19
Météo PÉTROLE L e B r e n t à 9 1 , 8 7 d o l l a r s l e b a r i l M O N N A I E L ' e u r o à 1 , 3 7 0 d o l l a r 1 3 ° à A l g e r 2 2 ° à I n S a l a h Quotidien national d’information — 20, rue de la Liberté - Alger — T é l . : (021) 73.70.81 — F a x : (021) 73.90.43 — 52 e Année — A l g é r i e : 10,00 DA - F r a n c e : 1 € LA REVOLUTION PAR LE PEUPLE ET POUR LE PEUPLE 28 Safar 1432 - Mercredi 2 Février 2011 - N°14116 - Nouvelle série - www.elmoudjahid.com - ISSN 1111-0287 Football La réplique des experts F O O T B A L L S A N T É Algérie - Tunisie reporté à une date ultérieure P. 32 Cancer du sein L a C N A S o u v r e d e s g u i c h e t s s p é c i a u x p o u r x e r l e s r e n d e z - v o u s d e d é p i s t a g e p r é c o c e PP. 15 et 18 M M o o u u b b a a r r a a k k s s o o u u m m i i s s à à u u n n e e p p r r e e s s s s i i o o n n s s a a n n s s p p r r é é c c é é d d e e n n t t La tension monte C C l l ô ô t t u u r r e e d d e e l l a a s s e e s s s s i i o o n n d d a a u u t t o o m m n n e e PARLEMENT Egypte P a t r i m o i n e U n p l a n d e s a u v e g a r d e d e l a C a s b a h d A l g e r s o u m i s a u g o u v e r n e m e n t P. 4 PP. 2-3 P. 16-17 PP. 12-13 T a b l e r o n d e , h i e r , a u F o r u m d E l M o u d j a h i d s u r l e x p a n s i o n u r b a i n e Ph. Louiza

47996060-220-02022011

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Météo

PÉTROLE

Le Brent à 91,87dollarsle baril

MONNAIE

L'euro à 1,370dollar13°

à Alger

22°à In Salah

Quotidien national d’information — 20, rue de la Liberté - Alger — Tél. : (021) 73.70.81 — Fax : (021) 73.90.43 — 52e Année — Algérie : 10,00 DA - France : 1 €

L A R E V O L U T I O N PA R L E P E U P L E E T P O U R L E P E U P L E

2 8 S a f a r 1 4 3 2 - M e r c r e d i 2 F é v r i e r 2 0 11 - N ° 1 4 11 6 - N o u v e l l e s é r i e - w w w. e l m o u d j a h i d . c o m - I S S N 1111 - 0 2 8 7

Football

La répliquedes experts

FO

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LL

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Algérie - Tunisiereporté à une date ultérieure

P. 32

Cancer du sein La CNAS ouvredes guichetsspéciaux pourfixer les rendez-

vous de dépistage précoce PP. 15 et 18

MM oo uu bb aa rr aa kk ss oo uu mm ii ss àà uu nn ee pp rr ee ss ss ii oo nn

ss aa nn ss pp rr éé cc éé dd ee nn tt

La tension monte

CC ll ôô tt uu rr ee dd ee ll aa ss ee ss ss ii oo nn dd ’’ aa uu tt oo mm nn eePARLEMENT

Egypte

PatrimoineUn plan de sauvegarde de la Casbah d’Alger

soumis au gouvernementP. 4

PP. 2-3

P. 16-17

PP. 12-13

Table ronde, hier, au Forum d’El Moudjahid sur l’expansion urbaine

Ph. Louiza

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Météo

EL MOUDJAHID2

Mercredi 2 Février 2011

13° à Alger,22° à In Salah

Le temps sera froid et instable sur les régions de l'Ouest

avec localement des averses et des chutes de neige sur les

massifs au-dessus de 900 m. Sur les régions du Centre et de

l'Est, le temps sera nuageux et pluvieux notamment sur les

régions du littoral où l'on notera localement de fortes pluies.

Les vents seront en général modérés localement assez fort

(40/60 Km/h) sur les régions du littoral centre et est. La mer

sera agitée.Au Sud, le temps sera partiellement nuageux avec locale-

ment quelques pluies sur le nord Sahara et la région du

Tassili. Les vents seront en général modérés (30/40 km/h).

Pour demain, jeudi, l’on prévoit, un maintien d'un temps

pluvieux sur les régions de l'est et du centre avec cependant

une tendance à l'amélioration à partir de vendredi.

Sur les régions de l'ouest, la tendance à l'amélioration est

attendue à partir de demain. Les températures maximales se

situeront entre 12°c et 15°c sur les régions du littoral

et entre 07°c et 10°c vers l'intérieur. Les vents

seront en général faibles à modérés se renforçant

temporairement sur les régions du centre et de l'est.

Au Sud, le ciel sera généralement partielle-

ment nuageux. Les températures maximales oscil-

leront entre 13°c et 17°c sur le nord Sahara et

entre 22°c et 24°c sur le Sahara central. Les vents

seront en général modérés.

Aujourd’hui, le mercure affichera 13° à Alger

et Annaba et à Oran, 8° à Batna, 6° à

Constantine, 9° à Chlef, 6° Sétif, 17° à Ghardaïa,

11° à Tlemcen, 21° à Adrar et 22° à In Salah.

Ce matin, à l’hôtelSafir d’Alger

Session du Conseilnational de l’UNEB

L’Union nationale des entrepreneurs du bâti-ment tiendra une session du Conseil national, cematin à 10 h à l’hôtel Safir d’Alger.

Ce matin, au palaisde la culture

Moufdi -ZakariaLe Salon durecrutement

«Talent et emploi »ouvre ses portes

L’agence Graduate et le site leader de recrute-ment on line emploitic.com organisent, à partir dece matin au Palais de la culture Moufdi Zakaria,le Salon du recrutement «Talent et emploi».

Le 8 février, à BécharConférence sur lastratégie du «MALG»durant la glorieuse

RévolutionL’association Machaâl Chahid de la wilaya de

Béchar organisera le 8 février à Béchar uneconférence portant sur la stratégie du « MALG »durant la glorieuse Révolution de Novembre1954.

Les 7 et 8 février,à l’USTHB

Session de formationau profit desjournalistes

La faculté de génie civil (laboratoire derecherche bâti dans l’environnement) de l’univer-sité des sciences et de la technologie, HouariBoumediene (USTHB), organisera les 7 et 8février une formation accélérée (cours-débat) auprofit des journalistes, sur les concepts de la ges-tion des risques de catastrophes. La formation quidébutera le 7 février à 9 h 30, sera placée sous lethème « Vers une nouvelle approche aux catas-trophes des conséquences aux causes : Couvrirles catastrophes dans une perspective de réduc-tion des risques des catastrophes ».

Ce matin, à 9 h,au siège du CRASC d’OranJournée d’étude

sur les zones humidesen Algérie

A l’occasion de la journée mondiale desEcosystèmes humides, le Centre de recherches enanthropologie sociale et culturelle (CRASC)organise, en collaboration avec la conservationdes forêts de la wilaya d’Oran et le CHU d’Oran,une journée d’étude sur le thème : “Les zoneshumides en Algérie : état et gestion durable”,aujourd’hui à partir de 9 heures, au siège ducentre, sis à la Technopole USTA, Bir El Djir,Oran.

Ce matin, à 9 h, à Dar El ImamRencontre nationale dessecrétaires des conseils

scientifiquesLe ministre des Affaires reli-

gieuses et du Wakf,M. Bouabdellah Ghlamallah, pré-sidera ce matin à 9 h à Dar ElImam, l’ouverture des travaux dela rencontre nationale des secré-taires des conseils scientifiques.Au cours de cette rencontre, setiendra une journée d’études surl’activité de ses conseils et desopportunités de son développe-ment.

Ould Abbèsà Bouira

Le Dr Djamel Ould Abbès,ministre de la Santé et de la Réformehospitalière effectuera aujourd’huiune visite de travail et d’inspectiondans la wilaya de Bouira.

Demain à 9 h 30,au CNFPS de Birkhadem

Cérémonie de distributionde 128 bus scolaires

Le ministre de la Solidariténationale et de la Famille, M. SaïdBarkat, présidera demain à 9 h 30 auCentre national de formation despersonnels spécialisés deBirkhadem, la cérémonie de distri-bution de 128 bus scolaires au profitdes élèves des 57 communes de lawilaya d’Alger ainsi qu’aux centresspécialisés de prise en charge despersonnes aux besoins spécifiques.

Cette opération s’inscrit dans lecadre du parachèvement du programme de solidarité sco-laire, lancé en septembre dernier, à travers l’ensembledes wilayas du pays.

« Tlemcen, capitalede la culture islamique 2011 »Conférence de pressede Mme Khalida Toumi,

Dans le cadre de la manifesta-tion « Tlemcen, Capitale de la cultu-re islamique 2011 », Mme KhalidaToumi, ministre de la Culture, ani-mera une conférence de presse lesamedi 5 février à 11 heures à lasalle Frantz Fanon de l’office RiadEl Feth.

La ministre rendra public le pro-gramme de la manifestation et pré-sentera l’état d’avancement des pré-

paratifs de cet événement.

ParlementClôture,ce matin,de la sessionordinaired’automne

Les deux chambres duParlement : le Conseil de la nationet l’APN procéderont ce matin à 10

h et à 11 h à la clôture de la session ordinaire d’automne, conformément à l’ar-ticle 118 de la Constitution et à l’article 5 de la loi organique régissant les rela-tions entre le Parlement et le gouvernement.

A partir de demain,au Palais de nations1re conférencenationale surla politiquede santé et deréformehospitalièreLe Palais de nations abritera à partir dedemain et jusqu’au 5 février la premièreconférence nationale sur la politique desanté et de réforme hospitalière.

Du 26 au 28 septembre, au palaisde la culture, Moufdi Zakaria

Med-IT 2011Le ministère de la Poste, des Technologies, de l’information et de la

communication a accordé son haut patronage pour la 8ème édition duSalon Med-IT qui se tiendra les 26, 27 et 28 septembre, au palais de laculture à Alger, a indiqué un communiqué parvenu à notre rédaction.

Organisé depuis 2004, MED-IT est un Salon professionnel sur lestechnologies de l’information réservé aux décideurs IT. L’événement qui se tient dans le palaisde la culture accueille chaque année plus de 5.000 visiteurs professionnels et 150 exposantsdont les principaux acteurs algériens du secteur des technologies de l’information ainsi que30% d’entreprises étrangères parmi lesquelles les grandes multinationales.

Véritable carrefour d’échanges entre professionnels du secteur IT, le Salon Med-IT est unrendez-vous très apprécié par les décideurs qui profitent de cette opportunité pour s’informersur les tendances du marché, découvrir de nouveaux matériels et solutions IT, rencontrer desexperts ainsi que des clients publics et privés.

Au-delà des outils et des solutions présentés, Med-IT aussi comme une plate-forme deréflexion sur l’actualité et l’évolution des TIC. Plus de 50 conférences et ateliers sont organi-sés sur trois jours suscitant un vif intérêt du public.

Les agences du Sud de la CNASdotés de véhicules pour un "meilleur"

service aux assurés sociauxLes agences de la Caisse nationale des assurances sociales des travailleurs sala-

riés (CNAS) du Sud algérien ont été dotées de véhicules utilitaires (4x4), afin d'as-surer une "meilleur" qualité de service public pour les assurés sociaux, a indiquéhier, un communiqué de la caisse.

"Les agences CNAS du Sud algérien ont été dotées de onze (11) véhicules utili-taires (4x4), afin de faciliter le déplacement de ses agents entre les différentes struc-tures et organismes répartis sur le territoire de ces wilayas", a-t-on précisé demême source.

D'autre part, les centres régionaux d'imagerie médicale relevant de la CNAS,ainsi que la clinique spécialisée en chirurgie cardiaque infantile Mohamed-Othman-Tolba de Bou Ismaïl (Tipasa), ont été dotés de six ambulances équipéesd'un matériel médical moderne, a-t-on ajouté.

Cette opération s'inscrit dans le cadre de l'accompagnement des structures dela CNAS, afin d'assurer "une meilleur" qualité de service public pour les assuréssociaux, notamment la catégorie fragilisée, a-t-on souligné.

De nouvelles stations climatologiques en réali-sation dans différentes régions du pays, notam-ment au Sud, viendront renforcer le réseau natio-nal de mesures climatologiques de base, à la faveurdu programme quinquennal 2010-2014, a annon-cé hier, le directeur général de l’Office national demétéorologie (ONM).

S'exprimant lors de l’ouverture d’une sessionordinaire du comité de participation de son entre-prise, la première du genre organisée en dehors dusiège de l'entreprise à Alger, M. Ounar Ferhat aindiqué que ces nouvelles stations, dont il n’a pré-cisé ni le nombre ni le coût de leur réalisation, per-

mettront une meilleure connaissance de la clima-tologie de ces régions, notamment celles du sud-ouest du pays. La réalisation de ces stations s’ins-crit dans le cadre du renforcement des capacitéstechnologiques de l'ONM qui entend accorder unepriorité au renforcement de ses structures dans lesud du pays, a-t-il ajouté.

En plus de la réalisation d’une station demétéorologie au chef-lieu de la daira de Béni-Ounif, spécialisée dans l’observation et le traite-ment des données et informations hydrologiques,une autre station est projetée pour les besoins deservices de l’aérodrome de Béni-Abbès (241 km

au sud de Bechar), selon les services de l'ONM.Les services météorologiques de la région du

Sud-Ouest ont aussi procédé, au titre du dispositifde lutte antiacridienne, à la mise en place de 37stations automatiques de surveillance, par satelliteet manuelles, des essaims de criquets, et ce dans lecadre des mesures et dispositifs technologiques deprévention anti-acridienne, a indiqué à l’APS ledirecteur de l’ONM pour la région du Sud-Ouest.

Le bilan des activités de l'ONM pour l’année2010 et son plan d'activités pour 2011, devant êtreexposés lors de cette rencontre, seront débattus ''àhuis clos’’, a-t-on fait savoir.

Marche pacifiquedes étudiants à Tizi-Ouzou

Des centaines d’étudiants ont pris part hier, à une marchepacifique à travers les rues de la ville de Tizi-Ouzou, à

l'appel du Comité Local des Etudiants (CLE) de l’univer-sité de la même ville. Cette marche a été précédée d’un

regroupement, le matin, au campus universitaire deHasnaoua à la Nouvelle-ville, point de départ de la proces-

sion qui a effectué un parcours d’environ 2 km avantd’aboutir au siège de la wilaya, en arpentant les princi-

pales artères de la ville, telles la rue Lamali et le boulevardMohamed Saïd Oubelkacem.

Tout au long de l’itinéraire de cette marche qui a drainéégalement de nombreux citoyens, les participants ont

scandé des slogans favorables au "changement et à l’ou-verture de perspectives démocratiques".

Cette revendication a été déclinée sous forme de plusieursmots d’ordre, mis en avant sur les banderoles, dont, entre

autres, "la levée de l’état d’urgence", "l’affirmation de lacitoyenneté" et "changement pacifique et démocratique".

Des revendications d’ordre pédagogique ont été égalementréitérées lors de cette marche, telles que "l’avènement

d’une université performante et progressiste", "réouverturede la post-graduation" et "le maintien du système clas-

sique" de l'enseignement. La marche s’est déroulée dansle calme et n’a été émaillée d' aucun incident.

Défense nationaleOuverture prochaine de 3 lycées

et 7 CEM pour les Cadetsde la nation

Selon le général Mazouz Boumediene, directeur des écoles des cadets de lanation, relevant du ministère de la Défense Nationale, 3 lycées et 7 CEM serontouverts prochainement à travers le pays, au profit des Cadets de la Nation, rap-porte le quotidien arabophone « Wakt El Djazaïr », dans son édition d’hier. Lehaut responsable du MDN a ensuite ajouté que ces établissements, implantés àOran, Blida et Sétif pour les lycées, et à Msila, Tiaret, Bechar, Laghouat, Béjaïa,Batna et Tamanrasset (pour les CEM) sont actuellement en cours de réalisation.

Organisation nationale deshandicapés

Inauguration d’unservice informatique

« info braille »à Chéraga

Un service spécialisé en informatique pourles handicapés dit « info braille », sera inau-guré demain à 10 heures, au centre culturel

de Chéraga, annonce un communiqué del’association des handicapés des circonscrip-

tions administratives de Chéraga, Draria etZéralda.

MétéorologieDe nouvelles stations climatologiques prévues en 2011 à travers le pays

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En ces temps de pluie et de froidqui s’est installé un peu partout,il est un indice qui renseigne on

ne peut mieux sur le gigantesque effortaccompli par les pouvoirs publics enmatière de réponse aux préoccupationsdes populations et de satisfactions desbesoins allant dans le sens d’uneamélioration des conditions de vie. Latension sur la fameuse « bonbonne »de gaz s’est atténuée,considérablement même. Lacauchemardesque attente du camionravitailleur dans une file qui seformait dès le lever du jour pour ne sedéfaire qu’après son hypothétiquearrivée est loin, très loin dans lesesprits. Plus d’une fois le camionravitailleur de la compagnie NAFTAL

revient au dépôt à moitié plein nous asignalé un pompiste. C’est que si lademande sur ce produit a baissé, laraison en est que le nombre de foyersraccordés ces dernières années auréseau de distribution de gaz naturels’est grandement multiplié. Pas unjour ne passe sans qu’il n’ait fait étatde foyers, d’agglomérations reliées auréseau. Dans certaines wilayas,particulièrement celles situées sur leshauts plateaux où le froid de l’hiverest particulièrement rude, le taux deraccordement a largement dépassé lamoyenne nationale laquelle enregistrerégulièrement à la faveur de chaqueaction réalisée une hausse perceptible.Une moyenne nationale appelée àavoir une courbe ascendante tant le

même effort est appelé à se renouvelersachant que des milliers de foyersprincipalement ruraux sontprogrammés au titre du présent planquinquennal de développement pourleur raccordement aux deux énergiesaussi bien gazière qu’électrique.Une programmation en droite lignedans les orientations et les instructionsdu Président de la République endirection des responsables concernésen fidélité à son engagement prissolennellement devant le peuple quantà l’amélioration de ses conditions devie et à la philosophie et aux principesd’équité et de justice sociale quiguident l’action de l’Etat. Uneconstante qui renforce encore pluscette volonté politique qui se traduit

quotidiennement sur le terrain desréalisations.Parallèlement à ce bond en avant enmatière de raccordement au gaznaturel, les courbes sont tout autantascendantes pour ce qui est duraccordement aux réseauxd’alimentation en eau potable oud’assainissement. C’est dire quel’effort qui est frontal a lacaractéristique d’être tout aussi globaltant les déficits touchaientpratiquement tous les secteurs. Desdéficits qui se résorbent au bout dechaque coup de pioche, des déficits quise résorbent de jour en jour, desdéficits qui seront résorbés au bout del’effort.

A.M.A.

EL MOUDJAHID 3Nation

Mercredi 2 Février 2011

Dix projets delois ont étéadoptés sur les

15 inscrits à l'ordre dujour de la session d'au-tomne du Parlementpour l'année 2010 quisera clôturée aujour-d’hui.

Parmi ces textes deloi, figure le projet deloi de finances pourl'année 2011 qui a étésigné par le Présidentde la République, M.Abdelaziz Bouteflika,après avoir été adoptépar les deux Chambresdu Parlement.

Cette loi, élaboréesur la base d'un prix deréférence du baril depétrole à 37 dollars,consacre la deuxièmeannée d'exécution duProgramme quinquen-nal d'investissementspublics (2010-2014).

Elle prévoit unecroissance hors hydro-carbures de 6%, unehausse de 2% des res-sources publiques et de2,3% des recettes parrapport à la loi definances 2010.

Malgré les inquié-tudes sur la contractionde l'économie mondia-le, les performancesmacroéconomiques etfinancières de l'économienationale s'annoncent pro-metteuses. La loi de financestable sur une croissance éco-nomique globale de 4%.

Elle prévoit plusieursmesures visant à encouragerl'investissement à traversl'introduction d'exonérationset d'abattements fiscaux auprofit de différentesbranches de l'économie pro-ductive.

D'autre part, la sessionparlementaire d'automne aété marquée par l'adoptiondu projet de loi portantapprobation de l'ordonnancesur la loi de finances com-plémentaire pour 2010, d'un

projet de loi portant appro-bation de l'ordonnancemodifiant et complétant l'or-donnance n° 95-20 du 17juillet 1995 relative à laCour des comptes, un projetde loi relatif aux aires proté-gées dans le cadre du déve-loppement durable, un pro-jet de loi sur la protectiondes personnes âgées et unautre relatif à la cinémato-graphie.

Les parlementaires ont,également, adopté un projetde loi portant approbationde l'ordonnance modifiant etcomplétant l'ordonnance n°96-22 du 9 juillet 1996 rela-tive à la répression de l'in-fraction à la législation et à

la réglementation de changeet des mouvements de capi-taux à partir et vers l'étran-ger et un projet de loi por-tant approbation de l'ordon-nance modifiant et complé-tant l'ordonnance n°03-11du 26 août 2003 relative à lamonnaie et au crédit.

Il s'agit, aussi, du projetde loi portant approbation del'ordonnance modifiant etcomplétant la loi n° 06-01relative à la prévention et lalutte contre la corruption.

La même session a vu, enoutre, l'adoption du projet deloi fixant les règles régis-sant l'activité de promotionimmobilière.

Par ailleurs, les projets de

loi n'ayant pas été exa-minés lors de cette ses-sion sont ceux relatifsaux codes de la com-mune (en cours d'exa-men au niveau de lacommission) et de lawilaya et celui régis-sant le métier d'avocat(en cours d'examen auniveau de la commis-sion).

A signaler que legouvernement n'a pasencore soumis le projetde code de la wilaya auParlement.

Le projet de loiorganique relatif à l'or-ganisation, au fonction-nement et aux attribu-tions de la Cour suprê-me n'a pas été lui aussisoumis au Parlement etn'a donc pas été exami-né, alors que le projetde loi modifiant etcomplétant la loi n°83-11 du 2 juillet 1983relative aux assurancessociales est en coursd'examen au niveau dela commission compé-tente.

Le taux de projetsde lois inscrits à l'ordredu jour de la sessiond'automne a atteintquelque 80 %, "ce quiconstitue une premièredans l'histoire du pré-

sent mandat parlementaire",a souligné une source del'APN.

La session d'automne aété marquée, cependant, parun certain absentéisme desdéputés lors de l'examen desdifférentes projets de lois.

Le président de l'APN,M. Abdelaziz Ziari, avaitappelé, lors de la séance du20 janvier dernier, les dépu-tés, notamment ceux del'Alliance présidentielle, à"faire preuve de plus de dis-cipline", suite au report duvote du projet de loi portantrèglement du budget 2008,le quorum requis n'ayant pasété atteint.

Parlement

Session d'automnedix projets de loi adoptés

sur les 15 inscrits

Ce gaz qui arrive en milieu rural...

Programmequinquennal 2010/2014

Coupd’accélération

à ladynamique

de développementLes performances réalisées dans ce domaine

sont d’autant plus palpables que les institutionsinternationales relèvent, sans complaisance,leur consistance jamais égalée depuis le recou-vrement de l’indépendance nationale.

La politique empruntée par le Président de laRépublique et le programme qu’il a mis enœuvre, ne pouvaient que déboucher sur lesprouesses multiples réalisées sur tous les fronts.Le Chef de l’Etat a tout mis en œuvre pourrésorber tous les déficits et engager le pays surla voie de l’émergence, par le biais d’une straté-gie cohérente soutenue par une volonté poli-tique sans faille. Le constat est que la dyna-mique nationale créée durant la dernière décen-nie a permis au pays de se frayer une placeparmi les Etats à IDH élevé.

Les résultats à l’actif de l’Algérie s’apparen-tent d’autant plus à de véritables prouessesqu’en un laps de temps très court l’effort del’Etat consenti dans le développement nationalaura inversé la tendance. Le fait de pouvoir sus-citer l’admiration de ses partenaires et des ins-titutions internationales montre combien l’Etatétait et demeure présent dans le développementnational.

Les citoyens savent que, et apprécient à leurjuste mesure, les programmes d’investissementspublics qui sont en passe de bouleverser com-plètement la donne économique et sociale. Dansles quatre coins du pays s’érigent des équipe-ments publics divers et une infrastructure detrès grande envergure.

Ce sont des universités entières, des milliersde logements, des barrages et des hôpitaux quise construisent à un rythme effréné. Ce sontaussi des pans entiers de la population qui n’ontaccédé que ces dernières années aux bienfaits dudéveloppement. Cet élan est poursuivi avec lamême intensité. Le Chef de l’Etat avait décidéde vaincre le sous développement en Algérie etavait mobilisé tous les moyens que cette entre-prise requiert.

L’injection de 286 milliards de dollars dansle développement national durant le quinquen-nat est révélateur de la détermination de l’Etatde construire un pays fort et prospère.

Le Président de la République s’est engagé àtout mettre en œuvre pour endiguer tous lesdéficits et répondre aux attentes multiples descitoyens. A travers la reconduction d’un volumeimportant de dépenses publiques dans un envi-ronnement international marqué par les effetsde la crise monétaire et économique, l’Etataffiche une volonté d’engranger beaucoupd’autres acquis durant les prochaines années.Les enjeux à venir sont bien appréhendés parles pouvoirs publics, qui sont pleinement enga-gés dans la bataille du développement.

S. Lamari

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Mercredi 2 Février 2011

4 Nation EL MOUDJAHID

L’émission téléviséede la semaine surl’économie et lesinvestissements

productifsL’assainissementde l’environne-

ment en questionRiche en enseignements et en infor-

mations, l’émission télévisée dedimanche soir consacrée à la dynamisa-tion de l’investissement productif a per-mis sans doute aux millions de téléspec-tateurs de s’informer des différentesmesures d’aide prises par l’Etat au titred’un dispositif aux multiples avantages,de situer une volonté politique pour lacréation et le développement de la PMEet de cerner également les faiblesses etles contraintes freinant un élan et décou-rageant parfois les opérateurs privésnationaux et étrangers. La présence surle plateau d’un certain nombre d’interlo-cuteurs, de spécialistes et de respon-sables d’organismes administratifs etfinanciers devait passionner davantage ledébat pour accrocher le plus sceptique etl’amener à s’imprégner d’une démarchemise en œuvre encourageant ce créneaucréateur d’emplois et générateur derichesses. Une démarche se heurtantcependant à une bureaucratie et à unenvironnement quelque peu hostile enl’absence, tout bonnement, d’une cultureen la matière et d’un esprit d’entreprise.

Si nul ne peut occulter ce désir ardentde l’Etat d’accompagner les opérateursdans leurs projets d’investissement, tra-duit à propos par la mobilisation defonds conséquents destinés à leur finan-cement, on ne doit pas passer sous silen-ce la lenteur et la lourdeur à la fois obser-vées dans l’accomplissement des forma-lités administratives et des procéduresbancaires face à la problématique de laconstitution du volumineux dossierd’agrément. Absolument, c’est un véri-table parcours du combattant auquel estsoumis tout prétendant à un quelconqueinvestissement, souvent exténué par lesrappels, les sollicitations et les mises endemeure pour abandonner la compéti-tion. En fait, un tel constat est déjà établiet le commun des intervenants demeureconscient de la difficulté dans la réalisa-tion de tout projet d’investissement, d’oùcette impérieuse obligation d’assouplirun procédé administratif et financier etd’inculquer aux gestionnaires et élus descollectivités locales et aux responsablesde banques une nouvelles mentalité. Unementalité du sens de l’initiative et dumanagement. A ce titre, il est d’ailleurssouhaitable de fixer des règles de jeu etde prendre le nombre de dossiers traitéscomme paramètre d’évaluation de cescommis de l’Etat et représentants dupeuple sommés de se débarrasser de lagestion classique résidant seulement auniveau du lancement des projets d’équi-pement et de la consommation de leurscrédits. Cette manière d’évaluer vaimmanquablement susciter une concur-rence, provoquer une dynamique etrelancer l’investissement productif,notamment après tout ce travail de four-mi déployé et couronné par l’installationd’une infrastructure de base moderne etla mise à niveau de tous les secteursd’activité. Des secteurs encore vierges àexplorer et à rentabiliser dans la cadre dela promotion de la petite et moyenneindustrie, garante du développementdurable. En cette phase marquée par lelancement d’un autre programme d’équi-pement pour la poursuite de l’œuvre dela reconstruction nationale et la moderni-sation du pays, l’opportunité est offertepour approfondir le concept de l’inves-tissement productif et stimuler ces opéra-teurs, les authentiques naturellement,dans la concrétisation de leur idées et deleurs projets grâce en premier lieu à uneamélioration d’un environnement.L’émission de la semaine a eu le mérited’orienter et de baliser un tant soit peu lavoie pour que l’on se focalise sur unenécessité au caractère absolu, celle desoutenir un investisseur ou tout simple-ment un créateur d’emplois.

Bellaha

246.000 nouveaux postes seront ouverts

2e session de la rentrée de la formationprofessionnelle, le 27 février

246.000 nouveaux postesde formation, dont plus de68.000 en apprentissage,65.000 en formation résiden-tielle, 18.827 pour la forma-tion en cours du soir et 4000pour la formation à distanceseront ouverts à la deuxièmesession de la rentrée profes-sionnelle 2011 prévue pour le27 du mois courant.

La session précédente aréuni pas moins de 169.000stagiaires inscrits au titre de larentrée d’octobre 2010, dont17.241 à Alger seulement.Selon le ministre, cette rentréeintervient à un moment caracté-risé par la mise en œuvre duplan quinquennal 2010-2014.Trois principaux objectifs ontété arrêtés : faire face à lademande importante dans lesniveaux de techniciens et tech-niciens supérieurs, augmenterla rentabilité de l’ensemble des

établissements et prendre encharge de manière effective lademande exprimée par les dif-férents départements ministé-riels ainsi que les entités écono-miques.

Les responsables du secteurinsistent sur trois priorités pourcette année, à savoir, l’unifica-tion des programmes d’ensei-gnement et d’apprentissage, laformation des formateurs etl’élaboration du manuel profes-sionnel. Pour mieux évaluer lesecteur, un conseil de partena-riat interministériel a été toutrécemment installé . Composéde représentants de tous lesministères, ce conseil se char-gera de l’évaluation de toutesles activités entreprises, nonseulement au plan pédagogiquequ’en termes d’insertion pro-fessionnelle des diplômés de laformation professionnelle. Ilconstitue un trait d’union entre

le secteur et la sphère écono-mique. Présidé par M LakhdarRekhroukh, P-DG de Cosider,le Conseil de partenariat pourla formation professionnelle,jouera un rôle d’organisateur etde coordonnateur entre les dif-

férents secteurs et celui de laformation professionnelle etce, à travers l'ouverture de spé-cialités conformément aux pro-positions et besoins des opéra-teurs économiques.

Sarah S.

Qualification professionnelle

Plus de 4.000 postes de formation aux jeunesnon scolarisés

Plus de 4.000 postes de formation dansle cadre de l'alphabétisation-qualificationprofessionnelle, destinés au profit desjeunes n'ayant jamais été scolarisés, serontdisponibles à la prochaine rentrée defévrier, a-t-on appris hier auprès du minis-tère de la Formation et de l'Enseignementprofessionnels.

"Au total 4.500 postes de formationd'alphabétisation-qualification profession-nelle, destinés aux jeunes âgés de plus de15 ans et n'ayant jamais été scolarisés, sontofferts pour la prochaine rentrée de la for-mation professionnelle prévue le 27février", a indiqué à l'APS Mme OunissaAloun, directrice de l'organisation et dusuivi de la formation professionnelle auministère.

La même responsable a expliqué quel'alphabétisation-qualification profession-nelle "est un itinéraire de formation quivise à dispenser un enseignement de baseet un savoir-faire en vue d'une insertionsocioprofessionnelle".

Le cursus comprend deux cycles. Lepremier est relatif à l'alphabétisation etpermet l'acquisition des connaissances debase nécessaires en vue d'accéder au cyclede qualification professionnelle, a-t-elleexpliqué.

Le second cycle concerne la qualifica-tion professionnelle et vise à assurer uneformation professionnelle qualifiante, per-mettant l'acquisition de compétences pro-fessionnelles suffisantes et sera sanctionnépar un certificat de qualification profes-sionnelle.

Il s'agit de spécialités dans les secteursde l'agriculture et l'environnement, le bâti-ment et les travaux publics, la constructionmétallique et mécanique, la mécaniquemoteurs engins, l'habillement et les textiles,les métiers de services et d'artisanat tradi-tionnel. L'admission à la qualification pro-fessionnelle est ouverte aux candidatsayant déjà achevé avec succès le cycle d'al-phabétisation, organisé par l'Office natio-nal d'alphabétisation et d'enseignement

pour adultes et par l'association algérienned'alphabétisation "IQRA".

Les bénéficiaires de ce cursus serontorientés, selon leurs vœux, vers la qualifi-cation professionnelle qui correspond lemieux à leurs aptitudes physiques.

Le programme pédagogique du cyclede qualification professionnelle comprend34 spécialités pour la prochaine rentrée defévrier et a pour but de favoriser l'insertionsocioprofessionnelle des personnes alpha-bétisées.

La liste des formations qualifiantes,fixée par arrêté ministériel, peut être élar-gie à d'autres métiers, en fonction de lademande exprimée.

La durée du cycle de qualification pro-fessionnelle est fixée par le programme deformation et ne peut excéder six mois deformation. La formation comporte descours pratiques, auxquels sont associéesdes connaissances théoriques élémentairesliées aux compétences à acquérir dans lemétier visé.

Patrimoine

Un plan de sauvegarde de la Casbah d'Alger soumis au gouvernementUn plan permanent de sauve-

garde de la Casbah d'Alger a étésoumis au gouvernement pourapprobation, a indiqué hier ledirecteur général de l'Officenational d'exploitation des biensculturels et protégés, M.Abdelouahab Zekagh.

"Ce plan a été finalisé au boutde trois ans d'étude et soumis àl'approbation du gouvernementqui devra réunir un Conseil inter-ministériel pour voter un budgetdestiné à la restauration de cepatrimoine national", a indiquéM. Zekagh sur les ondes de laRadio algérienne Chaîne III.

Le Conseil interministériel vadégager les sommes nécessairespour aider les habitants à restau-rer leurs maisons. L'Etat procéde-ra aussi à l'achat de parcelles deterrain pour les reconstruire, a-t-ilexpliqué.

Le plan présente, également,d'autres mesures telles que l'amé-nagement de placettes et ruelles,ainsi que la remise en état desréseaux souterrains, a-t-il ajouté,relevant en outre la nécessitéd'une action sociale sur ce tissuurbain de plus de 50.000 habi-tants.

Il a indiqué que plus de 60propriétaires se sont présentésaux autorités compétentes soit

pour céder leurs maisons gratuite-ment à l'Etat, les vendre ou poursolliciter la participation des pou-voirs publics à leur restauration.

M. Zekagh a déploré le faitque des propriétaires de maisonsà la Casbah laissent celles-citomber en ruine pour pouvoirensuite en reconstruire d'autresde style moderne, rappelant quela Casbah est protégée par deslois pour préserver son cachetauthentique. "L'Etat doit sau-ver ces maisons. Si les proprié-taires n'acceptent pas leur restau-ration, il ne restera plus alors auxpouvoirs publics que de procéderà leur expropriation pour utilitépublique", a-t-il assuré.S'agissant des coûts de l'opéra-tion, le responsable a estimé lessommes dégagées pour l'étude à25 millions de dinars et cellesaffectées aux travaux d'urgence àplus de 900 millions de dinars.

"Nous sommes intervenus sur394 maisons en utilisant de la boi-serie, des contreforts en maçon-nerie et des moyens d'étanchéitécontre les infiltrations d'eau sou-terraines et d'eau de pluie", a-t-ilajouté.

Selon M. Zekagh, il est prévula restauration de 1816 maison-nettes, 776 maisons et de 9000mètres carrées de parcelles vides

à reconstruire.Globalement, la restauration

de la Casbah d'Alger nécessiteune enveloppe financière de 56milliards de dinars, a-t-il indiqué.

"Depuis 1962, nous avonsdépensé 2400 milliards de dinarspour la Casbah, et distribué11.000 logements", a-t-il relevé,regrettant que cette somme ait étéutilisée dans des interventions"qui n'étaient pas réfléchies".

Interrogé, par ailleurs, sur ledevenir du site archéologique

découvert à la place des Martyrs,il a affirmé qu'il ne sera pas tou-ché par les travaux du métro quiont permis de le mettre au jour.

Le métro qui devait initiale-ment traverser cette place à 19mètres de profondeur le fera àprésent à 34 mètres afin de sauve-garder des vestiges datant de plu-sieurs siècles.

Les usagers du métro pourrontà l'avenir admirer ce site qui serapréservé et fera partie du décorde la station.

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Mercredi 2 Février 2011

5EL MOUDJAHID NationRessources en eau

Les barrages construits en Algérie répondentaux normes universelles de sécurité

Tous les barrages construitsen Algérie répondent auxnormes universelles de

sécurité, a affirmé lundi à SoukAhras le ministre des Ressourcesen eau, M. Abdelmalek Sellal.

Répondant à une questionrelative à de prétendues fuites auniveau du barrage de Ain Dalia,le ministre, démentant cesrumeurs, a souligné que lesouvrages algériens ont été réali-sés conformément aux critèresinternationalement reconnus.M. Sellal, qui effectue une visitede travail dans cette wilaya où ila inspecté de nombreuses infra-structures hydrauliques, opéra-tionnelles ou en chantier, a souli-gné que la mise en £uvre du pro-gramme quinquennal 2010-2014permettra de fournir de l’eaupotable à tous les citoyens dont laconsommation individuelle pas-sera, à l’horizon 2014, de 160litres/jour à 175 litres/jour à l’ho-rizon 2014.

Le ministre a égalementlancé les travaux du barrage deOued Djedra dont la capacité destockage atteindra les 35 millionsm3. Le chantier est confié à l’en-

treprise algérienne GESI-TP quidispose d’un délai de trois annéespour la livraison de l'ouvrage.

Lors de la visite du site de ceprojet qui constituera le troisièmebarrage dans la wilaya de SoukAhras, après celui de Ain Delia(76 millions m3) et d’OuedCharef (153 millions de m3), lesresponsables locaux du secteuront indiqué que 12 millions m3du barrage de Oued Djedra serontorientés pour l’approvisionne-

ment de la ville de Souk Ahras eneau potable, les 2 millions de m3restants devant être réservés àl’irrigation agricole.

Le ministre a ensuite inspectéla station de pompage de SoukAhras d’une capacité de 100litres par seconde. Cet équipe-ment couvre la partie nord de laville et son centre universitaire,ainsi que les localités de AinSennour, d’El Machrouha, enplus de la zone de Medjez Sfa,dans la wilaya voisine deGuelma.

Les premiers essais ont étéréalisés en 2010 au niveau decette station de pompage dont lescanalisations sont en phase demise en place sur une distance de22 km, pour atteindre ElMachrouha et Mezedj Sfa. Samise en exploitation permettra deporter la consommation indivi-duelle à 150 litres/jour avant lafin 2011, a-t-on souligné.

A Taoura (20 km au sud deSouk Ahras), le ministre a posé lapremière pierre du collecteur deseaux usées, doté d’un bassin de500 m3, avant d’inspecter le pro-jet de transfert d’eaux à partir des

forages de M’daourouch, dans larégion de Guedrane, vers Sedrataqui enregistre un déficit en eaupotable. Cette localité recevra 70litres/seconde grâce à la posed’une canalisation longue de 30km.

M. Sellal s’est égalementenquis du renforcement de l’AEPà partir d’un puits profond de 25litres/seconde, à M’daourouch oùun château d’eau d’une capacitéde 1.000 m3 est en cours deconstruction.

Insistant sur le respect desdélais de réalisation, le ministredes ressources en eau a fait étatd’un projet de rénovation descanalisations sur une distanceglobale de 94 km pour le chef-lieu de wilaya où il est enregistréla déperdition de 40 % du pré-cieux liquide à cause des fuites.

Le ministre a clôturé sa visitesur le site du périmètre d’irriga-tion de Zouabi, d’une superficiede 1.800 hectares répartis sur lescommunes de Sedrata, de BirBouhouche et de Zouabi.

La nouvelle gare routièrede Béjaïa fin prête

La nouvelle gare routière de Bejaia,implantée au carrefour des quatre chemins,à la jonction de grandes routes nationales(12 et 09) est fin prête, annonce la directiondes transports. Sa mise en service inter-viendra une fois opéré le choix de l’organis-me gestionnaire, a-t-on précisé, indiquantqu’un avis d’appel d’offres a été lancé à ceteffet. "Six candidats ont retiré les cahiersdes charges y afférents mais seulement deuxd’entre eux ont fait des offres", a-t-on ajoutésans pour autant donner un délai de rigueurquant à son inauguration effective. En fait,d’aucuns misent sur la possibilité de fairecoïncider son ouverture avec la mise enœuvre du nouveau plan de circulation de laville, actuellement en phase de fin de matu-ration, et jugé seul à même de réguler leséventuels désordres dans cette zone déjàfortement congestionnée.

Passage obligé pour entrer ou sortir de laville, le carrefour accueille quotidiennementdes milliers de véhicules dont une noria deplus de 3.000 camions quittant ou se diri-geant vers le port.

Avec l’inauguration de cette structure,programmée pour le traitement quotidien de1.000 bus, des craintes certaines sont nour-ries quant à l’aggravation de son état.

Pour éviter l’écheveau, la direction destravaux publics à dores et déjà retenu l’op-tion de la mise en place d’un échangeur,notamment pour fluidifier la circulationautomobile vers l’Est, en direction des loca-lités côtières (Tichy, Aokas, Souk-El-Tenine, etc..) et par extension vers Jijel etSétif, affirme la même source.

Quoiqu’il en soit, cette nouvelle structu-re est de nature à bouleverser complètementla nature des transports publics de voyageursde la wilaya, en termes de fonctionnalité,confort, sécurité et de fluidité.

Le bâtiment, conçu en deux étages assor-ti d’un espace de terre-plein de 2,5 hectares,est structuré de telle sorte à offrir aux voya-geurs toutes les commodités requises et ce,dans un cadre des plus agréables.

Avec un design architectural des pluschatoyants, sa forme s’étant inspirée dusky-line des montagnes de "YemmaGouraya", il force en effet l’admiration.Lors d’une récente visite sur le site, leministre des Transports, n’a pas manquéd’exprimer son admiration devant cette nou-velle infrastructure.

Protection de l'environne-ment et du cadre de vie de lacommune d'Alger-Centre :associer toutes les parties

concernées

Le président de l'association pour la pré-servation de l'environnement de la communed'Alger-centre "El Kalaa", M. HaddadiMohamed a souligné, hier, la nécessité d'as-socier toutes les parties concernées au pro-cessus d'embellissement et de protection del'environnement et du cadre de vie de laville d'Alger à travers des actions de proxi-mité menées par les comités de quartier.Lors d'une conférence de presse animée àAlger, M. Haddadi a indiqué que l'objectifde ce processus "consiste en la prise en char-ge des quartiers d'Alger-centre, notammentla Casbah à travers l'embellissement ducadre environnemental". Il a rappelé, dansce contexte, les activités tracées par l'asso-ciation pour l'année 2011 sous le slogan"Non à la dégradation de l'état de notreville... Œuvrons ensemble à lutter contrel'incivisme", appelant la société civile et lesautorités locales à contribuer "efficace-ment" à l'embellissement du cadre de vied'Alger-centre. M. Haddadi a précisé, dansce contexte, que son association "a program-mé l'organisation d'un concours de dessin auprofit de 1500 enfants scolarisés en plusd'enfants palestiniens résidant à Alger etd'autres venus du Sahara occidental". Parailleurs, M. Haddadi a mis en relief la néces-sité de promouvoir les actions de proximitédans le cadre des comités de quartier dont lenombre a atteint 30 appelant à la création desyndicats chargés de la gestion de l'hygièneau niveau des immeubles. Il a appelé, dansce contexte, à écouter les préoccupationssocio-économiques et environnementalesdes citoyens et à contribuer à trouver "dessolutions objectives" tout en sensibilisantles jeunes à la nécessité de préserver lesinfrastructures publiques des quartiers àl'image des jardins et espaces publics.

Souk-Ahras a soif● Sellal annonce d’importantes mesures pour la modernisation du réseau de distribution d’eau

De notre envoyé spécial Sid AhmedMerabet

La population de Souk-Ahras devra enco-re patienter pour espérer recevoir l’eau régu-lièrement dans les robinets, encore moins H24. Idem pour les foyers de Sedrata,M’daourouch et autres localités. Les raisonsne sont nullement liées à un manque de res-sources, mais la faute incombe tout simple-ment à la vétusté du réseau de distribution quicause des déperditions d’eau considérablespouvant dépasser plus de 40% à cause desinnombrables fuites qui y sont décelées.

En visite avant-hier dans l’antiqueThagaste, le ministre des Ressources en eaureconnait, en effet, que le réseau des canalisa-tions nécessite un énorme chantier et confir-me qu’il est derrière le calvaire rencontré parles citoyens en matière d’alimentation en eaupotable. « Ce n’est nullement un manque deressources hydriques », affirme AbdelmalekSellal qui annonce cependant que les choses

vont bouger dans le bon sens en assurant queles travaux de rénovation et de la modernisa-tion du réseau de distribution seront entamésavant l’été prochain, et le projet sera pris encharge par deux ou trois entreprises pourgagner du temps et être dans les délais.

Aujourd’hui, il existe à Souk-Ahras cer-tains quartiers qui reçoivent l’eau un jour sur… quatre, d’autres un jour sur deux. Unconstat qui n’est pas pour plaire au ministrequi qualifie cette situation « d’inadmissible »et « d’inacceptable » en ces temps de disponi-bilité de l’eau. D’autant plus que Souk-Ahrasdispose déjà de deux barrages, en l’occurren-ce Ain Dalia d’une capacité de 76 millions m3

et Oued Charef (153 millions de m3). A cesdeux barrages, il faut ajouter celui d’OuedDjedra d’une capacité de 35 millions m3 etdont les travaux ont été lancés avant-hier parAbdelmalek Sellal pour un délai de réalisa-tion de 3 années. « Nous aspirons par la réali-sation de cet ouvrage à entrevoir l’après-2014avec sérénité », expliquera-t-il,en affirmantque 2 millions m3 seront destinés à l’irrigation

agricole. Interrogé, par ailleurs, sur des prétendues

fuites qui auraient été observées au niveau dubarrage d’Ain Dalia, le ministre desRessources en Eau balaye du revers de lamain ces informations et assure que cetouvrage fonctionne le plus normalement dumonde. Et de se montrer plus rassurant : « Jeprofite de cette occasion pour vous dire queles barrages algériens répondent aux normesinternationales de sécurité et ils sont touséquipés de moyens de détection pouvantsignaler le moindre dysfonctionnement ». Apropos enfin des MTH, maladies à transmis-sion hydrique, Abdelmalek Sellal soutient làaussi que l’Algérie ne connait pratiquementplus ce genre de pathologies et rappelle à cesujet la réalisation, ces dix dernières années,d’une centaine de stations d’épuration, souli-gnant à cette occasion que 85% de la popula-tion est raccordée aux réseaux d’assainisse-ment.

SAM

Pétrole

Pour la 1re fois depuis 2008, le baril dépasse la barredes 100 dollars

L'Organisation de paysexportateurs de pétrole a décla-ré qu'elle détenait environ sixmillions de barils par jour decapacité de production non uti-lisée, soit 7% de la demandemondiale.

Pour la première fois depuisoctobre 2008, les cours du barilde pétrole ont dépassé à Londresle seuil symbolique des 100 dol-lars.

Les conséquences des troublespolitiques en Egypte, qui contrôlele canal de Suez et des pipelinesreliant la Mer rouge à laMéditerranée, sont toujoursvisibles.

En effet, selon la banque hel-vétique Bordier & Cie, « les fluxde pétrole transitant dans larégion du canal de Suez sont esti-més à 3 millions de barils/jour,soit près de 15% de la consom-mation européenne ».

La tendance haussière des prixdu brut, qui ont gagné 30%depuis septembre dernier, ne sedément donc pas. Les évène-ments d'Egypte “ont accru lesincertitudes pesant sur le marchéet ont donc ajouté à la pressionqui s'exerce déjà sur les prix”,commente l'Agence internationa-le de l'Energie (AIE).

Cependant, et en raison desstocks- tampons détenus par lespays- membre de l'AIE (145 joursd'importations nettes), tout risquede rupture d'approvisionnementsemble exclu.

L'Agence réitère à cette occa-sion sa mise en garde contre leseffets économiques néfastes dupétrole cher : « l'expérience de2008 montre de façon concluanteque des prix du pétrole durable-ment élevés ne sont pas plus dansl'intérêt des consommateurs quedes producteurs ».

En conséquence, « l'AIE invi-te les producteurs de pétrole àêtre sensibles aux signaux dumarché et à faire preuve de sou-plesse dans l'approvisionnementsuffisant et abordable », indiqueun document. L'Agence sembleainsi ajouter aux rumeurs selonlesquelles le cartel pétrolierOPEP pourrait relever ses quotasde production, inchangés depuisdeux ans, dans les mois qui vien-nent. Justement, l'Organisation depays exportateurs de pétrole adéclaré qu'elle détenait environsix millions de barils par jour decapacité de production non utili-sée, soit 7% de la demande mon-diale, qu'elle pourrait utiliser pourrépondre à une éventuelle pénu-

rie. L'essentiel de cette capacitéest détenue par l'Arabie saoudite.

Le ministre saoudien du pétro-le Ali al Nouaimi et le secrétairegénéral de l'Opep Abdallah alBadri ont signalé lundi quel'Opep n'avait pas l'intention deconvoquer de réunion avant laprochaine, prévue en juin. Lesmarchés sont bien approvision-nés, ont-ils estimé. L'AIE etl'Opep ont régulièrement des vuesdivergentes sur la demande et lesniveaux de production, l'Opepaccusant l'Occident de relever lataxation des produits pétrolierspour ensuite demander aux pro-ducteurs plus de brut. « Ce quenous demandons à l'Opep c'estd'être souples », a déclaré le pre-mier responsable de cette institu-tion, Nobuo Tanaka. De son côté,le secrétaire général de l’organi-sation, Abdallah Salem El-Badri, a estimé que l'Opep seraitprête à accroître sa production sila situation en Egypte empirait etmenaçait les approvisionnementsde brut. Une chose est sûre : leprincipal facteur de hausse desprix du pétrole est "le potentield'instabilité géopolitique" enEgypte, a déclaré hier Jean-LouisSchilansky, président de l'unionfrançaise des industries pétro-

lières (Ufip) qui a affirmé quec'est cette "instabilité qui inquièteles marchés" en premier lieu, etnon pas les risques de fermeturedu Canal de Suez. « 5% de la pro-duction mondiale transitent par leCanal de Suez, ce n'est pas le fac-teur principal expliquant la haus-se des cours du pétrole », a-t-ildéclaré. Par ailleurs, l'expert aégalement indiqué que les prix dupétrole étaient également tirésvers le haut par la hausse de lademande.

« En 2010, la demande a aug-menté de 3% par rapport à 2009,et en 2011, elle devrait progresserde 2% », a-t-il estimé. Selon lui,les prix de l'essence à la pompesont directement liés à ceux dupétrole brut. « Si le prix du brutcontinue à monter, les prix du car-burant vont suivre », a-t-il averti.

M. Schilansky estime cepen-dant que les records des prix ducarburant, datant de l'été 2008, nedevraient pas être battus ces pro-chains jours.

Amel Zemouri

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Mercredi 2 Février 2011

EL MOUDJAHID 7Nation

Vingt-trois plans de gestion intégréedes zones humides en Algérie sontélaborés ou en cours d'élaboration sur

un ensemble de 47 zones classées, a indiquéhier une responsable à la Direction généraledes forêts (DGF).

Deux plans sont déjà en application,quatre en cours d'élaboration, alors que 17autres sont inscrits, a précisé la sous-directri-ce des Parcs nationaux et des groupementsvégétaux naturels au sein de la DGF, Mme

Ghania Bessah.L'élaboration de ces plans permettra de

doter les zones humides "d'un outil de plani-fication et de gestion durable qui prendra encharge l'ensemble des intervenants au niveaulocal", a relevé Mme Bessah, à la veille de lajournée mondiale des zones humides.

Certaines études liées à l'élaboration deces plans de gestion sont menées avec la col-laboration technique et financière d'institu-tions internationales comme le Fonds mon-dial pour la conservation de la nature (WWF)et le Programme des Nations unies pour ledéveloppement (PNUD). De même, la stra-tégie nationale de gestion durable des zoneshumides, qui sera proposée par la DGF à par-tir de ces plans de gestion, "permettra decoordonner les interventions des différentssecteurs afin d'assurer la conservation de labiodiversité qu'elles renferment et de contri-buer au développement socio-économiquedes populations riveraines d'une façondurable", a-t-elle ajouté. Pour la mise enœuvre de cette stratégie, un comité multi-sec-toriel a été mis en place pour veiller au suivide son élaboration et son exécution.

Dans la même optique, une opération derecrutement de consultants nationaux etinternationaux a été récemment lancée, tandisqu'une convention entre la DGF et le WWFest en cours de finalisation en vue d'une nou-velle collaboration technique et financière,selon Mme Bessah.

S'agissant du projet de création d'unréseau national d'observateurs ornithologues,chargés de recenser et de suivre l'avifaune,c'est-à-dire les la faune ailée, dans les zoneshumides, Mme Bessah a précisé que les termesde référence pour le fonctionnement de ceréseau sont en cours de préparation. Ceréseau a pour but de "renforcer la protectionau niveau national et international de l'avi-faune à travers la mise en place d'un disposi-tif d'observation et de suivi", a-t-elle expli-qué. Actuellement, 47 sites algériens sontclassés sur la liste Ramsar des zones humidesd'importance internationale pour une superfi-cie de 3,02 millions d'hectares (ha), alors que16 autres sont en cours de classement. Autotal, l'Algérie dispose de 1 451 zoneshumides dont 762 naturelles et 689 artifi-cielles.

Le thème retenu pour cette année auniveau mondial porte sur "les zones humideset les forêts" avec pour slogan "les forêts,vitales pour l'eau et les zones humides". Il aété choisi pour montrer que la santé de ceszones "est étroitement liée à la santé desforêts dans les bassins versants et que la perteet la dégradation de ces écosystèmes fores-tiers entraîneraient la perturbation du cycle defonctionnement des zones humides", sou-ligne par ailleurs, un communiqué de la DGF.

D'autre part, les zones humides boisées"jouent un rôle crucial dans le cycle de l'eauet un effet significatif sur le taux d'évapo-transpiration, c'est-à-dire la perte d'eau par latranspiration des plantes et par l'évaporationdu sol, de l'eau vers l'atmosphère qui, à sontour, affecte les précipitations".

Elles influencent également la directionque prend l'eau à travers le bassin versant etson stockage au niveau des barrages et desretenues collinaires et aident à stocker le car-bone, ce qui constitue une importante contri-bution en matière de lutte contre les change-ments climatiques. Un important programmede protection de ces écosystèmes fragiles aété retenu dans le cadre de la politique du

renouveau rural suivie en Algérie.Ce programme vise, selon la même sour-

ce, la protection de la faune et de la flore, lapromotion et la gestion des aires protégées etdes zones humides, l'organisation de la chas-se et le développement des activités cynégé-tiques et la protection du patrimoine forestiercontre les feux, les maladies et les parasites.

La Convention sur les zones humidesd’importance internationale, appeléeConvention de Ramsar du nom de la ville ira-nienne qui abritait le 2 février 1971 sa signa-ture, est un traité intergouvernemental qui sertde cadre à l’action nationale et à la coopéra-tion internationale pour la conservation etl’utilisation rationnelle des zones humides etde leurs ressources.

L'Algérie a ratifié cette convention en1982, alors que la DGF assure le point focal.

Les zones humides, comme définies par laConvention de Ramsar, sont "des étendues demarais, de fagnes de tourbières ou d'eauxnaturelles ou artificielles, permanentes outemporaires où l'eau est stagnante ou couran-te, douce, saumâtre ou salée, y compris desétendues d'eau marine dont la profondeur nedépasse pas 6 mètres".

Plusieurs actions d'aménagement intégrésont menées pour la valorisation deszones humides de la wilaya d'Oran,

notamment par la création d'un "écran végétal"et la promotion du développement durable.

Ces actions, étalées sur plusieurs années,ont pour but de sauvegarder et de préserverces sites d'intérêt biologique et écologique, àtravers notamment un programme d'implanta-tion de 48.000 arbres, a indiqué le chef de ser-vice faune et flore de la Conservation desforêts.

Quelque 15 hectares de reboisement seronteffectués en 2011 dans la zone humide"Dhayat Oum Ghellaz", située à une dizaine dekilomètres au sud de la commune de OuedTlélat, a-t-il souligné.

Cette étendue d'une superficie de 300 hec-tares abrite 50% des effectifs d'oiseaux d'eaurecensés dans les huit zones humides de lawilaya, a signalé le même responsable en rap-pelant que 2.000 arbustes ont été plantés en2010 au niveau de Dhayat Morsli, une zonehumide située dans la daïra d'Es-Sénia.

Il a évoqué, à l'occasion de la célébrationdu 40ème l'anniversaire de la conventionRamsar pour la protection des zones humides,placée cette année sous le signe "les forêtsvitales pour l'eau et les zones humides", l'exis-tence d'un programme de surveillance conti-

nue, en citant d'autres mesures visant la pré-servation de ces sites à travers des opérationsrégulières de nettoiement et d'enlèvement desdétritus.

Selon un cadre de l'Agence du Bassinhydrographique oranais "Chott Chergui", leprogramme de sauvegarde de ces espacesvitaux prévoit des actions multisectorielles,entre autres l'aménagement de la "GrandeSebkha" (43.000 ha), une zone humide classéefaisant partie du bassin versant de la Sebkhaqui regroupe les wilayas d'Oran, d'AïnTémouchent et de Sidi Bel-Abbès sur unepérimètre de 1.878 kilomètres carrés.

Il s'agit notamment de la réutilisation deseaux usées épurées de la station d'épuration(STEP) d'El Karma (Oran) pouvant irriguer8.000 hectares de terres agricoles (programmenon encore entamé), de la réalisation d'une sta-tion de lagunage à Tafraoui (Oran), de laconcrétisation en cours d'un plan d'aménage-ment régional du territoire, de la créationd'une route entre Oued Tlélat et Hassi ElGhella,et de l'aménagement d'un site touris-tique et la réalisation de retenues collinaires.

La même source a fait observer que d'im-portants projets ont été réalisés au niveau de lawilaya d'Oran dont la STEP d'El kerma, situéesur le piémont de la Sebkha et le centre d'en-fouissement technique (CET) de Hassi Bounif

(en cours) sur la base de propositions faitespar l'Agence du Bassin hydrographique"Chott Chergui". A ce titre, la STEP d'ElKerma a été réalisée pour épurer les eaux uséesqui déversaient sur la grande Sebkha d'Oranqui occupe le 1/6ème du territoire de la wilaya.

La réalisation d'un CET a été rendue néces-saire, compte tenu des nuisances dont fait l'ob-jet cette zone humide devenue un réceptacle dedéchets de toutes sortes, a-t-on expliqué.

Parallèlement à ces actions, un programmede sensibilisation et d'information a été élabo-ré. Il est prévu, dans ce sens et en collaborationavec le secteur de l'éducation, une sortie enplein air au profit de 200 élèves (primaire etmoyen) aujourd’hui à Dhayat Oum Ghellaz(Oran), afin de les initier à l'ornithologie.Il existe huit zones humides à Oran, connuespour leurs valeur écologique et de biodiversi-té, dont quatre classées, à savoir "la grandeSebkha" (43.000 ha), la Mactaa (19.000 ha), leLac Télamine (1.100 ha), les Salines d'Arzew(2.900 ha), et quatre autres que sont OumGuellaz (300 ha), Dhayat Sidi Chahmi (100ha), Dhayat Morsli (150 ha), Dhayat El Bagra(375 ha).

Ces étendues sont formées d'espèces floris-tiques et faunistiques dont les oiseaux d'eau,comme les flamants roses, les anatidés, lesfoulques et les goélands argentés.

Journée mondiale des zones humides

Un écosystème fragile à préserverLac de Réghaïa

d’AlgerUne réserve

naturellenationale

Situé à 30 km à l'estd'Alger, le lac naturel deRéghaïa et ses alentourssont un patrimoine natu-rel protégé inscrit,depuis 2003, sur la listede la convention interna-tionale des zoneshumides d'importanceinternationale "Ramsar"et appelé à devenir pro-chainement une réservenaturelle nationale.

La zone humide côtiè-re et marine du lac deRéghaïa s'étend sur unesuperficie globale de1.500 hectares (ha) dont75 ha occupés par unbassin d'eau douce, 600ha de terres continen-tales et 900 ha d'espacemarin.

Elle comprend cinqécosystèmes différents :

1- Un écosystèmemarin représenté par unîlot appelé "île Agueli" etqui est une zone de frayè-re d'une douzaine depoissons et crustacésdont la "grande cigale demer +Scyllarus Latus+".L'îlot est aussi une zonede nidification de deuxespèces d'oiseaux àsavoir "le Goéland leuco-phée et le grand

Cormoran". Il constitue, par ailleurs,une zone de flore remarquable.

2- Un écosystème marécageuxcomposé d'un pré et des bords d'eau,milieu intermédiaire entre les prairieset les oueds en amont et en aval dulac. C'est la partie idéale pour la nidi-fication de nombreuses espèces.

3 - Un écosystème dunaire qui estune barrière naturelle entre la mer etle lac, colonisé par une végétation àbase de groupements à "pancratiummaritimum, lotus creticus, amophilaarenaria et chamaerops humilis".

4 - L'écosystème lacustre est unréservoir permanent d'eau douce (75ha) entourée d'une végétation hydro-phile à base de Typha, scripe roseauxet iris. C'est le lieu de repos et dereproduction pour les oiseaux d'eau.

5 - L'écosystème forestier représen-té par quelques vestiges de l'ancienmaquis composé principalement d'oli-viers sauvages et lentistiques. Il consti-tue une barrière, plus au moins étroi-te, autour du lac permettant une pro-tection pour l'avifaune et les autresespèces animales.

S'agissant de sa richesse faunis-tique, la zone humide du lac deRéghaïa abrite plus de 200 espècesd'oiseaux dont 55 sont protégées parla réglementation algérienne et 4 clas-sées en tant qu'espèces menacées parl'Union internationale pour la conser-vation de la nature (UICN). La zonecompte, par ailleurs, 21 espèces demammifères telles que le chacal, lagenette, la mangouste, le renard famé-lique, le porc-épic, le sanglier et lachauve souris. Y réside aussi 71espèces inventoriées de reptiles etd'amphibiens dont les tortues Emydelépreuse, la cristude et la tortue mau-resque ainsi que le caméléon com-mun, le lézard vert et certains genresde serpents. La zone compte égale-ment 170 espèces d'invertébrés dont20 espèces d'insectes protégés par laréglementation algérienne. Quant auxpoissons, les eaux douces du lac deRéghaïa sont peuplées de mulet etd'anguilles, alors que la partie mariti-me de la zone compte 12 espèces depoissons et crustacés.

Quant à la richesse floristique de lazone humide du lac de Réghaïa, elleregroupe 233 espèces de plantes inven-toriées, dont 3 espèces endémiques àl'Afrique du Nord et une espèce raresur le littoral, ainsi que 25 espèces dela flore marine (plantes vasculaires,gorgone, et algues) inventoriées dontla posidonie.

“Un écran végétal”Oran

APS

● 23 plans de gestion intégrée élaborés ou en cours d'élaboration.

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Mercredi 2 Février 2011

EL MOUDJAHID 9CoopérationLe ministre desAffaires juridiqueset parlementairesde Malaisieen Algérie

Le ministre des Affairesjuridiques et parlementaires deMalaisie M. Dato SeriMohamed Nezri Ben Abdelazizest arrivé hier, à Alger pourune visite de travail de quatrejours à l'invitation du ministredes Relations avec leParlement, M. MahmoudKhedri. La visite s'inscrit dansle cadre de la coopération bila-térale en matière de coordina-tion des relations entre le gou-vernement et le parlement dansles deux pays et l'échange d'ex-périences dans le domaine,selon un communiqué duministère des Relations avec leParlement. Les deux partiesexamineront les voies et moyensde développer de renforcer lesrelations entre les deux minis-tères dans le sens du renforce-ment et de la promotion desrelations bilatérales entrel'Algérie et la Malaisie, a ajou-té le communiqué.

Conclave du réseau méditerranéen de la santé animale

Mutualiser les efforts pour lutter efficacementcontre les maladies émergentes

Le ministre de l’Agriculture etdu Développement rural a pro-cédé, hier, à la résidence « El

Mithaq » à l’ouverture des travaux dela réunion des directeurs des servicesvétérinaires du réseau méditerranéende la santé animale regroupant lespays de la rive sud de la méditerranée(l’Algérie, la Mauritanie, la Tunisie,le Maroc, la Libye et l’Egypte) et lescinq pays de la rive nord à savoir, laFrance, l’Italie, le Portugal,l’Espagne et Malte). Dans son allocu-tion le Dr. Rachid Benaïssa a, d’em-blée exprimé sa satisfaction quantaux progrès enregistrés par le proces-sus de mise en place du REMESAdepuis la réunion d’Alger tenue enfévrier 2009, un réseau qui « s’impo-se comme « un outil de bonne gou-vernance vétérinaire et de renforce-ment de nos programmes respectifsen matière de sécurité alimentaire »a-t-il déclaré. Une démarche devenuenécessaire, a déclaré le ministre, dansun contexte marqué «par l’émergencede nouvelles maladies» nécessitantune mutualisation des efforts et une« coopération entre les deux rives dela Méditerranée ».

En effet, le réchauffement clima-tique et les perturbations qui en résul-tent ont généré des maladies vecto-rielles jusque là inconnues d’où l’im-pératif d’une action commune etcoordonnée pour lutter efficacementcontre ce genre de maladies quiconstituent une menace réelle pourles pays en question. D’autre part,l’évolution de maladie de la languebleue au niveau du bassin méditerra-néen, la présence de vecteurs arthro-podes inconnus dans la région,l’émergence récente de la fièvre de laVallée du Rift, de la peste des petitsruminants ou encore de la fièvre duNil dans certains pays du Maghrebsont autant de facteurs qui imposent

une concertation permanente etaccrue entre les pays concernés pourendiguer la progression de ces épi-zooties et, par la même occasion, lesprévenir. Le premier responsable dusecteur de l’agriculture a, d’autrepart, souligné l’importance de la pro-fession vétérinaire qui fête cetteannée son 250ème anniversaire, dansles programmes agricoles en matièrede sécurité alimentaire. Dans lemême contexte, le ministre dira l’in-térêt d’aller vers des actionsconcrètes par l’adoption d’un pland’action réalisable d’autant plus queles maladies animales et la santépublique vétérinaires « sont au centred’enjeux » de première importanceaux plans, économique, environne-mentaux que sanitaire. Cette ren-contre est un moyen de favoriser leséchanges entre les pays et de créerune relation durable. Dans une décla-ration faite en marge du conclavedont les travaux devaient se déroulerà huis clos, le Dr. Rachid Benaïssa aaffirmé que « cette initiative, soute-nue par plusieurs institutions interna-tionales, entre autres, la FAO(L'Organisation des Nations Unies

pour l'alimentation et l'agriculture) etl’OIE (organisation internationale dela santé animale) revêt une grandeimportance. L’évènement constitueégalement une dynamique appelée àcontribuer à la protection de la santédes animaux, et par conséquent, celledes citoyens ». Concernant les mala-dies qui représentent une menacepour la santé animale de la région, leministre a souligné que « leséchanges commerciaux et les change-ments climatiques favorisent l’émer-gence de maladies d’où l’importanced’une action préventive et de la mobi-lisation » d’autant plus que 75% desmaladies qui affectent directement lasanté humaine proviennent des ani-maux soulignent les experts présent àla réunion d’Alger. Pour rappel, laréunion d’Alger, sera consacrée àl’élaboration du bilan d’activité del’année 2010, session qui a été prési-dée par notre pays et la validation duplan d’action pour 2011. Aussi, laprésidence du Réseau pour cetteannée sera assurée par la Tunisie pourla rive sud et L’Italie pour la rivenord.

D. Akila

Algérie-FranceBenatallah s'entretientavec Dalil Boubakeur,recteur de la Grandemosquée de Paris

Le secrétaire d'Etat auprèsdu ministre des Affaires étran-gères, chargé de laCommunauté nationale àl'étranger, M. HalimBenatallah, s'est entretenuhier, à Alger avec le Dr. DalilBoubakeur, recteur de laGrande mosquée de Paris.

Dans une déclaration à lapresse à l'issue de cet entretien,le Dr. Boubakeur a soulignéque la communauté musulma-ne en France, dans sa totalité,rend hommage à l'Algérie pourles efforts de son Président etde son gouvernement pourdoter cette communautéd'imams et d'une aide "néces-saire" et "importante" concer-nant la mosquée de Paris.

Au sujet des élections duConseil français du cultemusulman (CFCM), prévuesen juin 2011, il a indiquéqu'"aujourd'hui, nous sommesengagés dans une nouvellecompétition avec d'autres com-munautés présentes en Francepour constituer ce qui sera lefutur CFCM". "Notre préoccu-pation est d'assurer la justeplace de la Grande mosquée deParis et de l'importante com-munauté algérienne en Francedans le cadre de l'action duCFCM", a affirmé le Dr.Boubakeur.

Lutte contrela désertification

L'ONU salue lesefforts de l'Algérie

L’Organisation des Nationsunies (ONU) a salué les effortset les résultats obtenus parl'Algérie dans la lutte contre ladésertification, selon un rap-port publié sur son site Web.

Selon ce rapport, élaboré àla suite de la visite en Algérieen octobre denier du secrétaireexécutif de la Convention desnations unies sur la lutte contredésertification, Luc Gnacadja,l'ONU salue "l'engagement" del'Algérie dans cette lutte,notamment à travers la mise enœuvre de son Plan d'actionnational mis en £uvre en 2003.

M. Gnacadja s'était félicité,lors sa visite, de "l'activisme del'Algérie dans la lutte contre ladésertification", la qualifiantd'"exemple d'intégration desmesures de lutte contre ladésertification dans les poli-tiques publiques", rappelle lamême source.

L’Algérie préside actuelle-ment le groupe des pays afri-cains de la Convention onu-sienne et travaille sur la miseen oeuvre du Comité consulta-tif africain pour la lutte contrela désertification, installé ennovembre dernier à Alger parle ministre de l’Agriculture etdu développement rural,Rachid Benaissa.

"L'Algérie a élaboré desprojets et programmes de luttecontre la désertification depuisles années 1970. Le récent pro-gramme du renouveau rural estun processus global de cinq ans(...). Il accorde une attentionparticulière à la zone step-pique, qui représente 9% duterritoire de l'Algérie", sou-ligne l'organisation en appelantà conserver les ressources deces zones.

D'autres documents relatifsaux programmes deRenouveau rural en Algérie,dont celui de la wilaya deTipasa, sont également repro-duits sur le site de l'organisa-tion en guise de démonstration.

Le 3e salon professionnel deséquipements et prestations du pétroleet du gaz de Hassi-Messaoud conti-nue hier, à son quatrième et avantdernier jour, de drainer de nombreuxprofessionnels de l'activité hydrocar-bure, en quête de nouveautés et inno-vations et de contacts d'affaires.

Le salon a reçu ainsi la visite del'ambassadeur de France à Alger,M.Xavier Driencourt, qui a échangédes propos avec des exposants, dontune grande partie de firmes fran-çaises, sur leur participation au salonet les perspectives qui se profilent dece rendez-vous de professionnels.

"De bonnes initiatives se dessi-nent et des liens se tissent entre lesPME, en plus de celles des grandesentreprises", a déclaré à l'APS le chefde la représentation diplomatiquefrançaise qui s'est dit "étonné" devoir autant de PME présentes à cesalon. Concernant les grands projetsfrançais en Algérie notamment dansles domaines de l'Energie et del'Industrie automobile, il a indiquéque les "choses progressent dans lebon sens et que leur concrétisationprend naturellement du temps, vuleur envergure". De nombreux opéra-teurs, nationaux et étrangers, ont esti-mé ''bénéfiques'' les opportunitésoffertes par ce salon, notamment dansle cadre de l'élargissement descontacts et de la mise en relationsd'affaires. Des contacts en "bonnevoie'' pour certains et qui ''devrontaboutir très prochainement à des par-tenariats''. ''Ce salon a permis desrelations commerciales naissantesspontanément entre exposants avecdes partenaires algériens", a estiméM.Ali Cherikh, gérant de GenoyerAlgérie, filiale créée en 2009 par legroupe international Genoyer spé-cialisé dans la fabrication de tubes,raccordements, brides, filtres, robi-netterie et accessoires entrant dansles installations de transport desfluides. Abondant dans le mêmesens, le directeur de réalisation deEngineering Construction etMaintenance (CME), filiale du

groupe Slim Red, une société dedroit algérien spécialisée dans leséquipements industriels, notam-ment les conception et construc-tion de chaudronnerie mécanique,a fait état, ''en plus de se faire connaî-tre'', de ''bons contacts'', dans l'attentede leur exploitation. M. SlimaneKhettou a révélé, par ailleurs, l'exis-tence d'un projet de construction d'unatelier de maintenance de robinetterieindustrielle qui sera implanté dans leSud, au c£ur de l'activité pétrolière etgazière. AESSAL (Afrique duNord), succursale du groupe AES-SEAL plc Rotherham (RoyaumeUni), fabricant de garnitures méca-niques, a fait part, de son côté, de''bonnes opportunités pour lescontacts entre professionnels''. "Debons contacts ont eu lieu aussi bienavec les partenaires algériens qu'avecles représentants de PME étrangèresparticipants au salon'', a estimé TonyPhilips, directeur des ventes du grou-pe AESSAL pour qui ''le but est main-tenant de les faire aboutir par desrelations de travail''. SORCOM, ungroupe français versé dans le grou-page d'achat d'équipements pourl'industrie pétrolière et gazière,estime lui que ''Hassi-Messaoudindustries 2011'' n'a pas tenu toutesses promesses, jugeant ''faible'' l'af-fluence des professionnels et doncles opportunités de mise en affaires.

Son directeur exécutif, M.Philipe Le Gall ''aurait souhaité''aussi une plus forte présence desgros clients algériens, à l'instar desgroupes Sonatrach et Sonelgaz etleurs filiales, pour apporter ''plus dedynamisme à ce salon dédié aux pro-fessionnels''.

Un autre groupe français,Blastrac, un habitué du salon puis-qu'il a participé à l'ensemble de sestrois éditions, affirme, par son repré-sentant, avoir tissé ''de bons contacts''lors de cette rencontre, qui ''devrontse concrétiser prochainement notam-ment, avec le partenaire algérien''.

Le groupe, qui opère en Algériedepuis une quinzaine d'années, est

spécialisé dans les machines de pré-paration des surfaces, a expliquéM.Antoine Savatier. Plus de 80entreprises spécialisées dans les pres-tations et les équipements industrielsliés à l'activité hydrocarbures, dontplus d'une vingtaine d'entreprisesalgériennes, ainsi que des firmesétrangères, notamment françaises etd'autres nationalités dont les USA,l'Allemagne, la Suisse, l'Irlande et leMaroc, prennent part à ce salon. Le3e salon des équipements et presta-tions industriels liés à l'activité pétro-lière et gazière ''Hassi-MessaoudIndustries 2011'' est co-organisé, du29 janvier au 2 février, par la SociétéAlgérienne des Foires et Expositions(SAFEX), la Chambre Algérienne duCommerce et de l'Industrie (CACI),la CCI- Marseille Provence, et laMission Economique Ubifrance del'ambassade de France en Algérie.

Le président de la CACI

“La coopérationéconomique avecl'Argentine,la Roumanieet la RépubliqueTchèque renforcée”

Le président de la Chambrealgérienne de commerce et d'indus-trie (CACI), M.Tahar Kellil, a exa-miné hier, à Alger, avec les ambas-sadeurs d'Argentine, de Roumanieet de la République Tchèque enAlgérie, les mécanismes à mettreen place pour renforcer la coopéra-tion économique, indique un com-muniqué de la CACI. Le présidentde la CACI a évoqué avec MmeBibiana Jones et MM. PavelKlucky et Victor Mireea, respecti-vement ambassadeur de l'Argentine,de la République Tchèque et de laRoumanie, les voies et moyensd'encourager les communautés d'af-faires de ces pays à développer leursrelations économiques avecl'Algérie, souligne la même source.Ils ont exprimé, en outre, leur sou-hait de développer davantage lesrelations économiques avecl'Algérie en assurant de leur dispo-nibilité à déployer plus d'effortspour atteindre cet objectif, ajoute-t-on.

HydrocarburesLes professionnels continuent d'affluer

au Salon Salon international de Hassi Messaoud

Jean-Pierre Chevènement nomméà la tête de l’Association France-Algérie

L’ancien ministre français, le sénateur Jean-Pierre Chevènement,vient d’être nommé président de l’Association France-Algérie (AFA),a appris hier, l’APS auprès de l'association. Cette nomination fait suiteà la décision prise par l’assemblée générale et le conseil d’administra-tion de l’association, réunis lundi à Paris, a-t-on précisé. M.Chevènement a été plusieurs fois ministre dans les années 1980 et1990 et candidat à l'élection présidentielle de 2002. Il est actuellementsénateur du territoire de Belfort, après avoir été longtemps maire desa ville natale (Belfort). Co-fondateur du Parti socialiste (PS) et fon-dateur du Mouvement des citoyens, il est président d'honneur duMouvement républicain citoyen (MRC) du 26 janvier 2003 au 22 juin2008. Devenu président effectif de ce parti, il est à nouveau présidentd'honneur depuis le 27 juin 2010. Il est également président de laFondation Res Publica, signataire de "Gauche avenir". L’AssociationFrance-Algérie a été créée en 1963 avec pour objectif de concourir audéveloppement des relations amicales et le progrès de la coopérationentre Français et Algériens. Dans ses actes constitutifs, elle indiquequ’"elle combat le racisme, la xénophobie et toute discrimination fon-dée sur l’appartenance ou la non-appartenance à une ethnie, unenation, une race ou une religion". Elle œuvre aussi pour que "la cir-culation des personnes s'améliore encore" entre la France et l’Algérieet contribue également au devoir de mémoires par des rencontres etdes éditions. M. Edmond Michelet a été le premier président de cetteassociation.

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EL MOUDJAHID 11Coopération -Monde

Mercredi 2 Février 2011

Le Centre de recherchesstratégiques et sécuri-taires (CRSS) a organi-

sé, hier, à l’hôtel El Djazair,une conférence sur le thème «Les transformations politiquesen Tunisie : approche sociolo-gique », animée par le socio-logue tunisien M. MohamedJouili.

Le chercheur a tenté deproposer une lecture sociopo-litique de ce qu’il considèrecomme une révolution post-moderne, différente par sesmécanismes, ses slogans, sarapidité des soulèvementspopulaires classiques. Il obser-ve l’absence d’un leadershipou d’une forme de « zaimisme», des partis et courants poli-tiques, de discours idéolo-giques et programmatiques.

La Tunisie, selon les ana-lyses du conférencier, est cou-tumière des grands boulever-sements réformistes.L’histoire de ce pays nemanque pas d’exemples de cetype. Il cite, à titre indicatif,l’abolition du servage, la pro-mulgation de la Constitutionou Destour, en 1846, la vitalitédu mouvement syndical,l’émancipation de la femmetunisienne…

L’immolation par le feu deMohamed El Bouazizi estl’expression d’un sentimentd’injustice, d’humiliation deHogra, qui a fait déborder levase, et poussé les jeunes tuni-siens à renverser le pouvoir deBen Ali. La jeunesse est seuleà revendiquer la paternitéd’une révolution qui se dis-tingue, du point de vue del’orateur, par sa portée cultu-relle, son individualisme, parl’intrusion à grande échelle del’outil Internet (Twitter, blogs,Facebook…)

C’est une révolution desjeunes qui a pris un aspectquelque peu ludique et qui aconsacré l’utilisation du vir-tuel. La toile a été un espaceexceptionnel de débats, decommentaires, d’échanges,aux antipodes des révolutionstraditionnelles où il est faitrecours aux tracts, brochureset autres publications parti-sanes.

Ce qui s’est passé enTunisie , a bouleversé bien desidées reçues, des clichés, desinterprétations que l’orateur aqualifiés de parfaitement erro-nés à l’égard des jeunes quel’on croyait absolument dépo-litisés, vivant en marge desjoutes et des affrontementspolitiques.

La jeunesse a surpris tousles observateurs et on se doit

de revoir de nombreuxconcepts, a notamment souli-gné, M. Mohamed Jouili.

L’individualisme a émergéde manière remarquable, met-tant au devant de l’actualité,une forme inédite de la reven-dication dépourvue totale-ment de références idéolo-giques. C’est l’éruption duspectacle, du show et du web,où il faut se montrer(Broadcast yourself), selon unslogan célèbre de youtube,spontané, flexible. Les jeunesont bousculé des référentssociaux, politiques, religieux,fondés sur le conservatisme,l’image omnipotente du pèretutélaire.

Comme il fallait s’yattendre, la question du deve-nir de cette révolution a étéabordée par le sociologue quia émis une réflexion à ce sujet.Il a insisté de ce fait, sur lesconditions de sa persistance etde sa durabilité. Il faut extirperdes mentalités, des comporte-ments fondés sur la concus-sion, la corruption des mœurs,qui ont d’après le conférencier,pris pied au sein de la sociététunisienne. Il faut aussi sedébarrasser d’un legs paterna-liste pesant et fortement enra-ciné dans une espèce de sacra-lité du pouvoir basée sur l’al-légeance.

Les médias, les pro-grammes scolaires, ont un rôleà jouer dans ce sens.

Le régionalisme menace lajeune expérience politiquetunisienne née des événementsdu 14 janvier. Selon le socio-logue, la population, la classepolitique, les simples citoyensdoivent se garder de perpétuerune telle pratique qui a montréses capacités de nuisance.

Abordant la problématique

lancinante des réformes poli-tiques pour la période post-révolutionnaire, l’orateur aindiqué que les débats encours, permettront d’élucideret de déterminer la trajectoireet le contenu. Il évoque plu-sieurs formules comme lerégime présidentiel parlemen-taire, une république présiden-tielle. Un fait est sûr selon sesappréciations, le fondamenta-lisme religieux ne peut êtreenvisagé sérieusement en tantque système politique pour laTunisie. L’orateur a indiquéque la question du pouvoir estun enjeu d’une extrême impor-tance.

Cela étant, les islamistestunisiens ne sont pas porteursd’idées maximalistes dans lamesure où nombre d’entre euxont séjourné dans des paysdémocratiques où la liberté deconscience, d’expression,d’élire ses représentants entoute démocratie est une réali-té.

De surcroît, le sociologueconsidère que les islamistesn’ont pas l’expérience poli-tique nécessaire pour gouver-ner dans l’immédiat. On ne

peut se considérer apte à prési-der aux destinées d’une nationquand on a passé l’essentiel deson action dans les œuvrescaritatives.

Le débat qui s’en est suivis’est polarisé sur nombre d’as-pects concernant le présent etl’avenir politique de laTunisie. L’orateur affiche à cetégard un réel optimisme mêmesi les difficultés ne vont pasmanquer d’apparaître.

La construction de ladémocratie est complexe, ellerequiert du temps, des efforts,de la persévérance. La révolu-tion française a mis plus d’unsiècle pour s’affermir bienqu’étant l’héritière del’époque des Lumières qui l’afécondée.

Le seul danger réside dansles mentalités qu’il faut faireévoluer, progresser par l’émer-gence d’un modèle conceptuelculturel, politique, sociolo-gique. Il y a des équilibres, deschoix à mettre en place quidoivent être suffisammentéloignés des extrémismes laï-cisants ou religieux pour pré-server toutes les libertés.

M. Bouraïb

Conférence, hier, du centre de recherchesstratégiques et sécuritaires

Les transformations politiques en Tunisie :une approche sociologique

Tunisie

219 morts et 510 blessésdurant la "Révolution

du jasmin"Deux cent dix-neuf personnes sont mortes et 510

ont été blessées durant les manifestations ayantconduit à la chute du président tunisien Zine ElAbidine Ben Ali le 14 janvier, a annoncé hier, à Tunisle chef de la mission du Haut commissariat aux droitsde l'homme de l'ONU. Lors d'une conférence de pres-se, Bacre Ndiaye a précisé que 147 personnes avaienttrouvé la mort depuis le début des troubles en Tunisieà la mi-décembre, ainsi que 72 personnes dans desprisons. "Selon les derniers chiffres retenus, il y a eu147 personnes tuées et 510 blessées. Ces chiffresn'englobent pas les victimes des prisons", a-t-il décla-ré au cours d'une conférence de presse. M. Ndiaye aprécisé que ces chiffres étaient encore "provisoires" etque l'ONU poursuivait ses enquêtes. Le précédentbilan de l'ONU faisait état le 19 janvier d'"au moins100 morts", résultant "de tirs ainsi que de suicides deprotestation et des émeutes dans les prisons". Le gou-vernement tunisien avait annoncé le 26 janvier que 74détenus étaient morts au cours du mois de soulève-ment populaire, dont 48 dans l'incendie de la prisonde Monastir (centre-est).

L'enjeu réside dans le changementdes mentalités et la reconstructionde la relation pouvoir-peuple

M. Mohamed Jouili, socioliogue à l'université deTunis a affirmé hier, à Alger, que l'enjeu fondamentalfutur, après la chute du régime du président déchuZine Al Abidine Ben Ali, est la "reconstruction" de larelation peuple-pouvoir, estimant que le courant isla-miste ne constitue aucun danger. Lors d'une confé-rence sur "Les mutations politiques en Tunisie", orga-nisée par le Centre des recherches stratégiques etsécuritaires, M. Jouili a indiqué que l'enjeu résideaussi dans "l'élimination du legs du pouvoir précé-dent, de la corruption, du clientélisme et dans la défi-nition de nouvelles régles du jeu politique".Concernant le rôle des islamistes dans le paysagepolitique de la Tunisie, il dira qu' "ils ne sont pas unemenace pour la démocratie". "Le fanatisme en Tunisieétant rejeté", a-t-il soutenu. Le conférencier a ajoutéque "la mouvance islamiste ne saura monopoliser lavie politique dans le pays", précisant que sa revendi-cation actuelle est de figurer dans le gouvernementd'Union nationale. Par ailleurs, M. Jouili a qualifiéd'"important" le rôle de l'armée dans la révolution dujasmin, et ce après avoir été marginalisé depuis lerégne de Bourguiba. Enfin, M. Jouili a précisé que larévolution du jasmin diffère des autres révolutionsclassiques de par ses projets et mécanismes. A unequestion sur la position du pouvoir tunisien de lacause sahraouie, il a indiqué que celui-ci évoqueracette question considérée "parmi les questions diplo-matiques importantes dans la région".

Un chômeur a tentéde s'immoler samedi

Un jeune Tunisien au chômage a tenté de sesuicider en s'immolant par le feu samedi dans la régionde Gafsa, dans le sud du pays, a indiqué hier, unesource syndicale. Aymen Ben Belgacem, 21 ans, atenté de suicider à El-Guettar dans la région de Gafsapour dénoncer sa "situation sociale déplorable", aprécisé le syndicaliste Ammar Amrousia, joint partéléphone depuis Tunis. Le jeune homme a ététransporté d'urgence au centre de traumatologie et desgrands brûlés de Ben Arous, dans la banlieue sud deTunis, où son état a été jugé critique. La révoltetunisienne a débuté le 17 décembre par la tentative desuicide par le feu à Sidi Bouzid (centre-ouest) d'unjeune marchand ambulant de fruits et légumes,Mohamed Bouazizi, qui est décédé par la suite,précipitant la chute du président Ben Ali le 14 janvier.

Etats-UnisDes ambassadeurs américains

en réunionDes ambassadeurs américains en poste dans le

monde se réuniront cette semaine au départementd'Etat à Washington pour une "conférence mondiale",a indiqué lundi le porte-parole de la diplomatie améri-caine. "C'est une réunion historique", a soulignéPhilip Crowley. Les chefs de mission diplomatique,dont le nombre exact n'a pas été précisé, vont se fami-liariser avec la "Révision quadriennale de la diploma-tie et du développement" (QDDR), une vaste réformevisant à les transformer en "patrons" plus impliquésdans le développement et la prévention des conflits etplus soucieux de la gestion de leurs budgets. Ils vontaussi être amenés à dialoguer avec la secrétaire d'EtatHillary Clinton, le chef d'état-major interarmées,l'amiral Mike Mullen, et le conseiller pour la sécuriténationale Tom Donilon. La QDDR, avait expliqué endécembre Mme Clinton, doit transformer la missiondes ambassadeurs américains, qui auront "plus de pou-voir et seront responsabilisés en tant que PDG de mis-sions interministérielles".

Algérie-Turquie-TIC

M. Benhamadi souligne l'importance de "reprendre l'élan"de la coopération économique avec la Turquie

Le ministre de la Posteet des Technologiesde l'information et de

communication, M. MoussaBenhamadi, a souligné hier àAlger, l'importance de"reprendre l'élan" de coopé-ration économique avec laTurquie, indique un com-muniqué du ministère.

M. Benhamadi qui s'estentretenu avec l'ambassa-deur turc, M. Ahmet NecatiBigali a déclaré que son

département était prêt à"reprendre l'élan de cettecoopération, et ce, pour peuque l'on privilégie le systè-me de sociétés mixtes en yassociant, dans un souci demutualisation des moyens,les opérateurs publics et pri-vés".

M. Biagli a lui aussi sou-ligné la nécessité de dynami-ser davantage les relationséconomiques entre l'Algérieet la Turquie qui sont liées,

a-t-il rappelé, depuis 2006,par un traité d'amitié et decoopération, précise le com-muniqué.

"Alors que la Turquie estprésente sur le marché desTIC en Algérie (KONTEKet ATLAS dans les projets deSidi Abdellah et TURK-CELL pour le roaming)nous avons évolué, depuisdeux années sur un certainnombre d'actions à engagerensemble et il est temps de

les concrétiser", a-t-il dit.Au cours de l'année

2009, le volume deséchanges commerciauxentre l'Algérie et la Turquieavait atteint plus de 3,8 mil-liards de dollars, plaçantcette dernière au 6e rang desclients de l'Algérie (2,066milliards de dollars) et au 7erang de ses fournisseursavec 1,7 milliards de dollars,rappelle le communiqué.

Ph. : A. Hamadi

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Mercredi 2 Février 2011

EL MOUDJAHID12 Monde

Le président égyptienHosni Moubarak était

soumis hier, à une pres-sion sans précédent de larue et de l'opposition, quiexigent son départ "d'ici

vendredi", une éventualitéqui n'est plus à écarter,

selon les analystes, face àl'ampleur de la mobilisa-tion populaire. Des cen-

taines de milliersd'Egyptiens ont pris pos-

session des rues hier,pour la plus importante

démonstration de force en30 ans de règne de M.

Moubarak.

Les manifes-t a t i o n sm o n s t r e s

organisées au Caireet dans d'autresvilles commeAlexandrie à l'appel de l'oppositionpour la "marche d'un million", sedéroulaient dans le calme.

L'armée a assuré lundi qu'ellene recourerait pas à l'usage de laforce contre les protestataires,estimant "légitimes" les revendica-tions de la population qui imputeau pouvoir de M. Moubarak lesmaux dont elle souffre: pauvreté,chômage, violation des libertés,corruption et verrouillage poli-tique.

Cette garantie de l'instituationmilitaire a certainement aidé favo-risé la très forte mobilisation.

Des responsables des mouve-ments du "6 avril" et de "KhaledSaid" ont indiqué que ces mani-festations visent à augmenter lapression sur M. Moubarak pourl'amener à céder le pouvoir et àexiger la formation d'un gouverne-ment transitoire, l'élaborationd'une nouvelle constitution et ladissolution du Parlement.

A défaut des moyens de com-munication, tels Internet et lesSMS, coupés par les autorités, lesmanifestants ont recouru, dansleurs appels à la mobilisation auxhauts parleurs et aux communi-qués.

La Place Tahrir (Place de laLibération), au centre du Caire,ressemblait dans la journée à unegigantesque fresque regroupanttoutes les tendances et tous lescourants de la société égyptienne,sans compter les citoyens ordi-naires venus nombreux avecfemmes et enfants.

La Place Tahrir qui était la

Placed'al-Ismailya avant la révolutionde 1952, constitue le point névral-gique de la capitale car entourée degrands hôtels et batiments officielsdont ceux des services du gouver-nement, la Ligue arabe, le muséeégyptien, le Conseil consultatif, leConseil du peuple et les sièges deplusieurs ministères.

La place symbolise désormais"les espoirs et les ambitions desEgyptiens qui ont brisé le mur dela peur et sont déterminés à nereculer devant rien", a indiquéMona Abdallah, militante desdroits de l'Homme.

Forte du soutien du mouvementpopulaire contestataire, le Comitédes forces de l'opposition, à sa têteMohamed elBaradei, a expriméson refus de tout dialogue "avantle départ de M. Moubarak".

M. El-Baradei s'est dit favo-rable à "un dialogue national glo-bal" mais a posé des conditions,"et en premier lieu le départ duprésident Moubarak".

Les Egyptiens, qui manifestentdepuis le 25 janvier pour réclamerle départ du Rais, "veulent en finiraujourd'hui (mardi), sinon vendre-di au plus tard" avec le pouvoir deM. Mubarak, a déclaré M. El-Baradei, chef de file de l'opposi-tion égyptienne, à la chaîne satelli-taire El-Arabiya.

"Vendredi prochain a été bapti-sé +jour du départ+", a indiqué,l'ancien chef de l'Agence interna-tionale de l'énergie atomique(AIEA), ajoutant espérer "que leprésident Moubarak quitte le paysavant cette date après 30 ans aupouvoir". Selon un responsable

américain cité par les médias àWashington, la situation en

Egypte a été au centre d'un entre-tien téléphonique hier, entre l'am-bassadrice des Etats-Unis au CaireMargaret Scobey et M. El Baradei.

L'entretien intervient dans lecadre d'un ensemble de contactsavec les différents groupes d'op-position égyptiens, a précisé ceresponsable. Mme Scobey a rappeléà M. El Baradei que Washingtonsouhaite une transition politiquemais ne veut pas dicter à l'Egyptela direction à prendre, a-t-on ajou-té.

Les Etats-Unis, qui espèrent un"passage en bon ordre" en Egypte,ont dépêché mardi au Caire unémissaire, Frank Wisner, pour s'en-tretenir avec le présidentMoubarak et de hauts responsableségyptiens.

Ayant servi comme ambassa-deur au Caire de 1986 à 1991, lediplomate américain "connaîtquelques-uns des acteurs clés dansle gouvernement égyptien", selonle porte-parole du départementd'Etat, Philip J. Crowley, qui arefusé, toutefois, de dire si M.Wisner était porteur d’un messagedu président Obama.

"Nous avons envoyé un messa-ge très clair à l'Egypte, publique-ment et en privé. Mais évidem-ment, l'ambassadeur Wisner aural'occasion de renforcer ce quenous avons déjà dit", selonCrowley.

Le secrétaire américain à laDéfense Robert Gates a discuté deson côté au téléphone avec sonhomologue égyptien MohamedHussein Tantawi, à propos de lasituation en Egypte, a indiqué lePentagone.

"Cela fait partie d'un effort pourque chacun tienne l'autre informéde l'évolution de la situation", a ditsans plus de détails Dave Lapan,un porte-parole du Pentagone.

Après avoir initialement ''sous-estimé la force et la déterminationdes manifestations anti-gouverne-mentales en Egypte, l’administra-tion d’Obama a opté pour le dis-cours public et privé sur la ques-tion de l'Egypte pour aboutir audépart de M. Moubarak de sesfonctions présidentielles plus tôt",souligne l'influent Washington-Post.

''En privé, les responsables del'administration américaine ontpoursuivi leurs contacts avec legouvernement égyptien, les res-ponsables militaires et l'oppositionpour inciter le mouvement vers unprocessus de transition conduisantà des élections libres'', quidevraient se tenir en septembreprochain, selon le journal.

Le gouvernement américain "setrouve dans la position inconfor-table d'être un spectateur plutôtqu'un acteur principal dans ledrame qui se joue dans les rues duCaire", écrit le quotidien de lacapitale fédérale.

Plusieurs pays, dont les Eats-Unis, la Grande Bretagne, lePakistan et l'Autriche ont com-mencé à rapatrier leurs ressortis-sants qui se trouvent en Egyptedevant les incertitudes de la situa-tion.

Conséquence de la situation enEgypte, les marchés boursiersétaient orientés à la hausse hier,inquiètes de la situation politiquedans ce pays, où plusieurs groupesindustriels ont annoncé le gel deleurs activités.

Egypte : la tension monte

La situationen Egypte évoquéepar l'ambassadrice

américaineau Caire avecEl Baradei

La situation en Egypte aété au centre d'un entretientéléphonique hier, entre l'am-bassadrice des Etats-Unis auCaire Margaret Scobey etMohamed El Baradei, chef defile de l'opposition égyptien-ne qui réclame le départ duprésident Hosni Moubarak, aannoncé mardi un respon-sable américain cité par lesmédias.

Les discussions entrel'ambassadrice américaine etM. El Baradei interviennentdans le cadre d'un ensemblede contacts avec les différentsgroupes d'opposition égyp-tiens, a indiqué la même sour-ce.

Mme Scobey a rappelé à M.ElBaradei que Washingtonsouhaite une transition poli-tique mais ne veut pas dicterà l'Egypte la direction àprendre, a-t-elle ajouté.

La même source a préciséque la conversation télépho-nique constituait le premiercontact de Mme Scobey avecM. ElBaradei depuis qu'il estrentré dans son pays il y aquatre jours.

Le chef duPentagone discu-te de la situationen Egypte avecson homologueégyptien

Le secrétaire américain àla Défense Robert Gates adiscuté hier, au téléphon avecson homologue égyptienMohamed Hussein Tantawi, àpropos de la situation anEgypte, où des manifesta-tions géantes étaient obser-vées au Caire contre le régi-me du président HosniMoubarak, a indiqué lePentagone. "Ils se sont parlésce matin", a déclaré à la pres-se Dave Lapan, un porte-parole du Pentagone (minis-tère américain de la Défense).

"Cela fait partie d'un effortpour que chacun tienne l'autreinformé de l'évolution de lasituation", a-t-il ajouté sansplus de détails.

Les Etats-Unis ont dépê-ché au Caire un émissaire,Frank Wisner, pour s'entrete-nir avec le président HosniMoubarak, soumis depuisune semaine à une très fortecontestation de la rue quiexige son départ, et celui dehauts responsables égyp-tiens.

APS

Moubarak soumisà une pression sans précédent

Evacuation de milliers

de ressortissants étrangers

L'opposition égyptienne refuse toute offre de dialogue avec le régime

L'opposition égyptienne,portée par le mouvementpopulaire contestataire, a

rejeté hier, tout offre de dialogueproposée par le nouveau vice-prési-dent égyptien Omar Souleimane,exigeant au préalable la satisfactionde ses revendications, en premierlieu, le départ de Hosni Moubarak.Les manifestants égyptiens se ren-daient par milliers vers la place Al-Tahrir (place de la libération) aucentre du Caire pour "la marche dumillion" à laquelle avait appelé lundile mouvement de protestation quiréclame le départ du présidentHosni Moubarak. Des responsablesdes mouvements du "6 avril" et de"Khaled Said" ont indiqué que cette

marche vise à faire pression surHosni Moubarak afin qu'il quitte lepouvoir et à exiger la formation d'ungouvernement transitoire, l'élabora-tion d'une nouvelle constitution et ladissolution du Parlement. A défautdes moyens de communication telsInternet et les SMS, les manifes-tants ont recouru, dans leur appelaux hauts parleurs et aux communi-qués. La marche d'aujourd'hui inter-vient, ont-ils précisé, en réaction àla nomination par M Moubarak d'unnouveau gouvernement dominé parles anciens ministres à l'exceptiondes portefeuilles de l'Intérieur et desFinances. L'escalade du mouvementde contestation met l'Armée égyp-tienne dans une position embarras-

sante, estiment les observateurs.L'institution militaire égyptienneavait rendu public lundi un commu-niqué dans lequel elle juge "légi-times" les revendications du peupleet s'engage à "ne pas faire usage dela force contre les manifestants".Forte du soutien du mouvementpopulaire contestataire, le Comitédes forces de l'opposition, à sa têteMohamed El Baradei, refuse de flé-chir et rejette tout offre de dialogueproposée par le nouveau vice-prési-dent égyptien Omar Souleimane. M.El-Baradei s'est dit favorable à "undialogue national global" mais aposé des conditions, "et en premierlieu le départ du présidentMoubarak". Les Egyptiens, qui

manifestent depuis le 25 janvierpour réclamer le départ deMoubarak, "veulent en finir aujour-d'hui (mardi), sinon vendredi auplus tard" avec le pouvoir de M.moubarak, a déclaré M. El-Baradei àla chaîne satellitaire El-Arabiya."Vendredi prochain a été baptisé+jour du départ+", a indiqué, l'an-cien chef de l'Agence internationalede l'énergie atomique (AIEA), ajou-tant espérer "que le présidentMoubarak quitte le pays avant cettedate après 30 ans au pouvoir". "Si leprésident Moubarak s'en va, tout iradans la bonne voie", a-t-il estimé,soulignant que les manifestations enmasse au Caire et à Alexandriedevraient "être pacifiques".

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Mercredi 2 Février 2011

EL MOUDJAHID 13Monde

La place Tahrir (place de la Libération),au centre du Caire, ressemblait hier, àune gigantesque fresque regroupant

toutes les tendances et tous les courants de lasociété égyptienne, sans compter lescitoyens ordinaires venus nombreux dont desfemmes et même des enfants. La place Tahrirqui était la Place d'al-Ismailya avant la révo-lution de 1952, constitue le point névral-gique de la capitale car entourée de grandshôtels et batiments officiels dont ceux desservices du gouvernement, la Ligue arabe, lemusée égyptien, le Conseil consultatif, leConseil du peuple et les sièges de ministères.La place symbolise désormais "les espoirs etles ambitions des Egyptiens qui ont brisé lemur de la peur et sont déterminés à ne recu-ler devant rien", a indiqué Mona Abdallah,militante des droits de l'Homme. Tous lesmanifestants qui se rendaient vers la PlaceTahrir étaient réunis autour d'un même slo-gan, celui du changement radical. Côté sécu-rité, les personnes qui ont eu à se rendre à laPlace Tahrir à pied en l'absence quasi-totale

de moyens de transports, étaient soumises àun contrôle assuré par des citoyens craignantune infiltartion d'individus qui tenteraient desemer la fitna et de détourner le caractèrepacifique de la manifestation. Parmi cettefoule anonyme, l'on peut apercevoir égale-ment des célébrités dont le réalisateurKhaled Youssef et les comédiens KhaledEssaoui et Khaled Abou Naga, au momentoù certains titres de la presse locale évo-quaient le départ de nombre d'artistes versl'étranger. Par ailleurs, la Place Tahrir étaittel un Club pour les journalistes et corres-pondants locaux et étrangers qui tentaient derecueillir des informations et se rapprocherdes manifestants. "C'est là un évènementgrandiose dans mon parcours professionnel",dira Mickael. B, envoyé d'un journal bri-tannnique. Autre image qui retient l'atten-tion, loin de la Place Tahrir, des citoyens,des femmes pour la plupart, s'attèllent à net-toyer les rues où les traces d'incendies etd'actes de pillage de biens publics et privésétaient encore visibles.

L'ambassaded'Algérie auCaire en contactpermanent avecles membres dela communauté

L'ambassadeur d'Algérieau Caire M.Abdelkader Hadjar a

indiqué hier que l'ambassadeétait en contact permanent avecles membres de la communautéalgérienne en Egypte et se tenaitprête à prendre, si nécessaire,des mesures urgentes.

L'ambassade, a-t-il précisédans une déclaration à l'APS,n'a jusque-là reçu aucune plain-te de la part des membres de lacommunauté nationale qui s'ap-parenterait à des craintes devantla situation dans le pays. Lescontacts, a-t-il dit, sont en coursavec la cellule de permanenceconstituée au niveau du ministè-re des Affaires étrangères, ajou-tant que l'ambassade au Caireavait mis à la disposition desmembres de la communauténationale deux numéros de télé-phone pour leur permettre defaire part de leurs craintes oudemander de l'aide. Il s'agit du0227368527 et du 0227361520.Concernant les deux équipes duNC Bejaia et du GSP Algerengagées en Coupe arabe fémi-nine des clubs champions devolley-ball, et qui se trouventactuellement à Alexandrie(Egypte), M. Hadjar a préciséque l'ambassade a préféré lemaintien des deux équipes àAlexandrie à cause des difficul-tés de rejoindre le Caire parvoie terrestre ou ferroviaire.

L'ambassade, a-t-il souligné,est en contact avec les respon-sables de l'aviation civile enEgypte à l'effet d'autoriser l'at-terrissage d'un avion algériendirectement à Alexandrie.

Le dernier fournisseur d'accèsà internet inaccessible

Le dernier fournisseur d'accès à internet encore en fonction enEgypte a été bloqué lundi, a indiqué le site américain Renesysspécialisé dans la surveillance du web.

Le réseau Noor "a commencé à disparaître d'internet" lundi vers 20 h46 GMT, a précisé Renesys.

Par ailleurs, le groupe internet américain Google a annoncé la miseen place d'un système permettant aux Egyptiens d'envoyer des messagessur le site de microblogs par téléphone, en contournant le blocage d'in-ternet.

Afin de neutraliser un outil-clé pour l'opposition au régime du prési-dent Hosni Moubarak, le réseau des quatre principaux opérateurs égyp-tiens sont inaccessibles depuis jeudi soir, une première mondiale par sonampleur dans l'histoire du web.

APS

La place Tahrir : une fresque gigantesque

Un émissaire américain au Caire,l'après-Moubarak se prépare

Les Etats-Unis ont dépêchéau Caire un émissaire,Frank Wisner, pour s'entre-

tenir avec le président HosniMoubarak, soumis depuis unesemaine à une très forte contesta-tion de la rue qui exige sondépart, et de hauts responsableségyptiens.

Ayant servi comme ambassa-deur au Caire de 1986 à 1991, lediplomate américain "connaîtquelques-uns des acteurs clésdans le gouvernement égyptien",selon le porte-parole du départe-ment d'Etat, Philip J. Crowley,qui a refusé, toutefois, de dire siM. Wisner était porteur d’unmessage du président Obama.

"Nous avons envoyé un mes-sage très clair à l'Egypte, publi-quement et en privé. Mais évi-demment, l'ambassadeur Wisneraura l'occasion de renforcer ceque nous avons déjà dit", selonCrowley.

M. Wisner, qui a égalementété un ambassadeur en Zambie,aux Philippines et en Inde, a l'ex-périence de la "diplomatie délica-

te", note le New York Times.En 2006 et 2007, il a servi

comme envoyé spécial duPrésident George W. Bush, pournégocier l'indépendance duKosovo et sa reconnaissance entant qu'Etat souverain par d'autrespays.

"Il a négocié très habilemententre les Serbes et les Kosovars",selon Nicholas Burns, un anciensous-secrétaire d'Etat aux affairespolitiques: ''d’une grande capaci-té opérationnelle, c'est aussi unepersonne très convaincante".

Après avoir initialement''sous-estimé la force et la déter-mination des manifestations anti-gouvernementales en Egypte,l’administration d’Obama a optépour le discours public et privésur la question de l'Egypte pouraboutir au départ de HosniMoubarak de ses fonctions prési-dentielles plus tôt", souligne deson coté le Washington-Post.

''En privé, les responsables del'administration américaine ontpoursuivi leurs contacts avec legouvernement égyptien, les res-ponsables militaires et l'opposi-

tion pour inciter le mouvementvers un processus de transitionconduisant à des électionslibres'', qui devraient se tenir enseptembre prochain.

Le gouvernement américain"se trouve dans la position incon-fortable d'être un spectateur plu-tôt qu'un acteur principal dans ledrame qui se joue dans les ruesdu Caire", écrit le quotidien de lacapitale fédérale.

Il reste tout de même que laposition des Etats-Unis est plusclaire. Pour le porte-parole de laMaison-Blanche, M. RobertGibbs, ''la transition en bon ordretelle que souhaitée par les Etats-Unis en Egypte signifie le chan-gement''.

Au sujet des nominations augouvernement opérées par le pré-sident égyptien, M. Gibbs aencore une fois tranché: ''Il fautplutôt des actions et non desnominations''.

Mais les responsables améri-cains soulignent être "bienconscients de la nécessité d'agiravec prudence. Les principauxpays alliés dans la région scru-

tent de près les actions des Etats-Unis pour voir si elles ne renfer-ment pas les signes manifestesde pousser les pays partenaires delongue date vers la porte", écritle Washington-Post.

Au milieu de scènes depillages et de la violence, et leretour dans les rues de policiersqui ont réprimé les manifestantsla semaine dernière, l'administra-tion américaine "reconnaît que letemps n'est pas notre allié",confie au même journal l'un desexperts ayant pris part lundi à uneréunion avec des responsables dugouvernement à la MaisonBlanche consacrée à la situationen Egypte. "Ils essaient de trou-ver les moyens de l'accélérer."

"Il ne s'agit pas d'envoyer unmessage à Moubarak. Ils ne pen-sent pas qu'il les écoutera detoute façon", selon cet expert.

Dans ce sens, il affirme que"le message est pour ceux quipoussent Moubarak dehors etleur dire que si vous voulez voirune nouvelle Egypte, et que vousvoulez avoir votre place dans cemonde, voici votre chance. "

Le Pentagone relève la ''force stabilisatrice'' de l’armée égyptienneLe chef d'état-major des

armées des Etats-Unis, l'amiralMike Mullen, a relevé lundil'importance des forces militaireségyptiennes comme une ''forcestabilisatrice'' en Egypte en proie àun mouvement de contestationsans précédent.

Dans une déclaration parpodcast destinée aux membres deses services à travers le mondesur la situation en Egypte, M.Mullen a considéré que l'arméeégyptienne ''a obtenu des résultatsexceptionnels'' au cours de lagrave crise que ce pays traverseactuellement.

Ce haut responsable auPentagone a indiqué qu'il s'étaitentretenu par téléphone avec sonhomologue égyptien, Sami Enan,et a reçu ''un point de situation''sur les évènements en cours enEgypte.

Selon l’amiral américain, M.Enan l'a assuré que l’arméeégyptienne ''continuera d'êtred’une influence stabilisatrice'' enEgypte.

"La situation est très difficile.Il y a une grande incertitude àl'heure actuelle, et nous sommes àla recherche d'un avenir stable quenous espérons aussi proche que

possible" en Egypte, a souhaité cehaut officier américain.

Pour lui, ''la situation enEgypte est très volatile, etpersonne ne sait comment leschoses vont évoluer’’.

Notant l'''importance desforces militaires de l'Egyptecomme une force stabilisatrice'',M. Mullen a affirmé que ''l'arméeaméricaine a eu une relationétroite et continue'' avec l’arméeégyptienne depuis, notamment,l'accord de paix de Camp Davidsigné en 1978 entre l'Egypte etIsraël.

"Nous avons eu une relation

très forte avec l'armée égyptiennependant des décennies. Et quandje regarde vers l'avenir, je vois quecela va certainement continuer",a-t-il dit.

Les Etats-Unis avaient indiquévendredi dernier qu’ils allaientréexaminer leur politique d'aide àl'Egypte en fonction dudéroulement des évènements desprochains jours.

En 2010, l'aide militaireaméricaine à ce pays a atteint 1,3milliard de dollars et l'aideéconomique 250 millions dedollars.

Des ONG égyptiennes

Le président Moubarak "doit respecterla volonté du peuple"

Des dizaines d'ONGégyptiennes des droitsl'Homme ont appelé hier

le président Hosni Moubarak à"respecter la volonté du peuplepour éviter un bain de sang", aprèsplus d'une semaine d'une révoltepopulaire anti-gouvernementalesans précédent qui a fait plus de120 morts.

"Le président Moubarak doitrespecter la volonté du peuple

égyptien et se retirer du pouvoirpour éviter un bain de sang", ontinsisté une cinquantaine d'ONGégyptiennes de défense des droitsde l'homme dans un communiquéconjoint.

Parmi ces ONG figurentnotamment le Centre d'Etudes desdroits de l'Homme du Caire,l'Association égyptienne desdroits économiques et sociaux etle Centre arabe pour

l'indépendance de la justice.Ces organisations ont insisté

également sur "une nouvelleConstitution élaborée par unecommission représentant tous lespartis et forces politiques ainsique la société civile".

Elle ont demandé aussi "latenue d'un scrutin parlementaire etprésidentiel libre et transparentdans les six mois sous lasupervision de la justice".

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Découverte de la plus vieillegalaxie remontant à 13,2

milliards d'années

Elle accouche de sestrois enfants à 7 h 43 !L'Iran a pendu lundi un homme condamné à mort

pour les meurtres de plusieurs femmes, et troishommes condamnés pour le viol d'un adolescent,

selon la télévision d'Etat. Le bateau de croisière PolarStar, battant pavillon desBermudes, s'est échoué

contre un rocher dans le détroit deMatha, près de l'Antarctique, maisaucun blessé n'est à déplorer parmiles 115 personnes à bord, a indiquélundi l'Armée argentine.

Le navire était parti la semainedernière d'Ushuaïa, à l'extrême sudde l'Argentine, avec 80 passagers et35 membres d'équipage, précise uncommuniqué du centre de coordi-

nation des recherches et des secoursde l'armée argentine.

Parmi les passagers, figurent 32Américains, 9 Canadiens, 14 Bri-tanniques ou encore 8 Australiens,tandis que la majorité des membresd'équipage sont philippins, indiquel'Association des tours-opérateursde l'Antarctique (IAATO).

Le Centre de coordination dessauvetages de Punta Arenas, auChili, est chargé de l'évacuation,selon l'armée argentine.

EL MOUDJAHID14

Mercredi 2 Février 2011

Globalement, la populationmusulmane devraitaugmenter à environ deux

fois le taux de la population non-musulmane au cours des deuxprochaines décennies, soit un tauxde croissance annuel moyen de1,5% pour les musulmans, contre0,7% pour les non-musulmans,selon les projectionsdémographiques de ce centre baséà Washington et spécialisé dans lesanalyses et recherches dans ledomaine des religions à travers lemonde.

Si les tendances actuelles sepoursuivent, les musulmansreprésenteront 26,4% du total dela population mondiale qui devraitatteindre 8,3 milliards en 2030,contre 23,4% de la populationmondiale qui est de 6,9 milliards

de dollars en 2010, précise lamême source.

Si la population musulmanedevrait croître à un rythme plusrapide que la population non-musulmane, elle devraitnéanmoins augmenter à un rythmeplus lent au cours des deuxprochaines décennies par rapportaux deux décennies précédentes,avance cette étude américaine.

De 1990 à 2010, la populationmusulmane a augmenté à un tauxannuel moyen de 2,2%,comparativement au taux prévu de1,5% pour la période 2010 à 2030.

Selon ce centre de recherche, lesSunnites continueront à former lagrande majorité des musulmans àtravers le monde, soit entre 87 et90 % de la populationmusulmane.

La population musulmane devrait augmenter d'environ 35% au cours des 20 prochaines années, passant de 1,6 milliard en 2010 à 2,2 milliards de musulmans en 2030, aindiqué jeudi le centre de recherche américain "Pew Research Center’s Forum on Religion and Public Life".

Science

Une Britannique adonné naissancejanvier dernier à

son troisième enfant. Faitétonnant, il est né à 7 h 43,soit exactement la mêmeheure que ses grandessoeurs nées en 2005 et2007. Un couple britan-nique a vu tous ses enfantsnaître à la même heure mal-gré plusieurs années d'in-tervalles ! A l'hôpital deSalford, à Manchester, oùont eu lieu les naissances,c'est la première fois que lepersonnel constatait pareilphénomène. Le coupleavait une chance sur 300millions de réussir cet ex-ploit.

Ainsi, Matt Rigby etLowry Dairsley ont donnénaissance à Harisson le 20janvier dernier à 7 h 43. Ses

deux grandes soeurs, Ella etEvie, ont elles respective-ment vu le jour en octobre2005, et le lendemain deNoël, en 2007. La premièreest née à 7 h 43 le matin, etla deuxième à 7 h 43 le soir.

"Quand nous avons dé-couvert que j'étais enceinte,Harrison et moi avons plai-santé en se disant que ce se-rait incroyable si cela(accoucher à 7 h 43, ndlr)arrivait encore. En arrivantà l'hôpital mercredi, vers 5h l'après-midi, nous noussommes concentrés surl'accouchement", a expli-qué dimanche soir Lowry,la maman âgée de 26 ans, àThe Sun. "Vers 6 h 30, j'aisenti qu'il fallait pousser etquand nous avons regardél'heure à nouveau, il était 7h 41. J'ai demandé à lasage-femme d'attendredeux minutes avant de fairesortir le bébé. Les médecinssont restés sans voix."

Matt, le père de 31 ans,qui a notamment un ta-touage sur le bras avec ins-crit "7 4 3", est lui restébouche bée devant cet "ex-ploit" : "J'ai regardé l'hor-loge et il était 7 h 43 le soir.Nous ne pouvions croire àune telle coïncidence".

AustralieEvacuation

des habitantsde la côte nord-est australienne

à l'approched'un cyclone

Les autorités australiennes ontcommencé hier à évacuer les habitantset les touristes de la côte nord-estaustralienne, en prévision du passaged'un "énorme" cyclone tropical Yasi.

Yasi, dont les vents devraientatteindre 250 km/heure, est attendudans la nuit de mercredi à jeudi sur lacôte du nord-est du pays, selon lesprévisions météorologiques."Cecyclone est énorme et dangereux", aprévenu le Premier ministre de cetEtat, Anna Bligh. "Il peut causer desmorts et nous devons prendre lamenace au sérieux".

Yasi est actuellement au-dessus dela mer de Corail, au large du nord-estde l'Australie. Il devrait toucher terreentre Cairns, 122.000 habitants, etInnisfail, un bourgade d'environ10.000 habitants située à une centainede km au sud de Cairns. Les habitantsvivant dans les parties les plusvulnérables de la côte ont reçu l'ordred'évacuer leurs logements. Quelque9.000 personnes devraient quitter lesenvirons de Cairns au cours desprochaines heures, a-t-on indiqué.

L'hôpital de la ville était sur lepoint d'évacuer par avion militaireplus de 250 de ses patients, a-t-onajouté.

La population musulmane passera à 2,2 milliards depersonnes en 2030

Société

Un bateau de croisière s'échouedans l'Antarctique

Selon une étuderéalisée par desastronomes

internationaux etpubliée dans la revue"Nature", des calculss'appuyant sur desimages du télescopespatial Hubble, ontmontré que cettenouvelle galaxie seraitnée seulement 480millions d'années aprèsle Big Bang.

La formation desétoiles qui composent

cette galaxie, estimel'un des auteurs del'étude GarthIllingworth (Californie)semble indiquer qu'ellese produisait dix foisplus lentement que desmillions d'années plustard à ce staded'évolution précoce del'univers.

Ce grouped'astronomes ayantréalisé cette étude aégalement remarquél'absence d'autresgalaxies âgées etbrillantes similaires àcelle qui a étédécouverte. D'autreschercheurs, dontRichard Ellis del'Institut scientifique

américain du télescopespatial, ont émis desréserves sur les résultatsde cette étude, estimantque les astronomesn'ont utilisé qu'un filtrepour le télescope.

M. Illingworthreconnaît quant à lui unrisque de 20% que lalueur présentée commela galaxie soit en faitune contamination.

Des astronomeseuropéens avaientégalement annoncé l'andernier avoir découvertla plus vieille galaxiejamais détectée, estiméeà 13,1 milliardsd'années. Mais leurstravaux ont étécontestés

Décès aux Etats-Unisde la doyenne du monde

à l'âge de 115 ans

Selon centre de recherche USislam

Un groupe d'astronomes internationaux a affirmé avoir découvert laplus vieille galaxie observée à ce jour et dont l'âge remonte à 13,2

milliards d'années, soit quelques centaines de millions d'années aprèsl'évènement du Big Bang, la naissance présumée de l'univers.

La doyenne du monde s'estéteinte lundi à son domicile duTexas (sud des Etats-Unis) à l'âgede 115 ans, selon son entourage.Eunice Sanborn détenait le titrede plus vieille femme du mondedepuis le décès le 4 novembre2010 à l'âge de 114 ans de la reli-gieuse française Eugénie Blan-chard.

Eunice Sanborn avait fêté son115e anniversaire le 20 juillet der-nier, selon sa famille.L'Américaine Besse Cooper, néele 26 août 1896, qui réside enGeorgie (sud-est des Etats-Unis),est désormais la nouvelle doyennede l'humanité, selon le Groupe derecherche en gérontologie (Geron-tology Research group).

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15Santé

Mercredi 2 Février 2011

EL MOUDJAHID

Les paramédicaux exerçant dans leshôpitaux et les polycliniques ont observéhier une grève décidée par le Syndicatalgérien des paramédicaux (SAP), a-t-onconstaté.

Les paramédicaux revendiquent la pro-mulgation de leur statut particulier et leurintégration dans le tableau "A" catégorie"11", ont expliqué à l'APS des grévistesdes hôpitaux et des polycliniques d'Alger.Les grévistes demandent également à êtreintégrés dans le système LMD (Licence-master-doctorat) pour bénéficier d'une for-mation (Bac+4) afin d'être "plus perfor-mant" et de prodiguer des "meilleurssoins" pour les malades, ont-ils expliqué.

Pour la représentante des paramédicauxau CHU Bachir-Mentouri de Kouba, Mme

Khodja, la corporation "ne veut plus despromesses et interpelle le ministère pourpromulguer le statut particulier tel qu'il aété décidé par la commission mixte SAP-ministère". "Nous poursuivrons notregrève demain et si nos revendications nesont pas concrétisées nous entamerons unegrève illimitée à partir du 8 février", a-t-elle dit.

D'autres grévistes de l'hôpital, quicompte quelque 375 paramédicaux, ontaffirmé qu'ils ne sont "pas contre lesmalades" et assurent le service minimum,affirmation qu'un responsable de l'hôpital aconfirmée. Le chargé de l'organiquedu même hôpital, coordinateur des activi-tés paramédicales, M. Selmati Zoubir, aregretté que le ministère "fasse des pro-

messes qu'il ne tient pas depuis 3 ans".Il a également déploré que la tutelle

"négocie avec l'Union générale des tra-vailleurs algériens et pas avec le SAP" quiest, selon lui, "plus représentatif". AuCHU Mustapha-Pacha, la grève a été éga-lement observée a-t-on constaté sur place.

Au Centre Pierre-et-Marie-Curie(CPMC), les paramédicaux se sont dit"décidés à ne pas lâcher prise" jusqu'à lapromulgation de leur statut particulier.

Le secrétaire général de la section syn-dicale de la SAP du CPMC, M. HassanTamourt, a indiqué que le syndicat a déci-dé que le service minimum soit assuré par

10% des paramédicaux au niveau des éta-blissements hospitaliers publics.

Il a expliqué que l'intégration des para-médicaux à la catégorie 11 de la grille dessalaires leur permettra de bénéficier de40% d'indemnités, alors que la catégorie10, dans laquelle ils son classés actuelle-ment, "ne leur permet d'avoir que 25%d'indemnités sur le salaire de base".

Dans une déclaration à la presse, lesecrétaire général du SAP, M. LounèsGhachi, a souligné que "le ministre adéclaré avoir déposé le statut particuliermais que son encrage juridique n'a aucunevaleur pour nous".

"Pour arrêter notre mouvement, nousvoulons un engagement concret de la partdu ministère de la Santé", a-t-il dit.

Le ministre de la Santé, de laPopulation et de la Réforme hospitalière,M. Djamel Ould Abbès avait assuré, lasemaine dernière, avoir pris en charge lesdeux revendications majeures des paramé-dicaux, à savoir, la catégorie 11 et leLMD.

"J'ai informé le directeur général de laFonction publique que le dossier inhérentau statut particulier des paramédicaux,avec tous les articles y afférant, sera surson bureau dès cet après-midi" (lundi 24janvier), avait fait savoir M. Ould Abbèslors d'une réunion tenue avec le secrétairegénéral de l'Union générale des tra-vailleurs algériens (UGTA).

Pour le ministre de la Santé, il ne faitpas de doute que c'est-là un "précieuxacquis" en faveur des 90 mille paramédi-caux travaillant dans différentes structureshospitalières à travers le pays.

"Evidemment, le nouveau statut parti-culier des paramédicaux ne pourra qu'in-fluer positivement sur le plan de la carriè-re (des paramédicaux) et de leur salaire",avait-il dit soulignant que le régime indem-nitaire sera appliqué avec un effet rétroac-tif, depuis janvier 2008.

Le SAP avait décidé, lors de sa réunionde son conseil national, jeudi dernier, unegrève de deux jours. Son secrétaire généralanimera une conférence de presse mercre-di au CHU Mustapha-Pacha.

Dans une déclaration à l'APS, la directricede l'activité sanitaire et sociale de laCNAS, Mme Eddalia Ghania, a indiqué à la

veille de la Journée mondiale de lutte contre lecancer, que cette démarche vise à "encourager lesassurées et les ayant-droits à se rapprocher descentres de dépistage, pour une meilleure préven-tion contre cette maladie".

La mission des centres de paiement consiste,dans le cadre de cette opération lancée en octobre2010, à fixer les rendez-vous de dépistage, auniveau des cinq centres régionaux d'imageriemédicale (Laghouat, Maghnia (Tlemcen),Constantine, Jijel et le centre du port d'Alger) et àattirer le plus grand nombre possible d'assurées,âgées de 40 et plus, pour effectuer une mammo-graphie, à titre gratuit, a-t-elle ajouté.

L'opération, qui se veut un prolongement desactivités de la CNAS, vise, selon l'intervenante, àalléger les coûts qu'engendre la prise en chargedes différents types de cancer en Algérie, notam-ment le cancer du sein et à assurer le traitementapproprié, à tous les stades de la maladie (chimio-thérapie, radiothérapie et la chirurgie), outre laprise en charge sociale et psychologique de lafemme ayant subi une ablation. Dans ce sens,la CNAS a mobilisé "tous les moyens nécessaires",notamment en ce qui a trait aux personnels médi-

cal et paramédical. Elle a également créé une cel-lule d'écoute pour accompagner les femmessujettes au cancer du sein, à travers le pays.

11 radiologues veillent à assurer le bon dérou-lement de cette opération de dépistage précoce ducancer du sein, auprès des femmes affiliées à laCNAS. La coordination entre les cinq centres dedépistage est assurée via Internet, pour un traite-

ment "plus rapide" et "efficace" des donnéeset une "meilleure" orientation des patientes.

Dans ce sens, Mme Eddalia a précisé que lesassistantes sociales sont chargées de fixer lesrendez-vous de traitement, au niveau desstructures sanitaires les plus proches du lieude résidence de la patiente, lorsqu'il s'agit decas confirmés.

Plus de 20.000 convocations ont étéenvoyées par le centre, depuis le lancement,en janvier 2010, de l'opération de dépistageprécoce du cancer du sein, au profit des assu-rées âgées de 40 et plus, a indiqué la mêmeresponsable. Pour sa part, Dr. NadirBenzergha, radiologue au centre CNAS duport d'Alger, a indiqué que plusieurs femmesse sont présentées, au centre après les cam-pagnes de sensibilisation. Par ailleurs, unappel a été lancé à toutes les assurées sociales,âgées de 40 ans et plus, pour se rapprocherdes guichets spéciaux, en vue de prendre un

rendez-vous pour subir une mammographie pré-ventive, sans attendre la convocation.

Plus de 10.000 mammographies ont été effec-tuées, jusqu'à présent, par les cinq centres d'ima-gerie médicale, relevant de la caisse, ayant permisde recenser 186 cas suspects, dont 36 cas confir-més.

La CNAS ouvre des guichets spéciaux pourfixer les rendez-vous de dépistage précoceDes guichets spéciaux seront ouverts au niveau des centres de paiement de la Caisse nationale des assurances sociales(CNAS), à travers les différentes wilayas, pour fixer les rendez-vous de dépistage précoce du cancer du sein,

a-t-on appris hier auprès de la caisse.

Le CHUde Tizi-Ouzou sedote d’un bana-liseur pour l’éli-mination de sesdéchets d'activi-tés des soinsLe Centre Hospitalo Universitaire "Nedir Mohamed " de Tizi-Ouzousera doté prochainement, au titre dela mise en œuvre d’un programmenational initié par la tutelle, d’unbanaliseur pour l’élimination de sesdéchets d’activités de soins à risquesinfectieux (DASRI), a-t-on appris duDG de cet établissement sanitaire."Cette nouvelle technique, dite bana-liseur, est un procédé qui suppléel’incinérateur, et est apte à neutralisercomplètement les germes", a indiquéle PR Ziri, en assurant que cet appa-reil de dernière génération, d’un coûtde 30 millions de dinars A, permettrade résoudre, "d’une manière définiti-ve, le problème du traitement desdéchets de soins". Ce banaliseur,comparativement aux incinérateursconventionnels y compris ceux dotésde filtres, offre , en outre ,unmeilleur rapport qualité / environne-ment, et permet de réduire lesdéchets dans leur tonnage et leurforme, "en les rendant assimilablesaux ordures ménagères", a expliquéle PR Ziri . "Plus pratiquement,l’adoption de ce procédé permettraau CHU d’éviter le cumul des quan-tités des DASRI et leur stockage enson sein, " a-t-il ajouté, en rappelantque " jusqueûlà, pour se débarrasserde ses déchets de soins, le CHU deTizi Ouzou était contraint de recouriraux services d’une unité spécialiséedans l’incinération de ces substances,basée à Si Mustapha (Boumerdes),moyennant le paiement de 180DA/kg, sachant que plus d’une tonnede déchets par jour était acheminéen ce lieu, et ce, pendant une bonnepériode," a-t-il souligné. Une gran-de partie de ces stocks a résulté,selon ce responsable, " des pannesrépétitives des deux incinérateurs del’unité Belloua du CHU, provo-quées par des actes de sabotage per-pétrés par des riverains opposés àl’installation de ces appareils en celieu, au motif de nuisance à l'envi-ronnement. Le CHU de Tizi-Ouzouproduit quotidiennement, selon sonresponsable, entre 400 à 500kg dedéchets d’activités de soins à risquesinfectieux.

Initiée par l'association d'aide aux cancéreuxEl Amel, cette campagne vise à sensibiliserles citoyennes sur l'importance du dépistage

précoce du cancer du sein à travers des exa-mens médicaux (mammographie) et l'autopal-pation des zones à risque.

Cette opération de sensibilisation qui a tou-ché jusqu'à présent 22 wilayas, a été encadréepar des oncologues du Centre Pierre et MarieCurie de lutte contre le cancer (CPMC).

La présidente de l'association, Mme HamidaKateb, a indiqué à l'APS que "les préoccupa-tions des femmes, ayant adhéré à la campagne,se sont articulées autour de la "nature de lamaladie, ses symptômes et les moyens de pré-vention".

Les wilayas de Djelfa, Laghouat et Ghardaïa

ont été les premières escales de la caravane(organisée à cet effet) dont le coup d'envoi a étédonné le 12 octobre 2009 au siège del'Assemblée populaire nationale (APN). Plus de600 femmes ont répondu à l'appel de l'associa-tion.

La deuxième étape de l'opération a concernéles wilayas de Msila, Biskra et El Oued du 16au 20 novembre 2009. Plus de 600 femmes ontadhéré à la campagne.

La première caravane de 2010 a été lancéedu 3 au 8 janvier pour sensibiliser lescitoyennes des wilayas de Chlef, Saida et SidiBel-Abbès.

La deuxième escale de la caravane, durant2010, a été la wilaya d'Adrar et ses deux daïras,Timimoun et Reggane où la campagne a été lan-

cée du 8 au 13 février et a attiré un grandnombre de femmes par rapport aux précédenteswilayas. Plus de 900 femmes ont répondu à l'ap-pel de l'association El Amel.

L'autre étape de la caravane a été la régiondes Aures où plus de 1000 femmes ont adhéréà la campagne organisée du 20 au 25 mars 2010.

La campagne a également touché les wilayasde Msila, Jijel et Sétif du 15 au 21 mai 2010. Lemême intérêt a été enregistré.

Pour l'année 2011, l'Association El Amel atracé un large programme en coordination avecles directions de santé de wilaya ayant pourobjectif la sensibilisation et la préventioncontre les cancers du col de l'utérus et du sein.

Le coup d'envoi de la première caravane aété donné le 13 janvier dernier.

Adhésion de plus de 5000 femmesà la campagne de sensibilisation

Cinq mille femmes ont adhéré à la campagne de sensibilisation sur la prévention du cancer du seinlancée par l'association El Amel dans 22 wilayas.

Cancer du sein

Les paramédicaux en grève pour deux jours

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Mer

EL MOUDJAHID16 FReprésentants d’instit

invités d’El Moudjahid autou

CONSTRU

La table ronde qui a regroupé hierau centre de presse d’ElMoudjahid des représentantsd’institutions publiques et desspécialistes sur le thème de l’ex-pansion urbaine et ses répercus-sions sur le thème, sur le bien-êtredes citoyens et sur le tissu écono-mique a été suivie par un largepublic, et les représentants desmédias ont contribué au débat. M.Aït Saâda, inspecteur général auministère de l’Habitat et del’Urbanisme, M. Lahmar, CES auministère des Travaux publics,MM. Aït Amara et TerraMessaoud représentants du minis-tère des Ressources en eau, M.Belkhodja, directeur de la ville auministère de l’Aménagement duterritoire et de l’Environnement,le Pr Chelghoum Abdelkrim,consultant international en génieparasismique, M. AbdelhamidBoudaoud, président du collègedes experts architectes, M.Boubekeur Mohamed, consultantinternational prévisionniste etconsultant international sur lesrisques majeurs.

Le tissu urbainabsorbe de plus enplus de populations

Pour M. Aït Saâda, représentantdu ministère de l’Habitat, la villeabsorbe de plus en plus de popu-lations. C’est aux différentsacteurs de l’urbanisation qu’ilappartient de définir par leursrecherches, ce que sera le paysageurbain, quel style d’habitat oucentre devront le caractériser.L’attractivité de la ville en dépitmême des dysfonctionnementsqu’on y rencontre est intense.Cela crée une accélération desflux, car la ville offre malgré toutdes opportunités importantes. Ilexiste de grands déséquilibres enmatière de logement, d’emploi,de transports. Dans des agglomé-rations encore mal équipées où ledéveloppement de l’activité pro-ductive présente de grands retardspar rapport à l’évolution numé-rique de la population, la situationde crise dans certains secteurs,notamment en matière de loge-ment et d’emploi, fait que le sujetdemeure préoccupant.

Nécessité d’une largeconcertation

Cela étant, note M. Aït Saâda,chaque commune dispose d’unplan d’urbanisme qui assure

concernant le logement, l’acte debâtir. L’activité, selon l’orateur,suivi d’ailleurs par le reste desintervenants, nécessite une largeconcertation. Pour M. Belkhodja,représentant le ministère del’Aménagement du territoire et del’Environnement, la questionurbaine s’est emballée au lende-main de l’indépendance, avec destaux de croissance de populationextrêmement élevées.

Une évolution malassumée

Il reste que cette évolution est malassumée, il y a un décalage par-fois important avec la réalité.L’orateur a rappelé l’élaborationd’un schéma national d’aménage-ment du territoire, documentopposable à tous les acteurs et lesgrandes actions qui en sont lasubstance. M. Belkhodja assure,que la question urbanistiquegénère beaucoup de problèmes ausein de la ville, comme entre lesvilles. Il y a des situations de ten-sion parfois qui rappellent desaccès de violence dans la cité. M.Boudaoud, président du Collègedes experts architectes, relèvepour sa part que l’investissementsur les ressources humaines restela portion congrue.

Mauvaisegouvernance et

manque dematuration des sujetsIl relève la mauvaise gouvernancequi caractérise nos villes et lesprojets dont beaucoup d’entre euxmanquent de maturation, ce quicrée des déséquilibres. L’orateurnote qu’il y a des réalisations debarrages, adduction d’eau, dessa-lement de l’eau de mer etc., maisà quel prix et de quelle manière.M. Boudaoud relève lui aussil’absence de coordination et decommunication entre les acteursde l’urbanisme. Pour M. Lahmar,représentant du ministère desTravaux publics, l’institution aréalisé depuis 2005, 5.000 projetspour un montant de 30 milliardsde dollars.

35 à 45 milliards dedollars pour le

secteur des travauxpublics

A l’horizon 2014, ce sont desinvestissements de l’ordre de 35 à

45 milliards de dollars qui sontprévus pour le secteur. Le réseauroutier comporte 180.000 kmdont 27.000 km de routes natio-nales, 24.000 en routes de wilaya,60.000 en chemins communaux.Il y a 36 plate-formes aéropor-tuaires, 40 ports de pêche. Leschéma directeur routier 2005-2025 adopté par le Conseil dugouvernement du 24 avril 2007trace un grand nombre d’objectifsà travers la réalisation d’infra-structures (l’autoroute Est-Ouest,1.720 km, les 2, 3 et 4e rocadesroutières (700 km), la rocade desHauts Plateaux (1.300 km), lamodernisation du réseau existant,la réalisation d’aménagementsurbains pour la décongestion de lacirculation, le parachèvement dela Transsaharienne, l’aménage-ment des pénétrantes Nord-Sudreliant les routes côtières,l’autoroute Est-Ouest, la rocadedes hauts plateaux, les rocades ausud du pays, l’aménagement desroutes côtières, le désenclave-ment du Sud et des Hauts pla-teaux, les pénétrantes autorou-tières de Jijel et Béjaia raccordantle port de Djendjen et le pôle éco-nomique de Béjaia à l’autorouteEst-Ouest.

Difficultés dans lagestion des

infrastructuresL’orateur a relevé des difficul-

tés dans la gestion d’infrastruc-tures en milieu urbain en raisond’agressions qui affectent les sitesroutiers maritimes aussi. Pour M.Terra Messaoud, représentant duministère des Ressources en eau,de 13 barrages qui existaient en1962, on dispose aujourd’hui de67 barrages qui sont en exploita-tion pour 7 milliards de mètrescubes.

Pour faire face aux pénuries,le ministère a engagé du travail deréhabilitation qui a donné nais-sance à partir de 2000, àl’Algérienne des eaux et àl’Office national d’assainisse-ment.

100.000 km decanalisation d’eauEn termes d’infrastructures,

on compte 100.000 km de canali-sation qui fait, note l’orateur, quel’Algérie est le seul pays qui dis-pose d’une politique intégrée(rurale et urbaine). Avec la mobi-lisation des ressources, il y a

aujourd’hui de l’eau qui est dis-ponible. Il a été fait appel aussi àl’expertise internationale et unprogramme de mise à niveau,engagé pour les réseaux de distri-bution. Il s’agit d’un importanttravail de réhabilitation quitouche à ce stade 44 villes (enprogrammation).

Une politique de miseà niveau des réseaux

Il s’agit donc d’une politiquede mise à niveau de réseaux pourassurer un service convenable.S’agissant du dessalement del’eau de mer, des efforts impor-tants ont été engagés.

Le transport de l’eau se faitaujourd’hui, note l’orateur, sur degrandes et longues distances.L’on traverse de vastes zones, sepose la question de la sécurisationdes ouvrages en certains points duterritoire où l’on constate que desconstructions sont réalisées sur degrandes adductions, d’où degraves problèmes qui sont engen-drés.

La table ronded’aujourd’hui : unegrande opportunité

Pour M. Aït Amara, représen-tant du ministère des Ressourcesen eau, en charge de la politiqued’assainissement, la table ronded’aujourd’hui au centre de pressed’El Moudjahid, présente unegrande opportunité, à la veille dela commémoration de la journéemondiale de l’Eau, célébrée le 22mars de chaque année.

La question de l’eau est direc-tement liée au grand défi urbain,note l’orateur. La question del’assainissement n’est pas facile àrégler, relève l’orateur. Les auto-rités avaient pour mission d’assu-rer une alimentation régulière eneau en faveur de la population.

Des investissementsimportants consentis

Des investissements impor-tants ont été consentis à cet effet.Aujourd’hui se pose la questionde savoir comment cette eau estdistribuée. Pour cela, des investis-sements ont été consentis là aussiqui ont exigé des moyens finan-ciers énormes. Il y a 10 ans, onrecensait, note l’orateur, une tren-taine de stations d’épuration pourun débit de 90 millions de mètrescubes. La moitié de ce réseau

● L'amélioration du cadre de vie du citoyenassortie d'une expansion urbaine qui tientcompte de la prévention et de la gestion desrisques majeurs, ont été les thèmes abordés,hier, à Alger, par des experts dans différentsdomaines.La croissance urbaine que connaît le nord del'Algérie, avec une densité de 2.500 habi-tants par km² à Alger, entraînant une agres-sion tous azimuts de l'environnement, ontamené ces experts ayant animé une table-ronde au forum d’El Moudjahid sur "l'ex-pansion urbaine et ses variantes", à "insister"sur la prévention des risques majeurs et descatastrophes naturelles (séisme, inonda-tions...).Ils ont ainsi mis l'accent sur la prévention,expliquant que la partie nord du pays (litto-ral) où le taux de concentration de la popula-tion atteint les 65 %, reste "vulnérable auxcatastrophes naturelles".Selon l'inspecteur général au ministère del'Habitat et de l'Urbanisme, M. MekhloufNait-Saâda, le nombre d'agglomérations estpassé de 94 en 1966 à un millier selon lesdernières statistiques (2010), avec tout ce quecela suppose comme commodités néces-saires à la vie des citadins, comme lesréseaux d'assainissement, de gaz, d'électrici-té, les infrastructures routières et de trans-port...En ce sens, il a recommandé la mise en placed'un Code de l'urbanismeavec "l'implication direc-te" des collectivitéslocales dans la gestion deszones urbaines.M. Nait-Saâda a faitsavoir que tout le nord del'Algérie fait l'objet actuellement d'une étudemenée par le Centre de géni-parasismique(CGS) qui va mettre en exploitation un labo-ratoire "unique" en Afrique et au Moyen-Orient, à même de mesurer à une échellegrandeur nature le comportement desconstructions aux séismes.Il a ajouté, dans le cadre de cette étude, quetous les terrains susceptibles de présenter unrisque naturel ou énergétique seront délimitéset recensés, ajoutant que désormais, le per-mis de construire est établi par un architecteet un ingénieur pour une meilleure étude desol.Dans le même contexte, M. AbdelkrimChelghoum, professeur en génie parasis-mique à l'université de Bab Ezzouar et pré-sident du Club des risques majeurs, a recom-mandé de lancer, avant un quelconque projet,des études d'impact.Relevant "le manque d'études de solsérieuses", il a mis l'accent sur la "nécessité"de ces études qui dicteront la démarche àsuivre afin de tenir compte des principesdirecteurs concernant les risques et les prin-cipes de précaution, de prudence de conco-mitances de participation et de correction àla ressource.Il a ainsi cité le cas de complexes immobi-liers implantés sur des terrains situés sur deslits d'oued à Alger, de même que la construc-tion à Boumerdès (Oued Tatareg), par unorganisme public, d'immeubles sur un terrainqui est en train de glisser, a-t-il dit.Regrettant ces "négligences", le professeurChelghoum a également illustré ses propospar "le licenciement de sept ingénieurs par leCentre de contrôle technique (CTC) d'unewilaya de l'Est du pays (Batna) pour avoirémis un avis défavorable sur un ouvraged'art achevé et livré"."J'ai reçu le rapport de ces ingénieurs. Je l'aiapprouvé après l'avoir consulté et bien étu-dié", a-t-il affirmé, estimant qu'"au lieu de leslicencier, leur organisme aurait du exigerune autre expertise".Abondant dans le même sens, le représen-tant de l'Ordre des experts et architectes,M. Hamid Boudaoud, a appelé à "impliquerdavantage" les collectivités locales dans lecadre de l'information et de la sensibilisationdes citoyens quant aux risques majeurs, rele-vant que des "investissements colossaux sontconsentis dans les projets sans que la ressour-ce humaine ne soit valorisée"."Le personnel des collectivités locales,notamment les directeurs techniques ontgrandement besoin de recyclage et de mise àniveau, ce qui explique en partie le manquede gouvernance constaté au sein des ces enti-tés", a regretté M. Boudaoud.

APS

Plus de 1 000agglomérations

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EL MOUDJAHID 17

rcredi 2 Février 2011

Forumtutions publiques et experts,ur du thème de l’expansion urbaine

Par Tahar Mohamed Al Anouar - Ph. : Louiza

UIRE L’AVENIRétait en panne, ces stations étaientconfiées à des APC qui étaientdépourvues de moyens. En 2001,il a été créé un office nationald’assainissement.

Plus de 100 stationsd’épuration en

serviceEn 2011, on recense plus de

100 stations d’épuration enexploitation, une cinquantainesont en cours de réalisation et àhorizon 2014, toutes les petitesagglomérations seront pourvuesde telles stations. Outre la réalisa-tion de la station d’assainisse-ment, il est également consentides extensions de réseaux.

45.000 km de réseauxprévus

Pour le quinquennal, il estprévu la réalisation de 45.000 kmde réseau. La réalisation de cesstations d’assainissement ont uneimportance considérable enmatière de préservation de lasanté publique, ils permettentd’éviter la propagation de mala-dies à transmission hydrique. 900millions de mètres cubes sontépurés sur une capacité d’épura-tion de 1,2 à 1,3 milliard demètres cubes. Notre objectif vaaussi à l’éradication des fossesseptiques, note l’orateur.

Une expansionurbaine qui s’est faite

à partir de greffesIntervenant à son tour, le Pr

Chelghoum consultant internatio-nal en génie parasismique, relèveque l’urbanisme reste une scienceet un art de l’ordonnancementurbain. Depuis les années 70,note-t-il, l’expansion urbaines’est faite sur la base de greffesurbaines. L’orateur rappelle lesprincipes directeurs qui prévalentdès lors qu’il s’agit de la préven-tion des risques, à travers le prin-cipe de précaution, de prudence,de partipation, de l’intégrationdes techniques nouvelles.

Le Nord particulièrementexposé

Le professeur Chelghoum rap-pelle que le nord du pays est par-ticulièrement exposé en termes derisques majeurs (inondations,séismes) tout le monde a vécucela, dit-il. Cela relève des pro-blèmes d’urbanisme. Il s’agit dedommages causant mortd’hommes et dommages maté-riels considérables.

Infrastructures urbaines, rou-tières, ferroviaires, aéropor-tuaires, barrages se situent dansdes zones à risques majeurs. LePr Chelghoum suggère une pausequi permettra de faire le point. Sil’on continue dans cette voie, il vay avoir une situation de blocage.Et encore, dit-il, les grandesmétropoles ne sont pas agresséespar un risque majeur sévère.

Boumerdès, ou ce qui nedoit pas se renouveler

comme erreurL’orateur note tout de même

l’exemple de Boumerdès oùlorsque la région a été affectée parle séisme, l’acheminement dessecours a été difficile.L’urbanisme pour le PrChelghoum doit pouvoir favori-ser les usages domestiques et pra-tiques. Il doit pouvoir permettreun plaisir pour les yeux. Il s’agit

aujourd’hui de faire le point surce qui a été réalisé en associanttout le monde dans la recherchede solution les plus viables.

Zones urbaines, ouzone à fort aléa

M. Boubekeur Mohamed, pré-visionniste et secrétaire généraldu club sur la prévention desrisques majeurs, relève que leszones urbaines sont des zones àfort aléa. L’orateur rappellel’existence de la loi sur les risquesmajeurs et la nécessité d’en assu-rer l’application. Il s’agit d’uneloi qui constitue notre fierté, noteM. Boubekeur, et qu’on neretrouve pas dans beaucoup depays. La loi impose l’informationdu citoyen, elle impose aussi lasensibilisation du scolaire jus-qu’aux citoyens.

Nécessité d’unemédiatisation

de la préventionL’orateur souhaite voir les

médias spécialisés, des équipesdans la connaissance des risquesmajeurs et dans la prévention deces risques. Cela éviterait beau-coup de mauvaises interpréta-tions, dit-il. M. Boubekeur parlede la conception de nos citésurbaines dotées très souvent devoies étroites, qui occasionnentune gène considérable au cas oudes secours devraient intervenir.On a beau jeu alors de dire queces secours ne sont pas arrivés àtemps. Le problème est de conci-lier les exigences avec la densitéurbaine. Toute le monde est nor-malement approvisionné en eauaujourd’hui, mais combien deportes de secours de lutte contreles incendies trouve-t-on pour neciter que cet exemple, note l’ora-teur.

S’agissant des voies de com-munication, se pose la questionde l’acheminement des secours,comme cela a été souligné déjà,en cas de risque. Dans le débat,M. Boudaoud, s’interroge surl’inexistence au niveau commu-nal d’un dossier sur les risquesmajeurs.

Inadaptation desinstallations

pour les handicapésLe Pr Chelghoum, évoque

pour sa part, l’inadaptation desinfrastructures et installationsurbaines à l’égard des handica-pés. M. Aït Saâda, note que lecitoyen doit pouvoir accéder àl’information. Il sera alors normalde le sanctionner en cas de nonconformité à la loi, s’agissantnotamment de questions liées àl’urbanisme.

Le droit à la ville, undroit universel

Le droit à la ville, ou à l’urba-nisme, est un droit universel notel’orateur. Il faut simplement s’as-surer que l’attractivité de la villes’accompagne de tous les disposi-tifs permettant une évolution har-monieuse pour les citoyens ettous les autres bénéficiaires.Comment réoccuper rationnelle-ment le territoire national, c’estun défi majeur aujourd’hui, relè-ve l’orateur.

Le développement de l’indus-trie, la sécurité des installationsnous interpelle aujourd’hui, relè-ve M. Aït Saâda, pour que la poli-tique de développement puisse sedéployer de la manière la plus

rationnelle possible. Selon le PrChelghoum, répondant aux ques-tions de l’assistance, on connaîtles risques qui peuvent agresser lapartie nord du pays en particulierles risques majeurs. Il s’agit degros enjeux qui mettent en causeles citoyens, les institutions, tousinterpellés.

Acheter la mort avecson propre argentLe Pr Chelghoum revenant sur

les conséquences du séisme deBoumerdès, relève que les gensont acheté la mort avec leurpropre argent. Il s’agit deconstructions ayant subi lecontrôle technique du CTC, deshabitations ou édifices répondantaux normes, mais l’expertise quia été diligentée a montré quel’étude des sols qui a été faiteétait fausse. On a alerté la puis-sance publique.

Le diagnostic duvieux bâti

Le plus important, note le PrChelghoum, c’est qu’aujourd’huion doit mobiliser les organismesnationaux et autres experts pourfaire le diagnostic du vieux bâti,la fiabilité des ouvrages d’art.Cela se fait, et on peut proposerdes méthodes de réhabilitation.On a proposé un code de l’auscul-tation. Cela existe ailleurs notam-ment aux Etats-Unis et plus spé-cialement en Californie. Il estimpératif et vital à la fois de gérerla pré-catastrophe, relève le Pr

Chelghoum. La guerre se prépareen temps de paix, relève à cesujet, M. Boubekeur Mohamed,prévisionniste.

400 ingénieurs/anformés

Nous formons 400 étudiantsqui sortent chaque année del’USTHB. Il faut savoir utiliserces compétences. Le PrChelghoum souligne qu’il estnécessaire de faire participer lacommunauté scientifique.Commençons d’abord par la cir-culation de l’information, noteégalement à cet égard, M.Boubekeur et notamment l’infor-mation concernant la prévisiondes risques majeurs.

L’enseignement desrisques majeurs

n’existe pasL’intervenant note qu’on ne

trouve pas une seule universitédans le pays, en dehors de cer-tains établissements, où est ensei-gné un module sur les risquesmajeurs... Ce module ne se trouvemême pas dans les programmesenseignés au sein de l’EPAU. Il ya des réalisations certes, note M.Boubekeur, on parle aussi d’ex-tension, mais on oublie trop sou-vent les questions de sécurité.

La gestion desrisques doit

accompagner lesprojets

Aït Saâda, répondant auxquestions des participants, sou-

ligne que la gestion des risquesdoit accompagner tout projet. Il yla prévention, aspect sur lequel ilfaut axer tous les efforts. Il fautsavoir aussi adapter toutes lessituations aux risques potentielsencourus. L’étude des sols est unaspect important chaque fois qu’ils’agit de réfléchir à la domicilia-tion d’un projet. Il y a nécessaire-ment des interactions entre tousles acteurs pour l’amélioration ducadre de vie.

La réglementationpour normaliser le

risqueTout doit passer par la régle-

mentation pour normaliser lerisque, note M. Lahmar, représen-tant du ministère des Travauxpublics. Le risque doit se référer àun code, dit-il. Nous avons pournotre part tiré les leçons de la tra-gédie de Boumerdès en 2003,ajoute l’intervenant. Pour M.Belkhodja, le risque on vit avec.

Un chapelet de villesnouvelles

L’option hauts plateaux onpeut la voir, fait remarquer l’in-tervenant, comme un chapelet devilles nouvelles. Il faut dès lorsorganiser tout cela à partir dedémarches participatives, et s’as-surer d’un encadrement juridique.M. Terra Messaoud, du ministèredes Ressources en eau, relèvequ’il y a un problème d’organisa-tion dans le choix des sitesnotamment.

Ne faire que ce quiest possible

Il y a des lieux totalementinaccessibles ou en tout cas quinécessiteraient des investisse-ments énormes, juste pour le rac-cordement de l’eau. Parfois lademande précède la construction,elle-même. Il est nécessaire dechoisir des sites où il est possiblede régler les problèmes d’alimen-tation en eau ou le reste et s’atta-quer à ceux relevant de l’assainis-sement. Il faut nécessairementpour cela des études d’impact.Construire sans l’existence d’unpoint d’eau à proximité est vrai-ment problématique.Aujourd’hui, nous allons cher-cher l’eau de plus en plus loin, etcela coûte excessivement cher.Ceci étant, l’eau est gratuite,mais il y a les services qui eux,sont payants.

Des infrastructures àl’urbanisme en

hausseLe représentant de la DGSN a

évoqué l’importance de la policede l’urbanisme, qui nécessite, dit-il, une formation spécialisée. Il afourni des statistiques qui mon-trent que les délits en matièred’urbanisme, construction sanspermis, libéralités prises dans lecadre de la construction en infrac-tion avec la loi, etc., sont en haus-se exponentielle.

T. M. A.

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Le thé est une boissonagréable mais pas miracu-leuse.

Elle a des qualités

nutritionnelles mais aussides inconvénients qu'il nefaut pas négliger.

Les tanins, dont le théest aussi riche, freinentconsidérablement l'absorp-tion du fer. De cet oligo-élément essentiel, on estsouvent privé faute demanger suffisamment deviande rouge, l'aliment quien est un des meilleursfournisseurs.

Si vous buvez beaucoupde thé et si vous mangezpeu de viande, vous ris-

quez fort d'avoir des soucisde ce côté-là. Soucis qui setraduisent par de la fatigue,un teint d'endive, des che-veux n'ayant qu'une envie,celle de fuir votre crâne.La vitamine C favorisel'absorption du fer. Lesfruits en sont le meilleurfournisseur et surtout lesfraises en été, les agrumeset les kiwis en hiver. Alorsconsommez-en le pluspossible si vous êtes un(e)buveur (buveuse) de t

18 EL MOUDJAHIDSanté

Mercredi 2 Février 2011

Le fluor protègeles dents des cariesLa carie est une maladie infectieuse qui entraî-

ne la destruction progressive de l’émail, ce quiprovoque un trou dans la dent.

Une dent détruite par une carie dentaireLes bactéries présentent dans la bouche se nour-

rissent des sucres, en sécrétant un acide qui attaque ladent. L’acidité dissout l’émail, ce qui peut creu-ser la dent et créer un abri pour les bac-téries. Cette dégradation aboutit à uneinfection qui peut s’étendre à l’os de lamâchoire.Le fluor aide les dents àmieux résister aux agressions, car ilaméliore la résistance de l’émail auxattaques acides, quand il est appliqué directement sur la surface des dents.C’est pourquoi la plupart des dentifrices contiennent du fluor.

Le rire pourrait contribuer au déclenche-ment des crises d’asthme. C’est du moins l’avisde 56 % des 235 patients asthmatiques inter-rogés par une équipe de chercheurs du centremédical de la Faculté de médecine del’Université de New York (NYU MedicalCenter) qui livraient ces résultats à l’occasiond’un colloque de l’American Thoracic Society,tenu en mai dernier. Des chercheurs australiensrapportaient des résultats semblables l’an der-

nier1, tandis que 41,9 % des patients interrogésaffirmaient la même chose.

Bien que l’on sache que le rire peut provo-quer une crise, au même titre que le pollen, lafumée, la poussière ou le smog, on en ignoreles causes. Les chercheurs pensent générale-ment que cela aurait à voir avec un phénomèned’hyperventilation induite par le rire.

Chez les patients dont l’asthme est bienmaîtrisé, le rire a toutefois peu d’impact sur ledéclenchement des crises. Il pourrait même, aucontraire, être bénéfique. En effet, les résultatsd’un essai clinique mené au Japon l’an dernierindiquent que la projection de films humoris-tiques peut avoir un impact positif sur despatients souffrant d’asthme bronchique2. Selonles chercheurs, l’humour permettrait de contrerle stress qui est de plus en plus considérécomme un facteur d’aggravation des maladiesdu système immunitaire, dont l’asthme fait par-tie.

Les experts estiment que lorsque le rireprovoque une crise, cela peut être considérécomme un indicateur du fait que l’asthme dupatient est mal maîtrisé et qu’il faut ajuster lamédication ou prescrire des exercices respira-toires. Mais il n’est pas question de recomman-der aux asthmatiques d’éviter la rigolade...

Les oméga-3 pré-viendraient plusieursmaladies mentales,comme la schizophré-nie, si les personnes àrisque en consom-maient tous les jours.

Par le passé,l’Université deCalifornie avaitdémontré queconsommer plusd’oméga-3 provenantdes poissons prolon-geait l’espérance devie des patients ayantdes maladies corona-riennes. Cette fois, lesArchives of GeneralPsychiatry rapportentqu’une équipe del’Université de Viennea découvert que lesoméga-3 d’originemarine diminuent lesrisques de maladiesmentales. Par contre,

il est préfé-rable de trou-ver des pois-sons qui n’ontpas été conta-minés au mer-cure, mais quisont riches enacides gras.

Parmi les espècesrecommandées, il y ale saumon, le maque-reau, le hareng, la trui-te arc-en-ciel, les crus-tacés, les anchois etles sardines.Toutefois, il est sou-vent plus simple deconsommer des com-pléments alimentairesd’oméga-3. On s'assu-re ainsi de ne pasingurgiter le mercureque l’on retrouve mal-heureusement trèssouvent dans les pois-sons.

Les oméga-3 sontreconnus pour avoirde nombreuses pro-priétés, notammentsur le cerveau. Leurefficacité contre lesmaladies mentaless’ajoute donc à la liste.

Le rire pour l’asthme,bon ou mauvais?

Les oméga-3 contreles maladies mentales

Attention à l'excèsde protéinesCensées augmenter la masse

musculaire, les protéines sontsouvent consommées en tropgrandes quantités chez lessportifs de force. Or en excès,les protéines sont néfastespour la santé, et peuvent mêmeprovoquer des lésions rénales.Il faut savoir que c'est surtoutl'entraînement qui contribueau gain de masse musculaire,tandis que les besoins en pro-téines ne sont accrus que lorsd'efforts très intenses et répé-tés.

Mollo sur les glucides àindex glycémique élevé

Les barres énergétiques etautres produits sucrés sont fré-quemment consommés chezles sportifs, fournissant unapport excessif en glucides àindex glycémique élevé. Cetteconsommation se fait au détri-ment d'autres nutriments inté-ressants (notamment les glu-cides à index glycémique bas)et incite au grignotage.

A savoirAliments à index glycémique

élevé, à limiter : sucre, des-serts sucrés, confiserie, sodas,boissons sucrées, farinesblanches, céréales raffinées,riz blanc, pommes de terre...

Aliments à index glycémiquebas, à privilégier : substitut dusucre, farines complètes,céréales complètes, riz com-plet, basmati, thaï, légumes,légumineuses...

La phobie des lipidesLes sportifs consomment

parfois trop de lipides, particu-lièrement des acides gras satu-rés, ce qui déséquilibre leuralimentation. Parfois aussi, àl'inverse, certaines sportivesparticulièrement, notammentles gymnastes, limitent tropfortement leur consommationde lipides. Dans les deux cas,l'attitude vis-à-vis des graissesalimentaires est néfaste. Leslipides sont indispensables àl'équilibre nutritionnel et doi-vent être consommés en justequantité, ni trop ni trop peu.

Les compléments alimen-taires :

jamais sans avis médical !Prendre des compléments

et/ou des suppléments alimen-

taires sans un avis médical faitprendre des risques pour sasanté et expose à un résultatpositif au contrôle antidopage.

Ils ne doivent être réservésqu'à des situations particu-lières et uniquement sur l'avisd'un médecin : régimes hypo-caloriques imposés par cer-taines pratiques sportives(sports à catégorie de poids ouesthétiques), épreuves ouentraînements dans un envi-ronnement extrême, très fortedépense énergétique, mauvai-se disponibilité des aliments,etc.

À côté de ces 4 grandeserreurs, on remarque égale-ment trois tendances générales:

- Les sportifs ne boivent passuffisamment d'eau.

- Ils ne consomment pas suf-fisamment de fruits et delégumes.

- Et pas assez de produits lai-tiers.

Avec le temps, l'enzyme quinous permet de digérer le lactose,un sucre particulier que l'ontrouve dans le lait, est de moinsen moins efficace.

C'est ainsi que de nombreuxadultes digèrent mal le lait. Laconsommation de cet aliments'accompagne irrémédiablementde douleurs abdominales, de gaz,de ballonnements, voire dediarrhées.

Il peut alors être conseillé dese rabattre sur les yaourts. Eneffet, la consommation de ceproduit laitier ne s'accompagnepas de ces troubles digestifs.Ce phénomène est attribué à la

présence des bactéries qui, unefois arrivées dans l'intestin,

consomment une partie dulactose lors du processus defermentation intestinale. Parailleurs, la texture du yaourt, parrapport au lait, ralentit le transitintestinal, laissant plus de tempsaux enzymes pour effectuer leurmission de digestion.

A noter que les bactéries,également dénomméesprobiotiques, sont recommandéesà la place du lait, en cas dediarrhées, particulièrement chezles enfants (recommandation del'Organisation mondiale pour laSanté - OMS).

La guérison est plus rapidetout en diminuant les risques demalnutrition.

Contre les troublesdigestifs, passez au yaourt !

Buvez du thé mais mangez des fruits

Alimentation et sport :Les 4 grandes erreurs à éviter

Dans un objectif de performances,et en pensant bien faire, les sportifssont parfois amenés à faire deserreurs alimentaires. Voici les 4erreurs les plus fréquentes, àconnaître pour les éviter.

Du café pourla mémoireParce qu’il est riche en

caféine, lecafé stimulele systèmen e r v e u xcentral, cequi amélio-re la vigi-lance menta-

le, l’at-t e n -t i o net la

mémoi-re ! En 2007, une étude menée parl’Inserm auprès de 4000 femmesâgées de plus de 65 ans a démon-tré que les performances cogni-tives de celles buvant au moinstrois tasses de café par jour étaientmeilleures. A noter : 15 cl de cafédécaféiné contient 1 à 5 mg decaféine, 15 cl de café arabicacontient 70 à 80 mg de caféine, 15cl de café robusta contient 130 à150 mg de caféine. Autres vertusdu café : Il inhibe les crisesd’asthme légères et agit contre lesmigraines. Attention : Ne pasdépasser trois tasses de café parjour (risque d’insomnie, d’anxié-té, d’accélération du rythme car-diaque...).

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Mercredi 2 Février 2011

EL MOUDJAHID 19Culture

Le film du réalisateur MikaëlHafstrom inspiré de faits réels aengrangé 15 millions de dollars,

selon les chiffres provisoires publiésdimanche par la société ExhibitorRelations. La comédie romantique "SexFriends", dans laquelle Natalie Portmanet Ashton Kutcher croient pouvoir avoirune relation physique sans tomberamoureux l'un de l'autre, glisse d'uneplace avec 13,7 millions de dollars (39,7depuis sa sortie il y a une semaine).Autre nouveau venu, "Le flingueur",film d'action avec Jason Statham entueur à gages, se hisse à la troisièmeplace (11,5 millions de dollars derecettes), à égalité avec "The GreenHornet", super-héros du réalisateur fran-çais Michel Gondry (78,8 millionsdepuis sa sortie il y a deux semaines).

"Le discours d'un roi", qui relate lecombat du roi d'Angleterre George VIcontre son bégaiement, dévisse d'uneplace, en cinquième position aprèsquatre semaines d'exploitation.

Le film, grand favori de la cérémoniedes Oscars du 27 février, a recueilli 11,1millions de dollars (72,2 depuis sa sor-tie). "True Grit" des frères Coen, remakedu western "Cent dollars pour un shé-rif", se maintient avec 7,6 millions dedollars (148,4 en cinq semaines).

Il est suivi à la septième place par"Dilemme", comédie de Ron Howard,qui a engrangé 5,5 millions ce week-end(40,6 depuis sa sortie il y trois semaines)puis par "Black Swan". Le thriller psy-chologique avec Natalie Portman qui sedéroule dans les coulisses du New YorkCity Ballet a engrangé 5,1 millions (90,7en six semaines).

L'histoire vraie du boxeur MickyWard, interprété par Mark Wahlbergdans "The Fighter", chute de deuxplaces pour sa huitième semaine d'ex-ploitation, engrangeant 4,1 millions(78,4 au total) tandis que le film d'ani-mation "Yogi l'Ours" ferme ce top dixavec 3,2 millions de dollars de recettes(92,5 en neuf semaines).

Les travaux de restaura-tion des monuments histo-riques de Tlemcen, choisiepour être la capitale de la cul-ture islamique en 2011, sont"en très bonne voie" et"dépassent les 60 %", a indi-qué hier le directeur généralde l'Office national d'exploi-tation des biens culturels etprotégés, M. AbdelouahabZekagh. Les travaux de res-tauration concernent des mau-solées, mosquées, hammams,ruelles, murailles et autresvestiges historiques, a préciséM. Zekagh, invité de laRadio algérienne chaîne III.La restauration des monu-ments historiques ne touchepas seulement Tlemcen maisaussi toutes les autres villesde la wilaya, telles queNedroma, Sebdou, et Beni-Snous, a-t-il dit, relevant que23 bureaux d'études et 53entreprises spécialisés en lamatière sont à pied d'œuvre

depuis plus d'une année. Lamajorité des intervenants surces monuments historiquessont des Algériens et plus de80% d'entre eux sont deTlemcen, a-t-il encore préci-sé, notant que cette wilaya estconnue pour sa main d'£uvrequalifiée dans le domaine de

la restauration. Parmi les sitesen cours de réhabilitation, lagrande citadelle Mechouar,au cœur de la ville deTlemcen, avec sa muraille de8 mètres de haut et son Palaisroyal. "Le Palais royal a étéenseveli à l'époque coloniale.En faisant des fouilles, nous

avons découvert sous lesdécombres des mosaïques etdes colonnes que noussommes en train de reconsti-tuer", a-t-il expliqué, relevantque la citadelle abrite aussiune petite mosquée, quiappartenait aux dignitaires del'époque zianide, ainsi quedes dépendances. Les travauxde restauration de la grandemosquée, ayant touché sonminaret, sa toiture et sesdécorations, sont pour leurpart pratiquement terminés, a-t-il dit. Il a indiqué que lestravaux de réhabilitationconcernent également legrand parc archéologique deMansourah, ville mérinideentourée de 4000 mètres demuraille, d'une hauteur de 9mètres, à l'intérieur duquel setrouve un grand minaret dontla porte est le symbole de lamanifestation "Tlemcen,capitale de la culture isla-mique 2011".

Le réalisateuroscarisé du"P i a n i s t e " ,

âgé de 77 ans, vatourner dans la ban-lieue parisienne uneadaptation de lapièce de l'écrivainfrançaise YasminaReza, "Le Dieu du

carnage". Le réali-sateur franco-polo-nais avait retrouvéla liberté après lerefus de la Suisse,mi-juillet, de l'ex-trader vers lesEtats-Unis pourune affaire demœurs remontant à1977.

Le journal LeParisien a indiquédimanche que letournage devaitdémarrer dans lesstudios de Bry-sur-Marne (est de Paris)avec notammentl'Anglaise KateWinslet etl'Américaine JodieFoster, ainsi que lescomédiens améri-

cain John C. Reilly("Frangins malgréeux") et autrichienChristoph Waltz( " I n g l o u r i o u sBasterds").

"Le Dieu du car-nage" narre une vio-lente dispute entredeux couples deparents réunis pourrégler un différendentre leurs enfants.L'adaptation améri-caine de cette oeuvre("God of Carnage) aremporté en 2009le prix de la meilleu-re pièce à la 63èmeédition des "TonyAwards", les prixaméricains pour lemonde du théâtre etdu music-hall.

"Le rite" prend la tête du box-office nord-américainLe thriller d'épouvante "Le rite", où Anthony Hopkins campe un prêtre exorciste chargé de convaincre unséminariste sceptique, a pris la tête du box-office nord-américain dès le week-end de sa sortie sur les écrans.

Une initiativevisant à mieuxfidéliser le

public de la cinéma-thèque d'Oran, par l'or-ganisation de journéesthématiques, a été miseen œuvre avec "succès"selon les responsablesde cette structure cultu-relle.

Cette action quiconsiste en la program-mation de séances thé-matiques quotidienness'est traduite en janvierpar une plus grandeaffluence de spectateursà la salle de répertoire,a-t-on souligné. Lemenu élaboré dans cecadre consacre desséances aux filmsrécents et classiques,aux courts-métrages etdocumentaires, au jeunepublic ainsi qu'auxdébats animés par desréalisateurs ou distribu-teurs. La cinémathèqued'Oran a bénéficié, pourrappel, d'une opérationde réhabilitation qui luia permis d'améliorer sesprestations en directiondes spectateurs qui

bénéficient depuis 2005d'une siègerie confor-table et de la climatisa-tion. "Il était nécessaired'accompagner l'amélio-ration des conditionsd'accueil par une pro-grammation réfléchie enfonction des attentes descinéphiles", ont expli-qué les responsables decet établissement cultu-rel.

Dans ce contexte, lepublic a droit cettesemaine à un cycledédié au thème "lacomédie dans le cinémaalgérien", avec entreautres affiches "Lesvacances de l'inspecteurTahar" (MoussaHaddad, 1973),"Mascarades" (LyesSalem, 2008) et"Gourbi Palace" (BachirDerrais, 2006). Créée enjuin 1965, quelquesmois après celle d'Alger,la cinémathèque d'Orana une capacité de 360places et est située à larue Larbi Ben M'hidi,l'une des principalesartères de la capitale del'Ouest du pays.

Bande dessinée

Grand Prixd'Angoulêmedécerné à

l'Américain ArtSpiegelman

Le Grand Prix du 38e Festival interna-

tional de la bande dessinée d'Angoulême

(France) a été décerné dimanche à

l'Américain Art Spiegelman, père du

mythique "Maus", qui lui valut en 1992 le

seul prix Pulitzer attribué à une BD, et trai-

tait de l'Holocauste à travers les souvenirs

de survivants. Le Fauve d'or récompensant

le meilleur album a été attribué à "Cinq

mille kilomètres par seconde" de l'Italien

Manuele Fior (Atrabile). Quant au Prix du

jury, il a été décerné à "Asterios Polyp" de

l'Américain David Mazzucchelli

(Casterman), connu pour avoir illustré les

aventures de Daredevil et de Batman.

"Harmonia" a commethème principal la"nouba Rasd eddil" agré-

mentée de deux pièces musicalesandalouses, à l'ouverture et à la clôtu-re, arrangées par le pianiste NazimSouilamas tandis que "Métaphore"reprend plusieurs thèmes particulière-ment le mode Sika qui n'a jamais étéabordé par les associations musi-cales", selon M.Bachir Mazouni.

Cet enregistrement, a ajouté M.Mazouni, est aussi l'occasion de faireconnaître de nouvelles voix.

El-Djazira qui a la particularitéd'offrir ses albums plutôt que de lescommercialiser a déjà a son actif cinqautres albums dont une "nouba maya"et "Nostalgie", édités en 2008.

Les deux récents enregistrementsont été réalisés par les musiciens del'association sans qu'il soit fait appel àdes musiciens professionnels, a relevénon sans fierté M. Mazouni, précisantque deux concerts de promotion desnouveaux albums seront organisés les

17 et 24 février, respectivement à l'au-ditorium de la Radio algérienne et aupalais de la Culture Moufdi-Zakaria.Cette formation musicale composée àl'origine d'un trio puis d'un quatuorjoue des morceaux puisés du patrimoi-ne andalou dans un esprit de musiquede chambre, écartant les percussions(Tar et Derbouka) et laissant librecours aux luth, violon, r'beb, kouitra etmandoline ainsi qu'à d'autres instru-ments de musique universelle.

Le travail d'El Djazira se distinguepar l'introduction de certains instru-ments de musique universelle, commele hautbois, la clarinette et la contre-basse pour donner au patrimoineandalou un habillage universel fait laparticularité du travail de l'associa-tion.

M. Mazouni dont la volonté de laformation qu'il dirige est d'être pré-sente sur la scène artistique en axantses efforts sur l'encadrement de jeunesmusiciens, a par ailleurs déploré une"mésaventure" vécue dernièrement

par l'association au port d'Alger lorsd'un déplacement à l'étranger.

"Au moment de nous embarquerpour la France où nous étions invitéspar le Conseil général du Vaucluse,dans le cadre des échanges, il a nousété signifié par les douaniers que nousne pouvions pas emporter les instru-ments de musique, malgré notre enga-gement à les rapatrier, car ce sont nosoutils de travail", a relaté M. Mazouni., encore sous le coup de la surprise.

Le paradoxe, est qu' "un membrede l'association a pu embarquer de l'aé-roport avec quatre instruments, sansaucun problème", a dit le responsablede l'Association, encore sous le coupde la surprise.

L'association El Djazira, qui, selonses responsables, œuvre à mieux faireconnaître la musique andalouse auprèsdu large public et surtout la faireaimer des jeunes en lui donnant unetouche contemporaine, compte à sonactif de très nombreux concerts enAlgérie et à l'étranger.

Sauvegarde du patrimoine national andalouL’Association "El Djazira" édite deux

nouveaux album

Le cinéaste franco-polonais Roman Polanskia repris sa caméra, lundià Paris, pour l'adaptationd'une pièce de théâtre,premier tournage depuisqu'il a retrouvé sa libertéaprès le refus de la Suissede l'extrader aux Etats-

Unis.

Le cinéaste RomanPolanski reprend

la caméra

Cinémathèque d’Oran

Des projectionsthématiques pour mieuxfidéliser le public

Tlemcen, capitale de la culture islamique

Les travaux de restauration desmonuments historiques ont atteint

60 %

L'Association "El Djazira" lance deux nouveaux albums de musique andalouse intitulés "Harmonia"et "Métaphore" dans le cadre de la sauvegarde et la perpétuation du patrimoine national andalou,

a annoncé hier son vice-président.

CCiinnéémmaa

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Mercredi 2 Février 2011

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Horaires des prières de la journée du mercredi 28 Safar 1432correspondant au 2 février 2011 :— Dohr...............….....13 h 01— ‘Asr.........................15 h 52— Maghreb................. 18 h 17— ‘Icha....................... 19 h 37Jeudi 29 Safar 1432 correspondant au 3 février 2011 :— Fedjr......................... 06 h 20— Chourouk.................. 07 h 49

Vie religieuse

Condoléances ---------------------------------------------------------------------------

Le président du directoire de la SGP, Industries Manufacturières etl’ensemble du personnel, profondément affectés par le décès du fils deMonsieur FETTOUHI Ahmed, président du directoire de la SGP-INDELEC.

Ils lui présentent, ainsi qu’à toute la famille, leurs condoléances lesplus attristées, et les assurent de leur entière compassion en cettepénible circonstance.

Puisse Allah le Tout-Puissant accorder au défunt Sa Clémence et SaSainte Miséricorde et l’accueillir en Son Vaste Paradis.

Décès ---------------------------------------------------------------------------------------------------

Les familles ABDOUCHE, ANOUCHE et HAMOUTI ont la douleur defaire part du décès, suite à une longue maladie, de leur fille et belle-fille

ABDOUCHE Zahia (épouse ANOUCHE)L’enterrement aura lieu aujourd’hui à Paris (France).Qu’ Allah le Tout-Puissant accorde à la défunte Sa Clémence et Sa

Sainte Miséricorde et l’accueille en Son Vaste Paradis.A Allah nous appartenons et à Lui nous retournons.

Tlemcen20 ans de réclusion criminelle

pour un narcotrafiquant

AnnabaUne policière tue un jeune homme

à l’aide de son arme de service

U n jeune homme est décédé hier, à Annaba des suites de blessures pro-voquées par l’arme de service d’une fonctionnaire de police qui aensuite tenté de se donner la mort, a-t-on appris de la cellule de com-

munication de ce corps de sécurité.La scène s’est déroulée à la cité de la Plaine-Ouest de la ville de Annaba, a

précisé la même source qui a qualifié cet acte de "crime passionnel", sans tou-tefois donner d’autres détails sur les circonstances du décès, ni sur son mobileexact.

La policière, qui avait retourné son arme contre elle, a été "blessée", a-t-onajouté, soulignant qu’une enquête a été ouverte par les services compétents pourdéterminer les causes exactes de ce drame.

AlgérieL’Algérie compte obtenir en

2011 le statut de pays indemnede la fièvre aphteuse

L e tribunal criminelde la cour d’Oran astatué hier sur l’af-

faire de 140 kg de droguequi , à l’époque, a défrayéla chronique et alimenté lescommentaires.

La genèse de cette affai-re remonte au mois de juin2010, dans la localité deBab El-Khemis, communede Sabra dans la wilaya deTlemcen quand B.N., 46ans a été intercepté avec140 kg de drogue qu’il dis-simulait dans son véhicule,une Toyota. Confondu, ilne niera pas les faits disantque cette drogue devait êtreremise à une tierce person-ne qui devait l’attendre à laCité Yaghmoracen à Oran.

Expliquant égalementqu’il n’est pas à sa premiè-re opération de transport de

stupéfiants. Selon les élé-ments de l’enquête et lesdéclarations du mis encause, il s’avère que celui-ci a transporté à partir desfrontières marocaines aumois de mars de l’année2010, 130 kg de drogue, aumois d’avril 140 kg et aumois de mai 30 kg soit autotal 300 kg pour êtreenfin arrêté au mois dejuin. Toutefois, il insisterasur un point lors de l’en-quête affirmant qu’il n’ajamais commercialisé lesstupéfiants. Son travailconsistait à convoyer cettemarchandise prohibée pourla remettre à son destinatai-re. Par ailleurs, cette mêmeenquête déterminera que lemis en cause vient de pur-ger une peine de 10 ans deréclusion pour les mêmes

griefs. Appelé hier à labarre, le prévenu adopteraune autre position avançantmême qu’il est victimedans cette affaire : «votrehonneur, j’ai accepté detransporter ces stupéfiantssous la menace d’autrespersonnes. Ces dernièresm’ont menacé de dissimu-ler des stupéfiants aumilieu d’un terrain agricoleque j’exploite suite à quoiils alerteront les autorités»,avancera-t-il.

Lors de son réquisitoire,l’avocat général a requis àl’encontre du prévenu laperpétuité. La défense plai-dera la non culpabilité. Auterme des délibérations, lemis en cause a été condam-né à la peine de 20 ans deréclusion criminelle.

Sofiane Z.

JusticePeines de prison ferme dans l'affairedes cadres du Groupe de TPL à Oran

Des peines allant de 18 mois à 3 ans de prison ferme ont été pronon-cées hier, par le tribunal correctionnel d'Oran, à l'encontre des dixcadres du Groupe de transformation des produits longs (TPL) jugés

pour tentative de violation du code des marchés publics.Rendant son verdict après trois semaines de délibéré, le tribunal a infligé

la peine la plus lourde, 3 ans ferme, au P-DG, au directeur commercial et auprésident de la commission d'évaluation des offres, alors que les septautres prévenus ont écopé de 18 mois d'emprisonnement chacun.

Pour rappel, cette affaire remonte à mai dernier lorsque les mis en causefurent traduits en justice pour avoir tenté d'enfreindre la loi régissant la pas-sation des marchés publics.

Le marché, qui devait permettre à TPL d'acquérir deux lots de fer (à bétonet à usage industriel), avait été octroyé à un opérateur étranger alors que sesprix étaient plus élevés que ceux des premiers soumissionnaires.

Dans leurs plaidoiries, les avocats de la défense avaient plaidé l'innocen-ce en arguant des "fluctuations boursières" ayant induit, selon eux, deschangements de prix à l'époque des faits.

Au cours du procès tenu le 11 janvier dernier, le représentant du ministè-re public avait requis des peines de 4 à 5 ans de prison ferme à l'encontredes dix inculpés. De son côté, le collectif de la défense a annoncé qu'il feraappel du verdict rendu par le tribunal.

L’Algérie va déposerd’ici à fin 2011auprès de

l’Organisation mondiale de lasanté animale (OIE) le dossiertechnique lui permettant d’ob-tenir le statut de pays indemnede la maladie de la fièvre aph-teuse, disparue depuis 1999, aindiqué hier à l’APS un res-ponsable au ministère del’Agriculture et duDéveloppement rural.

Suite aux progrès réalisés enmatière de lutte contre lafièvre aphteuse, l’Algérie ainsique la Tunisie et le Maroc ontpréparé un dossier techniquepour le transmettre à l’OIE

d’ici à fin 2011, précise M.Rachid Bouguedour, directeurdes services vétérinaires auministère de l’Agriculture, enmarge de la réunion du Réseauméditerranéen de la santé ani-male (REMESA).

Les représentants de cestrois pays devraient discutermercredi, en marge des tra-vaux de la réunion du REME-SA, de ces dossiers techniquesqui vont être, d’abord, trans-mis à la FAO avant de les sou-mettre à l’OIE, expliqueM.Bouguedour, rappelant quel’Algérie n’avait pas connucette maladie depuis l’épizoo-tie de 1999.

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EL MOUDJAHID 31Sports

Mercredi 2 Février 2011

P lus de 100 athlètesfilles et garçonsreprésentant 25 pays

prendront part du 20 au 26février à la 5e édition dutournoi international detennis juniors, apprend-onhier auprès du directeur dece tournoi. Organisé par laligue de Tlemcen, ce tournoiqui se déroulera sur lescourts de tennis deMansourah est inscrit, selonBensaad Mohamed, dans lecalendrier de la fédérationinternationale de Tennis.Cette année, la participationsportive est plus importante

que celle de la dernièreédition qui a vu laparticipation de seulement14 pays de différentscontinents dont la Serbie,l’Italie, la Russie, le Maroc,l’Espagne et l’Azerbaïdjan,a-t-il fait remarquer.

Cette manifestationtennistique internationalepermettra aux participantsde gagner des pointssupplémentaires pouraméliorer leur classementmondial, a-t-on indiqué demême source. La dernièreédition a été marquée par"une très bonne

organisation" de la part dela ligue de tennis de lawilaya de Tlemcen, qui acumulé un capitalexpérience non négligeabledans ce genre de tournoi,néanmoins la performancedes athlètes algériens a étéjuste moyenne.

La 4e édition de cetournoi ITF a été remportéechez les juniors garçons parl’Espagnol Samuel Ribeiro-Navarette, alors que chez lesfilles c’était la TunisienneSonia Daggou qui avaitbrillamment remporté letitre.

Flamengo : les débutsde Ronaldinho très attendus

Les débuts du Brésilien Ronaldinho aujourd’hui sousles couleurs de Flamengo, où il a été transféré le moisdernier depuis l'AC Milan, ont dopé les ventes de billetspour ce match comptant pour la quatrième phase dutournoi Carioca. Selon le club, le lancement samedi de lavente des billets a provoqué des files d'attentes aux

guichets ainsi qu'une ruée sur la vente par internet jusqu'àépuisement de toutes les places disponibles, pour ce match

contre le club de Nova Iguazu dans l'état de Rio. Ronaldinho aeffectué lundi une séance d'entraînement au terme de laquelle il

s'est déclaré "prêt à donner le maximum pour ses débuts... sans promettrede but même si mon envie de marquer est énorme". Ronaldinho, qui aura31 ans en mars, avait indiqué le mois dernier avoir signé un contrat de troisans et demi avec Flamengo, pour un salaire mensuel avoisinant les

900.000 dollars (770.000 euros environ).

Nacer Chadli choisit la Belgique,pas le Maroc

Le jeune ailier du FC Twente (1re div. néerlandaise)Nacer Chadli qui possède la double nationalité belgo-marocaine a décidé qu'il portera le maillot de l'équipe deBelgique, a-t-il indiqué sur son site internet. "J'ai décidé dejouer pour la Belgique. Je suis persuadé du projet des

Diables rouges... Le Maroc reste le pays que j'aimebeaucoup, mais j'ai grandi en Belgique et je me sens Belge",

a précisé Chadli sur son site internet www.nacerchadli.beChadli, 21 ans, avait disputé une rencontre amicale en

novembre entre le Maroc et l'Irlande et avait fait "bonne impression"au sélectionneur de l'équipe marocaine de football, le Belge Eric Gerets, aindiqué un responsable de la Fédération royale marocaine de football(FRMF). "Cela fait longtemps que je me trouve devant ce choix difficile, et j'yai longtemps réfléchi. J'espère que les supporters marocains continueront àsuivre ma carrière et me soutenir", a conclu Chadli

Le match amical Egypte - Etats-Unis annuléLe match amical international de football entre les sélections égyptienne

et américaine, prévu le 9 février au Cairo stadium, a été annulé en raisondes manifestations qui se déroulent actuellement en Egypte, Fédérationaméricaine. "En raison de la situation actuelle, les deux parties sont tombéesd'accord pour dire qu'il était préférable d'annuler la rencontre", a expliqué leprésident de la Fédération américaine Sunil Gulati. Le match, annoncé le 13décembre, devait être le premier disputé par les Etats-Unis en Egypte. Lasélection américaine qui prépare la Gold Cup (Coupe des nations de laConfédération de football d'Amérique du Nord, d'Amérique centrale et desCaraïbes) en juin, affrontera l'Argentine, le 27 mars, à East Rutherford (NewJersey).

Tournoi international junior de tennis de Tlemcen

Plus de 100 participantsde 25 pays

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Amical

L e match ami-cal interna-tional de

football Algérie -Tunisie, prévu le 9février à Annaba, aété reporté en raisonde "l'indisponibilitéde stades" pouvantaccueillir cette ren-contre, a annoncéhier la Fédérationalgérienne de foot-ball.

"Devant l'impossi-bilité d'organiser lematch amical inter-national, prévu entrenotre équipe nationa-le et son homologuetunisienne à cause del'indisponibilité desdeux seuls stadessusceptibles d'ac-cueillir cette ren-contre (5-Juillet 1962à Alger et 19-Mai 1956 àAnnaba), les fédérations algérien-ne et tunisienne de football, aprèsavis des entraineurs des deuxsélections, ont décidé d'un com-mun accord le report de ce matchà une date ultérieure", indique uncommuniqué de l'instance fédé-rale. Prévu initialement au stade

du 5-Juillet d'Alger, le matchavait été d'abord délocalisé austade du 19-Mai d'Annaba, pour"un problème technique auniveau de l'éclairage du terrain dustade du 5-Juillet", avant d'êtrefinalement annulé. Cette ren-contre devait servir de préparationaux deux sélections en prévision

de la prochaine journée des élimi-natoires de la Coupe d'Afriquedes nations CAN-2012, prévuefin mars. L'Algérie, qui figuredans le groupe C, accueillera leMaroc, alors que la Tunisie sedéplacera à Blantyre pour affron-ter le Malawi, comptant pour legroupe K.

CHAN-2011

L a sélection algérienne A' de football est arrivée hiermatin dans la capitale soudanaise Khartoum pour ydisputer la 2e édition du Championnat d'Afrique des

nations (4-25 février) réservé aux joueurs locaux, a annon-cé la Fédération algérienne de football (FAF). La délégationalgérienne a été accueillie à son arrivée à l’aéroport deKhartoum par l’ambassadeur d’Algérie au Soudan, M.Ahmed Ousser, le président de la FAF, MohamedRaouraoua et des membres de la Fédération soudanaise defootball, a ajouté l'instance fédérale sur son site internet. Lesjoueurs effectueront leur première séance d’entraînement enterre soudanaise mardi après-midi à Khartoum, en vue dupremier match dans la compétition face à l'Ouganda, le 5février. Elle sera consacrée à la récupération du long voya-ge, Alger- Istanbul- Khartoum. D'ici cette rencontre, le stafftechnique a prévu une séance d'entraînement par jour. AuCHAN-2011, l'Algérie évoluera dans le groupe A en compa-gnie du Soudan, de l'Ouganda et du Gabon, rappelle-t-on.

La sélection soudanaisepeaufine sa préparation

L a sélection soudanaise de football A', adversaire del'Algérie lors du Championnat d'Afrique des nationsCHAN-2011, réservé aux joueurs locaux, a entamé la

dernière ligne droite, à trois jours du match d'ouverture quidevra l'opposer vendredi au Gabon au stade de Khartoum,a rapporté hier la presse locale. L'ensemble des 23 joueursretenus pour cette 2e édition du CHAN, ont participé à laséance d'entraînement qui s'est déroulée lundi après-midiau stade d'El Merreikh sous l'œil vigilant du sélectionneur,Abdellah Mazda et de son adjoint, Ismail Atta El Menane. Ala fin de cette séance, au cours de laquelle les joueurs ontété soumis à une grande charge de travail, un match d'ap-plication a été organisé, précise la même source.Durant leur cycle préparatoire, les Soudanais ont disputéune série de matches amicaux au Soudan et à l'étranger,dont le dernier s'est déroulé dimanche devant la sélectionolympique (1-0). Cette rencontre intervient après le stage dedix jours effectué par le Soudan en Zambie et qui a étéponctué par deux matches amicaux contre la formation deNchanga Rangers (2-0) et face à l'équipe Olympique zam-bienne (0-0). Outre l'Algérie et le Gabon, le Soudan, affron-tera dans le groupe A, l'Ouganda.

Championnat national (kata et kumité):La 27e édition aura lieu demain

et vendredi prochain à la Coupole (Alger)

Le match Algérie - Tunisiereporté à une date ultérieure

L e 27e Championnat d'Algérie kata (paréquipe et individuel) et kumité (indivi-duel), seniors (dames et hommes) aura

lieu demain et vendredi prochain à la Coupoledu Complexe olympique "Mohamed Boudiaf"à Alger, avec une participation "record" d'ath-lètes issus de 30 wilayas, a-t-on appris hierauprès de la Fédération algérienne de karaté(FAK). Inscrit au programme annuel de la FAK,le Championnat d'Algérie qui permettra auxentraîneurs d'évaluer le niveau de leurs ath-lètes, sera rehaussé par la participation des"internationaux et une occasion aux nouveauxtalents d'émerger et prétendre à une sélec-tion dans l'effectif des équipes nationales", ontexpliqué les techniciens. Les épreuves de cetournoi concernent 10 catégories de poids : -50 kg, -55 kg, -61 kg, -68 kg, et +68 kg(dames), et -60 kg, -67 kg, -75 kg, -84 kg et+84 kg (hommes). La manifestation débuterademain matin, par les épreuves dekata (individuel et équipe) élimi-natoires et repêchages de kumité(-50kg et -68kg dames. En débutd'après midi de la même journée,ça sera la suite des épreuves dekumité (individuel) avec les élimi-natoires et repêchages. Lesfinales de la fin d'après midi,concerneront l'épreuve Kata etindividuel et l'épreuve du kumité (-50kg et -68kg), avec éliminatoiresde kumité chez les catégories depoids: (+68kg, -84kg, +84kg). Laseconde journée du Championnatnational (vendredi) débutera lamatinée par les éliminatoires etrepêchages des épreuves dukumité: - 55 kg (Dames), -60 kg et-75 kg (hommes). Les autres caté-gories s'en suivront, alors que lereste des finales est prévu en fin

d'après midi. "Tous les moyens seront réunispour faire de ce 27e championnat d'Algérieune fête de la famille du karaté. Ce sera aussil'occasion pour nos techniciens de faire lebilan de leur travail, et aux athlètes de récolterle fruit de leur abnégation", a indiqué le prési-dent de la FAK, M. Aboubakr Mekhfi. Pour lebon déroulement des épreuves, la commis-sion nationale en charge de l'organisation decette manifestation sportive a désigné unetrentaine d'arbitres, dont des arbitres interna-tionaux pour officier lors des épreuves. Cetteinstance devait réunir les moyens humains etmatériels nécessaires pour garantir un bondéroulement du tournoi. Outre les compéti-tions comptant pour les titres nationaux, laFédération a programmé une exhibition desécoles de karaté d'une durée de 45 minutes.

Espagne : Coupe du Roi - Demi-finales

Le Real en danger face à la fougue sévillane

L e Real Madrid, atteint moralementaprès sa défaite en Liga à Pampelune(0-1), va jouer aujourd’hui sa

qualification pour la finale de la Coupe duRoi face à une équipe de Séville totalementimprévisible. Dans l'autre demi-finale retour,Barcelone, solide leader du Championnat,ne devrait pas avoir de problèmes à Almeriaaprès sa large victoire à l'aller (5-0).L'entraîneur du Real Madrid, José Mourinho,apparu fatigué et éteint mardi en conférencede presse, assure que son équipe "va bien" etqu'elle "veut jouer". Le Real, ridicule lesdeux dernières saisons en Coupe du Roi(éliminé à chaque fois au premier tour parun club de 3e division), a cette fois une

formidable occasion de se retrouver en finalede la compétition, ce qui ne lui est plus arrivédepuis 2004 (défaite devant Saragosse). Leclub madrilène, le plus titré en Championnatd'Espagne (31 trophées) et en Ligue deschampions (neuf coupes), n'a plus remportéla Coupe du Roi depuis 1993. Il aura face àlui un spécialiste récent de l'épreuve, le FCSéville, tenant du titre et égalementvainqueur du trophée en 2007.

L'équipe sévillane, capable du meilleurcomme du pire depuis le début de la saison,est le pire adversaire possible pour un Realen plein doute malgré son avantage d'un but(1-0 à l'aller à Séville). "Yes we can!", a lancél'attaquant franco-malien de Séville, Frédéric

Kanouté, sur son compte twitter. Séville, quia remonté samedi un déficit de deux buts à LaCorogne (0-2) pour mener 3-2 avant definalement devoir se contenter du nul (3-3),avait éliminé Villarreal, solide 3e de la Liga,en quarts de finale. Après avoir arraché lematch nul 3-3 à l'aller à l'extérieur, le clubandalou s'était imposé 3-0 au retour.L'équipe, qui vient d'être renforcée aumercato par les milieux Rakitic (Schalke 04)et Medel (Boca Juniors), présente une attaquede feu sur le papier: Luis Fabiano, Kanoutéet Negredo. Mais la défense est le gros pointfaible. D'autant que le gardien et capitaineAndrés Palop sera suspendu à Madrid.

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