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MARDI 23 AOÛT 2011 - 23 RAMADAN 1432 - N° 6342 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 UN TRAIN DE VOY AGEURS PERCUTE P AR L’ARRIÈRE UN TRAIN DE MARCHANDISES 1 mort et 24 blessés à Thénia SITUA TION SÉCURIT AIRE Deux terroristes éliminés à Tidjelabine Dans la nuit de dimanche dernier, les services de sécurité ont éliminé deux terroristes d’Aqmi. Leur identité n’a pas encore été révélée. Cette opération a été menée aux alentours de la mosquée de la ville de Tidjelabine, commune de Boumerdès. Avant l’appel à la prière d’El Icha, les deux terroristes, venus sans doute récupérer de l’argent, ont été vus en train de rôder autour de la mosquée. Discrètement, les agents de l’ordre les surveillèrent avant d’entrer en action. Abachi L. CRISE EN LIBYE L’étonnante attitude algérienne Le ministère des Affaires étrangères aux abonnés absents. La rue algérienne inquiète face aux derniers développements. Le drapeau du CNT hissé sur l’ambassade d’Alger. PAGES 4 et 5 PAGE 3

4 7 0 I N S I r e g l A d n E 1 mort et MARCHANDISES …semaines de l’inscrire à la Faculté de médecine. Peine perdue puisque la note obtenue est très en deçà du seuil obligatoire

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MARDI 23 AOÛT 2011 - 23 RAMADAN 1432 - N° 6342 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

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IIII

-007

4UN TRAIN DE VOYAGEURSPERCUTE PAR L’ARRIÈRE

UN TRAIN DEMARCHANDISES

1 mort et24 blessés

à Thénia

l SITUATION SÉCURITAIRE

Deux terroristeséliminés

à TidjelabineDans la nuit de dimanche dernier,

les services de sécurité ont éliminédeux terroristes d’Aqmi. Leur identitén’a pas encore été révélée.

Cette opération a été menée auxalentours de la mosquée de la ville deTidjelabine, commune deBoumerdès.

Avant l’appel à la prière d’El Icha,les deux terroristes, venus sansdoute récupérer de l’argent, ont étévus en train de rôder autour de lamosquée. Discrètement, les agentsde l’ordre les surveillèrent avantd’entrer en action.

Abachi L.

CRISE EN LIBYE

L’étonnanteattitude

algériennel Le ministère des

Affaires étrangèresaux abonnés absents.

l La rue algérienneinquiète faceaux derniersdéveloppements.

l Le drapeau du CNThissé sur l’ambassaded’Alger. PAGES 4 et 5

PAGE 3

Tu seras médecin, mon fils…Un sénateur du tiers présidentiel, dont l’enfant a

décroché le baccalauréat, tente depuis dessemaines de l’inscrire à la Faculté de médecine.Peine perdue puisque la note obtenue est très endeçà du seuil obligatoire. Qu’à cela ne tienne, le

parlementaire a finalement fait inter-venir un diplomate en poste dans lenord de la France afin de lui réglerce problème. Aux dernières nou-velles, il aurait décidé de mettreentre parenthèses son statut de

sénateur pour s’installer en Fran-ce et encadrer la carrière

du futur médecin.

D es entreprises étrangères, notamment fran-çaises, attendent avec impatience lelancement, par l’Etat algérien, du

programme de développement de la cartenationale biométrique électronique. Ceprojet attise les convoitises puisqu’il s’élè-ve à plusieurs centaines de millions d’eu-ros. Reste à savoir s’il sera mené avecautant de «professionnalisme» que leprogramme du passeport biométrique…

Un jour, un sondage

OUI

NON

sans opinion

Résultats du dernier sondagePensez-vous que l’Algérie doit reconnaître

le CNT libyen ?OUI : 64,06%NON : 29,48%SANS OPINION : 6,45%

Craignez-vous une incidence de la situationen Libye après la chute de Kadhafi sur

la situation sécuritaire en Algérie ?

Déposez votre réponse sur le sitedu Soir d’Algérie

www.lesoirdalgerie.com

PPLa carte d’identité biométriqueattise les convoitises

Mardi 23 août 2011 - Page 2

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IMPRESSIONCentre : S.I.A Alger

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DIFFUSIONEst : Sodi-PresseCentre : Le SoirOuest : KDPO

Les manuscrits, photographies ou tout autre document etillustration adressés ou remis à la rédaction ne sont pas

rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation.

NOTRE JOURNALfait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du

journalisme moderne : «Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès

et les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et lacorruption ; il attaquera toujours les démagogues de tousles partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera aux

classes privilégiées et aux exploiteurs du peuple, nerelâchera jamais sa sympathie envers les pauvres,

demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendraradicalement son indépendance, il n’aura jamais peur

d’attaquer le mal, autant quand il provient de laploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.»

Le ministèredes Transports

nous écritA la lecture de votre Péri-

scoop en date du lundi 22 août2011, nous nous permettons deposer les interrogations sui-vantes :

1- Comment votre correspon-dant peut-i l aff irmer que leministre pouvait deviner qu’unpetit groupe de personnes setrouvant à l’entrée d’une impasseconduisant notamment au siègedu ministère et à Djenane ElMithak représentait les parentsdes marins du MV Blida ?

2- Comment votre correspon-dant peut-i l aff irmer que leministre a préféré regarderailleurs, alors que les vitres de lavoiture sont fumées ?

- A croire que ce correspon-dant avait un regard qui trans-perce ce type de vitres ?

- Ou à croire que ce mêmecorrespondant se trouvait assisdans la voiture du ministre ?

Pour votre gouverne, toutefoiset ayant appris la présence deces familles, Monsieur le ministrechargea aussitôt le secrétairegénéral et l'inspecteur général duministère de les recevoir.

Le secrétaire général le faisaitainsi pour la troisième fois.

La réponse de la rédaction

A notre tour de nous interro-ger sur les «interrogations» duministère.

D’abord par le fait qu’i l nes’agissait pas d’un banal «petitgroupe de personnes», maisd’un groupe de manifestants por-tant tous des affiches et des ban-deroles affichant clairement leursdoléances.

Le fait que ce groupe soitentouré par des policiers anti-émeutes et des caméras de télé-vision aurait quand même pupermettre à M. le ministre desavoir que ces personnesregroupées à l’entrée du ministè-re étaient tout sauf «un petitgroupe» d’inconnus.

Quant à la seconde interroga-tion de l’auteur de cette mise aupoint, il suffit de savoir que notrejournaliste, tout comme l’en-semble des présents — qui setrouvaient donc à l ’entrée duministère — ont largement eu letemps de voir à travers le pare-brise du véhicule ministériel.

Cyber-intolérenceLes personnes chargées de gérer

la page Facebook du métro d’Algerne semblent pas du tout apprécierles critiques. La semaine dernière,

un jeune facebookiste aeu affaire à elles pour

avoir dénoncé lesretards dans la

livraison du pro-jet. Ses commen-taires lui ont valu

d’être banni définiti-vement de cette

page.

Hier à 11 heures 8minutes, un train élec-trique de voyageurs venantd'Alger et se dirigeant versla ville de Thénia(Boumerdès) a heurté, deplein fouet, avant l’entréede la gare de Corso(Boumerdès) un train demarchandises qui circulaitsur la même voie et dans lemême sens (Alger/Thénia).

Le bilan fait état du décès duchef du train de voyageurs ; il s’agitde Sahraoui Lahcène, 51 ans,alors que 24 voyageurs ont étéévacués par les sapeurs-pompiersdépêchés en nombre, soit pour desblessures soit pour des trauma-tismes. Quatre personnes ont étégravement atteintes, affirment dessources médicales. C’est le colonelZiane Kherroubi, directeur de laProtection civile de la wilaya deBoumerdès qui nous a communi-qué, sur les lieux du sinistre, cebilan provisoire.

Non respect de la signalisation

Sur les circonstances de cetaccident, des agents de la SNTFqui ont rejoint le lieu de l’accidentet un responsable de la directionde la wilaya de Boumerdès nousont avancé les raisons. Le train demarchandises allait entrer à la garede Corso.

A environ 2 km de cette gare, ila observé un arrêt à un feu rouge.«Le conducteur devait utiliser letéléphone disponible sur la voiepour appeler la gare et demanderl’autorisation de continuer de roulerjusqu’à cette gare. Sur place, letrain de marchandises devait êtremis sur la voie de dégagementpour laisser le train de voyageurspasser. Il ne l’a pas fait», nous aconfié un cheminot.

De son côté, le conducteur dutrain de voyageurs qui venait dedémarrer de la station deBoudouaou roulait dans la mêmevoie et dans le même sens que letrain de marchandises et s’appro-chait également de Corso. «Il n’avisiblement pas respecté l’obliga-tion d’arrêt ou du moins ne pas

dépasser la vitesse de 6 km/heurecomme le lui imposait la signalisa-tion en place.» C’est ce que nousdisent nos interlocuteurs cités plushaut. Le train de voyageurs com-posé de trois rames circulait à viveallure.

Le conducteur n’a pas eu letemps de freiner. Au vu des dégâtset du déplacement des wagons, lechoc a dû être terrible. En effet,l’impact des deux trains a pousséun wagon de marchandises surcelui qui le tractait.

Un deuxième wagon a été éjec-té sur un talus d’une hauteur deplusieurs mètres. La premièrerame du train de voyageurs a étéégalement projetée sur plusieursdizaines de mètres sur le mêmetalus. Il semblerait cependant, c’est

aux spécialistes de le confirmer,que les trois rames électriquesnouvellement mises en circulationaient répondu aux normes de sécu-rité. C’est ce qui a sans doute faitque le bilan de pertes humainessoit moins élevé.

Plan rougeHier juste avant midi, la ville de

Boumerdès a été tirée de sa tor-peur par un carrousel d’ambu-lances, sirène à fond, se dirigeantvers l’UMC (unité médicochirurgi-cale). Très vite, l’information a cir-culé au sujet d’une catastrophe fer-roviaire. Au niveau de l’unité médi-cale un dispositif médical a été misen place pour accueillir les blessés.De son côté, la Protection civile amis en place un plan rouge.

Le colonel Kherroubi a faitappel à toutes les unités de lawilaya de Boumerdès qui ont étémobilisées. De plus, la directiongénérale d’Alger a apporté sonappui par l’envoi d’une équipe opé-rationnelle conduite par le com-mandant Saïd Lahiani et d’uneéquipe spécialisée dans la prise encharge médicale des grandssinistres que dirigeait le comman-dant Ahcène Sadi. Vers midi, tousles blessés ont été évacués et lesopérations de secours achevées.

A noter que des centaines dejeunes de Corso sont accourus ennombre pour aider les sapeurs-pompiers et secourir les voya-geurs. Abachi L.

Le Soird’Algérie Actualité Mardi 23 août 2011 - PAGE 3

BOUIRA

Un important groupe terroristeencerclé à M’chedallah

Selon des sources proches desservices de sécurité, tout a com-mencé samedi dernier lorsque desmilitaires en patrouille avaientintercepté un citoyen suspect enpossession d’importantes quanti-tés de denrées alimentaires, dontdu pain.

Acculés par les militaires, celui-ci ne tardera pas à passer auxaveux en indiquant une casematesituée au lieudit Ifri Aïcha, en plei-ne forêt de pins et de bosquets, àcheval entre M’chedallah etSaharidj, à quelques kilomètres à

l’ouest du chef-lieu de la communede M’chedallah. Cette casemate,construite depuis des mois, abrite-rait, selon les aveux du citoyeninterpellé qui ferait partie d’unréseau de soutien au terrorisme,un important groupe terroriste éva-lué à une vingtaine d’éléments.

Immédiatement après, lesforces de l’ANP stationnées unpeu partout dans la région deM’chedallah ont procédé au bou-clage du périmètre indiqué. Lesforces de l’ANP se sont appro-chées avant la tombée de la nuit

du lieu indiqué et ont essuyé descoups de feu tirés par les terro-ristes. S’en sont suivis deséchanges de coups de feu pen-dant plus de deux heures où lesmilitaires avaient utilisé desFMPK. Le lendemain, durant lajournée, la casemate et ses alen-tours ont fait l’objet d’un bombar-dement massif par les militaires.

Hier, nous avons appris quedes éléments de la 18e RPC sta-tionnés dans la forêt d’Errich àBouira ont été appelés en renfortet l’assaut final devait être donnéau plus tard dans la soirée.Cependant, une autre source nousdira que les militaires joueront surle temps et l’usure en bouclant lepérimètre pendant plusieurs joursavant de passer au ratissage des

lieux. Rappelons que le groupeterroriste encerclé actuellement àM’chedallah, a été signalé par lescitoyens à plusieurs reprises et enplusieurs endroits depuis dessemaines.

Les mouvements de cet impor-tant groupe terroriste, qui se seraitdéplacé depuis la wilaya de TiziOuzou, s’étenda jusqu’à la wilayade Bordj Bou Arréridj. Les deuxterroristes abattus par les forcesde l’ANP, au début du mois encours dans la région de M'hir,appartiendraient au même groupe.

La forêt dense de Tamellahth,qui s’étend depuis les portes desBibans dans la wilaya de Bordj

Bou Arréridj, jusqu’à la communed’El-Adjiba, donne toute latitudeaux groupes terroristes de passerinaperçus vers l’autre rive del’oued Sahel depuis Semmache oùexiste une autre forêt qui s’étendjusqu’à Takerboust en passant parAth-Yekhlef, localité où est encer-clé actuellement le groupe terroris-te, puis les villages Ath-Yevrahimet Saharidj, avant de se poursuivrevers les communes de Chorfa etAghbalou. Ces vastes contréesconstituées de forêts et de ravinssont des itinéraires idéaux pour lesterroristes qui peuvent se mouvoiren toute quiétude et loin desregards. H. M.

GUELMAÉmeute de l’eau à

Bordj Sabath : Un mort et plu-sieurs blessésBordj Sabath, chef-lieu de com-

mune, situé à une cinquantaine dekilomètres au nord-ouest deGuelma, a été le théâtre de mani-festations violentes samedi dernier

Les populations sont descen-dues dans la rue pour protestercontre les pénuries d’eau potable,de plus en plus fréquentes danscette localité. «Les gens ont marrede cette situation», nous diront lesémeutiers, indignés. Selon les res-ponsables de l’ADE de Guelma,«cela est dû à la vétusté desconduites d'AEP».

Les citoyens ont laissé éclaterleur colère, en érigeant des barri-cades à l’aide de pierres et depneus enflammés, sur le CW 33reliant Bordj Sabath à OuedZenati. Les éléments de la brigadede gendarmerie, qui n’ont pastardé à investir les lieux, ont tentévainement de contenir la colère quianimait les manifestants. Desaffrontements très violents ontopposé dimanche les manifestantsaux forces de l’ordre. Le bilan pro-visoire fait ressortir le décès d’unsexagénaire, gravement atteint àla tête par une pierre, et plusieursblessés enregistrés dans les deuxcôtés.

Malgré l’intervention des unitésanti-émeute, la situation reste tou-jours tendue à Bordj Sabath.

N. Guergour

Depuis samedi dernier, les forces de l’ANP, appuyéespar des gendarmes et les gardes communaux, bouclentun périmètre de plusieurs kilomètres compris entre lescommunes de M’chedallah et Saharidj, où un importantgroupe terroriste aurait été repéré.

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UN TRAIN DE VOYAGEURS PERCUTE PAR L’ARRIÈREUN TRAIN DE MARCHANDISES

1 mort et 24 blessés à Thénia

M’SILA

Un terroriste tueun septuagénaire à Aïn Rich

Un homme de plus de 70 ans a été tué avant-hier soir par ballesdevant son domicile situé dans la commune de Aïn Rich au sud de lawilaya de M’sila.

Selon des informations, le terroriste armé est arrivé à bord d'unvéhicule après la prière des tarawih, et s’est dirigé droit vers la victimeavant de tirer trois balles dans son corps et trois autres dans le mur dela maison.

La victime a rendu l'âme vers 3 h du matin à l'hopital de Aïn El Melhoù elle a été évacuée. Les gens du sud de la wilaya, notamment ceuxde la daïra de Aïn El Melh, région située au pied de Djebel Boukhil, fiefdes groupes du GSPC, ont énormément souffert des crimes commispar cette horde depuis plusieurs années. Deux proches parents de lavictime ont été assassinés par le passé, par des terroristes.

A. Laïdi

EL AMRA (AÏN DEFLA)

Deux patriotes gravement blessés dans un attentat terroriste

Hier en fin d’après-midi, 2 Patriotes affectés auniveau d’un poste d’observation, situé à 7 km aunord de la ville d’El Amra, au nord-ouest d’Aïn Defla,ont été pris sous le feu des tirs d’armes automa-tiques alors qu’ils se rendaient au douar desTerraïya, situé en contrebas du poste d’observation,pour ramener leurs repas de f’tour.

Au moment de l’attentat, les deux Patriotes, B.Djelloul, 44 ans, et B. Mohammed, 59 ans, se trou-vaient à bord d’un véhicule de service banalisé.Touchés chacun par plusieurs projectiles, ils ont été

évacués d’abord vers l’hôpital d’Aïn Defla puis vu lagravité de leurs blessures, ils ont été transférés àl’hôpital d’Aïn Naâdja.

Cet attentat fait suite à celui survenu, jeudi der-nier dans la commune de Oued El Djemaâ où ungarde communal avait été enlevé dans un faux bar-rage puis assassiné. Son corps criblé de balles avaitété découvert vendredi matin par les éléments del’ANP qui avaient déclenché une vaste opération derecherche.

Karim O.

Le Soird’Algérie Actualité Mardi 23 août 2011 - PAGE4

Nawal Imès - Alger(Le Soir) - La Libye négo-cie un virage déterminantengageant son avenir etprobablement celui detoute la région. Ses voi-sins immédiats réagissentde manière fort différente.

La Tunisie a, dèsdimanche, reconnu leCNT comme seul repré-sentant du peuple libyen.L’Algérie maintient saposition intacte : pas decommentaires ni encoremoins de position officiel-le et lisible.

Le flou artistique entre-tenu sciemment parl’Algérie a intrigué sespartenaires au plan régio-nal. Mourad Medelci,après des semaines desilence, a fini par expli-quer l’absence de réac-tion officielle algériennepar «la tradition algérien-ne» qui est de «respecterce qui se passe dans lespays tiers, même nos voi-sins». L’Algérie, invitée de

force au débat, s’estcependant retrouvéedans l’obligation de répli-quer aux accusations desmembres du Conseilnational de transition.

Ce dernier accusait àplusieurs reprisesl’Algérie d’avoir envoyédes mercenaires algé-riens soutenir le régimelibyen. C’est via un com-muniqué que le ministèredes Affaires étrangères arépliqué.

«Le ministère desAffaires étrangèresdément, de la manière laplus catégorique, les allé-gations mensongères col-portées par certains sitesélectroniques ainsi quepar certaines chaînes detélévision satellitaires surune prétendue utilisationd’avions militaires algé-riens pour transporter desmercenaires en Libye.Ces allégations insi-dieuses vont à l’encontrede la position doctrinale,

bien connue, de l’Algériequi récuse, de manièreabsolue, l’ingérence dansles affaires intérieuresdes Etats», soulignait leministère.

Depuis, c’est le silenceradio. C’est à peine si leministre des Affairesétrangères, pressé pardes questions de journa-listes, a appelé «les deuxparties au dialogue».

Aujourd’hui que le dia-logue est bel et bienrompu, que le processusde fin de vie du régimes’accélère, quelle attitudeadoptera l’Algérie ? Waitand see…

N. I.

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Les événements s’accélèrent en Libye. Ladiplomatie algérienne maintient sa postureattentiste. Depuis le début du conflit en Libye,l’Algérie a brillé par son assourdissant silencepuis par des déclarations des plus ambiguës.

Silence radio au ministère de Mourad Medelci.

CRISE EN LIBYE

L’étonnante attitude algérienne

Le drapeau du CNThissé sur l’ambassade

d’Alger Ambassade de Libye en Algérie. L’ancien drapeau

de la monarchie du roi Idriss 1er, symbole de la révo-lution libyenne est brandi : l’ambassade libyenne a ral-lié le Conseil national de transition.

L’étendard quadricolore a été hissé dans la nuit dedimanche à lundi, remplaçant ainsi le drapeau officiellibyen, nous affirment des employés de l’ambassade.

En cette journée d’hier, hormis le dispositif de poli-ce «renforcé» mis en place aux abords de l’ambassa-de, la présence de quelques ressortissants libyensvenus renouveler leurs passeports, et des journalistesen quête d’informations, un calme plat y règne. Lesagents de sécurité postés à l’entrée sont inébran-lables. Impossible d’accéder à l’enceinte de l’ambas-sade. Cela est valable pour les ressortissants libyenségalement. Aucun responsable n’est visiblement enposte y compris l’ambassadeur, d’après les agentsd’accueil.

«Je suis libyen. Je viens pour le retrait d’un extraitde naissance», s’adresse un homme à l’agent d’ac-cueil. «Revenez demain, nous ne travaillons pasaujourd’hui» répond l’agent. L’homme repart bre-douille en vociférant. L’agent sera plus ferme avecles journalistes : «Personne ne peut vous recevoir.Seul l’attaché culturel est habilité à le faire, mais il fautprendre rendez-vous ou revenir demain», nous signi-fie-t-il. Devant l’insistance des journalistes, il ajoutera«demain il pourra vous recevoir».

Des photographes tentent de prendre des photosde l’ambassade avec le drapeau du CNT qui flotte au-dessus. En vain. Les policiers le leur interdisent et lesprient de quitter les lieux.

Joint par téléphone, l’ambassadeur de Libye enAlgérie a refusé de se prononcer : «Désolé, je ne peuxpas vous répondre.»

Par ailleurs, selon une source bien informée, leconsulat de Libye confirme avoir rejoint les rangs dela rébellion.

W. Z.

Des bruits d'affronte-ments à l'arme légère et àl'arme lourde retentissaientégalement en provenancedu sud de la capitale. Destémoins ont fait état d'af-frontements dans plusieursquartiers du centre-ville.

Des insurgés se sontinfiltrés dans la capitale enarrivant par la mer de l'en-clave côtière de Misrata, à200 km à l'est. Progressantsur plusieurs axes, lesrebelles ont réussi, aprèsune série de victoires, àinvestir la capitale libyenneet à en occuper plusieursquartiers, contraignant lestroupes gouvernementalesau repli. Des combats sedéroulaient égalementdans le sud de la capitale.Des bruits d'affrontementsà l'arme légère et à l'armelourde étaient entendus enprovenance de cette zone.

Avant l'aube, des tirs depistolets mitrailleurs étaientégalement entendus toutprès de l'hôtel Rixos, où estlogée la presse internatio-nale.

Des affrontements entrerebelles et forces loyalistesse déroulaient aussi dansplusieurs quartiers ducentre-ville, notamment ducôté du port. Selon leporte-parole du gouverne-ment libyen, 1 300 per-sonnes sont mortes dansles dernières vingt-quatreheures à Tripoli.

Le Conseil national detransition, formé par lesrebelles à Benghazi, vaêtre transféré à Tripoli, indi-quait, hier, le chargé d'af-faires libyen, qui dirigel'ambassade libyenne àLondres. «Le CNT va bien-

tôt se déplacer deBenghazi à Tripoli et ilsvont nommer un nouveaugouvernement de transitionqui va gouverner le pays etservir le peuple danstoutes les villes.»

Seif Al-Islam aux mainsdes rebelles

La rébellion annonçaithier que Seif Al-Islam,porte-parole officieux durégime, était entre leursmains. Information confir-mée par la Cour pénaleinternationale (CPI) qui dis-cute avec les rebelleslibyens du transfert de SeifAl-Islam pour crimes contrel'humanité. «Nous espé-rons qu'il pourra être trèsbientôt à La Haye pour yêtre jugé», indiquait le pro-cureur de la CPI. La CPIavait émis le 27 juin desmandats d'arrêt contreMouammar Kadhafi, sonfils Seif Al-Islam, 39 ans, etson beau-frère, le chef desservices du renseignementlibyens, Abdallah Al-Senoussi, 62 ans.

Les trois hommes sontsoupçonnés de crimescontre l'humanité commisen Libye depuis le 15février, date à laquelle avaitéclaté la rébellion quis'était ensuite transforméeen conflit armé.

L’UE tourne la page Kadhafi,la Ligue arabe soutient le

CNT Les réactions internatio-

nales ne se sont pas faitattendre. L’Europe, à l’una-nimité, a applaudi. LePremier ministre britan-nique David Cameron aappelé le colonel Kadhafi à

arrêter le combat sanscondition. «Son régimes'effondre et bat en retraite.Kadhafi doit arrêter le com-bat sans condition et mon-trer clairement qu'il renon-ce à contrôler la Libye.»

Le chef de la diplomatiefrançaise a, quant à lui,affirmé que «tout est entrain de basculer. C'est ungrand sujet de satisfaction.La France a pris desrisques calculés. La causeétait juste. La France a étéla première puissance àreconnaître le CNT et noussommes déterminés à nousengager à ses côtés».

Berlin a estimé que lecolonel Kadhafi doit partir.«Nous attendons qu'il y aitrapidement maintenant unchangement pacifique etdémocratique de gouverne-ment. Nous encourageonsle gouvernement libyen detransition et toutes lesforces qui se sont enga-gées ces dernièressemaines pour mettre finau pouvoir de Kadhafi àposer les fondements d'unchangement de pouvoir.L'Allemagne est prête àsoutenir ce processus.»

La chef de la diplomatieeuropéenne CatherineAshton estimait que «la findu régime de Kadhafi serapproche», en appelant le

dirigeant libyen à quitter lepouvoir «immédiatement»et la rébellion à agir avecretenue. «Nous assistons àla fin du régime deKadhafi.»

Le ministère polonaisdes Affaires étrangèress'est félicité de la «chute durégime de MouammarKadhafi». Le gouverne-ment chinois a affirmé«respecter le choix dupeuple libyen» espérant«un retour rapide de la sta-bilité». Le secrétaire géné-ral de la Ligue arabe s’estdit hier «totalement solidai-re» avec le gouvernementrebelle en Libye.

Il a dit sa «totale solida-rité avec les efforts encours menés par le Conseilnational de transition, orga-ne politique de la rébellion,et lui souhaite de réussir àmener à bien une nouvelleère et à préserver l'intégritérégionale de la Libye ainsique sa souveraineté et sonindépendance».

Le Koweït a annoncé,pour sa part, qu'il recon-naissait le Conseil nationalde transition comme lereprésentant «légitime».

Idem pour l’Égypte quiaffirmait, par le biais de sonministre des Affaires étran-gères, reconnaître le CNT.

N. I./ Agences

TRIPOLI EST TOMBÉE ENTRE LES MAINS DES REBELLES

Kadhafi, la finDe violents combats continuaient de faire

rage hier en début de soirée, autour de la rési-dence de Kadhafi à Tripoli. Des combats à l’ar-me lourde se faisaient entendre du côté de BabAl Azizya, là où s’étaient retranchés les ultimessoutiens du dictateur libyen dont le sort n’étaittoujours pas connu, alors qu’au moins deux deses fils avaient déjà été fait prisonniers par lesforces rebelles.

Mouammar Kadhafi.

Le Soird’Algérie Actualité Mardi 23 août 2011 - PAGE5

Désormais les dissen-sions, immenses, criantes,béantes se font jour et irontcrescendo. Pro-Américains,

pro-Otan, pro-Français,Pro-Turcs, pro-Russes selivrent, déjà, une férocebataille diplomatico-média-tique. Abdesselam Jalloud,ex-n°2 du régime libyen, dela grande tribu des Grarha,

personnage-clé, sembleopter pour l’alliance avecles USA via l’Italie etBerlusconi. Ce qui déplaîténormément à l’Elysée quine veut pas perdre lesimmenses investissementsmilitaires et guerriersconsentis depuis plus de sixmois en Tripolitaine et enCyrénaïque.

Abdouljalil, président duCNT, homme de la France,

ne paraît pas en mesure detenir outre mesure auximmenses lobbies qui gravi-tent autour et dans cettestructure dite de transition.Ex-ministre de la Justice deGueddafi, Abdouljalil a eu à«gérer» de façon atrocemais assumée le procèsdes infirmières bulgares. Cequi le discrédite pour long-temps sinon pour toujours.Les Anglais, perfides et avi-

sés, jouent la carte améri-caine tout en préservantleurs arrières en ne s’oppo-sant pas, frontalement, auxprojets russe, sud-africainet turc. Hilary Clinton, relexd’Obama et de fait numéro2 de l’establishment, ne voitpas d’un mauvais œil l’intru-sion d’autres puissancesautres que la France enLibye.

Pour Paris, la Libye dedemain —demain c’est,déjà, aujourd’hui — doitdevenir le centre opération-nel, le poste avancé danscet immense désert, riche etstratégique…

L’Elysée veut piéger, dumoins isoler, en attendantde voir, l’Algérie. L’après-Gueddafi est une vraieaubaine pour Sarkozy dansce sens. Les autres ne sontpas sur la même analyse.Rasmussen (Otan),Catherine Ashton, diploma-tie européenne, M. Barroso,Commission européenne, etVan Rompuy, président duConseil de l’UE, se conten-teront de l’élimination d’untrouble-fête, d’un dictateurimprévoyant, imprévisible etindocile. Une Libye pacifiée,aux ongles coupés, sage etbonne pourvoyeuse de gazet d’énergie, suffit à leur

bonheur. Les USA n’ont pasencore tout dévoilé de leurplan. En Libye ou ailleurs.Attendons pour voir. Eninterne, il est évident que laLibye n’est pas sortie del’auberge. Elle n’y est pasmême entrée. Hier, àBruxelles, le secrétairegénéral de l’Otan a parléconcernant la Libye non pasde démocratie, de droits del’homme, de libertés mais,simplement, de nouvelleère.

Lors de la SecondeGuerre mondiale une fabu-leuse bataille dite de El-Alamein opposa les arméesallemandes dirigées parRommel, le renard dudésert, et le généralMontgomery. El-Alameinc’était la Libye, la frontièreavec l’Egypte. El-Alameinveut dire les deux mondes.Exactement comme présen-tement.

La bataille d’El Alameinconstitua un tournant pourl’issue de la SecondeGuerre mondiale.

La Libye ayant été unegrande erreur stratégiquecommise par le commande-ment allemand. Contrel’avis de Rommel, le Renarddu désert.

A. M.

L’après-Gueddafi s’annonce sanglant enLibye et extrêmement rude au plan diploma-tique. Le Conseil national de transition, compo-site, hybride était cimenté par le seul ennemicommun, l’ennemi à éliminer, Gueddafi.

De notre bureau deBruxelles, Aziouz Mokhtari

FACE À LA QUESTION LIBYENNE

L’après-Gueddafi ou l’autre bataille d’El-Alamein

Le ministère des Affairesétrangères aux abonnés

absentsVoulant connaître la position de l’Algérie suite aux der-

niers développements de la situation en Libye, nous avonstenté de joindre hier le porte-parole du ministère desAffaires étrangères, en vain. Nos différentes tentatives dejoindre le responsable n’ont pas eu d’écho, en dépit de l’im-portance des événements qui se sont déroulés hier enLibye. Ceci d’autant que l’ambassade de Libye à Alger aremplacé hier le drapeau libyen par celui du CNT. Joint partéléphone, le chargé de la communication de ce départe-ment n’a pu que nous renvoyer vers le porte-parole duministère, le seul habilité à faire des déclarations, mais qui,selon lui, demeurait injoignable.

Le ministère des Affaires étrangères n’a réagi hier qu’àl’incident enregistré au niveau de l’ambassade d’Algérie àTripoli qui a fait l’objet d’une série de violations dans la nuitde dimanche à lundi. Le porte-parole du ministère, M.Belani cité par l’APS, a déclaré que Mourad Medelci aadressé une correspondance «urgente» au secrétairegénéral des Nations unies pour attirer son attention sur «laviolation de l’enceinte diplomatique algérienne. MouradMedelci a aussi demandé à ce que soit assurée la protec-tion des diplomates et des locaux de la mission algérienneainsi que ses biens, conformément aux règles du droitinternational».

Selon le porte-parole, le ministère était en contact «per-manent» avec les représentants diplomatiques algériens àTripoli pour s'assurer de leur sécurité.

R. N.

APRÈS L’ENTRÉE DESREBELLES À TRIPOLI

La LADDH salue la «victoire» du peuple libyen

La Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme(LADDH) salue la victoire de la «révolution de la liberté et de ladignité» du peuple libyen.

La LADDH, dans un communiqué rendu public hier, «espèrevoir les Libyens construire un Etat démocratique, un Etat souve-rain, un Etat de droit où le citoyen et la dignité de l’homme serontle centre d’intérêt». Elle affirme sa disponibilité à collaborer etparticiper avec les organisations de la société civile libyennedans la perspective d’œuvrer au renforcement et au développe-ment des droits de l’homme dans la région maghrébine.

Rym N.

La situation en Libye inquièteles Algériens. La chute du régimed’El Kadhafi implique laconstruction d’un Etat, un défipour la nouvelle Libye. La plupartdes citoyens interrogés dans larue ne cachent pas leur angoissequant à la suite des évènementset à l’après-Kadhafi.

AHMED, 40 ANS,FONCTIONNAIRE :

«C’est bien mais que sepassera-t-il après ?» «Ce qui se passe en Libye est une

conséquence logique de la nature durégime libyen, une dictature. C’est le caségalement dans la plupart des paysarabes. Les mêmes ingrédients mènentaux mêmes résultats. La chute du régimeétait inévitable puisqu’il est dépassé parle temps. Le principe du changement estbien mais je pense que les Libyens nesont pas encore mûrs pour échapper àtoute manipulation des grandes puis-sances et s’impliquer dans l’édificationd’un Etat solide. D’abord, leur révolutionne brandit aucune plateforme idéolo-gique. Le souci des Libyens a été dedégager le régime sans proposer d’alter-native et s’engager dans l’édification d’unEtat. Un Etat n’est pas seulementquelque chose de physique mais c’estaussi des principes et une philosophie. Atitre d’exemple, la révolution américaine aété déclenchée quand la Grande-Bretagne avait augmenté les taxes.C’était le départ d’une véritable révolutionqui a donné naissance à l’Etat américain,un Etat fort.

C’est la philosophie mise en place parles 55 signataires de la Déclaration d'in-dépendance.»

OMAR, 47 ANS,MÉDECIN :

«Des changementsimportants dans la région»

«La fin du régime libyen est annon-ciatrice de changements importants dansles régions du Maghreb, cependant, jene peux prédire s’ils seront positifs ounégatifs. Il est difficile de se prononcercar la situation n’est pas claire. C’est lechaos.

En Egypte et en Tunisie, les soulève-ments étaient populaires, les gens récla-maient le départ des deux dictateurs. EnLibye, le mouvement est armé et l’onignore la nature des rebelles qui n’au-raient pu avancer sans l’aide de l’Otan,de la France, des Américains et desmonarchies arabes. Bien sûr, ce soutienn’est guère gratuit. Ce sont des enjeuxgéostratégiques.

Tout cela n’est pas bon pour l’Algérie.La menace qui pèse sur nos frontièresest plus lourde. Al Qaïda au Maghrebislamique dans le Sud, le Maroc del’autre côté et désormais la menace de laLibye, les insurgés avec le déferlementdes armes. Le régime est tombé, mainte-nant il faut construire un Etat.»

ABDELKADER, 45 ANS,ENSEIGNANT :

«Nos frontières sonttriplement menacées»

«Dimanche, j’ai dormi vers 4h dumatin, je suivais à la télévision en directl’évolution de la situation et l’entrée desinsurgés à Tripoli. El Kadhafi s’est rendu,il donnait une interview à El Jazeera danssa maison quand il avait été surpris parles rebelles. Il avait entendu les tirs de

balles dans sa demeure, il avait eu trèspeur, les images avaient été ensuite cou-pées. Un quart d’heure plus tard, le prési-dent du Conseil national de transition aannoncé aux médias que Kadhafi a étécapturé et qu’il a refusé de quitterBenghazi. On voulait probablement letuer.

Cette nouvelle situation me fait peur.Notre pays est en danger. La colonisationest à nos frontières, c’est notre voisin. Lechangement tunisien est peu clair, le ter-rorisme frappe dans le Sud et nous avonsdes problèmes avec le Maroc sur leSahara occidental.

A cela s’ajoute désormais la situationen Libye. Notre régime n’est pas fort,nous allons vers une impasse.»

MANEL, 24 ANS, ÉTUDIANTEEN SCIENCES ÉCONOMIQUES

ET COMMERCIALES :«Qui remplacera

Kadhafi ?»«Je suis les infos de temps à autre sur

Internet. Oui je sais que Kadhafi esttombé et qu’il négocie son exil. La chutedu régime est bien pour la population quivient de se débarrasser d’un dictateur.C’est un bon signe. El Kadhafi a tué, avolé et est impliqué avec ses enfants dansdes affaires de corruption.

Il a eu même des relations louchesavec certains pays européens. C’est unprésident qui n’a jamais privilégié les inté-rêts de son pays, de son peuple. Qui leremplacera ? C’est la grande question.

La Libye est un pays riche, ses res-sources doivent être protégées et on nedevrait pas livrer un tel pays comme ça, àn’importe qui.»

Propos recueillis parIrane Belkhedim

CHUTE DU RÉGIME D’EL KADHAFI

La rue algéroise inquiète

KASSA AÏSSA, CHARGÉ DELA COMMUNICATION DU FRONT

DE LIBÉRATION NATIONALE (FLN) :«Nous attendons

les déclarations des AE»Le FLN s’abstient de se prononcer sur l’évolution de la situa-

tion en Libye. Son chargé de communication affirme que sonparti attend la déclaration du ministère des Affaires étrangères.«Nous suivons la situation. Dès que nous aurons des élémentsd’information, nous nous prononcerons», a-t-il indiqué.

SEDDIK CHIHAB, MEMBRE DU BUREAUNATIONAL DU RASSEMBLEMENT

NATIONAL DÉMOCRATIQUE (RND) :«Nous respectons la volonté

populaire des Libyens»Qualifiant la situation de «préoccupante», Seddik Chihab a

affirmé que la position du RND est celle du gouvernement. «Nousrespectons la volonté populaire des Libyens. C’est un peuple quia été à nos côtés durant la guerre de Libération nationale, aveclequel nous avons des relations et des interactions», a-t-il soute-nu. Certes, poursuit-il, «Mouammar Kadhafi a toujours été un voi-

sin pas très commode mais nous arrivions à chaque fois à trou-ver une issue et à garder un climat serein et un bon voisinage». Ilrappelle que dès son installation, le CNT a démontré une certai-ne «animosité» envers l’Algérie. Toutefois, «nous restons sereinsconcernant l’avenir. La volonté du peuple libyen sera respectée etl’Algérie s’attellera à œuvrer pour maintenir ses relations de fra-ternité et de bon voisinage».

MOHAMED DJEMAA, PORTE-PAROLEDU MOUVEMENT DE LA SOCIÉTÉ

POUR LA PAIX (MSP) :«C’est un aboutissement logique

de toute dictature»Le MSP salue la «victoire» des rebelles libyens avant de sou-

ligner que la présence étrangère n’a plus sa raison d’être. «Nousrespectons la volonté du peuple libyen et nous considérons cedénouement comme inévitable», dira le porte-parole du MSP.

Il émet, toutefois, le souhait de voir les Libyens dépasser cetteconjoncture et s’inscrire dans un Etat de droit et de démocratie. «Ilfaut l’avènement d’une authentique démocratie et surtout ne pasverser dans la vengeance ou la guerre civile.» Qualifiant la situationd’«aboutissement logique de toute dictature», il explique que lerégime de Kadhafi a monopolisé le pouvoir ainsi que les richessesdu pays tout en privant les citoyens de leurs droits élémentaires.

Propos recueillis par Rym Nasri

La classe politique réagit

C’est parti pour de nouvelles perturbationssocioprofessionnelles à ArcelorMittal Annabadès la prochaine rentrée sociale. Telle est l’in-terprétation à donner au déplacement hier àAlger du secrétaire général du syndicat de l’en-treprise, Smaïl Kouadria pour participer à uneréunion présidée à Alger par Abdelmadjid Sidi-Saïd, secrétaire général de l’UGTA. L’ordre dujour est important et comporte deux points : lesperspectives qu’offre la reconduite de l’accordde partenariat avec le groupe franco-indienArcelorMitta et la mise en route du plan d’in-vestissement de 500 millions d’euros destiné àla rénovation et à la modernisation des équipe-ments de production.

C’est notamment le cas pour la zone fonteavec le haut fourneau et l’agglomération ainsique la mise en place d’une nouvelle cokerie enlieu et place de l’ancienne que les experts ontdécidé de mettre définitivement au rebut. Cecipour la première phase. Quant à la secondephase, tout aussi importante, elle porte sur laréalisation d’une nouvelle installation à techno-logie de pointe. Il s’agit du système de réduc-tion directe pour la production de 2,2 millionsde tonnes par an d’éponge de fer, très deman-dée sur le marché national et international.

Selon Kouadria, les travailleurs des diffé-rentes unités de production ou de commerciali-sation ne s’expliquent pas le retard mis parl’une ou l’autre des deux parties actionnairesdans la mise en route de ce plan. «Le risque dedisparition de postes de travail est latent du faitde la vétusté des installations de production etqui n’ont jamais connu d’investissement pourleur réhabilitation. Un quelconque retard seraitpréjudiciable pour la société», ont indiqué plu-sieurs représentants des 5 300 travailleursArcelorMittal.

Leur exaspération, difficilement contenue,est motivée par la stagnation du niveau de pro-duction. Planifiée à 1,1 million de tonnes/an,cette production ne dépassera pas les 800 000tonnes au 31 décembre 2011. C’est du moinsce qu’affirment plusieurs cadres dirigeants auniveau des différentes unités de productiondont le haut fourneau, pièce maîtresse de l’ac-tivité sidérurgique. C’est dire qu’à son arrivéeau complexe le 28 août prochain après soncongé en France, Vincent le Gouic le directeurgénéral, aura du pain sur la planche.

Il est attendu par ses associés algériensdans le cadre de l’assemblée générale desactionnaires de la filiale algérienne du groupefranco-indien ArcelorMittal dont le siège est auLuxembourg. Lors de cette AG il est questiond’approuver ou rejeter le plan d’investissement.

Le document déposé par le directeur géné-ral auprès des services du ministère del’Industrie, de la Promotion des investisse-ments et de la PME (MIPIPME) avait été suivid’un accord de principe des pouvoirs publicsalgériens. L’avis des actionnaires membres del’AG ArcelorMittal est incontournable pour lasuite des événements.

Notamment la réunion programmée fin sep-tembre à Alger au niveau du MIPIPME à laquel-le devraient participer, outre les représentantsde ce ministère, le directeur généralArcelorMittal Annaba, les responsables de laSociété de gestion des Participations Transolbet les cadres dirigeants du groupe des entre-prises algériennes Sider. Au menu, la perspec-tive de reconduction de l’accord de partenariatSider/ArcelorMittal signé en 2001 et le lance-ment du plan dont le retard est à l’origine del’exaspération des travailleurs et de leur syndi-cat.

C’est que la baisse de la production deve-nue presque chronique, malgré une reprise à lahausse ces trois derniers mois, inquiète sérieu-sement les sidérurgistes algériens. D’autantqu’en matière de rénovation et de modernisa-tion des équipements, ils n’ont rien vu venir.

«Nous devons faire en sorte que les pro-blèmes techniques et socioprofessionnels quenotre société a vécus et à l’origine de la stag-nation ou de la baisse de la production ne seposent plus. Nous, syndicalistes, veillerons àce qu’il en soit ainsi pour peu que l’employeurrespecte ses engagements», affirme le secré-taire général du syndicat de l’entreprise.

A. Bouacha

INVESTISSEMENTÀ ARCELORMITTALUn quelconque retard

serait préjudiciable

Abder Bettache - Alger (LeSoir) - A l’exception des deuxressortissants nigérians poursui-vis dans la même affaire, maisdont les chefs d’inculpation relè-vent de la cour d’assises, lessept autres prévenus, dont lamoyenne d’âge ne dépasse parla trentaine, jugés en correction-nel, ont rejeté le chef d’inculpa-tion de «trafic d’héroïne».

Les sept prévenus ont plu-sieurs points en commun. Laplupart d’entre eux sont universi-taires, inscrits au niveau d’uninstitut supérieur spécialisé dansle management, situé sur leshauteurs de la capitale.Bénéficiant d’un statut social de«privilégié», les sept prévenusont déclaré consommer de l’hé-roïne. Une drogue dure, dont lecoût est très élevé, très priséepar la jet-set.

Lors de leurs plaidoiries, lesavocats de la défense dontMes Benisaâd, Menceur Mahdi etChiat, pour ne citer que ceux-là,ont plaidé la relaxe, arguant queleurs «clients ne sont que desconsommateurs et qu’ils ontbesoin d’une prise en chargemédicale urgente».

Lors des auditions, le prési-dent du tribunal correctionnel atenté d’arracher des aveux auxprévenus, en tentant de leur faireadmettre le chef d’inculpation de«trafic d’héroïne». Un grief queles mis en cause ont rejeté «glo-balement et dans le détail».

L’affaire remonte au 25décembre 2010, lorsque les ser-vices de police judiciaire relevantde la Sûreté de daïra de BirMourad Raïs ont été informésd’une opération de vente d’hé-roïne à Hydra. Selon l’arrêt derenvoi, une souricière a permisl’arrestation des jeunes Sid-Ahmed et Réda à bord d’uneGolf, dans laquelle sept cap-sules d’héroïne ont été récupé-rées.

L’interrogatoire avait permisde remonter la filière. Les cap-sules sont achetées pour lasomme de 3 000 DA l’unitéauprès d’un certain Mahdi, dit

«Dr Boch» qui, lui, s’approvision-nait auprès d’un Nigérain dunom de Abdou, résidant à BordjEl Kiffan. Poursuivant leursrecherches, les éléments de lapolice judiciaire n’ont pas tardé àaboutir à l’arrestation de Mahdien compagnie du fils d’un ex-offi-cier supérieur de l’ANP, à bordd’une Peugeot 207, appartenantà ce dernier.

Après la fouille du véhicule,sept capsules d’héroïne et uneautre contenant du crackauraient été découvertes. Mahdiaurait affirmé que la marchandi-se lui a été vendue par H. B., filsd’un ex-ministre qui occupe desresponsabilités politiques dansl’ex-parti unique, qui, lui, déclarel’avoir obtenue auprès d’un res-sortissant nigérian dit Hassan,résidant à Ouled Fayet, quisemble être le dealer.

Arrêté, il aurait reconnu avoirvendu de la drogue aux fils desdeux ex-hauts responsablespour 3 000 DA la capsule, et cesderniers la revendaient à leurtour à raison de 3 500 DA l’unité.

Déférés devant le magistratrelevant de la juridiction compé-tente du tribunal de Bir MouradRaïs, le 2 janvier 2011, ils ont étéplacés sous mandat de dépôt«pour importation, commerciali-

sation, vente et consommationde drogue et de psychotropes».Au mois d’avril dernier, les avo-cats de la défense avaient intro-duit une demande de mise enliberté provisoire, mais lachambre d’accusation l’a reje-tée.

Une source judiciaire avaitrévélé que la quantité saisie estjugée considérable. Il s’agit de40 capsules d’héroïne et decocaïne. Selon la même source,le cerveau principal de cetteaffaire est un ressortissant nigé-rian.

La cocaïne dont un grammese négocierait entre 8 000 et12 000 DA (entre 80et 120 euros) a fait son appari-tion dans le milieu de la jet-setalgéroise au cours de ces cinqdernières années.

Drogue des riches, consom-mée dans certaines boîtes denuit de la capitale ou dans desfêtes privées, elle circule enAlgérie grâce aux ressortissantssubsahariens, notamment nigé-rians.

A. B.

AFFAIRE DE TRAFIC D’HÉROÏNE À HYDRA

Le verdict attendu pour le 28 août prochain

TRAFIC DE VÉHICULES

Un réseau international arrêté à El OuedLes trafiquants achemi-

naient les véhicules volésen France vers la Tunisie,pour ensuite les faire ren-trer en Algérie, falsifierleurs documents et lesrevendre.

Mehdi Mehenni - Alger (LeSoir) - Agissant sur information,les éléments de la gendarmeriede la wilaya d’El Oued ont procé-dé la semaine dernière à l’arres-tation d’un individu à bord d’unePeugeot Boxer sans papiers, auniveau de la daïra d’El Moughir.Après l’interrogatoire de la per-sonne arrêtée, il s’est avéré que

deux autres complices rôdaientdans les parages. Une demi-heure après, ces derniers furentneutralisés à bord d’une Renault19, et une précieuse informationleur a été soutirée.

Il s’agit d’un autre véhicule demarque Citroën sans papiers quise trouvait à Biskra. Une fois lavoiture recherchée localisée, lesenquêteurs ont poussé les inves-tigations jusqu’à arriver à la têtepensante du réseau qui réside àTizi Ouzou.

En vérité, ce dernier avaitdépêché ses hommes de main àEl Oued pour livrer le véhicule àdeux frères qui, une fois arrêtés,

les gendarmes ont découvertdans leur parc automobile uneautre voiture sans papiers demarque Renault Espace.

Les trafiquants acheminaientles véhicules volés en Francevers la Tunisie, pour ensuite lesfaire rentrer en Algérie à traversl’axe El Oued, Barika, Sétif, TiziOuzou et Alger, pour ensuite falsi-fier leurs documents et lesrevendre.

Les cinq trafiquants et com-plices qui ont été présentésdevant le procureur du tribunald’El Oued demeurent sous déten-tion préventive.

M. M.

Le Soird’Algérie Actualité Mardi 23 août 2011 - PAGE6

Les sept prévenus rejettent le chef d’inculpation de trafic d’héroïne.

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Le procès de l’affaire de trafic d’héroïne dans la localitéde Hydra connaîtra son verdict dimanche prochain. Ladécision a été prise par le président de l’audience à l’issued’un procès qui a duré près de quatre heures. Derniers àintervenir, les avocats de la défense ont plaidé la relaxe.

DEUX JEUNES FILLES ATTIRAIENT LES VICTIMES

Deux bandes d’agresseurs spécialiséesdans le vol de véhicules neutralisées à Oran

Usant de leurs charmes,deux jeunes filles, l’uneâgée de 17 ans et l’autre de25 ans, qui travaillaientpour une bande d’agres-seurs spécialisée dans levol de véhicules, ont réussià faire plusieurs victimesauxquelles elles donnaientrendez-vous dans descoins perdus, sur la côteoranaise, aux Andalouses.

Tout a commencé le 16 dumois en cours lorsque à la faveurd’une information, les élémentsde la cellule d’investigation de lagendarmerie d’Oran ont neutrali-sé, après une rude résistance,deux individus à bord d’un véhi-cule, faisant partie d’une banded’agresseurs spécialisée dans levol de véhicules, en possession

de deux sabres, autres armesblanches et une quantité de kiftraité. Ces deux individus âgésrespectivement de 22 et 29 anstravaillaient avec une jeune fillede 17 ans qui, après avoir étéarrêtée par les gendarmes, aavoué manipuler et attirer deshommes en provenance deswilayas limitrophes vers descoins perdus, dans la région desAndalouses, sur la côte oranai-se.

Deux jours après, deuxautres complices furent arrêtéssuite à l’appel d’un citoyen sur lenuméro vert 1055.

Les 12 membres de la bandedont la jeune fille de 17 ans n’ontpas tardé à tomber entre lesmains des enquêteurs. Une foisprésentés à la justice, ils ontreconnu avoir volé une Hyundai

Atos, Logan Dacia, une ClioSymbol et une autre ClioClassic. Deux suspects demeu-rent par contre en fuite. Uneautre bande composée de 14individus dont 6 sont actuelle-ment en fuite et qui activent dans

la wilaya d’Oran, a égalementété démantelée durant la mêmepériode. Ces derniers procé-daient aux mêmes pratiques cri-minelles avec la complicité d’unejeune fille de 25 ans.

M. M.

TIARET7 morts dans une collisionUn grave accident de la circulation est survenu dimanche aux

environs de 16h30, au lieudit Hassiane-Dib, relevant de la commu-ne de Naïma, dans la wilaya de Tiaret, faisant sept morts, a-t-onappris de sources hospitalières. Le drame s'est produit lorsque uncamion a percuté de plein fouet un taxi, une Peugeot 505, roulanten sens inverse. La violente collision s’est soldée par le décès surle coup de sept personnes, âgées de 16 à 50 ans, dont une femme.Les corps des victimes ont été déposés à la morgue de l’hôpitalGuermit-Naceur de Sougueur et une enquête a été ouverte par laGendarmerie nationale pour élucider les circonstances exactes decette hécatombe. Mourad B.

Le Soird’Algérie Actualité Mardi 23 août 2011 - PAGE 7

BÉJAÏA

La pénétrante vers l’autorouteEst-Ouest incertaine

Le projet a soudainementdisparu et il ne fait même passujet dans les administrationslocales. Un silence total s’estabattu sur ce dossier qui peutêtre sujet aux interprétations lesplus extrêmes.

La Chambre de commerceSoummam (CCI) de Béjaïa vientde tirer la sonnette d’alarme etinterpelle les pouvoirs publics etnotamment le ministre chargédu dossier, à savoir celui des tra-vaux publics Amar Ghoul, par lebiais d’une déclaration, afin d’in-tervenir pour la relance de cechantier. «Beaucoup de tempsest passé, depuis l’autorouteEst-Ouest est pratiquementachevée et le projet annoncé depénétrante sur Béjaïa est dansle flou total.

Cela nous inquiète au plushaut point, Monsieur le Ministre,et cette absence de communica-tion d’une situation claire ettransparente quant à la réalité dece projet, son aspect techniqueet son échéancier de réalisation,nous interpelle à plus d’un titre etc’est en notre qualité d’opéra-

teurs économiques que nousnous posons légitimement laquestion suite aux rumeurs etdéclarations contradictoiresinquiétantes rapportées par lapresse nationale quant à laconcrétisation de ce projet dansun proche avenir, et ce, d’autantplus que les motifs invoquéssont évasifs et parfois incompré-hensibles».

Les responsables de laChambre de commerce, sou-cieux de l’état dégradé des axesroutiers de la wilaya, estimentqu’«en matière de réseau routieret autoroutier, Béjaïa est loind’être au diapason des autreswilayas où de gros efforts ont étéconsentis et des réalisationsgigantesques ont vu le jour enun temps record à la satisfactiongénérale, contrairement à Béjaïaqui n’a bénéficié, jusqu’à preuvedu contraire, que d’une inscrip-tion budgétaire dont les lende-mains sont laissés à l’incertain etau colportage de promesses etrumeurs qui font très mal».

En effet, les principales voies(RN9, 12 et 26) reliant Béjaïa à

l’est et au centre-ouest du payssont dans un état de dégrada-tion très avancé et sont complè-tement saturées, à cela s’ajoutel’implantation anarchiquementde dos d’ânes non conformes àla réglementation, mettant sou-vent en danger la vie des usa-gers sur la quasi-totalité desroutes nationales, tout au longdes voies appelées communé-ment express, leur causant desdésagréments et plus particuliè-rement aux transporteurs devoyageurs et de marchandisesde gros tonnage qui empruntenttrès nombreux ces seules voiesde communication existantes,freinant ainsi l’effort de dévelop-pement de toute une région.

Les adhérents de la CCISoummam de Béjaïa deman-dent au ministre plus de commu-nication «crédible» afin d’éclairerl’opinion publique sur ce projetde pénétrante, qui demeure laseule issue possible de la relan-ce de la région.

L’APW de Béjaïa de soncôté, face à cette situation, s’estvue dans l’obligation d’en réfé-rer au Premier ministre à l’effetd’une intervention énergiqueauprès de la Commission natio-nale des marchés publics pourlibérer définitivement le dossierde l’APD de la pénétrante deBéjaïa à l’autoroute Est-Ouest.

«Il ne vous échappe pas,Monsieur le Premier Ministre,que l’axe RN12-RN26, poumonéconomique de la wilaya, long

de plus de 100 km, demeurel’unique liaison à l’autoroute Est-Ouest.

Cet axe, aujourd’hui sursatu-ré et complètement obsolète,traversant plusieurs aggloméra-tions, permet une vitessemoyenne de moins de 20km/heure et met en péril le deve-nir économique du port deBéjaïa, premier port d’Algérie,faut-il le rappeler, la wilaya toutentière et toute la zone d’influen-ce de ce port qui va au-delà denotre wilaya pour toucher toutescelles du centre du pays», avaitsignalé Hamid Ferhat, présidentde l’APW de Béjaïa, à AhmedOuyahia dans une correspon-dance à cet effet, avant d’ajou-ter : «Il est impensable et para-doxal que devant une telleurgence, vitale aussi bien pourl’économie locale que nationale,on mette une année comptabili-sée à ce jour, voire plus, pourconfier un marché d’étude.»

Selon l’Assemblée populairede wilaya, au jour d’aujourd’hui,celle-ci aurait pu être achevée etles travaux certainement lancéset aurait redonné espoir etconfiance aux citoyens de cettewilaya et, au-delà, à tous lesusagers de cet axe stratégiquedont les nerfs sont mis à rudeépreuve quotidiennement, non-obstant les pertes énormesenduites sur les transports etmême sur l’état de cette routefortement sollicitée.

Kamel Gaci

Le front de mer temporairementfermé à la circulation

Le front de mer de la ville de Béjaïa, com-munément connu sous le nom de «Prome-nade Leonardo Fibonacci», en référence aucélèbre mathématicien italien du Moyen-Age,qui en avait fait son lieu de détente privilégié,a été fermé au trafic automobile ces derniersjours pour devenir, temporairement, une voieexclusivement piétonne, apprend-on de ladirection générale de l’Entreprise portuaire deBéjaïa (EPB).

Cette décision a été motivée essentielle-ment par des considérations de sécurité, enrelation avec les conséquences du traficautomobile qui y règne, autant pour les pro-meneurs que pour les camions de transport

de carburant qui transitent quotidiennementvers le terminal pétrolier, a-t-on expliqué. «Ala mi-juillet dernier, des éléments de la Pro-tection civile ont eu beaucoup de difficultés àrejoindre un lieu d’incendie déclaré dans lazone à cause de la densité des véhicules enstationnement ou en circulation», a observéle P-DG de la plate-forme, Djelloul Achour,estimant que la mesure, par-delà l’aspectsécuritaire, va favoriser les promenades etles villégiatures en ce lieu, devenu depuisson aménagement en 2009 une destinationde prédilection pour les touristes et les cita-dins. Le lieu, magnifiquement paré par lanature, jouit de plus d’une dotation en infra-

structures de détente et de loisirs assez riche,qui font de lui un lieu très recherché.

Pour fidéliser les habitués, un parking aété aménagé non loin de là, précisément àhauteur de la Porte sarazzine, sur l’avenuedes Frères-Amrani. «Les visiteurs pourront ystationner et poursuivre à pied leur promena-de», a-t-il noté.

Cette décision, prise temporairement jus-qu’au mois d’octobre, est susceptible cepen-dant de prorogation, le site étant voué àaccueillir, avant la fin de l’année, les travauxdu chantier de la nouvelle gare maritime deBéjaïa, a-t-on précisé.

K. G.

KHENCHELA

Un jeune s’immole par le feuUn jeune homme de 25 ans, demeurant au centre-ville de

Khenchela, a tenté de mettre fin à sa vie en s’immolant par lefeu dans la nuit de dimanche. Les faits se sont déroulésdevant le bureau de poste El Houria et à proximité du com-missariat central de la Sûreté nationale.

Le jeune homme s’est aspergé d’essence et a mis le feu,créant une grande panique parmi les passagers et lescitoyens attablés à un café situé près du lieu du drame.Sauvé grâce au courage et à la vigilance des agents de poli-ce et des citoyens, il se trouve actuellement à l’hôpital 120lits, dans une situation critique, toutefois La police a ouvertune enquête pour faire toute la lumière sur cet acte.

Benzaïm Abdelouahab

TIARETUn forage remis en service

Confrontée à un sérieux problème d'eau potable dû princi-palement à l’absence de ressources hydriques dans la région,la population de la daïra de Aïn-Kermes, dans la wilaya de Tia-ret, a poussé un grand ouf de soulagement après la mise enservice, en fin de semaine, d’un forage autrefois abandonné.Profond de 150 m et avec un débit nettement augmenté de 8 l/s,ce forage est désormais susceptible d’alimenter les habitantsde cette paisible contrée en eau potable une fois tous les troisjours, alors qu’elle n’était assurée qu’une fois tous les six jours.

Certains habitants étaient jusque-là forcés de parcourir degrandes distances afin de s’approvisionner en eau, nousindique un habitant. Ce forage a été récupéré grâce au concoursd’un ancien cadre de l’hydraulique et ex-maire de la communevoisine de Sidi Abderrahmane, nous fait-on savoir. Quoi qu’il ensoit, cet apport en eau potable met fin à un calvaire qui n’a quetrop duré, surtout que la région est connue pour son climataride et sa canicule. A noter que la joie des habitants de Aïn-Kermes serait complète si les pouvoirs publics arrivaient àdoter cette localité d’un hôpital, une structure qui s’avère indis-pensable surtout lorsque l’on sait que le nombre d’habitantsatteint les 20 000 âmes et que «nos malades sont acheminésvers les établissements sanitaires de Frenda», a tenu à lancerun vieillard.

Mourad Benameur

L’annonce faite à grande pompe, il y a de celaquelques années, pour la réalisation d’une pénétran-te à double voie, devant relier Béjaïa à l’autoroute Est-Ouest, avait beaucoup réjoui en son temps, aussibien le simple citoyen que l’ensemble du secteur éco-nomique public et privé, qui avait poussé un véritableouf de soulagement avec l’espoir que cet axe laissaitentrevoir enfin une wilaya aussi industrielle disposerde liaisons autoroutières dignes de ce nom avec lereste des régions du pays.

Depuis le 16 août dernier, soit le jour oùles listes des 507 pré-bénéficiaires de loge-ments sociaux de la municipalité de Béjaïaont été portées à l’opinion publique, la ruene cesse de gronder et le siège de la daïrane désemplit pas, pris d’assaut de jourcomme de nuit par des citoyens «écœurés»et dépités de la gestion de leurs dossiers auniveau de cette administration.

«Beaucoup d’anomalies entachent ceslistes», déplore amèrement un des respon-sables de la coordination des associationsde la ville de Béjaïa rencontré hier devant lesiège de la daïra.

Les mouvements de contestation sontorganisés quotidiennement dans la cour decette administration. La coordination desassociations locales qui s’est réunie justeaprès l’affichage des listes a relevé plu-sieurs défections dans la gestion des dos-siers. «Il y a vraiment urgence à mettre leholà à cette machination dont sont victimesnos concitoyens.

Des jeunes filles ayant des profils dou-teux avec des moyens conséquents bénéfi-cient de logements sociaux au détriment

des plus vulnérables. C’est impensable etc’est injuste pour les responsables ayantparticipé à la confection de cette liste. Nousnous battrons aux côtés de ces pauvresmalheureux qui attendent depuis l’indépen-dance un toit décent. Nous ne sommes pasdupes, qu’ils sachent que nous avonsdécortiqué toutes les listes de fond encomble, il y a des cas que nous ne tolére-rons pas», dira un jeune militant d’uneassociation locale. Parmi ces personnescontestées par la foule, une femme tra-vaillant à la mairie, qui aurait fait impasse

sur les revenus de son époux avec la com-plicité du responsable de la daïra. Généra-lement, ce sont les mêmes cas de discordequi sont souvent répétés par les contesta-taires lors de leurs rassemblements. Parailleurs, les agents de bureau de la daïracontinuent à réceptionner les recours for-mulés par les contestataires en attendantla réunion de la commission des recours quiaura lieu juste après l’Aïd El-Fitr, avons-nous appris d’une source proche du dos-sier.

K. G.

La liste des bénéficiairesde logements sociaux contestée

SKIKDA

Une cité livréedans un état déplorable

La cité des 164 loge-ments sociaux participa-tifs, construits par la SarlAureski et récemmentoccupée par les acqué-reurs, est toujours dansun état déplorable.Implantée le long de larocade Houari-Boumediè-ne, et bien que, malheu-reusement, parallèle ausite précaire de Boule-kroua (El-Match), elle estun site très convoité. Déjàles logements s’évaluent àprès de 7 millions dedinars pour un simple F3 !

Obscurité, problème de rac-cordement au gaz, fuites récur-rentes d’eau potable, pistesdéfectueuses, ramassage nonponctuel des ordures… sont,entre autres, les lacunes rele-vées par quelques habitants,rencontrés la semaine écouléesur la pente poussiéreusemenant à leurs demeures.

Déjà, lorsque le tauxd’avancement des travaux étaità hauteur de 30%, le chantierlancé en 2004 avait provoquéle mécontentement des postu-lants. A l’époque, la cadencedes travaux et la conformitédes logements aux règles dubâti avaient été les points lesplus dénoncés. Pour le deuxiè-me point, l’actualité de ladénonciation en 2011 est tou-jours de mise.

«Comme vous voyez, cesdéchets ménagers sont làdepuis trois jours. Noussommes dans un coin si isoléque les services communauxn’y viennent les ramasser que2 fois par semaine. Il fautdénoncer également l’incivismedes citoyens qui jettent, pourdes raisons certaines d’absen-ce de dévidoirs, les sachets par

terre. Même la plaque surlaquelle était écrit “interdictionde jeter les ordures“ n’a pas étérespectée ; pire, elle a étédémantelée !» s’indignent enchœur les acquéreurs. Leurgrand souci demeure le revête-ment du tronçon qui peutmener à la jonction de la citéZeramna.

Selon un connaisseur, «uneroute si importante pour nous,car elle permettra d’embellirnotre cité, de mettre un termeau déversement des eaux quipeut à terme mettre en dangerles fondations de nosimmeubles et d’organiser la cir-culation piétonne et automobiledans notre quartier». Celan’empêche pas aussi que lesautres lacunes soient leurspriorités de l’heure.

Car il est inadmissible quele projet ayant coûté, selon leschiffres communiqués àl’époque (lire sur ces mêmescolonnes notre article du11/08/2005), 246 millions deDA, capital détenu par troisactionnaires, dont 2 faisant par-tie des 7 entreprises de réalisa-tion, ne dispose pas d’éclairagepublic et de gaz.

Chose qui a fait ironiser unacquéreur : «Ça donne l’im-pression que nous habitons ungourbi haut-standing.» Certainsacquéreurs n’ont pas égale-ment digéré l’absence d’es-paces verts. «Selon les termesde l’étude, des espaces verts etdes aires de jeux pour nosenfants devaient figurer dans lasuperficie de la cité.

On n’a rien vu. Comme onn’a pas vu les arcades, rempla-cées par 12 autres unités ajou-tées aux 164 initialement pro-grammées», se désole un des164 pères de famille.

Zaïd Zoheir

Une secousse tellurique de magnitude 3,4 sur l'échelle Richter a été enregistrée hier à5h25 (heure locale) dans la wilaya de Constantine, a indiqué le Centre de recherche enastronomie, astrophysique et géophysique (Craag) dans un communiqué. L'épicentre dutremblement de terre a été localisé à 8 km au sud-ouest d'El-Khroub, a précisé la mêmesource.

APS

CONSTANTINESecousse tellurique de magnitude

3,4 à El-Khroub

Le Soird’Algérie Contribution Mardi 23 août 2011 - PAGE 8

(I) Le régime algérien travaille à sapropre destruction ; mais avec la rente, lechemin de la dérive est lent. Du fait de la len-teur de ce processus, lorsque le système sedétruit, il détruit avec lui toute la société par unmélange détonnant de pauvreté, de chômagechez les jeunes, de corruption et de perte de lamorale collective. La perte de la morale col-lective, c’est une Algérie qui perd ses valeurshumanistes les plus précieuses, connaît unincivisme généralisé, intériorise la violence, laprédation et la corruption comme un mode defonctionnement normal. La généralisation dela corruption à tous les secteurs d’activité,c’est un cheminement prévisible qui mène augaspillage des ressources nationales, plus par-ticulièrement, la fuite du capital humain versl’étranger et l’exploitation irrationnelle deshydrocarbures. Ce cheminement a commencéavec la petite corruption au niveau des bureau-crates et des petits fonctionnaires. Ensuite,c’est la grande corruption qui se manifeste pardes scandales financiers lors des passationsde contrats de réalisation de projets d’infra-structures, de l’achat des équipements collec-tifs et de prêts bancaires. C’est alors l’entréeen jeu de hauts responsables et des «nou-veaux riches». Ils voudront monnayer leurrichesse mal acquise par le maintien du pou-voir entre leurs mains. L’accès au pouvoir,dans un tel système, est le moyen le plus effi-cace pour l’enrichissement aujourd’hui etdemain. C’est alors l’accaparement de l’Etat.La pauvreté, c’est le manque d’opportunitépour utiliser sa force de travail et son savoir-faire pour s’assurer d’un revenu décent. C’estaussi le manque de capacité d’accès à l’écoleet à la santé. De même le manque de sécuritéface à la violence, aux chocs économiques,aux désastres et aux calamités naturelles.C’est enfin, le manque de voix, le manque depouvoir pour influencer les débats et les déci-sions ainsi que le contrôle et l’allocation desressources.

(II) Le changement pacifique recherchéne peut venir de l’intérieur du système, nides institutions officielles entièrement sou-mises au contrôle du pouvoir en place(Parlement, partis politiques de l’Alliance ou del’opposition), ni de la société civile telle qu’ellea été organisée par le pouvoir (associationssatellites transformées en relais durant lespériodes électorales). Il ne viendra pas davan-tage via l’agenda gouvernemental actuel (élec-tions, référendum, assemblée ad hoc…).

Le changement ne vient de l’intérieur quedans des situations tout à fait exceptionnelles,où sont réunis trois facteurs : (i) une pressionforte et croissante de la société et qui dure (ii)une alliance stratégique des forces du change-ment (iii) un événement déclencheur.

(III) La décennie 2010-2020 enregistrerala dérive de l’Etat algérien de sa situationactuelle de défaillance vers une nouvellesituation de déliquescence. Un Etat déli-quescent est un Etat chaotique, ingouvernable.

Face à une telle conviction, le choix estclair :

- ne rien faire et subir le changement avectous les risques de dérapage, ou bien

- préparer ce changement dans le calme etla sérénité pour placer le pays dans la voie duprogrès et de la prospérité.

Nous avons choisi la solution de la mobili-sation pacifique pour le changement.

Pour réussir le changement, il faut réunirtrois facteurs :

- Une pression des citoyens forte, crois-sante et durable sur le pouvoir en place pourréclamer le changement du système de gou-vernance et pas seulement le changement desdirigeants,

- Une alliance stratégique entre les forcesdu changement pour construire une capacitéviable de propositions, de négociations et demise en œuvre du changement,

- Un événement déclencheur.

Les expériences tunisienne et égyptiennede ce début de l’année 2011 permettent de tirerun certain nombre de conclusions qui pourrontdessiner les hypothèses fiables pour réunir cesfacteurs. Il s’agit de quatre leçons qui définis-sent quatre hypothèses de travail.

1. Des citoyens réunis avec persévéranceen un endroit stratégique de la ville, sans lea-ders, sans programme politique préétabli etface à des forces de répression importantes,sont capables de faire partir les symboles durégime et en premier lieu le chef de l’Etat.

D’où la première hypothèse : quelle quesoit l’ampleur des moyens mobilisés pourimposer l’autocratie, les citoyens sont capables

d’amorcer le changement et faire partir lessymboles du régime.

2. Les dirigeants actuels ne peuvent plusbénéficier du paradis de l’exil. Il y avait l’hypo-thèse que les dirigeants peuvent quitter le paysen cas de tensions intenables et aller profiterdes avoirs qu’ils ont frauduleusement placés àl’étranger. Ceci n’est plus possible, ni poureux, ni pour leur famille, ni pour leurs collabo-rateurs proches. De même qu’ils ne peuventplus bénéficier des soutiens bienveillants despuissances internationales, qui ont fini parcomprendre que leurs intérêts se situaient ducôté du peuple et non du côté des autocrates.La peur s’est déplacée de chez les citoyensvers les autocrates. D’où la deuxième hypo-thèse : Les autocrates se trouvent aujourd’huiface à une pression multiple, de la société, deleurs familles, de leurs collaborateurs procheset des puissances internationales.

3. Les expériences tunisienne et égyptien-ne ont démontré que quelle que soit l’ampleurdes gratifications des autocrates en directiondes forces armées et des forces de l’ordre,celles-ci s’alignent en dernière instance sur

leur peuple et non du côté des autocrates.D’où la troisième hypothèse : les forces

armées et les forces de l’ordre se rallieront auxforces du changement immanquablement.

4. Les instruments des nouvelles technolo-gies de l’informatique et des communicationsNTIC (Facebook, internet …) ont joué un rôlede premier plan dans la mobilisation descitoyens pour le changement et sont acces-sibles à notre jeunesse en tout temps et entous lieux. D’où la quatrième hypothèse : lesinstruments virtuels NTIC sont accessibles àune grande majorité de notre jeunesse et sontun moyen très efficace de mobilisation paci-fique pour le changement. Avec ces quatrehypothèses solides parce que construites àpartir d’expériences vécues, à savoir la capaci-té des citoyens à changer le régime, les pres-sions multiformes exercées sur les tenants dupouvoir, la neutralité positive sinon encoura-geante des forces armées et des forces del’ordre et l’accès facile aux instruments nou-veaux de mobilisation, nous savons la voie àsuivre pour réunir le premier facteur du chan-gement : la pression de la société.

Le changement est inéluctable !

Lettre-programme à tous ceux

1- La perte de la morale collective.Le changement signifie le lancement

d’un programme ambitieux d’éducationcitoyenne pour passer à une société quirepose sur des lois et des règles saines, oùles individus se font confiance lorsqu’ilsinteragissent, où la bonne éducation et le tra-vail sont des atouts de la réussite sociale etindividuelle, où la justice prévaut et où lamalhonnêteté, le vice et la brutalité sontproscrits comme mode de progression dansla sphère publique et dénoncées et combat-tues dans la sphère privée.

2-La généralisation de la corruption àtous les secteurs d’activité.

Le changement signifie l’installationd’un nouveau système de transparencedans la gestion des affaires publiques. Lesystème sera mis en place graduellementavec le souci maximum de pédagogie pourpermettre à tous de s’y adapter progressive-ment et à s’y conformer au-delà d’une pério-de de grâce suffisante. Ce n’est qu’après lapériode de grâce, clairement affichée, quedes institutions performantes et non des indi-vidus, quel que soit leur niveau dans la hié-rarchie de la nouvelle gouvernance, mettrontun terme aux défaillances de ceux qui refu-sent de se conformer aux nouvelles règlesde transparence dans la gestion des affaires.La garantie du traitement équitable seraassurée pour tous, dans le seul respect de laloi.

3- La pauvreté. Le changement signifie la mise en

place d’une véritable politique socialemoderne à même de mobiliser tous lescitoyens autour d’une approche axée sur lalutte contre la pauvreté, la préservation del’environnement et la justice sociale. Cettepolitique sociale n’est pas la charité. Elleconsiste en une stratégie globale contre lamarginalisation en encourageant la partici-pation des pauvres à l’essor économique.Elle passe par un investissement massifdans la santé, l’éducation, les autres ser-vices sociaux, afin de libérer le gisement decréativité et de participation économique denos concitoyens complètement marginalisésaujourd’hui.

4-La pénurie prévisible des ressources

naturelles non renouvelables que sont leshydrocarbures.

Le changement c’est une économiecompétitive qui assure la protection desindividus et un développement individuel etcollectif harmonieux. Le programme de miseen œuvre de cette économie s’appuiera surune politique rigoureuse et efficace de trans-formation du capital naturel non renouve-lable (les hydrocarbures) en un capitalhumain générateur de flux de revenusstables et durables. Cette politique com-prend notamment la réallocation d’une partiesignificative des investissements excessifsactuels dans les infrastructures vers desinvestissements ciblés dans le secteur pro-ductif de biens et de services, mais surtoutdes investissements de plusieurs milliardsde dollars dans les ressources humaines(éducation, savoir, compétences…), afin depromouvoir une génération d’entrepreneurspossédant la capacité de leadership, lamoralité, l’intelligence et le jugement, et deformer des cadres gestionnaires à tous lesniveaux dans les entreprises et l’administra-tion. La relève des cadres dirigeants partantà la retraite doit être assurée en urgence parle biais d’ambitieux programmes de forma-tion et de promotion de la relève, pour com-penser la trêve remarquée pendant deuxdécennies dans la formation des cadres.Cette politique a été suivie avec succèsdans les pays émergents qui ont connu cettephase de développement, la Chine notam-ment. C’est aussi, la constitutionnalisationde l’utilisation des réserves d’hydrocar-bures. Je le répète aujourd’hui. Il faut bienconsidérer que chaque baril ponctionné surles réserves non renouvelables est, audépart, une perte pour la Nation. Une foisqu’il sort du sous-sol, il ne fait plus partie dupatrimoine des générations futures.

5- La dérive d’un Etat défaillant versun Etat déliquescent.

Le changement, c’est la mise en placed’un système de gouvernance dans lequelles citoyens puissent s’exprimer et sanction-ner, c'est-à-dire où les citoyens ont lesmoyens d’exiger des comptes de la part deleurs gouvernants et d’en recevoir effective-ment. L’année 2011 verra, je l’espère, tousles citoyens algériens prendre conscienceque notre salut en tant qu’Etat et nation ne

peut venir que d’un système démocratique etd’une forte participation citoyenne auxprises de décision, à tous les niveaux.

6- L’isolement diplomatique dans unmonde de plus en plus globalisé, d’uneAlgérie dépassée et marginalisée, en queuedes classements internationaux dans tousles domaines.

Le changement, c’est une nation sûrede ses atouts et capable de défendre sesintérêts bien exprimés, bien compris et bienintériorisés dans la course mondiale actuelle.Aujourd’hui, la puissance d’une nation semesure par sa capacité d’innovation et laqualité de son système éducatif et de sonsystème de formation de managers. A cetitre, l’on peut considérer que les expé-riences menées ces vingt dernières annéespar des nations comme la Chine, l’Inde ou leBrésil, véritables pays continents, dessinentdes perspectives de développement dansd’autres parties du monde, à travers desgroupements sous-régionaux tels que leMaghreb. Celui-ci, en raison de son apparte-nance à une culture et à une civilisation com-munes à l’ensemble des populations qui lecomposent, peut s’ouvrir globalement sur lemonde en cultivant une relation homogèneavec les autres pays, au sein d’une organi-sation adéquate que nous nous appliquons àmettre sur pied.

Par ailleurs, notre orientation maghrébi-ne-sahélienne nous offre des opportunités etnous impose des obligations.

7- Le risque de dislocation de la Nationet le partage du territoire. Des forces signi-ficatives appellent de plus en plus ouverte-ment à l’autonomie de certaines régions,voire le partage du territoire. Il faut s’eninquiéter sérieusement.

La situation de non gouvernance actuelleconforte la forte probabilité de vivre enmême temps la violence sociale et la violen-ce terroriste. C’est alors la trappe de misèrepermanente et la porte ouverte à la disloca-tion de l’unité nationale et le danger sur l’uni-té du territoire. Dans le cas de l’Algérie, etdans l’état actuel des choses, cela intervien-dra avec la baisse sensible des capacitésd’exportations d’hydrocarbures que je situeentre 2018 et 2020. Mais avec le mélangedétonnant de pauvreté, de chômage chez lesjeunes, de corruption généralisée et de pertede la morale collective, elle peut intervenir àn’importe quel moment.

Le changement, c’est la mise en placed’une période de transition pour la sauve-garde de la Nation et la préservation desintérêts des générations futures. Ce sont là,les sept programmes d’urgence sur lesquelsdoit se construire le changement. De mêmeque les trois dossiers fondamentaux : larefondation de l’école, la refondation del’Etat, la refondation de l’économie.

La Nation est en danger. Le pays est à la dérive, sous l’effet de l’accu-mulation d’un certain nombre de maux qui s’autoalimentent mutuelle-ment, rendant inévitables l’explosion sociale et l’installation de la violen-ce comme seul moyen de règlement des conflits entre individus, entregroupes d’individus et entre groupes d’individus et le pouvoir.

Attention ce que j’exprime n’est pas mon espoir, mais des prévisionsavec beaucoup de fiabilité. Que confirment, d’ailleurs, les événementsintervenus dans la région durant cette année 2011.

Sans être exhaustif, les principaux maux dont souffre l’Algérie sont :

La Nation est en danger et le pays est à la dérive, sous l’effet de l’ac-cumulation d’un certain nombre de maux qui s’autoalimentent mutuelle-ment, rendant inévitables l’explosion sociale et l’installation de la violen-ce comme seul moyen de règlement des conflits entre individus, entregroupes d’individus et entre groupes d’individus et le pouvoir.

Après étude des expériences de l’Algérie, des pays d’Amérique latine,de l’Europe du Sud (Espagne, Portugal, Grèce), de l’Europe de l’Est et del’Asie, nous pouvons retenir trois hypothèses de travail, fiables :

Le Soird’Algérie Contribution Mardi 23 août 2011 - PAGE 9

Mais il faut bien noter que ces quatre hypo-thèses nous offrent les moyens d’amorcer lechangement, mais pas ceux de le réaliser.

Autrement dit, nous savons ce qu’il fautfaire pour le départ des symboles du régime,notamment le chef de l’Etat, mais nous n’avonspas encore le mode de gestion du change-ment.

Nous avons la condition nécessaire pouramorcer le changement, mais elle n’est passuffisante pour le concrétiser.

En réalité, une telle fin de règne est trèscoûteuse pour les autocrates et aléatoire pourle changement.

Elle est très coûteuse pour les autocrates :Kadhafi a perdu ses fils dans la bataille,Abdallah Ali Nacer a subi des dommages cor-porels importants, Moubarak a été humilié parune apparition dans une cage, en face desjuges.

Tous les autocrates ont vu leurs avoirs,ceux des membres de leurs familles et ceux deleurs proches collaborateurs, saisis à l’étran-ger.

Donc pour leurs propres intérêts et leur

propre sauvegarde, ils n’ont aucun avantage àlaisser faire et voir la situation sécuritaire leuréchapper.

Elle est aléatoire pour la réalisation duchangement. Dès le début, les autorités enplace, après le départ du chef de l’Etat, se trou-vent devant un enjeu contradictoire :

- Aller rapidement vers des élections pourinstaller un gouvernement légitime capable demettre en œuvre une stratégie du changement; mais,

- Elles ont besoin de temps pour réaliser unaccord avec des forces disparates sur les prin-cipes de base qui doivent définir le nouveausystème politique.

D’où le report des dates prévues pour lesélections. C’était le cas aussi bien en Tunisiequ’en Égypte.

Plus le temps passe, plus le nouveau gou-vernement perd de sa légitimité, plus le dangerde s’installer à nouveau dans l’autocratie com-mence à se répandre à travers la société. C’estalors, le retour à la rue avec des situations deplus en plus chaotiques !

En réalité, le désir des autorités des pays

non encore engagés dans le changement devoir l’échec de la mise en place du changementen Tunisie et en Égypte.

Mais il faut bien noter que ces difficultés nesont pas inhérentes au processus du change-ment imposé par la société. C’est la faute desautocrates qui n’ont pas su aménager une voiede sortie, sécurisée pour eux-mêmes et favo-rable à la réussite du changement dans l’inté-rêt du pays.

D’où l’importance de la construction dudeuxième facteur, à savoir la création desconditions d’alliance entre les forces du chan-gement pour définir une capacité de proposi-tions, de négociations et de mise en œuvre.

La construction d’alliance s’imposecomme une solution viable, parce que :

- Après vingt années de divisions idéolo-giques qui nous ont dressés politiquement,physiquement, moralement et intellectuelle-ment les uns contre les autres, les blessuressont encore profondes et douloureuses au seinde notre société,

- L’incapacité de courants politiques conti-nuellement divisés à proposer une alternative

crédible risque de provoquer la lassitude et ladémotivation d’une population fatiguée etdésabusée.

- Les tentatives répétées de fractionne-ment, divisions et manipulations de la part decertaines franges du pouvoir, rendent impos-sible un travail d’union des forces du change-ment dans le court terme.

Il faut, par conséquent, bien noter que, l’ap-pel à l’alliance ne signifie ni fusion, ni union,mais la mise en commun des moyens de mobi-lisation pacifique pour le changement. C’est unappel à une coopération «gagnant-gagnant».Les associations et partis participant aux coor-dinations et alliances conservent leur autono-mie.

A l’issue de la période de transition, chaquepartie sera libre de se lancer seul ou dans desalliances dans les futures compétitions électo-rales.

Quant au troisième facteur, à savoir l’évé-nement déclencheur, il est difficile d’en pré-voir l’avènement avec précision. Les conditionsde son apparition sont variées.

En Indonésie, l’événement déclencheur estintervenu à la suite d’une grève massive desétudiants, à la suite de l’augmentation des prixdes produits dérivés des hydrocarbures à lapompe et donc du coût du transport ! Lesgrèves ont commencé dans les universités àl’intérieur du pays ; puis les étudiants en grèveont convergé vers la capitale.

Leur rassemblement par milliers à Jakartapendant plusieurs jours a fait intervenir le com-mandement militaire qui a demandé au généralSuharto de quitter ses fonctions, après 32 ansd’exercice de pouvoir autocrate.

En Espagne, c’était la mort du dictateurFranco. En Tunisie, c’était l’immolation par lefeu du jeune Bouazizi. En Égypte, c’étaitl’exemple tunisien qui a servi de déclencheur àla forte mobilisation.

En Algérie, cela aurait pu être les émeutesdu 5 Janvier 2011 ; mais les deux autres fac-teurs, surtout celui de l’alliance stratégiqueentre les forces du changement, n’étaient pasréunis.

Face à ces facteurs du changement, le pou-voir s’appuie sur trois ingrédients :

- La démocratie de façade et la politique dufaire semblant pour plaire aux puissancesétrangères et tromper l’opinion internationale,

- Le pari sur la division des forces du chan-gement et la faible mobilisation politique de lapopulation,

- L’utilisation de la rente et de la prédationpour acheter la population par des concessionset des mesures démagogiques, en puisantdans les réserves d’hydrocarbures non renou-velables au détriment des générations futures.

Mais il faut bien noter que l’autisme du pou-voir d’un côté et le mécontentement grandis-sant de la société de l’autre, nourrissent ladouble violence de la rue et des autorités, quifont que la situation peut devenir insoutenableà tout moment.

D’où l’urgence et la nécessité de construireles alliances stratégiques entre les différentesforces du changement, afin de prévenir la déri-ve et le chaos.

C’est l’objectif primordial de notre travail àla mobilisation pacifique pour le changement.

Pour les autorités en place, le choix estclair :

- Laisser faire et vendre des réformes cos-métiques et alors, ils subiront ce qu’ont subi lesdirigeants de Tunisie, d’Égypte, de Libye, deSyrie et du Yémen, en mettant le pays dans lechaos.

- Etre partie prenante de la préparation duchangement en négociant avec les forces duchangement une feuille de route et un agendapour la mise en œuvre du changement du sys-tème de gouvernance.

C’est la concrétisation d’une période detransition.

A. B.

Si le changement de tout le système degouvernance est sollicité par la grande majo-rité des forces vives, comment le réaliser ?

Avec l’expérience tunisienne et égyptien-ne, nous avons le mode opératoire du départdes symboles du pouvoir, notamment le chefd’Etat. Il s’agit de quatre leçons qui définis-sent quatre hypothèses de travail solidesparce que construites à partir d’expériencesvécues, à savoir la capacité des citoyens àchanger le régime, les pressions multiformesexercées sur les tenants du pouvoir, la neu-tralité positive sinon encourageante desforces armées et des forces de l’ordre et l’ac-cès facile aux instruments nouveaux demobilisation, nous savons la voie à suivrepour assurer le départ des symboles du pou-voir.

Nous avons le mode opératoire pourfaire partir les premiers responsables durégime actuel. C’est certes, une conditionnécessaire, mais elle est loin d’être suffisan-te pour réaliser le changement.

Alors, une fois le départ des chefs réussi,comment faire pour réaliser le changement ?

En réalité, le changement se fera en deuxétapes : celle du départ des symboles dupouvoir en place qui se réalise dans la mobi-lisation des masses et particulièrement lajeunesse, celle de la réalisation du change-ment qui nécessite la mobilisation des com-pétences nationales en symbiose avec lesforces de la première phase.

Dans cette deuxième étape, la réussitedu changement passe par la mise en placed’une période de transition et de sauvegardeselon le programme suivant.

1- Organiser une Conférence Nationalepour le Changement composée des élé-ments du pouvoir capables de saisir l’oppor-tunité de leur propre sauvegarde et celle dupays d’un côté et des personnalités ayantune présence de caution au sein de la socié-té et disposant d’une respectabilité de l’autrepour le choix d’un Haut Conseil del’Endiguement de la Crise (HCEC), composéde 5 à 6 personnes, avec pour mission entrois mois :

- Elaborer une feuille de route pour l’endi-guement de la crise et la préparation duchangement du système de gouvernance.

- Lancer un grand programme de com-munication pour expliquer la mission duHCEC avec l’ouverture d’un débat à toutesles composantes de la société. Ce program-me de communication n’aura de crédibilitéque s’il est précédé de la levée effective etnon cosmétique de l’état d’urgence, l’autori-sation de création de partis politiques nou-veaux pour l’implication de la jeunesse dansle travail politique et l’ouverture du champmédiatique avec la possibilité de création denouvelles chaînes de télévision et de radiosen dehors du contrôle du pouvoir.

- Sélectionner et préparer à la nominationles membres d’un Gouvernement pour

l’Endiguement de la Crise (GEC) qui aurapour mission, la mise en œuvre des feuillesde route établies par le HCEC et la prépara-tion du changement sur une période de 12mois. A la fin de la période de trois mois,interviendra la nomination du gouvernementGEC avec des missions rigoureusementconsignées dans des feuilles de route pourchaque secteur et bien entendu, les septprogrammes ainsi que les trois grands dos-siers déjà présentés plus haut. Il aura à pré-parer pour la fin de la période de sa mission,un référendum sur la Constitution, des élec-tions présidentielles anticipées et des élec-tions législatives. Les membres du HCECauront pour mission durant ces douze mois,la mise en place d’un système de contrôle dela réalisation des missions confiées au gou-vernement GEC. De même la continuationdes débats et des consultations avec toutesles catégories de la population pour la rédac-tion d’un projet de révision de la Constitutionqui sera soumis à référendum à la fin de lapériode des douze mois.

Aux tenants du pouvoir, il faut dire :- Le train du changement est en marche ;

le freiner ou le retarder ne fera qu’aggraverla situation et en premier lieu votre propresalut.

- Le choix est évident : anticiper la catas-trophe ou la subir.

- La rente est un moyen de se maintenirau pouvoir qui deviendra bientôt l’accéléra-teur de sa destruction.

- Vous devez reconsidérer tout le problè-me du changement à la lumière des derniersévénements dans la région et ainsi préparerune sortie honorable.

- Depuis le début 2011, bien des chosesont changé et le monde est de plus en plusen éveil ; la peur est passée du côté descitoyens vers celui des autocrates.

- Les réformes qui n’ont pas été réaliséesen douze ans d’exercice du pouvoir leseront-elles en quelques mois ?

- Mais quel est l’homme d’Etat au pouvoirqui est capable de faire entendre raison auxautocrates et leur faire comprendre et accep-ter la nécessité du changement ?

Aux forces du changement, il faut dire :- Bien que convaincus de l’inéluctabilité

du changement, les tenants du pouvoir neveulent pas, n’osent pas ou n’ont pas la forcemorale pour affronter les intérêts puissantsqui s’accommodent du statu quo, derrière lesrideaux.

- Entre un pouvoir autiste et fermé àtoutes les revendications et des forces vivesde la Nation décidées à défendre leurs droitsà la liberté, le choc est inévitable.

- Le pouvoir s’imagine que par la dilapi-dation des ressources financières, la corrup-tion et une répression mieux organisée, ilpeut s’assurer des allégeances et acheter lapaix sociale.

- Il est fort probable que si les autocrates

ne se ressaisissent pas à temps pourprendre les devants et rechercher avec lesforces du changement, des compromis hon-nêtes et sérieux que nécessitent les circons-tances et que commandent les intérêts par-tagés, la jeunesse maltraitée, humiliée,menacée de perdre son âme, embrase toutle pays, à l’image des incidents du début decette année 2011.

- Les autocrates semblent vouloir vendrel’idée que l’Algérie est différente des autrespays de la région et que ces revendicationsrépétées ne sont que des remous passa-gers. Alors en gagnant du temps, ils pourrontconserver toutes leurs positions. C’est lesens qu’il faut donner au dernier discours duprésident de la République.

- Hier la lutte pour l’indépendance s’estappuyée sur le nationalisme au niveau localet sur la décolonisation au niveau internatio-nal. Aujourd’hui, la lutte pour la libération del’individu s’appuie sur la citoyenneté auniveau local et sur les droits universels à laliberté et à l’émancipation au niveau interna-tional. Les temps, les espaces, les environ-nements sont différents mais les processussont les mêmes. Hier, c’était la lutte arméepour chasser l’occupant sourd à toute idéede négociation ; aujourd’hui, c’est le combatcitoyen pour changer le système autocrate,répressif, sourd à toute idée de dialogue, parune mobilisation pacifique qui s’exprimedans les marches, les rassemblements, lesmanifestations et les grèves.

J’appelle tous ceux qui ont à cœur desauver l’Algérie, quels que soient la positionet le lieu où ils se trouvent, quelle que soitl’institution à laquelle ils appartiennent, à semobiliser, réunir leurs forces pour la réalisa-tion des objectifs tracés dans cette lettre pro-gramme dans les plus brefs délais.

Nous sommes déterminés à aller danscette direction, d’autant plus courageuse-ment que le peuple ne croit plus en la sincé-rité des systèmes de pouvoirs actuels etréaffirme sa conviction que l’heure desréformes de façade est largement dépassée.

Plus que jamais, le peuple exige le chan-gement et veut éradiquer les stigmates desmalheurs qu’il a endurés.

De fait, tout est déjà en place pour assu-rer la fin de partie pour les gouvernantsreniés par leurs peuples. La suite des évé-nements pourra alors s’envisager dans unesprit nouveau, d’ouverture, de justice et desagesse. Une transition sera instaurée,comme diverses personnalités n’ont pasmanqué d’y faire référence.

L’heure est certainement grave.Cependant le peuple algérien, comme il l’adéjà démontré, saura y faire face. Il saurasurmonter toutes les épreuves et vivre samodernité dans la sérénité et la liberté !

«Et qui atteints par l’injustice, ripostent.»Coran 39-42.

A. B.

qui ont à cœur de sauver l’Algérie

Pourquoi ? Comment ?

Par le Dr Ahmed Benbitour

Le Soird’Algérie Société Mardi 23 août 2011 - PAGE 10

Encore des actes clandestins La circoncision était jadis

considérée par les musul-mans comme un acte simplequi consiste en l’ablation duprépuce, la peau quirecouvre le gland.

Depuis les temps les plus éloi-gnés, ce geste était confié à un bar-bier-circonciseur, appelé communé-ment etahar. Ce dernier ignore géné-ralement les règles simples d'hygiè-ne, il utilise des outils tranchants(couteaux, ciseaux) pas toujours sté-riles, mettant ainsi la vie des enfantsen péril.

Cette méthode archaïque a étéremplacée, il y a de cela des décen-nies, par la circoncision au bistouriélectrique, une technique pratiquéele plus souvent par des infirmiers etplus rarement par des médecins.Aujourd’hui, elle ne fait plus l’unani-mité, voire même contre-indiquée parles spécialistes, du fait des gravescomplications qui peuvent l’émailler.Malgré les mises en garde du minis-tère de la Santé, qui a réaffirmé que«la circoncision est un acte chirurgi-cal qui doit être pratiqué par un chi-rurgien en milieu hospitalier public ouprivé», à Guelma, certains profes-sionnels de la santé, le plus souventdes infirmiers en retraite continuentde pratiquer clandestinement cegeste au vu et au su de tous, sanspour autant se soucier des risquesqu'ils peuvent éventuellement fairecourir à d’innocents enfants, ainsique des sanctions qu’ils encourent

pour pratique illégale de la chirurgie.Les spécialistes font front contre lapersistance de cette pratique, nonpas tant pour la concurrence que leurlivrent les circonciseurs, mais pourles complications souvent gravesauxquelles sont exposés les enfants.

«On reçoit souvent au service desurgences des complications hémor-ragiques survenues suite à des cir-concisions pratiquées par un person-nel non qualifié», nous dira un urgen-tiste de l’hôpital de Guelma. Certes,les chirurgiens prévoient les mesuresadéquates pour sécuriser l’accom-plissement de cet acte ; toutefois,

certains optent pour les circoncisionsde masse ou collectives, qui «restentformellement déconseillées du faitdes risques d’accident, parfois mor-tels», nous déclarent des spécia-listes, en se référant au drame surve-nu au mois de novembre 2005 (27e

jour du Ramadan) à El-Khroub(Constantine).

Ces derniers préconisent la miseen œuvre d’un programme régulierspécial circoncision étalé sur toutel’année pour éviter les fortes concen-trations à l'occasion des fêtes reli-gieuses.

Décidément, à Guelma, beaucoupreste à faire en matière de circonci-sion, qui constitue aujourd’hui un cré-neau lucratif pour les uns et uncasse-tête pour les autres. Les res-ponsables locaux du secteur de lasanté sont interpellés à juste titrepour organiser cette activité.

En attendant, les coupeurs deprépuce ont encore de beaux joursdevant eux.

Noureddine Guergour

L’auteur du meurtre du jeune B. A.âgé de 20 ans, originaire de la wilayade Bordj Bou Arréridj, dont le corps aété découvert mardi dernier à proxi-mité de l’Ecole des fusiliers marins auCamp Chevalier, a été arrêté par labrigade de la police judiciaire de laSûreté de wilaya, selon la cellule decommunication.

Selon notre source, c’est suite àdes investigations approfondies queles éléments de la brigade de la poli-ce judiciaire ont arrêté le présuméauteur de ce crime crapuleux sur labase des communications télépho-niques enregistrées sur le mobile dela victime qui a été retrouvée chezl’assassin présumé A. M., âgé de

34 ans. Ce dernier a avoué avoir tuéle jeune B. A. et a dénoncé ses deuxcomplices. Il s’agit de Z. A., âgé de27 ans, et C. W., âgé de 21 ans, quiont aussitôt été arrêtés par les ser-vices de sécurité.

Les trois auteurs présumés accu-sés d’homicide volontaire avec pré-méditation ont été présentés devantle procureur de la République qui lesa placés en détention provisoire.

Notons, enfin, que la victime s’ap-prêtait à s’engager dans les rangs del’ANP avant d’être mortellement poi-gnardé non loin de l’Ecole des fusi-liers marins dans la nuit de lundi àmardi dernier.

B. Inès

JIJELArrestation des auteurs de l’assassinat

du jeune de Bordj Bou Arréridj

RELIZANEDécouverte

du cadavre d’unjeune commerçant

à Ouled- Sidi-Mihoub

Des sources concordantes dela Protection civile de la wilaya deRelizane ont fait part de la décou-verte d'un cadavre d'un jeune de29 ans dans un sac en plastique àproximité d’une exploitation agri-cole, à Ouled-Sidi-Mihoub, dansla wilaya de Relizane.

Il a fallu plus d'une heure pourdégager le corps de la victime quiportait des traces de cordevisibles au cou et de graves bles-sures au bras, selon les mêmessources. La victime, native de lacommune de Sidi-Khettab, com-merçant de fruits et légumes, aété retrouvée cinq jours après sadisparition.

Son véhicule a été retrouvé àOued R’hiou. Les services com-pétents ont diligenté une enquêtepour élucider les causes exactesde ce drame.

A. Rahmane

TLEMCENPickpockets et mendiants

à pied d’œuvreCela est devenu une habitude, les derniers jours du

Ramadan dans la capitale des Zianides connaissentune grande activité et ce n’est pas uniquement lescommerçants qui se frottent les mains. Les mendiantseux aussi doivent réaliser un bon chiffre d’affaires encette fin de Ramadan et puis Leilat el Kadr n’est-ellepas annoncée durant les dix derniers jours du moissacré ? La mendicité à Tlemcen est plus qu’une simpleprofession, c’est un véritable créneau qui s’est avérétrès rentable et on parle même d’un réseau très orga-nisé. Les endroits les plus productifs sont négociés etle prix d’un enfant à louer pour cette triste besogne faitaussi l’objet de marchandage.

Si vous empruntez le grand boulevard de Bab elDjiad, et ce, à n’importe quel moment de la journée,vous vous demanderez certainement si vous êtes enAlgérie ou quelque part dans un quartier malfamé deCalcutta. A cet endroit, elles sont une dizaine defemmes à faire la manche en exposant leur progénitu-re à même le sol. Si le fléau de la mendicité est deve-nu difficile à combattre, on ne comprend toujours pas lanon-assistance en danger à ces enfants exploités.Enfin qui est responsable de la protection de l’enfance,pourtant il existe des lois dans ce pays. Nous citeronstout simplement le cas d’une femme qui ne passe pasinaperçue à Tlemcen, elle est là depuis une quinzained’années à trimbaler parfois avec trois ou quatreenfants, toujours dans les bras de Morphée.

Cela ne semble indisposer personne ni les pouvoirspublics, ni les services sociaux, qui ne peuvent entre-prendre aucune action s’ils ne sont pas saisis officielle-ment pour enquêter.

Ces derniers jours, on assiste à un nouveau genredans le «métier» après la rupture du jeûne, desfemmes complètement voilées n’hésitent pas à s’aven-turer à l’intérieur des cafés et en faisant le tour des ter-rasses pour demander de l’aumône, cela se passe auvu et au su de tout le monde et devant les nombreuxvisiteurs, les membres de la zaouïa Belkaidya quiséjournent à Tlemcen depuis plus d’une semaine àl’occasion des «dourous el mohammadia».

Enfin quand vous allez faire vos achats, faites trèsattention à vos poches, car les pickpockets sont auxaguets devant les boutiques et les grands centres com-merciaux, ces mains agiles font aussi de bonnesaffaires en cette période.

M. Zenasni

GUELMALes rats sèment la terreur

Ces derniers temps, plusieurs quartiers périphériquesde Guelma sont envahis par des rats. Ces rongeurs sontquotidiennement aperçus par les citoyens, à proximitédes habitations dans les cités Rahabi (ex-Gérodon),Champ-de-manœuvre, Khalla, Aïn-Defla. Les «alertes»des citoyens affluent pour dénoncer la présence de cesrongeurs en pleine rue, dans les cages d’escalier et cou-loirs communs, dans les vides-sanitaires et même dansles espaces verts. Certains citoyens nous ont signaléces derniers temps la présence de gros rats au niveaudu cimetière et qui avaient semé la panique auprès desvisiteurs. La situation devient réellement alarmante àGuelma, compte tenu des risques encourus par la popu-lation en matière d’hygiène et de sécurité sanitaire etenvironnementale. Ce constat interpelle les autoritéscommunales sur la nécessité de mettre en œuvre unevaste campagne de dératisation, efficace et surtoutdurable, afin de mettre un terme à ce fléau qui ne cessede prendre de l’ampleur.

N. G.

AÏN TÉMOUCHENTDeux accidents mortels

Le week-end dernier s'est caractérisé à Aïn Témouchent par deux acci-dents mortels ayant conduit à la mort de deux personnes, un homme de 47ans et une femme de 26 ans, et la blessure de deux autres.

Le premier accident a eu lieu dans l'après-midi de vendredi quand unconducteur a percuté un motocycliste, R. S., père de deux enfants, au niveaude l'embranchement de Sidi Boumediène. Le choc était si violent que le moto-cycliste a rendu l'âme sur le coup. Son corps a été transféré à la morgue del'hôpital de Hammam Bou-Hadjar. Une enquête a été ouverte par laGendarmerie nationale territorialement compétente. Quant au second acci-dent, il s'est produit dans la matinée de samedi, précisément à 5h45, sur laRN101 reliant Aïn Témouchent à Sidi Bel-Abbès au niveau de la localité deChentouf (dans la daïra de Hammam Bou-Hadjar), entre un camion Toyota etun tracteur tirant une remorque chargée de raisins. La collision a conduit à lamort d'une femme (D. F.) âgée de 26 ans et la blessure de deux personnesqui étaient à bord du camion. Le corps de la défunte a été transféré à lamorgue de l'hôpital Ahmed-Medeghri d’Aïn Témouchent.

Une enquête a été ouverte par les éléments de la Gendarmerie nationalepour déterminer les causes exactes de cet accident.

S. B.

M’SILALe scorpion tue une adolescenteUne fille âgée de 14 ans a trouvé la mort suite à une

morsure de scorpion, dans la daïra d’Ouled Derradj, à 22km à l'est de M'sila.

Cet arachnide ne cesse de pulluler en cette périodecaniculaire, au milieu des déchets et des gravats, ce quin’est pas fait pour accélérer son éradication, outre lemanque d'éclairage public qui favorise le déplacementdes scorpions.

A rappeler qu'une fillette âgée d'un an a trouvé lamort, il y a 2 mois, dans la même commune, suite à unemorsure de scorpion qu'on a retrouvé dans son berceau.

A. Laïdi

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CIRCONCISION

Culture Mardi 23 août 2011 - PAGE [email protected]

Le Soird’Algérie

P ar leur inventivité, leurprécision, leur beau-té, les perceptives

qu'ils ouvrent au specta-teur, ces spectacles horsdu commun auront marquédurablement le Festival deSalzbourg — et ce faisant,l'imaginaire mozartiencontemporain. Pour la pre-mière fois, cette édition2011 du plus grand festivallyrique du monde proposaitles trois productions enalternance à la Haus fürMozart. Cette merveilleu-se aventure, il faut le rap-peler, avait débuté là en2006 pour l'année Mozart,avec des Noces de Figarocomme revues par IngmarBergman. Elle s'était pour-suivie avec un Don Gio-vanni tout aussi éblouis-sant, et s'était terminée en2009 avec un Cosi fantutte un rien moins réussi.

Outre le plaisir de voirles différents chanteurs

passer d'une production àune autre (Findley, ex-conte des Noces reprendle rôle de Don Giovanniprécédemment confié àMaltman... que l'on retrou-ve en Guglielmo dansCosi), d'en retrouverd'autres fidèles à leur per-sonnage (la merveilleuseDorothea Röschmann enDonna Elvira), créant ainsiun véritable esprit de trou-pe, ces différentes reprisessont l'occasion de voir lamanière avec laquelleClaus Guth a, année aprèsannée, affiné des détails etadapté ses mises en scèneau cast de chaque repré-sentation. Ainsi, l'arrivéede Gerald Findley dans la

distribution s'est accompa-gnée d'une évolution dupersonnage de Don Gio-vanni : violent jusqu'aucynisme avec Maltman, il agagné en humanité. Sesrapports avec les autresprotagonistes s'en trouventlégèrement modifiés ettournent désormais à lacompassion. Là un gesteplus doux, là un regard suf-fisent à nous le faire com-prendre. Ces petits chan-gements en détail permet-tent à la mise en scène degarder son élan vital et unevérité stupéfiante. Maispour Cosi fan tutte, Guthest allé plus loin : il a revuentièrement son travail,n'en gardant que le princi-

pe (Don Alfonso est undémon manipulant sonmonde et tirant toutes lesficelles de l'histoire). Cefaisant, il a pu accentuerles références symbo-liques à ses propres misesen scène des Noces et deDon Giovanni.

Ainsi Cosi (L'école desamants) débute presqueinnocemment à la manièrede Beaumarchais, maisvoit son décor peu à peuenvahi par la sombre forêtoù se déroule Don Giovan-ni. Resserrée, la mise enscène gagne en cohérenceet en intensité. Un travailde maître, que d'autresscènes s'honoreraient enle proposant à l’affiche.

FESTIVAL DE SALZBOURGMiracle des trois mises en scène

mozartiennes de Claus GuthQuestion de foi

Selon Algérie News, «trois millions d’Algériens nefont pas carême». Toujours selon ce quotidien, «sur les3 millions de non-jeûneurs en Algérie, il y a aussi lesnon-musulmans». Un article est consacré aux chré-tiens d’Algérie, ce qui sous-entend que la plupart deces non-musulmans sont des chrétiens (font-ils le carê-me chrétien ?).

Beaucoup d’Algériens «encore musulmans» disent«comprendre» les raisons qui ont poussé un certainnombre de nos compatriotes à se convertir au christia-nisme, bien qu’une partie d’entre eux s’étonne que cesoit au profit du protestantisme alors que, disent-ils,historiquement et géographiquement, nous sommesplus proches du catholicisme. Le terrorisme, surtout enAlgérie, et sa non-condamnation par les grands ulémasmusulmans est la première cause de cette massive«apostasie». D’autres font remarquer qu’ils ont trouvédans la foi chrétienne un «refuge spirituel» perdudepuis que les conflits politiques ont envahi l’islam.

D’autres encore disent que ce sont les comporte-ments de gens se réclamant de l’islam qui ont poussédes Algériens vers d’autres religions. Ainsi, déplorent-ils, chaque date ou événement en rapport avec l’islamest devenu «un problème». Sont ainsi cités le Rama-dan avec ses flambées de prix et ses déplorablesscènes, les deux Aïds (augmentations des prix desvêtements pour enfants et du mouton, etc.), ainsi quele Mouloud à cause du bruit des pétards et des tracasqu’il engendre. Des musulmans ont avoué avoir trouvéen Occident «un islam sans musulmans» après avoirlaissé en Orient «des musulmans sans islam».

Avant, c’étaient les chrétiens qui se convertissaienten grand nombre à l’islam. L’un d’entre eux aurait dit unjour : «Heureusement que j’ai connu l’islam avant deconnaître les musulmans.»

K. [email protected]

Le coup de bill’art du SoirPar Kader Bakou

N'ayons pas peur de leredire : la série Mozartde Claus Guth est uneréussite historique, sansdoute pas vue depuisles mises en scène deJean-Pierre Ponnelledans les années 1970.

ANIMANT UNE SOIRÉE DANS UNE KHEÏMA

Abdellah Ettiareti enflamme le publicL ’animation culturelle bat son

plein en ce mois sacré à Tiaret, àla satisfaction générale des

artistes et des intellectuels qui com-mencent à reprendre goût auxgrands rendez-vous programméspour la circonstance, chose qui lais-se présager de nouvelles perspec-tives pour un secteur en quête de…renaissance.

Ainsi, abritant une soirée poétiquedes plus grandioses mercredi der-nier, la somptueuse kheïma de l’hôtelLes Abbassides vient encore une foisde vibrer au rythme de la chansonbédouine où la guesba et le guellalont retenti sous les applaudisse-ments des invités. La vedette de la

soirée qui n’est autre que cheikhAbdellah Ettiareti a emballé un publicconnaisseur composé d’intellectuelset de poètes issus de diversescontrées de la région à l’image deBeldjober, Chalef, Hadjeb, Benzama,Ziar, El-Hadj Mihoubi et évidemmentAhmed Bouziane «faiseur d’ambian-ce», assurant d’une main de maîtrela double casquette de poète etd’animateur. En dépit de son âge etde son état de santé et autour d’unepalette inestimable de chansons dontcelles de cheikh Mohamed Bentaïba,El-Mokrani, Abdelkader El-Khaldi,Mostefa Benbrahim, Belahrèche etautres, Abdellah Ettiareti a confirméune fois de plus qu’il est l’un des

grands chouyoukh du bedoui. La soi-rée était, par ailleurs, une opportuni-té pour le public de découvrir de nou-veaux visages dans le monde dumelhoun et de la poésie populaire.La montée sur scène des Nouredinede Aïn Kermes, Mahieddine de Fren-da, et Kada de Aïn D’heb, pour neciter que ceux-là, a apporté un plus àl’événement tant les poèmes décla-més étaient sublimes.

A noter que d’autres soirées cultu-relles sont envisagées tout au longdu mois de Ramadan avec des pla-teaux artistiques à la maison de laculture auxquelles prendront part desartistes de renom.

Mourad Benameur

D ans la soirée dedimanche devait êtredonné le coup d’en-

voi de la première éditiondes Journées nationalesdu théâtre du rire à Sidi-Bel-Abbès, une manifesta-tion culturelle qui seraclose aujourd’hui. Celles-ciont été organisées par ladirection de la culture deSidi-Bel-Abbès avec la col-laboration de l’associationAbdelkader-Alloula d’Oran.

Une pléiade d'humo-ristes à l’exemple du trioAmjad, trio Manar, trioFeticta, trio Abdelkader-Alloula, trio de Sig, trioSawt Nadha, trio Relizane

et des monologuistes, àsavoir la célèbre Zaza,Chahra et cheikh Karchiparticipent à cette éditionjusque-là inédite.

Chaque trio ou monolo-guiste se produira sur lesplanches pendant 25minutes. 12 présentationssont au programme. Mais,nous signale-t-on, ungrand humoriste récem-ment révélé sur la scèneinternationale AbdelkaderSecteur qui était prévu neparticipera pas à cette édi-tion, car il est retenu enTunisie pour le Festival durire de Tunis.

A. M.

PALAIS DE LA CULTURE MOUFDI-ZAKARIA(KOUBA, ALGER)ll Mardi 23 août :A 22h, concert de chants andalous avec l’associa-tion Les Rossignols d’Alger.THÉÂTRE RÉGIONAL KATEB-YACINE DE TIZIOUZOUll Mardi 23 août :En soirée, pièce Sinistri du TR de Tizi Ouzou.MÉDINA CULTURELLE (COMPLEXE OLYM-PIQUE MOHAMED-BOUDIAF, ALGER)ll Mardi 23 août :A 22h30 (au chapiteau), concert de Hasna El-Becharia.A minuit (à la kheïma), concerts de Azamet et deFreeklan.CENTRE CULTUREL AÏSSA-MESSAOUDI DELA RADIO ALGÉRIENNE (21, BD DES MAR-TYRS, ALGER)ll Soirées des 23, 24 et 25 août :A 22h, spectacle de troupes traditionnelles sah-raouies.COMPLEXE CULTUREL LAÂDI-FLICI (ALGER)ll Mardi 23 août :

A 22h, concert du groupe Tagrawla.THÉÂTRE NATIONAL ALGÉRIEN MAHIEDDINE-BACHTARZI (ALGER)ll Mardi 23 août :A 22h, soirée de clôture du Festival national duchaâbi. Concerts de Mustapha Yanes, YacineZouaoui et Nadjib Bounour.SOIRÉES MILLE ET UNE NEWS (28, RUEKHALFI-BOUALEM, ALGER)ll Mardi 23 août :A 22h, soirée gnaoui avec le groupe OuledHaoussa.KHEÏMA DE LA SOLIDARITÉ DE LA TRIBUNE(HUSSEIN-DEY, ALGER)ll Mardi 23 août :En soirée : conférence sur le thème «Le romanalgérien», par Amine Zaoui. Concerts de NadiaDziria et Sid-Ali Driss. Hommage à GuemriRedouane, ancienne gloire de l’ASM Oran.CENTRE DE VOILES DE TAMENTFOUST(ALGER)ll Mardi 23 et mercredi 24 août :Soirée spéciale familles organisée par le centreculturel et l’APC d’El-Marsa.

GALERIE EZZOU’ART (BAB-EZZOUAR,ALGER)ll Jusqu’au 31 août :Exposition collective de peinture animée par 29artistes dont Noureddine Chegrane, Moncef Guitaet Nabila Dris.SALLE EL-MOUGGAR (ALGER-CENTRE)ll Mardi 23 août :A 22h30, concert de Sanaa Moussa (Palestine).ll Mercredi 24 août :A 22h30, concert de la chanteuse Nassima.ll Jeudi 25 août :A 22h30, concert de Sahar Taha (Irak).ll Vendredi 26 août :A 22h30, concert de la troupe Chahrazed(Tunisie).ll Samedi 27 août :A 22h30, concert de la troupe El-Hadhra Chef-chaouanya (Maroc).MUSÉE NATIONAL D’ART MODERNE ETCONTEMPORAIN D’ALGER (RUE LARBI-BEN-M’HIDI)ll Du samedi au jeudiExposition de 6 peintres algériens «A6» de 12h à

16h et de 22h à 00h.PALAIS DE LA CULTURE MOUFDI-ZAKARIA(KOUBA, ALGER)ll Jusqu’au 27 août :Exposition-vente de produits de l’artisanat d’art.SALLE OPLA CAROUBIER (HUSSEIN-DEY)ll Jeudi 25 août :Concert de variétés avec Meriem Wafa et anima-tion Zorna.PALAIS DE LA CULTURE MALEK-HADDAD DECONSTANTINEll Mercredi 24 août :A 21h30, spectacle humoristique de AbdelkaderSecteur.LIBRAIRIE DU TIERS-MONDE (PLACE ÉMIR-ABDELKADER, ALGER)ll Jeudi 25 juillet :A 21h30 : rencontre littéraire avec l’auteur HamidGrine, modérateur Abrous OutoudertGALERIE AHLEM (HÔTEL HILTON D’ALGER)ll Jusqu’au 25 août :Exposition collective de miniature et de calligraphie«Encre et lumière» (30 artistes).

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SIDI BEL-ABBÈSJournées nationales du théâtre du rire

Le Soird’Algérie Sports Mardi 23 août 2011 - PAGE13

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ISSA HAYATOU (PRÉSIDENT DE LA CAF) ANNONCE LA COULEUR

Annoncé sur le départ,en raison surtout de sonétat de santé qui ne lui per-mettrait plus de tenir sesengagements à la tête de laCAF mais aussi au sein descomités exécutifs de la Fifaet du CIO, l ’enfant deDouala persiste à déclarer,à ceux qui veulent le desti-tuer, qu’il a de beaux resteset que, par conséquent, il nevoit aucun inconvénient àpostuler à un sixième man-dat.

Depuis son Camerounnatal, où il s’est exprimé àune radio locale, M.Hayatou confiera son intérêt

à aller aux élections de laCAF prévues, en 2013, enmarge de la CAN.

«Si les voix en Afrique selèvent pour me demanderde me représenter en 2013,je vais le faire mais s’il n’y apas d’appel, je vais me reti-rer», a-t-il notamment affir-mé.

Agé aujourd’hui de 65ans, Issa Hayatou pense«conforme aux textes de laCAF» sa probable candida-ture. «Les textes de la CAFm’autorise encore de meporter candidat car l’âgelimite est fixé à 70 ans».

Au mois de mars 2011,

pendant le 33e congrès de laCAF à Khartoum auSoudan, en marge duCHAN, le patron de laConfédération avait laisséentendre qu’il se retirait aubout de son actuel mandat.Un «vœu» qui n’avait susci-té que peu de commen-taires de la part de poten-tiels challengers à lasuccession à l ’ instar del’Ivoirien Jacques Anouma,du Sud-Africain, DannyJordan, de l’Egyptien HanyAbou Rida et de l’AlgérienMohamed Raouraoua. Cedernier a souvent démentison intérêt de présider l’ins-

tance faîtière du footballafricain. Le président de laFAF qui avait d’autres pro-jets en tête, comme intégrerle comité exécutif de la Fifa,attendait son heure. Celle-cidevait, toutefois, passer parle soutien de ses pairs del’AG de la Confédérationainsi que celui, plus impor-tant, du gouvernement algé-rien. Les membres de l’as-semblée de la CAFchoisiront, lors du congrèsde 2013, et leurs élus au CEde la CAF et leur chefsuprême. La première alter-

native pouvait cependantêtre levée dans le cas oùl’Algérie obtiendrait l’organi-sation de la CAN-2013 quela Libye était censée abriteravant que n’éclate l’insur-rection contre le régime deKadhafi.

Raouraoua espéraitréussir le coup double,n’était le niet signifié à sarequête.

Le gouvernement algé-rien avait mis en avant sagêne de déposer officielle-ment une candidature à l’or-ganisation de ladite CANpour succéder à un paysvoisin qui n’en finit pas desouffrir des retombées de laguerre civile. Ce qui n’a pasdécouragé le chairman de laFédération algérienne defrapper «à d’autres portes»pour infléchir la décision duPremier ministre. Les der-niers développements enLibye favorables à la mise àgenoux du régime deKadhafi et, donc, au retour àla stabilité dans ce payspeuvent tout remettre encause. En ce sens que leprochain conclave du comi-té exécutif de la CAF, dansune dizaine de jours, auCaire, pourrait décider dumaintien de la CAN-2013 enLibye et, par conséquent,battre en brèche toute vel-léité de déplacer ce tournoivers un autre pays. Ce quiappellera une nouvelle stra-tégie de la part du représen-tant algérien afin de conser-ver son rang au sein de laCAF. Une Confédérationdont les membres ont sou-vent privilégié la continuitépour conserver leurs inté-rêts. L’appel de Hayatouannonce, en tout cas, ledébut d’une campagne sansgrande incidence sur l’issuede l’élection de 2013.

M. B.

Les dictateurs n’émargent plus dans le seul giron du pouvoir politique. En sport,aussi, la caste d’indéboulonnables fait le vide autour d’elle. A l’exemple duCamerounais Issa Hayatou, président de la Confédération africaine de football quiveut prolonger son plaisir à la présidence de l’instance continentale qu’il a rejoint, en1988, lors du congrès de la CAF organisé en marge de la CAN du Maroc.

IL A ÉTÉ ADMISÀ L’HÔPITALSAINT-LOUIS

Djamel Keddoudepuis hieren France

Les appels pressants etincessants de la famille dufootball concernant la priseen charge du cas médicalde l’ancien défenseur inter-national de l’USM Alger etde l’EN durant les années1970, Djamel Keddou, ontfini par avoir un écho favo-rable. L’ex-capitaine desRouge et Noir et des Vertsa été transféré, hier endébut d’après-midi, enFrance où il sera admis àl’hôpital Saint-Louis deParis (10e arrondissement).Keddou dont l’état de santés’est subitement détérioréa été accompagné dansson voyage par un des res-ponsables de l ’ETRHB,M. Rebbouh Hadad. Sonépouse, pour laquelle ladirection du club algérois apris le soin de régler lesformalités administrativesdu voyage (visa, billet etc.),se déplacera en Francedans deux jours. La mala-die subite du membre de lacellule de jeunes de l’USMAlger avait, rappelons-le,suscité l’émoi et la solidari-té au sein de la grandefamil le du football.Hospitalisé depuis deuxsemaines environ auniveau du CNMS, le braveDjamel Keddou (59 ans)attendait-inutilement- ungeste de la FAF et/ou duMJS. Finalement, c’est sonemployeur et propriétairedu club de football,l’USMA, l’ETRHB qui a prisen charge son cas, augrand bonheur de la famillede l ’ex-capitaine de lasélection nationale,médail lée d’or aux JMd’Alger ainsi que ses amis,voisins et la grande familledu football.

M. B.

«Si l'Afrique me demandede rester, je me présenteraiaux élections de 2013»

Avant même d’avoir disputé lemoindre match sous ses nouvellescouleurs, Fawzi Chaouchi a pu serendre compte de la grande popula-rité dont il jouit auprès des suppor-ters qui sont toujours des dizainesà le solliciter après chaque entraîne-ment. Il faut dire qu’il s’y plie tou-jours avec gentillesse, ce quitranche avec cette image d’enfantterrible qu’il s’est forgée aupara-vant. Rencontre avec un Chaouchiqui n’a pas fait de chichis pournous répondre.

Le Soir d’Algérie : Après la JSK,l’ESS, vous voilà aujourd’hui auMouloudia pour rebondir.

Fawzi Chaouchi : Je n’avais pasbesoin de rebondir mais de changerd’air. La vie d’un joueur professionnelest ainsi faite. Un jour vous êtes là etun autre ailleurs.

Quels sont vos objectifs person-nels avec le Mouloudia ?

J’ai plusieurs objectifs avec leMouloudia. D’abord, je veux contribuerlargement à ce que ce club populaireretrouve sa grandeur après sa saisontrès médiocre. Ensuite, je veuxenchanter ces nombreux supportersmouloudéens qui ne me témoignentque de la sympathie depuis que je suisdans ce club. Enfin, je ne vous cachepas que je veux profiter de ma présen-ce au Mouloudia pour retrouver maplace en équipe nationale.

Avez-vous trouvé des diffé-rences entre l’ESS et le MCA ?

Non, il n’y a pas de différence fon-damentale. Bon il y a des petits détailsqui diffèrent d’une équipe à l’autre.

Quoi par exemple ?L’ambiance dans les vestiaires est

plus sympa au Mouloudia.A l’Entente, l’ambiance était

devenue très électrique.Si vous le voulez bien, je ne veux

pas m’étaler sur ce point et je n’ai pasl’intention de faire des révélations.Cela doit rester entre les joueurs etmoi. J’estime que c’est du domaine duprivé.

Vous êtes le transfert le pluscher du MCA et les supporters esti-

ment que vous êtes le meilleur gar-dien du pays. Cela vous met-il lapression ?

Dans le football, la pression faitpartie du quotidien des joueurs. Parconséquent, ce n’est pas du tout unproblème pour moi.

Après chaque entraînement,vous êtes sollicité par des dizainesde supporters mouloudéens. Queleur promettez-vous pour cette nou-velle saison ?

Vous avez dû remarquer que je medonne à fond au cours des entraîne-ments, malgré le Ramadan, et celaparce que je veux réaliser une grandesaison. Tout ce que je peux promettreaux supporters, c’est que je donneraile meilleur de moi-même et je ferai toutpour les rendre heureux.

Dans les vestiaires, quelle estl’ambition principale des joueurs ?

Dans les vestiaires, il est clair quenous allons aborder la nouvelle saisonavec un seul objectif, celui de rempor-ter un titre, que ce soit le championnatou la coupe d’Algérie.

Cela doit être frustrant de ne paspouvoir participer avec vos nou-veaux coéquipiers à la ChampionsLeague africaine ?

Je connais l’ambiance des compéti-tions continentales et, croyez-moi,c’est une énorme frustration de ne pas

pouvoir être sur le terrain avec mesco-équipiers pour participer à cetteChampions League africaine.

D’autant plus que le MCA souffredans cette compétition…

C’est vrai que c’est dur en cemoment, mais bon, i l reste deuxmatchs contre le Ahly et le WAC, et ilfaudra tout faire pour les remporter.

Est-ce que vous donnez desconseils à Azzedine, le gardien quivous remplace en Couped’Afrique ?

Je n’ai pas à lui donner de conseilsparce qu’il a assez d’expérience et dequalités pour s’en sortir tout seul.

L’EN a un nouvel entraîneur en lapersonne de Halilhodzico. Un com-mentaire ?

Je n’ai pas à juger un entraîneur.Tout ce que je peux dire c’est qu’ilsemble ne pas fermer la porte àd’autres joueurs susceptibles de fairepartie de la sélection, et je peux vousdire que je suis prêt à répondre à unenouvelle sollicitation.

Il faut dire que vous n’avez pasdu tout apprécié d’avoir été écartéde l’EN.

Pour défendre les couleurs natio-nales, je serai toujours prêt !

Propos recueillis par H. B.

FAWZI CHAOUCHI (GARDIEN DE BUT DU MCA) :

«Je veux reprendre ma place en sélection»

La Confédération africaine de football (CAF) afixé au 31 août 2011 comme dernière échéancepour le dépôt des candidatures à l'organisation dela phase finale du 8e Championnat d'Afrique-2012pour le football féminin, a rapporté le site de l'ins-tance africaine.

«Les demandes pour l'organisation du cham-pionnat d'Afrique-2012 pour le football féminin,regroupant sept pays en plus du pays hôte, doi-vent parvenir au secrétariat de la CAF avant le 31août au plus tard», a indiqué le communiqué de laCAF. Le comité exécutif de la CAF examinera lescandidatures et désignera l'association organisa-trice, au cours de la séance prévue au cours du

mois de septembre 2011. La demande des payspostulant à abriter cet évènement doit com-prendre un dossier complet sur les installationssportives, les capacité d'hébergement et lesmoyens de transport.

Le pays candidat doit également fournir à l'ins-tance africaine un accord écrit de son gouverne-ment assurant que tous les membres de la CAFet des fédérations nationales qui lui sont affiliéesobtiendront les visas d'entrée et de séjour néces-saires pour toute la durée de la manifestation, etque les statuts et règlements de la CAF serontrespectés, et tout particulièrement les dispositionsfinancières, conclut le communiqué.

CHAMPIONNAT D'AFRIQUE DAMES-2012Le 31 août, dernier délai de dépôt

de candidatures

La sélection nationalehandisport d’athlétismeprendra part aux 10es Jeuxafricains à Maputo auMozambique (3-18 sep-tembre 2011), avec douzeathlètes et un guide. Samission sera de remporterle maximum de médaillesdans un rendez-vous oùelle a l’habitude de s'illus-trer.

Le groupe qui a étésélectionné par rapport auxépreuves et concours desclasses arrêtés par les orga-nisateurs a entamé samedi13 août à Staouéli, un ultimestage précompétitif de douzejours, sous la houlette dehuit entraîneurs, désignéschacun dans une spécialitéprécise. «Les douze élé-ments retenus pour l’échéan-ce de Maputo auront pourobjectif de monter sur lepodium africain. Notre objec-tif est de remporter au totalune vingtaine de médaillesdont 3 à 4 en or. Cette récol-te est dans les cordes denos athlètes, selon le pro-nostic émis par les entraî-neurs nationaux», a déclaréà l’APS AbderrahmaneMorsli, directeur techniquenational (DTN). Les athlètesalgériens seront conduits parles médaillés paralympiquesdes derniers jeux à Pékin(2008), Samir Nouioua (clas-se T46) et Hamdi Sofiane(T37), deux athlètes qui setrouvent dans une superbeforme et constitueront, très

probablement, l’attractiondes 10es Jeux africains dansles épreuves d’athlétismehandisport. Samir Nouioua,spécialiste du demi-fond etdes épreuves de fond, auraà défendre son statut dechampion d’Afrique aux 800m et 1 500 m, où il viseral’or, de même que Hamdiaux 200 m et 400 m, deuxépreuves dominées auniveau mondial dans lepassé par le chef de file del’athlétisme algérien,Mohamed Allek, convertiaujourd’hui au métier d’en-traîneur. «Les médailles d’oralgériennes attendues àMaputo devront venir de cesdeux athlètes qui possèdent,tout de même, des potentiali-tés indéniables et figurentparmi les meil leurs aumonde dans leurs épreuvesde prédilection», a expliquéMorsli, qui vient de prendreles rênes de la DTN au

niveau de la Fédération algé-rienne handisports (FAH), enremplacement de MouloudDébiane, démissionnaire,mais qui reste, cependant, àla disposition de la fédérationpour des conseils techniquesvu son expérience acquisedans le domaine.

Parmi les athlètes quipeuvent également réaliserde bonnes performances,figurent, entre autres,Redouane Aït-Saïd (F58) aulancer de poids, LouajdaBenoumsaad (F34) au poidset disque, Redouane Merah(T12) Hamza Rehouni (T46).

La délégation algériennehandisport pour les JA-2011devait être plus importantedans le premier programmeinitié par la Confédérationafricaine des sports pourhandicapés, avant que celui-ci ne soit réduit, avec la sup-pression de plusieursépreuves et concours où lesAlgériens étaient engagés etbien partis pour étoffer lamoisson en médailles, sur-tout en or. A titre d’exemple,le retrait de la classe F32(hommes), qui prive les ath-lètes comme les championsparalympiques Karim Bettinaet Kamel Kerdjena demédailles d’or certaines auxpoids, disque et club, et évi-demment d’autres consécra-tions dans d’autres épreuvespour Bahlas, Bouchakour etBoulasname, pour ne citerque ceux-là. «Vous savezque le handisport algérienest très représentatif à tousles niveaux. On aurait aiméprendre part avec d'autresathlètes à Maputo pour unemeilleure récolte, et surtoutpour leur donner la chanced'arracher une qualification

aux Jeux paralympiques-2012, vu que les JA sonthomologués par l'IPC», adéclaré le président de laFAH, El Asri Sid-Ahmed.

«A Maputo, nos appré-hensions seront d'ordreorganisationnel, car on nesait pas dans quelles condi-tions vont évoluer nos ath-lètes. De par notre expérien-ce africaine, sur place, laprogrammation, qui a déjàchangé à plusieurs reprises,pourrait encore changer enprocédant à la suppressiond'autres épreuves», a encoreexpliqué le président de laFAH, assurant, par contre,que les entraîneurs ont faitconfiance à des athlètes quiont un certain ranking afri-cain à défendre.

Liste des athlètesalgériens :

Samir Nouioua (T46/ 800m, 1 500m et 5000m, HamdiSofiane (T32/100m, 200m et400m), Redouane Merah(T12/400m), Hamza Rehouni(T46/400m et 800m), RachifMaâmar (T54/1 500m),Redouane Aït Saïd(F58/poids et disque),Abdelmadjid Djemai(T37/800m), LouadjdaBenoumasaâd (F34/poids etdisque), Lynda Hamri(T13/100m, 200m et 400m),Mounia Guasmi (F32/poidset disque), Samia Azzouz(T54/400m et 1 500m),Fatiha Mehdi (F40/poids), enplus d’un guide (FatehBenmoussa).

Les entraîneurs :Mokrane Yazid (demi-fond),Hocine Saâdoune(concours), YoucefBoudjelt ia (sprint), Mme

Nassima Tadjer (concours)et Noureddine Chetibi (cour-se moteur).

Le Soird’Algérie Sports Mardi 23 août 2011 - PAGE15

JEUX AFRICAINS 2011 JUDO

TURF

ATHLÉTISME

HANDISPORT (ATHLÉTISME)

La DTN s’attendà une moisson record

MONDIAUX-2011

Le Japon compte sur sesfemmes, la France sur Riner

Le Japon va s'appuyer une fois de plus sur sa puis-sante armée féminine pour tenter de conserver unesuprématie mondiale contestée par la France de TeddyRiner, invité à entrer dans la légende des lourds à l'issuedes Mondiaux de judo qui débutent aujourd’hui à Paris.

Si le Japon est encore le maître de la planète judo, cen'est en effet pas à ses hommes qu'il le doit, incapables (etce fut un drame national !) de ramener la moindre médailled'or des Mondiaux de Rotterdam en 2009. L'édition suivante,opportunément jouée à Tokyo, leur a donné l'occasion de seracheter avec quatre titres. Mais la concurrence est rude. Al'exception de Takamasa Anai (-100 kg), aucun judoka nipponne domine les classements de sa catégorie de poids à l'aborddes Mondiaux parisiens. C'est tout l'inverse chez les damesemmenées par l'icône Yoshi Ueno passée des -70 au -63 kgavec une réussite insolente qui la rend invaincue depuis lesJeux de Pékin en grands championnats. Avec six tenantes dutitre (sur huit possibles), les Japonaises arrivent à Paris enposition d'ultra-favorites.

Objectif LondresChez les hommes, l'avènement des judokas des ex-

Républiques soviétiques et d'Asie centrale a bouleversé ladonne. Ouzbèkes, Mongols, Coréens, Azéris sont devenusde redoutables concurrents à l'image du champion du mondeouzbèke Rishod Sobirov (-60kg), du champion olympiquemongol Tsagaanbaatar Hashbaatar (-66 kg) ou des numéros1 mondiaux sud-coréens Jae-Bum Kim (-81 kg) et Ki-ChunWang (-73 kg). Dans la catégorie des lourds, c'est une nou-velle fois au prodige Teddy Riner que les Japonais et lesautres devront se frotter pour exister. A 22 ans, le Françaisest en lice pour devenir le premier judoka cinq fois titré auxMondiaux et trouvera sur sa route celui qui l'a empêché deréussir le doublé lourds toutes catégories l'an dernier àTokyo, Daiki Kamikawa. «Je veux que mes gars reviennentavec au moins 3 médailles d'or et qu'ils gardent bien en têtequ'ils n'iront plus nulle part ailleurs s'ils ne gagnent pas àParis», a tonné l'entraîneur national, Shinichi Shinohara. Acommencer par les Jeux de Londres, l'an prochain, but ultimede tous les judokas présents à Paris cette semaine.

Avec Sajiya, Neverita,Nadjet et Ouatania commebase de jeu du Pari mutuelurbain d’aujourd’hui àTiaret, les jeux semblentdéjà faits et le reste du lotne fera que de la figurationdans les 1000 m du par-cours retenu.

Mais, c’est à voir, car cethippodrome nous a habi-tués de temps à autre aucoup de tonnerre dans unciel bleu avec le réveilintempestif des outsiders etmême parfois des gros.Méfiance donc pour ce prixMahdia regroupant trop defavoris, car il faut bien qu’ily ait des battus parmi eux.

Les partants au crible1. Joconde de Tiaret : En

tête des battus lors de sa der-nière sortie, capable de pro-grès.

2. Sajiya : Visera la victoi-re, à cocher en priorité.

3. Ladouri : Malgré son

dernier échec, i l est àreprendre.

4. Orin d’Or : Pas évident.5. Nadjet : Elle négocie

bien ses sorties ces dernierstemps.

6. Star Meharèche : Grosoutsider.

7. Neverita : Fera partiedes sérieux candidats aux pre-mières loges

8. Dahira : Pas évident.

9. Ouatania : Pouliche de3 ans, luttera avec ses aînéspour une place.

10. Jalel : Surprise pos-sible.

11. Jazya : Vu sa formeaffichée, elle aura des pre-neurs.

12. Manar : Pas évident.13. Ouard El Yasmine :

Idem que Manar.

EN DIRECT DE TIARET MARDI 23 AOÛT 2011

épreuve de sprint

FAITES VOS JEUXQuarté-Quinté : 2 - 7 - 5 - 9 - 11 / 1 - 10

Phot

os:D

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Teddy Riner.

Samir Nouioua.

PropriétairesM. BouteldjaL. KhaldiMS. MetidjiH. du MeharècheMN. MetidjiH. du MeharècheL. KhaldiC. TahchiT. ArabH. du MeharècheB. AmraouiB. AmraouiMR. Khaldi

Chevaux1. Joconde de Tiaret2. Sajiya3. Ladaouri4. Orin d’Or5. Nadjet6. Star Meharèche7. Neverita8. Dahira9. Ouatania10. Jalel11. Jazya12. Manar13. Ouard El Yasmine

JockeysK. DjillaliS. BenyettouK. HaouaAC. BensalemM. ChadouliJJ. A. BoubekeurAP. T. AggagA. RouibahA. MoussaAP. R. AïchoubaAP. S. DaoudariAP. WF. DjellaouiAP. M. Mahmoudi

Pds56545353535352525049484645

Cds54912610171311238

EntraîneursF. Benmebarek

RC. KhaldiH. Fatmi

Prop.H. Fatmi

Prop.RC. Khaldi

B. OuanoukiAL. FeghouliRC. Khaldi

B. OuanoukiProp.Prop.

Hippodrome de Tiaret - 1re course - Prix Mahdia / Arabe pur - Quarté-QuintéDotation : 230 000 DA - Distance : 1 000 m - Départ à 16h

Essar Gabriel, nouveau SG de l’IAAFLe Français Essar Gabriel sera le pro-

chain secrétaire général de la Fédérationinternationale d'athlétisme (IAAF), en rem-placement de son compatriote Pierre Weiss,en poste depuis 2006. Le SénégalaisLamine Diack, président de l'IAAF depuis1999 et seul candidat à sa réélection mer-credi lors du 48e congrès à Daegu, a dévoiléson choix hier lors du dernier conseil dumandat 2007-2011. Essar Gabriel, 43 ans,avait été directeur général du comité d'orga-nisation des Mondiaux-2003 d'athlétisme deParis-Saint-Denis. Il occupait dernièrementle poste de directeur des Jeux olympiquesde la jeunesse au Comité international olym-

pique (CIO). Le poste de secrétaire généralrelève du choix du président, qui le soumet àl'approbation du conseil.

M. Weiss, 64 ans, avait annoncé sondépart il y a quelques mois, arguant d'unecharge de travail importante. Il avait cumuléen 2006 son ancien poste avec celui desecrétaire général à la mort du HongroisIstvan Gyulaï. Co-président des Mondiaux-2011 de Daegu, Hae-Nyoung Cho est inter-venu pour faire le point à cinq jours du débutdes compétitions dans la ville sud-coréenne.Il a notamment indiqué que 94 % des placesavaient été vendues et que 202 pays étaientreprésentés.

HANDBALL

Les Algériennes s'inclinentface à Abbeville

La sélection nationale de handball (dames) s'est inclinéeface à Abbeville (D2 française) sur le score de 26 à 20 (mi-temps 12-10), en match amical préparatoire disputé dans larégion de Picardie (France), en vue des 10es Jeux africains,prévus du 3 au 17 septembre à Maputo (Mozambique). Ils'agit du troisième test pour les joueuses de l'entraîneurnational Mourad Aït-Ouarab, après deux défaites face auJapon et l'équipe d'Issy-Paris (D 1), rappelle-t-on. Lescoéquipières de Dob Nassima ont disputé hier leur quatrièmematch amical face à la Corée du Sud à Petit Couronne(Rouen). Ce stage, qui se poursuivra jusqu'au 27 août, entredans le cadre de la préparation des Jeux africains 2011 quiconstituent une étape, avec les prochains Jeux arabes dedécembre au Qatar, avant l'objectif majeur de la sélection quidemeure la CAN 2012 prévue au Maroc en janvier (10-21).

Lors des JA 2011, l'Algérie évoluera dans le groupe A, encompagnie du Cameroun et du Sénégal.

Le Soird’Algérie Sports Mardi 23 août 2011 - PAGE16

FOOTBALL

LIGUE DES CHAMPIONS D’EUROPE (BARRAGES RETOUR)

Le tirage au sort despoules (13 septembre- 7décembre) de la Ligue deschampions aura lieu jeudià Monaco.

La seule mauvaisenouvelle pour le Bayernest la blessure de l'atta-quant international croateIvica Olic, qui sera indis-ponible durant six à huitsemaines en raison d'uneblessure musculaire à lahanche droite. Pour le

reste, le ciel bavarois estdégagé : avec un duomagique «Rib-Rob»(Ribéry-Robben) retrouvé,les Munichois ont signé unfest ival samedi contreHambourg (5-0), confir-mant enfin leurs préten-tions sur la reconquête dutitre, lors de la 3e journéedu Championnatd'Al lemagne. PourVil larreal, 4e du dernierchampionnat espagnol, les

choses sont en revancheplus mal engagées. LesDanois d'Odense n'ontjamais participé à la phasede groupe de Ligue deschampions : les dauphinsdu champion danois tien-dront- i ls nerveusementdevant l'enjeu ? Les bar-rages se poursuivront ets'achèveront mercredi.

Start (ce soir à 19h45)FC Zurich (SUI) - BayernMunich (GER) (0-2)Apoël Nicosie (CYP) -Wisla Cracovie (POL) (0-1)Genk (BEL) - MaccabiHaïfa (ISR) (1-2)Malmö (SWE) - Dinamo

Zagreb (CRO) (1-4)Villarreal (ESP) - Odense(DEN) (0-1)

Entre parenthèses, lesrésultats des matchesaller.

VERTSD’EUROPE

Soudanireprend

l’entraînementcollectif

L’attaquant internationalalgérien, Hilal Soudani, arepris, dimanche, les entraî-nements collectifs avec sanouvelle équipe portugaise,Vitoria Guimaraes, aprèss'être rétabli totalement desa blessure, a indiqué lapresse locale.

Le meilleur buteur dupremier championnat pro-fessionnel en Algérie (2010-2011) devrait faire son bap-tême du feu avec sonnouveau team jeudi face àl'Atletico Madrid, pour lecompte du match barrageretour de l'Europa League,a prédit la même source.

Plusieurs défections sontannoncées dans le camp deVitoria, notamment auniveau de son secteuroffensif, ce qui augmenteraitles chances de Soudani defaire ses grands débutsavec le club portugais àl'occasion de ce rendez-vous européen.

Le match aller entre lesdeux équipes, tenu jeudidernier à Madrid, s’est soldépar la victoire de la forma-tion locale (2-0). Soudani aeffectué le voyage espa-gnol, mais n'a pas pris partà la rencontre.

Le jeune attaquant algé-rien (23 ans) avait contractéune blessure lors du récentstage de la sélection algé-rienne à Marcoussis(France), quelques joursseulement après avoir signéun contrat de trois ans avecVitoria Guimaraes, rappelle-t-on.

L'ex-joueur du championd'Algérie sortant, l 'ASOChlef, n'est pas retenu parle sélectionneur des Verts,le Bosnien, VahidHalilhodzic, pour le prochaindéplacement de la sélectionalgérienne à Dar Es-Salem,pour y affronter la Tanzanie,le 3 septembre, dans lecadre de la cinquième jour-née des éliminatoires de laCAN 2012.

Les barrages retour de la Ligue des cham-pions programmés ce soir devraient être uneformalité pour un Bayern Munich en forme, envoyage à Zurich (battu 2-0 à l'aller), tandis queVillarreal est en mauvaise posture en recevantOdense qui a remporté l'aller 1 à 0.

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Une simple formalitépour le Bayern ?

ESPAGNE

Les joueursmaintiennent leur grève

pour la 2e journéeLes joueurs de football espagnols maintiennent leur

grève pour la deuxième journée de championnat prévuepour les 27 et 28 août, ont-ils annoncé hier à l'issued'une nouvelle réunion infructueuse avec la Ligue defootball professionnel (LFP).

«La grève reste en vigueur pour la deuxième jour-née», a déclaré le porte-parole du syndicat des joueursespagnols (AFE), Luis Gil, après une réunion au siègede la LFP.

«Les positions restent très distantes, mais nous conti-nuons à travailler», a ajouté Gil, assertion corroborée parle vice-président de la LFP et président du club deLevante, Francisco Catalan.

«Je crois que quelque chose de positif peut sortir dela réunion d'aujourd'hui», a toutefois ajouté Catalan,sans donner davantage de détails.

Le vice-président a précisé qu'il y aurait une nouvelleréunion mardi. La Ligue et le syndicat s'étaient déjàréunis mercredi, vendredi et samedi, mais un accord nesemble toujours pas en vue.

Les joueurs réclament un paiement immédiat de leurssalaires impayés qui affectent quelque 200 joueurs et semontent à environ 50 millions d'euros, selon le syndicatAFE. Mais la LFP campe sur ses positions et affirmeavoir déjà atteint le maximum de ses capacités écono-miques.

La LFP avait en effet décidé le 3 août de créer unfonds ouvert jusqu'en 2015 pour garantir les dettes desclubs en cessation de paiement jusqu'à une limite de 10millions d'euros par saison, un montant que les joueursjugent insuffisant.

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LARECHERCHE SCIENTIFIQUE

AGENCE NATIONALE DE VALORISATION DES RESULTATSDE LA RECHERCHE ET DU DEVELOPPEMENT TECHNOLOGIQUE

ANVREDETANVREDET : RECRUTE: RECRUTEPOUR LES BESOINS DE SON SIEGEPOUR LES BESOINS DE SON SIEGE

1/ Un Chef de Département desSystèmes et Méthodes de

ValorisationExigences : Diplôme universitaire (1re ou 2e post-graduation) dans le domaine - Expérience de 3années minimum dans le domaine - Bonne maîtrisedes langues arabe, française et anglaise, maîtrisede l’outil informatique.

2/ Un Chef de Départementd’Innovation

Exigences : Diplôme universitaire (1re ou 2e post-graduation) dans le domaine de la technologie -Expérience de 3 années minimum dans le domaine- Bonne maîtrise des langues arabe, française etanglaise - Maîtrise de l’outil informatique.3/ Un Chef de Département char-

gé de l’Ingénierie duManagement

Exigences : Diplôme universitaire (1re ou 2e post-graduation) minimum ou équivalent dans le domai-ne - Expérience de 3 années minimum -Connaissance en système d’évaluation des pro-grammes - Connaissance en systèmes d’informa-tion et documentaire - Bonne maîtrise des languesarabe, française et anglais souhaité - Maîtrise del’outil informatique.4/ Un Chef de Département de la

Coopération et du Partenariat Exigences : Diplôme universitaire (1re ou 2e post-graduation) dans le domaine de la communicationet marketing - Expérience de 3 années minimumdans le domaine - Bonne maîtrise des languesarabe, française et anglaise, maîtrise de l’outilinformatique.5/ Un Chef de Département char-

gé de l’Ingénierie juridique etfinancière

Exigences : Diplôme universitaire ( 1re ou 2e post-graduation) dans le domaine juridique et financier -Expérience de 3 années minimum dans le domaine- Bonne maîtrise des langues arabe, française etanglaise, maîtrise de l’outil informatique.

6/ Un Chef de ServiceRessources Humaines

Exigences : Diplôme universitaire en gestion desressources humaines - Expérience de 3 annéesminimum dans le domaine.

7/ Un Chef de service MoyensGénéraux

Exigences : Diplôme universitaire - Expérience de3 années minimum dans le domaine - Bonne maî-

trise des langues arabe, française - Maîtrise del’outil informatique.

8/ Un Chef de ServiceComptabilité

Exigences : Diplôme universitaire - Expérience de3 années minimum dans le domaine - Bonne maî-trise des langues arabe, française et anglaise -Maîtrise de l’outil informatique connaissance dunouveau système comptabilité finance exigée.

9/ Un Chef de Service Auditcontrôle de gestion

Exigences : Diplôme universitaire - Formation enaudit - Expérience de 3 années minimum dans ledomaine - Bonne maîtrise des langues : arabe,française, et anglais souhaité - Maîtrise de l’outilinformatique.10/ Un (e) Secrétaire de DirectionExigences : Diplôme universitaire en sciencessociales ou administratives - Expérience de 3années minimum dans le domaine - Bonne maîtrisedes langues : arabe, française et anglaise - Bonnemaîtrise en secrétariat bureautique et rédaction -Maîtrise de l’outil informatique - Bonne présenta-tion - Maturité et sens de l’organisation indispen-sables - Age plus de 35 ans.

11/ Un CuisinierExigences : Diplôme dans le domaine -Expérience de 3 années minimum dans le domaine- Connaissance approfondie de la réglementationrégissant les relations de travail - Bonne maîtrisedes langues arabe, française, et anglais souhaité -Maîtrise de l’outil informatique.Avantages : Rémunération selon compétence -Grandes possibilités d’évolution de carrière - Cadrede travail agréable.Les dossiers de candidatures doivent être adressésdans les meilleurs délais, constitués des pièces sui-vantes :• Une demande manuscrite• Une lettre de motivation• CV détaillé• Copies légalisées des Diplômes• Deux photos d’identité

à l’adresse suivanteA Monsieur le Directeur Général

de l’Agence Nationale de Valorisationdes Résultats de la Recherche

et du Développement Technologique(ANVREDET)

128, Chemin Mohamed-GacemEl-Madania, Alger

ANV/B1

A LA MÉMOIRE DE NOS CINQ ENFANTS13 ans déjà, le temps passe mais la mémoire reste vive. Cruel ce 23 août 1998 où

nos cinq adolescents nous ont quittés, assassinés par des mains barbares, des crimi-nels, des lâches.

Merci encore à tous ceux qui continuent à nous soutenir et qui compatissent ànotre douleur. Comment a-t-on pu faire cela ? Pourquoi ? Qui ? Ce n’était que desenfants, le plus âgé n'avait même pas seize ans encore.

13 ans déjà et la date restera la date, comme si c’était hier à peine. Comment peut-on oublier, c’est horrible de traîner encore cette charge profonde de la perte de sonenfant sans que l’on sache.

Un jour viendra, nous en sommes convaincus, où tous les crimes seront punis sur-tout ceux commis sur des enfants, des innocents.

A vous Hychem, Mehdi, Jamyl, Yacine, vous êtes toujours en nous et vous le serezéternellement. Nous irons comme chaque année, sur vos tombes, nous irons sur le lieudu crime et prierons pour vous.

Abdelmadjid Mesbah, père de [email protected]

Hychem Jamyl Lyes Mehdi Yacine

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Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Mardi 23 août 2011 - PAGE 17

[email protected]

2 pommes de terre, 2 oignons, 1 poivron rouge,1 verre de farine de blé dur, 1/2 verre de farine deblé tendre, 2 œufs, huile pour friture, 1 sachet de

levure chimique, 1/2 c. à c. de piment doux, 1/2 c. à c. de piment fort, sel, poivre

Laver, éplucher et couper en fines lamelles lespommes de terre. Laver, peler les oignons et couperen fines lamelles. Laver le poivron et le couper enfines lamelles. Mélanger dans un grand bol, lesfarines de blé dur et tendre tamisées, l’eau, les œufs,la levure chimique, le piment doux et fort, saler,poivrer. Diviser le mélange en trois parties.Incorporer les lamelles de pommes de terre à unepartie. Incorporer les lamelles d’oignons à l’autrepartie. Incorporer les lamelles de poivron à ladernière partie. Prendre une cuillerée à soupe demélange de pommes de terre. Verser ensuite lesautres dans l’huile chaude, faire frire jusqu’à qu’ilssoient dorés. Répéter cette opération pour lemélange d’oignons puis le mélange de poivron.

FFllaannàà llaa

ttoommaattee500 g de coulis detomates fraîches,

2 poivrons rouges,6 œufs,

2 c. à s. d’huiled’olive, 1 c. à c. debasilic, sel, poivre

Placez les poivronssous le grill du fourjusqu’à ce que lapeau noircisse.Epluchez-les,épépinez-les,coupez-les enmorceaux.Placez-les ensuitedans le bol dumixeur, ajoutez lecoulis de tomates etle basilic. Mixez pour obtenirune purée lisse.Battez les œufsdans un saladier,versez le mélangemixé. Assaisonnez. Huilezun moule àmanqué, versez lapréparation etenfournez30 minutes.

Mhanchaaux

légumes 10 feuilles de bricks,

4 œufs, 200 g de carottes,200 g de navets, 200 g de

pommes de terre, 200 g depetits pois,

1 kg d’épinards, 1 cube deviande, 1 c. à c. de paprika, 1 c. à c. de cumin, 1 bottede coriandre, 1 botte depersil, 100 g de beurre,

500 g de viande de bœuf hachée, 200 g d’oignons, 1 c. à c. de cannelle en poudre, 2 c. à s. d’huile végétale, sel, poivre,

citron pour décorer

Épluchez les carottes, les navets et les pommes de terre. Coupez-les en petitsdés. Écossez les petits pois, lavez les épinards.Faites blanchir séparément tous les légumes dans de l’eau salée.Faites fondre le beurre dans une poêle, ajoutez les épinards dans une autre poêlefaites chauffer l’huile ajoutez les oignons, les épices, le cube de viande, etmélangez pendant 10 mn. Étalez les feuilles de bricks. Incorporez la farce sur toutela largeur. Roulez les feuilles sur elles-mêmes pour leur donner la forme d’unserpentin. Collez l’extrémité avec du jaune d’œuf. Avec le beurre restant, enduisezles m’hancha. Faites cuire au four à 180°C, environ 10 min.

BB aa rr qq uueetttt eess aa uu pp oo uull eett

àà ll aa mmoo uuttaa rrdd ee

Une douzaine debarquettes,

3 c. à s. d'oignon haché fin, 1 c. à s. de coriandre

hachée, 300 g de blanc depoulet, 1 c. à s. de

moutarde, sel, poivre, huiled'olive, sauce béchamel, 200 g de fromage râpé

Coupez le blanc de poulet endés, faites-les revenir dans unpeu d'huile d'olive, ajoutezl'oignon haché, la coriandre,sel, poivre et la moutarde.Parsemez les barquettes defromage râpé, ajoutez 1 c. à c. de mélange dupoulet et finir par 1 c. à c. desauce béchamel, si vousvoulez, vous pouvezparsemer de fromage. Faites cuire 10 mn au four.

N'tchouba ou salade d'anchois à l'algéroiseAnchois, persil, ail, huiled'olive, vinaigre ou jus decitron, tomates (facultatif),

olives

Faire dessaler les anchois.Sous le robinet d'eau, nettoyerl'intérieur et l'extérieur engrattant doucement avec lesdoigts, ensuite les séparer enfilets. Les rincer délicatementà l'eau froide, les égoutter etles mettre sur du papier

absorbant. Alignez-les dans unplat, disposer dessus des rondelles de tomates, saupoudrer de persil et d’ailhâché, arroser d'huile d'olive etde vinaigre.

Cette salade est pratiquementomniprésente sur les tablesramadanesques algéroises àcôté des différentes entréesfroides et chaudes (boureks,kebda mcharmla, salades...).

Tajine d’agneauaux pruneaux

et ananas

Viande d’agneau, 1 ou 2 oignons, ail,pruneaux, ananas coupés en tranches,amandes, épices : gingembre, safran,cumin, cannelle, amandes émondées

Faire revenir la viande sur feux doux avec lesoignons et l’ail avec l’huile, saler. Puis ajouterles épices. Ajouter de l’eau à hauteur de laviande, recouvrir et laisser cuire. Plonger lespruneaux dans de l’eau chaude, ajouter un peude cannelle. Faire revenir et dorer lesamandes. Faire revenir les ananas. Egoutterles pruneaux, réserver les amandes etl’ananas. Rajouter les pruneaux, terminer lacuisson 20 minutes. Servir en décorantd’amandes et d’ananas.

Maâqouda

Flan à la noix de coco, poire et caramel1 boîte de 400 g delait concentré sucré,300 g de lait, 4 œufs,150 g de noix decoco râpée, 2 poirescoupées enlamelles, 6 c. à s. decaramel liquide

Préchauffez le four à200°. Dans unsaladier, mélangez aufouet les œufs, le laitconcentré sucré et lelait puis ajoutez petità petit la noix de cocotout en continuant àmélanger. Beurrez

6 ramequins individuels, versez le caramel dans les ramequins puis disposez leslamelles de poires afin de couvrir le caramel. Versez en dernier le mélange lait-noixde coco jusqu’à la surface de chaque ramequin.Disposez les ramequins dans le bain-marie chaud et laissez cuire pendant40 minutes. Laissez refroidir avant de les mettre au frigo pendant 3 heures et leslaisser même toute une nuit. Démoulez et servez.

Phot

os :

DR

MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

Son nom----------------

Son prénom

Son groupe

Légumes----------------Têtesblondes----------------Obstinée

Ornée----------------

Cardinal

Passe pourun des

meilleursCésium

----------------Habitant

----------------Fruit

Application----------------

Travaux----------------

Sélénium

Germanium----------------

Mûris----------------

MauditCompagnie----------------

Europe----------------Fédération

Rejeta----------------

Divinités----------------Monnaies

Issus----------------

Dinar----------------

MaladieGosse

----------------Mesures

----------------Barrage

Crochet----------------Mangeras

En a faitpartie

Coloré----------------Préposition----------------

PartiRéférence

----------------Handicap

Voitures----------------

Doté

Bouleversée----------------

Île

Miser----------------

OutilsCri de

douleur----------------

Radium

Eriger----------------

Cinéastemauritanien

Maladie----------------

Gai

Personnel----------------Deux roues

Missions----------------

Capitale

Clôture----------------

Île----------------

MembreRelevée

----------------Flaques

----------------Boisson

Queue de souris----------------Saut----------------Bois

Mesure----------------Lettres deLa Havane

Pour deux----------------

InstitutMoi----------------Néon----------------Ingurgité(in.)

Possessif----------------Rase----------------Bout deroyaume

Affreux----------------

Réel----------------

CésiumForte

----------------Sis

----------------Restitue

Ville belge

Un de sestubes

Sa passion----------------

Société

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms de15 joueurs du Brésil (2011-2012).

Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.Définition du mot restant =

«Gardien de but»

1- ROBINHO2- NEYMAR3- FRED4- JONAS5- PATO

6- DÉDÉ7- LUCIO8- MAICON9- SILVA10- ELIAS

11- GUSTAVO12- RENATO13- RALF14- RAMIRES15- FERNANDINHO

MOT RESTANT = JULIO CESAR

J U L I O C E S A R O VF R A M I R E S F E R AA L A V L I S N O C N TO R E I A ST A L A N UE N I M D GR S A O I OT O D E D E L U C I N HA P S A N O J D E R F RR O B I N H O N E Y M A

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

BENIKSILA-SUBITEOSER-USINES-ANESUSE-ATOMES-F-C-CSE-EL-LES-PALIRAS-AC-AER-DA-OTERARRANGE-PERIME-CAUTRUI-HABITE-LEDE-TE-FURIES-EILALES-MERITE-TP-L-LE-DALLAS-BROIEDE-CE-IES-PREND-E-PEPINS-PLONGEASOLDATS-CHASTE-NTRIERA-VO-TSE-CERA-ET-POUPEE-DCAUNES-ROULIS-ER-NCGT-SOUDAN-CROITTE-ME-TRI-OR-LOII-AERERA-OTITE-S

OBSTRUE-EBENE-ASNOIRES-AGEES-MIE-ILES-CROSS-ME-MOTEE-DAGUE-PENTETES-DEBUT-MINE-NAS-SODAS-MOLE-STG-FERAS-MIME-GO-ETIRAI-EIRE-GALESENTINELLE-NIGER

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS-CAMERON-ANGLAISDAGUE-TAPIS-AIDAAMIE-METIS-UNTELVUS-CORAN-ERG-SAIS-FATAL-ENNUI-UD-RENE----TEE-BD-BEMOL----ES-BASDEBUT-----R-DOT-U-UR-VENTS-GENETBIS-KO-UE-VAIN-A

LE-LAINE-SENS-SMI-SALLE-TEND-LUINOUMEA-RAMI-OIES-PREMIERMINISTRE

LETTRESLETTRESSOUDANSOUDAN

-BAIYUDA------ALHILLAL---------AMARA-------KORDOFAN----------NO-------KHARTOUM---------LIVRE----------------------------------------------------------------------------

SSOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS……

LETTRES DE : Sri-Lanka

1

2

3

4

5

6

7

8

SRILANKA

1- VENT

TROPICAL

2- MER

3- OCEAN

4- CAPITALE

5- PEUPLE

6- GOLFE

7- PRÉSIDENT

8- VILLE

Le Soird’Algérie DDéétteennttee Mardi 23 août 2011 - PAGE 18

Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSLeader africain

----------------Travaux

Tennismanespagnol

----------------Erbium

Plante----------------Dans l’arène----------------

Impôt

Confiant----------------

ObligesChlore

----------------Abattus

----------------Choisissais

Aluminium----------------Ridige----------------Actrice française

Pronom----------------

FerEreinté

----------------Cycle

----------------Maladies

Pouffe----------------

Pacte----------------Clémence

Possessif----------------

Voyelledouble

Concept----------------

Note----------------

Agir

Monsieur----------------Mi-glossine

Salive----------------

Article----------------

DistancePeuple

----------------Maux

d’oreille

Bourrées----------------

LarmeMaux

de dent----------------

Baryum

Remplie----------------

Cloîtrées

Exagération----------------

Question

Fin de série----------------Préposition

Non admise----------------

Etoffas----------------

Sélénium

Eprouvée----------------

Pronom----------------

TerrainEclats

----------------Poisson

----------------Changé

Ci-dessus----------------

Mauvaisélève

Formed’être

----------------Débrouille

Pronom----------------

Orient

Induration----------------Substance

----------------Appréciée

Exploits----------------

TremblerOcéan

----------------Héros deAnouilh

A payer----------------Entreprise

----------------Possèdent

Pierre----------------

DinarPronom

(inv.)----------------

Bières

Démonstratif----------------

Hardi----------------

Ecole

Forgeas----------------

Fleuve----------------Contigent

Infinitif----------------

Primate

Légume----------------

Eue

Montagne----------------

Pronom

Harpon----------------Echéance

Demi-tour----------------Dans le nerf

Choix----------------

Article

Avant----------------Vulnérable

Indéfini----------------

Sodium----------------Préposition

Cinglée----------------

Raisons

Carte----------------

Shoot

Affectée----------------

Abrutis

Métal----------------

EliminaVille deFrance

----------------Argon

Cantonsuisse

----------------Aluminium

Dans l’œil----------------

Ornée

Pour rire----------------Fin de série

Fin deséries

----------------Coiffure

Exagérai----------------

Risque----------------

CapitaleArticle

----------------Soignis

Pays----------------

Crie

Comptoir----------------

Article

Fleuve----------------

Monnaie

Possessif----------------

Roue àgorge (inv.)

BroyéOiseau

----------------Souverains

De l’ouest----------------

Sombre

Consonnedouble----------------Fruits----------------NoteReligieuses----------------Encouragea

Stars----------------

Pointe

Note----------------

Raide

Jaillir----------------Interjection

Oiseau----------------Fin du jour

----------------Boisson

Tue----------------

Habillé

Tempête----------------

Oiseaux

Pour deux----------------Condition

Pronom----------------

Nouveau

Désiré----------------

Mesure

Homme de main

----------------Culture

Néon----------------

Sucer(pho.)

Sélénium----------------

Infinitif

Attache----------------

Fer

Note----------------

Nickel

Béryllium----------------

ChefsOrgueilleux

Ville suisse----------------

Refuge

Voisinage----------------

Fou

Le Soird’Algérie DDéétteennttee Mardi 23 août 2011 - PAGE 19

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DÉCÈS––––––––––––––––––––

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Mme Lakhdar Chaouch Fatima Zohraépouse Hamadou

à l’âge de 73 ans.L’enterrement a eu lieu hier 22 août

2011 à Raïs, Sidi-Moussa.A Dieu nous appartenons et à Lui nous

retournons.––––––––––––––––––––

CONDOLÉANCES––––––––––––––––––––

Les membres de l 'Association desanciens scouts et amis des scouts de la villede Tizi-Ouzou présentent à Ali Dali, ancienscout et membre de l’association, ainsi qu’àtoute sa famille leurs condoléances les plusattristées suite au décès de son épouse.

Que Dieu le Tout-Puissant accorde à ladéfunte Sa Sainte Miséricorde et l’accueilleen Son Vaste Paradis.

A Dieu nous appartenons, à Dieu nousretournons. GR/B13

––––––––––––––––––––PENSÉES

––––––––––––––––––––Il y a des dates que rien ne peut effacer.

Cela fait 10 ans, le 23/08/2001, que la mortnous a arraché notre cher père

Ahmane AmarLe même chagrin

nous ronge. Combientu nous manques etcombien ton absencereste pénible à vivre.Durant 10 ans, nousavons connu des évé-nements heureuxcomme la naissance detes petits-enfants que tuespérais tant voir, maisaussi et surtout un évé-nement douloureux,celui de la perte de tonfils aîné

Mohamed Youcefqui t’a rejoint le19/1/2008, en laissant derrière lui une mèreinconsolable, une veuve déplorée et deuxpoussins qui ont fini par grandir sans pèreet sans grand-père.

Ni les larmes ni le temps n’ont pu effa-cer votre souvenir et encore moins la dou-leur que représente votre perte. En ce tristeet douloureux souvenir, nous demandons àtous ceux qui les ont connu!s d’avoir unepieuse pensée pour eux. Reposez en paix,chers père et frère. Que Dieu vous accueilleen Son Vaste Paradis. A Dieu nous apparte-ment et à Lui nous retournons. F125328

––––––––––––––––––––Il y a une année, disparaissait notre

chère mère et grand-mère, la généreuseHadja Hadhoum

En ce douloureux anniversaire, qui coïn-cide avec le mois sacré du Ramadan, nousdemandons à tous ceux qui ont connu ladéfunte d’avoir une pieuse pensée pour elleet de prier pour le repos de son âme.

A Dieu nous appartenons et à Lui nousretournons.

Tes enfants, tes proches et Ghouti.F03011/B14

NECROLOGIE

ANNIVERSAIRES–––––----------------------A notre chèreMalika Hazar TahraouiCe petit ange qui estvenu égayer notrefoyer le 24/8/2010,tous nos vœux pourton premierprintemps. Nous tesouhaitons longue viepleine de bonheur et deréussite dans la vie.En soufflant ta première bougie,nous pensons déjà à l’année prochaine,inch’Allah !Tes grands-parents, Taty et Tonton.

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–––––----------------------A notre adorable petitedemoiselle

Alicia BouceffaAujourd’hui, notreadorable princesseAlicia soufflera satroisième bougie.Que cette journées’épanouisse et soitporteuse d’heureuxévénements. Ce messageapporte mille bons souhaits pour des joursheureux ! Et que tous les moments heureuxde ta vie t'appartiennent aujourd'hui,demain et toujours. En te souhaitant tout lebonheur possible pour ton anniversaire !et qu’il soit léger et joyeux et que sonsouvenir ensoleille longtemps les jours àvenir. En ce jour exceptionnel, nous nousjoignons tous ; maman Sabrina, papaDjamel, les tontons et les tatas, cousins etcousines, grands-parents, amies et prochespour crier haut et fort : “Joyeux etmerveilleux anniversaire, Alicia.” F117884/B13

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PENSÉEPENSÉEIl y a 8 ans, jourpour jour, le 23 août2003, nous a quittésà jamais notre cherpère, grand-père etarrière-grand-père

ZEMIRLIHADJ AMMAR AKLI

laissant un grand vide. En ce triste souvenir, nous demandons àtous ceux qui l'ont connu et aimé d'avoirune pieuse pensée en sa mémoire.Tes enfants et tes petits-enfants qui vousont aimé ne pourront de ce fait t'oublier.

Repose en paix BABA EL HADJ«A Dieu nous appartenons et à Lui

nous retournons.»R117900 B/13

PenséeIl y a un an, le 22Ramadan 1431, nousquittait à jamais notre filsadoré à l'aube de ses 31ans

LAMARI SAMIRnous laissant, parti versun monde meilleur, dansune douleur si violente, un chagrin si profond,une détresse immense, un abîme sans fond.Ici bas, tu commençais à bourgeonner, auprès deNotre Seigneur tu as sûrement fleuri à jamais .Adieu mon fils. Que Dieu t'accorde les jardins deL'EDEN. Tu resteras notre fierté éternelle.Puisse Dieu t'accorder Sa Sainte Miséricorde.En cette douloureuse occasion, ta famille LAMA-RI DE AIN EL HAMMAM ( T O ) et de Blidademandent à tous ceux et celles qui t’ont connu,aimé, apprécié de prier pour toi et d'avoir unepieuse pensée en ta mémoire.

«A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.»

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Ma princesse voici venuenfin le jour de tondeuxième anniver-saire.Deux ans que tues entrée dans nosvies, ce fut le plusbeau des cadeauxma jolie.Il y a 2 ans, la famil-le s’est agrandie, uncadeau du ciel a rendu notre vie pleine de miel.Tes parents sont fiers de toi, ta présence est unejoie éternelle.Ton papa Mamine, ta maman Maya te souhai-tent

ppppeeeettttiiiitttt aaaannnnggggeeee MMMMaaaarrrriiiiaaaaun heureux anniversaire.

QQQQuuuueeee DDDDiiiieeeeuuuu tttteeee pppprrrroooottttèèèèggggeeee mmmmaaaa cccchhhhéééérrrriiiieeee....F DRIVE/B1

AAAANNNNNNNNIIIIVVVVEEEERRRRSSSSAAAAIIIIRRRREEEERÉPUBLIQUE ALGÉRIENNE DÉMOCRATIQUE ET POPULAIREWILAYA DE TIZI OUZOU

DAÏRA DE AÏN EL HAMMAMCOMMUNE DE AÏN EL HAMMAM

En date du 21/07/2011, M. Ben Laziz Mouloud, néle 10/06/1979 à Aïn El Hammam, fils de Mehana et deABOU Saliha demeurant à rue Didouche-Mourad, com-mune de Aïn El Hammam, a formulé auprès de l’APCde Aïn EL Hammam une requête tendant à obtenir uncertificat de possession sur une parcelle de terraindénommée Thainssarthe sise à Taourirt Amrane, com-mune de Aïn El Hammam, d’une superficie totale de184 m2.

Limitée dans son ensemble :• Au nord : piste• Au sud : piste • A l’est : propriété Aït Messaoud Rabah• A l’ouest : propriété Naït Laziz TaharToutes contestations ou oppositions devront être for-

mulées par écrit dans un délai n’excédant pas deux (02)mois, à partir de l’insertion du présent avis à Monsieurle Président de l’APC de Aïn El Hammam, ServiceUrbanisme et Réserves foncières.

Application des dispositions de l’article 4 du décretexécutif n°91-252 du 27 juillet 1991.

Aïn El Hammam, le Président de l’APC.R117903/B13

AVIS

Une vision politicienne – ce en quoi noussommes passés maîtres — a focalisé l’atten-tion sur le pouvoir d’achat des avoirs algé-riens à l’étranger, notamment aux Etats-Unis.L’équation est plus complexe mais n’augurepas pour autant de beaux horizons pour uneéconomie rentière qui ne pèse que par cequ’elle consomme(*).

Des cours du brut en baisse et de surcroîtlibellés dans un dollar déprécié, avec l’annon-ce d’une inflation en hausse frappant desimportations croissantes. Tels sont les ingré-dients du scénario catastrophe pour l’écono-mie algérienne. Une perspective qui sonne leglas du pilotage automatique par la dépensepublique pratiqué aujourd’hui et réclame unenouvelle gouvernance et de nouveaux arbi-trages.

La menace inflationniste qui accompagneles mesures préconisées pour faire face aucasse-tête de la dette publique n’est pas unevue de l’esprit.

Elle est préconisée par l'ancien chief eco-nomist du FMI, également considéré commel'un des grands économistes contemporains,Kenneth Rogoff, qui plaide pour une «inflationmodérée»(**) comme moyen de réduire lesdettes d’Etats industrialisés vivant au-dessusde leurs moyens, ayant pour la plupart projetédes anticipations trop optimistes de leursretours sur investissements.

La proposition (d’alléger l’effort de rem-boursement de la dette par un recours à l’in-flation) n’est certes pas dans l’air du tempscar elle implique pour les entreprises demoins rémunérer leurs actionnaires, mais lesauvetage du système vaut bien, momenta-nément, quelques «sacrifices». Le temps,notamment, d’éponger les excédents dedevises de ceux qui ne savent pas quoi enfaire ou en font un mauvais usage, aux yeuxdes grands argentiers !

Pour Kenneth Rogoff, le problème actuelest celui de «l'endettement catastrophique quitouche l'économie à l'échelle mondiale etauquel il sera impossible de remédier rapide-ment sans la mise en place d'un système detransfert de la richesse des créanciers auxdébiteurs, en recourant au choix soit du non-paiement, soit de la répression financière, soitde l'inflation.»

Denis Clerc traduit l’équation de façon plussimple : «En clair, la dette globale – celle desEtats, mais aussi celle des ménages et celledes entreprises – est trop lourde pour penserqu'elle sera remboursée : les débiteurs seront

étranglés avant d'y parvenir, et tout le monde,créanciers compris, supportera douloureuse-ment les conséquences de cet étranglement.Que faire alors ? On peut passer l'éponge(faillite, défaut de paiement ou annulation detout ou partie de la dette). On peut aussiimposer une baisse, voire une suppressiondes intérêts sur la dette pour la rendre sup-portable (c'est la “répression financière”). Onpeut enfin recourir à l'inflation : les prix aug-mentent, les salaires et les autres revenuségalement, ce qui permet de réduire le poidsrelatif de la dette»(***).

Dans l'histoire économique, ceux qui pré-conisent l’inflation sont qualifiés de «dévalua-teurs». Dans le conflit d’intérêts qui a toujoursopposé le banquier et l’industriel – que lecapitalisme financier a fait passer manu mili-tari sous les fourches caudines du premier —le banquier défend les créanciers, car sonmétier est de faire du crédit : pas questionalors pour lui d'être remboursé en monnaie desinge, d'où le choix de la déflation.L’industriel, au contraire, défend les emprun-teurs, car ses profits ne suffisent en généralpas à autofinancer leur croissance.

Dans le cas d’espèce, la dévaluation – quiofficialise et pérennise la perte de pouvoird'achat du dollar – facilite le remboursementdes dettes, puisqu'un dollar chèrementemprunté avant la crise peut être rembourséavec un dollar ayant perdu de grosses partsde sa valeur.

«L'inflation comme outil de domesticationde la finance, est-ce encore valable aujour-d'hui ?», s’interroge Denis Clerc.

«Le fait de déprécier les créances exis-tantes permet toujours d'alléger le fardeau dela dette (…) Mais il s'accompagne d'uneconséquence qu'il ne faut pas sous-estimer.Les banques et les organismes financiers,anticipant ces évolutions, peuvent se prému-nir contre elles en indexant leurs taux d'intérêtsur l'inflation, ou en les augmentant si elles nepeuvent pratiquer de taux variables. Il y adonc un risque de renchérissement compen-sateur du coût du crédit : ce que les orga-nismes de crédit perdent du fait de la réduc-tion de valeur du capital prêté, ils s'efforcerontsans doute de le remplacer par un taux d'inté-rêt plus élevé. Ce qui devrait inciter les entre-prises à moins emprunter, donc à davantagepratiquer l'autofinancement».

Entre les trois options ainsi recensées, l’in-flation est, pour Kenneth Rogoff, «un moindremal pour résoudre la crise».

Se voulant réaliste et «peu rassurant»,Kenneth Rogoff qualifie la crise actuelle de«Seconde Grande Contraction», «une crisefinancière classique très sérieuse», et non«une récession classique très sérieuse». Lacrise porte sur une contraction «qui neconcerne pas seulement la production et l'em-ploi, comme c’est le cas dans une récessionnormale, mais également la dette et le crédit,ainsi que le désendettement, qui nécessitegénéralement plusieurs années».

Les Grandes Contractions, qu’il opposeaux récessions, «sont des événements trèsrares, qui surviennent peut-être une fois tousles 70 ou 80 ans».

En clair, il s’agit d’une pneumonie, plutôtque d’un «mauvais rhume». Et le traitementefficace à prescrire tient à une bonne dosed’inflation sur une période assez longue parceque, à la différence d’une récession clas-sique, où la reprise de la croissance s’effec-tue dans un retour raisonnablement rapide àla normalité, une crise financière classique etprofonde exige une période de plus de quatreans à une économie «rien que pour retrouverun niveau de revenu par habitant égal à celuid’avant-crise».

Ici, dans le cas d’une «GrandeContraction,» c’est le traitement de la dettequi constitue la mesure phase, la meilleurestratégie consistant pour les gouvernements àaccélérer sa restructuration et sa réduction.

Kenneth Rogoff soutient que «le seulmoyen pratique d’écourter la douloureusepériode de désendettement et de croissanceralentie à venir consisterait en un recoursmodéré à l’inflation, disons 4 à 6%, pendantplusieurs années».

Quoique, idéalement étalée dans le temps,l’inflation s’annonce au mieux «importante»,au pire «massive». Celle-ci permettrad'éteindre ou du moins de réduire les dettesinternes. S’agissant des dettes externes, leurréduction/extinction nécessitera une dévalua-tion globale des grandes monnaies occiden-tales, également inéluctable.

Certes, Kenneth Rogoff n’ignore pas lepoids qu’une telle mesure transfert à la char-ge des débiteurs : «Bien évidemment, l'infla-tion est un transfert injuste et arbitraire desrevenus des épargnants vers les débiteurs.Mais, en fin de compte, un tel transfert corres-pond à la mesure la plus directe pour espérerune reprise rapide. L’inflation frappera quoiqu’il arrive, d’une manière ou d’une autre, etc’est ce que l’Europe est en train de com-

prendre dans la douleur».Un tel transfert est d’autant plus injuste

que, dans l’intervalle, et pendant longtempsencore, les écarts de productivité dont bénéfi-cient les anciennes puissances industriellesne compenseront pas les écarts de coût quisont la force de frappe des pays émergentsqui auront, au demeurant, pris le risque deplacer leurs avoirs auprès de leurs grandsclients. L’Algérie est de ceux-là.

A. B.

(*) S’agissant de nos importations, essen-tiellement alimentaires, selon la dernière édi-tion du rapport Food Price Watch, du Groupede la Banque mondiale, publiée le 15 aoûtcourant, les prix alimentaires mondiaux rele-vés en juillet 2011 restent nettement plus sou-tenus qu’en juillet 2010. Globalement, leurniveau est de 33 % supérieur à celui de l’andernier, des produits fortement demandéschez nous comme le maïs (+ 84 %), le sucre(+ 62 %), le blé (+ 55 %) et l’huile de soja(+ 47 %) contribuant à cette augmentation.Certains produits de première nécessité affi-chent toujours une forte volatilité sur la pério-de. Ainsi, les prix du blé et du maïs, quiavaient reculé en juin, sont repartis à la haus-se les 15 premiers jours de juillet et les prixdu riz, en baisse entre février et mai, augmen-tent à nouveau.

(**) Kenneth Rogoff, Cette crise est plusqu'une récession, Les Echos, 3 août 2011.

(***) Denis Clerc, L’inflation contre la dette,Alternatives Economiques, 9 août 2011.

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Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâ[email protected]@[email protected]

POUSSE AVEC EUX !Code de l’information. Le gouvernement supprime les peines de pri-son pour les journalistes, mais maintient le permis à…

… points publicitaires !

Ne croyez surtout pas qu’un bunker présidentiel seconstruit comme ça, sur un claquement de doigts ! Que nenni !Tous les bâtisseurs, les vrais, vous le diront : un bunker prési-dentiel exige du savoir-faire, beaucoup de savoir-faire et del’argent, beaucoup d’argent. Et jamais de l’argent du présidentdictateur lui-même à qui est destiné ce cadeau immobilier.Partant de ce constat, je suis amené à en faire un autre. Lesmêmes bâtisseurs, aidés par des spécialistes en perforationdes cuirasses de tous genres et en tous matériaux de corpsd’état, vous confirmeront également qu’il n’existe pas de bun-ker inviolable, que le bunker infaillible n’a pas encore étéinventé. Fort de ces deux constats solides comme du béton etarmé de ma seule conviction de faire économiser aux paysarabes, donc aussi au mien, du temps, de l’argent public et dela sueur de maçons honnêtes, j’adresse cette gentille sup-plique aux gentils dictateurs arabes : arrêtez de vous faireconstruire des bunkers, comme celui où s’est réfugié ces der-nières heures Kadhafi. Ça ne sert à rien ! C’est tout juste sivous aurez le temps d’y séjourner quelques heures avant que

les cloisons ne volent en éclats comme des parois en verre etque la fureur populaire ou un GI's viennent vous en sortir ettraîner dehors devant les caméras. Gentils dictateurs entêtésencore en poste à la tête de vos pays, ne voyez-vous pas l’in-utilité de cet habitat précaire qu’est le bunker ? Ne constatez-vous pas tous les jours qu’il ne sert à rien d’aller s’enterrersous terre, puisque de toutes les façons, on vous en déterrerapour vous enterrer de nouveau, mais ailleurs ? Sans les hon-neurs. Gentils dictateurs arabes, mon gentil message n’ad’autre motivation que de vous montrer l’inanité de votredémarche, l’imbécilité crasse de votre système de défense ulti-me, l’incongruité de cette croyance qui vous anime et qui vousfait élever le bunker au rang céleste de demi-dieu protecteur.L’argent du bunker, utilisez-le plutôt à un moyen plus ingé-nieux de vous casser du lieu de vos délits et crimes. Trouvez-vous un bon passeur, un clandestin de la harga, payez-le gras-sement et priez que les gardes-côtes italiens, espagnols,français, grecs, maltais ou javanais fassent preuve d’un peu declémence lorsque vous apparaitrez sur leurs radars. Mais, degrâce, une bonne fois pour toutes, laissez tomber les bunkers.Ça en devient franchement ridicule ! Je fume du thé et je resteéveillé, le cauchemar continue.

H. L.

Gentil message aux gentils dictateurs arabes !