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Chèque-) Postaux : Paria C. C. 231.94. — Rédaction et Administration, 25, rue Carnot, VALOGNES, - R. C. Valognes 288 • Journées d’études pour les journalistes organisées par le Centra du Travail français en Allemagn Dans l’amphithéâtre de la Sorbonne, à Paria, M. de Brinon, ambassadeur de France, représentant le Gouvernement français en territoires occupés, entouré de MM. Chasseigne, Bruneton et Lapeyron nie, a assisté vendredi à la réunion de tra- vail qui avait pour objet de renseigner la Presse française des deux zones sur les buts Aatteindre par les travailleurs fran- çais en Allemagne et sur leurs conséquen- ces. Il oonvient que les Français choisissent leur camp. Ce oamp ne peut être que celui où l’on oombat le bolchevis- me. M. de Brinon a pris le premier la parole et déclaré : Dans la dur» mission qu'il s’est donnée le Gouvernement n'est déterminé que par l'intérêt de la nation et par le souci du bien des Français. Il est convaincu que la Fran- ce se redressera uniquement par son pro pre effort. Il convient donc que les Fran çais choisissent leur camp. Ce camp ne Î >eut être que celui où l’on combat contre e bolchevisme, c'est à dire contre la désagrégation nationale. Tel est du moins le choico du Gouverne- ment de la France. Ajoutons qu’il ne sera efficace que s'il est accompagné, non point seulement par des mots, mais par une démonstration de volonté française. Quand le meilleur sang de l'Allemagne et de ses associés coule dans des combats sans précédents, on réclame uniquement des hommes de France, dont la profonde et rapide défaite militaire a épargné beaucoup d’existences, la contribution de leur esprit et de leurs bras. C'est afin de la réaliser dans l’intérêt final de la Patrie, que le Gouvernement a décrété les justes et égalitaires mesures que vous save». La France se sauvera si l’Europe se sauve. La Franoe périra si l’Europe périt. M. Jean Luchaire, président de la Cor- poration de la presse parisienne, a défini en quelques mots le grand râle que doit assumer la presse dans cette période tragi- que que vit la France. Le sort de la France, a t-il dit, est indis - sociable du sort de l’Europe. La France se sauvera si l'Europe se sauve. La France pé- rira si l’Europe périt. Et l’Europe ne sera sauvée que par la victoire de l'armée alle- mande. M. Bonnefoy, secrétaire général à l’infor- mation s’est ensuite associé pleinement aux paroles de M. Jean Luchaire : Je pense comme Luchaire, a-t-il-dit, que tous ceux qui, en France, tiennent une plu me, ont un devoir précis et considérable Nous vivons une période dramatique. L’Eu rope est menacée par un péril tel quel n'en a peut être jamais connu de semblable pUM a es mmenaxres. Il faut cependant bien se persuader que la France ne se sauvera que si elle sait parti- ciper à cette défense, que si elle sait colla- borer à la défense d'une civilisation qui est sienne. Si demainVAllemagne cédait, nous subirions un sort effroyable. «Le peuple allemand tourne ses regards vers la Franoe et espère que la nation fran- çaise se fera une nouvelle vie par son travail », déclare le Gaulelter Sauckel. 36 navires coules en quelques jours Communiqués spèciaux allemands : Les sous marins allemands ont déjà rem- porté des succès dans les premiers jours du mois de mars. Treize navires jaugeant au total 97.100 tonnes, ont été envoyés par le fond, après de durs combats. Deux autres bâtiments ont été torpillés. D'autre part les submersibles du Reich ont coulé dans l’Atlantique, en 5 jours, 23 navires jaugeant 134.000 tonnes. — Au total 231 .OOO tonnes envoyées par le fond Le péril bolcheviste alle- Le Dr Gœbbels, ministre du Reich, dans un artiole de la revue Das Reich souligne les échos éveillés de l’étranger, notamment Londres, par lés avertissements mands relatant le danger bolcheviste. « Les milieux eojuivés de Londres auront beau faire, déclare le Dr. Gœbbels, ils ne nous enlèveront pas la conviction que, dans l’état présent des hostilités, le bolchevisme constitue le principal danger. » En terminant, il établit un parallèle entre la situation en 1918 et la situation actuelle <<En 1918, écrit le ministre du Reich le peuple allemand se laissait mener par les ennemis de la nation. Aujourd’hui, il se tient résolu et sans crainte derrière son Ftlhrer. Il parlait alors de paix. Aujour d’hui ti ne parle que de guerre. Le peuple allemand suppliait alors ses chefs de mettre fin à la guerre. Aujourd'hui il leur crie « Soyez durs. » Il mettait alors sa confiance dans l’ennemi, maintenant il met toute sa confiance dans sa propre force. « L'hiver qui touche à sa fin aura été pour nous une dure épreuve, mais il nous a ap porté un bienfait. Il nous a montré claire- ment la danger et nous ne le quitterons pas des yeux que nous ne l’ayons écarté à ja- mais. » Arrivée à mm de 165 prisonniers du troit do Tunisie Le centre de libération de Chalon-sur Saône a accueilli vendredi un nouveau convoi de rapatriés du front de Tunisie, comprenant 165 sous-officiers et soldats, dont la plupart appartenaient au 2* Régiment de tirailleurs. U guerre cette semaine Dans un discours qu’il a prononcé devant de nombreux journalistes français, à l’occasion des journées d’études organi- sées par le centre d’information du travaij français en Allemagne, le gauleiter Sauc kel a déclaré : Nous autres, Allemands, nous avons be- soin d'armes, de matériel de guerre, de pro- duits nécessaires à la guerre. Les ouvriers français ont besoin de travail. Ni l'Alle- magne, ni Adolf Hitler n'ont voulu la guer- re, tille a fondu sur l'Europe et il faut maintenant la chasser. Les ouvriers fran- çais qui vivent én Allemagne ont senti que le peuple allemand n’a aucune haine contre, la France mais il est d’une importance vi- tale pour les deux peuples que le danger bolchevique soit définitivement écarté à l'Est. Le peuple allemand tourne ses regards vers la France et espère que la nation fran- çaise se fera une nouvelle place et une nou- velle vie par son travail. Nous autres, Allemands, nous croyons ne pas beaucoup exiger en demandant à la nation française d'apporter son concours et d'aider à vaincre le bolchevisme pour insti- tuer un nouvel ordre européen, a la place de l’ancien qui a fait son temps. Sévères perles américaines aux fies Salomon et en Nouvelle-Guinée Toklo. — Le Grand Quartier Impérial f iublie la bilan suivant des opérations des orces navales et terrestres japonaises dans les Salomon et en Nouvelle-Guinée pen- dant la période allant du 16 février au 15 mars : 113 avions ennemis abattus, 11 avions ennemis détruits au sol, 4 sous-ma- rins ennemis coulés. L’Angleterre reconnaît 416 navires de guerre perdus depuis le début des hostilités Le total des perles navales britanniques a été donné à la Chambre des Lords. Les chiffres sont les suivants : 5 cuirassés, porte-avions, 25 croiseurs, 14 croiseurs mar chands armé", 94 contre-torpilleurs, 14 cor vettes, 44 sous marins, 1 navire moniteur, 8 sloops, 22 dragueurs de mines, 156 chalutiers, 14 « drifters » (sorte de chalutier), 1 mouil- leur ne mines, 3 yachts, 5 canonnières et 3 goélettes. Ce bilan des perles navales britanniques de puis le début de la guerre a été donné par ord Bruntisfleld, secrétaire parlementaire à 'Amirauté, en réponse à une question qui lui était posée Dar lord Winsterqui demandait un tableau officiel des pertes navales en bâti- ments et en personnes. Dangers inutiles Après une tentative d’offensive à la fron- tière indo-birmane, les Anglais ont rapide- ment battu en retraite. Pour expliquer cette prudence, sir Allan Hartleu, commandant en chef-adjoint des forces britanniques aux Indes, a déclaré que les Anglais « ne recherchent pas les dangers inutiles car — a-t-il ajouté — nous nous rendons compte maintenant qu’il ne faut pat auuu estimer les Japonais ni courir de risques inutiles. » Voilà un aveu dépouillé d’artifice et au’ria Roussa, a été repoussé. — reste superflu. Depuis Dunkerque et quel ‘ ques autres lieux, chacun sait, en effet, que les Britanniques ne s’exposent certes pas de gaîté de cœur à des « dangers inutiles » Staline sa fait nommer maréchal Moscou. — Un ukase du praesidium du Conseil Suprême de l’Union Soviétique, dé- cide d’élever Staline, chef suprême des for- ces armées de l’U. R S. S , à la dignité mi- litaire de Maréchal de l’UDion soviétique. La relève dis médeciDS prisonniers Les autorités allemandes viennent d’ac- corder la relève générale de tous les mé- decins prisonniers. Cette relève visera le retour de tous les médecins, aussi bien dans l’active que dans la réserve : dentistes, pharmaciens, étu- diants en médecine employés comme mé- decins et reconnus comme tels par le Gou- vernement français Le nombre de ces mé- decins est estimé à 745. Les relevants partiront en Allemr.gne pour la durée d'un an. Pour obtenir une relève aussi rapide que possible il a été décidé de procéder par tranches successives de 100 médecins tous les quinze jours. L’accord entre en vigueur immédiate- ment et Ton peut penser que d’ici six mois tous les médecins auront été relevés. Les médecins relevants seront fournis par l'Autorité militaire parmi ceux rendus disponibles du fait de la démobilisation de l’armée de l'armistice, pour la partie la plus importante, et le complément par des médecins civils désignés par Tordre des médecins et requis ensuite par les services de Santé. Les prisonniers rentrent Les trains ramenant des prisonniers rapa- triés continuent d’arriver à Compïègne. C’est ainsi que les 4 et 5 mars, deux trains sont entrés dans cette gare, ramenant 1825 rapa- triés. Dès le lendemain, les nouveaux libérés ont quitté Compïègne pour rentrer dans leurs foyers. Résumé des communiqués allemands 4 mars. — Sur les cours moyen et supé- rieur du Donetz, les divisions allemandes ont attaqué sur un front de 250 kilomètres. La ville de Slaviask a été prise d’assaut. Au sud de Kharkov, la troisième armée blindée soviétique encerclée a tenté en vain de se dégager. — En Tunisie les troupes de l’Axe ont fait, la semaine dernière, 2 110 prisonniers, détruit 68 chars et engins blin- dés ainsi que 36 canons. — L’aviation bri- tannique a perdu 14 appareils multimoteurs sur l’Allemagne. — Dans la nuit du 3 au a Luftwaffe ajetédes milliers de bombés explosives et incendiaires sur l'aggloméra- tion londonienne. 5 mars. — De puissantes formations so- viétiques qui tentaient vainement d'encer cler le front nord de la tète de pont du Kou- ban ont été taillées en pièces. De nombreu ses localités, parmi lesquelles ia ville de Lisi'chansk, ont été recouquises. Au sud de Karkov, la troisième armée soviétique en- cerclée est en voie d'anéantissement. — Troi grands bâ'iments de commerce ont été in- cendiés dans l’Atlantique. — Une forma tion de bombardiers américains a survolé a Hollande et l'ouest de l'Allemagne. Dix quadrimoteurs ont été abattus. 6 mars. — Deux divisions soviétiques ont été entièrement anéanties sur le front nord de la tête de pont du Kouban. Les troupes allemandes ont fait plus de 1.000 prison- niers, capturé 69 pièces d’artillerie, 250 mi- trailleuses et mortiers, ainsi que de nom- breux véhicules. L’ennemi a subi d’impor- tantes pertes en hommes. — Dans le sec- teur central du front, au sud de Staraia- Rou.-sia et devant cette yille les attaques renouvelées de l’ennemi ont été repoussées 31 chars ont été détruits. — Dans les eaux du Grand Nord et en Méditerranée, les avions allemands ont coulé quatre bâti- ments de commerce jaugeant ensemble 32.000 tonnes. 7 mars. — Dans le secteur de Karkov, l’ennemi a été repoussé vers le nord. — Les unités encerclées de la 3e armée blindée soviétique ont été anéanties. Prisonniers el butin n'ont pu être dénombrés qu'en par- tie. Jusqu’à présent on compte plus de 225 canons, 61 chars et 1 000 véhicules captu- rés. Les pertes de l'ennemi en hommes sont très élevées, — Selon les plans prévus, la ville de Gjalsk a été' évacuée. — L’enne- mi qui s’est rué de nouveau contre les po sitions allemandes, dans le secteur de Sta- De lourdes pertes lui ont été infligées. — Sur le front tunisien les forces germano-italiennes ont exécuté avec succès des poussées locales En deux points de la côte française de l’Atlantique trois bombardiers quadrimo- teurs et deux chasseurs ennemis ont été abattus. 8 mars. — Après avoir brisé les lignes soviétiques au sud-ouest de Kharkov, les troupes allemandes, passants l’attaque, ont atteint les abords de la ville. Dans le sec- teur d’Orel, 74 engins blindés ennemis ont été détruits. — Dans le cadre des opérations de raccourcissement du front, les aile mands ont évacué la localité de Syschevka. Au sud du lac I'men, les attaques sovié- tiques ont échoué. Les Rouges' ont subi de lourdes pertes, 60 de leurs avions ont été abattus. — Les avirns allemands ont bom )«rdé Eastbourn et arrosé la région de Sou- h.mpton de bombes explosives et incen diaires. — Au dessus de la Mer du Nord, l’ennemi a perdu 3 appareils multimoteurs 9 mars. — Dans la région de Kharkov. 'ennemi a é’é rejeté des nouvelles posttior s qu’il occupai’. De nombreuses ’ocalités ont été prises d’a-saut, notamment Valki et L oubo ine. — En Tunisie, les chasseurs al- lemands ont abattu cinq appareils. L'aviation ennemie a attaqué de jour la région côtière" des pays occupés de l'ouest et une localité allemande. De nuit, elle a ar- rosé la ville de Nuremberg de bombes ex- plosives et incendiaires. 17 appareils enne- mis ont été abattus. ...ET ITALIENS 4 mars. — Activité de l’aviation de part et d’autre en Tunisie. Au cours d’engage- ments aériens, 16 appareils ennemis ont été abattus, 5 mars. — Les avions italiens ont atta- qué les ports de Bougie et de Philippeville. Dans le sud de l’Atlantique, un sous- marin italien a coulé un transport de trou- pes brésilien, jaugeant 7.000 tonnes et un bâ'iment à moteur nord-américain de 12 000 tonnes. 6 mars. — Le nombre des prisonniers faits sur le front de Tunis entre le26 février et le 3 mars s élève 4 2.500 dont 52 officiers. — En Méditerranée Centrale, un sous-marin Italien a coulé un contre-torpilleur et at- teint d’une torpille un navire à vapeur. 7 mars. — Combats locaux dans le secteur sud du front de Tunis. Cinq Spitflre ont été abattus en combats aériens et de nombreux appareilsl ont été détruits au sol sur un aérodrome ennemi, Lundi après-midi, des bombardiers américains ont effectué un nouveau raid sur une ville du centre de la Bretagne. Volant à très haute altitude, iis ont déversé sur le cœur de la ville et dans les quartiers populeux, une grande quantité de bombes explosives et incendiaires, semant la mort et la ruine. Environ 250 morts, dont un nombre élevé de femmes et d’enfants, ont été jusqu'iri retirés des décombres, mais il est malheureusement certain que la liste des viciimes est loin d'être close. On compte 400 blessés. Les obsèques nationales des viciimes ont été célébrées, jeudi il mars, à ]a Cathédrale. Et l’aviation anglaise ravage une bourgade normande Des avions anglais ont survolé lundi après-midi une ville normande et ont bombardé une bourgade proche de celle-ci. Des maisons d’habitation ont é A détruites. On déplore un mort. Quatre avions anglais auraient été abattus. 8 mars. — Vive activité de l’aviation en Tunisie. En de violenta combats aériens, les chasseurs italiens ont abattu 12 appareils ennemis. 9 mars. — Combats locaux en Tunisie Cinq Spitflre ont été abattus. — Ea Méditer ranée, les chasseurs italiens accompagnant un convoi ont abattu cinq avions ennemis. La semaine du cinéma La « Semaine du Cinéma » aura lieu dans toute la France du 10 au 16 mars prochain sous le patronage du Comité d'organisation de l’industrie cinématographique, au profit du Secours National et des œuvres sociales du cinéma. Un léger sacrifice sera demandé aux spectateurs qui devront acquitter une sur- taxe de solidarité frappant toutes les places. Chaque billet sera en effet majoré de 1 fr pour les places d'un prix inférieur à 15 fr. et de 2 fr. pour celles de 15 francs et au de- là. Des photographies dédicacées de vedettes seront, en outre, vendues aux enchères dans les salles de projection. FAITS DE LA SEMAINE __ _ Les autorités d'oocupation vien- nent de donner au « Comit$ Ouvrier de Se- cours immédiat » une nouvelle somme de cent millions, destinée à venir en aide aux victimes et aux sinistrés des bombarde- ments anglo américains. " Le Maréchal de France, chef de E a , dont ia sollicitude à l’égard des si- nistrés des villes côtières s’èst souvent ma- nifestée, vient d'envoyer la somme de 200.000 fr. destinée aux victimes du récent bombardement d’une vil e de l’Ouest. ___Sur Tordre de Tex-général Giraud, les portraits du Maréchal Pétain, qui se trouvaient en Afrique, dans les écoles, édi- fices publics ou aux vitrines des magasins, ont été enlevés pour être remplacés pas ceux de Tex-général Giraud. ___ M. la Guardia, maire de New-York pourrait éventuellement se démettre de ses fonctions pour se tenir à la disposition du Gouvernement fédéral. Parmi les postes qu'il pourrait occuper on cite celui de gou verneur général de l’Afrique du Nord. Oq apprend deDakar que ie général iis an, collaborateur du général Barreau, trouvé la mort dans un accident d’aviation proximité de Port- Etienne : huit person- nes qui t'acccompagnaient ont également péri. Quatre chalutiers espagnols qui re- gagnaient leur port auraient été comraints par des patrouilleurs britanniques échanger Conduits dans un port anglais, RENSEIGNEMENTS Pré* en onn bombardement A la suite de récents bom- bardements sur le territoire, des personnes massées à l’en- trée, bien qu’à l’intérieur des abris, ont été tuées tandis que celles qui avaient pénétré à l’intérieur ont eu la vie sauve. Afin d’éviter le retour de faits semblables, il est rappe- lé à la population que pendant les alertes, il est interdit de circuler sur les voies publi- ques, les habitanis devant rester chez eux ou gagner les abris les plus proches et se tenir à l’intérieur en évitant de stationner auprès des en- trées. D’autre part, les véhicules automobiles doivent arrêter à droite des, rues ; les chevaux doivent être attachés aux ar- bres et poteaux les plus voi- sins de leur arrêt et les conducteurs sont tenus de gagner les abris. La non observation de ces prescriptions présentant des dangers certains qui peuvent être mortels, les habi anis sont Invités à s’y conformer rigoureusement. Le PRÉFET Avis très Important Les prisonniers de guerre du canton de Valognes, en congé de captivité, sont in- formés qu'ils devront se pré- senter à l’assemblée de contrôle qui se tiendra au Stade Municipal de Cherbourg, le 7 avril 1943, à 14 heures. Les intéressés devront se munir de toutes les pièces d’identité en leur possession, en particulier du certificat de mise en congé de captivité (Beurlaubungsscheln). Les prisonniers de guerre qui manqueraient de se pré- senter à cette assemblée ris- quent d’être reconduits dans un camp. Amende administrative La commission interminis- lérielle vient d’infliger une amende administrative à M. faut de livraison de blé. Les agriculteurs qui détien- draient encore des céréales panifiables (blé et seigle) sont priés de les livrer immédiate- ment h un organe stockeur. de route. Conduits dans un port c’est seulement après que leur chârge'meDt|Â'üd“^ Ârdë- de poisson eut été vendu que ces chalutiers von je 112 000 fr pour dé- auraient été autorisés à regagner l’Espagne. - - - M U Le Maréchal Pétain a accepté d’êire le parrain du 15e enfant de M. et M“' Joseph Brossier, de Miy-sur-Evre (Maine et Loire). Déjà mère de 13 enfants Mm" Brossier vient de mettre au monde deux jumeaux, un garçon et une fille. Le parrain de l’autre enfant est le duc de Blacas, Maire de Bau préau. Le baptême a été célébré dimanche dernier, en l’église du May, par Mgr CoV tes, évêque d’Angers. M " M. Marcel Déat, actuellement dans la Nièvre, a échappé à un attentai Des coups de feu qui n’ont pas atteint leur but ont blessé une personne de son entou r8ge. CHRONIQUE LOCALE ■ii la Mc ii« La Trésorerie Générale tient à la disposition des commerçants des pièces de 0 fr. 20 et 0 fr. 10 en boites de 200 et 120 fr. Se munir d'embsliages. VAIOOES Libéralité Pour bien marquer le caractère bénévole de la mission qu'ils ont acceptée, le Maire de Valognes et les Adjoints ont décidé de répartir, comme suit & des œuvres locales, l'intégralité des indemnités de fonctions auxquelles par application des lois des 15 janvier e t29 mai 1942, et de l'arrélé préfec- toral du 12 septembie 1942, ils avaient droit pour l'année 1942 : M. Cornai, maire : Cantines scolaires 9.000 fr., Goutte de Lait 500 fr., Prisonniers de Guerre 1.000 fr.. Secours directs 500 fr., Lutte Antituber- culeuse 500 fr., Association des Familles 500 fr. Tolal 12.000 fr. M. Daudon, 1" adjoint : Cantines scolaires L.000 fr., Hospice (enfants assistés) 1.000 fr., Prisonniers de Guerre 500 fr. Total 2.500 fr. M. Delacotte, 2* adjoint : Cantines scolaires 1.000 fr., Prisonniers de Guerre 500 fr., Lutte An- tituberculeuse 500 fr., Association des Familles 500 fr. Total 2.500 fr. Les Valognais ne manqueront d’apprécier le gé- néreux geste envers les œuvres locales de M. Cor- nât, maire, et de MM. Daudon et Delacotle, ad- joints. Outillage horttoole pour las prisonnière Lea familles de prisonniers du canton de Valo- gnes ayant besoin d'outils de jardinage (à l’excep- tion de ceux exerçant la profession de cultivateur) peuvent adresser leurs demandes é la Permanence du Secours national, 6, rue de Wéléat. Se munir de la carte de jardinage. Commission snnitniro Par arrêté de M. le Préfet, M. M«uviel, ingé- nieur subdivisionnaire des Ponts-et-Ciiaussées, à Valognes, a été nommé membre de la Commission sanitaire de la circonscription de Valognes. Il remplacera M. Simon, qui eat maintenant Montebourg. Appel b la générosité publiqus en faveur des prisonnisrs En application de circulaire de M. le Chef du gouvernement, n° 4.381, en date du 27 octobre 1942, il est rappelé aux organi- sateurs de manifestations el faisant appel d’une façon quel- conque à la générosité publique en faveur des prisonniers de guerre, qu'ils doivent obligatoi- rement déposer au préalable une demande d’autorisation &l’adres- se suivante : M. le préfet de la Manche, section des manifesta- tions, Saint-Lo. Les organisateurs pourront, en outre, se renseigner dans les mairies sur les modalités de ré- partition des sommes recueillies. Réglementation dee gnlao de bienfaisance et «entende oharité Désormais, aucune fête de ga- la de bienfaisance ne pourra être organisée sans une autorisalion des préfets auxquels le program- me détaillé devra être soumis au moins quinze jours avant la da- te prévue pour la cérémonie. D’autre part les galas, fêles de bienfaisance, vente de charité et autres organisations de même nature, ne pourront comporter ni buffet, ni déjeuner ou souper ni vente aux enchères de den- rées alimentaires sous quelque forme que ce soit. Une taxa sur la production maralohére Une nouvelle taxe sur la pro- duction maraîchère est instituée au profit du fonds national de solidarité agricole. Elle est fixée à 400 fr. par hectare, à dater du 1" janvier 1943 ; ce taux est toutefois réduit à 150 fr. par hectare pour les cultures de lé gumes pratiquées en plein champ. Nul n'est censé ignorer la loi Une loi concernant la santé publique rend obliga- toire la déclaration des mala- dies vénériennes : 1* Du malade à un médecin : 2° Du médecin à l'autorité affecté|sanitaire. (/. O. du 2 mars 1943).

36 navires coules en quelques jours pour les journalistes

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Chèque-) Postaux : Paria C. C. 231.94. — Rédaction et Administration, 25, rue Carnot, VALOGNES, - R. C. Valognes 288

• Journées d’études pour les journalistes

organisées par le Centra du Travail français en Allemagn

Dans l’amphithéâtre de la Sorbonne, à Paria, M. de Brinon, ambassadeur de France, représentant le Gouvernement français en territoires occupés, entouré de MM. Chasseigne, Bruneton et Lapeyron nie, a assisté vendredi à la réunion de tra­vail qui avait pour objet de renseigner la Presse française des deux zones sur les buts A atteindre par les travailleurs fran- çais en Allemagne et sur leurs conséquen- ces.

Il oonvient que les Français choisissent leur camp. Ce oamp ne peut être que celui où l’on oombat le bolchevis­me.

M. de Brinon a pris le premier la parole et déclaré :

Dans la dur» mission qu'il s’est donnée le Gouvernement n'est déterminé que par l'intérêt de la nation et par le souci du bien des Français. Il est convaincu que la Fran­ce se redressera uniquement par son pro pre effort. Il convient donc que les Fran çais choisissent leur camp. Ce camp neÎ>eut être que celui où l’on combat contre e bolchevisme, c'est à dire contre la

désagrégation nationale.Tel est du moins le choico du Gouverne­

ment de la France. Ajoutons qu’il ne sera efficace que s'il est accompagné, non point seulement par des mots, mais par une démonstration de volonté française.

Quand le meilleur sang de l'Allemagne et de ses associés coule dans des combats sans précédents, on réclame uniquement des hommes de France, dont la profonde et rapide défaite militaire a épargné beaucoup d’existences, la contribution de leur esprit et de leurs bras.

C'est afin de la réaliser dans l’intérêt final de la Patrie, que le Gouvernement a décrété les justes et égalitaires mesures que vous save».

La France se sauvera si l’Europe se sauve. La Franoe périra si l’Europe périt.

M. Jean Luchaire, président de la Cor­poration de la presse parisienne, a défini en quelques mots le grand râle que doit assumer la presse dans cette période tragi­que que vit la France.

Le sort de la France, a t-il dit, est indis­sociable du sort de l’Europe. La France se sauvera si l'Europe se sauve. La France pé­rira si l’Europe périt. Et l’Europe ne sera sauvée que par la victoire de l'armée alle­mande.

M. Bonnefoy, secrétaire général à l’infor­mation s’est ensuite associé pleinement aux paroles de M. Jean Luchaire :

Je pense comme Luchaire, a-t-il-dit, que tous ceux qui, en France, tiennent une plu me, ont un devoir précis et considérable Nous vivons une période dramatique. L’Eu rope est menacée par un péril tel quel n'en a peut être jamais connu de semblable pUM a es mmenaxres.

Il faut cependant bien se persuader que la France ne se sauvera que si elle sait parti­ciper à cette défense, que si elle sait colla­borer à la défense d'une civilisation qui est sienne. Si demainVAllemagne cédait, nous subirions un sort effroyable.

« Le peuple allemand tourne ses regards vers la Franoe et espère que la nation fran­çaise se fera une nouvelle vie par son travail », déclare le Gaulelter Sauckel.

36 navires coules en quelques joursCommuniqués spèciaux allemands :Les sous marins allemands ont déjà rem­

porté des succès dans les premiers jours du mois de mars.

Treize navires jaugeant au total 97.100 tonnes, ont été envoyés par le fond, après

de durs combats. Deux autres bâtiments ont été torpillés.

D'autre part les submersibles du Reich ont coulé dans l’Atlantique, en 5 jours, 23 navires jaugeant 134.000 tonnes. — Au total 231 .OOO tonnes envoyées par le fond

Le péril bolcheviste

alle-

Le Dr Gœbbels, ministre du Reich, dans un artiole de la revue Das Reich souligne les échos éveillés de l’étranger, notamment

Londres, par lés avertissements mands relatant le danger bolcheviste.

« Les milieux eojuivés de Londres auront beau faire, déclare le Dr. Gœbbels, ils ne nous enlèveront pas la conviction que, dans l’état présent des hostilités, le bolchevisme constitue le principal danger. »

En terminant, il établit un parallèle entre la situation en 1918 et la situation actuelle

<< En 1918, écrit le ministre du Reich le peuple allemand se laissait mener par les ennemis de la nation. Aujourd’hui, il se tient résolu et sans crainte derrière son Ftlhrer. Il parlait alors de paix. Aujour d’hui ti ne parle que de guerre. Le peuple allemand suppliait alors ses chefs de mettre fin à la guerre. Aujourd'hui il leur crie « Soyez durs. » Il mettait alors sa confiance dans l’ennemi, maintenant il met toute sa confiance dans sa propre force.

« L'hiver qui touche à sa fin aura été pour nous une dure épreuve, mais il nous a ap porté un bienfait. Il nous a montré claire­ment la danger et nous ne le quitterons pas des yeux que nous ne l’ayons écarté à ja- mais. »

Arrivée à mm de 165 prisonniers du troit do Tunisie

Le centre de libération de Chalon-sur Saône a accueilli vendredi un nouveau convoi de rapatriés du front de Tunisie, comprenant 165 sous-officiers et soldats, dont la plupart appartenaient au 2* Régiment de tirailleurs.

U guerre cette semaine

Dans un discours qu’il a prononcé devant de nombreux journalistes français, à l’occasion des journées d’études organi­sées par le centre d’information du travaij français en Allemagne, le gauleiter Sauc kel a déclaré :

Nous autres, Allemands, nous avons be­soin d'armes, de matériel de guerre, de pro­duits nécessaires à la guerre. Les ouvriers français ont besoin de travail. N i l'Alle­magne, ni Adolf Hitler n'ont voulu la guer­re, tille a fondu sur l'Europe et il faut maintenant la chasser. Les ouvriers fran­çais qui vivent én Allemagne ont senti que le peuple allemand n’a aucune haine contre, la France mais il est d ’une importance vi­tale pour les deux peuples que le danger bolchevique soit définitivement écarté à l'Est.

Le peuple allemand tourne ses regards vers la France et espère que la nation fran­çaise se fera une nouvelle place et une nou­velle vie par son travail.

Nous autres, Allemands, nous croyons ne pas beaucoup exiger en demandant à la nation française d'apporter son concours et d'aider à vaincre le bolchevisme pour insti­tuer un nouvel ordre européen, a la place de l’ancien qui a fait son temps.

Sévères perles américaines aux fies Salomon et en Nouvelle-Guinée

Toklo. — Le Grand Quartier Impérial

fiublie la bilan suivant des opérations des orces navales et terrestres japonaises dans

les Salomon et en Nouvelle-Guinée pen­dant la période allant du 16 février au 15 mars : 113 avions ennemis abattus, 11 avions ennemis détruits au sol, 4 sous-ma­rins ennemis coulés.

L’Angleterre reconnaît 416 navires de guerre perdus depuis le début des hostilités

Le total des perles navales britanniques a été donné à la Chambre des Lords.

Les chiffres sont les suivants : 5 cuirassés, porte-avions, 25 croiseurs, 14 croiseurs mar

chands armé", 94 contre-torpilleurs, 14 cor vettes, 44 sous marins, 1 navire moniteur, 8 sloops, 22 dragueurs de mines, 156 chalutiers,14 « drifters » (sorte de chalutier), 1 mouil­leur ne mines, 3 yachts, 5 canonnières et 3 goélettes.

Ce bilan des perles navales britanniques de puis le début de la guerre a été donné par ord Bruntisfleld, secrétaire parlementaire à 'Amirauté, en réponse à une question qui lui

était posée Dar lord Winsterqui demandait un tableau officiel des pertes navales en bâti­ments et en personnes.

Dangers inutilesAprès une tentative d’offensive à la fron­

tière indo-birmane, les Anglais ont rapide­ment battu en retraite.

Pour expliquer cette prudence, sir Allan Hartleu, commandant en chef-adjoint des forces britanniques aux Indes, a déclaré que les Anglais « ne recherchent pas les dangers inutiles car — a-t-il ajouté — nous nous rendons compte maintenant qu’il ne faut pat auuu estimer les Japonais ni courir de risques inutiles. »

Voilà un aveu dépouillé d’artifice et au’ria Roussa, a été repoussé. — reste superflu. Depuis Dunkerque et quel ‘ ques autres lieux, chacun sait, en effet, que les Britanniques ne s’exposent certes pas de gaîté de cœur à des « dangers inutiles »

Staline sa fait nommer maréchalMoscou. — Un ukase du praesidium du

Conseil Suprême de l’Union Soviétique, dé­cide d’élever Staline, chef suprême des for­ces armées de l’U. R S. S , à la dignité mi­litaire de Maréchal de l’UDion soviétique.

La relèvedis médeciDS prisonniers

Les autorités allemandes viennent d’ac­corder la relève générale de tous les mé­decins prisonniers.

Cette relève visera le retour de tous les médecins, aussi bien dans l’active que dans la réserve : dentistes, pharmaciens, étu­diants en médecine employés comme mé­decins et reconnus comme tels par le Gou­vernement français Le nombre de ces mé­decins est estimé à 745.

Les relevants partiront en Allemr.gne pour la durée d'un an.

Pour obtenir une relève aussi rapide que possible il a été décidé de procéder par tranches successives de 100 médecins tous les quinze jours.

L’accord entre en vigueur immédiate­ment et Ton peut penser que d’ici six mois tous les médecins auront été relevés.

Les médecins relevants seront fournis par l'Autorité militaire parmi ceux rendus disponibles du fait de la démobilisation de l’armée de l'armistice, pour la partie la plus importante, et le complément par des médecins civils désignés par Tordre des médecins et requis ensuite par les services de Santé.

Les prisonniers rentrentLes trains ramenant des prisonniers rapa­

triés continuent d’arriver à Compïègne. C’est ainsi que les 4 et 5 mars, deux trains sont entrés dans cette gare, ramenant 1825 rapa­triés. Dès le lendemain, les nouveaux libérés ont quitté Compïègne pour rentrer dans leurs foyers.

Résumé des communiqués allemands4 mars. — Sur les cours moyen et supé­

rieur du Donetz, les divisions allemandes ont attaqué sur un front de 250 kilomètres. La ville de Slaviask a été prise d’assaut. Au sud de Kharkov, la troisième armée blindée soviétique encerclée a tenté en vain de se dégager. — En Tunisie les troupes de l’Axe ont fait, la semaine dernière, 2 110 prisonniers, détruit 68 chars et engins blin­dés ainsi que 36 canons. — L’aviation bri­tannique a perdu 14 appareils multimoteurs sur l’Allemagne. — Dans la nuit du 3 au a Luftwaffe ajetédes milliers de bombés

explosives et incendiaires sur l'aggloméra­tion londonienne.

5 mars. — De puissantes formations so­viétiques qui tentaient vainement d'encer cler le front nord de la tète de pont du Kou- ban ont été taillées en pièces. De nombreu ses localités, parmi lesquelles ia ville de Lisi'chansk, ont été recouquises. Au sud de Karkov, la troisième armée soviétique en­cerclée est en voie d'anéantissement. — Troi grands bâ'iments de commerce ont été in­cendiés dans l’Atlantique. — Une forma tion de bombardiers américains a survolé a Hollande et l'ouest de l'Allemagne. Dix

quadrimoteurs ont été abattus.6 mars. — Deux divisions soviétiques ont

été entièrement anéanties sur le front nord de la tête de pont du Kouban. Les troupes allemandes ont fait plus de 1.000 prison­niers, capturé 69 pièces d’artillerie, 250 mi­trailleuses et mortiers, ainsi que de nom­breux véhicules. L’ennemi a subi d’impor­tantes pertes en hommes. — Dans le sec­teur central du front, au sud de Staraia- Rou.-sia et devant cette yille les attaques renouvelées de l’ennemi ont été repoussées 31 chars ont été détruits. — Dans les eaux du Grand Nord et en Méditerranée, les avions allemands ont coulé quatre bâti­ments de commerce jaugeant ensemble 32.000 tonnes.

7 mars. — Dans le secteur de Karkov, l’ennemi a été repoussé vers le nord. — Les unités encerclées de la 3e armée blindée soviétique ont été anéanties. Prisonniers el butin n'ont pu être dénombrés qu'en par­tie. Jusqu’à présent on compte plus de 225 canons, 61 chars et 1 000 véhicules captu­rés. Les pertes de l'ennemi en hommes sont très élevées, — Selon les plans prévus, la ville de Gjalsk a été' évacuée. — L’enne­mi qui s’est rué de nouveau contre les po sitions allemandes, dans le secteur de Sta-

De lourdes pertes lui ont été infligées. — Sur le front tunisien les forces germano-italiennes ont exécuté avec succès des poussées locales— En deux points de la côte française de l’Atlantique trois bombardiers quadrimo­teurs et deux chasseurs ennemis ont été abattus.

8 mars. — Après avoir brisé les lignes soviétiques au sud-ouest de Kharkov, les troupes allemandes, passants l’attaque, ont atteint les abords de la ville. Dans le sec­teur d’Orel, 74 engins blindés ennemis ont été détruits. — Dans le cadre des opérations de raccourcissement du front, les aile mands ont évacué la localité de Syschevka.— Au sud du lac I'men, les attaques sovié­tiques ont échoué. Les Rouges' ont subi de lourdes pertes, 60 de leurs avions ont été abattus. — Les avirns allemands ont bom )«rdé Eastbourn et arrosé la région de Sou- h.mpton de bombes explosives et incen

diaires. — Au dessus de la Mer du Nord, l’ennemi a perdu 3 appareils multimoteurs

9 mars. — Dans la région de Kharkov. 'ennemi a é ’é rejeté des nouvelles posttior s

qu’il occupai’. De nombreuses ’ocalités ont été prises d’a-saut, notamment Valki et L oubo ine. — En Tunisie, les chasseurs al­lemands ont abattu cinq appareils. — L'aviation ennemie a attaqué de jour la région côtière" des pays occupés de l'ouest et une localité allemande. De nuit, elle a ar­rosé la ville de Nuremberg de bombes ex­plosives et incendiaires. 17 appareils enne­mis ont été abattus.

...ET ITALIENS4 mars. — Activité de l’aviation de part

et d’autre en Tunisie. Au cours d’engage­ments aériens, 16 appareils ennemis ont été abattus,

5 mars. — Les avions italiens ont atta­qué les ports de Bougie et de Philippeville.— Dans le sud de l’Atlantique, un sous- marin italien a coulé un transport de trou­pes brésilien, jaugeant 7.000 tonnes et un bâ'iment à moteur nord-américain de 12 000 tonnes.

6 mars. — Le nombre des prisonniers faits sur le front de Tunis entre le26 février et le 3 mars s élève 4 2.500 dont 52 officiers.— En Méditerranée Centrale, un sous-marin Italien a coulé un contre-torpilleur et at­teint d’une torpille un navire à vapeur.

7 mars. — Combats locaux dans le secteur sud du front de Tunis. Cinq Spitflre ont été abattus en combats aériens et de nombreux appareilsl ont été détruits au sol sur un aérodrome ennemi,

Lundi après-midi, des bombardiers américains ont effectué un nouveau raid sur une ville du centre de la Bretagne.

Volant à très haute altitude, iis ont déversé sur le cœur de la ville et dans les quartiers populeux, une grande quantité de bombes explosives et incendiaires, semant la mort et la ruine.

Environ 250 morts, dont un nombre élevé de femmes et d’enfants, ont été jusqu'iri retirés des décombres, mais il est malheureusement certain que la liste des viciimes est loin d'être close. On compte 400 blessés.

Les obsèques nationales des viciimes ont été célébrées, jeudi i l mars, à ]a Cathédrale.

Et l’aviation anglaise ravage une bourgade normandeDes avions anglais ont survolé lundi après-midi une ville normande et

ont bombardé une bourgade proche de celle-ci.Des maisons d’habitation ont éA détruites. On déplore un mort. Quatre

avions anglais auraient été abattus.

8 mars. — Vive activité de l’aviation en Tunisie. En de violenta combats aériens, les chasseurs italiens ont abattu 12 appareils ennemis.

9 mars. — Combats locaux en Tunisie Cinq Spitflre ont été abattus. — Ea Méditer ranée, les chasseurs italiens accompagnant un convoi ont abattu cinq avions ennemis.

La semaine du cinémaLa « Semaine du Cinéma » aura lieu dans

toute la France du 10 au 16 mars prochain sous le patronage du Comité d'organisation de l’industrie cinématographique, au profit du Secours National et des œuvres sociales du cinéma.

Un léger sacrifice sera demandé aux spectateurs qui devront acquitter une sur­taxe de solidarité frappant toutes les places. Chaque billet sera en effet majoré de 1 fr pour les places d'un prix inférieur à 15 fr. et de 2 fr. pour celles de 15 francs et au de­là.

Des photographies dédicacées de vedettes seront, en outre, vendues aux enchères dans les salles de projection.

FAITS DE LA SEMAINE__ _ Les autorités d'oocupation vien­

nent de donner au « Comit$ Ouvrier de Se­cours immédiat » une nouvelle somme de cent millions, destinée à venir en aide aux victimes et aux sinistrés des bombarde­ments anglo américains.

" Le Maréchal de France, chef de E a , dont ia sollicitude à l’égard des si­

nistrés des villes côtières s’èst souvent ma­nifestée, vient d'envoyer la somme de 200.000 fr. destinée aux victimes du récent bombardement d’une vil e de l’Ouest.

___Sur Tordre de Tex-général Giraud,les portraits du Maréchal Pétain, qui se trouvaient en Afrique, dans les écoles, édi­fices publics ou aux vitrines des magasins, ont été enlevés pour être remplacés pas ceux de Tex-général Giraud.___ M. la Guardia, maire de New-Yorkpourrait éventuellement se démettre de ses fonctions pour se tenir à la disposition du Gouvernement fédéral. Parmi les postes qu'il pourrait occuper on cite celui de gou verneur général de l’Afrique du Nord.

Oq apprend deDakar que ie général iis an, collaborateur du général Barreau, trouvé la mort dans un accident d’aviation proximité de Port- Etienne : huit person­

nes qui t'acccompagnaient ont également péri.

Quatre chalutiers espagnols qui re­gagnaient leur port auraient été comraints par des patrouilleurs britanniques échanger

Conduits dans un port anglais,

RENSEIGNEMENTSPré*

en onnbom bardem ent

A la suite de récents bom­bardements sur le territoire, des personnes massées à l’en­trée, bien qu’à l’intérieur des abris, ont été tuées tandis que celles qui avaient pénétré à l’intérieur ont eu la vie sauve.

Afin d’éviter le retour de faits semblables, il est rappe­lé à la population que pendant les alertes, il est interdit de circuler sur les voies publi­ques, les habitanis devant rester chez eux ou gagner les abris les plus proches et se tenir à l’intérieur en évitant de stationner auprès des en­trées.

D’autre part, les véhicules automobiles doivent arrêter à droite des, rues ; les chevaux doivent être attachés aux ar­bres et poteaux les plus voi­sins de leur arrêt et les conducteurs sont tenus de gagner les abris.

La non observation de ces prescriptions présentant des dangers certains qui peuvent être mortels, les habi anis sont Invités à s’y conformer rigoureusement.

Le PRÉFET

Avis très ImportantLes prisonniers de guerre

du canton de Valognes, en congé de captivité, sont in­formés qu'ils devront se pré­senter à l’assemblée de contrôle qui se tiendra au Stade Municipal de Cherbourg, le 7 avril 1943, à 14 heures.

Les intéressés devront se munir de toutes les pièces d’identité en leur possession, en particulier du certificat de mise en congé de captivité (Beurlaubungsscheln).

Les prisonniers de guerre qui manqueraient de se pré­senter à cette assemblée ris­quent d’être reconduits dans un camp.

Amendead m in istrative

La commission interminis- lérielle vient d’infliger une amende administrative à M.

faut de livraison de blé.Les agriculteurs qui détien­

draient encore des céréales panifiables (blé et seigle) sont priés de les livrer immédiate­ment h un organe stockeur.

de route. Conduits dans un port c’est seulement après que leur chârge'meDt|Â'üd“̂ Ârdë-de poisson eut été vendu que ces chalutiers von je 112 000 fr pour dé- auraient été autorisés à regagner l’Espagne. - - -

M U Le Maréchal Pétain a accepté d’êire le parrain du 15e enfant de M. et M“ 'Joseph Brossier, de Miy-sur-Evre (Maine et Loire). Déjà mère de 13 enfants Mm" Brossier vient de mettre au monde deux jumeaux, un garçon et une fille. Le parrain de l’autre enfant est le duc de Blacas, Maire de Bau préau. Le baptême a été célébré dimanche dernier, en l’église du May, par Mgr CoV tes, évêque d’Angers.

M " M. Marcel Déat, actuellement dans la Nièvre, a échappé à un attentai Des coups de feu qui n’ont pas atteint leur but ont blessé une personne de son entou r8ge.

CHRONIQUE LOCALE■ii la Mc ii«

La Trésorerie Générale tient à la disposition des commerçants des pièces de 0 fr. 20 et 0 fr. 10 en boites de 200 et 120 fr. Se munir d'embsliages.

VAIOOES

L ibéralitéPour bien marquer le caractère bénévole de la

mission qu'ils ont acceptée, le Maire de Valognes et les Adjoints ont décidé de répartir, comme suit & des œuvres locales, l'intégralité des indemnités de fonctions auxquelles par application des lois des 15 janvier e t29 mai 1942, et de l'arrélé préfec­toral du 12 septembie 1942, ils avaient droit pour l'année 1942 :

M. Cornai, maire : Cantines scolaires 9.000 fr., Goutte de Lait 500 fr., Prisonniers de Guerre1.000 fr.. Secours directs 500 fr., Lutte Antituber­culeuse 500 fr., Association des Familles 500 fr. Tolal 12.000 fr.

M. Daudon, 1" adjoint : Cantines scolaires L.000 fr., Hospice (enfants assistés) 1.000 fr., Prisonniers de Guerre 500 fr. Total 2.500 fr.

M. Delacotte, 2* adjoint : Cantines scolaires1.000 fr., Prisonniers de Guerre 500 fr., Lutte An­tituberculeuse 500 fr., Association des Familles 500 fr. Total 2.500 fr.

Les Valognais ne manqueront d’apprécier le gé­néreux geste envers les œuvres locales de M. Cor­nât, maire, et de MM. Daudon et Delacotle, ad­joints.Outillage horttoole

pour la s p rison n ièreLea familles de prisonniers du canton de Valo­

gnes ayant besoin d'outils de jardinage (à l’excep­tion de ceux exerçant la profession de cultivateur) peuvent adresser leurs demandes é la Permanence du Secours national, 6, rue de Wéléat. Se munir de la carte de jardinage.

C om m ission snnitn iroPar arrêté de M. le Préfet, M. M«uviel, ingé­

nieur subdivisionnaire des Ponts-et-Ciiaussées, à Valognes, a été nommé membre de la Commission sanitaire de la circonscription de Valognes. Il remplacera M. Simon, qui eat maintenant

Montebourg.

Appel b la g én éro sité publiqus en faveu r

d e s p r iso n n isrsEn application de circulaire

de M. le Chef du gouvernement, n° 4.381, en date du 27 octobre 1942, il est rappelé aux organi­sateurs de manifestations el faisant appel d’une façon quel­conque à la générosité publique en faveur des prisonniers de guerre, qu'ils doivent obligatoi­rement déposer au préalable une demande d’autorisation & l’adres­se suivante : M. le préfet de la Manche, section des manifesta­tions, Saint-Lo.

Les organisateurs pourront, en outre, se renseigner dans les mairies sur les modalités de ré­partition des sommes recueillies.

R églem entation dee gn lao de b ien fa isa n ce

e t « en ten d e oharitéDésormais, aucune fête de ga­

la de bienfaisance ne pourra être organisée sans une autorisalion des préfets auxquels le program­me détaillé devra être soumis au moins quinze jours avant la da­te prévue pour la cérémonie.

D’autre part les galas, fêles de bienfaisance, vente de charité et autres organisations de même nature, ne pourront comporter ni buffet, ni déjeuner ou souper ni vente aux enchères de den­rées alimentaires sous quelque forme que ce soit.

Une ta x a su r la production

m araloh éreUne nouvelle taxe sur la pro­

duction maraîchère est instituée au profit du fonds national de solidarité agricole. Elle est fixée à 400 fr. par hectare, à dater du 1" janvier 1943 ; ce taux est toutefois réduit à 150 fr. par hectare pour les cultures de lé gumes pratiquées en plein champ.

Nul n'est censé ignorer la loiUne loi concernant la

santé publique rend obliga­toire la déclaration des mala­dies vénériennes :

1* Du malade à un médecin : 2° Du médecin à l'autorité

affecté|sanitaire.(/. O. du 2 mars 1943).

Page 2: 36 navires coules en quelques jours pour les journalistes

'A loool A b rû la r (5e bureau!Le* consommateurs d'alcool 4 brûler pourront

percevoir leur» bons d'alcool pour le mois de mars, d'après le tableau suivant : Lundi 15 mars, A U et C. — Mardi 16, D E P . — Mer­credi 17, O H I J K. — J.udi 18, L. — Vendredi 19, M N O P. - Samedi 20, Q à Z. -

Les personnes qui ne retireront pas leurs boos d’alcool aux dates Indiquées ne pourront les perce­voir.

U. 3 . V.Dimanche dernier, 7 mars, sur le Stade mu­

nicipal du Bourgneuf, notre équipe Ire rencontrait en match retour de Critérium de Basse-Norir.andie la Ire 13 de l’Union Sportive Gherbourgeoise, No­tre équipe avait subi quelques modifications et la place d'ailler droit était tenue par notre sympathi que camarade Pierre Vaur.

Dès le début de la partie, le jeu se montra très rapide et tour 4 tour les deux gardiens de but furent inquiétés par des attaques tris dangereuses Néanmoins, la défense de TU. S. V. se voyait dlfflclli à passer, grâce 4 René Hébert qui était en pleine forme et qui, de beaucoup, fut le meil­leur joueur du terrain.

A la 30’ minute de jeu, sur une descente de l’U. S. V., Raymond Hébert marque le premier et seul but de la première mi-temps.

A la reprise, Cherbourg ayant modifié la forma­tion de son équipe essaya d’égaliser et mena desattaques qui Inquiétèrent plusieurs fois la défense de 1U. S. V. et finit par la vaincre. Mais les bleus et rouges réagirent et pratiquèrent un jeu de passes magnifiques, lancèrent 4 plusieurs repri­ses leur ailier gauche Féron, et une passe de ce dernier 4 Raymond Hébert lui permit de mar­quer pour la seconde fols.

Cherbourg, un peu découragé, laissa alors l’ini­tiative 4 TU S. V. qui, finalement, remporta la victoire par 2 1.

Les joueurs ayant profité des conseils qui leur furent donnés avant lo match sont tous 4 féliciter.

En lever de rideau, notre réserve, jouant en match amical contre Néhou, gagna par 14 0.

Bonne journée pour l’U. S. V. B. P.S o c ié té do P uéricu ltu re

Lundi prochain, 15 mars, troisième lundi du mois, consultation gratuite pour les nourrissons, 4 10 heures, au 17, rue de l’Eglise.

Auguste, dontProbité

Dernièrement le jeune Legoupil _ _ __ ,les parents habitent 4 la Lande de Beaumont, trouva un portefeuille renfermant 97 fr. Il s'em­pressa de le remettre 4 la gendarmerie. Heureuse de rentrer en possession de son bien la propriétai­re du portefeuille récompensa généreusement le jeune Legoupil.

Fou do ohom lnéoUn violent feu de cheminée a éclaté mardi

matin, vers 8 b. 80, dans la maison habitée, rue des Religieuses, par M. de la Bretèche. Le fléau paraissant menaçant, on fit appel aux pompiers qui •e rendirent maîtres du sinistre après une demi- heure de travail.

A peine ce commencement d’incendie était-il conjuré, qu’un nouveau feu de cheminée se décla­rait de l’autre côté de la rue, chez M. Coquelin, négociant en nouveautés. Il fut rapidement éteint par les sapeurs-pompiers.

Carnot do douilMardi dernier a eu lieu, en l’église Notre-Da­

me d'Alieaume, au milieu d'une nombreuse assis­tance l’inhumation de M”* veuve Jacques Grout, née Poirier, décédée en son domicile, 4 La Vic­toire, dans sa 76* année.

A ses enfants et 4 la famille nous adressons nos viveB condoléances.

Combattant de la guerre de 1914-1918, M. Louis Bonne), commerçant, avait vu sa courageuse conduite au front récompensée par la Croix de Guerre et la Médaille Militaire. Mobilisé de nou­veau en 1939-40 et fait prisonnier, il avait été rapa­trié comme malade. Ni la joie du retour, ni les soins dévoués n'ont pu enrayer le mal qui le minait. M. Bonnrl est décédé dans sa 48°“ année.

Une foule nombreuse sc pressait mercredi, tant au service en l’église Saint-Malo qu’4 son inhuma­tion, qui a eu lieu au cimetière d'Yvetot-Bocage, lieu de sépulture de la famille.

En cette pénible éprouve, nous offrons 4 Mme Louis Bonnet, 4 M. Raymond Bonnel, son fils, et 4 la famille nos bien sincères condoléances.

Les familles GROUT et POIRIER remercient sincèrement les personnes qui leur ont témoigné de la sympathie et celles qui ont assisté 4 l'inhu­mation de

Madame veuve ia eq u e é GROUTNée POIRIER

Elles s’excusent des omissions qui auraient pu se produire dans les invitations.

M - Louis BONNEL, M. Raymond BONNEL et la famille, très touchés des marques de sympathie qui leur ont été témoignées remercient les per­sonnes qui se sont associées 4 leur peine et celles qui ont assisté 4 l’inhumation de

M onsieur Viotor-Louis BONNELleur époux, père et parent. Ils prient les person­nes qui, bien involontairement n’auraient pas reçu de faire-part de bien vouloir excuser cet oubli .

E tal o ivil de V alogneaNaissance. — Du 2 mars : Yves Servais, rue

deB Religieuses.Publication. — Auguste Allais, chauffeur 4 Le

Hpm et Blanche Leclerc, ménagère 4 Valognes.Décès. — Du 5 mars : Marie Poirier, veuve

Grout, 75 ans, La Victoire ; Victor Bonnel, ma­rié, 47 ans, rue Thiers ; Alfred Folliot, 3 mois, rue des Religieuses. — Du 8 : Emilien Hourdin, marié, 83 ans, rue Saint-Malo.

d’amende à ce témoin défaillant et renvoie l’affaire s huitaine.

VALOGNES. - Le 4 août 1942, Mme Glo­rieux Gilberte, femme de méDage à Vaio- gnes, qui voyageait en chemin de fer de Valognes à Cherbourg, ne put présenter au contrôleur sa carte d'abonnement de semai­ne qu'elle prétend s'être fait délivrer. 200 fr. d’amende.

— Le 5 février dernier, Delfaux Maurice, 45 ans, ajusteur à Valognes, rentra chez lui en état d’ivresse et frappa sa femme. Huit jours de prison.

BRIX. — Depuis quatre ans au service de Mmi> Voisin Albertiné, cultivatrice à Brix, Blanchemain Auguste, 20 ans, ouvrier agri­cole à Breuville, donnait satisfaction à sa patronne. Cependant, en juin 1942, il s'em­para d'une paire de souliers pour homme appartenant au mari de Mmg Voisin, actuel­lement prisonnier de guerre. Au mois de juillet suivant, il déroba une feuille de tickets de pain et une autre de matières grasses qu’il remit à sa famille. En octobre de la mêmé$nnée, il s’appropria un panta­lon de drap de M. Voisin et à diverses re­prises s’empara de tickets de pain Blanche main eit condamné à 15 jours de prison avec sursis et 300 fr. d’amende. (A suivre)

iam aoli rieDimanche 14 mars, pharmacie Agnès-Rolland,

rue de l'Ofllcialité.

Madame OURDAN LE BANNEUR a la grande douleur de faire part de la mort de son fils

Rémy OURDANOfficier delà Marine Marchande

Engagé volontaire, Orolx de Guerre 1940pieusement décédé 4 Lyon, hôpital militaire Des- genettea, le 11 février 1943, inhumé provisoire­ment 4 Saint-Didier au Mont d'Or.

La cérémonie religieuse a eu lieu en la chapelle de l'hôpital, le 15 lévrier 1943.

IL Y AVAIT AVANT GUERRE

plus de cercueils que de berceaux

POUR QUE LAFrance vive

IL FAUT

enfants par ménageIL EN FAUT

f bpour qu elle prospère

POLICE CORRECTIONNELLEFLAGRANT DÉLIT

QUINÉVILLE. — Le 26 février, Pontré André, 22 ans, manœuvre à Quinéville, s’empara d'un portefeuille, renfermant 1.000 fr., au préjudice de son camarade de travail, M. Androeli Charles, 20 ans, ma­nœuvre audit lieu. Interrogé par les gen­darmes, Pontré passa des aveux et fut arrêté. Conduit devant M. le Procureur qui le plaça sous mandat de dépôt, il comparaît devant le tribunal qui confirme le mandat de dépôt et renvoie l’affaire à huitaine.

Audience du 5 mars 1943PORTBAIL. — Ayant fait un long séjour

aux colonies, Dubosl Pierre, 48 ans. menui­sier & Portbail, est sujet & des accès de fiè­vre. Inculpé d’avoir frappé son fils Pierre, Agé de 16 ans, il est condamné à 300 fr. d’amende.

LE VALDEC1E. — Cité pour avoir, au Valdecie, le 22 mars 1942, acheté de la viande sans remise de tickets, M. Dehorter, photographe à Bricquebec, oppose de vives dénégations. Convoqué comme témoin, M. Noël ne se présente pas. Sur réquisition du ministère public, le tribunal inflige 100 fr.

CHRONIQUE RÉGIONALEM ontaigu-la-B riaette. — Maison

cambriolée. — M. Bienaimé Brix, cultivateur au hameau La Rue, à Montaigu, a constaté que la maison de son frère, prisonnier de guerre, avait été visitée par des malfaiteurs.

Après avoir brisé les vilres d’une fenêtre, Ils avaient pénétré à l'intérieur et ouvert l’ar­moire. Ignorant ce qu’elle renfermait, M. Brix ne peut affirmer que des objets ont été dérobés.

Vol d’un boyaude bicyclette. — M. Paris Auguste, cultivateur, hameau les Auvray, à Montaigu, ayant constaté la disparition d'un boyau de bicyclette et d’une épuisette déposés dans son cellier, porta ses soupçons sur le jeune Amiot Maurice, 17 ans, cultivateur chez sa mère, village de la Huberderie, à Quette hou. Interrogé par les gendarmes, le jeune homme aurait reconnu avoir pris seulement le boyau.

L iau sa in li — Carnet de deuil. — M. et Mmo Eugène Picot viennent d’avoir la douleur de perdre leur petit garçon Eugène, décédé à l’âge de 9 mois.

Son inhumation a eu lieu jeudi, en l’église de Lleusainl, au milieu de nombreux parents et amis de la famille.

En celte cruelle épreuve, nous exprimons à M. et Mm* Eugène Picot, à leurs enfants et à la famille nos sincères condoléances.

MONTEBOURGABBAYE DE MONTEBOURG. - Solennité

de Notre Dame de l’Etoile. — Un soleil ra­dieux s’élève, dès les premières heures de ce di­manche 7 mars 1943, comme pour saluer, en cette fête de Notre-Dame de l'Etoile, la toute puissance de la Reine du Ciel.

La vaste Abbatiale est comble lorsque le clergé pénètre dans le chœur embelli par la décoration magnifique du maître autel. Monseigneur Leridez, vicaire général, préside, entouré de M. le Chanoi ne Mouchel, directeur des Ecoles libres et de M. le Révérend Père Le Dauphin, missionnaire de la Délivrande, tandis que M. l’abbé Hav, aumônier de l'Abbaye, officie. La maîtrise de l'Abbatiale faii entendre une messe composée par le maître de chapelle du Vatican. Un Kyrie retentissant suivi du vibrant Gloria in excelsis Deo ajoutent 4 cette cérémonie la note gaie de cette belle ffite.

Le Révérend Père Le Dauphin monte en chaire our exalter la toute-puissance de la Vierge de

toile. En termes particulièrement choisis et avec toute l'éloquence qui lui est coutumière, le Révé­rend Père trace les devoirs de cbacun dans la vie. Il supplie la Reine de la lumière d’éclairer les pécheurs et de sauver la France. Et de conclure en félicitant les parents de mettre l’éducation de leurs enfants entre les mains d'éducateurs chré­tiens.

A l’issue de la cérémonie, un retentissant « Louez le Dieu Puissant » de J. S. Bach s’élève comme une prière sous les voûtes de la riche Abbatiale.

A 15 ^heurca-uno foule plus nombreuse encore que le matin, 3e presse autour de Notre-Dame de 1 Etoile. Les assistants recueillis dans la prière, invoquent la céleste. Etoile de lei protéger et de les bénir, tandis que la maîtrise, bien dirigée, exécute les chants liturgiques avec art et magnifi­cence.

Avant le salut, le Révérend Père Le Dauphin fait réciter 4 tous les assistants une prière invo­catrice 4 la Vierge de l’Etoile.(jgAprès les vêpres, comme après la messe, une foule de personnes se presse aux pieds de Notre- Dame de l’Etoile pour la remercier et lui deman­der de la lumière, de l’aide et de la protection.

potl’E

ÉMISSIOND’OBLIGATIONS DES P . T . T .3 V2 »/„ . NET D’IMPÔTSA M O R T IS S A . B L E S E N T R E S T E A N S

PRIX D ’ÉMISSION : 4.925par obligation de 5.000 frs

frs

INCONVERTIBILITÉ ASSURÉE JUSQU'AU r JANVIER 1948

Les n o uveaux titre s sero n t Inscrits au G ran d Livre de la D ette pub liq u e

L'Emission sera close sans préavis

ON SOUSCRIT PARTOUT

A l’issue des deux cérémonies, la foule admira la belle exposition de dessins exécutés artistique­ment par les élèves de l’établissement. e . l .

Saint - Germain • de • Tournebut. —Carnet de deuil. — Un affreux accident vient de plonger dans la douleur M. et M”* Arthur Rol­land, ferme des Granges 4 Saint-Germain-de-Tour- nebut. Lundi, leur fils Robert, âgé de 12;sn8, a reçu un coup de pied de cheval qui l’atteignit 4 l’abdomen. Blessé mortellement il a été transpor­té 4 la clinique de Valognes, où il est décédé mer­credi.

Son inhumation aura lieu samedi 13 mars, 4 10 heures (heure solaire), en l’église d’Octeville-la-Ve nelle.

Nous associant 4 la grande douleur de M. et M** Arthur Rolland, de leurs enfants et de la fa­mille, nous leur adressons nos sincères condo iéances.

U rvilla-B ooagaMB< veuve (Juillet, ses enfants et la fa­

mille remercient sincèrement les personnes qui leur oui fait 1 honneur d’assister à l'inhu­mation de

M onaiaur Ernaat QUILLETleur époux, père et parent et prient celles qui bien Involontairement n’auraient pas été invi­tées de bien vouloir excuser cet oubli.

BRICQUEBECH égravilla. — Journée rurale. — Une

Journée Rurale, ouverte à tous les jeunes agriculteurs des cantons de Valognes ei Bricquebec, aura lieu le mercredi 24 mars 1943, au bourg de Négreville. Elle commen­cera a 7 h. 45 (solaire).

Cette journée, placée sous le patronage de la corporation, comprendra : un cours moral, qui sera donné par M. le chanoine Rachine, aumônier de la J. A. C. ; M. Rostand, syndic régional et conseiller national, parlera de la corporation ; un vétérinaire donnera un cours sur le cheval ; M. Pierre Lebas, parlera de la position des jeunes vis-à-vis des problèmes actuels, et M. Manuelle donnera un cours so­cial. Les jeunes comprendront l’importance de cette réunion et se feront un devoir d’y assister

4L £a. ciÿa&. ojikxM. t̂ cu n̂e.A LA LOTERIE NATIONALE

dlSLe. q unxLtt atHvelé. . .

u/n. rnu/yiC - (vaSSL !

Elude de NfLEPELLETIERcommissaire-priseur

à Valognes.

VENTE de meuble*, 4 Vnlo-i i ie s . rue Saint-Malo, (Salle des Ventes), Le SAMEDI 20 MARS 1943, 4 14 heures (heu­re officielle), il sera vendu :

Lits et sommiers, commode toilette acajou, bas de buffet, buffet* de *ervlcc vitrés état ueuf, bureaux, commode*, dessertes, table*, beau cana­pé style Louis XVI laqué gris parfait état, ubaises, horloges et leurs boites, belles pendules marbre h sujet avec candélabres, 2 statuettes bronze d’art, glaces, gravures.

Matelas, oroillers, traversins, drap* pur 111, taies, chemises, chemises de femme 111 brodées, oaleçons, pull-over, chandails, robes, jupons, manteaux, jac- quettes, pardessus, beau complet velours noir, pantalon et autres linges de corps, linge de table et vêtements, rideaux, chaussu­res. Et autres objets. — Argent comptant.

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DÉPANNAGE INDUSTRIELDéplacements 4 domicile

KELLER13 ter, rue do l’Abattoir

VALOGNES

* - ON DEMANDE de suite n domeNtlquo de 14 4 16 ansour trsire 5 4 6 vaches et faire jus travaux agricoles. — S’a- resser 4 M. Lamaclie Charles, jrme du Châtoau, Yvetot-Huca- e. — Visa n* 1.060 I. T. Gher- ourg.

Etude de M” Paul CALVARINnotaire à Valognes.

DEUXIÈME INSERTIONAux termes d’un procès-

verbal de c ô’ure d’inven­taire dressé par M* Oalva- rin, notaire à Valognes, le 20 février 1943, enregistré à Valognes, le 23 février sui­vant (1943), folio 70, case 415, Mm" Marie - Louise - Léonle COUSIN, négociante, demeu­rant à Valognes, rue Thiers, numéro 7, veuve en premiè­res noces de M. André-Henri BOIS, a, — conformément aux stipulations de l’article huit de son contrat de ma­riage, — déclaré opter pour la conservation, à son compte personnel, du fon d s de oom m eroe d’Apioerie a l a lim en tation géné polo en gros, demi-gros et déiail, exploité à Valognes, rue Thiers, numéro 7, dé­pendant de la communauté ayant existé entre elle et son défunt mari, ledit fonds comprenant l’enseigne, le nom commercial, la clientè­le, l’achalandage, le matériel et le mobilier commercial et les marchandises.

Cette insertion est faite en renouvellement de celle parue dans le Journal de Valognes à ia date du 26 février 1943. L’insertion au B. O■ V. a paru dans le nu­méro du 6 mars 1943.

Les oppositions, s’il y a lieu, devront être faites dans les vingt jours de la présente insertion et seront reçues à Valognes, en l’étude de M» Oaivarin, notaire.

Pour deuxième insertion, Paul OALVARIN.

Etude de M* 11EUVET, notaire 4 Montebourg

VENTE Mobilière, par suite de décès, 4 Salnt-Eloxei, villa­ge de la Jocellerie, au domicile de M“* veuve Arsène Leboulanger, le DIMANCHE 21 MARS 1943, 4 13 heures 30 (heure officielle), M’ Heuvet, notaire, procédera, requête des héritiers de M et M“* Leboulanger-Enault, 4 la vente du mobilier ci-après dési­gné :

Détail sommaire : trépied, soufflets, fer à repasser, pelle et pince, cruche en terre, gril, chaufferette, lampe 4 pétrole, chandeliers, moulin 4 café, peti­te lampe, réveil, chaises, table de nuit, terrines, marmites, chau­dron,casseroles, rôtissoire,pot au feu, bassinoire, soupières, plats, saladiers, bols, pots 4 lait, assiet­tes, cuillères, fourchettes, tasses, verres, bouteilles, carafon, su­crier, cafetière, carafe, moutar­dier, gamelle aluminium, pots 4 confitures, couverts 4 salade, ro­binet, balance, ustensilesdivers.

Bnffet en bois blanc, gran­de table 4 rallonges, table de cuisine, petite table ronde, vaisselier, chaises, fauteuil, table de nuit, armoire en chêne, couche en bois, lit de plumes, oreillers, traversin, édredon, couverture piquée, lit complet avec sommier, lit de plumes couverture piquée, dessus de lit, rideaux, traversin, glace, cadres, chaises paillées, une armoire, paillasse.

W2 drap* neufs et usagés, taies d’oreillers, chemises, effets divers, serviettes de table, mou­choirs, bissacs, torchons, nappes, doubliers, conpon de toile, vieux linge, chemises d’homme, parapluie, vieux rouet, un dévi­doir.

Six peanx de m artes, une peun de pntols.

Baquets, échelles, timbale en foi. e, cercles pour tonneaux, barriques, tonneaux, poulains, entonnoir, brouette, X, arrosoir,

lies, sinot, établi, chèvre 4 pom­miers, une auge, un crible, gui­des, licol, panier 4 beurre, filet, boucheuse eu bois.

Pressoir complet et accessoi­res, 3 cuves, baquet, barrique, un broyenr Simon, outils agri­coles divers, lot de ferraille.

Un lot de bols et de fagots, bois de débit, bols cassé.

Environ 100 bottes de foin.Argent comptant

Gomment vous fa ire un* b e lle eituation ?La brochure n® 144 P, que

nous vous enverrons gratui­tement sur simple demande accompagnée de 3 fr, pour frais d’envoi vous prouvera qu’en suivant nos cours de Comptabilité par correspon­dance vous forez la plus beUe des carrières. Les cours T. F. J 65, rue de la Victoire, Paris (9°).

MP” TROUVÉ samedi, au mar­ché de Valognes, porte-mon­naie contenant petite somme d’argent et tickets pain. — Le réclamer 4 M. Polndextre Al­phonse, Montaigu.

ON DEMANDE bonne àtout faire. — S’adresser Teintu­rerie Faudemer, Valognes. — Visa n° 1.235 I. T. Cherbourg.■MT ON DEMANDE une femme de m énage quatre heures tous les matins et trois heures le samedi après midi. — S’adresser Mme Langenais, 5, rue Binguet, Valognes. — Visa n* 1.404 I. T. Cherbourg.MT* ON DEMANDE domes­tique ou journalier agricole.Logement assuré. — S’adresser M. Félix Davy,Tivoli, Valognes. — Visa n° 1.059 I. T. Cherbourg.MT* A VENDRE voiture d’enfant état neuf. — S’adres­ser,10, rue Thiers, Valognes.

Etude de M‘ REYNAUD,notaire

à Saint-Sauveur-le-Vicomte.

DEUXIÈME AVISSuivant acte reçu par M'

Quentin suppléantMe Rey- naud, notaire à Saint-Sau- veur-le-Vicomte, le 19 février 1943, enregistré audit lieu, le 20 février 1943, folio 58, case 326, M, André LEGROS, sabotier,et Mme Marie-Loui­se CUTTE, son épouse, de­meurant à Saint-Sauveur- le-Vicomte, ont vendu à M. Joseph LEDOUX, sabotier, demeurant à La Rondehaye, le fond* de saboterle mé­canique qu’ils exploitaient à Saint Sauveur-le-Vicomte, rue de la Croix de 1 Epine, numéro 14.

Les oppositions, s’il y a lieu, seront reçues à Saint- Sauveur-le-Vicomte, en l’é­tude de Me Reynaud, notai­re, domicile élu, dans les vingt jours au plus tard qui suivront la présente inser­tion.

L’avis au Bulletin Officiel a paru le 3 Mars 1943.

Pour deuxième insertion, A. QUENTIN,

Suppléant Me REYNAUD.

M * CHERCHONS 4 Valognes deux pièce* pour bureaux dans rez-de-chaussée. — S'adres­ser Banque Nationale pour le Commerce et l’Industrie, 56, quai Alexandre III, Cherbourg.m r ON DEMANDE, pour soins 4 personne âgée et travail de ménage, femme de 45 ans au plus. — Bouchsrd, 16, rue Thiers, Valognes. — Visa n° 651 I. T. Cherbourg.

Etude de M» MAGNAN, notaire à Saint Vaast

Aux termes d’un acte re­çu par M” Legendre, sup­pléant dudit M° Magnan, en présence de M‘ Mocquet, Greffier du Pa x à Saint- Vaast, le 15 février 1943, enregistré si Saint-Vaast, le 19 des mêmes mois et an, folio 2, case 4 M Jules-Auguste-Bienaimé DUPONT, commerç?nt, de meurant à Sainl-Vaast et M Lucien - Octave - Charles RUAUX, employé de com­merce demeurants Barfleur, se sont rendus acquéreurs conjointa, d'un fonds dé oommeroe de lingerie, nouveautés, confections, chemiserie, tissus, bonne terls, chapellerie et meu­bles, sis a Saint-Vsasf, n l’angle des rues de Choisy et des Thins, qui était ex pioité par M. Gaston Jo seph Hippolyte DERIEUX el Mme Fernande - Marie - Au gustine CAMAS, son épou­se, tous d iu i décédés.

Les oppositions s’il y a lieu, devront être faiter, sous peine de forclusion, dans les vingt jours qui su - vront la date du présen aviR, en l’étude de Me Magnan, notaire, à Saint- Vaast, où les parties ont élu domicile.

La présente insertion re­nouvelle celle parue dans ce journal le 26 février 1943.

La publication au Bulletin Officiel a été faite dans le numéro du 6 mars courant.

Pour dernier avis, LEGENDRE.

BARNEYILLECarteret. — Un enfant

dérobe des bijoux. — Uu enfant de 11 ans étant entré chez sa voisine, Mme veuve Travers, cette dernière s'ab­senta quelques instants le laissant seul dans la maison. Le lendemain, elle constata la disparition, dans un cof­fret, de deux bagues, d'une chaîne de montre, d'une croix et d’un collier, le teut en or. Soupçonnant son petit voisin venu la veille, l’enfant fut interrogé et avoua le vol. Il avait caché les deux bagues dans la ter­re du jardin de ses pa­rents où elles furent retrou­vées. Quant aux autres b joui, il déclara les avoir remis à une voisine qui, tout en les sachant volés, les aurait acceptés et dissi­mulés dans son grenier.

Deux cultivateur* tuésftar nne explosion. — Malgré es avertissements répétés et les

pancartes signalant certain* en­droits de la côte comme dange­reux, M. Alexandre Boianel et son beau-frère, M. Jean-Baptiste Yvetot, tous deux cultivateurs 4 Sortosville-en-Beaumont, se ren­dant 4 la pêche à Carteret, l ’aven­turèrent aur la partie interdite. Une explosion se produisant sou­dain, les deux homme* ont été tués sur le coup.

Agé de 37 ans, M. Bonnel était père de trois enfants et son beau-frère, âgé de 32 ans, était père d'un enfant.

Portbail. — Vol de la ­pins. — A Portbail, on a dérobé un lap n chez M. Clément, contrôleur des as­surances familiales agrico­les, cinq chez Mme Auguste L'homme, trois chez M. Brunella Joseph, maçon. Cinq peaux auxquelles man­quaient la tê'.e ont été re­trouvées dans un chemin. M Clément et Mme L’hom­me ont reconnu les peaux de leurs lapins disparus.

QÏÏETTEHOUAccident mortel. — M.

Bienaimé Lepoittevin, culti­vateur, s'était arrêté à par­ler à une personne place du Marché. Il se tenait sur ta «4*tM«èa, contre te trottoir, lorsque, soudain, uu camion automobile le heurta. Projeté sous les roues du véhicule, M. Le- poittevin eut le thorax écrasé. La mort fut instan­tanée. Originaire de Cras- ville, il était âgé de 71 ans.

Etude de M* Bernard Lepeltiernotaire 4 Picauville

ADJUDICATION volontaire4 Picauville, en l'étude, le VEN­DREDI 2 AVRIL 1943, 4 1 heu­re 1/2 (heure solaire).

Commune de PicanvIUePremier lot. — Gentille

propriété située village de Gueutteville, sur le bord de la route de Pont-l’Abbé 4 Sainte- Mère-Eglise, comprenant : Mai­son composée de cuisine, salle et cabinet, trois chambres 4 l’é­tage, grenier dessus. — Atte­nant 41a maison, cave et laverie dans laquelle pompe. Petit jar­din d’agrément devant. Cour derrière sur laquelle étable, pressoir, cbarretterie —Jardin légumier, entretenant et qua­tre pièce* de terre plantées. Le tout contenant environ 2 hectares 16 ares 43 centiares.

Deuxième lot. — Herbage en partie planté, triage de Ber- naviile, de 69 ares 52 centiares.

Troisième loi. — Herbage planté, sur le bord du chemin allant de Picauville au village de Caponet, de 76 ares 45 centia­res.

Jour de visite pour le premier lot le lundi de chaque semaine.

Pour visiter et pour toui ren­seignements, de même que pour l’autorisation préfectorale 4 de­mander avant Ie20 mars, s’adres­ser 4 M* Lepeltier, notaire.

t~ PERDU mardi 9 mare saeA main lainage bleu marine, contenant chapelet rose, billet de la Loterie Nationale et une som­me de i l francs. Prière de le remettre chez M“* de Saint- Jore, 4 Cussy, Huberville. Ré­compense.

A VENDRE machine à coudre, main, marque Singer. — S’adresser 4 M“* Bertrand, Village Tapotin, Yveiot-Bocage.

Le gérant : Victor Lichbvauxr

Imprim. du Journal de ValognesP a 530