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  • LA SEMAINE AFRICAINE N3422 du vendredi 29 aot 2014 - PAGE 1

    BI-HEBDOMADAIRE D'INFORMATION ET D'ACTION SOCIALE PARAISSANT AU CONGO-BRAZZAVILLE

    N 3422 du Vendredi 29 Aot 2014 - 61me Anne - Sige Social: Bd Lyautey - Brazzaville - B.P.: 2080 - CONGO: 400 F. CFA - FRANCE: 1,75 Euro -Tl.: (242) 06.678.76.94 / 05.528.03.94 / 06.889.98.99 - E-mail: [email protected]

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    Livre: essai politique

    Charles ZacharieBowao livre

    une critique delethnocentrisme

    en politique

    Les famillesvictimes entendent

    se tourner versla justice

    Aprs les explosions du 4 mars 2012

    Les explosions du 4 mars 2012 ont fait dimmensesdgts matriels, les propritaires veulent le dialogue

    citoyen avec le gouvernement, tel que promis par le chef delEtat sur les projets immobiliers. Autrement, ils

    se tournent vers la justice (P.5)

    Dans son livre, il revient sur la crisede la refondation au P.c.t (P.3)

    Assemble nationaleLa modification de laloi lectorale vote

    sur fond de boycott desdputs U.pa.d.s et dun

    dput M.c.d.d.i(P.5)

    Dbat constitutionnelLe parti de

    Purhence Etoula ditnon au changement

    de constitution(P.19)

    Ambassade des Etats-UnisdAmrique au CongoMme Sullivan

    Stphanie a dvoilla quintessence dusommet Etats-Unis/

    Afrique

    Lambassadeur des Etats-Unis dAmrique. (P.3)

    Le gouvernementappel satisfaire les

    revendications desenseignants

    (P.7)

    Rentre scolaire 2014-2015

    Editorial

    Un signeindit!

    (P.3)

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    ANNONCE

  • LA SEMAINE AFRICAINE N3422 du vendredi 29 aot 2014 - PAGE 3

    EVENEMENT

    Selon Mme Sullivan St-phanie, il dcoule duUSA-Africa summit lamise la disposition de lAfri-que, par les Etats-Unis, dun en-gagement financier dun mon-tant atteignant 33 milliards dedollars us (soit environ 16.500milliards de francs Cfa) rpar-tis comme suit:- 7 milliards de dollars (3.500milliards de francs Cfa) de fi-nancement pour promouvoirles exportations amricaines etles investissements en Afrique,dans le cadre de la campagnedoing-business in Africa;- 14 milliards de dollars us(7.000 milliards de francs Cfa)de transactions dans lnergiepropre, laviation, les banqueset limplantation des socitsamricaines en Afrique;- 12 milliards de dollars us(6.000 milliards de francs Cfa)dans le cadre dun nouvel en-gagement financier du prsi-dent Obama, des partenairesdu secteur priv, de la Banquemondiale et autres, surlinitiative nergtique PowerAfrica.Seulement voil, la diplomate

    amricaine a fait remarquer quecette manne financire et tousles autres investissementsamricains ne profiterontquaux pays qui respecterontles principes de la bonne gou-vernance. Les investisse-ments ne viendront que si lesinstitutions sont stables. Cestdans le cadre du renforcementdes capacits que nous pour-rons aider les pays africains se dmocratiser. Nous insis-tons sur la stabilit des institu-tions comme condition sinequa non pour les investisse-ments, a-t-elle dclar.Elle a expliqu que ce sommeta contribu faire le point surla croissance de lAfrique. Car,les dirigeants africains se sontengags redoubler defforts,pour poursuivre les rformesqui attirent les investisseurs.Cest, en ralit, lune des stra-tgies mises en uvre par lesEtats-Unis, pour tenter de con-trer toute susceptibilit de quel-ques dirigeants africains ayantdes vellits de se maintenir aupouvoir, par des artifices cons-titutionnels, du moins pour lespays qui auront besoin de laide

    amricaine, a laiss entendreMme Sullivan Stphanie.Par ailleurs, la prsence duCongo ce sommet a t sa-lue par la diplomate amricai-ne, dans ce sens que des ac-cords de coopration ont tsigns entre, dune part, lIns-titut national de sant desEtats-Unis et le Ministre con-golais de la recherche scienti-fique et de linnovation techno-logique, sur la recherche mdi-cale; sachant quune rechercheconjointe est dj en cours, re-cherche dont lobjectif est detrouver un vaccin contre le vi-rus Ebola qui svit en Afrique;et, dautre part, la gestion op-timale du Parc national deNouabal-Ndoki entre les Etats-Unis et le Congo, par le truche-ment du Ministre de lcono-mie forestire et du dveloppe-ment durable.Au plan scuritaire, Washing-ton ne mnagera aucun effort

    pour aider lAfrique dans la lut-te contre le terrorisme interna-tional. Lexemple de la Rpubli-que Centrafricaine en est uneillustration. Nous sommespleinement engags pour sou-tenir les efforts de la Misca (Mis-sion centrafricaine). Il y a septmois que nous avons envoyle matriel et dautres sont encours, a dclar, en substan-ce, la diplomate amricaine, quia prcis que le plus important,pour la jeunesse africaine, aconclu Mme SullivanStphanie, il ne faut pas cher-cher lemploi ailleurs, il faut lecrer sur place en Afrique. Ain-si, les jeunes pourront se sta-biliser, plutt que de chercherdes eldorados.

    MarcellinMOUZITA MOUKOUAMOU

    (Stagiaire)

    Ambassade des Etats-Unis dAmrique au CongoMme Sullivan Stphanie a dvoil la

    quintessence du sommet Etats-Unis/AfriqueAu cours dune confrence de presse quelle a donne, jeudi 21aot 2014, dans la salle de runion de lambassade des Etats-Unis, Brazzaville, en prsence de ses collaborateurs, MmeSullivan Stphanie, ambassadeur des Etats-Unis dAmrique auCongo, a abord trois thmatiques: le commerce et le dvelop-pement, la scurit rgionale, la bonne gouvernance, pour ren-dre compte de la quintessence du sommet Etats-Unis/Afriquequi sest tenu Washington, la capitale fdrale amricaine, du4 au 6 aot dernier. Voulu et organis par le prsident BarackObama, ce sommet a t une opportunit ouvrant les brchesdun partenariat gagnant/gagnant entre les deux partenaires, alaiss entendre la diplomate amricaine.

    Politique:Lethnocentrisme est un ar-chasme dans une socit quise veut dmocratique et tour-ne vers le progrs.

    novembre de la mme anne,vaut son pesant dor, en cesens quil exprime une ide for-ce de lessai, savoir que leth-nocentrisme intervient commeun antagonisme politique rd-hibitoire, dans lhistoire de laconstruction nationale au Con-go: Ma gnration, celle desrvolutionnaires, a fait sontemps. Nous avons fait ce quenous avons pu. Il nous reste passer le tmoin aux plus jeu-nes (. . .) dans la paix et la con-corde. Ce ne sera pas facile, cause surtout du tribalisme quiparasite consciemment ou in-consciemment, le jeu entre lepouvoir et le contre-pouvoir. Letribalisme retarde dangereuse-ment le dveloppement de no-tre pays.Nous nous sommes tromps,en pensant que ctait une con-tradiction secondaire. Cest legoulot dtranglement de ladmocratie dans notre pays. Sima sant le permet (...) je pour-rais me concentrer sur les le-ons de la refondation du P.c.t

    quil faut absolument poursui-vre, pour le bien du pays, enmme temps quil faudra tra-vailler intelligemment pour fai-re lire le prsident Sassou en2009. Je pourrai alors me con-sacrer librement la rdactionde mes mmoires et aider leprsident Sassou prparer, son tour, sa sortie en 2016,dans la paix, la dignit et la s-curit.Mais, que faut-il entendre pr-cisment par ethnocentrisme,terme que lauteur prfre eth-nicisme ou ethnisme: Dunemanire gnrale, on entendrapar ethnocentrisme une ten-dance lourde sorganiser et agir, en privilgiant le groupesocial, ethnique ou politique

    auquel on appartient, avec uneforte conviction, au bout ducompte illusoire, den faire leseul modle de rfrence ou, tout le moins, le modle parexcellence, pour dire autre-ment, le meilleur des modles.Les grands partis qui dominentla vie politique nationale, leP.c.t, lU.pa.d.s (Union panafri-caine pour la dmocratie socia-le), le M.c.d.d.i (Mouvementcongolais pour la dmocratie etle dveloppement intgral), quelauteur nhsite pas dsignersous le terme dethno-partis, dufait de leur assise lectorale r-gionale et ethnique, sont lesvhicules de cet ethnocentris-me qui gangrne le jeu dmo-cratique.Au lieu de se produire commeles instruments dun dbat d-mocratique sain et constructif,ils ne vivent, en ralit, quepour les lections et le posi-tionnement des cadres tel outel niveaux des structures ta-tiques. Le travestissement delaction partisane, nous expli-que lauteur, contribue, in fine, structurer la passion militan-te autour du mythe dun lea-der charismatique (le prsidentou pre-fondateur du parti).Du coup, le parti du pre-fon-dateur devient, automatique-ment, celui du fils-hritier, et/oudu neveu, du clan, de lethnieou des ethnies apparentes.Au demeurant, lauteur re-prend, son compte, lidedune limitation du nombre deformations politiques deux outrois grands partis, suivant lecritre gauche-droite. Unetelle architecture partisane, se-

    lon lui, aurait pour effet das-sainir et de dynamiser lespacepolitique et redonnerait con-fiance des populations d-sabuses par une pratique ana-chronique du pluralisme dmo-cratique.Lessai de Charles ZacharieBowao ne mnage pas ses cri-tiques lendroit des lites etdes intellectuels notammentqui, par couardise politique ouopportunisme, ont choisi de setaire ou dadhrer la logiqueethnocentriste. Il leur est de-mand hic et nunc - mais lademande sadresse ceux qui,tout au moins, ont encore lafacult de se rvolter - de pren-dre leur distance vis--vis despostures et des tendances in-tgristes de leurs milieux res-pectifs et dassumer leur rlede critique de lordre social.En outre, lauteur sinsurgecontre le rejet du principe delalternance politique, au profitde la prservation ethnocen-triste du pouvoir. De mme quilprend, clairement, position surlide du prsident Barack Oba-ma ayant trait la ncessitdinstitutions fortes: il ne sagitpas, dit-il, pour les Africains, engnral, et les Congolais, en

    particulier, de miser sur deshommes forts, mais de tra-vailler lmergence dinstitu-tions fortes, celles sans les-quelles lEtat de droit dmocra-tique reste un vu pieux.Louvrage est encadr par deuxtextes lumineux et riches den-seignements, notamment en cequi concerne le second: le pre-mier, publi en guise de prfa-ce, est le message de Mme Iri-na Bokova, la directrice gn-rale de lUnesco, dit en no-vembre 2012, loccasion de lajourne mondiale de la philoso-phie. Le second, publi en gui-se de postface, est le discoursprononc en septembre 1985par Mgr Joseph Malula, loc-casion de ses 25 ans dpisco-pat et concomitamment laclbration de la journe inter-nationale de la jeunesse.Charles Zacharie Bowao nouslivre une rflexion critique dudedans dense, lucide et cou-rageuse, de la manipulation delethnie dans le jeu politique.

    Jean Jos MABOUNGOU

    LivreLimposture ethnocentristePlaidoyer pour une argumenta-tion thique du politiqueCharles Zacharie Boawao.Les Editions Hmar (Brazza-ville, Rpublique du Congo)2014.117 Pages.

    Livre: essai politiqueCharles Zacharie Bowao livre une critique

    de lethnocentrisme en politiqueDans lessai quil vient de publier, cette anne, aux EditionsHemar et qui se donne pour objet de procder au dvoilementcritique de lethnocentrisme comme imposture, Charles Zacha-rie Bowao, professeur de philosophie lUniversit MarienNgouabi et ancien ministre la prsidence de la Rpublique,charg de la dfense nationale, sappuie sur une conviction debase qui se prsente comme une constante dans sa pense: sila politique consiste, pour lessentiel, grer des rapports deforce, celle-ci est aussi une affaire dthique, au sens o on peutcomprendre ce mot, cest--dire lensemble des rgles de con-duite universellement admises qui fondent la cohsion dunesocit. Ce qui signifie, ici, que le travail de dvoilement delauteur dbouche sur une critique la fois politique et moralede lethnocentrisme.

    Morale:Lethnie, prsume hgmoni-que au plan politique, a tendan-ce percevoir les autres eth-nies comme des obligs sou-mises sa volont politique.Or, aucune ethnie nest lobli-g de lautre, aucune ethnienest suprieure lautre.Lessai de Charles ZacharieBowao contient lappel testa-mentaire dAmbroise EdouardNoumazalay dans lequel lan-cien leader de la gauche radi-cale du M.n.r (Mouvement na-tional de la rvolution), anciensecrtaire gnral du P.c.t (Particongolais du travail) et ancienprsident du Snat, stigmatisele tribalisme et voque, en-tre autres questions, lhorizon2016. Cet appel testamentaire,qui date de septembre 2007, quelques mois de son dcs en

    Charles Zacharie Bowao.

    Lambassadeur des Etats-Unis dAmrique, Mme Stphanie Sullivan.

    Un signe indit!

    La dmocratie nest possible que parce que la souve-rainet appartient au peuple, cest--dire lensembledes citoyens anims par la volont de vivre ensemble.Cest donc le peuple qui, par le biais des lections, choisitses reprsentants, pour exercer le pouvoir dEtat, durantun temps bien limit. Et tout lenjeu de la dmocratie est l:choisir, par le biais des lections, cest--dire le vote.Ds lors, mode de dvolution du pouvoir, le vote revt uncaractre sensible, eu gard au dsir de chaque citoyendtre choisi. Lhistoire nous dmontre que cest, souvent,autour des lections que naissent les crises qui mettent mal lunit nationale. Raison pour laquelle lorganisation desvotes doit toujours obir aux critres dquit, de transpa-rence et de justice, donnant les chances gales aux citoyensdsireux de solliciter la confiance de leurs concitoyens, pourexercer le pouvoir dEtat, au nom du peuple souverain.A travers le dialogue, la classe politique congolaise a mon-tr sa maturit et sa volont dasseoir un systme lectoralcrdible, parce quobissant aux critres prcits. Faire ledialogue est une chose et cest bien lorsquon y russit,mais mettre en uvre les conclusions du dialogue, ce quona dcid de commun accord, est une autre paire de man-ches. Et cest l o, souvent, surgissent les difficults. Cestce que nous sommes en train de vivre, depuis la concerta-tion politique nationale de Dolisie, organise du 22 au 26mars 2013. Il y a eu la controverse sur les rsultats du re-censement administratif spcial, voil quest venue sajou-ter la discorde sur la modification de la loi lectorale con-cernant les prrogatives de la Conel (Commission nationaledorganisation des lections). La plnire de lassemblenationale du mercredi 27 aot dernier a donn la mesure dece que les politiques sagrippent toujours leurs intrts etne sont prts aucune concession privilgiant lintrt na-tional. En ralit, il y a bien rien de nouveau sous le cielcongolais. Un homme politique clbre dans le pays avaiteu le toupet de le dire clairement: Je norganise pas leslections pour les perdre. Mme Machiavel naurait pas phi-losoph mieux. Alors? Le reste nest que cirque. A chacunson tour!Mais, fait indit: pour la premire fois depuis les deux sep-tennats du prsident Denis Sassou Nguesso, un parlemen-taire alli la majorit a boycott, publiquement, le votedune loi. Signe qui ne trompe pas? Esprons que le vernest pas dans le fruit.

    Joachim MBANZA

    Editorial

  • LA SEMAINE AFRICAINE N3422 du vendredi 29 aot 2014 - PAGE 4

    ANNONCES

  • LA SEMAINE AFRICAINE N3422 du vendredi 29 aot 2014 - PAGE 5

    NATIONAL

    La cration de la C.p.a.e(Caisse des pensons desagents de lEtat) sinscritdans le processus de rformedu systme de scurit socialeinstitu par la loi n31-2011 du15 juillet 2011. Etablissementpublic caractre administra-tif, dot dune personnalitmorale et jouissant dune auto-nomie financire, la C.p.a.e apour principale mission la ges-tion des pensions des fonction-naires de lEtat rgis par la loin021-89 du 14 novembre 1989et des agents contractuels re-levant du code du travail.Justifiant la cration de cettestructure publique, le ministredEtat Florent Ntsiba a indiqu

    que ce projet est la matriali-sation de lengagement du pr-sident de la Rpublique de re-fonder et moderniser le syst-me de scurit sociale, afindinstaurer, progressivement,un socle de protection socialeau bnfice de tous. Jusque-l, la scurit sociale ne con-cerne que les agents de lEtatet ceux du priv. Cela ne repr-sente que cent mille Congolais,alors que nous sommes quatremillions de Congolais, a-t-ildclar.Ainsi, pour atteindre cet objec-tif, ltat entend mettre en pla-ce un systme bas sur la soli-darit nationale et la participa-tion individuelle. Les tra-

    vailleurs cotiseront. Ceux quine travaillent pas bnficierontdes cotisations des autres oude la participation de lEtat, desorte assurer chacun lesmoyens daccder aux soins desant, a fait savoir le ministredEtat Ntsiba.Toutefois, le montant des co-tisations sera fix par des tex-

    tes rglementaires, a expliquFlorent Ntsiba, qui a, parailleurs, estim que la scuritsociale ne couvrira pas toutesles maladies. Cela se fera demanire progressive. On nin-nove pas pour reconduire lesdifficults antrieures. Il y auratoujours des difficults. Onveillera sur les pesanteurs so-ciales et la bonne gouvernan-ce. Au moins, la nouvelle cais-se aura lavantage de se focali-ser sur le traitement des pen-sions, a-t-il dit.Rappelons que la mise en pla-ce du rgime des pensions desagents de lEtat succde lacration des rgimes de la fa-mille et de lenfance en difficul-t, ainsi que celui des risquesprofessionnels et des pensionsdes travailleurs du secteur pri-v. En attendant la mise en pla-ce de la C.p.a.e, puisque le pro-jet de loi va encore tre soumis lexamen des snateurs, lapriode de transition sera as-sure par la Caisse de retraitedes fonctionnaires.

    Marvelle ETOU(Stagiaire)

    Assemble nationaleDissolution de la C.r.f et cration de la

    Caisse des pensions des agents de lEtatAprs son examen par la commission des affaires juridiques etadministratives de lAssemble nationale, le projet de loi por-tant cration de la C.p.a.e (Caisse des pensions des agents delEtat) a t adopt par les dputs, le jeudi 7 aot 2014, au coursdune sance plnire relative la 6me session ordinaire admi-nistrative de lAssemble nationale, prside par Justin Koumba,prsident de ladite institution, en prsence du ministre dEtatFlorent Ntsiba, ministre du travail et de la scurit sociale. Lanouvelle caisse en cration va remplacer la C.r.f (Caisse de re-traite des fonctionnaires).

    Florent Ntsiba.

    Aprs les explosions du 4 mars 2012

    Les familles victimes enten-dent se tourner vers la justiceDes vies brises par les explosions meurtrires de la poudrirede lex-camp militaire de Mpila, Brazzaville! Prs de deux anset demi aprs, des familles entires sont toujours dans la prca-rit, en dpit des mesures urgentes prises par le gouvernement(allocations durgence, relogement des familles Kintel, recons-truction des maisons dans certains quartiers, etc). Certaines pro-messes faites par le prsident de la Rpublique, Denis Sassou-Nguesso, ne sont pas mises en uvre par le gouvernement qui,cependant, semble avoir un agenda propre pour rgler les con-squences de ce drame, en lanant un programme immobilier,objet dune campagne de publicit dans les mdias, sans con-certation avec les comits des sinistrs. Face au mur dincom-prhension, le collectif des comits de suivi des propritairessinistrs appelle le gouvernement au dialogue. Autrement, il serserve la possibilit de sen remettre la justice contre lEtatcongolais.

    La dcision du collectif des comits de suivi des propritairessinistrs des quartiers 54, 59, 61, 62 et 64 des arrondissements 5Ouenz et 6 Talanga a t prise, lors dune runion extraordinairede ses membres, le 22 aot 2014, au quartier Mpila (Talanga),sous le patronage de son prsident, Aim Bokino, et comme se-crtaire de sance, Jean-Baptiste Makabi. Dans son mot de bien-venue, le prsident Aim Bokino a circonscrit le contexte danslequel se tient la prsente sance. La non-tenue des promessespar le gouvernement de la Rpublique, et quelques rencontresinfructueuses avec le ministre Jean-Jacques Bouya, nous ontpousss nous retrouver, afin de faire le bilan de lexcution desmesures prises par le prsident de la Rpublique, souligne lecompte-rendu.Concernant le bilan de lexcution des mesures prises par le pr-sident de la Rpublique, la suite du drame de Mpila, le prsi-dent de sance a rappel les engagements pris par le prsidentde la Rpublique, lors de son adresse sur lEtat de la nation, le 13aot 2013, devant le parlement runi en congrs, savoir:- la tenue dun dialogue citoyen avec les propritaires des parcel-les, prlude toute opration de reconstruction dans les zonesdu sinistre;- le relogement des propritaires des maisons dtruites dans leslogements sociaux de Mpila, en attendant quils regagnent leurshabitations aprs la reconstruction;- le ddommagement des oprateurs conomiques ayant perduleurs biens usage commercial.Faisant le bilan, un an aprs le message sur lEtat de la nation duprsident de la Rpublique, le 13 aot 2013, devant le parlementruni en congrs, les membres des bureaux des comits de suivides deux arrondissements constatent, avec regret et amertume:1- la non-tenue des engagements pris par le prsident de la Rpu-blique, par le gouvernement qui ne matrialise pas lesdits enga-gements;2- la diffusion des spots publicitaires sur le prototype des mai-sons construire (R+1, R+2 et R+3), avant la tenue des assem-bles gnrales souhaites par le ministre Bouya, le 3 juillet 2014,dans les locaux de la Dlgation gnrale des grands travaux;3- la non-affectation des entreprises dans les zones non recons-truites, tout en dplorant que la majorit des propritaires sinis-trs des deux arrondissements demeurent sans abris et expossaux intempries, depuis le 4 mars 2012;4- la non-prise en compte des dolances contenues dans les ca-hiers des charges des comits de suivi.Devant ce bilan ngatif, les membres des bureaux des comits desuivi des deux arrondissements exigent du gouvernement:- la tenue dans le dlai dun mois, du dialogue citoyen promis parle prsident de la Rpublique, condition sine qua non, avant laralisation de tous travaux damnagement et de reconstructiondans la zone dite rouge.Toutefois, le collectif des comits de suivi des deux arrondisse-ments se rserve le droit dester en justice lEtat congolais et din-former lopinion nationale et internationale, travers les mdiasdu calvaire quendurent les populations sinistres.Signalons que le rapport, sign par une quinzaine de participants,a t dpos auprs de plusieurs structures de lEtat. Le collectif,qui sen tient aux promesses du chef de lEtat, espre que le gou-vernement sera, enfin, rceptif ses dolances et engagera ledialogue citoyen promis par le chef de lEtat, pour une dmarcheconsensuelle dans la ralisation des projets qui les concernent.

    Jol NSONI

    Le drame du 4 mars a priv des miliers de familles de leurs mai-sons.

    seul, les lections: Personnena peur des lections, maissous quelle forme? Sous uneforme propre et crdible, pourque les lus de demain soientinvestis du pouvoir du souve-rain primaire. Mais, tel que leschoses sont faites, mme no-tre assemble, demain, peuttre dcrdibilise avec deslois qui sont prises la va-vite, la hte. Nous sommes icipour prendre des dcisions quiconviennent tous. Quon nenous dise pas quil y a un dlaiquil ne faut pas dpasser, par-ce que, sinon, on est dans lin-constitutionnalit, nous le som-mes depuis. Limportant, cenest pas de demeurer danslerreur.Pour sa part, Pierre Ngolo aestim que le P.c.t est un partiresponsable qui se bat pour leconsensus: Nous tenons nosengagements. Les relevs desconclusions de Dolisientaient pas une forme de dik-tat que nous imposons au gou-vernement, mais plutt, un do-cument avec lequel nous de-vons nous retrouver avec legouvernement pour changer.Le consensus sur la base du-quel le texte devrait tre modi-fi rsulterait de la rencontreentre la classe politique et legouvernement. Il sest avrque pour des problmes decalendrier, cette rencontre napas pu avoir lieu et le gouver-nement a travaill le texte.Revenant la charge, PascalTsaty-Mabiala a estim que lacommission na pas eu raisonde rejeter ses amendements:Nous sommes dans le sujet.Et, je ne vois pas pourquoi onparlerait de rejet des amende-ments. a ne sert rien de don-ner des impressions: il fautdire, ouvertement, plutt quede biaiser, en donnant lillusion lextrieur, quau Congo, il ya un commission lectorale in-dpendante. Le reste du dbatet le vote se sont drouls sansles dputs de lU.pa.d.s et undput du M.c.d.d.i qui ont quit-t la salle, pour manifester leurmcontentement.Cyr Armel YABBAT-NGO

    Prvue 10h, la sanceplnire de lassemblenationale na, finalement,dbut qu 13h5. Et pour cau-se, il fallait attendre les dpu-ts de la majorit qui se trou-vaient en conclave au sigecommunal de leur parti, Mpi-la. Pendant ce temps, les dpu-ts de lU.pa.d.s attendaientdans la salle.Il tait 13h5, quand le prsidentde lassemble nationale, Jus-tin Koumba, a ouvert la san-ce. Demandant la parole, le pre-mier, le dput de lU.pa.d.s,Honor Sayi, a exprim sa pr-occupation sur lopportunit detenir cette sance, aprs que ledcret convoquant le corpslectoral, pour le 28 septembreprochain, a t rendu public. Fi-nalement, les dbats qui sensont suivis ont t trs vifs etmme virulents sur cette proc-cupation. Emboitant le pas son collgue de lopposition, ledput Rehodule Batsina, pr-sident du groupe parlement duM.c.d.d.i, a fait remarquer quele dcret convoquant le corpslectoral est sign le 25 aot2014, pendant que le prsidentde la Rpublique est absent dupays, pour ses vacances. Cedcret est-il vrai? Pourquoi d-battons-nous dune loi qui nesera pas applique pour leslections locales? Est-il possi-ble quun dcret prsidentielsoit anti-dat?, a-t-il demand,en prcisant quil agissait ti-tre personnel et non au nomde son parti.Aprs ce dbat virulent, JustinKoumba a fait savoir aux dpu-ts de lopposition quilsntaient pas les seuls sin-terroger sur la publication de ce

    dcret avant le vote de laloi. Nous-mmes, au bureau,avions pos cette question.Cest ce qui justifie un peu leretard dans louverture de cet-te sance, a-t-il dclar. Pourplus de prcision, il a donn laparole au ministre RaymondZphirin Mboulou pour difierles dputs. Nous avons ta-bli un planning qui tient comp-te des dlais. Dans lentre-temps, la convocation du corpslectoral ne doit pas arrterlanalyse ou le vote de cette loi.Ce qui est plus fondamental,cest la loi n01 de 2001 portantloi lectorale. Les autres nesont que les modifications, arpliqu le ministre de lint-rieur, sans vraiment rpondre la question.Le dcret est un acte subs-quent qui devrait viser lensem-ble des textes, y compris celuiqui est en dbat pour tre pluscomplet. Ce que jaurais pu en-tendre du ministre, cest quef-fectivement de dire, nous noussommes tromps. A moinsquon prenne lassemble, sim-plement, pour une chambredenregistrement. Par respectde linstitution, on doit attendreque la loi soit vote, a expli-qu, pour sa part, Pascal Tsa-ty-Mabiala.Face la pression des dputsde lU.pa.d.s, la majorit prsi-dentielle sest dfendue parlentremise dAlain Moka, pr-sident du groupe parlementai-re de cette famille politique.Pour lui, il y a, aujourdhui,dans le pays, des dclarationsqui vont dans le sens de retar-der les lections. Il nous fauttenir les lections snatoriales,au plus tard, le 4 octobre pro-

    chain. Quil y ait vote de la loiou pas, les lections snatoria-les doivent se tenir cettedate, a-t-il fait comprendre.Suite cette intervention, ledput Honor Sayi a deman-d la majorit de se gner.Pourquoi avoir de la prcipi-tation, nous avons pris toutnotre temps. Ce nest pas lapremire fois que nous allonsvioler notre constitution, on alhabitude. Vous avez une op-position qui ne va pas creuserles goudrons ou mettre les bar-ricades. Cest une oppositionrpublicaine, responsable, quine mettra pas en mal les insti-tutions pour des lectionsquon aurait prolonges dunou de trois jours. Les con-seillers ont attendu longtempsavant quils ne soient pris encharge, alors que les bureauxdes conseils continuent tra-vailler. Nous nen avons pas faitun problme. Pourquoi peut-onpenser quaujourdhui, le plan-ning devient immdiat et lexi-gence dutilisation immdiateet rien ne peut tre report.Construisons le pays, rien nestsuprieur au consensus, sur-tout lorsque nous avons ensalle, les gens qui ont donnleur parole dhonneur. Il n y apas pril en la demeure, a-t-ildit.Compltant son collgue, Pas-cal Tsaty-Mabiala pense que legouvernement na qu dire,clairement, sil veut organiser,

    Assemble nationaleLa modification de la loi lectorale vote sur

    fond de boycott des dputs U.pa.d.set dun dput M.c.d.d.i

    Mercredi 27 aot 2014, lassemble nationale a adopt le projetde loi modifiant et compltant certaines dispositions de la loin9-2001 du 10 dcembre 2001 portant loi lectorale. Ctait aucours dune sance plnire prside par Justin Koumba, prsi-dent de ladite institution, en prsence de Raymond ZphirinMboulou, ministre de ladministration du territoire et de la d-centralisation, qui a dfendu ce projet de loi. Ladoption sestfaite sans les six dputs de lU.pa.d.s qui ont quitt la salle. Ledput sigeant, Rehodule Batsina, supplant de Guy-Brice Par-fait Kollas et prsident du groupe parlementaire du M.c.d.d.ifait autant en signe de dsapprobation.

    Justin Koumba.

  • LA SEMAINE AFRICAINE N3422 du vendredi 29 aot 2014 - PAGE 6

    Coup doeil en biaisCoup doeil en biaisCoup doeil en biais NATIONALLutte contre les nuisances sonores

    Aprs son interpellation au snat,Raymond Mboulou promet de rtablir lordre

    Les nuisances sonoresmanant des bars-dan-cings, boites de nuit, barsV.i.p, veilles mortuaires, lieuxde culte dans les glises de r-veil sont un phnomne deplus insupportable pour les po-pulations. Soucieux de la qui-tude de ses compatriotes, lesnateur Gabriel Zambila a in-terpell le ministre de ladmi-nistration du territoire, traverssix questions.Sans la prsence de collguesmembres du gouvernement,Raymond Zphirin Mboulousest senti embarrass par cer-taines proccupations du sna-teur du Kouilou et prsident dela commission dfense et s-curit au snat. Il a expliquque limplantation dun tablis-sement cultuel au Congo estsoumise certaines conditionsdont la dclaration qui permet ladministration de sassurerque la tranquillit, la salubritet la scurit sont garanties auxcitoyens.Malheureusement, dans la pra-tique, la ralit est toute autre.Les glises, les bars-dancingset botes de nuit naissent etpoussent comme des champi-gnons, quelquefois, sans auto-risation de ladministrationcomptente, dans les endroitsinappropris, au regard de leurbtis et des fois, de leurs ani-mateurs. Un laisser-aller impu-table, selon le ministre de lin-trieur, la faiblesse dans lap-plication des textes rglemen-tant lexercice de culte et bars-dancings au Congo et leur ca-ducit. La lgislation sur cesujet existe et exige dtre ap-plique par les autorits admi-nistratives territoriales et de lapolice. Cependant, cette lgis-lation mrite dtre actualise,pour prendre en compte lesphnomnes nouveaux lis auservice religieux et aux actesdviants observs dans cer-tains tablissements cultuels,comme les prophties menson-gres conduisant aux divorces,aux abandons denfants et auxassassinats crapuleux, a sou-lign Raymond Zphirin Mbou-lou qui a fait savoir que la di-rection gnrale de la police se

    Mardi 19 aot 2014, le ministre de lintrieur et de la dcentrali-sation, Raymond Zphirin Mboulou, tait face aux vnrablessnateurs, lors dune sance dinterpellation, la suite dunequestion du snateur Gabriel Zambila, prsident de la commis-sion dfense et scurit, sur les nuisances sonores. Prsidepar Andr Obami-Itou, prsident du snat, cette sance a per-mis au ministre de reconnatre les faiblesses dans lapplicationdes textes rglementant lexercice de culte, des bars-dancingset boites de nuit au Congo et leur caducit. Pour y faire face, ilentend procder au contrle systmatique de tous ces lieux.Legouvernement est en train de prendre des dispositions pour r-glementer tout a, a-t-il dit.

    charge, de manire permanen-te, du suivi, sur le terrain, durespect des rgles dictes parla rglementation en vigueur,dont les textes datent de 1901et 1959.Dans sa rplique, le snateurGabriel Zambila a insist surlapplication des textes exis-tants et leur mise jour. Vu cequi se passe autour de nous etailleurs, je pense quil est im-portant de regarder ce sujet,a-t-il dit. Son collgue, IkongoLogan, est, quant lui, revenusur la caducit des textes exis-tants et le dsordre constat ausein des glises de rveil. Dosa question sur le nombre das-sociations cultuelles qui exis-tent au Congo. Par ailleurs, il ainterpell le ministre de lint-rieur sur le fait, selon lui, g-nant observ chez certainscroyants. Les gens se permet-tent, en plein midi, de faire leurstoilettes: on lave les pieds et lesvisages. Ce sont des chosesauxquelles on doit lutter. Cenest pas normal que les trot-toirs soient encombrs parceux-l qui refusent de faire lestoilettes intimes lintrieur deleurs administrations, a dcla-r le snateur, faisant tat desablutions des musulmansavant leur prire.Enfonant le clou, le snateurJean-Marie Epouma pense quela pratique de lexercice de cul-te pose problme au Congo, endpit de larsenal juridique qui

    existe. Le dsordre est tou-jours l. a veut dire quil y aune faiblesse quelque part, aexpliqu le snateur, qui a ex-hort les autorits faire un ef-fort de sattaquer, en toute res-ponsabilit, ce problme.Pour lui, grer, cest prvoir.Aujourdhui, nous voyons lesphnomnes lis ces confes-sions religieuses et qui com-mencent tre prsents dansla sous-rgion. Cest un probl-me prendre bras le corps et matriser, a-t-il indiqu, par-lant du mouvement Boko Ha-ram qui svit au Nigeria. A unautre snateur dajouter: Il fautcraindre que notre faon de fai-re collective puisse amener une fragilisation de lEtat. In-dign du sort inflig certainsfidles, il a dclar: Certainspasteurs se mettent jusquvioler lintimit de leurs fidles,sous prtexte de cette thrapiede lavage de je ne sais quoi.Conformment aux textes envigueur, le snateur Pierre ZelyMassanga a voulu savoir lesheures douverture et de ferme-ture des dbits de boisson. Legouvernement est en train deprendre des dispositions pourrglementer tout a. Dici l,nous prenons des nouveauxtextes, parce que ceux exis-tants ont vieilli, a rpondu leministre Mboulou.Quant au nombre ddificescultuels officiellement dcla-rs, Raymond Zphirin Mbou-lou a commenc par dire quillui tait difficile de donner unchiffre exact, tout en reconnais-sant quil y a bien des glisesqui simplantent sans rcpis-ss. A linstant, le directeur g-nral des collectivits locales,

    Charles Nganfouomo, assurantlintrim du directeur gnral deladministration du territoire, luia gliss un petit papier: Il mefait savoir quil y a 2.890 en-droits de culte enregistrs.Cest norme, sest-il cri.Par la mme occasion, il a lais-s entendre quil existe prs de200 partis politiques dans lepays, alors que le pays compte peine 4 millions dhabitants.Le prsident nous a prescritlapplication de la loi sur lespartis politiques, afin dy met-tre de lordre.Sur les heures douverture et defermeture des dbits de bois-son, le ministre a port les pr-cisions suivantes: larrtn2280 fixe ces horaires com-me suit: du lundi au vendredi,de 11h 18h: vente sans con-sommation sur place; de 18h minuit: vente avec consomma-tion sur place et musique. Cestune disposition qui date et quina pas encore t abroge.Faisant la synthse des dbats,Andr Obami-Itou a exig laractualisation des textespour les adapter au contexteactuel, la vie quotidienne, auxdsirs des citoyens qui veulentla paix, la srnit et leur appli-cation, a-t-il dit.Signalons que le snat a tenuune sance dinterpellation dugouvernement, mardi 26 aotdernier, avec les ministresYvonne Adlade Mougany, Hel-lot Matson Mampouya, Ray-mond Zphirin Mboulou, MartinAim Parfait Coussoud-Ma-voungou et Alain Akouala-Ati-pault. Nous y reviendrons dansnos prochaines ditions.Cyr Armel YABBAT-NGO

    Gabriel Zambila.

    Andr Obami-Itou. Raymond Zphirin Mboulou.

    Journal dit par la CommissionEpiscopale des Moyens de

    Communication Sociale.Prsident:Mgr Miguel

    Angel Olaverri,Evque de Pointe-Noire

    Vice-PrsidentMgr Anatole Milandou

    Archevque de Brazzaville

    Directeur de Publication:Joachim MBANZA

    Secrtaire de rdactionVran Carrhol YANGATel: (242) 06.668.24.72Saisie&Montage (PAO):Atelier La Semaine AfricaineService Commercial:

    Brazzaville: Tl. 06.889.98.99 05.528.03.94Pointe-Noire: Tel:05.557.78.71 06.655.80.03 05.553.16.93

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    LA SEMAINE AFRICAINE

    E-mail: [email protected] Internet: lasemaineafricaine.net

    Bihebdomadaire dinformation gnrale, daction sociale etdopinion, sinspirant de la Doctrine

    Sociale de lEglise Catholique.

    Les journalistes de T.p.t sont en grvea y est! Trop cest trop!, disent les journalistes de T.p.t (Tlpour tous) de Pointe-Noire. Ils sont entrs en grve, depuis lejeudi 14 aot 2014. La reprise du travail est conditionne par lepaiement de leurs salaires rests impays voici aujourdhui, jourpour jour, 61 mois. Ils reprochent leur administration gnrale lagabegie financire qui ne dit pas son nom. Affaire suivre.

    Des journalistes accuss dtre delopposition, par les dputs de la majoritLa plnire du mercredi 27 aot dernier, lassemble nationale, a tmarque par le boycott de six dputs du groupe parlementaire delU.pa.d.s et du prsident du groupe parlementaire du M.c.d.d.i, qui a agi titre personnel. Lorsque ces dputs ont quitt la salle, les journalistesles ont suivis, pour obtenir leurs impressions. Dans la salle, seule lquipede Tl-Congo est reste. Lorsque le prsident de lassemble nationalea voulu lancer le vote, le dput Pierre Ngolo lui a propos dattendre leretour des autres journalistes, partis interviewer les dputs de lopposi-tion. Seulement, il sest demand si ces journalistes sont de lopposition.Quand ces journalistes sont revenus dans la salle, ils ont subi les quoli-bets des dputs de la majorit, les accusant dtre de lopposition. Aprsquoi, le prsident de lassemble nationale a ouvert le vote qui a aboutiau rejet des amendements soumis par lU.pa.d.s et ladoption du projetde loi modifiant la loi lectorale.

    Le procs de Marcel Ntsouroua repris au palais de justice

    Les avocats de Marcel Ntsourou, lex-officier des F.a.c (Forces armescongolaises), poursuivi pour rbellion, dtention darmes, etc., ont misfin leur fronde et sont revenus au procs, ds le jeudi 28 aot dernier.La cour menaait dappliquer larticle du code de procdure pnale luidonnant la possibilit de commettre doffice un avocat un accus. Fina-lement, les avocats sont revenus et le procs a repris normalement.

    Une femme accouche en pleine rue Brazzaville!

    Les habitants de la zone Texaco-La-Tsim, un quartier de Ouenz, lecinquime arrondissement de Brazzaville, se sont rveills, jeudi 28 aot2014, sur une nouvelle tonnante, faisant tat dune femme ayant accou-ch, en pleine rue, sur lavenue de lIntendance, entre les rues Kikouimbaet Moussana. Selon des tmoins, la femme enceinte navait pas pres-senti les douleurs de lenfantement, en se rveillant. En tout cas, elle nese doutait pas que son bb viendrait au monde ce jour-l. Une foule decurieux sest forme autour delle. Cest en se rendant au petit march duquartier, vers 7h00, quelle a senti de violentes contractions et, subite-ment, elle a accouch. Des femmes passant par-l lont aide et alertles agents du commissariat de police de quartier, situ dans la rueKikouimba. Elle a t transporte dans un hpital, pour une meilleureprise en charge.

    Un mort et des blesss dans un accidentimpliquant un engin lvateur

    Lundi 24 aot 2014, un accident de circulation dramatique sest produitsur lavenue Gascogne, appele route de lOrstom, Moukounzi-Ngouaka,un quartier de Maklkl, le premier arrondissement de Brazzaville. Ilsagit dun chariot lvateur, appartenant une socit chinoise, roulant vive allure, et qui sest renvers, cause dun nid de poule (trou sur lachausse goudronne), provoquant la mort dun jeune homme se trou-vant bord. Cest au niveau de larrt Les Jardins. Deux autres per-sonnes se trouvant bord, dont le conducteur de lengin, ont t grive-ment blesses. Elles ont t transportes lhpital central des armesPierre Mobengo, tandis que le corps de la victime a t dpos la mor-gue de Maklkl.

    Viol collectif dune adolescente Talanga: trois mineurs suspects crous!La semaine dernire, une fille mineure habitant au Camp 15 Aot, vers lecentre-ville de Brazzaville, a t viole, pendant plusieurs heures, partrois garons dont lge varie entre 16 et 17 ans. Lacte sest droul Talanga, le sixime arrondissement de la ville-capitale, dans une mai-son inacheve. La pauvre fille avait rpondu une invitation de son co-pain, via facebook. Arrive sur le lieu, elle a t surprise par la prsencede deux autres garons. Visiblement, ces derniers avaient bien ficel leurcoup, puisque filmant, tour de rle, la scne impudique. Selon le tmoi-gnage de la victime, ils lont menace de balancer les images sur Face-book et lui ont exig la somme de 150.000 francs Cfa, pour quils renon-cent le faire. Les suspects ont t interpells par la brigade de recher-che de la gendarmerie de Brazzaville. Ils ont ni les faits, mais le princi-pal instigateur du coup a affirm que la fille, ge de 15 ans, tait con-sentante. Ils sont crous, nanmoins, et seront prsents devant le pro-cureur de la Rpublique, pour viol collectif. Comme quoi, les parents doi-vent attirer lattention de leurs enfants sur lInternet et ses rseaux so-ciaux, cause de la dlinquance quils peuvent y rencontrer.

    C.h.u: quand certains agents exigentquon leur paye la main duvre

    Sur les murs du C.h.u (Centre hospitalier et universitaire) de Brazzaville,des panneaux rappellent aux malades et autres visiteurs quil est stricte-ment interdit de remettre de largent aux agents de sant, mais de payer la caisse, tenue par les agents du Trsor public. Pour contourner cettedirective de leur hirarchie, certains agents de cet tablissement sani-taire ont trouv une parade: exiger, directement, de largent aux patients.Mercredi 27 aot 2014, en fin de matine, Mme Solange O., la quaran-taine plus que rvolue, habitant Poto-Poto, le troisime arrondissementde la ville-capitale congolaise, en a fait lamre exprience. En effet, bles-se au pied droit, la suite dun accident intervenu son lieu de travail,elle a pris la rsolution daller se faire soigner au C.h.u. Aprs avoir payla consultation et lordonnance prescrite, qui lui ont cot plus de 50.000F. Cfa, la blesse a t soigne. Mais, au moment o elle sapprtait rentrer chez elle, son grand tonnement et celui des personnes quilaccompagnaient, on lui a rappel, sans vergogne, quelle doit encoredbourser 5000 francs Cfa, pour la main duvre! Une somme qui, bienvidemment, nest pas alle dans la caisse du C.h.u, mais dans la pochede lagent de sant qui la soigne. Des pratiques qui ternissent limagedu plus grand centre sanitaire du pays, et qui nous rappellent que lesresponsables de cet tablissement sanitaire ont du pain sur la planche,en ce qui concerne la formation de leurs agents de sant.

  • LA SEMAINE AFRICAINE N3422 du vendredi 29 aot 2014 - PAGE 7

    NATIONAL

    Donnant rponse la do-lance du gouverne-ment congolais, le direc-teur des services acadmiques,Tomas Reinoso Medrono, assu-rant lintrim de la directricegnrale des services mdi-caux de Cuba, Mme Concep-tion Campa, avait fait savoir, aucours de cette sance de tra-vail, que tout tait possible etque les facults cubainestaient prtes accueillir unenouvelle vague dtudiantscongolais, condition de leurfaire parvenir, temps, la listede ces tudiants.Nous allons, rapidement, indi-quer le nombre prcis, sansgourmandise, a rpondu Fran-ois Ibovi, qui avait estim quele Congo a trop perdu de tempsen matire de formation de sesmdecins et quil sagit de lerattraper. Question de pallier ledficit en mdecins cr par ledpart massif des anciens laretraite.Dans le cadre de la mise enuvre de ces accords signsentre les gouvernements con-golais et cubains, qui sappr-tent, dailleurs, clbrer le50me anniversaire de leurs re-

    lations diplomatiques, 600autres tudiants, gs de 23ans au plus, dtenteurs de lundes baccalaurats des sries C,D, F2, F3, E des annes 2013 et2014, vont tre envoys LaHavane, Cuba, pour leurs tu-des dans les filires de mde-cine et dlectro-mdecine.La construction des hpitauxgnraux dans chaque chef-lieu de dpartement pose, in-discutablement, le problmedes ressources humaines. Dola formation de 11.000 mde-cins, dcide par le gouverne-ment, aprs le constat du dfi-cit si important en la matire.Interpell sur la question par lacommission conomie et finan-ces de lassemble nationale, leministre dEtat, Gilbert Ondon-go, a laiss entendre que ceteffort de formation devrait sepoursuivre, en dpit, selon lui,de labsence des crdits desti-ns spcialement, cette ac-tion. Sur le plan budgtaire,cette action requiert une prvi-sion budgtaire de 6 milliardsde francs Cfa par an, pour laformation de 11.000 mdecinsgnralistes et 30 spcialis-tes, a-t-il expliqu.

    En effet, la spcialit concernedeux catgories de personnes:les tudiants ayant termin leurcycle de formation en mdeci-ne Cuba, rests sur place orentrs au pays, et les mde-cins forms au Congo ou

    ltranger. Leur nombre, a pr-cis Franois Ibovi, sera pro-portionnel au nombre des ser-vices qui seront crs dans leshpitaux gnraux en cons-truction dans le pays, soit 15par spcialits pour 540 spcia-listes, dont 40 par hpital g-nral.Ce faisant, Franois Ibovi amis le vu de mettre aussi enformation les pharmaciens, lesbiologistes et les stomatolo-gues, de mme que 150 infir-miers dEtat et 200 sages-fem-mes et assistants. Nousaurons mis en place un syst-me de sant cohrent, du ni-veau suprieur la base. Noussommes, de ce point de vue,convaincus que nous assure-

    Ministre de la sant et de la populationSix-cents nouveaux tudiants bientt

    Cuba, pour une formation de mdecineDans le cadre de lamlioration du systme sanitaire congolais,le gouvernement, par lentremise du Ministre de la sant et dela population, ralise, depuis octobre 2013, un programme deformation en mdecine des tudiants Cuba. Une premire va-gue de cinq cents tudiants congolais taient partis, en octobredernier. Elle tait accompagne du ministre Franois Ibovi, quiavait, cette occasion, plaid auprs de son homologue cu-bain, la mise en formation de 600 autres tudiants et de 540mdecins congolais dans 36 spcialits, 200 assistants et sa-ges-femmes et 150 infirmiers qui devraient embrasser des car-rires complmentaires la profession de mdecin. Laccordcomplmentaire celui des 500 tudiants congolais arrivs Cuba, le 26 octobre 2013, prvoit lenvoi, cette anne, de 600autres tudiants former en mdecine.

    rons la population congolai-se, laccs aux soins vritablesde sant, de qualit et moinschers, a confi le ministreFranois Ibovi.Cyr Armel YABBAT-NGO

    Franois Ibovi.

    Rentre scolaire 2014-2015

    Le gouvernement appel satisfaire les revendications

    des enseignantsIl sest tenu, du 18 au 22 aot 2014, au sige de la Fetrasseic (F-dration des travailleurs de la science, des sports, de lenseigne-ment, de linformation et de la culture), Brazzaville, une runionde concertation des fdrations syndicales affiles aux trois cen-trales syndicales les plus reprsentatives: la Fetrasseic, la Fenco(Fdration de lducation nationale du Congo), la Fesylate (F-dration des syndicats libres et autonomes des travailleurs delenseignement) et le M.g.e.c (Mouvement gnral des enseignantsdu Congo). Dans une dclaration rendue publique par RodrigueBayidikila, vice-prsident de la commission de la Fetrasseic,charg du suivi des situations des enseignants, les fdrationssyndicales demandent au gouvernement de trouver, au plus tardle 15 septembre prochain, des solutions adquates aux revendi-cations des enseignants, pour garantir une bonne rentre sco-laire aux lves.

    Au cours de leur runion, les syndicalistes ont examin le niveaudavancement des situations administratives et financires destravailleurs relevant du sous-secteur de lducation nationale etdes enseignants du Ministre des sports et de lducation physi-que, conformment aux accords issus des ngociations globalesdans le cadre du dialogue social.De cette analyse, il ressort un constat amer: la construction desinfrastructures scolaires ne saccompagne ni de lamlioration dela condition enseignante, ni de la rsorption du dficit dcri enpersonnel enseignant; les textes administratifs (harmonisation,titularisation, avancement, intgration, etc.) sont publis aucompte-goutte et les rappels de soldes dactivits timidementpays, malgr la vulgarisation des conclusions du dialogue so-cial. En consquence, les trois fdrations (Fetrasseic, Fenco etFesylate) et le M.g.e.c exigent du gouvernement, une srie de re-vendications, pour une rentre scolaire 2014-2015 apaise.Parmi ces revendications, on peut citer la publication et lapplica-tion du statut particulier du personnel de lducation nationale etdes enseignants du Ministre des sports et de lducation physi-que; la mise en place du guichet unique pour diligenter la publi-cation des textes administratifs des enseignants; le paiement in-tgral des rappels de solde dactivits en instance la C.c.a (Caissecongolaise damortissements); le paiement des rappels de pro-motion des ex-appels volontaires et bnvoles de lenseigne-ment, tenant compte des dates de prise de service des intres-ss; le recrutement et lintgration au titre de lanne 2014-2015,dau moins dix mille enseignants, pour rsorber, progressivement,le dficit estim vingt mille enseignants, au plus tard le 30 sep-tembre 2014; la rvision, par la fonction publique, au regard desnouvelles dispositions fixant lge la retraite 57 ans, pour lesuns, et 60 ans, pour les autres, et de la disposition fixant lgedaccs lautonomisation de concourir; lautorisation aux en-seignants de concourir dans les filires de leur choix, aprs expi-ration de lengagement dcennalet lapplication effective du d-cret prsidentiel portant automatisation de la retraite.Ce faisant, les formations syndicales demandent au gouverne-ment de trouver des rponses idoines leurs revendications, auplus tard, le 15 septembre prochain. Dpass ce dlai, le gou-vernement sera seul responsable des consquences qui en d-couleraient, prcise la dclaration. Nanmoins, la Fetrasseic,la Fenco, la Fesylate et le Mgec mettent en garde toute la classepolitique qui tenterait de rcuprer ces revendications lgitimesdes travailleurs des fins inavoues, a-t-elle prvenu.

    Esperancia MBOSSA-OKANDZE

    Composante de lopra-tion Mbata ya bakolo,lOpration radios ma-tanga vise sattaquer auxnuisances sonores que gn-rent les glises de rveil, lesbars-dancings, les carnavalsdes veilles funbres, lesklaxons ouverts et tonitruantsdes voitures qui roulent viveallure, etc.Dans son mot dusage, le gn-ral Ndengu a dplor le retouren force du phnomne de nui-sances sonores. Depuis uncertain temps, nous assistons une nouvelle explosion desnuisances sonores. Les glisesde rveil, lgalement recon-nues, se croient autorises re-doubler de cris, de chansonshurlantes, de prires vocif-res, de jour comme de nuit, dufait de leur reconnaissance of-ficielle. Elles oublient que lamme loi qui leur reconnat uneexistence lgale interdit, sansexception, les nuisances sono-res. Nous assistons, aussi, auretour en force des radiosmatanga qui polluent nos

    nuits, au nom de lhommage nos morts. Les veilles funrai-res sont redevenues de vrita-bles carnavals, au lieu dtredes lieux de recueillement, a-t-il dclar.Selon lui, les bars-dancings etautres botes de nuit, dontlouverture est, pourtant, sou-

    mise des horaires rglemen-ts, poussent leurs dcibels demusique, de jour comme denuit, alors quils ont lobliga-tion dorganiser leurs activitsdans des locaux insonoriss, lebruit assourdissant de leurmusique dborde et drangetout le voisinage.Pour ce faire, le gnral Nden-gu a instruit les services soustutelle de mettre fin ces nui-sances sonores, dans la logi-que du concept oprationnel etdes ordres de commandementde lopration Mbata ya bako-lo. Il sest, par ailleurs, rjouidu succs obtenu par lopra-tion Mbata ya bakolo, assu-rant quelle a contribu stop-per la vague de criminalit ur-baine, rduit, considrable-ment, la violence sur toutes les

    formes, notamment les braqua-ges sanglants, les viols et lesvols. Avant daffirmer que cet-te opration mrite dtre p-rennise, comme lexigent legouvernement et le peuple.Notons que lopration Mbataya bakolo est, dsormais, lenom gnrique de toutes lesactions scuritaires de prven-tion et de rpression de la poli-ce. Cest ce titre que lopra-tion Longwa na nzela visantlradication de la dlinquancede voie publique sy inscritcomme lun des aspects. A lafin, les diffrents responsablesde police ont effectu une des-cente dans les quartiers, pourreprer les points concernspar ses nuisances sonores.Alain Patrick MASSAMBA

    Scurit publiqueLa police a lanc lopration radios

    matanga contre les nuisances sonoresLutter contre les nuisances sonores, lopration radiosmatanga a t lance par le gnral de police de deuximeclasse Jean Franois Ndengu, directeur gnral de la police,vendredi 22 aot 2014, Brazzaville, en prsence du gnral depolice de premire classe Jacques Antoine Bouiti, directeur d-partemental de la police, du colonel de police, Jules MonkalaTchoumou, directeur de la scurit publique et porte-parole dela police, ainsi que des officiers de police. Cette opration faitsuite une instruction du ministre de lintrieur et de la dcen-tralisation, visant mettre fin au phnomne de nuisances so-nores.

    Jean Franois Ndengu.

    Les policiers invits mettre fin aux nuisances sonores dans les quartiers

    La premire vague des cinq cents tudiants arrivs Cuba, en 2013.

    Vue des enseignants (Ph. d'archives)

    Les dirigeants des formations syndicales, pendant la runion.

  • LA SEMAINE AFRICAINE N3422 du vendredi 29 aot 2014 - PAGE 8

    ANNONCES

    Date: 12/08/2014Don: BMZ No.: 2012 66 329AMI n 002/2014- BMZ No.: 2012 66 329-III

    LAssociation pour lAppui aux Initiatives deSant Communautaire, Association de Mar-keting Social du Congo (AAISC/AMSCO) areu une subvention de la coopration finan-cire allemande avec la CEMAC, traverslOCEAC, pour financer lexcution du Projetde Prvention du VIH/SIDA en Afrique Cen-trale (PPSAC) en Rpublique du Congo, et alintention dutiliser une partie de cette sub-vention pour effectuer des paiements au ti-tre du contrat de prestation des services deCREATION ET PRODUCTION DE SPOT PU-BLICITAIRE TV DE 60 SECONDES SUR LUTI-LISATION CORRECTE DU PRESERVATIFMASCULIN.

    LAAISC/AMSCO invite les Entreprises et Or-ganismes intresses manifester leur int-rt fournir le service prcit. Ils doivent four-nir les informations suivantes: Brochures,description de missions similaires dj ra-lises, disponibilits dexperts qualifis dansle domaine et leurs CV, prouvant quils sontqualifis pour excuter la mission. Parailleurs, ils doivent fournir les documents ad-

    ASSOCIATION POUR LAPPUI AUX INITIATIVESDE SANTE COMMUNAUTAIRE

    ASSOCIATION POUR LE MARKETING SOCIAL AU CONGO (AAISC/AMSCO)

    Sige Social: 172, rue SOWETO, quartier Tlvision, MaklklBrazzaville

    Tl.: (242) 06663 42 04/06 958 93 85 - Email: [email protected] B.P: 1350

    PROJET DE PREVENTION DU VIH/SIDA EN AFRIQUE CENTRALE(PPSAC)

    Coopration financire allemande (KFW) avec la CEMAC

    AVIS DE SOLLICITATION A MANIFESTATIONDINTERET POUR LA CREATION ET LA PRODUCTION

    DUN SPOT PUBLICITAIRE TV DE GO SECONDESministratifs suivants: Patente 2014, NIU,RCCM, Relev dIdentit Bancaire de la struc-ture, Attestations des missions excutes.

    Les Termes de rfrence de lactivit sont retirer au sige de lAAISC/AMSCO. Pour tou-tes informations supplmentaires, envoyerles questions uniquement aux adresses e-mail ci-dessous:- [email protected] avec copie [email protected]

    Les manifestations dintrts doivent treadresses au Directeur Excutif dAAISC/AMSCO, au plus tard, le vendredi 05 Septem-bre 2014, 14 heures, sous pli ferm, ladresse ci-dessous:

    A lattention du Directeur Excutifde lAAISC/AMSCO

    172, rue Soweto, Quartier Tlvision,Maklkl, Brazzaville, CONGO

    Tl.: (00242) 06 663 42 04//06 958 93 85(Avec la Mention AMI pour la cration

    et la production dun spot publicitaire TVdu PM)

    Le Directeur Excutif,Maurice NDEFI

    Aux termes dun acte sous seing priv en date Pointe Noire du 11 juillet 2014, dpos la mmedate aux rangs des minutes de Matre FlorenceBESSOVI, Notaire titulaire dun Office de Rsi-dence Pointe-Noire, il a t constitu une So-cit de droit congolais dont les statuts ont tenregistrs la recette du centre ville de Pointe-Noire, le 16 juillet 2014, folio 126/13 N 5885, folio126/14 N 5886, prsentant les caractristiquessuivantes:Forme juridique: Socit par Actions SimplifieUnipersonnelleS A S UDnomination:HUAHAI PETROLIER ENGINEE-RING. Sigle: HHP ENGINEERINGSige social: le sige social est fix au 81 KouangaMakosso, zone porturaire, S/C cabinet GKM Auditet Conseils. Capital social: le capital social est fix la sommede: CINQUANTE MILLIONS (50.000.000) FrancsCFA divis en DIX MILLE (10. 000) parts socialesgales de CINQ MILLE (5.000) Francs CFA cha-cune entirement souscrites et libres en num-raire.Objet social: la socit a pour objet tant en Rpu-blique du Congo qu lEtranger:1/ Services dingnierie et techniques ptroliers;le dveloppement des technologies ptrolier; larevente des services technologiques; le conseilet la formation technique; les services techniquesde forage gologique; le forage des puits de d-viation, des puits horizontaux; le service de frac-tion, cimentation; le teste de puits, la diagraphieet rparation des puits; la vente, location et rpa-ration des quipements et accessoires ptroliers;la vente des machines quipements et accessoi-res ptroliers; la vente des machines quipementset produits chimiques (sauf produits chimiquesdangereux); le transport et locations de tout typedengins; rparation des vhicules.2/ La participation par tous moyens et sous quel-que forme que ce soit et en tous pays, toutesentreprises cres ou crer, pouvant se ratta-

    OFFICE NOTARIAL Matre Florence BESSOVINOTAIRE

    BP 949 Tl:(242) 06.628.89.75/05.555.64.54E-mails:[email protected]/[email protected] sise au 60, Avenue KOUANGA MAKOSSO, Face la pastorale

    A ct de limprimerie IPC, Centre-ville Arr.1 EPL Pointe-NoireAVIS DE CONSTITUTION

    cher directement ou indirectement lobjet sus-vis; et dune manire gnrale, toutes opra-tions conomiques, commerciales, industrielles,mobilires et immobilires pouvant se rattacherdirectement ou indirectement, en totalit ou enpartie, lun quelconque des objets ou activitsde la socit ou pouvant en faciliter le dvelop-pement ou la ralisation Et, plus gnralementtoutes oprations industrielles, commerciales, fi-nancire, civiles, mobilires ou immobilirespouvant se rattacher directement ou indirecte-ment lobjet social ou tout objet similaire ouconnexe ou susceptibles den faciliter lexten-sion ou le dveloppement.Dure: la dure de la socit est de quatre vingtdix neuf (99) annes compter de son immatri-culation au Registre du Commerce et du CrditMobilier.Apports en numraire: par acte notari de sous-cription et de versement du capital social reupar Matre Florence BESSOVI, le 11 juillet 2014 etenregistr le 16 juillet de la mme anne, folio126/25, N5897, Folio 126/26, N5898 Folio 126/27, N5899, le souscripteur des parts de la so-cit a libr du quart (1/4) le capital social, sur lecompte bancaire de la socit ouvert dans leslivres du Crdit du Congo, agence de Pointe Noire.Grance: la socit est gre par Monsieur ZHAOZIRONG n ZHANDONG (Rpublique populairede Chine), le 27 juillet 1965, de nationalit chi-noise; titulaire dun passeport N G43040980dlivr le 09 juin 2010 en chine.Dpt au Greffe: les actes constitutifs ont tdposs au Greffe du Tribunal de Commerce dePointe-Noire, le 17 juillet 2014, N14 DA 826.Immatriculation: la socit a t immatricule auRegistre du Commerce et du Crdit Mobilier dela ville de Pointe-Noire, le 17 juillet deux mil qua-torze sous le numro CG / PNR / 14 B 429.

    Pour insertionLa Notaire

    Suivant acte authentique reu parMatre Flix MAKOSSO LASSI, endate Brazzaville, du trois juin 2014,enregistr au domaine et timbres deBrazzaville Ouenze, il a t constituune socit prsentant les caract-ristiques suivantes:

    Dnomination: LANDMARK CONS-TRUCTION;

    Forme de la socit: Socit Res-ponsabilit limite Unipersonnelle;

    Sige social: Brazzaville, au 173, Ave-nue des 3 Martyrs, Ouenz;

    Capital social: Un million (1.000.000)de francs Cfa, diviss en cent (100)parts de Dix mille (10.000) chacunede 1 100, entirement libres parlunique associ;

    Objet social:- Btiments et travaux Publics;- Import & export (Matriaux de cons-

    OFFICE NOTARIAL Flix MAKOSSO LASSISis Boulevard Dnis SASSOU NGUESSO, enceinte SOPECO, face Dlgation Gnrale des

    Grands Travaux, Centre-Ville, B.P: 1444 Tl.: (242) 222 81 04 20/04 423 14 44, Brazzaville,Rpublique du Congo

    INSERTION LEGALEAVIS DE CONSTITUTION

    LANDMARK CONSTRUCTIONSocit Responsabilit limite Unipersonnelle

    Au capital dUn Million (1.000.000) de F. CFASige social: Brazzaville, au 173, Avenue des 3 Martyrs, Ouenz

    Rpublique du Congo.

    truction, informatique, quincaillerie);

    Dure: fixe quatre-vingt-dix-neuf(99) annes, compter de limmatri-culation au Registre de Commerce etdu Crdit Mobilier;

    Administration: Monsieur HOUNOU-NOU Bienvenu Sir Krishna a tnomm Grant de ladite socit;

    Dpt lgal: les statuts ont t dpo-ss au Greffe du Tribunal de com-merce de Brazzaville, sous le n14 DA626, en date Brazzaville du 12/06/2014;

    Immatriculation: la socit a t im-matricule au RCCM, sous le NCG/BZV/14 B 5155, en date Brazzaville,du 12/06/2014.

    Pour avis,

    Matre Flix MAKOSSO LASSI,Notaire

    Par acte en la forme authentique, en date Pointe-Noire du cinq f-vrier deux mil quatorze, enregistr le six fvrier de la mme anne,Folio 035/33, N1093, le Notaire soussign a reu les statuts de la so-cit dnomme: INSTITUT de FRANAIS LANGUE ETRANGERE auCONGO, en sigle IFLEC, Socit A Responsabilit Limite, au capitalde Francs Cfa un million (1.000.000), dont le sige est tabli Pointe-Noire, Avenue NTandou Youmbi, Immeuble PBG, B.P:1287, centre-ville.

    La socit a pour objet, directement ou indirectement, en Rpubliquedu Congo et dans tout autre Etat:* Services: formations, cours de langues, ingnierie pdagogique, con-seils en formation, vnement, coaching, animation.

    Et, plus gnralement, toutes les oprations commerciales, industriel-les ou financires, mobilires et immobilires pouvant se rattacher,directement ou indirectement, lobjet social, lui tre utiles ou sus-ceptibles den faciliter lextension ou le dveloppement.

    La socit est coadministre et cogre par Mesdames Laetitia LucetteFrancisca BORGES et Madame Julie Mlanie GUENEL, nommes pourune dure de quatre (04) annes renouvelables.

    Elle est inscrite au Registre du Commerce et du Crdit Mobilier, sousle N RCCM CG/PNR/14 B 152.

    Pour avis,Matre Nol MOUNTOU,

    Notaire

    Matre Nol MOUNTOUNotaire

    Elisant domicile en lEtude de Matre Anicet BALHOU, Notaire,sise lImmeuble C.N.S.S, 3me tage, porte 303

    19, Avenue Charles DE GAULLE,Pointe-Noire, REPUBLIQUE DU CONGO

    B.P: 4171, Tl.: (242) 06660.81.10E-mail: [email protected]

    AVIS DE CONSTITUTION

  • LA SEMAINE AFRICAINE N3422 du vendredi 29 aot 2014 - PAGE 9

    AIRTEL

  • LA SEMAINE AFRICAINE N3422 du vendredi 29 aot 2014 - PAGE 10

    VIE DE LEGLISE

    *Le conseil dadministration,sur proposition du prsidentVincent Redier, vous a nom-me en mai dernier directricegnrale de Kto, pouvez-vous,vous prsenter nos lecteurs?

    ** Tout dabord, merci de votreintrt pour Kto! Pour rpondre votre question, jai 43 ans, jesuis marie depuis bienttvingt ans, et nous avons deuxfilles ges de 9 et 14 ans. Jesuis journaliste. Aprs des tu-des de sciences politiques, jaitravaill, brivement, dans lapresse conomique et financi-re, avant de rejoindre une radiochrtienne dans lEst de laFrance. Je me suis spcialiseen information religieuse. De l,jai t recrute radio Notre-Dame, Paris, dont jai t r-dactrice en chef, au milieu desannes 1990. Puis, jai cre unepetite agence de presse, tra-vers laquelle jai collabor avecKto, ds lan 2000. Jai finale-

    Kto (Tlvision Catholique)Mme Philippine de Saint-Pierre, nomme

    directrice gnraleCre le 13 dcembre 1999 linitiative et lintuition ducardinal Jean-Marie Lustiger, la chaine Kto (tlvisioncatholique) donne lEglise, les moyens de vhiculerle message de lEvangile, par les moyens de commu-nication actuels, particulirement la tlvision etlinternet. Depuis le mois de mai dernier, M. Christiande Pernnart, directeur gnral dlgu de Kto depuis2006, a estim que le moment tait venu de prendre saretraite. Il a remis sa dmission au Conseil dadminis-tration, qui l a, ensuite, nomm membre honorifiquede lassociation Kto. Le Conseil dadministration, surproposition du prsident, Vincent Redier, a nommMme Philippine de Saint-Pierre, directrice gnrale deKto. A lissue de cette nomination, elle a accord uneinterview au journal La Semaine Africaine.

    ment intgr lquipe de Kto,comme directrice des program-mes, en 2007, puis directricegnrale adjointe, partir de2011.*Dans quel tat avez-vous trou-v cette chaine de tlvisioncatholique de lEglise de Fran-ce tant du point de vue de sonfonctionnement que du conte-nu des missions ou program-mes?**Je connais bien Kto depuis lacration de la chaine, et jy tra-vaille, directement, depuis 7ans. Etant nomme la direc-tion gnrale, je nai pas eu dcouvrir des dossiers ou su-jets. Mon prdcesseur, Chris-tian de Pennart, avait eu la bon-t de massocier troitement ses rflexions. Cest donc unesolution de continuit quachoisi le Conseil dadministra-tion en me nommant. Kto estune association, qui vit desdons de ses tlspectateurs,

    sans aucune subvention, ni delEtat, ni de lEglise. Cest unejeune quipe (moyenne dge30 ans) qui fait tourner la chai-ne, avec un grand souci de pro-fessionnalisme. Depuis plu-sieurs annes, nous avonsveill toffer nos productions,selon les trois piliers de notreligne ditoriale: accompagnerla vie de prire et la vie dEgli-se de ceux qui nous regardent,donner des clairages sur lesquestions de foi et celles de lasocit, donner voir la diver-sit des visages de lEglise.Avec le souci de rester inno-vants, technologiquement,pour tre performants, mmeavec des moyens modestes.*Kto est trs suivie en Afriquefrancophone via le bouquet

    satellitaire Canal+ Afrique. Ce-pendant les tlspectateurstrouvent un manque dintrtpour les sujets ou problmesafricains. Que peut-ton atten-dre de ce ct-l? Ne pouvez-vous pas, linstar de la RadioFrance internationale ou RadioVatican, ouvrir Kto lAfrique?** Mme si nos 15 ans dancien-net nous font paraitregrands dans lunivers destlvisions catholiques, nousrestons une toute petite qui-pe. Nous navons pas du toutles moyens de Rfi ou de RadioVatican! Nous avons seulement7 reporters qui peuvent partirfilmer sur des sujets dactuali-t: cela ne permet pas de fairetout ce que lon voudrait dansle monde. Nous avons le soucidtre attentifs lAfrique, en

    faisant des reportages, quandnous le pouvons, et en produi-sant des films documentaires.Mais notre principale contribu-tion, cest daccompagner lesjeunes Tv catholiques africai-nes, de conseiller celles quinous le demandent, de leurfournir des programmes et deformer leurs collaborateurs:ainsi, ds quelles seront maturit, nous aurons la joie dediffuser, notre tour, leurs pro-ductions!*Dans llan indiqu ci-dessus,envisagez-vous des partena-riats ou cooprations avec desradios ou des chanes de tl-visions des Eglises africaines?**Il y en a dj plusieurs: nousavons un partenariat avec TvMaria, au Burkina Faso, et TvSpes au Togo. Nous avons descontacts avec les projets duCameroun, du Sngal et deCte dIvoire. Nous sommesaussi en lien avec le diocse deLubumbashi (RDC) et, mainte-nant, nous avons, avec vous,

    des liens avec le diocse dePointe-Noire au Congo Brazza!Notre mission est, naturelle-ment, tourne vers le mondefrancophone, alors nous es-sayons aussi de fournir desprogrammes en Guyane et auxAntilles, Madagascar et lleMaurice. Et nous avons, biensr, un partenariat avec la Tvcatholique du Qubec!*Quelles sont vos perspectivesdavenir, vos ambitions pourKto? Un dernier mot? Un sou-hait?**Lunivers de la tlvision esten mutation technologiqueconstante. Avec les multi-crans (mobiles-tablettes), latlvision connecte, nous de-vons veiller rester pertinentsdans un monde qui change.Cela veut dire: remettre enquestion nos manires de fai-re, nos outils, en fonction delvolution des usages des t-lspectateurs et des internau-tes. Bien sr, nous devons aus-si toujours approfondir, enri-chir et amliorer nos program-mes. Mais sans jamais oublierque Kto est un outil: la chainenest pas une fin en soi, cestla diffusion de la Bonne Nou-velle de lEvangile qui compte!

    Propos recueillis parJean-Baptiste Milandou

    Retraites ignatiennescentre Vouela

    Du 2 aot au 2 septembre 2014Cette anne, le centre jsuite Vouela propose le moisignatien. Trente jours lcole de Saint Ignace pour con-natre la volont de Dieu dans sa vie.

    Du 7 au 15 septembre matinHuit jours dinitiation la prire ignatienne. Inscrire Dieudans nos choix laide du discernement.

    Philippine de Saint-Pierre.

    Lhomlie tire des textesdu jour, (Apoc 11,19a;12,1-6a.10b, Cor 15, 20-27a Luc 1, 39-56) a permis labb Irne de dlivrer unevritable anthologie de la ftede lassomption de la ViergeMarie et celle de lindpendan-ce du Congo, cette librationnormalement, ne devrait quap-porter au peuple congolais quedes bienfaits. Nous clbrons,aujourdhui, deux vnementsqui sont une clarification pra-lable de la condition humaine.Le premier, lassomption de laVierge Marie, cest--dire sonlvation la gloire cleste. Elleest clbre dans lEglise, nonpas seulement pour nous ren-seigner sur le privilge de Ma-rie, mais nous rvler, aussi,quelle est la promesse dunevictoire de la vie sur la mort,mme si, biologiquement, nousavons appris que lhomme estconstitutivement mortel. Pour yconsentir, il nous faut absolu-ment croire que Dieu ne donnepas la vie pour la dtruire. Cestjuste, humainement, le rapport la finitude qui convoitise no-tre cur et nous oblige ne

    Basilique du Sacr-Cur de Montmartre (diocse de Paris)Les ftes de lassomption et de lindpendance

    du Congo clbresdans lallgresseLes Congolais de Paris ont clbr, vendredi 15 aot 2014, lafte de lassomption de la Vierge Marie, et le 54me anniversairede lindpendance du Congo. Ctait au cours dune messe,dans lune des chapelles annexes la Pit du Sacr-Cur, pr-side par labb Irne Wolfgang Avalery El-Yhombos, prtredu diocse de Kinkala, en mission dtudes Paris, en France.Ce rassemblement avait t organis par les assises nationa-les du Congo pour lalternance dmocratique. En effet, pourles initiateurs, la clbration de cet anniversaire ne devrait passeulement tre rserve aux seuls vivants ou survivants con-golais et, livrs des festivits profanes (dfil, danse, ban-quet, bal, etc) Mais, associer tous nos morts, particulire-ment ceux qui ont donn leur vie pour notre pays, toutes lesvictimes des guerres survenues au Congo depuis lindpen-dance du 15 aot 1960.

    plus dsirer la proposition deDieu. Parlant de la clbrationdu 54me anniversaire de lind-pendance du Congo, le cl-brant a invit les participants sorienter vers les biens cles-tes. Nous, Congolais, qui c-lbrons cette indpendance,

    dajouter: A propos de lind-pendance de notre pays, Jsusnous recommande simplementdagir dans la justice, la tolran-ce et lamour. Car, comment f-ter les 54 ans dindpendance,quand nous savons que les in-galits entre les Congolais res-tent importantes dans le domai-ne de lemploi, de lducationet de la sant.Au terme de sa prdication,labb Irne El-Yhombos a re-trac lhistorique de cette so-lennit, selon la dfinition duPape Pie XII, en 1950, qui d-clarait: Cest cette merveilleque Dieu a faite, lorsque lIm-macule Mre de Dieu a t le-ve en corps et en me la gloi-re du ciel. Clbrer lassomp-tion de la Vierge Marie et lin-dpendance du Congo, celadoit nous obliger prendre lamesure des enjeux anthropolo-giques du dogme de lassomp-tion, pour comprendre com-ment la ralit humaine est ap-pele se transformer au sensde la saintet, dont Marie est laprfiguration accomplie. Et, siles pres de lindpendanceont choisi la date du 15 aot,comme date de lindpendan-ce, cest pour que notre payssoit combl de grces, lins-tar de la Vierge Marie., a dfinile clbrant Peu avant la fin de la messe,Jean-Luc Malkat, Coordonna-teur des assises nationales duCongo pour lalternance dmo-cratique, ancien secrtairedEtat auprs du ministre delconomie, des finances et duplan, charg du budget, a re-merci les participants dtrevenus en grand nombre, pourrendre grce Dieu, en cettesolennit de lassomption de laVierge Marie, qui a concidavec les 54 ans de lindpen-

    avons vcus dans notre pays,cela prouve, suffisamment, quenous navons pas encore cher-ch nous tourner vers les

    que chacun de nous se deman-de dans quelle mesure peut-ilsorienter vers les biens cles-tes. Car, si nous prions pour lesvictimes des conflits que nous

    biens clestes, linstar de laVierge Marie, comme au maria-ge de Cana. Elle continue nous dire: Faites ce quil vousdira, a-t-il poursuivi, avant

    dance du Congo. Pour ce faire,il les a exhorts faire sienneles paroles de Saint FranoisdAssise. Seigneur, fait de moiun instrument de paix. L o il

    y a de la haine, que je mettelamour. L o il y a de loffen-se, que je mette le pardon...

    Jean-Baptiste MILANDOU

    Une vue des participants la messe (Jean-Luc Malkat 2me de ladroite vers la gauche).

    Lassomption de Marie au ciel.

    Diocse de GambomaPublication des bans

    Dans une lettre-circulaire du 5 aot 2014, jour comm-moratif de la ddicace de la basilique Sainte Marie Ma-jeure Rome, Mgr Urbain Ngassongo, vque deGamboma, a, dans la joie, annonc aux ouvriers apos-toliques et aux communauts chrtiennes de son dio-cse, que, sil plat Dieu, le 4 octobre 2014, il ordon-nera diacres, en la cathdrale Saint Pie X de Gamboma,les sminaristes Duval Rolet Madzou et Axelrod GouamaKaya.A cet effet, lvque exhorte soutenir les futursordinands par les prires.

    Pour toute information, contacter:Abb Landri Gnie KANGA

    Secrtaire-chancelierTl.: 05550 94 29 / 06913 79 87

    Foyer de charit de Liambou

    Programme des retraites de fin danneToute retraite est une transformation nouvelle de notre intelli-gence, eu gard aux habitudes du monde, pour discerner la vo-lont. Car le salut est offert tous et chacun (Rm 12,2).

    Du 14 au 21 septembre 2014Retraite des religieusesPrdicateur: Abb Antonio Mabiala

    Du 28 septembre au 4 octobre 2014Retraite des prtresPrdicateur: Pre Michel, salsien

    Du 13 au 19 octobre 2014Retraite fondamentale chelle du salut Gn 28,11-18, ouverte auxlacs et religieusesPrdicateur: Pre Georges Loemba Ndende

    Du 1er au 6 dcembre 2014Retraite annuelle des vques du Congo

  • LA SEMAINE AFRICAINE N3422 du vendredi 29 aot 2014 - PAGE 11

    VIE DE LEGLISE

    Radio Magnificat 93.7FMNotre Radio, votre service depuis 5 ans.

    La Radio de la Joie, la Joie de ceux qui (s)aiment! 93.7 FMNos Contacts: Tel: 531 12 60 543 12 30

    952 17 68E-mail: [email protected]

    Radio Magnificat est situe dans lenceinte du CentreInterdiocsain des uvres (CIO), prs du CHU,

    derrire lAmbassade de Chine

    Les parents, amis et con-naissances, tout commeles religieuses des diff-rentes congrgations, ont prispart cette messe de requiem,pour exprimer leur compassion la famille plore et prier pourle repos de lme de MamanVronique Bibimbou, tendre-ment appele, par les siens,Ma Vro.Prononant son homlie, lab-b Jean Baptiste Kitombo, pr-tre du diocse de Kinkala, estparti des interrogations au su-jet de la mort, qui divise les fa-milles, apporte le dsespoir etlmotion. Cest dans ce sensquil a exhort le peuple de Dieu tre vigilant, car nous ne con-naissons ni lheure, ni le jour,comme lindiquent les textesdu jour choisis pour la circons-tance. Restons en tenue deservice et gardons nos lampesallumes, parce que la visite deDieu peut nous surprendre, tout moment. Soyons prts, envivant fidlement la parole deDieu, par notre agir, a dclar

    Paroisse Saint Jean Marie Vianney (archidiocse de Brazzaville)Vronique Bibimbou a t inhume

    au cimetire priv BoukaArrache laffection des siens, lundi 18 aot 2014, lhpitalcentral des armes Pierre Mobengo, Brazzaville, lge de64 ans, des suites dune courte maladie, Vronique Bibimbou,mre biologique de notre collgue, Gislain Wilfrid Boumba,journaliste, a t conduite sa dernire demeure, mardi 26aot 2014, au cimetire priv Bouka, dans le 9me arrondisse-ment, Djiri, de la ville-capitale. La messe de requiem tait cl-bre en lglise Saint Jean Marie Vianney de Moulek par labbFrancklin Rosevelt Kiyindou, deuxime vicaire de ladite pa-roisse. En prsence de plusieurs prtres de larchidiocse deBrazzaville et ceux venus du diocse de Kinkala.Larchiconfrrie Notre Dame du Perptuel Secours, dont la d-funte tait membre, a accompagn la crmonie par le chantliturgique.

    le prtre de Kinkala.Poursuivant sa prdication,labb Jean Baptiste a lou lesvertus de Vronique Bibimbou,femme calme, efface, trs sen-sible la misre des autres, dis-ponible, assidue et trs activeaux activits de son mouve-ment dapostolat quelle a ser-vi avec amour, de son vivantet ce, jusqu sa mort. Arra-

    che notre affection, limagede notre mre Vronique reste-ra grave en chacun de nous.Que le Seigneur puisse nousconsoler dans cette douleur,

    Lui, qui essuie les larmes deson peuple et, que la dispari-tion de notre tendre mre nap-porte pas la division dans nosfamilles, mais, au contraire, quela paix, lamour et lunit puis-sent y rgner, a conclu labbJean Baptiste Kitombo.Ne le 29 fvrier 1950, Braz-zaville, Vronique Bibimbou re-oit le sacrement de baptme,le 14 juin 1958 et la premirecommunion, le 15 juin de lamme anne, la paroisseSaint Esprit de Moungali. Elley reoit, galement, la confir-mation, le 17 mai 1959, et laconscration la Vierge Marie,le 26 mai 1960.Vronique Bibimbou fut ensei-gnante, admise la retraite. Ellelaisse neuf enfants, dont qua-tre garons et cinq filles. A celasajoutent, les petits-fils et pe-tites-filles.

    AybienevieNKOUKA-KOUDISSA

    Voila dj quarante joursquil a plu au Seigneur derappeler Lui, Sur MarieThrse NKOUKA, anciennesecrtaire gnrale de laCommission Episcopale delEducation Catholique(C.E.EDU.C), Coordonna-trice Gnrale de lActionTalitha Koum.La Coordonnatrice Gn-rale de cette Association re-mercie toutes celles et tousceux qui de prs ou de loin,nous ont soutenus de diver-ses manires lors de cedouloureux vnement.

    REMERCIEMENTS

    A cet effet, une messe daction de grces sera clbre enlglise Notre Dame des Victoires de Ouenz, le dimanche31 aot 2014 10h30.

    Vous y tes cordialement invits.

    Lanimation de luniquemesse dominicale taitassure par la choraleSainte Monique (Elimo Santu etles Augustins, fusionnes) et lascholas populaire, devant denombreux chrtiens en liesse,vtus de leur uniforme du mou-vement dapostolat.Les textes bibliques du jour ontrvl que Dieu un grand pou-voir sur lhumanit et sur leshommes, celui qui consiste ouvrir et fermer les portes duciel. Et Jsus de dire Pierre,cest sur cette pierre que je b-tirai mon Eglise. Tout ce quetu lieras sur la terre sera li auxcieux, et, tout ce que tu dlie-ras sur la terre sera dli auxcieux. Pour labb ServaisLoupeh Moumocko, la chr-tient doit prendre consciencedes paroles prononces parJsus, pour que triomphe le r-gne de Dieu.Avant le rite de renvoi, la vice-prsidente du conseil pastoralna pas manqu de mots, pourremercier labb Loupeh, pourle travail abattu et, le srieuxavec lequel ont t raliss lestravaux de construction delglise qui, dsormais, fait lafiert de larchidiocse de Braz-zaville.

    Paroisse Saint Augustin de la Tsiem (archidiocse de Brazzaville)

    Ouverture de lanne du jubil et aurevoir de labb Loupeh Moumocko

    Deux vnements majeurs ont marqu la clbration eucharisti-que, dimanche 24 aot 2014, 21me dimanche ordinaire A, laparoisse Saint Augustin de la Tsim. Il sagit de louverture of-ficielle de lanne du jubil de cette paroisse, dont les festivitsse drouleront en aot 2015 et lau revoir de labb ServaisLoupeh Moumocko, qui va aux tudes en France, aprs quatreans de service pastoral pass en qualit dadministrateur et decur, au sein de la paroisse. Cinq prtres et trois grands smi-naristes lont accompagn, parmi lesquels, labb Daleb Mpassi,secrtaire chancelier de lvque de Kinkala.

    Pour sa part, le cur sortant aremerci la communaut pa-roissiale, notamment les deuxconseils pastoraux (conseilpastoral et conseil pour les af-faires conomiques), pour letravail ralis ensemble, pen-

    dant quatre ans. Dabord, rele-ver le dfis, celui de la cons-truction de la nouvelle glise,dont les travaux furent lancsdans les annes 2000, par lesabbs Norbert Mbunzu, AlainMindou, Sbastien Zoubakela,Raoul Bitadi et Parfait Louth,

    lors de leur passage dans cet-te paroisse, et achevs par samodeste personne, avec le con-cours de tous les mouvementsdapostolat et les bienfaiteurs.Ensuite, le problme de la con-corde, de lunit et de la coh-sion des mouvements dapos-

    tolat de la paroisse a t gale-ment la proccupation de tous.Enfin, labb Servais LoupehMoumocko a ouvert, officielle-ment, lanne jubilaire, en invi-tant toutes les commissionsmises en place pour la circons-tance se mettre rsolument autravail, pour que les festivitsy relatives connaissent unfrancs succs.Signalons que la paroisse SaintAugustin de la Tsiem, situedans le 6me arrondissement,Talanga, fut porte sur lesfonts baptismaux, en aot 1965,par les pres de la congrga-tion du Saint Esprit. A sa fon-dation, elle ntait quune an-nexe de la paroisse Saint Mi-chel de Ouenz (Sainte Marie,Mama Elomb), devenueaujourdhui, Notre Dame desVictoires et supervise par lepre Jean Franois Bierling.

    Pascal BIOZI KIMINOU

    La vie du prophte tourne, parfois, la dception, lincompr-hension, voire au martyre. Celle des chrtiens aussi. Au cur destextes de ce 22eme dimanche ordinaire, deux hommes dus parlattitude de Dieu: Jrmie et Pierre.Le premier, Jrmie, prophte du malheur et du jugement. Sonministre colle aux quarante ans qui prcdent la dportation Babylone, de 587 avant Jsus-Christ. On se souvient de cet hommebgue, qui se dit incapable de parler. Ses rsistances, Yahv lesbalaie et les tourne en un envoi pressent. Jrmie est charg, eneffet, dannoncer la catastrophe, au milieu dune vritable dca-dence spirituelle. Le but dune telle mission prilleuse est de me-ner Isral la conversion. Hlas, en butte la raillerie, Jrmiefrle la capitulation. Ses paroles sont sans quivoque: Je medisais: je ne parlerai plus lui, je ne parlerai plus en son nom.Dieu, lui-mme, semble absent.Pierre, lui, semble dans la tourmente. Le sondage dopinion deJsus a mis au jour ses perceptions de la mission. A ses yeux,cette mission sinscrit dans le cadre dune religion utilitaire, dunevise politique. Jsus, le Messie, est celui qui, par la force et lapuissance, doit bouter dehors le colonisateur romain. Lui, Pierre,se voit, dj, premier ministre, dans le futur gouvernement duroi Jsus. Hlas, Jsus, annonant sa future monte Jrusa-lem, sa passion et sa mort, apporte un svre correctif cesconsidrations basses et opportunistes. Ainsi, Pierre passe de laconfession de foi en Jsus: Tu es le Messie, le fils du Dieu Vi-vant, la dception: Dieu ten garde! Cela ne tarrivera pas.Dans lajustement entrepris sur le chemin de la mission, Jsus nedsespre pas de son aptre. Le vade retro, satana assen Pierre est une invitation et un rappel dinscription de Pierre aurang de disciple et de lattitude qui lui incombe, par consquent.Un disciple appel suivre le Matre, sans, parfois, comprendre,en tablant sur la confiance. La suite est connue. Pierre suivra sonMatre, jusquau bout. De la plus tragique des manires qui soient:le martyre.Jrmie aussi. Au-del des jrmiades, quelle fidlit sa vo-cation prophtique! La confiance et encore la confiance en ceDieu quil ne comprend pas, mais auquel il reste attach, viscra-lement. Ses propos teints desprance, repris assez souvent lorsdes conscrations, sont belles: Seigneur, tu mas sduit, et jeme suis laiss sduire Il y avait en moi comme un feu dvorant,au plus profond de mon tre. Je mpuisais le matriser, sans yrussir.Sur le chemin des disciples dhier, comme daujourdhui, les coupset les railleries sont possibles. La dimension prophtique de no-tre baptme est sollicite aussi dans ce contexte. Ainsi que laf-firme Paul, il sagit doffrir votre personne et votre vie en sacri-fice saint, capable de plaire Dieu. Insrs dans le monde, lesdisciples du Christ ont, parfois, ramer contre-courant. Ne pasprendre pour modle le monde prsent. Mais cela a un prix.Parfois, le prix du martyre par le sang, mais aussi et surtout, parle simple tmoignage de vie. Jonas, Job, Jrmie, Pierre, et tantdautres encore, sont passs par l.

    Alfred MALANDAPrtre de Brazzaville

    XXIIme Dimanche ordinaire A

    Tmoigner dans la confianceTextes: Jr. 20,7-9 ; Rm. 12,1-2, Mt. 16, 21-27

    Vronique Bibimbou.

    Labb Servais Loupeh Moumocko.

    Au premier plan, on reconnat les membres du conseil pastoral etceux des affaires conomiques.

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  • LA SEMAINE AFRICAINE N3422 du vendredi 29 aot 2014 - PAGE 12

    ANNONCES

    Le Comit de Coordination Nationale des pro-jets financs par le Fonds mondial de lutte con-tre le Sida, la Tuberculose et le Paludisme re-crute un (e) Responsable Administratif et Fi-nancier pour le fonctionnement de son Secr-tariat permanent.Titre du poste: Responsable Administratif etFinancier.Lieu daffection: Brazzaville.Dure du contrat: 2 ans renouvelables assor-tis dune priode dessai de 3 mois.Responsabilit et tches principales: Sous lasupervision du Secrtaire Permanent, le (la)Responsable Administratif et Financier aurapour tches de:- Elaborer le budget du CCN et suivre son ex-cution; - Assurer la gestion administrative, fi-nancire et comptable du secrtariat du CCN;- Produire et tenir jour les tats comptableset financiers; - Assister les missions daudit/revue et dappui du CCN; - Assurer lexcutionet suivi financier des contrats et autres requ-tes financires en rapport avec les interven-tions du CCN; - Rdiger les rapports et les bi-lans financiers; - Prparer les missions du CCN;- Assurer la gestion du personnel; - Produireau Prsident du CCN un rapport dpenses, cha-que fin du mois; - Etablir les tats financiersannuels; - Grer le classement et larchivagedes documents comptables et financiers, se-lon les procdures tablies; - Initier llabora-tion des demandes de dcaissement; - Etablirles prvisions de trsorerie; - Fournir au Pr-sident du CCN ou au SEP toutes les informa-tions financires utiles la prise de dcisionsElaborer les outils de gestion; - Rdiger les re-qutes financires; - Assurer les approvision-nements et la gestion des stocks.

    Profil du candidat:1. Au moins BAC + 3 en Gestion financire etcomptable ou diplme quivalent;2. Au moins 5 ans dexprience dans les do-maines de la comptabilit; gestion financireou administrative;3. Avoir une connaissance approfondie du lo-

    AVIS DE VACANCE DE POSTERf:02/CCN/SEP/2014

    giciel Tompro; 4. Capacit de rdaction, no-tamment des correspondances administrati-ves, comptes rendus et rapports financiers;5. Matrise de loutil informatique (Word,Excel, Internet);6. Exprience dans le dveloppement et miseen oeuvre des procdures et normes de ges-tion;7. Avoir les connaissances de base sur le droitdu travail et ladministration des affaires auCongo;8. Matrise de la langue franaise et une bonneconnaissance de langlais serait un atout;9. Exprience avec les organisations interna-tionales souhaite.

    Composition du dossier de candidature: Lesdossiers de candidature comprendront lespices suivantes: Une lettre de motivation pour le poste adres-se au Prsident du CCN; Un curriculum vitae; Une copie lgalise du ou des diplme(s); Un casier judiciaire et un certificat de natio-nalit; Les attestations ou certificats de travail;Seuls les candidats prslectionns serontinvits passer le test.

    Dpt de dossier de candidature: Les dos-siers de candidature doivent tre adresss,sous pli ferm avec mention RecrutementResponsable Administratif et Financier, Monsieur le Prsident du CCN, au plus tard,le vendredi 12 septembre 2014, 12 heures,et dposs au Secrtariat Excutif Permanentdu CCN, sis face CHU, btiment compris en-tre lUnesco et la Croix-rouge internationale,au 2me tage.

    Les candidatures fminines sont vivement en-courages.

    Le Prsident du CCN,

    Julien MAKAYA

    Aux termes dune dlibration du Conseil dAdministration en date du 28 mars 2013,dont un exemplaire orignal du procs-verbal a t dpos, le 06 juin 2013, au rang desminutes de lEtude de Matre Salomon LOUBOULA, Notaire, titulaire doffice en la rsi-dence de Brazzaville, domicili immeuble Rsidence de la Plaine, 1er tage, Placemarch de la Plaine, Centre-ville, B.P: 2927, Rpublique du Congo, et enregistr laRecette de lEnregistrement, des Domaines et