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ANASTOMOSES ANASTOMOSES JOURNAL BIMESTRIEL DE RADIOLOGIE INTERVENTIONNELLE Ce mois de mars marque le lancement de la nouvelle enquête sur l’activité d’embolisation des centres français, à l’initiative de la SFICV. L’objectif de cette édition est de déterminer, à partir du recensement des centres et au niveau de chaque région, les différents maillages capables d’effectuer ces gestes, et donc de répondre aux demandes sur la permanence des soins. Le questionnaire, qui a été simplifié, a été validé par le bureau de la SFICV le 23 février. Pour les centres où plusieurs praticiens effectuent de l’embo- lisation, il y aura un responsable. Le questionnaire sera adressé par courrier et téléchargeable sur le site Internet de la SFICV. Le Dr Christophe Lions, en charge du projet pour le bureau de la SFICV, sera épaulé par Mme Latifa Madj pour les relances téléphoniques individuelles. La récolte des données doit se terminer courant mai, pour une présentation des résultats lors des JFICV 2009 (cf. p. 7). DERNIÈRE MINUTE L a médecine moderne est de moins en moins invasive et doit faire appel aux moyens d’imagerie pour guider les thérapeutiques, qui sont de plus en plus sophistiquées. Les bénéfices pour le confort du patient et la qualité des soins – sur le plan médicoéconomique, en raccourcissant la durée de séjour – sont évidents. La radiologie joue un rôle charnière dans cette révolution, mais les modalités d’exercice de la radiologie interven- tionnelle (RI) ne font l’objet d’aucun texte actuellement. La Fédération de radiologie interventionnelle (FRI), au sein de la Société française de radiologie (SFR), y travaille afin de définir les conditions d’exercice. Par rapport aux équipements d’imagerie, j’y vois trois organisations possibles : 1. L’utilisation des équipements existants (échographie, scanner, IRM) à des fins diagnostiques pour la réalisa- tion d’actes de RI (drainages, infiltrations, biopsies, etc.) pour des patients en soins externes. La rapidité de ces actes et la flexibilité de leur réalisation au sein d’orga- nisations légères permettent de soigner de nombreux patients. Ces actes sont accompagnés de mesures d’asepsie de type chirurgicale. 2. L’identification des salles de RI dédiées pour la réalisa- tion d’actes de RI plutôt thérapeutiques (pose de PAC ou de cathéters tunnelisés, drainages biliaires, gastro- stomie, angioplasties, embolisation, etc.) qui doivent être en lien avec un secteur ambulatoire et/ou d’hospitalisa- tion conventionnelle. 3. Le développement de l’implantation d’équipements d’imagerie dans des situations spécifiques permettant des activités ou des prises en charge innovantes soit avec les chirurgiens, soit avec les urgentistes. Il est utopique de penser que tout pourra être fait sur un seul lieu, et nous devons être présents dans les trois organisations afin de garantir la bonne prise en charge du patient par l’imagerie, en évitant par exemple les irradiations excessives. À nous de définir les actes qui devront bénéficier d’un environnement plutôt qu’un autre. Dans ce numéro, plusieurs centres experts appor- tent leur piste de réflexion. Tous les commentaires sur le sujet sont les bienvenus. Bien amicalement. Jean-Paul Beregi Édito Stereotaxis s’attelle aux applications en vasculaire SOMMAIRE P. 2:Salles hybrides P. 3:staff hôpitaux de l’Ouest P. 4:interview avec Annouk Bisdorff P. 7:JFICV 2009 P. 8:annuaire de la recherche Enquête 2009 sur l’embolisation MARS AVRIL 2009 03 Depuis cinq ans, la société américaine Stereotaxis commercialise une plateforme, Niobe, qui permet l’utilisation d’un champ magnétique (de 0,08 Tesla) grâce à deux aimants disposés de part et d’autre de la table. Elle permet d’orienter un guide dont l’embout est magnétique, avec un contrôle précis de l’extrémité distale. Stereotaxis mène une expérimenta- tion animale sur un guide à radiofréquences qui permettrait de brûler à distance des plaques de calcification. Ce guide est en évaluation humaine dans trois centres américains. Anastomose 3-BAT.indd 2 Anastomose 3-BAT.indd 2 25/02/09 0:05:33 25/02/09 0:05:33

ANASTOMOSES - N° 3

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Page 1: ANASTOMOSES - N° 3

ANASTOMOSES ANASTOMOSES JOURNAL BIMESTRIEL DE RADIOLOGIE INTERVENTIONNELLE

Ce mois de mars marque le lancement de la nouvelle enquête sur l’activité d’embolisation des centres français, à l’initiative de la SFICV. L’objectif de cette édition est de déterminer, à partir du recensement des centres et au niveau de chaque région, les différents maillages capables d’effectuer ces gestes, et donc de répondre aux demandes sur la permanence des soins.Le questionnaire, qui a été simplifié, a été validé par le bureau de la SFICV le 23 février. Pour les centres où plusieurs praticiens effectuent de l’embo-lisation, il y aura un responsable. Le questionnaire sera adressé par courrier et téléchargeable sur le site Internet de la SFICV. Le Dr Christophe Lions, en charge du projet pour le bureau de la SFICV, sera épaulé par Mme Latifa Madj pour les relances téléphoniques individuelles. La récolte des données doit se terminer courant mai, pour une présentation des résultats lors des JFICV 2009 (cf. p. 7).

DERNIÈRE MINUTELa médecine moderne est de moins en moins

invasive et doit faire appel aux moyens d’imagerie pour guider les thérapeutiques, qui sont de plus en plus sophistiquées. Les bénéfices pour le confort du patient et la qualité des soins – sur le plan médico économique, en raccourcissant la durée de séjour – sont évidents. La radiologie joue un rôle charnière dans cette révolution, mais les modalités d’exercice de la radiologie interven-tionnelle (RI) ne font l’objet d’aucun texte actuellement. La Fédération de radiologie inter ventionnelle (FRI), au sein de la Société française de radiologie (SFR), y travaille afin de définir les conditions d’exercice. Par rapport aux équipements d’imagerie, j’y vois trois organisations possibles :1. L’utilisation des équipements existants (échographie, scanner, IRM) à des fins diagnostiques pour la réalisa-tion d’actes de RI (drainages, infiltrations, biopsies, etc.) pour des patients en soins externes. La rapidité de ces actes et la flexibilité de leur réalisation au sein d’orga-nisations légères permettent de soigner de nombreux patients. Ces actes sont accompagnés de mesures d’asepsie de type chirurgicale.2. L’identification des salles de RI dédiées pour la réalisa-tion d’actes de RI plutôt thérapeutiques (pose de PAC ou de cathéters tunnelisés, drainages biliaires, gastro-stomie, angioplasties, embolisation, etc.) qui doivent être en lien avec un secteur ambulatoire et/ou d’hospitalisa-tion conventionnelle.3. Le développement de l’implantation d’équipements d’imagerie dans des situations spécifiques permettant des activités ou des prises en charge innovantes soit avec les chirurgiens, soit avec les urgentistes.Il est utopique de penser que tout pourra être fait sur un seul lieu, et nous devons être présents dans les trois organisations afin de garantir la bonne prise en charge du patient par l’imagerie, en évitant par exemple les irradiations excessives. À nous de définir les actes qui devront bénéficier d’un environnement plutôt qu’un autre. Dans ce numéro, plusieurs centres experts appor-tent leur piste de réflexion.Tous les commentaires sur le sujet sont les bienvenus. Bien amicalement.

Jean-Paul Beregi

Édito

Stereotaxis s’attelle aux applications en vasculaire

SOMMAIRE• P. 2: Salles hybrides• P. 3:staff hôpitaux de l’Ouest• P. 4: interview avec Annouk Bisdorff• P. 7:JFICV 2009• P. 8:annuaire de la recherche

Enquête 2009 sur l’embolisation

MARSAVRIL

2009

03

Depuis cinq ans, la société américaine Stereotaxis commercialise une plateforme, Niobe, qui permet l’utilisation d’un champ magnétique (de 0,08 Tesla) grâce à deux aimants disposés de part et d’autre de la table. Elle permet d’orienter un guide dont l’embout est magnétique, avec un contrôle précis de l’extrémité distale. Stereotaxis mène une expérimenta-tion animale sur un guide à radiofréquences qui permettrait de brûler à distance des plaques de calcification. Ce guide est en évaluation humaine dans trois centres américains.

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LES SALLES RX INTERVENTIONNELLES

À l’aube de l’ère des salles hybrides

02

Le développement de la radiologie interventionnelle se traduit aussi par l’évolution des salles où elle est pratiquée. Coupler les exigences d’environnement d’un bloc opératoire avec des moyens importants en imagerie médicale, tel est le nouveau concept proposé par les salles hybrides.

Les salles d’angiographie des débuts ont laissé place à de réelles salles interventionnelles « pour répondre aux modifications de la réglementation en matière de sécurité, en termes d’hygiène et d’anesthésie et vis-à-vis d’actes thérapeutiques de plus en plus lourds », indique le Pr Jean-Michel Bartoli, chef du service de radiologie adulte, hôpital de la Timone à Marseille (AP-HM).Les salles interventionnelles actuelles présentent une table d’an-giographie numérisée, proposant des acquisitions dynamiques rotationnelles (angio-CT) et longitudinales (suivi de Bolus), et un traçage artériel de qualité, soustrait et non soustrait. Les techni-ques de fusion multimodalités sont essentielles, accessibles en salle. Cette configuration doit être complétée par un appareil écho-doppler pour les abords vasculaires et la surveillance immédiate des procédures (repérage de ponctions, radiofréquences, etc.). Au niveau des procédures de sécurité et d’hygiène, la salle interven-tionnelle doit répondre à une criticité de niveau 3 (ou ISO 3) : pra-tique des anesthésies, garanties sur les parcours du patient, du matériel et des visiteurs, radioprotection et conditions d’asepsie.

Tout le matériel en un même lieu

La spécialité se retrouve confrontée à de nouveaux besoins et nécessite une plus grande proximité avec la chirurgie (prothèses endovasculaires, polytraumatisés) et des recours accrus aux mo-dalités d’imagerie médicale pour des traitements à effectuer dans les conditions des blocs opératoires (asepsie et anesthésie). Les salles hybrides, en obéissant aux exigences d’un bloc opératoire tout en disposant de l’accès permanent à une modalité de coupes – scanner ou IRM –, répondent à cette évolution. Cela impose un dimensionnement adéquat de ces salles et la concentration de moyens d’imagerie, et donc un financement ad hoc.Ce concept est déjà mis en œuvre dans certains pays, dont les États-Unis, l’Allemagne et le Japon. Le nouveau plateau d’image-rie médicale de l’institut Gustave-Roussy comprend deux salles interventionnelles, dont l’une couplée à un scanner intervention-nel (cf. « En bref » p. 5), mais elles ne seront pas utilisées pour pratiquer de la chirurgie en complément d’actes interventionnels. L’usage de plusieurs modalités dans une même salle correspond au concept de salle mixte. Le service d’imagerie du CHU de Rangueil (Toulouse) a lancé deux projets sur ce concept. Le premier, à orientation oncolo-gique, sera finalisé début 2010. Deux salles dédiées à l’activité interventionnelle radiochirurgicale sont prévues dans un nouveau bâtiment de 19 blocs opératoires. La première sera une salle hybride, avec une salle d’angiographie et de chirurgie à plateau rigide, permettant différentes inclinaisons pour une chirurgie

conventionnelle. La seconde sera une salle IRM pour les contrô-les post-thérapeutiques interventionnels ou chirurgicaux et pour les traitements par radiofréquences, ultrasons, etc. Le second projet est dédié au cardiovasculaire. La proposition consiste à transformer une des trois salles d’angiographie (déjà adossées à une salle de réveil) du service en salle hybride mutualisée pour les pathologies aortiques nécessitant un abord chirurgical, en particulier pour associer une chirurgie traditionnelle par pon-tage à un traitement endovasculaire, mais aussi pour répondre aux développements des traitements par prothèses des valves aortiques. « Dans une salle hybride, la chirurgie doit être réalisée dans de bonnes conditions (asepsie, éclairage), mais la qualité de l’imagerie reste essentielle. La question principale est de savoir où implanter une salle hybride. Pour ce choix, il est indispensable de prendre en compte la rentabilisation optimale de ce type de salle et donc d’utiliser l’imagerie pour chaque patient. En effet, la partie angiographique correspond à la partie la plus onéreuse de la salle. Elle doit donc être utilisée également pour les autres procédures qui ne nécessitent pas d’abords chirurgicaux. Installer une salle hybride dans un bloc purement chirurgical risque d’ame-ner les intervenants à sous-utiliser l’équipement radiologique », précise le Pr Hervé Rousseau, chef du service d’imagerie au CHU de Rangueil.Le projet du CHU de Clermont-Ferrand concerne notamment la pri-se en charge des polytraumatisés. « Cette salle hybride, qui viendra en complément du plateau technique interventionnel existant, abri-tera une collaboration multidisciplinaire (radiologues, chirurgiens, anesthésistes, réanimateurs, cardiologues). Elle associera des équipements d’imagerie (angiographie TDM et écho-doppler), de réanimation et de chirurgie. Ce concept permet la prise en charge globale intégrée en une même unité de lieu d’un polytraumatisé : des bilans d’imagerie (initial, per et post-procédure) aux interven-tions (opération chirurgicale, embolisation, drainage…), en passant par la réanimation », explique le Pr Louis Boyer, chef du service d’imagerie viscérale et vasculaire du CHU de Clermont-Ferrand. Un financement est prévu pour ce projet en 2010.Pour l’édition 2009 des JFR, la SFR planifie une session théma-tique sur ce sujet qui permettra de faire le point sur les différents projets et de définir une dynamique commune. Carole Astier

SALLE MIXTE INTERVENTIONNELLE COUPLANT SCANNER ET ANGIOGRAPHE DE L’INSTITUT GUSTAVE-ROUSSY.

Le terme « hybride », consacré par un usage récent, recouvre des moyens techniques radiologiques et

chirurgicaux, plus des outils de réanimation et une collaboration multidisciplinaire (radiologues, chirurgiens, anesthésistes-réanimateurs, voire cardiologues) dans la même salle.

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03

Des staffs entre hôpitauxdans l’Ouest

CONTRÔLE QUATRE ANS APRÈS TRAITEMENT PAR ENDOPROTHÈSE D’UN ANÉVRISME CHRONIQUE POST-TRAUMATIQUE DE L’AORTE THORACIQUE AYANT NÉCESSITÉ LA DÉRIVATION CHIRURGICALE PRÉALABLE DES TRONCS SUPRA-AORTIQUES GAUCHES.

Pour partager leur expérience de la prise en charge des pathologies aortiques thoraciques, les CHU d’Angers, Nantes et Rennes ont institué des réunions informelles régulières.

Lancées à l’initiative du Pr Dominique Crochet (CHU de Nantes) au début des années 2000, ces réunions multidisci-plinaires ont pour thème l’aorte thoracique et, plus particu-lièrement, les dissections et les endoprothèses. « Au départ, nous cherchions à partager cette expérience débutante et à échanger nos savoir-faire concernant certains patients et certaines procédures. Si la première fenestration que j’ai réalisée a été un succès, c’est grâce à cette écoute des ex-périences des autres équipes », indique le Dr Jean-François Heautot, radiologue cardiovasculaire au CHU de Rennes, qui participe aux échanges depuis le début.

Mutualiser l’expérience sur une activité rare

Ces staffs interétablissements répondent directement aux be-soins des équipes impliquées pour acquérir l’expérience et la sécurité nécessaires afin de développer une activité de pointe sur une pathologie rare. « Pris individuellement, nos centres n’atteignent pas la masse critique d’activité sur les dissections aortiques et les endoprothèses, mais ils sont confrontés de

façon régulière à la prise en charge de patients pour ces inter-ventions. Nous avons des activités assez proches et l’envie de collaborer pour constituer une expérience commune, indispen-sable à une bonne pratique », souligne Jean-François Heautot.Depuis le début des années 2000, les trois centres ont traité environ cent vingt patients par endoprothèse pour des patho-logies aortiques thoraciques. La publication d’une synthèse de cette expérience représente l’un des objectifs des équipes participant aux staffs.Ceux-ci rassemblent une dizaine de médecins, et la discussion commence à partir de trois ou quatre dossiers de patients retenus par les différentes équipes. De temps à autre, c’est aussi l’occasion de convier un industriel pour présenter ses nouveautés concernant les pathologies aortiques. « Ces staffs présentent un côté “discussions des histoires de chasse”, puis-que nous traitons essentiellement de cas qui posent problème à un expert d’un des centres. D’autre part, ces rencontres nous permettent de rompre une certaine monotonie », précise Jean-François Heautot. L’une des problématiques principales traitée lors de ces réunions est le risque de rupture aortique et de malperfusion des organes vascularisés par l’aorte.Progressivement, ces réunions ont mis en place un rituel, sans pour autant concéder un caractère formel. Il y en a une chaque trimestre, hormis en période estivale, et la réception est tournante entre les trois centres. « Cette périodicité répond bien à notre besoin. Plus rapprochée, nous risque-rions de manquer de cas intéressants. Lors de chaque staff, nous convenons de la date suivante », explique Jean-François Heautot. Le prochain rendez-vous est fixé au 19 mars au CHU de Nantes. Il rassemblera des radiologues, des chirurgiens cardiaques – éventuellement des chirurgiens vasculaires – et des cardiologues issus des trois CHU concernés.

Carole Astier

Aujourd’hui, un seul fabriquant d’endoprothèses aortiques thoraciques – Cook –, après l’obtention de la certification de la commission d’évaluation, a accepté le remboursement de la CEPS. Selon différents radiologues interventionnels, cette prothèse n’est pas universelle et ne peut être utilisée pour toutes les pathologies, ni pour toutes les anatomies. La SFICV a choisi de lancer une évaluation scientifique avec un autre modèle de prothèse – Medtronic, non remboursé en France actuellement, mais commercialisé depuis près de trois ans en Europe – pour certaines pathologies, telles les

ÉTUDES CLINIQUES

Évaluation d’une endoprothèse aortique thoraciquelésions de l’arche aortique et les dissections.Dirigée par le Pr Hervé Rousseau, du CHU de Toulouse, cette étude est en cours de lancement, avec la participation d’une quinzaine de centres radiochirurgicaux. Elle prévoit l’inclusion de cent patients en un an. L’évaluation se fera grâce au renseignement d’un cahier d’observations, établi à partir de protocoles standards. L’objectif de l’étude est une évaluation technique et de performance de l’endoprothèse aortique thoracique pour ce type d’indications.Les résultats sont attendus pour le début de l’année 2010.

RÉGION

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INTERVIEW

La consultation multidisciplinaire pour les malformations vasculaires

Le Dr Annouk Bisdorff-Bresson, radiologue au sein du service de neuroradiologie de l’hôpital Lariboisière à Paris (AP-HP), a en charge la consultation des angiomes. Elle participe au groupe sur les malformations vasculaires superficielles, lancé par la SFICV. Elle expose la problématique du traitement de ces pathologies et les travaux menés par le groupe.

Q : Vous assurez la consultation multidisciplinaire dédiée aux malformations vasculaires de l’hôpital Lariboisière. Comment cette démarche répond-elle à une bonne prise en charge des patients ?

R : Les malformations vasculaires font partie des maladies rares. La consultation des angiomes à l’hôpital traite toutes les malformations vasculaires périphériques, quels que soient leur localisation : membres, tronc, visage et cou, parfois même en intra-organique. Mise en place par le Pr Jean-Jacques Merland il y a trente-cinq ans, cette consulta-tion rassemble divers spécialistes : radiologue interventionnel, médecin vasculaire, dermatologue, chirurgiens ORL et vasculai-res et, si possible, psychologue. Il s’agit de poser clairement le diagnostic et de proposer au cas par cas un traitement, celui le mieux adapté au patient.Nous avons effectué 1 200 consultations en 2008, ce qui représente quinze à trente patients reçus par semaine. En radiologie interventionnelle, nous traitons trois à cinq patients atteints de malformations vasculaires par semaine. Il ne faut pas oublier que celles-ci sont difficiles à traiter, même si elles n’ont pas de caractère malin. Les thérapeutiques actuelles – invasives chirur gicales et radiologie interventionnelle – ne sont pas dénuées de risques. Elles ne seront décidées que si le patient présente des symptômes nécessitant une prise en charge rapide, comme des douleurs résistant au traitement médica-menteux, des saignements ou un pronostic fonctionnel réduit (déformation d’un membre par exemple).

Q : Cette pratique est-elle répandue en France ?

R : La consultation à l’hôpital Lariboisière initiée par le Pr Jean-Jacques Merland a été la première de ce type en Europe. Depuis, d’autres établissements l’ont développée en France. La liste de ces centres est consultable sur le site de la SFICV (www.sficv.com). Pour l’instant, nous ne pouvons pas dispo-ser du label « Centre de référence » pour les maladies rares, car l’ensemble des malformations vasculaires concerne entre 2 à 3 % de la population française, et le label porte sur les maladies concernant moins d’une personne sur deux mille (0,5 %).L’ouverture d’une consultation multidisciplinaire est plutôt réservée aux CHU, où les différentes spécialités médicales sont présentes. Aujourd’hui, il faut faire connaître ces consultations

aux médecins traitants et aux patients. C’est l’un des objectifs du groupe de travail sur les malformations vasculaires superficielles.

Q : Quelles sont les actions du réseau Malformations vasculaires de la SFICV ?

R : La mission du groupe consiste à coordonner les différentes actions sur cette thématique. Le fait de se rencontrer à l’occa-sion des JFICV 2007 a créé une vraie dynamique.Nous avons choisi de reprendre la classification des angiomes (aujourd’hui appelés « anomalies vasculaires superficielles ») établie par l’International Society for the Study of Vascular Anomalies (ISSVA) en 1996. Les angiomes se divisent en deux groupes : d’une part les tumeurs vasculaires et, d’autre part, les malformations vasculaires.Le groupe a déjà publié les premières fiches d’information sur les traitements à destination des patients, accessibles sur le site Internet de la SFICV et relayées par la SFR.Le groupe souhaite homogénéiser les attitudes thérapeutiques par la publication de recommandations. Nous sommes en cours de rédaction et trois d’entre elles seront intégrées dans la publi-cation pour les JFICV 2009.

Q : Pouvez-vous donner des précisions sur les traitements qu’offre la radiologie interventionnelle pour les malformations vasculaires et quelles sont les dernières évolutions ?

R : La radiologie interventionnelle offre principalement trois types de traitements pour résorber les malformations vasculaires : la sclérose, l’embolisation et le laser endovasculaire. Pour les malformations veineuses (flux lents), les traitements sont relati-vement bien identifiés et offrent déjà une certaine satisfaction. Pour les malformations artérioveineuses (flux rapide), ils sont plus difficiles et les traitements endovasculaires efficaces sont encore au stade de la recherche.

Propos recueillis par Carole Astier

Équipe de consultation des angiomes, hôpital Lariboisière, avec, de gauche à droite : Dr Faucon (chirurgien ORL), Dr Bisdorff-Bresson (radiologue), Dr Brevière (cardiopédiatre), Dr Lemarchand-Venencie (dermatologue), Dr Salvan (chirurgien ORL) et Dr Sauvaget (chirurgien ORL).

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EN BREF

QUIZ EN IMAGES

ÉTRANGER

Diagnostic cas clinique n° 2Le patient de 45 ans présentait une rupture myocardique sur infarctus dans le territoire de la coronaire droite.

Cette rubrique est ouverte à tous les lecteurs d’Anastomoses. Lancez

un défi à vos confrères en proposant un cas clinique (avec l’image de l’examen correspondant) à l’attention du directeur de la publication, Jean-Paul Beregi (e-mail : [email protected]).

Peripheral Endovascular Course (PEC) en ÉgypteDestinée aux radiologues vasculaires, aux cardiologues et chirur-giens vasculaires égyptiens et des pays environnants, cette mani-festation (cf. agenda p. 8) est née de l’amitié entre un radiologue interventionnel français, le Dr Jean-Marc Pernes, et un cardiolo-gue égyptien, le Dr Hossam Mansour. « L’objectif est d’exporter un savoir-faire en angioplastie périphérique selon les principes édictés par la SFICV, dont le transfert de l’expérience pratique aux jeunes collègues », indique le Dr Jean-Marc Pernes. La conférence se place sous l’égide officielle et pratique de la SFICV. Pour l’édition 2009, les neuf radiologues français invités seront rejoints par quatre confrères européens et par un cinquième d’origine turque.

NOS COLLABORATEURS

Anastomoses est édité par la SFICVDirecteur de la publication : Jean-Paul Beregi, [email protected]é de rédaction : le bureau de la SFICVRédaction en chef : Carole Astier, [email protected] maquette : Design*Graphique, Éric Corrion 06 62 17 05 73Correcteur : Yannik Coadou, [email protected]

Mise en page : PGC, 06 74 29 31 70Impression : Imprimerie La Monsoise,59370 Mons-en-BarœulISSN : 1968-6153Commission paritaire : en cours

ABONNEMENTSAbonnement d’une durée d’un an (6 numéros).Tarif normal : 80 €Tarif réduit (membre SFICV) : 20 €Bulletin d’abonnement téléchar-geable sur le site www.sficv.com

ÉQUIPEMENT

L’IGR dispose d’un nouveau plateau d’imagerie interventionnelle

Au mois de décembre 2008, l’institut Gustave-Roussy (IGR) a inauguré son nouvel espace dédié à la radiologie intervention-nelle, qui comprend deux salles interventionnelles et une salle de contrôle (guidage et restitution des images). L’ensemble des technologies équipant ce plateau a été développé grâce au partenariat noué entre l’IGR et GE Healthcare. D’une part, une salle est dotée conjointement d’un angiographe et d’un scanner 16 barrettes. D’autre part, la seconde salle dispose du Flat Panel, l’angiographe numérisé qui permet une acqui-sition en 3D. La première est destinée aux traitements par radiofréquences et à la cimentoplastie. « Ce matériel permet de réaliser un traitement par radiofréquences, associé à un clampage vasculaire, tout comme une cimentoplastie, avec un moindre risque de fuite de ciment du site à traiter, grâce au passage d’une modalité à l’autre au moment de la réalisa-tion du geste », indique le Dr Frédéric Deschamps, radiologue

interventionnel à l’IGR. La seconde salle est spécialisée dans la chimioembolisation et les procédures vasculaires, grâce à la reconstruction 3D apportée par le nouveau matériel de GE Heal-

thcare, complété par un développement logiciel pour le guidage. « Cet ensemble facilite la navigation intra-vasculaire. Nous pouvons effectuer des chimioembo-lisations plus ciblées, avec des agents plus efficaces et plus agressifs, en particulier sur le foie », précise Frédé-ric Deschamps.

Suite du fil rouge d’Anastomoses. Trouvez le diagnostic d’un cas clinique à partir d’une ou de plusieurs images d’un examen d’imagerie médicale.

Cas clinique n° 3Réalisé avec le concours du Dr Christophe Lions, hôpital cardiologique, CHRU de Lille.Patient : 35 ans ayant eu une syncope.Motif consultation : réalisation d’un bilan cardiaque.Examen d’imagerie médicale : IRM.IMAGE EN REHAUSSEMENT TARDIF DU CŒUR

IMAGE 3D LORS D’UNE INTERVENTION AVEC LE FLAT PLANEL.

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EN BREF

NOMINATIONS

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La question

Le Pr Hélène Vernhet-Kovacsik rejoint le CERFLe 30 janvier dernier, le Pr Hélène Vernhet-Kovacsik, chef du service de radiologie Arnaud-Villeneuve (CHU de Montpellier), a été élue au bureau du Collège d’enseignants de radiologie de France (CERF) pour la thématique cardiovasculaire. Au cours de ce mandat de trois ans, elle souhaite mettre en œuvre différents projets sur cette thématique. Elle a déjà différentes propositions à soumettre lors de la prochaine réunion du bureau du CERF au mois de mars. Au niveau de l’enseignement des DES, il s’agit de l’organisation par la FRI d’un module de RX interventionnelle avec des e-conférences de radiologie interventionnelle pour les facultés le désirant. Ce module comporterait une thématique cardiovasculaire prise en charge par la SFICV. Une autre cible de la nouvelle élue est la recherche, avec la création d’un master de recher-ches « Thérapeutiques endovasculaires guidées par l’image ». Et elle n’oublie pas la formation des manipulateurs, puisqu’elle va proposer l’intégration d’un module de radiologie interven-tionnelle lors de la mise en place d’un DIU pour les manipula-teurs en radiologie.

Le Pr Philippe Douek, nouveau représentant de l’image-rie médicale à l’InsermAu cours de l’année 2008, le Pr Philippe Douek, radiologue PU-PH aux HCL, a été élu au collège de rang A2 pour la commission scientifique spécialisée n° 3 (CSS 3) de l’Inserm, intitulée « Sciences et techniques appliquées à la médecine, santé publique ». Les CSS de l’Inserm ont la mission d’évaluer, de recruter et de promouvoir les chercheurs de l’Inserm, mais aussi d’évaluer les unités de recherches. Toutes les commissions sont mixtes, et la CSS 3 mélange imagerie médicale et épidémiologie. Elle est présidée par le Pr Roger Salamon, PH en épidémiologie médicale. Philippe Douek est l’un des représentants de l’imagerie médicale. « Celle-ci est encore peu représentée à l’Inserm, et la thématique de recherche dominante est la neuro-imagerie fonctionnelle », précise Philippe Douek.Ce dernier est lui-même chercheur au sein de l’unité de recherche Créatis, unité mixte Inserm 630 et CNRS UMR 5220, où il est responsable de l’équipe 8. Celle-ci est en char-ge de l’imagerie de l’athérosclérose et de ses conséquences.

au manque de disponibilité des relecteurs. Pour les études européennes et américaines, les médecins ont su libérer du temps clinique et universitaire lors de la relecture. Ce n’est pas le cas en France.Ensuite, l’ensemble des dossiers sera transmis pour l’analyse statistique au Dr Michel Lièvre, biostatisticien à Lyon. Pour perdre moins de temps, nous pensons lui adresser les dossiers déjà complets pour qu’il commence la saisie.Nous aboutirons ainsi à une première étude globale. Sur Evascan, effectuer un bilan d’étape ne semble pas pertinent. La date de diffusion des résultats dépend surtout de la finalisation de la relecture des examens, avec une publication dans une revue scientifique internationale.

Le Pr Jean-Pierre Laissy, radiologue au service d’imagerie médicale de l’hôpital Bichat-Claude-Bernard à Paris (AP-HP), a en charge, pour la SFICV, l’étude Evascan (cf. Anastomoses n° 1), menée conjointement avec le Pr Pascal Guéret pour la Société française de cardiologie.

Q : La phase d’inclusion des patients est terminée depuis juin 2008 et totalise 1 257 patients. Comment se déroule l’étape d’analyse des données, préalable à la publication des résultats ?

R : Evascan est une étude qui demande un impor-tant travail d’archivage. Pour chaque patient, le relecteur a un cahier conséquent (11 pages) à ren-seigner avec un examen de 2 000 images, chargées sur le disque dur des consoles à partir des CD adressés par les centres recruteurs. Pour la relec-ture, je dispose de chacune des consoles d’inter-prétation des trois constructeurs de scanner sur lesquels ont été réalisés les examens. En fonction de la complexité du cas (examen normal ou patient présentant un pontage) et de la qualité de l’examen (scanner dernière génération ou plus ancien), la relecture se fait en un quart d’heure ou prend plus d’une heure.En huit mois, nous avons lu 770 examens sur 1 257 patients. Il reste encore 400 heures de travail.La durée de ce travail de relecture est due non seu-lement au nombre d’items et de patients, mais aussi

RECONSTRUCTIONS PASSANT PAR LE CENTRE DU VAISSEAU(HAUT : SCANNER 16 BARRETTES, BAS : SCANNER 64 BARRETTES).

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JFICV 2009

07

Trois questions au Dr christian Delcour, membre de la Société royale belge de radiologie et coorganisateur des JFICV 2009

Q : Quelles sont les thématiques que vous avez retenues pour élaborer le programme de cette cinquième édition des JFICV ?

R : Cette édition 2009 propose des thématiques tota-lement nouvelles par rapport aux

éditions précédentes des JFICV. Les apports récents – diagnostiques et thérapeutiques – de la radiologie cardiovasculaire constituent la ligne directrice des sujets choisis. Ils correspondent aux pathologies les plus fréquentes dans nos sociétés.Le rôle de la radiologie interventionnelle (RI) en urgences est méconnu du grand public et du public médical. La séance qui lui est consacrée va dévelop-per toutes les possibilités de notre spécialité dans le contexte des urgences médico-chirurgicales. D’autre part, l’imagerie cardiovasculaire – avec notamment le coroscanner et l’angio-IRM – a fait des progrès impressionnants ces deux dernières années. Ils seront exposés en détail. La RI a une place prépondérante auprès des patients chroni-ques que sont les dialysés. Nous analyserons les différents traitements, endovasculaires et autres, prodigués à cette population de patients toujours croissante. Au niveau oncologique, notre spécialité offre aussi de nombreuses possibilités allant de l’insertion de port-à-cath à la chimio-embolisation, sans oublier le traitement des tumeurs par radio-fréquences, ni celui des syndromes caves, qui améliorent spectaculairement le confort de survie. Nous organisons une séance « plus pratique » sur le financement de notre spécialité. Cette problé-

matique est commune à tous les pays, malgré les différences d’organisation des systèmes de soins.

Q : Quelle est l’importance de la dimension francophone des JFICV ?R : En cinq éditions, c’est seulement la deuxième fois que la France accueille les JFICV, après le Canada, la Belgique et la Suisse. Dans ce congrès francophone international, les interactions entre les orateurs et le public sont une réalité pendant cette manifestation, différente des autres. De plus, on y partage des expériences et des points de vue différents, liés aux situations de chaque pays. L’unité de langue facilite les contacts humains et professionnels.

Q : Dans cette programmation, vous avez accordé une place importante aux jeunes radiologues. Pourquoi ?R : Nous organisons des sessions qui leur sont totalement dédiées, comme la FCM Junior, et nous avons pu mettre en place une séance « Jeunes et animaux », en partenariat avec Cordis. Les juniors sont l’avenir de notre spécialité et leur formation est primordiale.Nous avons aussi mis en place un programme dédié pour les manipulateurs, avec des séances de formation, car ils constituent un élément essentiel dans l’organisation de nos services de RI.Il s’agit d’une discipline jeune, qui n’existe que depuis vingt-cinq ans. Nous allons saluer les pion-niers en baptisant les salles de leur nom : Philippe Marchand, Michel Amiel, Michel Kasbarian, Jean-Claude Gaux et Francis Joffre. Grâce à leur dyna-misme, à celui de leurs élèves et aux évolutions majeures de l’ingénierie apportées par les fabri-cants de matériel d’imagerie et de cathétérisme, notre activité a changé de 40 % sur les cinq dernières années.

5es Journées francophonesd’imagerie cardiaque et vasculaire

Parcours et ateliers spécifi ques

Pour donner une autre approche du congrès, les organisa-teurs des JFICV 2009 (du 3 au 5 juin) proposent aux parti-cipants six parcours ou ateliers spécifiques à pratiquer en petits groupes. Ils nécessitent une inscription séparée. Un parcours EPRX, donc consacré à l’accréditation, est ouvert à vingt-quatre radiologues interventionnels, avec cinq modules à valider (deux ateliers de FMC en RI, deux séances plénières et une heure de simulateur virtuel). Lors des journées du jeudi 4 et du vendredi 5 juin, un atelier simulateur virtuel – avec le soutien de Boston Scientific – sera accessible aux

congressistes. Au cours d’une séance d’une heure, les simu-lateurs de navigation endovasculaire permettront de réaliser une angioplastie carotidienne, rénale, iliaque ou fémorale. Un parcours est organisé pour la SFICV Junior dans un espace dédié. Il mêle un atelier nœuds et couture, une démonstration de matériel, la séance spécifique quotidienne de 16 h 30 à 18 h 00, un atelier traitement d’image et un simulateur virtuel dédié – avec le soutien de Cordis.La dernière version du programme est téléchargeable sur le site de la SFICV (www.sficv.com).

Les JFICV 2009 céderont leur place le samedi 6 juin prochain à une journée de dépistage grand public « Bon pied, bon cœur ». Celle-ci est proposée avec l’appui des différents organisateurs

du congrès et avec la participation du conseil régional du Nord-Pas-de-Calais. Mené en association avec les médecins vasculaires régionaux, cet événement se focalisera sur le diabète, l’hypertension artérielle et l’artériopathie des membres inférieurs.

Une journée grand public le 6 juin

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Agenda

ANASTOMOSESANASTOMOSESJOURNAL BIMESTRIEL DE RADIOLOGIE INTERVENTIONNELLE

À LA SFICV

POSTES – REMPLACEMENTS

SRES 09, DU 30 MARS AU 1ER AVRILPour sa 10e édition, le SRES se déroulera du 30 mars au 1er avril à Saint-Martin (Antilles). Organisé par J.-M. Bartoli (AP-HM), M. Dake (Stanford University), M. Makaroun (Pittsburg Medical Center) et P. Piquet (HP-HM), ce symposium réunira radiologues et chirurgiens vasculaires pour une confrontation de points de vue francophones et nord-américains.Renseignements et inscription sur www.sres-symposium.org.

PEC 2009, LES 26 ET 27 MARSSous le patronage de la SFICV, la 4e édition du Peripheral Endo-vascular Course (PEC) se tiendra les 26 et 27 mars à Port-Saïd, en Égypte. Cette manifestation rassemblera plusieurs centai-

nos partenaires

nes de médecins de la région pour échanger avec des experts européens sur l’application de la radiologie interventionnelle en endovasculaire (cf. p. 5).

JFICV 2009, DU 3 AU 6 JUINLa cinquième édition des JFICV sera organisée à Lille du 3 au 6 juin. Elle se terminera par une journée grand public le 6 juin (cf. p. 7). Près de cinq cents participants francophones sont attendus au Nouveau Siècle. Le programme est mis à jour régu-lièrement sur le site de la SFICV (www.sficv.com).Inscriptions auprès de Pascale Gautreau (société Coralys) : 04 67 79 24 95.

MARSAVRIL

2009

Sessions SFICV des prochaines JFRL’édition 2009 des JFR se déroulera du 16 au 20 octobre. Jean-Pierre Laissy, secrétaire de la SFICV, a été nommé par le bureau correspondant JFR. Le 23 février dernier, le bureau de la SFICV a validé les thèmes des séances thématiques (ST) ainsi que des séances scientifiques (SC) proposées lors des JFR.Voici le programme des différentes sessions :

Vendredi 16 : « Imagerie cardiovasculaire diagnostique » (SC) ; « Imagerie de stress » (ST).

Samedi 17 : « Imagerie cardiaque » (ST en interface SFR/SFC, et SC) ; « Accréditation en RI » (ST, séance FRI EPRX).

Dimanche 18 : « Imagerie vasculaire interventionnelle » (SC) ; « Les salles hybrides en radiologie vasculaire et interven-tionnelle » (ST, avec la FRI) ; « Radiologie vasculaire interven-tionnelle : valorisation, gestion de l’innovation, financements, accréditations » (ST).

Lundi 19 : « Embolisation » (ST, par la FRI) ; « Radiologie interventionnelle » (SC) ; « Imagerie cardiovasculaire diagnostique et interventionnelle » (SC).

Mardi 20 : « Interventionnel vasculaire périphérique : jusqu’où ? » (ST).

Un annuaire de la rechercheLe bureau de la SFICV a décidé d’éditer un annuaire de la recherche en imagerie cardiovasculaire diagnostique et thé-rapeutique. La mission a été confiée à Pierre Croisille (HCL). Il recensera toutes les structures labellisées qui intervien-nent dans ce domaine grâce à une enquête menée auprès des différents radiologues. L’objectif n’est pas seulement de faire un simple listing des équipes de recherches, mais également d’indiquer pour chacune les thématiques, les modèles d’expérimentations, les logiciels et les personnels d’accueil. « Nous voulons ainsi donner tous les outils à un jeune qui veut se lancer dans un master ou une thèse en imagerie cardiovasculaire. Il doit pouvoir trouver un labora-toire d’accueil correspondant à ses besoins », précise Jean-Michel Bartoli, président de la SFICV.Cet annuaire devrait être diffusé pour la première fois à l’occasion des JFICV 2009.

Rubrique à votre service

Publiez ici vos offres de poste ou de remplacement en radiolo-gie interventionnelle. Adressez vos annonces (intitulé du poste,

durée, profil recherché et contacts pour renseignements et candidatures) à la rédaction :- par mail à [email protected], - ou par téléphone au 09 51 97 16 95.

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