N. B. - - Les avis exprimds dans la Chronique de Livres n'engagent que les signataires. Cependant, les observations auxquel/es ceux-ci pourraient donner lieu seront dventuellement publides par rEditeur en une mise au point unique ne ddpassant pas IMtendue de I'ana/yse. L'auteur de la chroniqua aura la facu/td de mettre alors, de fa¢on trds brdve, un point final la discussion.

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1975, 57, n ° 9.

Ni trogen f ixat ion in bacteria and higher plants par R. C. BURNS et R. W. F. HAnVV, in Molecular Biology, Biochemistry and Biophy- sics, vol. 2 1 (Springer-Verlag Berlin, HeideI- berg, New York), 197.5.

Le monde a de plus en plus faim de pro~6ines... et pourt,mt l'as~imilatio~a par ies plantes de l'azote atmo~ph6xiqt~e, lequel eonstitue ha source de loin ia plus importeR.re de ha biosph6re, continue ~ ~ re relativement real eonnue. Le eontraste est grand ai on compare n~s connaissanees sttr la fixation du gaz earbonique par les v6g~aux lors de la ph~tosynth~se.

Toutefois, d, epuis dix ans de tr~s nombreux tra- vaux sur 'Ia fixation de l'azote ont eu lieu, 4ravaux diffieiles, souven.t eon~radietoires ,et qui .n'ont pas encore permis de se faire tree /ride prdeise des m6ea~nismes en jeu. C'est le grand m6rite de R. C. BURNS et R. W. F. HANDY de nous fa$re, en 189 pages et 752 r~fdrenees bibliographiques, une mi , e au point sur la que.~on, dont la elart6 d'expositi~n sa~sfait un lecteur m~me pen averti des problem, s de la nutrition azot6e el la prd- eision ¢~jouit le sp~cialiste.

Les auteur~, atrr~s tm rappel historique et la description des mSthod.es modernes de dosage de l'a~ote (spectrograghi~ de masse avee 15 s, ; r6due- t i o n de l'ae6tylSne...) trai~ent d'abord des ¢ dia- zo t rophs , (1~ pattie, p. 1 h 60), terme qu'ils ont e r ~ pcmr recouvvir l'ensemble des organismes el symbiotes flxan~ l'azote atmosph~xiqtre ct clue l 'on pore, fair ~ra<tuire imparfaitement par les ¢ mmtotropkes ~ : bael6ries (Clostridium, Azoto- baeter, Bact~ries photosynth~fiques...), algues bleues, ass.o~a~ons symbiotiques laches, sym- bioses obli~sdoires (ncMosSt6s des I~gumineuses it Rhizobium, nod~s~t~s des autres Angiospermes tol~l~s oel l~ de l'&ulne fi actinomye~te) sont sue- eesstvement pase~es en ,revue. Les au~euvs essaient onsui~e de retraeer l'ord.re d'apparit2on de ees azo- totrophes sur t,t ~erre, des bact~ries ana~robies adapt$es h l'a~mosphSre r~duetrice des premiers temps.., jusqu'~t la remarquable symbiose observ6e ehez 1~ L~gumineuses, ch~teun des partenaires 6tant i.ndividuellement i,neapable d 'absorber l'azote atmosph6rique. Enfln, dan.s un ehapi.tre /t orien- tation ~cologique les Auteuvs t.raitent du cycle de l'azo~e dans la biosphere en soulignant que; ai l 'aspect qualiSaiif d~s mouvements d'azote est assez

bier eonnu, un bH~n quantitatif est encore loin de pouvoir 6tre dressY.

D~ns une seconde pattie (p. 61 h 167); les Au- tents essaient de pr6sentL~r de la fa~-on la plus syn- th6tique et exhaustive possible 1.es aspects bi~- ch~miques de la fix~ation de l'azote atmosph6rique : - - , g r a n d e s l ign~ de la r6action condui~ant, semble4-il sans interm6diaire, /l NH 3 eax pr6sence d'un r6ductant et d'ATP, m sh-uelure de hi nitro- g6nase, enzyme earaet6risfique des proCoearyotes et eonstitu6e de deux parties (une f, er roprot~ne et une pro~6ine fer-molybd6ne), ~ ein~tique et des- eripfion de la r6action enzymatique (concentration en enzyme, rSles de I'ATP, des fac¢eurs externes et &e l'oxyg~ne, des divers substrats...). Plusieurs mod61es ont 6t6 proposes ; h pr6senoe de deux sites r6actionnels vst aequise, Fun utilis~ pour l 'hydrolyse de I 'ATP et ]e transfert d'61ectrons, l 'autre pour la cal>tation et la r6duction de t'azote, rams les m~canismes exacts sont encore inconnus. Les Au~eurs ,nvisagent enfln .la localisafion intr~- cellulaire de la nitrog6nase, [es diff6rents syst~mes donateurs d'61ect.r~ns envLsag~s dan's la r6d.uction, le r61e des diverses enzymes ct prot~ines associ~es (hydrog6na~e, legh~moglobine...).

Le livre de R. C. BURNS el R. W. F. HARRY est a~nsi une tr~s bonne raise 'all p oin,t sur un sujet en p~ein, e 6volution; il eonstLtuera pour quelques temps un ouvrage de r6f6renee, m6me st, iei et lh, il devra, tr~s vite, 6tre eompl6t6 : tout d~rni6re- ment, les travaux de Jeffrey GmLV au Canada et ceux de Janet PAoA~, 9itle ScowcnoFr et A~an Gmsos en Australie v ien~n~ de montver que le R h i z o b i u m pos..~de h lui seul les informations g6n6tiques n6eessaires ~ la flxativaa d'azo~e alors que, selon l'id6e jusqu'al~rs admise, ] ' information proven ait d~e la 16gumineus~ symbkfdque. G'est le probl6me de tout auvrage eonsacr~ h u.n sujet d'actualit6 el nous n'en voudrons pas aux deux exeellents auteurs.

Pr. Jean-Louis GUmNARa.

T r a n s p o r t a t t he c e l l u l a r level, M. A. SLEIGH et D. M. JENNINGS ~dit. Sympos ia of the Society for Exper imen ta l Biology, 28, 1 vol., 581 p. (Cambridge Univers i ty Press) , 1974, P r ix : £ 10.5.0.

Le 28" Symposium de la Soci~t~ de Biologie exp6rimentale, qui s'est tenu h Londres en ao~tt 1973, avait pour fla~me la mani~re dont les orga- nismes viv~nts assu.rent le transport de sub- s tances: l~n~tration, migration inlxaeellulaire, excretion, ~changes entre cell~les. Les organisa- teurs indiquent clans .la pr6face que ce th~me avait ~t6 choisi dans ~ .l'intention de suseiter des

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