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Vol. 31, Hors Série 1, 2008 114 e Congrès de la Société Française d'Ophtalmologie COMMUNICATIONS ORALES CORNÉE - CATARACTE 1S111 mois, 3 mois et 6 mois. Il n’a été observé aucune baisse d’acuité visuelle post-opératoire. L’équivalent sphérique moyen a diminué de -7,23 dioptries (D) à -5,17 D. La kératométrie moyenne (3 mm centraux) a diminué de 51,1 D à 46,9 D. Quatre anneaux de 4 yeux ont été retirés pour intolérance, sans complication secondaire. Discussion : Le laser femtoseconde FS 60 a permis d’obtenir une dissection pré- cise, rapide et reproductible du tunnel intra-stromal. La largeur du tunnel (1 mm) était suffisante pour implanter sans échec ni complication tous les yeux. L’acuité visuelle, significativement augmentée en post-opératoire, est restée stable sur 6 mois. Conclusion : L’implantation par laser femtoseconde FS 60 kHz dans le kératocône s’est révélée être une technique sûre et efficace. 328 Facteurs prédictifs et prise en charge chirurgicale de l’astigmatisme post- kératoplastie. Post-keratoplasty astigmatism: influencing factors and surgical management. GEVART F*, BLANCHARD S, LABALETTE P, ROULAND JF (Lille) Introduction : Les éléments permettant de prédire l’astigmatisme après ablation de toutes les sutures de kératoplastie transfixiante sont mal connus. Le but de cette étude était de déterminer quels facteurs pouvaient influencer la survenue d’un astig- matisme géant (supérieur à 5 D) après ablation de toutes les sutures. Dans un second temps, nous avons comparé l’efficacité de quatre techniques chirurgicales de correction de cet astigmatisme géant. Matériels et Méthodes : Quatre-vingt-sept patients greffés de 2000 à 2003 ont été inclus. Toutes leurs sutures associaient un surjet de 16 passages et 8 points séparés. Nous avons étudié l’importance de différents facteurs pré et per-opératoires (indica- tion de la greffe, chirurgie du cristallin associée, diamètre de trépanation) ainsi que post-opératoires (équivalent sphérique, valeur de l’astigmatisme subjectif et topo- graphique) sur la valeur du cylindre subjectif après ablation de toutes les sutures. 25 de ces patients ont bénéficié d’une chirurgie d’astigmatisme (8 incisions relaxantes, 8 sutures compressives, 3 combinaisons des deux précédentes techniques, et 6 réouvertures de toute la cicatrice associées à la mise en place de 8 points séparés). Discussion : Aucun facteur ne permettait de prédire la survenue d’un astigmatisme géant, excepté l’existence d’un cylindre supérieur à 4D avant ablation des sutures, qui permettait de prédire une diminution de sa valeur (sensibilité 87 %, spécificité 67 %). En effet, on notait une corrélation inverse entre la valeur initiale du cylindre et la variation de sa valeur absolue après ablation de toutes les sutures (r = -0,672 p < 0,001). La correction chirurgicale de l’astigmatisme géant permettait une réduction de 29,7 % de la valeur du cylindre toutes techniques confondues. La réouverture de toute la cicatrice permettait une réduction durable de 66,6 %, supérieure à celle obtenue par les autres techniques (p = 0,029). On notait également une corrélation entre la valeur du cylindre avant correction chirurgicale et l’importance relative de sa réduction (r = 0,64 p < 0,001). Conclusion : Même si l’astigmatisme post kératoplastie est accessible à une correction chirurgicale efficace, l’attitude la plus raisonnable semble être de laisser en place les sutu- res de kératoplastie bien tolérées si le cylindre subjectif est inférieur à 4 Dioptries. 329 Greffes lamellaires antérieures automatisées dans les maladies du stroma antérieur de la cornée : 4 années d’expérience. Automated lamellar therapeutic keratoplasty for stromal diseases of the cornea: a four years experience. MAJO F*, PEREZ-CAMPAGNE E, ZOGRAFOS L, OTHENIN-GIRARD P (Lausanne, Suisse) Objectif : Nous présentons nos résultats cliniques concernant l’utilisation de greffes lamellaires antérieures automatisées dans le traitement des maladies du stroma de la cornée. Matériels et Méthodes : Vingt-quatre greffes lamellaires antérieures automatisées réalisées entre 2003 et 2006 ont été analysées prospectivement sans groupe témoin. La série de cas comprenait 7 femmes et 17 hommes avec un âge moyen de 34,3 ans (3,25 à 55,5 ans). Les indications étaient : des complications de chirurgie réfractive (n = 6), des kératocônes (n = 5), des leucomes (n = 11) et des indications diverses (n = 2). L’évaluation clinique comprenait : la meilleure acuité visuelle corrigée pré et post-opératoire, la kératométrie pré et post-opératoire, la qualité de l’interface, la survenue de complications per et post-opératoires et la capacité à retirer l’opacifi- cation cornéenne en fonction de l’évaluation clinique pré-opératoire. Résultats : Le suivi moyen était de 14,8 mois (0.3 à 29 mois). L’acuité visuelle pré- opératoire moyenne était de 0,3 (0,005 à 0,6). L’acuité visuelle post-opératoire moyenne était de 0,5 (0,1 à 1,0). Les greffons étaient transparents et l’interface claire dans tous les cas. Les complications per opératoires étaient : une perforation cor- néenne et une prédictibilité de la découpe de la lamelle du donneur insuffisante avec le microkératome des greffes lamellaires antérieures automatisées. Le suivi post- opératoire a permis d’observer 1 déplacement de la greffe, 1 reprise de sutures, 13 astigmatismes supérieurs à 3D, 1 pli du greffon en regard d’un fil, une infection fon- gique, 3 rejets épithéliaux et 1 opacité dans le stroma résiduel. Discussion : Deux types de chirurgies peuvent être réalisés dans la prise en charge des maladies du stroma de la cornée : la greffe lamellaire antérieure automatisée ou manuelle et la greffe lamellaire antérieure profonde. La greffe lamellaire antérieure automatisée a l’avantage d’utiliser un microkératome qui a fait sa preuve en chirurgie réfractive, tant sur le plan de son efficacité et de sa précision, que sur la qualité de l’interface qu’il crée lors de la découpe. Conclusion : La greffe lamellaire antérieure automatisée est une technique simple et fiable permettant de traiter efficacement les atteintes du stroma moyen et super- ficiel de la cornée tout en préservant l’endothélium du receveur. Il s’agit d’un avan- tage décisif par rapport à la greffe transfixiante dans la prise en charge de ce type de pathologies. 330 Courbe d’apprentissage et greffe endothélio-descemétique chez les patients atteints de guttata évoluée. Learning curve and endothelial keratoplasty in patients with Fuchs dystrophy. MURAINE M*, GARDEA E, TOUBEAU D, VERA L, BRASSEUR G (Rouen) Objectif : Rapporter les résultats d’une technique originale de greffe endothélio-des- cemétique chez les patients atteints d’une cornea guttata évoluée et analyser la perte endothéliale en fonction de la courbe d’apprentissage. Matériels et Méthodes : Il s’agit d’une étude de cas, prospective, non comparative réalisée chez 33 patients porteurs d’une dystrophie primitive de Fuchs évoluée et opérés d’une greffe endothélio-descemétique. Notre série comprend 24 femmes et 9 hommes d’une moyenne d’âge de 68 ans (45 – 89 ans). Le groupe A comprend 20 patients opérés consécutivement entre janvier et juin 2006. Le groupe B comprend 13 patients opérés consécutivement entre janvier et mai 2007. Un descemetorhexis permet le retrait de la membrane de Descemet du receveur au travers d’une incision de 3,2 mm. Le greffon descemétique est prélevé sur une chambre antérieure artifi- cielle à l’aide d’une spatule. Il est ensuite enroulé sur lui-même dans une cartouche à injection puis extrait et déplié à l’aiguille dans la chambre antérieure. Suivant les cas, une bulle d’air ou de gaz est laissée en fin d’intervention. L’acuité visuelle, la réfraction, la pachymétrie et la densité endothéliale ont été évaluées à 1, 2 mois puis 6 mois après l’intervention. Résultats : Tous les greffons sont restés viables au terme du suivi. Les 2 groupes ne présentent pas de différence significative en termes d’acuité visuelle ou de réfrac- tion. La récupération visuelle moyenne corrigée est de 0,35 ; 0,53 et 0,61 à 1, 2 et 6 mois. L’astigmatisme est chiffré successivement à 1,5D ; 1,13D et 0,96D. En revan- che la densité endothéliale post-opératoire est significativement plus basse dans le groupe A (1 040 cellules/mm 2 à 6 mois) que dans le groupe B (1 910 cellules/mm 2 à 6 mois). Discussion : Cette technique demande un certain temps d’apprentissage car la perte de cellules endothéliales secondaire aux manipulations du greffon diminue de moitié avec le temps et en respectant un certain nombre de principe chirurgicaux. Conclusion : La greffe endothéliale est une technique extrêmement prometteuse chez les patients atteints de pathologie endothéliale car elle préserve la surface ocu- laire, élimine les complications dues à la trépanation et accélère la récupération visuelle de manière tout à fait spectaculaire. 331 Greffes endothélio-descemétiques par DSAEK : résultats à un an dans la dystrophie de Fuchs. Descemet Stripping Automated Endothelial Keratoplasty (DSAEK) and Fuchs dystrophy: one year follow-up. CHASTANG P* (Bordeaux), GABISON E (Paris) Introduction : La DSAEK (Descemet Stripping Automated Endothelial Keratoplasty) est une alternative aux greffes transfixiantes en cas de déficience en cellules cor- néennes endothéliales. Le but de cette étude était d’évaluer l’évolution des résultats visuels, réfractifs et topographiques sur une période de 12 mois dans la dystrophie de Fuchs.

328 Facteurs prédictifs et prise en charge chirurgicale de l’astigmatisme post-kératoplastie

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Page 1: 328 Facteurs prédictifs et prise en charge chirurgicale de l’astigmatisme post-kératoplastie

Vol. 31, Hors Série 1, 2008 114e Congrès de la Société Française d'Ophtalmologie

COMMUNICATIONS ORALESCORNÉE - CATARACTE

1S111

mois, 3 mois et 6 mois. Il n’a été observé aucune baisse d’acuité visuelle post-opératoire.L’équivalent sphérique moyen a diminué de -7,23 dioptries (D) à -5,17 D. La kératométriemoyenne (3 mm centraux) a diminué de 51,1 D à 46,9 D. Quatre anneaux de 4 yeux ontété retirés pour intolérance, sans complication secondaire.Discussion : Le laser femtoseconde FS 60 a permis d’obtenir une dissection pré-cise, rapide et reproductible du tunnel intra-stromal. La largeur du tunnel (1 mm) étaitsuffisante pour implanter sans échec ni complication tous les yeux. L’acuité visuelle,significativement augmentée en post-opératoire, est restée stable sur 6 mois.Conclusion : L’implantation par laser femtoseconde FS 60 kHz dans le kératocônes’est révélée être une technique sûre et efficace.

328Facteurs prédictifs et prise en charge chirurgicale de l’astigmatisme post-kératoplastie.Post-keratoplasty astigmatism: influencing factors and surgical management.GEVART F*, BLANCHARD S, LABALETTE P, ROULAND JF (Lille)

Introduction : Les éléments permettant de prédire l’astigmatisme après ablation detoutes les sutures de kératoplastie transfixiante sont mal connus. Le but de cetteétude était de déterminer quels facteurs pouvaient influencer la survenue d’un astig-matisme géant (supérieur à 5 D) après ablation de toutes les sutures. Dans unsecond temps, nous avons comparé l’efficacité de quatre techniques chirurgicalesde correction de cet astigmatisme géant.Matériels et Méthodes : Quatre-vingt-sept patients greffés de 2000 à 2003 ont étéinclus. Toutes leurs sutures associaient un surjet de 16 passages et 8 points séparés.Nous avons étudié l’importance de différents facteurs pré et per-opératoires (indica-tion de la greffe, chirurgie du cristallin associée, diamètre de trépanation) ainsi quepost-opératoires (équivalent sphérique, valeur de l’astigmatisme subjectif et topo-graphique) sur la valeur du cylindre subjectif après ablation de toutes les sutures. 25de ces patients ont bénéficié d’une chirurgie d’astigmatisme (8 incisions relaxantes,8 sutures compressives, 3 combinaisons des deux précédentes techniques, et 6réouvertures de toute la cicatrice associées à la mise en place de 8 points séparés).Discussion : Aucun facteur ne permettait de prédire la survenue d’un astigmatismegéant, excepté l’existence d’un cylindre supérieur à 4D avant ablation des sutures,qui permettait de prédire une diminution de sa valeur (sensibilité 87 %, spécificité67 %). En effet, on notait une corrélation inverse entre la valeur initiale du cylindre etla variation de sa valeur absolue après ablation de toutes les sutures (r = -0,672 p< 0,001). La correction chirurgicale de l’astigmatisme géant permettait une réductionde 29,7 % de la valeur du cylindre toutes techniques confondues. La réouverture detoute la cicatrice permettait une réduction durable de 66,6 %, supérieure à celleobtenue par les autres techniques (p = 0,029). On notait également une corrélationentre la valeur du cylindre avant correction chirurgicale et l’importance relative de saréduction (r = 0,64 p < 0,001).Conclusion : Même si l’astigmatisme post kératoplastie est accessible à une correctionchirurgicale efficace, l’attitude la plus raisonnable semble être de laisser en place les sutu-res de kératoplastie bien tolérées si le cylindre subjectif est inférieur à 4 Dioptries.

329Greffes lamellaires antérieures automatisées dans les maladies du stroma antérieur de la cornée : 4 années d’expérience.Automated lamellar therapeutic keratoplasty for stromal diseases of the cornea: a four years experience.MAJO F*, PEREZ-CAMPAGNE E, ZOGRAFOS L, OTHENIN-GIRARD P (Lausanne, Suisse)

Objectif : Nous présentons nos résultats cliniques concernant l’utilisation de greffeslamellaires antérieures automatisées dans le traitement des maladies du stroma dela cornée.Matériels et Méthodes : Vingt-quatre greffes lamellaires antérieures automatiséesréalisées entre 2003 et 2006 ont été analysées prospectivement sans groupe témoin.La série de cas comprenait 7 femmes et 17 hommes avec un âge moyen de 34,3 ans(3,25 à 55,5 ans). Les indications étaient : des complications de chirurgie réfractive(n = 6), des kératocônes (n = 5), des leucomes (n = 11) et des indications diverses (n= 2). L’évaluation clinique comprenait : la meilleure acuité visuelle corrigée pré etpost-opératoire, la kératométrie pré et post-opératoire, la qualité de l’interface, lasurvenue de complications per et post-opératoires et la capacité à retirer l’opacifi-cation cornéenne en fonction de l’évaluation clinique pré-opératoire.Résultats : Le suivi moyen était de 14,8 mois (0.3 à 29 mois). L’acuité visuelle pré-opératoire moyenne était de 0,3 (0,005 à 0,6). L’acuité visuelle post-opératoire

moyenne était de 0,5 (0,1 à 1,0). Les greffons étaient transparents et l’interface clairedans tous les cas. Les complications per opératoires étaient : une perforation cor-néenne et une prédictibilité de la découpe de la lamelle du donneur insuffisante avecle microkératome des greffes lamellaires antérieures automatisées. Le suivi post-opératoire a permis d’observer 1 déplacement de la greffe, 1 reprise de sutures, 13astigmatismes supérieurs à 3D, 1 pli du greffon en regard d’un fil, une infection fon-gique, 3 rejets épithéliaux et 1 opacité dans le stroma résiduel.Discussion : Deux types de chirurgies peuvent être réalisés dans la prise en chargedes maladies du stroma de la cornée : la greffe lamellaire antérieure automatisée oumanuelle et la greffe lamellaire antérieure profonde. La greffe lamellaire antérieureautomatisée a l’avantage d’utiliser un microkératome qui a fait sa preuve en chirurgieréfractive, tant sur le plan de son efficacité et de sa précision, que sur la qualité del’interface qu’il crée lors de la découpe.Conclusion : La greffe lamellaire antérieure automatisée est une technique simpleet fiable permettant de traiter efficacement les atteintes du stroma moyen et super-ficiel de la cornée tout en préservant l’endothélium du receveur. Il s’agit d’un avan-tage décisif par rapport à la greffe transfixiante dans la prise en charge de ce typede pathologies.

330Courbe d’apprentissage et greffe endothélio-descemétique chez les patients atteints de guttata évoluée.Learning curve and endothelial keratoplasty in patients with Fuchs dystrophy.MURAINE M*, GARDEA E, TOUBEAU D, VERA L, BRASSEUR G (Rouen)

Objectif : Rapporter les résultats d’une technique originale de greffe endothélio-des-cemétique chez les patients atteints d’une cornea guttata évoluée et analyser laperte endothéliale en fonction de la courbe d’apprentissage.Matériels et Méthodes : Il s’agit d’une étude de cas, prospective, non comparativeréalisée chez 33 patients porteurs d’une dystrophie primitive de Fuchs évoluée etopérés d’une greffe endothélio-descemétique. Notre série comprend 24 femmes et9 hommes d’une moyenne d’âge de 68 ans (45 – 89 ans). Le groupe A comprend 20patients opérés consécutivement entre janvier et juin 2006. Le groupe B comprend13 patients opérés consécutivement entre janvier et mai 2007. Un descemetorhexispermet le retrait de la membrane de Descemet du receveur au travers d’une incisionde 3,2 mm. Le greffon descemétique est prélevé sur une chambre antérieure artifi-cielle à l’aide d’une spatule. Il est ensuite enroulé sur lui-même dans une cartoucheà injection puis extrait et déplié à l’aiguille dans la chambre antérieure. Suivant lescas, une bulle d’air ou de gaz est laissée en fin d’intervention. L’acuité visuelle, laréfraction, la pachymétrie et la densité endothéliale ont été évaluées à 1, 2 mois puis6 mois après l’intervention.Résultats : Tous les greffons sont restés viables au terme du suivi. Les 2 groupesne présentent pas de différence significative en termes d’acuité visuelle ou de réfrac-tion. La récupération visuelle moyenne corrigée est de 0,35 ; 0,53 et 0,61 à 1, 2 et 6mois. L’astigmatisme est chiffré successivement à 1,5D ; 1,13D et 0,96D. En revan-che la densité endothéliale post-opératoire est significativement plus basse dans legroupe A (1 040 cellules/mm2 à 6 mois) que dans le groupe B (1 910 cellules/mm2 à6 mois).Discussion : Cette technique demande un certain temps d’apprentissage car laperte de cellules endothéliales secondaire aux manipulations du greffon diminue demoitié avec le temps et en respectant un certain nombre de principe chirurgicaux.Conclusion : La greffe endothéliale est une technique extrêmement prometteusechez les patients atteints de pathologie endothéliale car elle préserve la surface ocu-laire, élimine les complications dues à la trépanation et accélère la récupérationvisuelle de manière tout à fait spectaculaire.

331Greffes endothélio-descemétiques par DSAEK : résultats à un an dans la dystrophie de Fuchs.Descemet Stripping Automated Endothelial Keratoplasty (DSAEK) and Fuchs dystrophy: one year follow-up.CHASTANG P* (Bordeaux), GABISON E (Paris)

Introduction : La DSAEK (Descemet Stripping Automated Endothelial Keratoplasty)est une alternative aux greffes transfixiantes en cas de déficience en cellules cor-néennes endothéliales. Le but de cette étude était d’évaluer l’évolution des résultatsvisuels, réfractifs et topographiques sur une période de 12 mois dans la dystrophiede Fuchs.