MARDI 16 JUIN 2009 - 23 JOUMADA AL-THANI 1431 - N° 5648 - PRIX : 10,00 DA - FAX : REDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITE : 021 67 06 75 - TEL. : 021 67.06.58 - 021 67.06.51

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Pause-CaféPause-Café

Quand un lecteur me demande de lui obtenirun rendez-vous avec un ministre pourdénoncer un cas flagrant d’injustice, je rigoleà me fendre la gueule ! Et quand un jeunechômeur me sollicite pour lui trouver duboulot, j’attrape un fou rire interminable !Oui, je connaissais des ministres et j’allaisprendre le thé chez eux. C’étaient des êtreshumains, comme vous et moi, qui prenaientle couffin pour faire le marché. Leurs famillesvivaient sur cette bonne terre d’Algérie et sebaignaient avec le peuple, à Club-des-Pinset ailleurs. Quant aux actuels, j’ai l’honneurde ne pas les fréquenter !Que ces lecteurs me pardonnent ! Si je ris,c’est parce que je suis incapable de trouverdu boulot à mes deux filles diplômées. Et latroisième arrive sur le marché du… chômagedans quelques jours.Il n’y a rien d’extraordinaire dans ce que jeraconte. Je suis un Algérien ordinaire maisj’ai cette chance extraordinaire d’ouvrir magueule… Et croyez-moi, ça fait du bien !

farahmaamar@ymail.com

(*) Ce titre est emprunté à mon ami du 24e

étage de la tour Soir d’Algérie. Depuis que jefume du thé, je soupçonne cette matièred’arriver du… Maroc ! Alors, rigolons de nosmalheurs, ça fait du bien !

Ha, ha, hi, hi, ho, ho(*)

Photo : Samir Sid

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COLLOQUE INTERNATIONALSUR MAHFOUD NAHNAH

La revanche deAboudjerra

Soltani ?

Samedi dernier, aux environs de 19h, dans la localité de Zouia, au lieudit Tekkouk, une Renault 18, immatriculée au Maroc, dans la province d’Oujda, a tenté depénétrer dans le territoire algérien. Après avoir été repérés par les gardes-frontières algériens à plus de 100 mètres à l’intérieur du territoire algérien, les passagersdu véhicule, au nombre de deux, n’ont pas obtempéré aux tirs de sommation. Les GGF ont alors tiré sur le véhicule, tuant sur le coup le conducteur et blessant lepassager. Ce dernier a été hospitalisé à Maghnia. Plus de quarante jerricans se trouvaient à bord du véhicule. Les deux trabendistes, probablement des hallabas,ont été identifiés comme étant originaires d’Oujda. Toutefois, on note que c’est la première fois que les hallabas marocains pénètrent en territoire algérien pours’approvisionner en carburant qui, d’habitude, leur est livré à domicile par les trafiquants algériens qui connaissent mieux le terrain.

M. Zenasni

Accrochage à la frontière algéro-marocaine

l EN SITUATIONFINANCIÈRE PRÉCAIRE

Le groupe Sonelgazen voie de

recapitalisation

Aboudjerra Soltani, le président du MSP, veutpourfendre ses détracteurs du parti créé

par le défunt Nahnah. Pour ce faire, quoi demieux qu’un colloque international sur le

guide spirituel qui a laissé derrière lui, aprèssa mort il y a six ans, deux clans se disputer

son œuvre et sa ligne ?

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Du rififi à l’ambassade du MarocLe siège de l’ambassade du Maroc a vécu hier une matinée mouve-

mentée suite à une altercation qui a nécessité l’intervention des forces

de l’ordre. Le calme était revenu en début d’après-midi, même si des

véhicules de la Gendarmerie nationale continuaient de sillonner le quar-

tier.

C omme annoncé dans notre éditionde samedi dernier, le prononcé dujugement sur la demande d’extradi-

tion de Abdelmoumène Khalifa a été ren-voyé. L’annonce de ce renvoi, qui devaitavoir lieu hier, ne sera faite que demain. Desources proches des avocats constitués danscette affaire, le juge Timothy Workman devraitprononcer son jugement le 25 juin. Abdelmoumè-ne Khalifa devait être informé hier de ce renvoi maisle système de visioconférence est tombé en pan-ne.

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rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation.

NOTRE JOURNALfait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du

journalisme moderne : «Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès

et les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et lacorruption ; il attaquera toujours les démagogues de tousles partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera aux

classes privilégiées et aux exploiteurs du peuple, nerelâchera jamais sa sympathie envers les pauvres,

demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendraradicalement son indépendance, il n’aura jamais peur

d’attaquer le mal, autant quand il provient de laploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.»

Mauvaispoint pour

TemmarAnnoncée pour dix

heures du matin, laréunion que devait pré-sider le ministre de l’In-dustrie et de la Promo-tion desinvestissements a com-mencé avec près dedeux heures de retard.Durant la longue attente,aucune information n’aété fournie à l’assistan-ce, résignée à prendreson mal en patience. Pisencore, les représen-tants des médias ont été«invités» à quitter la sal-le après une courte allo-

cution d’ouver-ture, trufféede générali-tés, pronon-cée parAbdelhamidTemmar.

ERISCOOPERISCOOPMardi 16 juin 2009 - Page 2

periscoop2009@yahoo.frPUn renvoi et... une panne

L’engagementde

Cherif AbbasA en croire les res-

ponsables de la Fonda-tion du 8 Mai 45, leministère des Moudjahi-dine, par le biais de sonpremier responsable, seserait engagé à lesassister financièrementdans leur démarchetendant à intenter unprocès à l’Etat fran-çais.» La fondationcompte, en effet,demander à la justicefrançaise de réhabiliterdes patriotesalgérienscondamnésà mort parles tribu-naux colo-niaux.

Ledit colloque se tien-dra, selon les responsablesdu parti que nous avonscontactés, «sous le hautpatronage du président dela République, mercrediprochain au stade du 20-Août. Le choix de ce lieuest porteur de symbolique,mais aussi pour sa capaci-té d’accueil optimale de20 000 personnes». C’estdire la hargne du chef duMSP, qui veut ainsi prendresa revanche en voyantgrand.

Ce colloque tombe àpoint nommé pour qu’ilredore son blason auprèsd’une base qui assiste,ébahie, au déchirementdes frères ennemis.Samedi dernier, la commis-sion de préparation de cetévénement, queAboudjerra Soltani veutgrandiose, a fini de peaufi-ner les dernièresretouches.

Pour les responsablesqui ont déjà affichéquelques détails sur le sitedu parti, ce colloque estdécrit comme «le plusimportant événement dansla vie du parti». Le thèmedu colloque est aussi évo-cateur «La citoyenneté etles droits politiques de lafemme». Il faut dire quechez le MSP on préparedéjà le terrain au vote dutexte qui consacre le quotade 30% s’agissant despostes politiques que lanouvelle Constitutionaccorde aux femmes et quidonne déjà un avant-goûtde la bataille rangée quianimera, prochainement,l’hémicycle de Zighoud-Youcef.

Le FLN est aussi surcette tranchée puisqu’ilcourtise la gent fémininepour renflouer ses rangs.

Son université d’été coïnci-de avec le colloque etporte, à quelques nuancesprès, sur le même thème.Nous avons aussi apprisqu’en sus de la pressenationale, la presse étran-gère sera égalementconviée et des théologiensétrangers vont venir disser-ter sur le parcours duCheikh. En fin tacticien etsans faire beaucoup de

remous en évitant desinterventions fulminantesdans la presse, AboudjerraSolatni, pourtant friand d’in-terviews et d’apparitionspubliques, n’a pas fait degrandes déclarationsdepuis que son parti traver-se une zone de turbulencedes plus difficiles. Il pour-suit tranquillement, soutenupar le Conseil consultatif etses alliés de l’Alliance pré-sidentielle, sa politique«douce» pour faire passersa pilule.

Auparavant, il avait faitun travail de fond en inves-tissant le terrain de la base.Il a procédé à l'installation

des conseils consultatifsdes élus du MSP dans dif-férentes wilayas du pays etil a également réuni descadres de l’informationpour une efficacité de lacommunication. AboudjerraSoltani, qui ne compte paslâcher du lest, veut, vailleque vaille, signifier à sesdétracteurs qu’il est tou-jours le maître à bord. Enretour, les partisans du«Mouvement pour le chan-gement et la prédication»,un parti «pur et dur» quis’inscrit dans la propensionde l’ex-parti dissous, à endécrypter le discours qu’ildéveloppe, carrément fon-

damentaliste avec pourobjectif l’instauration d’unétat islamique et l’applica-tion de la Chariâ, s’agitent.

Aboudjerra Soltani tient,plus que tout, à rester dansle giron du système et ausein du gouvernement.D’ailleurs, il ne s’est dépar-ti de son poste de ministred’Etat sans portefeuille quesous la pression.

Le colloque serait passécertainement inaperçu ouaurait été considérécomme un événement ano-din, sans la guéguerreentre Aboudjerra Soltani etAbdelmadjid Menasra, sonprincipal rival qui, en cla-

quant la porte, à entraînéavec lui plus de 300 mili-tants entre cadres respon-sables et élus locaux.Parmi les griefs qui lui sontreprochés, sa déviation dela ligne fondatrice deNahnah. Ce colloquesonne comme une cinglan-te riposte à ces attaques.Reste à savoir comment leclan de Menasra va réagir.

Va-t-il, lui aussi, organi-ser un autre colloque ouune autre manifestationpour tenter de récupérercette fameuse «ligne» quiressemble plus à un butinde guerre ? Wait and see.

Fatma Haouari

Chérif Bennaceur -Alger (Le Soir) - Hier, enprésence du ministre del’Energie et des Mines etdes médias nationaux, lestaff dirigeant du groupeSonelgaz a présenté lesrésultats financiers pourl’année 2008.

Des résultats révéla-teurs d’une situation finan-cière des plus précaires,des comptes relativementéquilibrés mais une forteincapacité pour le groupe àautofinancer ses investis-sements.

Si la holding Sonelgaz,qui compte maintenant 32filiales, a affiché un chiffred’affaires de l’ordre de140,6 milliards de dinars,n’a cependant engrangéque 140 millions de dinarsde résultat net.

Et si le groupe a investipour 205 milliards dedinars, sa capacité d’auto-financement décline (seu-lement 32 milliards dedinars), son endettement

bancaire et obligataire aug-mente de 50% (dépassantles 100 milliards de dinars)et ses charges s’accrois-sent, notamment la couver-ture des amortissements.

Contrainte par ce déficitet le risque potentiel d’unefaillite, la holding Sonelgazavait demandé la révisiondes tarifs de l’énergiedepuis 2006.

Une demande récurren-te, que le gouvernementavait fini par rejeter, l’Etatcontinuant, néanmoins, desoutenir les consomma-teurs à hauteur de 20 mil-liards de dinars. Or, quel-le solution alternative pour

Sonelgaz, d’autant que siles prix de vente se sontaméliorés, le gel des tarifsreprésente toutefois unmanque de 20 milliards dedinars pour la distribution? A cette question, ChakibKhelil a répondu que legouvernement a pris desmesures en vue de soute-nir les consommateurs.

Selon le ministre del’Energie, l’alternative àl’augmentation des tarifsréside dans un apport decapital à Sonelgaz (capita-lisée actuellement à 150milliards de dinars). Uneaugmentation de capitalqui est «à l’étude» auniveau du gouvernement,dira Chakib Khelil.

Mais à condition queles chiffres réalisés parSonelgaz soient vérifiés auniveau du gouvernement et

de la Commission de régu-lation de l’électricité et dugaz. Et cela même si le P-dg de la holding Sonelgaz,Noureddine Boutarfa, avaitestimé que la nouvellestructuration du groupe afavorisé davantage detransparence financière etque les comptes de lasociété sont validés parune quarantaine de com-missaires aux comptes.

De quelle ampleur seracette augmentation decapital ?

Sera-t-il question pourl’Etat de prendre en chargeégalement le passif finan-cier ? Des questions enattente de clarification.Comme le manque de res-sources financières, ethumaines également,conditionne la capacité deSonelgaz à se développer

à l’international. A ce pro-pos, Chakib Khelil a estiméque l’interconnexion élec-trique en cours d’expéri-mentation avec le Marocest de bon augure, à lacondition que l’Etat mani-feste une «volonté poli-tique».

Par ailleurs, le P-dg deSonelgaz et le manager del’opérateur système, M.Badache, ont laisséentendre que la périodeestivale ne verra pas dedélestages électriques etsera moins stressante.

A la condition notable,cependant, de pouvoirréduire les déclenche-ments de groupes maisaussi grâce à la mise enservice progressive denouvelles capacités instal-lées.

C. B.

Le Soird’Algérie Actualité Mardi 16 juin 2009 - PAGE 3

COLLOQUE INTERNATIONAL SUR NAHNAH MERCREDI PROCHAIN

La revanche de Aboudjerra Soltani

MISE À NIVEAU DES ENTREPRISES ET PARTENARIAT

Temmar plaide pour un rôle«déterminant» de l’État

Le ministre de l’Industrie etde la Promotion des investisse-ments, Abdelhamid Temmar, aplaidé hier pour l’interventionde l’Etat dans la croissanceéconomique en appuyant l’outilde production national.

Intervenant, hier, à l’ouverture destravaux d’une réunion de coordina-tion et de travail tenue à Alger avecles présidents des directoires desSociétés de gestion des participa-tions, Abdelhamid Temmar a préciséque la crise économique mondiale aeu pour conséquence une nouvelleconjoncture économique permettantà l’Etat d’intervenir dans la produc-tion.

«Le rôle de l’Etat est déterminantdans différents secteurs d’activitépour pousser la croissance écono-mique», a souligné AbdelhamidTemmar. Il s’agit, en fait, de renforcerle rôle «régulateur» de l’Etat dans dif-férents programmes de développe-ment dans des secteurs tels quel’agriculture, le tourisme, la pêche et,surtout, l’industrie. Celle-ci reste,

souligne le ministre, «le moteur del’activité économique». Selon leministre, les SGP demeurent un bonrelais de travail pour les ministères detutelle. «Les SGP ce n’est pas seule-ment la privatisation, mais vous avezdésormais un rôle à jouer dans lesauvetage et la mise à niveau desentreprises de votre portefeuille», arappelé Abdelhamid Temmar.

Ce dernier a d’ailleurs exprimé lavolonté de l’Etat d’aider les entre-prises à acquérir du matériel dans lecadre de leur processus de mise à

niveau. Pas seulement, puisque lespartenariats sont également concer-nés par cette nouvelle donne.

Et à tous les niveaux l’Etat, par lebiais des ministères concernés, estdisposé à apporter sa contribution. Leministre de l’Industrie et de laPromotion des investissements arappelé, dans ce cadre, que laBanque mondiale et le Fonds moné-taire international «n’ont jamais refu-sé le rôle de l’Etat en tant que régula-teur».

Lotfi M.

ANNABALe chef de la Sûreté de wilaya

relevé de ses fonctions Kheireddine Benchikh El-Hocine, chef de la Sûreté

de la wilaya de Annaba, a été relevé de ses fonctionset mis à la disposition de la Direction des ressourceshumaines (DRH) de la Direction générale de la Sûreténationale (DGSN), nous ont affirmé, hier lundi, dessources sûres.

Selon ces dernières, les raisons ayant motivé cettedécision prise par le patron de la Police nationale res-tent pour le moment inconnues. Mais d’autres sourcesavancent la mauvaise gestion et diverses affaires nonconformes à son poste.

On parle, entre autres, de sa convocation, derniè-rement, par le juge du tribunal d’El-Hadjar dans l’affai-re du magnat du fer de Annaba, Hacene Fellah, quiest actuellement à la maison d’arrêt de Bouzaâroura,poursuivi pour blanchiment d’argent et évasion fisca-le.

A. B.

EN SITUATION FINANCIÈRE PRÉCAIRE

Le groupe Sonelgaz en voie de recapitalisationLe gouvernement étudie la possibilité d’une

augmentation du capital du groupe Sonelgazqui affiche une situation financière des plus pré-caires, marquée notamment par un endettementen forte hausse.

GHARDAÏALe FFS dénonce l’enlèvement de ses militants

Cinq militants du FFS auraient été enlevés, hier après-midi, «à l’inté-rieur même de l’enceinte de l’APC de Ghardaïa par des policiers en civil»,rapporte un communiqué du secrétariat national parvenu à notre rédac-tion. Parmi eux, figurent le docteur Kamel-Eddine Fekhar, membre de ladirection du parti, et Souifghalem Kacem vice-président de cette APC.

C’est «une véritable opération de chasse aux militants du FFS orches-trée pour tenter d’étouffer par l’intimidation et la menace» que dénonce ceparti.

Synthèse : W. Z.

Aboudjerra Soltani, le président du MSP, veutpourfendre ses détracteurs du parti créé par ledéfunt Nahnah. Pour ce faire, quoi de mieux qu’uncolloque international sur le guide spirituel qui alaissé derrière lui, après sa mort il y a six ans,deux clans se disputer son œuvre et sa ligne ?

Le Soird’Algérie Actualité Mardi 16 juin 2009 - PAGE 4

GARE ROUTIÈRE DU CAROUBIER

Une contribution à la luttecontre la violence routière

Wassila Zegtitouche -Alger (Le Soir) - Pour lepremier trimestre de l’an-née en cours, 9 005 acci-dents ont été enregistrés,dont 4 251 en milieu urbain,soit 47,21%, et 4 754 enmilieu rural, soit 52,79%,selon les statistiques rap-portées. Les perteshumaines sont évaluées à951 morts, quant aux bles-sés, ils sont au nombre de13 814.

A cet effet, la gare rou-tière du Caroubier abrite,du 15 au 18 juin, des jour-nées de sensibilisation surla sécurité routière desti-nées aux opérateurs detransport public de voya-geurs exploitant lesgrandes lignes, organiséespar l’Union nationale destransporteurs (Unat).

Une manifestation ayantpour objectif de sensibilisertransporteurs et usagers àla sécurité routière, et deles amener à prendreconscience des risquesencourus sur la route.Différents partenaires, telsque les services de préven-tion routière, la police natio-nale ou encore la gendar-merie, y prennent part.

Le choix de la périodeestivale et de la gare, quienregistre 500 à 600

départs de cars et 15 000à 20 000 voyageurs parjour, «c’est d’impliquer lemaximum de citoyens»dans la lutte contre le terro-risme routier.

Quant au coût de laprise en charge des acci-dents de la route, il est éva-lué à 100 milliards dedinars. Les maladressesdes conducteurs ont provo-qué 40 480 accidents en2008 dira M. Aïder, prési-dent de l’Unat, lors d’uneconférence de presse qu’ila animée hier. Ainsi, le fac-teur humain est la premièrecause d’accidents relève leconférencier, à près de80%. Sur les dix causesgénératrices d’accidents,trois seront retenues lorsde ces journées de sensibi-lisation. «Cette campagnede sensibilisation cibleracette fois-ci trois de cesprincipales causes»,explique le président del’Unat. Il s’agit de la nonobservation des «stop», àl’origine de 10% des acci-dents, de l’excès de vites-se et des dépassementsdangereux. La conduite enétat d’ébriété a causé plusde 568 accidents.

L’utilisation du portableou du casque, au volant,aurait causé près de 108

accidents, selon les statis-tiques. Multiplication des

contrôles techniques desvéhicules, durcissement

des lois, professionnalisa-tion du métier de transpor-

teur, renouvellement duparc automobile, qui comp-te actuellement 5 millionsde véhicules, peuventcontribuer à la baisse deces taux.

«Nous sommes le pre-mier importateur de piècesde rechanges» pourtant lamaintenance fait défaut.

Pour le lieutenantBellouti Ali «il faut une prisede conscience aussi biendes transporteurs que desusagers» pour mettre unterme à l’hécatombe.

Selon le représentant dela gendarmerie, un durcis-sement des dispositionslégislatives permettrait deréduire le nombre d’acci-dents et de faire respecterle code de la route.

W. Z.

L’insécurité routière constitue une des princi-pales causes de mortalité. L’Union nationale destransporteurs (Unat) veut arrêter l’hémorragie,via la sensibilisation.

Phot

o:D

R

La gare enregistre 500 à 600 départs de cars quotidiennement.

DONNEURS D’ORGANES

Ces «sauveurs» de vies

«J’espère que l’Algérie suivral’exemple de la France où la greffed’organes entre conjoints est autori-sée», a déclaré, le Pr Rayane, prési-dent de la Société algérienne denéphrologie, dialyse et transplantation,hier à Alger, lors d’une journée organi-sée en l’honneur des donneurs d’or-ganes. «Dans notre pays, les trans-

plantations se font seulement entre lesparents et leurs enfants ou entre fra-trie», explique-t-il. Et d’ajouter : «Nousavons eu des couples de donneur etreceveur que nous avons orientés versla France là où ce type de greffe estautorisée.» D’autre part, le Pr Rayanea rappelé que l’Algérie a ratifié ladéclaration d’Istanbul interdisant le tra-fic d’organes et le tourisme de trans-plantation. «Les gens se font grefferdans les pays où ces pratiques sonttolérées tels le Pakistan, la Chine etl’Egypte», a-t-il dit. Précisant que letourisme de transplantation ne cibleque les riches, il affirme qu’une dizainede cas algériens y ont «bénéficié» dont

«nous assurons le suivi médical».Par ailleurs, une dizaine de don-

neurs d’organes ont été gratifiés par laSociété algérienne de néphrologie,dialyse et transplantation. «Nousoublions toujours les donneurs d’or-ganes. Leur geste est le plus solidaireet il mérite toute notre reconnaissance,affirme le Pr Rayane. Et de citerl’exemple de l’Iran où l’Etat encouragele don d’organes. Les donneurs sontpris en charge d’une manière assezparticulière. Ils bénéficient, et ce, selonleur «statut» d’un poste de travail pourles chômeurs, d’un logement pourceux qui sont dans le besoin.

Rym Nasri

Au grand regret des médecinsspécialistes, la transplantationd’organes entre les conjointsdemeure toujours interdite par laloi algérienne. Ainsi, beaucoup decouples se voient privés d’unegreffe «possible» entre eux, pour-tant autorisée dans d’autres pays.

Le coup d’envoi de la réalisation de projets touristiques,hôteliers et de loisirs, initiés par une cinquantaine d’inves-tisseurs nationaux, a été donné hier par le ministre del’Aménagement du territoire, de l’Environnement et duTourisme. Il s’agit de la quatrième opération du genredepuis janvier 2008 et entrant dans le cadre du schémadirecteur du tourisme 2025. Cette opération cible unecapacité additionnelle de près de 6800 lits et la création deplus de 10 100 emplois, «qui vient s’ajouter à trois opéra-tions similaires concrétisées depuis l’année 2008 pour laréalisation de 283 projets touristiques».

Pour Chérif Rahmani, «cette initiative s’inscrit dans unedémarche partenariale fondée sur une confiance partagéeet des engagements mutuels du public et du privé». Cesprojets sont répartis sur quatre pôles d’excellence touris-tique englobant dix-huit wilayas, le pôle Nord-Est renfermesept wilayas. Pour le ministère de tutelle, ce partenariatengage les investisseurs à «mobiliser les moyens definancement nécessaires à la réalisation de leurs projetsdans les délais souscrits, à veiller au respect des lois etrèglements relatifs aux normes d’urbanisme, d’environne-ment et de qualité, alors que du côté des pouvoirs publics,ces derniers apporteront un accompagnement aux inves-tisseurs dans les domaines de la formation des personnelsen gestion et aux métiers, l’insertion des établissements etl’innovation et l’utilisation des TIC pour la promotion et lacommunication de leurs produits». Abder B.

TOURISME

Coup d’envoide la réalisation

de 50 hôtels

PREMIÈRE CONFÉRENCE SUR L’ENTREPREUNARIAT FÉMININ

La femme chef d’entreprise à l’honneur

Plusieurs intervenantsont longuement disserté surle rôle de la femme chefd’entreprise dans le déve-loppement économique dupays et plaidé pour sameilleure intégration dans lemonde des affaires. Mme

Marita Riedel, directrice duProgramme de développe-ment économique durableDeved de la GTZ, s’est félici-tée de l’organisation d’unetelle rencontre à laquelledevront succéder d’autresrencontres du genre afin queles femmes puissent seréunir et tisser des liens pourune meilleure visibilité.«Cette conférence, a-t-elleaffirmé, pour la promotion del’entrepreneuriat féminin enAlgérie est d’abord un espa-

ce et un moment d’échangeet de réflexion sur les spéci-ficités et les problématiquesréelles auxquelles estaujourd’hui confronté l’entre-preneur féminin et permettrade tenter de tracer des pers-pectives pour des projetsfuturs».

Et de poursuivre : «L’idéede la conférence s’est déve-loppée suite à la participa-tion de ces deux associa-tions à la Conférence mon-diale des femmes chefsd’entreprise de Bruxelles enoctobre 2008, à l’initiative duProgramme de “développe-ment économique durable”(Deved) de la GTZ. Notreprogramme, le programmeDeved, a pour objectif l’amé-lioration de la compétitivité

des petites et moyennesentreprises algériennes demoins de 20 salariés.»Celles-ci représentent plusde 90 % du total de la popu-lation «PME» en Algérie. Ceprogramme promeut ledéveloppement des struc-tures d’intervention pourl’appui à la création d’unenvironnement concurren-tiel, favorable à l’épanouis-sement des PME du secteurprivé algérien.

Un appui ciblé est aussiapporté aux parties lesmoins représentées dans lasphère économique et uneattention particulière estaccordée au respect del’égalité des chances et àune grande intégration desfemmes dans la dynamiquede changement du secteurde la PME.

La relayant, AïchaKouadria Boudjeltia, prési-dente de Afcare, a plaidépour l’accès aux postes dedécision. Elle a indiqué, ense référant aux statistiquesde l’ONS, que le «taux d’ac-

tivité des femmes restefaible». Ainsi, le volume del’emploi féminin s’élevait à 1347 000 en 2007». KhadidjaBelhadi, présidente desAME, s’est, pour sa part,interrogée sur la spécificitéliée à l’entrepreunariat fémi-nin et sur l’éventualité de lerevendiquer.

Elle s’est égalementinterrogée sur la méthoded’organisation de la concer-tation et les échanges entretoutes les concernées pourfaire aboutir réellement lesprojets. «Nous pensons quela PME algérienne n’est paspréparée aux grands chan-gements qu’imposent la réa-lité de la mondialisation etles impératifs de la nouvelleéconomie fondée sur lacommunication et lesréseaux du savoir», a-t-ellesouligné. Pour elle, «il s’agitd’aller vers un nouveaumodèle d’entreprise. uneentreprise innovante, agile,flexible et en mesure des’adapter au changement».

F. H.

C’est sous le thème «l’entreprenariat féminin enAlgérie : réalités et perspectives» que la premièreconférence sur l’entreprenariat féminin en Algérie aété organisée hier à l’hôtel Hilton, conjointement parl’association des Algériennes managers et entrepre-neurs (AME) et l’Association des femmes cadresalgériennes (Afcare), avec le soutien de la GTZ(Coopération technique allemande).

Le Soird’Algérie Actualité Mardi 16 juin 2009 - PAGE 5PROCÈS DES COMMISSAIRES DE POLICE ET DE ACHOUR ABDERRAHMANE

Des peines lourdes requises par le parquet

Abder Bettache -Alger (Le Soir) - Le pro-cès, qui se tient depuisdimanche dernier auniveau de la cour d’Alger,n’est, de l’avis de tous lesobservateurs, qu’unerépétition générale del’important procès qui setiendra, à compter d’au-jourd’hui, au tribunal deSidi-M’hamed. Un procèsen assises, dont le choixdu lieu de son déroule-ment obéit «à des consi-dérations à la fois tech-niques et sécuritaires».Le procès traitera de l’af-faire de la dilapidation dela BNA des 3 200 mil-liards de centimes parAchour Abderrahmane.

Hier, pour la secondejournée du procès, deszones d’ombre persis-taient encore dans cetteaffaire où sont poursuivisle milliardaire AchourAbderrahmane et deuxex- hauts cadres de laSûreté nationale. Pources derniers, il s’agit del’ex-divisionnaire de laSûreté de wilaya deTipasa, Zouaï ElHachemi, ainsi que del’ancien chef de la policejudiciaire, le commissaireprincipal BessaiHassène.

Toute la problématiquede cette affaire réside auniveau de ce fameux rap-port utilisé par AchourAbderrahmane auprèsdes autorités marocainespour faire valoir son inno-cence après le mandat

d’arrêt international lancéà son encontre par la jus-tice algérienne. Les avo-cats de la défense, quiont soulevé plusieurs irré-gularités lors de l’instruc-tion de cette affaire, sesont interrogés «sur lavéracité du rapport».

Achour Abderrahmanea-t-il reçu des mainspropres de l’ex-directeurde la clinique desGlycines une copie duditrapport ? Zouai ElHachemi était-il l’intermé-diaire entre le milliardaireet le commissaire divi-sionnaire M’hamed S’bih? Quel était le rôle jouépar Rabah Errih (le vent)dans cette affaire ?Jallal, l’ex-associé deAchour Abderrahmane, a-t-il véritablement remis àce dernier leditdocument ?

Le rapport transmis auprocureur de laRépublique de Koléa, le 7mai 2004, est-il identiqueà celui «faxé» à la direc-tion générale de la Sûreténationale ?

Toutes ces questionsn’ont pu être élucidéeshier par le tribunal crimi-nel.

Pour rappel, les inves-tigations ordonnées parle cabinet du ministère dela Justice, ont fait ressor-tir que des cadres de laSûreté de la wilaya deTipasa avaient «usé deleur pouvoir et falsifié lerapport envoyé en 2004au procureur de la

République de Koléa quiécarte le caractère crimi-nel des faits imputés àl'accusé AchourAbderrahmane».

La falsification résidedans le changement dudestinataire. Au lieu duprocureur de laRépublique de Koléa, lerapport a été adressé au«directeur général de laSûreté de la wilayad'Alger» à l'effet deconférer aux transactionsbancaires de l'accuséavec la partie plaignante(BNA) un caractère légal.Le document falsifié a,ensuite, été envoyé par

fax à l'accusé qui se trou-vait au Maroc. L'enquêtea révélé que ce dernier aeffectivement reçu cerapport falsifié alors qu'ilse trouvait au Maroc etqu'il faisait l'objet d'unmandat d'arrêt internatio-nal, et qu'il l'a présentéaux autorités judiciairesmarocaines pour annulerla procédure de sonexpulsion vers l'Algérie.

Ceci étant, l’auditionde la quinzaine detémoins n’a rien apportéde nouveau à cette affai-re. Toutefois, celles del’ex-directeur de la cli-nique des Glycines,

M’hamed S’bih, et de l’ex-adjoint du chef de servicede la police judiciaire dela Sûreté de la wilaya deTipasa ont conforté l’idéeselon laquelle, dans cetteaffaire, «la vérité se trou-ve ailleurs».

En effet, confronté tantaux avocats de la défen-se, au président du tribu-nal criminel qu’à l’ex-chefde Sûreté de la wilaya deTipasa, le témoignage deM. S’bih n’a fait que pla-ner le doute sur cetteaffaire.

Pour rappel, lachambre d’accusationprès la cour d’Alger avait

prononcé le non-lieu pourl’ancien directeur de laclinique de la Sûreténationale, les Glycines,Mohamed Sbih (fils del’ambassadeur d’Algérieen France), ainsi quepour l’adjoint au chef dela police judiciaire de lawilaya de Tipasa, le com-missaire principal KhalihaAbdelkader, qui était endétention provisoiredepuis plusieurs mois.

Ces deux personnesétaient citées dans unpremier temps commeétant complices danscette affaire.

A. B.

Des peines très lourdes, allant de 10 à 20 ansde prison ferme, ont été requises hier par lereprésentant du ministère public, respective-ment à l’encontre de Achour Abderrahmane,Bessaï Hassène et Zouai El Hachemi, pour leschefs d’inculpation de «faux et usage de faux»,dans l’affaire de «dilapidation de deniers publicsde la Banque nationale d’Algérie (BNA). Uneamende d’un million de dinars a également étérequise par l’accusation aux trois mis en cause.

ORAN : EN RAISON DES TEMPÉRATURES CANICULAIRES

Une soixantaine de personnes évacuées Au moins une soixantaine

de personnes, souffrant majo-ritairement de maladies chro-niques, ont été reçues et prisesen charge au niveau des diffé-rents services médicaux rele-vant du CHU d’Oran, durant lajournée de ce dimanche et lamatinée d’hier lundi. Ceci àcause des complications duesau pic de température qui amarqué le début de cettesemaine.

«Ce sont principalement lesasthmatiques et les cardiaques quisont les plus vulnérables auxgrosses chaleurs et à l’humidité.Les jeunes enfants égalementaffectés en cas d’une alimentationinsuffisante et irrégulière en eaupotable, sont exposés au risque de

déshydratation, et qui peut sérieu-sement mettre leur vie en danger»,nous expliquent des spécialistes.

Selon nos sources, «desmesures spéciales ont été prisespar les structures sanitaires concer-nées pour la réception et la prise encharge de cette catégorie de per-sonnes, ceci, à travers le renforce-ment du personnel».

Face à cette chaleur insuppor-table pour certains, les plages sontprises d’assaut, mais là aussi, l’im-prudence et la longue exposition ausoleil peuvent également faire desdégâts.

Dans ce contexte, expliquent lesspécialistes en produits cosmé-tiques, de même que les spécia-listes en dermatologie, «les crèmesde bronzage et certains autres pro-duits qui sont conseillés pour les

baigneurs ne garantissent pas laprotection totale, plus particulière-ment ceux contrefaits».

Cependant, dans le cas descanicules ou de fortes hausses detempérature, la meilleure des solu-tions «est d’éviter, le plus possible,l’exposition directe aux rayons dusoleil, de sortir à la mi-journée etpour les malades chroniques, derester vigilants à propos de leur étatde santé et de se rapprocher desstructures sanitaires pour demanderplus de renseignements qui leurseront d’une extrême importancedans ce genre de cas», conseillentles spécialistes.

D’après l’Office de la météorolo-gie, cette vague de chaleur devraitpersister jusqu’à la fin de la semai-ne.

Ben Aziz

BAC 2009

Le CLA critiqueAlors que les examens du bac viennent tout juste

d’être achevés, le Conseil des lycées d’Algérie (CLA)annonce, déjà, des résultats douteux.

Dans un communiqué rendu public, le CLA a énu-méré toute une liste «de failles» ayant caractérisé ledéroulement de l’examen du bac, critiquant jusqu’à lanourriture qui a été servie, le CLA a commencé par leplanning des compositions «non étudié».

Un rythme non adéquat, selon ce dernier. Le CLAn’est pas passé sur «les nombreuses» erreurs enre-gistrées dans les sujets des mathématiques, lettresarabes et technologie. Le syndicat dénonce outre lasurcharge des jours de surveillance, la liste «sélecti-ve» des correcteurs, dont certains n’ont même pasenseigné le nouveau programme.

Le syndicat, tout en réitérant ses doutes quant à lafinalité de la centralisation des résultats du bac,demande que la correction des sujets et le barèmeofficiel soient rendus publics.

S. A.

MAÎTRE BENBRAHAM AU FORUM D’EL MOUDJAHID :

«Il faut séparer l’enquêtepréliminaire et l’instruction»

Salima Akkouche -Alger (Le Soir) - La jus-tice algérienne estaujourd'hui selon Me

Fatiha Benbrahem, dansla même situation quedurant la période colonia-le où l’instruction est faiteà partir des témoignagesde l’enquête préliminaire.«La justice doit aujour-d’hui faire la part deschoses par rapport à l’en-quête préliminaire etl’instruction», a estimél’avocate qui est interve-nue, hier, au forum d’ElMoudjahid, lors d’unhommage rendu auxchouhada condamnés àmort, dans le cadre de lacommémoration de l’exé-cution de Ahmed Zabana

et Abdelkader Ferradji le19 juin 1956.

L’intervenante a esti-mé que notre pays doitse séparer de «cet héri-tage». Elle dira que lesaveux sont arrachésdans ces moments-là deforce ou sous la pres-sion. Ces déclarations,souvent, ne sont pas fon-dées, selon elle.

L’ouverture d’uneinformation judiciaire nedoit pas prendre encompte les déclarationspremières. «Je vaisœuvrer pour la sépara-tion de l’enquête prélimi-naire et de l’audience» a-t-elle affirmé. Parailleurs, revenant ausujet de la conférence,

l’avocate a soutenu quela peine de mort durant laguerre de Libérationnationale était utiliséepar le colonialismecomme instrument deguerre.

Elle a expliqué que lapeine de mort a toujoursexisté dans le code pénalfrançais pour les grandscriminels. Cependant, laFrance voulait que cetteexécution touche toutAlgérien qui revendiquaitsa liberté.

Pour pallier l’absencede textes dans son droitcommun, la France arestructuré son appareiljudiciaire à traversnotamment l’installationdu tribunal permanentdes forces armées, desti-né à juger «cesrebelles», le premier àêtre exécuté fut AhmedZabana. D’après l’avoca-te, le sort de 80 000

autres Algériens estencore ignoré aujour-d’hui. De leur côté, «lesrescapés de la mort» onttémoigné sur leurs condi-tions de vie lors de leurs«séjours dans les geôlescoloniales». Ces der-niers, qui se souviennentencore des exécutionsde leurs «voisins de cel-lule» et des tortures qu’ilsont subies, ont préciséque «la guillotine àlaquelle ils ont échappédurant la période colonia-le ne leur fera jamaisoublier la torture phy-sique et morale» qu’ilsont endurée dans les«couloirs de la mort».

Pour leur rendre hom-mage, les intervenantsont lancé aux autoritésun appel afin «de faire du19 juin la journée natio-nale des ancienscondamnés à mort».

S. A.

Estimant que l’Algérie a hérité du systèmefrançais en matière de droit, Me Benbrahamappelle la justice à se libérer de cet héritage,notamment en séparant l’enquête préliminaireet l’instruction.

Le Soird’Algérie Actualité Mardi 16 juin 2009 - PAGE 6

SELLAL INAUGURE LE SALON INTERNATIONAL DE L’EAU

«Oran doit oublierses problèmes d’eau»

Nawal Imès Alger (LeSoir) - Sellal, qui a fait letour des différents stands,a insisté auprès de laSociété de l’eau et de l’as-sainissement d’Oran(SEOR) pour qu’Oran«oublie ses problèmesd’eau». Son premier res-ponsable a répondu qu’ils’y attelait et qu’il se tenaitprêt à recevoir l’eau duMAO.

L’occasion pour Sellalde dire que la coopération

avec les entreprisesétrangères était des plusfructueuses.

Cette cinquième édi-tion du Salon internationaldes équipements et ser-vices de l’eau d’Alger(SIEE Pollutec) a vu laparticipation de plus de300 entreprises étran-gères.

Les exposants occu-peront cette année unespace de 9 000 m2, soitune progression de 15%

par rapport à l’année der-nière. Selon les organisa-

teurs, pas moins de 6 000visiteurs professionnels y

sont attendus. Pour cette année, la

participation algérienneest en nette progressionpuisque les entreprisesnationales occuperontplus de 60% de la surfacetotale d’exposition.

En plus des agencesdépendant du ministèredes Ressources en eau,seront également pré-sentes les sociétés char-gées de la réalisation desgrands travaux hydrau-liques.

Du côté des étrangers,la France et l’Espagne setaillent la part du lion.

La France disposerade son propre pavillon, quiaccueillera 62 entreprises

dont 44 % de nouveauxparticipants. L’Espagne,pour sa part, est présenteavec 14 entreprises, quioccuperont 352 m2.

En parallèle, un col-loque sera organisé quipermettra aux collectivitéslocales et aux profession-nels visiteurs du salon des’informer et de se formersur les sujets d’actualité,les innovations technolo-giques, la réglementation,les expériences étran-gères, autour d’un débatque les organisateursespèrent de haut niveau.

N. I.

Inaugurant hier le Salon international del’eau, le ministre des Ressources en eau a évo-qué, pêle-mêle, les problèmes de gestion del’eau, la coopération avec les entreprises étran-gères et la nécessité d’approvisionner l’Ouestalgérien.

Phot

o:S

amir

Sid

«La coopération avec les entreprises étrangères est très fructueuse.»

BELAÏZ À PROPOS DE KHALIFA :

«Nous acceptons le verdict de la justice britannique»

Sofiane Aït Iflis - Alger(Le Soir) - Il était attenduque les médias s’intéres-sent au dossier, tant en ceque ce dernier accaparepar la profondeur de sesimplications politiques quepar le côté sensationnelqu’il charrie.

Le ministre de la Justice,garde des Sceaux, interpel-lé hier, avait la répliquehésitante, celle de quel-qu’un qui n’était pas trèssûr de son affirmation. Maiscomme il devait s’exprimersur un dossier aussi lourd

que l’affaire Khalifa, TayebBelaïz s’est tout de mêmeefforcé à des réponses lesmoins engageantes quisoient. Pour lui, «l’Algérieacceptera toutes les déci-sions émanant de la justicebritannique». Moins exi-geant que cela, tu meurs.D’autant qu’on sait quel’Algérie a investi énormé-ment pour faire valoir leprocès Khalifa comme l’ex-pression d’une volonté àlutter contre la corruption.

Le ministre de la Justice,garde des Sceaux a affir-

mé, en effet, que «nousacceptons toute décisionémanant du pouvoir judi-ciaire britannique, qui estsouverain, et nous n’émet-trons aucun commentairesuite à celà».

S’interdisant la moindreexigence en la matière, leministre a tout de mêmesouhaité que le verdict quisera rendu soit favorable àl’Algérie.

«Nous avons défendu ledossier au maximum etl’avons soumis au pouvoirjudiciaire anglais. Mais lejuge britannique est libre detrancher cette affaire, soiten prolongeant les délibé-rations ou en prononçant le

verdict le jour même.»Notons que dans l’affaireKhalifa, le pouvoir algériena agi dans la perspective deconfondre le groupeKhalifa, auquel il est repro-ché d’avoir manqué à laréglementation et à toutesles directives réglemen-taires régissant les activitéscommerciales.

Jusque-là, le patron dugroupe Khalifa, condamnépar la justice algérienne parcontumace, s’est toujoursdéfendu contre les chefsd’accusation retenus contrelui. Selon lui, il est victimed’une cabale politique mon-tée contre sa personne.

S. A. I.

Inéluctablement, l’affaire Khalifa, dont leverdict concernant l’extradition ou pas de sonboss Abdelmoumène-Rafik Khalifa devait inter-venir hier lundi, était au menu de la curiositémédiatique, hier, à Zéralda, lors du colloqueinternational sur la médiation judiciaire. TayebBelaïz, ministre de la Justice, garde des Sceaux,s’est exprimé à ce propos en marge des travauxdu séminaire. Une attitude plutôt attentiste.

Le feu qui s’est déclaré hier vers les coups de 13h,apprend-on de sources émanant de la Protection civile,près de la cité Hai Bouamama (à l’est de la villed’Oran), a causé des dégâts.

D’après la Protection civile, pas moins de 60 ha demaquis et de broussailles ont été ravagés par lesflammes, avant que le feu ne soit maîtrisé, «desflammes qui ont atteint les 6 m de hauteur», commenous l’ont attesté des témoins. «Il a fallu l’interventionde 13 camions de pompiers pour mettre un terme à cetincendie, le plus important au cours de cette année»,ajoute nos interlocuteurs. Après six heures de luttecontre ce feu, précisent nos sources, la situation a enfinété rétablie, mettant hors de danger la vie et les biensdes riverains. Depuis le début du mois de mai, rappel-le-t-on, à savoir le début de la saison de grandes cha-leurs, au moins 80 ha de maquis et de broussailles ontété ravagés par le feu.

B. A.

SOCIÉTÉ RAZEL DU BARRAGEDE KOUDIATE ASSERDOUNE

Les travailleursréclament leurs droits

D’après un groupe detravailleurs signatairesd’une pétition remise cedimanche par le biais d’unhuissier de justice à la DG,dont le siège est situé à El-Biar (Alger), la majoritédes travailleurs licenciésou libérés, ont été victimesd’un abus de pouvoir de lapart de cette société fran-

çaise, censée appliquer lalégislation algérienne enmatière de travail.

Ces travailleurs, quiétaient en CDD (Contrat àdurée déterminée) et quiont été indemnisés aprèsleur licenciement, estimentque la société Razel les alésés dans leurs droits.

A titre d’exemple, ces

travailleurs évoquent laprime IEP (Indemnité del’expérience profession-nelle) qui n’a été inclusedans la grille des salairesqu’à partir de mai 2008alors que la majorité destravaileurs ont été embau-chés depuis le lancementdu chantier, c’est-à-dire audébut de l’année 2003.

En outre, et toujoursdans le cadre de ces viola-tions des lois algériennes,les travailleurs évoquentégalement la prime de lafemme au foyer appliquéeen mai 2008 avec effetrétroactif seulementdepuis janvier 2007. En

somme, les travailleursréclament leurs droits enexigeant soit la réintégra-tion à leurs postes de tra-vail puisque le chantiern’est toujours pas récep-tionné, soit les indemnitéspour l’ensemble desannées passées au niveaudu chantier et selon lecode de travail algérienque la société Razel dedroit français est censéeappliquer étant donnéqu’elle est sur le sol algé-rien et travaille pour lecompte du gouvernementalgérien.

Y. Y.

Oran : 60 hectaresravagés par le feu Plus de 200 travailleurs algériens qui tra-

vaillaient chez la société française Razel, char-gée de la réalisation du barrage KoudiateAsserdoune, à Maâla et qui ont été licenciésrécemment, ont intenté des actions en justicecontre leur ancien employeur après que l’ins-pection du travail de Lakhdaria eut établi des PVde non-conciliation.

Phot

o:S

amir

Sid

Belaïz souhaite que le verdict soit favorable à l’Algérie.

Certains êtres humains se com-portent comme des charognards,ils guettent, suivent et n’attendentque le moindre signe de chancelle-ment de leur proie, pour lui foncerdessus et la déchiqueter toutecrue, Boute-broussette, (c’est unnom qui lui sied comme un gant)fait partie de cette nouvelle race devautours.

L’itinéraire professionnel de cerapace est aussi fulgurant quebasique, il débute sa carrièrecomme simple scribouillard dansun minable petit bureau, il savaitpertinemment que c’était tout cequ’il pouvait espérer avec sonmédiocre parcours scolaire, mais ila eu la perspicacité de comprendretrès vite, qu’en Algérie, y avait uneautre méthode de gravir les éche-lons assez rapidement, la brosse àreluire, et très vite, il est devenu ungrand spécialiste de la chitta, ils’est rabaissé à devenir le valetservant de tous ses supérieurs hié-rarchiques, il suffisait que l’un deces messieurs ouvre la bouchepour une quelconque besognedévalorisante, qu’il se porte volon-taire pour la réaliser, rien ne lerépugnait, il lui arrivait même defaire trimer sa pauvre femme à lamaison afin de monter dans l’esti-me de ses chefs, par exemple pré-parer de la galette ou des gâteauxsecs, vu que soi-disant la femmede tel ou tel responsable ne savaitpas le faire, il poussait même lebouchon un peu loin, en consa-crant tous ses week-ends à fairedes travaux de tous genres, chezcertains cadres peu scrupuleux.

Quand il veut prier, son tapis deprière était toujours orienté endirection de la maison du nouveaudirecteur et non de La Mecque

Il faisait même des déclarationstonitruantes comme : «Mon plusgrand rêve, c’est de marcher, unjour, côte à côte, avec monsieur ledirecteur dans les allées de l’usi-ne» avec le fervent souhait que cesparoles mielleuses puissent êtrerapportées rapidement à l’intéres-sé.

Et comme la plupart des diri-geants de nos sociétés nationalessont friands de ce genre de com-portement et de rabaissement àleur égard, il a pu bénéficier de plu-sieurs avantages, deux petitsstages en Europe et une formationdans un centre professionnel pourrehausser un peu son niveau, et ila été bombardé directeur de l’ad-ministration générale d’une usinede production.

S’il a pu accéder aussi facile-ment à ce titre, c’est que dans leshautes sphères, ils ont pensé quepour appliquer la nouvelle politiquede bradage des unités de produc-tion, il était l’homme providentiel etqu’il allait appliquer à la lettre leursabominables consignes sansaucun état d’âme.

Il faut savoir que notre homme,s’il était obséquieux et servileenvers ses supérieurs, il étaitodieux et méprisant envers sessubalternes, et le jour où il a reçuune note de la direction généralelui faisant signifier qu’il fallaitdégraisser les effectifs, il a montréson véritable visage de charo-

gnard, et ce dans le but de s’attirerune nouvelle fois la sympathie deshauts cadres qu’il idolâtre. Et il acommencé sa sale besogne des-tructrice, il a d’abord lancé unefausse rumeur : l’usine allait êtrefermée et les ouvriers mis au chô-mage, puis, tapi dans son bureau,il attendait ses proies, dès qu’untravailleur plus angoissé que lesautres venait lui demander conseil,il l’achevait en le terrorisant avecles arguments suivants : «Oui,l’usine va fermer, que vont devenirtes enfants, n’attends pas, fais tademande de départ volontaireavant qu’il ne soit trop tard, profitedu pactole que tu vas toucher, aveccette somme tu pourras démarrerune activité commerciale et deve-nir ton propre patron et finie lagalère pour toi et tes enfants » etvous l’aurez compris : tout celan’était que du baratin, mais n’em-pêche que plusieurs pauvres mal-heureux l’ont cru, et ont acceptéd’abdiquer et de perdre leur gagne-pain et leur couverture sociale pourune poignée de dinars avec laquel-le, ils n’ont même pas pu tenirdécemment une année, et c’est ladescente aux enfers pour la majo-rité d’entre eux.

Du jour au lendemain, ils sesont retrouvés dehors sans res-sources ni espoir de trouver unautre travail. J’en connais plusieursde ces laissés-pour-compte quim’ont raconté leurs déboires.

Idir ma confié qu’il a éclaté ensanglots devant femme et enfants,le jour où son petit dernier lui a faitcette réflexion «Papa, pourquoi ne

mange-t-on pas aussi bienqu’avant, quand tu travaillais enco-re à l’usine ?»

Saïd, un gai luron tiré à quatreépingles, est devenu triste, renfer-mé et méconnaissable, il traînait,toujours seul, puisque pas d’ar-gent, pas d’amis, les soucis et lamaladie ont fini par l’emporter, qu’ilrepose en paix. Moussa a fini partrouver un petit boulot, chez unprivé qui l’exploite pour un salairetrois fois plus petit que celui qu’ilavait auparavant ; il ne peut mêmeplus se permettre d’acheter unpoulet une fois par mois à sesenfants.

Omar est arrivé au point denon-retour : pour attirer l’attentiondes autorités sur sa détresse, il asquatté la cour d’une mosquéeavec femme et enfants, et ce, sousle regard médusé des fidèlesvenus pour leur prière du matin. Ilme faudrait tout un bottin télépho-nique pour narrer les malheurs dechacune des victimes de cemonstre. Les événements que jeviens de décrire se sont passés il ya plus de dix ans : l’usine n’ajamais été fermée et les tra-vailleurs qui n’ont pas été dupéspar les mensonges de ce charo-gnard continuent de recevoir unsalaire décent et subviennent cor-rectement aux besoins de leursfamilles. Je me demande si tousces charognards qui sévissentdans plusieurs de nos entrepriseset usines se rendent compte deseffets néfastes et destructeurs quifont subir aux familles des tra-vailleurs qu’ils jettent dehors, et ce

juste, pour glaner quelques remer-ciements hypocrites de leur hiérar-chie.

Adouane Mustapha d’El-Kseur

P. S. : J'ai écrit cet article enhommage à deux de mes amis qui,malheureusement, aujourd'hui, nesont plus là pour le lire, ils étaienteux aussi les victimes de ce charo-gnard dont je n'ai pas cité le vrainom, mais j'espère de tout cœurqu'il se reconnaîtra et qu'il mesure-ra enfin l'étendue des dégâts qu'il apu causer dans plusieurs familles.

Les charognards humains

Ecrire à voxpopuli2009@ymail.com

Mardi 16 juin 2009 - Page7

Plusieurs sites sont en train de reprendre notre appel. Il en est ainsi de celui qui se consacre au thème dela santé en Algérue. Le Pr Abid nous signale que l'appel «Sauvons Romaïssa» est sur : www.sante-dz.com

De très nombreux citoyens du pays et de l’étranger nous demandent davantage de renseignements sur lapetite Romaïssa. Nous leur rappelons qu’ils peuvent écrire : sauvonsromaissa@yahoo.fr pour les obtenir.

Notre Habbib Boucetta, un fidèle de «Vox Populi», écrit à ce propos : «J'aimerais contribuer à cet élan desolidarité et j'aimerais avoir le numéro de compte de la maman de cette fille malade, je m'engage aussi à héber-ger la maman et sa fille pour n'importe quelle durée si jamais ils décident de venir au Canada pour des soins,je connais des compatriotes qui sont capables d'aider et je vais essayer d'impliquer des associations d'ici.»

Quant à Aziz A., il souhaite «apporter sa petite contribution à Romaïssa, que le miséricordieux puisse luiapporter son réconfort, incha’Allah. Je veux mettre dans la cagnotte 10 000 DA en Algérie ou virer 50 euros surun compte en France. Je vous remercie de me dire comment je dois procéder». Des détails sur la procédure àsuivre lui ont été donnés. La maman de Nadia n’a pas de compte en France, par contre elle a deux comptes,l’un en dinar, l’autre en devises à BDL Chlef. Les numéros de compte seront communiqués sur demande àl’adresse e-mail donnée ci-dessus.

Le numéro de la maman de Romaïssa : 05 51 689525

Sauvons Romaïssa

Du hallal même pour les animaux

Pendant que les animaux de nos zoos crient famine etparfois même crèvent de faim dans l'indifférence générale,voilà que l'on apprend que l'idée de les nourrir avec de laviande de sanglier, lequel pullule dans notre pays avec beau-coup de dégâts occasionnés aux cultures au grand dam denos paysans, et faire ainsi d'une pierre deux coups, est ban-nie de l'esprit des responsables concernés.

J'avoue ne pas comprendre que l'on range les animauxau même rang que les humains dans ce cas d'espèce.

B. M.

Les Algériens ont aussihonoré les Verts dans les rues

de Montréal !Bravo les Verts ! Vous avez réussi à offrir de la joie à vos

compatriotes dans les 4 coins du globe, c'est vraiment tristede voir un match de l'EN sur Internet et beaucoup plus tristeun 7 juin, c'est plus charmant de voir un tel événement dansun café populaire au bled et prendre le pouls d'une jeunesse

qui n'a pas cessé d'être fière malgré tout. Juste après lematch, j'étais assis en face de ma télé quand soudain onpasse aux manchettes un imposant défilé de la communau-té à Montréal, deux grandes rues ont été carrément ferméespour permettre aux Algériens de manifester leur victoire, unpetit groupe intrus a profité de ce rassemblement pour effec-tuer des actes de vandalisme et ainsi salir notre image, heu-reusement que l'intervention des compatriotes a été efficaceauprès des médias pour se démarquer de ce groupe, millemercis aux Verts ; vous êtes des héros, grâce a vous notrebeau drapeau a ensoleillé le ciel en Amérique du Nord, ah siun jour les décideurs décident de s'armer du même acharne-ment que vous ! Voilà le lien du rassemblement pour lesinternautes intéressés : http://videos.lcn.canoe.ca/video/nou-velles/faits-divers/8805182001/soccer-les-derniers-details-avec-felix-seguin/25608403001

Habbib

Foot et écologieLors d'une émission sportive sur une chaîne française, il

a été dit que chaque fois que l'équipe de l'OM Marseille mar-quait un but, 50 arbres étaient plantés dans les environs dela ville, dans des endroits où la végétation était ravagée parles incendies. Vu que l'OM a marqué beaucoup de buts cettesaison ; les forêts on dû être bien renouvelées.

Il y a ainsi de beaux exemples à méditer chez nous ; et

pourquoi pas copier celui-ci pour chaque club de nos villes;cela permettrait de bien servir l'écologie qui est l'avenir de laplanète et aussi d'oublier un peu la violence dans nosstades.

La fille du soir

Bruit infernal dans nos cités !Je voudrais aborder un sujet récurrent de notre quotidien;

je veux parler de toutes ces nuisances qui nous gâchent lavie, et entre autres, le bruit cause bien de stress.

Figurez-vous que devant la démission des autoritésconcernées, on en arrive, après l'occupation des trottoirs parles commerçants et pas seulement ceux du commerce infor-mel, à installer des ateliers de ferronnerie à l'intérieur descités comme par exemple celle qui se trouve à proximité dela Maison de la presse. Quoi de plus bruyant que de la fer-raille que l'on découpe à longueur de journée et ce jusqu’à latombée de la nuit, sans aucun respect pour le voisinage; lespersonnes âgées, les malades et les bébés ? Comment lesautorités peuvent-elles tolérer cela. Quid de l'enquête decommodo et incommodo qui doit être faite avant toute activi-té de cette nature ? Un grand panneau à l'entrée de la citéeindique en arabe l'atelier, preuve que le ferronnier est dansl'impunité.

B. M.

VOS MESSAGES

TEXTO… A Zoubida… Je te cherche depuis si longtemps. Tu étais ma compagne de chambre à la cité universitaire Boumeddous de Constantine.Tu m’as parlé d’un projet d’études en Espagne… Depuis, je n’ai pas de tes nouvelles… Tu as mon numéro de portable, je ne l’ai pas changé…

(S… de Mila)

Ecrire à : voxtexto@ymail.com

LE BILLETDE M. BENREBIAI

Se faireadmettre

par les autresLe marché de la cité est le

lieu où se retrouvent, quotidien-nement, des femmes, de toutâge, du quartier pour, profitantdes achats, se déconnecter descorvées éreintantes du foyer.

En prêtant, malgré soi, uneoreille, on découvre parmi elles,toujours les mêmes, qui fouinentdans les affaires des autres etcolportent des cancans.

Connaissant leur misérablevie, on ne peut leur en vouloircar elles souffrent d’un complexed’infériorité et misent sur lacuriosité pour se faire admettrepar les autres.

M. B.

Le Soird’Algérie Régions Mardi 16 juin 2009 - PAGE 8

MASCARA

Visite-marathon dans les communesde Aouf, Benian et Gharous

AÏN-TÉMOUCHENTPlus de 1 000bottes de foinravagées par

le feu à HammamBou-Hadjar

866 bottes de foin sontparties en fumée mercredidernier, à cause d'un incendiequi s'est déclaré dans l'ex-domaine Bouhadi-Saïd près dela localité d'El-Hadjairia, dans lacommune de Hammam Bou-Hadjar, apprend-on auprèsd'une source de la Protectioncivile, alors que plus de 200autres bottes de foin ont connule même sort dans la ville de AïnEl-Arba. Le premier sinistre s'estdéclaré dans un champ dansl'ex-domaine précité, le feu s'estvite propagé pour venir à boutdes centaines de bottes de foinqui étaient entreposées à l'airlibre dans ledit champ.L'intervention rapide de laProtection civile de HammamBou-Hadjar a permis decirconscrire immédiatement lefeu et, du coup, sauverquelque 12 ha de blé toutproches du champ ravagé.

D'autre part, un autre feus'est déclaré entre les localitésde Sidi Boumediene et OuedSebbah dans la daïra de Aïn El-Arba où 200 bottes de foin ontété la proie des flammes. Lesagents de la Protection civile sesont rendus sur le lieu dusinistre et ont quand même pusauver une dizaine d'hectaresde blé. Les causes des deuxincendies ne sont pas connuesmais tout porte à croire qu'avecles grandes chaleurs quisévissent actuellement et lacampagne des moissons-battages, il y a risque que le feuse déclenche à tout moment.

S. B.

BORDJ-BOU-ARRÉRIDJ

Plus d’unedizaine

de tombesprofanées

En passant à peine l’entréeprincipale, à environ unecinquantaine de mètres del’ancienne partie du seulcimetière de la ville de Bordj,l’on constate que plus d’unedizaine de tombes ont étésaccagées par des personnesnon identifiées pour le moment.Des débris de dalles et depierres tombales sontéparpillées sur un rayon d’unecentaine de mètres.

Selon une source policière,une enquête a été ouverte pourdéterminer les responsables dusacrilège.

Un gendarme tuépar une balle

perdueUn jeune gendarme, âgé de

25 ans, originaire de Médéa, aété tué par une balle perdue, àZennouna, une petiteagglomération sise à environ 5 à6 km de la commune d’El-Achir,sur le tronçon de la RN5.Evacué vers la clinique privéeBourenane, le gendarmegrièvement blessé a rendul’âme et n’a pas pu êtresecouru, indique une sourcedigne de foi.

Saâdène Ammara

Les citoyens toujours dansl’attente saisissent cette opportunitépour étaler leurs préoccupations.Quand certains font dans lesrevendications personnelles, ils sontparfois rappelés à l’ordre par despersonnes soucieuses de l’intérêtgénéral. La localité de Heraïzia, dansla commune de Gharous, devrait êtresoulagée côté renforcement d’AEP,puisque les travaux de forage sont envoie d’achèvement. Elle estégalement concernée par un projetd’aménagement urbain.

A l’instar du chef-lieu de communedans sa partie nord et sur la voieprincipale. Gharous aura sa salle delecture alors que dans le chapitreinfrastructures routières, deuxopérations sont inscrites. Il s’agitd’abord de la réalisation d’un pont surle CW 58 sur le tronçon de route quimène à Aouf en substitution del’ancien pont construit en 1930.

L’expertise aura révélé que celui-ciétait dans un état de dégradationavancé. Le second fera, lui, l’objet detravaux d’élargissement.

Sidi M’barek est une importanteagglomération secondaire de lacommune de Aouf avec ses 2 000habitants et les élèves sonttransportés pour suivre leur scolaritédans le CEM de Dakom.

Ici, ce sont des habitants dedouars voisins qui font état del’absence d’électricité et le DHI serainstruit pour faire une évaluation de lasituation afin que les dispositionsnécessaires soient prises. Danscertaines localités visités, il a étéétabli qu’en l’absence de compteurs,l’eau était consommée gratuitement.Le wali instruira à ce sujet le chef dedaïra pour remédier à cette situation.L’école de Sidi Ziane fera l’objet d’uneréfection. La commune de Aouf, quicompte environ 8 000 habitants, sera

l’étape la plus longue avec l’inspectionde plusieurs projets commel’aménagement urbain dans deuxcités, sur l’axe principal ou celui de laréalisation d’un forage dereconnaissance de l’ANRH àBetatoua. Là, il s’agit de procéder àune évaluation de la nappe phréatiquesur une profondeur de 600 m et despossibilités qu’elle offre dans laperspective de nouveaux forages. Lacantine scolaire a été achevée alorsqu’il sera procédé à l’ouverture de labibliothèque municipale.Malheureusement, au cours duparcours, il sera relevé des malfaçonsdans certaines nouvelles réalisationset comme c’est souvent le cas enpareilles circonstances, le wali deMascara, intransigeant sur les travauxde finition, sortira de ses gonds et leresponsable d’un bureau d’études enfera les frais.

Aouf, le chef-lieu de daïra seraprochainement doté d'un siège desûreté avec célibatorium et huitlogements de fonction. La 3e

commune Benian avec ses 550 âmesne sera pas en reste, puisque l’on yrecense le lancement de travaux du

projet d'aménagement urbain ainsique celui de la réalisation etd’équipement d’une salle de soins. Ledouar Oued El-Djillali bénéficiera d’unprojet d’alimentation en AEP. Lorsquele premier responsable de l’exécutifde wilaya prendra langue avec leshabitants, il apprendra que l’AEP estinsuffisante à Benian malgrél’existence de forages. Commentexpliquer ceci ? Le directeur del'hydraulique de wilaya devraits’assurer s’il n’était pas procédéquelque part à des forages illicites. Sic’est le cas, les auteurs devraientêtre poursuivis en justice. Des jeunes,eux, signaleront la fermeture du cercleculturel. Ceci sera confirmé après unevisite sur les lieux.

Au demeurant, cela s’explique parla défaillance d’une associationculturelle. Enfin, ce jeudi, il y avait uneambiance particulière à Benian. Etpour cause, l’on célébrait la waâdadont on a été privé pendantlongtemps. La reprise s’est effectuéeil y a 2 ans, et comme les moissonsont été bonnes cette année, on la fêtedonc comme il se doit.

M. Meddeber

Le P/APC de Sidi-Aïch nous écritDans votre édition du jeudi 28 mai

2009, en page 8 et sous le titre «Lesélus RCD tirent sur l’exécutif FLN del’APC de Sidi-Aïch», votrecorrespondant A. K. a fait unesynthèse d’une déclarationcalomnieuse sans prendre soin,comme cela est de l’éthique dumétier, de vérifier auprès despersonnes incriminées, et en vertudu droit de réponse que me confèrela loi, je vous prie de bien vouloirpublier ce droit de réponse pouréclairer les électeurs etprincipalement les citoyens de Sidi-Aïch.

Votre correspondant reprend lestermes de la politique de blocage desprojets de développement oublianttoutefois de préciser que la situation àlaquelle il se réfère ne date pasd’aujourd’hui, cela relève plutôt de cesresponsables des auteurs de la

déclaration, en l’occurrence BelkacemIchallal et Nadir Mohli, les auteurs d’unblocage de l’implantation d’un châteaud’eau à Maâla visant à améliorer lestockage et la distribution du quartierTimezaghra en eau potable, enparticulier, et Sidi-Aïch, la preuve en estce verdict de la justice qui les adéboutés, ce n’est qu’un exemple parmitant d’autres.

Plus loin, l’auteur de l’article reprendque l’APC n’a pas bénéficié de projetsde réalisation, citant le siège APC et labibliothèque.Il aurait droit jusqu’auxdates de démarrage des projets, dont labibliothèque communale qui adémarrée le 25 mars 2009, l’étude dunouveau siège APC, que nous avonsdécouvert bloqués à notre installationau mois de décembre 2007.

Il en est de même pour les locauxcommerciaux au profit des jeunes,l’aménagement de la place Mohamed-

Boudiaf ainsi que l’esplanade du jardinpublic.Les auteurs de cette déclarationn’assistent même pas aux travaux descommissions pour savoir réellement cequi se passe à Sidi-Aïch, faut-il lepréciser en un mot, si retard il y a, caron ne peut parler que de simplesretards, cela relève de la responsabilitédes auteurs de cette déclaration,chargés par l’assemblée du suivi dudossier de l'amélioration urbainesachant que les études achevées, lesentreprises retenues, les travauxtardent à démarrer n’aurait-il pas deconnivence entre lui et la DUC.

Quant à la répartition des PCD,celle-ci s’est faite en fonction de notreprogramme ciblant les priorités de laville et à base desquelles nous avonsété élus.

L’Assemblée populaire communalen’a pas cessé de déployer des effortspour la promotion du sport en général,

à travers les subventions aux clubs etcertaines prises en charge, en dépit dudéficit que la de la commune connaît,nous vivons de la subvention d’équilibreet cette situation n’est pas connue parMM. Mohli et Ichallal, le premier étantancien secrétaire général de lacommune. Le culot pousse les auteursde cette déclaration à l’aveuglementlorsqu’ils parlent du seul aménagementdes bureaux de l’exécutif faisant fi àd’autres aménagements du siègepourtant frappant la salle dedélibération publique, qui sert aussi lemouvement associatif pour sesréunions, les autres bureaux, la façadeextérieure, la liste est longue, etc.

Pour ma part, je reste convaincuque MM. Mohli et Ichallal sont à l’écoutedes citoyens d’autres communes etassurément pas ceux de la communede Sidi-Aïch.

Le P/APC de Sidi-Aïch

SIDI-BEL-ABBÈS

Le gaz de ville arrive à Sfisefet les localités déshéritées

Les localités se trouvant de la daïra deSfisef, au sud de la wilaya de Sidi-Bel-Abbès, où les hivers sont très rigoureuxavec des chutes abondantes de neige, etqui ont énormément souffert de la corvéedes bouteilles de gaz, sont enfinraccordées ou en voie de l’être au réseaude distribution de gaz de ville au grandbonheur des habitants.

L’opération de raccordement des foyers au réseaudu gaz de ville a commencé depuis des mois et sepoursuit toujours.

Tout un programme, comprenant les prévisions, lesobjectifs à atteindre et les réalisations, étalé sur troisans (2008-2010), a été minutieusement élaboré par laSDO (Société de distribution de l’Ouest) de Sidi-Bel-Abbès. La SDO table sur 14 375 foyers qui seront d’icila fin de l’année 2010 raccordés au réseau. Elle a misle paquet pour effectuer ces réalisations dont lemontant est de 8 456 millions de dinars. Il s’agit de lalocalité de Hassi Dahou, où 420 foyers sont ciblés, deMezaourou, 850 foyers, Aïn-Tinedamne, 242 foyers,Oued Sebaâ, 700 foyers, Merine, 1200 foyers, Dhaya,660 foyers, Sidi Chaïb, 725 foyers, Amelza, 306 foyers,Ouala, 300 foyers, Sidi Ali Benyoub, 1 590 foyers,Oued Sefioun, 765 foyers, Chetouane, 771 foyers,

Marhoum, 480 foyers, Bir El-Hammam, 370 foyers,Tafessour, 800 foyers, Taymout 700 foyers, MoulaySlissen, 1 063 foyers, Elhoceïba, 386 foyers, RjemDemouche, 700 foyers, Sidi-Ahmed, 200 foyers,Aouled Zyad, 71 foyers, Oued Taourira, 600 foyers etEl-Mcid, 482 foyers.

En terme de réalisations, jusqu’à décembre 2008,à Ras El-Ma, 2 503 foyers sur les 3 349 prévus par leprogramme ont été raccordés au réseau de distributiondu gaz de ville, à Belbouche, 54 foyers sur les 54prévus l’ont été aussi, à Sfisef, 4 425 foyers sur les 4492, à Belarbi, 1 223 foyers sur les 1 460, à MostefaBenbrahim, 1 075 foyers sur les 1 410, à Telmouni, 602foyers sur les 803, à Merine, 969 foyers sur les 995, àAïn Tinedamine, les réalisations ont dépassé lesobjectifs : 488 foyers sur 401 prévus, à Hassi Dahou329 foyers sur les 342. A Oued Sebaâ, là aussi, laréalité a dépassé les prévisions, 588 foyers sur les 494prévus, à Mezourou, 680 foyers sur les 1 210, àDhaya, 365 foyers sur les 879.

Un résultat appréciable a été enregistré par ladirection de distribution visant à améliorer la qualité etla continuité de service de la distribution de gaz. Sur levolet raccordement client nouveau au gaz, laréalisation, à la fin de décembre 2008, du réseau dedistribution est de 5,709 km, soit un taux de réalisationde 48 % par rapport à l’objectif annuel. Ce faible tauxest justifié par la multitude des petites affaires en

consistance à réaliser d’un côté et l’intégration deplusieurs raccordements de clients nouveaux dans lecadre du logement social. D’un autre côté, la plupartdes raccordements sont liés à l’OPGI. Pour leprogramme de rénovation du réseau de distribution, laconsistance réalisée à la fin décembre 2008 est de13,333 km, soit un dépassement de 199 % de l’objectifannuel. D’une manière générale, le programme estrespecté et ce, d’une manière continue.

Concernant la distribution publique du gaz, cinqlocalités ont été prises en charge par la divisiond'étude des exécutions des travaux, le tauxd’avancement avoisine les 70% avec deuxdistributions publiques réalisées à 100 % à AïnTinedamine et Hassi Dahou. A. M.

C’est une visite-marathon que cette sortie de travaileffectuée ce jeudi par le wali de Mascara dans la daïra deAouf qui, avec ses deux autres communes que sont Benianet Gharous, constitue une zone reculée dans la wilaya.

Un vulcanisateur tué parle circlips d’une roue de camion

Un vulcanisateur, âgé de 26 ans, a perdu la viedans la journée de samedi dernier dans la la localitéde Bendadis (SBA) alors qu’il réparait la roue d’ungros engin. En effet, le circlips de la roue lui a éclatéen plein visage, lui causant de graves blessures quiont entraîné sa mort un moment après son admissionaux UMC du CHU de Sidi-Bel-Abbès.

A. M.

Le Soird’Algérie Régions Mardi 16 juin 2009 - PAGE 9

FERHAT HAMID, P/APW DE BÉJAÏA, AU SOIR D’ALGÉRIE

«Un plan spécial pour les régionsmontagneuses»

EL-EULMACité Houari Boumediène :

le forage de trop !Cette cité érigée durant la fin des années 1980

compte plus de 500 familles. Chaque demeurecompte un puits de quelques mètres deprofondeur et l’eau est abondante dans cettezone enclavée entre deux grandes rivières, l’ouedSerreg à l’ouest et l’oued Djehadi à l’est. Leshabitants de cette cité compensent ainsi lemanque d’eau de l’ADE en utilisant ces puitscomme appoint, sachant que les besoinsaugmentent chaque jour au vu de l’augmentationdu nombre d’habitants et de la grande demandede l’été qui ramène avec elle la restriction d’eaudans la distribution, soit un jour sur deux avec unfaible débit (pression), ce qui fait que toutes lesdemeures reçoivent peu ce précieux liquide.Plusieurs hammams ont ouvert dans cette cité etsi les uns s’alimentent à l’aide de citernes,d’autres, plus malins, ont procédé illicitement àdes forages de plusieurs mètres de profondeur(atteignant parfois les 100 m), et de ce faitassèchent les puits qui se trouvent aux alentours.D’autre part, un autre syndrome (après ceux descafés-pizzerias et autres fast-foods), celui des«lavage-graissage», est venu s’ajouter auxcontraintes déjà existentes et compliquer àl’extrême le quotidien des citoyens, ce qui a faitréagir les habitants qui entendent faire valoir leursdroits en alertant les autorités sur ce phénomènequi ne cesse de prendre de l’ampleur. Pourtant, ilexiste une loi qui interdit expressément toutforage même en dehors des zones urbaines.Aussi, l’on se demande où est le rôle des servicesde l’hydraulique qui sont totalement absents duterrain, ses fonctionnaires se contentantd’occuper les bureaux et de laisser faire, alorsqu’ils sont astreints à un suivi rigoureux et àl'application de la loi.

Mostefa Djafar

ÉCHANGESCULTURELSSaïda s’invite

dans la ville des RosesDans le cadre des échanges culturels entre les

wilayas du pays, Blida recoit, jusqu’au 19 juinprochain, les artistes et autres hommes de culturede la wilaya de Saïda. C’est ainsi qu’unprogramme riche en manifestations culturellespropres à cette ville sera présenté durant les cinqjours retenus à cet effet. Pour l’exemple, dessoirées de variétés seront animées par lestroupes folkloriques de Moulay Tayeb et lechanteur Fazil Ben Aïcha.

Le théâtre y sera également présent avec,notamment, une pièce du dramaturge AbdelkaderDahmane. Quant à la poésie, elle ne sera pas enreste puisque plusieurs poètes de la région deSaïda viendront faire connaître leurs œuvreslyriques dont le melhoun, sachant que cette régiondes Hauts-Plateaux du sud oranais est trèscélèbre pour les genres bédouin et raï qu’avaientperpétrés de leur vivant Fatna Mebarki et cheikhaEl-Djenia El-Hakania bent Saïda, comme il plaît àbeaucoup de l’appeler. C’est dire que Blida sera,l’espace de cinq nuits, l’hôte de plusieurs artistessaïdis qui vont s’atteler à faire apprécier leursavoir artistique, celui-là même qui émane d’unsubstrat culturel plusieurs fois séculaire.

M. B.BLIDA

Plusieurs foyersd’incendie déclarés

A peine la canicule pointe du nez que desfeux de forêt commencent à être signalés sur leshauteurs de Meftah, 40 km à l’est de Blida. Eneffet, deux hectares de broussailles et de maquissont partis en fumée dans la région dite Laksar,apprend-on auprès de la direction de laConservation des forêts de la wilaya de Blida. Ondéplore aussi la perte de plusieurs arbres de typepin d’Alep. A noter que l’incendie qui s’est déclaréil y a deux jours à 14 h n’a pu être circonscrit quedeux heures plus tard.

Il est de même pour la forêt dite Haouch El-Grau à Soumaâ qui a pris également feu.Toutefois, les pertes sont légères, selon laConservation des forêts dont les éléments surplace ont pu maîtriser la situation. L’on déplore 23ares de broussailles endommagée.

Les causes de ces incendies sont la chaleur etla négligence des citoyens qui jettent les tessonsde bouteilles en pleine forêt.

M. B.

La dernière session ordinairede l’institution élue de wilaya,consacrée ces derniers jours àl’évaluation du bilan des activitésde la wilaya et l’analyse duprogramme quinquennal2005/2009 ainsi que lapréparation de la saison estivale,n’a pas dérogé à la règle.

Les interventions des élus –toutes tendances confonduesreprésentées au sein de l’APW(FFS, RND, RCD et FLN) —raisonnaient en parfaitesynchronisation comme un air dedéjà entendu. Tous les élusconvergeaient vers le mêmeconstat : «Le train dudéveloppement économiquepeine à se mettre sur les rails àBéjaïa.» Pour le président del’Assemblée populaire de wilaya,Ferhat Hamid, le taux deconsommation de 42% sur untotal de quelque 150 milliards deDA alloués au titre des PSD est àplus d’un titre révélateur de«l’énormité du retard cumulé parla région dans ledéveloppement». Ferhat Hamid,qui a eu déjà à occuper le«perchoir» de cette institutionélue de wilaya durant le coursmandat 2002/2005 avant d’êtreréélu au poste de P/APW sur lamême liste du FFS au mois denovembre 2007, dresse à traverscet entretien un amer constat dela situation économique de lawilaya qui, selon lui, «cumule unretard de plus de dix années dansle domaine du développement».

Le Soir d’Algérie : Leconstat récurrent d’unesituation de non-développement de la région estencore une fois établi. Les élusdonnent l’impression detourner en rond à chaquerencontre. Comment expliquez-vous cette situation ?

Ferhat Hamid : Je pense quel’absence de clarté dans leprocessus de décision et ladilution de la responsabilité ontengendré une situation de non-développement permanent. Lenon-respect des principesdémocratiques quant àl’émanation et la distribution du

pouvoir dans notre pays acontribué à l’éclipse même del’Etat. Impossible d’espérer undéveloppement harmonieux etefficace dans ces conditions.

Les nouveaux codescommunal et de wilaya enchantier dissiperont-ils, selonvous, cette absence de clartéque vous venez de relever ?

On ignore tout de ce nouveaucode de wilaya. Les élus n’ontpas été associés au débat et lesnouveaux textes ne nous ont pasété soumis non plus pour unéventuel enrichissement.

On ose espérer néanmoinsque le nouveau code de wilayaconsacrera une véritabledécentralisation des pouvoirs etle respect des dispositionscontenues dans la Constitutionstipulant que le pouvoir estl’émanation du peuple. Lesnouveaux codes communal et dewilaya se doivent d’accorder detrès larges prérogatives auxreprésentants de la populationlocalement.

Quel diagnostic faites-vousde la situation économique auniveau de la wilaya ?

La wilaya de Béjaïa accuse unretard considérable sur le plan dudéveloppement économique. Onenregistre seulement desopérations de replâtrage. Lawilaya cumule un retard de plusd’une décennie sur le plan dudéveloppement. Un plan spécialde 54 milliards de dinars estencore nécessaire pour la mise àniveau de notre wilaya en plusdes 265 milliards de dinarsconstituant les propositions duprogramme normal pour lequinquennat 2009/2014.

Le premier responsable dupays a lui-même confié, durant ladernière visite électorale,l’existence d’une cagnotte pournotre wilaya et paradoxalementl’énorme marginalisationéconomique. A l’instar de ce qui aété décidé pour les Haut-Plateauxet le Grand Sud, l’Etat doit mettreen œuvre un plan spécial«Montagne» dont bénéficieraitnotre wilaya laquelle est, faut-il le

signaler, constituée à plus de84% d’un relief montagneux. A lamarginalisation économiques’ajoute celle des compétencesaffectées dans notre wilaya. Sanscompétences, on ne pourrajamais mener à bon port desopérations de développement.

On met toujours en avant,l’argument de la rareté dufoncier pour justifier l’absencede projets. Partagez-vous ceconstat ?

J’estime que dans un Etat dedroit, la première des priorités vavers la confection du cadastregénéral du territoire national. Sion avait procédé au recensementet à l’identification des réservesfoncières du pays, il y aurait eud’abord moins de conflits puisquechacun aura connu les limites desa propriété. Ensuite, cela auraitlibéré toutes les énergieséconomiques, de la constructiondu développement du pays. De laconfusion qui règne aujourd’huidans le registre du foncier,ajoutée à la légèreté, voire lesvelléités de prédation des agentsde l’Etat, a résulté un gaspillageextraordinaire. Le cas de l’induerestitution des terres de laSoummam (950 hectares) auprofit des consorts Benali Cherifest édifiant. Quel agent dans unEtat de droit à tous les niveaux deresponsabilité sacrifierait sous lacontrainte ou volontairement toutce patrimoine sur présentationd’un faux acte de propriété.D’ailleurs, tous ceux qui ontparticipé dans cette escroqueriedevraient être en prison.Comment peut-on parler del’indisponibilité du foncier alorsque ceux qui étaient chargés dele gérer et le préserver sont lespremiers à le brader et ledétourner. Sans parler deslotissements sociaux, insensés,qui ont dépouillé toutes lesréserves foncières.

Vous avez saisi à maintesreprises le gouvernement surles difficultés que vivent lesentreprises publiques de lawilaya. Quelles ont été lesréponses du chef dugouvernement, notammentconcernant le conflit del’Erenav ?

Je n’ai reçu aucune réponse.Je ne vous cache pas que cela nem’a aucunement surpris. Jesavais qu’on allait tout de mêmepas nous répondre et nousdonner, par la même occasion,raison. Ceci dit, il y a quelquesdifficultés qui ont néanmoinsdisparu.

On observe une gravedégradation del’environnement à travers lawilaya, notamment laprolifération des déchargessauvages à travers la wilaya.Aquoi est dû cette situation ?

L’environnement, à l’instar debeaucoup d’autres secteurs, estl’otage de la confusion desmissions publiques et la non-allocation de moyens.

Depuis 2003, on n’arrivetoujours pas à implanter uncentre d’enfouissementtechnique, vous imaginez laconfusion. Lors de la dernièresession, on a voté unedélibération pour la création d’unétablissement Epic pour lesdéchets et les CET, comme cellede l’entreprise de transport dewilaya en mars dernier, on attendque ces projets se concrétisentsur le terrain. L’aboutissement dece projet contribuera un tant soitpeu à atténuer la catastrophe.

La politique touristique selimite à la préparation de lasaison estivale à Béjaïa,synonyme de virée à la plage,baignades, etc. Qu’en pensez-vous ?

Les pouvoirs concentrés entreles mains de la seule Agencenationale du développementtouristique (ANDT) constituent lespremiers blocages institutionnelspour toute chance d’un vraiinvestissement. S’agissant denotre région, je suis tenté de direque les responsables de cetteagence ne la connaissent mêmepas. Vous imaginez le reste.

La confusion des missions,l’absence d’un inventaire desréserves foncières dont nousavions parlé et la non-allocationdes moyens financiershypothèquent toutes possibilitéd’un vrai investissement.

A. Kersani

Les unes après les autres, les rencontres de l’Assembléepopulaire de la wilaya de Béjaïa se suivent et se ressemblent.

Ceci entre dans le cadrehandicap réseau Kabylie au profitd’une douzaine de professionnelsdu handicap, des éducatricesspécialisées, psychologues etorthophonistes et autresintervenants au profit des enfantssouffrant de handicap.

Entrant dans le contexte duprojet «Enfance et droit» quel’association des handicapés deBouzeguène envisage deconcrétiser avec HandicapInternational et dans la cadre de

la mise en œuvre desprogrammes pluridisciplinaires decette ONG, la formation a parricochet pour but d’améliorer lesconditions de vie des personnesen situation de handicap et lasauvegarde de la santé physiqueet mentale de l’enfant et du jeune,précisera une des formatricesformées par HandicapInternational de la ligue porteusede plusieurs projets dont deux enpartenariat avec cette ONG. Lesdébats porteront inévitablement

sur les problèmes de scolarisationet d’intégration de cette catégoried’enfants. A ce titre, la situationalarmante et préoccupante depersonnes en situation dehandicap, parfois très léger et àl’intelligence au-dessus de lamoyenne dans les écolespubliques, reste d’actualité.

Objets de marginalisation etd’incompréhension de leur état,voire parfois de mépris à l’égardde leur condition, la situationconduit parfois ces enfantsjusqu’aux établissementspsychiatriques, d’après lesoratrices. D’où la question : quelsprojets possibles pour contribuerà la mise en place d’un systèmeéducatif plus inclusif ? C’est en

ces termes que se pose laproblématique des enfants à quidoit être offert un droit égal àl’éducation, les parents quidoivent être aidés pour répondreaux besoins éducatifs de leursenfants handicapés et lesgouvernements qui doivent êtresollicités pour développer etappliquer une politiqued’éducation inclusive.

Dans ce contexte, la LPSJE,qui est liée par une conventionavec l’institution éducative,intervient dans les écoles et ceprojet favorise le contact avecd’autres professionnels pourarriver au changement attendu,nous a-t-on précisé.

S. Hammoum

SITUATION DU HANDICAPÉ A TIZI-OUZOU

Formation sur le concept d’éducationinclusive à Bouzeguène

Le concept d’éducation inclusive fondé sur le droit de tous à uneéducation de qualité qui répond aux besoins d’apprentissageessentiels et enrichit l’existence des apprenants a été, le week-enddernier à Bouzeguène, le thème central d’une formation dispenséepar deux formatrices de la Ligue de prévention et de sauvegardede la jeunesse et de l’enfance de Tizi-Ouzou (LPSJE).

Le Soird’Algérie Société Mardi 16 juin 2009 - PAGE 10

CENTRE DE THALASSOTHÉRAPIE DE SIDI-FREDJ

La guerre aux rhumatismes et à la déprimeLes pieds dans l’eau, la tête

au soleil et l’esprit envacances, le Centre dethalassothérapie de Sidi-Fredjattire, chaque année, et celadepuis son ouverture en 1981,des millions de curistesvenant d’Alger et d’autresvilles du pays.

Soins médicalisés ou week-end détente, ce site, qui occupeune superficie de 3,6 ha et quijouit d’un cadre féerique, déploied’autres charmes comme saplage «Belle Crique» et sa piscineouverte l’été au public.

Ils arrivent traînant qui uncabas, qui une valise, le poidsdes années sur le dos, un dossiermédical sous le bras et les yeuxpleins d’espoir de repartir, dansune semaine ou trois, sans ceshorribles rhumatismes, cesarthroses et ces lombalgies quifont de leur vie un enfer !

Eux, ce sont les curistes quiont eu la chance de bénéficierd’une prise en charge délivrée parles œuvres sociales ou ceux dontl’employeur est conventionnéavec la Cnas (prise en chargepartielle).

«Les personnes du troisièmeâge, dont les retraités, sont enforce et constituent le plus grosde notre clientèle», nous révèleM. Meziane, assistant dudirecteur. «Les cures durent enmoyenne 21 jours. La Sécuritésociale prend en charge unepartie du séjour. L’autre estsupportée par le curiste. Certainsretraités n’ont pas les moyens depayer de leur poche la différenceet renoncent, à contrecœur, à leurcure.»

A titre d’exemple, pour uneprise en charge de 80%, le curistehébergé dans une chambredouble devra payer 3 400 DA par

jour (TVA comprise). Le tarif de laquote-part du client s’élève alorsà plus de 41 000 DA pour troissemaines de séjour. Un curistelibre (sans prise en charge)devrait, quant à lui, débourser enmoyenne saison (de mai à juillet)7 900 DA par jour (avec soins) et6 800 DA (sans soins).

Médecins, rééducateurs, kiné-masseurs... une kyrielle deblouses blanches papillonneautour des curistes. «On parle dethalassothérapie et non debalnéothérapie car tous les soinsse font avec l’eau de mer»,indique le Dr Malika Hafiane.

«La cure thermale arrive entête du peloton. La plupart de nospensionnaires sont là poursoulager rhumatismes,

lombalgies et arthroses. Larééducation fonctionnelle n’estpas en reste. Les accidentés de laroute sont très nombreux. A mi-chemin entre la santé et letourisme, notre centre offre, parailleurs, un large éventaild’activités de détente commel'aquagym, le sauna, la relaxation,les soins beauté...»

Des journées bien chargéespour les curistes ! Le matin :piscine, jet d’eau et sauna pourles femmes (hydrothérapie oupartie humide) pendant que leshommes profitent des soins à sec(physiothérapie) : infra-rouge,massage, paraffine...

Une salle de musculation et derééducation fonctionnelle resteouverte à tous ceux qui veulent

taquiner leurs muscles. Lors denotre passage, nous avonsrencontré des handicapés quiétaient à deux doigts de la mortsuite à des accidents graves de laroute. Billal, 22 ans, essaye tantbien que mal de mettre un pieddevant l’autre, s’appuyant surdeux barres parallèles et soutenupar deux rééducateurs. «C’était ily a 2 ans, sur la route de Blida. Jeroulais en moto. Un camion m’apercuté. Depuis, j’ai perdu toutemotricité», raconte-t-il d’une voixblanche.

Farouk, 34 ans, un autrehandicapé, a eu moins dechance. Un terrible accident de laroute l’a enchaîné pour toujours àune chaise roulante. «Je viens deBatna pour une cure de 21 jours,

confie-t-il. Suite à un excès devitesse, je me retrouveparaplégique et cloué à cefauteuil pour le reste de mesjours.»

Même condamnés, cescuristes affichent la volonté demettre un peu de rose dans leurvie. Nous avons rencontréégalement des femmes âgées, levisage et le corps flétris pour avoirconsacré toute leur jeunesse etleur force à leur foyer. «J’ai élevé9 enfants et je n’ai jamais connuce que c’est d’être en vacances,nous confiera une septuagénairevenue de Mostaganem. Je suis icipour 3 semaines avec mon fils etje découvre pour la première foisce qu’est de se faire chouchoutersans se soucier du reste», ajoute-t-elle avec des étincelles dans leregard.

Nous avons, par ailleurs,rencontré un tour-opérateuralgérien, installé à Avignon(France), venu à Sidi-Fredj enprospecteur. «J’ai une fortedemande de clientes algériennesdésirant profiter de séjours enthalassothérapie en Algérie.Agées pour la plupart, ellessouhaitent faire d’une pierre deuxcoups : s’offrir des vacances enbénéficiant de soins», dira-t-il.

Avec une capacitéd'hébergement de 300 lits (160chambres dont une suite junior),et des curistes dont le nombreatteint 400 personnes, certainsjours le Centre dethalassothérapie de Sidi-Fredjtourne à plein régime.

Un bon plan pour se faire dubien tout en profitant desavantages qu’offre ce siteparadisiaque, bercé par lemurmure des vagues et caressépar les rayons du soleil.

SabrinaL

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DÉPOLLUTION DE OUED EL-HARRACH

Un processus long et laborieuxLes mythiques odeurs

nauséabondes de oued El-Harrach seront-elles, un jour,un lointain souvenir ? Leprocessus de dépollution estlong, et risque de prendreplusieurs années encore.

Nawal Imès - Alger (Le Soir) -La tâche est rendue complexe parle fait qu’il s’agisse d’un projetmultipartenaire, qui impliqueplusieurs secteurs.

Avant de pouvoir y pêcher dupoisson, il faudra, d’abord,convaincre les industriels de neplus y déverser leurs déchets, faireun curage de l’oued et réhabiliterles réseaux. La Seaal a engagé lestravaux.

Les premiers résultats serontvisibles d’ici 2011, en attendant, etpour offrir plus de confort auxriverains, la Seaal a mis en placeen partenariat avec Suez unetechnique basée sur la brumisationd’un gel qui atténue les odeurs.

L’impact est perceptible : lesriverains constatent que les odeursont sensiblement diminué, mais letravail de fond reste à faire. Pourrendre à oued El-Harrach sonlustre, plusieurs actions sontmenées par beaucoupd’intervenants.

M. Thierry Dezenclos, directeurde l’Exploitation Assainissement,explique que des travauxd’aménagement et de curage desberges de l’oued ont été entamés.Pendant tout l’été, les équipes de laSeaal continueront ce travail delongue haleine, tandis que la partiequi concerne le détournement deseffluents se poursuivra tout au longde l’année.

L’objectif de la Seaal est deréduire les rejets des particuliers etdes industriels dans l’oued. Uneopération qui risque de prendre dutemps, au regard de la complexitéde la tâche. En effet, si «les ouedsne sont pas faits pour recevoir lesdéchets», comme le dit M.Dezenclos, il va falloir que tous lesindustriels cessent d’y déverserleurs résidus. Habitués à cettesituation de facilité depuis plus de40 ans, ces derniers devrontadopter une autre attitude.

Actuellement, l’opération derecensement des industriels est encours. Une fois identifiés, ils serontdestinataires de solutionspalliatives proposées par la Seaalmais cette dernière n’a pas force deloi et ne peut, en aucun cas,contraindre les opérateurs. Ce quiexplique que l’opération est loin

d’être facile. Mais ce n’est pastout !

La Seaal va devoir faire lecurage des réseaux pour éviter queces derniers ne débordent partemps sec. Pas moins de 90kilomètres sont curés annuellementalors que d’autres réseaux seront

créés pour capter les rejets et lesacheminer vers la stationd’épuration de Baraki pour y êtretraités. Ce n’est qu’une fois toutesces opérations menées à bien quela Direction de l’hydraulique de lawilaya pourra faire le curage totalde l’oued.

Des équipes seront, en effet,chargées de nettoyer enprofondeur l’oued pour ledébarrasser de tous les résidus quisont à l’origine de la fermentation.

L’oued reçoit, en effet, toutessortes de résidus de métaux lourdset d’hydrocarbures. Il draine untiers des eaux de la wilaya d’Alger.L’impact de ses rejets sur la Baied’Alger sera évalué grâce à uneétude qui est actuellement en coursde réalisation au niveau de laSeaal.

Comme le dit si bien ledirecteur de l’ExploitationAssainissement, la dépollution deoued El-Harrach est «un plan multi-partenaires qui nécessite plusieursintervenants à différentes étapes. Ilfaut identifier les pollueurs, fairedes déviations, faire un curage».

Combien de temps prendronttoutes ces opérations ?M. Dezencelot dit ne pas pouvoirs’engager sur une date précise vula multiplication des intervenants,mais il assure qu’en 2011 aumoins, le curage des berges serafinalisé. Il est en effet difficile devenir à bout des résistances et deshabitudes prises depuis delongues années.

N. I.

Les cures durent 21 jours.

Objectif, réduire les rejets des particuliers et des industriels.

Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Mardi 16 juin 2009 - PAGE 13

magfemme03@yahoo.fr

Avoir un grain de peau nickel Ecraser une fraise et mélanger cette«purée» avec une demi-cuillère à café dejus de citron. Astuce : gommer ta peau quelques joursavant de façon à ce qu'elle soit totalement«prête» à recevoir le soin. Laisse poser15 minutes.

Assainir ta peau Mélanger une cuillère à soupe de levurede bière (en pharmacie), 1 cuillère àsoupe de yaourt, une cuillère à café de jusde citron, et une cuillère à café d'huiled'olive. Laisser poser 15 minutes.

En finir avec les points noirs

Mélange deux cuillères à soupe d'argile àdeux cuillères à soupe de lait. Ajoute vingt gouttes d'huile d’argan.

Laisser poser le masque 20 minutes. Rincer ensuite à l'eau tiède.

Faire le plein de vitamines Mixer un abricot sec avec un peu d'eaubouillante. Laisse refroidir puis poser la «purée» pen-dant 15 minutes. Rince ensuite à l'eau derose (en pharmacie ), c'est top pour apai-ser et régénérer la peau fatiguée !

Avoir un teint éclatant Mélange 3 à 4 cuillères à café de levurede bière avec un peu d'eau. Laisse poser 15 minutes.

Hydrater ta peauen profondeur

Ecrase un avocat bien mûr. Puis, mélangela chair d'avocat avec de l'huile d'olive. Laisse poser 15 minutes.

Les vitamines A et B Elles sont indispensables à la beauté de lapeau. Les vitamines A protègent la peau etrenforcent sa résistance face à l'agression

des ultra-violets. Elles en accélèrent éga-lement la cicatrisation.Tu peux lestrouver dans : les légumes verts, le

beurre, le poisson, les laitages, lavolaille, les carottes, le jaune

d'œuf... Quant aux vitamines BElles protègent et préser-vent la peau. Tu peux les

trouver dans : le jauned'œuf, le beurre, les laitages,le poisson, la volaille, les

viandes rouges, les carottes, les légumesverts, le chou, le foie, les avocats, les bananes.

Croquettes de riz

Préparation 20 min, cuisson 30 min., 300 g de rizrond cuit, 1 tranche de pâté de dinde ou poulet,

4 œufs, 100 g de fromage rouge râpé,150 g de fromage blanc, 2 pincées de safran en

poudre, 100 g de chapelure, 4 cuil. à soupe de farine, 1 bain de friture.

Mélangez le riz cuit avec le safran, 2 œufs battus et lefromage rouge râpé. Assaisonnez.Formez une boule de riz de la grosseur d’un petit œuf.Glissez-y un dé de pâté de dinde et un dé de fromageblanc, puis refermez la boule avec du riz.Roulez-la d’abord dans la farine, puis dans les œufsbattus et dans la chapelure.Confectionnez autant de croquettes que possible.Faites chauffer l’huile de friture à 180° C. Mettez-y lescroquettes à dorer par trois. Egouttez-les sur dupapier absorbant. Gardez-les au chaud à l’entrée dufour préchauffé à 120° C. Servez les croquettes bienchaudes.

ConseilsAccompagnez les croquettes d’un coulis de tomates. Evitez l’utilisation du riz long,

car il ne colle pas.

Le four classiqueIdéal pour rôtir les viandes. Pour éliminerun maximum de graisses, placer unegrille entre le produit et le plat.

Le micro-ondesTrès intéressant pour la cuis-son des légumes. Il détruitmoins les vitamines qu’un fourtraditionnel. A condition de nepas réchauffer les aliments plu-sieurs fois de suite.

Le grilIl présente l’avan-tage de fairefondre une partiedes graisses.Convient auxviandes rouges etaux poissonsgras.

La poêleUtilisez toujours un ustensile antiadhésif.

La vapeurConvient aux poissons etaux légumes. Ce mode decuisson conserve toute lasaveur des aliments, ainsique leurs vitamines etoligo-éléments.

Les papillotesLe produit cuit dans son eau, ce qui limiteaussi les pertes en arôme, vitamines etoligo-éléments. La cuisson en papillote

est idéale pour lespoissons, lesvolailles (badigeon-nées de moutarde),les légumes(pommes de terre,

poireaux) et lesfruits (pommes,poires).

Les frituresA bannir. Gorgéesde graisses, ellesfont grossir et grim-per le taux de cho-lestérol.

Cuisson des aliments : mode d’emploiCuisiner diététique n’a rien de triste. Vous pouvez utiliser tous les modes

de cuisson (ou presque) à condition de respecter quelques règles.

QuestionJ’ai oubliéma pilule,que faire ?

Tout dépend du momentauquel vous prenezconscience de votre oubli.Si vous vous en apercevezdouze heures après (lelendemain matin si vous laprenez habituellement lesoir), prenez tout de suitevotre comprimé.Puis continuez laplaquette normalement. Sivous laissez passez vingt-quatre heures, prenezdeux comprimés en mêmetemps et continuez laplaquette.Pour plus de précaution,vous devez utiliser unmoyen de contraceptionsupplémentaire(préservatif), jusqu’à la finde la plaquette.

Truffes des îlesPour 30 truffes,

préparation : 30 min, temps de repos : 12h, chocolat noir : 400 g,

beurre : 150 g, jaunes d'œufs : 3, crème fraîche : 30 cl, sucre glace :

200 g, eau de fleur d'oranger : 1 verre, copeaux de chocolat : 80 g

Mettez le chocolat et le beurre coupésen morceaux dans une casserole. Faitesfondre le tout au bain-marie. Hors dufeu, ajoutez successivement les jaunesd’œufs, la crème, le sucre glace et l'eaude fleur d'oranger. Mélangez bien entrechaque ingrédient. Réservez cette pâteau frais pendant 12 heures. Prélevezdes noix de pâte et roulez-les entre les

doigts pour former des boules. Mettezles copeaux de chocolat dans un platcreux et rouler les boules dedans.Réservez au frais jusqu'au moment deservir.

LESRECETTESMAGIQUES

POUR...

Bon à savoir

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Le Soird’Algérie Culture Mardi 16 juin 2009 - PAGE 14

LUTHERIE EN ALGÉRIE

Sauvegardons cet art !

Afin de sauvegardercet héritage cultu-rel, l’Institut supé-rieur de musique

d’Alger a organisé un col-loque international sur lalutherie. Pendant deuxjours, plusieurs thèmesayant trait aux spécificités,à l’innovation et aux nou-velles techniques de fabri-cation de la lutherie ont étédébattus par des spécia-listes venus de France, duMaroc, de Tunisie, de Syrieet de Turquie.

Cela dit, les interve-nants n’ont pas manqué defaire part de leurs inquié-tudes quant au devenir decette spécialité en Algérie.La prise de conscience del’importance de ce métierdans «l’identité et l’histoired’un pays» a ouvert la voieà une multitude de ques-tions. La lutherie est-elleréellement en voie de dis-parition ? Qui sont les fai-seurs de ces instruments ?Où sont-ils ? Quelles sontleurs compétences ?Et comment faire pour pré-server ce patrimoine musi-cal ? Pour cela, la créationd’une école de lutherie enAlgérie demeure, selon lesconférenciers, l’uniquesolution. Dans ce sens, un

projet de formation dans ledomaine de la lutherie aété lancé en partenariatavec le ministère de laFormation et del’Enseignement profes-sionnels, en 2004.

«Nous avons formé17 stagiaires diplômésdans le domaine de lalutherie», affirmeAbdelkader Tirsène, ensei-gnant à l’Institut supérieurde musique. Insatisfait decette «expérience» restée

orpheline, cet enseignant aémis son souhait pour lacréation d’une «vraie écolede lutherie en Algérie».Mais pour une mise enplace de cette école, «ilfaudrait réunir tous les élé-ments nécessaires, àsavoir les formateurs spé-cialisés, les différentsenseignants, les outils detravail nécessaires et lamatière première», ajoute-t-il. La sauvegarde de cemétier par rapport aux

normes internationales,selon lui, relève de la res-ponsabilité et des effortsdes parties concernées.C’est ainsi qu’une autreproblématique a étéexposée.

La lutherie relève-t-elledu ministère de laFormation professionnelleou peut-elle disposer d’unstatut au ministère de laCulture comme art plas-tique?

Rym Nasri

CENTRE CULTURELFRANÇAIS- Ce soir à 20hFilm L’homme à la camé-ra de Dziga Vertov.- Demain à 15h et 18h30Film L’emploi du tempsde Laurent Cantet.Du 18 juin au 23 juillet Exposition : La chute dumur de Berlin.

- Jeudi 18 juin à 20hFilm L’aurore deFriedrich-WilhelmMurnau.GALERIE D’ART LINA- Jusqu’au 30 juinExposition de N.Chegrane «Blue washboard».

ActucultActucult

La lutherie, ce métier d’art appartenant au patrimoine musical, est en étroiterelation avec le musicien. Le luthier existe car le musicien a besoin de lui.Il est le «créateur» de son instrument de musique; mandole, mandoline,

banjo, cithare, guitare…

AÏN-TÉMOUCHENT

Festival nationalde marionnettes

Le coup d'envoi de ladeuxième édition duFestival national demarionnettes a été donné,hier, à la maison de culturede la wilaya de Aïn-Témouchent, en présencedu secrétaire général de lawilaya, de la représentantede la ministre de laCulture, des hommes dethéâtre du TNA et du TRO,et des responsables dusecteur.

Cette édition verra laparticipation de douzetroupes de marionnettesvenues des wilayas dunord du pays, qui présen-teront une cinquantaine despectacles destinés auxenfants des différentescommunes de la wilaya deAïn-Témouchent. Le comi-té d'organisation a sélec-tionné 8 spectacles sur les27 proposés à la compéti-tion.

Le spectacle inauguralétait dédié à la causepalestinienne. La wilaya deAïn-Témouchent est repré-sentée par deux troupes :Sayad de Béni-saf et

l'Association pour l'art et laculture de Aïn-Témouchent. Des travauxd'ateliers sur le théâtre etl'art des marionnettesseront organisés en margede ce festival encadréspar les spécialistes dudomaine, et une conféren-ce sur l'art des marion-nettes est prévue durantce festival qui coïncideavec les vacances sco-laires, une aubaine pourles enfants des différentescommunes pour découvriret apprécier cet art.

Le jury devant départa-ger les troupes partici-pantes est forméd'hommes connaisseursdans le domaine duthéâtre à l'image de sonprésident Mohamed Adar.Plusieurs prix d'encoura-gement, dont la valeurvarie entre 25 000 et70 000 DA, sont prévuspar les organisateurs auxauteurs des meilleursspectacles, meilleurstextes et meilleures misesen scène

S. B.

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COLLOQUE INTERNATIONALSUR LA MUSIQUE ARABO-ANDALOUSE

L’association El-Kaissaria ouvreune perception sur le legs musical algérien

L’association El-Kaissaria deCherchell organise jusqu’au 19juin, au complexe La Corned’or de Tipasa, un colloque

international sur la musique arabo-andalouse.

Plusieurs personnalités culturellesdu Maghreb présenteront ainsi descommunications inhérentes à l’histoi-re et à la substance de cet art plu-sieurs fois centenaire.

Plusieurs interventions sont auprogramme : «Eléments et influencesconstitutifs de la nouba tunisienne»qui sera donnée par Mme SyrineBenmoussa, «Problématique de laclassification modale dans la noubamarocaine», par Mohamed AmineDebbi et enfin «L’impact et la trans-formation stylistique de l’instrumenta-rium» par Rachid Guerbas. Pour sapart, le directeur de l’ONDA,M. Taoussart, parlera des travaux del’Office national des droits d’auteur etdroits voisins dans le domaine de lasauvegarde de la musique arabo-andalouse.

Des résidences ou travaux demusique des trois orchestres magh-rébins, à savoir algérien, marocain ettunisien, sont prévues à chaque fin

de journée. Pour Abdeldjellil Robrini,président de l’association El-Kaissaria : «Ce colloque est un espa-ce de savoir, de patrimoine etd’échange. Et c’est dans cet espritque nous avions voulu nous inscriredans la perspective de mettre enrelief l’exigence artistique studieuse,celle-là même qui met en avant lesrichesses universelles de ce carre-

four des civilisations où la chaleureu-se et profonde proximité du voisina-ge invite à tant de musicales et spiri-tuelles confidences.»

Enfin, ce colloque se clôturerapar un concert de l’ensemble magh-rébin de musique andalouse quiinterprétera les musiques des troispays maghrébins.

M. Belarbi

Le sélectionneur de l'équi-pe de la Zambie, le françaisHervé Renard, veut tacler lecoach des Verts, RabahSaâdane, en déclarant à lapresse zambienne qu'il est«le seul vrai renard».

«Il y a seulement un renard,et c'est moi. Nous verrons quiest le meilleur renard après lematch de samedi contrel'Algérie», a indiqué le coach dela Zambie à la presse locale àpartir de Johannesburg où lesChipolopolo préparent le matchface à l'Algérie pour le comptede la 3e journée des qualifica-tions jumelées de la Coupe dumonde et Coupe d'Afrique desnations 2010. Rabah Saâdaneavait indiqué, mercredi dernier,avec humour que si HervéRenard est un «renard» enréférence à ses déclarationscomme quoi l 'Algérie est lafavorite du groupe C après sonsuccès contre l'Egypte 3-1, moije suis «un renard et demi».

Le technicien de la Zambiene semble pas gêné par l'hu-mour du coach de l'Algérie,aff irmant qu'i l n'a pas été

inquiété par la guerre des motsde Saâdane parce que «la pré-paration pour le match desamedi était sur la bonne voie.»

«Les joueurs travaillent trèsbien lors des entraînements ets'améliorent chaque jour. Lematch face a l'Algérie sera trèsdur», a t-il admis. «L'équipesera au complet. Nous n'avonsaucun blessé. Nous sommesprêts pour la rencontre crucia-le», a-t-il dit. Enfin, il s'est mon-tré impressionné par l'efficacitéde son équipe lors du matchamical contre l'équipe juniorsd'Orlando Pirates qui a rempor-té la rencontre sur le score de 9à 0. «Il est bon que nous ayons

marqué tous ces buts pour aug-menter notre confiance», a t-ilconclu.

Le Soird’Algérie Sports Mardi 16 juin 2009 - PAGE16

Hervé Renard veuttacler Saâdane

À J-4 DE ZAMBIE-ALGÉRIE

FOOTBALL

Il y a un an, le 14 juin 2008, un malaise car-diaque a terrassé Saïd Hamimi, à l’âge de 48ans, dans la capitale française, Paris.

Ex-footballeur professionnel à Brest,Angoulême, Cuiseaux Louhans, Nîmes etClermont-Ferrand (France), Poupouh, commeaimaient à l’appeler ses amis, a porté à plusieursreprises le maillot de l’équipe nationale au débutdes années 1980 avant de faire partie du stafftechnique national, avec Nasser Sandjak, qui adrivé les Verts durant la phase finale de la CAN2000 au Ghana. La terrible nouvelle de la dispari-tion soudaine de l’enfant d’Akbou est tombée telun couperet. La mort de Poupouh endeuillait lemonde footballistique et toute la vallée de laSoummam qui perdait l’un des siens. Dimanchepassé, à l’occasion du premier anniversaire de lamort de Saïd Hamimi, des anciens footballeursde l’ORBA, à leur tête Saïd Chekri, ont tenu àrendre un vibrant hommage à un des leurs quiétait la fierté de toute la vallée de la Soummam,et à un autre monument du football algérien,Mourad Abdelwahab, en l’occurrence à traversl’organisation d’un gala de football au staded’Akbou. Sous le slogan : «Poupouh, Akbou etl’Algérie ne t’ont pas oublié», le tournoi du cœura réuni de nombreuses étoiles de la prestigieuseéquipe algérienne 82, des stars du Jumbo Jet,des vétérans de l’ORBA et une équipe de la pres-se. Mustapha Dahleb, Ali Fergani, Djamel Menad,Aït Mouhoub, Nacer Sandjak, Nacer Bouiche,Harb, Iboud, Ali Belahcène dit Tchipalo, HadjAdlane, Rahmouni, Abdeslam, Mokbal, Douadi,et la liste est encore longue, pour ne citer que cesquelques stars du football algérien des années80, ont tenu à marquer de leur présence ce tour-noi organisé en hommage à un ami. Les amou-reux de la balle ronde, qui ont suivi le match degala, se sont régalés des prouesses techniquesdes Thipalo, Belahcène, Nacer Bouiche, Menad

and Co, malgré le poids de l’âge. Dans la mati-née, une gerbe de fleurs a été déposée par sesamis sur la tombe du défunt qui repose désor-mais parmi les siens au cimetière de son villagenatal d’Ighram. Aziz Derouaz, l’ancien ministre dela Jeunesse et des Sports, était également pré-sent à ce tournoi de «reconnaissance» àPoupouh. Le coup d’envoi de la rencontre ayantopposé les anciennes gloires du football algériena été donné par Aziz Derouaz, la femme dudéfunt, Nathalie, et M. Benathmane, le directeurde la jeunesse et des sports de Béjaïa.

A. Kersani

LA CÉRÉMONIE A EU LIEU À AKBOU

L'hommage du monde du ballonrond à Saïd Hamimi

AS RADIEUSE

Fergani, Merezkane, Bouicheet Menad honorés

Les travaux d’aménagementdu stade de Konkola achevés

Les travaux d’aménagement du Konkola stadium àChililabombwe, en vue du match Zambie-Algérie le 20 juin pour lecompte des qualifications jumelées de la Coupe du Monde etCoupe d’Afrique des nations 2010, devaient prendre fin hier, soit unjour avant l’ultimatum fixé par la FIFA, a indiqué la Fédération zam-bienne de football (FAZ). Selon le secrétaire général de la FAZ, M.Kasengele George qui a inspecté le stade dimanche, l’entrepreneurlocal qui a été engagé pour améliorer les conditions de sécurité aassuré la FAZ que les travaux seraient terminés lundi. La Fifa avaitaverti la Zambie quant au risque de jouer le match face à l’Algérie àl’étranger au cas où des aménagements et des dispositions sécuri-taires n’étaient pas entamés dans un délai de huit jours. Parmi lesmesures urgentes que la Zambie devrait prendre en vue du matchface à l’Algérie, l’ouverture de plusieurs portes d’accès au stade etl’identification des emplacements réservés aux supporters et offi-ciels, et aussi la nécessité de maintenir, selon les normes, la pelou-se du stade. La dernière inspection sera faite par le trésorier de laFAZ, M. Boniface Mwamelo, aujourd’hui, avant l’inspection de laFIFA prévue demain. D’autre part, Kasengele a indiqué que lesnouveaux billets seraient imprimés dans différentes couleurs selonles compartiments, et chaque compartiment du stade aura sonpropre point d’entrée. «Nous voulons nous assurer que tous lespoints et carence relevés par la FIFA soient pris en compte», a t-ilaffirmé.

MONDIAL U17

Un parti nigérien avertitcontre un «risque»

de violencesLe Mouvement pour l’éman-

cipation du delta du Niger(Mend), principal groupe armédu sud pétrolifère du Nigeria, aaverti hier que la sécurité des«joueurs» et «visiteurs interna-tionaux» pour le Mondial defootball des moins de 17 ansdans le pays «ne peut êtreassurée», selon des agencesde presse.

«La sécurité des joueurs etdes visiteurs internationaux nepeut être garantie en raison desviolences actuelles», avertit leMend, dans un communiquéadressé à la Fédération inter-

nationale de football (Fifa),alors que le Nigeria doit abriteren octobre et novembre 2009 leMondial football de moins de 17ans. Les organisateurs ontprévu que des matches sejoueraient dans le delta duNiger. Selon le communiqué, leMend «recommande à tous lesNigérians originaires du deltadu Niger de rentrer chez euxd’ici 8 semaines car un évène-ment majeur se produira danscette partie du pays et desattaques en représailles, diri-gées contre eux, ne peuventêtre exclues».

L’association Radieuse,représentée par son présidentChafi Kada, son présidentd’honneur Lakhdar Belloumi etl’arbitre international MohamedHansal, n’a pas failli à la tradi-tion et à sa règle de conduite.En effet, elle a profité du séjouren Algérie des ex-internatio-naux Bouiche, Fergani,Merezkane et Menad pour leurrendre un grand et sympathiquehommage, en présence d’unefoule nombreuse.

La Radieuse a choisi l’en-fant terrible du NAHD, lebouil lant et valeureuxMerezkane, qui était aux côtésde son ex-coéquipier AliFergani, l ’ex-capitaine desVerts et ex-champion d’Afriqueen qualité d’entraîneur adjoint

de Kermali (1990), du barou-deur Djamel Menad, meilleurbuteur en 1990 et entraîneur devaleur et de talent et aussi l’undes meilleurs produits de lagrande école du MC Alger, pourleur rendre l’hommage qu’ilsméritent. Merezkane était très

ému, de même que Fergani,Menad et Bouiche qui ont touseu un clin d’œil de reconnais-sance pour cette grande asso-ciation, laquelle ne laisse pas-ser aucune occasion pour êtreà l’écoute de ceux qui ont faitl’histoire du football national.

MC EL-EULMA

Simondi à la barre technique ?D’après des sources

proches des dirigeants du club,Simondi sera à El-Eulmademain pour signer un contratau profit du Mouloudia local.

Les tractations ont eu lieuentre son manager, le présidentdu club et les deux partiesseraient parvenues à un accordfinal pour confier la barre tech-nique à l’ex-entraîneur de l’ESSet dernièrement d’un club qata-ri. Le départ de Belhout confir-mé, il fallait faire vite pour nepas retarder la préparation etéviter les erreurs de la saison

précédente. Pour ce qui est desarrivées, on notera la signaturepour deux saisons du jeunebuteur de Merouana, Khaoua,qui sera sûrement suivie parcelle de Sahraoui qui, aux der-nières nouvelles, aurait décidéde rempiler pour une troisièmesaison parmi les Vert et Rouge.Côté départ, Hebaïche etGasmi sont signalés du côté deAnnaba alors que El-Hadi Adelaurait été approché par les diri-geants eulmis qui aimeraientjoindre un autre joueur deAnnaba Boudjelida Mourad en

l’occurrence qui a officiellementopté pour le club de sa ville etqui retourne ainsi au bercailaprès avoir joué à Bordj Bou-Arréridj et Batna. Voilà un pré-cieux renfort qui pall iera ladéfection de Hebaïche etapportera un plus à la défenselocale. Quant au lieu de la pré-paration, rien n’a encore étédécidé pour le moment. Il seraarrêté avec le staff techniquejusqu’après la tenue de l’as-semblée générale ordinaire pré-vue avant fin juin.

Mostefa Djafar

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Feu Saïd Hamimi sous le maillot des vétéransde Brest.

Hervé Renard

Ali Fergani (ex-capitainede l’équipe nationale 82) :«C’est un événement importantdans la mesure où Akbou n’apas oublié son enfant.

Ce genre d’initiative doitservir d’exemple aux autresclubs pour perpétuer le souve-nir de leurs enfants qui mal-heureusement les ont quittés.

Cela fait une année queSaïd nous a quittés commed’autres camarades, à l’instarde Mourad Abdelwahab.

Je garde le souvenir d’untrès bon camarade, un hommetrès bon vivant, d’un compa-gnon, un homme fidèle et ungrand sportif qui a servi loyale-ment l’Algérie et tous les clubsoù il a joué.

C’est une perte soudaine etterrible pour nous tous. C’est lamoindre des choses que d’or-ganiser un gala footballistiqueen guise de souvenir et dereconnaissance pour ce spor-tif.»

Saïd Chekri (ancien foot-balleur de l’ORB Akbou etorganisateur du tournoi) :«C’est le premier anniversairede la mort de Poupouh. On leconsidère tous comme notrefils. C’est un devoir de mémoi-re d’organiser cet hommage enguise de reconnaissance pourtout ce qu’il a fait et pour avoirhonoré dignement le pays etsa région natale d’Akbou.»

Laziz Hamimi (frère dePoupouh) : «Je remercie lesorganisateurs pour cette initia-tive et toutes les personnesd’Akbou et d’ailleurs qui ontœuvré de près ou de loin pourla réussite de cet hommage àPoupouh. Mes remerciementsvont également à MustaphaDahleb et Nacer Bouiche quise sont occupés des prépara-tifs à l’étranger. J’espère quecette initiative se renouvellerachaque année en guise desouvenir de mon frère qui abeaucoup donné au football

algérien. Poupouh aime beau-coup son pays. J’aurai tantaimé qu’il soit encore de cemonde pour assister à la vic-toire algérienne sur l’Egypte. Ilaurait fait la fête pour célébrerce succès.»

Djamel Menad (ancienjoueur et entraîneur) : «Saïdest un homme plein de quali-tés, franchise, sens de l’amitié,gentillesse, fidélité, courage etintelligence. C’est un hommeouvert au dialogue. Il est trèsserviable. Un homme dispo-nible, généreux qui aime beau-coup plaisanter. Je garde aussiun très bon souvenir de luipour toute l’aide qu’il m avaitapporté lors de mon premierpassage à Nîmes Olympiqueen France. Il était sur place, etil m’a beaucoup aidé par sesconseils et son soutien moral.D’argaz nassah (un vraihomme) comme ont dit cheznous en kabyle.»

Propos recueillis par A. K.

Gabon-Cameroun

reportéLa rencontre Gabon-

Cameroun comptant pour la3e journée du groupe élimina-toire A, programmée le same-di 20 juin à Libreville, a étéreportée au 5 septembre pro-chain. La décision a été prisesuite à la décision du Conseildes ministres du Gabon dene pas autoriser la tenue dumatch Gabon-Cameroun lesamedi 20 juin 2009, relevantque toutes les condit ionsn’étaient pas réunies àLibreville au lendemain desobsèques du Président OmarBongo. Le bureau de laCommission d’Organisationde la Coupe du Monde a étésaisi par la FEGAFOOT afinde reporter cette rencontre àune date ultérieure.

Un sous-bureau duBureau de la Commissiond’Organisation de la Coupedu Monde de la FIFA a déci-dé d’accéder à cette deman-de et a donc reporté cematch au samedi 5 sep-tembre prochain, le matchretour devant avoir l ieu àYaoundé le mercredi 9 sep-tembre.

TÉMOIGNAGES

Le Soird’Algérie Sports Mardi 16 juin 2009 - PAGE17

Del Bosque, bien plusqu'un fin psychologueVincente Del Bosque, le

sélectionneur espagnol,n'aime guère qu’on réduiseses qualités à son sens dela psychologie, mais ellereste un de ses atouts pourmener un groupe de stars,au Real Madrid hier, commeaujourd’hui les championsd’Europe à la Coupe desConfédérations.

Très poli, très profession-nel, le sélectionneur répond àla question («Est-ce votreprincipale qualité ?»), mais enlaissant deviner un léger aga-cement, les yeux plantés dansceux de son interlocuteur.«De la psychologie, oui,répond-il, mais il faut biend’autres qualités aussi. J’aisuffisamment d’expériencepour gagner le respect desjoueurs». «Entraîner les‘‘Galacticos’’ du Real, ou la‘‘Séleccion’’, c’est la mêmeresponsabilité. Et c’est extra-ordinaire, une des meilleureschoses qui me soient arri-vées», ajoute-t-il. «Mais c’estun très grand coach, bien sûr,assure Fernando Torres àl’AFP. Il a entraîné le RealMadrid pendant des années(1999-2003), avec les plusgrandes stars du monde, lesmeilleurs joueurs... Il sait,exactement, comment s’yprendre avec les stars. C’estl’homme qu’il nous faut».

«Nous aimons sa philoso-phie, ajoute le défenseurSergio Ramos. C’est un grandentraîneur, il est fin psycho-logue aussi, très investiauprès des joueurs.»

«Luis Aragones (le sélec-tionneur de l’Euro-2008) aformé cette équipe, DelBosque a su maintenir ça»,ajoute le gardien Iker Casillas,qui l’a connu au Real aussi.

Déjà, du temps des

«Galacticos» du Real, DelBosque n’aimait pas beau-coup qu’on parle surtout deson génie pour tirer le meilleurparti de fortes personnalitéscomme Ronaldo, Raul,Zinédine Zidane ou Luis Figo.

Fabregas : «C’est ungrand entraîneur»

Il semblait facile de gagneravec de tels joueurs, si doués,mais les successeurs de DelBosque (Queiroz, Camacho,Luxemburgo...) n’ont riengagné avant le froid Real deFabio Capello, champion2007. Et les «Galacticos» sesont éteints avant queFlorentino Perez, de retour aupouvoir début juin (il a étéprésident de 2000 à 2006), nelance la nouvelle vague (déjàKaka et Cristiano Ronaldo,peut-être Villa).

Tacticien incontestable,Del Bosque avait donc bienquelque talent dans l ’ap-proche des rapports humains.Les derniers feux magiquesde Ronaldo ont brillé sous sadirection. Il s’accommodait de

la vie nocturne du Brésilien,lui faisant confiance pour êtrebon sur le terrain.

«C’est un grand entraî-neur, dit aussi CescFabregas, et nous avonsbeaucoup de respect pour cequ’il a fait au Réal Madrid parle passé», notamment lesdeux Ligues des champions(2000 et 2002).

Del Bosque, 58 ans, appa-ru tardivement sur la scèneinternationale, n’a certes pasun look de star, avec samoustache et son air de ton-ton débonnaire, qui fait desblagues aux mariages. Il pour-rait, une fois pour toutes,prouver qu’il est un entraîneurcomplet avec cette équiped’Espagne, favorite de laCoupe des Confédérations etd’ores et déjà du Mondial-2010. Et s’il a de la psycholo-gie, il a aussi de l’humour.«Quand vous perdez laCoupe des Confédérations,dit-il, c’est un drame, quandvous la gagnez, ça ne faitrien».

COUPE DES CONFÉDÉRATIONS : L’ESPAGNEFAIT UNE ENTRÉE TONITRUANTE DEVANT LA NOUVELLE-ZÉLANDE

FOOTBALL

Phot

o:D

R

ÉQUITATIONGRAND PRIX DE LA WILAYA DE TLEMCEN

Tout est fin prêtLe centre équestre de

Tlemcen organise unconcours national de sautd’obstacles les 19 et 20 juin2009. Pour contribuer à laréussite de cet évènementsportif, la FEA a sollicitél’aide des autorités locales.La réponse ne s’est pas faitattendre, dès réception dela requête de la FEA,puisque le wali de Tlemcena instruit les servicesconcernés qui n’ont pastardé à entreprendre les tra-vaux de remise à niveaudes infrastructures du clubhippique. Un geste trèsapprécié par l ’ensemble

des membres de l’associa-tion du club hippique. Pourcela, le président du clubéquestre de Tlemcen mon-sieur Rachid Merzouk tientà remercier vivement lesautorités de la wilaya pourleur aide et leur contributionà la réussite de cet évène-ment.

En marge du Grand Prixde la wilaya de Tlemcen, 4épreuves sont inscrites auprogramme de cette mani-festation équestre quiregroupera pas moins de15 clubs équestres de l’en-semble du territoire natio-nal. Les tracés des par-

cours seront dessinés parle chef de piste, HocineFenniche, qui a été absentde la scène sportiveéquestre depuis presqueune année. Avec le retourde H. Fenniche, les dessinsdes parcours seront plusfluides et aérés pour lesjeunes chevaux et lesjeunes cavaliers. Le débutdes épreuves est prévu lejeudi 19 juin à partir de 15h. Le Grand Prix deTlemcen, épreuve trèsattendue, se tiendra le ven-dredi 20 juin à partir de 15 h.

M. M.

TENNIS DE TABLECHAMPIONNATS NATIONAUX INDIVIDUELS

224 pongistes annoncés à OranDeux cent vingt-quatre

(224) pongistes, dont 96athlètes dames, sont atten-dus à Oran du 17 au 19 juinpour prendre part aux 31es

Championnats d'Algérieindividuels 2009 de tennisde table, a-t-on apprisauprès de la Fédérationalgérienne (FATT).

Le tournoi regrouperachez les garçons 128joueurs, répartis commesuit : les 32 pongistes clas-sés du Critérium nationalindividuel, 24 qualifiés desrégions (Est, Centre-Est,Ouest et Centre-Ouest), 04qualifiés de la région Sud,en plus de 64 athlètes à rai-son d'un pongiste pour 50licenciés par l igue dewilaya.

Chez les filles, les 96athlètes qui seront pré-

sentes sont issues desmieux classées au dernierCritérium national (32), lesqualifiées des régions Est,Centre-Est, Ouest, Centre-Ouest et Sud (10), six (6)joueuses choisies par laDirection technique natio-nale (DTN) et 48 athlètes àraison d'une pour 25 licen-ciées par ligue de wilaya.

ProgrammeMercredi 17 juin 09h00 : Matchs de

poules simple Messieurs 11h00 : Matchs de

poules simple Dames tirageau sort des épreuves dedoubles

14h30 : Tableau élimi-natoire simple dames etmessieurs

16h30 : Tableau élimi-natoire double dames et

messieurs

Jeudi 18 juin09h00 : 1/4 f inales

simple dames et messieurs 09h45 : 1/4 f inales

double dames et messieurs 10h15 : 1/2 f inales

simple dames et messieurs 11h00 : 1/2 f inales

double dames et messieurs 16h00 : Finale double

dames et messieurs 17h30 : Finale double

mixte

Vendredi 18 juin 09h00 : Finale simple

dames 09h30 : Finale simple

messieurs 10h30 : Cérémonie pro-

tocolaire de remise desmédailles.

KARATÉTOURNOI DE CARCASSONNE (FRANCE)

11 médailles, dont une en or, pour les Algériens

COUPE D'ALGÉRIE DE KATA ET DE KUMITÉ

Rendez-vous à Béjaïa

La sélection nationale algérienne dekaraté a remporté onze médailles, dont uneen or et une en argent, au tournoi interna-tional (hommes et dames) de «LehetetCup» à Carcassonne (France) qui a pris findimanche après deux jours de compétition,a-t-on appris auprès de la Fédération algé-rienne de karaté (FAK).

La médaille en vermeil a été arrachéepar la jeune Adila Ghazouli en kumité dansla catégorie des -68 kg, alors que l'uniquedistinction en argent a été gagnée dans lamême spécialité par son compatrioteAbdelouahab Djerir dans la catégorie des -75 kg. D'autres médailles, toutes en bron-ze, ont été ajoutées à la moisson de l'équi-

pe nationale de kumité par les athlètesDihya Chikhi (-50 kg), Nesrine Kherrar (-61 kg), Ilhem El Djou (-55 kg), ChahrazedZioui (+68 kg), Lyes Tidjani (67 kg),Abdelkrim Bouamria (-60 kg), YassineTissira (-84 kg) et Hamza Aounallah (+84kg).

L'équipe de kumité (messieurs) a clôtu-ré, pour sa part, sa participation par une 3e

place, derrière respectivement l'équipe deFrance A et l'équipe de France de police.

Juste après le tournoi, l'équipe nationaleest conviée à un stage de trois jours (14-17juin) en commun avec l'équipe de France Aà Montpellier du 14 au 17 juin sur invitationde la Fédération française de karaté.

La Fédération algérien-ne de karaté (FAK) organi-se, jeudi et vendredi, lescompétitions de la Couped'Algérie de karaté, kumitéet kata (garçons et filles,toutes catégories), à lasalle omnisports de Béjaïa,a-t-on appris auprès del'instance fédérale.

Les athlètes de trenteligues de wilaya sont atten-dus pour participer auxcompétitions qui débuteront

jeudi matin par le kata équi-pe (toutes catégories), suividans l 'après-midi par lekumité équipe (juniors gar-çons et seniors filles).

La journée de vendredisera consacrée uniquementaux épreuves kumité équi-pe (seniors garçons).

ProgrammeJeudi 18 juin 08h30 : début des

épreuves : kata équipe

(toutes catégories), suivi dela cérémonie de remise destrophées.

15h00 : kumité équipe(juniors garçons et seniorsfilles), suivi de la cérémoniede la remise de coupes.

Vendredi 19 juin 08h30 : début des

épreuves de kumité équipe(seniors garçons), suivi dela cérémonie de remise decoupes.

Vicente Del Bosque.

TURF EN DIRECT DE TIARET - HIPPODROME KAÏD-AHMED(MARDI 16 JUIN 2009)

Le prix Kiffane programméaujourd’hui à l’hippodromeKaïd-Ahmed de Tiaret devraitnous livrer une arrivée acadé-mique.

En effet, avec Salvator deCarrère, Sajiya, Lahcen, Lamineet Fidaâ, les carottes semblentdéjà cuites et le restant du lot nefera que de la figuration dansles 1500 mètres du parcoursretenu.

Course réservée aux che-vaux arabe pur de 3 ans et plusn’ayant pas totalisé la sommede 121 000 DA en gains etplaces depuis le 1.10.2008.Poids : 3 ans 50 kg, 4 ans 51 kg,5 ans et plus 53 kg. Surchargede 1 kg par tranche de 24 000DA reçus depuis le 1.10.2008.Une décharge de 4 kg est accor-dée aux chevaux arabe pur néset élevés en Algérie.

Les partants au crible :1. Ryme : La distance allon-

gée n’arrange pas ses affaires,elle intéressera les amateurs àgrosses cotes.

2. Lahcen : Excellent poulaindont les résultats sont satisfaits.Alliant tenue, vitesse et fraîcheurphysique, il aura son mot à dire.

3. Sajiya : Cette jument de 10

ans a tout pour plaire, dans ce lotmoyen, sa place sur le podium estassurée.

4. Salvator de Carrère : Cepoulain de 3 ans reste sur uneexcellente victoire, reconduit dansdes conditions similaires que pré-cédemment, il visera la victoire.

5. Lamine : Ne doit pas êtrecondamné pour sa dernière sortie,possède les moyens pour seracheter.

6. Dharifa : N’a rien à voir.7. Islah : Jouera tout au plus

le rôle de gros outsider.8. Fidaâ : Très bien monté, ce

cheval de 5 ans fera partie dessérieux candidats aux accessits.

9. Jaraya : Elle alterne les

bonnes et mauvaises sorties,capable de surprendre à bellecote.

10. Mounia : Pas encoreconfirmée, à revoir.

11. Laghouatia : Cette fille deTedj se présentera au départ avecle statut d’un outsider de charme.

12. Irched : Très bien placésur l’échelle des poids, surprisepossible.

13. Mouggar : Inédite.

Salvator de Carrère au-dessus du lot

FAITES VOS JEUX :Quarté-Quinté-Quadrio

«A» :4 - 3 - 2 - 5 - 8 / 12 - 11

1re course - Prix : Kiffane / Arabe Pur - Quarté-Quinté-Quadrio «A»- Dotation : 230 000 DA - Distance : 1 500 m - Départ : 17h

Propriétaires Chevaux Jockeys Pds. CDS EntraîneursH. du Sersou 1. Ryme JJ. IS. Dibouche 55 9 D. DjellouliAH. Feghouli 2. Lahcen S. Boumedienne 55 1 K. FeghouliL. Khaldi 3. Sajiya K. Djillali 55 6 PropriétaireH. du Meharèche 4. Salvador de Carrère S. Benyettou 54 2 PropriétaireM. Bouguetaya 5. Lamine K. Haoua 53 5 YS. BadaouiRC. Khaldi 6. Dharifa M. Rebeï 53 12 PropriétaireD. Boubekeur 7. Islah AP. AZ. Athmana 53 13 PropriétaireHD. Djellouli 8.Fidaâ M. Djellouli 52 7 D. DjellouliMN. Metidji 9. Jaraya JJ. S. Belmorsli 51 8 H. FatmiFP. Tiaret 10. Mounia L. Boubekeur 51 11 K. AsliL. Feghouli 11. Laghouatia R. Belmorsli 51 3 H. DjellouliD. Boubekeur 12. Irched JJ. F. Ammar 49 10 PropriétaireFP. Tiaret 13. Mouggar M. Belmorsli 47 4 K. Asli

MOTS FLÉCHÉSDétenteLe Soir

d’Algérie

Par Tayeb Bouamar

Mardi 16 juin 2009 - PAGE 18

Grippe A-H1-N1

----------------Vieux do

Epaula----------------

Brise

Divers----------------

Etonne

Pistolet----------------

Lac

Démonstratif----------------

Nommas----------------

CoachPoisson

----------------Route

Rigole----------------

Etoffe----------------

Os

Indien----------------

Fixée----------------

EgardNéant

----------------Ajuster

----------------Difficiles

Wilaya----------------Mal de dent----------------

Mesures

Salut----------------

A lui----------------

RôtiEndurer

----------------Saleté

Guettée----------------

Gosses----------------

ReversSied----------------Alternative----------------Fin de soirée

Loupée----------------

Insectes----------------

Signe

Hommes de main

----------------Règles

Poèmes----------------

Bloquer

Rumeur----------------

PointeSituées

----------------Pas assez

----------------Grasse

Pagayer----------------Géniteurs

----------------Creux

Calme----------------

ImpieBerné

----------------Préposition----------------

Céréale

Malins----------------

Pot----------------

Arbres

Dans lapeine

----------------Péchémignon

Décédés----------------

Amas

Comparatif----------------

Cœurtendre

Habite----------------

Ceinture----------------

MonnaieActeur

américain----------------

A lui

Sain----------------Substance

----------------Argon

Génitrices----------------Région de France----------------Mépris

Hutte----------------

Boisson----------------

CalciumWilaya

----------------Subtile

RobeNivellement----------------

Plie

Opprimées----------------

Morfond

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

E R I C A B I D A L - B A R D OS A D E - A S I L E - O T A I TC I E - A D E N I - B U - I T AA S - N A I R A - R A D E S - RD - E O - N E - R A S E R - F IR A V I S E - M O L E S - R E EO M I S E - R I T E S - H O R SN I E E - B E N I R - M U N I -D E R - S A G E S - G A R D E RE S - S A R I S - C E L L E - EL - V E T I R - D A N T E - A MA M I R A L - R I S E E - M I EM A L I N - M I T E S - B U - DO R E E - L E V E R - B A L A IR I S - L U N E S - M U S E L ET A - M A G E S - S U R E S - R- G R A V E R - B A T I R - M OP E I N E S - M A T I N - V I NA - N I E - M A R I N - D O N TR A C E - M E - O N - S A L E -A I E - G I R O N - P A T A T EV T - V I S E S - C O L T S - SE - A E - E S - P R I V E - P PN A N T I S - G R A D E - M I ET E N O R - P A I N S - R U E R- R A S - D O R M E - T A R T ES E L - C O R E E - S O N - R EE R E P I T E - E T E N D U E S

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSBIRELATER-MAPUTOROI-AVEREES-UNIRAN-C-ILE-T-TIE-AS-PRISE-TOAST-PNSHEILA-SONGE-GAGAERAS-GAINE-RAIEGRIS-TELLE-HIVEREGT-CELLE-CA-ENA-E-CIREE-ERIGE-IC-ARENE-STARS-MEONDULE-E-ENA-GISUELE-SERVIS-DON-R-E-S-CRAN-GOBESTERRIFIANTES-ITS

SSOLUTIONSOLUTIONSENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms de

9 clubs au moins deux fois champions d’Europe.Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Club de Rome»

J U V E N T U S D E T UR E A L D E M A D R I RM A NA F FJ C CA P BX O AD R R C E L O N EA T OM S T

LE

AR

ZD

IA

OM

LO

PO

DC

NA

C H E S T E R D IL U NI N MV I IE T LR E A

MOT RESTANT = LAZIO

1- JUVENTUS DE TURIN2- REAL DE MADRID3- BAYERN MUNICH4- MILAN AC5- LIVERPOOL

6- MANCHESTER UNITED7- FC PORTO8- FC BARCELONE9- AJAX D’AMSTERDAM

A4-B1-C10 - D 9 - E 2F3-G8-H6-I5-J7

FAITES LE TRIEtablissez les bonnes relations

et cochez le bon tri (exemple A7)

S O L U T I O N S

N°

A

B

C

D

E

F

G

H

I

J

Oiseaux

Ara

Serin

Pigeon

Cordon

Rossignol

Diamant

Paradisier

Caille

Perruche

Merle

N°

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

Attributs

DuMozambique

Du Japon

Masqué

Macao

Ondulée

À lunettes

Métallique

Royal

Bleu

Goura couronné

TRI

A-

B-

C-

D-

E-

F-

G-

H-

I-

J-

DétenteLe Soird’Algérie

Par Tayeb Bouamar

Mardi 16 juin 2009 - PAGE 19

MOTS FLÉCHÉS GÉANTSWilaya

----------------Pays

Ville de Syrie

----------------Libère

A lui----------------

TestDans

le poids----------------

A moi

Consonnedouble----------------Couvercle----------------OiseauIssus

----------------Champion

Pays----------------

Fer

Baudet----------------Alternative

Roue àgorge (inv.)

Poisson----------------

Renvoi

Terres----------------

Traître

Choisi----------------

Verre

Souverain----------------

Cheval

Boisson----------------

Dans le mille

Trésor----------------

Fruit

A moi----------------Patriarche

Ville duMaroc

----------------Habitant

Indéfini----------------Impropres

Gosse

Titre----------------

Huttes

A toi----------------

Régales

A lui----------------

Dompter

Flânes----------------

BagarreRecrûtées

Orgueilleux----------------Préposition

Broyer----------------

Hurlas

Sarcophage----------------

Copains

Alliées----------------

Cours

Camps----------------

Os

Lies----------------

PronomWilaya

----------------Film

algérien

Diable----------------

Drogue----------------

Plaques

Dans les quais

----------------Air

Couvre-chef

----------------Lac suisse

Lances----------------

Ferreux----------------

TotalitéArtisan

----------------Mesures

Auberge----------------

Tourner----------------

ChoisirSongeas

----------------Pour deux

Roman----------------

Intitulé----------------Caressée

Rasoirs----------------

CrackPrisée

Dans le train

----------------Calcium

Interprétée----------------

Néon

SuccombesWilaya

----------------A toi

Cachera----------------Assassinat

Peinture----------------

A luiInsectes

----------------Artère

----------------Pays

Siège----------------Pas assez

----------------Valse

Désemplie----------------

Partirais----------------

Religieux

Note----------------

Par conséquent

Entêtés----------------

Terre----------------

Unies

Actes----------------Echéances----------------

Arme

Fleuve----------------

ThoriumRefuge

----------------Couche

----------------Habites

Hurles----------------

LavéeOuvert

----------------Prépostion----------------

Relevées

Habits----------------Calumets

----------------Gagné

Eprouve----------------

Danse

Parti----------------

ArrêtesRéels

----------------Multitude

----------------Vaut

Presses----------------Gouttelettes----------------

Géant

Démonstratif----------------Dans la face----------------

PartirontFeuilles----------------Îles----------------Mouvementbref

Bloquée----------------

Terre----------------

AgréableDoses

----------------Poissons

----------------Ouverte

Torrents----------------

Membre----------------

UnitPassages

----------------Dans le rôle

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DÉCÈS––––––––––––––––––––

Les familles Soualili, Aouane et Yanetannoncent le décès de leur chère et regret-tée fille

Fatimahier 15 juin 2008. L’enterrement a eu lieule même jour au cimetière Bendris,Boufarik.

A Dieu nous appartenons et à Lui nousretournons.

––––––––––––––––––––CONDOLÉANCES

––––––––––––––––––––Très attristée par le décès de

Aoun Abdallah dit Abdallah Pianala famille Dekhil de Sétif et de Blida pré-sente à la famille du défunt ses sincèrescondoléances et l’assure, en cette péniblecirconstance de toute sa sympathie.

Puisse Dieu le Tout-Puissant accorderau défunt Sa Sainte Miséricorde. A Dieunous appartenons et à Lui nous retour-nons. F39907

––––––––––––––––––––REMERCIEMENTS

––––––––––––––––––––Mme Évelyne Sarda Estève et ses

enfants remercient vivement le ministredes Moudjahidine, le Consul générald’Espagne à Alger, sa fidèle amieMme Vve Dekkar Elizabeth ainsi que l’en-semble de ses compagnons d’armesdurant la guerre de Libération nationalequi ont été d’un grand réconfort, ont com-pati à sa douleur et partagé sa peine suiteau décès du moudjahid

Bartoloméenterré au cimetière El-Alia, carré n° 1.

NECROLOGIE

Je n’ai plus revu l’ancien territoired’Allemagne de l’Est depuis août 1978où j’y avais séjourné pour les besoins

d’un reportage, publié dans El Moudjahid, surles premiers convois d’émigrés algériensdans ce pays. Un pied-de-nez du présidentBoumediene à l’ancienne puissance colonialequi commençait à chasser notre communautéétablie chez elle depuis des lustres.

Pour ce retour, qui mieux que le DrNeugebauer pour me remettre sur les tracesdu passé ? Le Dr Gera Neugebauer est pro-fesseur de sciences politiques à l’Universitélibre de Berlin. Sa spécialité : les partisuniques et plus particulièrement celui de l’ex-RDA, le SED (Parti socialiste unifiéd’Allemagne). Sa vieille expérience de laquestion du SED depuis les années 1970 –dont les nombreuses parentés ou filiationsavec le nôtre ne sont, au demeurant, pasnégligeables – lui donne à mes yeux un inté-rêt particulier. A ce titre, plus proche de nous,il est un observateur incontournable «desréformes et de l’évolution des mentalités»depuis la chute du mur de Berlin. Une expres-sion qu’il utilise pour préciser qu’il s’intéres-se aux partis politiques «non pas commeappareils, mais comme expressions socié-tales».

Comment peut brusquement s’effondrerun système entier, avec son administration,son armée, sa police secrète, son parti uniqueet ses organisations de masse tenant d’unemain de fer la société « et quelles incidencescela peut-il avoir sur le cours de la vie ? Enposant cette question, je pensais à notrejeune expérience de nation en quête de seshumanités : comment peut-il arriver que toutun système parte en ruine sans qu’il y ait uneseule goutte de sang versée, alors que, pourune maudite élection des centaines de mil-liers de morts ont péri chez nous ?

Le Dr Neugebauer refuse d’accorder auxpartis et mouvements d’opposition un rôledéterminant dans cet effondrement. Les plushardis d’entre eux réclamaient, au plus, uneréforme de la RDA socialiste. Aussi, faut-ilchercher l’explication ailleurs : dans le retraitde la main protectrice de l’ex-URSS (« Quiarrive trop tard est puni par la vie », disaitGorbatchev dont 500 000 soldats étaient sta-tionnés en ex-RDA), les pressions occiden-tales, notamment autour des droits de l’hom-me, et l’arrivée du bloc de l’Est à bout desouffle et de course dans sa compétition avecle système occidental (l’ampleur des

dépenses militaires requises par la courseaux armements étant assurée au détriment dubien-être des populations a rendu l’économieexsangue).

De l’héritage de la RDA, il ne reste aujour-d’hui au sens étroit qu’un Parti communistede 4 000 membres, au sens large une nouvel-le gauche (Die Linke regroupe l’ancienne élitede service dans une coalition avec la gauchede la social-démocratie) frétillante mais peuinfluente, des partis un peu plus « gauchi-sants » dans la zone est et, tenez-vousbien… un musée DDR où on peut se retrem-per dans l’univers socialiste le temps d’unevisite.

Les biens et le patrimoine de l’ancien partiunique financent la Fondation pour larecherche sur la dictature du SED – «Assumer son histoire », dit son mot d’ordre –à hauteur de 70 millions d’euros.

Entre 1992 et 1998, deux commissionsd’enquête du Bundestag, le Parlement alle-mand, ont passé au peigne fin l’histoire duSED et ses conséquences sur l’unité alleman-de. Au terme de ses travaux, le Bundestagadopte, le 5 juin 1998, une loi portant créationde la Fondation pour la recherche sur la dicta-ture du SED afin de stimuler et d’encouragerdurablement le débat sur ce qu’on appelle unpeu par excès «la seconde dictature alleman-de » (après celle du nazisme).

«En collaboration avec d’autres institu-tions, la Fondation contribue à une analyseapprofondie des causes, de l«’histoire et desconséquences de la dictature en zone d’occu-pation soviétique et en RDA. Elle aspire à gar-der la mémoire de l’injustice du régime duSED et de ses victimes et à encourager etconsolider le consensus anti-totalitaire ausein de la société, la démocratie et l’unité alle-mande », est-il écrit dans les statuts de laFondation.

Pour le reste, le système politique de laRDA a été pour l’essentiel éjecté dans un pro-cessus « d’intégration et d’assimilation ».

L’Allemagne de l’Est reste cependant,dans l’ensemble, plutôt rétive à la vie des par-tis : sur les 550 000 adhérents du SPD520 000 sont de l’Ouest. L’aversion à la poli-tique a pour corollaire des salaires plus bas,des retraites plus faibles, une forte désindus-trialisation, des pertes massives d’emplois etun chômage plus élevé à l’Est.

La seconde puissance économique dubloc de l’Est a été réduite en cendres. Il fautdire que la division socialiste directive du tra-

vail qui organisait les pays membres duComecon (le marché commun de l’Est), n’apas favorisé l’innovation en dehors de raressecteurs de pointe, comme l’industrie optique(où reste encore Karl Zeiss Iena). Faute deconcurrence et de compétition, confrontées àla dure réalité des marchés, les industries del’Est n’ont pas fait le poids.

Les différences sont également mentales,culturelles et même le temps libre est diffé-remment dépensé à l’Est. Pour le députéStefan Hilsberg, « cela nourrit ressentiments,préjugés et réserves contre la démocratie. Ladémocratie recouvre une part de solidarité etd’altruisme, mais aussi d’action qu’on retrou-ve rarement à l’Est ».

On ne se débarrasse pas du socialisme,même bureaucratique, comme d’une vieillechemise. Il souffle sur l’Est un vent de nostal-gie. Un sondage d’opinion récemment effec-tué indique que 50 % de la population trouveaujourd’hui que le socialisme n’était pas simal que ça et qu’il était simplement mal misen pratique, alors que 5% de la populationsouhaitent carrément recréer l’ex-RDA. Dansl’ensemble, assure un témoin, « la populationd’Allemagne de l’Est a du mal à reconnaîtreque l’ancien modèle de gouvernement de laRDA était dictatorial et ne correspondait pas àune vision démocratique ». C’est l’expres-sion de ce qu’on appelle ici « l’ostalgie », lanostalgie de l’Est.

La sympathie populaire va encore auxchaînes de télé qui présentent encore desfilms de l’ex-RDA. La culture du souvenirintervient comme un filtre adoucissant et par-ticipe à enjoliver l’ancien tableau. Certes, lesicônes du socialisme, comme Marx,Liebknicht ou Rosa Luxembourg n’ont plusde villes, de villages ou de grands boulevardspour les sacraliser, comme par le passé, maiselles ont toujours à Berlin une rue ou uneplace à leur nom.

Il est vrai que le nombre de victimes del’ancien système semble dérisoire : un desgrands chefs de la Stasi a bénéficié d’un non-lieu du tribunal et seuls 120 à 125 jugementsont été prononcés par les tribunaux contred’anciens fonctionnaires soupçonnés de tor-tures et de sévices contre des victimes.Celles-ci ne sont alors pas nombreuses à per-cevoir une pension bien symbolique de 280euros le mois pour avoir été emprisonnées.«L’ancien chef de la Stasi, un appareil terri-fiant de 190 000 agents, perçoit une retraiteplus confortable», témoigne-t-on.

Le tableau est complexe : on se plaint dece qu’on a perdu sans ignorer les bénéficesdu nouveau.

Ce vent de nostalgie à l’Est se conjugueavec des confusions énormes à l’Ouest oùdes études effectuées en 2000 indiquent queles élèves des écoles allemandes savent trèspeu de leur histoire après la Seconde Guerremondiale, que 30% d’entre eux pensent que lemur de Berlin avait été érigé par lesAméricains et que Willy Brandt était secrétai-re général du SED, le parti est-allemand !

Il faut dire que la démarche adoptée à l’en-droit de l’ancien territoire de l’Est tend à évi-ter les « soupçons de colonialisme», suscep-tible d’accréditer la thèse d’une justice oud’un droit du vainqueur.

Pourtant, l’effort financier consenti pour lamise à niveau du territoire est colossal : 140à 170 milliards d’euros sont, bon an mal an,dépensés à ce titre. Et ce n’est pas fini : lePacte de solidarité, financé par les taxes,n’expirera que dans dix ans.

Cet effort autorise le Dr Neugebauer àenvisager l’existence d’un système écono-mique, social et culturel commun. « Un seulpeuple ? Non. Un seul Etat ? Oui. Et ce n’estpas si mal que ça. Cela donne de la diversi-té.»

A. B.

PPANORAMAANORAMA

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Par Ammar Belhimerambelhimer@hotmail.com

Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâlamlaalamh@yahoo.frlaalamhakim@hotmail.comhlaalam@gmail.com

POUSSE AVEC EUX !Quelle est la blague la plus courte qui circule en ce momentchez nous ?

Le parti de Saïd Bouteflika n’aurait pas eu d’agrément !

Qu’est-ce que j’apprends ! Que les habitants du Nigersont sortis manifester dans les rues de Niamey et desautres villes du pays pour exprimer leur refus d’un rema-niement de la Constitution et d’un 3e mandat que voudraitbriguer le déjà double mandaté Mamadou Tandja ?Qu’est-ce que c’est que ces histoires-là ? Depuis quandrefuse-t-on à son président de se présenter pour un 3e

mandat à la tête du pays ? Quelle mouche a piqué lescitoyennes et citoyens du Niger pour qu’ils aillent ainsicourir les rues, sous un soleil assassin, tout en brandis-sant des pancartes sur lesquelles il est inscrit — suprê-me insulte — «Non à un 3e mandat ! Oui à l’alternan-ce !» ? L’insolation ne peut pas tout expliquer. D’autantplus que les Nigériens sont coutumiers de telles tempéra-tures et de tels coups de chaleur en cette période de l’an-née. Alors ? Où sont-ils allés chercher ces gros mots quesont «démocratie» et surtout «alternance». Ne savent-ilspas que l’alternance est une mécanique diabolique inven-tée par les Occidentaux pour nous pourrir la vie à nous

Africains. Ne riez pas ! J’ai entendu le président duParlement algérien l’affirmer haut et fort. Et l’Algérie n’estpas n’importe quel pays sur l’échelle en bois vermouludu continent. Alors, frères et sœurs du Niger ! Reprenezvos esprits ! Ne perdez pas le sens de la mesure. Sachezraison garder. Faites preuve de votre retenue proverbiale.Soyez sages. Soyez africains, que diable ! Si un présidentveut briguer un 3e mandat, il faut sortir, oui ! Il faut mani-fester, oui ! Bruyamment, même ! Criez et dansez votrejoie de voir votre toujours éclairé guide prétendre à un 3e

mandat. Allez même plus loin amis du Niger ! Dites à tue-tête votre étonnement et votre courroux de ne voirMamadou Tandja briguer qu’un 3e mandat, alors que c’està un mandat à vie qu’il a droit, l’auguste petit père devotre pays. Où vivez-vous, gens du Niger ? Etes-vousdonc à ce point coupé totalement de la civilisation conti-nentale pour dénier à votre raïs bien-aimé un nouveaumandat ? Ahhhh ! J’ai mal à mon Afrique ! Je ne recon-nais plus cette Afrique qui prive un président de mandatssuccessifs et dupliqués ! Heureusement que l’Algérie estlà pour sauver l’honneur souillé du continent. Je fume duthé et je reste éveillé, le cauchemar continue.

H. L. www.tacervellesarrete.blogspot.com

Quel peuple étrange !