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LES ÉCO PME - JEUDI 10 JUILLET 2014 PME 19 P. 22-23 L’ANPME affiche de nouvelles ambitions ACTUALITÉ IFC et BAM s’allient pour assurer le financement des TPME P. 2 1 ANALYSE La CCG pilote un nouveau fonds de soutien aux TPME P. 24 MANAGEMENT & RH Candidats, soyez visibles sur le net P. 26 CARRIÈRES Exploitez le plein potentiel de vos employés P. 27

33%39224 eco 10-07-2014 p19-2 - - … · ANALYSE La CCG pilote un nouveau fonds de ... maires sur la déclaration mensuelle à la CNSS et sur les ... doyens d'écoles de commerce

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LES ÉCO PME - JEUDI 10 JUILLET 2014

PME

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P. 22-23

L’ANPMEaffiche de nouvellesambitions

ACTUALITÉIFC et BAM s’al l ient pour assurerle f inancement des TPME P. 2 1

ANALYSELa CCG pi lote un nouveau fonds de soutienaux TPME P. 24

MANAGEMENT & RHCandidats, soyez visibles sur le net P. 26

CARRIÈRESExploitez le plein potentielde vos employés P. 27

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NEWS

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Abdellatif Jouahri l’avaitannoncé lors du dernierconseil de Bank al-Ma-

ghrib : «la TPME fait aujourd’huil’objet de nombreuses actionsde soutien». Les différentes an-nonces de créations de fondsde soutien, de réformes dumarché financier en faveur dela TPME intervenues cette se-maine indiquent que le gouver-neur a tenu sa promesse. Noussommes forcés de constaterque qu’un réel travail est réaliséaujourd’hui en faveur de cetissu entrepreneurial, consi-déré comme stratégique pourl’économie nationale. Le chefde gouvernement AbdelilahBenkirane va même jusqu’à in-tégrer fièrement cette donnéedans son bilan de mi-mandat,citant le contrat-programmede l’ONEE préparé par le gou-vernement, qui a pour visée depermettre à l’office de payer lesPME qui travaillent avec ce der-nier et qui sont menacées defaillite. En somme, la prise deconscience de l’urgence quereprésente aujourd’hui la situa-tion économique des PME estréelle. Une nouvelle qui devraitconstituer un motif de satisfac-tion des patrons d’entreprisesqui n'ont eu de cesse de res-sasser leurs déboires dans uneconjoncture économique desplus moroses, sans oublier laréticence affichée par leursbanquiers à les accompagnerdans le financement de leursdéveloppement et projets. Au-jourd’hui, tout porte à croireque la machine commence àêtre huilée, chose qui permetd’espérer des jours meilleurspour la trésorerie des TPME. ●

Promesse tenue

Houda [email protected]

BILLETInjaz Al Maghribrécompense la jeuneentreprise La 7e édition de la compétition nationalede la meilleure jeune entreprise 2014 or-ganisée vendredi dernier par Injaz Al Ma-ghrib dresse son bilan. Le prix de la meil-leure jeune entreprise catégorie«Université» a été remporté par l’entre-prise Restive créée par des étudiants dela Faculté des sciences juridiques, éco-nomiques et sociales de l’Université deRabat. Accompagnée par la CDG, le pro-jet consiste à recycler les vêtementsvieux et/ou démodés, les styliser pourensuite les revendre à des prix plus oumoins sociaux. Le prix de la meilleurejeune entreprise catégorie «Lycée» estrevenu à l’entreprise Cosmetic Coffee duLycée Omar Al Khayyam de Rabat. Ceslycéens ont créé du savon et autres pro-duits cosmétiques à base de café. Desproduits pouvant contribuer au traite-ment du cancer de la peau. D’autres prixont été décernés pour récompenserd’autres vertus décelées dans certainsprojets. Ainsi a été attribué le prix de l’in-novation à l’entreprise Tajelec tenue pardes étudiants de l’ENSA de Safi, spécia-lisée dans la fabrication de Tajines élec-triques. La Fondation SNCF, un des invi-tés d’honneur de la finale a attribué leprix de la mobilité à l’entreprise junior In-novlife du Lycée Hassan II de Tanger. Ceprix récompense la mobilité des per-sonnes, des biens et des services.

Manpower Maroc mise sur la RSE dans le secteurdu travail temporaireAujourd’hui, Manpower Maroc met àexécution sa stratégie de communica-tion personnalisée pour s’adresser à sescollaborateurs intérimaires. ManpowerMaroc a instauré depuis deux mois unnouveau système de communication,informant ses collaborateurs intéri-maires sur la déclaration mensuelle à la

CNSS et sur les virements des salairespar SMS. «Ce dispositif novateur vientasseoir la transparence et le respect desdroits des collaborateurs intérimairescomme le socle de sa stratégie», ex-plique-t-on auprès de Manpower. Pourrappel Manpower Maroc a initié la cou-verture maladie «Manpomut» et la ban-carisation de ses collaborateurs intéri-maires «Manpocash» dans le secteur del’intérim. Il a également été à l’origine dulancement du guide de la recherched’emploi, premier guide à l’usage descollaborateurs intérimaires.

Casablanca, capitalerégionale de l’éducation au management responsableAprès le succès de ses trois précé-dentes éditions organisées en Égypte,au Liban et aux Émirats Arabes Unis, le

Forum régional MENA PRME, qui a vu lejour afin de promouvoir les principesd'une éducation au management res-ponsable, annonce sa prochaine éditionles 10 et 11 novembre, à l'ESCA École demanagement- Casablanca. Cet événe-ment, qui inscrit l’éducation au centredes enjeux pour la jeunesse, rassem-blera plus de 300 participants, poli-tiques, institutionnels, présidents d'uni-versité, doyens d'écoles de commerceet de gestion d'Afrique du Nord et duMoyen-Orient, universitaires, cher-cheurs, entrepreneurs et personnalitésissues la société civile œuvrant dans lesmilieux socio-éducatifs et environne-mentaux. Au programme figurent deuxjournées d'échanges interactifs et denetworking autour de conférences etd'ateliers thématiques en anglais, consa-crées cette année au thème « Défis lo-caux et régionaux pour une éducationau management responsable».

Benkirane au chevet des PME Le bilan de mi-mandat du gouvernement n’aura pas omis de spécifier «l’at-tention accordée aux petites et moyennes entreprises» dans l’action gou-vernementale. «Le contrat-programme de l’ONEE préparé par le gouver-nement pendant un an permettra à l’office de payer les PME qui travaillentavec ce dernier et qui sont menacées de faillite», se réjouit Abdelilah Ben-kirane, chef de gouvernement. Le responsable met en effet en exerguel’attention accordée à la situation économique de ce tissu entrepreneurialpar son gouvernement dans les différentes actions entreprises.

AGENDA

L’AGEF débat de la formation continue L’association nationale des gestionnaires et formateursde ressources humaines (AGEF) organise, en partena-riat avec la fondation Konrad Adenauer, un ftour-débatautour du thème : «La nouvelle loi et la gouvernancede la formation continue» aujourd’hui, jeudi 10 juillet,

à 19h30 à Casablanca. Cette rencontre sera animée par Mohamed Slassi, présidentde la commission formation à la CGEM, Abdellah Chenguiti, DRH Sews Cabind Marocet vice-président de l’AGEF, et Essaid Bellal, DG du cabinet Diorh.

4e édition du Carrefour des fournisseurs de l’industrieagroalimentaireLa Chambre française de commerce et d’industrie et GLEvents Exhibitions organisent le Carrefour des fournisseursde l’industrie agroalimentaire (CFIA Maroc) qui se dérouleradu 16 au 18 septembre au parc de l’Office des Changes deCasablanca. Cette manifestation, qui accueillera 200 expo-sants et 4.000 visiteurs, met en avant les nombreuses op-portunités offertes par le marché d’Afrique du Nord.

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ACTUALITÉ

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saires pour fonctionner», ex-plique-t-on auprès d’IFC. Danscette lignée, l’organisme aidera

également la Banque centrale àcréer de nouvelles orientations

pour mieux encadrer le secteur.«Notre partenariat avec IFC per-mettra d’entamer les réformesnécessaires pour que les entre-prises puissent accéder aux pos-sibilités de financement indispen-sables à leur croissance», détailleKhalid Zbir, responsable de la Di-rection du réseau et des Cen-trales d’information à Bank Al-Ma-ghrib. L’action d’IFC permettra dece fait de généraliser l’utilisationdes données sur la solvabilité au-près des PME et du secteur pu-blic, ce qui permettra d’encoura-

IFCsoutient lesréformes del’infrastruc-ture finan-

cière marocaine pour aider lespetites entreprises. Le membredu groupe de la Banque mon-diale vient d’annoncer son ac-compagnement à Bank Al-Ma-ghrib dans «l’élaboration d’unenouvelle législation sur le partagedes données relatives à la solva-bilité des micro, petites etmoyennes entreprises (MPME)dans le but de les aider à accéderau financement dont elles ontbesoin». Dans le détail, IFC aideraBank Al-Maghrib à renforcer et àstructurer ce secteur en pleinessor, ceci en assurant la formu-lation des orientationsconformes aux normes interna-tionales sur les nouvelles lois etles réglementations. «L’idée estde permettre aux prê-teurs de partager plusfacilement les antécé-dents de crédits desemprunteurs potentiels,tout en permettant auxinstitutions de créditsde mieux gérer lesrisques pour augmen-ter le volume de finan-cement des PME qui ont souventdu mal à obtenir les leviers néces-

IFC et BAM s’allient pour assurerle financement des TPME● Le groupe Banque mondiale à travers son membre IFC accompagne Bank Al-Maghrib dansl’élaboration d’une nouvelle législation sur le partage des données relatives à la solvabilité des TPME.Ceci dans le but d’aider les micro, petites et moyennes entreprises à mieux accéder au financement.

ger l’octroi de prêts et d’empruntsnécessaires pour stimuler l’éco-nomie nationale.

Améliorer le climatdes affaires «La base de notre travail au Marocest de continuer à œuvrer pour ledéveloppement d’un environne-ment des affaires plus favorable»,détaille Joumana Cobein, chefdu bureau Maghreb d’IFC, avantd’ajouter qu’«une réglementationclaire et transparente permet auxpetites entreprises de réaliser leurplein potentiel en facilitant l’accèsau financement» plus globale-ment, il faut noter que la stratégied’IFC au Maroc porte essentielle-ment sur la croissance tirée par lesecteur privé, la création d’em-plois, un meilleur accès au finan-cement pour les petites entre-prises, la promotion des énergiesrenouvelables et l’améliorationdes infrastructures physiques etsociales, en particulier l’insertionéconomique des jeunes et desfemmes. Ce même projet détailléplus haut a été réalisé grâce ausoutien de nombreux partenairespour ne citer que la coopérationsuisse (SECO), la coopération duDanemark (DANIDA), du départe-ment des Affaires étrangères, ducommerce et du développe-ment du Canada (DFATD), du dé-partement pour le Développe-ment international duRoyaume-Uni (DFID UK) et du mi-nistère des Finances du Japon.●

IFC aidera BAMà renforcer et àstructurer ce secteuren plein essor.

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DÉCRYPTAGE

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Un cadre contractuel am-bitieux pour l’ANPME.L’année dernière a eneffet été marquée par la

conclusion d’un nouveau cadrecontractuel entre l’État et l’ANPME,couvrant la période 2013-2020. Mi-2014, la mise en œuvre de ce nou-veau référentiel se met clairementen place, à travers la montée encharge des objectifs des pro-grammes phares de l’Agence, àsavoir Moussanada et Imtiaz.L’agence a ouvert de nouvellesperspectives pour l’action del’ANPME, avec notamment desobjectifs plus ambitieux d’entre-prises à accompagner et allouedes moyens financiers consé-quents. Pus encore, l’Agence ins-crit dans la liste de ses priorités laTrès petite entreprise (TPE), jugéeparent pauvre des programmesgouvernementaux par les diffé-rentes association d’entrepre-neurs. En effet, bien qu’incluse defait dans le périmètre d’interven-tion de l’Agence, à travers des pro-grammes tels Soutien à l’entre-prise/MCC, Infitah ou Rawaj, cettedernière est officiellement inté-grée dans les missions del’ANPME. Pour assurer ces nou-velles missions, l’ANPME met au-jourd’hui en œuvre le plan d’action2014, validé lors du dernier conseild’administration et qui «porte es-

sentiellement sur la poursuite del’accompagnement des entre-prises dans le cadre des différentsprogrammes d’appui gérés ou co-pilotés par l’ANPME», explique-t-onauprès de l’ANPME. À cela s’ajoutela mission qui vient de lui êtreconférée dans le cadre de l’ac-compagnement des TPME, dansl’ancrage du plan d’accélération in-dustrielle (www.leseco.ma). Entermes d’objectifs chiffrés pour2014, il est à rappeler que tous pro-grammes d’appui aux Très petites,petites et moyennes entreprises

(TPME) confondus, devront ac-compagner 10.400 entreprises(700 PME et 9.700 TPE) avec unecontribution financière de 590 mil-lions de dirhams, correspondant àun investissement global conso-lidé d’environ 2 milliards de DH. Deplus, cette année 2014 devra êtreriche en projets stratégiques àpoursuivre, dont notammentl’amendement de la Charte de laPME et la mise en œuvre du statutde l’auto-entrepreneur, dans les-quels l’ANPMEdevra s’investir dansles deux prochaines années. ●

L’ANPME affiche de nouvellesambitions ● L'Agence nationale pour la promotion de la PME poursuit son action en faveur des petiteset moyennes entreprises en détaillant de nouvelles ambitions pour les deux prochaines an-nées. Retour sur son nouveau plan d'action, désormais piloté par un nouveau patron en lapersonne de Larbi Benrazzouk.

RÉPARTITION SECTORIELLE DES PME BÉNÉFICIAIRES DE MOUSSANADA (À MAI 2014)

IMPACTS SOCIO-ÉCONOMIQUE D'IMTIAZ (À MAI 2014)

CHIFFRE D’AFFAIRES (EN MDH) VALEUR AJOUTÉE (EN MDH) NOMBRE D’EMPLOYÉS

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27 16 14 13 12 9

Situation après 5 ans

Situation au débutdu projet

21.326 6.323 31.455

20.4822.2759.500+2,8%

+1,5%+2,2%

379

147 108 107 102 101 97 54 39

En termes d’appui à la TPE,l’État, à travers l'ANPME, adéveloppé plusieurs pro-grammes au profit desjeunes, petites et très pe-tites entreprises, notam-ment le programme Infitahqui a pour objectif la sensi-bilisation des dirigeants deTPE à l’utilisation des TI àtravers des séances d’ini-tiation valorisées par unpermis numérique donnantdroit à des offres préféren-tielles. À ce jour, 3.993 per-mis numériques et 441packs TI ont été octroyés.

Le programme de soutienau commerce de proximité(Initiative Rawaj) a au-jourd'hui pour objectif d’ap-puyer et d’accompagnerdes projets de modernisa-tion visant à développerl’activité et la rentabilité ducommerce de proximité àtravers le financement de75% du programme de mo-dernisation de chaquepoint de vente avec un pla-fond de 25.000 DH. À cejour, 22.553 points de venteont été accompagnés dansle cadre de ce programme.

Un nouveau patron pour assurer le plan d'action

La décision a été validée le 6 mars dernier par le Conseil de gouvernement. L'Agence nationale pour la promotion dela petite et moyenne entreprise (ANPME) a un nouveau pilote en la personne de Larbi Benrazzouk. Si l'annonce et lacommunication autour de cet évènement n'a pas vraiment été faite en grande pompe, il n'en demeure pas moins quece fonctionnaire bénéficie d’une promotion interne au sein de l’agence, faisant profiter cette dernière de son expertise.En effet, Benrazzouk était jusqu’ici chef du pôle «Animation & Appui» à l’ANPME et il avait également travaillé en 2000en qualité de coordonnateur du programme de mise à niveau au ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat.Ce profil laisse donc entrevoir une personnalité bénéficiant d'une expérience interne qui lui permet de poursuivre l'ac-tion menée par son prédécesseur, Latifa Echihabi, tout en intégrant les nouveaux chantiers du ministère de l'Industrieauxquels se greffe naturellement l'ANPME.

Le programme Tatwir (Ini-tiative Innovation) consisteà financer des projets d'in-novation et de R&D portéspar des entreprises enphase de développementou par des consortiumsd'entreprises relevant declusters. Tatwir prend encharge 50% des dépensesliées au projet, avec un pla-fond de 4 MDH TTC. À cejour, 10 entreprises en ontbénéficié.

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DÉCRYPTAGE

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L’ACCOMPAGNEMENT DE LA STRATÉGIE INDUSTRIELLELe chantier le plus récement an-noncé est celui de l’accompa-gnement de la stratégie indus-trielle. L’ANPME aura en effet dansles deux années à venir à jouer unrôle majeur dans la mise enœuvre de cette stratégie avec lesTPME. Le nouveau cadre de réfé-rence pour les dispositifs d’appuiau développement des entre-prises se renforce avec son an-crage au Plan d’accélération in-dustrielle, tout en maintenant ladynamique induite par les straté-gies sectorielles et transversesdéjà en place. Dans ce contexte,les deux années à venir serontcaractérisées au niveau del’ANPME par le déploiement desprogrammes d’amélioration de lacompétitivité des PME, qui visentle renforcement des dispositifsde soutien et d’accompagne-ment des entreprises, à traversun soutien intégré ambitionnantde faire de l’investissement et del’innovation les moteurs de lacroissance et de la création d’em-plois, de rehausser la compétiti-vité inclusive des filières, d’amé-liorer la compétitivité desentreprise, de promouvoir l’infor-matisation, l’innovation, l’accèsaux marchés et l’amélioration dela productivité. Aussi, l’ANPMEinscrira son action, notammentdans la consolidation et la révi-sion à la hausse des objectifs deses programmes d’appui auxPME, l’élaboration de nouvellesoffres adaptées aux enjeux éco-nomiques. Ces nouvelles offressont liées notamment au renfor-cement de la relation GE/PME,de la compétitivité inclusive desfilières et au développementsocio-économique des terri-toires. Elles le sont également ausoutien à l’émergence d’écosys-tèmes performants, à la régiona-lisation des programmes d’appuià travers des partenariats avecles acteurs locaux et au renforce-ment du mécanisme de référen-

cement des bureaux d’études,pour favoriser l’émergence d’ac-teurs de référence et le dévelop-pement de centres d’expertise.

TRANSMISSION DE L’ENTREPRISE L’ANPME œuvre pour la mise enplace d’un cadre réglementairefavorisant la transmission desentreprises, qui devra fédérertous les acteurs concernés.Cette action a été inscrite dansle plan d’action du CNEA, en vuede disposer d’un projet de textede loi à déposer auprès du SGGau mois de décembre décem-bre 2014. Il est également ànoter que l’Agence a proposédes dispositions fiscales lors desassises de la fiscalité (en 2013). Àce titre, il est prévu de constituerun comité restreint composépar l’ANPME, le MICIEN et la DGIpour produire un projet de textede loi regroupant toutes les me-sures relatives à la transmission.Il est à noter que l’ANPME a misen place une offre d’accompa-gnement «Moussanada Trans-mission». L’objectif de cette offreest notamment d’accompagner

Les priorités de l’Agence● L'Agence nationale pour la promotion de la PME prend part à de nombreux chantiers struc-turants pour les deux prochaines années. Retour sur les 4 principaux chantiers déjà en cours.

le cédant dans le processus detransmission, afin d’atténuer lesrisques liés à cette opération, dedéterminer les opportunitésréelles représentées par l’entre-prise cédée, d’identifier dans lecadre de l’accompagnement de l’entreprise le meilleur repre-neur et d’évaluer l’entreprise à sajuste valeur.

PROJET DE CHARTE DE LA TPMELe projet de charte de la TPMEs’articulera autour de plusieursthèmes, à savoir la nouvelle dé-finition de la TPME sur la basedu critère du chiffre d’affaires etd’un classement en trois caté-gories distinctes, à savoir la trèspetite, la petite et de lamoyenne entreprise. Il aborderaégalement la question de l’har-monisation des initiatives régio-nales et territoriales et l’optimi-sation des ressources dédiées àla TPME. Des mesures d’aide etde soutien en vue de favoriserl’accès de la TPME aux marchéspublics sont également pré-vues. Il faut également mention-ner la simplification de l’ensem-

ble des démarches de la TPMEauprès des administrations pu-bliques et la mise en place d’uneadministration en ligne.Il fautprévoir également la mise enplace d’un écosystème incitatifpour la promotion de la re-cherche et développement, l’in-novation et la recherche tech-nologique.

STRATÉGIE NATIONALE DE LA TPEUn autre volet qui prend uneplace notoire dans le portefeuillede l’ANPME est celui de l’appuiaux TPE dans le cadre de la Stra-tégie nationale de la TPE, qui aété élaborée en 2013. Il s’agit d’unnouveau dispositif de soutien di-rect aux entreprises, qui est encours de mise en place pour cor-riger «l’exclusion» faite à la TPEqui paradoxalement constitueun grand levier de «l’inclusion». Ilest à rappeler que cette stratégienationale de promotion de la TPEse base sur une approche glo-bale et intégrée autour de 4 axesprincipaux, à savoir la fiscalitéadaptée et aux TPE, l’accès au fi-nancement : offre de produits fi-nanciers élargie, diversifiée etadaptée aux besoins des TPE(créditsbancaires/garanties/fonds régio-naux…), la couverture sociale : al-léger les charges sociales et en-courager la couverture socialede la TPE et l’accompagnement :assistance et conseil aux TPE.«Un dispositif de soutien tech-nique et financier intégré a étéélaboré. Il ambitionne d’apporterdes réponses aux besoins desTPE et de mobiliser des moyensfinanciers conséquents pourmener ce chantier de grande en-vergure», explique-t-on auprèsde l’ANPME. Ce dispositif de sou-tien prône la contractualisationdes objectifs d’accompagne-ment des TPE avec les acteursrégionaux comme démarched’intervention. Ces derniersétant les plus à même d’identifierles besoins des TPE et de conce-voir et développer des projetsprenant en compte leurs propresspécificités. ●

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ANALYSE

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dans le secteur industriel», ex-plique-t-on auprès de la CCG quiprécise également que «les entre-prises de taille intermédiaire (ETI)peuvent également bénéficier dece fonds». Pour ce qui est dumode de déploiement, le fonds re-vêtira la forme d’un prêt subor-donné plafonné à 50 MDH, dont lapart des banques (l’ensemble decelles-ci participant à ce méca-nisme de cofinancement) pourraitprendre la forme de concoursdans le but de financer les besoinsde restructuration de créancesexistantes, d’exploitation ou d’in-vestissement. Il est également àpréciser que cette part peut égale-ment bénéficier de la garantie de laCCG avec une durée de rembour-sement du crédit conjoint pouvantatteindre 10 ans.

«Mobilisation générale»Examinée de plus près, cettenouvelle mesure vient confirmerle travail de concertation avec lesdifférentes parties prenantes, ef-fectué par la Banque centrale etannoncé par son gouverneur Ab-dellatif Jouahri lors du dernier

conseil (www.leseco.ma). Plusencore, elle vient s’inscrire dansune dynamique d’assistance fi-nancière aux TPME qui n’a eu decesse ces derniers mois de setraduire par des actions concréti-sées sur le terrain, autrement ditles nouvelles dispositions de la loibancaire en cours d’examen quiprévoit notamment la participa-tion à la constitution d’un fondsde soutien pour le financementdes PME et des ETI de 4 MMDHen 2016. Toujours dans cettemême dynamique, il faut comp-ter la récente annonce d’IFC in-tervenue cette semaine en vuede soutenir et d’assurer un meil-leur accès au financement desTPME. Dans une approche analy-tique, il faut noter l’engagementcroissant de la Banque centralequi a inscrit ces dernières an-nées, parmi ses priorités, le sou-tien à la PME et par là même lesoutien au financement de l’éco-nomie nationale qui se fait engrande partie grâce à ce tissu en-trepreneurial, celui-là même quidoit aujourd’hui relever un certainnombre de défis majeurs dansune conjoncture économiqueloin d’être favorable. Les opéra-teurs notent en effet le défi de lastratégie industrielle qu’ils vontdevoir relever dans les tous pro-chains mois, ou encore celui del’export porté par le plan d’ur-gence décliné par le ministre duCommerce extérieur MohamedAbbou (www.leseco.ma). Il resteaujourd’hui à connaître le modede gestion de ces nouveauxfonds de soutien, leur déclinaisonet leur spécialisation, leur per-mettant ainsi de répondre claire-ment aux besoins de ce tissu en-trepreneurial dans les conditionsrequises par ce dernier. ●

Un nouveau fonds de sou-tien aux très petites etmoyennes entreprisesvient de voir le jour. Dans

le cadre des initiatives en faveur dela promotion des très petites, pe-tites et moyennes entreprises(TPME), la CCG aura à gérer le der-nier fonds de soutien financier -enfaveur de ce tissu entrepreneurial-en date, et ceci dans un objectifde «consolider la résilience decette catégorie d’entreprises et derenforcer sa capacité de contribu-tion à la croissance économiquenationale». Trois acteurs princi-paux sont derrière cette initiative,à savoir Bank Al-Maghrib, le GPBMet la Caisse centrale de garantie(CCG). Il s’agit concrètement decofinancer avec les banques lesopérations visant le rétablisse-ment et la pérennité de l’équilibrefinancier des TPME jugées viables,mais connaissant actuellementdes difficultés d’ordre conjonctu-rel. «Le Fonds de soutien financierdes TPME vise à renforcer et pré-server les activités productives desTPME, en particulier les entreprisesexportatrices et celles opérant

La CCG pilote un nouveaufonds de soutien

Financement des TPME

● La longue liste des fonds de soutien aux TPME compte un nouvel arrivant. Piloté par la CCG, le fonds devrait revêtir la forme d’un prêt subordonnéplafonné à 50 MDH.

Q/R

Les ÉCO : Quelle est la particularitéde ce nouveau fonds ? Hicham Zanati Serghini : Le Fonds desoutien financier des TPME est une ini-tiative conjointe de Bank Al-Maghrib,des banques marocaines et de laCaisse centrale de garantie (CCG), ins-trument du ministère de l’Économie etdes finances pour mettre en place unmécanisme financier en faveur desTPME, un mécanisme capable de pro-mouvoir et consolider la résilience decette catégorie d’entreprises. La part duFonds de soutien dans l’interventionconjointe est consentie sous forme deprêt subordonné, autrement dit, elle nesera remboursable qu’après l’amortisse-ment de la part de la banque alors queles sûretés proposées par l’entreprisesont inscrites au rang venant après celuide l’établissement de crédit.

Sa gestion a été déléguée à la CCG.. Tout à fait. À l’image des autres instru-ments de cofinancement de la CCG,l’opérationnalisation du Fonds de sou-tien financier des TPME s’inscrit dans lecadre des relations de partenariatbanques/CCG qui sont aujourd’hui bienétablies et maîtrisées par la commu-nauté bancaire.

Comment les TPME pourront-ellesen bénéficier ?Le Fonds cible les entreprises de droitmarocain, quelle que soit leur forme ju-ridique, ayant pour objet la productionde biens ou de services. Les entreprisesdoivent être viables, mais connaissantdes difficultés passagères (problèmesde trésorerie, baisse d’activité, déséqui-libre de la structure financière, perte declients) sans pour autant être en situa-tion contentieuse. Le Fonds de soutienfinancier des TPME vise ainsi à renforcerles activités des TPME, en particulier lesentreprises exportatrices et celles opé-rant dans le secteur industriel. Les entre-prises de taille intermédiaire (ETI) peu-vent également bénéficier de ce Fonds.Les entreprises qui souhaitent bénéfi-cier de ce fonds de soutien doivents’adresser à leurs banques. ●

Hicham Zanati Serghini,DG de la CCG

● Le programme s’inscrit dans le cadre des relations de partenariats engageant les banqueset la CCG.

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CARRIÈRES

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d’accomplissement et qu’il ne lesaccompagne pas dans leur dé-veloppement et, ultimement,dans leur carrière peut mener lessalariés à ressentir de l’ennui, dudésintérêt et même du mécon-tentement envers leur emploi.Évidemment, au lieu d’apporterune contribution valable à la pro-ductivité de l’entreprise, ils ontsouvent un rendement qui va endiminuant jusqu’à leur départ.Cette perte est incalculable etinacceptable car il y a moyen nonseulement d’évaluer les compé-tences de vos employés, maisaussi de les développer de façonoptimale. Pour ce faire, l’évalua-tion du rendement est un outilessentiel. Elle vous permet de dé-terminer les besoins de forma-tion de chacun ainsi que d’identi-fier la relève possible aux postesclés de l’organisation et d’envisa-ger les promotions.

Comment exprimerson potentiel ?Tout d’abord, le milieu de travaildoit être favorable à la totale éclo-sion du potentiel de vos employés.

Employeurs, ne vous éton-nez pas si vos collabora-teurs vous apprennentque leurs compétences

seraient sous-utilisées au sein deleurs entreprises. En effet, ils sontplusieurs à estimer que leurs em-ployeurs n’utilisent pas pleinementleur potentiel ou leurs compé-tences. Un tel sentiment n’est passans conséquences pour les entre-prises. D’abord, cette sous-utilisa-tion de leurs capacités peut enle-ver à leurs employés toute envied’accomplir leur travail. Au bout ducompte, cette démotivation lespousse à partir pour aller travaillerdans une entreprise qui leur offriradavantage de défis et d’occasionsde développement professionnel.Selon moi, c’est un risque que lesemployeurs ne peuvent pas sepermettre de prendre.

La gestion des talents :un enjeu majeurNe pas exploiter le plein potentielde ses employés peut être né-faste pour une entreprise. Cesentiment que leur employeur neleur donne pas de possibilité

Les relations de travail, les poli-tiques de gestion des ressourceshumaines, l’environnement géné-ral doivent permettre à chacund’avoir le goût et la chance de sedonner à fond dans ses tâches, defaire preuve de créativité et d’initia-tive. Faites connaître la mission, lavision et les objectifs de votre en-treprise. Vos employés se sentirontainsi parties prenantes des enjeuxorganisationnels et développerontsans doute un sentiment d’appar-tenance et un engagement dura-ble envers l’entreprise. Ils serontalors incités à mettre à contributiontoutes leurs capacités. Il faut aussique vous donniez à chaque em-ployé des moyens de se dévelop-per professionnellement et quevous le guidiez dans ce processus.Cela va de la définition d’objectifsclairs dès l’embauche à l’évaluationdu rendement, rencontre qui vousdonnera aussi l’occasion de discu-ter de ses possibilités d’avance-ment au sein de l’organisation ainsique de la formation nécessairepour qu’il puisse progresser danssa carrière, mais vous seriezétonné de constater à quel pointcertains de vos employés neconnaissent pas les programmesde formation qui leur sont offerts.Pour vous assurer de bien dévelop-per le potentiel de chacun, vousdevez mettre en place desmoyens de communication quivous permettront de faire connaî-tre la formation disponible ainsique ses avantages pour les em-ployés. N’oubliez pas que vouspouvez donner une certaine lati-tude à vos employés en les laissantprendre des initiatives dans leurtravail, ce qui leur permettra d’entirer plus de satisfaction et d’utiliserleur potentiel au maximum. Vouspourrez ainsi détecter des compé-tences, des savoir-faire que vousne soupçonniez pas... ●

PAR A.T

● De nombreux employés estiment aujourd'hui que leurs employeurs n’utilisentpas pleinement leur potentiel ou leurs compétences. Cette sous-utilisation deleurs capacités peut enlever à leurs employés toute envie d’accomplir leur travail.

Exploitez le plein potentielde vos employés

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Les relationsde travail,les politiquesde gestiondes ressourceshumaines,l’environne-ment généraldoiventpermettreà chacund’avoir le goûtet la chancede s’investirdans sestâches,de faire preuvede créativitéet d’initiative.

POINTDE VUE

D ifférentes théories sou-tiennent que l’environne-ment de travail doit être

un environnement stimulant,sain, où les défis sont importantsmais où l’individu doit être aucentre des préoccupations. Lesemployés sont à la recherched’un environnement de travailqui leur permet de s’accompliret non seulement d’obtenir unsalaire ou une valorisation so-ciale. Sans tomber dans le piègede la «sur gestion» des res-sources, les employés préfère-ront un environnement de travailoù la prise d’initiative, la commu-nication, l’écoute et le perfec-tionnement de leurs compé-tences sont au rendez-vous à unenvironnement de travail quileur offre le petit déjeuner en ar-rivant après un service de trans-port offert. Bien entendu, cesont des avantages, mais lagrande majorité des employéss’entendent pour dire que le res-pect du besoin d’équilibre primesur tout, qu’il s’agisse des em-ployés, des managers ou de l’or-ganisation, lesquels ont un rôle àjouer à l’égard du bien-être. Ils’agit simplement pour l’entre-prise de répondre aux véritablesbesoins de ses employés. Est-ceque j’offre réellement ce dontmes employés ont besoin ?Pourquoi ne pas simplementleur demander ce qu’ils préfè-rent ? Est-ce que prendre encharge la vie des employés, leuroffrir des services et continuer àleur en demander de plus enplus répond réellement à leursbesoins ? Certes, les avantagesfont de l’effet pendant un certainmoment, mais leurs besoins,leur bien-être et leur désir deréalisation personnel resurgirontrapidement. ●

Abdelmajid TronjiDirecteur général de Thema RH

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L’ESSENTIELDE L’ACTUALITÉ

LES ÉCO PME - JEUDI 10 JUILLET 2014

MANAGEMENT & RH

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Les recruteurspréfèrentrechercher surla toile desélémentsrassurants surles candidatspour éviter leserreurs decasting.

jourd’hui adopté une habitude:éplucher les réseaux sociauxcomme Viadeo, LinkedIn ouDoyoubuzz. En l’absence de sta-tistiques nationales, des don-nées internationales montrentaujourd’hui qu’environ sept re-cruteurs sur dix ont acquis ce ré-flexe. Au moment où les candi-datures sont de plus en plustruquées selon les responsablesRH, ces derniers préfèrent re-chercher sur la toile des élé-ments rassurants sur les candi-dats pour éviter les éventuelleserreurs de casting. Dans cette

Une révolution dans lespratiques de recrute-ment a été opérée.Vous l’aurez compris, il

s’agit de l’utilisation d’Internetpour trouver les profils recher-chés. Pour les responsables RH,cet outil est de plus en plus priséà travers une pratique nomméele «name googling». De ce fait,être visible sur la toile pour ras-surer les futurs employeurs estaujourd’hui très important. Déci-dés à avoir plus de détails sur lescandidats avant même de lesrencontrer, les recruteurs ont au-

nouvelle configuration, certainsprofils gagneraient à assurer uneprésence sur le web. Il s’agit no-tamment de certaines fonctionscadres et plus précisémentcelles en lien avec le web, lacommunication, le conseil, leshautes technologies et le marke-ting. Pour ce faire, il faut quevous ayez une priorité: assurerune bonne identité numérique;en d’autres termes, bien savoirse marketer. Bien se vendre surle web. En effet, pour que votreprésence sur le web ne desservepas votre candidature, il faut maî-

● De plus en plus de responsables RH ont recours à une nouvelle pratique, le«name googling». Cette dernière consiste à sélectionner des candidats ayantpostulé sur la toile. Mieux vaut donc bien construire son image et se marketer.

Candidats, soyezvisibles sur le net

Retrouvez tous les lundisla nouvelle formule en 10 pagesde notre cahier

Épargne & investissement

triser son utilisation. Être présentsur le web suppose d’intégrerautomatiquement les réseauxcomme Viadeo et LinkedIn. Cesderniers sont strictement profes-

sionnels et offrent généralementun bon référencement sur Inter-net pour donner un éclairageprécis sur les parcours des can-didats. Cependant, cela dépassela simple mise en ligne de CV.Pour appuyer son identité et pilo-ter sa carrière, il faut miser surses talents, ses points forts, savaleur ajoutée, sa différence; end’autres termes, se démarqueret réussir. C’est en ayant en têtecet objectif que la démarcationpeut se faire, au préalable à tra-vers l’image véhiculée, notam-ment sur le web. Cette imagedoit, selon les spécialistes, êtreune marque personnelle réussiequi obéit à des impératifs d’au-thenticité, de clarté, deconstance, de cohérence, d’en-gagement. Tout ceci permet infine d’avoir un meilleur contrôlede sa carrière en réalisant samission professionnelle, en as-surant une cohérence entre sesvaleurs et ses activités profes-sionnelles. Pour finir, une cita-tion de Steve Jobs qui résumecet impératif de se construireune image professionnelle sur leweb : «Se forger une apparenceet y rester fidèle est primordial.Ne pas sous-estimer l’impact deson image sur les autres». ●

Il est nécessaire de s’inscrire sur les réseaux professionnels.