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L e Manipulateur d’imagerie médicale et de radiothérapie mensuel n°215 - décembre 2012 Revue de l’Association française du personnel paramédical d’électroradiologie 5 es Rencontres SFR / SFC Les 27 es Journées francophones d’IRM Saint-Étienne vous accueille les 6 et 7 avril 2013 9 page 10 places à gagner

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LeManipulateurd’imagerie médicale et de radiothérapie

mensuel n°215 - décembre 2012

Revue de l’Association française du personnel paramédical d’électroradiologie

5es Rencontres SFR / SFC

Les 27es Journéesfrancophones d’IRMSaint-Étienne vous accueilleles 6 et 7 avril 2013

9page

10 places à gagner

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édito

L’année 2012entre continuité et changement…

La fin d’année est souvent l’occasion de faire le bilan de l’année écoulée. Cette année 2012fut particulièrement riche pour l’association et la profession de manipulateur.Vous avez pu au cours de la lecture des bulletins de liaison ou des articles dans la revue LeManipulateur prendre connaissance des différents sujets ou actions dans lesquels l’AFPPEs’est fortement investie et suivre leur évolution. En effet, c’est au cours de l’année que le pre-mier protocole de coopération a été validé pour l’échographie et que la réforme LMD a étéeffective pour la rentrée de septembre, même si tout n’est pas encore finalisé. Sur d’autres dos-siers, les réflexions sont engagées avec les représentants des radiologues, comme par exem-ple sur le cadre réglementaire de notre profession, ou avec la Direction générale de l’offre desoins sur la mise en œuvre du DPC (Développement professionnel continu).

2012 est aussi l’année du changement de président.Au nom de l’AFPPE et de la profession de manipulateur, je voudrais rendre un dernier hom-mage à Roger pour tout le travail qu’il a réalisé, pour toute l’implication dont il a fait preuveet toute l’énergie qu’il a consacrée, pendant plusieurs années, à notre métier, à la reconnais-sance de notre profession et de l’association. La récompense de cet investissement a été mar-quée par la remise de la médaille d’honneur de la SFR, première fois décernée à un manipu-lateur ! Merci Roger !

Fabien Voix est le nouveau président de l’AFPPE.Continuité, consolidation et changement sont les maîtres mots de ses orientations. En s’ap-puyant sur une équipe soudée et dynamique, il va continuer à porter haut la profession de ma-nipulateur, consolider les travaux engagés et les relations établies avec les radiologues et pour-suivre le travail entrepris pour la profession.

2012 a été riche en émotions et en actions !

2013 s’annonce tout aussi intéressant et important pour notre métier, pour son évolutionet son avenir. Les masters, le DPC, le guide des bonnes pratiques, les textes législatifs et ré-glementaires : autant de réflexions et de travaux qui nous attendent pour les prochains mois.C’est maintenant que se construit l’avenir de la profession et l’AFPPE s’y emploiera tout endéfendant les intérêts des manipulateurs.Notre reconnaissance passera par cet engagement fort, par cette présence de l’association detous les instants. L’AFPPE poursuivra ses actions et je vous remercie du soutien que vouslui témoignez et que vous continuerez, je n’en doute pas, à lui prodiguer…Au nom de l’AFPPE, je vous souhaite de bonnes fêtes de fin d’année !

Christian Sans

Secrétaire général de l’AFPPE

3Le Manipulateur n°215

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les “bonus”

< Dis, c’est quoi… la macrobiopsie du sein assistée par le vide ?

Prélèvement tissulaire à visée diagnostique ou thérapeutique, il est réalisé avec une aiguille motorisée defort calibre (inférieur ou égal à 12 G: chaque carotte mesure 24 mm de longueur sur 3 mm de section) àl’aide d’une aspiration attirant le tissu suspect dans la fenêtre de prélèvement. Différents constructeursproposent ce matériel : Bard® (Vacora® et SénoRX®), Mammotome®…

>> Quand réaliser ce prélèvement?L’indication première est la biopsie sous guidage radiologique de microcalcifications mammaires suspectes,grâce à une table dédiée (en procubitus) ou à un système de stéréotaxie associé à un mammographe (assisou en décubitus latéral). S’il est réalisé à titre diagnostique, le geste nécessite une validation préalable deson indication lors d’une réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP). L’exérèse par macrobiopsie defibroadénomes ou d’autres lésions bénignes, le plus souvent sous guidage échographique, devient unealternative à la chirurgie classique.

>> Étapes de la macrobiopsie par aspiration• Le risque hémorragique est recherché dès la programmation de l’examen: prise d’anticoagulants oud’antiagrégants, antécédents hémorragiques? Le cas échéant, un arrêt de ces traitements sera entrepris enconcertation avec le médecin traitant. Les allergies sont recherchées pour adapter la désinfection cutanée etle mode de compression en fin de procédure.• Le jour de l’examen, différents documents seront renseignés, dont la “check-list” de radiologieinterventionnelle, la feuille de traçabilité du consentement éclairé et de l’évaluation de la douleur.• Une anesthésie superficielle à la lidocaïne est réalisée en début de procédure, quel que soit le mode deguidage. De la xylocaïne adrénalinée sera injectée en profondeur du sein, sous guidage stéréotaxique, aucontact de la zone à prélever : le geste de biopsie ne doit pas être douloureux; un soin particulier doit êtreapporté à l’anesthésie.• L’aiguille de prélèvement est munie d’une fenêtre dans laquelle le tissu va être aspiré (pour recueillir unmaximum de matériel), puis sectionné. Cette fenêtre peut pivoter autour de son axe, permettant de retirerdu tissu tout autour de l’aiguille : pour le prélèvement de calcifications, douze prélèvements radiaires sonthabituellement réalisés (un tour complet). Un cliché de contrôle en cours de procédure permet d’évaluerl’exérèse des lésions et de décider de prélèvements complémentaires.• Un clip de repérage est posé dans le site de biopsie à la fin du geste.• En cas de guidage échographique, le radiologue oriente manuellement l’aiguille dans les zones d’intérêt.• Un pansement compressif est posé en fin de procédure, puis l’équipe finalise la check-list, valide la cotationde l’examen (attention à bien distinguer les macrobiopsies avec système dédié de celles avec systèmeaccessoire).• Le tri des déchets et la désinfection des matériels sont assurés par le manipulateur.

>> Le rôle du manipulateurLa coopération de la patiente est primordiale à la réussite de cet examen ; cela est d’autant plus importanten position assise où l’immobilité totale est requise pour garantir un bon ciblage.Le manipulateur joue plusieurs rôles : il rassure la patiente, la renseigne sur le déroulement de l’examen, surles suites éventuelles et garantit au médecin la fiabilité de l’installation et de la visée (système de stéréotaxie,pistolet de prélèvement…). La confiance entre les intervenants de cet examen (médecin - soignant MERM -personne soignée) est impérative pour établir un climat serein.Le binôme médecin-manipulateur sera d’autant plus efficace si chacun se connaît et peut anticiper lesbesoins et les questionnements de l’autre.

Magali Vizzari, MERM, cadre de santé

Docteur Michel Schmitt

Département d’imagerie - Hôpital Schweitzer (GHCA), Colmar

4 Le Manipulateur n°215

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5Le Manipulateur n°215

sommaire

DEPuIS 1966,REvuE DE L’ASSoCIAtIon FRAnçAISE

Du PERSonnEL PARAMéDICALD’éLECtRoRADIoLogIE

Siège social : 47 avenue Verdier - 92120 MontrougeTéléphone : 0149121320 - Fax : 0149121325Internet : www.afppe.comAssociation nationale déclarée conformémentà la loi 1901 sous le n°ASS 29.731Courriel : [email protected]

Directeur de la publication : Fabien VoixVice-présidente en charge de la communication :Roxane SacutoRédactrice en chef : Cathy Thibaut

Comité de rédaction : Véronique Bazile -Céline Cadoret - Claire Costes - Josette Dubois -Dominique Ducout - Sylvie Duret -Brigitte Jean-Pierre - Cécile Lekganyane -Béatrice Lemaire - Olivier Marie-Anne -Edwige Péresse - Corinne Varin - Laurent Van OffelChroniqueurs : François Alric - Benoît Billebaut -Claude Broussouloux - Christophe Chelle -Michel Schmitt

Publication mensuelleTirage : 3000 exemplairesÉditeur délégué : Eding57 avenue du Plessis - 92350 Le Plessis RobinsonTél. : 0607676269Secrétaire de rédaction : Émilie Charlannes

Imprimerie : Dridé49 rue des Frères Lumières - 93334 Neuilly-sur-MarneTél. : 0143098888Dépôt légal : 3e trimestre 2008n°ISSN: 1763-8674Commission paritaire : n°0315 G 87333

L’AFPPE rappelle que les opinions exprimées dans lesarticles publiés dans la revue Le Manipulateurn’engagent que leurs auteurs et n’assume aucuneresponsabilité quant aux erreurs ou omissions quipourraient se produire.

La reproduction totale ou partielle des articles et desinformations publiés dans la revue Le Manipulateur eststrictement interdite, sauf autorisation préalable et écritedu président national de l’AFPPE ou, par délégation, durédacteur en chef.

LeManipulateurd’imagerie médicale et de radiothérapie

>> Réingénierie et conventionnement avec les universités . . . . . p 6Les 27es Journées francophones d’IRM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 85es Rencontres SFR / SFC: 10 places à gagner . . . . . . . . . . . . . . . . p 9Agenda 2013 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 34Bulletin d’adhésion et d’abonnement à l’AFPPE . . . . . . . . . . . . . . . p 34

actions - infos de l’AFPPE

L’édito3

Liste des annonceurs

Bayer II couvertureFujifilm III couverture

Guerbet IV couvertureCarestream page 29

les “bonus”

Dis, c’est quoi… la macrobiopsie du sein assistée par le vide? . . p 4“Entraînez-vous n°19” . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 28Une balle derrière la tête de Claude Broussouloux . . . . . . . . . . . . p 31Solution“Entraînez-vous n°19” . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 32Les Toiles enchantées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 33

Lecture pour les amoureuxdes mots…30

technique et profession

Qu’a-t-on appris aux JFR’2012 ?Interventions sélectionnées18

>> La didactique professionnelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 10>> Nouvelle technique de détection du cancer du sein :la mammographie spectrale de contraste . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 14Fiche technique: AG annuelle de l’EFRS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 17Actualités par Olivier Marie-Anne . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 16-28-31-33

Normandie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 25Nord - Pas-de-Calais – Somme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 26Aquitaine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 27

Ce mois-ci : les régions

régions et commissions

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actions - infos de l’AFPPE

Le Manipulateur n°215

Suite à la déclaration du 13 juin 2012(1) où la CPU (Conférencedes présidents d’université) s’est positionnée sur la recon-naissance de la formation au grade de licence, l’AFPPE a sou-haité être de nouveau entendue par le président de la Com-mission des questions de santé, le professeur Vaillant.

Ainsi, Jean-Maurice Pugin (secrétaire général du Comitéd’harmonisation), Fabien Voix (président national AFPPE) etJoël Comte (vice-président AFPPE en charge de la forma-tion) ont été reçus le 21 novembre. Lors de cet entretien,Monsieur Vaillant, accompagné de Madame Edery (chargéede mission-juriste), a confirmé la volonté, partagée par les dif-férents acteurs, d’aller vers la reconnaissance du grade de li-cence avec en point de mire un diplôme unique délivré parl’université. Cependant, il reconnaît la survenue de difficultésen lien avec l’estimation des surcoûts dus à l’universitarisa-tion. De ce fait, à la date de la rencontre, aucune conventionn’a pu être signée.Monsieur Vaillant évoque par conséquent le souhait de favo-riser les conventionnements en les abordant sous deux as-pects : l’approche pédagogique d’une part, l’abord financierd’autre part. Cette approche centrée dans un premier tempssur les contenus de la formation serait un moyen de favori-ser les rapprochements entre les différents acteurs, facilitantà terme leur conventionnement.

Cet entretien fut également l’occasion d’aborder une propo-sition(2) faite le 16 novembre par la CPU lors des assises del’enseignement supérieur et de la recherche. En effet, unenouvelle conception de la formation des professionnels de

santé est envisagée à moyen terme. Dans un souci de ré-pondre aux besoins de santé, et afin d’éviter des parcourstrop spécialisés et enfermants, l’idée d’une formation avec untronc commun aux différents acteurs de la santé ressurgit(3).Cela pourrait se traduire, pour les formations paramédicales,par une année commune et deux années de spécialisation dé-bouchant sur une licence en santé. Notons que cette propo-sition n’engage que la CPU et n’a pas bénéficié d’un posi-tionnement de la part des ministères concernés.

>> L’AFPPE, qui s’est constamment impliquée dans la ré-forme actuelle et qui continue à faire entendre les intérêts dela profession, restera attentive aux différentes évolutionstouchant la formation des manipulateurs.

(1) cf. Le Manipulateur d’imagerie médicale et deradiothérapie n°211 - Juillet-août 2012 - page 6.

(2) Proposition 20 : La CPU propose la création d’unelicence de santé et la suppression des concours PACES(Première année des études communes de santé) etd’entrée dans les écoles paramédicales (…).Ainsi, la création d’une licence de santé permettraitd’accueillir tous les étudiants destinés aux formationsde santé (médecine, pharmacie, odontologie,maïeutique, paramédicaux à l’exception de la formationinfirmière).

(3) cf. Rapport Debouzie de 2003 (consultable sur le sitewww.afppe.net, Commission Formation).

Joël Comte

La mise en place de la réingénierie de la formation des manipulateurs, depuis la rentrée de septembre 2012,suscite quelques controverses, notamment sur le point des conventionnements avec les universités.

Retrouvez les revues électroniquessur le site www.afppe.com 8

Réingénierie et conventionnementavec les universitésEntretien avec la CPU

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actions - infos de l’AFPPE

7Le Manipulateur n°215

Le 13 juin 2012, La Direction générale de l’offre desoins (ministère des Affaires sociales et de la santé),la Direction générale pour l’enseignement supérieuret l’insertion professionnelle (ministère del’Enseignement supérieur et de la Recherche) et laConférence des présidents d’université ont publié uncommuniqué commun dont il convient de rappelerl’information essentielle :“… le ministère des Affaires sociales et de la Santé,le ministère de l’Enseignement supérieur et de laRecherche et la Conférence des présidentsd’université sont convenus de travailler à la mise enplace d’un diplôme unique de manipulateur enélectroradiologie médicale délivré par l’université. Lanature de ce diplôme (Diplôme d’État reconnu augrade de licence, diplôme de l’enseignementsupérieur…) et ses modalités d’organisation seront àdéterminer avec l’accord consensuel de tous lespartenaires et en s’appuyant sur les différentsacteurs de la formation.”

Dès la parution de ce communiqué, les responsablesde l’AFPPE et du Comité d’harmonisation ontsollicité, auprès des cabinets des deux ministresconcernés, des entretiens relatés dans le n°212 deseptembre 2012 de notre revue (consulter l’articleen pages 6 à 8) en lien sur la revue électronique.

Lors d’un entretien, en date du 28 novembre 2012,Madame Lenoir-Salfati, adjointe de Monsieur LeMoign, sous-directeur des ressources humaines dusystème de santé (Direction générale de la santé), adéclaré qu’une mission interministérielle seraconstituée, à très brefs délais, pour envisager lesmodalités de mise en place du diplôme commun demanipulateur d’électroradiologie médicale.Cette mission, mise en place conjointement par leministère des Affaires sociales et de la Santé et leministère de l’Enseignement supérieur et de laRecherche, sera confiée à l’Inspection générale desaffaires sociales (IGAS) et à l’Inspection générale del’administration de l’Éducation nationale et de larecherche (IGAENR). Le but de cette démarche est defaire des propositions sur l’ensemble des aspects liésà l’établissement d’un diplôme unique, sans pourautant remettre en cause le travail de réingénieriedéjà réalisé.

Au cours de ces dernières semaines, à denombreuses reprises, dont récemment lors des JFR,l’AFPPE et le Comité d’harmonisation avaientinterpellé l’ensemble des instances ministérielles surla traduction concrète de la déclaration du 13 juin.L’AFPPE se félicite de cette démarcheinterministérielle qui constitue une avancée positivedans ce dossier. Elle rappelle que la création d’undiplôme commun, dont les fondementspédagogiques viennent d’être établis, représente unobjectif majeur. Quelle que soit la “gouvernance” dece diplôme unique universitaire, l’AFPPE seraexigeante sur l’orientation de la formation qui doitrépondre, avant tout, aux enjeux de santé publique àtravers l’acquisition des compétencesprofessionnelles qui ont été identifiées lors de laconstruction de la réingénierie mise en application àla rentrée 2012.

Jean-Maurice Pugin

1er vice-président de l’AFPPE

< DERnIÈRE MInutE

8 Par une lettre de mission en date du23 juillet 2012 (lire le courrier en liensur la revue électronique), laministre des Affaires sociales etde la Santé et la ministre de l’Enseignementsupérieur et de la Recherche confiaient àl’Inspection générale des affaires sociales(IGAS) et l’Inspection générale del’administration de l’Éducation nationale etde la recherche (IGAENR) le soin d’explorerles voies qui permettraient de faciliter lamise en place effective des décisions déjàprises pour la mise en œuvre du diplômeunique de manipulateur enÉlectroradiologie médicale.

L’IGAS et l’IGAENR demandent àauditionner l’AFPPE dans un délai d’unmois (avant le 2 janvier 2013).

< FLASH

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actions - infos de l’AFPPE

Le Manipulateur n°215

Les 27es Journées francophones d’IRMRendez-vous à Saint-Étienne, les 6 et 7 avril 2013

Après le succès du congrès2012 à Lille, toute l’équipedu comité organisateursera heureuse de vousaccueillir à Saint-Étiennepour une nouvelle éditiondes JFIRM!

Les inscriptions en ligne sont ouvertes sur le site www.afppe.com→Manifestations → Journées francophones d’IRM → Accueil

Frais pédagogiques : durée un jour et demi, soit 12 heures

Avant le 15 février 2013 À partir du 15 février 2013

Adhérent individuel AFPPE 135 euros

300 eurosTarif unique

Non adhérent AFPPE 165 euros

Étudiant adhérent AFPPE Gratuit

Déjeuner samedi midi Dîner samedi soir Déjeuner dimanche midi

15 eurosCongressistes : 35 euros Repas sur place : 15 euros

Accompagnants : 50 euros Repas à emporter (lunch box) : 15 euros

Vous pouvez au plus vite nous transmettre vos propositions de communications ou posters : [email protected]

Retrouvez tous les renseignements sur www.afppe.net→Manifestations → Journées francophones d’IRM → Informations et programme

Tarifs des inscriptions:

Tarifsdes repas:

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5es Rencontres SFR / SFCParis, les 14 et 15 février 2013

Découvrez le cas cliniqueproposé en lignesur www.afppe.com

L’AFPPE remettra aux auteursdes dix premières bonnesréponses envoyées à[email protected] inscriptionaux 5es Rencontres SFR / SFC.

>> Cas clinique proposé par le service d’IRM cardiaque du CHU de Rouen

Une femme de 38 ans, sans antécédent, sans facteur de risquecardiovasculaire, présente le tableau suivant :• Douleur thoracique aiguë après un grand stress• Pas de décalage du segment ST à l’ECG• Élévation des troponines• Coronarographie normale• Anomalie de la cinétique du ventricule gauche en échocardiographie

Une IRM est réalisée en phase aiguë:• bFFE 2 et 4 cavités en diastole (figures 1 et 2)• bFFE 2 et 4 cavités en systole (figures 3 et 4)• Stir 4 cavités (figure 5)• Séquence de rehaussement tardif (figure 6)

Évolution: • En quelques jours, la douleur disparaît, les anomaliesbiologiques se normalisent.• Une seconde IRM à 3 semaines est strictement normale.

Quel est votre diagnostic?1. Infarctus du myocarde2. Angor instable3. Cardiomyopathie de Tako-Tsubo4. Myopéricardite aiguë virale5. Maladie de Wegener

< À gAgnER : 10 InSCRIPtIonS Au CongRÈS SFR-SFC 2013offre exclusivement réservée aux adhérents AFPPE

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technique et profession

Le Manipulateur n°215

La didactique professionnelleUn champ à explorer pour la pérennisationdes compétences des manipulateursd’électroradiologie médicale

< Introduction

Dans le contexte actuel de départs massifs à la retraite dansles établissements de santé, la pérennité de certaines com-pétences peut être mise à mal, et ce d’autant plus que cescompétences sont critiques (rares et stratégiques pour un éta-blissement de santé). Une réflexion sur ce thème a conduit àun travail de recherche, mené dans le cadre de la préparationau diplôme de cadre de santé et d’un master en Sciences del’éducation et de la Formation.Ce travail montre l’intérêt, dans le champ de la didactique pro-fessionnelle, d’analyser le travail des professionnels dans lebut de concevoir des formations plus en phase avec les réa-lités du terrain.

< La didactique professionnelle : qu’est-ce ?

La didactique professionnelle (Pastré 2011) est née dans lesannées 1990. Son objectif est de construire des dispositifs deformation pour favoriser la construction de compétences pro-fessionnelles. Pour cela, la première étape est l’analyse du tra-vail : analyse de la tâche et de l’activité. “La tâche, c’est le butà atteindre et les conditions dans lesquelles il doit être atteint.L’activité, c’est ce qui est mis en œuvre par le sujet pour exé-cuter la tâche” (Leplat, 1992, p. 24). La seconde étape induitede la première est de définir les savoirs “d’activités”, pourconstruire dans une troisième étape un dispositif de forma-tion avec un objectif pragmatique de maîtrise. En effet, la di-dactique professionnelle regarde l’apprentissage sous deux

angles : l’activité, avec “cette idée qu’apprendre, dans lechamp des activités professionnelles, ce n’est pas d’abord as-similer des savoirs, mais c’est apprendre à agir de façon du-rablement efficace” (Samurçay & Pastré, 2004, p. 4) et le dé-veloppement professionnel. Le didacticien professionnel nese focalise pas sur la situation de travail, mais sur la manièredont le professionnel s’y adapte : “(...) on focalise sur l’acteurdans son devenir, sur la dynamique de développement(...)”(Samurçay & Pastré, 2004, p. 4).

La didactique professionnelle s’est donc construite autour dedeux grands axes en inter-relation. Le premier axe repose surle caractère non dissociable entre l’analyse de l’apprentissageet l’analyse du travail. Autrement dit, si on s’intéresse au dé-veloppement des compétences professionnelles, il faut ad-mettre qu’il existe une continuité entre apprendre et agirdans l’activité. Le second axe, induit du premier, énoncequ’une analyse significative débute par l’observation des pro-fessionnels sur leur terrain d’activité. Cette démarche répondà un double enjeu.

>> Le premier enjeu est de trouver un outil opératoire pourpermettre l’analyse de la compétence d’un professionnel ensituation, avec une prise en compte des actions observables,mais également des constructions intellectuelles inobserva-bles. Le concept de schème développé par Vergnaud peutnous y aider. Un schème se définit par l’ensemble des actionset des structures de pensées du professionnel pour une classede situations. Autrement dit, tout ce que le professionnelmobilise dans l’organisation de l’activité. Ce concept est in-

Delphine NaudouxCadre de santé, Hôpital Rangueil, CHU de Toulouse

Observer, échanger et réfléchir sur les pratiques professionnelles permettent de concevoir un dispositif de formationdavantage en phase avec les réalités du terrain.L’approche par le concept de schème est un éclairage différent sur la compétence.

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technique et profession

11Le Manipulateur n°215

téressant pour son côté opératoire et ce pour deux raisons. Lapremière raison repose sur la forme invariante du schème. Eneffet, pour des situations proches, le professionnel adopteune organisation de l’activité et une conduite identiques, fa-vorisant la formalisation “des bonnes pratiques”. La seconderaison repose sur les composantes du schème qui permettentun “recueil de données” dense facilitant une analyse au mi-croscope de la compétence.

>> Le second enjeu de cette démarche, après une analyse dela compétence, est d’ouvrir la réflexion sur la formation et l’in-térêt d’articuler le développement des compétences sur leslieux de travail avec l’apport de savoirs théoriques discipli-naires.

< un regard “au microscope”de la compétence en situation

L’analyse de l’activité débute par l’observation des profes-sionnels sur leur terrain d’activité. Selon Vergnaud (1996),l’approche de la compétence engagée dans une activité se ré-duit trop souvent à la performance. Autrement dit, à ce quel’on peut voir : le résultat. On n’a alors qu’une vision parcel-laire de la compétence, et de ce fait de l’activité du profes-sionnel. Si on ne s’intéresse qu’à la partie visible de l’activité,on le fait alors au détriment de toutes les capacités mobiliséespar le professionnel pour conduire l’action.Rappelons que notre objectif est l’analyse des schèmes duprofessionnel (avec donc prise en compte de l’observable etdu non observable), qui reflètent toutes les compétences mo-bilisées en situation.

Le concept de schème selon Vergnaud peut se définir par unegrille de lecture reprenant les composantes de celui-ci pour enfaciliter l’explicitation par les professionnels au sein d’une ac-tivité. Cette dernière est une aide à la fois pour la phase d’ob-servation du professionnel dans l’action (temps essentielpour l’observation des gestes, des regards, etc.) et la phased’entretien.

>> Cette grille de lecture peut comprendre huit items:• les outils : objets utilisés par le professionnel dans son action(caméra, hygiaphone, ordinateur, etc.) ;• les buts, sous-buts fixés par le professionnel pour guider sesactions ;• les anticipations : attentes fixées par le professionnel avantl’action ;• les prises d’information: éléments pris en compte par leprofessionnel, au fur et à mesure de l’avancement de l’acti-vité, afin de répondre à ses buts, sous-buts et anticipations ;• les règles de contrôle : règles d’action et de prises d’infor-mation fixées par le professionnel pour évaluer une tâche encours et en fin d’action ;• les règles d’action : règles fixées par le professionnel pouragir, selon les objectifs fixés. Ces règles sont en relation di-recte avec les connaissances du professionnel et sonschéma cognitif (prises d’information, propositions tenuespour vraies, etc.) pour induire l’action ;• les théorèmes-en-acte : propositions que le professionneltient pour vraies, nécessaires pour guider ses actions. Leprofessionnel construit ses théorèmes-en-acte avec lesconcepts-en-acte (ex : plus les images sont centrées sur lazone anatomique discriminée par la pathologie, plus le diag-nostic est facilité) ;

“Si on ne s’intéressequ’à la partie visible de l’activité,on le fait alors au détrimentde toutes les capacités mobiliséespar le professionnel pour conduire l’action. ”

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Le Manipulateur n°215

• les concepts-en-acte : catégories de pensée que le profes-sionnel tient pour pertinentes et nécessaires pour construireses théorèmes-en-acte. C’est l’origine du raisonnement in-tellectuel (ex : images, zone anatomique, pathologie, diag-nostic).

>> Cette grille de lecture permet de porter un regard “diffé-rent” sur la compétence engagée et mettre en lumière entreautres les savoirs disciplinaires et savoirs d’activités aux-quels elle fait appel (ex : l’anatomie). Cette analyse de l’acti-vité d’un professionnel demande l’implication du profes-sionnel, mais aussi de l’observateur. Il s’agit tout d’abord decomprendre la dynamique d’action du professionnel sur sonterrain d’activité, avec l’idée que seul le professionnel peut ex-pliciter ses actions et verbaliser ses constructions intellec-tuelles guidant l’action. Il faut donc faire une co-analyse del’activité : le professionnel et l’observateur.D’une manière plus pragmatique, cette analyse du travailpeut se faire en plusieurs étapes :• définir de manière collégiale les principales tâches attenduesdans l’activité ;• observer le professionnel dans son activité ;• faire une co-analyse rétrospective de l’activité au regard dela grille de lecture décrite ci-dessus. L’enquêteur ou le cher-cheur peut également s’aider du tableau ci-contre.

< Réflexion sur l’apprentissage :valoriser l’activité constructive

Après une co-analyse significative des compétences enga-gées dans l’action du professionnel, des éléments de ré-ponses concernant l’apprentissage peuvent être apportés :besoins des professionnels, incompréhensions, difficultés,savoirs nécessaires, etc.

Nous distinguerons deux types d’apprentissage: intentionnelet incident. L’apprentissage intentionnel est celui que l’on faitsur les bancs de l’école. L’apprentissage incident repose, se-lon les chercheurs en didactique professionnelle, sur le faitqu’il y a une importante dimension d’apprentissage dans etpar l’activité. C’est l’apprentissage “sur le tas”, produit de l’ac-tivité constructive. “Dans toute activité humaine, il y a tou-jours deux faces, l’activité productive, qui est transformationdu réel, et l’activité constructive, qui est transformation del’homme grâce à sa propre pratique, donc apprentissage etdéveloppement” (Samurçay & Pastré, 2004, p. 5).Deux notions importantes sont alors à souligner, concernantces deux types d’activités : le but de l’action dans le travail estl’activité productive (l’activité constructive n’est qu’un effet,le plus souvent ni voulu, ni conscient). L’activité productives’arrête avec l’action, mais l’activité constructive peut se

“Porter un regard “différent” sur la compétence engagée et mettre en lumière entre autresles savoirs disciplinaires et savoirs d’activités auxquels elle fait appel. ”

ITEMS QUESTIONS À POSER

Outils Pour ce faire, à quel outil faites-vous appel?

Buts, sous-buts Dans quel but faites-vous cela, cette action, …?

AnticipationsÀ quoi faisiez-vous attention avant de réaliser cette action?À quoi vous attendiez-vous?

Prise d’informations

Comment saviez-vous que c’était cette (action) qui devait être faite?…, que c’était difficile?…, que vous ne saviez pas faire?Ici, que regardez-vous? Qu’écoutez-vous?

Règles de contrôleComment saviez-vous que c’était terminé?À quoi aviez-vous vu qu’il fallait recommencer/continuer, … ?

Règles d’actionQue faites-vous précisément, dans quel ordre chronologique?En quoi cela consiste? Pouvez-vous préciser? Pouvez-vous détailler?

Concepts en acteQu’est-il pertinent, ici?Que ne faut-il ne pas oublier?

Les théorèmes-en-acte Quand vous faites cette (action), que faut-il savoir?

tableau pourréaliser uneco-analyserétrospectivede l’activité.

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13Le Manipulateur n°215

poursuivre après l’action. D’où l’intérêt, dans une recherchede développement des compétences professionnelles, de pri-vilégier des moments d’ “entraînement” à la pratique pro-fessionnelle, de débriefing, d’analyse des pratiques et de toutce qui peut favoriser l’analyse réflexive et rétrospective del’activité (Pastré, 2006).

< valoriser l’apport de savoirs spécifiqueset l’activité constructive :un enjeu pour le cadre de santé

Le cadre de santé de proximité, de part ses responsabilitésdans le développement des compétences des profession-nels, peut amorcer une dynamique de réflexion avec l’équipe.L’objectif est dans un premier temps de comprendre l’activitépar une observation et une analyse du travail, pour dans unsecond temps imaginer les moyens les plus pertinents d’ap-prentissage sur le terrain. Deux axes sont alors à étudier.

>> Le premier axe concerne l’apport de savoirs théoriquesspécifiques à l’activité, comme l’anatomo-physiopathologie,la physique, la technique… Ces savoirs disciplinaires partici-pent à la construction des canevas cognitifs, favorisant undiagnostic pertinent en situation et directeur de l’action dansl’activité. L’objectif pour les acteurs du terrain est la recherched’exhaustivité et d’actualité. La formation professionnellecontribue de manière importante à l’apprentissage de ces sa-voirs. Le cadre de santé peut avoir un rôle “de lien” pour fa-voriser l’accès aux savoirs théoriques spécifiques aux activi-tés du service : mise en lien de différents acteurs médicaux,paramédicaux, administratifs et en coopération avec les ins-tituts de formation. Différents supports sont envisageables :ouvrages spécialisés, revues professionnelles, communica-tions, échanges entre professionnels de même activité maisde structures différentes, congrès…

>> Le second axe concerne la valorisation de l’activitéconstructive. L’activité constructive se définit par l’apprentis-sage du professionnel par sa pratique. Nous pouvons égale-ment y associer l’apprentissage des “savoirs d’activité”, quise définissent en deux phases: l’élaboration de l’action (savoirquoi et comment faire) et l’assimilation de l’action (savoiragir). Ces savoirs d’activités peuvent concerner la relation aupatient, la prise de décision entre le temps d’examen, la qua-lité et le nombre d’images… Nous avons déjà souligné l’im-portance de l’activité constructive dans l’activité. La questionà se poser ici est : comment la favoriser? Pastré soulignel’importance de l’analyse réflexive et rétrospective de l’acti-vité, dans une recherche d’apprentissage dans et de l’activité.Des moments de débriefing, d’analyse des pratiques doiventêtre favorisés. D’autant que les notions de gestion du tempset de stress sont des fils rouges récurrents dans nos activités.

Une réflexion entre pairs, a posteriori, ne peut être que bé-néfique. Le cadre de proximité peut y contribuer en organi-sant des plages horaires adaptées : durée, fréquence, mo-ment, lieu.

< Conclusion

Quand on s’intéresse à la pérennisation des compétences ausein d’un service, il semble important dans un premier temps,de comprendre ce qu’est une compétence. La notion peut pa-raître floue et complexe. Rendre opérationnelle cette notionpar le concept de schème apporte un moyen d’analyser “aumicroscope” l’activité et définir au plus près la compétencemobilisée dans cette activité.Cette analyse permet de faire ressortir des pistes de réflexionsur la formation. Il semble important de différencier, dans l’ac-cès aux savoirs, l’apport des savoirs théoriques de l’apportdes savoirs d’activité. Et pour cela il faut des moyens (for-mations continues, littérature, congrès…) et du temps sur leterrain (débriefing, analyse des pratiques…). Cette approcheest complexe, chronophage et demande une implication denombreux acteurs. Elle peut paraître antinomique dans lecontexte actuel où l’on manque de temps et de moyens. Pourautant, l’enjeu est de taille : la pérennité de nos compétencesau service de la qualité et de la sécurité dans notre prise encharge du patient. Ce sujet paraît d’autant plus d’actualitéavec la mise en place du nouveau référentiel de formation desmanipulateurs d’électroradiologie médicale dans le contexteLMD. L’approche par compétences est incontournable et de-vient sûrement un de nos plus grands challenges.

Merci à Audrey Murillo, chargée de recherches etd’enseignements en Sciences de l’éducation, pour sonregard et son aide dans l’écriture de cet article.

< Bibliographie

• Pastré, P. (2011). La didactique professionnelle. Approcheanthropologique de développement chez les adultes. Paris : PUF.• Leplat, J. (1992). L’analyse psychologique du travail.Dans J. Leplat (Dir.), L’analyse du travail en psychologie

ergonomique (p. 23-35). Toulouse : Octarès.

• Samurçay, R., & Pastré, P. (2004). Recherches en didactiqueprofessionnelle. Toulouse : Octarès.• Vergnaud, G. (1996). Au fond de l’action, la conceptualisation.Dans J.-M. Barbier (Dir.), Savoirs théoriques et savoirs d’action

(p. 275-292). Paris : PUF.

• Pastré, P. (2006). Apprendre à faire. Dans E. Bourgeois & G.Chapelle (Dir.), Apprendre et faire apprendre (p. 1-18). Paris : PUF.

• Samurçay, R., & Pastré, P. (2004). Recherches en didactiqueprofessionnelle. Toulouse : Octarès.

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technique et profession

Le Manipulateur n°215

nouvelle technique de détectiondu cancer du seinLa mammographie spectrale de contrasteou angio-mammographie

< Introduction

Lors de la réalisation d’une mammographie dans le cadre dudiagnostic, l’échographie, les biopsies voire l’IRM sont lesexamens de prédilection.Depuis quelques années, une nouvelle technique vient com-pléter le bilan d’investigation clinique : la mammographiespectrale de contraste ou l’angio-mammographie.Cette technique est basée sur le principe de l’angiogénèse deslésions mise en évidence par l’injection d’un produit decontraste iodée couplée à une acquisition en double énergie.Des études cliniques récentes menées par différents institutsde cancérologie français ont montré la supériorité clinique entermes de sensibilité et de spécificité, de l’angio-mammo-graphie par rapport à la mammographie seule et/ou coupléeà l’échographie.

< Réalisation de l’examen

Préparation de la patiente

La patiente est prévenue des risques liés à l’injection du pro-duit de contraste. Après avoir obtenu son consentement, lemanipulateur pose un cathéter court veineux périphérique,avec un calibre adapté au débit d’injection, au niveau del’avant-bras.

L’injecteur électrique est programmé: 1,5 ml/kg de produit decontraste à un débit de 3 ml/s ; ce protocole est préconisé parl’équipe de l’institut Gustave Roussy afin d’assurer une re-productibilité de l’examen.La patiente est avertie des contraintes de l’examen: la com-pression du sein doit être suffisante ; l’immobilité et l’apnéesont essentielles à l’obtention d’une image de qualité, enparticulier afin d’éviter le flou cinétique sur les images re-combinées.

Cette technique repose sur le principede la double énergie

Une double exposition est effectuée à deux niveaux d’éner-gie différents. Après l’injection du produit de contraste iodé,chaque incidence est réalisée en double exposition :

L’équipe de manipulatrices d’imagerie de la femmePatricia Fruchart, cadre de santé, imagerie médicaleCentre hospitalier d’ArmentièresAvec la collaboration de Véronique Bazile, cadre de santé formatrice, et Karima Santi, ingénieur d’application

Aujourd’hui, l’angio-mammographie ou mammographie spectrale de contraste permet d’évaluer la vascularisationdes tumeurs bénignes ou malignes du sein.Une étude de l’hôpital Gustave-Roussy, réalisée en collaboration avec l’institut Curie, a donné des résultats probantsen faveur de l’angio-mammographie par rapport à la mammographie conventionnelle.Le CH d’Armentières est doté de cette nouvelle technologie depuis décembre 2010.

“La supériorité clinique en termesde sensibilité et de spécificité,de l’angio-mammographie par rapportà la mammographie seule et/ou coupléeà l’échographie a été démontrée. ”

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technique et profession

Figure 5 : Clichérecombiné.Prise de contrasteendokystique.Microbiopsieséchoguidées :papillome.

Figure 4 :Cliché standard.

Figure 3.

Figure 2 : Image“recombinée” normale(pas de prise decontraste).

Figure 1 : Image“basse énergie”= mammographiestandard.

Figure 7 : Prise decontraste suspecte enangio-mammographie,cliché recombiné.

Figure 6 : Désorganisationarchitecturalerétro-mammelonnairegauche.

“L’angio-mammographie est un nouvelexamen d’imagerie de sénologie en coursd’évaluation clinique.Il est de réalisation aisée et très bienaccepté et toléré par les patientes. ”

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technique et profession

Le Manipulateur n°215

• Un cliché “basse énergie” de 26 à 32 keV, similaire à unemammographie classique, permet d’étudier la morphologiede la glande (Figure 1).• Un cliché “haute énergie” de 45 à 49 keV permet d’étudierla prise de contraste et apporte une information fonction-nelle. En effet, il est nécessaire d’utiliser des faisceaux de RXavec une énergie supérieure au coefficient d’absorption del’iode qui est de 33 keV (Figure 2).Le système effectue aussitôt une recombinaison des acqui-sitions en double énergie. On obtient un cliché appelé “re-combiné” où toute la glande est soustraite. Les prises decontraste sont alors clairement mises en évidence, en par-ticulier les lésions cancéreuses du sein.

Acquisition des images

Deux minutes après l’injection, la patiente est positionnéecomme pour une mammographie standard.

Une première séquence balaie le sein non pathologique en in-cidence oblique puis de face. Ensuite, l’acquisition du sein“pathologique” est réalisée en incidences de face puis enoblique. Si une prise de contraste est observée, des clichés deprofil sont nécessaires. (Figure 3)

< Résultats

>> Cas 1 : Patiente de 52 ans ayant une induration mobile duquadrant inféro-interne (Figures 4 et 5).L’angio-mammographie permet de voir la prise de contrasteendokystique et de mieux caractériser les kystes atypiques.

>> Cas 2: Patiente de 61 ans sans antécédent personnel ou fa-milial de cancer. Palpation d’une masse rétro-mammelon-naire gauche (Figures 6 et 7).Dans ce cas, l’angio-mammographie permet :• une meilleure évaluation de la taille tumorale par rapport aucliché de mammographie standard ;• une bonne différenciation entre la tumeur et le galactocèle(pas de rehaussement du galactocèle) malgré une échogra-phie suspecte.

< Conclusion

L’angio-mammographie est un nouvel examen d’imagerie desénologie en cours d’évaluation clinique.Cet examen de réalisation aisée est très bien accepté et tolérépar les patientes.Grâce aux compétences acquises au scanner en ce quiconcerne la pose de cathéter court veineux périphérique et lescontre-indications liées à l’injection d’iode, ainsi que la réali-sation des mammographies en pratique courante, cette nou-velle technique a très vite été assimilée par l’ensemble del’équipe des manipulatrices (Figure 8).

Raid L’Arbre Vert Amazones : elles l’ont fait !L’équipe des Roses des sables a terminé 18e sur 80… L’unique récompense pour ces Amazones, outre les paysagesde l’île Maurice et la compétition sportive (six épreuves et plus de douze heures d’effort), c’est avant tout d’aller àtrois, au-delà de limites qu’elles n’auraient jamais pensé pouvoir dépasser! Sandrine, Joëlle (manipulatrices) etMarina (urgentiste) ont réussi leur challenge… participer avec brio au seul raid aventure exclusivement réservéaux femmes et porter au bout du monde les couleurs du Comité féminin Gironde pour la prévention et ledépistage des cancers. Bravo les filles!

< ACtuALIté

Figure 8 : Salle d’examen au CH d’Armentières.

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17Le Manipulateur n°215

L’EFRS (European Federation of Radiographers Societes) a réussi le tour de force de rassembler vingt-trois associationsde manipulateurs venues de toute l’Europe avec la participation de trente-sept délégués. L’EFRS n’a que cinq ans,mais elle correspond à un vrai besoin en répondant aux préoccupations uniquement européennes de notre profession.

Ag annuelle de l’EFRSAthènes, les 2 et 3 novembre 2012

Relations internationales

Après avoir tenté une harmonisation des niveaux deformation, l’EFRS s’est vite aperçue que cet objectif étaitimpossible à atteindre. Il est plus important de recenser lesdifférents niveaux d’enseignement et d’encourager les paysqui le souhaitent à améliorer ou à adapter leur contenu deformation.Ainsi, faisant suite au projet européen HENRE (HigherEducation Network Radiology in Europe) auquel beaucoupd’associations européennes avaient participé, une branche“Formation” de l’EFRS a été créée. Cette branche intègretrente-huit écoles et universités de toute l’Europe sauf… deFrance. Nous ne pouvons qu’espérer, suite à la mise en placedu LMD, une participation à cette structure européenne desuniversités partenaires de nos centres de formation.

Les sujets abordés lors de cette réunion annuelle :

< la directive européenne sur l’IRM (toujours en stand-by) ;< les projets européens en radioprotection dont l’EFRS est

partie prenante :- EMAN (European Medical Alara Network)www.eman-network.eu ;- MEDRAPET (Medical Radiation Protection Education& Training) - www.medrapet.eu ;

< la formation continue en radioprotection en Europe ;

< “EQF level 6 benchmark document for radiographereducation in Europe” : ce document doit répertorier tousles niveaux de formation en imagerie médicale,radiothérapie et médecine nucléaire. Il est prêt pour lamédecine nucléaire et doit être rediscuté en mars 2013par la branche HENRE de l’EFRS;

< les finances, le budget et le plan d’action 2013 del’association ;

< les relations avec l’ISRRT (International Society ofRadiographers & Radiological Technologists) ;

< l’intégration de nouvelles associations (Pologne etassociation italienne des manipulateurs en radiologieinterventionnelle) et la radiation de la MRTB (associationbelge francophone). À ce propos, j’ai fait part de monétonnement, car nos confrères belges n’ont plusd’association de manipulateurs alors qu’ils vont organiseravec la commission IRM de l’AFPPE les Journéesfrancophones d’IRM en 2014. Quel paradoxe !

Nous nous retrouverons en novembre 2013 à Prague,lieu de création de l’EFRS.

Philippe Gerson, vice-président AFPPE

Responsable de la commission Relations Internationales

Vice-président ISRRT Europe Afrique8

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technique et profession

Le Manipulateur n°215

Qu’a-t-on appris aux JFR’2012?Les interventions sélectionnées pour vous…

Manipulatrice en imagerie de la femme et de l’enfant à l’hôpi-tal Jeanne de Flandre au CHRU de Lille, Mme Farnault a par-tagé son expérience lors d’un bilan de maltraitance*.Elle a rappelé que la plupart du temps, l’enfant est amené auxurgences par ses parents pour un motif de consultation nonspécifique, en l’absence d’explication ou pour un motif invrai-semblable. “L’imagerie reste l’examen de première intentionaprès l’examen clinique lorsque l’on suspecte une maltrai-tance”, a-t-elle souligné, avant de détailler le protocole mis enplace dans son service.Pour les enfants de moins de deux ans, “il s’agit d’un squelettecomplet, car les fractures d’âges différents sont les lésions lesplus fréquentes à rechercher. Les côtes, les membres infé-rieurs, en particulier les chevilles, sont les sièges typiquesdes lésions de maltraitance. Le bilan radiologique complet

comprend vingt clichés (fig. 1). Le “corps entier” de face est àproscrire. Des clichés du crâne sont à effectuer même si unscanner cérébral a été réalisé.” L’ensemble du bilan doit êtreeffectué avec efficacité dans des conditions apaisantes; la pré-sence d’un parent ou un proche, rassurant, peut aider à la réa-lisation des clichés. “Le parent accompagnant n’est pas tou-jours le maltraitant, nous sommes là pour participer audiagnostic et non pour juger”, a-t-elle ajouté. L’utilisation desrayons horizontaux et de moyens de contentions adaptés estd’une grande aide pour éviter toute manipulation douloureuseou traumatisante de l’enfant (fig. 2, 3 et 4).Enfin, elle a rappelé que “le bilan radiologique fait partie inté-grante du dossier judiciaire, c’est pourquoi il doit être d’unequalité irréprochable. Le manipulateur joue donc un rôle ca-pital dans le diagnostic de maltraitance. À noter qu’un bilan ra-diologique négatif ne veut pas dire absence de maltraitance”.

* Quelques chiffres… En France chaque année, 19000enfants sont victimes de maltraitance dont 44 % ontmoins de 6 ans: 600 à 700 décès sont imputables à demauvais traitements infligés par les parents.Source: www.lenfantbleutoulouse.fr

< Rôle du manipulateur dans la prise en charge d’une suspicion de maltraitanceD. Farnault, B. Descamps, N. Mary, Professeur N. Boutry - CHRU Lille

Figure 1.

Figures 2 et 3.

Figure 4.

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19Le Manipulateur n°215

Marie Mirabel-Chambaud, manipulatrice à l’hôpital Sainte-Marguerite, a évoqué le rôle central du manipulateur dans lebilan IRM de l’endométriose*. Elle a d’abord rappelé qu’ilexiste trois types d’endométriose: kystes de l’ovaire, sous-pé-ritonéale profonde et superficielle (fig. 1). “Les atteintes ova-riennes et péritonéales profondes se retrouvent en échogra-phie et en IRM. En revanche, les atteintes superficiellespeuvent être infra-radiologiques et on ne les retrouve qu’encœlioscopie.” Cette pathologie concerne les femmes jeunesdans un contexte d’infertilité ou de douleurs pelviennes inva-

lidantes. “En première intention, une échographie est réalisée.Cependant, l’IRM reste l’examen de référence dans un bilan demulti-localité des lésions, mais essentiellement pour réaliserune cartographie pré-chirurgicale.”L’intervenante a ensuite expliqué le rôle double du manipula-teur, lors de la réalisation de cet examen: “J’évoquerai dans unpremier temps le conditionnement psychologique, c’est-à-dire une collaboration patiente-manipulateur (la prise encharge de la patiente, l’explication du déroulement de l’exa-men et les contre-indications liées à cette modalité), associée

< optimisation du bilan IRM de l’endométriose : le rôle central du manipulateur

Marie Mirabel-Chambaud - Hôpital Sainte-Marguerite (AP-HM), Marseille

Figure 1 : Il existetrois typesd’endométriose(kystes de l’ovaire,sous-péritonéaleprofonde etsuperficielle).

Figure 2 : Séquences pondérées en t2 dans deux plansperpendiculaires qui sont généralement sagittal et axialen coupes de 4 mm permettant une étude anatomique dela cavité pelvienne.

Figure 3a et 3b : Séquencesen t1 sans et avec saturationde graisses en coupes axialesà la recherche d’un hyper-signal spontané du sangaprès saturation desgraisses.

À gauche : t1 Axial.À droite : t1 Axial FS.

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Le Manipulateur n°215

à une collaboration radiologue-manipulateur qui, après un in-terrogatoire orienté de la patiente (moment du cycle, gros-sesse, symptômes…) réalisé par le manipulateur, adapteraalors le protocole à réaliser.”“J’évoquerai ensuite dans un deuxième temps, la préparationphysique de la patiente, qui doit être à jeun depuis troisheures, la vessie en semi-réplétion avec pose d’une voie vei-neuse périphérique, nécessaire pour une injection d’un anti-péristaltique, et parfois pour une injection de gadolinium en find’examen. La patiente est ensuite installée en décubitus dor-sal, les bras le long du corps. Une contention abdominale(type sac de sable) pour limiter les mouvements abdominauxpeut être utilisée.”Puis, elle a exposé les séquences réalisées: “En collaborationavec le radiologue, nous réalisons des séquences pondéréesen T2 dans deux plans perpendiculaires qui sont généralementsagittal et axial en coupes de 4 mm permettant une étude ana-tomique de la cavité pelvienne (fig. 2). Ensuite, sont effectuéesdes séquences en T1 sans et avec saturation de graisses encoupes axiales à la recherche d’un hyper-signal spontané dusang après saturation des graisses.” (fig. 3a et 3b)“En fonction des premiers résultats, le radiologue peut de-mander un complément d’exploration en T2 HR coupes fines(3 mm), généralement dans le plan des LUS (ligaments utéro-sacrés) correspondant à un axial oblique pour une étude ducompartiment antérieur ou postérieur (fig. 4 et 5). Un T1 axialgadolinium est non systématique, mais permet de voir les at-teintes des parois digestives et vésicales.”“L’opacification vaginale et/ou rectale n’est pas systématique,elle est fonction de la tolérance de la patiente (collaborationmanipulateur-patiente) et de l’orientation clinique et/ou au vudes premières images radiologiques (collaboration manipu-lateur-radiologue).”Marie Mirabel-Chambaud a ensuite relaté l’expérience du ser-vice d’imagerie de Sainte-Marguerite dans cette pathologie.“Cette procédure est acceptable et bien tolérée par les pa-

tientes. Une préparation adéquate de celles-ci optimise la car-tographie des lésions multifocales. Cependant, il ne faut pasoublier qu’une endométriose superficielle n’est pas visible enIRM, mais peut être à l’origine de symptômes douloureux etne se retrouvera que lors d’une exploration chirurgicale en cœ-lioscopie. La collaboration radiologue-patiente est essentielle,car la décision finale ne sera prise que par le chirurgien enfonction des images radiologiques et de la clinique.”En conclusion, la position du manipulateur est centrale et la col-laboration triangulaire entre la patiente, le manipulateur et leradiologue est fondamentale pour une réalisation optimale decet examen.

* L’endométriose est la présence d’endomètre, muqueusequi recouvre la paroi interne de l’utérus, en dehors de lacavité utérine. Ces lésions ont dans 80 % des cas unelocalisation ovarienne mais peuvent également se situersur les organes digestifs, la vessie, voire sur les reins, lediaphragme, le péritoine et même le cerveau.

Figure 4 et 5 : t2 HR coupesfines (3 mm) généralementdans le plan des LuS(Ligaments utéro-sacrés)correspondant à un axialoblique pour une étude ducompartiment antérieur oupostérieur.

La revueélectronique

estdisponiblesur le site

www.afppe.net

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21Le Manipulateur n°215

Les deux étudiants manipulateurs ontprésenté un travail réalisé à la HauteÉcole Louvain à partir d’une observa-tion: il semble que l’on parle davantageaux patients de radioprotection pour lesrayonnements ionisants que de sécuritéen résonance magnétique. Ils se sontdonc posé la question suivante: “À l’hô-pital Saint-Joseph, dans le service IRMdans lequel nous avons fait notre stage,quels sont les moyens mis à la disposi-tion des manipulateurs avant tout exa-men afin d’éviter tout accident en IRM?”Ils ont répertorié les éléments de sécuritéexistant: règlement de service spécifiqueà l’IRM, posters informatifs, mobiliersnon ferromagnétiques, pancartes rappe-lant de n’introduire ni bonbonne ni pa-cemaker dans la salle…Leur travail a ensuite porté sur un échan-tillon de soixante-quatre patients dont lamoitié a reçu une fiche informative ex-pliquant ce qu’est l’IRM et ses contre-in-dications.

À la question: “Pensez-vous avoir reçusuffisamment d’informations avantl’examen?”, vingt-six patients parmi lestrente-deux à ne pas avoir reçu la ficheexplicative ont estimé n’avoir pas eu suf-fisamment d’informations, tandis quevingt-neuf des trente-deux patients quiont reçu cette fiche se sont dits bien ren-seignés. Les orateurs ont donc conclu

“qu’il y a un manque flagrant d’infor-mation du patient concernant l’examen,ce qui rend la fiche explicative néces-saire. Enfin, il nous paraît important derappeler que le manipulateur est le der-nier rempart en ce qui concerne la sécu-rité : c’est à lui de poser les dernièresquestions avant de laisser entrer le pa-tient dans la salle d’IRM.”

< Sécurité en IRM, mythe ou réalité ?

G. Splingard, N. David - Charleroi

< BonuS : Le dessinde Laurent van offel

Manipulateur dans le service de radiolo-gie digestive de l’hôpital Édouard Her-riot, Fabrice Dupont rappelle ce qu’est leRECIST: acronyme qui signifie “Évalua-tion des critères de réponse dans les tu-meurs solides” qui permet une estima-tion la plus objective possible del’efficacité des traitements anti-cancé-reux par l’imagerie morphologique.

“En oncologie, le RECIST sera sûrementbientôt intégré au compte rendu. Cela re-présente un travail de plus pour le ra-diologue. Or, ces mesures pourraientêtre effectuées par des manipulateursafin que le médecin puisse se recentrersur l’expertise médicale.”Aux Hospices civils de Lyon, quatre ma-nipulateurs ont donc été choisis pour

< Projet de pré-interprétation en oncologie pour le MER

Fabrice Dupont - Lyon

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technique et profession

Le Manipulateur n°215

Benoît Hainaux a présenté la technique de “programmationpersonnalisée”, utilisée à la clinique Paris V. Elle consiste àconcevoir, à partir d’images IRM ou scanner, des guides d’ali-gnements sur mesure, en vue d’une pose de prothèse totale dugenou. “Ces images aident aussi à planifier l’intervention: ré-tablir l’axe mécanique du membre inférieur et calculer l’épais-seur et l’orientation des résections osseuses à effectuer, choi-sir la taille de l’implant et sa position précise. Un bel exemplede collaboration entre l’imagerie médicale et la chirurgie or-thopédique”, a-t-il ajouté.L’intervenant a détaillé le protocole réalisé en IRM ou en scan-ner (selon la technique choisie par le chirurgien), puis la façondont ces images sont utilisées: “Le laboratoire fabrique lesguides d’alignement tibial et fémoral à partir des images réa-lisées. Ceux-ci se positionnent directement sur l’épiphyse,s’adaptant parfaitement à sa forme. Les guides réalisés grâceau scanner, eux, se positionnent sur les ostéophytes, car on n’apas la forme du cartilage. Le guide permet au chirurgien de vis-

ser des broches dans une position bien précise. Les brochesainsi placées permettent d’insérer le guide de coupe et résé-quer une épaisseur précise d’os. L’épiphyse réséquée sur-me-sure est alors prête à recevoir l’implant.” Le manipulateur a ré-sumé les apports de cette technique: “Les saignementsper-opératoires sont moindres, l’intervention est plus rapide,on a observé des douleurs post-opératoires amoindries etune récupération plus rapide, même si cela reste à démontrerpar des études. La prothèse est aussi mieux adaptée, avec unerestauration parfaite de l’axe mécanique, donc une durée devie d’implant plus importante.”Le rôle du manipulateur dans la préparation et le positionne-ment est ici essentiel pour prévenir des artefacts de mouve-ments, notamment en IRM où l’examen est long et les patientssouvent algiques. Un temps important est donc accordé à cespréliminaires, d’autant plus que les images doivent être par-faitement nettes pour que le laboratoire puisse correctementles traiter.

< Prothèse totale du genou : le “sur-mesure” en IRM et en scanner

Benoît Hainaux - Paris

Figure 1 : Le patient est positionné de façonrigoureuse avec cales, mousses et bandes velcro.

Figure 2 : guide de positionnement fémoralen place avec les broches.

faire de la pré-interprétation en oncolo-gie et suivre l’évolution de la pathologiedu patient (progression, stabilisation ourégression). “En pratique, lors du pre-mier scanner, on définit avec le radio-logue les lésions cibles et les lésionsnon-cibles. Le manipulateur, au coursdu traitement, réalise des mesures et

calcule la réponse tumorale. Il intègredans le compte rendu et le PACS, aprèsvérification par le radiologue, les imagesde référence, les réponses de chaque ci-ble et les réponses globales”, a expli-qué l’intervenant. Il a également indiquéque le RECIST - Évaluation des critèresde réponse dans les tumeurs solides -

pourra être protocolisé pour chaque pa-tient: “Cela donnera une meilleure priseen charge des patients et davantage declarté des résultats pour les cliniciens. Ceprotocole de coopération entre manipu-lateur et radiologue s’insère dans lacontinuité de la ré-ingénierie de la pro-fession.”

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technique et profession

23Le Manipulateur n°215

La radiologie interventionnelle est un domaine où la notion deradioprotection du patient reste primordiale. Ces dernièresannées, de part l’évolution des techniques d’imagerie et no-tamment l’arrivée de capteurs plan à haute résolution, les in-dications de la radiologie interventionnelle se sont multipliées.L’objectif de cette étude est de montrer une méthodologie per-mettant de diminuer la dose reçue par les patients en appli-quant les concepts de la philosophie ALARA (As Low As Rai-sonable Achievable) décrits dans la directive EURATOM 97/43.Elle fait également échos aux recommandations de l’IRSN

(Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire) qui conseillede mettre en place un audit des pratiques suite aux incidentsde Strasbourg et ce pour chaque service pratiquant des actesde radiologie interventionnelle. La méthodologie d’audit est ba-sée sur le principe des NRD (Niveaux de référence diagnos-tiques) en radiologie conventionnelle.Pour l’équipe de neuroradiologie du CHU de Limoges, la ra-dioprotection du patient et du personnel est primordiale dansce service “car toutes les procédures neuroradiologiques in-terventionnelles sont susceptibles de délivrer des doses derayonnement X significatives, associées à des risques d’ap-parition d’effet cutané, telles les alopécies”. L’étude consiste àévaluer le degré moyen d’irradiation lié à la réalisation d’uneartériographie cérébrale trois axes ou plus. “Notre PDS* de ré-férence, basé sur une vingtaine d’examens entre janvier etmars 2011, était de 95,9 Gy/cm2. À partir de cette valeur, nousavons mis en place plusieurs axes d’optimisation.” Le premiera été l’intervention du constructeur pour modifier certains pa-ramètres, comme l’augmentation des kVolts et la réduction dela dose par image en mode graphie et scopie de 25 % (ce pa-ramètre pouvant uniquement être modifié par le construc-teur). “Après cette intervention, notre PDS de référence, sur unnouvel échantillon de vingt patients, a significativement di-minué passant en moyenne à 74,39 Gy/cm2. Nous avons en-suite réduit les cadences d’images de scopie, passant de 15images/sec à 7,5 images/sec. Notre PDS de référence a encorediminué à 70,30 Gy/cm2. Il est important de préciser que cesmodifications de paramètres d’acquisition (kV, dose par image,cadences de scopie) doivent être effectuées sous couvert de

< optimisation de la radioprotection en neuroradiologie interventionnelle au CHu de Limoges

S. Traoré, M. Potier, R. Castanet - CHU de Limoges

Figure 1 : Schéma récapitulatifaprès les deux premières phases.

Figure 2 : Schémarécapitulatif duPDS entre deuxopérateurs.En rouge :opérateuroptimisant.En bleu : opérateurnon optimisant.

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technique et profession

Le Manipulateur n°215

validation médicale. En effet, cette phase d’optimisation nedoit pas nuire à la qualité d’image et du diagnostic (fig. 1).Enfin, afin d’évaluer la marge de progression restante, nousavons souhaité évaluer l’impact du facteur “opérateur” encomparant les résultats dosimétriques de deux opérateurs: untravaillant avec ses habitudes de travail, le second mettant enœuvre scrupuleusement les consignes permettant d’optimiserla radioprotection du patient (diminution de la distance patient-détecteur, augmentation de la distance tube-patient, réductiondu temps d’acquisition au strict minimum…). Le PDS moyende l’opérateur optimisant était de 68 Gy/cm2 contre 82 Gy/cm2

pour le premier, soit une différence de 20 %!” (fig. 2)

En conclusion, les intervenants ont constaté “qu’entre janvieret décembre 2011, la dose délivrée au patient a diminué de27% sans nuire à la qualité d’image ni à son interprétation. Eneffet, outre l’augmentation des kV, c’est aussi et surtout la di-minution de la dose par image en scopie et graphie qui a per-mis d’atteindre une réduction significative de la dose délivréeau patient Nous allons donc continuer à l’avenir à utiliser (etaméliorer) ces différents protocoles tout en veillant à harmo-niser le plus possible les pratiques entre les opérateurs.”

* PDS: Produit dose x surface qui s’exprime en Grays (oucGy ou mGy).cm²

Régis Linqué a présenté un retour d’ex-périence sur le programme “Région sansfilm”, qui intègre une assistance à maî-trise d’ouvrage (AMOA) réalisée par leGCS D-Sisif1. Celle-ci intervient dans lecontexte d’une externalisation en cloudcomputing, “qui consiste pour l’établis-sement à déporter, sur des serveurs dis-tants, des stockages et des traitementsinformatiques”.Les objectifs: faire assurer par un opéra-teur un niveau de service élevé et ga-ranti, réduire les coûts d’investissementen infrastructure, diminuer le risqued’obsolescence des logiciels et du maté-riel, et s’affranchir des contraintes tech-niques en interne. Cette technique, main-tenant mature, permet de se recentrersur l’organisation du travail.“Le rôle de l’AMOA est alors d’aiderl’établissement de santé à définir, piloteret exploiter le projet. Celle-ci apporteune expertise pluri-compétente au ni-veau juridique, budgétaire, technique etorganisationnel. Elle a un rôle de tra-ducteur des besoins, de conseil et deproposition, notamment sur la réorga-nisation interne des workflows et laconduite du changement, mais l’établis-sement reste le maître d’ouvrage et ledécideur”, a expliqué Régis Linqué.La durée d’accompagnement pour le dé-ploiement du projet s’étale de 30 à 90

jours selon les services choisis (PACS,RIS, archivage)2 et tend à se réduiregrâce à la mutualisation des expériencesau fil des déploiements et une industria-lisation de la démarche et des docu-ments, pour atteindre un plancher devingt-sept jours d’accompagnementpour un projet PACS.“Lors de la phase pilote (de Région sansfilm), l’apport de l’AMOA est mesuré entermes de satisfaction client par un auditexterne: le CH Eaubonne-Montmorencya noté 8/10 pour le service PACS / Archi-vage et l’institut Gustave Roussy 7,5/10 ,a-t-il précisé. Les autres retours sont éga-lement bons et pointent surtout la réac-tivité par rapport aux problèmes ren-contrés et le rôle de l’AMOA commefacteur facilitant de la réussite du projetdans des délais très proches du plan-

ning prévisionnel. La réduction de l’im-pact sur des ressources internes sou-vent chargées et une expérience crois-sante avec un point de vue global,multipartite et fonctionnel, font quel’AMOA est un ROI3 indéniable inclusdans le projet “Région sans film”. Au-jourd’hui, treize établissements de santéont déjà contractualisé et d’ors et déjà eurecours à cette AMOA”, a-t-il conclu.

1 Le Groupement de coopérationsanitaire pour le développement dessystèmes d’information partagés ensanté en Île-de-France pilote de lamaîtrise d’ouvrage opérationnellefrancilienne dans le domaine del’ “e-santé”, nécessitant lacoopération de tout ou partie desacteurs de santé de la région, soitpour l’intérêt commun de plusieursacteurs de santé, soit pour l’intérêtpublic.

2 Le PACS (Picture Archiving andCommunication System) est unsystème d’archivage et detransmission d’images médicales. Ilest complètement intégré au systèmed’information de radiologie (abrégéSIR ou RIS pour RadiologyInformation System).

3 ROI (Return Of Investment) : retoursur investissement.

< Recours à une AMoA lors d’une externalisation de RIS et PACS : retour d’expérience

Régis Linqué - Paris

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régions et commissions

25Le Manipulateur n°215

19e Journée normandede formation continue

région Normandie

Au CHU de Rouen, l’organisation trèsspécifique de cette prise en charge en fi-lière, nous a expliqué le Dr Guégan Mas-sardier, neurologue, a connu de réelsprogrès grâce à la mise en place desUNV (unités neuro-vasculaires) dédiéesà l’AVC, dans lesquelles chaque actionest protocolée afin d’être rapidementefficace : c’est le facteur humain (ratiode personnel formé, alertes fibrinolyses)qui a contribué majoritairement à cetteamélioration.

Le rôle pointu des professionnels àchaque étape reste primordial.

>> Le scanner multi-modalités (cf. arti-cle Le scanner multi-modalités aux ur-gences radiologiques de la revue n°201pages 10 à 14) est présenté ce jour parKarine Bignaux et Roxane Sacuto, ma-

nipulatrices au CHU de Rouen. Il consti-tue aujourd’hui le pilier d’une imageriede haute précision réalisée dans l’ur-gence et la condition du traitement im-médiat par trombolyse mécanique ensecteur interventionnel vasculaire, pré-cisent Jérôme Marie, manipulateur, et leDr Éléonore Tollard ; même si l’IRM de-vient utile au diagnostic différentielquand son accès reste possible rapide-ment, selon le Pr Gerardin.L’alternative à cette intervention est la fi-brinolyse chimique intraveineuse hau-tement maîtrisée par les équipes infir-mières des UNV, selon Agnès Cottard.

>> Autre spécificité, le suivi post-théra-peutique en hospitalisation puis à do-micile est aujourd’hui coordonné pardes équipes de rééducation (médecinMPR, kinésithérapeutes, ergothéra-

peutes, orthophonistes, assistantes so-ciales) comme celle du Dr Lejean, afinque celle-ci soit le plus précoce possible.

>> Enfin, les prometteuses perspectivesoffertes par le télé-AVC : “un workflowbien particulier et pas une déclinaisonde la téléradiologie” présenté par DenisFroger (cf. dossier Téléradiologie de larevue n°208), déjà utilisé sur notre terri-toire régional dans le cadre du réseauneuro-vasculaire haut-normand avecÉvreux et potentiellement Dieppe - ré-tablissent progressivement les inégali-tés de dotation des différentes localitésdans ce contexte d’urgence majeure.

Une journée fort intéressante… refletd’une codisciplinarité exemplaire.

Anne Demouchy

C’est un amphithéâtre quasi-complet, avec 160 participants dont 39 % issus du secteur privé accueillis par notre présidenteHélène Godefroy, qui a pu suivre samedi 17 novembre 2012, dans une ambiance studieuse, un ensemble pertinentde communications autour du thème de l’AVC.Il faut dire que l’AVC, aujourd’hui priorité de santé publique depuis le “Plan AVC 2010”, représente un bel exemplede transversalité dans la prise en charge de ses victimes, depuis l’appel du Samu jusqu’aux soins de rééducationet au retour à domicile.

Jérôme Marie et Éléonore Tollard. Karine Bignaux et Emmanuel Gerardin.

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régions et commissions

Le Manipulateur n°215

région Nord - Pas-de-Calais - Somme

Soirée d’informationsur la réforme LMD

Mardi 13 novembre 2012, le Bureau régional AFPPE Nord - Pas-de-Calais - Somme en lien avec la section DTSde Valentine Labbé a organisé une soirée d’information sur la réforme des études de manipulateur dans le cadre du LMD(Licence-Master-Doctorat) depuis la rentrée de septembre 2012.

Plus de 100 professionnels de toute la région ont répondu présents à cette invitation pour mieux appréhender l’évolutionde leur profession et participer de façon plus efficace à la formation des futurs manipulateurs.

>> Véronique Bélot-Cheval, présidente de l’AFPPE Nord - Pas-de-Calais - Somme, présente l’association et son rôle dans lamise en place du LMD.

>> Monsieur Faye, proviseur du lycée Valentine Labbé, pré-sente son établissement et son équipe pédagogique.

>> Bruno Boyenval, professeur coordonnateur de la sectionIMRT au lycée Valentine Labbé, expose le nouveau pro-gramme des études ainsi que le rôle des professionnels, etnotamment des tuteurs, dans le cadre de la prise en chargedes élèves manipulateurs sur les lieux de stage.

>> Le docteur Jean-Luc Dehaene et le docteur Luc Ceugnartabordent le thème de L’évolution de la profession de mani-pulateur, en évoquant le rôle que pourraient avoir les mani-pulateurs dans l’avenir, dans un contexte de démographie

médicale difficile. Ces nouvelles missions pourraient portersur les réseaux d’images, le travail sur l’image, l’échographie,les consultations paramédicales, la dosimétrie…

>> Cette intervention est suivie d’une table ronde en présencede Jean-Pierre Pruvo, Jean-Luc Dehaene, Luc Ceugnart, Jean-Marie Behra, Michel Morel et Samuel Brongniart. Plusieursthèmes font l’objet d’échanges avec la salle : la démographiedes manipulateurs, les nouveaux métiers émergents et le tu-torat des élèves en formation.

>> Véronique Bélot-Cheval conclut cette manifestation enprésentant son équipe. Elle précise également l’importancede l’AFPPE dans ce dossier et l’utilité d’adhérer à notre asso-ciation. Un cocktail dînatoire est ensuite proposé par notrepartenaire pour cette soirée : le laboratoire Bracco représentépar Delphine Bortolotti.

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régions et commissions

27Le Manipulateur n°215

Bilan d’une année tonique !

région Aquitaine

>> 12e Journée de formation - PérigueuxLa région AFPPE Aquitaine remercie les 97 participants, in-tervenants et partenaires, présents à la 12e Journée de for-mation à Périgueux. Merci à toute l’équipe du DTS, en parti-culier Stéphane Prouvost et Madame Kholler, pour cet accueilchaleureux et rendez-vous l’année prochaine à Pau!Les photos et le bilan d’évaluation sont disponibles sur lapage Web “Aquitaine” sur www.afppe.net.

>> Bureau régionalLors de l’assemblée générale tenue le 17 novembre 2012, ontété élus au Bureau régional aquitain :• Sophie Latouche: secrétaire régionale• Patrick Texier : secrétaire adjointLes autres postes ont tous été reconduits.À noter : les délégations départementales des secteurs privésde la Dordogne, des Landes et des Pyrénées-Atlantiques res-tent vacantes.

>> Offre étudiantLa région a organisé l’achat de blouses pour les étudiants depremières années DE et DTS afin de leur assurer un meilleurrapport qualité/prix.Des “kits rentrée” ont été offerts à certains (marqueurs ra-diologiques, pince, ciseaux et goniomètre) : les étudiants ontainsi toutes les clés en main pour réussir leurs études!Bienvenue à ces quarante-cinq manipulateurs en herbe.

>> FormationLes premières journées MAO (manipulateur aide-opératoire)se dérouleront à Bordeaux au début du mois de juin 2013.Renseignements et soumission d’abstract :[email protected]

>> Ruban RoseUn immense bravo aux cinquante-et-un manipulateurs etleurs familles pour cette première participation 2012!Convaincue qu’il vaut mieux prévenir que guérir, la régionAquitaine est désormais engagée auprès des femmes dans laprévention et le dépistage du cancer du sein et soutient le Co-mité féminin Gironde.Un appel aux bénévoles est lancé!L’AFPPE Aquitaine souhaite organiser un stand l’année pro-chaine pour répondre aux questions des femmes lors de cetévénement qui rassemble 3000 personnes chaque année surles quais de Bordeaux… Manipulateurs, manipulatrices, c’estune belle occasion de devenir bénévoles! Nous avons besoinde vos compétences!Renseignements : [email protected]

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les “bonus”

Le Manipulateur n°215

“Entraînez-vous n°19”Cas clinique (par le Dr Chelle)

< Questions

Question 1 : Quelle principale anomalie doit êtrerecherchée dans un cancer de l’ovaire aprèstraitement?Question 2 : Quel protocole TDM peut être envisagépour cette recherche?Question 3 : Vous présentez les images au radiologue.Quelle est la principale anomalie que décrira cedernier?

Dans le cadre de notre profession de manipulateur, nous devons nous aussi nous intéresser à la pathologie du patientpour optimiser l’examen radiologique. Dans ce numéro, nous vous proposons “une nouvelle génération” de cas cliniquesayant pour but de se rapprocher du terrain. Il sera associé de façon systématique à des questions multi-niveauxqui concerneront le jeune manipulateur en formation ou le plus expérimenté d’entre vous.Vous trouverez les réponses en page 32 de ce numéro.

Figure 1.

Figure 2.

>> Madame T. âgée de 55 ans est suivie dans le cadred’un cancer de l’ovaire.Vous l’accueillez pour un bilan après chimiothérapie.Malgré le traitement, son état de santé s’est dégradé depuisplusieurs semaines et la patiente décrit de vives douleursabdominales.

Guide du bon usage des examens d’imagerie médicaleLors des JFR, la Société française de radiologie (SFR) a annoncé la nouvelle version du Guide du bon usage desexamens pour janvier 2013. Il s’agit d’une refonte complète du précédent guide publié en 2005 et donnant uneplace plus importante à l’IRM.

< ACtuALIté

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les “bonus”

Le Manipulateur n°215

>> Lettres d’AmourS 2012Éditions Rêve d’EnfantRecueil de 70 pages - Format PDFISBN 978-9537760-7-2Téléchargement gratuit sur http://revedenfant.42stores.com

Fruit de la passion d’Aurélie Gravallon Combier, auteur-éditrice, et d’auteursayant participé au concours Lettres d’Amours 2012, ce premier recueil dedouze œuvres a été édité en 300 exemplaires, tous distribués gratuitementà Lyon et ses environs du 17 au 25 mars 2012.En 2013, l’appel à textes est renouvelé. Il concerne plus particulièrement leséquipes professionnelles soignantes, les ateliers d’écriture, les groupes sco-laires, les artistes peintres, les photographes amateurs et professionnels,et les créateurs, romanciers, poètes…

Lecture pour les amoureux des mots…Notes de lecture par l’équipe de la rédaction

Organisée chaque année autour du 20 mars, Journée internationale de la francophonie, la Semaine de la langue françaiseet de la francophonie est le rendez-vous régulier des amoureux des mots en France comme à l’étranger.Depuis le 1er septembre 2012 et jusqu’au 25 janvier 2013, l’AFPPE vous invite sur son site à fêter la langue françaiseen lui manifestant son attachement et en célébrant sa richesse et sa diversité…

< Participez à la Semaine de la languefrançaise et de la francophonie 2013

>> Clôture du concours le 25 janvier 2013>> Retrouvez sur la page Web de “La librairie desadhérents” toutes les informations, le règlement,l’affiche… www.afppe.net

Aurélie Gravallon Combier nous parle avec passion de sonprojet : “Créer, mieux soigner… dans l’espoir de conjuguermon métier de manipulatrice avec l’écriture et la peinture, j’aisollicité l’équipe de rédaction de l’AFPPE pour communi-quer autour du mot ‘amour’ (amour comme bientraitance,humanitude), en soutenant le concours Lettres d’Amours or-ganisé par les Éditions Rêve d’Enfant, validé par le ministèrede la Culture dans le cadre de la Semaine de la langue fran-çaise et de la francophonie.Les mots, les actes participent à l’épanouissement personnelnécessaire à l’harmonie collective. Cette deuxième édition enpartenariat avec l’AFPPE permet cette année d’étirer le thèmeLettres d’AmourS… Les équipes professionnelles de santésont encouragées à partager leur expérience, leur passionpour leur métier, par écrit ou par d’autres moyens d’expres-sion (photographies, dessins, compositions graphiques au-tour de l’image radiologique…).Face aux pathologies lourdes, aux influences du contexteéconomique et sociologique, aux évolutions techniques etmédicales… le métier de manipulateur en électroradiologies’adapte. Mais tous les jours, les personnels soignants sont

confrontés à une autre réalité : la souffrance physique et mo-rale avec laquelle ils coexistent, pour laquelle ils existent. Au-delà du cliché de la blouse blanche, l’écriture dévoilera la vé-ritable richesse de notre métier… l’humain.Lettres d’AmourS est un projet unique, à échelle internatio-nale francophone, mêlant plumes amateurs et profession-nelles. Les Éditions Rêve d’Enfant et l’AFPPE publieront un re-cueil des plus belles contributions et meilleures créations, quimêlera toutes les visions, toutes les perceptions… Un livreoriginal et authentique, une bulle de respiration pour tous lesparticipants qui apporteront leur sensibilité et amèneront àvoir autrement leur profession.”

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les “bonus”

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une balle derrière la têtede Claude Broussouloux

À lire… notre bonus sur la revue électronique www.afppe.net

8Une balle derrière la têteChapitre VII sur www.afppe.net

Acupuncture et xérostomiesMalgré les bains de bouche, l’application de gels et pâtes dentifrices, lesxérostomies consécutives à une radiothérapie localisée au niveau de la tête etdu cou (hypo-asialorrhées qui résultent d’une atteinte des glandes salivairespar les rayons) perturbent la qualité de vie : gène à la mastication, modificationdu goût, de l’élocution et du sommeil… L’acupuncture permet aujourd’hui desoulager ces différents symptômes.

Li-Fi : quand la lumière diffuse des images et remplace le Wi-FiLa technologie “Li-Fi” (pour Light Fidelity), basée sur la modulation d’intensitélumineuse, fonctionne uniquement avec les ampoules à diodesélectroluminescentes (LED). “Quand c’est allumé c’est un 1, éteint un 0. Commepour le numérique, on peut donc transmettre du son, de l’image et internet. Ça s’allume et ça s’éteint un millionde fois par seconde pour le son, dix millions pour l’image et cent millions pour internet. L’œil est incapable de levoir, le capteur, qui le transforme en données numériques, oui”, explique Suat Topsu, chercheur à l’université deVersailles Saint-Quentin-en-Yvelines.Ce système de transmission et d’émission de données numériques pourrait remplacer le Wi-Fi et intéresser leshôpitaux : non seulement économe en énergie, cette technologie ne diffuse pas d’ondes électromagnétiques,qualifiées de nocives par certains.

< ACtuALItéS

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les “bonus”

Le Manipulateur n°215

Solution “Entraînez-vous n°19”< Pour en savoir plus…

Signes tDM de la carcinose péritonéale

Signes directs:>> Ascite: fréquente, vue en position déclive, aspécifique. Recherched’un épaississement des feuillets péritonéaux.>> Implants péritonéaux: diffus ou nodulaires prenant le contraste aprèsinjection, confluence de nodules à la surface du péritoine. Topographie:gouttières pariéto-coliques, coupole diaphragmatique droite, cul-de-sacde Douglas (50 % des cas), partie basse du mésentère et méso-sigmoïde(20 % des cas), jonction iléo-cæcale.NB: Un nodule péritonéal péri-hépatique peut être à l’origine d’uneimage d’empreinte sur le foie (scalopping). En cas de cancer de l’ovairede type mucineux, les nodules péritonéaux peuvent être calcifiés.>> Infiltration mésentérique: fixation des anses digestives avec une paroipouvant être épaissie, densification de la graisse mésentérique,modifications des structures mésentériques (vaisseaux par exemple).>> Envahissement du grand épiploon: le grand épiploon n’est pas visibleà l’état normal. Recherche de nodules pouvant constituer le “gâteau”omental (omental cake).

Signes indirects• Compression d’une structure adjacente.

Étiologies• Tumeurs coliques, de l’ovaire, de l’estomac, du pancréas…

< Réponse à la question n°1

Carcinose péritonéale.

< Réponse à la question n°2

Protocole TDM possible:• étude millimétrique;• étude multiplanaire;• intérêt d’un contraste hydrique: éviterl’utilisation d’une opacification quipeut être à l’origine d’artéfacts;• acquisition sans injection;• injection de produit de contraste puisacquisition au temps portal.

< Réponse à la question n°3

Carcinose péritonéale. Sur le TDM del’abdomen avec injection, on observeune infiltration du grand épiploon avecprésence de nodules confluents detaille variable.

Figure 3.

Figure 4.vue per opératoire d’une carcinose péritonéaleobjectivant de multiples nodules blanchâtressur le grand épiploon.

Carcinose péritonéale - tDM abdomino-pelvienne -Cancer de l’ovaire - volumineuse masse ovariennehétérogène avec carcinose péritonéale -épanchement d’ascite abondant.

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les “bonus”

33Le Manipulateur n°215

Peritoneal carcinomatosis is a type ofsecondary cancer that affects the lining of theabdominal cavity, called the peritoneum. Itoccurs when cancer metastasizes from anotherpart of the body and implants into the lining.Peritoneal carcinomatosis most commonlyfollows severe or untreated pancreas, ovarian,stomach, and colon cancer. Symptoms canvary, but many people experience extremefatigue and abdominal pain.Peritoneal implants are soft-tissue masses thatappear as solitary or multiple nodules. Thenodules can coalesce to form plaques that coatthe viscera. These plaques appear as areas ofirregular soft-tissue thickening. Large omentalplaques are referred to as omental cakes. Theimplants may enhance with intravenouscontrast material and may calcify. Someimplants are low in attenuation and mimicloculated fluid. Common sites of metastasesinclude the right hemidiaphragm, liver, rightparacolic gutter, bowel, omentum, and pelvis.

< Do you know in english ?

Guides de bonnes pratiques de l’EANML’Association européenne de médecine nucléaire (EANM) souhaite faire progresser lascience, améliorer la formation, favoriser les échanges… Son but est donc de créer unenvironnement approprié à la diffusion et la discussion des résultats les plus récentsdans le domaine de la médecine nucléaire. Elle met ainsi à disposition en ligne différentsguides… le téléchargement est gratuit ! En lien sur la revue électronique.• Guide de bonnes pratiques en Médecine nucléaire (tomes 1 et 2)• La scintigraphie parathyroïdienne• Principe et pratique du PET/CT (tomes 1-2-3)

La dictée vocale chez les radiologuesSelon une étude réalisée en août et septembre, un tiers desradiologues français dictent leur compte rendu avec un systèmede reconnaissance vocale au cours de leur pratique quotidienne.La reconnaissance vocale progresse en France mais les chiffressont encore loin des 85 % atteints au Royaume-Uni et des 90 %dépassés en Norvège.

< ACtuALItéS

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Acceptez-vous que vos nom et adresse soient communiqués à des sociétés en rapport direct avec la radiologie? � oui � non

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Scintillateur

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La nouvelle référence de l’imagerie diagnostique

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�������Iobitridol

�PF1211 - Réalisa

tion Citron M

arine - Février 2

012

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DENOMINATION : XENETIX 350 (350 mg I/mL), solution injectable; XENETIX 300 (300 mg I/mL), solution injectable; XENETIX 250 (250 mg I/mL), solution injectable - COMPOSITIONpour 100 ml : XENETIX 350 : 76,78 g de iobitridol (correspondant à 35,00 g d’iode), XENETIX 300 : 65,81 g de iobitridol (correspondant à 30,00 g d’iode), XENETIX 250 : 54,84 g deiobitridol (correspondant à 25,00 g d’iode) - DONNEES CLINIQUES : Indications thérapeutiques : Ce médicament est à usage diagnostique uniquement. Produit de contraste destiné àêtre utilisé pour : XENETIX 350 : urographie intraveineuse, tomodensitométrie, angiographie numérisée par voie intraveineuse, artériographie, angiocardiographie - XENETIX 300 : urographieintraveineuse, tomodensitométrie, angiographie numérisée par voie intraveineuse, artériographie, angiocardiographie, cholangiopancréatographie par endoscopie rétrograde, arthrographie,hystérosalpingographie - XENETIX 250 : phlébographie, tomodensitométrie, angiographie numérisée par voie intra-artérielle, cholangiopancréatographie par endoscopie rétrograde -Posologie et mode d’administration : Les doses doivent être adaptées à l’examen et aux territoires à opacifier ainsi qu’au poids et à la fonction rénale du sujet notamment chez l’enfant (*).Contre-indications : Hypersensibilité au iobitridol ou à l’un des excipients, antécédents de réaction immédiate majeure ou cutanée retardée (voir rubrique Effets indésirables) à l’injectionde XENETIX, Thyréotoxicose manifeste, Hystérosalpingographie en cas de grossesse (XENETIX 250 et 300) - Mises en garde spéciales et précautions particulières d’emploi(*) : Mentionsgénérales correspondant à l’ensemble des produits iodés. Mises en garde(*) : En l’absence d’études spécifiques, la myélographie n’est pas une indication de XENETIX. Tous les produits decontraste iodés peuvent être à l’origine de réactions mineures ou majeures, pouvant mettre en jeu le pronostic vital. Elles peuvent être immédiates (moins de 60 minutes) ou retardées (jusqu’à7 jours). Elles sont souvent imprévisibles. Le risque de réaction majeure implique d’avoir à disposition immédiate les moyens nécessaires à une réanimation d’urgence(*). Produits de contrasteiodés et thyroïde (*). Précautions d’Emploi(*) : Intolérance aux produits de contraste iodés - Insuffisance rénale - Insuffisance hépatique – Asthme – Dysthyroïdie - Maladies cardiovasculairessévères - Troubles du système nerveux central – Phéochromocytome – Myasthénie - Majoration des effets secondaires - Mise en garde et Précautions d’emploi propres à certaines voiesd’administration avec diffusion systémique notable(*) - Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions(*) : Metformine chez le diabétique, Radiopharmaceutiques,Bêta-bloquants, Diurétiques, Interleukine 2. Grossesse et allaitement(*) – Effets indésirables(*) : Réactions anaphylactoïdes et d’hypersensibilité (*) : Cutanéo-muqueux (très rares) -Respiratoires (très rares) - Cardio-vasculaires (très rares)(*)- Autres effets indésirables(*) : Neurosensoriels (très rares) - Digestifs (très rares) - Respiratoires (très rares) - Rénaux (peu fréquents) -Thyroïdiens (très rares) - Effets locaux (fréquents) : Douleur et œdème locaux bénins, transitoires peuvent apparaître au point d’injection en l’absence d’extravasation du produit injecté. Enadministration intra-artérielle, la sensation douloureuse au site d’injection dépend de l’osmolalité du produit injecté. En cas d’extravasation (< 0,01%), une réaction inflammatoire locale,voire une nécrose tissulaire, peuvent être observées - Douleurs articulaires en cas d’arthrographie - Douleurs pelviennes en cas d’hystérosalpingographie – Non rapporté avec XENETIX :Thrombophlébite. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES(*) – DONNEES PHARMACEUTIQUES(*) - PRESENTATION ET NUMERO D’IDENTIFICATION ADMINISTRATIVE : XENETIX 350 :3400933771072 : flc 20 ml : 10.41€ - 3400933771133 : flc 50 ml : 25,21€ - 3400956015436 : flc 50 ml (bte 25) - 3400933791063 : flc 60 ml (bte 1) - 3400933771362 : flc100 ml : 46,58€ - 3400956015665 : flc 100 ml (bte 10) - 3400933771423 : flc 150 ml : 67,72€ - 3400933771591 : flc 200 ml : 83,53 € - 3400933771881 : flc 60 ml + nécessaireà perfusion (PP/PVC) : 30,64€ - 3400936915428 : poche PP 100 ml (bte 1) : 43,92€ - 3400957081690 : poche PP 100 ml (bte 10)– 3400936915657 : poche PP 150 ml (bte 1) :63,73€ - 3400957081751: poche PP 150 ml (bte 10) - 3400936915886 : poche PP 200 ml (bte 1) : 83,53€ - 3400957081812 : poche PP 200 ml (bte 10) - XENETIX 300 : 3400933776794 :flc 20 ml : 9,15€ - 3400933776855 : flc 50 ml : 22,06€ - 3400956015726 : flc 50 ml (bte 25) - 3400933776916 : flc 60 ml (bte 1) - 3400933777166 : flc 100 ml : 41,31€ -3400956015894 : flc 100 ml (bte 10) - 3400933777227 : flc 150 ml : 59,81€ - 3400933770532 : flc 200 ml : 72,21€ - 3400933770990 : flc 60 ml + nécessaire à perfusion(PP/PVC) : 27,49€ - 3400936914476 : poche PP 100ml ( bte 1) : 38,26€ - 3400957082062: poche PP 100 ml (bte 10) - 3400936914766 : poche PP 150 ml ( bte 1) : 55,23€ -3400957082123: poche PP 150 ml (bte 10) – 3400936914995 : poche PP 200 ml ( bte 1) : 72,21€ - 3400957082291: poche PP 200 ml (bte 10) - XENETIX 250 : 3400933776275:flc 100 ml : 35,14€ - 3400956016037: flc 100 ml (bte 10) - CONDITIONS DE DELIVRANCE : Liste I – Médicament soumis à prescription médicale - Remb. Sec. Soc à 65% - Agréés auxCollectivités – (ref 01/2012). GUERBET - BP 57400 - F-95943 Roissy CdG cedex - Tél : 01.45.91.50.00 – (*) Pour une information complète, se reporter au RCP disponible surdemande auprès de Guerbet.

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