilman, Bd du Rectorat, 3 Bat B33 - Bte 44000 Liège

CENTREde recherche et d’enseignement au sein de l’ULg CRééen1992

www.ces.ulg.ac.be

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« Il est capital d’éviter la domination d’un modèle unique et des seules logiques capitalistes. L’économie sociale se pose comme un 3è secteur aux côtés du privé à but de lucre et du public. Elle permet de réaffirmer la nécessité d’un pluralisme économique. » Jacques dEFOuRNy–Professeurd’économieetdirecteurduCES

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centre D’Économie sociale

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Etre membre de SAW-Bf pour se positionner etf supporter le pluralismef idéologiquef

L’histoireduCentred’EconomieSociale(CES)estintimementliéeàcelle de l’économie sociale belge. Jacques Defourny, son directeur, a vécu cette histoire de manière engagée, aux côtés d’autres pion- niers de l’alternative économique. Un investissement qu’il concrétise au travers d’articles, de publica-tions et de lobbying académique. débutdes années 80, ilmet enplace un cours sur la coopération et l’autogestion. L’économie sociale fait alors son entrée dans le monde académique : une première en Belgique. Sous l’intitulé « l’autoges-tion, une utopie en quête de sa pratique, la coopération, une pra- tique en requête de son utopie », les 15 soirées de formation ras- semblerontplusde200personnes.

L’économie sociale s’installe dans plusieurs programmes

de l’ULg, souvent en op-tion. Ensuite, le CES sera

de toutes les batailles, avec les premiers tra- vauxduConseilWal-

lon de l’Economie Sociale et sa défi-

nition de l’éco-

nomie sociale, le lancement du Prix Roger Vantournhout, la promo-tion des entreprises d’insertion à travers des projets-pilotes dans les années 94-97, les premières sta-tistiques sur l’économie sociale, la construction du compte satellite des ASBL avec la Banque Nationale, la mise en place du réseau de recherche européen EMES, etc. depuis2010,unevéritablefilièreen « Management des Entreprises Sociales» a vu le jour chezHEC-uLg. Le CES l’anime enparallèlede ses deux autres missions de recherche et de partage de son expertise avec le plus grand nom-bre (exposés, recherches appli-quées, partenariats…). « Loin de la simple accumulation des con-naissances,lesfinalitésduCESsont aussi de promouvoir un modèle économique qui reconnaisse l’éco- nomie sociale comme troisième secteur à part entière, aux côtés du secteur privé à but lucratif et du secteur public. Avec toute la liberté du chercheur pour soulever des questions que les acteurs de terrain n’ont pas le temps ou pas envie de se poser », dit J. Defourny.

uanD l’Économie sociale se Fait scienceQ

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SIègEà1120bruxellesTrassersweg347

ASBL - Entreprise de travail adapté CRééEen1984

www.fermenospilifs.be

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«C’estpassionnantdecréerdeséquipescompétentesavecdespersonnescataloguéesinaptes,handicapéesmentalesouphysiquesqui,aufinal,arriventàréaliserdestâchestrèstechniques.Çafaitpartiedutravaildesmoniteurs de repérer ces compétences. » Benoît CEySENS–directeurdelaFermeNosPilifs

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la Ferme nos piliFs

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Donner aux clientsf le signal clair quef la finalité de l’entreprisef est différentef

Audébutdesannées80,benoîtCeysens,co-fondateur,avecNellyFilipson,de La FermeNosPilifs,est titillé par le discours d’un inter-venant dans une conférence à laquelle il assiste. Il y entend qu’il reste possible de trouver du tra-vail pour les personnes fragilisées. Or, il rêve de fonder une entre-prise qui permette d’intégrer des personneshandicapées.Confortépar ce qu’il vient d’entendre, il parcourt la Wallonie pour décou-vrir les activités alternatives qui existent, à la fois physiques et liées

à la nature. Au dé- part de maisons

prêtées par la ville de Bruxel-

les, des travaux de rénova- tion démar-rent. Les ou-

vriers, porteurs de handicap, se lancent sur le chantier et décou-vrent les techniques de l’éco- construction. Le terrain et les

abords autour de ces premiers bâtiments en terre-paillesont aménagés dans le même esprit de soucis de l’environnement. La Fermeétait née. Maraîchage, entre-

tien de jardins, ferme pédagogi- que, épicerie bio, estaminet et manutention,LaFermeNosPilifsdécline aujourd’hui ses activités autour de 6 secteurs. « Dès le dé-part, nous avons prévu une acti-vité pour les jours de pluie, d’où le service de manutention », ex-plique Benoît.

Au fur-et-à-mesure des engage-ments de moniteurs, les idées fusent, conjuguées aux rencontres et aux demandes des clients de plusenplusexigeants.LaFermese développe en permanence, der-nières nouveautés, des paniers bios, des toitures vertes, des pis-cines naturelles et du lagunage. « Si on veut prendre le temps de faire leur connaissance, on se rend compte que les personnes handi-capées possèdent beaucoup de compétences », témoigne le di-recteur engagé, avant tout, dans l’épanouissement et le bien-être desestravailleurs.Pourlui,LaFermeest une entreprise dynamique et performante. Tant d’un point de vue humain, qu’environnemental et écologique, grâce à l’intégra-tion de ces trois dimensions dans son fonctionnement.

a campaGne À la Ville, un air De DiFFÉrence L

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SIègEà1050bruxellesRue Américaine 101

ASBL CRééEen1937

www.petitsriens.be

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« La peinture est mon métier de base. Le faire en bénévolat pour Les Petits Riens me permet de continuer mon métier, de ne pas rester inactif et de garder le contact avec les assistants sociaux et les anciens résidents. » Eric MERCiAL – Ancien résident de la Maison d’accueil pour sans-abris

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les petits riens

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Partenariat remarquable,f depuis 2011, la SNCB lègue ses objetsf trouvés aux Petits Riens, soit 22 246 objetsf en un an qui alimentent le circuitf de la seconde mainf

« L’association Les Petits Riens m’a permis de me remettre à flot. Son but est de nous aider à trouver un projet de vie solide. Elle nous oblige à économiser pour repartir sur de meilleures bases », témoigne Eric, ancien résident de la maison d’ac- cueil pour sans-abris. Discret et pudique sur son passage dans l’hébergement communautaire, il préfère s’étendre sur l’autonomie retrouvée dans son appartement privé et son investissement en tant que bénévole pour l’association.

Peintre professionnel, il a pu mettre ses talents au service

de cette institution historique, fondée par l’abbé Froidure avant la

seconde guerre mondiale. Quand l’abbé lance les pre-mières collectes de meubles

et vêtements à l’at- tention des fa-

milles défavo-risées, il ne se

doute pas de la réaction en chaîne qu’il vient de dé-

clencher.

De solidarité en innovation sociale, d’innovation sociale en profession- nalisation, Les Petits Riens repré-sentent aujourd’hui une struc- ture d’économie sociale installée et connue du grand public. Les 5500tonnesannuellesdevête-ments, collectées dans les 800bulles réparties dans toute la Bel-gique, coupléesaux1500 tonnesde meubles, ont entraîné la créa-tiond’uncentredetrietde18ma- gasins de seconde main. Le nom- bre d’emplois générés approche les180postes,auxquelss’ajoutentune grosse centaine de personnes en article 60 et 300 bénévoles.Une véritable entreprise qui a su diversifier ses services d’aides aux plus démunis. Résultat ? Une offre qui va de l’accompagnement so-cial ponctuel à l’insertion socio-professionnelle, en passant par le logement. Avec le désormais célèbre défilé de mode, Les Petits Riens prouvent chaque année que de grandes choses se font avec des petits riens et jonglent, avec agi-lité, entre histoire et modernité.

air De rien, ils GranDissentL’

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l’action sociale Hébergement : Maison d’accueil pour sans-abrislogement et accompagnement des anciens sans-abris : Un Toit à Soi ASBLaide psychosociale, adminis- trative, juridique, budgétaire, matérielle et médiation de dettes : Centred’accueilsocial l’AbbéFroidure(Casaf) restaurants sociaux insertion socioprofessionnelle via l’activité réemploi : magasins seconde main, centre de triFormation : CentreHorizon

Page 44: 30 ans, SAW-B

SIègEà4700EupenTextilstrasse,21

ASbL-Crééeen1998

RAyONd’ACTiON dans 13 communes de la Province de Liège, arrondissement de Verviers

www.rcycl.com

1 9 9 9

«RCyCLpermetderécupérerdesmatièresqui,autrement,deviendraientdesdéchetspurs.L’activitépermetaussid’intégrerdespersonnesquiéprouventdegrandesdifficultésàtrouverunemploi…des profils divers que nous formons et engageons. » Heinz-Dieter LUDWIg – gérant du centre de tri

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

rcYcl

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RCYCL appartient à l’économie socialef par ses activités économiques qui allientf protection de l’environnement et intégrationf de personnes éloignées de l’emploif

Des enseignants de l’institut tech-nique Robert Schumann d’Eupen voulaient œuvrer pour l’environ- nement et la formation des jeunes. En partenariat avec un groupe d’associations locales, ils imaginent un projet de collecte d’encom-brants et revalorisation de déchets. L’idéeséduit laCommunautéger-manophone qui décide de sou-tenir l’initiative. Le centre de tri RCyCLvoitalorslejourenoctobre2000.Quatrecamionsparcourentaujourd’hui 13 communes pour récupérer près de 2800 tonnesd’encombrants chez les particu- lierset lesentreprises.RCyCLs’estaussi lancé dans la collecte des déchets d’équipements électri-

ques et électroni-

ques et celle des pneus usagés. « Le

tri se fait par matière avant l’étape de recy-

clage. Grâce au tri, nouspermettons la revalorisation

de80à85%delacollecte.Les15à20%dedéchets résiduels sontincinérés pour produire de la chaleur et de l’électricité, de cette façon rien n’est perdu », explique Heinz-Dieter Ludwig, gérant du centre de tri. Un atelier permet d’effectuer de petites réparations pour les objets et le mobilier de seconde main.

A côté de la revalorisation maxi-male des encombrants, ce qui mobilise toujours les porteurs et responsables du projet, c’est bien la formation, l’intégration et la création d’emplois pour des per-sonnes à faible qualification ou discriminées sur le marché du tra-vail.danscetesprit,RCyCLoffrele mobilier valorisable aux asso-ciations et structures d’économie sociale de la région, actives dans le réemploi. Pour ne rien laisser au hasard, le centre reste attentif à ce que ces repreneurs respectent des critères liés à l’environnement.

e DÉVeloppement DuraBle, plus qu’un conceptL

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. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

prÉcisions sur les cHiFFres 5%deréutilisation+60à65% de recyclage de matières +15%decogénérationdebois =80%à85%derevalorisation effective

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SIègEà5000NamurMundo NamurRueNanon,98

ASBL CRééEen1999

www.res-sources.be

2 0 0 0

«RESSOuRCESdécouledelavolontédesacteurshistoriquesdusecteur de se regrouper pour parler d’une même voix face aux décideurs politiques et pouvoirs publics régionaux. » CécilePATRIS – Directrice

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

ressources

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L’économie sociale constituef un tiers secteur, une autre façonf de développer des activitésf

Réemploi, recyclage, réutilisation, secondemain…destermesiden-tiques ? « Loin de là ! » avertit Cécile Patris, directrice de RES-SOuRCES(fédérationdesentre-prises d’économie sociale actives dans la réduction des déchets par la récupération, la réutilisation et la valorisation des ressources). In- terface entre les acteurs du sec-teur, les politiques et le grand pu-blic, la fédération doit veiller à son vocabulaire en fonction de l’inter- locuteur à qui elle s’adresse. « Une étude du CRiOC amontré que,pour le grand public, le mot ‘’réem-

ploi’’ est compris comme ‘’re- trouver un emploi’’. Côté

politique, à Bruxelles on parle du secteur ‘’réemploi’’ qui de- vient ‘’réutilisation’’

dès qu’on passe en Wallonie », ex- plique-t-elle.Pédagogue,Cécile précise que la réutilisation con-cerne les objets de seconde main,

revendus pour ce qu’ils sont.

Le recyclage implique, quant à lui, la transformation de la matière. « Les mots ont une grande impor-tance car pour fédérer et réunir, il faut tenter d’adopter un langage commun », ajoute encore la direc- trice.RESSOuRCESpermetàses membres de se renforcer, se déve-lopper et se professionnaliser. Elle joue un rôle de lobbying politique, de représentation, de promotion et de vitrine du secteur. « Week-end de la récup’ », concept de « ressour- cerie»,labelsRec’upouSolid’R…la fédération déborde d’idées de projets et d’actions de communi- cation. Si la plupart de ses mem- bres voient les activités de « réem- ploi » au service de finalités so- ciales, l’équipe est, quant à elle, plus sensible à la dynamique glo-bale de développement durable que porte la fédération : les com- posantes économique, sociale et environnementale entremêlées dans un triangle vertueux.

a « rÉcup’ attituDe », plus qu’une tenDance…L

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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quelques cHiFFres 69 membres200 magasins de seconde main (plusde9.000tonnesd’objets revalorisés)4 600 emplois dont 2700bénévoles,soit 2300équivalentstempspleinet 500bénévolesàtempsplein150 000 tonnes d’objets traités annuellement50 000 tonnes d’objets revalorisés de la meilleure manière qui soit

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SIègEà4120Neuprérue Bellaire 13

RAyONd’ACTiONdans toute la Province de Liège

SCRLà finalité sociale CRééEen2010(Membre de SAW-B viaLeCortil,en2001,avant la constitution deCortigroupe)

www.cortigroupe.be

2 0 0 1

« Selon moi, il n’est pas possible de travailler avec des pieds de plomb, c’est pourquoi j’inculque la bonne humeur et l’esprit d’équipe à mes stagiaires. » Martine gATHY–Formatriceentretienencollectivité,LeCortil

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

cortiGroupe

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Travailler dans l’insertion pour aiderf des personnes démuniesf

Sophie est assistante sociale et Martine formatrice au métier de technicien de surface dans les col- lectivités. Toutes deux sont em-ployées au sein de l’entreprise de formationparletravail«LeCortil»,l’unedes 7 structures de «Corti-groupe ». Elles pointent l’aspect humain de leur entreprise et la bonne ambiance dans l’équipe. Elles apprécient aussi la diversité du public qu’elles accompagnent. Une diversité culturelle et sociale qui implique une grande souplesse dans les relations humaines. En regard de ses expériences profes-

sionnelles précédentes, Martine constate que, dans l’écono-

mie sociale, une place plus grande est accor-

dée à l’aspect humain. C’est pourquoi elle tente d’inculquer à ses stagiaires que, en fonction du type d’entreprise où ils

exerceront, le boulot n’est pas toujours fa-

cile et l’ambiance par- fois rude. « Outre la for-

mation technique, nous veil-

lons à transmettre des apprentis- sages transversaux comme la ponctualité, l’utilisation des trans-ports en commun, l’hygiène... », explique-t-elle.De son côté, Sophie agit à la de-mande des stagiaires. Dès qu’ils entrent en formation, ils font un bilan social pour voir où ils en sont du point de vue logement, famille, moyens financiers, etc. « Vu qu’on accepte beaucoup de monde et qu’on rencontre des situations de vie très compliquées, il y a aussi des échecs », témoigne l’assistante sociale. Des échecs qui participent à une frustration. « Nous avons des supervisions pour prendre du recul et éviter de tomber dans le mau-vais esprit », ajoute Sophie. Mar- tine souligne, quant à elle, l’im- portance des nombreuses tables- rondes en interne et la complé-mentarité entre l’équipe pédago-gique et les assistants sociaux. Au final, ce qui l’emporte, c’est la grande satisfaction d’œuvrer pour l’insertion de personnes peu qualifiées sur le marché de l’em-ploi ou, tout simplement, dans une vie plus autonome.

e la Formation À l’insertion, un parcours HumainD

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SIègEà1080bruxelles60RuedesQuatre-vents

MAgASINS en Wallonie et à Bruxelles

ASBL CRééEEN1964

www.oxfamsol.be

2 0 0 2

« Le rayonnement auprès du grand public est un objectif qui nous tient à cœur. Oxfam est connu pour ses produits du commerce équitable, ses petits déjeuners et les boutiques de seconde main. Cespointsd’ancragetiennentuneplaceimportantedanslacommunication.» FrédéricVAN HAUTEgHEM – Responsable marketing, département seconde main

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oxFam-soliDaritÉ

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Faire partie de l’ES, c’est assumer pleinementf notre activité, avant tout commerciale,f mais dans laquelle la dimension socialef est fortement présentef

Menez des projets de développe- ment et apportez de l’aide d’ur-gence au Sud. Ajoutez-y des cam-pagnes grand public et des pro-grammes d’éducation au Nord. Saupoudrez de boutiques de se-conde main pour financer le tout. Voilà les ingrédients pour une lutte active contre la pauvreté et l’injus-tice.Néeen1964,Oxfam-Solida-rité est à l’origine de cette recette efficace. Pour l’organisation, l’éco-nomie sociale s’est avérée une so-lution réaliste pour dégager des recettes propres. La collecte et la revente d’objets de seconde main ont très vite fait leurs preuves pour rassembler des fonds et soutenir

les projets de l’ONg mère.

Travail sur le marketing, vente en ligne, atten-tion à la qualité des ar-ticles… leprofession-nalisme a supplanté la

débrouillardise et le bric-à-brac des débuts.

Oxfam-Solidarité compte aujour-d’hui 41 boutiques. Des boutiques de plus en plus en vogue ces der-nières années, qui surfent sur la vague verte du réemploi et du recyclage. Mais, surtout, des bou-tiques entre les mains de passion-nés. Par engagement, par amour du vintage ou pour redonner une 2è vie à des objets qui ont une âme, les bénévoles se comptentpar centaines dans les magasins d’Oxfam-Solidarité. « Les équipes de volontaires sont très actives, elles amènent du dynamisme, les choses sont toujours en mouve-ment »,témoigneFrédéric,respon- sable marketing du département secondemain.Cerisesurlagâteau,ce vaste réseau de points de vente rend accessibles des produits de première nécessité (habillement, ameublement, matériel informa-tique…)àunpublicprécarisé.Etpuis, ce sont de véritables vitrines des actions Nord/Sud, pour tou-cher un large public.

a soliDaritÉ en mouVementL

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les maGasins seconDe main en cHiFFres 41 magasins sur5filières de vente (vêtements, livres, informatique, bibelots/brocante, mobilier)600 bénévolesDes centaines de tonnes de vêtements, des milliers de livres, 10 000 ordinateurs5 millions de chiffre d’affaire950000€debénéficenet en2011

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SIègEà6031Monceau-sur-Sambre Rue de Monceau-Fontaine,42/15

8ANTENNES réparties en Wallonie

SCRL-Coopératived’activités

CRééEen1999

www.azimut.cc

2 0 0 3

« “Expliquez votre idée, comment vous est-elle venue ?” voilà la première question posée aux porteurs de projets chez Azimut, plutôt que la traditionnelle et souvent démotivante “en quoi votre activité est-elle viable ?” » Virginie ROUYèRE – Porteuse du projet « Toit émoi »

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azimut

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Azimut en 1 mot :f accompagnementf

Limiter les risques au démarrage d’une nouvelle activité, faire de belles rencontres, voire signer ses premiers contrats, et stimuler la réflexion, voilà ce qui a convaincu Virginie de rejoindre la coopé-rative d’activités Azimut. Elle y a trouvé un accompagnement sur mesure pour concrétiser son idée originale de conseils en « cosmé-trique », ou comment rendre les aménagements d’intérieurs à la fois esthétiques et pratiques. Pour Virginie, ranger les choses intelli-gemment à leur place, c’est faire le moins de gestes possibles pour arriver à ses fins. Mais c’est aussi

penser à l’image que renvoie une pièce,unbâtiment,unbureau.

Des arguments qui ont convaincu ses pre-

miers clients, parmi les- quels la coopérative Azimut elle-même. Pour repenser ses locaux, Virginie part

de la façon dont elle dé-crirait la structure. Elle souhaite qu’en franchissant le seuil, un visiteur ressente le côté humain et l’ambiance chaleureuse de la

coopérative. Mais, surtout, elle entend mettre en avant ce qui la fait vivre : les porteurs de projets et les accompagnateurs. «ChezAzimut, il y a un grouillement per- manent. Une fois entrés, vous êtes réellement pris par la main », té-moigne Virginie. Azimut, permet de tester son acti-vité durant 18 mois maximum,sans risques financiers et sans perdre ses allocations et droits sociaux (chômage, revenu d’inté-gration). Les entrepreneurs en herbe bénéficient d’un encadre- ment individuel mais aussi de réunions et formations en groupe, avec les autres candidats indépen- dants.Comptabilité, facturation,appui juridique figurent, entre autres, au panel des services offerts par la structure. Mais Virginie re-tient surtout la mise en valeur des différents porteurs. Le bénéfice d’être en contact avec des per-sonnes qui sont au même stade de vie que soi, «Celaamèneplusrapidement dans le bon chemin. Celapermetaussiunprécieuxré-seautage », constate-t-elle.

ain Dans la main, Du projet au concret M

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SIègEà5020NamurNouvelle route de Suarlée,6

RAyONd’ACTiONen Wallonie et à Bruxelles

SOCiéTéCOOPéRATivEde travailleurs agréée par leConseilNationaldelaCoopération

CRééEen2001

www.damnet.be

2 0 0 4

« Les membres de l’équipe peuvent s’impliquer dans la société de manière globale. Nous ne sommes pas juste des petites mains qui font rentrer de l’argent. Nous sommes tous garants, au quotidien, de préserver l’ambiance et les valeurs de la société. » KevinPOCHET–Responsableéquipe&administrateurréseauetsystème

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Damnet

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Damnet en bref :f le bien-être de tous,f clients et travailleursf

Chezdamnet,lesvaleursdescoo-pératives se concrétisent, entre autres, par l’implication des tra- vailleurs dans la gestion de l’en-treprise. Après un an d’ancienneté, ils deviennent associés et membre de l’assemblée générale. L’ensem-ble de l’équipe participe donc aux décisions et défend les finalités de Damnet. Des finalités de services aux clients qui tiennent compte de leurs besoins réels, sans pous-ser au chiffre et à l’achat à tout prix. Pourtant, dans le secteur de l’informatique, le moindre conseil se facture souvent en espèces sonnantesettrébuchantes.Kevin, responsabled’équipe&adminis- trateur réseau et système, l’a

vécu dans ses emplois passés. «Chezdamnet,j’aidécouvert

un monde de différences par rapport à mes précédents postes. Deux extrêmes où, d’un côté, c’était l’argent pour l’argent, de la renta-bilitéà200%,quitteàarnaquerleclient, et, de l’autre, une attention

au client poussée jusqu’à lui don-ner des conseils à l’opposé d’une démarche commerciale au béné-fice de son entreprise. » explique-t-il. Dans l’entreprise, les vendredis après-midi sont consacrés à des réunions d’équipe au cours des-quelles les projets sont passés en revue pour s’assurer qu’ils sont les mieux adaptés possibles aux de-mandes exprimées.

Cesvaleurs,cettemanièredecon- cevoir le service mais, aussi, l’am-biance familiale de la société font queKevinvoitsonavenir liéà lastructure. Il veut évoluer avec elle et l’équipe : « Monter tous ensem-ble, sans crainte quant à la répar-tition de nouvelles fonctions, de nouvellestâches,carilserafaitensorte que tous se sentent bien. » Grâceàdescontactsproches,surune base saine et sincère, le volet humain occupe une place centrale au sein de la coopérative.

inFormatique au serVice De l’Humain L’

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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les serVices De Damnetmétier de base : Intégration de solutions informatiquesadministration, prise en charge de parcs informatiques audit express de l’organisation informatique d’une structure de taille moyennerenforts ponctuelsservices divers en collaboration avec des partenaires extérieurs

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SIègE à 4000 Liège Ruevolière,9

SCRLà finalité sociale CRééEen2003

www.lestournieres.be

2 0 0 5

« Les contacts sont réguliers avec les Tournières. Pendant la rénovation, nous avons été consultés pourlechoixdesmatériaux,descouleurs…L’équipemontreunegranderéactivité, une gentillesse et beaucoup de serviabilité.» Michèle VAN DE MOORTELE – Directrice de Thaïs ASBL, Association locataire des Tournières scrl

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

les tournières

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Inspiré par la réussite des Tournières,f le Gouvernement wallon a lancé le projet « Vesta » :f des soutiens financiers pour la création de sociétésf immobilières à finalité socialef

Commentempêcher laspécula-tion immobilière, sauver un centre culturel communautaire et offrir des logements à vocation sociale ? Avec de l’imagination et beaucoup de solidarité, les fondateurs de la coopérative des Tournières ont trouvé la clef de ce triple enjeu. Lamiseenventepubliquedubâ- timent qui abrite l’ASBL Barricade dans le petit quartier historique de Pierreuse, à Liège, sert de dé- clencheur. Une dynamique origi- nale se concrétise : habitants du

quartier, personnalités politi- ques, associations, syndicats,

militants… tous

p r e n n e n t des parts dans

une coopérative immobilière pour sauver la situation. Une « montée aux barricades » qui a porté ses fruits, puis- que, entre 2003 –

annéede sa création – et 2012,la coopérative a déjà acquis sept bâtiments.Misàdispositiond’as- sociations ou de particuliers à des loyers modérés, les logements achetés sont éco-rénovés. « Les Tournières nous ont offert la seule possibilité d’obtenir des logements supplémentaires pour notre pu-blic cible », témoigne Michèle van de Moortele, directrice de Thaïs ASBL, une association qui fournit des logements de transit à des familles en difficulté. « Le choix des matériaux écologiques et l’atten-tion aux économies d’énergie nous permet d’introduire des notions d’éducation à la santé et à l’hy-giène pour nos locataires » expli-que-t-elle. En 2012, aprèsmoinsde 10 ans d’existence, l’équilibre financier est atteint, pour la plus grande fierté des six administra-teursbénévoles.Cerisesurlegâ-teau, ils ont pu offrir un employé administratif à la structure, en ren- fort de l’équipe de trois ouvriers.

es paVÉs De BarricaDe À la première pierre De loGements soliDaires D

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en cHiFFres 190coopérateursuncapitald’environ650.000€7immeublesacquisetunterrain (laissé en friche pour servir d’îlot de biodiversité)

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SIègEà1060bruxellesAvenueduParc,89

ASBL CRééEen1987

www.cf2m.bewww.cf2d.be

2 0 0 6

«Accompagner des demandeurs d’emploi et travailler avec des publics en insertion demande une vision globale de la personne. L’emploi n’est qu’une des problématiques auxquelles ces publics sont confrontés mais c’est la plus facile à mettre en avant pour les intéresser à s’intégrer dans un parcours d’insertion. » BernardGOFFiNET–AdministrateurdeCF2metdirecteurdeCF2d

cF2m

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L’ES en un mot :f créativitéf

Quand le projet «CF2m» voit lejourdanslesannées80,l’an2000semblait encore bien loin et rece-lait plein de promesses pour ce groupe de jeunes d’une maison de quartier schaerbeekoise, qui s’était nommé « le groupe de l’an 2000».Le«Centredeformation2000» s’est appelé ainsi en clind’œil aux jeunes à qui le projet propose d’abord des formations professionnelles en coiffure et trai- teur. Mais peu à peu l’informati-que s’est imposée comme fil con- ducteur. L’activité d’écrivain public proposée par la maison de quar-tier fait place à un service d’im-pression offset et de sérigraphie, puis à une véritable imprimerie

numérique. Le partage de savoirs autour des TiC (technologies del’information et de la communication) et la lutte contre la frac-

ture numérique de- viennent dès lors

les nouveaux ob-jectifs du centre. CF2m

offre aujourd’hui différents modules de formation, tous

orientés TiC. de manière com- plémentaire, un projet de création d’emplois et d’activités économi-ques s’est développé en parallèle: «CF2d»,pourlesdeux«d»dudé-veloppement durable. Récupéra-tion et revalorisation de déchets d’équipements électriques et élec- troniques, services informatiques, insertion, R&d et partenariats Nord/Sud en constituent les prin- cipaux objectifs. «CF2d s’occupede notre maintenance informati-que depuis dix ans, ce qui fait que les techniciens font presque par-tie de l’équipe », témoigne Véro-nique georis, directrice d’AMOS, cliente de CF2d. La récupérationde matériel, l’aspect convivial et la connaissance fine du travail social au regard d’autres prestataires ont convaincu Véronique de faire ap-pel à ses services. Pour Bernard Goffinet, directeur de CF2d, leséquipes ont connu l’évolution ty- pique du secteur associatif : « Au départ du projet il y a une forte implication militante puis la né-cessité d’une professionnalisation fait tendre vers des métiers et pro-fils plus classiques. »

umÉrique.DDN

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SIègEà1060bruxellesrueEmileFéron70

8ANTENNESpour une offre de services ouverte à toute la Belgique

ASBL CRééEen1998

www.smartbe.be

2 0 0 7

« La dimension communautaire – au sens propre du terme – a beaucoup d’importance, pour faire poids dans les décisions politiques et économiques ou au travers du projet SMartEu, pour promouvoir la mobilité des travailleurs artistes et assurer la reconnaissance du travail artistique effectué à l’étranger. » Benoît MANSION

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smartBe

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La vraie définition de la mutualisation :f un effort de chacun et l’assurance pour tousf d’un salaire assuréf

En anglais, le mot « smart » signi-fie à la fois intelligent, débrouillard et élégant. En « belge », « SMart » se définit aussi par « société mutuelle pour artistes ». L’idée intelligente, de deux artistes débrouillards, de mutualiser les moyens, a permis de développer une offre de ser-vices et de solutions adaptés aux métiers de la création. Pour l’élé-gance, il suffit de voir le respect que l’association porte à ses quel-ques47000membreset130tra- vailleurs, pour se convaincre que l’acronyme était tout destiné. « SMart permet d’exercer son mé- tier d’artiste en toute légalité et avec toutes les nécessités admi-nistratives créées par cette acti- vité. Qui plus est, elle donne la satisfaction de faire partie d’une association qui défend les artistes au niveau politique », explique Benoît Mansion, artiste et mem-bre du conseil d’administration.

Le service de gestion de contrats, activité première de SMart, lui a

assuré un envol fulgurant. Un an après sa création, l’association comptait déjà un millier de mem-bres. Depuis, chaque année se marque par une évolution con- crète : nouvel outil de gestion, nouveau service, nouvelle an- tenne… Après SMartbe, SMartFrvoit le jour en 2009 et le projet«SMartuE»pointeen2012.« Il y aura un aspect législatif, d’harmo- nisation, mais, surtout, des échan-ges entre artistes de différents pays », précise Benoît. Un fonds de garantie salariale constitue l’un des points forts de l’association, il permet aujourd’hui de garantir les salaires à ses membres, même s’ils tombent sur des employeurs « mauvais payeurs ». A côté de la gestion de contrats, la société mu- tuelle propose des conseils juri-diques, la gestion d’activités, des assurances, des soutiens finan-ciersetdes formations.Côtédé-fense du secteur, elle publie des études et des recherches, et fait du lobbying politique.

intermittence en toute sÉcuritÉL’

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cinq entitÉs une fondation coordination des entitéssecrétariat pour intermittents et le palais de l’interim gestion des contratsproductions associées gestion des activités liées à des projets artistiquessmartBe, association professionnelle des métiers de la création : service juridique, bureau d’études, formations et développement international de SMart:SMartFretSMartEumatlease aide aux financements

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COORdiNATiONWALLONNE à Annevoie

6ANTENNESen Wallonie

ASBL CRééEen1952

www.admr.be

2 0 0 8

« En interaction avec les familles, nous faisons appel, en premier lieu, à l’entourage immédiat pour veiller à préserver une autonomie maximale des personnes aidées. » FrançoiseWARRANT–Conseillèreenstratégieetinnovation

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aDmr

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Faire de l’économie socialef pour sortir d’unef marchandisation à outrancef et veiller à l’accessibilité,f pour tous, à un servicef de qualitéf

« Rester à la pointe des besoins émergents, être dans l’anticipa-tion. » Des mots qui prennent tout leur sens quand ils sont pronon- cés par FrançoiseWarrant, con-seillère en stratégie et innovation à l’AdMR. Car l’Aide à domicile en Milieu Rural se réinvente sans cesse, pour coller à la réalité des bénéficiaires. Entre la création de la structure, au sortir de la guerre, où des « mamans de substitution» passaient une semaine dans les familles et le panel de services actuels, l’évolution est claire. L’ou-verture et le développement de maisons d’accueil communautai- respourpersonnesâgéesfigurentparmi les dernières nouveautés. Françoiseinsistesurlaparticulari-té de l’ADMR d’être active sur des tâcheshorssoinsdesantéetde

travailler en partenariat avec d’autres acteurs de l’aide à

domicile. «Cen’estjamaisune personne seule, mais toute une équipe qui va dans les familles », dit-elle encore.C’estunedesrai- sons pour laquelle l’as-

sociation a imaginé le « photo- gramme ». Un feuillet A4 qui re-prend les informations de la per-sonne suivie autour de cinq axes : la santé, la vie quotidienne, les centres d’intérêt, le volet affectif- relationnel et l’aspect économi- que. Il s’accompagne, entre autres, d’un cahier de communication. L’outil, dans son ensemble, permet aux intervenants de communi-quer entre eux. Il s’intègre à une méthodologie du travail social et tient compte, depuis peu, de l’ap-port des aidants proches. Presta- taires de terrain, travailleurs so-ciaux et personnel d’accueil télé- phonique sont en relation cons-tante. Ils doivent faire face à di- verses situations, parfois difficiles. L’entreprise porte donc une atten-tion particulière à leur formation, en ce compris le « savoir-être ». L’équipe se montre pleine d’initia-tives pour améliorer les services aux familles pour qui chacun des intervenants de l’ADMR s’engage à respecter une charte de valeurs communes : écoute, accessibilité, travailenpartenariat…

innoVation en mouVementL’

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SIègEà6031Monceau-sur-Sambre Rue de Monceau-Fontaine,42/11

RAyONd’ACTiON à Charleroietcommunesavoisinantes

ASBLCRééEen1994

TéL:071/31.40.07annecatherine.rizzo@ relogeas.be

2 0 0 9

« Ils te trouvent presque dans la rue, te mettent dans une jolie maison, te suivent dans la maison que tu paies moins cher, te demandent comment ça va et, même après les 3 ans du bail, te suivent encore. » Odile NDIzIgUIE – Locataire

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reloGeas

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Fin 2012, Relogeas comptef 29 logementsfet 8 chantiers en coursf

Odile ne parle pas de son parcours depuis le Burundi, son pays d’ori-gine, au centre d’accueil de Jumet. Mais elle s’attarde volontiers sur son nouveau chez elle, loué par Relogeas. Une asbl qui constitue son parc immobilier par la réno-vationdebâtimentsinsalubresetdont elle confie les chantiers à des entreprises d’économie sociale du secteur de la construction. L’appar-tement qu’occupe Odile, pour un loyer modéré, lui permet de se poser durant trois ans et de béné-

ficier de l’appui de Re- logeas pour chercher

un logement social ensuite. Plus qu’un

simple toit, « J’ai trouvé une fa- mille », témoigne Odile. Besoin de

formation, de sou- tien administratif, de sortirdelasolitude…L’association se com- porte en propriétaire

hors normes et propose des ac- compagnements personnalisés à chacundeseslocataires.Certainssont isolés, d’autres, en famille, d’anciens détenus ou des femmes seules ou avec enfants, victimes de violence conjugale. Tous ont besoin d’un coup de pouce pour mieux repartir dans leur parcours de vie.

Odile connaît tous ses voisins. Re- logeas réunit les locataires pour expliquer leur projet et entendre leurs demandes. « Quand on a un problème, ils viennent tout de suite et appellent quand ils n’ont pas de nos nouvelles pendant long-temps », explique-t-elle au sujet de l’équipe de Relogeas. Avec une offre de biens à faibles loyers, des logements de transit, des projets d’auto-construction et de cons- truction durable, mais, aussi, divers services d’accompagnements so- ciaux, Relogeas innove sans cesse pour apporter des réponses adap- tées aux problèmes de logement.

n loGement et Bien plusu

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SIègE à 4000 Liège PlaceCockerill,18

SOCiéTéCOOPéRATivECRééEen1984

www.albinete.be

2 0 1 0

«J’essaie d’être mon premier consommateur. Dans mon rayon, je sais donner une information précise sur chacun des produits et tous les travailleurs reçoivent une formation de base pour connaître un minimum les autres rayons. » Eric THIRION – Responsable rayon frais

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al’Binète

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Al’binète en résumé ?f La garantie d’un respect de la terref et des paysans qui travaillentf en agriculture biologiquef

Plus que le traditionnel « Ils sont frais mes légumes », les vendeurs d’Al’Binète, présents sur les étals de quatre marchés de la Province de Liège, peuvent aussi scander haut et fort « Ils sont bio et locaux nos légumes ! ». Passé de maraîcher à responsable du rayon frais dans le magasin, situé en plein centre de Liège, Eric le confirme. Al’Binète, au départ, avait sa propre produc- tionmaraîchère.C’est commeça qu’il a débuté dans la coopérative. « Après des études d’ébéniste, je me suis retrouvé dans une grosse entreprise, face à des machines numériques. J’avais besoin de con-tact avec la nature, d’écologie, ce

pourquoi j’ai suivi une forma-tion en maraîchage et j’ai pu

être engagé chez Al’Bi-nète. » Depuis, Eric a vu la coopérative s’agrandir. Tant, qu’elle a dû aban-donner son propre ma- raîchage au bénéfice d’une distribution de

productions locales et bio la plus large possible. Aux fruits et légu-mes sont venus s’ajouter divers produits d’épicerie, de boucherie/charcuterie, des produits laitiers, de boulangerie, mais également des produits cosmétiques et d’en-tretien. Une véritable superette bio en somme, et sa petite sœur, « Biosaveurs », qui a ouvert ses por- tesen2001àRocourt.

Eric apprécie en particulier le con-tact avec les clients, qu’il peut con- seiller en véritable expert. Il tra-vaille en direct avec les fournis-seurs et les producteurs. Il visite les fermes productrices, le plus sou-ventpossible;c’estdires’ilconnaîtses produits sur le bout des doigts. En charge de la réalisation des paniers de fruits et légumes que propose aussi la coopérative, Eric fonctionne à la saison, avec une attention particulière à la diver-sité des produits. Sa plus grande fierté ? Participer à plus d’écologie.

es proDuits De la terre, tout naturels L

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SIègE à 4300 Waremme RueLuciflore,n°17

Projets développés partout dans le monde

SAFSCRééEen1988

www.altech-safs.be

2 0 1 1

« Quand nous étions une S.A. simple et que nous parlions de notre objet social, nos interlocuteurs nous regardaient bizarrement en disant que nous étions pourtant une société commerciale. Avec la finalité sociale, le problème est réglé et les choses sont claires. » CédricDUPONT – Directeur

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altecH

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Etre membre de SAW-B. permet d’être en contact. avec d’autres personnes. avec la même. philosophie économique.

Une bonne dose de curiosité, un souci pour les pays du Sud et le plein d’imagination débordante. Trois traits de caractère qui ont donnéàClaudeLombartl’idéedecréer des unités de traitement de l’eau adaptées aux zones rurales dans les pays en voie de dévelop-pement. Altech était née. D’abord en coopérative, puis en société anonyme en 2002, pour finale-ment se doter de la finalité sociale en2011etdevenirl’unedesraress.a.f.s. « Une simple formalité pour affirmer notre mode de fonction-nement qui n’a jamais changé en soi »,expliqueCédricdupont, ledirecteur. La petite équipe belge et son administrateur délégué bénévole s’appuient au maximum sur les ressources et compétences

locales.Chaqueprojetbéné- ficie d’un comité de ges-tion sur place pour don-ner une autonomie maxi-male aux bénéficiaires. Si les unités « Hydropur » constituent le produit cen- tral de l’entreprise, celle-ci

se positionne aussi sur des études spécifiques dans le domaine de l’eau et de l’assainissement, des partenariats universitaires et sur de laR&d.unpanelde servicesque vient compléter, tout en co- hérence, l’utilisation d’énergies vertes. Biométhanisation, énergie solaire, thermale ou hydroélectri- que, là encore, Altech fait preuve d’imagination et d’innovation pour fournir l’énergie nécessaire aux unités de traitement « Hydro- pur » et de l’énergie tout court aux populations locales.

A la question « Que dire en par-ticulier sur vos travailleurs ? », le directeur se lance dans une liste détaillée des profils des employés, en Belgique et à l’étranger, des stagiaires et bénévoles, précise que deux membres de l’équipe relèvent de l’AWIPH et vante leur grande motivation et investisse-ment. Pas de doute, derrière les aspects technique et scientifique, c’est l’humain qui mobilise Altech.

eau, source De DÉVeloppementL’

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agence-conseil – ac : agréées par la Wallonie, les agences-conseil en économie sociale ac-compagnent la création et le développement de projets et entreprises d’économie sociale. Consultanceponctuelle, étudede faisabilité,conseils juridiques, techniques, financiers, ou-tilsdegestion,stratégiemarketing…Lesser-vicesdesACsontvariés.En2012,laWalloniecompte8ACagréées:http://economie.wallo-nie.be/Dvlp_Economique/Economie_sociale/Presentation.html

association sans But lucratif - asBl : forme juridique, l’association sans but lucratif, comme son nom l’indique, est une association créée pour poursuivre un objet social sans faire de profit.dans laLoidu2mai2002qui ladéfi-nit, il est précisé qu’une ASBL ne se livre pas à des opérations industrielles ou commerciales. Cependant,ellepourraeffectuerdesactesdecommerce s’ils sont nécessaires à la rencontre de l’objet social et/ou s’ils sont marginaux par rapport à celui-ci. Le profit éventuel engendré doit donc être réinvesti dans l’objet social.

autocréation d’emploi : créer soi-même son emploi, sa propre activité en devenant indé-pendant ou en créant sa propre entreprise.

autogestion : selon le Dictionnaire de l’autre économie(éditionsdescléedebrouwer,2006), il s’agit d’un modèle de gestion de l’entreprise, mais également un modèle de gestion de la société. En bref, l’autogestion se réfère à une prise de décision par l’ensemble des per- sonnes d’une structure donnée. (Analyse « La participation des travailleurs à la gestion », www.saw-b.be)

cohésion sociale : «Capacitéd’unesociétéàassurer le bien-être de tous ses membres, en

réduisant les disparités et en évitant la margi-nalisation. » : http://www.coe.int/t/dg3/

commerce équitable : « Partenariat commer-cial fondé sur le dialogue, la transparence et le respect, dont l’objectif est de parvenir à une plus grande équité dans le commerce mon-dial. Il contribue au développement durable en offrant de meilleures conditions commer-ciales et en garantissant les droits des pro- ducteurs et des travailleurs marginalisés, tout particulièrement au Sud de la planète.» (World FairTradeOrganisation:http://www.wfto.com -voiraussilesitedelabelgianFairTradeFede-ration : www.bftf.be)

conseil national à la coopération - cnc : beaucoup d’entreprises d’économie sociale sont constituées en sociétés coopératives (voir infra), ce type de statut facilitant un fonction-nementdémocratiqueentreassociés.Cepen-dant, cette forme juridique ne garantit pas l’adhésion de la société aux idéaux de l’éco-nomiesociale.Parcontre,l’agrémentduCNCgarantit une certaine forme de démocratie au sein de la société ainsi que la limitation des profits possibles pour les associés.

conseil wallon de l’économie sociale - cWes : l’une des commissions spécialisées duConseilEconomiqueetSocialdeWallonie.LeCWESapourprincipalemissionderendredes avis au gouvernement wallon sur toute matière relative à l’économie sociale ainsi que sur la mise en œuvre d’actions et de projets spécifiques. Il peut aussi remettre des avis d’ini-tiative. Il est également chargé d’élaborer un rapport d’évaluation annuel sur l’exécution du décret relatif à l’économie socialedu20no- vembre2008.(http://www.cesw.be)

coopérateur : membre d’une coopérative (voir la société coopérative plus loin)

coopérative d’activité : « La coopérative d’ac- tivités permet de commencer à travailler léga-lement comme un indépendant et de tester, sans risque sur le marché, son activité pen-dant unepériodede 18moismaximum,debénéficier d’un accompagnement individuel

et collectif afin d’acquérir un savoir-faire d’en-trepreneur et ce, en gardant ses allocations sociales. » (www.jobyourself.be ou coopac.be)

economie sociale - es : voir page 4.

education permanente : une organisation d’éducation permanente a pour objectif de fa-voriser et de développer, principalement chez les adultes, une prise de conscience et une connaissance critique des réalités de la socié-té;descapacitésd’analyse,dechoix,d’actionetd’évaluation;desattitudesderesponsabi-lité et de participation active à la vie sociale, économique, culturelle et politique (article 1er dudécretdu17juillet2003-www.education-permanente.cfwb.be).

entreprise de formation par le travail – eFt : audébutdesannées80,faceà lacroissancedu chômage et à la montée de l’exclusion so-ciale, de multiples initiatives associatives de formation et d’insertion de personnes préca- risées sur le marché de l’emploi voient le jour. Deux types d’agréments découleront de ce mouvement associatif : les Organismes d’In-sertion socioprofessionnelle (OISP) et les Entre- prisesdeformationparletravail(EFT).LesOiSPcouvrent une réalité très hétérogène autour de la formation et de l’insertion de public marginalisé, sans réalité commerciale ou mar-chande. Les EFT sontdes « associations de formation dont la pédagogie est ancrée sur l’apprentissage en situation réelle de travail auseindel’entrepriseousurchantier.Cetteformation donne lieu à la production com-mercialisée ou non de biens et de services divers. » (www.interfede.be)–AbXL,onparled’Atelier de formation par le travail.

entreprise de travail adapté – eta : dans lesannées60,vontsecréerlespremiers«ate-liers protégés », que nous nommons aujour- d’hui « Entreprise de travail adapté ». « Les ETA assurent la promotion de la personne handi-capée tout en développant une activité éco-nomique. Elles se positionnent entre les ins-titutions occupationnelles et les entreprises traditionnelles et se revendiquent comme une référence réellement crédible et expérimen-

exiqueL

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tée en matière d’économie sociale. » (Pour la Wallonie : www.eweta.be ou www.leseta.be -PourlaRégiondebruxelles-Capitale:www.febrap.be ou www.onsadapte.be)

entreprise d’insertion – ei : alorsquelesEFT/AFT(voirsupra) forment une passerelle entre le monde précaire des demandeurs d’emploi et l’emploi, l’EI est un projet économique con-currentiel très peu financé par les autorités publiques.Cefinancementestdégressifdansle temps et est directement proportionnel au nombre de « demandeurs d’emploi particu-lièrement difficiles à placer sur le marché de l’emploi »engagés(décretdu16juillet1998).Les EI doivent être constituées en sociétés à finalité sociale pour être agréées. Un agré-ment qui existe tant en Wallonie qu’en Région debruxelles-Capitale.

entreprise sociale : les entreprises sociales s’intègrent dans l’ES tout comme les organisa-tions d’intérêt mutuel (service aux membres ouauxcoopérateurs).Cesontdesentreprisesd’économie sociale qui en respectent les 4 principes mais vont au-delà de l’intérêt des membres et ont une finalité explicite de ser-vice à la collectivité. (Centre d’économie so-ciale - www.ces.be)

Finalité sociale – Fs : les Sociétés à finalité sociale(SFS)sontdessociétéscommercialescomme lesautres (SCRL,SA, SPRL, etc.)maisqui ont choisi d’introduire dans leurs statuts des conditions supplémentaires. Celles-ci précisent notamment que ces sociétés ne sont pas vouées à l’enrichissement de leurs associés, qu’elles doivent définir précisément la finalité sociale de leur entreprise, qu’elles doivent rédiger un rapport annuel sur la ma-nière utilisée pour réaliser leur but social, que la rémunération du capital est limitée, etc. La FSpermetauxacteursd’économiesocialedefaire du commerce comme activité première sans pour autant poursuivre le but de lucre. Pour les associés à l’entreprise, les possibilités de profit sont plafonnées et une partie de la richesse créée au sein de l’entreprise échappe aux associés en cas de liquidation, comme pour les ASBL. (Analyse « Les nouvelles formes

d’entreprises sociales : une opportunité pour une économie locale ? » : www.saw-b.be)

initiative de Développement local de l’em-ploi – ilDe : à Bruxelles, les ILDE sont des entreprises, sous forme d’ASBL, qui ont pour mission l’insertion socioprofessionnelle de demandeurs d’emploi difficiles à placer par la prestation de services ou la production de biens, à destination des habitants, des collec-tivités, des entreprises. Les travailleurs issus du public-cible doivent représenter au moins 60%de l’effectif totaldupersonneld’exécu-tion, en moyenne annuelle. (www.febisp.be)

investissement socialement responsable – isr : l’investissement socialement responsable se définit au sens large comme toute forme d’investissement qui ne répond pas unique-ment à des critères financiers, mais également à des préoccupations sociales, éthiques et en-vironnementales. (Analyse « Evolution séman-tique de l’ISR », www.financite.be)

jobcoaching : accompagnement de person-nes vers l’emploi, pratiqué de nombreuses manières et par diverses structures, d’écono-mie sociale ou non. Les entreprises d’écono- miesociale tententde travailler sur2volets. Le premier, centré sur le demandeur d’emploi : avec lui, le jobcoach identifie ses demandes, ses compétences et ses expériences. Le second volet vise les entreprises, employeuses poten-tielles. Il s’agit d’identifier les postes disponi- bles pour des personnes peu qualifiées, de contacter les patrons de ces entreprises pour objectiver les compétences requises et de les sensibiliser au fait d’employer des personnes peu qualifiées ou avec peu d’expérience.

micro-crédit : crédits pour de faibles mon-tants, accordés à des projets, entreprises, indépendants ou particuliers qui n’ont pas, ou difficilement, accès aux crédits bancaires.

r & D : acronyme de « Recherche et Dévelop-pement », soit le fait, pour des entreprises, d’effectuer des recherches en vue d’améliorer leur production ou développer de nouveaux biens et services, de nouvelles applications.

recyclage : « Toute opération de valorisation par laquelle les déchets sont retraités en pro-duits, matières ou substances aux fins de leur fonction initiale ou à d’autres fins. Ex : les bou-teilles et flacons en plastique qui deviennent de la laine polaire. » (glossaire des termes du secteur de la réutilisation/réemploi, www.res-sources.be)

réemploi ou réutilisation : « Il s’agit de toute opération par laquelle des produits ou des composants qui ne sont pas des déchets sont utilisés de nouveau pour un usage identique à celui pour lequel ils avaient été conçus.» (www.res-sources.be)

ressourcerie : depuis 2009, le gouverne-ment wallon agrée et subsidie les entreprises d’économie sociale actives dans la récolte, le tri et la revalorisation de déchets, appelées « ressourceries ». Un agrément déjà présent en Régionbruxelles-Capitaledepuis2004.

(re)valorisation : « La valorisation des déchets est un procédé par lequel on transforme un déchet matériel ou un produit inutile en un nouveau matériau (recyclage) ou produit utile (réemploi) ou encore en énergie (valorisation énergétique). » (www.res-sources.be)

société anonyme - sa : la SA est une société dans laquelle au moins deux actionnaires sont disposés à investir du capital. (portail www.belgium.be – rubrique économie). Ainsi dé-nommée car sa dénomination sociale ne révèle pas le nom des actionnaires dont elle peut même ignorer l’identité lorsque les titres de la société sont au porteur. (Wikipedia)

société coopérative - sc : « Une coopérative est une association autonome de personnes volontairement réunies pour satisfaire leurs aspirations et besoins économiques, sociaux et culturels communs au moyen d’une entre-prise dont la propriété est collective et où le pouvoir est exercé démocratiquement ». (www.ica.coop/coop/)

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acFi ActionCoordonnéedeForma-tion et d’Insertion www.acfi.be

act Artistes et créateurs au travailwww.act-asbl.be

aDmr Aide à domicile en milieu rural www.admr.be

aeeD Association pour l’épanouisse-ment des enfants en difficultéwww.beauplateau.com

aGes www.ages.be

al’Binètewww.albinete.be

aleapAssociation Libre d’Entreprises d’Apprentissage Professionnelwww.aleap.be

altechwww.altech-safs.be

aperewww.apere.org

apideswww.apides.be

art2workwww.art2work.be

asta Belgique Association des services de transport adaptéwww.asta.be

atelier (l’)www.atelier-jambes.be

ateliers de pontaurywww.pontaury.be

atelier mosan www.ateliermosan.be

atelier tic tanneurswww.ATTasbl.be

ateliers du monceau (les)www.dumonceau.be

au four et au moulinwww.afam.be

au [email protected]

auré[email protected]

azimutwww.azimut.cc

Bardane (la)[email protected]

Barricadewww.barricade.be

Bati groupewww.carodec.be

Benelux afro centerwww.bacmd.net

Bois vertwww.bois-vert.be

Boutique de gestion (la)www.boutiquedegestion.be

Braseapwww.braseap.be

Bruxelles emergenceswww.jyb.be

calestienne (la)www.calestienne.be

cannellewww.cannelle.be

cDr Centrededéveloppementruralwww.halledehan.be

centre coordonné de l’enfancewww.ccenfance.be

centre d’économie socialewww.ces.ulg.ac.be

centre marollien de formation par le [email protected]

cF2m Centredeformation2000www.cf2m.be

cherbaiwww.cherbai.be

ciaco (la)www.ciaco.be

cirtes - uclwww.uclouvain.be/cerisis

es memBres De saW-B en 2012L 10 membres

10 membres

13 membres

26membres

33 membres

21membres

HAINAUT

BW

bXL

NAMUR

LuXEMbOuRG

LIègE

graphique hors membres adhérents

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compagnons de la maisonwww.lescompagnonsdelamaison.be

contrepointwww.contrepoint.be

coprosainwww.coprosain.be

cortigroupewww.cortigroupe.be

craBewww.crabe.be

crédalwww.credal.be

cree Collectifrechercheetexpressionwww.creeasbl.be

csc Bruxelleswww.acv-csc.be

Damnetwww.damnet.be

De Bouche à oreillewww.dbao.be

Dies Dimension économie socialewww.dies.be

Dolce Vita Homeserviceswww.dvhomeservices.be

Droit et devoirwww.droitetdevoir.com

Droits quotidienswww.droitsquotidiens.be

ekoserviceswww.ekoservices.be

eltYswww.eltys.org

espaceswww.espaces.be

[email protected]

eWeta Entente wallonne des entre-prises de travail adaptéwww.eweta.be

exposant dwww.exposantd.be

FeBisp Fédérationbruxelloisedesopé-rateurs de l’insertion sociopro-fessionnellewww.febisp.be

FeBrap Fédérationbruxelloisedesentreprises de travail adaptéwww.febrap.be

Fédération des maisons médi-cales et des collectifs de santé francophoneswww.fmm.be

FGtB charleroi & sud-Hainautwww.fgtb.be

Fobagrawww.fobagra.net

Fonds du logement des familles nombreuses de Walloniewww.flw.be

[email protected]

Formevillewww.formeville.be

Foyer jettois (le)[email protected]

Funocwww.funoc.be

Gammeswww.gammesasbl.be

Germoir (le)www.germoir.be

Groupe Foes les ateliers réuniswww.groupefoes.be

Groupe onewww.groupeone.be

Habitat et participationwww.habitat-participation.be

Herculewww.hercule-nettoyage.be

jeunes jardiniers (les)www.jeunesjardiniers.be

jeunes schaerbeekois au travail (les)www.jst1030.be

le 210 - la moisson - Foyers communautaires de [email protected]

lorraine (la)www.lalorraine.org

lucéolewww.luceole.be

maison africaine (la)www.maisonafricaine.be

maison internationale de [email protected]

mirec Mission régionale pour l’inser-tionetl’emploideCharleroiwww.mirec.net

mirenawww.mirena-job.be

mission locale de [email protected]

monceau-Fontaineswww.monceau-fontaines.be

neltanewww.neltane.be

nos pilifswww.fermenospilifs.be

oxfam - magasins du mondewww.omdm.be

oxfam solidaritéwww.oxfamsol.be

petits riens (les)www.petitsriens.be

pharewww.phareasbl.blogspot.com

picturimagewww.picturimage.com

pont (le)www.lepont.be

poudrière (la)www.lapoudriere.org

pour la solidarité (think tank)www.pourlasolidarite.be

pretnet serviceswww.pretnetservices.be

provelowww.provelo.org

quelque chose à fairewww.qcaf.be

quinquet (le)www.lequinquet.be

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rcYclwww.rcycl.com

régie de [email protected]

[email protected]

res Réseau d’entreprises socialeswww.resasbl.be

réseau financement alternatifwww.financite.be

ressourcerie le carréwww.ressourcerielecarre.net

ressourceswww.res-sources.be

retrivalwww.retrival.be

schaerbeek action [email protected]

science service travail - le Bricwww.lebric.be

serviplastwww.serviplast.be

smartbewww.smartasbl.be

source (la)www.lasource.be

step by steppeswww.stepbysteppes.be

surdimobilwww.surdimobil.org

terrewww.terre.be

tournières (les)www.lestournieres.be

trois petits Fours (les)www.troispetitsfours.be

trusquin (le)www.trusquin.be

Val du Geer - pour [email protected]

Village n° 1www.levillage1.be

xylowattwww.xylowatt.com

SAW-basbl,2012EditriceResponsable:Marie-CarolineCollardRédaction : Julie LecomteCréditsphoto:Altech,denisLecuyer&MarcHansel pour Azimut, Les Petits Riens, Ressources, SAW-B, Terregraphisme : Estelle Mahieu, SAW-B comImpression : Impribeau

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