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OCEANIALa prophétie des oiseaux
Hélène Montardre
Classes de 5°, 4° et 3°Prix de vente : 5,20 euros Format : 120 x 180 mm
352 pages
Dans un futur proche de nous, alors que la fonte des glaces a provoqué la montée des eaux et le déplacement des zones habitables, sur la côte Atlantique française, Flavia et son grand-père guettent les oiseaux, dont les ha-bitudes changent en fonction de l’évolution du climat.Personne n’a su écouter ces guetteurs et les scientifiques lanceurs d’alerte sur les dérèglements de la planète. L’Amérique a pris les devants en se bouclant derrière sa digue, empêchant l’océan de grignoter ses rivages, mais aussi les hommes des autres continents d’affluer. Dans cet univers cauchemardesque, l’information est muselée, des villes sont fer-mées et leurs habitants sous surveillance.
• Le premier épisode de la tétralogie d’Hélène Montardre, prescrit pour les collégiens, où le fantastique se mêle étroitement aux grandes questions environnementales de notre temps.
• Un futur proche où le réchauffement climatique, la montée des eaux, bou-leversent la cartographie mondiale et menacent le devenir de l’humanité. Un roman prémonitoire et engagé !
• Douée de clairvoyance car elle lit dans le vol des oiseaux, éprise de liberté, Flavia l’héroïne tente tout pour éviter le pire…
• Un livre particulièrement adapté au travail en EPI avec le professeur de SVT
DOSSIER PÉDAGOGIQUE
écrit par Fabien Clavel, professeur agrégé de lettres modernes
au lycée Julie-Victoire Daubié à Argenteuil
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Cette œuvre peut être abordée :
• en 5e : Imaginer des univers nouveaux ; Héros/héroïnes et héroïsme ; L’être humain est-il maître de la nature ?
• en 4e : Individu et société : confrontations de valeurs ? ; La fiction pour interroger le réel ; La ville, lieu de tous les possibles ?
• en 3e : Dénoncer les travers de la société ; Agir dans la cité : individu et pouvoir ; Progrès et rêve scientifique
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1-L’auteur et son œuvre Hélène Montardre est née en 1954 à Montreuil.
Après avoir suivi les mutations de son père à Saint-Étienne, Marvejols, Nantes et Loudun, elle passe son bac à Issoire et poursuit ses études à l’université de Clermont-Ferrand. Elle est titulaire d’un doctorat en études américaines. Elle passera plus tard une seconde thèse de doctorat sur les personnages féminins dans la littérature jeunesse.
Après avoir exercé plusieurs métiers, comme assistante de direction, guide culturel ou édi-trice, elle se consacre à l’écriture, aux voyages et à ses deux filles. Elle a à son compte une cin-quantaine de publications pour la jeunesse, de l’album au roman en passant par les documen-taires, pour lesquelles elle a reçu de nombreux prix littéraires.
Voici une liste sélective de ses romans qui sont régulièrement réédités.
Au pied du mur, Milan poche junior, 1986.Hilaire, Hilarie et la gare de Saint-Hilaire, Milan poche junior, 1987.Amies sans frontières, Rageot romans, 1996.La nuit de la sorcière, Milan poche junior, 1999.Maman-la-panique !, Milan poche benjamin, 2000.La nuit du sortilège, Rageot Cascade, 2000.L’ogre aux quatre vents, Nathan poche, 2001. Un chien contre les loups, Rageot romans, 2002.Terminus, grand large, Pocket junior, 2003.
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Mythes des Amériques, De la Martinière Jeunesse, 2004.Le fantôme à la main rouge, Nathan poche, 2005La nuit du rendez-vous, Magnard, , 2005.Une vie en suspens, Les chantiers de la jeunesse 1940-44, Nathan, 2005.L’agenda, Rageot romans, 2006.Persée et le regard de pierre, Nathan, 2007. Oceania, Rageot éditeur 1. La prophétie des oiseaux, 2007. 2. Horizon blanc, 2007. 3. Sur les ailes du vent, 2008. 4. Le Murmure des étoiles, 2011.
PROPOSITION D’ACTIVITÉ 1RECHERCHE EN LIGNE
On peut proposer aux élèves de chercher des renseignements en ligne sur l’auteur, ce qui peut amener à une réflexion collective sur les mots-clés, puis sur les sites dignes de confiance et enfin sur la manière de recouper l’informa-tion. Ainsi, les élèves peuvent faire porter leur travail dans deux directions : la biographie de l’auteur et le contenu de son roman.
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2. Lecture intégrale
Nous proposons le tableau suivant pour servir d’appui à une lecture intégrale de l’œuvre et faire office de table des matières.
CHAP TEMPS ESPACE INTRIGUE
LE PASSAGE
1 (p.8)
« petit déjeuner » (p.9)
« près de la côte »
(p.10)
Flavia s’éveille après un rêve d’engloutissement, elle se demande ce qu’elle va découvrir de l’autre côté de la dune
2 (p.13)
L’océan s’est beaucoup avancé mais les oiseaux sont toujours là. Selon Anatole, le grand-père, c’est bon signe.
3 (p.18)
« mercredi, nous diffuserons
une émission spéciale » (p.22)
En regardant la télévi-sion, Flavia et Anatole apprennent que l’Amé-rique va fermer ses ports et qu’un jeu télévisé va permettre à un jeune de gagner une place dans un dernier bateau pour l’Amérique.
4 (p.26)
Arrive Jean, un ami d’Anatole. Ils évoquent la digue construite aux États-Unis contre la montée des océans et persuadent Flavia de participer à l’émission.
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5 (p.30)
Ellipse de quelques jours ?« plusieurs heures plus tard » (p.32)« je passe à dix-
neuf heures pile » (p.34)
La capitale
Flavia prend le bus, s’achète deux pains au chocolat et gagne la capitale où tout semble rempli.
6 (p.35)
Dans la file d’attente devant le studio, elle engage la conversation avec un certain Noël Nora, présentateur d’une émission écolo-giste, qui connaît Ana-tole. Celui-ci lui apprend que le casting est truqué et la fait entrer.
7 (p.43)
« trente minutes » (p.44)
Flavia participe à un premier QCM de sélection et arrive en sixième position. Elle se sent très détendue.
8 (p.47)
Elle se trouve parmi six garçons et quatre filles. Elle en entend deux essayer de truquer le jeu en s’associant.
9 (p.50)
Anatole et Jean suivent les sélections sur écran, malgré la mauvaise réception.
10 (p.55)
« On ira l’attendre, à minuit » (p.34)
Flavia est sereine, malgré le tensiomètre. Plusieurs tours passent. Elle se retrouve dans le dernier trio et recon-naît les deux jeunes qui voulaient tricher en s’associant. Au moment du vote, elle refuse de participer et s’en va.
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11 (p.65)
Ellipse de quelques heures Sur la côte
Flavia s’enfuit du studio, croise Noël Nora et rentre chez elle en bus, accueillie par Anatole et Noël.
12 (p.68)
« Flavia dormit tout le lendemain, jusqu’à huit heures
du soir » (p.68)
En se réveillant, elle ren-contre le capitaine Blunt, un ami d’Anatole qui est chargé de l’emmener à New York.
13 (p.74)
« quelques instants plus tard » (p.82)
Flavia finit par accepter. Elle doit rejoindre un guetteur nommé Jona-than Wheale et se fait passer pour la nièce du capitaine. Elle fait ses adieux à Anatole.
14 (p.83)
« la première nuit » (p.83)
À bord de la
Samantha
Elle embarque à bord de la Samantha et découvre un mot de son grand-père qui porte aussi l'inscription « 18B Allan ».
15 (p.86)
« lumière du jour » (p.86)
« en plein milieu de l’océan »
(p.90)
Flavia se familiarise avec les horaires de bord et rencontre Tommy le mousse et Max le second.
16 (p.91)
Ellipse de quelques jours ?
Flavia discute avec Tommy et lui apprend que ses parents sont morts dans le naufrage d’un bateau laboratoire, L’Avenir, en partance pour les USA. Elle apprend aussi qu’il y a d’autres passagers à bord qu’elle ne voit jamais.
17 (p.99)
« dîner », « 18 heures » (p.99)
Elle dîne avec le capitaine Blunt.
360
18 (p.105)
« fin de la soirée » (p.111)
Le capitaine lui apprend qu’il y a vingt passagers à bord qui ont peur de sortir sur le pont. Il raconte également sa rencontre déterminante avec Anatole.
19 (p.115)
« le jour suivant » (p.115)
Le lendemain, un passa-ger capte une émission de télévision qui montre des digues renversées aux Pays-Bas. Flavia remarque un groupe d’adolescents.
20 (p.122)
« Le lendemain » (p.123) ;
« Les jours passés en mer » (p.124) ;
« fin d’après-midi » (p.125) ; « ce soir,
11 heures » (p.125)
L’une des adolescentes rencontrées lui envoie un message : elle s’appelle Noémie et lui donne rendez-vous le soir même dans la cale.
21 (p.127)
Le soir, elle se rend au rendez-vous et rencontre plusieurs adolescents dont Noémie et son frère Benjamin qui se montre d’emblée hostile envers elle. Elle apprend aussi que les parents de ces enfants sont des scientifiques.
22 (p.134)
« le jour suivant » (p.134) ;
« cette nuit-là », « l’aube »
(p.135)
Elle interroge Tommy et le capitaine au sujet des autres passagers. Ils refusent de lui répondre.
23 (p.138)
« les deux jours suivants »
(p.138) ; « le soir tomba » (p.141)
Flavia observe les oiseaux qui reviennent, signe que la terre n’est pas loin.
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24 (p.144)
« la réveilla » (p.144) ; « toute la journée », « le soir
venu » (p.148)
Une houle se met en place. Flavia observe enfin la grande digue de New York.
25 (p.150)
« vers la fin de la nuit » (p.150)
Une tempête se déclenche et Flavia est emportée par-dessus bord par une vague.
DERRIÈRE LA DIGUE
26 (p.156) New York
Noël Nora rencontre Tommy et lui donne le code d’entrée d’une pièce où il doit accéder à un ordinateur.
27 (p.163)
Ellipse de quelques heures ?
Flavia s’éveille au pied de la digue et tombe aussitôt amoureuse du garçon qui est auprès d’elle.
28 (p.169)
Chris, le jeune homme en question, l’aide à pas-ser la digue grâce à son matériel d’escalade.
29 (p.177)
Chris emmène Flavia dans un appartement et tombe également amou-reux d’elle.
30 (p.183)
Tommy retrouve notam-ment Benjamin et Noémie Larroque dans un appartement refuge.
31 (p.187)
« dormit toute la journée, toute la nuit et une partie de la matinée »
(p.187)
Chris et Flavia font connaissance. Il ne sait rien sur l’Europe. Il lui confie la carte d’étu-diante de sa sœur.
362
32 (p.193)
« plus tard dans l’après-midi »
(p.193) ; « la nuit était tombée »
(p.194)
Elle apprend que la sœur de Chris s’appelle Mary Johnson, qu’il est étudiant en biologie et sport, et que son arrière-grand-père était français. Il l’héberge dans le stu-dio de Pete, son profes-seur d’escalade.
33 (p.200)
« le lendemain » (p.200)
Ellipse de quelques jours ?
« chaque jour » (p.202)
« un après-midi » (p.203)
Flavia finit par effectuer une sortie seule pour aller voir les oiseaux.
34 (p.206)
Flavia et Chris vont sur la digue et échangent leur premier baiser.
35 (p.211)
Tommy repère les deux amoureux.
36 (p.213)
« dès son réveil » (p.213) ; « le soir » (p.213) ; Ellipse de quelques jours ?
« les jours s’allon-geaient » (p.214) ;
« la nuit descendit » (p.216)
Flavia et Chris passent du temps ensemble, à la digue.
37 (p.218)
Flavia retrouve Noémie et Benjamin qui se mé-fient d’elle. Ils n’étaient même pas au courant qu’elle était tombée à l’eau.
38 (p.224)
« Cela prit des jours » (p.224)
Chris décide d’aller à Long Island pour rencon-trer Jonathan Wheale. Quant à Flavia, Noémie lui fixe un rendez-vous au 11 Magnolia Street, mardi à 18 heures.
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39 (p.231)
« des heures » (p.234)
Tandis que Chris se rend à Long Island, Flavia se demande si le 18B Allan ne serait pas une adresse.
40 (p236)
« le soir » (p.236)
Long Island
Chris parvient à Long Island et rencontre Jona-than Wheale qui est un guetteur.
41 (p.244) « ce jour-là » (p.244) New York
Flavia se rend à l’adresse et n'y trouve personne. Elle découvre une boulangerie dont la vendeuse croit la recon-naître. Elle achète un pain au chocolat et s’en va.
42 (p.249)
Long Island
Chris s’attarde chez Jonathan Wheale et passe la nuit chez lui.
43 (p.254)
« le lendemain » (p.255) New York
Flavia est témoin d’une arrestation. Elle retrouve ensuite Chris qui lui raconte ce qu’il a vu.
44 (p.259)
« une heure du matin » (p.259)
Tommy, suivi de Noé-mie, est en fait un génie du calcul. Il pénètre dans la pièce grâce au code et ouvre l’ordinateur dont il copie les infor-mations sur une « clé alpha » (p.265). Mais l’alarme se déclenche et il doit repartir avec seu-lement une partie de ses fichiers.
32 (p.193)
« plus tard dans l’après-midi »
(p.193) ; « la nuit était tombée »
(p.194)
Elle apprend que la sœur de Chris s’appelle Mary Johnson, qu’il est étudiant en biologie et sport, et que son arrière-grand-père était français. Il l’héberge dans le stu-dio de Pete, son profes-seur d’escalade.
33 (p.200)
« le lendemain » (p.200)
Ellipse de quelques jours ?
« chaque jour » (p.202)
« un après-midi » (p.203)
Flavia finit par effectuer une sortie seule pour aller voir les oiseaux.
34 (p.206)
Flavia et Chris vont sur la digue et échangent leur premier baiser.
35 (p.211)
Tommy repère les deux amoureux.
36 (p.213)
« dès son réveil » (p.213) ; « le soir » (p.213) ; Ellipse de quelques jours ?
« les jours s’allon-geaient » (p.214) ;
« la nuit descendit » (p.216)
Flavia et Chris passent du temps ensemble, à la digue.
37 (p.218)
Flavia retrouve Noémie et Benjamin qui se mé-fient d’elle. Ils n’étaient même pas au courant qu’elle était tombée à l’eau.
38 (p.224)
« Cela prit des jours » (p.224)
Chris décide d’aller à Long Island pour rencon-trer Jonathan Wheale. Quant à Flavia, Noémie lui fixe un rendez-vous au 11 Magnolia Street, mardi à 18 heures.
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45 (p.267)
« mardi, l’heure du rendez-vous »
(p.267)
Chris et Flavia connaissent leur première dispute et s’avouent leur amour. Ils partent ensemble au rendez-vous de Noémie et apprennent qu’une manifestation de sans-papiers se prépare.
46 (p.273)
Flavia rencontre les pa-rents Larroque qui sont climatologue et polito-logue. Ils cherchent à gagner le pôle Nord où se trouve une station de recherche pour trouver comment s’adapter au climat.
47 (p.282)
Ellipse de quelques jours ?
« un après-midi » (p.282)
Flavia croise Noël Nora qui lui dit que l’infor-mation est contrôlée. Il vaut mieux profiter de la manifestation pour quit-ter la ville.
48 (p.291)
« C’est pour vendredi »
(p.291)
Noémie dit que Benja-min accepte de ne pas participer à la manifes-tation et de partir avec eux.
49 (p.294)
« cet après-midi-là » (p.294)
Flavia rencontre le capitaine Blunt qui lui apprend que ses parents ne sont pas morts à bord de L’Avenir parce qu’ils étaient à bord du Samantha et que l’adresse du 18B Allan était bien la leur. Il part vendredi pour l’Europe.
50 (p.304)
Flavia veut rentrer en Europe pour retrouver ses parents. Chris veut avertir Noémie qu’ils ne partent plus vers le pôle Nord.
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51 (p.306)
Tommy remet la clé alpha au capitaine. Il ne repart pas avec lui car il doit trouver le reste des informations. Flavia prend rendez-vous pour le lendemain, vendredi à 18 heures, New Point Square.
52 (p.313)
« toute la matinée » (p.315)
Finalement, Benjamin a menti : il est parti à la manifestation. Chris part le chercher alors que les patrouilleurs sont de plus en plus nombreux.
53 (p.321)
Flavia et Chris sont sépa-rés par la foule qui subit un violent matraquage.
54 (p.327)
Flavia finit par se rendre au lieu du rendez-vous après avoir entendu des coups de feu. Cette manifestation était un piège pour arrêter les sans-papiers.
55 (p.334)
Max vient au rendez-vous et l’emmène sur le Samantha. Il ne parvient pas à trouver Chris.
56 (p.341)
« la nuit était presque tombée »
(p.346)
« l’océan » (p.344)
Les oiseaux guident le navire vers la pleine mer. Flavia se rend compte qu’elle a abandonné Chris.
PROPOSITION D’ACTIVITÉ 2LE PARCOURS DU HÉROS
Les élèves doivent établir un résumé du roman, chapitre par chapitre, afin de dégager le
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parcours du héros et ses étapes. Nous en repre-nons ici la version proposée par Campbell et simplifiée par Vogler (source Wikipédia) :
1. Le héros dans son monde ordinaire : il s’agit d’une introduction qui fera mieux ressor-tir le caractère extraordinaire des aventures qui suivront (Flavia dans sa maison avec son grand-père)
2. L’appel à l’aventure, qui se présente comme un problème ou un défi à relever (Flavia participe à l’émission de télévision)
3. Le héros est d’abord réticent, il a peur de l’inconnu. (Flavia refuse de voter à la fin de l’émission)
4. Le héros est encouragé par un mentor, vieil homme sage ou autre. Quelquefois le mentor donnera aussi une arme magique, mais il n’accompagnera pas le héros qui doit affron-ter seul les épreuves. (Le grand-père de Flavia la pousse à partir pour New York, il joue le rôle de mentor et lui trouve un bateau)
5. Le héros passe le « seuil » de l’aventure, il entre dans un monde extraordinaire, il ne peut plus faire demi-tour. (Flavia embarque sur le navire)
6. Le héros subit des épreuves, rencontre des alliés et des ennemis. (Rencontre avec l’équi-page et les passagers ; exploration de la cale)
7. Le héros atteint l’endroit le plus dan-gereux, souvent en profondeur, où l’objet de sa quête est caché. (On atteint la digue américaine)
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8. Le héros subit l’épreuve suprême, il affronte la mort. (Flavia tombe à l’eau, on la croit morte)
9. Le héros s’empare de l’objet de sa quête : l’élixir. (Flavia parvient à apprendre que ses parents ne sont pas morts et qu’il existe une base au pôle nord)
10. Le chemin du retour, où parfois il s’agit encore d’échapper à la vengeance de ceux à qui l’objet a été volé. (Fuite des États-Unis au milieu des manifestations et de la répression)
11. Le héros revient du monde extraordi-naire où il s’était aventuré, transformé par l’expérience. (Retour sur le bateau, hors de la digue)
12. Le retour dans le monde ordinaire et l’utilisation de l’objet de la quête pour améliorer le monde (donnant ainsi un sens à l’aventure). (Flavia part en quête de ses parents et de la base)
PROPOSITION D’ACTIVITÉ 3QUESTIONNAIRE DE LECTURE
Ce questionnaire peut servir en début ou en fin de séquence. Les dix premières questions portent sur la première partie, les dix suivantes sur la seconde partie. Ainsi, le questionnaire peut être donné en plusieurs fois, en fonction du rythme de lecture de la classe. La correction se fait en groupe et les élèves confrontent leurs réponses.
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PREMIÈRE PARTIE : LE PASSAGE
1. Quel cauchemar Flavia fait-elle au début du roman ?
2. Quel est le problème posé par l’océan ?3. Quelle est l’activité du grand-père de
Flavia ?4. Pour quelle raison Flavia veut-elle partici-
per au Choix final ?5. Qui permet à Flavia d’entrer dans le
studio ? 6. Comment l’émission se termine-t-elle ?7. Sur quel navire Flavia part-elle finalement
en Amérique ?8. Qui permet à Flavia de descendre dans la
cale ?9. Qui sont les autres passagers du navire ?10. Qui est victime de la tempête au large de
la digue ?
DEUXIÈME PARTIE : DERRIÈRE LA DIGUE
1. Qui donne les codes d’accès à Tommy ?2. Où Flavia s’éveille-t-elle après la tempête ?3. Qui vient secourir Flavia ?4. Quel est le lien qui s’établit entre Flavia et
son sauveur ?5. Qui Flavia retrouve-t-elle sur la digue ?6. Que fait Tommy avec l’ordinateur auquel il
a accès ?7. Quelle révélation le capitaine donne-t-il à
Flavia au sujet de ses parents ?
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8. Où Flavia et son sauveur veulent-ils aller ?9. Quel événement doit aider leur fuite ?10. Pourquoi Flavia part-elle finalement sans
son sauveur ? Quelle est sa destination ?
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3. Le temps et l’espace
On peut se rendre compte que le temps et l’espace sont très flous dans ce texte. On trouve en effet peu d’indications précises.
Ainsi, la région dans laquelle habite Flavia n’est jamais citée. On sait qu’elle se trouve sur la côte ouest de la France. En calculant le trajet du bus qui part à 19 heures de Paris et arrive à minuit dans le village de la jeune fille, on peut évaluer le voyage à cinq heures de route. La région, qui comporte une dune, peut donc se trouver en Normandie, en Bretagne, en Aquitaine, etc., sans qu’on puisse la situer. Et même pour Paris, la révélation du nom de la capitale est retardé : il arrive longtemps après le séjour de Flavia (p.80).Quand le studio du Choix final donne son adresse, elle est affichée en bas de l’écran mais le lecteur n’y a pas accès (p.23).
Il n’y a qu’en Amérique qu’on ait droit à des noms propres et des adresses : New York et la Statue de la Liberté. Les différents rendez-vous donnent des adresses : Long Island pour Jonathan Wheale, 11 Magnolia Street pour Noémie, 18B Allan pour la maison vide, New Point Square pour le capitaine. Mais on n’en saura pas davantage.
L’espace est surtout dessiné par de grands ensembles : l’Europe et sa dune (repris par les Pays-Bas et leur digue engloutie) et l’Amérique avec sa grande digue. Entre les deux continents,
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l’océan. Et au nord, le pôle avec son centre de recherche.
De même, il y a des oppositions entre la côte souvent vide et peuplée d’oiseaux (en Europe comme en Amérique) et l’intérieur très popu-leux, aux appartements remplis. On retrouve cette opposition sur le bateau Samantha lui-même, espace rempli d’une vingtaine de passa-gers entassés au milieu de l’océan vide.
On peut supposer que le flou entretenu permet de dessiner un monde d’anticipation à la fois proche et lointain du lecteur. D’autre part, cela donne à l’histoire une dimension plus universelle où il s’agit de raconter com-ment une héroïne résiste à des éléments déchaînés.
PROPOSITION D’ACTIVITÉ 4LE SCHÉMA NARRATIF
Les changements de lieu accompagnent l’ac-tion. Ainsi, la seconde partie commence avec l’arrivée en Amérique et se termine avec le départ de New York. Cela peut-être l’occasion d’établir le schéma narratif du roman.
On peut d’abord se pencher sur la première partie :
1. Situation initiale : Flavia habite au bord de la mer avec son grand-père (chapitre 1).
2. Élément déclencheur : l’océan a atteint la dune et le pays risque de disparaître (chapitre 2)
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3. Péripéties : Flavia part en Amérique (cha-pitres 3 à 23)
4. Élément de résolution : arrivée en Amérique et découverte de la digue (chapitre 24)
5. Situation finale : vie en Amérique (cha-pitres 25 à 55)
Bien sûr, dès son arrivée à New York, une nouvelle quête est donnée à Flavia qui cherche à retrouver ses parents et donc à repartir en Europe : la situation finale de la première partie dévoile un nouvel enjeu pour l’héroïne, poursuivi dans la deuxième partie du roman.
Cette dernière n’offre d'ailleurs pas non plus de situation finale satisfaisante (Flavia n’a pas encore retrouvé ses parents à la fin du roman) pour la bonne raison que ce roman appartient à une tétralogie et que la résolution des questions n’interviendra que dans les prochains tomes.
Quant au temps, aucune année ni aucun mois précis n’est donné. On n’a qu’une vague indication du temps passé par rapport à notre présent : « Je me souviens de l’époque où les avions sillonnaient le ciel, où l’information circulait en temps réel sur les ordinateurs du monde entier... » (p.160). Nous nous trouvons donc dans un avenir proche de notre époque.
Pour le reste, on sait à peine que la saison tire vers l’été (p.214). Quant aux jours donnés parfois, ils sont isolés et ne permettent pas de se repérer, comme le mercredi de l’émission ou le vendredi de la manifestation. L’expression
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« temps réel » est intéressante car l’auteur semble nous amener à penser que ce temps n’est pas réel. Ainsi, la conception du temps est perturbée : les semaines passées depuis son anniversaire semblent à Flavia « un siècle » (p.191), tout comme elle accusait son grand-père d’avoir « un siècle de retard » (p.20).
Plusieurs fois, les personnages se posent la question : « quelle heure [est]-il ? » (p.334) sans avoir de réponse. Même, l’auteur joue avec nous en proposant de nombreuses ellipses qui perdent le lecteur. Et quand Flavia tente de faire le point : « Ça fait combien de temps que je suis là ? » (p.228), elle ne laisse pas le temps à Chris de répondre et le lecteur ne peut connaître l’information.
D’une certaine manière, le roman nous invite à nous perdre dans le temps et dans l’espace.
PROPOSITION D’ACTIVITÉ 5CHRONOLOGIE DE LA NARRATION
Le roman propose plusieurs types de jeux avec la chronologie. On peut repérer ainsi des retours en arrière, des anticipations, des som-maires et des ellipses qu’on peut étudier pour en détailler les caractéristiques de temps des verbes et d’emploi des adverbes. Les élèves sont invités à compléter le tableau et à donner les équivalents dans une narration au présent.
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Retours en arrière : p.27 ; pp.30-31 ; pp.65-66 ; p.182 ; p.257
Anticipations : p.182 ; p.214 ; p.268Sommaires : pp.91-92 ; p.215Ellipses : p.68, p.187
RETOUR EN ARRIÈRE
MOMENT DU RÉCIT ANTICIPATION
NARRRATION AU PASSÉ Plus-que-parfait
Passé simple,
imparfait
Conditionnel présent
NARRATION AU PRÉSENT
Passé composé, imparfait Présent Futur
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4. Le réalismeComme on le voit, les éléments réalistes ne
s’appuient pas en priorité sur les mentions géo-graphiques. Certes, on nous donne des noms de lieux réels mais le choix est plutôt porté sur le minimalisme.
Par contre, l’auteur recourt à plusieurs reprises à des documents censés être réels pour mieux intégrer le lecteur dans la narra-tion. Ainsi, le mot d’Anatole (p.85) et celui de Noémie (pp.123-124) sont reproduits dans le cours du texte. Mais ils ne sont pas marqués par une typographie différente qui les mettrait en valeur.
De même, l’émission de télévision Le Choix final est citée quand Anatole la regarde (pp.23, 51-54 et 56-58). Cependant le lecteur sait que cette émission n’existe pas, même si elle rap-pelle Le Maillon faible pour l’élimination d’un candidat et le caractère désagréable de la pré-sentatrice ou Zone Rouge pour le tensiomètre donné aux candidats. De même, l’émission de Noël Nora, La Planète bleue (p.36), fait songer à Thalassa. Mais le lecteur ne reconnaît aucune émission qu’il aurait pu voir.
En fait, c’est surtout autour des personnages que le réalisme va se montrer de façon plus pointue par un choix évident de l’auteur. Ainsi, on connaît le métier des principaux person-nages qu’ils soient journaliste (Noël), guetteur (Anatole), pêcheur (Jean), capitaine (Blunt),
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mousse (Tommy), second (Max), climato-logue (Hubert Larroque), politologue (Béatrice Larroque), étudiant (Chris), lycéenne (Flavia).
D’autre part, ce sont les besoins du corps qui sont mis en avant. La faim est évoquée à de nombreuses reprises (pp.49, 100, 168), notam-ment à travers les repas qui rythment le quoti-dien comme le petit déjeuner ou le dîner. Sur le bateau, ce sont les seuls moments auxquels on assigne des heures (p.89).
De même, la fatigue est souvent soulignée, tout comme le sommeil (pp.68 et 187). Et les sensations éprouvées par Flavia après la pre-mière nuit sur le navire (« bouche pâteuse », « yeux gonflés », « ankylosée », p.86) ou après son rejet sur la rive (« froid », « douleur », « fatigue », p.163). De même, la scène d’arresta-tion la choque et elle manifeste des symptômes dans son corps (« battements de son cœur », « épuisée », « corps douloureux », p.255). La réponse est d’ailleurs de prendre une douche.
PROPOSITION D’ACTIVITÉ 6 DÉCOUVRIR LE REGISTRE RÉALISTE
Dans le but de découvrir le registre réaliste, les élèves sont amenés à réfléchir sur tout ce qui leur donne l’impression que l’histoire qu’on leur raconte est réellement arrivée. Avec l’aide du professeur, ils peuvent ensuite classer ces éléments grâce à la liste suivante. Les éléments
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sont pris dans les dix premiers chapitres qui décrivent le monde ordinaire de l’héroïne
1. La représentation du réel :a. les lieux (domestiques, professionnels,
de rencontre, de loisir…)b. le temps (travail, événements familiaux,
fêtes…)c. le corps (appétits, besoins, dégrada-
tions…)
2. Les personnages :a. niveau et ancrage socialb. motivations immédiates et concrètesc. le désir de réussite sociale
3. Les effets de réel :a. le détail vrai (ancrage géographique et historique, les objets)b. le langage
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5. Les points de vueComme on le voit, ce sont les personnages et
non le décor qui sont mis au centre de l’histoire. D’ailleurs, le point de vue et le statut du narra-teur utilisés sont choisis avec soin. Il n’est pas difficile de voir que le narrateur est extérieur au récit et qu’il n’intervient quasiment pas. Sa narration est neutre et à la troisième personne pour laisser la place aux personnages.
Le point de vue apparaît plus lentement. Pendant longtemps, on a l’impression que le point de vue est interne et que l’on va demeurer dans la tête de Flavia tout au long de l’aventure. En fait, au chapitre 9 (p.50), on passe au point de vue omniscient sur Jean et Anatole. Puis en point de vue interne sans qu’il soit fait de diffé-rence entre eux (pp.52-53). Sur la même page, on repasse en point de vue interne de Flavia (p.53). Nous pouvons en déduire deux choses : d’une part, le roman est en point de vue omniscient. D’autre part, le grand-père Anatole et l’oncle Jean sont donnés comme un couple indissociable.
Plus tard, la narration nous fera entrer dans la tête d’autres personnages comme Anatole seul (pp.70-71), Noël puis Tommy (chapitre 26), Chris (p.180), le capitaine Blunt (p.302). On remarque que la multiplication des points de vue s’effectue une fois en Amérique quand l’action devient plus complexe. Ceux qui en bénéficient sont surtout Chris et Tommy. Ainsi, Flavia semble être la seule femme dont les pen-
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sées nous soient accessibles et elle est présente presque en continu dans le roman et on reste uniquement dans sa tête dans pratiquement cinquante chapitres sur cinquante-six en tout.
PROPOSITION D’ACTIVITÉ 7IDENTIFIER LES POINTS DE VUE
Le chapitre 9 est un très bon moyen d’identi-fier différents points de vue.
• p.50 : le point de vue est omniscient car la dernière ligne nous donne un détail que Jean et Anatole ne peuvent savoir.
• p.51 jusqu’à « essais de son » : le point de vue est interne puisqu’on a accès aux pensées de Flavia (« trouvait »).
• pp.51-53 jusqu’à « bafouilla Flavia » : le point de vue est omniscient car on a accès aux pensées de deux personnages en même temps (« ce qu’ils avaient de plus précieux »)
• p.53 jusqu’à « que son grand-père lui don-nait » : le point de vue est interne car on a accès aux pensées de Flavia en style indirect libre
• pp.53-54 jusqu’à « le palier maximal est de 22 » : le point de vue est externe car on n’a pas accès aux pensées de personne.
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• p.54 jusqu’à « elle en fut rassurée » : le point de vue est interne puisqu’on a accès aux pensées de Flavia (« lui sembla », « rassurée »)
• p.54 jusqu’à la fin : le point de vue est omniscient car on accès aux pensées des candi-dats en style indirect libre (« c’était très clair »).
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6. La construction d’une héroïne
Comme beaucoup d’éléments, les détails concernant l’héroïne arrivent peu à peu. Il y a une technique impressionniste pour en effec-tuer son portrait. Si on la rencontre à la page 8, on n’apprend son nom Flavia qu’à la page 11. On comprend ensuite qu’elle vit avec son grand-père (p.19), qu’elle a seize ans, que sa culture générale est « plutôt bonne » (Anatole, p.23), qu’elle a du « répondant » (Jean, p.27). Même le fait qu’elle soit jolie, nous est indiqué par une personne qui la voit apparaître dans le studio : « il a du goût, Noël » (p.43). On apprend son nom par des questions : Flavia Maurel (p.43). Selon Anatole, « elle a de la cervelle » (p.52). Elle est « ravissante » (Blunt, p.101). Tommy lui réclame un baiser pour transporter les mes-sages, ce qui pourrait indiquer qu’il est attiré par elle (p.125). On apprendra enfin qu’elle res-semble à sa mère (Blunt, p.300).
C’est à travers les yeux du grand-père que nous aurons le premier portrait physique de la jeune fille (pp.70-71) qui n’est déjà plus un bébé mais une jeune femme. Le second portrait est effectué à travers les yeux de Chris (p.182). Benjamin la décrit comme une « mystérieuse princesse » (p.221). Le capitaine Blunt la consi-dère comme « une fille de la mer » (p.162), « une fille de l’océan » (p.297).
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Ses actes parlent également pour elle : elle refuse le maquillage outrancier à la télévision (p.49), puis elle remet en cause les règles du jeu truqué (p.62), refusant d’être une « privilé-giée » (p.76). L’une de ses caractéristiques est de vivre « si librement » (p.227) qu’elle ne voit même pas les patrouilles. Cela la rapproche des oiseaux, « seuls à circuler librement » (p.249). Elle ne supporte d’ailleurs pas l’injustice, d’où sa réaction violente suite à une arrestation en pleine rue (pp.254-255). Elle se félicite par deux fois d’être « libre » (pp.330 et 344), non pour se vanter mais pour profiter de la sensation.
Elle ne cesse de changer d’identité : d’abord nièce du capitaine Blunt, puis sœur de Chris (p.221). À la fin du roman, Noël puis le capi-taine Blunt notent qu’elle a mûri (pp.284 et 296).
Ainsi, progressivement, une impression plus complète du personnage se met en place sous les yeux des autres personnages et l’on note qu’elle se comporte comme l’héroïne d’un roman de formation où elle change peu à peu. D’où l’im-pression que cent ans ont passé depuis son der-nier anniversaire. Finalement, elle devient une amoureuse qui se projette à la fois dans le passé (« c’était lui qu’elle attendait depuis toujours », p.163) et dans l’avenir (« c’est ce visage-là, pour toujours, pour toute la vie », p.164).
Cela correspond d’ailleurs parfaitement à ce qui l’attend puisque ses deux quêtes, retrouver ses parents et aller dans la base du pôle Nord,
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renvoient respectivement au passé et à l’avenir. Bien sûr, une troisième quête chapeaute ces deux-là : être avec Chris.
PROPOSITION D’ACTIVITÉ 8ÉTUDIER UN PORTRAIT
Relire les deux portraits de Flavia (pp.70-71 et 182), montrer que le premier annonce le second et que chacun des deux s’effectue à travers le regard de personnages qui éprouvent des sentiments différents pour l’objet qu’ils contemplent.
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7. La science-fiction et le merveilleux
Il est assez évident que le roman se situe dans un univers de science-fiction d’anticipa-tion puisque l’action se déroule dans un avenir proche. Cependant, on est très loin de l’imagerie habituelle du genre. En effet, très peu d’éléments et de vocabulaire permettent d’établir l’écart existant avec notre monde. On trouve parmi eux, le terme « guetteur » (p.38), fonction rejetée dans le passé et l’oubli. À New York, les miliciens chargés de surveiller les possibles étrangers qui débarquent sont appelés des « patrouilleurs » (p.313) mais ils ne sont jamais décrits. Quant à la « clé alpha » de Tommy, elle copie les infor-mations trop lentement. On voit que les progrès techniques sont limités. L’humanité est plutôt dans une forme de régression puisque, comme le rappelle Noël, les avions ne circulent plus et Internet ne semble plus fonctionner (p.160).
L’élément le plus impressionnant est la digue construite par les Américains. On la contemple (pp.146-147), et elle semble infinie puisqu’on ne voit aucune de ses extrémités, ni verticalement, ni horizontalement. Bien sûr, à cela s’ajoute tous les personnages de scientifiques présents dans le roman.
En parallèle, on peut constater qu’une impression de merveilleux domine dans le
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roman, qui commence par un rêve d’engloutis-sement (pp.8-9), lequel se révèle prophétique (p.153). En outre, les appellations de « mysté-rieuse princesse » (p.221), « fille de la mer » (p.162), « fille de l’océan » (p.297) ne semblent pas usurpées.
D’une part, comme les héroïnes de contes, Flavia dort beaucoup après un événement fort (la nuit qui suit l’émission télévisée, la nuit qui suit son naufrage) et avant un changement important (ces deux sommeils marquent tous deux une maturation de l’héroïne (pp.70 et 191).
D’autre part, elle est sauvée d’une façon inex-plicable de la noyade. Elle possède une rela-tion forte avec les oiseaux qu’elle croit voir et entendre au moment de l’émission télévisée et qui lui permettent de faire baisser sa tension artérielle (p.57). Ils lui apportent le « bonheur » (p.138). En arrivant à la digue, elle repère « un immense goéland » (p.147) qui semble la guider, comme au départ (p.342). Elle s’exclame alors : « c’[est] magique ! »
On voit donc que les éléments sont subtiles mais permettent de créer une atmosphère par-fois féerique.
Le capitaine Blunt a toute son importance dans cet aspect du roman et se définit comme homme du passage : il conduit les personnages de l’Eu-rope à l’Amérique, connaît à la fois les parents et le grand-père de Flavia. Son portrait (p.69) le décrit comme intermédiaire : « Jeune ou vieux ?
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Impossible à dire ». C’est surtout lui qui prononce les deux éléments mystérieux du titre du livre : « la prophétie des oiseaux » (p.119) et « Oceania » (p.302). Il n’éprouve aucune inquiétude quand Flavia tombe à l’eau car il sait qu’elle s’en sortira. Porteur de nombreux secrets, il semble être un de ces personnages surnaturels capables de trans-porter le héros dans un autre monde.
PROPOSITION D’ACTIVITÉ 9ÉTUDIER UNE COUVERTURE
La couverture met en scène différents élé-ments de l’histoire :
• le personnage féminin : l’héroïne (Flavia)• l’oiseau (rapport presque magique de
Flavia avec les oiseaux)• l’océan déchaîné ainsi que l’orage en
arrière-plan• la phrase d’accroche : « Si la montée des
eaux était pour aujourd’hui… » • les titres• le nom de l’auteur• le nom de l’éditeurLes élèves doivent montrer que tous les élé-
ments visuels répondent directement aux élé-ments écrits. Ils doivent également discuter des attentes suscitées par cette couverture et distin-guer s’il y a un écart entre leurs attentes et ce que le roman leur apporte.
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8. Un roman de voyage et d’aventure
Le roman emprunte ouvertement au récit de voyage. Le moyen de transport choisi, le brick goélette, est daté (« Mais ça n’existe plus ! Enfin, presque plus… », s’écrie Flavia à la page 71). C’est un voilier qui renvoie aux navires des grandes découvertes du XVe siècle, et notam-ment la découverte de l’Amérique. L’arrivée des émigrants à New York rappelle également les grands épisodes migratoires vers les États-Unis. De même, la croisière scientifique fait penser aux expéditions du XVIIIe siècle menées par des savants comme Antoine de Bougainville ou James Cook.
Flavia est d’abord présentée comme une personne capable d’observer et d’écouter. Dès le premier chapitre, elle est prête au voyage : « Il fallait aller voir […]. Il se passait quelque chose ! Quelque chose de nouveau, d’effrayant et de très excitant… » (p.10). Elle n’a pas le mal de mer, contrairement aux autres passagers qui sont « tous malades » (p.88). Quant à l’anglais : « elle était plutôt bonne dans cette matière, Anatole le disait. » (p.178).
Ensuite, à l’arrivée à New York, le navire est victime d’une tempête et Flavia d’un accident : elle est projetée par-dessus bord. Cet accident rappelle le naufrage subi par ses parents à bord de L’Avenir.
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Enfin, la découverte de la digue, qui peut faire penser d’une certaine manière la Grande Muraille de Chine, est le moment d’un grand ébahissement.
PROPOSITION D’ACTIVITÉ 10ÉTUDIER UNE SCÈNE DE DÉCOUVERTE
Relisez le passage de la découverte de la digue (pp.146-147, de « Et alors, Flavia la vit. » à « avec obstination ») et répondez aux questions suivantes pour caractériser les éléments du récit de voyage :
1. Quelles sont les sensations auxquelles recourt le narrateur dans sa description ? En quoi donnent-elles une impression de réalisme ?
2. Quelles indications de temps et de lieu peut-on trouver dans ce passage ?
3. Quelles émotions le narrateur cherche-t-il à éveiller chez le lecteur ?
4. Comment le personnage cherche-t-il à éva-luer les dimensions de la digue ?
5. Comment peut-on dire ici que la réalité dépasse l’imagination ? En quoi ce paysage paraît-il impossible ?
6. Quelles fonctions le personnage donne-t-il à la digue ?
Le roman se révèle aussi un roman d’aven-
tures. Flavia est confrontée à des obstacles inattendus qu’elle doit surmonter pour faire
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progresser l’action : la montée des eaux, l’émis-sion, accéder à la cale du Samantha, survivre à une chute dans l’eau, escalader la digue, échap-per aux patrouilleurs, aller chercher Benjamin au milieu de la manifestation…
D’autre part, le roman est rempli de mystères qui sont éclaircis peu à peu : que sont devenus les parents de Flavia ? Que signifie 18B Allan ? Pourquoi Tommy cherche-t-il à voler l’informa-tion d’un ordinateur ? Qui sont les passagers du Samantha ? Pourquoi la boulangère de New York reconnaît-elle Flavia ? Comment le capi-taine peut-il passer la digue alors que les ports sont fermés ? Comment Flavia a-t-elle échappé à la noyade ? Qu’est-ce que « la prophétie des oiseaux » ? Que signifie « Oceania » ? Pourquoi le capitaine n’est-il pas inquiet de la dispari-tion de Flavia ? Quel est le pouvoir que Flavia semble avoir sur les oiseaux ? Bien sûr, cer-taines de ces questions restent en suspens car l’histoire ne s’achève pas avec la fin du tome.
En outre, les personnages connaissent des métamorphoses surprenantes. Plusieurs fois, Flavia ne reconnaît pas les personnages qui se sont changés, que ce soit le capitaine Blunt (p.100), Max (p.103), Tommy (p.151). Le même Tommy, de mousse, devient un « génie du calcul » (p.261).
Dans cette structure, Flavia est destinée à relever tous les obstacles qui se dressent sur sa route, de manière à atteindre son but : retrou-ver ses parents et vivre heureuse avec Chris.
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PROPOSITION D’ACTIVITÉ 11ÉCRIRE UNE SUITE
En listant les questions encore en suspens, les élèves sont invités à formuler des hypothèses de lecture puis à écrire la suite du roman pour répondre à l’une de ces questions et proposer une fin au roman en respectant les caractéris-tiques remarquées au cours du travail sur le livre. Cela peut déboucher ensuite sur la lecture des trois autres tomes du cycle : Horizon blanc, Sur les ailes du vent et Le murmure des étoiles.
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8. Un roman engagéLe but de ce roman n’est pas seulement de
proposer des aventures mais aussi de faire réfléchir son lecteur. De nombreux thèmes sont ainsi évoqués au cours de l’histoire.
• Les médias et l’information : il est répété à de nombreuses reprises que les médias ne donnent plus d’informations. Pour l’émis-sion, les candidats sont « pistonnés » (p.41) et essayent de « truquer » le jeu (p.48). Flavia reprend les mêmes mots pour dénoncer le scan-dale (p.63). Ce passage par la télévision n’est pas gratuit, il évoque en fait le traitement géné-ral de l’information. Selon le capitaine, « on trie l’information » (p.108), « il suffit de censurer l’information » (p.140). Même son de cloche du côté de Noël (p.159). Les journaux gratuits sont payés par la publicité (p.288). Le résultat est une ignorance des Américains qui ne savent pas ce qui se passe de l’autre côté de leur digue. Mais l’information est également la clé de l’ave-nir puisque Tommy doit voler les fichiers qui manquent aux scientifiques européens pour poursuivre leurs recherches.
• L’immigration : que les personnages arrivent à New York n’est pas un hasard, c’était là que les migrants d’Europe arrivaient déjà aux XIXe et XXe siècles. La digue appa-raît aussi comme un mur qui empêche les migrants de passer. Cela peut évoquer plu-
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sieurs murs construits à cet effet : à la fron-tière mexicaine, en Israël ou même le mur de Berlin. Une phrase prononcée par un per-sonnage (« on ne peut pas accueillir l’Europe entière », p.227) rappelle fortement celle de Michel Rocard, homme politique français : « La France ne peut pas accueillir toute la misère du monde... ». Le traitement des immi-grés qui sont pourchassés par les patrouilleurs (p.313), matraqués (p.323) et même abattus (p.324) montre que la répression prend un tour dramatique et effrayant.
• L’écologie : les problèmes écologiques sont à l’origine du roman puisque c’est la montée des eaux qui provoque des migra-tions : la côté ouest de la France est vidée (pp.10-11), tandis que la ville de Paris est bondée (p.32), comme New York. On trouve même plusieurs comparaisons entre la foule et la marée, « la houle humaine » (p.32) et « la marée humaine » (p.322), qui font le lien entre les deux thèmes. La digue protège ainsi « de l’océan et des envahisseurs » (p.279). Les scientifiques présents sur le Samantha sont des climatologue, politologue, biologiste, astronome, ingénieur spécialisé en écologie, géologue, météorologiste, cartographe, phy-siciens. Il s’agit « d’alerter l’opinion publique et les pouvoirs en place » (p.277). Beaucoup de pays, comme la France, ont manqué de réaction face à la montée des océans et il est
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maintenant trop tard. Le seul espoir du roman consiste à rejoindre une « base polaire » (p.280) pour repartir de zéro. Mais, du côté du lecteur, ce roman plaide pour une réaction immédiate de manière à éviter que cette situa-tion dramatique n’advienne.
PROPOSITION D’ACTIVITÉ 12ORGANISER UN DÉBAT
En relisant les explications de Mme Larroque (pp.278-280), les élèves peuvent réfléchir à ce que le livre attend comme réaction de leur part et en débattre ensemble.
PROPOSITION D’EPILES CITÉS FLOTTANTES
En lien avec le programme de SVT et notam-ment « L’homme dans son environnement », en insistant sur le changement climatique, nous vous proposons un EPI pluridisciplinaire entre français et SVT (avec possibilité d’y ajouter les Arts plastiques) autour du projet suivant :
Vous imaginerez une suite au récit d’Hélène Montardre en proposant le journal de Flavia qui découvre, en route pour le pôle nord, une cité flottante et son organisation.
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1. Se documenter sur le changement clima-tique
Les élèves doivent d’abord évaluer les mots clés nécessaires pour une bonne recherche sur le sujet en ligne : « montée des eaux », « changement climatique », « élévation du niveau de la mer », « digue »… Ensuite, ils doivent apprendre à repé-rer les sites dignes de foi et à ne pas se contenter des toutes premières occurrences du moteur de recherche. Voici quelques sites sur le sujet :
ARTICLES GÉNÉRAUXhttps://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89l%C3%A9vation_du_niveau_de_la_mer
http://www.pourlascience.fr/ewb_pages/a/actu-la-montee-des-oceans-reevaluee-33810.php
http://www.science-et-vie.com/2015/04/limpact-de-la-hausse-du-niveau-de-la-mer-se-fera-sentir-en-france/
http://www.lefigaro.fr/sciences/2009/03/10/01008-20090310ARTFIG00391-le-niveau-des-mers-pourrait-monter-d-un-metre-d-ici-2100-.php
UN DOSSIER PÉDAGOGIQUEhttp://emf.fr/wp-content/uploads/2012/07/Dossier-p%C3%A9dagogique-le-climat-change-2015.pdf
UNE CARTE DE LA MONTÉE DES EAUX EN ANGLAIS http://flood.firetree.net/
LES PROJETS DE DIGUES :http://www.20minutes.fr/planete/1338413-20140331-montee-eaux-cout-digues-moins-eleve-celui-immersion-selon-giec
http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/09/24/les-pays-bas-vont-investir-20-milliards-d-euros-pour-lutter-contre-la-montee-des-eaux_4493548_3244.html
UNE ÉMISSION DE RADIO http://www.franceculture.fr/emissions/du-grain-moudre/rechauffement-climatique-saurons-nous-ap-privoiser-la-montee-des-eaux
UN DOCUMENTAIRE Inondations : une menace planétaire, N. Koutsikas, É. Zervoudis et M. Mandy, réalisation M. Mandy, pro-duction ARTE France, Georama TV Productions, NHK, HLJBS, 2015
POUR LES ARTS PLASTIQUES, UNE SÉRIE DE PROJETS EN LIEN AVEC LE THÈME http://www.wedemain.fr/En-images-10-existences-bouleversees-par-la-montee-des-eaux_a1475.html
http://www.echosciences-grenoble.fr/articles/quels-scenarii-pour-le-climat-du-futur
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Il s’agit ensuite de comparer les données trou-vées avec les éléments donnés dans le roman. L’auteure s’est bien documentée.
2. Se documenter sur les îles artificielles
Les élèves auront pu déjà découvrir cer-tains projets de villes flottantes au cours de ces premières recherches. Il s’agit ensuite de se concentrer sur le sujet afin de trouver des éléments probants. Voici trois sites montrant certains projets existants :
https://www.vice.com/fr/read/des-utopies-flottantes-face-a-la-montee-des-eaux
http://ecologie.blog.lemonde.fr/2011/09/13/des-iles-arti-ficielles-pour-contrer-la-montee-des-eaux/
http://www.gqmagazine.fr/je-sors/a-reserver/diaporama/cop-21-5-villes-flottantes-pour-sauver-la-planete/24371
À partir de ces exemples, les élèves doivent bâtir leur propre cité flottante en se concen-trant sur les problématiques suivantes (en lien avec les compétences de SVT du cycle 4) :
• courants marins et marées océaniques ; phé-nomènes météorologiques ; notions d’aléas, vulnérabilité et risques, prévention et protec-tion ; changement climatique : quels obstacles la cité flottante doit-elle affronter ?
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• ressources en eau : comment faire boire les habitants et les laver ?
• ressources énergétiques non renouvelables et renouvelables : comment faire fonctionner la cité de façon pérenne ?
• biodiversité, exploitation, préservation, sur-pêche : comment nourrir la population de façon pérenne ?
• pollution : comment gérer les déchets de la cité ?Dans le cadre d’un travail avec les arts plas-
tiques, les élèves peuvent proposer un plan, un dessin ou une maquette de leur cité flottante.
3. Mise en récit
Les élèves peuvent s’inspirer du journal en ligne proposé par Vincent Gessler :
https://www.letemps.ch/sciences/2015/11/19/journal-emma-une-fiction-climatique
Puis, il s’agit d’imaginer le journal en s’ap-puyant sur les points vus au cours de l’étude du roman :
• le caractère de l’héroïne et son point de vue• les éléments de réalisme (notamment en
reprenant les détails techniques de la cité) et l’anticipation
• les éléments de voyage et d’aventure : Flavia découvre un tout nouvel endroit
• les débats suscités en classe au sujet des médias et de l’information (comment se fait-il que personne ne connaisse l’existence de cette cité ?), l’immigration (que faire des nouveaux arrivants ?), l’écologie (les cités flottantes sont-elles la seule chance de survie de l’humanité ?)
4. Pour aller plus loin : SF et montée des eaux
ESSAILaurent Labeyrie, Submersion. Comment gérer la montée du niveau des mers, Odile Jacob, 2015
FILMKevin Reynolds, Waterworld, 1995 (film interdit aux moins de 12 ans à sa sortie)
ROMANS JEUNESSE Jules Verne, L’île à hélice, Serpent à plumes, 2005Fabien Clavel, L’Océan des étoiles, Mango, 2008Fabien Clavel, Soleil des Abysses, Mango, 2010Pierre Pelot, L’île au trésor, Hélios, 2015
ROMANS ADULTESStephen Baxter, Déluge, Pocket, 2012Jean-Marc Ligny, Aquatm, Folio-SF, 2015Paul McAuley, Le choix, Bélial’, 2016
Retrouvez les dossiers E.P.I sur le site Hatier E.P.I
et concernant les changements climatiques à cette adresse précise :
http://www.epi-hatier.fr/lexpo-climat-2015-3/
Retrouvez notre actualité ainsi que l’ensemble de nos fiches pédagogiques
sur Rageot.fr
