Puits a Fatehpur Silkri - Uttar Pradesh, Inde - Le Grand Moghol Akbar, empereurde l ’Inde, fit construire en 1573 la ville de Fatehpur Sikri pour célébrer sa victoire

sur les Afghans. Cette ville, qui fut une splendide capitale comparée àVersailles, fut pourtant abandonnée 15 ans après son achèvement. Cette ville fantôme

forme un contraste frappant avec la plaine du Gange qu ’elle surplombe, et oùvit l’une des plus grandes concentrations humaines au monde.

Filets de pêche dans le port d ’Agadit -t Maroc : A Agadir, premier port de pêche duMaroc, des filets de plusieurs centaines de mètres sont tendus pour y être réparés

avant les prochaines sorties en mer. Avec 3500km de littoral, le pays disposed’importantes ressources halieutiques ; ses eaux abritent près de 250 espècesde poissons. La pêche marocaine, chalutiers et petites barques à moteur, reste

à 75% artisanale. Les sardines constituent plus de 80% des prises, et Agadirest le premier port sardinier du monde.

Parcs à huîtres, près de Marennes - Charente-Maritime, France : A Marennes, cen ’est pas le sable mais la vase que l ’océan Atlantique couvre et découvre aurythme des marées. Au XIX°siècle, paysans, borduriers et marins ont ajouté à

leur activité initiale l’élevage intensif de l ’huître, tirant profit de la disparition dessalines, ruinées par la concurrence du sel mexicain. C ’est une algue bleue

microscopique charriée par les marées, qui procure à la chair de l’huître sonverdissement. L ’hommE et et la nature vivent ici au même rythme des marées !

Village de Koh Pannyyi, dans la baie de Phang Nga - Ile de Phuket, Thaïlande Trèsdécoupé, le littoral ouest de la Thaïlande présente une succession de baies bordéesde nombreuses îles qui baignent dans la mer d ’Andamam, notamment Phuket, au

nord de la péninsule de Malacca.. Autrefois terre aride, cette baie résulte de la montéedes eaux à la fonte des glaces, il y a 18000 ans. Protégé des moussons par un des

versants de la montagne, Koh Pannyyi est un village flottant sur bambous. (400 habitants)

Village d ’Arouane, au nord de Tombouctou - Mali : Dans la partie saharienne du Mali,à 270 km au nord de Tombouctou, Arouane est installé sur le grand axe caravanier

qui relie le nord du pays à la Mauritanie. Il compte à sa périphérie de nombreuxcampements nomades installés autour des puits. Mais, peu à peu, Arouane disparaît, envahi

par les dunes de sable poussées par le vent, qui engloutissent cetrtaines maisons… LeSahara ‘ 8millions de km2) est le plus grand désert chaud du monde.

Village près de Kidal - Mali : Quant il parvint à Tombouctou, malade, après un voyageatroce, l ’explorateur René Caillé fut déçu : Il ne trouva qu ’un amoncellement demaisons mal construites où règne un grand silence ». Il aurait pu faire la même

remarque à Kidal, habitée par des touaregs (qui sont 300 000 au mali) et desSonghaïs. Mais il faut tenir compte de la dureté du climat : été, température moyenne

43°C, l ’hiver, il gèle la nuit. Et de la violence de l ’harmattan, le vent du désert.

Irrigation en carrousel - Maan, Wadi Rum, Jordanie : Dans le désert, où les sols alluviauxriches en éléments nutritifs demeurent stériles faute d ’eau, investir dans un système

d ’irrigation permet d ’engendrer une réelle prospérité agricole. Ce systèmed ’irrigation, inventé en 1952 par l ’américain Frank Zaybach, est ici entièrementautomatique, géré par ordinateur. Le rayon apparent est de 500 m, et la surface

irriguée de 78 HA;

Rejets de la mine d ’uranium d ’Arlit - Masqsif de l ’Aïr, Niger : début 1960, cette zonearide a attiré des populations venues de toute l ’Afrique de l ’ouest, en raison de la découverte des gisements d ’uranium, minerai qui devient rapidement la ressource

principale du Niger (70% des exportations). Dans les nouvelles villes d ’Arlit etd ’Ahokan, une partie des touaregs s ’est sédentarisée. Aujourd ’hui,

l ’effondrement de la demande les a pris au piège, et ils tentent de renouer avec leur mode de vie multiséculaire.

La mandrove, palétuviers du Cœur de Voh -Nouv elle-Calédonie, France - Parmises rêves d ’empire, la France tenta à la fin du XIX° siècle d ’établir une colonie depeuplement dans la vallée de Voh, au nord-ouest de la Nouvelle-Calédonie. Terres

et pâtures, jusqu’en bord de mer, furent attribuées aux « gens libres », métropolitains tentés par l ’aventure. Mais la puissance implacable de la« brousse calédonienne » entraîna vite déconvenues et amertume, et les

colons finirent par abandonner.

Paysage agricole près de Cognac - Charente, France : Au XIX° siècle, les vignesde Charente, grande région viticole, furent ravagées, comme près de la moitié

du vignoble français, par le phylloxera, maladie causée par un puceronparasitaire. Une partie importante des cépages de cette région fut remplacée

par des cultures céréalières qui dominent encore le paysage actuel. Le cépages ’est pourtant peu à peu reconstitué autour de la ville de Cognac, où la production

d ’alcool du même nom n ’a cessé d ’augmenter : actuellement 190 millions de bouteilles, dont plus de 90% sont exportées.

Lotissements à Brondby, banlieue de Copenhague - Seeland, Danemark : Afin deconcilier aménagement de l ’espace, sécurité et confort, les lotissements de

Brondby dans la banlieu sud-ouest de Copenhague, sont disposés en cercles parfaitsoù chaque propriétaire dispose d ’une parcelle de 400 m2 dotée d ’un jardin qu ’ildoit traverser pour rejoindre sa demeure. Ce type de quartier résidentiel, à la fois

agréable et fonctionnel pour répondre aux attentes des populations, se développe deplus en plus en périphérie des grands centres urbains. Près de la moitié de la

population de la planète vit aujourd ’hui en ville. (75°dans les payés développés)

Récif coralien près de Nosy Sainte-Marie - Région de Toamasina, Madagascar - Sainte-Marie, au nord de la province de Tamatave, (Toamasina en malgache) désigne

une longue langue de terre parallèle à la côte malgache, dont elle est distante de40 km. C ’est, avec ses plages, ses coraux et sa végétation luxuriante, l ’un des

sites les plus attrayants de Madagascar. La côte orientale de Madagascar, rectiligne etsableuse sur 1000 km, laisse affleurer par endroits des récifs particuliers

nommés « frangeant à canal actuel » qui facilitent l ’accès à la terre.

Îles du Chapeau Chinois - Arcipel des Galapagos, Equateur : Volcan sur la côte ouestde l ’île de San Salvador : Pour ceux que leur bateau conduit dans les parages,

l ’émergence d ’un volcan dans une région de laves prend un aspect lunaire. Tant deterres brutes et stériles entourées de tant d ’eau impossible à maîtriser ramènenttoujours sur la question de la naissance de la vie. De quels éléments ici présents

est-elle issue, de quelle combinaison de molécules, de quelles conditions depression et de chaleur ?

Les trapèzes de Nazca - Ica. Pérou : Le désert côtier du Pérou a l ’apparence d ’un champ infini de caillous semblables aux ergs sahariens. Mais si l ’on creuse un peu, on trouve

des aqueducs souterrains aux nombreuses ramifications, les puquios, construits parles énigmatiques Nazcas qui vivaient ici il y a 2300ans. En surface, les Nazcas ont

dessiné d ’immenses figures avec des lignes profondes de 10 à 30cm et largesparfois de plusieurs mètres. D ’avion, on voit un colibri de 60m, une araignée de

46m. D ’autres sont purement géométriques.

Le sens de ces dessins reste mystérieux. S ’agit-il d ’une carte géante du ciel,don t les figures représentent les constellations, comme le pense l ’astronome

Maria Reiche ? Ne seraient-ce pas plutôt les images des dieux Nazca ?Ne disposant ni de pierres à sculpter, comme les incas, ni de torchis àmodeler, comme les Indiens Chan Chan, les Nazcas auraient tiré partidu seul matériau à leur portée, le cailloutis sans fin de leur désert. Les

deux explications ne sont d ’ailleurs pas incompatibles, puisque, dans denombreuses mythologies, les dieux sont associés aux étoiles et aux planètes.

La suite…. Au prochain numéro !!!!

Photos : Yann Arthus-Bertrand

Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la PaixJacky.questel@gmail.comhttp://jackydubearn.over-blog.com/Site : http://www.jackydubearn.fr/