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TEMPS DES FERMIERS PREMIÈRE ÉDITION – NUMÉRO 1 L’HEBDOMADAIRE NATIONAL CANADIEN DES FERMIERS LE JEUDI 4 JUIN 2015 DES FAITS MARQUANTSSUR LA GESTION DE L’OFFRE Les Canadiens invoquent plusieurs raisons pour placer les agriculteurs comme membres les plus dignes de confiance de notre société. Ils considèrent nos producteurs comme pilier du Canada rural. Ils produisent des aliments frais de haute qualité et ils travaillent fort à soigner leurs animaux. Ils appuient les entreprises locales qui offrent des produits et services sur mesure, une technologie spécialisée, du matériel agricole et des aliments pour animaux. Ils créent aussi des emplois. Ils siègent sur des conseils scolaires, travaillent comme entraîneurs sportifs, font du bénévolat et donnent de leurs produits. Ils sont engagés à redonner à la société et à contribuer au dynamisme de leurs collectivités. Nous faisons référence aux quelque 14 000 agriculteurs en régime de gestion de l’offre. Les producteurs canadiens de produits laitiers, de poulet, de dindon et d’œufs se sont rassemblés, il y a plus de 40 ans, sous un système unique qui équilibre la production canadienne et la demande sur le marché intérieur et qui permet aux producteurs de maintenir leurs exploitations dans toutes les régions du pays. « La gestion de l’offre assure la vigueur de nos exploitations canadiennes. Les agriculteurs canadiens livrent des produits alimentaires de qualité supérieure, contribuent à l’économie canadienne et réinvestissent dans leurs collectivités,» explique Peter Clarke, président des Producteurs d’œufs du Canada. « Collectivement, les exploitations laitières, avicoles et ovocoles soutiennent 300 000 emplois à l’échelle du pays et contribuent 28,23 milliards de dollars au PIB du Canada, » ajoute Mark Davies, président des Éleveurs de dindon du Canada. « Les agriculteurs contribuent également au mieux-être de leurs collectivités en appuyant des causes qu’ils ont à cœur. » Les agriculteurs remettent à la société Les agriculteurs en régime de gestion de l’offre sont ancrés dans leurs communautés partout au pays et leurs exploitants y contribuent depuis longtemps. Par exemple, les producteurs laitiers, de poulet et d’œufs se sont donnés la main aujourd’hui pour tenir une cantine inspirée des années 1950 au centre-ville d’Ottawa afin de sensibiliser les gens à la gestion de l’offre. « Nous travaillons fort à faire en sorte que les gens partout au pays aient accès à des approvisionnements stables en poulet et nous reconnaissons également que, malheureusement, les Canadiens ne peuvent pas tous se payer les aliments dont ils ont besoin, » déclare Dave Janzen, président des Producteurs de poulet du Canada. « Nous faisons notre part en faisant des dons à divers organismes communautaires, comme les banques d’aliments et les programmes de déjeuners en milieu scolaire ». Faisant écho à ces initiatives, les Éleveurs de dindon du Canada et les Producteurs laitiers du Canada jouent un rôle positif dans la lutte contre la faim en faisant don de dindons et de produits laitiers. Les Producteurs d’œufs du Canada font leur part également en faisant équipe avec les programmes de déjeuners dans les écoles partout au pays. Les producteurs laitiers sont fiers de participer au programme de lait dans les écoles et d’appuyer l’initiative Nourrir la passion du sport au féminin. De tous les coins du pays, les fermiers appuient diverses causes—en faisant don de produits, en apportant une aide financière ou en faisant du bénévolat. « C’est incroyable ce qu’on peut faire quand on collabore avec toute son industrie à faire les bonnes choses. Ensemble, on peut accomplir tellement plus que si on travaille seul, » ajoute Jack Greydanus, président des Producteurs d’œufs d’incubation du Canada. Appuyer un système qui fonctionne bien pour le Canada « L’agriculture a toujours été une affaire de famille, mais c’est aussi une activité qui a de profondes racines dans la communauté,» affirme Wally Smith, président des Producteurs laitiers du Canada. « Les producteurs laitiers comprennent l’importance de collectivités saines et dynamiques pour leur industrie, pour l’économie et pour le Canada tout entier. » Pour ces raisons et plusieurs autres, le système de la gestion de l’offre a survécu aux épreuves du temps, résistant même aux pressions des négociations commerciales internationales et aux autres forces qui sont exercées sur les pays qui cherchent l’autosuffisance en agriculture. Il ressort clairement que les Canadiens sont prêts à défendre tous les avantages associés à la gestion de l’offre—maintenant et à l’avenir. L’HEBDOMADAIRE NATIONAL CANADIEN DES FERMIERS ` LE JEUDI 4 JUIN 2015 REPORTAGE—ÉVÈNEMENTS Remettre à la communauté : les producteurs canadiens donnent l’exemple Les producteurs laitiers, d’œufs et de volailles ont de nombreuses traditions sur la Colline. Chaque année, ils se réunissent avec les dirigeants élus dans le cadre d’événements à la fois formels et informels pour discuter de la valeur de la gestion de l’offre pour les Canadiens et partager leurs histoires et de bons moments. Une fois par année, les producteurs d’œufs et de volailles tiennent une réception à l’intention des dirigeants élus. Le 25 mars 2015, des douzaines de députés et sénateurs sont venus rencontrer les producteurs canadiens au Château Laurier. L’un de nos distingués invités fut l’hon. ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, Gerry Ritz. Le ministre a pris le temps de rencontrer quelques-uns des jeunes agriculteurs présents à l’événement et ils ont discuté des impacts positifs du système de la gestion de l’offre pour leur génération. Malcolm Allen, porte-parole du NPD pour l’agriculture, était aussi présent avec Ruth Ellen Brosseau, porte-parole adjointe en matière d’agriculture. Le président du Comité de l’agriculture et de l’agroalimentaire, Bev Shipley s’est aussi rendu à l’événement pour y rencontrer les producteurs. Un autre événement à succès fut le Déliciœufs déjeuner annuel des Producteurs d’œufs du Canada qui s’est déroulé le 21 avril cette année. Les producteurs de tous les coins du pays ont rencontré les députés, sénateurs et invités de marque, tout en dégustant des omelettes faites d’œufs frais, de haute qualité et produits localement au Canada. Notre invité d’honneur, le ministre Gerry Ritz, s’est adressé aux participants en réitérant l’appui du gouvernement à l’endroit de la gestion de l’offre. Parmi les nombreux députés et sénateurs présents, nous soulignons la présence du ministre fédéral de la Justice, l’hon. Peter MacKay, qui a pris le temps encore cette année pour venir rencontrer les producteurs d’œufs de la Nouvelle-Écosse. L’hon. Mark Eyking, député et porte-parole libéral en matière d’agriculture, était aussi présent au déjeuner. La réception parlementaire annuelle des Producteurs de poulet du Canada qui a eu lieu au Château Laurier le 19 novembre 2014 a aussi été couronnée de succès. Pierre Lemieux, député pour Glengarry – Prescott – Russell, et l’hon. Lawrence MacAulay, député pour Cardigan, Île-du-Prince- Édouard, figuraient parmi les nombreux députés et sénateurs présents. Parmi d’autres évènements populaires, chaque année des producteurs laitiers de partout au pays se rassemblent à Ottawa pour discuter politique dans l’industrie laitière. Députés et journalistes sont habituellement invités à assister à la réception d’ouverture. Ces événements ne sont pas seulement plaisants pour ceux qui y assistent, mais sont aussi un bon indicateur de l’appui des députés et sénateurs à l’endroit de la gestion de l’offre, un système qui permet aux producteurs de fournir aux Canadiens des aliments qui figurent parmi les meilleurs au monde en termes de qualité, de fraîcheur, de salubrité des aliments et de pratiques agricoles. Voilà certes une bonne raison de célébrer! Les producteurs ont de nombreuses traditions sur la Colline – et les députés les adorent! Le député Pierre Lemieux avec Dave Janzen, président des Producteurs de poulet du Canada lors de leur réception annuelle. Le député Mark Strahl ici en compagnie de producteurs laitiers de la Colombie-Britannique et du président des Producteurs laitiers du Canada, Wally Smith. Le ministre Ritz assiste à la réception annuelle commune des producteurs d’œufs et de volailles. De gauche à droite : Laurent Pellerin, président du Conseil des produits agricoles du Canada; Mark Davies, président des Éleveurs de dindon du Canada; David Janzen, président des Producteurs de poulet du Canada; le ministre Ritz; Peter Clarke, président des Producteurs d’œufs du Canada et Jack Greydanus, président des Producteurs d’œufs d’incubation du Canada. Le ministre fédéral de la Justice et Procureur général du Canada, Peter Mackay est un invité loyal au déjeuner annuel des Producteurs d’œufs du Canada. Il est photographié avec Ian McFall de la Burnbrae Fermes. LE Steve Barrett, Bureau du ministre de l’Agriculture Gerry Ritz (Directeur, Gestion des questions) avec Mike Dungate, directeur exécutif des Producteurs de poulet du Canada et l’hon. Lawrence MacAulay, député de Cardigan, Île-du-Prince-Édouard. Le député Peter Stoffer fait toujours acte de présence au déjeuner annuel des Producteurs d’œufs du Canada pour déguster une omelette faite d’œufs frais et produits localement. Les producteurs canadiens travaillent fort pour redonner à la communauté L a gestion de l’offre aide à maintenir la viabilité des fermes canadiennes. En retour, les fermes viables contribuent au dynamisme des collectivités. L es producteurs canadiens livrent des produits alimentaires de qualité supérieure, contribuent à l’économie du Canada et redonnent à leurs collectivités. Nos fermes soutiennent 300 000 emplois à l’échelle du pays et contribuent 28,23 milliards de dollars au PIB du Canada. Les Canadiens appuient le système de la gestion de l’offre. En effet 82% des Canadiens sont d’avis que le système de la gestion de l’offre est bon pour le Canada. Le vice-président des Éleveurs de dindon du Canada, Bill Mailloux, avec le député Mark Eyking lors du « déjeuner sur la colline » de la semaine de sensibilisation à la faim de Banques alimentaires Canada en mai 2014. REPORTAGE—FERMIERS Page 1 Page4

300 000 emplois 28,23 milliards - Egg Farmers · aussi un bon indicateur de l’appui des députés et sénateurs à l’endroit de la gestion de l’offre, un système qui permet

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TEMPS DES FERMIERSPREMIÈRE ÉDITION – NUMÉRO 1 L’HEBDOMADAIRE NATIONAL CANADIEN DES FERMIERS LE JEUDI 4 JUIN 2015

DES FAITS MARQUANTS—SUR LA GESTION DE L’OFFRE

Les Canadiens invoquent plusieurs raisons pour placer les agriculteurs comme membres les plus dignes de confiance de notre société. Ils considèrent nos producteurs comme pilier du Canada rural.

Ils produisent des aliments frais de haute qualité et ils travaillent fort à soigner leurs animaux. Ils appuient les entreprises locales qui offrent des produits et services sur mesure, une technologie spécialisée, du matériel agricole et des aliments pour animaux. Ils créent aussi des emplois. Ils siègent sur des conseils scolaires, travaillent comme entraîneurs sportifs, font du bénévolat et donnent de leurs produits. Ils sont engagés à redonner à la société et à contribuer au dynamisme de leurs collectivités.

Nous faisons référence aux quelque 14 000 agriculteurs en régime de gestion de l’offre. Les producteurs canadiens de produits laitiers, de poulet, de dindon et d’œufs se sont rassemblés, il y a plus de 40 ans, sous un système unique qui équilibre la production canadienne et la demande sur le marché intérieur et qui permet aux producteurs de maintenir leurs exploitations dans toutes les régions du pays.

« La gestion de l’offre assure la vigueur de nos exploitations canadiennes. Les agriculteurs canadiens livrent des produits alimentaires de qualité supérieure, contribuent à l’économie canadienne et réinvestissent dans leurs collectivités,» explique Peter Clarke, président des Producteurs d’œufs du Canada.

« Collectivement, les exploitations laitières, avicoles et ovocoles soutiennent 300 000 emplois à l’échelle du pays et contribuent 28,23 milliards de dollars au PIB du Canada, » ajoute Mark Davies, président des Éleveurs de dindon du Canada. « Les agriculteurs contribuent également au mieux-être de leurs collectivités en appuyant des causes qu’ils ont à cœur. »

Les agriculteurs remettent à la sociétéLes agriculteurs en régime de gestion de l’offre sont ancrés dans leurs communautés partout au pays et leurs exploitants y contribuent depuis longtemps.

Par exemple, les producteurs laitiers, de poulet et d’œufs se sont donnés la main aujourd’hui pour tenir une cantine inspirée des années 1950 au centre-ville d’Ottawa afin de sensibiliser les gens à la gestion de l’offre.

« Nous travaillons fort à faire en sorte que les gens partout au pays aient accès

à des approvisionnements stables en poulet et nous reconnaissons également que, malheureusement, les Canadiens ne peuvent pas tous se payer les aliments dont ils ont besoin, » déclare Dave Janzen, président des Producteurs de poulet du Canada. « Nous faisons notre part en faisant des dons à divers organismes communautaires, comme les banques d’aliments et les programmes de déjeuners en milieu scolaire ».

Faisant écho à ces initiatives, les Éleveurs de dindon du Canada et les Producteurs laitiers du Canada jouent un rôle positif dans la lutte contre la faim en faisant don de dindons et de produits laitiers. Les Producteurs d’œufs du Canada font leur part également en faisant équipe avec les programmes de déjeuners dans les écoles partout au pays. Les producteurs laitiers sont fiers de participer au programme de lait dans les écoles et d’appuyer l’initiative Nourrir la passion du sport au féminin. De tous les coins du pays, les fermiers appuient diverses causes—en faisant don de produits, en apportant une aide financière ou en faisant du bénévolat. « C’est incroyable ce qu’on peut faire quand on collabore avec toute son industrie à faire les bonnes choses. Ensemble, on peut accomplir tellement plus que si on travaille seul, » ajoute Jack Greydanus, président des Producteurs d’œufs d’incubation du Canada.

Appuyer un système qui fonctionne bien pour le Canada« L’agriculture a toujours été une affaire de famille, mais c’est aussi une activité qui a de profondes racines dans la communauté,» affirme Wally Smith, président des Producteurs laitiers du Canada. « Les producteurs laitiers comprennent l’importance de collectivités saines et dynamiques pour leur industrie, pour l’économie et pour le Canada tout entier. »

Pour ces raisons et plusieurs autres, le système de la gestion de l’offre a survécu aux épreuves du temps, résistant même aux pressions des négociations commerciales internationales et aux autres forces qui sont exercées sur les pays qui cherchent l’autosuffisance en agriculture. Il ressort clairement que les Canadiens sont prêts à défendre tous les avantages associés à la gestion de l’offre—maintenant et à l’avenir.

L’HEBDOMADAIRE NATIONAL CANADIEN DES FERMIERS ` LE JEUDI 4 JUIN 2015

REPORTAGE—ÉVÈNEMENTS

Remettre à la communauté : les producteurs canadiens donnent l’exemple

Les producteurs laitiers, d’œufs et de volailles ont de nombreuses traditions sur la Colline. Chaque année, ils se réunissent avec les dirigeants élus dans le cadre d’événements à la fois formels et informels pour discuter de la valeur de la gestion de l’offre pour les Canadiens et partager leurs histoires et de bons moments.

Une fois par année, les producteurs d’œufs et de volailles tiennent une réception à l’intention des dirigeants élus. Le 25 mars 2015, des douzaines de députés et sénateurs sont venus rencontrer les producteurs canadiens au Château Laurier. L’un de nos distingués invités fut l’hon. ministre de

l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, Gerry Ritz. Le ministre a pris le temps de rencontrer quelques-uns des jeunes agriculteurs présents à l’événement et ils ont discuté des impacts positifs du système de la gestion de l’offre pour leur génération.

Malcolm Allen, porte-parole du NPD pour l’agriculture, était aussi présent avec Ruth Ellen Brosseau, porte-parole adjointe en matière d’agriculture.

Le président du Comité de l’agriculture et de l’agroalimentaire, Bev Shipley s’est aussi rendu à l’événement pour y rencontrer les producteurs.

Un autre événement à succès fut le Déliciœufs déjeuner annuel des Producteurs d’œufs du Canada qui s’est déroulé le 21 avril cette année. Les producteurs de tous les coins du pays ont rencontré les députés, sénateurs et invités de marque, tout en dégustant des omelettes faites d’œufs frais, de haute qualité et produits localement au Canada.

Notre invité d’honneur, le ministre Gerry Ritz, s’est adressé aux participants en réitérant l’appui du gouvernement à l’endroit de la gestion de l’offre.

Parmi les nombreux députés et sénateurs présents, nous soulignons la présence du ministre fédéral de la Justice, l’hon. Peter MacKay, qui a pris le temps encore cette année pour venir rencontrer les producteurs d’œufs de la Nouvelle-Écosse. L’hon. Mark Eyking, député et porte-parole libéral en matière d’agriculture, était aussi présent au déjeuner.

La réception parlementaire annuelle des Producteurs de poulet du Canada qui a eu lieu au Château Laurier le 19 novembre

2014 a aussi été couronnée de succès. Pierre Lemieux, député pour Glengarry – Prescott – Russell, et l’hon. Lawrence MacAulay, député pour Cardigan, Île-du-Prince-Édouard, figuraient parmi les nombreux députés et sénateurs présents.

Parmi d’autres évènements populaires, chaque année des producteurs laitiers de partout au pays se rassemblent à Ottawa pour discuter politique dans l’industrie laitière. Députés et journalistes sont habituellement invités à assister à la réception d’ouverture.

Ces événements ne sont pas seulement plaisants pour ceux qui y assistent, mais sont aussi un bon indicateur de l’appui des députés et sénateurs à l’endroit de la gestion de l’offre, un système qui permet aux producteurs de fournir aux Canadiens des aliments qui figurent parmi les meilleurs au monde en termes de qualité, de fraîcheur, de salubrité des aliments et de pratiques agricoles. Voilà certes une bonne raison de célébrer!

Les producteurs ont de nombreuses traditions sur la Colline – et les députés les adorent!

Le député Pierre Lemieux avec Dave Janzen, président des Producteurs de poulet du Canada lors de leur réception annuelle.

Le député Mark Strahl ici en compagnie de producteurs laitiers de la Colombie-Britannique et du président des Producteurs laitiers du Canada, Wally Smith.

Le ministre Ritz assiste à la réception annuelle commune des producteurs d’œufs et de volailles. De gauche à droite : Laurent Pellerin, président du Conseil des produits agricoles du Canada; Mark Davies, président des Éleveurs de dindon du Canada; David Janzen, président des Producteurs de poulet du Canada; le ministre Ritz; Peter Clarke, président des Producteurs d’œufs du Canada et Jack Greydanus, président des Producteurs d’œufs d’incubation du Canada.

Le ministre fédéral de la Justice et Procureur général du Canada, Peter Mackay est un invité loyal au déjeuner annuel des Producteurs d’œufs du Canada. Il est photographié avec Ian McFall de la Burnbrae Fermes.

LE

Steve Barrett, Bureau du ministre de l’Agriculture Gerry Ritz (Directeur, Gestion des questions) avec Mike Dungate, directeur exécutif des Producteurs de poulet du Canada et l’hon. Lawrence MacAulay, député de Cardigan, Île-du-Prince-Édouard.

Le député Peter Stoffer fait toujours acte de présence au déjeuner annuel des Producteurs d’œufs du Canada pour déguster une omelette faite d’œufs frais et produits localement.

Les producteurs canadiens travaillent fort pour redonner à la communauté

La gestion de l’offre aide à maintenir la viabilité

des fermes canadiennes. En retour, les fermes viables contribuent au dynamisme des collectivités.

Les producteurs canadiens livrent des

produits alimentaires de qualité supérieure, contribuent à l’économie du Canada et redonnent à leurs collectivités.

Nos fermes soutiennent

300 000 emplois à l’échelle du pays

et contribuent 28,23 milliards

de dollars au PIB du Canada.

Les Canadiens appuient le système de la gestion de

l’offre. En effet

82%des Canadiens sont

d’avis que le système de la gestion de l’offre est bon

pour le Canada.

Le vice-président des Éleveurs de dindon du Canada, Bill Mailloux, avec le député Mark Eyking lors du « déjeuner sur la colline » de la semaine de sensibilisation à la faim de Banques alimentaires Canada en mai 2014.

REPORTAGE—FERMIERS

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L’HEBDOMADAIRE NATIONAL CANADIEN DES FERMIERS ` LE JEUDI 4 JUIN 2015

REPORTAGE—ÉDITORIAL

Durant les pourparlers entourant le Partenariat transpacifique, nous entendons de plus en plus que, compte tenu des réclamations de nos partenaires en négociation, le Canada devra sacrifier son système de gestion de l’offre sur l’autel du soi-disant libre-échange. La gestion de l’offre, qui consiste à équilibrer l’offre et la demande sur le marché intérieur, englobe présentement les secteurs canadiens des œufs, des produits laitiers, du poulet, du dindon et des œufs d’incubation. Les critiques de ce régime citent des exemples que, selon eux, le Canada devrait chercher à imiter, pris dans des pays où la réglementation du marché est perçue comme non existante : l’Australie et la Nouvelle-Zélande. Cependant, il existe de sérieux malentendus quant à la nature des industries dans ces pays. En réalité, leurs systèmes coûtent beaucoup plus cher aux consommateurs et ne peuvent survivre à long terme, ce qui fait ressortir les avantages du système canadien.

Ainsi, dans le contexte supposément déréglementé de l’Australie, les œufs coûtent plus cher qu’au Canada. En février 2015, une douzaine d’œufs à Canberra coûtait 4,55 $ CAD, alors qu’ils coûtent normalement 3,27 $ CAD à mon supermarché local de Waterloo. De plus, le coût australien ne reflète pas ce que touche le producteur pour ses œufs. Les deux principales chaînes de supermarchés de ce pays, Coles et Woolworths, contrôlent 80 pour cent du marché, ce qui leur donne énormément de pouvoir sur les producteurs qui sont laissés à eux-mêmes.

Chaque année, ces chaînes de magasins tiennent des enchères inversées pour obtenir leurs approvisionnements en œufs, faisant baisser les prix à un point tel qu’il devient impossible pour les petits producteurs de continuer. Ne pouvant concurrencer, les entreprises familiales sont en voie de disparition, restructurant la configuration rurale de l’Australie de façon irréversible et nuisible. Cette question de durabilité des producteurs deviendra de plus en plus pressante très bientôt et l’Australie devra payer le prix d’avoir avantagé démesurément un groupe (les consommateurs) aux dépens d’un autre groupe (les producteurs).

Que dire de l’industrie laitière de la Nouvelle-Zélande, tant vantée pour avoir échappé aux entraves de la réglementation? Contrairement à ce qu’on affirme, on pourrait faire valoir que la production laitière en N.-Z. est plus réglementée que celle du Canada. Par sa méga-coopérative Fonterra, le fournisseur à guichet unique du marché mondial, la N.-Z. contrôle environ 34 pour cent du commerce international des produits laitiers. Mais les producteurs de la N.-Z. peuvent vendre leur lait à Fonterra seulement s’ils possèdent des actions dans la coop et seulement en proportion des actions qu’ils détiennent.

À l’heure actuelle, Fonterra paie les producteurs 4,70 $ NZ pour un kilo

de solides de lait, soit la moitié du prix de l’an dernier. L’analyse des livres des exploitations laitières indique qu’une « proportion appréciable » de producteurs ont besoin d’au moins 6,00 $ NZ pour leurs solides de lait pour couvrir leurs frais d’exploitation et rembourser leurs dettes. Au prix actuel de 4,70 $ NZ, les producteurs laitiers sont en hémorragie. Pas vraiment la meilleure façon de gérer une industrie essentielle!

Toutefois, cette conjoncture n’a pas réduit le prix que les consommateurs doivent payer pour leur lait en N.-Z. – au contraire, en octobre 2014, le prix du lait avait augmenté de six pour cent par rapport à l’année précédente. Malgré les propos défensifs de l’économiste en chef de l’ABS Bank New Zealand, Nick Tuffley, faisant valoir que d’autres facteurs interviennent dans le prix du lait – notamment « le transport, l’emballage, le traitement et la distribution » – l’équation de prix à leur niveau le plus bas jamais payés par Fonterra et les prix très élevés en magasin ne tient pas. En décembre 2014, une bouteille de deux litres de lait Anchor Blue coûtait 4,40 $ NZ au supermarché Countdown de Nouvelle-Zélande. À ce prix, le format ordinaire de quatre litres coûterait 8,02 $ CAD au consommateur canadien. Certainement pas une aubaine.

Ni le modèle australien des œufs, ni le modèle néo-zélandais des produits laitiers n’est idéal. Ils n’offrent rien que les producteurs canadiens peuvent désirer. À vrai dire, ils ont tous deux l’air fatigué et ont passé leur date de péremption. Quand le ministre du Commerce de la N.-Z., Tim Groser, déclarait à la mi-avril que la gestion de l’offre « semble être quelque chose qui appartient à l’ancienne Union soviétique, » il affichait clairement son ignorance. La gestion de l’offre des produits laitiers et des œufs est un paradigme rationnel, cohérent et raisonnable qui met les producteurs, transformateurs et consommateurs à l’abri de la volatilité des prix, des faillites des producteurs et de la dislocation du marché que connaissent leurs homologues d’Australie et de Nouvelle-Zélande. De plus, le coût des épiceries au Canada est généralement 19 pour cent moins cher qu’en Australie et 15 pour cent moins cher qu’en N.-Z. Il semble que la déréglementation de l’agriculture, tant vantée par les critiques de la gestion de l’offre, n’a pas vraiment favorisé les consommateurs, quoi qu’en dise la rhétorique locale.

Bruce Muirhead est professeur au départe-ment d’histoire et vice-président adjoint de la recherche externe à l’Université de Water-loo. Il est titulaire d’un PhD en Histoire de l’Université York de Toronto. Il a beaucoup écrit sur les négociations commerciales du Canada depuis la Deuxième guerre mondiale, ainsi que sur la politique, la diplomatie et le développement économique du Canada.

L’heure de la gestion de l’offreest arrivée : Bref aperçu du dossier des produits laitiers et des œufs en Australie et en Nouvelle-ZélandeBRUCE MUIRHEAD, Université de Waterloo

L’HEBDOMADAIRE NATIONAL CANADIEN DES FERMIERS ` LE JEUDI 4 JUIN 2015

REPORTAGE—FERMIERS CANADIENS

La plupart des Canadiens font peu de cas de l’accès continu qu’ils ont à des œufs frais, locaux et de haute qualité. Ils ne sont pas hantés par l’idée que l’étalage des œufs au magasin soit vide. Ça n’arrive tout simplement jamais à cause de notre système de la gestion de l’offre.

Grâce à ce système unique en son genre, les Canadiens ont accès, chaque jour et en

toutes saisons, à des œufs qui comptent parmi les meilleurs au monde et pour lesquels les producteurs d’œufs sont rémunérés équitablement. Il en résulte une industrie qui fait une mise en marché collective et efficace, qui investit dans l’innovation et qui contribue à la prospérité des collectivités, des provinces et du Canada.

L’une des relations les plus importantes que les Producteurs d’œufs du Canada ont établie au pays est avec Banques alimentaires Canada. Depuis 1983, des millions d’œufs ont été donnés à cette organisation pour aider à nourrir les Canadiens dans le besoin. Chaque année, les Producteurs d’œufs du Canada donnent plus d’un million d’œufs aux banques d’aliments communautaires partout au pays.

Les producteurs qui travaillent collectivement sous le système de la gestion de l’offre conjuguent leurs efforts et leurs ressources pour appuyer les programmes de déjeuners visant à aider les enfants à commencer la journée avec un bon repas contenant des œufs nutritifs. Les œufs sont l’un des aliments naturels les plus complets et les Producteurs d’œufs du Canada sont fiers de travailler avec le Club des petits déjeuners du Canada et Déjeuners pour apprendre à veiller à ce que les enfants plus vulnérables reçoivent un déjeuner qui les aidera à bien commencer leur journée à l’école.

Connaissant bien le rôle critique que l’« humble œuf » peut jouer aux plans de la santé et de la nutrition et animés du désir d’aider, les Producteurs d’œufs du Canada ont entrepris de chercher des moyens d’aider à l’étranger.

S’il n’est pas le seul pays à faire face à des défis

majeurs, le Swaziland est une région où une personne sur trois souffre de malnutrition, comptant plus de 200 000 orphelins et enfants vulnérables.

Grâce à une initiative tout à fait spéciale appelée Heart for Africa, les agriculteurs canadiens peuvent partager leur expertise et l’engagement de leur industrie à respecter leurs responsabilités sociales au-delà de nos frontières.

Essentiellement, Heart for Africa est un projet d’aménagement à grande échelle et un orphelinat qui accueille présentement plus de 90 enfants dont les parents ont été victimes du VIH/SIDA. Deux expatriés canadiens, Janine et Ian Maxwell ont pour vision d’établir une ferme autosuffisante autour de l’orphelinat pour bien nourrir les enfants, les travailleurs et, dans une certaine mesure, les habitants de la localité.

Nous appuyons le projet par l’entremise de la Fondation internationale des œufs qui a pour mission d’aider à améliorer la nutrition, la santé et l’éducation dans les pays en développement. Nous savons que les œufs ont une valeur inestimable dans cette équation : les protéines sont un élément essentiel au bon fonctionnement et à l’efficacité des autres interventions médicales comme les vaccins en plus de contribuer directement à la santé et au bien-être.

En qualité de producteurs d’œufs, nous produisons, à prix abordable, une protéine de haute qualité grâce à un système de production efficace. Au Canada, les œufs sont omniprésents et offerts dans un éventail de choix de plus en plus large – en termes de pratiques d’élevage ou d’autres options nutritionnelles.

Pour tenir l’engagement qu’exige de nous notre licence sociale, nous profitons de l’occasion qui nous est offerte de partager nos connaissances du travail collectif en régime de gestion de l’offre et notre produit incomparable avec tous les Canadiens et avec les gens qui en ont le plus besoin dans le monde.

Le lait : un secteur vital Consommer des produits laitiers canadiens est non seulement un choix santé pour votre famille, mais également un geste judicieux envers l’économie. Lorsque vous choisissez du lait ou du délicieux fromage de grande qualité bien de chez nous, ce sont à la fois les producteurs, les entreprises alimentaires, les contribuables et vous, qui travaillez sans relâche pour assurer le mieux-être de ceux qui vous sont chers, qui en tirent avantage. Lorsque vous achetez en toute confiance des produits laitiers canadiens, c’est l’ensemble de la population canadienne qui en ressort gagnant.

John Vissers, un producteur laitier de deuxième génération de Stewiacke, en Nouvelle-Écosse, en vie quotidiennement les avantages. « L’industrie laitière crée des emplois directs et indirects, indique-t-il. Il s’agit d’une industrie rurale qui est répartie partout à travers le pays. Elle crée donc des emplois dans des régions où il n’y aurait autrement pas d’activités. Le secteur laitier est vital pour les autres industries en Nouvelle-Écosse. »

M. Vissers, qui s’occupe de la ferme Winding River avec son beau-frère et leurs fils respectifs, comprend l’importance d’investir dans sa communauté. « Nous aimons voir les consommateurs faire des achats locaux. Nous devons donc, nous aussi, soutenir les entreprises locales. Par exemple, le sciage utilisé dans notre étable provient de la

scierie locale. » Les producteurs laitiers canadiens sont déterminés à ce que les retombées des produits laitiers canadiens demeurent locales. Cela signifie que chaque dollar que vous dépensez pour faire votre achat est réinvesti par les producteurs laitiers au sein du milieu. En 2013 :

• La contribution du secteur au produit intérieur brut du Canada était de 18,9 milliards de dollars.

• Les fermes laitières et les transformateurs de produits laitiers canadiens ont injecté 10,8 milliards de dollars dans l’économie canadienne.

• Les recettes fiscales totales générées par les activités laitières ont totalisé 3,6 milliards de dollars.

• L’industrie a permis le maintien de 215 000 emplois (directs, indirects et induits) au Canada, ce qui signifie qu’au pays, 1 emploi sur 100 était associé à l’industrie laitière.

• L’industrie laitière canadienne était un moteur d’économies régionales. Par exemple, dans certaines régions de l’Ontario, jusqu’à 4 emplois sur 10 étaient attribuables à l’industrie laitière, et au centre de la Nouvelle-Écosse, 16 % des emplois étaient liés au secteur laitier!

Le secteur laitier canadien est un pilier de l’économie. Dans le domaine agricole, le secteur laitier est le premier ou le deuxième en matière d’importance économique dans sept provinces.

Une exploitation ovocole met en valeur une communauté toute entière

Du lait pour la croissance et la confiance• La croissance observée dans le secteur depuis

2009 parle d’elle-même. Entre 2009 et 2013, nous avons engendré :

• Une croissance de 15,7 % de la contribution au produit intérieur brut

Le nombre d’emplois équivalents temps plein a diminué dans les fermes, puisque les nouvelles technologies qui offrent aux familles agricoles un meilleur équilibre travail-famille et efficacité. Cependant, dans les segments à valeur ajoutée, il a 10 usines de transformation de plus qu’en 2009, et les emplois indirects et induits y sont de plus en plus nombreux. Bon nombre de ces emplois sont occupés par des

John Vissers, producteur laitier de deuxième génération, constate les bienfaits des produits laitiers tous les jours.

experts en santé, nutrition et confort des animaux qui fournissent des biens et services qui permettent aux fermes familiales d’atteindre les normes les plus élevées au monde et de maintenir la confiance des consommateurs envers le lait et les produits laitiers canadiens.

Non seulement l’impact économique des producteurs laitiers se fait-il ressentir à l’intérieur de leur région, mais c’est également le cas à l’extérieur de celle-ci. Pour des producteurs comme John Vissers, soutenir l’économie et les entreprises locales, c’est un mode de vie qu’il entend bien mener pendant de nombreuses années encore.

Vous vous souciez de la présence d’hormones et de stéroïdes dans votre poulet? Ne vous inquiétez pas, l’Escouade des poulets veille au grain.

L’office de commercialisation du poulet de la C.-B. et l’Association des éleveurs de poulet de la C.-B. ont fait la lumière sur un aspect souvent mal compris de l’industrie canadienne du poulet en présentant l’Escouade des poulets, une série de vidéos sur les coulisses du tournage d’une bande-annonce riche en action à la mode d’Hollywood.

Deux véritables producteurs de poulet, Ravi Bathe et Chris Kloot, de la vallée du bas Fraser, incarnent des agents de l’Escouade des poulets, une agence d’application de la loi chargée de protéger la viande préférée des Canadiens – le poulet!

Quand l’Escouade des poulets découvre le sinistre complot d’un réseau international cherchant à introduire des hormones et des stéroïdes sur le marché noir, les agents

doivent s’infiltrer dans le réseau afin de protéger l’intégrité des approvisionnements en poulet de la province.

L’Escouade des poulets est une agence fictive inspirée par l’équipe d’inspecteurs provinciaux chargés de faire respecter les normes canadiennes en matière d’alimentation. Ces inspecteurs travaillent avec les producteurs et les organismes de réglementation à faire en sorte que le poulet satisfasse aux lignes directrices en matière de salubrité des aliments à la ferme, de soins aux animaux et de biosécurité.

Kerry Froese, un agriculteur d’Abbotsford jouant le rôle d’un membre du réseau criminel, explique que bien que l’ajout d’hormones et de stéroïdes aux poulets canadiens est interdit depuis les années 1960, de nombreux Canadiens croient qu’ils sont encore utilisés dans l’élevage avicole; l’Escouade des poulets vise à dissiper ce mythe.

L’ESCOUADE DES POULETS

DIVERTISSEMENT

Des producteurs de poulet deColombie-Britannique sont en vedette dans la palpitante série L’ESCOUADE DES POULETS

Une réalisation de David Vandas Mettant en vedette Ravi Bathe, Chris Kloot

« Même si j’étais un des méchants dans la série, j’espère que l’invraisemblance du film fera ressortir jusqu’à quel point il est farfelu de penser que des producteurs de poulet pourraient songer à utiliser des hormones ou des stéroïdes. »

Tout en admettant que le scénario est plutôt loufoque, Ravi Bathe précise que la série vise à sensibiliser le public aux pratiques d’élevage de poulet et à dissiper le mythe des hormones par cette série de vidéos et une bande-annonce qu’il se plaît à appeler une parodie-action.

« Nous avons eu énormément de plaisir! Quelle belle expérience que d’être en interaction avec d’autres producteurs, d’apprendre à devenir un héros d’action, d’être fiers de ce que nous faisons et de lancer un message au sujet de ce que nous faisons, comment nous le faisons et

pourquoi nous aimons ce que nous faisons. »« Ce fut vraiment une expérience extraordinaire », convient Chris Kloot. « Certaines des journées ont été très longues, mais ça m’a permis d’acquérir un regard nouveau et un du respect pour les gens qui travaillent dans l’industrie du cinéma, notamment en raison du temps que ça prend pour obtenir la bonne scène. J’ai beaucoup aimé travailler avec des collègues et apprendre à mieux les connaître. J’ai aussi apprécié de voir comment on peut servir notre industrie en éduquant le public de façon amusante sur les raisons de notre fierté d’être des agriculteurs. » Vous pouvez voir la vidéo officielle au www.chickensquad.ca et suivre l’Escouade des poulets de Colombie-Britannique au cours de sa lutte pour que le poulet demeure ce que Dame Nature a voulu qu’il soit : pur et délicieux!

« Les agents de l’Escouade des poulets Ravi Bathe (en haut à gauche) et Chris Kloot (en haut à droite) protégeant le poulet canadien contre le méchant Kerry Froese (en bas au centre) »

Selon le rapport Bilan-Faim de Banques alimentaires Canada, on estime que tous les mois près de 850 000 Canadiens, dont plus de 310 000 enfants, reçoivent de l’aide d’une banque d’alimentation. Ce sont nos voisins, nos collègues ou la personne qui nous sert le café tous les matins et ils souffrent d’insécurité alimentaire – se demandant d’où viendra leur prochain repas.

Les Éleveurs de dindon du Canada (ÉDC) se sont impliqués de plusieurs façons ces dernières années pour faire une

différence dans la vie de ces gens. Une des campagnes les plus réussies a débuté en 2009, alors que l’Office a inauguré ce qui allait devenir une tradition annuelle de l’Action de grâces, soit un don de 50 000 $ à Banques alimentaires Canada, montant à partager avec les banques d’alimentation en milieu rural pour l’achat de dindes, puisque les banques rurales ont souvent de la difficulté à obtenir des aliments et à lever des fonds nécessaires en appui à la collectivité. suite à la page 3

Les Éleveurs de dindon suite de la page 2 Pour accroître la sensibilisation, Les Éleveurs de dindon du Canada sont devenus un commanditaire du Déjeuner sur la colline de Banques alimentaires Canada durant la campagne annuelle de la Semaine de sensibilisation à la faim, en 2012, 2013 et 2014, où leaders et décideurs étaient invités à venir entendre parler de ceux et celles qui souffrent de la faim et des efforts déployés par les banques d’alimentation du Canada pour les aider.

À l’automne 2014, les Éleveurs de dindon du Canada ont lancé une campagne Achetez-en un, donnez-en un, invitant les Canadiens à acheter une dinde pour leur repas d’Action de grâces ou de Noël et une autre pour une

Le président des Producteurs d’oeufs du Canada, Peter Clarke, a présenté un don à Banques alimentaires Canada lors de la Cantine en plein air de 2014.

banque d’alimentation locale. La campagne sera reprise à l’automne 2015, après avoir été si bien reçue par les Canadiens.

« La faim est un problème grave dans notre pays et le secteur canadien du dindon est fier de faire une différence positive », de dire Mark Davies, président des ÉDC. Les dons annuels des ÉDC aux organisations qui fournissent des aliments aux personnes dans le besoin sont complétés chaque année par d’autres dons provenant d’organisations provinciales du dindon. Tout au long de l’année, les offices provinciaux organisent également des activités locales de sensibilisation telles des dons de produits de la dinde et des campagnes communautaires de collecte d’aliments.

Les Éleveurs de dindon du Canada : L’importance de faire une différence

Le ministre de l’Agriculture, Gerry Ritz, et l’ancien secrétaire parlementaire du ministre de l’Agriculture, Pierre Lemieux, sont ici en compagnie du président des PDC, Mark Davies, afin de souligner un don de DFC à Banques alimentaires Canada.

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