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2S58 79 e RÉUNION ANNUELLE DE LA SO.F.C.O.T. déplacées, 3 fractures de la tête radiale, une fracture de l’épicon- dyle latéral, 3 fractures de l’olécrâne) et 3 contusions simples. DISCUSSION. Le coude de l’enfant reste un piège diagnosti- que et thérapeutique : le diagnostic a été modifié dans 15 dos- siers soit 11 % des cas. Ces fractures étaient non déplacées et avaient été immobilisées à titre antalgique en urgence. Les prati- ciens ont pu rétablir le diagnostic grâce aux agrandissements et aux variations de contraste possibles grâce à l’informatique. L’observation classique du comblement de la graisse périarticu- laire permet une interprétation radiologique de qualité sans méconnaître de pathologie. La révision des dossiers avec réexa- men des radiographies est chronophage, ardue mais essentielle sur le plan de la qualité des soins apportés aux patients consul- tant en urgence et s’avère représenter un bon outil pédagogique. CONCLUSION. Outre l’obligation réglementaire d’interpré- tation radiologique des clichés réalisés en urgence (article D.712-65 du code de la santé publique), cette revue montre l’intérêt et la fiablité de la relecture des clichés archivés informa- tiquement. 58 Analyse d’une série de 217 fractu- res supra-condyliennes du coude chez l’enfant traitées par embro- chage centro-médullaire élastique stable Fabrizio ANNOCARO*, Pierre JOURNEAU, Thierry HAUMONT, Jean-Damien METAIZEAU, Pierre LASCOMBES INTRODUCTION. Les fractures supra condyliennes sont les fractures du coude les plus fréquentes chez l’enfant et plusieurs types de traitements sont utilisés pour stabiliser ces fractures. Le but de ce travail est d’analyser une série continue de 217 fractu- res supra condyliennes traitées par embrochage centro-médul- laire élastique stable descendant. MATÉRIEL ET MÉTHODES. Nous avons revu 217 dossiers de fractures supra condyliennes traitées entre 1991 et 2003 par embrochage centro-médullaire descendant. Elles se répartissent en 143 garçons et 74 filles, d’âge moyen de 7,85 ans (2,3 à 13,4 ans). Le déplacement était de stade III ou IV dans 209 cas. Les complications immédiates, cutanées ou neuro vasculaires sont notées dans 70 observations, et n’ont pas fait modifier le choix du mode de synthèse. Ont été évalués la qualité de la réduction initiale, les éventuels déplacements secondaires, les axes radiographiques de face et de profil ainsi que les amplitudes articulaires à un recul minimum de 6 mois. RÉSULTATS. Toutes les fractures ont consolidé en 4 à 6 semaines. Les résultats radiographiques postopératoires immé- diats étaient anatomiques 173 fois. On retrouve initialement 20 décalages rotatoires, 13 translations latérales, et 11 insuffi- sances d’antéversion. Au recul maximal, on note la persistance d’un varus radiologique dans 18 cas, d’un valgus dans 9 cas et 12 insuffisances d’antéversion de la palette. Les résultats fonc- tionnels finaux ont montré une mobilité normale dans 187 cas, un déficit de flexion ou d’extension inférieur à 10° 21 fois et 9 résultats médiocres (déficit de flexion ou d’extension supérieur à 20°). DISCUSSION. La fracture supra condylienne du coude chez l’enfant, par son faible potentiel de remodelage, nécessite une réduction anatomique dont dépend la qualité du résultat. Les méthodes de stabilisation à foyer fermé sont nombreuses, et cha- cune a ses inconvénients. Les critères de choix de l’ostéosyn- thèse sont la stabilité, et le respect des structures anatomiques. Au prix d’une cicatrice parfois disgracieuse au niveau du V del- toïdien et d’un apprentissage rigoureux de la technique, l’embro- chage descendant fait la preuve de sa qualité de stabilisation initiale jusqu’à la consolidation, sans aucun déplacement secon- daire observé. L’immobilisation plâtrée postopératoire n’est pas nécessaire, ce qui facilite en outre la surveillance locale. Les bro- ches respectent le cartilage de croissance de la palette, mais requièrent une ablation au cours d’une nouvelle anesthésie géné- rale. CONCLUSION. L’embrochage descendant est une méthode fiable, particulièrement stable, mais de réalisation technique délicate, ce dont il faut tenir compte pour le choix thérapeutique. 59 Syndrome du canal carpien chez l’enfant : à propos de 24 cas Mohamed MEDJAHED*, Arielle SALON, Pierre JOURNEAU, Jean-Paul PADOVANI, Christophe GLORION INTRODUCTION. Le syndrome du canal carpien (SCC) chez l’enfant est rare. Les étiologies les plus fréquemment ren- contrées sont des maladies métaboliques génétiques : les muco- polysaccharidoses (MPS), dans lesquelles un dérèglement enzymatique entraîne une surcharge de protéoglycanes dans les tissus conjonctifs et les mucolipidoses de type III (ML). Ces deux maladies regroupent plus de 80 % des étiologies. Le tableau clinique du syndrome du canal carpien de l’enfant est difficile à analyser dans ce contexte en raison de la difficulté de l’examen clinique et de l’existence fréquente d’un retard mental. L’évolution de la compression se fait souvent à bas bruit. MATÉRIEL ET MÉTHODE. Nous présentons une série rétrospective de 24 enfants suivi de 1989 à 2003, présentant un SCC. Nous avons analysé les étiologies, les signes cliniques et les signes électromyographiques. Les constatations opératoires ont été notés et le résultat évalué cliniquement. RÉSULTATS.Il s’agissait de 10 garçons et de 14 filles âgés de 7,5 ans (1-15). Les étiologies étaient 18 MPS, 1 mucolipi- dose, 1 fibrolipome, 1 dysplasie géléophysique, 2 formes fami- *Nathalie Orsoni, Service des Urgences, CHU de Limoges, 2, avenue Martin-Luther-King, 87042 Limoges Cedex. *Fabrizio Annocaro, Service d’Orthopédie Pédiatrique, Hôpital d’Enfants, CHU de Nancy, allée du Morvan, 54511 Vandoeuvre.

59 Syndrome du canal carpien chez l’enfant : à propos de 24 cas

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Page 1: 59 Syndrome du canal carpien chez l’enfant : à propos de 24 cas

2S58 79e RÉUNION ANNUELLE DE LA SO.F.C.O.T.

déplacées, 3 fractures de la tête radiale, une fracture de l’épicon-dyle latéral, 3 fractures de l’olécrâne) et 3 contusions simples.

DISCUSSION. Le coude de l’enfant reste un piège diagnosti-que et thérapeutique : le diagnostic a été modifié dans 15 dos-siers soit 11 % des cas. Ces fractures étaient non déplacées etavaient été immobilisées à titre antalgique en urgence. Les prati-ciens ont pu rétablir le diagnostic grâce aux agrandissements etaux variations de contraste possibles grâce à l’informatique.L’observation classique du comblement de la graisse périarticu-laire permet une interprétation radiologique de qualité sansméconnaître de pathologie. La révision des dossiers avec réexa-men des radiographies est chronophage, ardue mais essentiellesur le plan de la qualité des soins apportés aux patients consul-tant en urgence et s’avère représenter un bon outil pédagogique.

CONCLUSION. Outre l’obligation réglementaire d’interpré-tation radiologique des clichés réalisés en urgence (articleD.712-65 du code de la santé publique), cette revue montrel’intérêt et la fiablité de la relecture des clichés archivés informa-tiquement.

58 Analyse d’une série de 217 fractu-res supra-condyliennes du coudechez l’enfant traitées par embro-chage centro-médullaire élastiquestable

Fabrizio ANNOCARO*, Pierre JOURNEAU,Thierry HAUMONT, Jean-Damien METAIZEAU,Pierre LASCOMBES

INTRODUCTION. Les fractures supra condyliennes sont lesfractures du coude les plus fréquentes chez l’enfant et plusieurstypes de traitements sont utilisés pour stabiliser ces fractures. Lebut de ce travail est d’analyser une série continue de 217 fractu-res supra condyliennes traitées par embrochage centro-médul-laire élastique stable descendant.

MATÉRIEL ET MÉTHODES. Nous avons revu 217 dossiersde fractures supra condyliennes traitées entre 1991 et 2003 parembrochage centro-médullaire descendant. Elles se répartissenten 143 garçons et 74 filles, d’âge moyen de 7,85 ans (2,3 à13,4 ans). Le déplacement était de stade III ou IV dans 209 cas.Les complications immédiates, cutanées ou neuro vasculairessont notées dans 70 observations, et n’ont pas fait modifier lechoix du mode de synthèse. Ont été évalués la qualité de laréduction initiale, les éventuels déplacements secondaires, lesaxes radiographiques de face et de profil ainsi que les amplitudesarticulaires à un recul minimum de 6 mois.

RÉSULTATS. Toutes les fractures ont consolidé en 4 à6 semaines. Les résultats radiographiques postopératoires immé-diats étaient anatomiques 173 fois. On retrouve initialement20 décalages rotatoires, 13 translations latérales, et 11 insuffi-

sances d’antéversion. Au recul maximal, on note la persistanced’un varus radiologique dans 18 cas, d’un valgus dans 9 cas et12 insuffisances d’antéversion de la palette. Les résultats fonc-tionnels finaux ont montré une mobilité normale dans 187 cas,un déficit de flexion ou d’extension inférieur à 10° 21 fois et9 résultats médiocres (déficit de flexion ou d’extension supérieurà 20°).

DISCUSSION. La fracture supra condylienne du coude chezl’enfant, par son faible potentiel de remodelage, nécessite uneréduction anatomique dont dépend la qualité du résultat. Lesméthodes de stabilisation à foyer fermé sont nombreuses, et cha-cune a ses inconvénients. Les critères de choix de l’ostéosyn-thèse sont la stabilité, et le respect des structures anatomiques.Au prix d’une cicatrice parfois disgracieuse au niveau du V del-toïdien et d’un apprentissage rigoureux de la technique, l’embro-chage descendant fait la preuve de sa qualité de stabilisationinitiale jusqu’à la consolidation, sans aucun déplacement secon-daire observé. L’immobilisation plâtrée postopératoire n’est pasnécessaire, ce qui facilite en outre la surveillance locale. Les bro-ches respectent le cartilage de croissance de la palette, maisrequièrent une ablation au cours d’une nouvelle anesthésie géné-rale.

CONCLUSION. L’embrochage descendant est une méthodefiable, particulièrement stable, mais de réalisation techniquedélicate, ce dont il faut tenir compte pour le choix thérapeutique.

59 Syndrome du canal carpien chezl’enfant : à propos de 24 cas

Mohamed MEDJAHED*, Arielle SALON,Pierre JOURNEAU, Jean-Paul PADOVANI,Christophe GLORION

INTRODUCTION. Le syndrome du canal carpien (SCC)chez l’enfant est rare. Les étiologies les plus fréquemment ren-contrées sont des maladies métaboliques génétiques : les muco-polysaccharidoses (MPS), dans lesquelles un dérèglementenzymatique entraîne une surcharge de protéoglycanes dans lestissus conjonctifs et les mucolipidoses de type III (ML). Cesdeux maladies regroupent plus de 80 % des étiologies. Letableau clinique du syndrome du canal carpien de l’enfant estdifficile à analyser dans ce contexte en raison de la difficulté del’examen clinique et de l’existence fréquente d’un retard mental.L’évolution de la compression se fait souvent à bas bruit.

MATÉRIEL ET MÉTHODE. Nous présentons une sérierétrospective de 24 enfants suivi de 1989 à 2003, présentant unSCC. Nous avons analysé les étiologies, les signes cliniques etles signes électromyographiques. Les constatations opératoiresont été notés et le résultat évalué cliniquement.

RÉSULTATS. Il s’agissait de 10 garçons et de 14 filles âgésde 7,5 ans (1-15). Les étiologies étaient 18 MPS, 1 mucolipi-dose, 1 fibrolipome, 1 dysplasie géléophysique, 2 formes fami-

*Nathalie Orsoni, Service des Urgences, CHU de Limoges,2, avenue Martin-Luther-King, 87042 Limoges Cedex.

*Fabrizio Annocaro, Service d’Orthopédie Pédiatrique,Hôpital d’Enfants, CHU de Nancy, allée du Morvan,

54511 Vandoeuvre.

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RÉSUMÉ DES COMMUNICATIONS 2S59

liales et 1 idiopathique. L’examen clinique objectif était pauvre.La maladresse et les paresthésies ont été révélatrices, mais l’exa-men clinique objectif était difficile chez l’enfant jeune ou porteurd’un retard mental. Nous avons retrouvé un déficit sensitif dans83 % des cas. Le signe de Tinel et le test de Phalen ont étéretrouvés 2 fois. L’EMG, systématique et bilatéral a montré dessignes d’atteinte motrice dans 14 cas. Tous les enfants ont étéopérés à ciel ouvert. Dans les MPS, nous avons constaté un liga-ment transverse très épais, une synoviale hypertrophique et unecompression nerveuse macroscopiquement importante et carac-téristique. Le recul moyen était de 44 mois (4-149). La récupéra-tion subjective a été observée dans 91 % des cas. L’évaluationmotrice a été difficile.

DISCUSSION. Le SCC de l’enfant est rare et souvent asymp-tomatique. Le diagnostic est souvent tardif en raison des autresatteintes de la maladie, et montre des formes très déficitaires. Aucours de la surveillance d’une maladie métabolique de sur-charge, un examen clinique systématique et un EMG doit per-mettre de faire un diagnostic précoce. Lorsque l’atteinteélectromyographique existe, une chirurgie décompressive bilaté-rale est indiquée et apporte toujours une amélioration. Les élé-ments cliniques de surveillance de cette récupération sontpauvres, et l’EMG peut avoir un intérêt.

60 Le syndrome du retinaculum desextenseurs après fracture distaledu tibia : étude anatomique

Thierry HAUMONT*, Laurent ZABEE,Jean-Damien METAIZEAU, Pierre JOURNEAU,Pierre LASCOMBES

INTRODUCTION. Certaines fractures décollement épiphy-saire du tibia distal, peuvent être responsables d’un syndrome dit« du retinaculum des extenseurs ». Ce syndrome se traduit parune douleur, un œdème de la cheville, une hypoesthésie de lapremière commissure, une parésie du muscle long extenseur del’hallux, et une douleur à la flexion passive de l’hallux. Mubaraka montré dans ce syndrome que la pression dans la loge anté-rieure était supérieure à 40 mmHg (40 à 130 mmHg) sous le reti-naculum supérieur des extenseurs alors qu’elle était inférieure à20 mmHg au dessus. Il s’agit donc d’un syndrome partiel de laloge antérieure. Il se constitue dans les 24 premières heures post-traumatiques et semble initié par un œdème musculaire. Le butde ce travail anatomique est d’étudier la topographie des fibresmusculaires des muscles long extenseur de l’hallux,extenseurcommun des orteils, tibial antérieur et 3e fibulaire par rapport auretinaculum du cou-de-pied et ainsi confirmer l’hypothèse étio-pathogénique avancée.

MATÉRIEL ET MÉTHODE. L’étude inclut 13 pièces anato-miques fraîches. L’engagement des fibres musculaires sous leretinaculum supérieur des extenseurs est mesuré à partir du bordsupérieur du retinaculum, sachant que les fibres musculaires

antérieures sont plus courtes que les postérieures. Les résultatsaprès dissection montrent, concernant le long extenseur de l’hal-lux, un cas où seul le tendon est engagé. Dans les 12 autres cas,la longueur moyenne d’engagement des fibres musculaires étaitde 7 cm. L’extenseur commun des orteils est engagé 6 fois sur13 (longueur moyenne d’engagement : 5,3 cm). Les fibres mus-culaires du muscle tibial antérieur sont engagées dans 8 cas sur13 (longueur moyenne d’engagement : 2,6 cm). Le muscle3e fibulaire, inconstant, était présent dans 6 cas sur 13 et alorstoujours engagé (longueur moyenne d’engagement : 5,2 cm).

DISCUSSION. Notre étude anatomique a quantifié l’impor-tance de cet engagement musculaire mettant en évidence l’inté-rêt dans le syndrome du retinaculum des extenseurs, d’uneaponévrotomie courte, centrée sur le retinaculum supérieur desextenseurs. Elle permet également dans le même temps l’abordde la physe fracturée, la désincarcération fréquente du périoste etl’ostéosynthèse. Le retinaculum inférieur peut être le plus sou-vent respecté, évitant la saillie importante des tendons extenseursà la face antérieure de la cheville.

61 Arthrodèse antérieure et posté-rieure dans les spondylolisthésisde haut grade chez l’enfant

Gérard BOLLINI*, Jean-Luc JOUVE,Franck LAUNAY, Elke VIEHWEGER,Jean-Marc GUILLAUME, Michel JACQUEMIER

INTRODUCTION. Il n’existe pas dans la littérature de consen-sus concernant la nécessité de réduction et/ou de fusion de lacolonne antérieure dans le traitement chirurgical des spondylolis-thésis de haut grade chez l’enfant. Nous présentons une série de8 enfants consécutifs présentant un spondylolisthésis de haut gradetraités chirurgicalement par arthrodèse antérieure et postérieuresans réduction en utilisant un abord chirurgical postérieur unique.

MATÉRIEL ET MÉTHODES. Huit patients (âge moyen de11,9 ans) ont pu être étudiés. Le suivi moyen était de 3,4 ans.Les dossiers et les radiographies de tous ces enfants ont pu êtrerevus. Les huit patients ont également été revus cliniquement, etun bilan radiographique et tomodensitométrique a pu être obtenupour chacun d’entre eux. Nous avons mesuré le grade du spon-dylolisthésis, la lordose thoracolombaire et l’angle lombosacré.Nous avons également évalué sur la tomodensitométrie la qualitéde la fusion antérieure et postérieure.

RÉSULTATS. Un patient avait un spondylolisthesis de grade3, tandis que 6 autres étaient classés en grade 4 et un en grade 5.D’un point de vue chirurgical, nous avons réalisé l’exérèse del’arc postérieur de L5, une fusion postérolatérale sans instrumen-tation, et une arthrodèse antérieure en utilisant la même voied’abord ainsi qu’un matériel de stabilisation mécanique primaireS1-L5 rétrograde. Nous avons utilisé pour cette stabilisation ungreffon fibulaire dans 1 cas, une vis spongieuse dans 2 cas, et

*Mohamed Medjahed, Service d’Orthopédie et TraumatologiePédiatriques, Hôpital des Enfants-Malades, 149, rue de Sèvres,

75015 Paris.

*Thierry Haumont, Service de Chirurgie Infantile Orthopédique,Hôpital Brabois-Enfants, 1, rue du Morvan,

54511 Vandoeuvre-lès-Nancy.