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' 39" Afliiée— N°lo,S58 (-4S: Pages; 19 Mi»**— IBmOfl OHIATW—19C*»fi«w Pages) Lnndi 21 ,!ni!let 1919 Administrateur -Délégué -Gérant O. RANDOLET ministration, Impressions etAnnonces, TÉL. 10.47 35, Rue Fontouelle, 35 Adresse TélégrapMtjue : EA23DOLET Havre Le Petit Havre RÉDACTEUR EN CHEF J.-J. CASPAR - JORDAN Téléphone : 14,80 Secrétaire General : TH. VALLÉS Rédaction, 35, rue Fontenelle. Tél. 7.6C ANNONCES AU HAVRE.... Bureau du Journal, 112, bout1de Strasoourg. ( L'AtiENCK HAVAS,8, place de la Bourse, est A PARIS < seuie chargée de recevoir les Annonces pouï ( le Journal. te PETITHAYREestdesignscour les AnnoncesJudlelalreset tégales ORGANERÉPUBLICAINDÉMOCRATIQUE Le plus fort Tirage des Journaux de la Région ABOMNEMENTS Le Havre, la Seine- Inférieure, l'Eure, l'Oise et la Somme Autres Départements Union Postale S3 Fr. »s » -At» ï Ons'abonnBégatement,SANSFRAIS,danstousles Bureauxds PostsdoFrancs Tbois Mois Six Mois •* Fr. 13 Fr. s » S3 Fr. 13 » S3 Fr. UnA* LaVieCommercials et Maritime r tde rAllantiirae" Paiier de 1' « Assèchement de I'Océau attantique » c'est faire usage d'une ügure de style bien hardie. Et le a été néanrnoins «■mployée par un diplomate, hom me pour- tant prudent et peu enciin aux « anticipa¬ tions» dans le genre decellesdu romancier , "Wells. Cette audace de pensee est en effet de Pambassadeur des Eiats-Unis a Londres <jui a vouiu, dans un récent discours, dire 1on te son admiration pour les raids aériens effectués au dessus de I'Océau et indiquer les progrès qu'ils impliquent. Si nous sommes d'aecord avec "éminent dipiomate pour conslater les progrès de la locomotion aérienne, nous eroyons cepen- dant que l'image dont il s'est servi manque d'exactitude. Pour le démon trer nous allons mènie faire état de deux sciences modernes qui out sirign' élement rapproché les conti¬ nents : Pacrouuuiique et la radiotélégra¬ phie. On connait les prouesses des aviateurs. Les Américains d'abord et les Anglais en- suite ont franchi l'Atiantique, les uns en faisant route par les Acores, les autres eu mettant le cap sur Plrlande. Mais il ne s'a- git la que d'exploits parement sportifs. Le raid du dirigeable R. 34, allant d'Angle- terre en Amériqne et des Etats-Unis vers son point de départ, ne modifle en rien le caractère de ces tentatives. Elles honorent ceux qui y prennent part et prouvent ia qualité des moteurs ; mais on n'en est pas pour cela doté d'un nouveau nioyen de transport interocéanique. 11va de soi qu'il en sera tout autrernent dans quelques années. Quand les merveil- leux appareils aériens auront été mis au Soint, nous disposerons d'esquifs pratiques, ïais, a notre avis.ils n'en remplaceront au- cun autre ; ia flottille aérienne complètera la flottille maritime sans diminuer en rien le róle de celle-ci. En effet, il ne faut pas oublier que les transports maritimes ne restent pas au point mort ; ils s'uméiiorent tous les jours. L'archaique voilier a augmenté sa voi- iure et s'est enrichi de moteurs. Le bateau a roue a cédé la place au paquebot a hélice, Les moyens d'actionner cette hélice ont cLangé également et changerit sans cesse ; la pesante et encombrantemacbineavapeur a fait place a la turbine et déja le moleur a pétrole est en service. L'arehi lecture pa- vale el!e-même modifle continue! lement les cóques. La vitesse des navires s'accroit, ia capacité des cales augmente et le confort se généralise. On peul même faire cette constatation qu'il n'y a pas un trés grand écartentre la durée du voyage effectué par un « liner » et celle d'un raid de dirigeable. Mais la vraie question n'est pas la. C'est une loi économique constamment vérifiée que les voies de communication et les moyens de transports ne font que s'ajouter les uns aux autres. Le rail n'a pas suppri- mé la voie d'eau, la route n'a rien perdu de ses privilèges séculaires, ['automobi¬ liste n'est venu que grossir le nombre des usagers de la route, le bateau a vapeur n'a pas remplacé le voilier et le dirigeable ou i'hydravion, ne fera que prendre une place que personne ne lui conteste, mais qui u'empêchera point les autres moyens de locomotion de remplir leur röle. Les trans¬ ports aériens lorsqu'ils seront organisés et nous ne doutons pas qu'ils le seront un jour. contribueront tout simplement a in- tensifler les relations interocéaniques et a les rendre plus rapides. Et les bateaux, dont le nombre s'accroitra pour répondre aux exigences de l'affrètement continue- ront a aller sur... l'eau, car i'Océan ne ae sera pas encore. . . assécbé ! Cet accroissement. des communications inlerocéaniques est même un besoin cons¬ tant dont nous avons également vu la dé- monslration dans le service téjégraphique. Malgré le départ régulier des paquebots postaux, on n'a pas pu se conienter de ce moyen de communication, i! a fallu imagi- ner des cfibles sous-marins. Et. alors qu'en 1850 il existait tout juste un cèbie dans le detroit de Douvres, on était arrivé, en 1914, au chiflre énorme de 500.000 kilomètres de c&bles. Pour donner satisfaction aux de- mandes du commerce — il passait environ 200 céblogrammes par jour entre les Etats- Unis et la France par le Havre — il fa! lui améliorer la transmission. Le progrès a été si marqué qu'après avoir passé 150 mots en... trente heures en 1858, on passe niaintenant par un c&ble a six fils, de 35 a 40.000 mots a l'heure. Au cable sous-marin, dont on a déve- Joppé le rendement pour faire face aux né- sessités du service, vient s'ajouter main te¬ nant la radiotélégraphie. Èile permet évi- demment d'envoyer des messages d'un con¬ tinent a1 'autre, mais elle sert surtout pour ie moment a relier aux posies a terre ces miliiers de batiments qui, autrefois, étaient perdus au milieu de l'immensité des mers. Désormais, grace aux ondes herlziennes.un navire peut communiquer a tout moment avec un autre bailment ou avec les po- 'es lerrestres.'Certainement la longueur d'on- des est variable, mais c'est uniquement une question de puissance et d'instal lation. La synchronisalionetles ondes entretenues, dont Fapplicalion a fait des progrès prodi-, gieux pendant la guerre, permettent de conserver le secret des communications. La radiotélégraphie était nécessaire pour les demaudesde seeours, la transmission de l'heure et du point, etc., mais elle a créé des besoins nouveaux : celui de [in¬ formation, en particulier. Quelques années avant la guerre les grands transatlanti- ques avaient déja leur service radiolélé- graphique a bord qui leur servait a publier cliaque jour un journal donnant les der- nières nouvelles. Uien tót nous auronssans doute des services normaux de radiogram- oies commerciaux. Ge nouveau mode de télégraphie s'ajou- teraauxaulüissausleurlmre.cfiucurtcuce La Fête Nationale Beige M. Poincaré se rend en Belgique La Fète Nationale Beige sera célébrée aujour- d'hui. A cette occasion, M. Poincaré se rond en Belgique. Le président de Ia République est ac- compagné paries membres du burqau duGonseil municipal de Paris et les membres du bureau du Conseil general de la Seine. _ D'autre part, la musique de la garde républi- caine est arrivée a Bruxelles hier après- midi. Elle a été rectie par de nombreuses soció- tés bruxelloises. Elle donnera aujourd'hui un grand concert au tlióatre de la Monnaie, au profit- des oeuvres frangaises de gue.rre, et elle prendra part mercredi a la fête musicale organised au Pare. Les delegations du 33ecorps d'armée compre- nant les délachemcnts avêc éteudards du 12e hussards ; du 9edragons ; des 10%32°et 53"re¬ giments d'artillerie de campagne se rendant a Bruxelles pour participer aux fètes de la Victoire, partiront ce matin par la gare du Nord. Voici le programme officielde la visite que le président de la République accomplira en Belgi¬ que : Arrivée a Bruxelles le lundi 21juillet, a 6 heu¬ res du soir, a la gare du Nord. Diner intiiue au palais royal. Mardi 22 : le roi Albert passera les troupes en revue a 10 h. 30, devant le président de ia Ré¬ publique. A midi, déjeuner militaire au palais. A 1 h. 30, réception fles ambassadeurs et minis- tres étrangers au palais royal. L'après-midi, le président de la République sera rct-u a la Cham- bre Réception de la colonic francaise, receptions diverses, visites a l'école fran§aise. A 6 heures, réception a l'Hötel de Ville en l'honneur de M. Poincaré. A 8 heures, diner de gala. Mercredi 23 : excursion a Gand ; départ a 8 heures du matin en automobile, réception a l'Hötel de Ville, puis retour a Bruxelles et déjeu¬ ner a [ambassade de France. Après le déjeuner départ pour Anvers en automobile, arret a Mali- nes pour rendre visite au cardinal Moreler. Sé- jour a Anvers de 3 a 6 heures de l'après-midi. Jeudi 24 : départ le matin pour Liége en c'ne- min de Ier, réception du president dc TaRépu¬ blique par la munipipalité a la gare. M. Poincaré se rendra ensuite place Saint-Lambert pour re- mettre la croix de la Legion d'honneur a la ville de Liége. Départ de Liége pour Paris. M. Paul Ilymans, ministre des affaires étran¬ gères, se rend aujourd'hui a Quiovy pour aiten- dre M. Poincaré qu'il accompagnera dans tous ses déplacements successifs cn Belgique. A Gand ce sera M. Edouard Anseole, ministre de [industrie et du travail, qui" représentera le gouvernement lors de la réception de M. Poin¬ caré. M- F. Masson, ministre do la defense na¬ tionale, assistera, h Liége, a la remise des insi¬ gnes de la Légion d'honneur a la ville. M. Dela- En QMelques Mois — DansIa Virginieoccidentale,une explosionde mine a coüté la vie è 221ouvrlers. — AAlger, un violentincemliea détruitdeux bati¬ ments coritenant plusieursmiliiers de sacs de farine. Ceux-ciont été la proie des Hammes. — Lord Derbyvient de subir une operation chi- rurgicale-avec 'succes. — La G zettedeFrancfort apprend de Vieuneque les représentants d'un Syndicat de banquos améri- caines séjournent actuellement dans le district de Manisch-Ostrau (Moravie),oü ils étudient le bassin charbonnier en vue de 1' achat des mines. —.LaCommissiond'enquêteinteralliéedeFiumea terminé sestravaux ; les génëraux out quitté la ville. —Le gouvernementitalien a pris des mesures d'une extréme rigueur contre la grèvegénérale.Tout mouvementsera rëprimó ; les magasins resteront ouverts et les maisonsseront pavoisées. — Le gouvernementdes Sovietshongrois a tlési- gné le general WilhelmBcehm,ancien commandant en chef de 1armee, commeambassadeurde Uongrie aVienne.' \ — On annonceque Ia représentation diplomatiqu0 du Portugalauprés du Vaticanva êtreélevéeau rang d'ambassade. —Le départementd'Etat a Washingtona fait dos representationsau gouvernement mexicain et aux autorités localesde Tampico relalivement au vol dont une bandearméodc Mexicainsse serait rendue coupableprés de Tampico,le 6 juillet, au préjudice de quelquesmarins américains. — M.EpitacioPessoa, président de la République brésilienne,revenant d'Europe et desEtats-Unis,est arrivé sur le cuirassé Idaho. La foulelui a lait un accueil enthousiaste. — Le rapatriement (les Allemands internés en Suissecominencerale 2i)juillet 1919. —LesNouvellespoliliqtieset parlcmentaires an- noncentque l'état de siègequi avait été proclamé récemmenta Stettin, par suite de la gróve générale, vient d'etre levé. — Le Lokal-Anzeiger apprendde Stralsund qu'a¬ près deuxjours de délibération, les grévisles out adopté le tarif qui leur élait imppsépour le salaire des ouvriers agricoles. -- car. au moment la radiographic sera commeicialement exploitée, les communi¬ cations interocéaniques se seront encore développés. Nos marins — qui n'ont rien a craindre de 1' a assèchement » prédit rencontreront done encore sur leur route les navires cêbliers qui entretiennent ou piongent dans la profondeur des eaux ces cflbles sous-marins dont l'dme vibre sous [action des émetteurs. Loin d'aller vers « l'assèchemest des oceans » nous allons, croyons-nous, v.ers leur peuplement. Leurs eaux porteront de plus en plus des miliiers - de villes flottan- tes. On commuiiiquera de navire a navire comme on le fait en ce moment de viile en viile. Les cablogramnies courront plus nombreux sous les flois. Et, la haut, ballot- tés par le remous des venls, comme le soat les bateaux par le remous des vagues, les esquifs aériens sillonneront l'espace, assu- rés de trouver sur ia surface lisse des fluts un endroit propice en cas de descente. Admirons douc sans arrière-pensée les raids prodigieux des dirigeables et des hy- dravions et les étonnants progrès de la T. S. F., ils ne menacent aucuue des in¬ dustries maritimes. Au lieu de prépa- rer 1'« assèchement » des mers, ils partici- pent a la multiplication de ces moyens de communication si utiles aux pays labo- rieux IlfiNRÏ HOLLAEèiDER. croix, président du Conseil, et M. Franck, mi¬ nistre des colonies, accompagneront le president de la République a Anvers. Le roi a désigné le génöral Ruquoy pour être attaché a la personne du président de la Répu¬ blique francaise. La comtesso Paule de Borch- grave sera dame d'honneur de Mme Poincaré. Le colonel T'Serstevens sera attaché a la per¬ sonne du maréchal Focü. L'arrivéedela GardeEépablicaine Bruxelles, 20 juillet. — La population bruxel- loise a fait, eet après-midi, a la musique de la Garde républicaine une réception enthousiaste a la descente du train. Les musiciens ont été longuement acclamés tandis que les musiques militaires beiges exécu- taient la Marseillaise. A l'Hötel de Ville, un vin d'honneur a été servi. Des toasts ont été échangés. La délégation du bureau du Conseil municipal de Paris et du Conseil général de la Seine est arrivée a 2ü h. 30. Elle a été re?ue a la gare par M. Max, bourgmestre de Bruxelles, les echevins et les conseillers communaux. La Dernière Heure publie un chaleureux arti¬ cle au sujet de la visite do M. Poincaré. Après avoir declare que c'est l'amitió et la reconnais¬ sance du coeur qui amènent le président et que le peuple beige soulignera par des acclamations sa profonde admiration pour l'héroïque armée qui sauva Ie monde et la pensée franqaise qui a toujours servi l'humanitó, lc journal écrit que si les dangers eommuns peuvent encore nous me- nacer, nous nous retrouverons la main dans la main sans qu'il soit be!soin pour cola d'abdica- tion d'indépendance ou de condescendance poli¬ tique. Le Vingtième Siècle dit que les receptions triomphalos que préparent au président Poincaré cceur ancc, nos grandes citós, lui montreront que le de la Belgique bat a l'unissondu coeurde Fn , que les liens unissant les deux nations sont mieux que le resultat d'une combinaison fragile et intéressée. LaCéSébration deIaFêtenationalebeige au Havre A [occasion de la fète nationale beige, les ba¬ timents publics au Havre seront pavoisés. Nos concltoyens ne rnunqueront pas do e'aïïocior a cette celebration en souvenir des quatre années pendant lesquelles lo gouvernement beige a été parmi nous et des liens qui nous attachent a la nation, qui a lutté si héroïquement a nos cötós. tapralimi fle .fEipasitioii deStrasfioarg L'inauguration de [exposition nationale de Strasbourg a eu lieu en pi'ésence do MM.Clé- mentel, ministro du commerce, Lafferre, minis¬ tre de [instruction publique, Millerand, des com- missaires de la République en Alsace, et de tou- tes les notabilités alsaciennes. Au cours de la reunion, M. Peirotes, maire de Strasbourg, a prononcé un discours, dans lequel il a dit notamment : « La grande majoritó de nos ouvriers et em¬ ployes voudra sans aucun douto contribuer par sou activité a la grandeur et au développement de notre pays. Les rócentes manifestations du 14 juillet ont souligné une fois de plus leurs senti¬ ments pairiotiques, ils seroét certaioement p. éts a ne pas marchauder leur dévouement, même parfois des sacrifices, a condition que pendant ce temps de c-riseéconomique on use ([indulgence envers eux et qu'on soit disposé a leur appliquer les principes de fraternitó qui font partie de la devise répabiicaino ». Le soir, un banquet a été donné, auquel assis- taient de nombreuses personnalites poütiques et militaires. M. Clémentel présidait, entouré de MM. Millerand, Lafferre, Dupont, président du Comité de [exposition, des généraux Gouraud, Hirschauer, etc. A la fin du banquet, M. Millerand a fait [ex¬ posé des desiderata des Alsaciens et des Lor- rains, qui seront réalisés. « Le Rhin, a-t-il dit, est destine a fournii" en quanlité a [industrie la force molrice qui est le premier de ses besoins. « Lo port de Strasbourg recevra [impulsion vigoureuse, [élan qui permeltra a notre cher Strasbourg do jouer le röle économique pour lequel le désigne sa situation. « La surlaxe d'entrepöt, dont la suppression est line question vitale pour Strasbourg, est des- tinée a disparaitre. La legislation sociale a la- quelle sont soumises l'Alsace et la Lorraine s'harmonisera avec la législation francaise. « L'université de Strasbourg facilitera atoutes les forces do [alliance les recherches désintóres- sóes et les applications pratiques. Un crédit de 28 millions est demandé poqr elle, et l'espoir qu'il sera accordé est fondé .1, I Clif den-Ter re-LTeuve en20minutes parT.S.F Le ministère de [Air britaünique annonce que les messages radiotélégraphiques échangés du- rant le voyage du R-34 out donné dos résultats remarquables. La station aérienne de Dundee a échangé des signaux a une distance de 1,000 milles. Le 11-31a envoyé dos messages roc-usau ministère de [Air a 60Ömiiles de distance. Lors- que le R-31approchait du Continent, un message amèricaiu lui a été envoyé du ministère de [Air par Ia station de Clifdeu et la répouse a été re- cue, via Saint-Jcan-de-Terre-Neuve a la station Marconi de Clifdon et au ministère de .1' Air en 20 minutes, aller et retour, ce qui constitua un splendide record de transmission radiotélégra- phique, . Lamait doserpnt füOnnlielni La dépouille mortelle du sous-officier Man¬ nheim est partie a destination do Paris, le 19 juillet en presence des représentants allies et ceux du gouvernement allemand. Tous ont déposé des couronues sur son cer- cueil. Un detachement allemand a rendu les hon¬ neurs. \ Dernière ** e a 3 Heure M. Clemenceaudansla Meuse P*ris, 20 juillet. — M. Clemenceau, président du Conseil, ministre de la guerre, accompagné de M. Lebrun, ministre des Regions libérées, et des députés et sónateurs représentant Ie département de la Meuse, est rentré ce soir a Paris, a 6 h. 20, par la gare de l'Est. A sa descente.du train, le président du Conseil a élt salué par MM.Pichon, ministre des affaires étrangères, Abel Favre, sous-secrétaire d'Elat a [intérieur, Ignace, sous-secrétaire d'Etat a la Justice, Raux, préfet de police, Mandel, chef de cabinet, Rebout, ingénieur en chef, adjoint a la la Compagnie des chemins de fer de l'Est. LeTraitédeCommerce franco-beige B-uxelies, 20 juillet. — En ce qui concerne [information relative aux négocialions du traité de commerce franco-beige, le Soir dit : « A la base de [entente figurent les conclu¬ sions d'un accord belgo-franco-luxembourgoois, concernant les future tarifs. « Couverture des frontières beiges aux vins francais amènera des détaxations iinportantes a l'entrée en Franco de nombreux produits beiges. La question de la surtax© d'entrepöt recevra une solution favorable. La taxe sera supprimée pour la plus grande partie des produits, sauf quolques- uns indispensabies a la vie des ports du Havre et de Dunkerque. » Le CorpsduSergent Mannheim Piris, 20 juillet. — Le corps du sous-officier Mannheim, assassiné a Berlin, sera ramené <lc- main lundi a Paris. II arrivera a la gare de l'Est, d'oü il sera dirigó vers la gare du Nord oü une chapelle ardente sera préparée pour le recevoir. LESFETESBELAVICTOIRE ALONDRES Paris, 20 juillet — Les troupes francaisés et alliées qui out participé aux fètes de la Victoire, a Londres, rentreront par des trains spéciaux par la gare du Nord, dans la nuit de lundi a mardi. Les états-majors des armées alliées qui ont pris part hier aux fê.tesde ia Victoire organisées a Londres, sont rentréis a Paris ce soir, a 18 li.30, par le rapide de Boulogne. _ LA CRISE ESPAGNOLE Madrid, 20 juidet. — M. Sanchez Toca, sor- lant du Palais, a annoncé qu'il acccptait.de for¬ mer ie cabinet, qui prètêra ""sefmeht dans la soiree. Madrid, 20 juillet. — Le nouveau ministère est ainsi constitué : Présidence du Conseil, MM. Sanchez Toca ; affaires étrangères, Léma ; jus¬ tice, Pascual y Amat ; finances, Bugallal ; inté¬ rieur, Burgos ; guerre, le général Tovar ; ma¬ rine, l'amiral Blorez ; travaux publics, Caldelon ; instruction publique, Prado y Palacios ; ravitail- lement, Mochalès, Les ministres prétèrent serment a 18 heures. Les Cheminots anglais Londres. 20 juillet. — Les cheminots grévis- tes du « Northern Railway » ont décidé, au cours d'une reunion tenue il Newcastle, d'accep- ter les condiiions offertes par la Compagnie. —--««aBo- L'état de santé du Maréchal Eaig Londres, 20 juillet. — Quoique le maréchal Haig n'avait aucune flèvre ce matin, les méde- eins lui ont ordonné quelques jours do repos. Un incidenta Eoenigsberg Bernp, 20 juillet. — Une dépêche de Koenigs- berg, 19 juillet, annonce quevendredi, cinquante soldats de la defense d'empire et de la defense des frontières lirent irruption dans la salie des séances du Conseil municipal. Ils venaient cher- i cher deux membres du Conseil municipal faisant i partie des socialistes indépendants, M Mittwoch. ! et le doctcur Goldschalk. M. Mittwoch, directeur de la Freyett, avait dans son journal attaqué les soldats de la défense des frontières et avait provoqué parmi eux un vif mécontentement. Les soldats emmenórent les deux représentants dans la rue ot leur de- mandèrent de retractor leurs attaques, ce qu'ils firont. La forle prit parti contre les soldats qui se défendirent a coups de fusils tires en l'air. La main-d ceisvre aüemande Ba-'e, 20 juillet. — On mande de Berlin que la Deutsche Allgemeine Zeitung dit que le gouver¬ nement allemand a entrepris déja dans une vaste mesure les travaux préparatoires néces¬ saires a l'envoi de travailleurs en France le plus rapidement possible pour effectuer les repara¬ tions. Le gouvernement ospère trouver suffisam- ment d'ouvriers consentaut. il serait question d'environ 150,000. L'Armée allemande Bate, 20 juillet. — On mande de Berlin que les projets de loi pour l'indemnisation des el'fec- tifs contraints de sorlir du cadre de l'arméo yt de la marine par suite de la diminution des effectifs de l'armée et pour l'indemnisation des sous-officiers et des équipages, ont été soumis a 1'Assemblée Nationale. DERN/ERE HHIRESPORTIVE * .. Championnot de Franse Puris, 20 juidet. —Finale du 100 metresplat : 2e Tirard, du Havre-Athletic-CIub. Finale de la Coupede France : 2e Haute-Nor- mandie (Tirard, Colomb, Thomas et Rault). LEBILA3I DELAGUERRE Les pertes francaisés sont de 4 homme sur 28 "habitants. Ce sont les plus lourdes. Les Auglais out perdu 1 homme sur 66 habi¬ tants environ. Les Italiens 1 homme sur 79 habitants. Les Allemands i homme sur 35 habitants. Les Autrichlens 1 homme sur 50 habitants. Les Busses 1 homme sur 107 habitants, t Les gUHs-Unis1 Louunc sur 2,000 habitants. LtTraitÉ dePain FHiÉlÉe LeTexie iesclauses comjlcmenlaires aÉté reals lier aux AutricMtas M.Dutasta, secrétaire général de la Conférence de la paix, accompagné do M. Aniavon, son chef do cabinet, a remis a la fin de la matinee d'iiier dimanche, au chancelier Renner, le complément du traité de paix avec l'Autricho. Lc traité est accompagné d'une lettre d'envoi, signée de M. Clemenceau, président de la Confé¬ rence de la paix, flxant a dix jours Ie délai accor¬ dé aux Autrichiens pour présenter des observa¬ tions par écrit et iudiquant que le traité répond a toutes los remarques présentées par les notes successives de la délégation autrichienne. ü|ésismé des nouvelles Clauses PARTIS II Les frontières enlro l'Autriche, d'une part, la HougTieet la Tchóco-Slovaquio, d'autre part. out été modifiées 'de facon a englober dans les limi- tes de l'Autriche des territoires hahités par des populations de langue allemande. Une tète do pont a été instituée au Sud de Presbourg, sur la rive droite du Danube. Une légere rectification a été faite dans la ré- gion de Ginünd. PARTI "E III Sous la rubrique ITALIË, des clauses politi- quos prévoient les conditious dans lesquelles los anciens terriloires autrichieus attribués a lTtalie dès mainlenant ou en vertu des delimitations de frontières, auxquelles il sera ultérieuroment pro¬ cédé, passent sous la souveraineté italienne ; elles précisent, eu particulier, les condiiions dans lesquelles les anciens ressortissauts autrichiens acquerront la nationalité italienne. Sous réserve des dispositions de la Partie IX (Clauses finan- cières); le gouvernement italien estsubrogó dans tous les droits de l'Etat autrichien, sur toutes les lignes de chemins de for gérées par [administra¬ tion des clietnius do fer dudit Eiat existant sur les torritoiros transférés a l'Italie. Le matériol roulanl italien saisi par l'Autriche au début des hostilités sera restituó. Enfin il est stipulé qu'au- cunc somme no sera due par l'Italie du chef de son entree on possession du « Palais de Venise », a Rome. PARTIE "V Glatioco I1/! i 1i ha i-o c L'effeetif de l'armée autrichienne ne dépassora pas 30,000 hommes, y compris les oificiers et les troupes des dépots. Dans les trois mois qui suivront la mise en vi- gueur du traité, les effectifs de l'armée autri¬ chienne devront être réduits au chiffre ci-des- sus ; lo servico militaire obligatoire sera aboli et l'armée devra se recruter exclusivement par voie d'engagements volontaires. La proportion ,des officiers, y compris le personnel des états-majors et des services spéciaux ne dépassera pas un vingtième, et celle des sous-officiers un quinziè- mo de l'effeetif total en service. L'armée sera exclusivementemployée aumain- tien de l'ordrc intérieur et a la surveillance des frontières. Toutes les mesures do mobilisation ou ayant trait a la mobilisation sont intei'dites. Tous les officiers devront être des officiers de carrière ; ceux qui se trouvent actuellement sous los drapeaux et qui y seront maintenus devront s'ongager a servir jusqu'a l'age do 40 ans, ceux qui seront nouvellement nommés s'engageront. a servir dans l'arméo active pendant une période d'au moins vingt années consécutives. Les sous-officiers et soldats devront s'ongager pour une période de douzo anuées consécutives au minimum, dont six années au moins de service sous les drapeaux. Dans les trois mois qui suivent la mise en vi- gueur du Traité, l'armement de l'armée autri¬ chienne, ses approvisionnements ou munitions, etc., seront réduits suivant un programme dont lo Traité doune le détail ; les quantités en excé- dent sont livrées aux Allies. La fabrication de tout le matériel de guerre n'aura lieu que daus une seule usine ; celle-ci sera gérée par l'Etat, qui en aura la propriété. Tous autres établisse- ments similaires seront fermés ou transformés. Tout©importation ou exportation d'armes; de munitions et de matériel de guerre de toutesorte est interdite. (PA.ILTIEl VIII Réparations Les gouvernements alliés et associés déclarent, et l'Autriche recommit, quo l'Autricho et ses Al¬ liés sont responsables des pertes et des domma- ges subis par les gouvernements alliés et asso¬ ciés et leurs nationaux en consequence do la guerre qui leur a été imposée par [agression de l'Autriche et des ses Alliés. Tout en reconnaïssant que les ressources de l'Autriche sont insuffisantos pour effectuer une- reparation compléte, les gouvernements alliés et associés exigent de l'Autriche, et celle-ci s'y en- gage, que soient réparés les dommages causes a la population civile des puissances alliées et asso- ciées et a leurs hiens ; les categories des dom¬ mages pour lesqiicls il est exige réparation sont los mfimes que cellos qu'énumère lo traité avec l'AUemagne. Le montant des dommages sera determine par la Commission dos reparations prévue dans le traité avec l'AUemagne ; cette Commission cons- tituera une section pour les questions spéciales soulevées par [application du traité avec l'Autri¬ che. Cette section comprendra des représentants des Etats-Unis, de la Grande-Brctagne, de la Franco, de l'Italie, de la Grèce, de la Pologne, de la Roumanie. de l'Etat serhe-eroate et slovèDe et de la Tchéco-Slovaquie.Les quatre premières puissances nomment chacune un délégué qui dis¬ posera de deux voix ; les cinq autres désignent chaque annéeun délégué commuu. La Commission fera conoaitre a l'Autriche, avant le Rr mai 1921, lo montant de sa dette ; elle établira uu état des paiements « en pré¬ voyant les époques et los modalilés de l'acquitie- ment par l'Autriche, dans une période do 30 ans a dater dd l«r mai 1921, de la part de dette qui lui aura été assignee, après quo la Commission aura estimé si l'Allemague est en situation de payer lo solde du montant total des reclamations presenters contre l'AUemagne et ses alliés et vé- rifiées paria Commission. » Posterieureincnt au lor mai 1921, il appartien- dra a la Commissiondes réparalious, après étude des ressources et des capacités de l'Autriche, d'étendre la période et de modifier les modalités des paiements. Atitrederéparation immediate. L'Autriche payera, au cours des années 1919, 1920 et pen. dant les quatre premiers mois de 1921, suivant les modalités próvues par la Commission, « une somme raisonnable qui sera fixée par ia Com¬ mission ». _ Comme garantie et reconnaissance de sa dette, l'Autriche remeltra a la Commission des Répara¬ tions des bons au porteur libellos en courones or ; ces bons sont émis en trois fractions ; ia première, avant le 1™mai 1921,comprendra des bons ne portant pi^sintérêt ; la deuxième com¬ prendra dos bons portant intérêt a 2 1/2 0/0 en¬ tre 1921 et 1926, et ensuite a 5 0/0, avec 1 0/0 en plus pour amortissement a partir de 4926 sur le monlant total de [emission ; la troisïème frac¬ tion comprendra des bons a 5 0/0. Cette dernière emission n'aura lieu que lorsque la Commission se sera assurée que l'Autriche pourra faire le service des intéréts et du fonds d amortissement. Le montant des versements sera réparli par lea gouvernements alliés ct associés « suivant des propositions determiners a [avance et londées sur l'cquité et sur le droit de chacun ». Le gouvernement autrichien lournira a la Com¬ mission tous les documents et renscighemcnts dont elle pourra avoir besoin. En sus do ces payements, l'Autricho s'engage a effectuer la restitution des espèces enlevées, saisies, etc., ainsi quo la restitution des objeta de toutes sortes et des valeurs saisies ou enle¬ vées, toutes les fois que leur identification serf possible. L'Autriche, feconnaissant les droits des Alliés d'exiger le remplacement tonne pour tonne ef categoric pour categorie de tous les navires per» dus ou endommagós pour fails de guerre, cè.dl aux gouvernements alliés et associés tous les navires marchands et balcaux do pêche a ilot ou en construction, appartenant aux ressortissants de l'ancien Empire ; ces batiments sont remis dans les deux mois a la Commission des répara¬ tions. En vue de compensor los pertes de ton¬ nage fluvial subies durant Ja guerre paries Puis¬ sances alliées etassociées, l'Autriche s'engage a céder a la Commission sa batellerie fluviale, jus¬ qu'a concurrence de 20 0/0 du total de celle ba¬ tellerie au 3 novembre 1918. Les Puissances alliées et associées exigent et l'Autriche accepto qu'a titre do réparation par- tiello l'Autriche consacre ses ressources écono- miques a la restauration matérielle des regions envahies. Dans un délai de soixante jours, a dater de l'entrée en vigueur du traité, los Gouvernements intéressés remettront a la Commission des Répa- rationa dca liatcs indkjtiant loo aniaiaux, mar.hi* nes, matériel, etc., saisis ou détruits par l'Autri¬ che et que les Gouvernements désiront voir rem- placer en nature, ainsi que des listes de maté- riaux de reconstruction, machines, meubles, etc., qu'ils désirent voir fabriquer en Autriche en vue do réparation. Ces listos seront examinees, et l'on tiendra compte de la possibilitó pour l'Au¬ triche de satisfaire aux exigences qu'elles con- tiendront. ■»- A titre d'avance immédiate, l'Autriche livrera a l'Italie, a la Serbie et a la Roumanie, dans les trois mois qui suivront la ratification, un nombre déterminé de vaches, génisses, taureaux, veaux, huls, truies, chevaux et moulons. L'Autriche donnera également a chacun des Gouvernements alliés et associésune option pour la livraison annuelle pendant cinq aps de hols, fer etmagnósite en quantités qui seront, dans un rapport, déterminées aux importations d'avant- guerre, provenance d'Autriche-Hongrie, de cha¬ cun des pays alliés et associés. Elle renonce en faveur de l'Italie aux cables et portions de cables reliant des territoires italiens, et, en faveur des Puissances alliées et associées, a tous les cables reliant les autres territoires cédés par l'Autri¬ che. L'Autriche s'engage a restituer toutes les ar¬ chives, documents ot objets d'art, ainsi que toui lo matériel scienlifique et bibiiographique, enlé- vós des territoires envahis ou cédés. Elle livrera également, saiis délai, tonics les archives offi¬ cielies des territoires cédés et toutes les archi¬ ves, documents et pieces historiques, en posses¬ sion des institutions publiques, et qui affectent directemcnt l'histoire des territoires cédés, qui ont été óloignés au cours des dix dernières an¬ nées. Pour l'Italie, cette dernière période remon- tera a 1861. Quant aux objets artistiques, archéologiques, scientifiques ou historiques, provenant de collec¬ tions ayant ahciennement appartenu au Gouver¬ nement ou a la Monarchie d'Autriche-Hongrie^ l'Autriche s'engage a uégocier avec l'Etat inté¬ ressé un arrangement amiable pour le retour dans leur pays d'origine, a titre de reciprocity do tout objet qui devrait faire partie du patrimoï- ne interallié des regions cédées ; l'Autriche s'en¬ gage également a ne rien alienor durant vingt ans, sauf arrangement spécial, de ces collections dont l'étude devra être remise aux ressortissants des puissances alliées et associées. Quant aux objets et manuscrits cnlevés par la maison des Habshourgs et autres dynasties en Italië, en Belgique. en Pologne et en Tchéco- Slovaquie, un Comité compose de trois juristes, nommés par la Commission des réparations, exa¬ miners dans un délai d'un an les circonstances dans lesquelles lesdits objets ont été onlevés et en ordonaera la restitution si leur enlevement a etc illegal La liste d'objets visés comprend entre autre choses : pour la Toscane, les joyaux do la couronnc et une partie des souvenirs «le la fa¬ milie des Médicis ; pour Modène, une viorge par Andrea del Sarto et trois manuscrits ; pour Pa- lerme, des objets du XII0siècle executes pour les rois normands ; pour Naples, 98 manuscrits eq- levés en 1716 ; pour la Belgique, divers objets et documents enlcvés cn 1794 ; pour la Pologne, une coupe en or du roi Lndislas IV, enlevée en 1792, et pour la Tchéco-Slovaquie, divers docvi- ments et mauuscrits historiques enlcvés du cha¬ teau royal de Prague. ^ P-AERTIE 112: Finances Sous réserve des dérogations qui pourront êtn accordées par la Commission des réparations, ui Srivilège de premier rang est établi sur tous loi lens et ressources do [Autriche pour le regle¬ ment des réparations ot charges résultant dt Traité. Ce privilege s'exerce dans l'ordre sui¬ vant : coül des armées d'occupat.iou,réparations autres charges. Cependant, le paiement du ravi- taillement de l'Autriche, et tous autres paiements dans la mesure oü lesprincipaux gouvernementa allies ct associés les auront juges nécessaires, auront priorité pour autant quo ces gouverne¬ ments le dé 'iderout. Jusqu'au ler mai 1921, [Autriche ne pourra exporter aucune quanlité d'or sans lo ctusente- ineat de la Commission des réparations. . Les Etats auxquels seroat. trausJérés des

39Afliiée—N°lo,S58 LePetitHavre · 39"Afliiée—N°lo,S58 (-4S:Pages; 19Mi»**—IBmOflOHIATW—19C*»fi«w Pages) Lnndi21,!ni!let1919 Administrateur-Délégué-Gérant O.RANDOLET

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Administrateur-Délégué-GérantO. RANDOLETministration,ImpressionsetAnnonces,TÉL.10.4735, Rue Fontouelle, 35

Adresse TélégrapMtjue : EA23DOLET Havre Le Petit Havre RÉDACTEUR EN CHEF

J.-J. CASPAR - JORDANTéléphone : 14,80

Secrétaire General : TH. VALLÉS

Rédaction, 35, rue Fontenelle. Tél. 7.6C

ANNONCES

AU HAVRE.... Bureau du Journal, 112, bout1de Strasoourg.( L'AtiENCK HAVAS,8, place de la Bourse, est

A PARIS < seuie chargée de recevoir les Annonces pouï( le Journal.

te PETITHAYREest designs cour les AnnoncesJudlelalreset tégales

ORGANERÉPUBLICAINDÉMOCRATIQUELe plus fort Tirage des Journaux de la Région

ABOMNEMENTSLe Havre, la Seine- Inférieure, l'Eure,l'Oise et la SommeAutres DépartementsUnion Postale

S3 Fr.»s »-At» ï

Ons'abonnBégatement,SANSFRAIS,dans tousles Bureauxds Posts do Francs

Tbois Mois Six Mois

•* Fr. 13 Fr.s » S3 Fr.13 » S3 Fr.

UnA*

LaVieCommercialsetMaritime

r tderAllantiirae"Paiier de 1' « Assèchement de I'Océauattantique » c'est faire usage d'une ügurede style bien hardie. Et le a été néanrnoins«■mployée par un diplomate, homme pour-tant prudent et peu enciin aux « anticipa¬tions» dans le genre decellesdu romancier, "Wells. Cette audace de pensee est en effetde Pambassadeur des Eiats-Unis a Londres<jui a vouiu, dans un récent discours, dire1on te son admiration pour les raids aérienseffectués au dessus de I'Océau et indiquerles progrès qu'ils impliquent.Si nous sommes d'aecord avec "éminentdipiomate pour conslater les progrès de lalocomotion aérienne, nous eroyons cepen-dant que l'image dont il s'est servi manqued'exactitude. Pour le démon trer nous allonsmènie faire état de deux sciences modernesqui out sirign' élement rapproché les conti¬nents : Pacrouuuiique et la radiotélégra¬phie.On connait les prouesses des aviateurs.Les Américains d'abord et les Anglais en-suite ont franchi l'Atiantique, les uns enfaisant route par les Acores, les autres eumettant le cap sur Plrlande. Mais il ne s'a-git la que d'exploits parement sportifs. Leraid du dirigeable R. 34, allant d'Angle-terre en Amériqne et des Etats-Unis versson point de départ, ne modifle en rien lecaractère de ces tentatives. Elles honorentceux qui y prennent part et prouvent iaqualité des moteurs ; mais on n'en est paspour cela doté d'un nouveau nioyen detransport interocéanique.11va de soi qu'il en sera tout autrernentdans quelques années. Quand les merveil-leux appareils aériens auront été mis auSoint, nous disposerons d'esquifs pratiques,ïais, a notre avis.ils n'en remplaceront au-cun autre ; ia flottille aérienne complèterala flottille maritime sans diminuer en rienle róle de celle-ci. En effet, il ne faut pasoublier que les transports maritimes nerestent pas au point mort ; ils s'uméiiorenttous les jours.L'archaique voilier a augmenté sa voi-iure et s'est enrichi de moteurs. Le bateaua roue a cédé la place au paquebot a hélice,Les moyens d'actionner cette hélice ontcLangé également et changerit sans cesse ;la pesante et encombrantemacbineavapeura fait place a la turbine et déja le moleur apétrole est en service. L'arehi lecture pa-vale el!e-même modifle continue! lement lescóques. La vitesse des navires s'accroit, iacapacité des cales augmente et le confortse généralise. On peul même faire cetteconstatation qu'il n'y a pas un trés grandécartentre la durée du voyage effectué parun « liner » et celle d'un raid de dirigeable.Mais la vraie question n'est pas la. C'estune loi économique constamment vérifiéeque les voies de communication et lesmoyens de transports ne font que s'ajouterles uns aux autres. Le rail n'a pas suppri-mé la voie d'eau, la route n'a rien perdude ses privilèges séculaires, ['automobi¬liste n'est venu que grossir le nombre desusagers de la route, le bateau a vapeur n'apas remplacé le voilier et le dirigeable oui'hydravion, ne fera que prendre une placeque personne ne lui conteste, mais quiu'empêchera point les autres moyens delocomotion de remplir leur röle. Les trans¬ports aériens lorsqu'ils seront organisés etnous ne doutons pas qu'ils le seront unjour. contribueront tout simplement a in-tensifler les relations interocéaniques et ales rendre plus rapides. Et les bateaux,dont le nombre s'accroitra pour répondreaux exigences de l'affrètement continue-ront a aller sur... l'eau, car i'Océan neae sera pas encore. . . assécbé !Cet accroissement. des communicationsinlerocéaniques est même un besoin cons¬tant dont nous avons également vu la dé-monslration dans le service téjégraphique.Malgré le départ régulier des paquebotspostaux, on n'a pas pu se conienter de cemoyen de communication, i! a fallu imagi-ner des cfibles sous-marins. Et. alors qu'en1850 il existait tout juste un cèbie dans ledetroit de Douvres, on était arrivé, en 1914,au chiflre énorme de 500.000 kilomètresde c&bles. Pour donner satisfaction aux de-mandes du commerce — il passait environ200 céblogrammes par jour entre les Etats-Unis et la France par le Havre — il fa! luiaméliorer la transmission. Le progrès a étési marqué qu'après avoir passé 150 motsen... trente heures en 1858, on passeniaintenant par un c&ble a six fils, de 35 a40.000 mots a l'heure.Au cable sous-marin, dont on a déve-Joppé le rendement pour faire face aux né-sessités du service, vient s'ajouter main te¬nant la radiotélégraphie. Èile permet évi-demment d'envoyer des messages d'un con¬tinent a 1'autre, mais elle sert surtout pourie moment a relier aux posies a terre cesmiliiers de batiments qui, autrefois, étaientperdus au milieu de l'immensité des mers.Désormais, grace aux ondes herlziennes.unnavire peut communiquer a tout momentavec un autre bailment ou avec les po- 'eslerrestres.'Certainement la longueur d'on-des est variable, mais c'est uniquementune question de puissance et d'instal lation.La synchronisalionetles ondes entretenues,dont Fapplicalion a fait des progrès prodi-,gieux pendant la guerre, permettent deconserver le secret des communications.La radiotélégraphie était nécessaire pourles demaudesde seeours, la transmissionde l'heure et du point, etc., mais elle acréé des besoins nouveaux : celui de [in¬formation, en particulier. Quelques annéesavant la guerre les grands transatlanti-ques avaient déja leur service radiolélé-graphique a bord qui leur servait a publiercliaque jour un journal donnant les der-nières nouvelles. Uien tót nous auronssansdoute des services normaux de radiogram-oies commerciaux.Ge nouveau mode de télégraphie s'ajou-teraauxaulüissausleurlmre.cfiucurtcuce

La Fête Nationale BeigeM. Poincaré se rend en Belgique

La Fète NationaleBeige sera célébrée aujour-d'hui. A cette occasion, M. Poincaré se rond enBelgique. Le président de Ia République est ac-compagné paries membres du burqau duGonseilmunicipal de Paris et les membres du bureau duConseil general de la Seine. _D'autre part, la musique de la garde républi-caine est arrivée a Bruxelles hier après-midi. Elle a été rectie par de nombreuses soció-tés bruxelloises. Elle donnera aujourd'hui ungrand concert au tlióatre de la Monnaie, au profit-des oeuvres frangaises de gue.rre, et elle prendrapart mercredi a la fête musicale organised auPare.Les delegations du 33ecorps d'armée compre-nant les délachemcnts avêc éteudards du 12ehussards ; du 9edragons ; des 10%32°et 53"re¬giments d'artillerie de campagne se rendant aBruxelles pour participer aux fètes de la Victoire,partiront ce matin par la gare du Nord.Voici le programme officielde la visite que leprésident de la République accomplira en Belgi¬que :Arrivée a Bruxelles le lundi 21juillet, a 6 heu¬res du soir, a la gare du Nord. Diner intiiue aupalais royal.Mardi 22 : le roi Albert passera les troupes enrevue a 10 h. 30, devant le président de ia Ré¬publique. A midi, déjeuner militaire au palais.A 1 h. 30, réception fles ambassadeurs et minis-tres étrangers au palais royal. L'après-midi, leprésident de la République sera rct-u a la Cham-bre Réception de la colonic francaise, receptionsdiverses, visites a l'école fran§aise. A 6 heures,réception a l'Hötel de Ville en l'honneur de M.Poincaré. A 8 heures, diner de gala.Mercredi 23 : excursion a Gand ; départ a8 heures du matin en automobile, réception al'Hötel de Ville, puis retour a Bruxelles et déjeu¬ner a [ambassade de France. Après le déjeunerdépart pour Anvers en automobile, arret a Mali-nes pour rendre visite au cardinal Moreler. Sé-jour a Anvers de 3 a 6 heures de l'après-midi.Jeudi 24 : départ le matin pour Liége en c'ne-min de Ier, réception du president dc TaRépu¬blique par la munipipalité a la gare. M. Poincarése rendra ensuite place Saint-Lambert pour re-mettre la croix de la Legion d'honneur a la villede Liége. Départ de Liége pour Paris.M. Paul Ilymans, ministre des affaires étran¬gères, se rend aujourd'hui a Quiovy pour aiten-dre M.Poincaré qu'il accompagnera dans tousses déplacements successifs cn Belgique.A Gand ce sera M. Edouard Anseole, ministrede [industrie et du travail, qui" représentera legouvernement lors de la réception de M. Poin¬caré. M-F. Masson, ministre do la defense na¬tionale, assistera, hLiége, a la remise des insi¬gnes de la Légion d'honneur a la ville. M. Dela-

En QMelquesMois—DansIa Virginieoccidentale,une explosiondemine a coüté la vie è 221ouvrlers.—AAlger,un violentincemliea détruitdeux bati¬mentscoritenant plusieursmiliiersde sacs de farine.Ceux-ciont été la proie des Hammes.—LordDerbyvient de subir une operation chi-rurgicale-avec 'succes.—La G zettedeFrancfort apprenddeVieunequeles représentantsd'un Syndicat de banquos améri-caines séjournent actuellementdans le district deManisch-Ostrau(Moravie),oü ils étudient le bassincharbonnieren vue de 1'achat des mines.—.LaCommissiond'enquête interalliéedeFiumeaterminésestravaux;les génëraux out quitté la ville.—Le gouvernementitalien a pris des mesuresd'une extréme rigueur contre la grèvegénérale.Toutmouvementsera rëprimó ; les magasins resterontouverts et les maisonsseront pavoisées.—Le gouvernementdes Sovietshongrois a tlési-gnéle general WilhelmBcehm,ancien commandanten chefde 1armee,commeambassadeurde UongrieaVienne.' \—Onannonceque Iareprésentationdiplomatiqu0du Portugalauprés du Vaticanva êtreélevéeau rangd'ambassade.—Le départementd'Etat a Washingtona fait dosrepresentationsau gouvernement mexicain et auxautorités localesde Tampico relalivement au voldont une bandearméodc Mexicainsse serait renduecoupableprés de Tampico,le 6 juillet, au préjudicede quelquesmarins américains.—M.EpitacioPessoa, présidentde la Républiquebrésilienne,revenant d'Europe et desEtats-Unis,estarrivé sur le cuirassé Idaho.La foulelui a lait unaccueil enthousiaste.— Le rapatriement (les Allemands internés enSuissecominencerale 2i)juillet 1919.—LesNouvellespoliliqtieset parlcmentaires an-noncentque l'état de siègequi avait été proclamérécemmenta Stettin, par suite de la gróve générale,vient d'etre levé.—Le Lokal-Anzeigerapprendde Stralsund qu'a¬près deuxjours de délibération, les grévisles outadopté le tarif qui leur élait imppsépour le salairedesouvriers agricoles. --

car. au moment oü la radiographic seracommeicialement exploitée, les communi¬cations interocéaniques se seront encoredéveloppés. Nos marins — qui n'ont rien acraindre de 1' a assèchement » prédit —rencontreront done encore sur leur routeles navires cêbliers qui entretiennent oupiongent dans la profondeur des eaux cescflbles sous-marins dont l'dme vibre sous[action des émetteurs.Loin d'aller vers « l'assèchemest desoceans » nous allons, croyons-nous, v.ersleur peuplement. Leurs eaux porteront deplus en plus des miliiers - de villes flottan-tes. On commuiiiquera de navire a navirecomme on le fait en ce moment de viile enviile. Les cablogramnies courront plusnombreux sous les flois. Et, la haut, ballot-tés par le remous des venls, comme le soatles bateaux par le remous des vagues, lesesquifs aériens sillonneront l'espace, assu-rés de trouver sur ia surface lisse des flutsun endroit propice en cas de descente.Admirons douc sans arrière-pensée lesraids prodigieux des dirigeables et des hy-dravions et les étonnants progrès de laT. S. F., ils ne menacent aucuue des in¬dustries maritimes. Au lieu de prépa-rer 1'« assèchement » des mers, ils partici-pent a la multiplication de ces moyens decommunication si utiles aux pays labo-rieux

IlfiNRÏ HOLLAEèiDER.

croix, président du Conseil, et M. Franck, mi¬nistre des colonies, accompagneront le presidentde la République a Anvers.Le roi a désigné le génöral Ruquoy pour êtreattaché a la personne du président de la Répu¬blique francaise. La comtesso Paule de Borch-grave sera dame d'honneur de Mme Poincaré.Le colonel T'Serstevens sera attaché a la per¬sonne du maréchal Focü.

L'arrivéede la GardeEépablicaineBruxelles, 20 juillet. — La population bruxel-loise a fait, eet après-midi, a la musique de laGarde républicaine une réception enthousiaste ala descente du train.Les musiciens ont été longuement acclaméstandis que les musiques militaires beiges exécu-taient la Marseillaise.A l'Hötel de Ville, un vin d'honneur a étéservi.Des toasts ont été échangés.La délégation du bureau du Conseil municipalde Paris et du Conseil général de la Seine estarrivée a 2ü h. 30. Elle a été re?ue a la gare parM.Max, bourgmestre de Bruxelles, les echevinset les conseillers communaux.La Dernière Heurepublie un chaleureux arti¬cle au sujet de la visite do M. Poincaré. Aprèsavoir declare que c'est l'amitió et la reconnais¬sance du coeur qui amènent le président et que lepeuple beige soulignera par des acclamationssa profonde admiration pour l'héroïque arméequi sauva Ie monde et la pensée franqaise qui atoujours servi l'humanitó, lc journal écrit que siles dangers eommuns peuvent encore nous me-nacer, nous nous retrouverons la main dans lamain sans qu'il soit be!soin pour cola d'abdica-tion d'indépendance ou de condescendance poli¬tique.Le Vingtième Siècle dit que les receptionstriomphalos que préparent au président Poincaré

cceurancc,

nos grandes citós, lui montreront que lede la Belgique bat a l'unissondu coeurde Fn ,que les liens unissant les deux nations sontmieux que le resultat d'une combinaison fragileet intéressée.

LaCéSébrationdeIaFêtenationalebeigeau Havre

A[occasion de la fète nationale beige, les ba¬timents publics au Havre seront pavoisés. Nosconcltoyens ne rnunqueront pas do e'aïïocior acette celebration en souvenir des quatre annéespendant lesquelles lo gouvernement beige a étéparmi nous et des liens qui nous attachent a lanation, qui a lutté si héroïquement a nos cötós.

tapralimifle.fEipasitioiideStrasfioarg

L'inauguration de [exposition nationale deStrasbourg a eu lieu en pi'ésence do MM.Clé-mentel, ministro du commerce, Lafferre, minis¬tre de [instruction publique, Millerand, des com-missaires de la République en Alsace, et de tou-tes les notabilités alsaciennes.Au cours de la reunion, M.Peirotes, maire deStrasbourg, a prononcé un discours, dans lequelil a dit notamment :« La grande majoritó de nos ouvriers et em¬ployes voudra sans aucun douto contribuer parsou activité a la grandeur et au développementde notre pays. Les rócentes manifestations du 14juillet ont souligné une fois de plus leurs senti¬ments pairiotiques, ils seroét certaioement p. étsa ne pas marchauder leur dévouement, mêmeparfois des sacrifices, a condition que pendant cetemps de c-riseéconomique on use ([indulgenceenvers eux et qu'on soit disposé a leur appliquerles principes de fraternitó qui font partie de ladevise répabiicaino ».Le soir, un banquet a été donné, auquel assis-taient de nombreuses personnalites poütiques etmilitaires. M. Clémentel présidait, entouré deMM. Millerand, Lafferre, Dupont, président duComité de [exposition, des généraux Gouraud,Hirschauer, etc.A la fin du banquet, M.Millerand a fait [ex¬posé des desiderata des Alsaciens et des Lor-rains, qui seront réalisés.« Le Rhin, a-t-il dit, est destine a fournii" enquanlité a [industrie la force molrice qui est lepremier de ses besoins.« Lo port de Strasbourg recevra [impulsionvigoureuse, [élan qui permeltra a notre cherStrasbourg do jouer le röle économique pourlequel le désigne sa situation.« La surlaxe d'entrepöt, dont la suppressionest line question vitale pour Strasbourg, est des-tinée a disparaitre. La legislation sociale a la-quelle sont soumises l'Alsace et la Lorraines'harmonisera avec la législation francaise.« L'université de Strasbourg facilitera atoutesles forces do [alliance les recherches désintóres-sóes et les applications pratiques. Un crédit de28 millions est demandé poqr elle, et l'espoirqu'il sera accordé est fondé

■ .1, I

Clifden-Terre-LTeuveen20minutesparT.S.F

Le ministère de [Air britaünique annonce queles messages radiotélégraphiques échangés du-rant le voyage du R-34 out donné dos résultatsremarquables. La station aérienne de Dundee aéchangé des signaux a une distance de 1,000milles. Le 11-31a envoyé dos messages roc-usauministère de [Air a 60Ömiiles de distance. Lors-que le R-31approchait du Continent, un messageamèricaiu lui a été envoyé du ministère de [Airpar Ia station de Clifdeu et la répouse a été re-cue, via Saint-Jcan-de-Terre-Neuve a la stationMarconi de Clifdon et au ministère de .1'Air en20 minutes, aller et retour, ce qui constitua unsplendide record de transmission radiotélégra-phique,

.LamaitdoserpntfüOnnlielniLa dépouille mortelle du sous-officier Man¬nheim est partie a destination do Paris, le19 juillet en presence des représentants allies etceux du gouvernement allemand.Tous ont déposé des couronues sur son cer-cueil.Un detachement allemand a rendu les hon¬neurs.

\

Dernière **e a 3 HeureM. Clemenceaudans la MeuseP*ris, 20 juillet. —M. Clemenceau, présidentdu Conseil, ministre de la guerre, accompagné deM. Lebrun, ministre des Regions libérées, et desdéputés et sónateurs représentant Iedépartementde la Meuse, est rentré ce soir a Paris, a 6 h. 20,par la gare de l'Est.A sa descente.du train, le président du Conseila élt salué par MM.Pichon, ministre des affairesétrangères, Abel Favre, sous-secrétaire d'Elat a[intérieur, Ignace, sous-secrétaire d'Etat a laJustice, Raux, préfet de police, Mandel, chef decabinet, Rebout, ingénieur en chef, adjoint a lala Compagnie des chemins de fer de l'Est.

LeTraitédeCommercefranco-beigeB-uxelies, 20 juillet. — En ce qui concerne[information relative aux négocialions du traitéde commerce franco-beige, le Soir dit :« A la base de [entente figurent les conclu¬sions d'un accord belgo-franco-luxembourgoois,concernant les future tarifs.« Couverture des frontières beiges aux vinsfrancais amènera des détaxations iinportantes al'entrée en Franco de nombreux produits beiges.La question de la surtax©d'entrepöt recevra unesolution favorable. La taxe sera supprimée pourla plus grande partie des produits, sauf quolques-uns indispensabies a la vie des ports du Havre etde Dunkerque. »

LeCorpsduSergentMannheimPiris, 20 juillet. — Le corps du sous-officierMannheim, assassiné a Berlin, sera ramené <lc-main lundi a Paris. II arrivera a la gare de l'Est,d'oü il sera dirigó vers la gare du Nord oü unechapelle ardente sera préparée pour le recevoir.

LESFETESBELAVICTOIREALONDRESParis, 20 juillet — Les troupes francaisés etalliées qui out participé aux fètes de la Victoire,a Londres, rentreront par des trains spéciauxpar la gare du Nord, dans la nuit de lundi amardi.Les états-majors des armées alliées qui ontpris part hier aux fê.tesde ia Victoire organiséesa Londres, sont rentréis a Paris ce soir, a 18li.30,par le rapide de Boulogne.

_ LA CRISE ESPAGNOLEMadrid, 20 juidet. — M. Sanchez Toca, sor-lant du Palais, a annoncé qu'il acccptait.de for¬mer ie cabinet, qui prètêra ""sefmeht dans lasoiree.Madrid, 20 juillet. — Le nouveau ministèreest ainsi constitué : Présidence du Conseil, MM.Sanchez Toca ; affaires étrangères, Léma ; jus¬tice, Pascual y Amat ; finances, Bugallal ; inté¬rieur, Burgos ; guerre, le général Tovar ; ma¬rine, l'amiral Blorez ; travaux publics, Caldelon ;instruction publique, Prado y Palacios ; ravitail-lement, Mochalès,Les ministres prétèrent serment a 18 heures.

Les Cheminots anglaisLondres. 20 juillet. — Les cheminots grévis-tes du « Northern Railway » ont décidé, aucours d'une reunion tenue il Newcastle, d'accep-ter les condiiions offertes par la Compagnie.

— —--««aBo-

L'état desanté duMaréchalEaigLondres, 20 juillet. — Quoique le maréchalHaig n'avait aucune flèvre ce matin, les méde-eins lui ont ordonné quelques jours do repos.

Un incidenta EoenigsbergBernp, 20 juillet.— Une dépêche de Koenigs-berg, 19 juillet, annonce quevendredi, cinquantesoldats de la defense d'empire et de la defensedes frontières lirent irruption dans la salie desséances du Conseilmunicipal. Ils venaient cher-i cher deux membres du Conseil municipal faisanti partie des socialistes indépendants, M Mittwoch.! et le doctcur Goldschalk.M. Mittwoch, directeur de la Freyett, avaitdans son journal attaqué les soldats de la défensedes frontières et avait provoqué parmi eux unvif mécontentement. Les soldats emmenórentles deux représentants dans la rue ot leur de-mandèrent de retractor leurs attaques, ce qu'ilsfiront. La forle prit parti contre les soldats quise défendirent a coups de fusils tires en l'air.

La main-d ceisvre aüemandeBa-'e,20 juillet. — On mande de Berlin que laDeutsche Allgemeine Zeitung dit que le gouver¬nement allemand a entrepris déja dans unevaste mesure les travaux préparatoires néces¬saires a l'envoi de travailleurs en France le plusrapidement possible pour effectuer les repara¬tions. Le gouvernement ospère trouver suffisam-ment d'ouvriers consentaut. il serait questiond'environ 150,000.

L'Armée allemandeBate, 20 juillet. — On mande de Berlin queles projets de loi pour l'indemnisation des el'fec-tifs contraints de sorlir du cadre de l'arméo ytde la marine par suite de la diminution deseffectifs de l'armée et pour l'indemnisation dessous-officierset des équipages, ont été soumis a1'Assemblée Nationale.

DERN/EREHHIRESPORTIVE* ..Championnot de FransePuris, 20 juidet. —Finale du 100metresplat :2e Tirard, du Havre-Athletic-CIub.Finale de la Coupede France : 2e Haute-Nor-mandie (Tirard, Colomb, Thomas et Rault).

LEBILA3IDELAGUERRELes pertes francaisés sont de 4 homme sur28"habitants. Ce sont les plus lourdes.Les Auglais out perdu 1 homme sur 66 habi¬tants environ.Les Italiens 1 homme sur 79 habitants.Les Allemands i homme sur 35 habitants.• Les Autrichlens 1 homme sur 50 habitants.Les Busses 1 homme sur 107 habitants,t Les gUHs-Unis1 Louunc sur 2,000 habitants.

LtTraitÉdePain FHiÉlÉeLeTexieiesclausescomjlcmenlairesaÉtérealslierauxAutricMtasM.Dutasta, secrétaire général de la Conférencede la paix, accompagné do M. Aniavon, son chefdo cabinet, a remis a la fin de la matinee d'iiierdimanche, au chancelier Renner, le complémentdu traité de paix avec l'Autricho.Lc traité est accompagné d'une lettre d'envoi,signée de M. Clemenceau, président de la Confé¬rence de la paix, flxant a dix jours Ie délai accor¬dé aux Autrichiens pour présenter des observa¬tions par écrit et iudiquant que le traité réponda toutes los remarques présentées par les notessuccessives de la délégation autrichienne.

ü|ésismédes nouvelles Clauses

PARTIS IILes frontières enlro l'Autriche, d'une part, laHougTieet la Tchóco-Slovaquio,d'autre part. outété modifiées 'de facon a englober dans les limi-tes de l'Autriche des territoires hahités par despopulations de langue allemande.Une tète do pont a été instituée au Sud dePresbourg, sur la rive droite du Danube.Une légere rectification a été faite dans la ré-gion de Ginünd.

PARTI "E IIISous la rubrique ITALIË, des clauses politi-quos prévoient les conditious dans lesquelles losanciens terriloires autrichieus attribués a lTtaliedès mainlenant ou en vertu des delimitations defrontières, auxquelles il sera ultérieuroment pro¬cédé, passent sous la souveraineté italienne ;elles précisent, eu particulier, les condiiions danslesquelles les anciens ressortissauts autrichiensacquerront la nationalité italienne. Sous réservedes dispositions de la Partie IX (Clauses finan-cières); le gouvernement italien estsubrogó danstous les droits de l'Etat autrichien, sur toutes leslignes de chemins de for gérées par [administra¬tion des clietnius do fer dudit Eiat existant surles torritoiros transférés a l'Italie. Le matériolroulanl italien saisi par l'Autriche au début deshostilités sera restituó. Enfin il est stipulé qu'au-cunc somme no sera due par l'Italie du chef deson entree on possession du « Palais de Venise »,a Rome.

PARTIE "VGlatioco I1/!i 1i ha i-oc

L'effeetif de l'armée autrichienne ne dépassorapas 30,000 hommes, y compris les oificiers et lestroupes des dépots.Dans les trois mois qui suivront la mise en vi-gueur du traité, les effectifs de l'armée autri¬chienne devront être réduits au chiffre ci-des-sus ; lo servico militaire obligatoire sera aboli etl'armée devra se recruter exclusivement par voied'engagements volontaires. La proportion ,desofficiers, y compris le personnel des états-majorset des services spéciaux ne dépassera pas unvingtième, et celle des sous-officiersun quinziè-mo de l'effeetif total en service.L'armée sera exclusivementemployée aumain-tien de l'ordrc intérieur et a la surveillance desfrontières.Toutes les mesures do mobilisation ou ayanttrait a la mobilisation sont intei'dites.Tous les officiers devront être des officiers decarrière ; ceux qui se trouvent actuellement souslos drapeaux et qui y seront maintenus devronts'ongager a servir jusqu'a l'age do 40 ans, ceuxqui seront nouvellement nommés s'engageront.a servir dans l'arméo active pendant une périoded'au moins vingt années consécutives. Lessous-officiers et soldats devront s'ongager pourune période de douzo anuées consécutives auminimum, dont six années au moins de servicesous les drapeaux.Dans les trois mois qui suivent la mise en vi-gueur du Traité, l'armement de l'armée autri¬chienne, ses approvisionnements ou munitions,etc., seront réduits suivant un programme dontlo Traité doune le détail ; les quantités en excé-dent sont livrées aux Allies. La fabrication detout le matériel de guerre n'aura lieu que dausune seule usine ; celle-ci sera gérée par l'Etat,qui en aura la propriété. Tous autres établisse-ments similaires seront fermés ou transformés.Tout©importation ou exportation d'armes; demunitions et de matériel de guerre de toutesorteest interdite.

(PA.ILTIEl VIIIRéparations

Les gouvernements alliés et associés déclarent,et l'Autriche recommit, quo l'Autricho et ses Al¬liés sont responsables des pertes et des domma-ges subis par les gouvernements alliés et asso¬ciés et leurs nationaux en consequence do laguerre qui leur a été imposée par [agression del'Autriche et des ses Alliés.Tout en reconnaïssant que les ressources del'Autriche sont insuffisantos pour effectuer une-reparation compléte, les gouvernements alliés etassociés exigent de l'Autriche, et celle-ci s'y en-gage, que soient réparés les dommages causes ala population civile des puissances alliées et asso-ciées et a leurs hiens ; les categories des dom¬mages pour lesqiicls il est exige réparation sontlos mfimesque cellos qu'énumère lo traité avecl'AUemagne.Le montant des dommages sera determine parla Commission dos reparations prévue dans letraité avec l'AUemagne ; cette Commission cons-tituera une section pour les questions spécialessoulevées par [application du traité avec l'Autri¬che. Cette section comprendra des représentantsdes Etats-Unis, de la Grande-Brctagne, de laFranco, de l'Italie, de la Grèce, de la Pologne,de la Roumanie. de l'Etat serhe-eroate et slovèDeet de la Tchéco-Slovaquie.Les quatre premièrespuissances nomment chacune un délégué qui dis¬posera de deux voix ; les cinq autres désignentchaque annéeun délégué commuu.La Commission fera conoaitre a l'Autriche,avant le Rr mai 1921, lo montant de sa dette ;elle établira uu état des paiements « en pré¬voyant les époques et los modalilés de l'acquitie-ment par l'Autriche, dans une période do 30 ansa dater dd l«r mai 1921, de la part de dette quilui aura été assignee, après quo la Commissionaura estimé si l'Allemague est en situation depayer lo solde du montant total des reclamationspresenters contre l'AUemagne et ses alliés et vé-rifiées paria Commission. »Posterieureincnt au lor mai 1921, il appartien-dra a la Commissiondes réparalious, après étudedes ressources et des capacités de l'Autriche,d'étendre la période et de modifier les modalitésdes paiements.Atitrederéparationimmediate.L'Autriche

payera, au cours des années 1919, 1920et pen.dant les quatre premiers mois de 1921, suivantles modalités próvues par la Commission, « unesomme raisonnable qui sera fixée par ia Com¬mission »._Commegarantie et reconnaissance de sa dette,l'Autriche remeltra a la Commissiondes Répara¬tions des bons au porteur libellos en couronesor ; ces bons sont émis en trois fractions ; iapremière, avant le 1™mai 1921, comprendra desbons ne portant pi^sintérêt ; la deuxième com¬prendra dos bons portant intérêt a 2 1/2 0/0 en¬tre 1921 et 1926, et ensuite a 5 0/0, avec 1 0/0en plus pour amortissement a partir de 4926 surle monlant total de [emission ; la troisïème frac¬tion comprendra des bons a 5 0/0. Cette dernièreemission n'aura lieu que lorsque la Commissionse sera assurée que l'Autriche pourra faire leservice des intéréts et du fonds d amortissement.Le montant des versements sera réparli par leagouvernements alliés ct associés « suivant despropositions determiners a [avance et londéessur l'cquité et sur le droit de chacun ».Le gouvernement autrichien lournira a laCom¬mission tous les documents et renscighemcntsdont elle pourra avoir besoin.En sus do ces payements, l'Autricho s'engagea effectuer la restitution des espèces enlevées,saisies, etc., ainsi quo la restitution des objetade toutes sortes et des valeurs saisies ou enle¬vées, toutes les fois que leur identification serfpossible.L'Autriche, feconnaissant les droits des Alliésd'exiger le remplacement tonne pour tonne efcategoric pour categorie de tous les navires per»dus ou endommagós pour fails de guerre, cè.dlaux gouvernements alliés et associés tous lesnavires marchands et balcaux do pêche a ilot ouen construction, appartenant aux ressortissantsde l'ancien Empire ; ces batiments sont remisdans les deux mois a la Commission des répara¬tions. En vue de compensor los pertes de ton¬nage fluvial subies durant Ja guerre paries Puis¬sances alliées etassociées, l'Autriche s'engage acéder a la Commission sa batellerie fluviale, jus¬qu'a concurrence de 20 0/0 du total de celle ba¬tellerie au 3 novembre 1918.Les Puissances alliées et associées exigent etl'Autriche accepto qu'a titre do réparation par-tiello l'Autriche consacre ses ressources écono-miques a la restauration matérielle des regionsenvahies.Dans un délai de soixante jours, a dater del'entrée en vigueur du traité, los Gouvernementsintéressés remettront a la Commission des Répa-rationa dca liatcs indkjtiant loo aniaiaux, mar.hi*nes, matériel, etc., saisis ou détruits par l'Autri¬che et que les Gouvernements désiront voir rem-placer en nature, ainsi que des listes de maté-riaux de reconstruction, machines, meubles, etc.,qu'ils désirent voir fabriquer en Autriche en vuedo réparation. Ces listos seront examinees, etl'on tiendra compte de la possibilitó pour l'Au¬triche de satisfaire aux exigences qu'elles con-tiendront.■»-A titre d'avance immédiate, l'Autriche livreraa l'Italie, a la Serbie et a la Roumanie, dans lestrois mois qui suivront la ratification, un nombredéterminé de vaches, génisses, taureaux, veaux,huls, truies, chevaux et moulons.L'Autriche donnera également a chacun desGouvernements alliés et associésune option pourla livraison annuelle pendant cinq aps de hols,fer etmagnósite en quantités qui seront, dans unrapport, déterminées aux importations d'avant-guerre, provenance d'Autriche-Hongrie, de cha¬cun des pays alliés et associés. Elle renonce enfaveur de l'Italie aux cables et portions de cablesreliant des territoires italiens, et, en faveur desPuissances alliées et associées, a tous les cablesreliant les autres territoires cédés par l'Autri¬che.L'Autriche s'engage a restituer toutes les ar¬chives, documents ot objets d'art, ainsi que touilo matériel scienlifique et bibiiographique, enlé-vós des territoires envahis ou cédés. Elle livreraégalement, saiis délai, tonics les archives offi¬cielies des territoires cédés et toutes les archi¬ves, documents et pieces historiques, en posses¬sion des institutions publiques, et qui affectentdirectemcnt l'histoire des territoires cédés, quiont été óloignés au cours des dix dernières an¬nées. Pour l'Italie, cette dernière période remon-tera a 1861.Quant aux objets artistiques, archéologiques,scientifiques ou historiques, provenant de collec¬tions ayant ahciennement appartenu au Gouver¬nement ou a la Monarchie d'Autriche-Hongrie^l'Autriche s'engage a uégocier avec l'Etat inté¬ressé un arrangement amiable pour le retourdans leur pays d'origine, a titre de reciprocitydo tout objet qui devrait faire partie du patrimoï-ne interallié des regions cédées ; l'Autriche s'en¬gage également a ne rien alienor durant vingtans, sauf arrangement spécial, de ces collectionsdont l'étude devra être remise aux ressortissantsdes puissances alliées et associées.Quant aux objets et manuscrits cnlevés par lamaison des Habshourgs et autres dynasties enItalië, en Belgique. en Pologne et en Tchéco-Slovaquie, un Comité compose de trois juristes,nommés par la Commissiondes réparations, exa¬miners dans un délai d'un an les circonstancesdans lesquelles lesdits objets ont été onlevés eten ordonaera la restitution si leur enlevement aetc illegal La liste d'objets visés comprend entreautre choses : pour la Toscane, les joyaux do lacouronnc et une partie des souvenirs «le la fa¬milie des Médicis; pour Modène, une viorge parAndrea del Sarto et trois manuscrits ; pour Pa-lerme, des objets du XII0siècle executes pour lesrois normands ; pour Naples, 98 manuscrits eq-levés en 1716 ; pour la Belgique, divers objets etdocuments enlcvés cn 1794 ; pour la Pologne,une coupe en or du roi Lndislas IV, enlevée en1792, et pour la Tchéco-Slovaquie, divers docvi-ments et mauuscrits historiques enlcvés du cha¬teau royal de Prague. ^

P-AERTIE 112:Finances

Sous réserve des dérogations qui pourront êtnaccordées par la Commission des réparations, uiSrivilège de premier rang est établi sur tous loilens et ressources do [Autriche pour le regle¬ment des réparations ot charges résultant dtTraité. Ce privilege s'exerce dans l'ordre sui¬vant : coül des armées d'occupat.iou,réparationsautres charges. Cependant, le paiement du ravi-taillement de l'Autriche, et tous autres paiementsdans la mesure oü lesprincipaux gouvernementaallies ct associés les auront juges nécessaires,auront priorité pour autant quo ces gouverne¬ments le dé 'iderout.Jusqu'au ler mai 1921, [Autriche ne pourraexporter aucune quanlité d'or sans lo ctusente-ineat de la Commission des réparations.. Les Etats auxquels seroat. trausJérés des

Page 2: 39Afliiée—N°lo,S58 LePetitHavre · 39"Afliiée—N°lo,S58 (-4S:Pages; 19Mi»**—IBmOflOHIATW—19C*»fi«w Pages) Lnndi21,!ni!let1919 Administrateur-Délégué-Gérant O.RANDOLET

Le Petit Havre— Lundi21 Juillet191$

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toires autrichiens, el ceux qui seront formes parle démcmbroment de PAutriche, y compris JaRépublique d'Aulrichc elle-même, devront assu¬rer leur part do la delte autricbienue d'avant-guerre delte gagée par les revenus dcs ch.cnr.nsdo for, des mines dc sel et autrcs propriótés. Lapart de dette attribuce a chacun de ces Etats se¬ra fixée par les soius de la Commission des repa¬rations.De memo, la delte de i'ancicn empire, resul¬tant d'emprunts non garantis, sera répartie parla Commission des Reparations _entre les Etatsconcessionnaires de territoires autrichiensd'après la proportion existant entre les re yen usdes terriioires cedes et ceux de la totalité dcsanciens territoires autrichiens, exception faitede la Bosnie-Herzcgovine, en prenant pour basedes calculs la moyenne des trois annees bnan-cièrcs 1911, 1612, 1613.Les Etats concessionnaires d'un territoirc deI'ancicn Empire autrichien, a Pexception de laRépublique autricbienne, no seront tonus d'au-cune obligation en raison de la dette de guerrede l'ex-gouveniement autrichien. En revanche,les repréaentants de ces Etats, non plus queleurs ressortissauts, ne pourront exercer aucimreeours contre tout autre Etat, y compris PAu¬triche, pour les titres d'emprunt da guerre queles gouvernements ou leurs ressortissants outen leur possession dans les limites dc leurs ter¬ritoires rospectifs.La part de dette de guerre dopt les titres setrouvaient antérieurement è ia signature de lapaix en dehors de l'ex-empire, restera a la char¬ge de la seule République autricbienne Tons leslitres des emprunts de guerre seront estampillésdans un déiai do deux mois au timbre de l'Etatqui les rocueiilera ; ils seront ensuite éehangéscontre dcs certiiicats et envoyés a la Commissiondcs reparations.Les billets do la Banque d'Autrichc-Hongrie,circulant dans les territoires detaches de Papcio-nEmpire autrichien, seront, s'ils ne l'ont déja été,estampillés dans un délai de deux mois, a daterde la signature dn traité, par les gouvernementsdes Eiats concessionnaires de ces territoires.Dans un déiai de douze mois a compter de ia si¬gnature dc ia paix, ces billets seront éehangéscontre une nouvelle monnaie et romis, deuxmois plus tard, a la Commission dcs reparations.La Banque cïle-même sera liquidée par les soinsdc la Commission dcs reparations a la date dujour qui suivra la signature du traité. Les condi¬tions dans lesquelb's s'effectuera cette liquidationsont réglées dans leurs détails.Les Etats auxquels sont transférés les territoi¬res autrichiens, ainsi que les Etats forrnés du dé-membremen' "Autrichc, acquerront en touteiropriété, dans es ümites de leurs territoires,.esbiens uu gouvernement autriclrien, ancieneu actuel, y compris les propriétés de la Cou-ronnc et les biéns privés do l'ancienne familiesouveraine. La valeur en sera fixée par la Com-jnission dos reparations et portee au crédit del'Autricbe a valoir sur le comptc desréparations.Les immeublcs ou antres bions présentant unIntérêt historique dc premier ordrc et ayant au¬trefois appartenu aux royaunies de I'ologne, doBohème, de Croatie-Slovénic-Dalmatie, a la Bos-nie-IIerzégovine; a la République de Prague, aIa République de Venise ou aux principautésépiscopales de Trente et dc Bressanone pourrontêtre transférés gratuitement. II en sera de mèmepour los écoles et höpftaux, propriété de l'an¬cienne monarchie, et pour les forêts ayant ap-pai-'tenu a l'ancien Royaumc de Pologne.L'Autricbe renonce a tons ses droits dans tou-tcs les organisations financières ou économiques,do caractere international de controle ou de ges-tion, fouclionnant dans l'un dcs pays allies, enAllemagne, en llongrie, en Bulgaric, en Turquie,ou dans i'ancien Empire russe, Elle s'engage aprocéder, sur la demande de la Commission desReparations, a l'expropriation dc tous les droitsque ses ressortissants pouventposséderdans tou¬te entreprise d'utilité publique ou dans touteconcession dans ces pays, ainsi que dans les ter¬ritoires délachés de l'ancienne Monarchie, etdans les territoires places sous mandat ; lesdroits ou intéréts ainsi expropriés seront trans¬férés a la Commission dans un délai de six mois,a charge pour l'Autricne d'indemniscr ceux aeses ressortissants qui se trouveraient dépossédésde co fait.Elle s'engage en outre a livrei' dans un délaid'un reois, a compter de la mise en vigueur duTraité, la somme en or dé.posée a la Banqued'Autriche-Hongrie, en couverture de la premiereemission do billets de monnaie du gouvernementturc ; elle renonce a tous les benefices quo luiout asssurés les Traités de Brest-Litovvsk et deBucarest et transfère aux gouvernements alliéset associés les créances ou les droits a reparationqu'elle a sur ses anciens allies.Les règlcments financiers concernant les ban-ques, compagnies d'assurances, caisses d'épar-gne, caisse d'épargne postale, établissoments decrédit foncier.sociétés de prêts hypothécaires,etc. ,de l'ancienne Monarchie, règlcments rendus né¬cessaires par le démembrement de l'Etat austro-hongrois, seront effectués par entente entre lesgouvernements intéressés. Si un accord est im¬possible, la Commission des reparations nom-uicra un ou plusicurs arbitres, dont la decisionsera sans appel.La République autricbienne no prendre pas asa charge le service des pensions des n ssor-tissants de l'ex-empire devcnus citoyens d'autresEtats.

PARTIE XII

Le sort des réseaux ferrés de i'ancienno Monar¬chie, concedes a dcs compagnies privées, est re¬gie dans un article spécial. Pour chaque réseau,uu accord devra intervenir entre la compagnieconcessionnaire et l'Etat sous ia souvorainetéduquel passent les lignes envisagées.Au cas oil l'accord ne pourrait se faire, le dif-férend serait soumis a des arbitres par leConse.ilde la Société des Nations.En ce qui concerne en particulier la Compa¬gnie du chemin de fer du Sud de l'Autricbe(Chemins de fur Lombards), eet arbitrage pourraetro demandé, soit par le Conseil d'administra-tion de la Compagnie, soit par le Comité repré¬sentant les porteurs d'obligatlons.

LanouvelleLoiêlectoraleon ou autrement, l'élection devra être faite dans Is 1M.LoucheurcornetduCharbon{l„ï ,1- ♦ : i ' .\ ♦; .. J,, lo «ooor

feuilleton du PETIT HAVRE 95

LlHIftDlL'AIOtFiPAR

DANIEL LESUEUR

Voici lo textc in-extenso de Ia nouvelleloi portant modification aux lois organiquessur l'élection des députés et établissant le scrutinde liste avec representation proportionnello.Art. 1" — Les membres de la Chambre desdeputes sont élus au scrutin de liste départemental.Art. 2.—Chaque dé.partemenlólitautant de deputesqu'il y a de tois 75,000habitants de nationality fran-faise, la fraction supplémenlaire, lorsqu'elle dépasse87,500 donnant droit a un député de plusChaque département élit au moins trois députés.A litre transiloire, et jusqu'a re qu'il ait été pro¬cédé a .uil nouveau recensement, chaque départe¬ment aura le nombre de sièges qui lui est acluelle-meut attribué.Art. 3. — Le département forme une circonscrip-tion. Toutetois, lorsque le nombre des députés a élirepar un département sera supérieur a six, le départe¬ment pourra être divisé en eirconscriptions dostcbacunc aura a élire trois députés au moins. Le sec-tiomiament sera établi par une loi.Exceptiomiellement, pour les prochaines éleetlons,les départements du Nord, du Pas-de-Calais, del'Aisne, de la Somme, do la Maine, des Ardennes,de Meurthe-et-Moselleet des Vosges ne seront passectionnós.Art. 4. — Kul ne peut être candidat d-ms plusd'uiio circonscription, la loi du 17 juillet 1889rela¬tive aux candidatures multiples restant applicable ;les declarations de candidature peuvent toutefoisêtre individueiles ou collectives.Art. 5. — Les listes sont constituées, pour chaquecirconscription, par los groupements de candidatsqui signent uno declaration düinent légalisée.Les déciaralions de candidature indiquent l'ordredo presentation dcs candidats. —-Si ces declarations do candidature sont iibelléessur feuiiles séparées, elles devront laire mentiondes candidats avec Icsqucls les déclarants se piésen-tent et qui acceptent, par declaration jointe et léga-lisée, de les inscrire sur la mème liste.l'ne liste ne peut comprendro un nou.bre de can¬didats supérieur a celui des députés a élire dans lacirconscription.Toute candidature isolée est considérée commeformant une liste a elle seule. La declaration decandidature devra alors être appuyée par cent-éleo-tervs de ia circonscription dont les signatures se¬ront légatisées et no pourront s'appüquer qu'a uneseule candidature.Art. 6. — Les üstes sont dépof'-es 4 la Prefectureaprès l'ouverture do la période êlectorale et, au plustard, cinq jours avant celui du scrutin.La Prefecture enregistre la liste et son titro.L'enregistrement est rofusé a toute liste portantplus de noras qu'il n'y a de députés a élire ou por¬tant le nom de candidats appartenant a une autrelisle déja enregistrée darts ia circonscription, a moinsque ccux-ci se soient fait rayer au prèalable,suivantia procédure fixée a Particle 7.No peuvent être euregistrés que les noms des can¬didats qui ont fait leur declaration en se conformantaux dispositions des articles 4 et 5.II est donné un requ provisoire du dépot de laliste a chacun des candidats qui la composent.Le récépissé définitif est délivré dans les vingt-quatre heures.Art. 7.— Un candidat inscvit sur une liste nepeuten être rayé que s'il notitie sa volonté de s'eu reti-rer, it la Prefecture, par exploit d'buissier,cinqjoursavant celui du scrutin.Art. 8. — Toute liste peut être completes, s'il y alieu, au plus tard cinq jours avant celui du scrutin,par le nom de nouveaux candidats qui font la decla¬ration do candidature exigée par Partiele 5.Art. 9. — Deux jours avant l'ouverture du scru¬tin, les candidatures enregistrées doivent ètre affi-chées a la porte des bureaux de vote, par les soinsde l'admmistration prétectorale.Art. 10. — Tout candidat qui aura obtenu la ma¬jority absoiue est proclamé élu dans Ia limite dessièges a pourvoir.S'il reste des sièges 4 pourvoir, il sera procédécomme suit a leur repartition :On determine le quotient electoral en divisant lenombre des votarits, deduction faite des bulletinsblancs ou nuls, par celui des députés a élire.On determine la moyenne de chaque liste en divi¬sant par le nombre de'scs candidats ie total des suf¬frages qu'ils ont obtenus.II est attribué a chaque liste autant do sièges quesa moyenne conticut de fois lo quotient electoral.Les sièges restants, s'il y a lieu, seront attribuésa la nlus forte moyeniia.Les sièges seront, dans chaque liste, attribués auxcandidats qui auront réuni le plus do suffragesArt. il. — Le candidal unique, s'il n'a pas la ma-jorité absoiue, n'entrera en ligne pour la repartitiondes sieges que lorsque Ies candidats appartenant ad'autres listes. otayant obtenu plus de suffrages quelui, auront été proclamés élus.Art. 12. — En cas d'égalité de suffrages, l'électionest acquise au candidat le plus agé.Si uu siege rovient a titro égal a plusieurs listes,i! est attribué, parmi les candidats en ligne, a coluiqui a recueiili le p us de suffrages et, en cas d'éga¬lité de suffrages, au plus ago.Les candidats ne peuvent ètre proclamés ë'us quesi le nombre de lenrs suffrages est supérieur a lamoitié du nombre moyen de suffrages de la iistedout ils font partie.Art. 13. — Lorsque le nombre des volants n'estpas supérieur a ia rnoitic dos inscrits, ou si'aucuneliste n'obtient le quotient éiectorai, aucun candidatn'est proclamé élu.Les électeurs de la circonscription sont convoquésa ïiouveau quinze jours après.Si, dans cette nouvelle operation, aucune listen'alteint le quotient éiectorai, les sièges sont attri¬bués aux candidats qui out obtenu ie plus de suf¬frages.Art. 14. — Les procès-vorbaux des operationséleclorales de chaque commune sont rédigés en dou¬ble. L'un de ces doubles restera déposé au secreta¬riat de la malrie ; l'autre sera déposé de suite a laposte sous pli scellë et recommandé a l'adresse dupréfet pour être remis a la Commission de recense¬ment.Art. 15. — Le recensement general des votes sefait, pour toute circonscription electorale, au chof-lieu du département, en séance publique, au piustard ie mercredi qui suit le scrutin.II est opéré par une Commission composée duprésident du tribunal civil, président, et des quatremembres du Conseil générai non candidats, qui ycompteront la plus longue durée de fonctions : encas de durée égale, lo plus agé se trouvera désigné.Si le président du tribunal civil se trouve einpè-ché, il est remplaat par lo vice-président, et a sondéfaütpar lejuge le plus ancien. Les conseillers sonteux-mèmes, en cas d'empèchement, rtmplacés sui-vant l'ordre d'ancienneté.L'opération du recensement est constatëe par unprocés-verbal.

siondélai de trois mois, a partir du jour oil la vacancese sera produitc,Art. 17.— II n'est pas pourvu aux vacances snr-venues dans les six mois qui précédent Ie renouvel-lement de la Chambre.Art. 18. —La presente loi est applicable aux dé¬partements de l'Algérie et aux colonies, qui oonser-vent leur nombre actuel do députés.Une loi ultérieure fjfiterminera l'applicafion de laprésente loi au territoire de Beltort, en mèmetemps qu'elle fixera l'organisatiou de l'Alsaco et dela Lorraine.Art. 19. — Sont abrogées les dispostions des loisantcrieures en ce qu'elles ont de contraire a la pré¬sente loi.La présente loi, délibërée et adoptée par le Sénatet par la Chambre des deputes, sera exécutée commeloi de l'Etat.Fait a Paris, Ie 12 juillet 1919.

R. POINCARÉ.

Par le Président de la Républiquo :Le mmistre de l'intérieur,

1. FAMS.Le ministre des colonies,HENRY SIMON'

si qu'il l'avait annoncé, le mmistre deses a déposé sur le bureau do la Chambreolot lip. lni nnrfnn f finnrnhatinn d'nnft avn-

M. Loucheur, ministre de la Reconstitution in-dustrielle, a adressé aux préfets une circulairedont voici les principaux passages :« Les populations sont anxieuses de savoir si,eet hi ver, elles auront le charbon nécessaire auxfoyers domestiquea.« D'autre part, de nombrcuscs villes privéesde gaz depuis longtemps sont également impa-tientes de voir reprendre le service do leurs usi-nes arrêtées par manque de charbon.« Malgré les grandes difficultés de l'beure pré¬sente et la situation exceptionnellement grave dela production du charbon dans le monde entier,nous entendons faire le maximum possible pourfournir intégralement le contingent promis auxdivers départements, et cela a partir du 1" aoüt1919.« Nos dispositions ont été prises a cct effet etje vous demande de bien vouloir le faire connaï-trc dès maintenant aux municipatités.« Les contingents arrêtés par le Bureau natio¬nal dos cliarbons pour les mois d'aoüt et de sep-tembre seront les contingents pleins d'hiyer. »

imtsLotÉ

LA REPARATIONdesDommagesdeGuerreUn Crédit National sera ouvertAinsifinancesun projet de "loi portant approbation d'une con¬vention avec les promoteurs d'une Société quiprondra le nom do Crédit national pour faciliterla reparation des dommages do guerre.Cette Société, au capital de cent millionsdo francs, sera constitute sur des bases tréslarges : toutos lesbanques franqaises et touslesgroupements industriels et commerciaux ontété appelés a concourir a sa fondation.Sou' obje-t sera d'effectuer. pour le compte dol'Etat et conformément aux instructions qui luiseront donnóes a eet effet, Le paiement des in-demnités et des avances prévues par la loi du 17avril 1919 sur la reparation des domniages deguerre, De plus, elle consentira, aux industrielset commerq.anls francais, en vue de faciliter laremise en rnarche et le développement de leursentreprises, des avances a óchéances maxima de10 ans, jusqu'a concurrence d'une somme totalede 500 millions, dont les 4/3 seront réservés auxdépartements libérés.Ces operations seront faites au moyen de fondsprocures par Remission en France ou a l'ètran-ger d'obligations gagécs par l'inscrdption au l)ud-get de l'Etat des annnuites correspondant a leurscharges d'intérêt et d'amortissemont. D'autrepart, le Crédit national pourra, en émettant desobligations non garanties, développer des prêts amoyen terme au commerce et a l'industrie. Lesfondateurs dej'institution espèrent que l'expé-rience acquise par son personnel lui permettrade pratiquer largoment cotte forme de créditaussi intéressant que difficile et dont. l'organisa-tion systématique n'a pu, jusqu'a ce jour, ctreentreprise.Les charges definitives a l'égard de la Sociétésupporlées par l'Etat du chef du payement dcsdommages de guerre seront compensés par leTrésor au moyen des versements dc l'Allemagnerégies par la Commission des réparations.Quant aux avances faites en vertu de la loi du17 avril 1919, le Crédit national devra rembour-ser a l'Etat le capital et los intéréts. 11 en serade meme pour le capital de BOOmillions advan¬ces au commerce et a l'industrie, et pour lesintéréts desdites avances touchées par la Sociétéaprès deduction de 1 0/0. II est toutefois entenduqu'au cas ou ces intéréts seraient inférieurs auxcharges correspondantes assumées par le Trésor,le Crédit national participerait a la perte d'aprèsun bareme progressif.Le Crédit national sera dii'igé par un directeurgeneral et deux directeurs nommés par le Gou¬vernement, sur la proposition da Conseil d'ad-ministration. Le directeur general sera prési¬dent du Conseil d'administration, auquel lesdeux directeurs seront adioints avec voix delibe¬rative. L'Etat aura droit a la moitié des bénéfi-ces réalisés au moyen des londs procures avecsa garantie.

LesIndustriesdelaMerM. Herriot, ancien ministro, a, dans son livreCréer, émis des idéés qui, si elles étaient raisesen pratique, serviraient au relèvement économi-que du pays.En ce qui concerne les industries de la mer,M. Herriot a fait ressortir dans quelle mauvaisesituation elles se trouvaient.Notre flotte marchande qui était au secondrang il y a un demi-siècle, n'était plus qu'aucinquième rang avant la guerre. La constructiondes navires no se chiffrait que par 140,000tonnes en France sur 3 millions pour l'ensembledu monde. Notre flotte ne comprenait que 2,192navires d'un tonnage brut do 2 millions et demido tonnes sur un tonnage total de 30 millions detonnes. Or, peudant la guerre, la France a perdu920,000 tonneaux do jauge brute.Avant la guerre, notre commerce extérieurdonnait lieu a un trafic maritime de 33 millionsde tonnes valant 12 milliards do francs environ,dont les deux tiers environ étaient transportéespar des navires étrangers a qui nous payions en¬viron un million de francs par jour. Pendant laguerre nous avons payé a l'étranger jusqu'a 4milliards de frets par an.La reconstitution d'une marine marchandequi, d'après certains, devait compter 10 millionsde tonnes, constitue un problème urgent. « Lamer, dit l'économiste aliomand Fridriech List,e'est ia grande artère du monde, e'est le champde manoeuvres des nations, e'est I'endroit oil sedépioient les forces et les entreprises des diverspeuples, e'est le berceau de leur liberté, e'estaussi la mer nourricière qui entretient la vieéconomique du monde ; une nation sans vais-seaux est réduite au rang d'ilotc et de valetdans l'humauité ».L'industrie de la pêche est aussi en France del'cmpirisme lamentable. Or, elle pourrait êtretrés fructueuse. A Penmark, parexemplo, le pê-chcur avant la guerre, gagnait dans son anneemoins de 100 francs, tandis qu'a Boulogne oil ilexisle la pêche mécanique, chaque homme rap¬porto brut 6,000 francs. La creation s'imposeradone de Sociétés pour l'exploitation rationnellede la mer qui auront a s'occuper non seulementde. la pêche, mais encore du développement desdébouchés, de l'utilisation du Iroid, do l'organi-salion des marches de vente.II conviendra aussi d'améliorer les transportsj et enfin de développer la science nouvelle d'océa-nographie qui étudie le milieu marin, sa tem¬perature, sa pression, sa salinité, sa c'ensité,sa transparence, sa faune, sa llore, ses cou¬rants, etc.Toutes les industries maritimes doivent rece-voir une impulsion ónergique. Notre populationcófièrc est depuis teiljours rnnvaineuo dc cettenecessity, Aussi est-il a souhaiter que la campa¬gne-de M. Herriot répande dans toutle pays unemeilleure conception des choses de la mer etque nos marins trouvent enfin les appuis dontils ont besoin prés do l'opinion publique.

AuSpdioafduCommercedesSucresLe Syndicat du commerce des sucres, réunien assemblee géfiérale, a adopté, en vuede régulariser le prix du sucre, un ensemble demesures qui lui étaient proposées par sa Cham¬bre syndicale, et qui sont résumées dans l'expo-sé suivant :La liberté d'importation ayant été rendue au com¬merce des sucres a partir du 10 juin dernier, 'eSyndicat du commerce des sucres a Paris doit re¬prendre la place qui lui revient de droit, et le rölede régulateur du prix qui lui appartenait dans lepassé.Pour accomplir la lourde tacbe du ravitaillemcntqui normalemerit lui iucombe, le commerce se trou¬ve en presence d'une situation d'autant plus diffi¬cile qu'il a été tenu par le gouvernement dans Iacompléte ignorance des elements dont la connais-sance lui eut été des plus nécessaires D'une part,rareté dc la marchandise et du fret, brusques varia¬tions du change ; d'autre part, crise économique in¬tense a 1'intérieur du pays, persistance du mercan¬tilisme ct des alius qui en resulted, absence detoute cotation ou de renseignements susceptibles deguider les transactions et d'iiistruii e le public, tel¬les sont les dormées du problème a résoudre.Eu égard a ces circonstances exceptionnelles, iaChambre syndicale du commerce des sucres deParis, tout" en réservant le principe de la libertéeommerciale, a cru devoir exposeraux membres duSyndicat son opinion sur la question du benefice, etproposer ii leur examen un ensemble de dispositionsayant pour but de diminuér le nombre des intermé-diaires, de fixer le courtage sur les affaires exemp-tes de risques spéc.iaux, d'astreindre ies membres dusyndicat a ne trailer qu'avec les professionnels seu¬lement, enfin de rensciguer le public sur Jes affairesd'importations traitées.Ces mesures seront appliquées A partir du 21 cou¬rant.

Mc«!aIIÏe Mllstaïs*eDans la liste d'inscription au tableau spécial de lamédaille militaire, nous relevons les noms de ;M Henri Gille, inscrit maritime de Fécamp,quartier-maïtre de manoeuvre, pilote-aviateur.M. Ernest Boulard, également inscrit de Fé¬camp, matelot-chauffeur a bord du torpilleur300 M Ernest Boulard a trouvé la mort sur sonbatiment quand ce dernier fut coulé par unemine.

Henri Geffroy, soldat (réserve) a la 21" compagnie du 329" régiment d'infantcrieTrés bon soldat. Le 11 octobre 1918, 4 Berry-auBac, a fait preuvo d'un remarquable courage en assurant, sous lo feu, la transmission des ordres. Aété grieve,ment blessé on accoinplissant sa mission.Amputation des deux-jambes.Adrien-Léon Lerouge; aspirant (réserve) a la2e compagnie du 129s régiment d'infanterie :D'un catme et (l'un sang-froid remarquabies,a toujours donné a tous le plus exemple du mépris dudanger. S'est fait tuer au moment oü il atteignait latranchée ennemie. A été erté.Octave-René Coquin, soldat (réserve) a la 2scompagnie du 129» d'infanterie :Vaillant soldat. Par son béroïque conduite auxcombats du 22 aoüt 1914, a fait l'admiration de sescamarades et s'est acquis l'estime de ses chefs Esttombé mortellement frappé a Roselies (Belgique), aucours de l'accomplissement d'une mission périlleuse.A été cfté.La médaille militaire a été décernéc a GeorgesBourlé. soldat (réserve) a ia 18° compagnie du329° regiment d'infanterie :Excellent soldat. consciencieux et brave. Le 21novembre 1917, a Corbeny, a contribué a un coupde main qui a permis la capture de prisonniers etde materiel. A été trés grièvernent blessé au coursde Faction. Amputé du bras gaucbe.

LISCHEQUESPOSTAUXLes résultats obtenus dans le service des che¬ques postaux pendant les six premiers mois del'année 1919 sont des plus interessants et méri-tent'd'être piacés sous les yeux du public.Au 30 juin 1919, l'on comptait exactcmcnt22,236 titulaircs de comptes courants postaux.Les operations effectuées sur ces comptes,pendant lo premier semestre de l'année cou¬rante, se réparfessent de la manière suivante :Nature Nombre Montant

Versements espècesPaiements espè-cesVirements recettesVirements dépenses

914 437 1.010 812.039184 519 935 327.178109.407 1.355 78-1.108109.826 1. 357.047.961

Totaux 1.318.189 4.659.968 28gL'avoir disponible aux comptes courants, le30 juin an soir, était de 262,663,003 francs, re¬présentant une moyenne de 11,801 francs parcompte.Ainsi done, en six mois, les transactions parl'iatermédiairc du service des cheques, ont at-teint le chiffre de quatre milliards" 639 millionsde francs.Les adhesions no'uvelles recueillies pendantles derniers mois et le développement donné1 par les anciens titulaircs do comptes a leursoperations permettent d'escompter des résultatssupérieurs au double des chinres ci-dessus aucours du semestre qui commence.D'autre part, l'Administration d'Alsace -Lor¬raine vient d'ouvrir a Strasbourg un bureau de| cheques postaux qui fonctionne de la mèmemanfPre quo 'les autres bureaux de chequesfrancais, avec lesquels il échange chaque jourdes bordereaux de virements.

Citatinn a l'Oi'dpc dn JcnrDu Quartier General :

Le soldat Albert-Léon Verrier, automobilisteau quartier-général du 7e corps d'armée :Apres avoir fait preüve pendant vingt-cinq moisde service dans l'inlanterie de belles quatités d'en-durance cl de courage, est passé dans le service au¬tomobile oü il s'est distingue par son sang-froid etson calme au cours de missions de liaison particu-iièrement dangoreuses, notamment en Lorraine(1917), sur l'Ourq, l'Aillette et dans los Flandres(1918).M. .Verrier est chauffeur cbez M. P. Danvers,rue du Lycèe, et habite a Sanvic, rue de S.6-ry, 10.

De la Divisim :Le soldat Emilo Bohic,, du 312e R A.S., a étécité dans ces termos a l'ordre de la division :Volontaire pour conduire un char a i'attaque deslignes ennernies, le 26 octobre 1918, a fait preuvependant cette journée d'une grande bravoure et d'unbeau san» Iroid. Conducteur trés habile, a rnené sonchar ap dela d'un réseau de lil de fer trés épais, atrave'rsé deux lignes de tranchées ; n'est royenu queiorsquo Tinfanterie ne pouvait plus suivre.M Bohic, qui a déja été cité a l'ordre de l'ar-mée, est domic- ié 73, rue des Prês-Colombel, aGraville-Sainte-Hónorine.II était, avant la mobilisation, commis dodehors a la Société Anonyme des Rcceveurs deCoton du Havre.

Le maitre-pointeur, Edouard Gressent, de la22e balterie du 178e régiment d'artillerie, a étécité dans ces termes a l'ordre de la division ;A fait preuve d'une grande bravoure lors de i'at¬taque allemande du 15 juillet 1918, en prenant parta des combats d'infanterie. Pendant la preparationd'attaque dans la nuit du 25 au 26 septembro 1918,a servi sa pièce malgré un violent bombardement,donnant ainsi a ses camarades l'exemple d'un grandcourage.M. Gressent est domicilie au Havre, cbez samère, 103, rue de Montiv. Uiers,

M. Charles Capelle, soldat territorial au 46erégiment d'infanterie, a fait l'objet de la citationsuivante a l'ordre de la division :Trés bon soldat, brave et plein d'allant, a été bles¬sé Ie 19 juillet 1915, au cours d'un combat ü la gre¬nade dans les lignes ennemies.M. Capelle, domicilié 33, rue St-Julien, estajusteui' aux ebantiers et ateliers Augustin-Nor-mand.

De la Brigade :M. Pierre Coté, soldat au -124"régiment d'in¬fanterie, a été cité a l'ordre de la brigade '■Fusilier mitrailleur merveilleux au combat ; le1" novembre 1918 a entrainé ses camarades a l'as-saut du village do Voncq et a réussi a progressermalgré les feux intenses de mitrailleuses ennemies.A capture plusieurs prisonniers et du matériel.M. Coté travaillait a l'usine Bassot, de Gour-nay-en-Caux.

Du Régiment :Le soldat Lucien Guillemin, du 39e régimentd'infanterie, a été cité a l'ordre du régiment ences termes :Excellent soldat, s'est montré brave et courageuxA été blessé Ie 18 aoüt 1918au combat du Cessier.Le soldat Guillemin est domicilie au Havre, rueTbiébaut, 97.

Notre concitoyen M Maurice Lebertrs. soldati au 15e régiment d'infantcrie, a été porté a l'ordredu régiment dans les termes suivants ;Trés courageux, s'est distingue le 23 février aAspach. A éte trés grièvernent blessé au mont Kemmei. Trés belle attitude au feu.

M. Léon David, du 140* régiment d'infanterie,a été cité a l'ordre du régiment ;Bon soldat, ayant plus de deux ans de presencedans une unité combattanto de 1" ligne et une bles¬sure de guerre.M. David est domicilie a Bléville.

Le soldat Charles Gontil, du 73" régiment d'in¬fanterie, a été cité dans ces termes a l'ordre darégiment :Soldat courageux ct dévoué, a toujours accomplison devoir.M. Gentil est domicilié au Havre, chez sonpère, 120, cours de la République. II était, avantla mobilisation, employé a la Brasserie dal'Ouest.

Le caporal Albert Duclos, compagnie de mi¬trailleuses du 24e régiment d'infanterie territo¬riale, domeurant 163, cours de la République, aété cité l'ordre du régiment :Excellent grade qui s'est toujours lait remarquerpar sa manière de servir et sou énergie. Fait prison-nier au MontKemmel après avoir combattu coura-geuseraent, est parvenu, après deux mois de capti-vité et au prix de sérieuscs difficultés, a s'évader ducamp de représailles oil il était interne.

M. Paul Madelaine, du 4Ie régiment d'infantarie, a été cité a l'ordre du régimentTrés bon gradé.A participé depuis juillet 1917ausdiftérentes operations auxquelles le régiment a étéengagé : Les Epargcs, Cote 344, Hangard. A étéblessé grièvoment lo 26 avril 1918 en se portant al'assaut des positions ennemies, en Hangard en-San-terre.M. Madelaine était employé comme chef com¬mis do dehors dans la maison Paul Lamy. II ha¬bite, 76,rue Jean- Jacques-Rousseau.

M. André Lemoine, soldat au 230e régimentd'infanterie, a été cité a l'ordre du régiment .Toujours cn avant de son groupe qu'il er.trainepar son exempie et son audace, s'est emparé loV' octobre -1918d'une mitrailleuse et a fait trois prispnnters qui s'ét-aient défendus avec üpreté.M. Lemoine qui est employé au Grand Bazar,est domicilié 106, rue Thiers.

Le soldat Auguste Martin, du 129° d'infante¬rie, a été cité en ces termes a l'ordre du jour durégiment :Excellent soldat ayant toujours donné satisfactionpat' sa manière de servir. A été blessé le 26 aoüt19-14devant Guise.M. Auguste Martin est agent cycliste dans lapolice du Havre et habite 34, rue Lesucur.

Le soldat Ilenri Lefébure, du 4" régiment demarche de zouaves, a été cité dans ces termes al'ordre du régiment :Zöuave courageux. Au cours des attaques du -18juillet 1918 et des jours suivants, a assure ie ravi-taillemont de sa pièce malgré de violents bomiiarde-ments et des feux nourris de mitrailleuses. A étégrièvoment blessé le 21 juillet.M. Lefébure, était, avant ia mobilisation, em¬ployé chez M. Legrand, entrepositaire a Graville-Sainte-Honorine. Ï1 est domicilie au Havre, cbezses parents, rue de Paris, 54.

Le soldat Gustave-Eugène Leprévost, du 329'régiment d'infanterie, 22s compagnie, a été citécomme suit, a l'ordre du régiment ;Trés brave soldat ayant toujours donné le plus belexemple. A eté blessé grièvernent en partant a l'as¬saut d'une position au Nord de Tahuro, le 23 sep-tembre 1915.M. Leprévost, est domicilié a Sanvic, impassode la Comète, 11.

Da Bataïllon :M. André Doulay, chasseur a la 3S compagniedu 2" bataiijon de marche d'infanterie légered'Afrique, a été cité a l'ordre du batailion en cestermes :Chasseur courageux et ' extrêmement dévoué.Le , a réussi dans des circonstances difficiles etsous un -bombardement violent, a enlever le corpsd'un officier tué a quelques mètres de l'enuemi et ale ramener dans nos lignes.Le soldat André Doulay, qui habitait 3, ruoTbiébaut, était garcon navigateur.

Le chasseur Joseph Legris, appartenant an3e Batailion de marche d'Afrique, a fait l'objetdes trois citations suivantes a l'ordre du Batail¬ion :La première, datée du 3 mai 1917, est ainsilibellée :Grenadier tros courageux, a combattu ü lagrenadeet contribué au reeul des Altemands.La seconde, du 14 mars 1917, porte ;Chasseur courageux, blessé 2 fois en accomplissantson devoir.Proinu chasseur de première classe il fut, le13 avril -1918, l'objet de la belle citation sui¬vante :Volontaire pour accompagner une batterie dachars d'assaut, a I'attaque du 30 septembre 1918.S'est particulièrement fait remarquer par son initia¬tive et sa bravoure pendant toute la durée dacombat.M. Legris, était, avant la guerre ouvrier ma-Qon et habite chez ses parents, rue de la Boulaye,cité Schneider, 25, a Gonfreville-FOrcher.

Ncerologs®

On annonce le décès a Paris de M lo préfetGeorges Talion, qui fut commissaire general dugouvernement -francais prés le gouvernementbeige au Havre.

Nöuvefles Maritimes

Mouvement des Navires du HavreLe steamoi' francais Amiral-Ponty , parti daHaiphong, est arrivé a Marseille le 18 juillet.Le steamer francais Amiral-Nielly est parti daMarseille le 18 juillet pour le Havre.

La-LorraineLe paquebot transatlantique La-Lorraine, com¬mandant Brevet, allant a New-York, a appareillé a lamarée de dimanche {nattn, emportant 528 passagers,dont 180 do première classe, 246 de deuxième et 102de troisième.L'équipage de trente hommes qui devaient pren¬dre passage a bord do La-Lorraine, poui' armer enAmérique, a diiféré son départ 4 samedi prochain.

Qunnd il out pris congé d'eux et se futfaiH'ésur sa bécane dans la route qu'ils luiiiidiquèrent c<mme allant a Versailles, lejour s'élaif levé. Cette lois, avoc la clartérose, rhiver s'an-non$ait, chassarit d'unéha.leineglaciale et pure les brumes pourriesd'un automoe trop piolongé. L'air cinglait.Du bleu paraissait entre les branches. Ungivre léger pou-drait les fougères encurevertes, et le feöiliage roux persistant surles chênes.Au premier croisement d'avenues. Ger-vais descendit de sa machine pour scien¬ter. S'assur-aiUqu'on ne jiouvait plus i'a-percevoir du logis dont il s'éloignait, ilcotipa sur sa droite. dans une directiondifférente. Au premier carrefour, il Irouvaee qu'il chercbait. Des poteaux inaica-tenrs tendaient leurs bras de bois versdes orientations diverses. Sur l'un d'euxil lat :< Sainf-Nom-la Bretêche, 3 kil. 4.»11enli a la route designee, pédaiant ètoate vitesse. Au bout d'un moment, danssa perspective, une petite siibouette seies.vina.L'ecofière trottinait tout droit, biea sa-

gement, son léger panier au bras gaucbe,le tablier noir dépassant la casaque dedrapet la têie toute ronde sous sa capeline delaine bleue.Le vol ranide de la bicvclette Ia rattra-pa, la (iépassa.Gervais sauta de sa ma-_chine.Siupéfaile, ia petiie fille s'était arrêtéeMais sa tranquille fi ■e niifice. ses grandsyeux de sagesse, n'exprimèrent aucunecrainte.Reconnaissant l'hóte de ses parents, ellesourit.— Econte, petite, dit le criminel.— Quoi done, Monsieur ?II la con einplait avec attendrissement.Lui dont la conscience était s] sombre, ilse troublait a voir eette innocence, cettefaiblesse exposée aux sombres aventuresde la solitude. Lui avait fait tant de mal,ne pouvait supporter l'idée du mal qu'onferait peut être a cette enfant.— Je t'ai coui u après, dit-il, paree quei'ai voulute donner quelque chose. Tiens...Veux-tu me faire un grand ptaisir ?...Prends cela.II ini tendit son porle-monnaie.— Mais, Monsieur, je rie puis pas ac¬cepter d'argent. Mes parents me i'ont défendu.— Prends, ma petite. Je l'en prie !Mets-Ie dans la poche. As tu une poche ? Oh !mais oui. . . une belle poche de grande per-sonne. Si tes parents grondeut uu peu, tudiras que je t'ai forcée.II la contrai"min.,en effet, moitié jeu,moitié raisonnemeut.— Ne le perds Das.II y a uue gentiilesoumie

— Ah ! riit-elle rayonnante, si mamnn jveut, elle pourra don.c s'acbeter assez delaine p-mr se trieoter un jupon.— Elle pourra s'acbeter autre choseavec. Jc pense bien qu'elle voudra. Tu luidiras que e'est un legs.— Un quoi ?— Un souvenir de queiqu'un qui s'enva. . . trés loin.— Oü done cela . . . que vous allez ?— Trés loin. Veux-tu m'embrasser ?— Oui.II senlit conire sa jone la petite frimoussetoute froide de grand air glacé.— Adieu, mignonue, sois heureuse.— Au revoir, Monsieur.II la regarda s'en aller de son allure lé-gère, emportant l'inconnu de son humbledesiinée par la grande forèt mystérieuse.Elle se retourna, |)our lui faire uu signede ia main, puis eiie s't-tfouga dui^ unvallonaement.11ne Ia vit pius.Alors il remonta sur sa b'cyeMte. Denouveau sa course vertigineuse l'emporta.Mais, cette fois, dans ses tours et ses dé-tours, le long des routes et des sentiers, ilavait l'air de savoir ce qu'il cherchait.Vers dix heures du matin, il se trouvaau carrefour Royal. II s'arrêta un instant,puis s'orieutant vers Fouqueux, prit le bascólé de la route, le long du pavé. Au pre¬mier rayon a droite, un poteau indicateur,Uue flèche, et au-dessous : « Groix Saiut-Mtchel. Point de vue ».Machinalement, ii se dirigea de ce cêté.Sa machine roulait doucement sur un solélastique, faisant crier des feuiiles morteset des bi'iudilics de hols. ilrusquemeut ie

cycliste entrevit quelque chose d'inattendu,de saisissant. La i'orêt s'arrêtait sur le vide.Les grands arbres nus se penchaient surde l'espace blcuutre, envoyaient vers defantastiques lointains les gestes incompré-bensibles de leurs branches.L'homme mit pied a terre, étourdi, nesachant, au premier abord, s'il avait de¬vant les yeux du eiei, un abime béant, unocéan chimérique. Tout de suite a cóté decette trouöe, d'ailleurs un autre spectaclen'impressionnait pas moins. Tandis qu'unpan de cette hauteur s'abaisse brusque-ment, ouvrant la vue splendi'de, que lesbrumes du matin, criblées de soleil pdle,rendaient plusreculée, plus insondable, lamème déclivité, mais un peu moins abruptedévale tout prés sous une houle tnouvanted'énormes fougères.Au commencement de décembre, alorsque Gervais contemplait, farouche, cettevaliée dont l'aspect sauvage venait de Iefasciner, les millions de palmes plus légè-res que des plumes et frissonnaules a lamoiudre brise, qui ia tapissaient prodigieu-seinent, branissaient a peine.Aucune geléen'avait encore séché leurs fines dentellesLbrulé leurs tiges, leurs pointes délicate"!lenr temire résille herlieuse piquetée endessous de perles brunes, Aussi c'était uneprofonde boule verdoyante qui ondulait suria pente rapide et qui s'amassait au fond, acent mètres au-dessous du plateau.Un étroit sentier descendait parmi lesfougères au flanc de cette coupe gigantes-que, ou écumaient la multitude des petiteslames végétales. Au bout de quelques mè¬tres, d'ailleurs, ce sentier disparaissait sousia rctombéedessuuniesoiaute^

II fallaitun pied sür pour le descendre.Mais avec quels cris de joie, quelles excla¬mations de peur pour rire, quelle ivressede mouvement et de fraiche nature, lesmidinettes et les 'gentils calicots parisiensdevaient ie uégringoler par les grisants di-manches de juii iet.Un écriteau, cloué au tronc d'un arbre,indiquait le nom de ce site grandiose :«GroixSaintMichel»

De sonples bouleaux, au tronc blanc, desgroupes de chataigniers, aux multiples futsjaillis d'un seule racine, devaient en été,répandre sur ce plateau une ombre déli-cieuse. Parmi leurs feuiiles d'argent, debronze et d'or dont le sol était jonché, ondistinguait des débris de papier, de bou-chons, de licelles, trace des joyeux repasenplein air.L'homme qui se tenait lè, tout seul, re¬garda encore sur la gaucbe, pour se rendrecompte du bleu panorama, après Ia pre¬mière surprise éblouissante, ii distinguadans le lointain, se détacbunt en azurpêle,derrière le cirque immense et sombre de laforêt. la silhouette bien connue du montValérien. Et, au dela, tout a fait transluci¬de, comme un refiet contre un gaze lilas...Monlmartre.C'était Paris. . . C'était ia réalité, la vie,le souvenir in'olérable, i'avenir impossi¬ble. Tout ce qu'il voulait fuir. Une se-cousse le traversa. 11 reporta ies yeux versla valiée vertigineuse, vers l'abime desfougères. Ses prunelies s'élargirent. Unrictus tira sa bouche. Pendant deux mi¬nutes «ncore, il médita, mesurant de l'oeilla aentepresaoe a DiCj.fquiilaqtdu regard

les Hots verts d'oü, comme des écueils, caet la, des pointes de roebes émergeaient.Alors il retourna de quelques pas en ar-rière, tourna sa bicyclette face au sentierplongeant, se mit en selle, et, par quel¬ques vigoureux coups de pédale, langa samachine, d'un élan fou.Ge fut un éclair. Les deux roues attei-gnirent le bord du plateau, foncèrent dansle sentier a pic.La machine bondit, relomba droite, roulaencore.Un instant, la tête de l'homme s'érigeaau-dessus des toulfes verdoyantes, puistout disparut.Unbruit de caüloux qui s'écroulent trou-bla le grand silence.Mais aussitöt ce silence revint, commeun flot qui s'égalise, comme revinrent surelle-mêmes, douceinent, quelques palineade fougères.

XVBÉRANGÈRE

Un matin, la comtesse d'Herquancy re-CUtdans son courrier quelques lignes d'unesignification banale en apparence, mais qui,aussilót, fixèrent vivement son attention.C'était un signal, convenu avec Adelineet que celle-ci devait envoyer si quelquecirconstance nécessitait un voyage de So-lauge aux Gressets.La raison, certainement, était grave. Carla mère du petit Tiennot éprouverait uudéchi cement a retourner lè oü elle ren-dait visite è son enfant, et oü il n'était plus.Adeline le savait, et ne lui iufligerait cetteépreuve que dans un cas d'urgeuee abso¬

Page 3: 39Afliiée—N°lo,S58 LePetitHavre · 39"Afliiée—N°lo,S58 (-4S:Pages; 19Mi»**—IBmOflOHIATW—19C*»fi«w Pages) Lnndi21,!ni!let1919 Administrateur-Délégué-Gérant O.RANDOLET

Le Petit Havre Lundi 21 Juillet 1919I-p Pérs a

Le transatlaiilique .Pei'OH,venantdeFort-dc-Frar.cctest arrivé hier a IS heures 15 en rade du Havre. 1'devait entrer au port dans la nuit de dimanche alundi.

La-SavoieLe steamer francais. La-Savoie, parti de New-Yorkle il juillet, est altencfu au Havre artjourd'iiui.

La-SeineEst actuellemcnt sur rade le quatre-mats francaisSame, venant de Wilmington, et apportant 8.215balles de colon.II convient ds signaler que e'est le premier navirek voiles apportant un chargement dece genre depuisJes hostilités.E 'Enlevement des Epaves

devant le HavreDeux navires do l'Etat, le Ramier et le Capelagequi étaient; venus de Brest, le 22 mai, pour repérerles nombreuses épaves de navires devant le port duHavre, ont terminé leurs travaux et vont poursuivreleur taeiie dans le Nord jusqu'a Dunkerque. lis se-ronl suivis, espère-t-on, do navires qui viendrontpai faire leur oeuvre, en enlevant les debris de na¬vires coslés. ■■-Normandy, le parfum des Havraises, estdélieat ; comme vous, Mesdame^ pour lesquellesi*lfut wéé.

Rsïsïgercïsx WoctaïiaïsisScsfers 11 heures, samedi soir, le brigadier cyclisteLebourg et les agents Ménard et Neveu, de rondedans le quartier Saint-Francois, remarquerent, présdu pont Notre Dame, deux individus qui avaienttrop bu et étaient vètus de capotes militaires.IIs suivirent, dans la direction de la rue de la Cri-quo, ces promeneurs dont l'un d'cux, s'étant soudainretourné, tira un coup de revolver, essayant envainde blesser les agents.Ceux-ci s'empressèreut do procöder è l'arrestationdes deux individus, deux jennes journaliers. L'und'eux avail une douftle vide et une cartouche ;le re¬volver était disparu.

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VolsDans Ia soiree de samedi, vers II heures, deuxjeunes gens, domiciliés rue des Gaiions, eurent iamauvaiee iaée de pénétror dans la chambre de M.Arthur Beueklaere, débitant, au 1" étage, 9, quaiNolre Dame.L'un d'eux prit une boite de sardines et une lampeéléetrique, sur la cheminée. L'intervention du débi¬tant eropècha les deux visiteurs nocturnes de volerautre chose.— Se trouvant, vers 7 heures du soir, dans undébit du quarlier Notre-Dame, M. Anloine Lorion,jardinier, 21, place de la Gendarmerie, lit la con-naissance d'un inconnu qui réusjit a lui escamoterson livret militaire, contenant 20) francs en billetsde 20 Irancs.— Le préposé des Douanes Beaumont a surpris,aux Docks-Entrepóts, un Marocain qui venait de vo¬ler 2 litres de rhum et d'emplir ainsi un bidon mili¬taire.— Vers 7 h. 1/2 du soir, M. Prudence Hèbert,garde-magasin aux Docks-Entrepöts, arrèta un char-retier qui avait cache dans lo coffre de son camionun sac de caié vert pesant 20 kilos.— Au 35 de la rue de la Bourse, on a volé unebicyclette, appartenant a M. Raoul Delamare, em¬ployé de commerce, 50, rue Lesueur.— On a enlevë une autre machine queM. FrancoisMosc-a,entrepreneur, 25, boulevard Amiral-Mouchez,avait déposéo dans un couloir, 40, rue de la Bourse.— Le 1(1juillet, vers midi et demi, on prit cinqballes de cuir, quai Lamandé, au prejudice de M.Taconet, courtier maritime.— Entre-le 11 et le 18 juillet, dés malfaiteurs em-porièreut 3 calices et 3 ciboires valant ensemble1,400 Irancs, qui étaient dans unecaissed'orfèvrerie,laissce, quai des Transatlantiques,pour le compte dola Soeiété « American Express », 43, quai George-V.— S'étant présentés chez Mme Jouy, gcrante de labijouterie Vargnes, 23, rue des Drapiers, sous pré-texle d'acheter une bague, quatre soldats noirs det'armée britannique se sont emparés adroitementd'une montre en or pour homme, valant 100 irancs.

THÉSTRES5 CONCERTSSquare Saint-Roch

Concert au profit de I'OEuvre de l'Aidedu Havre aux Regions dévastécsAu trés agréable concert donné, bier apres-mtdi,grace a l'initiative du Comité de l'Aide du Havreaux regions dévastées,participait une excellente mu-sique britannique «The bandol the 100th. Infante-ry Brigade», qui, sous la savante direction deM.S. Dunlop, interprète avec une égale maitriseun air de danse de Robincon ; un pot pourri curieuxde Joyces ; une sélection du piltoresque Bric-a-Brac, do Finck ; des pages magnifiques ae Lincke ;Venus on Earth, et de Verdi, Les Vépres Sicilien-nes ; une romance délicieuse de Tbomé et une mar¬the originate de Carter.Les aulres numéros du programme étaient aussidu plus grand intérêt.M Agathon de Meyer est un violoniste dont lebeau taieiit a été maintes fois apprécié de nos conci-toyens. Par la délicatesse de son archet, par la vi-gueur et la sürcté do son expression, il excelle atraduire i'impressionnante poésie du Prélude ditDelugede Saint-Saëns ; la grace discrete de la Medi¬tation de Thaïs, de G Massenet, et l'attrait sugges-tif d'une Rapsodie strbe, de M. Hanserwitz.Ayant une voix d'un admirable volume et d'unetrés expressive souplesse, M. Goavec met bien envaleur l'air lanaeux de Benvenuto Cellini (Diaz) etexprime parfaitement le cbarme d'un extrait de For-lunto (Messager) et le beauté d'un morceau deHenry VUL(Saint-Saëns).C'est avec beaucoup de sentiment et do brio queMmed'Ozouville chante La Mudeion de la Victoire,lantaisie populaire qu'applaudissent chaleureusementtous les auditeurs, particutiérement les « Poilus »que le Comité d'organisation avait eu Ia délicatepensée d'inviter.Dans sou répertoire, M. Luxor, excentrique imita-teur des Concerts parisiens, fait preuve de beaucoup

« Aurait-elle retrouvé mon précieux tré-sor ?Serait-elie sur sa trace ? » se deman¬ds Solange.Etle se défendit d'espérer. Et elle eutraison. Aprés deux mortels jours durantlesquels il lui fut impossible de s'échap-per, elle courut enfin, un matin, aux Gres¬sets.Sa surprise fut grande, lorsqu'elle trou-va la jeune nourrice au lit, pale, fiévreuse,le front bandé de linges blancs.— Oh ! pardonnez-moi, Madanne lacomtesse, s'écria celle-ci dés qu'elle l'a-perQiit. J'ai été bien indiseréte de vousenvoyer ce signal, de vous faire venir jus-qu'ici.— Mais non. II vous est done arrivé unaccident ? Je voulais veuir plus tót. Je n'aipas pa.— J'ai cru mourir. Alnrs il me fal'aitvous voir. Pour deux raisons. Je voulaisvous remettre, a vous-même, toutes les re-liques du chérubin.ses petites affaires, sesjouets. Puis, je devais vous dire qui m'a[rappee.— On vous a frappée ?— Oui.— Ou a essayé de vous tner ? »Sur un signe"de la biessée, Solange, trésémue, ajouta :— Mais qui ? Comment?. . . Gen'est pas,j'espère, a cause de Penfaut ?. . . a cause demoi?. ..^— Non, oh ! non. C'est pour m'empêcherd'épouser Frédéric. G'ést eet homme allieuxdont rien ne me délivrera.— GervaisJ— Oui, c'est Gervais, Madame la com¬tesse, Du moius, i'ai to_ules.les raisons d'ea

de fantaisie et d'habileté pour Ie plus grand plaisirde son nombreux auditoire.Ce concert, au succès duquel contribuait une re-marquable accompagnatrice au piano, MileManissié,lut terminé par une magistrale interprétation de laMarseillaise et du God save the King.

Folies-BergèreCe soir, dernière représenlalion du grand succèsI,© xtintinf in «i© xêïH'tie, vaudevilleléger en trois actes.Demain mardi, première des Di-agéesd'JfereuIe.

Select-PalaceAujourd'hui, soirée a 8 h. 1/2 : M VCISTE,Somnambule, grand drame ; Chanson lilmée :Lilas Blano. Les Fêtee, de la Victoire et du14 Juillet a Paris. .Joe Lui maïgré Lui,comédie comique. Attraction : Viotor ét ReginaFratellini, extraordinaires acrobates comiques.Demain : Reldche.

Thêalre-Cirque OmniaCinéma Omnia-Pathé

Aujourd'hui relêche. Domain, en soirée a 8 h. 1/2:frand début, ïSaby Mine, belle comédie. Lc'assc renait, comédie sentimentale. HA1VDSLI*, 12° épisode : Le Feu du Ciel. Chanson lil¬mée : C'est Paris. Attraction: Les Nicoletoset leur aéro, extraordinaire fantaisie aérienne.Actualité sansationnelte : Les Fêtes de la Vio-toire et du 14 Juillet a Paris.

©iné-Palace 229,neieKormanilieJeudi et Dimanohe, matinee a 2 h. 1/2Tous les soirs è. 8 h. 1/2

Chambre a part , c-omédieen 4 parties; L'Aut om ne de I'Amoiir, drame en 4 parties ; Ho byet la Dame du Monde, comique.

Cinéma GaumonthemSuectaclBpemanentöe3 ïems é

Soi ée è. 8 h. 30fèamom"jarpjo le tdappeurVL | jfe* Drame de la Forêt en cinq actes

S-fssi-iés d'un Jonr, comédieEn Fdatinée,FSjEïJifs ise®

En Matinée et en Soirée :

ActualitéSensationnelle

LESfÊTESD£UVICTOIREIPARISdu JL-5b «Ffiiillef 1919

KURSAALCf i XI ë 33CS.SI22, rue de Pai-is

Tous lesjours.de 2h.H2 a 7 h., Spectacle permanentTous les soirs, d 8 h. I\2.

Hors la Loi, drame en 4 parties; Andoebea le Sourire, comique; Lc Secret du Man¬nesjuin, drame en 4 parlies ; Le (jomjiletU'Ldo-.iard, comique.

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CommunicationsComiSé Républïeain radieal-soeialïstede l'arrondissenieüt du Havre. — Lesmembres du Comité et leurs amis qui désireraientadherer au Parti sont priés do vouloir bien assistera i'Assemblée générale qui aura lieu le joudi 24juillet, a 8 heures du soir, salie A, du Cercle Fran¬klin. Le président, e. lang.

<§üilstindes (SociétésSoeiété Mutuelle de Prévoyanee desEmployés de Commerce du ïïavre, siégevciai ,8, ruo de Caligny. — Telephonen° 2.20.La Soeiété se.cbarge de procurer a MM.les Négo-ciants, Banquiers et Courtiers, les employés diversdont ils auraient besöin dans ieurs bureaux.Le chef du service se tient tous les jours, a laBourse, de midi a midi et demi, a la disposition dessociétaires sans emploi.

Syndieat des Employés et Employéesde lïure u .>u Havre et des Environ-. —II est rappeié aux adherents que des permanencessont établies chaque soir (sauf le samedi), de 7 h. a8 heures, a l'Hötel de Ville, salie B.Paiement des cotisations ; Nouvelles adhesions ;Bureau de placement.

Ccrclc d'Etudes des Employés de I5«-renu lïavrais. —Une assemblee "extraordinairese tiendra le mercredi 30 juillet courant, a l'Höteldes Sociétés, rue Lord Kitchener, a 20 h. 45.En raison des événements actuels motivant lineréorganisation urgente des divers services, le prési¬dent engage de fafon extrêmement pressante aprendre part a cette reunion.Ordre du jour : 1° Communication importante duprésident sur la situation administrative et iinan-cière au 30 juin dernier ; 2°Election du président(le président sortant, suivant Partiele 8 des slatuts,n'étant pas rééligiblej ; 3° Election de 45 adminis¬trateurs ; 4° Projet d'attribution aux ayants droit desvictimes de la guerre, de l'indemnité "audécés, pré-vue par les slatuts ; 5° Pré-entation de projets ouvceux pouvant être éventuellement soumis a i'As¬semblée générale ordinaire de novembre prochain.

Association Amicale et Pvofession-neile des Cleres d'Av-oué du Havre. —Reunion aujourd'hui lundi 21 juillet, a 8 h. 30 dusoir, au Café de la Nouvelle Poste, Place Carnot.Questions diverses.

être sure. Muis je ne I'ai dit a personne,pas même a moti fianoé.Paree que le nrnns-tre a vos secrets. . . Et, si on le poursuit, sion l'arrète. . .— L'avez-vous vu? demanda Mmed'ller-qaaney haletante.— Je i'ai vu. Pas au moment oü il m'alancé la pierre. Mais il m'avait menacée, ilétait hors de lui. . . D'ailleurs, vous allezjuger. Madame la comtesse. . . Je vais vousraconter l'entrevue que j'ai eue avec lui, etque je n'ai révélée a personne.— Savez-vous, Adeline, que Gervais aquitté brusquement i'hótel de mes parentsoü on le soignait, . .— II était rnalade ?— II a eu un atrnce accident d'automo-bile oü sa femmeest morte. . .— C'est bien accident, Madame la com¬tesse ? » 'Le silenee et le regard de Solange mon-trèrent que les deux feinines avaient !amême pensée. Eiles ne la formulèrentpas.— «Enfin, ce mtsérable a disparu. Vousa-t-il dit oü il se reudait, a vous, Ade¬line ?— Non...»Tout a coup, a la reflexion, l'effroi saisitIa jeune villageuise.— « 11a dispara, Madame la comtesse?...Monsieur le marquis d'Aliigoé, qui l'em-ploie, ue sail pas oü il est ?— Personne.*cbez moi, ni chez mes pa¬rents. ne le sa;t.— Pas mêmeMonsieur le comte ? »Adeline posa cetie question sans arrière-pensée. Dans le dramc ou'elle cotoyait, eileijuorait la rOiede M. d Uerduaucv.

§ulletin des (Sports

LagrandsRduaiondsI'EntraTnementPiipipeCsmeeting,présidêpar le GeneralLebrun,s'est dérouléau milieude l'enthou-siasmegénéral.Jeunesliliesetjeunes gensont rmliséd'énergie.

Le temps s'est montré clément pour la reunionorganiséo hier après-midi sur le stade do Sanvie.Le vent soufilait bien un peu fort et faisait cla-quer les drapeaux qui ornaient la tribune, maisaucune ondée n'est venue interrompre les épreu-ves. Celles-ei étaient nombreuses, quoique leséliminatoires eussent été dispulées le matin.Le général Lebrun, commandant la 3° région,était accompagnó de l'amiral Didelot. Parmi lesautres personnalités, nous avons remarquó M.Vigné, premier adjoint, faisant fonction demaire ; MM. Grenicr-Lemarebaird et Durand-Viel, conseillers municipaux ; le général De-ructte, commandant la Base beige ; M.Ancel, dé-puté ; le commqndant Besse ; le commandantPcrrot., commandant le C. R. I. P. de Deauville ;M. Augustin-Norinand, président de la reunion ;M. Kolbrunner, trésorier du Comité ; M. le colo¬nel Masquelier, directeur des troupes des Eclai-reurs de France ; le capitaine d'Abauville, offi¬cier d'état-major de Famiral gouverneur duHavre, ete.Une foule de plusieurs milliers de personncsa suivi, avec une grande attention, les krttes queles concurrents se sont livrés. Vraiment, aprèsce nouveau succès, on peut dire que Ia cause del'athlétisme est gagnée au Havre. Maintenant, cene sont plus sculemcnt des sportsmen que l'onvoit autour des pistes, mais de nombreuses da¬mes. II est vrai que I'ólément féminin est deplus en plus représenté dans ces reunions deplein air.Hier nous avons vu avec plaisir un groupc degracieuscs jeunes filles de l'Ecolc primaire su¬périeure du Havre. Elles out pris part adifférents concours avec enthousiasme et mai¬trise.Ces jeunes filles ont également exécutó desmouvements de gymnastique respiratoire et sautéa la corde d'après la méthode de Joinville.Des enfants de 6 a 9 ans, appartenant a l'écolede Sainte-Adresse, ont exécutó, sous l'habile di¬rection de leur moniteur, une série d'exercicesd'assouplissement et de gymnastique respira¬toire.Une legon d'ensemblc en musique, donnée parun autre groupe d'enfants ot de jeunes gens avecle concours de la musique du 36" régiment d'in-fanterie, obtiut également nu trés vif succès. Cesjeunes gymnastes firent divers mouvomeuts quidemandent une grande attention pour être bieuexécutós selon le rythme do la musique.Les moniteurs du C R.I.P. do Deauville ontmontré, dans des démonstrations trés applau-dies, une force musculaire peu ordinaire alliée aune grande souplesse. Tour u tour ils ont lutté,selon la méthode gréco-romaino, travaiilé a labarre fixe et boxetout comme notre champion na¬tional Carpcntiei'. Ils ont même fait unc exhibi¬tion do lutte japonaise.Les diverses courses ont été trés disputées. Oule verra par lo palmares. Les champions venus.de Roueu, Dieppe, Elbeuf et nos représentantslocaux ont luité avec un bel aeharnement. Cefut on sommo une belle réunion dont le lieute¬nant Seveliec et ses collaborateurs de tous gra¬des, tous zélés organisateurs, ont lieu d'ètre fiers.Voici les résultats techniques :

Athlète completHors série (Sociétés). — Soeiété des VolontairesHavrais, 134 points ; Enfants du Havre, 132 ; E. P.Dieppe, 131.Individuels. — Langtois (B. F. C.), 07 p. ; Lericle(V. H.l, 07 ; Thieullcnt (H. A: C.), 07.Cla 'Stmcnt par categorie (trés forts). — Sociétés:Havre Athletic Club,131p.; Beauvoisine Football Club130 ; Club Nautique de Dieppe, 127 ; lndustrielieSports d'Elbeuf, 127; A. S. A. N., 125 ; OlympiqueBouennais, 124 : Philippuis, 123 . Ecole primairesupérieure de Rouen, 120; Alsace-Lorraine d'Elbeuf,120 ; Fraternelie de Rouen, 110 ; P. Laïque de Gra-ville, -116.Individuels. — Leroux (E. P. Dieppe, 66 p.; Lebre-ton (E. H.), 06 ; Liorel (C. N. Dieppe), 66 ; Quatra-vaux (E. H.), 66.Categorie forts. — (Sociétés) : Patriotes Norroands,128 points ; Union Sportive des Tréfileries, 125 ; Tiret P M. Sotleville, 119 ; Rois Rosé Fécamp, 117;Sporting Club Rouennais, 117 ; Association Sportivede Bihorel, HO ; Ecole Pratique d'Elbeuf, 114.Individuels. — De Souza (V, H.), '67points; Lebor-gne (P. N.), 64; Vallet (P. N.), 64.Categorie moyens. — (Sociétés) : Amicale de Ma-launay, 124 points ; La Ruche d'Elbeuf, 123 ; Iion-neur et Patrie de Saint-Valéry, 121 ; Soeiété de Dar-nétal, 119 ; Groupe E. P. Sotteville, 115 ; H. S. Cor-derieade la Seine, 103 ; Amicale Octevillaise, 103 ;Amicale Aimahle-Leblond, 80 : Vigilants de Gruchet,79; Alerte de Saint-Roma'n, 68.Individuels. — Bethon (S. A. M.), 67 points; Vau-tler (R. É.), 62; Vautier, 61,100 metres. — Seniors ; 1. Manipiot (B, F. C.); 2.de Jouga (V. H.l ; 3 Lebreton (E. H.).Adultes : 1. Arnouid (129°R. I.) ; 2. Been (BaseAnglaise) ; 3 Barlaham (P. L. H.).Lancer (balie, grenade, disque). — Jeunes filles :1. MlféRuault ; 2 MileMetterie ; 3. MileFournier;4. MlteDelaporte (E. P. C. du Havre).Seniors : 1. Herbet (P. N.) ; 2. Jean Liorel (C. N.D.) ; 3 Jeanne (1>,S. T. H.).Adultes : 1. Crevel ; 2. ArnoUld ; 3. Poupel (129'R. I.).110 metres hales. — 1. Quatravaux (E. H.) ; 2.Leroux (E. P. Dieppe) ; 3. Thomas (V. II.).Saut ert hauteur, (jeunes filles). — 1. MileMetterie,2. MileG. Pierre, 3. MileR. Soudais, 4. MileBobée,5. Mile L. Rotv.Seniors : Th'icullent, Blin, Sannier; Idultes : Trot-mann, Walkers, Gobin.800 mitres. — Seniors: Delagarde (ESR), Langlois,Marin, Prig.ent, Benard ; Adultes : Lecuyer, Ory|Walker.Saul en longueur. — Leborgne (6 m.), Vautier,Dubois, Jouen'.

— « Le comte serait moins anxieux s'ilsavait oü prendre eet homme », murmuraSolange. comme se pariani a elle-même.— « Mais alors, Madame », s'écria lafiancée de Frédéric, avec une angoisse quichungea sa voix et fit tremb.er ses mains,« si Gervais se cache, c'est qu'il méditequelque chose de plus terrible. Oh ! l'ermezles volets !. . . fermez les volets !. . . » criala pauvre fli ie, en se couvrant les yeux.Solange frissonna. Se tourriant vers lacroisée, elle eut l'impressioa d'apercevoirle sinisire visage.— a II reviendra », sanglotait Adeline.« Il me tuera. II l'a dit. II ine tuera ! »Mme d'Herquancy essaya o'aoaiser sescraintes. Mais quei raisonnement tenir de¬vant une réalite trop évidente ?— « Ne restez pas aux Gressets. Adeline.Venez a Paris. Je pourvoirais a tout, vousie savez.— Mais Frédéric ? Mais ma tante ?. . . EtMarthe?...— Votre (ante et Marthe vous accompa-gneront. Quant a Frédéric. il patientera.— Et si i'on venait ici pour Tiennot. Ma¬dame la comtesse ?. . . On l'a emmené de¬ce village. On pourrait l'y ramener. Ladatne qui accompasriait M. Laurent..--La pauvre nourrice suspendit sa phraseen voyant s'altérer crueilement le visagede sa visiteuse.C'est vrai, il y avait une femme avecPierre, dans la voiture, quand il est venuchercher son flls, pensait Solange. Et cetteidéé d'abord inoffensive, pr<-nait aujour¬d'hui mille épines aiguës, depuis les révé-lations de l'enquêle sur les rnul-tiples rela¬tions iëminiues de M- JJeruai. Si i'amante

Course de relais (Jeunes filles). — l" équipe :Miles G. Pierre, Roty, Delaporte, Sannier, Le Gout ;2° équipe . Miles Metterie, Sannier, Fournier, 4ïar-nier, Philippe ; 3' équipe : Miles Lacroze, Lagrave,Roussei, Dauty, Bossu ; 4* équipe : Miles Laisney,Demetot, Mouton, Lavergne. Stoeklin.Moyens: La Ruche, Elbeuf ; E. P., Sotteville ; Ami¬cale de Malaunay.Forts : Volontaires Havrais ; Tréfileries du Havre.Trés forts : E.P. Dieppe ; Enlants du Havre.Adultes : 129' ; E.P. Rouen.

KaiatfonLa Traversée de Paris a la Na ge

a été gagnée par l'Américain Norman RossLa traversée de Paris è la nage est l'épreuve po¬pulaire par excellence.Organisme,pour la première fois, en 1905, eile fut,pour la nalation, comme Paris-Brest, puis Bordeax-Paris et le tour de France pour le cyclisme, l'épreu¬ve a grand retentissement, le coup de grosse caissoqui fait faire les incrédulcs et rallie les adeptes.Or, jamais depuis sa fondation, aucune- de» traver-sées de Paris n'aura présenté un intérêt sportif com¬parable a celui d'hier. G'est que, parmi les concur¬rents, figurait Norman Roos, l'extraordinaire cham¬pion américain, celui que les récents jeux interalliésont révéló 1'imbattable, quelle que fut ia distance, etqui, pour cette raison, paraït superieur a tous lesgrands champions passés de la natation : les Jarvis,lesBillington«, les Ifanamameku, les Kieran, ies Da¬niels, les Cecil Healy.^Et, pourtant, l'imbattable avait affaire è un lotd'adversaires mrllement a dédaigner. D'abord, leschampions australiens Springfield et Morris, tousdeux specialistes dos tongues distances ; les BeigesVermetten et Scheidt, 1eHollandais Meijer, les ItaliensBacigalupo, Toscani ct Gosta,nos champtons Chrétien,Bievesh et Michel, qui ont gagné chacun une desprécédentes t-raversées ; enfin, une demi-douzainede nos meilleures nageuses.Le depart a été donné a 13 heures, en amont dupont National. L'arrivée a eu lieu au pont Alexan¬dre III.Voici ie classement :4 Norman Ross ; 2. Bacigalupo ; 3. Morris ; 4.Casta Maiito , 5.. Vernetten ; 6. Springfield ; 7.Scheidt ; 8 Duvanel ; 9 Toscani ; 10 Perrol ; -li.Biewecl; ; 12 GooMiehel ; 13.-Inchsp ; Mile Mar¬guerite Lebrun (de Tourcotng), agée de 16 ans, seclasse 14°, suivie de Mme Deeorne (de Paris), deMmeComte ; MileLouise Lebrun, Sgéode 15ans 1/2,est entre ces deux dernières. Semence (iranfais), seclasse 17*.

CyclïsBsseT9UE 3>E FRAWCELe classement général est le suivant :I" Christophe, en 167 h. 16' 56"; 2°Lambot, en167 h. 40' 45" ; 3° Alavoine, en 167h. 56' 47" ; 4°Barthéiemy, en 170 ü. 6' 35" ; 5' Soieur, en 170 h.41' 27".Aujourd'hui, douzièiqe étape : Genève-Strasbourg,soit 371 kilometres,

BexeCarp entier a battn Dick S$nithQuoiqu'encore insulfisamment entraïnó Carpen-tior a mout© sur le ring. Notre meilleur boxeurfrancais a remporté une victoire, par knock out,au 8s*round, sur 1'anglais Dick Smith.

Londres, 20 juillet.On annonce qu'il est définitivement, decide queDempsey, champion du monde poids lourds,rencontrera le vainqueur du match Carpentier.Ce match aura lieu a l'Olympia de Londres le2 septembre.'

Cfflsxi'S®» A JlalmnK-LaffltteDimanche 20 Juillet. — O.esuttats du Pan Mutuet

CHEVAUX

!'• Course — 9 partantsPerdidoArtemisLa Maisandrie2° Course — 22 partantsDorviileSaint RicherSaint Moritz3° Course — 4 partantsBrin d'AmourBombarde IICourse — 10 partants

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désespérée gardait encore sa foi dans celuiqu'elie pieurait, c'était en fermant sa pen¬sée contre toutes ies apparenees. Et, e'enétait une de plus, ce déiail qu'elie rappro-chait pour la première fois des troublautesdécouvertes.Une femme... Oh ! cette femme, quePierre avait associé©a l'enlèvement du pe¬tit Etienne, a qui peut-être ill'avait confié,que lui était-elle pour qu'il la chargeatd'une parei!'e mission ? •. . Solange, fut-ceau plus secret d'eilemême, n'osait résou-dre la torturante énigme.Comme elle demeurait, ainsi qu'Adeiinedan» un anxieux silence, une chanson mon-ta du petit jardin sur lequel donnait lachambre. Une joyeuse voix rndle. qui mo-dula joiiment et avec une roucoulante dou¬ceur, un couplet sentimental.La comtesse posa sur Adeline un regardinterrogateur. et n'eut pas besoin qu'elie yrépondit. Un flot de sang rose avait envahiJa figure de ia biessée jusque sous ie ban¬deau qui iui couvrait le front.Solange sourit aux grands yeux brunssuppliants.— Frédéric?... demanda-t-el!e.—.Oui, Madame la comtesse. Mais c'estbien mai a iui de venir maintenant.— Lui en vouiez-vous tant que ceia ?— Je vous l'assure, Madame, declaraAdeline, si sérieusement que la comtessedut ia c e.— Ah! fit celie-ci avec un soupir. Nevous piaignez pas de trop voir celui quivous aime.— C'est bien bon è vong de dire ceia.Mais Frédéric savait aue i'attcudais la

res, 4 ; Alfred Sihrener, rireur, soidat au 72* rég.d'ini., a Merville, et Henrietta Hameaux, couturière,a Graville, rue de l'Abbaye ; James Warner, capo-ral de l'armée australienrie, a Graville, camp n° 6, etAlice Friboulet, bianchisseuse, a Rouelies ; Dieu-dotiné Quvilin, boucber, a Beaufays, et CharlotteJournalière, a Graville, boulevard de Graville, 104 ;Thëopbile Chevalier, employé de chemin de fer, aGraville, et AJbertine Louise, servante, è Sainte-Marguente-d'Rue ; Léon Boudier, armurier, a _Neul-chatel-en-Brav, et Marthe Huet, saus profession, aGraville, route Nationale, 141.Décès. — Du 8 juillet : Henri Béranger, 46 ans,propriétaire, rue Crillon, 3. — Du 12 : Lu Shou Tien,27 ans, nationality chinoise, rue du Hoc.

Octeyilie-sur-tY!erContributions et allocations. — Le percepteur serendra è la mairie le vendredi 24 juillet, a 9heures,pour recevoir ies contributions.Les allocations se-ront payees de 14 h. k 15 h. 30.

Saint-Remain de-ColboscPour les Morts.— La souscription ouverte dans !acommune pour l'érection d'un monument a ia mé-moire des soldats tombés au Champ d'bonneur aproduit la somme de 2,500 fr.Comonument d'un U'és bei effet, con?u et exécutépar M.E. Hauchecorne, de Saint-Romain, est érigédans le cimetière communal.La benediction religieuse etFfnauguration ofiiclelleauront lieu le dimanche 27 juillet courant, a 3 b. dusoir.* GoderviHeDécoration.— S. M le roi d'Angleterre vient deconférer au commandant Maury, ancien élève del'école Polytechnique, la Croix' de Compagnon del'ordre du Service Distingué.Le commandant. Maurv est Ie iils de M. Maurv,négociant en tissus, a Goderville.

NointotMort nccidentelte.— Mardi matin, vers 6 h. 30, M.Martin, facteur de garde a la gare de Bolbec-Nointot,prévenaitM. Hose, chef de gare,qu'Uvenaitdedécou-vrir au poste 92, entre 1e rail et ia bordure du quaide la voie principale, le cadavre mutilé d'un hommequi a été rcconrm pour être celui d'Henri Prévost,demeurant a Bolboc, ruelle des Vieux-Jardins, soldatau 7° chasseurs, a Evreux. La mère de Prévostestvenue reeonnaitre le cadavre. Lb docteur Bouvssou,M.Montier, juge de paix, et la gendarmerie, ont faities constatations.On présume que le soldat aura été tué en voulantmonter dans un train en marche.

E.TTR.E3

■ Saint-Dsnis-des iVSentsLn Fè'e nationale. — L'exécution du programmeapporta, malgré la pluie, a la pojiulation le conten-tement altendu. La distribution des prix réunit denombreuses personnes qui applaudirent l'allocutionde M. l'adjoint au maire et les saynètes exccutéespar les élèves.II y avait foule a l'inauguration du Monumentfourni par la maison Cardine de Bourgtheroulde. Lediscours de M. le maire, ies morceaux récités etchantés par les élèves de l'école, le sonnet de M. Le-neveu, furent particulièrement goütés.Couronnes et flours s'amoncelèrent aupied du mo¬nument. Le vin d'honneur rassembla les mutiiés,demobilises et soldats. Sur ['invitation du secrétairede mairie dans son allocution, on leva le verre ensouvenir des chers disparus, puis pour la santé etle bonheur des mutiiés et soldats, pour la prospéritéde la France, pour la grandeur de la République.Le soir, le bal, les illuminations, les pieces d'arti-fices, montrèrent qu'une jeunesse vibrante était en¬core la.

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Yivez ! la joie est vits sbsente !Quand on a passé les maurais jours qui depuisbientöt cinq ans se sont sucr.édés, on aspire a lajoie de vivre. Enfin I Aussi est-ce le moment de direa tous : surtout portez-vous bien ! et s'il n'en estpas ainsi, prenez les Pilules Pink, car les PilulesPink, comme il est éerit sur la céduie, donne dusang aveechaque pilule et sont bien ce qu'il y a demieux, de plus éprouvé, de plus certain pour dimi-nuer, dans la plus large mesure, ies jours qui nepeuvent rien donner, ies jours de maladies. Etnous sommes certains aue pour vous, comme pourtous ceux qui ont déja pris ies Pilules Pink, il n'enpourra résulter que du bien, beaucoup de bien.L'exemple de MileYvonne Plouseau, qui nous aécrit do sa prepriété de Bordes-sur-Arize (Ariègej,vient a i'appui de nos dires ;

■M!1"Yvonne plouseau CI. Aubry« Anémique au plus haut point, j'ai perdu biendes jours en soins. Je n'allais pas mieux et I'idée semetlait peu a peu dans mon esprit que je ne guéri-rai jamais. Mais, bien conseillée, j'ai pris enfin vosPilules Pink et je me suis sentie de suite beaucoupmieux. J'ai continué ie traitement avec espoir etperseverance et je puis dire qu'aetuellement je mesens tout a fait bien. J'ai retrouvé ma bonne mined'autrefois, mon appétit, mes forces et ma gaieté. ->Les Pilules Pink sont souveraines contre l'ané-mie, la chlorose, le dépérissement, les maux d'esto-mac, migraines et aussi contre l'épuisement nerveuset les troubles neurasthéniques.Elles sont en vente dans toutes les pharmacies etau dépot, Pharmacie P. Barret, 23, rue Ballu, Paris :3 fr. 50 la boite, 17 ir. 50 les six holtes, franco, plus0 Ir. 40 de taxe par boite.

mi «p«

DÉCÈSDu !0juillet. —Néant.

Vous êtes prié de bien vouioir assister auxconvoi, service et inhumation de

ffladame ISAACnée Ernestine LEMAITRE

décédëe ie 20 juiliet 1919, a l'age de 49 ans,munie des sacrements de l'Église.Qui auront lieu le mardi 22 courant, è troisheures et demie du soir, en l'église Ste-Anne, saparöisse.On se réunira au domicile mortuaire, Casernedes Douanes.Friez Dieu pour le repos de son ame !

De la part de :M. LéonISAAC;Des Families ISAAC,CUEHET, LEMAITRE,LA-VO/P/EfiEet des Amis.II ne sera pas envoyé de lettres d'in-vitation, le présent avis en tenant lieu.

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marraine de raon cher petit Tiennot, et ilne devait Dasse permettre.— Pardonnez-lui, reprit doucement Mmed'Herquancy. Est-il capable de discretionvotre Frédéric ? '— G'est ie plus loyal gar?on de la terre.D'ailleurs, Madame, jene lui ai rien confiédes secrets qui ne sont pas les miens.— Bah ! reprit Solange, qui eut. de nou¬veau, son mélancolique et délicieux sou¬rire. Nedois-je pas me fier è lui ? Puis-jeexiger que vous lui cachiez quelque chose ?Je n'aurais pas été capable de le faire,quand je pressais mon amour vivant con¬tre raon cceur.— Oh !Madame. . . fit Adeline.Les lanhes lui montèrent aux yeux, mon-trant une émotion qu'elle ne savait pastraduire en paroles. A ce moment, la petiteMaithe entra dans la chambre.— Reste avec tante, ma chérie, lui ditsa mère.Mais l'enfant s'écria .— Pour toi, maman !. . .Et elle dégageait avec peine une de sesmenottes pour brandir un papier plié.Car ses bras étaient encombrés par unepoupée presque aussi grande qu'elle- mê¬me que Solange lui avait apportée, etdont elle ne se séparait pas, füt-ce uneminute.Mme d'Herquancy prit Ie papier pour lepasser a Adeline, mais celle-ci le lui renditpresque aussitót.— Lisez, dit-eile, en se dressant avecagitation.Solange pareourut des yeux ces quelqueslignes :« Pardon,ma Linette.de vousdésobéir.

Mais je vous apporte une nouvelle extraor¬dinaire. Je crois bien avoir vu le cadavredu misérabie de qui je vous ai délivrée uusoir. »— Oh ! Madame... Ils ont dü se bat-,tre... Que s'est-ii ^passé, mon Dieu?...Pourvu que Frédéric ne soit pas dans soatort.— Demandons-le lui, dit Solange.— Quoi ! Madame la comtesse, vous con-sentiriez ?. . .— A voir votre futur mari. Pourquoipas ? Je veux m'en faire un ami.— II l'est déja i... cria naivement Ade¬line.Mme d'Herquancy ne releva pas cettephrase, que la nourrice de Tiennot auraiteu quelque peine è expliquer. La subtileSolange comptait plulót sur le dévouementd'un brave homme que sur le sileneed'une amoureuse. Puisque Adeline avaitdü mettre plus ou moins son fiancé aucourant, autant lier eet hounête gar^on parune confiance entière.— « Petite Marthe », dit Mme d'Her¬quancy, « va prévenir Monsieur Frédéricque nous l'autorisons è entrer. »Presque aussitót parut un grand et beaugaillard qui, malgré sa taille de cuirassieret sa fringarite moustache brune, rougis-sait de timidité comme une jeune fllle.Solange lui tendit la main, ce qui le fitrougir davantage.

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Page 4: 39Afliiée—N°lo,S58 LePetitHavre · 39"Afliiée—N°lo,S58 (-4S:Pages; 19Mi»**—IBmOflOHIATW—19C*»fi«w Pages) Lnndi21,!ni!let1919 Administrateur-Délégué-Gérant O.RANDOLET

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DE ROUEN

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MI 4 \IIV remercie ses clients de la confiance. LAllIH dont ils out bien voulu l'bonorerpour les travaux de peinture et vitrerie et ies priede la reporter sur M.Gaston Kegnier, son succes,seur, qui s'efforcera de les satisfaire. M. Dandycontinue, comme par Ie passé, son commerce deDroguerie. (7341z)

Cession de Fonds (2CAvis)Par acte s. s. p., en date du 8 juillet 1919,MmeVve Paris, demcurant au Havre, 24,rue Denfert-Ro-chereau, a vendu a uno pevsonnOy dénommëé dansfacte, son fonds de Café-DéL'itqu'elle exploite a1'adresse ci-dessus.La prise de possession est fixe au 22 juillet 1919.Election de domicile au fonds vendu oil les oppo¬sitions s'il y en a seront repues dans ies dix joursqui seront le présent avis. 13.21 (7544)

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BANQUES

De FranceComptoir du Commerce Au Havre Ch: lolel CeCrédit HavraisCaissede liquidationdes Affaireseu March&ndisesBanque Dreyfus Neveux et C° Actions

COMPAGNIESD'ASSURANCES

Cie d'assur. NUe Maritime du HavreCie d'Assur. Maritime Ilegouen-DemeauxLa-Forlune A. Four nierLe-Commerce E. Gi'osfillexHavraise d'Ass. Maritime G. CauvinCe Anonyme La SalamandreCe d'Ass. Maritime «MarineUiirohande»P.ChegnrayCercledes Assureui'sparticuiiers E. tiros fillex

BATEAUXA VAPEURET A VOILES

Cie Normande de Paquebots a vapeurCie des Paquebois a vapeur du Finis tére. . . .Chargeurs Reunis actions.

dito (parts de Fondateurs)CieHamise PeaiuRulairede Ka?jj?»tk)na vapeur. .Uniondes ChargeursCc-loniauiAmbaud. ActionCie Havraise(is Navig. Corbletactions de jouisaancoSociété Navale de I'Ouest Actions— — — eblig. 4 1/2 •/.—' — — OMijr.5 •/.— — — ' actions nouveiies..

D!VERSESCorderies de la Seine ActionsCie des Eaux du Havre. . . —— — actions de jouissance— — Obligations

Société Anonyme du Journal du Havre ....Docks-Entrepots du Havre— — actions de jouissance— — (Obligationsreaib.a 5D6L./

Cie Hav. Mag. puhl. et de Mag. Génêraux. .Actions Docks du Pont-RougeOblig. Docks du P .-Rouge (remb. a 500 fr.)..Actions Cie Glc fraaqaise de TramwaysObligat* dito dito * 4 •/•Actions Cie du Chemin de fer de la Cöte —— — actions de jouissance

Société Anonyme des Chantiers et Ateliersde Saint-Nazaire n°* 44004 ü 16000. .Actionsdito dito Obligat. 5 »/0

Société Havr. d'Encrgie elect Actionsdito dito Act. de jouissancedito dito Obligat. 4 •ƒ.

Folies-Bergère ActionsL'Allantiqve, S-oc. Anon.fr. de Renflouage etde Kemorquage de Haute mer. (UnitesAnions)Société du Grand Bazar et Nouveiies GaleriesSec.éuGrandBazaiat tfesPouiallesGsIf-tiosin ttavre.Obi.öw/»Au Crédit Commercial (J. Weil etc*).. . Actions« L'Aiglon », Société Anonyme ActionsSociété Havraise Calédonienne ActionsFrieoriiiques deralimentalion havraise. Act.Société des Comploirs Normands

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