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37mchm — ff12,93! Pap-es) 5 Ceiti»ê5 — fWTlON DBIATW—5 CeBtiacs {^c Pages) Jeodi I Janvier 1917 Administrateur •Dëlégué-Gérant O. RAN DO LET mtratios,Impressions etAnnonces, TÉL. 10.47 85, Rue Fontenelle SS ASresseTélégrapMqae .EANDOLETHam Le ANNONCES Havre RÉDACTEUR EN CHEF J.-J. CASPAR - JORDAN Xéléphoae t I4.SO Ssorétaira Génêral : TH. VALLÉS Rédaction, 35, rue Fontenelle - Tél. 7.60 HAVRE A PARIS .... Bureau du Journal 11J, bout' de StrasDOurg. L'AGENOE HAVAS 8, pljee de la Bourse, est seule chargé'1 de rccevoir tee Annonces pour ( le Journal. L» PETITHAVREesl désignépour les Annonces ] udtclafresst tégoles ORGANE REPÜBLICAIN DEMOGRATIQUE Le plus fort Tirage des de Ia Region Trois Mois A B O TENEMENTS Le Havre, la Seine-Inférieure, l'Eure, « _„ l'Oise et la Somma Fr. I Autros Départemeuts Union Postale 6 «O Six Mois 9 Fr.' li r.o SO Fr. Un Am *8 Fr. sss » iO On s'abonne égale ment, SANSFRAIS,dans tous les Bureaux de Posta de France LES AUTRES II est nn jour pourtant oü, las d'avoir rugi, se tairontles canons. Les mainsdégouttaniesdesang, écoeurée ^e sa besogne, assise sur la hauteur qui gnarquerala terribleétape, la Mort regar- iera, effaréede l'oeuvre,commepourrem plir une dernièrefoisses yeux d'ombrede la visiond'horreur qu'elle aura produite. Alors, ce jour-la, sous Ie ciel encorefris- sonnant d'épouvante, des cris monteront, jaillis de l'dmefémininede France,cris de joie, de délivrance,de félicilé inflnie,cris d'espéranceréalisée a la penseeque seront ®nflnrendus a cesinèresles êtres de souf- france et d'amourk qui elles donnèrcut la vie et qui faillirent leur donner la mort ; cris de douleur ravivée aussi de celles que la destiuéa frappa,et qui, détachant sin instant leur esprit de l'ineffagableet clier passé,se tournerontversl'avenir pour lui poser ia questionterrible: « Et les autres, eux aussi, reviendront-ils? » Les autres, vous le savez,ce sont ceux qui s'étaieut habituésa vivre parmi nous, que nous avions accueilii sans défiance, auxquels certains avaientmêmeouvert ia porte de leur foyer et l'intimité de leurs pensées; ceuxqui depuisquarante ans chez aous s'étaient fait uu devoir de tenir fixé sur leur visageun masquede dissimulation et de mensonge; ceux qui nousécoutaient attentiveinent pour mieuxépier et Irahir ; ceux qui recueillaient et mettaienten bon ordre les renseignemenlsles plus inflmes en vertu de ce principequ'il n'est pointde détail inutile s'il peut être employéunjour utilement pour la cause. Der tag t G'élaientles déracinésde la future Alle- tmagne,les transplantéspar intérêt person¬ nel et patriotique,les naluralisés de pure forme,aux états civils camouflésmaisaux eoeursrestés fldèlesau kaiser, ventresbe- donnants et lunettes d'or, fureteurs gros¬ siers et peu psychologues, qui connaissaient mieux la France que les Francais, et qui, dans leurs excursions innocentes, tou- ristes au chapeau k la plume de coq,n'ad- miraient pointun panorama sans songer k la plate-formebétonnéeque les ingénieurs de Krupp seraient bien avisésd'installer M... Ces autres attendent l'estomacvide,en claquant des dents. Toulela banden'a pas rendu l'&me,du gros industriel quevous avezcroisédans les rues de Caen il y a ttrente ifiois, capitaliste venu de Bochie pour rafler des fortunesminièresau détri¬ ment de la France, jusqu'au plus humble, au plus obscur, au plus dociledes garyons d'hótel,celuiquevousavezcouvertde pour- Loires,celui qui détacliaittous les matins son habit noir a la benzineet recopiailtous Hessoirs des notes d'espionnagepour son consul. La bande sinistre a déjè les yeux fixés sur la porte.Elle gueltel'instant oil MM. les diplomales la lui ouvriront. Elle compte sur le momentheureuxoü elle pourra re- prendre tranquillement chez nous sa vie douce, calme, rémunératriee,prêtea payer cetle tranquillitéd'une hypocrisienouvelle, d'une obséquiositéplus feinte, d'une alti¬ tude plus soumise.Car elle sent bien au- jourd'hui, la bandesoufïletée.quela chance est ajamais perdjjgde rentrer a grand éclat, en faisautrésonnerle pavé sous ses bottes Eieuves. « Je vousfaisparvenu, Madame,par un vieil ami de Suisse, le montant de mon loyer. J'espèrele faire bientót moi-même directementet vousrevoir, et retrouver la feelleet grandeville du Havrek laquelleje pense souventet que j'aime tant 1» C'est ainsi qu'ils s'annoncentdéja, avec des impudences qui friseraient l'incon- scieneesi la guerre n'avait révélé ce que peut entrer de cynisme et d'audace dans une têle allemande. Fasse le Ciel que cette cruauté deruière vous soit épargnée,ö mères franyaises,et que le sort vous évite la tragique épreuve de rencontrerun jour, dans votre cité, au coin de la rue, souriant et promptau salut qui chcrche i'absolution, l'hommequi fut peul-être l'assassiude votre enfant! Cen'est pas vous seulement,mères dou- loureuses dont le coeurse révolté a l'idée du suprèmeaffront,ce n'est pas vous sett¬ lement qui crierez votrehaine. La France entière doit rester debout et müudire en¬ core. J'ai poussél'autre jour la porte du Petit Palais. Cet écrin d'art au coeur de Paris m'abritait naguère que la pureté de nos Joyaux.II sertaujourd'hui de refuge a tout ce que la vie éternelledes chosesrenferme de plus atroceet de plus émouvant. On a recueilli 14, comme dans un asile , de désolationindéflnissableet mnette,tout ce qu'on a pu sauverde nos pauvresvilla¬ ges pilléset détruits par ia barbarie ger- manique. Ce sont des reliques inestimablesqui di¬ sent plus fort et mieux que nos vaines plu¬ mes ce que fut l'épouvanted'hier. Ce sont Sestragiqueset funèbresépavesarrachéesk Jatourmentede fer et de feu.Et c'est tout le sol de France, de Belgique, violé, déchiré, meurtri, livré k tous les raffinementsdu génie destructeur, 4 toufes les furies sata- Eiiques de la kultur organisée, a tout le mal impitoyable,k toutcsles implacableset lerriflantes rigueurs d'une science guer- Tière qui ue couuaitni limile daus i'üorri- ble pi respectdansle s<acré,c'est la terre qui saigne ici, géinit et crie vengeance. Elle soumeta la méditationde l'HistoireIa plus affreuse,lu plus décisive des docu¬ mentations. Cesont des pierres, des restes de statues, des morceauxd'église de village, des dé- bris précieux, des saints en prière am- putés par l'obus, décapités; les cloches de Reimsfondueset déforméespar l'inten- sité du brasier, le lion gigantesquè qui surmontaitle beffroi d'Arras, des vitraux, des boiseries sauvées de Verdun-la-Glo- rieuse, sous la pluie de fer qui ne les a pas épargnées. Cesontaussi des images,des photogra¬ phies qui gardentIa paipilante fidélité de la vie vécue,des piècesqui tixenta jamais le criineallemand,commeces lignes auto- graphesdu chef de l'état-major allemand au maire de Lunéville,et que j'ai voulure- tenir : « II y avait dans Ie sac de Por autrichien et russe saus valeur pour nous. Donnez- nous de l'or francais.Autrementla ville de Lunévillesera soumise a une amende de 100 francspar habitant. Tout cela doit être l'affaire d'un quart d'heure ». Suit une lisle de 17 personnes fusillées, depuis uu vieillardoctogenairejusqu'a un enfantde 12 anst Ce sont encore des textes officiels oü l'insolencede l'envahisseur a mêmedédai- gné d'écrire en francais, des fragments d'objetsd'art d'une finesse trop haute pour avoirété devinéepar les brutes. Et c'est aussi une porte de secrétaire, plus éloquente que le plus éloquent des réquisitoires, un panneau d'acajou oü l'on peut voir la trace du soldat allemandcam- brioleurqui s'est acharnék coupsde ciseau pour triompher de la serrure 1 A vous,rêveurs sentimenlaux,petits es¬ prits et faibles eoeurs qui cachez au fond de votre pochelc rameau d'olivierpréma- turé et I'épongesymb'oliquequevouscomp- tez passerbien vite sur toule cette mons- truosité et toute cette horreur, je recom- mandela visite du Petit Palais. Leschosestroublantesvousaecueilleront avecune émotiongrave qui voustransfor- meront,et vousleur direz merci. Mieuxque les écrits, mieux que les pa¬ roles, elless'expriment et suggèrent.Elles montentla gardeau seuil de nos souvenirs, comme elles iustruiront les générations qui viennent. II faut qu'elles demeurent et qu'elles veillent, ces choses suppliciées et marty- res. II faut qu'elles vivenl a jamais avec la pure et sajntemémoirede nos morts. Ii faut qu'elles parient en nous, qu'elles se dressent, de toute l'immensité de leur tristesse, entre nous et «eux » ; qu'elles élèvent encore le rempart de cadavreset d'ignominiesqui rendra impossiblela poi- gnéede maind'oubliet de honte que l'Alle- magneaux abois nous mendie. II faut enfin que ces pierres fassent plus épais le mur de la prison que lTIumanité du Droit est en train de Mtir, et derrière lequel, pour de longues, longues années, écrasé sous le poids de ses forfaits,il y aura IeDamnédu monde. Albert-IIerrenschmidt. LASIILIMIIITÉ DESALLIES Le président de Ia République a recu Ia dépêche suivaate du qu&nkr royal rouoiain : C'est da fond de rooa cceir qae je vous adn'sse aujourd'hui des voeux chaleureox pour la glGire"et le bonheur de la France. Ja me rappelle avec reconnaissance l'appuisiu- cère que mon pays a eu de la part de notre puissante altiée et je nourris le ferme espoir que l'année qui commence couronnera tous nos efforts réunis d'un succè-i décisif pour le bonheur denos pays et ia gtoire de nos ar- mées. Ferdinand. Le président de Ia République a répondu en ces tenues au roi do Roumnnie : Ja remercie viveoient Votre Majesté das vceux qu'elie forme pour la France et je la Eriemde recevoir elle-même tous mes sou- aits pour sa personae, pour Sa Majesté la reine et pour la Uoomanie. J'ai la feraie con¬ viction que l'année 1917 assnrera au notile people ronmain, avec la victoireet la libera¬ tion du territoirs, les reparations auxqueiles il a droit. Raymond Poincars. LAFRANCS ETLENICARAGUA Le président de la République a envoyé la dépêche suivante au générai Emiuano Chamurro, pré-ioent élu de la République du Nicaragua, a Monaga : En vous exprimant, i l'oecasion de votre arri- vée au pouvoir, mes voeux les plus sinceres pour votre personne et pour la grandeur de votce pnys, je ne puis oublier que votre trére, Saivator Cha- morro, est mort au service de la France, après avoir gagné, par son glorieux dévouement pour nos soiaats, ia medaille militaire et la croix de guerre. RAYMOND POINCARÉ. M. Emiliano Chamorro, président de la République du Nicaragua a repondu par le telegraiuine suivant : Son Excellence M. Raymond Poincarê, président de la République, Paris. Au moment de prendre possession de la prési- dence de la République, j'ai eu la profonde satis¬ faction de recevoir les affectueuses salutations de Voire Excellence, sinsi que ie üatteur souvenir qu'elle a bien voulu accord r a la memoire de mon frére Saivator, mort au service de la Franca. J'ai a cuear de ré poe dra a de si aim^bles atten¬ tions de V'«tre Excellence par l'expressloa de ma plus sive gratnude et oes vcetix 1 s plus .viecéres que' je forme pour voire bo; heur personnel et pour la grandeur de voire pays. Ë«ILiANO CMAMOKR». COMMUNIQUÉS OFFICIELS 889' JO COMMUNIQUÉ FRANCAIS Paris, 3 janvier, 14 heur es, Duel d' artillerie assez vif an Nord et au Slid de. la Somme, dans la re¬ gion de Ilouvroj- et dans celle de Ver¬ dun. autour de Bezonvaux et da Mort- Homme. En Champagne des patrouilles tres actives ont rarnené des prisonniers. 23 heur es. CanOnnade habit aelle sur divers points du front. COiMUliLÉJlITAIl; QUE 3 janvier, 20 h. 28. L' artillerie ennemie s'est montrée trés active au cours de la matinee dans la region de Souchez et dans la moitié Sud du saillant d'Ypres. Partout ailleurs activité intermit- tente des deux artilleries, Activité ordinaire sur le reste du front. COMMUNIQUE 1TALIEM Rome, 3 janvier. Le long de tout !e front, activité habituelle de 1'artillerie. • Auctm événement important. COMMUNIQUE BELGE 3 janvier. Violente lutte d' artillerie dans la region de Steenstraete au cours de l'après-midi d'aujourd'hui. Nos batteries ont cause de sérieux dégats aux positions allemandes. COMMUNIQUE RUSSE Pétrograde, 3 janvier. Sur !e front occidental, nous avons abuttu trois avions. Dans ia région du vi'tage da Bitclionw, nous avons oé.'ogé l'ennesai d'une trauchée que nous avons capturée. Dans la région deKatoumba, nous avons repoussé des attaques et réoccupé une par¬ tis (163 trancbées perduas. A i'Est de Sapjany, les Roamains oal re- jeté l ennerai, puis durent se replier sur leurs premières positions. Au Sud-Ouest de Focsani, kous avons repoussé une attaque et nous nous sommes emparés des villages de Goulianka, de Kiowenou et de Mexi- nen. Nous avons pris 212 prisonniers et 5 canons. Eu Dobroudja, dans la région de Macin, nous avons rejeté une attaque et forcé l'ennemi a reculer. Au Caucase, a I'Ouest de Kalkita, nous nous sommes empares de positions fortifiées turques. MereHeart Promotions militaires Paris, 3 jsnvier. Sont Dommés : Généraux de brigade dans le cadre de réserve, !e générale de brigade temporasre de réserve Q «ais, les colonels d'int'anterie de réserve brevetés Michel et Salie. Les Mensonges alïemands Paris, 3 janvier. Le ministère de Ia Marine dément un radio aDemand annorqjant que lecuirassé francais Vnrité aurait éte torpilió et gravement en- doromagé dans le voistnage de Maite par un sous-marin allemand. Aucuu accident n'est arrivé au cuiras6é Vé- rité. Coiistantin consnlte Athènes, 3 janvier. Le roi a con»ulté séparément les chefa d*s pariis et to«ts les anciens président3 du consei! an sujet de la réponse que comporte la note de l'Ententa. Le gouvernement se deen men te aussi sur les objections soulevées par certaines de- mi.nde de la note. Berlina reen laréponsenesJUües Amsterdam, 3 janvier Les joarnanx alïemands annnoncent qne la réponse de l'Entente a 1'oftVa allemande de patx s été remise a Bsrlin lendi dernier par le Mioistre de Suisse. La Piraterïe Lon^res, 3 janvier. Le Ltoyd annonce que Ie voilkr anglais Holly- Branch, ie vapeur narwégien Ertk-Jatl, ie voilier Irancais Aconoajua ont été coaiés. SURLEFHÖHT RDSSO-SaUfflRlH Ce que dit l'ennemi Genève, 3 janvier. Les dépêches allemandes disent que sur le front du prince Leopold da Bavière au Sttd du lac de Dryswjaty, des détachements de ponrsuite rusees furent reponssés. A i'E,t de Zloeêow, prés de Mauaiour, des troupes d'attsqa» d'une brigade de nussards en liaison avec rinfanterie aastro-hosgroise, sVmparèrent, dans les lignes russes, de 3 officiers et 127 hommes. S r le froat de i'archiduc Joseph, de fortes attaques russescontre FaNncanu nntéchoué, eutrainant de loardes psrtei pour i'eniiemi. Enira les valiées de la Susita et de la Pat- na, plusieurs hauteurs furent prises d'as- s*ut. De» contre-attaques rttsses et roumai- nes furent repoosisées. Après combat, Par- sesci et Topesci furent occupées. Sur ie f ont de Maekemen, l'ennemi dit que ses mouvements se poursuivent métho- diquement. Dans les montagnesj eutre la val'ée de Za- baia et la plairte, les troupes allemande, et austro-hong oises ont repoussé l'ennemi vers le Noru-Est. A I'Ouest et au Sud de Focsani, les troupes de la 9e armée se tronvpni rna«menattt de- vant la position fortifiée par e- R .«ses Pintocesti et Mera, ,-ur ia M lcavtii, furent prises d'assaut. Les imperiaux ont ramené 400 prisonniers. En Dobroudja, les Russes. malgré une défense achsrnéu fureni «vtoulés vers Vaca- reni, Jijiia et ia vtfie de Macin. Genéve, 3 janvier. Les B «ig«res di'ent dans leur Cotiauuni- oué avoir oris en Dobroudja les cotes 364, 197 et Is ioc.Jit de Lunkiviza. L"« Russv e retireut daas une position bien fortifiée, a trois cents pas i l'Est de Macin et au Nord de la cots 10S. ptès du Danube. LA VIE sonsl'occupation allemande Psrmi les rapatrlés du Nord arrivés ré- cemmenten Franca se troaveni 90 pers tnnes de Secün (Nord) et d'nn certain nombre de loaaiitss votsines, qui ont fourni sur la vie dans la région d'intéressants renseignements que reproduit La Liberté. Les rapatriés ont effeetné Ie trajet de Rou- baix k la frontière suisse en 38 hanres. II leur était permis d'emporter 30 kilos de ba¬ gages par personne, 300 francs en billets de banque Irangais au maximum, des titres nomiuatifs et des bons commnnaux en qiantité iilimitéa. Le ravitaiHement des envahis est assnré par )e Comité h spano-américain, qui livre des denrées aux prix suivants . Sucre, t fr. 80 le kilo ; café, 0 fr. 80 la ration sur la base de i fr. 50 la iivre ; riz, 0 fr. 15 la ra¬ tion d'environ une pinte ; lait conceatré, t fr. 05 Ia botte ; céréaline de riz, de bonae qualité, 0 fr. 55 le kilo ; pbosohatine pour enfants et ma- lades, 0 fr. 70 la livre ; farina de maïs, 0 fr. KSle kilo ; saindoux, l fr. 05 ia livre ; lard d'Amériqun, t fr. OSla livre. II n'y a plus de boeuf depuis uo an. Les boulaogers font du pain qui est dD- tribué par les *oms du Comité américam ; il y a deux distribut ons par semaine, une dis¬ tribution de pain blanc et une autre de pain noir, ca pain contient da la farine de tève non blutée ; certaines personnes ne psuvent, le digérer. Le ravitaiilement est juste suffi- sant ; il n'y a plus d'huiie pour faire de la salade, on la firépafe aveo da otriadoux ; oil fait roassir des oignorts, on y ajoate du fiitindoux que l'on fait foadre et enfin la sa¬ lade. Les objets suivants devlennent rares : huile, chaussnres, sabots, las étoffes, la Ist- ne, les prodnits oharmaceutiques, le papier, les livr««i et les phaines. II u'y a plus de tc.n- tnre d'iode, de tarine ds moutarde, de ko a, de quiaiae, de dspuratits, d'huiie de rioin, de seis anglais, da pain asyme pour les ca¬ chets ; on porie anx pharmaeiens le sucre necessaire a Ia préparation des sirops que l'on com uiande. Les Aiiamands ont Iabouré mécanique- ment toatcs les grandes pièc.^s de terrain et ont dëperté A Seclin 40 femrnss de Lille et d'ailleurs pour le nettoyage des récoites. Li récolie a été mauvaise. Les brasseries, distilleries, snereries, ont été vidées, lear matérie! a pris le cliemin de i'Allemagoe. On csmmaecs a préievcr les machines de constrnctioa récente dans les filatures. Peurpsu qoei'occapatiou continue encore, notre region aura été dépoailiée da tout ce qui pouvait être emevé. La sciwie afiemande occnpe 300 prison¬ niers rosses. On y travaille les a« bres de Ia route de Lilie et ia forêt de Phalempin, dont tous les beaux sp'oimens ont dispara, y compris les gros chêties. Depuis q«je les occupants ont accaparé et épaisó 'es ressources de la rég.on a «.el po nt que le commerce est detenu presqoe nul, la vie des Aliemands cantonnés k Seclin a biaucoop changa. La cantine allemande ne déiivre piws rien saus nn bon rempli par un officier. I! n'y a plus daas cette cantiie, sur laquelle les Aliemsnds ont inscrit comme ensclgae : A Ia Maison des Birbares », ni vin, m cognac, ni rhum, on n'y trouve que d. 'I t b ère de Munich. La ration jonrnaUère des soidats et des officiers a été rédnite. V ici, è titre d'exémple, deux menus de soldats loges ch z l'ikbitant : Premier menu : le matin, chicoree et pain ; k miai, suupe épaisse k l'orge ou 4 i'avoine avec quelques ru.-nus morceaux de viande ; ie soir, mar¬ melade et pain ; Dmigtème menu : pour deux jours, «es soidats recev uent : une boule de pïln, un bout de saucuson, un morcoau de from age. Le nombre des coiis reqns d'AUemagne par les «otaats a diminné considérablement; ce sont eux au contraire, qui cb-rcnent k expédier des vivres a leur familie ; chaqite fots qu'ils le peuvent, its font des envois de vtvres, notamment de graisse. Les Alïemands ne par ent plus souvent de la victoire, ils sont las de cette guerre qui dure plus qu'il ne l'ont cru. ils soutsur- lout soucieux des privations q te subissent bears families et désireux ah, a finir. Les Démarches pour la Paix La,note de VEntente et l'opiaion allemande Dn Temps : Gommentant Ia réponse de I'Eutente, Ies journaux allemands constatent que cette reponse coastitue un rcfus clair et citégori- que. Lss plans de l'Entente, disent-ils, vi- sent an dépécement de rAllemagne, de i'Autri lie-H «tgrie et de ia Turqnie. lis se¬ ront dêjoues avec résoiutton par le peupla allemand, qui sanra défendre son existence. Les motifs atlégués pour reponsser les offres allemandes suscitent une cerUine surprise dans les milieux poli iques l'on dit que toule nouveile tentative da nfgocia lion sstait inutile. Le Re 'chspost de Beri'n dit : Nous sommes encoro ea guerre, mais nous eombaltons pour Is p.ix. Lidée de la poix est prédominanle pour l'an 1917. Malheureust mcnt. les débals sur cette paix ne sembient pas suffi: sammect inspirés du sérieux et de la g'avité de la cause O . croit que la paix est une aflabe de canons, de diplotnates et de militaires traitant autour d'un tapis vert. Une paix dece genre se- rait de courte dürée. La vraie paix est celle qui sorlira du Iréfonds dont est sortie la guerre, e'est-a-dire des conches popubires les plus prof ndes La guerre mondiale est ode de la vie spiritiielle et c'est Oiru qui I'a déch-loée. C'est le fruit müri paren systómoéco- nomique qui, au lieu d'avoir l'humanüé pour ideal, ne s'est occopê que de gens a r<'.-illser.qui a produit pour produire,qui n'a recherche que des marches. Quand l'offre a dépissé la demande sur le marchó uuiversel la querello naqoit varmi les hommes et la concurrence a amené la guerre. Aitssi longteraps que la pense,e chrétienne restera lettre morte, aussi longlemps que les esprits ne se p-éoceuporont que de la matière, glorifiant par des hommes noo.'ts et des provinces dóvastées la beiutê des emprunts de guerre, il n'y aura pas de paix durable. La Gazette de la Croix dit : La forme dans laquelle nous est signifié le refus ajoute au nom de l'adversaire une offense et celle- ci est aggravée encore paries mobiles que la note atiribue a nos propositions de paix. Nous ne pour- rons régler cette question qu'avec l'épée. La Post traite d'hypocrites les raisoas que l'Eniente fait valoir coatre la paix. La ré¬ ponse de l'Entente lui semble une nouvelle manifestation de la haine et de la voionté d'anéantir l'Allemagne et ses alliés. Le Tortcaerts écrit : Puisquo nos adversaires désirent co ntinuer la giif-rre. le peup'e allemand n'a pas le choix. Ii comprendra qua lc refus de nos propositions ca¬ che i'espoir de pouvoir, malgré toul, abaiire l'Al- lemagce. Ii est done de l'intérêt de tout notre peu- ple de rtnetre cet espoir vain. La Gazette de Francfort estime que la note de i'Euteate est bien ce que l'on pouvait at- tendre, après les discours qui avaient été prononcés. Cependant, d'apiès certains journaux libéraux anglais et quelques jour naux neutres, on aurait pu penserquela note laisserait une porte ouverte nour de nouvelles négociations, au cas oü l'Allema¬ gne voulrait sérieusement la paix. L'Alfe- magne veut bien sérieusement la paix, mais la note ne laisse ouverte ancune porte. UneNoteoüeienseautriehienne Le bureau de correspondance de Vienne qui est l'organe direct du gouvernement au¬ trichien, fait paraitre un communique que nous reproduisons 4 cause de son origine. II est d'une viguenr et d'une netteté de pen¬ see qni n'est pas habituelle aux scribes offi- cieux du B.tllplatz. II donne la mesure du desappointement irr.ts qua soalève l'anion des alliés. Comme Berlin, Yienne a recours aux menaces. Dans leurs commsntaires sur Ia réoonse de l'Entente a l'offre «1epaix faite par la Quadruple- Aili-ace, les journaux auirichiens disont, tout en suspendsutleur jueement dtOinitf jusqu'a l'arri- tcb au texte sulhentique que la décision négati- ve des gouvernements ennemis ne les surprend pas après lts manifestations de la^presse de l'Eotente et suriout après l'ordre du jour du tsar a son armée. Les journaux autrichiens estiment que la ré¬ ponse etl caractérisée par le masque de dignité et par l'srrogance. lis dèclarent qu'elle n'est pas autre chose que la répétition d'affirmations fausses déja asciennes et bien souvent entenduos, aiasi que de formulrs conlraires a la vêrilé. Les de- rnandes do sanctions, reparations et garanties té- moignent d'une grande présomption et il y a lieu do les repousser tout particulièrement, car les puissances centrales n'ont rien a expier, rien 4 rép vrer, rien a garaatir. II est prouvé des maintenant devant le tribunal de l'Histoire quel'Aogleterreetla Russia, appuyée par la politique de revanche franpalse, voulaient ceite guerre depuis de longues années. La yua- druple-Alliance a prouvé au monde entier ss vo- lonlé de pa x honnête et sincére. Le sang qui va couler encore rejaillira sur la tête de nos enno- mis. L'Ente.nle portera la responsabtllté de ee qui va se produire mainlenant, a ssvoir le déploie- ment de toute notre force dans la lutte. Le Vaticanet la noteallemande On mande de Rome anx journaux de Milan qu oa assure de source bi «n intormêe que la réponse du Saint-Siège 4 la note allemande est prête et qu'elle e3t sur ie point d'être traosmise au gouvernement de Berlin par Ia même voie que fut transmise la note allemande. On ne pense pas que Ie Vatican attende Ia publication de la réponse de l'Entente au president Wiison. Sur le contenn même de ia note du Vatican rien n'a transpire j usqu'a maintenant. La réponseallemande aux Etats scandinaves Répondant 4 Ia note des treis Etats scan¬ dinaves, le gouvernement imperial allemand reconoait entièrement les motifs qui ont provoqué fa manifestation des gouverae- ments danois, norvégien et snédois. II rap- pelie la note allemande dn 12 dccembre 1916 et la réponse de l'Allemagne au mémoire du président Wilson. Enfin, il sffirme qu'il dé- peud des e« nemis de l'Allemagne de rendre au monde ks blenfaits de ia paix. L'QPINION DEP NEUTRES I.ll Hollande La section nécrlaudaise de la Ligue des pays natures communique la note suivante : La sfiCion née.-laudaise de la Ligue dei pays ne ir»s ayant pris connaissauce de la nom ne M. WiLon et Je ia déclaration dc M. Lunsi. g, qui l'a accompagnée, relativa 4 une intervention éventuelle de I'Amêriqn® dans li guerre ; Considérant que les alliés ont fait connal- tre, 4 plusieurs reprisas, les conditions géné¬ rales d'une paix durable, telie que doivent la désirer les nations civilisées et en parti¬ culier los petits Etats ; Qoe ies puissances centrales se sontabste- nues de faire des propositions conciètes.pou- vant servir de bases 4 dos négociations éven- tu"lles ; Q Ven outre, ces puiseances n'ont riea fait pour mettrrt fin aux vexations dont sont victimes les populations envahies, ponr arrêter les massacres d'Arménie, les dépor- tations de Belgique, la guerre sous-marine, ponrsuivie même contra les bateaux mar- chands ; Estime, avec Ia majeure partie dn peupla liolfandais que, daus i'iutérêi de l'bumanitd tont entière, et surtont des peüts Frats neulres, ia guerre libératrice doit êtie con- tinuée avec vigueur et jusq'a'4 compléte vio toire des Alliés. Pari int de la réponse des Alüés, le Tyi dit que c'est nne trés habile tacciqne de ia part de l'Entente. Tandis que la presse aliemande de toutes nuances proclame que l'Ententa désire con- tinner la gnerre, les neutres voient simple- ment que l'Entente refuse d'acceDter les of¬ fres vaguas présentées avec la seule assu¬ rance de rAIIemigue. L'Entente ne peut pus exprimrr une opi¬ nion sur i'accptabi ité de conditions qua tout le monde ignore. l.e Dauemark On mande de Gopenhague qn'en pnbüant la teneur de la réponse d.es alii"* a la propo- sitiou djs empires centraux, les jnurnaax da- nais prennent texie dn renouvellement da l'année pour rappeler ies difficnités et les pirils toujours croissants ani menacent le Danemsrk, mfinten-mtque l'espoir de la paix s'afif tiblit. La nation danoise, disent its, est nnanima 4 espérer que nous rénssirons encore, dans l'avenir, 4 évifer la guerre. Si cet espoir s'aa- complit, nons parvisndrons b'eu 4 sarmon- ter les difficnités que la goerre nous a lait éprotiver 4 l'intérieur. La mission dn mi¬ nistère sera deparer 4 ces difticuités par des mesures elficaces portant sur la régularisa- tion des prix et la répartition des denrées. L'Esitagae D'après une dépêche de Madrid au Times, le comte Romanones a déclaré que le temps poor la paix n'éselt pas c-ncore venu et qu'en conséquence toutes les tentative) da mediation seraient vaines. De plus, toutes ces tentatives, bien que soigneusement dé- guisées, opèrent actuellement en faveur d'un cóté et an désav. ntage de i'aotre. Touta adhésion de i'Espagce serait done une rup¬ ture de la neutraiiié L'E p-gue desire con- server sa pleine liberté d'ueiion pour una occasion pius beurt use. Les Etats-Unlo Le sênatenr Ilitchook a soumis au Sénat nn ordre dn jour approuvant la note du président Wilson aux puissances betliaé- rantes. Aptès discnsslon, ie S'n.t a décidé d'ajourner lo vote, les chefs republicains dó- sirant que l'ordre dn jour soit soumis a la commission des affaires étrangères. Les cours 4 la Bourse de New-York, qui avaient subi nne baiss9 énorme lors de l'envoi de la note Wilson, se sont trés sé- rieusoment relevés sur la teas ur de la ré¬ ponse de l'Entente. Cinquante milis denoscosipnfplotes ysntêtrerapatriés On annonce qne les trains rapafriant nos malheureux compatriotes des régions ea- vahies vont être mis en route de nouveau. Ciequante mille évacués serout rapttriès, les semaines prochaines, par Schaffbouse, Zarich et Genève. Ii circniera deux trainr par jour, 4 l'exception du dimancha. Sur IeFreet Mse-Ein La situation L'ennemi rencontre d'assez grosses diffi¬ cnités. L'énergie des Roumaias et des Russes lui impose nne lutte iucessante, qui fait sa marche lente. Nos alliés en profiient pour faire éconler vers l'arrière tout ca qui doil aller se concentrer sur les positions ebonies 4 l'avance. Aussi les AIF-mands manoeavrent-iis 4 pen prés, en ce moment, suivant la facon de ca- lui qai se fraio un passage en avatipint d'abord une épaule, puis l'autre. G'était ia droite, hier, en direction de Braïla ; c'est plutót ia gauche aujourd'hui aux lias de se rendre miitres de Focsani. Ici, la tactique poureuivie est fort habile: la place ayant été fortifiée en vue d'une attaque du Nord-Est, les troupes envabissantes s'éyertuent a i'at- taquer a I'Ouest. C'est Ia signification qu'il faut attacher A l'occupation d'Andreachou-Doigos.qui ouvra la vallée du Milcovu faisant entrevo r Focsa¬ ni, par I'Ouest, 4 une trentaine de kilometres. Tonte la région des Carpathes de Molda¬ vië, dn haut eibas, doit, d'ailleurs, mainte- nir notre attention Ia plus éveillée. G'cs 14 que se décide une partie de l'avenir. L'uchè- vement de la campagne roumaine, selon la tonrnure qu'elle affectera, autorisera ou non bipn des choses. A l'epaule droite, ponr ponrsuivre notre fignre, l'ennemi voit sa poussée sar Br„ïia quelque peu ralentie. Ge ne sera pas pour Iongtemp3. Cependant, appuyés sur Roma- nnl et Macin qn'ils tiennent encore, nos amis vont défiler en bate tous les contingents dégagés vers Galatz et le Sereth. :^es Tanks sar le Front roamaia On mande de Budapest que les fampnx « Tanks » anglais ont fait, la semaine aer- nière, leur apparition sur le frout de Mo'da- vie, oil ils ont semé nne folie panique parmi les premières tronpes ennemies qui ont en affaire 4 eux. Les Ailemands et les Hongrois n'ont pas tardé 4 se ressaisir, grace aux (as¬ sures énergiqaes prises sur les or 4res da maréchal Maekemen, mais toutes ies k.f>r- mation^ re? .es 4 Budapest signalent i flat moral predigieux produit par les machines infernaies

JeodiIJanvier1917 Le Havre...37mchm—ff12,93! Pap-es) 5Ceiti»ê5—fWTlONDBIATW—5CeBtiacs {^cPages) JeodiIJanvier1917 Administrateur•Dëlégué-Gérant O.RANDOLET mtratios,ImpressionsetAnnonces,TÉL.10.47

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37mchm — ff 12,93! Pap-es) 5 Ceiti»ê5—fWTlONDBIATW—5 CeBtiacs {^c Pages) JeodiI Janvier1917Administrateur•Dëlégué-Gérant

O. RAN DO LETmtratios,ImpressionsetAnnonces,TÉL.10.4785, Rue Fontenelle SS

ASresseTélégrapMqae. EANDOLETHam LeANNONCES

Havre RÉDACTEUR EN CHEF

J.-J. CASPAR - JORDANXéléphoae t I4.SO

SsorétairaGénêral: TH. VALLÉS

Rédaction, 35, rue Fontenelle - Tél. 7.60

Aü HAVRE

A PARIS ....

Bureau du Journal 11J, bout' de StrasDOurg.L'AGENOE HAVAS 8, pljee de la Bourse, estseule chargé'1 de rccevoir tee Annonces pour( le Journal.

L» PETITHAVREesl désignépour les Annonces] udtclafresst tégoles

ORGANE REPÜBLICAIN DEMOGRATIQUELe plus fort Tiragedes de Ia Region

Trois MoisA B O TENEMENTS

Le Havre, la Seine-Inférieure, l'Eure, « _ „l'Oise et la Somma

Fr.I Autros DépartemeutsUnion Postale

6«O

Six Mois

9 Fr.'li r.oSO Fr.

Un Am

* 8 Fr.sss »iO

On s'abonne également, SANSFRAIS,dans tous les Bureaux de Posta de France

LES AUTRESII est nn jour pourtant oü, las d'avoirrugi, se tairontles canons.Lesmainsdégouttaniesde sang, écoeurée^e sa besogne, assise sur la hauteur quignarquerala terrible étape, la Mort regar-iera, effaréede l'oeuvre,commepourremplir une dernièrefoisses yeux d'ombredela visiond'horreurqu'elle aura produite.Alors, cejour-la,sous Ieciel encorefris-sonnant d'épouvante, des cris monteront,jaillis de l'dmefémininede France,cris dejoie, de délivrance,de félicilé inflnie,crisd'espéranceréalisée a la penseeque seront®nflnrendus a ces inèresles êtres de souf-france et d'amourkqui elles donnèrcut lavie et qui faillirent leur donner la mort ;cris de douleur ravivée aussi de cellesque la destiuéa frappa,et qui, détachantsin instant leur esprit de l'ineffagableetclierpassé,se tournerontversl'avenir pourlui poser ia questionterrible: « Et lesautres, eux aussi, reviendront-ils? »Les autres, vous le savez,ce sont ceuxqui s'étaieut habituésa vivre parmi nous,que nous avions accueilii sans défiance,auxquels certains avaientmêmeouvert iaporte de leur foyer et l'intimité de leurspensées; ceuxqui depuisquaranteans chezaous s'étaient fait uu devoir de tenir fixésur leurvisageun masquede dissimulationet demensonge; ceuxqui nousécoutaientattentiveinent pour mieuxépieret Irahir ;ceux qui recueillaient et mettaienten bonordre les renseignemenlsles plus inflmesen vertu de ce principequ'il n'est pointdedétail inutile s'il peut être employéunjourutilementpour la cause. Der tag tG'élaientles déracinésde la future Alle-tmagne,les transplantéspar intérêt person¬nel et patriotique,les naluralisés de pureforme,aux états civils camouflésmaisauxeoeursrestés fldèlesau kaiser, ventresbe-donnants et lunettes d'or, fureteurs gros¬siers et peupsychologues,qui connaissaientmieux la France que les Francais, et qui,dans leurs excursions innocentes, tou-ristes au chapeau k la plumede coq,n'ad-miraient pointun panorama sanssonger kla plate-formebétonnéeque les ingénieursde Krupp seraient bien avisésd'installerM...Ces autres attendent l'estomacvide,enclaquant desdents.Toulela banden'a pasrendu l'&me,du gros industriel que vousavezcroisédans les rues de Caen il y attrente ifiois, capitaliste venu de Bochiepour rafler des fortunesminièresau détri¬ment de la France, jusqu'au plus humble,au plusobscur,au plus dociledesgaryonsd'hótel,celuiquevousavezcouvertdepour-Loires,celui qui détacliaittous les matinsson habit noir a la benzineet recopiailtousHessoirs desnotes d'espionnagepour sonconsul.La bande sinistre a déjè les yeuxfixéssur la porte.Elle gueltel'instant oilMM.lesdiplomales la lui ouvriront. Elle comptesur le momentheureuxoü elle pourra re-prendre tranquillement chez nous sa viedouce, calme, rémunératriee,prêtea payercetle tranquillitéd'unehypocrisienouvelle,d'une obséquiositéplus feinte, d'une alti¬tude plus soumise.Carelle sent bien au-jourd'hui, la bandesoufïletée.quela chanceest ajamaisperdjjgderentrer agrand éclat,en faisautrésonnerle pavé sous ses bottesEieuves.« Je vousfaisparvenu, Madame,par unvieil ami de Suisse, le montant de monloyer. J'espèrele faire bientót moi-mêmedirectementet vousrevoir, et retrouver lafeelleet grandeville du Havrek laquellejepense souventet que j'aime tant 1»C'est ainsi qu'ils s'annoncentdéja, avecdes impudences qui friseraient l'incon-scieneesi la guerre n'avait révélé ce quepeut entrer de cynisme et d'audace dansune têle allemande.Fasse le Cielque cette cruauté deruièrevous soit épargnée,ö mères franyaises,etque le sort vous évite la tragique épreuvede rencontrerun jour, dans votre cité, aucoinde la rue, souriantet promptau salutqui chcrche i'absolution, l'hommequi futpeul-être l'assassiude votreenfant!Cen'est pas vousseulement,mères dou-loureusesdont le coeurse révolté a l'idéedu suprèmeaffront,ce n'est pas vous sett¬lement qui crierez votrehaine. La Franceentière doit rester debout et müudire en¬core.J'ai poussél'autre jour la porte du PetitPalais. Cet écrin d'art au coeur de Parism'abritait naguère que la pureté de nosJoyaux.II sertaujourd'hui de refuge a toutce que la vie éternelledes chosesrenfermede plus atroceet deplus émouvant.On a recueilli 14, comme dans un asile ,de désolationindéflnissableet mnette, toutce qu'ona pu sauverde nospauvresvilla¬ges pilléset détruits par ia barbarie ger-manique.Ce sont desreliques inestimablesquidi¬sent plus fort et mieuxque nosvainesplu¬mes ce que fut l'épouvanted'hier. Ce sontSestragiqueset funèbresépavesarrachéeskJatourmentede fer et de feu.Et c'est tout lesol deFrance,de Belgique, violé, déchiré,meurtri, livré k tous les raffinementsdugénie destructeur, 4 toufes les furies sata-Eiiques de la kultur organisée, a tout lemal impitoyable,k toutcs les implacablesetlerriflantes rigueurs d'une science guer-Tièrequi ue couuaitni limile daus i'üorri-

ble pi respectdans le s<acré,c'est la terrequi saigne ici, géinit et crie vengeance.Elle soumeta la méditationde l'HistoireIaplus affreuse,lu plus décisive des docu¬mentations.Cesont des pierres,des restesde statues,desmorceauxd'église de village, des dé-bris précieux, des saints en prière am-putés par l'obus, décapités; les clochesdeReimsfondueset déforméespar l'inten-sité du brasier, le lion gigantesquè quisurmontaitle beffroi d'Arras, des vitraux,des boiseries sauvées de Verdun-la-Glo-rieuse, sous la pluie de fer qui ne les a pasépargnées.Cesontaussi des images,des photogra¬phiesqui gardentIa paipilante fidélité dela vie vécue,des piècesqui tixenta jamaisle criineallemand,commeces lignes auto-graphesdu chef de l'état-major allemandau mairedeLunéville,et quej'ai voulure-tenir :« II y avait dans Ie sac de Por autrichienet russe saus valeur pour nous. Donnez-nous de l'or francais.Autrementla ville deLunévillesera soumise a une amende de100francspar habitant. Tout cela doit êtrel'affaired'un quart d'heure».Suit une lisle de 17 personnes fusillées,depuis uu vieillardoctogenairejusqu'a unenfantde 12 anstCe sont encore des textes officiels oül'insolencede l'envahisseur a mêmedédai-gné d'écrire en francais, des fragmentsd'objetsd'art d'une finesse trophaute pouravoirété devinéepar les brutes.Et c'est aussi une porte de secrétaire,plus éloquente que le plus éloquent desréquisitoires,un panneaud'acajou oü l'onpeut voir la trace du soldat allemandcam-brioleurqui s'est acharnék coupsde ciseaupour triompherde la serrure 1A vous,rêveurs sentimenlaux,petits es¬prits et faibles eoeurs qui cachez au fondde votrepochelc rameau d'olivierpréma-turé et I'épongesymb'oliqueque vouscomp-tez passerbienvite sur toule cette mons-truosité et toute cette horreur, je recom-mandela visite du Petit Palais.Leschosestroublantesvousaecueillerontavecune émotiongrave qui voustransfor-meront,et vousleur direzmerci.Mieuxque les écrits, mieux que les pa¬roles, elless'exprimentet suggèrent.Ellesmontentla gardeau seuil denos souvenirs,comme elles iustruiront les générationsqui viennent.II faut qu'elles demeurent et qu'ellesveillent, ces choses suppliciées et marty-res. II faut qu'elles vivenl a jamais avecla pure et sajntemémoirede nosmorts.Ii faut qu'elles parient en nous, qu'ellesse dressent, de toute l'immensité de leurtristesse, entre nous et «eux » ; qu'ellesélèvent encore le rempart de cadavresetd'ignominiesqui rendra impossiblela poi-gnéedemaind'oubliet dehonteque l'Alle-magneaux abois nousmendie.II faut enfin que ces pierres fassentplusépais le mur de la prison que lTIumanitédu Droit est en train de Mtir, et derrièrelequel, pour de longues, longues années,écrasé sous le poids de ses forfaits,il yaura IeDamnédumonde.

Albert-IIerrenschmidt.

LASIILIMIIITÉDESALLIESLe président de Ia République a recu Ia dépêchesuivaate du qu&nkr royal rouoiain :C'est da fond de rooa cceir qae je vousadn'sse aujourd'hui des voeux chaleureoxpour la glGire"et le bonheur de la France. Jame rappelle avec reconnaissance l'appuisiu-cère que mon pays a eu de la part de notrepuissante altiée et je nourris le ferme espoirque l'année qui commence couronnera tousnos efforts réunis d'un succè-i décisif pour lebonheur denos pays et ia gtoire de nos ar-mées.

Ferdinand.Le président de Ia République a répondu en cestenues au roi do Roumnnie :Ja remercie viveoient Votre Majesté dasvceux qu'elie forme pour la France et je laEriemde recevoir elle-même tous mes sou-aits pour sa personae, pour Sa Majesté lareine et pour la Uoomanie. J'ai la feraie con¬viction que l'année 1917 assnrera au notilepeople ronmain, avec la victoireet la libera¬tion du territoirs, les reparations auxqueilesil a droit. RaymondPoincars.

LAFRANCSETLENICARAGUALe président de la République a envoyéla dépêche suivante au générai EmiuanoChamurro, pré-ioent élu de la Républiquedu Nicaragua, a Monaga :En vous exprimant, i l'oecasion de votre arri-vée au pouvoir, mes voeux les plus sinceres pourvotre personne et pour la grandeur de votce pnys,je ne puis oublier que votre trére, Saivator Cha-morro, est mort au service de la France, aprèsavoir gagné, par son glorieux dévouement pournos soiaats, ia medaille militaire et la croix deguerre.

RAYMOND POINCARÉ.

M. Emiliano Chamorro, président de laRépublique du Nicaragua a repondu par letelegraiuine suivant :Son Excellence M. Raymond Poincarê, présidentde la République, Paris.Au moment de prendre possession de la prési-dence de la République, j'ai eu la profonde satis¬faction de recevoir les affectueuses salutations deVoire Excellence, sinsi que ie üatteur souvenirqu'elle a bien voulu accord r a la memoire demon frére Saivator, mort au service de la Franca.J'ai a cuear de ré poe dra a de si aim^bles atten¬tions de V'«tre Excellence par l'expressloa de maplus sive gratnude et oes vcetix 1 s plus .viecéresque' je forme pour voire bo; heur personnel etpour la grandeur de voire pays.

Ë«ILiANO CMAMOKR».

COMMUNIQUÉSOFFICIELS889' JO

COMMUNIQUÉFRANCAISParis, 3 janvier, 14 heur es,

Duel d' artillerie assez vif an Nordet au Slid de. la Somme, dans la re¬gion de Ilouvroj- et dans celle de Ver¬dun. autour de Bezonvaux et da Mort-Homme.En Champagne des patrouilles tresactives ont rarnené des prisonniers.

23 heur es.CanOnnade habit aelle sur diverspoints du front.

COiMUliLÉJlITAIl;QUE3 janvier, 20 h. 28.

L' artillerie ennemie s'est montréetrés active au cours de la matineedans la region de Souchez et dans lamoitié Sud du saillant d'Ypres.Partout ailleurs activité intermit-tente des deux artilleries,

Activité ordinaire sur le reste dufront.

COMMUNIQUE1TALIEMRome, 3 janvier.

Le long de tout !e front, activité habituellede 1'artillerie.• Auctm événement important.

COMMUNIQUEBELGE3 janvier.

Violente lutte d' artillerie dans laregion de Steenstraete au cours del'après-midi d'aujourd'hui.Nos batteries ont cause de sérieuxdégats aux positions allemandes.

COMMUNIQUERUSSEPétrograde, 3 janvier.

Sur !e front occidental, nous avons abuttutrois avions.Dans ia région du vi'tage da Bitclionw,nous avons oé.'ogé l'ennesai d'une trauchéeque nous avons capturée.Dans la région deKatoumba, nous avonsrepoussé des attaques et réoccupé une par¬tis (163 trancbées perduas.A i'Est de Sapjany, les Roamains oal re-jeté l ennerai, puis durent se replier surleurs premières positions.Au Sud-Ouest de Focsani, kousavons repoussé une attaque et nousnous sommes emparés des villages deGoulianka, de Kiowenou et de Mexi-nen.Nous avons pris 212 prisonniers et5 canons.Eu Dobroudja, dans la région deMacin, nous avons rejeté une attaqueet forcé l'ennemi a reculer.Au Caucase, a I'Ouest de Kalkita, nousnous sommes empares de positions fortifiéesturques.

MereHeartPromotions militaires

Paris, 3 jsnvier.Sont Dommés : Généraux de brigade dansle cadre de réserve, !e générale de brigadetemporasre de réserve Q «ais, les colonelsd'int'anterie de réserve brevetés Michel etSalie.

Les Mensonges alïemandsParis, 3 janvier.

Le ministère de Ia Marine dément un radioaDemand annorqjant que lecuirassé francaisVnrité aurait éte torpilió et gravement en-doromagé dans le voistnage de Maite par unsous-marin allemand.Aucuu accident n'est arrivé au cuiras6é Vé-rité.

Coiistantin consnlteAthènes, 3 janvier.

Le roi a con»ulté séparément les chefa d*spariis et to«ts les anciens président3 duconsei! an sujet de la réponse que comportela note de l'Ententa.Le gouvernement se deen men te aussi surles objections soulevées par certaines de-mi.nde de la note.

Berlina reenlaréponsenesJUüesAmsterdam, 3 janvier

Les joarnanx alïemands annnoncent qnela réponse de l'Entente a 1'oftVa allemandede patx s été remise a Bsrlin lendi dernierpar le Mioistre de Suisse.

La PiraterïeLon^res, 3 janvier.

Le Ltoyd annonce que Ie voilkr anglaisHolly- Branch, ie vapeur narwégien Ertk-Jatl,ie voilier Irancais Aconoajua ont été coaiés.

SURLEFHÖHTRDSSO-SaUfflRlHCe que dit l'ennemi

Genève, 3 janvier.Les dépêches allemandes disent que surle front du prince Leopold da Bavière auSttd du lac de Dryswjaty, des détachementsde ponrsuite rusees furent reponssés.A i'E,t de Zloeêow, prés de Mauaiour, destroupes d'attsqa» d'une brigade de nussardsen liaison avec rinfanterie aastro-hosgroise,sVmparèrent, dans les lignes russes, de 3officiers et 127 hommes.S r le froat de i'archiduc Joseph, de fortesattaques russescontre FaNncanu nntéchoué,eutrainant de loardes psrtei pour i'eniiemi.Enira les valiées de la Susita et de la Pat-na, plusieurs hauteurs furent prises d'as-s*ut. De» contre-attaques rttsses et roumai-nes furent repoosisées. Après combat, Par-sesci et Topesci furent occupées.Sur ie f ont de Maekemen, l'ennemi ditque ses mouvements se poursuivent métho-diquement.Dans les montagnesj eutre la val'ée de Za-baia et la plairte, les troupes allemande, etaustro-hong oises ont repoussé l'ennemivers le Noru-Est.A I'Ouest et au Sud de Focsani, les troupesde la 9e armée se tronvpni rna«menattt de-vant la position fortifiée par e- R .«sesPintocesti et Mera, ,-ur ia M lcavtii, furentprises d'assaut. Les imperiaux ont ramené400 prisonniers.En Dobroudja, les Russes. malgré unedéfense achsrnéu fureni «vtoulés vers Vaca-reni, Jijiia et ia vtfie de Macin.

Genéve, 3 janvier.Les B «ig«res di'ent dans leur Cotiauuni-oué avoir oris en Dobroudja les cotes 364,197 et Is ioc.Jit de Lunkiviza.L"« Russv e retireut daas une positionbien fortifiée, a trois cents pas i l'Est deMacin et au Nord de la cots 10S. ptès duDanube.

LA VIEsonsl'occupationallemandePsrmi les rapatrlés du Nord arrivés ré-cemmenten Franca se troaveni 90 pers tnnesde Secün (Nord) et d'nn certain nombre deloaaiitss votsines, qui ont fourni sur la viedans la région d'intéressants renseignementsque reproduit La Liberté.Les rapatriés ont effeetné Ie trajet de Rou-baix k la frontière suisse en 38 hanres. IIleur était permis d'emporter 30 kilos de ba¬gages par personne, 300 francs en billets debanque Irangais au maximum, des titresnomiuatifs et des bons commnnaux enqiantité iilimitéa.Le ravitaiHement des envahis est assnrépar )e Comité h spano-américain, qui livredes denrées aux prix suivants .Sucre, t fr. 80 le kilo ; café, 0 fr. 80 la rationsur la base de i fr. 50 la iivre ; riz, 0 fr. 15 la ra¬tion d'environ une pinte ; lait conceatré, t fr. 05Ia botte ; céréaline de riz, de bonae qualité,0 fr. 55 le kilo ; pbosohatine pour enfants et ma-lades, 0 fr. 70 la livre ; farina de maïs, 0 fr. KSlekilo ; saindoux, l fr. 05 ia livre ; lard d'Amériqun,t fr. OSla livre. II n'y a plus de boeuf depuisuo an.Les boulaogers font du pain qui est dD-tribué par les *oms du Comité américam ; ily a deux distribut ons par semaine, une dis¬tribution de pain blanc et une autre de painnoir, ca pain contient da la farine de tèvenon blutée ; certaines personnes ne psuvent,le digérer. Le ravitaiilement est juste suffi-sant ; il n'y a plus d'huiie pour faire de lasalade, on la firépafe aveo da otriadoux ; oilfait roassir des oignorts, on y ajoate dufiitindoux que l'on fait foadre et enfin la sa¬lade.Les objets suivants devlennent rares :huile, chaussnres, sabots, las étoffes, la Ist-ne, les prodnits oharmaceutiques, le papier,les livr««i et les phaines. II u'y a plus de tc.n-tnre d'iode, de tarine ds moutarde, de ko a,de quiaiae, de dspuratits, d'huiie de rioin,de seis anglais, da pain asyme pour les ca¬chets ; on porie anx pharmaeiens le sucrenecessaire a Ia préparation des sirops quel'on com uiande.Les Aiiamands ont Iabouré mécanique-ment toatcs les grandes pièc.^s de terrain etont dëperté A Seclin 40 femrnss de Lille etd'ailleurs pour le nettoyage des récoites. Lirécolie a été mauvaise.Les brasseries, distilleries, snereries, ontété vidées, lear matérie! a pris le cliemin dei'Allemagoe. On csmmaecs a préievcr lesmachines de constrnctioa récente dans lesfilatures. Peurpsu qoei'occapatiou continueencore, notre region aura été dépoailiée datout ce qui pouvait être emevé.La sciwie afiemande occnpe 300 prison¬niers rosses. On y travaille les a«bres de Iaroute de Lilie et ia forêt de Phalempin, donttous les beaux sp'oimens ont dispara, ycompris les gros chêties.Depuis q«je les occupants ont accaparé etépaisó 'es ressources de la rég.on a «.el po ntque le commerce est detenu presqoe nul,la vie des Aliemands cantonnés k Seclin abiaucoop changa. La cantine allemande nedéiivre piws rien saus nn bon rempli par unofficier. I! n'y a plus daas cette cantiie, surlaquelle les Aliemsnds ont inscrit commeensclgae : A Ia Maison des Birbares », nivin, m cognac, ni rhum, on n'y trouve qued. 'I t b ère de Munich.La ration jonrnaUère des soidats et desofficiers a été rédnite.V ici, è titre d'exémple, deux menus desoldats loges ch z l'ikbitant : Premier menu :le matin, chicoree et pain ; k miai, suupeépaisse k l'orge ou 4 i'avoine avec quelquesru.-nus morceaux de viande ; ie soir, mar¬melade et pain ; Dmigtème menu : pour deuxjours, «es soidats recev uent : une boule depïln, un bout de saucuson, un morcoau defrom age.Le nombre des coiis reqns d'AUemagnepar les «otaats a diminné considérablement;ce sont eux au contraire, qui cb-rcnent kexpédier des vivres a leur familie ; chaqitefots qu'ils le peuvent, its font des envois devtvres, notamment de graisse.Les Alïemands ne par ent plus souventde la victoire, ils sont las de cette guerrequi dure plus qu'il ne l'ont cru. ils soutsur-lout soucieux des privations q te subissentbears families et désireux ah, a finir.

Les Démarchespour la Paix

La, note de VEntenteet l'opiaion allemande

Dn Temps :Gommentant Ia réponse de I'Eutente, Iesjournaux allemands constatent que cettereponse coastitue un rcfus clair et citégori-que. Lss plans de l'Entente, disent-ils, vi-sent an dépécement de rAllemagne, dei'Autri lie-H «tgrie et de ia Turqnie. lis se¬ront dêjoues avec résoiutton par le peuplaallemand, qui sanra défendre son existence.Les motifs atlégués pour reponsser lesoffres allemandes suscitent une cerUinesurprise dans les milieux poli iques oü l'ondit que toule nouveile tentative da nfgocialion sstait inutile.

Le Re 'chspost de Beri'n dit :Nous sommes encoro ea guerre, mais nouseombaltons pour Is p.ix. Lidée de la poix estprédominanle pour l'an 1917. Malheureust mcnt.les débals sur cette paix ne sembient pas suffi:sammect inspirés du sérieux et de la g'avité dela cause O . croit que la paix est une aflabe decanons, de diplotnates et de militaires traitantautour d'un tapis vert. Une paix dece genre se-rait de courte dürée.La vraie paix est celle qui sorlira du Iréfondsdont est sortie la guerre, e'est-a-dire des conchespopubires les plus prof ndes La guerre mondialeest ode de la vie spiritiielle et c'est Oiru qui I'adéch-loée. C'est le fruit müri paren systómoéco-nomique qui, au lieu d'avoir l'humanüé pourideal, ne s'est occopê que de gens a r<'.-illser.quia produit pour produire,qui n'a recherche que desmarches. Quand l'offre a dépissé la demande surle marchó uuiversel la querello naqoit varmi leshommes et la concurrence a amené la guerre.Aitssi longteraps que la pense,e chrétienne resteralettre morte, aussi longlemps que les esprits nese p-éoceuporont que de la matière, glorifiant pardes hommes noo.'ts et des provinces dóvastées labeiutê des emprunts de guerre, il n'y aura pas depaix durable.

La Gazette de la Croix dit :La forme dans laquelle nous est signifié le refusajoute au nom de l'adversaire une offense et celle-ci est aggravée encore paries mobiles que la noteatiribue a nos propositions de paix. Nous ne pour-rons régler cette question qu'avec l'épée.

La Post traite d'hypocrites les raisoas quel'Eniente fait valoir coatre la paix. La ré¬ponse de l'Entente lui semble une nouvellemanifestation de la haine et de la voiontéd'anéantir l'Allemagne et ses alliés.

Le Tortcaerts écrit :Puisquo nos adversaires désirent co ntinuer lagiif-rre. le peup'e allemand n'a pas le choix. Iicomprendra qua lc refus de nos propositions ca¬che i'espoir de pouvoir, malgré toul, abaiire l'Al-lemagce. Ii est done de l'intérêt de tout notre peu-ple de rtnetre cet espoir vain.

La Gazette de Francfort estime que la notede i'Euteate est bien ce que l'on pouvait at-tendre, après les discours qui avaient étéprononcés. Cependant, d'apiès certainsjournaux libéraux anglais et quelques journaux neutres, on aurait pu penserquelanote laisserait une porte ouverte nour denouvelles négociations, au cas oü l'Allema¬gne voulrait sérieusement la paix. L'Alfe-magne veut bien sérieusement la paix, maisla note ne laisse ouverte ancune porte.

UneNoteoüeienseautriehienneLe bureau de correspondance de Viennequi est l'organe direct du gouvernement au¬trichien, fait paraitre un communique quenous reproduisons 4 cause de son origine.II est d'une viguenr et d'une netteté de pen¬see qni n'est pas habituelle aux scribes offi-cieux du B.tllplatz. II donne la mesure dudesappointement irr.ts qua soalève l'aniondes alliés. Comme Berlin, Yienne a recoursaux menaces.Dans leurs commsntaires sur Ia réoonse del'Entente a l'offre «1epaix faite par la Quadruple-Aili-ace, les journaux auirichiens disont, tout ensuspendsutleur jueement dtOinitf jusqu'a l'arri-tcb au texte sulhentique que la décision négati-ve des gouvernements ennemis ne les surprendpas après lts manifestations de la^presse del'Eotente et suriout après l'ordre du jour du tsara son armée.Les journaux autrichiens estiment que la ré¬ponse etl caractérisée par le masque de dignitéet par l'srrogance. lis dèclarent qu'elle n'est pasautre chose que la répétition d'affirmations faussesdéja asciennes et bien souvent entenduos, aiasique de formulrs conlraires a la vêrilé. Les de-rnandes do sanctions, reparations et garanties té-moignent d'une grande présomption et il y a lieudo les repousser tout particulièrement, car lespuissances centrales n'ont rien a expier, rien 4rép vrer, rien a garaatir.II est prouvé des maintenant devant le tribunalde l'Histoire quel'Aogleterreetla Russia, appuyéepar la politique de revanche franpalse, voulaientceite guerre depuis de longues années. La yua-druple-Alliance a prouvé au monde entier ss vo-lonlé de pa x honnête et sincére. Le sang qui vacouler encore rejaillira sur la tête de nos enno-mis. L'Ente.nle portera la responsabtllté de ee quiva se produire mainlenant, a ssvoir le déploie-ment de toute notre force dans la lutte.

Le Vaticanet la noteallemandeOn mande de Rome anx journaux de Milanqu oa assure de source bi «n intormêe quela réponse du Saint-Siège 4 la note allemandeest prête et qu'elle e3t sur ie point d'êtretraosmise au gouvernement de Berlin parIa même voie que fut transmise la noteallemande.On ne pense pas que Ie Vatican attende Iapublication de la réponse de l'Entente aupresident Wiison. Sur le contenn même deia note du Vatican rien n'a transpire j usqu'amaintenant.

La réponseallemandeaux Etats scandinaves

Répondant 4 Ia note des treis Etats scan¬dinaves, le gouvernement imperial allemandreconoait entièrement les motifs qui ontprovoqué fa manifestation des gouverae-ments danois, norvégien et snédois. II rap-pelie la note allemande dn 12 dccembre 1916et la réponse de l'Allemagne au mémoire duprésident Wilson. Enfin, il sffirme qu'il dé-peud des e« nemis de l'Allemagne de rendreau monde ks blenfaits de ia paix.

L'QPINIONDEP NEUTRESI.ll Hollande

La section nécrlaudaise de la Ligue des paysnatures communique la note suivante :La sfiCion née.-laudaise de la Ligue deipays ne ir»s ayant pris connaissauce de lanom ne M. WiLon et Je ia déclaration dc M.Lunsi. g, qui l'a accompagnée, relativa 4

une intervention éventuelle de I'Amêriqn®dans li guerre ;Considérant que les alliés ont fait connal-tre, 4 plusieurs reprisas, les conditions géné¬rales d'une paix durable, telie que doiventla désirer les nations civilisées et en parti¬culier los petits Etats ;Qoe ies puissances centrales se sontabste-nues de faire des propositions conciètes.pou-vant servir de bases 4 dos négociations éven-tu"lles ;QVen outre, ces puiseances n'ont rieafait pour mettrrt fin aux vexations dont sontvictimes les populations envahies, ponrarrêter les massacres d'Arménie, les dépor-tations de Belgique, la guerre sous-marine,ponrsuivie même contra les bateaux mar-chands ;Estime, avec Ia majeure partie dn peuplaliolfandais que, daus i'iutérêi de l'bumanitdtont entière, et surtont des peüts Fratsneulres, ia guerre libératrice doit êtie con-tinuée avec vigueur et jusq'a'4 compléte viotoire des Alliés.Pari int de la réponse des Alüés, le Tyidit que c'est nne trés habile tacciqne de iapart de l'Entente.Tandis que la presse aliemande de toutesnuances proclame que l'Ententa désire con-tinner la gnerre, les neutres voient simple-ment que l'Entente refuse d'acceDter les of¬fres vaguas présentées avec la seule assu¬rance de rAIIemigue.L'Entente ne peut pus exprimrr une opi¬nion sur i'accptabi ité de conditions quatout le monde ignore.

l.e Dauemark

On mande de Gopenhague qn'en pnbüantla teneur de la réponse d.es alii"* a la propo-sitiou djs empires centraux, les jnurnaax da-nais prennent texie dn renouvellement dal'année pour rappeler ies difficnités et lespirils toujours croissants ani menacent leDanemsrk, mfinten-mtque l'espoir de la paixs'afif tiblit.La nation danoise, disent its, est nnanima4 espérer que nous rénssirons encore, dansl'avenir, 4 évifer la guerre. Si cet espoir s'aa-complit, nons parvisndrons b'eu 4 sarmon-ter les difficnités que la goerre nous a laitéprotiver 4 l'intérieur. La mission dn mi¬nistère sera deparer 4 ces difticuités par desmesures elficaces portant sur la régularisa-tion des prix et la répartition des denrées.

L'Esitagae

D'après une dépêche de Madrid au Times,le comte Romanones a déclaré que le tempspoor la paix n'éselt pas c-ncore venu etqu'en conséquence toutes les tentative) damediation seraient vaines. De plus, toutesces tentatives, bien que soigneusement dé-guisées, opèrent actuellement en faveurd'un cóté et an désav. ntage de i'aotre. Toutaadhésion de i'Espagce serait done une rup¬ture de la neutraiiié L'E p-gue desire con-server sa pleine liberté d'ueiion pour unaoccasion pius beurt use.

Les Etats-Unlo

Le sênatenr Ilitchook a soumis au Sénatnn ordre dn jour approuvant la note duprésident Wilson aux puissances betliaé-rantes. Aptès discnsslon, ie S'n.t a décidéd'ajourner lo vote, les chefs republicains dó-sirant que l'ordre dn jour soit soumis a lacommission des affaires étrangères.

Les cours 4 la Bourse de New-York, quiavaient subi nne baiss9 énorme lors del'envoi de la note Wilson, se sont trés sé-rieusoment relevés sur la teas ur de la ré¬ponse de l'Entente.

Cinquantemilisdenoscosipnfplotesysntêtrerapatriés

On annonce qne les trains rapafriant nosmalheureux compatriotes des régions ea-vahies vont être mis en route de nouveau.Ciequante mille évacués serout rapttriès,les semaines prochaines, par Schaffbouse,Zarich et Genève. Ii circniera deux trainrpar jour, 4 l'exception du dimancha.

SurIeFreetMse-EinLa situation

L'ennemi rencontre d'assez grosses diffi¬cnités. L'énergie des Roumaias et des Russeslui impose nne lutte iucessante, qui fait samarche lente. Nos alliés en profiient pourfaire éconler vers l'arrière tout ca qui doilaller se concentrer sur les positions ebonies4 l'avance.Aussi les AIF-mands manoeavrent-iis 4 penprés, en ce moment, suivant la facon de ca-lui qai se fraio un passage en avatipintd'abord une épaule, puis l'autre. G'était iadroite, hier, en direction de Braïla ; c'estplutót ia gauche aujourd'hui aux lias de serendre miitres de Focsani. Ici, la tactiquepoureuivie est fort habile: la place ayant étéfortifiée en vue d'une attaque du Nord-Est,les troupes envabissantes s'éyertuent a i'at-taquer a I'Ouest.C'est Ia signification qu'il faut attacher Al'occupation d'Andreachou-Doigos.qui ouvrala vallée du Milcovu faisant entrevo r Focsa¬ni, par I'Ouest, 4 une trentaine de kilometres.Tonte la région des Carpathes de Molda¬vië, dn haut eibas, doit, d'ailleurs, mainte-nir notre attention Ia plus éveillée. G'cs 14que se décide une partie de l'avenir. L'uchè-vement de la campagne roumaine, selon latonrnure qu'elle affectera, autorisera ounon bipn des choses.A l'epaule droite, ponr ponrsuivre notrefignre, l'ennemi voit sa poussée sar Br„ïiaquelque peu ralentie. Ge ne sera pas pourIongtemp3. Cependant, appuyés sur Roma-nnl et Macin qn'ils tiennent encore, nosamis vont défiler en bate tous les contingentsdégagés vers Galatz et le Sereth.

:^es Tanks sar le Front roamaiaOn mande de Budapest que les fampnx« Tanks » anglais ont fait, la semaine aer-nière, leur apparition sur le frout de Mo'da-vie, oil ils ont semé nne folie panique parmiles premières tronpes ennemies qui ont enaffaire 4 eux. Les Ailemands et les Hongroisn'ont pas tardé 4 se ressaisir, grace aux (as¬sures énergiqaes prises sur les or 4res damaréchal Maekemen, mais toutes ies k.f>r-mation^ re? .es 4 Budapest signalent i flatmoral predigieux produit par les machinesinfernaies

Page 2: JeodiIJanvier1917 Le Havre...37mchm—ff12,93! Pap-es) 5Ceiti»ê5—fWTlONDBIATW—5CeBtiacs {^cPages) JeodiIJanvier1917 Administrateur•Dëlégué-Gérant O.RANDOLET mtratios,ImpressionsetAnnonces,TÉL.10.47

§ Le Petit ffavre— JmcftOarmer 1917

LesBïiasmaslsieSrtciie Gouvernementde M. Venizelos

et la FranceLe gouvernsxnant de la Uépublique visntde aommer uu agent diplomatique auprèsdu gouvernement national présifié par M.Ymizslos,Son eboix s'ost porté stir M. Robert deB'iiv, comeibfor d'arnbassade. q- i occupaitles functions de son grade a 1'ambassade deFrance au prés du Qairioal.

L'Attitude du Cabinetd'AthènesBa tétégrammo de S ilonique au bureaunaacédoaien dit one l*info>»tion da roi Cons-tanun de s'éiever centre 1Entente et de seranger aetivemeut aux cötés des Geimano-Balgares, devient tons Ses jours plus évi¬dente. Les milieux oflicieis d'Athènes annon-«ent onverternent qne, au cas oit ie blocusneser&itpas levé, 'la Clwn lire sera convo-qnée pour adopter une résointion extréme.Le NeonAsly demsnde ne.tement que legouvernement proclame la mobiiisarioncentre les puissances prol* ei rices. Le Chro¬no» ponsse l impsriinenee jusqu'4 déclarerque !e gouvernement a a<citlé de déclareria guerre aux allies si ceux-ei n'acceptentpas ra demande.Les prenves des dessoirts caressés par legrcyaüstes sa irultipiient atnsi tous les jours.La menace, dn reste, deconvoqner la Gham¬bre au cas oü 'e blocus serait raaintonu estexpressément formnlée dans la dernièrenote du gouvernement royal. G'est Ié unevraie et nouvelle provocation, pnisqne ladissolution de cetie Ghambre fut exigée le21 juin dernier p ir les puissances proteetri-ces dans leur rote que le csbicet Z ïmisavait accep é, au nom da roi, d'execaterscrnpuieoseinent.En attend int ia réaiisation des menacesla ligoe cfos rése-rvistes gouveine littérale-ment le pays.

Les effeis du blocusOn télégr. phie d'Athènes au Secoio:« Le manque do 'pain, 4 .cause du blocus.commence a se faire resseutir mêmedans iaCapitals. »

Troubles è Athènc-sDes noavsites arrivées d'Athènes annon-cent que des troubles viennent d'avoir liendans ia capiiaie devant les boulangeries. Aucours des dcrnfères begarres, trois manifes-tacts ont êté lués.

NouveüesdemissionsdeDiplomatesgrecsOn annonce que M. Spyridoa Levidis, mlnistre du gouvernement royal de Grèce présdu gouvernement beige, a envoyé sa démis-sion au gouvernement roya! d'Athènes.M. Gonsianiopoulos, consul général deGrèce en Turquie, vient de présenter sa dé-mission au gonvernement de M. Lambros,en signe ds protestation centre la politiquesnivie par le roi. tPar dépêche qu'il vient d'adressrr a M. Po-litis, ministro des affaires étrangères, MConstantopoulos a tait comv i;re qu'il semetfoit 4 la disposition da gouvernementnational.

esBslhaasLA ROUMANIE

XüöveHfsJéc'aralioBsduroiFerdinandOn télégraphia de Jassy su Times;La ChambTe roumaine a maintensnt ter-miné ses séances, après uno session qui adure une seinaise. Cette session restera éter-neliement memorable d.ns l'histoire de laRoumanie. Eile a fotirni Ie tëmoignage dasentin eut génér l da pays et donaé l'im-pression de son unite dans la determinationrêsolue de poms ivre la guerre quels quesoient les sacrifices qui pui sent être néces¬saires.La Commission parlementaire a transmisla réponse de la Ghambre au discours d'ou-vfrüir- pronoocó par le rei.Sa Msjesté Ferdinand a répcn lu en expri-mant sa sa ti l eiion qae la Ghambre aitoppronvé ladécriicn de ponrsuivro irébran-lab'ement la guerre. Les liens qui unissentia dynastie au pays en out été foriifiés, laconti mee du sonverain dans ia victoire desAlués a été angmentée et la déterminationde persévêrer dans la lutte a été renforcée.La réalisöUon des re formes proposées «mé*iioreia la situation des populations ruraleset don ntra Silis'sciion a uu de ses ardentsdétirs.

Leroi deRossm-uiieaedaméper sonpenpie

Urm grandlo e manifestation de fova ismea eu beu, 1 nd soir, a Jassy, oü uae fouleimmense a longue ment acclamó le roi Fer¬dinand, ia rein* et la famiüs royale, récla¬mant ia g srrro a ouirance, jusqu'4 ia vic¬toire compléte, d fmitive par les armes.

UabeaudiscoursdeM.T.JonrseoM. Take Jcnesco a prononeé un discoursdans Sequel, apiè. avoir drclaré an rom duparti conservafeur, que son parii éiait l'avo-rab'r a une large rétorme agraire et è uneextension démocraiique da droit de vote, ila examisê la ques ion de la guerre :La participationde la R uinaaio était inéispen-sab e en!re deux civilisations,eet re deuxmonaes:le mondedu droit cl le moede de la force.Dsnsur. pirc.l conflit, jiersonne ne peul ètrecj deh .8 des cops.'quecces de Ia guerre, per-i.nflesis reut êirc ueutre ; iout au plus passifCtrsta-uire qse l oü Uéciüede soi ssüs soj.Dansla communaals de souffrances se pétril lemonde de domainet les liens eutre 1<Rouminie-et les allies, liens qui ne se desserreront r-asiejour de la paix, puisque les lloumsins devrontmarcher avee les Allies Ia main dans la maina.-res la paix sur le terrain d'une poiit que écono-nuque et morale.i.e devoir des gouvernants est de dire au paysque nous serions,eniré- en guer « même si nousn avions pas cru s la victoire. que nous n'övonspas agi par calcuk inais par devoir, que, quellesque soient cos doiueurs et nos pertes, raéme sinous airivioas a l'ixil total, a la ruine générale, ala destruction de i ul, ceserail encore payer troppeu l'honneur de la nation.L'orafeur s'est déclaré aossi sur de la vic¬toire fin ile i; e do ia lumière du jour ;'fout peul a rivér, a t-il dit, sauf la victoire desAOi-Qiai.d--.Aucun technique, aucun nomb e,fueun génie-mui aire ne sauruit réussir a mttlreie ta.o&.=ur la ; bene des peuple de l'Europe.Ccqne !;■noble peuple francais, conduit*par leplus grand Poranaode toute l'lHstoire, n'a pasreu- si. les Allem»mK qui se plaisent dans laservitude, et leur empe-t-ur, simple imitation deffapoleou, ne le rénssiroat jamais.<iNous sommescocHantsdans lavicloire, nousjcceplons toutes les dool jurs et toute's les souf-irances. purqu il n. us se;u donnó a nousdécrire i é-popéede is Roumanie. »

deLA BULGARIEi^.&w;v?s<B?sansBssua

ÜaöosïavofLes (üfi'SOnmandede Sofia:Dimanc'ue soir, i li firs de la discussionflu budget du muiisièfe des Affaires éiran-Seres au Subrenié, M. Radoslcot a fait uneéclaratiög.sur la situation généralede laIKiigarle,

« Je vnus assure, a-t il dit, que la eausede la Bu garie est gsgnée. A ceux q <ipré¬tendent que nous demandons bsaucoup, jeréponds que nous tie sommes pas cbauvinset nous eonnaissons les aspiratious du peo¬ple buigsre ; depuisle manifeste royal, lorsde la drciaration de guerre, voos eoonaistexles aspirations de la Bulgaria et jene sauraisrépondre a chacun des oraieurs »Esaminant les critiqnes de l'opposilioa ausujet du passage du Danube par fes troupesbulgares, M. Radosiavot' a déclaré que cepassage a Hé tftVctné sar l'ordie du bautComDvaudeinent buig re. « Au defa du Da¬nube i armée bulgare a prêié uo appui pré-cieux aux aüiés qui t'apprecient p'e' emeut.Tons les t ffleiers allemssids et ausi.r<-hon»groi3 se trouvant en fiulgajia dépeadent dumul com mandement bulsare.» Je voas déclaré cela su nom du gouver¬nement. »Parlant des voies de coramunicaüoas dansle pays, M. Radoskvof dit : « Les cbemins defer, les post- s, les té'égraphss, ies mines,tout a été miiitarisé et se tronve ;tu servicede i'oenvre commune ; sur tous les pointsuo»s sommes d'accord avec nos aüiés ; aytzconfi.mcj tn uoas. »Abordant la question de l'óff-» d» paix. M.Radoslavcf déc'are quo la Hollands et i'Espa-goe aussi se préparcrairnt a appuyer la dé¬marche du président Wt sou.Le dirconrs de M. 11mosiavof a sou'éTé lesprotestations de i'ouposition.

ENALLEMAGNELa Faim

On télégraphie de Londres an Corrieredelta Sera que le capitaine d'un vapeur afle-mand arrivé récemmr-nt dans au port nor-vég'ea a avoué que la crise des vivres est depius en plus aigi ë en Allemsgn? 1 a donaéces détails précis au corresponds ut du jour¬nal d-3Stavanger :« Q-iuftjj jes vapeers arrivent &Stettin et &Lübci k, venart öe ports nautres.une grandefoule se rend sur les quais, dam&udatit desvivres. Même la c:asss titer se mêle anxphis pauvres pour avoir du bcarra et dulard.» II y a pen de ionrs, up vapour arrivé aStettin fut presque pris d'assau paria foulequi, pleurant et barlant, exigcait des vivresL'équipage, ue pouvanf pas résistèr auxmanifesfonts, flut denv-nder l'aidedes trou¬pes qui se rer.airent sur iss üeux et con-tinreot avec peine la foule t fftrnee. »

EN AUTRIGHELa « R?zzia du couronnemenfLe Ntues Pester Journal annonce qne oendant la scipaine qni a précéde le coaionnement da roi Chirict de flongrie, un grsndnombre d'arrestations de civils et de 'mili-taires ont été opérófs è Budapest. Les sol-dats qui out été arrêtés avaieat déserté l'ar-mée pour venir se cacher d Budapest.Ge fut tine veritable razzia qa'on a snr-nommé en Hongrte la «razzia du conron-nement ». L-i police csrna to -1 un quaefieret prc-eèda a l'arrestaüon do plu-, de 100 per-souncs, dont ia plupart étaieat dos jeunesgens.

BN BELGIQUEen

Le sort d? s Déport4s fce'gesdans le Nord de la France et

AllemagneDa nonveaux rensi-ignefri^nts vlrnsentd'être rrpus concernant ie sort fles déporiésbetges dans le Nord de la Franca.Prés de Cambrai, 400 déporiés hs'g's sor tconlraints de scier des arbres dans !a fmêtd'Avrinconrt, 'oaysut bomb&i'dee par 1artil¬lerie des Allies.Ges déportes sont mal nonrris et expos-'sè tontes ies iaiempéTiesr" Plusieurs d'entreeux, attein.'s de pneumonie, ont éte con¬duits a i'hbpiïa! deCambrai ; mais on poassaia craauté jusqu'a les y envoyer 4 oa 5joers seuiemsct après la déclarsbon da malet oa vient de les y reprendre 3 semair.es apeine après leur entree, a'ors qua ia conva¬lescence a'est pas tennmêe.Ls monlin deSt-PvUioo, h qnelques kiio-metrrs de Valencieuues, a éte vklé et trans-formé en one sorte de camp pour nêport ós-beiges. II y li eavirou 400 origin aires deTom aai, croit-on.Ges déporiés, comrne ceux oui sont auxenvirous de Cambrai, rrfusent de signer lescontra ts de travail qu'on leur présente. P, urles pnnir, ou les a obligés 4 se ter.ir en pleinair, debocts et nus jasqu'4 la ceinture, de10 beures dn matin a 4 hecres de l'.-jprès-midi Un Beige qui bougoait dans los rangsa vera uu cctp <1©Cfo^&ö an vi3a^o. A Jasuite de ees man vais traitements, D^aacoöpd«ces ra iiheureux ont cen raefé, des pneo-menifs.Le sort des déportés en Allrmsgne ne pa-rait pas mciiieur. I! y a au camp de Gassel3,000 civiis bs ges. deportés. lis sont dans leplus grand dénüaaent.

Les Déporiés sur le front do VerdunDes hommes, déportés de Seissete (Belgi-que), ont été envoyés sur Ie front .«tiemr-idda Verdun, oü ds travaiilent a de nouveauxcuvrages de fortification.lis déporteront les fcjr.mes et enfanfsde ceux. qui ont. fui la servitude ISelondas lettres r. cues è Rome, les AMe-m&nds ont annoncé dans certair.es partiesde la Belgique, que des mesores vont è-reprises pour mettre un- terms ux évas'onsdes Beiges qui psrvieonent a rVufnir pouréviter ö'è re deportés. Les pc.--, ia familiequi se sont erf as aoront fo. t- femme eiJeurs enfants déportés eu Ailenr g-as pourles rempiaccr i

ENGRAKDHRETAGNELa réquisitlon du oui'/re

Le ministro d- s monitions anronca qn'apartir du for janvier, lont le cnivre non tre-vaiilé, y compris ies décbets et rebuts, estréquisiuonaé, sauf en cas d'exceptions ex¬pressément mentionnées sur uno liste ac-compagpant eet avis.

Réduct'on du litre des &icoo!sLe bureau central du cciatróle de l'ateooljiUDiiena nou- c! ordre réduisact ie btre de1alcool destine k ia consommation. L'ordre,qui eet entré en rigueur la for janvier, int; r-dH Ia venio au public des Hc-jOL (whnkyeaux-de-vie,. rhurn ou gin) pesau; iiius <fo30degrés.

Un complot politiqueDes révélations extraordinaires passion-ner.t, a i'heure actuclle, l'opinion pubbqnerufsr.Ponr se venger de la chute de Stormer etde i'éerculerocnt définitif de tears rêvesd'une paix séparée, les cbets des Gent-Noirsgermanophiles avaient décidé de faire assas-siner M. Paui Milioukoff, chef des cadets,qui contribna a la chuie de l'ancien premierroir»isire.L'homme chargé d'exécnter le complotpreféra faire eonnai re, au risque desa vie,l'attentat projeté, plulöt qne de commettrece crime. M. Boma-mbo, lV-ffiiiéen questir.ualia frouver M. Vasrtiievsky, direcenr daJournal des Journ-jux, aaxqaei i! fit une con¬fession compléte et fournii tontes les prea-ves de la véracité de ses dires. !,e procureurGromo ff est chargé de l'enqcê e sur cetteaöaire sensationnel'e.A ia suite de se3 avenx et de i'enqnêteconfirmative du proenreer général, dessanctions trés sévères vont être prises cen¬tre les priacipaox meneurs de ia bande ger-manopbile des Cent-Noirs.--— — «s» -■ * L.,

LAGUERREAÜEMELe Bombardemamnt des Casernes

de iVluiheimL'aviateur Dauzi^er rclrace dans le CrapouJ otune expeditionaeriesne, a laquelle il a partieipó :le bombirdemeht de casernes de Muiheim, enAlsace :Le pavsage défi'e comme un fiim cinéma-tographi jiie et de tous les cö ës des avionscous dépassent oa se Jais.eut tiépusstr parnous, dont les cc rupants nous fout de3 "st-gne» d'amitié lorsqu'ils nous cioisént.Eafla les ligaes i. . .LVnuemi nous a vus...nons sommes repérés. Aussi ot ie? flocons blancs.verts.noirs deses eb i-svience n»s'étager au-det sus ctan-des-sous de nous. Nous sommes bien encadrés ;a cbaqne obus, le dépSacement fl'air fait faired'énoimes bouds a notre appareil — ou sefigurerait êiie-flaus une barque baiiottee pat-la tem; ête.Le barrage passé, nous vognons k 2.000rcètres aa dessus de 1'Afoace. N- us conti¬nuous. Jaste sous nos pieds, ie Bhi.o, nousapp. r- it d'ua gris argenió-; plus loin deuxpon-s, ies penis de Nuremberg, dont Funforme barrage ; ils sont défoi.dns par qusl-qces batteries qui nous expedient nne tren-taine d'obus asphyxiants.Ua éciat mort vsent me frapper en'plc-insar nee dent doet ii eniève un petit mor-ceau, jaste au moment oü j'ouvrais la Lou¬che ei me penchais poor parler a Laf,..ve.Le choc que je recois m'enlève i'envie dehavarder.Au loin, ia Forêt Noira s'estompe et Mnl-h?ira apparait. . . Preparer, s-nous . . . Je pré-vieus Lafeye :— Dis dene, vieux... 14-im... Mulhrim...et ja montre du doigt, puis ja repère lacane. ..Vovons... les casernes? Ah... 1A...

ces toits rouges. . . e'est bier, pa.A p-iitir de ce moment, toute ma volontése concentre dans une seule idéé : < Ii fautque mes ohns portent ». J'ai les yeux livessur le viseur, ma main droite, dont j'ai re-tiré le gant, est crispée sur le levier da lan¬ce hombesetja guide Lafsye : « A droite, agauche, encore im pea 4 diode, encore unpea a gauche, 14. .. tout droit... ca y est,nous sommes ao-dessus. . .D'un coup sec je déckioche mes six obusda 153, puis je ma psnche en dehors de lacarlingue pour en suivrc la chute. Ja peuxles suivre pendant quelques secondes, puisje I s petds dg vue, raais presque aussitötsix exp osions simultasées que ja perqo sm'apprenuent que mes obus ont porié," etan bin endroit, car tout un pan de initr descasernes et utse pjriie dn toil rouge qui leJeeuvre ont disparu et one grosse fumeeno ra s'envole emporiée par le vent. . . »II fsnf mdintcnant restrer. Le moteur a (lisratés. Impossiblede suivre les camarades. D'a*-Ir- part, 'des avions <ie chasse «iiemands. df-sfokkers et aviat.ks barrent la route a l'appare:l :Brusqnement un fokker se défache dugroupe allemand qui a déji eatamé la fataille avec Fescadrille franpaise, pique droitsnr nous et presque a bout portant, nousenvoie nne ratate de sa « M xun > 4 la-qc eiis je réponds de mon mseux avec ma« Goti ».A ce moment, Lafaye me crie : « Je suistouché », et se isisse aller sur le cö:ó, pen¬dant qce l'appareil fait une embardée for-midable^Je me retourne brusque ment ponrsaisir les commandes, mais avont moi La¬faye s'cst retma et a i j pris la direction. II arequ une bJie qui est venue se planterdans la bourrelet de son casqae de cuir. Iicn est qaiite poor un t-tourdissempnt, etmoi pour une des plas bslles émoücns quej'ai cues dans men existesce.L'appareilpeut cepeadact gsgner nos fignes etatlerrir.Nous avions vingt sept balies dans nctreappareil, dont cinq dans te réservoir das¬sen ce, trois UaiiS l'Hatice, et une qui avsitcrevé une des roues du chassis d'atterris-sag°, dit J, Danzfoer.Mais ia mission' était remplie.

en eqssieLe procè^ fflanouiiof

Le procés de Manouilof, ancien secrétaireparticulier d ■ministro Stormer, accasé decorruption el de cé ournements, a été ajonr-né indefinimenj par suite de la non-compa-ruticn de plusiears têmoias iuicortaats ethauls pL-.cés,

SUR MERIVSystériöux Naufragés

On mande dc Vivero qu'un capitaine alle¬mand, accompagnó a'un pilote et de troisma; ins de la même naiionalilé, ont itê ren¬contrés sur ia plage de Bnrela ; ils parats -saieot avoir fait uu song parcours a la n >ga.Ges raufrages refusent de fouruir aucunrense gu- aunt.L© bilan das torpüfsgo®

Un communique «ïiamand aunooca, qu'ennoverohre deruier, lts sous-mannsoot con Ié138 navires d'un tonnage total de 314 300tor nes. 244,300 toanes sont de pavilion bri-tanuique.Dépuisledébntdela guerre, la marine al¬lemande anrait f-jit confer on tonaage de3 636.300tonnes, dont 2,794,5-30tonnes de pa-viiiou briiaanique.

Accident maritime-A 1-1suite da broniilsrd intense qui régnaiten roer dzpuis hier, ie vspeur Oceano s'estéchooé sur ia pointe des Ganoubiers devantSaint-Tropez.L'Oceano ccmpfo 43 hommes d'équipage,presque tons Ghtuois. Les officiers sont an¬glais. II n'y a ancane viciime.Le port de Toulon a envoyé des remor-qneurr. et le personnel nécessaires potir ra-mettro 4 flos le vacecr qui ne souffrirait pastrop de sa situation critique.

niers et quoiqne les vivres fnrent partout enabondance, d'un peu de millet écasé dansde i'eau et de qoeiques céréa ies 4 demi cui-tes. Les moustiquaires et autres appareils dedefense cor-tre, soit les insectes.soit les scor¬pions, si nécessaires dans les pays ehan-ls,ëfoknt supprunés, d'oü sonffrances iato'éva-bles et dont les torturenrs s'amusairnt beau-coap. Les temmes devaient travailler dixheures par jour.Les hommes élaient mis au poteande supplies et désigné3 aux railleriesdes icdigères sous !e moindre prétexie.Lo sque !es Beiges s'emparèrent de Tabor,ees mêinss Aliemandsel arrogants, lorsq-u''itsn'avaient devant eux que des hommes et desfemmes sans defense, devicrent d'ane !4-cheté répugn-ïiHe.Ils se jrtj.-iert 4 nlat ventredevant les <ifieiers en halbutunt des paroiesde supplication !. ..

I NFOR m ATI O MUne Réponse de M. CaiUaitxSous ce titre : « Un incident a R -roe »,no; s avons reproduit dans rotre revue dela presse une dépêche de Rome au Timesrelaxant des démarches faites r-ar M. Cail-h«x an cours d'un voyage qu'il accqmplitaeineiiement en Italië.I/ancien p-rës'ifont du Conseil, dans nnedépêche at: x journaux, oppose on démentiformei 4 ce iccit au'ii quaiiüe dc fabie ridi¬cule,

LaViecLèreetTHygièrteSi. la guerre a fait -accroltre le prix detcutes choses, personne n'ignore qu'entretous les produits de l'industrie il n'eu estguère qui aient subi une hausse aussico-nsi-tléra-ble que ceux de la pharmacïe.Depuis le début des höstilités le prix deeer' ai nes substances ph arm aceutiq ues ser-vnut ü la preparation des remèdes les plusilmüspensables a gügmenté de 50 a 200 %.Dans. ces conditions,, se soigner devien-•dra it -impossible et nous devrions renoncerè nos bonnes habitudes d'hygiène, si les p-ro-<du)ts aux-quels «ons devons le maintien deTiotre ssrité subissaient une augmentation■depj-ix proportionhelle a celie des niatièrespremières entrant dans leur composition.Par -bon-heu-r, il n'en es-t -pas tou joursainsi. Certains febrieants ont comprisqn'iis devaient « ■,.ultre du leur <>dans lacr-ise -que nou3 tra vers oris, s'imposer per-soiinollemeEt des sacrifices et ne pas reje-ter sur leur clientèle tout le poids d'une si¬tuation aussi dangenense.Vok-i, par example, un produit nniver-seiiement estinié, c-u'cn peut dire «esentielpour la santé puibiique ; je veux parlerdes « Lithinês du Dr Gustin » qui sont laprovidence de bien des families. Le prix eneut été plus que doublé s'Ll avait falluPaugmenter en proportion de la haussedes substances employ ées.Les propriet aires de nette marqué ne Tontpas voulu. Forces d'imposor a leur clien¬tèle aim augmentaiión, ils l'ont rédnite auxr.inimuin. Ils ont peneè que dans ure crise<-.r.Mic eolle que nous traversons, 'j ƒ L-cant et le cliënt doivent être sotlidaires,| Depnis ie lct janvier, le prix de la botte:de « LitUinés dv Dr Gustin est po-rté at fr. 50. C-ette hausse de 30 centimes sur le-prix a<ctuel ne reiprésente qu'une part trésminime des augmentations qui gr èvent, ence moment, la fabrication des produitsphawnacentiaiies. A ce tarif, le paqu-et deiLilhinés, permettant de faire un litre d'eauiminéralisée, saine ;t profitable a la santé,'ine revien-t ^as même encore k 13 centimes.iLes inne-Tntba-aMesco-nsomiaateursdos Lithi-inés Gustin ne seront done pas obligés de,renoncer a leur boisson ha-bituelle ; ilsine rxront pas même amenés è. la réduiro.Ils sauront gré aux fabricants qui ont"voulu, même au prix de gros sacrifices,garder a cette spécialité son vr-ai oar-ac-tèrode produil, essentiellement populaire et sur-tout conserver pour sa fabrication les mê-mes substances qu'avant Ja guerre' danstoute leur pureté et -partan t -leur efCcacfoé.

Mort au Giiamp d'Honneur

M.E'ianre-AndréOrange,deBolbec,caporal d'lufantere, a été tué ie 14septembië.

lélflflll dïï-i»«SSOJJÏ«M. Ernest S<irne, lientenant-colonel d'arlilicrie, vient ü'ètre por té au tableau de laLév ou d'honnenr pour le grade d'otficier.Geite nomiaatioa est ainsi coLitiée au Journal Offèciel:Lientciisnt-colonel (active) an grand pare d'arliberie d'uae arniée ; olPeier sut-Cri.-ur noiiTitc isw-ssMö et q'ubc compóteoce rccirnueA orgsnisé de to-.ifespieces le grar.d pare d'artil-terie d'une armee, pendant une période d'opérations aetives et a obienu les raeilleurs résuttatsLors d-e la dêeiaration de guerre, M. EfnestSarne, en quaii.é de chef aéscadron, coin-mai dait le pare d'artil lefie du Havre.Officier des p-'os distingaés. II a laissé ennotre villa de nombreuses et vives sympa-thies.

Cifatinaa A ï'fS,-4Ïi*e dsi JfoupDe la Brigade :

tiésous-lientenant Joseph Bldois, dn 103»rég.-meat d'infanterie, a été cité a l'ordre deia brigade, daas ies termes suiv.nls :Anciensoax-officie-rde territoriale-,passé sip sade.nande dnns un régiment aciif et nommé r-ffl-cier. Arrivé réaemmect aa corps a su, aux tranchócs pendent I» période du 28oclobre au 7 ao-vemftre 1313,se fefoeremarquer psr sa belie alti¬tude su feu, doanant a ses h;-mraesau cours.depiesicurs violents bombardeuienis un bel exeoi-p'-eifocalme et de sang froid, gjguaut toute ieurcocfia-ice.Etaci chs.-góda i'orgrsnfsationd'une partie deia tigne avaccae oosstemmsmtb-Uue per le tip dot'artiilfrie emeoiic.a, par sob énergie et une sur¬veillance constante, obienu do ses bomtnes untravail iniensif.

LES NOUVELLES TAXESLa Taxation des Sucre s

loi portam eaveiture des erèdits provi-soires applicibles aa premier triraeelre IB17a élevé de 25 fr. 4 40 fr. las droits sur lessucres de toute origine. Par suite de eetteaugmentation, le décret du 30 septembre1913, portaut taxation de la ven te en grosdu sucre, qui tinrit eempte da Fanciensetaxe de consomruatiou a öü ê;re mo-dlfié par uu dccret publié au JournalOfficiel.Aux termes de ce décret, ia sucre ne de-vra pas être vendu en gros 4 des pm supe¬rieurs aux taux saivaat3 1 %-1° Sucre ri.itiné, eassé et rangé ea boitesce cat ton, oa en c-isses ou en paquets con-tenaatS ki'os ou plus, y compris Ie droit deconsommation. 146 fr. les 100 kilos.2° Sucre rafiiué, cassó et rangé en boitesde carton ou en paquets confonant 1 kilo oumoins, msjoration ds 2 fr. 23 par 100 kilossnr le prix lixé au ri®1 ;3° Sucre r..ffiaé en potidre girci ou se-moaies' diverse s, marehan-iise logée, y com¬pris la droit de eonsomuisliou. 146 Ir. les100 küos; . .4° Sucre en pains, merchandise nae, maisy compris le droit de consommation,142 fr. 50 les -100kilos.Le prix des pains de 3 kilos et au-dessonsest mij oré de 1 Ir. 50 par 100kilos, sur Ieprix fixé au l» 4 ;3d Sucre en morceanx irréguliers gros etpetiis déchefo de sucre, marchandise' logée,y comm is le droit de consommation,142 fr. 50 hs 100 kilos;6« Sucte cristaliisé ou granuié, de tonleorigine, mirctnnöise logée, y compris 1bdro-t d< douane ai p'icabieanx sucr«s éiran-eers et ie drc-ii da consommation, 134 fr. les100 ki'os.7« Sucre cristalisé on granalê en pondre,glace, semocles diverse» ou pilé, merchan¬dise iogée, majoration do 3 fr. par 100 kilossnr le prix fixé au n®6;8®Sucre crisis ilisé en gros on petite grainsdies extra, marchandise logée, rr-aioralioad- fr. par 100 kilos snr le prix "fixé auii® 0.Css prix s'fntendent da la mDrohandis#payée comptant 4 la livraiion et prise dansles fabriqnes, dacs les rattiaeries ou dans lesectrepöls ; i Is ne comprennent ni la taxa deraffir/Fgi (2 fr. par 100 ki os), ni le droit desurveillance (8 centimes par 100 kilos) quisont dus par !es sucres raffioés et gr. r u'és

transport ies msrehandises oa matérianx, e»formeRcniCBtinterdite sur !e bonlevard de Jres-boorg depnis ia Oalsse d'Epargne iosqu'a 1'extrA-miie Est de eette voie;I^s vébientes dont s'agit se dirlgeant de I'Oaestvers la rue Ghatles-laffiltedevront qaitter le bou¬levard de Strasbourg avsnt la Caisse d'Epargnapar nne des rues transversa es placées a leurdroile, et emprunter jusqu'a Ia gare 1'une (teavoies paranoics audit boulevardet siluées au Sufideceiui-ei.Les vehicles se dirigear.t de la rue Charles-Laffiltevers les quariiersN.-O. de la ville devrontemprunler l'une des voles situées au Norit daboulevard de Strasbourg;Art. 2. La circulation des camions automo-biIs est interdite dans tn rue d'Etrctat cntre larue Siint-itocUttla rue Guiilemard:Art. 3. —A la traversée des carrefours : t«d®ia piaca de i'Hölel-de Ville et du boulevard doStrasbourg icóté Est) ; t>du cours do ia Républi-que it du boulevard de Strrsbou-g ; 3° de ia rueue Noirawndieet du cours de ia Répubfique,laVitessede tout véhicule, a Irac'ioa animil? oumécanique, ne devra pas dépasser ccile d un clia».val au pas.

Conaialat Stnérald'Ifalle an MitvrëLe Gonsu lat Général d'l alio communiqueque les operations de ievée de la classe 1898.sont ouvertes.Ea outre, sont appelés 4 snbir une non-veila visite les inserits de levée qui ont étöréfermés pendant la levée de la classe 1896,queries que soient i'infirmiié on l'imperfee-lion qui rooriva lenr rétorme. Eu mèm®temps, sont appelés a subir uno nouvelle vi¬site les militaires.qnelles que soient ia class®4 iaquelle ils apparliennsnt et l'icfirmité onimperfection qui donna iieu 4 leur réforme,qui out été réformés depuis !e for septembre1915au 24 avrit 1916.

ArAsüeÉNüiltSaiaruejacques-lousiComme d'u'age, les fêtes du Nor,vel At»ont été marquéés, 4 l'Ashe de Nnit de la ru»Jacques-Loner. Les raaiheureux hospiiaiisés,tux aussi, ont eu leur part de plaisir.Avec l'aide de ses bienfaiteurs, l'oeivro anu améliorer l'ordinrire de ces jours defêts.A l'occaslon du Ier janvier, le menu doce jour a été cc-rsé : bouillon et bceufavec choux et légurnes, une grosse micho depain et un morceau de fromage. Et, pour cl<3-turer le repas, un caté.Le lendeuiain matin, chaque pensionnairea recu ea quittant l'Asile, un cigare et unepiece d9 dix centimes.

et ienrs deri-.és, ui les Irais du transport des i ,. n estbesoiü de dire avec quelle sa-ratfineries. ^ 1 lis, action les pauvres gens ont aceueilli ces

merques de bienveillance.Noos n'oubüons pas que e'est 4

M. B'dóis. quirue E-uiie-ZoliMassieu de-Gier'

était institateur 4 l'éeoleet demearait, 8, impasse■al.

Hors d'EuropeEN AFRiQUE ORIËNTALEProcédésallemacds

Les Anglais et ies Anglaises qui out étéprisonous s de3 Allemands dans i'AfriqaeOriemale depuis Je commencement de laguerre et qui forent relachés quand les Bul¬ges prirent Tabor, vieunent d'arriver 4Lon dres.Ds toni, et snrtout eües font, des récitsterrib os ponr la « Kulfur » des 'mauvaislrai(»reeoi? coat les nccsbièrent les Bodies.La uourritare c.asistait pour les prio

nüafflena g et BalaUlenstie (Janpxyne

Par^décision du général commandant enchef, en date du ii décembre dtrnier, lesunites d'infanterie d'étapes ont été réorea-ni3ees de la manière saivant-a :Tous les hommes des clsssos 1890et plus an¬ciennes el tous li xpéres de cinq enfaids et veufsavec qualre, spparleuant a l'iofanterie, seroutdans cbaque armée et dans ies troupes dépeudaatdireetement de ia direeyou de l'arnère, Rroupésdan»un ou plusieurs bataillons par echarge a®teles hommes «es classes plus ieuncs comptantdsns ces unüês.Les écbaagJMune fois terminés, les bataillonsdevront se trouver composes exciusivementd hommes agés ou chargés te familie des catego¬ries visées ei Ocssus ; fis seront done choisisparmi lc-sbataidons ewnloyés a l'arriére dans lessituations ies moins ixposées ; ils porteront doré-navant seuls li denomination do bahtUionsaetapesTons les bataiiions territoriaux autres que !esbataiüous d'étapes, ayant dés lors la même com¬position au point de vue du recruteinent. serontdénommés iadistinalement bataiiions de campa¬gne et pourront tous ê're empioyés soit sur lefront, soit aux iravaux executes en preni'èaeiigneou a l'arriére. Ladéaoraina'Jon de i.:t»dionsde truvaillems est sappriméq,

Los nonvelles taxes postalesLe ministè e <11commerce, de l'tcdustrie, despastes et des telégraphes communique la notesuivaote :Goitaines notes pirn es daas les journauxpourraieot laisser croire au public qua iesnoaveiies taxes postales ne soat pas iminé-diatement aop'icsbles.II n'en est riea. Depuis Ie fo» janvier, lescorrespondences doivent ètra affranchiesd'après les nonveaux tarifs. Le ministre despostes a senlement décidé, poor répondreaa veen du Parlement, de saspe: <ire pen¬dant un délai de ouinze jours i'applicaiionde la stirlaxe qui frappe lés objets de corres-pondance non ou insnffisamment -affranchis.Pendant ce laps de tertiDS, les desiinatairesd'objets affranchis d'après les anciens ia fif3n'auront a verser an facieur que la ciiffores¬ee ectre la taxo aucieune et la*nou vat le.A partir du 16 janvier, il sera réclamé auxdestinataires des eorrespondarces qui n'au¬ront pes acquitté ia taxe devenne exigibled- puis le for janvier nne snrtaxe égale audoi.bie tie i'infüfii-arrce d'a ftr snt bi»« nu nS.Pour its cartes postales deslinée» a i'éuan-gc-r, ie régime international existant neponvact être chingé saus nne convent onspéciale, prise lors d'un congres internatio¬nal, ces cartes continneront a voyager rao-nies d'un timbre 4 0 tr. 10. Ponr Ia Franceet les colonies, seuies las cartes poiteles ueportant pas plus de ciaq mots pourront êtreoxpéöises pour 0 fr. 10. les autres devrontêtre tiiabrées 4 0 fr. 15.Le prix des tabztes étrangers

Vo'ci le nouveau tarit qui est appiiqcSaux cigarettes dtrangères :Bastos. 1 fr. 40 ; Three Gastles, 0 fr. 90, IU1)JU1G t i".n Nargent, 0 fr. 70 ; Khédives snrfines, i i>i!nd®3 Ir. : Royal Dertiv, 6 fr. 25 ; Abdnliab, 3 fo. |

__ j'iuljggj®ble g'nérosité de nés cón utoyens que nou3devons de pouvoir ainsi cmstater, chaquefiDnée, les immenses services rendas parnotre Asile de la rue Jaeques-Louer. Pro-fitons do l'occasioa pour renouveler 4 nossonscripteurs l'expre3sioa d'uae vivetude. grati-

fo'Eaveloppe du Jeiiv de l'Aa »Pour les Orphelins de la guerre

Nous rappelons que la réception des ertve-loppes du Jour de l'An, au bénéfice des Or¬phelins de ta Gtterre, prendra tin ce soir,j3udi, 4 sept heures, aux bureaux de notr®cc-nfrère le Journal du Havre, 11, quai d'Or%léans.

Asscfiation NiFmsgraphlqueDatitisis-e(Groupe du Havre)

Voici les résnltats des examens du 19 Etvivembre dernier :Ont obleeu ie diplome ;Commercial : Miles Martin Bondeviüo, Mar*goerite Cbanmeil, Clnrlotto Hagenstein,Elisabeth Lepaon, Marie Tribout.Pratique élémentaire : MLes Marie Baclé,M. Chaiiiou, Renée Daval, Simone Jalger,Laurence Le Moal, Madeleine Marcel, Mar.h®Riaux, Denise Boutilion, Charlotte Esnonf,Tkéonque : Yvonne Bettancourt, Madelein©Goquin, Lucienne Duteii, Madeleine Fisset,Marie-Louise Gosselin, Marguerite l'liours,Lucic Baby, Marthe Oiingne.Les cours d'entraicement, interrompu3 Si'occasioi des fêtes do Noël et du Jour dai'An, repreiforont aimanche prochain,7 cou-couraot, 4 10 Inures du raaiin, comme d'ha-

40 ; Ariston, 2 fr. "tsO; Monaco, 2 fr. 40 ; Mu-ratfi After Lunch,!) fo. 83 ; Pall MaP, 1 fr. 10 ;Bhck Gat. 0 fr. 70 ; Kanthia. 0 fr. 80 ; Bock,1 fr. 40 ; Clarence, 1 fr, ; Xanthia Tennis,0 fr. 83 ; Ligares Bock, 0 fr. 75.

li' tffréfemMjt dis SavSr?»En vertu d'nn décret promulgué hier, leministre des travaux publics, des transportset du ravitaillement est chargé de tout ce ,qui concerne l'affrétement des navires etleur ge»tion ainsi que Je transit daas lesports. II a, pour cë f&irc, autorité sur lepersonnel civil et militaire alfocté 4 ces ser¬vices.

lie AéottOn télégraphia de 2 janvier r Lesteamer Avona étédétrult par un sous-marin,L'équipage est sauvé.(Le steamer Lèon était tfès connu dans notre'poit. Avant la guerre it etïeetuait des traversé®»entre Nantes, Brest et le Havre).

Aujourd'hui L'INVASIÖHDESETATS-UHS^

ffinvqafa da SI. Grorgas BiifeyelLes ohsëques de M. Georges üufoyal oatenlien raai cli matin, a Saint-Phitippe-du Roale,4 Paris.Ledenü était conduit par la familie et lesexecuteurs testamentaires, HjM. Rires, Mo-nier, Clémente!, Saiichon, Jumln.Dans le chceur avaient pris place : M. lepréfet Talon, commissaire général du gou¬vernement franpais prés du gonvernementbeige, représentant le gouvernement franpris ; M. le ministre de l'intérieur Birryer,representant le gouvernement beige ; M. Se«seis. ministro des chemins de fer beiges;M. fo b iron de Gliltier, ministre de Belg queen France ; MM.Banoist, sous-préi'et du' Ha¬vre ; Murgand, maire du Havre ; Maillart,ancien maire ; Piichon, adjoint au miire deSainte-Adresse ; Edmond'Vidal, secrétairedeiaSociété des ftégates ; Albert-Herrrns-chmidt, Henri Dehors, ie lieutenant des Ga-chons.Dans l'assisiance : M. !e président LoubetM.Doumergoe, ministre des colon)»» ; lo gé¬néral Fioreutin, grand chanceiier de ia Le¬gion d'honnenr ; M. Laurent, préfet de police ; M. Lépir.c ; MM.Develle et Perchot, sé-natears ; èl. ie mzrquis de D on, député ; M.Giüet, conseitler 4 la Cour de cassation ; M.Leblond, maire de Rui i! ; M. Chapsal, direc¬teur an commerce ; les representants desChambles syndicale» de ia Nouveauté, del'Ameublement et de l'Affichage et un grandnombre de personnaiités.An pled de Fimposant catafalque, la vi'ledu Havre avait fait déposer uue magnifiquecourqnne de fleurs.ATissue de Ij c r mooie, quia été msrquéepar uneémoQvantö manifestation n'ait litur-gique, le cercaeil a é;é descendu dans les ca-veanx de l'église, i n attendant l'inha mationqui aura lieu plus tard, au cimetière deNeuiriy.

ffies Vula >L'inspecteur de la lüreté Mczilze, a arretshier soir, sur ie boulevard Amiral-Mouchez,pour vol de cufvre, les nommés MauricaAnne, 35 ans, jorirnalier, 23.rue du Doctear-Fanvel et Ferdinand Due, 28 ans, charretier,10. rue Fraccois-Mazeiiie.Ges deux hommes ont été mis 4 la dispo¬sition de M. Porcin, commifisaire de policede ia 6« siction qui precede 4 une enquête

M. Pfonlade, 227, rae de Normandie, Fttporté plainte, maro'i soir, au commissaire depolice de psrmanonce, cootre soa employé»Charles Priess, agé de-seize ans et demi.Ce jeune homme qui était chargé de por¬ter le café aux clients et de toucher la mon-tant des factures, était parti depuis Ie matiapour Sanvic et n'avait pas répara.Mits SavaHe. accompagaait son patron,M. Pianiade et déclarait au commissiire quademeurant, 18i,rus Victor-Hugo, elle logeaitPriess, et ceders ier avait vólé nne pair®de bottines d'une valenr de 33 fra: cs et napanier de chaassettes au préjud.ce d'une d®sis vofoines.Ou recherche le fngi'if.

Areident du TravailUn Marocain, Mohamed ben B-ahim, aaéds28 an?, demeurant rue Bertheiot, 57, en tra-vaiilant ce maiin a l'nsine des Tr.-liiefies un®iir gotière lui est tombés sur h jambe droite.Beievé avec fa jambe fracturée 4 la hau-tenr de la choville, le biessé a été transports4 i'Hópital Pasteur.

g. CAILLAR0, CSiRSFiSIEH-BSNïiSTS,17,ne ItrifoTMlM

Eea fiiSCe

£<» ri'culatieu dvs ce>mioai anl».mvfriles, franaseaux et ca»ii®xsie Aehevxiix) etc.L'iattwsité do la circulation ei particulièro-meut de Ja cireui. tion des automobilesest, on Ie salt, constevrablemect acccoe de¬puisle début des hostiiifos et const'tue unréel danger poer les piétoos sur cerfeinspoints de la vtlle. Pour v retnédiei', M. iemaire du Havre vieat de prendre i'arrétó sui-vant :Artioiepremier. —La circulation de» camions8Uioi2K'Diie«,a tenant ou non a des servicesmiiitaires, des banaeaux et camions a chevaux,des vqumes de vidanges. et.de f -6on générale,Q© vérticulc automoe jou uofl tl^sUüósau

Un individu so disa-t Espagnol, expnlsSri'Angfoierre et supposé déserteur francais»a été arrêté mardi 4 sa descente du batea»de Southampton.Afors qu'en le eondoissit au po?te de Iaruo Guillantve de-Mirceilles, eet individu estparvenu, dans Ia rue do Paris, 4 s'échapperdes mains des agents.Le fogitif, que i'on recherche, est de tailfade 1 m. 63 et est coiilé d'un chapeau melon,vètu d'un pardessus noir et chaussó de bot¬tines avec üges en drap gris.

LAITCOWSÉFBAil'jJAISnon ecretné et sucré

ii vesdre en bidons de 25, 50 et 100 ki'ogs»cüêzHiaviiieet Huimbarser.rue du Lyeée,Le

Page 3: JeodiIJanvier1917 Le Havre...37mchm—ff12,93! Pap-es) 5Ceiti»ê5—fWTlONDBIATW—5CeBtiacs {^cPages) JeodiIJanvier1917 Administrateur•Dëlégué-Gérant O.RANDOLET mtratios,ImpressionsetAnnonces,TÉL.10.47

Le Fetil Havre — Jeudi 4 Janvier 1951 nDONS ET SOUSClllPTlONS

Assistanceanx Silitairestubcrcuieux réformés

SoustripVons >'ffues drpttts la publication dela première liste

M. Jscqaes Bnrsrd Viel, '()> ft. ; M et M*mLn-elen Devecux, 100 ; Jourasux l.e Havre el Le PetitKpvre, 103 ; MM. O. Hardolrf, 50 ; Georges Du-ltise. 1.(00 ; Mauger, 40 ; M. et Mme GustaveBt nhsrt, 500 ; Mme H. Prévot, 20 ; MM.Eugene•srtner, 100 : Bergerault, SO . Frark Basset, 100 ,«omptoir Dtffay Gigaudet, 500 ; MM.Bsuzia et C»,18 ; M. el Mme André Lerch, 100 ; MM.F. Aelier,SO: Thienie-nt frères, 300 ; Gustave Hess. 100 ; M.Ci Mrao P. Van der Velde. 200 ; M. Fallot Nanty(par It. Charles Ambacid), iCO.MM Marset RassotetO, 200fr.; Entrepots Da-fenffrt. 500 ; MM.Louis Gmiraiit et C', SO; M.Gas-Ion Fiagotet. 10; M et Mme Ch. Damsye, 200;Sompagnie Normande de Navigation, 60 ; Créditliavrais, 100 ; M. F. A. Jung. ;00 ; M. Louis De-lore, 20 ; M. Jsndin. to ; M• l'ttbbè Guérard, doyende Saint -Michel, 60; M. et Mme M.Taconet, 60 ,anonym'-. <00 fr.; M. et .MmeA. Goupy, 200 ; MmeEngeihJCh. en souvenir de son fiis le sergeat En-geibacb, 2tO; MM.de Brémand, 60; M.F. Acher, 58.

Tola) 1'. 8. 603 —Liste antéïivure 8.700 —

Total gênéral F. 14.205—

-O-

THEATRES<SGOHGERTSGrand- ThéAir9

a Assez de Bochoanerles »Tei est le litre de !a grands revue patrioti-qne en tro s actes qui sera représentée anGrand-Titéatre les 27, 28 (matinée et soiree)et 20 courant. L'aaleur, M. Pierre Kok, estl'on des revuistes les plus popolaires de Bel-gffiue, oü tl a fait représenter plus de trenterevues, li fut égalernent trés joué a Paris etk Rouen (Folies-Bergère), cü plusieurs deses revues furent centenaires.L'iuteiprétation, de premier ordre, com-portcra M. Albert Beauval (compère), crêa-t-ön sti ilarre dn comte de Luxembourg ;M. A. Vi'lot, i'excelleiit comique parisien ;M. Carol, dss Foiies-Bergèfe de Rooen ;M. Sénèque, de i'Eldorado ; MM. Rogeray etChambers, artistes havrais ; Mtnes PanletteDeinc.d? l'Opéra-Comique; S moaeFargette,de la Porie-Saint-Martin ; Siint-Antocin, duT/iarou Lyrique ; Louise Roger, Renée Le-roy, etc., etc. L'interprétation sera complé-tée par i'auteur, Pierre K k, ex-chansonnierdes Quat Zirts, etptr Mme Germaine Kok,qui jone de fa§on charmante les oeuvres deson mari.Les représentations de la Rsvne serontdonnéas ao profit de la section dn Hayre des« British Gifis for Belgian soldiers.

On demande de suite, ponr la granderevue pair otiqce en trois actes Assez deBochonnenes. an Grand-Th' atra, vingt jeunesfignran'e-'. Sc présenter aujourd'hui jeudi,de 2 h i/2 a 3 h. 1/2, an Cafe de Paris etdemac.iier l'auteur, M Pierre Kok (ou lniéciire Café-de Paris).

Folies -BergèreAiijourü'iiui, matinéc, a 2 h. 1/2. Conti¬nuation d ia Revue.Triomplie t'es 3 soenrs Bella, les ravissan-tes danst ut es deja G; i'.é-Lyriqae.Les mlli aires paieront demi-pkce.Le soir a 8h. 1/2, Reten?. même spectacle.Den- am norobreuses scènes nouvelle.?.Location de 11 -hemes a midi et de i h. 1/2Ü 3 hes res.

—■ ii '■»

Thé&ire-Gïrque OmniaCinéma Omnla-Pathé

C'est dsvant nn public nombreux et élé¬gant que lo nouveau programme de ia se-maine a défilé bier soir sur l'écran de la j>lie salie dn Théa re-CIrque.Le spectacle s'ouvrait sur le 8e épisode dnMasque aux dents blanches intitule « Amour.. .Amour ».11est aussi dramatiqne,aw8i mouvementéque les précó-dents. Ce'tta intensité dn pathé-tiqua exerce un puissent attrait sur l'atten-tion da i'assislacce dont il surexcite la cn-riosité B ttina, nee fois de pins, est sanvée.Ell-3 fchap -e a nne terrible explosion prépa-rée par ie f/meux chef de la D. U. A.Les Dur.dèies Actnalités du Paihé-Jonrnalnous font assister a l'arrivée de Sarah Ber¬nhardt, a Now \'prk, a bord dn paqu.botL'E prgne.Nous voyons enscite d'filer snr l'écranles photographies de nos hommes du jour :Aristide Brund, Gécéral Lyautey, Ribot,l'Amiral Lacaz-3, !e Sous-Secrétaire d'EtatThomrs, etc.La deoxième pariie ccmporlait nn fi'mimportant en 4 parties.de toute beauté, ayantponr litre « L Ins i ct », emprunté a Ia piècede Henry Kistemaeckexs. Cette oeavre, d'unegrande iniensité dramatiqne.a été g ace è lavaleur réidie de i'ifiterprétation, è l'tisb'.ietédn scénsri ; et de la mise en scène, das a M.Poucta', trés gontée du pub' OC'est i'hi toire d un médtcin célèbre, quiépouse par amour une jsune liiie modeste etpauvre.Un moment, il se croit trompé par celleqn'il a c-levée jcsqa'a lui, il troave dans saehambre un de ses élèves, jeune interne tu-bercule :x, è qui sa femme, par ene pitié exfessive, a i ccordé un rendez-vous aiors quejrs heores sopt comptée?. 11 va se venger,ti.er sur ce malheurenx. Son devoir, toutela conception de i'Ins inct de la professionqn'i! exerce coraine un sacerdoce, lui re-vient en ponsée ; il oublie et soigue le mou-

Feuiileton du PETIT HAVRE 151

LeFiWojjisiliiiaiiiiGrandRomanpairiotique

SAS

p.ïarc

rant. Cette pièce est exeetlement imernrétée.Une scène comique, La fanfare ie Foitilly-tes Grenouiilts, termine cette soiree et meten joie toute la salie.

Atijmrd'hni jendi, matinée è 3 henres,soiree a 8 h. 4/2, avec le merveilleux pro¬gramme comnrenant des films de grand va-leur comme : l'lnntinet, d'après M HenryKistemaeckers, interprété par M1"®HuguetteDuflos et M. Raphael Dufïns, de la Comédie-Franpiise. Le Masque aux Derts Blanches(suite), tons ies vendredis, nouvel épkode.La Fanfare. de FouUly-les - GranouiUrs, scènecomiqne. Derrières actualiie's de la Guerre etdu Pathé-Journal.Location ouverte comme d'nsage. — Lataxa d'Etat établit Ia nrix des places avecuna majorauon de 10 0/0 snr les anciensprix.

Select-PaTaceAnjonrd'hai, matinée è 3 henres. Soirée è8 h. 1/2. Nous ï'appelons è notre cfenièlaqn'anjourd'hui sont denaées les denx dtr-rdères representations du merveillenx filmt Jaarslf des misux interprétéa par ieCé.'èbre POUöAUD, dn Chatelet.Bureatrt e location ouvert <ie 10 heures èmidi et de 1 n. i/2 è S hearts.

LA VICT03KBLe Cercie philanthropique des A. S. ayantioué ia salie du Set escf-Palasss du 5 an11 janvier, la Direction informe sa ciientè'eqne la première représentalion Ves-n SaVicSoSre, grande revue de José Siècsrd,sera donnéa ie vendredi 3 janvier, è 8 hen¬res, et nous ne dontons pas que co soit enfoule qne les Havrais coctübaeront a cetteoeuvre de bienfaisance.Bureau de location onvert anjourd'hni de10 heures è midi et de 1 h. 1/2 è ö heures.

—Nottsavonseu un général... Et des' officiers.. . ct plus decii.quante cavaliers,—ajoutaAntoinette.—lis ent volé, pillé, démoli en partant,rien que pour ie plaisir defairedu mal.—Èt monpauvrepapa.. . il s'en est peufallu qu'on le^usille pareeqn'il ne voulaitpas donncrles clefsdes mcubles,—Oui,je sais,—répondit MinedeTer¬ral —M,le curém'a écrit.—CepauvreMonsieurle curé, —repritAntoinette.— On voulait l'emmener.. .Jl n'a trouvé grace que paree qu'il aconsenii a enterrer un jeune officierau-trichien qui estmort ici, des suites de sesblessures. . .— lis Tont enterré dans le bosquet,—ajouta Antoiue,—au pied de la statue enpierre.— C'était un catholique,a ce qu'i! pa-rait.—Et un noble.Muisdedaus,vousallezvoir,Madame,

OLYMPIA, Séances tousiesjours

DEP.VALlsibis fr'il8arie-LouiselamorfpiaesBeauté FataleOambstia^ j,2&.1/2a11.14

LE DIMÜED'CKEVIE, par Leda Gys... Georget, ek.Dernier jour du Programme

§Qnfirsnceset <§sursSeeiétéa'EBsejgacasïnl scientlfiqae

gsar l'A»pvc$Visions de Palx et de GuerreConférence par M. Maurice Meys

C'est par nne conférence de M. M -.ericaMeys, sur la photographic de? coalenrs qaes'est c'öinrée la campagne 1913/1914 de iaSociété d'enconragement. par J'Aspect.Rjppsionsè sa iouaugs qu'il vouiut bienrenouveler cette séaoce, a titre graeieuxpour ia jennesse des Ecoles.La collection qne possèds actneiiumentM. Meys s'é'ève è pins de 2,000 ciichés auto-chromes. Une sélection faite pormi les plusséduisantes neus est promise.Le conférencier fera défiier sur i'énran le12 jinvierau Grand-Théaue plnsde 200 vue3.Visions de Paix. La vie dos champs, scènesdes saisocs ; vues des Lacs ds Lombardie,de Yenise et de Soiferino ; les porsonnaliiésles plus raarqnantfs do monde politique etdes arts ; de sensationnels couehsrs de soieil,etc.Phis, Visio»? de Gu-rre : Tableaux d'actua-lité pris par le conferencier lei même :Les champs de Bataiile de i'Ourcii et de laMama ; ies portraits dn Génèrai Galliéni, dnRoi A bert I«r de Belgiqae et de Pierre Kcra-g( orgevitch, Roi de Serbie.Les procédés nouveanx employés par M.Maurice Meys, lni assnrent nn veritable *nc-cès. Les Bpplaudis'.ements ne luiseroat süre-meot pas ménagés.Sa collection est ceiie d'nn artiste délieatet expert. La netteté, Tharmonie drs teiniesfondues, ia richesse et i'intensité de la cou¬leur de ses projections dounent na résultatsi heareux et si vrai qn'ii iaistera certaine-ment, dens l'esprit la pins vivace souvenir.On.erture a 8 heures. — Riaeau 8 h, 1/2préeises. Poor satisfaire a nombre de deman-des, !a conférence sera terminée k 10 henresmains 1/4.

§ulkttz dss i§Gdéiê$S&cMté Sfsfoeïle de Prèvoyance de« Em¬ployés de <<oatmerce. an aiège sociai, 2, roeüstigry. — Tüégkons n' 220.Cours Techniques commerciauxCours des Lundl et JeuilComptabilité (Prof. M.A. Chêdefaux. employé iecomraercej. — i" annee, Qe » r. i/i » « a. i/s.— %'aanée, de 9 h. 1/2 a <0 b. 1/2.Langüe allemande (Prof. M. Fritz.de i'Ecoie s -pérleure de Commerce). — 1=*asmée. de 8 b. 1/2 i91,. IH. - 5' »rnée, de 9 h. i/2 a 10 h. 1/2.an'-hls rsuK:. U" auBêe). P.'of. M E. Bobine,professeur au Lyeée. Intéiitnaire, U. Brcard, ins-btuteur.— i" ancée A, de 8 h. 1/2 a 9 b. 1/2. —1" snnée B.. de 9 b. 1/2 n 10 h.' 1/2.Espagnol ' (Prof. M. José Busquet). —1" annéa,do 8 b. a/2 a 9 b. i/2. — i* année, de 9 b. 1/2 a10 b. 1/2.DACTYLOGflAPIlIE.— De 8 h. 1/2 A 10 b. 1/2.

I.es Eelaïreurs de France. — Dimancbeprochaia, sortie, reunion au local, 3*2. rue J. D -Eyriès, a 8 heures (iïuit heures). Apporter iescotUaiious pour 1917. Se munir de soil numéromairicule, .

ona tout volé, tout emporté, tout sali aplaisir.— Cane fait rien, mon ami, — dit lachatelaine. — Ce sont les risques de laguerre. . . et pourvuque nous ayoiisla Yic-toirc,je ne regretterai rien.— Et la victoireest certaine!. . . — ditPatriced'une voixvibrante.—L'Allemagnee-Tdéjèperdue!. . .LegénéralJolïie l'a dit :Sonoffensiveest brisée.Cequ'Antoineavait annoncé ne donnaitqu'une faibleidéé de l'état de dévastationdes pièces.somptueusementmettblées duchateau.Desimmondicessouillaient les tapis etles sièges ; les tentures étaient arrachées.Tousles objetsd'art, tous les tableaux, l'ar-genterie, les bibelots précieux, le linge,tout cequi avait nne valeuravait dispara...Des mcubles étaient démolis, les glacésbrisées. . .Dansle pare, les pelousesétaient rava-gées, les massifsboulevcrsés.Ladévastations'étendaitatoutes les par¬ties de l'importantdomaine.Lescaves, bienentendu,avaientétécom-plètement vides, et après avoir bu en desorgies hideuses tous les vins finsqu'eilescontenaientles cavaliersdel'escorteavaientdéfoncé,avantde partir, les barriquesplei-nesqu'ils n'avaientpu boire.Elsa triompbait el se réjouissait inté-rieufement, tout en donnant d'hypocritestémoignages de sentiments absolumeutcontraircs.Mmede Terral, dupecomme tous de sasavantecoinédie,lui savait gré de sa sympafliie.EUcullaii dès le lendemain,donner des

Une Judicieuse PropagandeCbacun se rend cempte que pour se fsire héné-volement 1'apötrp d'nne idee, il faut être profe»-démeat pênóiïè de la supériorité de eette idée.même, ponr reeommander spoDtaoément a desparents, e des amis dont h santé vous inquiête,un pmduit dont on a fait sownéme usasre, il fautque l'on ait reconnu &ce p-oduit une supér oritémarquée, que l'on soit absoiuaient eonvaineu deson effieacité.« Lorsque, nous écrit M. A. Chable, insliluteurè Chênedouit, par Putanges (Orne , un médica-menl produil des resuitats aussi probants queceux obtenus avec les Pilules Pink, résultais qusj'ai personnellement enregisirés nans mon <nton-rage, ii est du devoir de ceux qui le consistentde le r<conn/Pre hauiement afin d'en généralisorl'emp'.oi. En vous adressant eette lettre, non seu-tcment je vous exprime ma satisfsction person-netie, mais je suis en outre l interprète de plu¬sieurs amis et parents qui ont été gueris par lesPilules Pink, dont je leur avais cone iilé l'emploiTous s'en sor.i fort bièn trouvés : en peu detemps, ils virent disparaïtreles trouöies qui affec-taient leur sanié, leu, appétit revint et, avec lui,leur3 forces et leur activitö.II est de fait que le tout n'est pas de prendredes médi®.meuts. 11est indispensable — si l'onveut se rétabiir rapidoment et complétem. nt —de cheisir le remède dont les verlus ont faltleurspreuves. A ce point de vue, il n'est pas témé cirede prétendre que les Piltóes Pink sont par excel¬lence le stimulant et le reconstiluant du ssng etdes nerfs. l eur action est certaine, prompte etdurable, et elles donnent d'excetlents resu tatsdans loutcs ies maladies ayant pour origine lapauvreté du sang ou I'sfUibtissement du s-,slèmeneivtux : anémie, ebiorose des jeunes filles, ma¬ladies nerveuses, migraines, neurastbénie, mauxd'estomac, rhumatisme.Les Piiules Pink sont en venle dans tonies lespharmacies et au dépó! : Pharmacie Gab!in,53, raeBaliu, Paris, 3 fr. 50 ia bolte, 27 fr. 50 les six bof¬tes franco.

§mletis desBultnve Physique

Pa Iron age Laïque Havrais. - Tous les cross-men sont eonvoqués a ia réunion de ce soir.Les cours de culture physique anront lieu maia-lenant une fois par semaine le jeudi.

Co«»*bttXS JfasiMdffitionH. A. C. (réserves) contre

Mechanical TransportsDimancbe procbain, 7 janvier, è 2 h. 1/2, surle terrain de Ssnvic, les Réserves du HavreAlhlétic Gub reneonlreront ie Mechanical Trans¬ports F G en un match atnical.Avant co match, a une hcure trés préeise, lesMinimes du II A G joueront contra les Minimesd'Elrctat.

1R1BLNAUXTribunalCorrectioimaldi MavraAudience du 3 janvier 1917

Présidence de M. Jan de la IJoussaye, jugeAU TRIBUNAL POÜR EBFARTS

Au. début de l'audience d'bier, le Tribunalpour eufants a jugé diverses affaires de vols,aans iesqueiles se troavaient inculpés desmiaenrs de 13 4 18 ans.Le Tribunal a condamné denx de ces mi¬neurs è êire enfermés en coioaie péniten-tiaire jusqu'a 18 ans et deux aatres jusqn'è21 ans.L'un des mineurs poursnivis pour volavait élé trouvé porieur, au moment do s narrestation, d'nne sorte de matraqtie en ff;de cuivre tordu qui consiituait une arme ter¬rible entre les mains d'un jeucs apache. Gecoupabie a été condamné a quinze jours deprison, routen bénéfic ant de la clémencadu Tiibanal.

SUR LA PLAGENoos avons relaié, en «on lemps, lescainbriolages des cabines qui avaient euiien an möis de novembre. Le 8 de ce moia,M. Fiorenlin Guéronlf, agó de 61 ans, gardeparticulier au Nice Havrais, avait vu, vers sixheures du soir, de la inmière dans une ca-bane. Ii s'approcha prudemment etserpritquatre jeunes malfaitears qui étaient entrsin de manger des gaieaux et da boire duvin volé dar.s d'autres cabanes. lis avaient,en eff'ef, Iraeturé nne doesr.ine de pottespour déreber, en déliniiiye, quelques objetssans valeur.C'est l'acte coromis que le Tribunal doitpunir. L'un des auteuvs, le moins recom-maadable, car.il fut déja condamné plusieursfois.un nommé Mareel Adam.agé de 22 ans,jcurnalier, sana domicile, est condamné atrois mois de prison. Son complice direct,Léoa Tbery, agé de 21 ans, journalier, sansdomicile, est conéamné k deux mois.Le trokième, Fernand Leveilley. agé de 17ans, joureaiter, demeurant quai Vmccoq, 3,est rerais k sts parents, les renseignementsreoueiilis sur sou compte n'étant pas dêfavo-rabies.Le qustrième avait réussi k prendre !afaite au moaaeat de l'arrestation. On ne l'apas retrouvé.

AUTRE VOLPendant que M. Gaèroait, épicier, 110, rneThiéhaut, avait le dos touraé, le 9 déeembreaeiVSKr. aeux jBtmiB Tm»», Hiori Loiseau.agé de 18 ans, demeurant Gratd-Quai, 23, etPierre L«coq, agé de 15 ans, jonrnalier, de¬meurant 19, rue des Gaiions, pénétrèrentdans sa bontique et lui volèrent piusienrslitres de vin.M'. Guéroul l s'en étant aper^u, poursuivitles dèlinquants que se débarraseèrent dafruit de leur larcin en lui jetant les bouteil-lcs dans les jambes.Loiseau, qui est décidément nn vilain« i'oiseau » a encore a répondre dn vol d'unepaire de gants dans le cummtesariat de po¬lice oü on i'avait eonduit. II est condxmnéa deux mois de prison. Lucoq est remis a samere. II est prouvé qu'il avail été entrainépar son complice.

ordres, et en pea do temps (outserait ré-paré, ou du moins suffisammenteu étatpour leséjour qu'elleconiptaitfaire a Bou-reuilles jusqu'a l'expiration du congédeconvalescencede sonneveu.Le retour en auto fournitè Tespionneunlong tète-a-têteavecsonIlls.Tousdeuxl'un prés de l'autre dans l'élé-gante et coufortablelimousinequi refaisaiten sens inverse Ie trajet dans la directiond'Epernay,Elsa tenant dans sa main lamain de"Patrice, lui manifeslait encorecette tendresse materneüe dont il étaitdupeet a laquelle il répondaitavectoute lasiücériïé naivede son cosur,si hcureuxdeconnaiireenfinsa mère.Ils ne revoyaientpas les traces de déso-lation de la guerre qu'ils laissaient der¬rière eux, emportés par la vitessede lavoiture.Ils s'isolaient, étrangersa tout en ce mo¬ment.Usne parlaientque d'eux. . . et.deGene-viève,que lejeune officieravait laisséela-bas a Boureuilles,et qui, avecsa mère, separiageahnt soncoear.— Apeinet'ai-je retrouvé, a peineai-jeie plaisir de te connaitre,—dit l'Espionne,—il va falloirqueje te quitte.— Oui, c'est demain mondernier jourde permission,—réponditPatrice.—Je mele disais a ce moment même et je m'effor-caisd'étoufi'ermes regrets de vous quittersi tót en me représentantmondevoir desoldat.— Tondevoir!. . . Oui, moncber enfant,(ondevoir,que lu as déja reinpli si vail-iamment,si noblemen!!— Et cu medisantque lorsquenous re-

GHRBIIilOBR&ÜI9I4LBGonfrevlIle-l'Orcher

Coups. — Mme Léger, sée Pauline Bouvier, flgêe«Ie lit nlc «ins, «(men rant 23, r«e Hoizey, a Grs-vilie, ouvrière d'uslce. a porté plain te a la gen¬darmerie d linrrteur, contre une dame flotay, néePinson, kgée de 31 ans, demeurant égalernent kGraville.La plaignantc a déclarê que depuis prés de 2mois, la dame Holay i'iiisuitait constamment a lasortie de l'usine Scbneider, el que le 2a déeem¬bre dernier, eette demière lui avait donné uncroc en jambe la faisant lomber a terre ; de plus,elie lui avait tiré les cheveux et porlê aes conpssur différentes parlies du eorps.Dne enquêle est ouverte.

HarfleurCollision. — Lundi dernier, vers <0 heures 45 dumatto, un tramway laisant le service (lu Havre aHarfb-ur étsit arrêlé a la gare d'Hartteur - fin defaire le changement de voie pour prendre nnebalDdeuse staiionnant a eet endroit.Par suae de la décïivHè du terrain, la baila-deuse restêe seule partit dans la direction deMontivillie-s a une certaine vitesse.A ce moment arrivait en sens inverse, uqtramway venant de Kontivilliers. Le wattman decette dernière voiture veyant te danger, bloquaimmédiatement ses freins ©t invita les voyageursa desceadre, ce qui fut fait sans délai.La collision entre les deux véhicules se pro-duisil quelques instants aprèï et l'avant du carfut enfonco, mais giéce a la presence d'esprit deeet employé, personae ne fut blessó et tout seborna a des dé.;hts matériels.

La Guerre paries FinancesLA TRÉSORERIE

L'éclairasie, l'schat a Fétraegerdu charbon, dupétrole, elc., leur transpert par terre et par eau,©ccasicnnent cheque jour au Pays des dêpensesvariables auxquetles il pourvoit notemment grécaaux sommes que le public lui prête pour de eour-tes périodes.Ceux qui redoutent des difficu!tös pour l'ensem-ble de ia Franee doivent renouveler souvent lesressources de l'Etat en lui achetact des Bous dela Dé!c»S8 Nationale.L s Bons a six mais et a un s» donnent usintérêt de 5 0/0 net d'impêt et payable d'avanee ;pour k-s Bons a trois mois, Piatêièt est de 4 0/0;un bon de =00fr. secoftte que 97 fr. 50, s'il estremboursabie dans six mois et 98 fr, s'il est rem-bourscble dans un an.Les coupures de ees Bons sont de 8 fr., 20 fr.,10» fr . ê00 fr., 1,090 fr., etc.A tous moments te porteur peut les converllr enurgent liquide aux guicbets de la Banqne deFrance, qui escompte lei Bous ou les aecepteen nanttssemeut seion le temps a courir jusqu'aleur échkance. R

BOURSE DE PARIS3 Janvier 191?

MAECHE DES CHANGESLondres 17 7# 1/2 a 27 81 i/2Danemark 1 67 1/2 a 1 61 i/2Espagne 6 22 »/» 4 6 28 »/Hollande 2 36 »/» a 2 40 »/»Itaiie £4 »/» a 86 »/»New-ïork 5 81 »/» a I 86 »/»Norvésre 1-60 1/2 4 1 64 1/4Portugal 3 57 i/2 a 3 77 i/2Petrograde 1 69 1/2 a i 73 i/2Suèdfc i 69 i/2 4 1 73 i/2xtsse Ui i/2 4 116 i/2Canada S 81 »/» 4 5 86 »/»

ÉTATCIVIL DU HAVRENilSSiNCES

Du .9janvier. — EJithe FORNALLAZ,, rue Hê-lène, 23 ; Jean PESTEL, rue Emile-Renouf, 6 ;Pauiette. GASTEL, rue Jeanne-d'Arc, 17; YolandeDEVLIEGHERE. rue Gnillaume-le-Conquérant, 9 ;Marguerite FEUILLOLE?, rue Biranger, 38 ; Mau¬rice GOSSELIN.rue Massil'.oa, 17 ; Yvonne HENai,rue du Petit-Poriail, 6.

DÉCÈSDu 3 janvier. —Suxanne BUGLOS, 6 alls, rueMogador, 11 ; Désiré HUE, 60 ans, employé a lavoirie, ruede la Fontaine, 39; Suzaene GRANGE,2 jours, rue Hélêne, 57 ; Pierre COLLARS, 66 ans,employé 4 la voirie, cité Thiéiwut, 10 ; FrancoisVIVIER, 75 ans, eantonnfcer, a Gravilte-Sainte-Hoatrine ; Esnilo JAMET, 2i ans, sans profession,ru« Desmaiiièrcs, 56; Yirginie ISAAC, veuveSOYER, 68 ans, sans profession, rue du Corri¬dor ; Edovwrd LE NEVEU, 74 ans, journalier, rued'Arcole, 17.

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4.23

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LETTRES oe DÉCÈS8*ejsaia * ersa.®» la Oast

Z.HVBAJB&N EN VNM SEVnm

viendronsvictorieux.. . si j'ai la chanced'etre épargné.. . j'aurai le bonheur im¬mensedo vous retrouver, avec celle quej'aime et qui seramafemme,et deme con-sacrer aiors tout enlier a vousdeux.— Si ta es épargné,dis-tu?. . . Oh ! queDieume fassecette grace, qu'il ne t'enlèvepasè moiau momentoüje viens de te re-prendre.—J'ai confiance,mère.». II me sembleque la chancequi m'a protégéjusqu'ici nepourraque m'être encore plits favorabledésortnais, puisque j'ai maintenant unemère, puisquedeux êtres les plus chers,vous et elle, en formeront sans cesse levoeuqui sera bien forcédese réaliser'.—Cherenfant !...—Onne sait pas, — fit alors Patriced'unevoixétrangedans laquelle on senlaitun véritableaceentd'héroïsmc,— ce qu'ilfaut d'abnégationa celui qui se sentreienupar les affections les plus chères, cellesd'unemère et d'uneÜancée,pour les ou~blier a l'heure du devoirafinque ne mol-iisse passoncourageet ue s'émousse passonardeur.—Je te comprends,moi,— répondit lafanssepatriotedont le talentde comédien¬ne savaitmême trouver des élans corné-lieos.—»Tondevoireuvers la patrie passeavant tout !... Et moi-mème,mon cherPatrice. . . Sloi, ta mère, qui ai si long-temps souifert d'etre séparée de toi. . .Moi"qui n'ai que toi au monde è aimer, sije doisavoirla douleurde te voir enlevera monamour,que ta mort soit glorieuseet qu'elle contribue4 la vicloire de notrcpays!. . .Lamiserableparaisaaitsublimeanxyeux

LesAVISdeDECSSsonttarifésJLfr.la ilgns

Vous fites prié öe bien votikiir asstster «ax«envoi, servi«e et inhumation 4eMonsieurPlerre-CharlsaDAVANNE

EpieierMentire du Syndicot de I'EpieeriiMemhre du Conseil des Prttd'nomme»Avxiliaire a la hetnqu» it Frantt

dècèió Ie i" janvier 4917.a 8 h. i/2 dn matin,dans sa *(,• anhée, muni 60s ssarc moots 6ai'Egiise.Qui auront lien Ie Vendredi 8 janvier, aceuf heures du matin, en l'églis» Sainte-llari»,sa paroisae.On serésnira an domicile mertuaire, reeilélone, 45. PriMBinsiubBi(tth« in1De la part de ;

#«• Chants DAVANHï, son épo»sa ; ID''-Charlotte DaVANNé. sa tile ; K—oetoe BRLDtL.sa helle-mère ; M. et #"• Edoaard DAfxNAi ettears infants, hi et /»"• Louis BAtAIML etleur Fits, M et K" Mareel DAVANNE,B. LEtASet ses Entants. B. Paul CATELAIM, If. et B"Eugene BtLEOELet tears Enfants, M" teemHenri BREDELet set Enfants, H. et U" Ei¬gene BEHARO et ieurs Enfants, M. et tm>Xareel BREDEL. S et Fmile BREDEL etIeurs Enfants. M et éf-* Louts BREDEL, K. ethi"' Alexandre BLONOELet Iears Enfants, hiet »"< Victor BREDELet tears Enfants. 8. itit"' PERPmAH , hi. Alexis DUVAL,ses irèras,beaux-frères, beiles-jeeurs, neveux et nioeae ,8. et M"* CARREet tear Fille, ses *»is ;Lbs Families BOSSELIN, BERTRAND.BAYARD,LEFEBYRE,SENCE, toute ta tamllle et Ies Amis.II ne sera pas envoyé de lettre» d'invitaticm. le présent av.s en tenant lieu.

3.4

Syndicat dn Comraere de l'Epieevie du Bamet des Professions et Industries qui s'j rattaebe*t

Le président et les membres de la Chamferssyndicale de l'Epieerie du Havre et de senarrondissement prient tears adherente <te iob-loir bien assister aux convoi, servies et fena-mation de ia«v reg/etté coltègneMonsieur Pierre-Charles SAVANNE

hftmhre de la Chambrequi aoront iien vendredi prochain 8 couranl,a nenf heures du matin, en l'égiise Saiate-Marie.Réunion au domicile mortuaire, 4", rusHélène, a 8 b. 45.

8. Charles DUBOISet son Fits ; la Familie etles Amis remercient les personues qui ont bienvouiu assister aux convoi, service et inhuma¬tion de

Madame DUBOISnée Marguerite CRESSENT

8<" oeuve Lèon BOSSELIN, M"" Lione, Kadelelne et Gsrmahe GOSSELINet les eetres memhres de la familie remercient les pw$e»»»s Iqui ont bien voulu assister au servies relt- !gieux célêbré en la mémoire deMonsieur Léon GOSSELINSergent au S4> TerritorialCovflseur

8. et hi"' Cétestin RiCOUARDet ieurs Enfems ;8. et K" Henri SIEURINet Ieurs Enfants ;M" eeuou Augusts RiCOUARDet ses Enfants ;K"' oeuos Pierre RICOUARDet ses Enfants,ses frères, sceurs, beau frère, belle-tceur,

neveux et nièces;8— oeuce Pierre RICOUARD.sa tante ;Les Families RICOUARD,HOULLiER,LEGAL-\ LA/S.DUPAP.C,LAC0TTEet les Amis,Remercient les personues qui ont biea vottu| assister aux convoi, service et irbumstion deM. Ernest-Amand RICOUARD

et M"et (»"Albert MORE,ses fiis et belle filte ;1LIGO/S,ses fille et gendre

8 Jacquet MORE.M'uJeanne MORE,8. et 8"Bareel HENRYet Ieurs Enfants, 8. et 8" AndrhDELAHAYE,ses pelits-enfanis et arrière-petits-ch taats.Et ta Famltle.Remercient les personnes qui ont bieavoutu assister aux convoi, servies et inhuma¬tion deMadame Veuve IVIORÉNée Fran^oisa VASSE

(if. el III" BÊNET. 8. et K-' Atmé LE RAT «>" !Maria LERAYet touts la familie rem«rcie«t lespersosmes qui ont bien voulu assister auxconvoi, service et inhumation de

Monsieur Augusle LE RAYCordonnier

8 Georges OELSAUÏ, soldat la PyrotecnnieB, remercie les amis et connaissances quiont bien voulu assister a l'enterremsnt du |soldat

Adolphe DEBATTY(60i»Z)

F. LiBERGE,eatrepreneur de peiature.ses enfants, ta familie et les amis remereieatles personnes qui ont bien voulu assisier auxconvoi et inhumation delYladame LIBERQENée Berths LE BRETON

LAHERRIEUnSujetd'aetasrilté

La heriie est et resten »«uj«srs hm infirmitS«avrauto et dépierablenMnt rég«««M.Pendant l'hiver swtont, t« fr®Mt,les iutempérieSet principalement les rboKws «t las <|uintes d®toux a«gm«eta ses daage-s da canpliaations. Bimgarte doac que «fett«u# baraieBx se préma-BMse d'une fa^on sérieusa «oatre ses incoB-vèeiaBts.En aettc sadson oü le travail est partieutière-meut aénibts, 4 cette «paque ek ahaqae homme apour devoir d'egir avee le BMxinuaa do ses lor¬ies et de san énergie, les bernieax trouverontdans I'Apparel! sans ressort de A. CLAVERI*l'appareil idésl qui dCsephre leur elgueur en iesmettant 4 t'aferi de tost rteque et do toute ap-prébeisien.Dams cetra rêgioa, la nenbra est grand d«sfelessés qui ont été débarr«ssés radicafement d®leur ipfe «ité grdca aux eppereUs CLAVER»,aussi c'est pour nous tin piamtr d'informer nosieeteors do passaga du graad Spée alisfe daasnotre «ontrks qu'il a'a assak da fak*«visiter poorperuettre a chaeun <9 profiler des avantages desa déceuverte.L'émlneBt Pratieiei reaevra de « h. 4 4 b., a *Féeanp. samedi 6 jrs vier. Hotel Cmithy.LE HAVRE, (firoasehe 7 el luadi 8, Hotel deSH*(t*re*r,ts,6, rue Coraeilèa.Bolhee, mirdi 9 janvier. Hékl ie Fecamp.Yvetot, mercredi »0 janvier, Hótel des Vit- !hair te.ftoacxi. vendredi 12, sarsedl 13 etdimanche 14janvier, Hitel dn Curmt! (place des Cannes).Ceintures ventrières perfectiennées pourtoute» les deviations des Orgajaes de 1stfemme. —Bas pour varices — Chauasuresortliopédiques. — Jambes et Bras artiflcielsNatura. Appsreils les plus perleclionnés quiexistent au monde.A. CLAVERIE, spicialiste breveté, 234.Faubourg St Martij», Pari». R ( )

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4.2.3 4.2.3 4.2.3 1.2.3 4.2.3 D.F5 40 6 24 40 34 43 24 47 3 20 445 17 6 58 40 40 43 59 47 40 20 IS5 25 6 36 40 49 43 36 47 48 20 255 20 t>44 40 54 43 40 47 2? 20 3£5 35 6 46 40 59 43 43 47 27 20 385 40 6 44 44 5 43 47 47 32 20 413 47 6 58 44 42 43 51 47 38 20 485 53 7 4 44 49 43 56 17 *3 20 54

de son fiisen proiiom/antcesparoleshéroï-ques.EilecompritTimprcssionprofondéqu'elleproduisaitsur sonfilsft la fébrile étreintede sa mainet aux éclats humides de sesyeux qui la regardaientavec une pieuse etéloquenteadmiration.— Oui,mère. . . —dit Patrice avee unevéritableémotion— et- je vous remerciede me faciliter ainsi raceomplissementdemondevoiret d'accroitre encoremoncou¬rage !II ajouta d'une voix légèrement voilée:— Si le sort de cetteguerre doit m'êtrefuneste,je veux que vous ayez la fiertéde votrefils. .. commemoije suis fier devous !. . .«Maiselle ». . . fit tout bas le flancédeGeueviève.—Elle !. . .— Oui,cher enfantj'y songeaisaassi, —répondit l'Espionne qui sut feindre uneémotion pareille ft ccile de son fiis. —Toncoeut'est doublerneritpris aujourd'huiet ia pauvrepetite souffrira crueliemeat situ lui es ravi. . .— Mais,'non!. . . Non 1. . . Celane serapas, interronxpitalors le jeune brave avecune vigueursoudaineet une résolulionhé-roïque. — Le ciel me protègera!. . . Lahainequi m'animecontre les monstrueusennemisque nousavons a combattre,con¬tre cette racemaudited'Aliemandsquisontlahontede l'univers entier et l'opprobedel'humanité, me donnera des forces nou-velies,décupleramoncourage comme ce¬lui dc tous nosadmirablessoldats,et c'estmoi. . . moiqui. . .Pauley n'achevapas.

II venaitde sentir la mainde sa mèresedéroberasonétreinte fiévreuse.II voyait maintenant son visage s'em-pourprer, tandis que de ses doigts l'Es¬pionneessayaitd'élargir l'encollurede soncorsagecommesi eile étouffait.— Mère!. . . qu'avez-vous?. . . deman-da-t-il subitementalarmé.— Rien!... ce n'est rien... réponditl'AUemandedont les regards se dérobaient.— Voussouffrez1. ..— Je ue saispas ce qui m'a pris tout acoup... fit elle iialetante.— Une suffoca¬tion. . .Patrice abaissa aussilót la glace de laportière.— Urie légere congestion... dit Elsaqui n'avait paseu la forced'etre maitressade la révolte violente qui s'était ernparéd'elie en entendant les parolesde hainedeson filscontre1'AlIemagne.— Maistu vois, c'est fini, ajouta t elleen parvenantenfina réagir énergiquement.Elle eut mêine la forced'appelerun sou*rire hypocritesur ses lèvres.Et alors, reprenant lamainde son filsetlo pressantcontresa poitrine,elle reprit :— Je m'animaisen fécoutant. . . car ceque tu disaismetransportait.. .» Ah! moncherenfant. . . monfils !. . 2— Mère*.. . mère bien-aimée!. . . dit iepsarre officier.Vous Je verrez, votre filsvousfera hoancur!. . . Je veuxêtre dignede vous... et illustrer le nom que monpèrem'a donné avecce sang francais quieouleen mesveiues.. . ce nom que vousportezet que vous aussi vous ilHistrez sifiiffiipmp-ntpar voire dév#uesifmtet votrepatriotisms (A

Page 4: JeodiIJanvier1917 Le Havre...37mchm—ff12,93! Pap-es) 5Ceiti»ê5—fWTlONDBIATW—5CeBtiacs {^cPages) JeodiIJanvier1917 Administrateur•Dëlégué-Gérant O.RANDOLET mtratios,ImpressionsetAnnonces,TÉL.10.47

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t HAVREImprimeriedu journal ï,e HarrQS3,rue FonteneU©.

Administreteur-Délequé-Gérant:0. RAlVDOf.ET

Vupar Nous,Maire de la Ville du Havre,pour la legalisation de la signatureO. RANDOLET, apposéeci