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Points clés : Gisement de fer oolithique interstratifié dans l’Or- dovicien inférieur-moyen épizonal de l’anticlinorium des Zaërs. Highlights : Oolithic iron ore body interbedded in the Lower- Middle Ordovician, low grade metamorphic series of the Zaer anticlinorium. Localisation : Le gisement de fer oolithique d’Aït Ammar est situé à 25 km au nord de Oued Zem (fig. 6.6.1) sur la feuille topographique d’Ezzhiliga (X : 382,5 ; Y : 274,9). Il est au point triple entre les territoires de trois grandes tribus, les Smaala, Beni Smir et Beni Khayrane (ou Beni Khirane ; ce nom est parfois donné à la mine). GPS : N 33°03’50’’, W 6°39’02’’, alt. 870 m. Substance exploitable : Fer oolithique. Etat et historique : Mine fermée depuis 1963. Le gise- ment fut reconnu par L. Gentil en 1919, puis par H. Ter- mier en 1927 (références in Termier, 1936). L’exploitation du minerai de fer oolithique a débuté en 1937, ses débuts étant placés sous l’égide de la Société Marocaine des Mines et Produits Chimiques (SMMPC), qui évalua par forages les réserves potentielles. En 1952, après l’inter- ruption due à la guerre, le gisement d’Aït Ammar représente le tiers de production nationale. La cadence des expéditions est de 4 trains par jour, de 500 tonnes chacun, en direction du port de Casablanca pour l’exportation. Les études géologiques et métallogéniques ont été effectuées par Destombes (1951, 1959). Au démarrage, le gisement était exploité à ciel ouvert. Vers 1957 on a commencé à travailler en souterrain par chambres et piliers. En 1962, le BRPM effectue de nouvelles études de surface et plusieurs sondages, qui permettent à Snoep (1962) d’éta- blir une carte au 1/50 000. Ce document a été utilisé pour évaluer les réserves souterraines à 15 millions de tonnes de fer, alors que l’étude géophysique établie par Richard (1974), a permis d’augmenter la quantité estimée de ces réserves à 86 millions de tonnes de fer. Cependant, les pro- blèmes de gestion (faible mécanisation, personnel ouvrier nombreux…), la chute des cours de minerai de fer et la concurrence d’autres gisements à minerai moins siliceux, avec une teneur en fer plus élevée et à accès plus facile (Beni Bou Ifrour) ont contribué à la fermeture de la mine en 1963. Entre 1937 et 1963 le gisement d’Aït Ammar aura produit 6 millions de tonnes de minerai à 45% de fer (Des- tombes, 1976), soit l’équivalent de 618 800 t/an. Cadre géologique : Le gisement d’Aït Ammar se situe à la bordure SW du Massif central (voir plus haut, Sect. 6, fig. 6.01), peu en-dessous de la cuesta crétacée du Plateau des Phosphates (fig. 6.6.2). Il apparaît au cœur d’un large pli anticlinal d’axe SW-NE, plongeant faiblement au NE et faisant partie de l’anticlinorium de Khouribga-Oulmès. Ce pli fait affleurer la formation dite des « Schistes en dalles », d’âge ordovicien inférieur-Llandeilo inférieur (Termier, 1936 ; Cailleux, 1994 ; El Boursoumi, 2005), au-dessous d’une épaisse série paléozoïque plissée et affectée par des chevauchements pendant la phase hercynienne majeure, à la fin du Carbonifère inférieur (320-300 Ma ; Michard et al., 2011, avec références). Les Schistes en dalles, à la base de la pile tectonique, sont recristallisés dans le faciès des schistes verts supérieurs, avec développement d’une schis- tosité plus ou moins nette, à pendage NW (fig. 6.6.3 A). Description du gisement : La mine (fig. 6.6.4) a été ou- verte dans une crête de couleur rouge (Lahmar en arabe), allongée en forme de mur (el Hait), raison pour laquelle 273 LES MINES DU PLATEAU CENTRAL ET DU MASSIF CENTRAL 6.6- Le fer oolithique métamorphique d’Aït Ammar (Massif Central) / The Ait Ammar Metamorphic Oolithic Iron (Central massif) A. BOUSHABA 1 & A. MICHARD 2 FIG 6.6.1 : Localisation du gisement d’Aït Ammar sur un extrait de la carte routière du Maroc au millionième (Michelin). FIG 6.6.1 : Location of the Aït Ammar mine on the Michelin road map, scale 1/1 000 000. 1 Université Sidi Mohamed Ben Abdellah, Faculté des Sciences Dhar El Mahraz, BP 1796, Fès-Atlas, Email :[email protected] 2 10, rue des Jeûneurs, Paris. E-mail : Email :[email protected]

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Points clés :: Gisement de fer oolithique interstratifié dans l’Or-dovicien inférieur-moyen épizonal de l’anticlinorium des Zaërs.

Highlights :: Oolithic iron ore body interbedded in the Lower-Middle Ordovician, low grade metamorphic series of the Zaeranticlinorium.

Localisation :: Le gisement de fer oolithique d’Aït Ammarest situé à 25 km au nord de Oued Zem (fig. 6.6.1) sur lafeuille topographique d’Ezzhiliga (X : 382,5 ; Y : 274,9).Il est au point triple entre les territoires de trois grandestribus, les Smaala, Beni Smir et Beni Khayrane (ou BeniKhirane ; ce nom est parfois donné à la mine). GPS : N33°03’50’’, W 6°39’02’’, alt. 870 m.

Substance exploitable :: Fer oolithique.

Etat et historique :: Mine fermée depuis 1963. Le gise-ment fut reconnu par L. Gentil en 1919, puis par H. Ter-mier en 1927 (références in Termier, 1936). L’exploitation

du minerai de fer oolithique a débuté en 1937, ses débutsétant placés sous l’égide de la Société Marocaine desMines et Produits Chimiques (SMMPC), qui évalua parforages les réserves potentielles. En 1952, après l’inter-ruption due à la guerre, le gisement d’Aït Ammarreprésente le tiers de production nationale. La cadence desexpéditions est de 4 trains par jour, de 500 tonnes chacun,en direction du port de Casablanca pour l’exportation. Lesétudes géologiques et métallogéniques ont été effectuéespar Destombes (1951, 1959). Au démarrage, le gisementétait exploité à ciel ouvert. Vers 1957 on a commencé àtravailler en souterrain par chambres et piliers.En 1962, le BRPM effectue de nouvelles études de surfaceet plusieurs sondages, qui permettent à Snoep (1962) d’éta-blir une carte au 1/50 000. Ce document a été utilisé pourévaluer les réserves souterraines à 15 millions de tonnesde fer, alors que l’étude géophysique établie par Richard(1974), a permis d’augmenter la quantité estimée de cesréserves à 86 millions de tonnes de fer. Cependant, les pro-blèmes de gestion (faible mécanisation, personnel ouvriernombreux…), la chute des cours de minerai de fer et laconcurrence d’autres gisements à minerai moins siliceux,avec une teneur en fer plus élevée et à accès plus facile(Beni Bou Ifrour) ont contribué à la fermeture de la mineen 1963. Entre 1937 et 1963 le gisement d’Aït Ammar auraproduit 6 millions de tonnes de minerai à 45% de fer (Des-tombes, 1976), soit l’équivalent de 618 800 t/an.

Cadre géologique :: Le gisement d’Aït Ammar se situe àla bordure SW du Massif central (voir plus haut, Sect. 6,fig. 6.01), peu en-dessous de la cuesta crétacée du Plateaudes Phosphates (fig. 6.6.2). Il apparaît au cœur d’un largepli anticlinal d’axe SW-NE, plongeant faiblement au NE etfaisant partie de l’anticlinorium de Khouribga-Oulmès. Cepli fait affleurer la formation dite des « Schistes en dalles »,d’âge ordovicien inférieur-Llandeilo inférieur (Termier,1936 ; Cailleux, 1994 ; El Boursoumi, 2005), au-dessousd’une épaisse série paléozoïque plissée et affectée par deschevauchements pendant la phase hercynienne majeure, àla fin du Carbonifère inférieur (320-300 Ma ; Michard etal., 2011, avec références). Les Schistes en dalles, à la basede la pile tectonique, sont recristallisés dans le faciès desschistes verts supérieurs, avec développement d’une schis-tosité plus ou moins nette, à pendage NW (fig. 6.6.3 A).

Description du gisement :: La mine (fig. 6.6.4) a été ou-verte dans une crête de couleur rouge (Lahmar en arabe),allongée en forme de mur (el Hait), raison pour laquelle

273LES MINES DU PLATEAU CENTRAL ET DU MASSIF CENTRAL

6.6- Le fer oolithique métamorphique d’Aït Ammar (Massif Central) /The Ait Ammar Metamorphic Oolithic Iron (Central massif)

A. BOUSHABA1 & A. MICHARD2

FFIIGG 66..66..11 :: Localisation du gisement d’Aït Ammar sur un extrait de la carteroutière du Maroc au millionième (Michelin).

FFIIGG 66..66..11 :: Location of the Aït Ammar mine on the Michelin road map,scale 1/1000000.

1Université Sidi Mohamed Ben Abdellah, Faculté des Sciences Dhar El Mahraz,BP 1796, Fès-Atlas, Email :[email protected]

2 10, rue des Jeûneurs, Paris. E-mail : Email :[email protected]

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274 NOUVEAUX GUIDES GÉOLOGIQUES ET MINIERS DU MAROC - VOLUME 9

FFIIGG.. 66..66..33 :: Quelques affleurements typiques du secteur de la mine. AA :: Schistes en dalles montrant la stratification So faiblement inclinée et la schistositéoblique S1 ; BB :: Bancs d’oolithe ferrugineuse montrant un découpage lenticulaire par des plans de cisaillement ; CC :: Lits de quartzite appartenant à la barre au-dessus de l’oolithe, montrant des structures d’expulsion d’eau.

FFIIGG.. 66..66..33 :: Some typical outcrops of the Ait Ammar area. AA :: “Schistes en dalles” layer showing shallow dipping stratification So and oblique cleavage S1 ; BB ::Oolithic iron beds showing conspicuous shearing and lenticular structure ; CC :: Quartzite beds from the bar above the iron oolith, deformed by dewatering structures.

FFIIGG.. 66..66..22 :: Cadre géologique de la mine de fer d’Aït Ammar. En haut : cartegéologique, d’après Snoep (1993). En bas : coupe d’après Agard et al. (1952).FFIIGG.. 66..66..22 :: Geological framework of the Ait Ammar iron mine. Above : Geo-logical map after Snoep (1993). Below : cross-section after Agard et al. (1952).

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les autochtones l’appelaient « El Hait Lahmar », nom dé-formé par les Français en Aït Ammar. L’exploitation s’estfaite d’abord en carrière, puis en galeries (fig. 6.6.5). Lacouche ferrugineuse forme une lentille ENE-WSW de 3 kmde longueur et 26 m d’épaisseur, interstratifiée dans lesSchistes en dalles chloriteux (fig. 6.6.2). A l’intérieur decette couche, la déformation régionale se traduit par de nom-breux cisaillements (fig. 6.6.3B). Au-dessous du corps mi-néralisé (fig. 6.6.6), on trouve des quartzites noirs peu épaiset des pélites gréseuses micacées. Cette formation se ter-mine dans sa partie supérieure par des silts noirs à débit ar-doisier, d’une dizaine de mètres de puissance, au-dessus

desquels apparaissent les premiers lits d’oolithes, intercalésdans des pélites, et montrant des fentes tapissées de goethite(fig. 6.6.7). Au-dessus du mince toit silto-chloriteux de lalentille oolithique viennent les Schistes en dalles ordinaires,pélito-gréseux et chloriteux. Cependant, une barre de quart-zites à figures d’expulsion d’eau (fig. 6.6.3 C) y constitueun niveau-repère remarquable (cf. coupe fig. 6.6.2).

Minéralogie : 40 % du minerai de fer se présente sousforme de magnétite en grains supérieurs à 10 microns ; 17 %se trouve sous forme de martite (pseudomorphose de ma-gnétite en hématite), limonite et sidérite, 1% sous forme depyrite ; enfin, 42 % du total correspond à la chlorite conte-nant de fines inclusions de minerai de fer (Anonyme, 1996).Les analyses des silicates aux rayons X et à la microsonde(Zahidi, 1994) révèlent la présence de chlorite ferrifère detype thuringite (SiO2 : 19,89-20,97% ; Al2O3 : 16,10-18,44 ;FeOt : 37,67-42,27% ; MgO : 1,11-1,55%) et d’une amphi-bole de type ferro-actinote (SiO2 : 41,49-50,49% ; Al2O3 :10,17-11,65 ; FeO : 16,37-19,25% ; MgO : 0,514-1,29%).Interprétation génétique :: L’hématite est le minéral sta-ble dans des conditions modérément à fortement oxy-dantes, et donc pour un milieu pauvre en matièreorganique. Pour la magnétite, minéral comprenant du ferferreux Fe2+, stable dans des conditions réductrices, lechamp de stabilité est fortement dépendant de la pressionpartielle du CO2 (PCO2) et du soufre (pS2-). La magnétite aprécipité à partir des fluides interstitiels pendant la diage-nèse précoce en conditions réductrices, plutôt que dans lesconditions de métamorphisme comme l’a suggéré Zahidi(1994). La sidérite, comme la magnétite, précipite dans lesenvironnements anoxiques très réducteurs où tout le sou-fre est consommé. A potentiel d’oxydo-réduction constant(Eh varie entre -0,4 et -0,2 volts) et à PCO2 variable entre -1 (faible fugacité d’oxygène) et -4 (importante fugacitéd’oxygène), la sidérite peut donner la magnétite selon laréaction suivante :

3 FeCO3 + 1/2 (O2) = Fe3O4 + 3 CO2

275LES MINES DU PLATEAU CENTRAL ET DU MASSIF CENTRAL

FFIIGG.. 66..66..44 :: Vue panoramique du gisement de fer oolithique d’Aït Ammar.FFIIGG.. 66..66..44 :: Panoramic view of the Aït Ammar oolithic iron deposit.

FFIIGG.. 66..66..55 :: Entrée d’une galerie creusée dans les Schistes en dalles à niveaud’oolithes chloriteuses.

FFIIGG.. 66..66..55 :: Gallery excavated in the Schistes en dalles with level of chloritic ooliths.

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276 NOUVEAUX GUIDES GÉOLOGIQUES ET MINIERS DU MAROC - VOLUME 9

FFIIGG.. 66..66..66 :: Colonne lithostratigraphique et pétrofaciès du secteur minier d’Aït Ammar (modifié d’après Zahidi, 1994).FFIIGG.. 66..66..66 :: Stratigraphic column and petrographic facies of the Ait Ammar deposit (modified after Zahidi, 1994).

FFIIGG.. 66..66..77 :: Recristallisation de goethite dans une fente d’ouverture du minerai oolithique. FFIIGG.. 66..66..77 :: Goethite recrystallization in a void opened in the oolithic ore body.

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L’hypothèse la plus valable serait une origine liée à l’alté-ration continentale mobilisant le stock ferrifère très abon-dant dans le socle précambrien (lessivage et altération decendres et laves volcaniques). Il est intéressant de rappe-ler que les teneurs en Al et en Ti, V, Zr, Th, Nb et Sc, indi-quent une altération continentale (Zahidi, 1994).

Le fer oolithique d’Aït Ammar correspond à une disconti-nuité sédimentaire qui s’est exprimée à la fois par ((ii) unarrêt des apports terrigènes ; (iiii) une rupture bathymétriqueet (iiiiii) un changement des conditions physico-chimiquesen mer et sur le continent (Cailleux, 1994 ; Zahidi, 1994).Ce sont ces conditions particulières à Aït Ammar, qui ontassuré le développement intra-sédimentaire des oolithes àcortex silicaté, par concrétionnement au sein d’une matriceriche en fer. La genèse de la formation oolithique d’AïtAmmar a pu être définie comme un « accident » de la sé-dimentation, dans la partie externe de la plateforme conti-nentale (Cailleux, 1994). On doit souligner que de telsdépôts ferrugineux oolithiques s’intercalent dans la sédi-mentation de vastes régions du Maroc, que ce soit en Me-seta occidentale ou dans l’Anti-Atlas, pendant la mêmepériode du Llanvirn-Llandeilo inférieur (Destombes,1976 ; Michard, 1976, figs. 30, 50 ; voir les volumes 3 et6 des Nouveaux Guides, Circuits C5 et C10, et dans le pré-sent volume, les fiches 1.3 et 3.1).

Remerciements :: La relecture de notre manuscrit a été ai-mablement prise en charge par le Pr. C. Hoepffner.

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