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115 e Congrès de la Société Française d'Ophtalmologie J. Fr. Ophtalmol. 1S138 DMLA et néovaisseaux maculaires cyanine (ICG) et une SD-OCT ont été effectuées chez 6 patients. Chez un patient avec une anamnèse d’anaphylaxie majeure, une SD-OCT seule a été effectuée. Résultats : L’angiographie à la fluorescéine a montré une hyperfluorescence pré- coce avec diffusion tardive. Un décollement séreux de l’épithélium pigmentaire (DSEP) était présent dans 5/6 cas. L’angiographie ICG a révélé un « hot spot » hyper-fluorescent dans l’aire maculaire dans 6/6 cas. La SD-OCT a montré un DSEP dans 6/7 cas et des kystes intra-rétiniens dans 6/7 cas. La coupe qui tra- versait le « hot spot » de l’angiographie ICG a confirmé le diagnostic de proliféra- tion angiomateuse rétinienne en mettant en évidence une lésion intra-rétinienne hyper-réflective, souvent en relation anatomique avec le DSEP, localisée à une épaisseur variable. Discussion : La SD-OCT est une méthode complémentaire utile pour confirmer le diagnostic d’une prolifération angiomateuse rétinienne dans le cadre d’une DMLA exsudative. Sa résolution haute et sa vitesse augmentée permettent une image des couches rétiniennes qui ressemble à l’histologie et, par conséquent, une localisa- tion précise de la lésion angiomateuse. Conclusion : La SD-OCT peut confirmer le diagnostic d’une prolifération angio- mateuse rétinienne avec précision, en apportant des détails anatomiques quant à la localisation de la lésion pathogène. Truong SN et al. Retina 2007 ; 27 : 915 Polito A et al. Ann Acad Med Singapore 2006 ; 35 : 420 439 IVT de Bevacizumab combinée à la PDT dans les anastomoses choriorétiniennes de la DMLA : moins de traitements pour une efficacité comparable aux IVT seules. Bevacizumab IVT associated with PDT in retinal angiomatous proliferation of AMD: less treatment with similar efficiency than IVT alone. GIRAUD C*, BOURHIS A, BONNEL S, WOLFF B, LE MER Y, SAHEL JA (Paris) Objectif : Comparer l’efficacité d’un traitement combiné par injection intravi- tréenne (IVT) de Bevacizumab et PDT, à des IVT de Bevacizumab seules itératives, dans le traitement des anastomoses choriorétiniennes de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA). Matériels et Méthodes : Cas clinique d’une patiente ayant présenté successive- ment une anastomose chorio-rétinienne bilatérale et symétrique aux deux yeux, traitée par IVT de Bevacizumab seules pour l’œil droit et par traitements combinés pour l’œil gauche. L’acuité visuelle ETDRS, l’épaisseur maculaire et les rétinogra- phies +/– angiographies ont été évaluées initialement, 3 à 6 semaines après cha- que traitement et au terme du suivi. Résultats : 13 IVT de Bevacizumab ont été administrées dans l’œil droit sur une période de 27 mois. Un traitement combiné (2 IVT à 6 semaines d’intervalle + 1PDT 8 jours après la 1 re IVT) a été effectué sur l’œil gauche sur une période de 17 mois. L’acuité visuelle avant traitement était évaluée à 20/64 (51) OD et 20/40 (69) OG. L’OCT montrait la présence d’un DEP associé à un OMC dont l’épaisseur totale était mesurée à 616 μ OD et 625 μ OG. L’angiographie à la fluorescéine et au vert d’infra- cyanine confirmait le diagnostique d’anastomose choriorétinienne de stade 3 selon la classification de Yanuzzy. Au terme du suivi, l’acuité visuelle était évaluée à 20/32 (78) OD et 20/32 (74) OG ; l’OCT montrait la disparition des signes d’exsudations avec une épaisseur maculaire centrale estimée à 160 μ OD et 175 μ OG. Le recul depuis le dernier traitement est de 8 jours pour l’OD et de 14 mois pour l’œil gauche. Discussion : Chez cette patiente, le traitement combinant la PDT à 2 IVT de Beva- cizumab a permis de diminuer le nombre d’IVT en gardant la même efficacité en terme d’acuité visuelle et de profil maculaire. Le recul après traitement est de 14 mois pour cet œil alors que l’œil ayant bénéficié d’IVT seules est toujours en cours de traitement. La diminution du nombre d’IVT a permis d’améliorer le confort de vie de la patiente et de diminuer le coût du traitement. Conclusion : Les traitements combinés par IVT de Bevacizumab et PDT pour- raient permettre de diminuer le nombre d’IVT pour un résultat fonctionnel et ana- tomique équivalent. Une étude prospective randomisée serait souhaitable pour confirmer ces résultats. 440 Analyse en SD-OCT des résultats du traitement des vasculopathies polypoïdales choroïdiennes par Ranibizumab. SD-OCT evaluation of treatment results with Ranibizumab of vascular polypoidal choroidopathies. VISMARA S*, COSCAS F, LI CALZI C (Paris), ZOURDANI A (Nice), COSCAS G (Créteil) Introduction : Analyse et suivi par SD-OCT, des résultats du traitement par injec- tion intra-vitréennes de Ranibizumab et étude de la valeur pronostique des altéra- tions des couches externes de la rétine et des signes réactionnels. Matériels et Méthodes : Série de 10 patients atteints de vasculopathie polypoï- dale choroïdienne, d’âge moyen de 65.2 ans, tous caucasiens, traités par 5.2 injec- tions intravitréennes de Ranibizumab en 12 mois. Ces patients ont été examinés mensuellement par biomicroscopie, angiographies à la fluorescéine et en SLO-ICG et par SD-OCT. L’étude des résultats du traitement a été basée d’une part sur les résultats fonctionnels et sur l’acuité visuelle, d’autre part, sur les variations d’épais- seur rétinienne et sur l’évolution des altérations morphologiques des couches externes et des signes réactionnels, pour évaluer leur rôle dans les indications de réinjection et leur valeur pronostique. Résultats : Amélioration spectaculaire et rapide avec diminution significative (supérieure à 25 % et supérieure à 100 μm) de l’épaisseur rétinienne dans 80 % des cas. Après 12 mois et une moyenne de 5.2 injections intravitréennes, progrès d’acuité visuelle avec gain moyen de 3 lignes ETDRS. La persistance d’une fibrose dans 40 % des cas a été associée avec une stabilisation de l’acuité visuelle et un gain moyen d’1 ligne ETDRS. Discussion : Disparition ou régression majeure des signes réactionnels exsudatifs et inflammatoires (zones de densification et points hyper-réflectifs) dans 90 % des patients. Persistance des polypes, atténués et sans réaction exsudative dans 40 % des cas. Des récidives exsudatives ont été très fréquentes (90 % des cas) mais immédiatement sensibles à la reprise du traitement par injections intra-vitréennes. Par contre, une réaction de fibrose, englobant parfois ces polypes, a été observée dans 60 % des cas. Conclusion : Les vasculopathies polypoïdales choroïdiennes en cours de décom- pensation bénéficient largement du traitement par injections intravitréennes de Ranibizumab, mais celui-ci doit être précoce et prolongé pour éviter récidives exsudatives et fibrose résiduelle. La présence des signes inflammatoires au voisi- nage du polype est une indication à prolonger le traitement. 441 Vasculopathie polypoïdale choroïdienne : Comment traiter ? Polypoidal choroidal vasculopathy: How to treat it? MARTINEZ GIRALT O*, ALARCON I, VILAPLANA I, BLANCH D, POPOSKY V, KHAOULY S (Barcelone, Espagne), ACEBES X (Llobregat, Espagne) Introduction: Polypoidal choroidal vasculopathy is a disease with characteristic choroidal vascular abnormalities. Although the polypoidal choroidal vasculopathy and age-related macular degeneration have been known to share common genetic factors, clinical characteristics suggest that polypoidal choroidal vasculopathy is a separate clinical entity from age-related macular degeneration. Indocyanine green angiography is essential for diagnosis. The prevalence is higher in Asian people than in Caucasians. In some cases, a spontaneous resolution can occur with no treatment at all. The results of photodynamic therapy for polypoidal choroidal vasculopathy are encouraging. The lower efficacy of Bevacizumab has been shown for polypoidal choroidal vasculopathy Recurrence may affect vision over time. Materials and Methods: Two females of 50 and 75 years old with subacute visual loss were examined. ICG angiography demonstrates the presence of poly- poidal choroidal vasculopathy. In one case the polypoidal lesion disappears without treatment. The other case is treated with focal PDT showing a complete resolution of the lesion. Rsults: The visual acuity in both cases is recovered partially and it is stable 9 months later with no recurrence of the lesion. Discussion: As Polypoidal choroidal vasculopathy has a difficult management, when the polypoidal lesion is out of the fovea, it is fair to wait and see its behaviour. In case treatment is needed, the PDT is the best option. Conclusion: The way to manage Polypoidal Choroidal Vasculopathy remains controversial. Several treatments have been used but at the moment observation or PDT is the best option. A treatment that stops recurrences is not available yet. 442 Évaluation du Ranibizumab dans les néo-vascularisations choroïdiennes compliquant des stries angioïdes. Ranibizumab in choroidal neovascularization secondary to angioid streaks. LEON L*, NACOUZI R (Le Mans) Introduction : Les stries angioïdes sont des craquelures de la membrane de Bruch prédisposant au risque de néo-vascularisation choroïdienne. Elles peuvent être isolées ou, plus souvent, associées au pseudo xanthome élastique qui doit être recherché. Objectifs et Méthodes : Apprécier l’efficacité des injections intra vitréennes de Ranibizumab dans le cadre de néo-vascularisation choroïdienne associée à des stries angioïdes. 2 patients ont bénéficié de séries de 3 intra vitréennes de Ranibi- zumab sur 2 mois. Chacun présentait une néo-vascularisation choroïdienne unila- térale associée à des stries angioïdes bilatérales. L’efficacité du traitement a été évaluée sur les acuités visuelles, les angiographies et les OCT pré et post injec- tions Résultats : En ce qui concerne l’acuité visuelle, stabilisation pour l’un et amélio- ration nette pour l’autre patient. La néo-vascularisation choroïdienne a été stabili-

439 IVT de Bevacizumab combinée à la PDT dans les anastomoses choriorétiniennes de la DMLA : moins de traitements pour une efficacité comparable aux IVT seules

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115e Congrès de la Société Française d'Ophtalmologie J. Fr. Ophtalmol.1S138

DMLA et néovaisseaux maculaires

cyanine (ICG) et une SD-OCT ont été effectuées chez 6 patients. Chez un patientavec une anamnèse d’anaphylaxie majeure, une SD-OCT seule a été effectuée.Résultats : L’angiographie à la fluorescéine a montré une hyperfluorescence pré-coce avec diffusion tardive. Un décollement séreux de l’épithélium pigmentaire(DSEP) était présent dans 5/6 cas. L’angiographie ICG a révélé un « hot spot »hyper-fluorescent dans l’aire maculaire dans 6/6 cas. La SD-OCT a montré unDSEP dans 6/7 cas et des kystes intra-rétiniens dans 6/7 cas. La coupe qui tra-versait le « hot spot » de l’angiographie ICG a confirmé le diagnostic de proliféra-tion angiomateuse rétinienne en mettant en évidence une lésion intra-rétiniennehyper-réflective, souvent en relation anatomique avec le DSEP, localisée à uneépaisseur variable.Discussion : La SD-OCT est une méthode complémentaire utile pour confirmer lediagnostic d’une prolifération angiomateuse rétinienne dans le cadre d’une DMLAexsudative. Sa résolution haute et sa vitesse augmentée permettent une image descouches rétiniennes qui ressemble à l’histologie et, par conséquent, une localisa-tion précise de la lésion angiomateuse.Conclusion : La SD-OCT peut confirmer le diagnostic d’une prolifération angio-mateuse rétinienne avec précision, en apportant des détails anatomiques quant àla localisation de la lésion pathogène.Truong SN et al. Retina 2007 ; 27 : 915Polito A et al. Ann Acad Med Singapore 2006 ; 35 : 420

439IVT de Bevacizumab combinée à la PDT dans les anastomoses choriorétiniennes de la DMLA : moins de traitements pour une efficacité comparable aux IVT seules.Bevacizumab IVT associated with PDT in retinal angiomatous proliferation of AMD: less treatment with similar efficiency than IVT alone.GIRAUD C*, BOURHIS A, BONNEL S, WOLFF B, LE MER Y, SAHEL JA (Paris)

Objectif : Comparer l’efficacité d’un traitement combiné par injection intravi-tréenne (IVT) de Bevacizumab et PDT, à des IVT de Bevacizumab seules itératives,dans le traitement des anastomoses choriorétiniennes de la dégénérescencemaculaire liée à l’âge (DMLA).Matériels et Méthodes : Cas clinique d’une patiente ayant présenté successive-ment une anastomose chorio-rétinienne bilatérale et symétrique aux deux yeux,traitée par IVT de Bevacizumab seules pour l’œil droit et par traitements combinéspour l’œil gauche. L’acuité visuelle ETDRS, l’épaisseur maculaire et les rétinogra-phies +/– angiographies ont été évaluées initialement, 3 à 6 semaines après cha-que traitement et au terme du suivi.Résultats : 13 IVT de Bevacizumab ont été administrées dans l’œil droit sur unepériode de 27 mois. Un traitement combiné (2 IVT à 6 semaines d’intervalle + 1PDT8 jours après la 1re IVT) a été effectué sur l’œil gauche sur une période de 17 mois.L’acuité visuelle avant traitement était évaluée à 20/64 (51) OD et 20/40 (69) OG.L’OCT montrait la présence d’un DEP associé à un OMC dont l’épaisseur totale étaitmesurée à 616 μ OD et 625 μ OG. L’angiographie à la fluorescéine et au vert d’infra-cyanine confirmait le diagnostique d’anastomose choriorétinienne de stade 3 selonla classification de Yanuzzy. Au terme du suivi, l’acuité visuelle était évaluée à 20/32(78) OD et 20/32 (74) OG ; l’OCT montrait la disparition des signes d’exsudationsavec une épaisseur maculaire centrale estimée à 160 μ OD et 175 μ OG. Le reculdepuis le dernier traitement est de 8 jours pour l’OD et de 14 mois pour l’œil gauche.Discussion : Chez cette patiente, le traitement combinant la PDT à 2 IVT de Beva-cizumab a permis de diminuer le nombre d’IVT en gardant la même efficacité enterme d’acuité visuelle et de profil maculaire. Le recul après traitement est de 14mois pour cet œil alors que l’œil ayant bénéficié d’IVT seules est toujours en coursde traitement. La diminution du nombre d’IVT a permis d’améliorer le confort devie de la patiente et de diminuer le coût du traitement.Conclusion : Les traitements combinés par IVT de Bevacizumab et PDT pour-raient permettre de diminuer le nombre d’IVT pour un résultat fonctionnel et ana-tomique équivalent. Une étude prospective randomisée serait souhaitable pourconfirmer ces résultats.

440Analyse en SD-OCT des résultats du traitement des vasculopathies polypoïdales choroïdiennes par Ranibizumab.SD-OCT evaluation of treatment results with Ranibizumab of vascular polypoidal choroidopathies.VISMARA S*, COSCAS F, LI CALZI C (Paris), ZOURDANI A (Nice), COSCAS G (Créteil)

Introduction : Analyse et suivi par SD-OCT, des résultats du traitement par injec-tion intra-vitréennes de Ranibizumab et étude de la valeur pronostique des altéra-tions des couches externes de la rétine et des signes réactionnels.Matériels et Méthodes : Série de 10 patients atteints de vasculopathie polypoï-dale choroïdienne, d’âge moyen de 65.2 ans, tous caucasiens, traités par 5.2 injec-

tions intravitréennes de Ranibizumab en 12 mois. Ces patients ont été examinésmensuellement par biomicroscopie, angiographies à la fluorescéine et en SLO-ICGet par SD-OCT. L’étude des résultats du traitement a été basée d’une part sur lesrésultats fonctionnels et sur l’acuité visuelle, d’autre part, sur les variations d’épais-seur rétinienne et sur l’évolution des altérations morphologiques des couchesexternes et des signes réactionnels, pour évaluer leur rôle dans les indications deréinjection et leur valeur pronostique.Résultats : Amélioration spectaculaire et rapide avec diminution significative(supérieure à 25 % et supérieure à 100 μm) de l’épaisseur rétinienne dans 80 %des cas. Après 12 mois et une moyenne de 5.2 injections intravitréennes, progrèsd’acuité visuelle avec gain moyen de 3 lignes ETDRS. La persistance d’une fibrosedans 40 % des cas a été associée avec une stabilisation de l’acuité visuelle et ungain moyen d’1 ligne ETDRS.Discussion : Disparition ou régression majeure des signes réactionnels exsudatifset inflammatoires (zones de densification et points hyper-réflectifs) dans 90 % despatients. Persistance des polypes, atténués et sans réaction exsudative dans 40 %des cas. Des récidives exsudatives ont été très fréquentes (90 % des cas) maisimmédiatement sensibles à la reprise du traitement par injections intra-vitréennes.Par contre, une réaction de fibrose, englobant parfois ces polypes, a été observéedans 60 % des cas.Conclusion : Les vasculopathies polypoïdales choroïdiennes en cours de décom-pensation bénéficient largement du traitement par injections intravitréennes deRanibizumab, mais celui-ci doit être précoce et prolongé pour éviter récidivesexsudatives et fibrose résiduelle. La présence des signes inflammatoires au voisi-nage du polype est une indication à prolonger le traitement.

441Vasculopathie polypoïdale choroïdienne : Comment traiter ? Polypoidal choroidal vasculopathy: How to treat it?MARTINEZ GIRALT O*, ALARCON I, VILAPLANA I, BLANCH D, POPOSKY V, KHAOULY S (Barcelone, Espagne), ACEBES X (Llobregat, Espagne)

Introduction: Polypoidal choroidal vasculopathy is a disease with characteristicchoroidal vascular abnormalities. Although the polypoidal choroidal vasculopathyand age-related macular degeneration have been known to share common geneticfactors, clinical characteristics suggest that polypoidal choroidal vasculopathy is aseparate clinical entity from age-related macular degeneration.Indocyanine green angiography is essential for diagnosis. The prevalence is higherin Asian people than in Caucasians. In some cases, a spontaneous resolution canoccur with no treatment at all. The results of photodynamic therapy for polypoidalchoroidal vasculopathy are encouraging. The lower efficacy of Bevacizumab hasbeen shown for polypoidal choroidal vasculopathyRecurrence may affect vision over time.Materials and Methods: Two females of 50 and 75 years old with subacutevisual loss were examined. ICG angiography demonstrates the presence of poly-poidal choroidal vasculopathy. In one case the polypoidal lesion disappearswithout treatment. The other case is treated with focal PDT showing a completeresolution of the lesion.Rsults: The visual acuity in both cases is recovered partially and it is stable 9months later with no recurrence of the lesion.Discussion: As Polypoidal choroidal vasculopathy has a difficult management,when the polypoidal lesion is out of the fovea, it is fair to wait and see its behaviour.In case treatment is needed, the PDT is the best option.Conclusion: The way to manage Polypoidal Choroidal Vasculopathy remainscontroversial. Several treatments have been used but at the moment observationor PDT is the best option. A treatment that stops recurrences is not available yet.

442Évaluation du Ranibizumab dans les néo-vascularisations choroïdiennes compliquant des stries angioïdes.Ranibizumab in choroidal neovascularization secondary to angioid streaks.LEON L*, NACOUZI R (Le Mans)

Introduction : Les stries angioïdes sont des craquelures de la membrane deBruch prédisposant au risque de néo-vascularisation choroïdienne. Elles peuventêtre isolées ou, plus souvent, associées au pseudo xanthome élastique qui doitêtre recherché.Objectifs et Méthodes : Apprécier l’efficacité des injections intra vitréennes deRanibizumab dans le cadre de néo-vascularisation choroïdienne associée à desstries angioïdes. 2 patients ont bénéficié de séries de 3 intra vitréennes de Ranibi-zumab sur 2 mois. Chacun présentait une néo-vascularisation choroïdienne unila-térale associée à des stries angioïdes bilatérales. L’efficacité du traitement a étéévaluée sur les acuités visuelles, les angiographies et les OCT pré et post injec-tionsRésultats : En ce qui concerne l’acuité visuelle, stabilisation pour l’un et amélio-ration nette pour l’autre patient. La néo-vascularisation choroïdienne a été stabili-