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Page 2 Les Echos hebdo N° 1495 du 20 avril 2018

CYAN-MAGENTA-JAUNE-NOIR

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du Pr Amadou Aliou N’Diaye, ancien président de la

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Au cours de ces journées,les participants seront outillés etpréparés à l’élaboration de leursplans d’action à travers des ses-sions d’approche méthodologiqueà la planification stratégique,l’adaptation à la gestion opération-nelle, administrative, ainsi que lesoutils de médiation.

Ils seront également confortésdans la mise en œuvre de leursmissions axées sur  : l’informationet la sensibilisation sur le proces-sus de paix, l’identification desmécanismes de médiation et de

gestion, l’identification, au niveaulocal, les forces sociales capablesd’influer sur le règlement diligentdes conflits, la promotion des ini-tiatives locales de soutien à laréconciliation.

Il a saisi l’occasion pour adres-ser aux partenaires qui nousaccompagnent dans cette œuvrede construction de la paix, à savoirl’UE à travers l’ERP, la GIZ à tra-vers le PASP, la Minusma,l’Unesco, le FBA et le Pnud.

Pour sa part, la porte-paroledes partenaires techniques et

financiers (PTF), non moins, char-gée d’affaire, Manuela Riccio, arévélé que les PTF apportent unappui institutionnel au ministère dela Réconciliation et de la Cohésionsociale.

Il s’agit du partenaire historiquede la réconciliation qu’est la GIZ etqui appui le processus aujourd’huià travers le projet d’Appui à la sta-bilisation et à la paix (PASP), del’Union européenne qui finance leprojet « Ensemble vers la réconci-liation pour la paix » (ERP), de laMinusma et à travers la division

des affaires civiles qui continued’apporter son soutien logistique,technique et financier au proces-sus de prévention et résolutiondes conflits communautaires, plusrécemment de l’Unesco avec sonprojet « Les jeunes acteurs pour lapaix et la réconciliation », et de laFolke Bernadotte Academy (de lacoopération Suédoise) qui viendraappuyer le ministère en matière deplanification ou de méthodologiede médiation.

« La mise en place récente deséquipes régionales d’appui à laréconciliation, les ERAR, illustreune volonté politique forte du gou-vernement de déployer des per-sonnes ressources de proximitéayant vocation à identifier et trai-ter, au plus près des réalités com-plexes du terrain, les foyers deconflits et les dynamiques decohésion sociale  », a expliqué la

porte-parole.Toutefois, indique-t-elle, mal-

gré les avancées notables entermes de mise en œuvre des dis-positions sécuritaires, institution-nelles et politiques de l’Accord depaix, force est de constater que ladimension réconciliation de l’ac-cord demeure un chantier de pre-mière importance, tant les conflitsinter et intra-communautairesdemeurent présents et la situationsécuritaire, au nord comme aucentre, volatile.

Et de conclure que ce proces-sus de planification servira à opé-rationnaliser les ERAR, ainsi qu’àcréer un précédent, un exemple,tout à la fois en termes d’efficacitéde gestion que d’impact auprèsdes populations.

|�IbRAHIMA NDIAyE

Les Echos hebdo 1495 du 20 avril 2018 Page 3

Actualités

CYAN-MAGENTA-JAUNE-NOIR

Recrutés courant mars 2017parmi 17  000 candidats, les 350élèves sapeurs-pompiers vontrecevoir à Ségou une formationmilitaire de 4 mois.

Les jeunes recrus vont yacquérir l’endurance et la discipli-ne militaire nécessaires à l’exerci-ce du métier de sapeur-pompier.Cette étape va être suivie d’uneformation professionnelle desapeur-pompier à Bamako.

Une dizaine de véhicules del’armée à bord desquels les élèvessapeurs-pompiers ont pris ledépart dans la grande cour de laProtection civile, sous l’émoi desparents et proches entrain de fil-mer.

Pour marquer le début de leurformation, ils ont été accompa-gnés par les responsables admi-nistratives et formateurs de laProtection civile et sous le regardlointain de leur famille restée à laporte.

Les 350 jeunes recrus com-mencent une vie de militaire où onleur inculquera la discipline, larigueur et le comportement militai-re, toutes choses indispensablespour mener à bien la carrière desapeurs-pompiers.

Selon le directeur général de laProtection civile, colonel SeydouDoumbia,  la devise de la protec-tion civile  : «  sauver ou périr »demande beaucoup de courage.

Pour ce faire, le métier desapeurs-pompiers a des exi-gences, des contraintes et deman-de un don de soi et, cela ne peutréussir sans une bonne formationmilitaire.

Il a demandé aux jeunesélèves de se conformer aux règleset consignes de la vie militaire.«  Tous ceux qui ne pourront passe plier aux exigences militaires,seront simplement extirpés dulot », a-t-il mis en garde.

Le colonel Seydou Doumbia asouligné que : « c’est une premiè-re à la protection civile de recruterautant de filles. Elles sont aunombre de 111 sur les 350 élèvessapeurs-pompiers ».

|�AMINATA TRAORÉ

PROTECTION CIVILE

350 élèves sapeurs-pompiers en formation

RECONCILIATION NATIONALE

Vers un plan stratégique

ils sont 350 jeunes recrus au compte de la Protection civile à partir en forma-tion au Centre d’instruction de ségou. C’était le jeudi 19 avril 2018, où le direc-teur général de la Protection civile, colonel seydou Doumbia, accompagné deson staff, leur a souhaité courage, abnégation et respect strict des consignes.

Les syndiqués pointent dudoigt la responsabilité du ministrede l’Enseignement supérieur etde la recherche scientifique dansle dysfonctionnement de l’ENI-ABT. Un dysfonctionnement quientrainera la destruction de l’une

des meilleures Ecoles d’ingénie-ries de la Sous Région. Toutesles activités pédagogiques sontainsi suspendues jusqu’à la nomi-nation du nouveau directeurgénéral indique le document anous adressé. Il est signé par le

secrétaire général du comitéSnesup/Eni-ABT, Dr. OumarGuédiouma Traoré.

En plus de cette revendication,le comité Snesup/Eni-ABT exigele paiement immédiat des mon-tants des heures supplémentaires

de l’année académique 2016-2017 arbitrairement prélevés, lepaiement immédiat des rappelsd’avancement des contractuelsde l’Eni-ABT. Aussi, la réparationimmédiate des préjudices causésaux travailleurs par le tripatouilla-ge de la direction des étatsd’heures supplémentaires établispar les Départements d’enseigne-ment et de recherche (DER) etarrêtés du ministre de

l’Enseignement supérieur et de laRecherche scientifique, destâches liées aux examens, à l’in-demnité de déplacement et demission, des frais de concours ettests. La prise en charge de la for-mation du personnel par le Fondsde la formation des formateurs estaussi une des exigences du comi-té Snesup/Eni-ABT.

|�AMINATA TRAORÉ

ENI-AbT

Les activités pédagogiques suspendues les travailleurs du comité syndical (Ensup) de l’Ecole national d’ingénieurAbderrahmane baba Touré (Eni-AbT) sont en arrêt de travail depuis le 3 avril2018. ils exigent la nomination immédiate du nouveau directeur général del’Eni-AbT dans le strict respect des textes et procédures.

les équipes régionales d’appui à la réconciliation étaient mercredi dernier ensession de planification pour l’élaboration de leurs plans d’action.

TROIS QUESTIONS A…

LT. C Thiam Samaké chef service rela-tions publiques et coopération à la Dg

de la Protection civileLes Echos : Aujourd’hui, il

y a une montée en puissancedes services de sapeurs-pompiers, pouvez-vous nousparler de cette montée enpuisse ?

La montée en puisse de laProtection civile s’explique parles évènements actuels. Laprotection civile n’était pas pré-sente dans toutes les régionsdu Mali, aujourd’hui elle est par-tout, même dans les nouvellesrégions. Avant, on ne pouvaitpas gérer plusieurs interventions à la fos, actuellement de par nos sta-tistiques, la Protection civile est entrain de galoper face en tout cas auxmissions assignées.

Les Echos : Avez-vous les équipement nécessaires pour faireface à la demande ?

Les services de protection civile sont chers pour tous les pays dumonde, pas qu’au Mali seulement, mais dans la sous région, le servicede protection civile du Mali est le meilleur, de part sa composante, l’or-ganisation et de part les matériels de travail, bien que des efforts sontencore à consentir pour que la Protection civile soit beaucoup plusrépondant.

Nous sommes recrutés, payés et équipés par l’Etat. Il est tempsqu’il soit épaulé par les opérateurs économiques qui doivent penserdans leurs investissements dans le pays aux installations de sécurité.

Les Echos : il y a-t-il une périodicité dans les recrutements dela protection civile ?

Le recrutement est maintenant successif à la protection civile. Ilintervient une année après la fin d’un processus de recrutement. Selonl’organigramme, les recrutements sont successifs et il en aura jusqu’en2021. Cela est inclu dans le programme même de la sécurité.

|�A.T.

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Page 4 Les Echos hebdo N° 1495 du 20 avril 2018

CYAN-MAGENTA-JAUNE-NOIR

Echos des régions

L’avocat, écrivain et leaderpolitique et associatif, MeAboulaye Garba Tapo est décédévendredi 13 avril.    En plus d’êtreun politique, Me Tapo a inscrit sonnom sur la liste des auteursmaliens. Parmi les romans, il y aentre autres : « Cours de droit desobligations  » 1996 aux éditionsJamana, «  l’HéritageEmpoisonné », paru en 2004 auxEditions Harmattan de Paris,« Fantankin », paru aux  EditionsJamana, en 2006, «  les EpousesCommunes  », paru aux EditionsJamana en  2010.

«  Nous perdons un desauteurs les plus   lus de notreMaison d’édition. A chaque foisque Me Tapo nous a proposé desmanuscrits, nous n’avons pashésité à les prendre tellement, cesécrits étaient bien rédigés  »,témoigne un responsable desEditions Jamana.  

Me Tapo était de ceux-là dont

la rigueur, la discipline dans le tra-vail était un atout. Ses collabora-teurs retiennent de lui, un tra-vailleur exigeant. L’homme a misson savoir à la disposition desMaliens.   

Avocat au barreau malien, etancien ministre de la Justice,Garde des Sceaux, leader poli-tique, Abdoulaye Garba Tapoavait fondé le Rassemblementnational pour la démocratie (RND)dans les années 2000.  Une for-mation politique qui, plus tard, afusionné avec l’Alliance pour ladémocratie au Mali-Parti africainpour la Solidarité et la Justice(Adéma/PASJ).

Membre du Rassemblementpour le Mali (RPM), Me Tapo  per-sonnalité modeste et engagée, MeTapo selon, Moussa Bolly est àl’origine de « courageusesréformes et positions pour com-battre le dysfonctionnement del’appareil judiciaire malien ».

Ces œuvres reflètent en toutcas une farouche volonté de s’en-raciner dans « la pure stricteauthenticité malienne pour mettreau goût du jour son expériencepersonnelle ».

Maître Abdoulaye Garba Tapoest natif de Mopti, Il a décrochéson Baccalauréat en  philo-langues en  juin 1973 avec lamention assez bien. L’année sui-vante (1974), il entre à l’Ecole nor-male supérieure de Bamako(ENSUP) où il sortira avec undiplôme en Anglais en 1978. Enquête perpétuelle du savoir, MeTapo s’envole en 1979 pour laFrance en vue d’approfondir sesconnaissances à la Faculté deDroit d’Angers où il sortira avecune  Maîtrise en Droit Privé. Uneannée après l’obtention de samaîtrise, il entre à l’Université desSciences Sociales de Toulousetoujours en France, il revient avecun DEA  en Droit des Affaires.Puis, il décrocha  son Doctorat enDroit Privé, une thèse  soutenue àl’Université Cheick Anta Diop deDakar au Sénégal.

Fort de toutes  ces qualifica-tions et expériences acquises, MeTapo a occupé plusieurs fonctionsde responsabilité de 1980 à nosjours.  Il a successivement étéassistant de Droit Privé à laFaculté de Droit de Dakar de 1980à 1981, assistant en Droit privé àla Faculté de droit de Niamey(1981/1983). Depuis 1983, il estchargé de Cours à l’ENA, à    laFaculté de Droit et à l’UniversitéCatholique de Bamako. En 1986,Me Tapo  est inscrit au Barreau duMali, alors commence une richecarrière d’avocat d’affaires.

En 2002, Amadou ToumaniTouré le nomme à la tête dudépartement de la Justice etGarde des Sceaux.  Il apassé   deux ans à apporter desreformes importantes au sein de lajustice malienne. Un changementbien apprécié par les Maliens.Avec sa disparition la nationmalienne perd un digne fils.

« Les morts ne sont pas morts,ils sont dans l’eau qui coule, dansle vent qui souffle  …» ( BiragoDiop).

Dors en paix Me Tapo ! |�A.S.

DECES D’AbDOULAyE gARbA TAPO

Jamana perd un auteur de valeur Eminent avocat au barreau du Mali, Me Abdoulaye Garbo Tapo en plus d’êtrehomme politique a été auteur de plusieurs livres édités aux Editions Jamana.Avec sa disparition, Jamana perd un des auteurs les plus lus.

ME AbDOULAyE gARbA TAPO

La mort d’un homme de Droitil a été discret jusque dans la mort ! Me Abdoulaye Garba Tapo a été porté enterre le samedi dernier, après un passage terrestre bien rempli.L’annonce du décès de Me Abdoulaye Garba Tapo a été comme une douche froide pour toute la nationmalienne, tant personne ne s’y attendait ! Ils ont été nombreux les témoins qui lui ont parlé jusqu’à la veillede sa disparition. D’ailleurs, samedi 7 avril, personnellement, nous avons animé une conférence à l’InstitutFrançais de Bamako sur l’importance de la lecture. Après, nous avons discuté 15 bonnes minutes sur lapolitique malienne.Avant Me Mamadou Ismaël Konaté, Me Abdoulaye Garba Tapo a été celui que le régime a lâché au profitdu non droit. Ministre de la Justice sous ATT, il a été celui qui a amené les grandes réformes.Avocat discret, écrivain talentueux, malgré sa grande taille, frêle, ses connaissances incommensurableset son réseau envié, il faisait tout pour passer inaperçu.L’homme a eu une vie terrestre bien remplie, en qualité de professeur, d’avocat, de ministre de laRépublique et d’écrivain.Dors en paix maître !

|�ALEXIS KALAMbRy

HUMEUR

Indifférence coupable !La mort de Me Abdoulaye Garba Tapo, et la mise en terre de sadépouille dans le silence assourdissant des médias d’Etat, est un vraiscandale, surtout un grand scandale. De 1607 à aujourd’hui, je mesure combien Shekspear est toujours d’ac-tualité dans mon pays à travers sa mythique pièce qui campe le per-sonnage de Coriolan.Quand je pense que des gueux et des marchands de vent sont décorésau Mali à longueur de journées et, que cet intellectuel brillant, profes-seur émérite, grand Avocat, grand serviteur de l’Etat, ancien Garde dessceaux, ministre de la Justice s’en est allé dans l’indifférence totale dela République, je ne puis m’empêcher de penser au discours deCoriolan face à Rome. Oui certains me diront pourquoi s’étonner quand celui qui incarneaujourd’hui la République et l’Etat a pour modèle en la matière un dic-tateur? Et tout ça parce qu’il a le tort d’être opposé au tragique modèle de gou-vernance qui a cours chez nous depuis bientôt cinq ans. Ah que c’est à la fois petit et mesquin. Ce que le Président IBk medonne à voir à l’occasion est aux antipodes de ce que je croyais aupa-ravant savoir de lui.Foin des breloques et autres joyeusetés du genre, la mort d’un ancienministre doublé d’écrivain et de professeur d’université ayant accomplide grandes missions de service public devrait transcender nos cli-vages.Heureusement que ses étudiants, les avocats qu’il a formés, sesconfrères, ses collègues enseignants, les ressortissants de Mopti àBamako, ses amis et les membres de «Mali avance» plus quelquesrares militants du parti de l’abeille solitaire, l’ont pleuré et dignementaccompagné à sa dernière demeure. Même mort vous n’avez pucacher sa grandeur, sa stature patriotique de citoyen perpétuellementengagé dans le combat pour un Mali toujours debout et toujoursmeilleur. Il s’était affranchi du carcan du parti au profit de membre d’as-sociations citoyennes afin d’avoir la liberté de parole et d’action lui per-mettant de toujours plonger dans la plaie le fer rouge. Oui, en de pareilles circonstances, quand la République se dérobe àses devoirs, je tendrai à toujours donner raison à Coriolan dans cer-taines de ses envolées.Dors en paix Sarafo, tu n’as pas vécu inutile, tu as accompli plus queton devoir de citoyen comme aimait à le dire le Président Konaré.Tes soliloques pas comme certaines rhétoriques aux pâquerettesnaines ont fait pousser des arbres dont les fruits à leur parfum et à leurgoût portent et porteront la promesse du Mali de ton aspiration. Continue dans l’altérité du Seigneur d’accompagner et de bénir lesacteurs du changement. Qu’Allah te fasse miséricorde pour et dans le siècle des siècles.

|�ME bOUbACAR KARAMOKO COULIbALy

Nb. : Le titre est de la rédaction.

Repose en paix Me Abdoulaye garba Tapo !

Une foule nombreuse,inconsolable, de parents,d’amis, de collègues,

d’anciens étudiants et decamarades de lutte ont amenéMe Abdoulaye Garba Tapo à sadernière demeure au cimetièrede Djélibougou après la prièremortuaire à la mosquée cesamedi 14 avril 2018.

Il y a juste une semaine, levendredi 6 avril, tu me disais,Maître, que tu viens de termi-ner la mise à jour de ton livre«  Droit des obligations  » éditéaux Editions Jamana, il y aquelques années. Tu as promisde nous le remettre la semaineprochaine.

Nous avons parlé de la pira-terie dont sont victimes lesœuvres culturelles. L’insécuritén’était pas seulement phy-sique, mais aussi culturelle. Tum’as alors parlé des efforts quetu as fournis pour l’élection duprésident de la République ente fondant sur les qualités« supposées » ou «  réelles ».

Je t’ai informé que j’ai voté dèsle premier tour pour le mêmecandidat, pour les mêmes « rai-sons  » alors que nous nesommes pas du même partipolitique.

Nous avons parlé de l’Etatde notre pays et surtout de l’in-sécurité que connaît notrerégion, Mopti.

Tu m’as dit que la tâchereste très lourde pour ramenernotre pays dans un « Etat nor-mal » et que nous n’avons pasle droit de désespérer. Nousavons conclu que pour le Maliaucun effort n’est de trop. Je nesavais pas pas que c’était notredernière conversation.

Jamana te dit merci pour laconfiance et l’immense estimeque tu avais pour le personnel.Tu as toujours été égal à toi-même  : digne, foncièrementpatriote et d’une humilité désar-mante. Qu’Allah t’accueilledans son paradis.

|�HAMIDOU KONATÉ

Directeur Jamana

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Les Echos hebdo 1495 du 20 avril 2018 Page 5

CYAN-MAGENTA-JAUNE-NOIR

Politique

Les activistes sont passésun à un pour donner leur pointde vue sur l’Alternance quiconstitue à porter tous àKoulouba sauf IBK, selonAmara Sidibé ‘’Trop c’est trop’’,Amadou Beydi Dia, CamaradeBen et plusieurs autres acti-vistes l’Alternance est la seuleissue pour battre IBK.

Par contre, Ras Bath estimeque l’Alternance peut venir dedeux cas, soit la personne(candidate) en question devientune alternance ou bien, lasociété la pousse à l’alternan-ce. Pour le guide du CDR, sansun constat réel sur les grandssecteurs de développement etde trouver des réponses adé-quates à ces problèmes, aucu-ne alternance ne peut être envi-sagée.

«  Il n’est jamais trop pourbien faire mais, il urge de fairece bilan afin de trouver d’uncommun accord, une alternan-

ce au nom et pour le Mali », aindiqué le Guide Ras Bathcomme il l’a toujours évoquédepuis le sursis à la révisonsconstitutionnelle par IBK.

Ras Bath a invité lesMaliens à s’intéresser et àveiller à la sincérité des élec-tions. Selon lui, un contratsocial existe entre l’élu et sesélecteurs et il est du devoir desélecteurs de participer à labonne exécution dudit contrat.M. Bathily a informé que surplus de 1, 300  million d’élec-teurs qui devraient être enrôlésentre octobre et décembre2017, moins de 200  000 l’ontété avec plus de 300  000cartes Nina disponibles. «  Ilfaut un réel travail de diagnosticavant d’entamer l’alternance »,a conseillé Ras Bath.

Dans 105 jours, nousaurons l’occasion de changer lecours des choses. Le préalableà l’alternance, ce sont les élec-

tions crédibles, une coalitionsous un manifeste de communaccord », a fait croire le défen-seur de l’unique candidat ausein de l’opposition, TiébiléDramé.

Après la description négati-ve du bilan d’IBK, SoumaïlaCissé a signalé sa peur pourune crise postélectorale. Pourque le Mali ne vive pas cegenre de crise en plus de cellequ’il traverse, le chef de file del’opposition a confié avoirdemandé l’arbitrage du conseilde sécurité de l’Onu, de laCédéao et de l’UA pour la certi-fication des résultats des élec-tions pour plus de transparen-ce.

‘’Tous contre IBK’’, a été leslogan et des activistes et lespoliticiens présents à l’événe-ment.

|�KOUREICHy CISSÉ

(stagiaire)

ELECTION PRESIDENTIELLE

L’alternance 2018 en discussionQuel contenu, quel programme et quelle stratégie faut-il donner à l’Alternance2018  », était la raiosn d’un espace d’échanges entre les jeunes activistes ethommes politiques. ils etaient entre autres, soumaïla Cissé chef de file de l’op-position, Tiébilé Dramé, Moussa sinko Coulibaly, Mohamed bathily dit rasbath, Etienne Fakaba sissoko… C’était à la Maison de la Presse le 14 avril 2018.

L’information a été donnée àla faveur d’une conférence depresse tenue lundi dernier à laBourse du travail. Les acteursdu Mouvement ont édifié lesjournalistes sur des commen-taires à propos de leur actionnationaliste du 26 mars dernier,mais aussi des interrogationssur les prochaines étapes deleur lutte. L’objectif était de sou-lever ces paradoxes. «  Nousavons posé des actes que cer-tains ont jugés à l’extrême. Eneffet, tout en rappelant que nousne sommes point des extré-mistes, nous estimons que nosinterrogations à l’endroit de ladiplomatie française et notreappel au respect des valeursrépublicaines méritent desréponses idoines de la part de laFrance  », a expliqué le porteparole du mouvement, MoussaCoulibaly. Pour lui, c’est unefaçon pour eux, d’exprimer leurindignation face au double visa-ge de la présence militaire fran-

çaise au Mali. M. Coulibaly aégalement révélé qu’”aujour-d’hui dans notre pays, uneforme d’irresponsabilité politiques’est installée depuis des décen-nies”. C’est à cet effet que lesacteurs déplorent qu’en cinqans, s’est substituée une autreforme d’hyper-responsabilitéd’un gouvernement qui a trahidans la priorité, dans la stratégiedans le choix du partenaire.«  Dès lors, survient notre prisede conscience intitulée, «  on atout compris waati sera ».

«  Ce concept vise à nousécarter de toute politique politi-cienne, nous revêtir des valeurspatriotiques et mettre en, gardetout esprit, voulant abuser denotre vision et nous détournerde notre objectif qui est celui deréaffirmer notre soutien exclusi-vement à la seule et uniquearmée malienne, dans sa mis-sion régalienne de la reconquê-te du territoire national  ».Cependant, le Mouvement déci-

de de rester vigilants par rapportau contexte électoral, tout enayant à l’œil notre objectif princi-pal. «  C’est pourquoi, notremouvement décide en touteliberté, à partir d’aujourd’hui derompre temporairement nosactivités sur le terrain et conti-nuer nos concertationsd’échanges et de sensibilisa-tions à l’intérieur et à l’extérieurdu pays ».

Ce délai constitue pour lemouvement, une phrase d’ob-servation et d’analyse desenjeux du contexte qui mobili-sent tous les esprits en cemoment, car il est aussi évidentpour nous, que seul le Malivaille, a conclut le porte parole.A la série des questions, le mou-vement a laissé entendre qu’ilne soutien aucun candidat auxélections présidentielles etdemande aux hommes poli-tiques à mettre le Mali au-des-sus de tout.

|�IbRAHIMA NDIAyE

MOUVEMENT « ON A TOUT COMPRIS WAATI SERA »

Suspend momentanémentses activités

En prélude à la présidentielle 2018, le Mouvement « on a tout compris, waatisera » a décidé de rompre temporairement ses activités sur le terrain et conti-nuer ses concertations d’échanges et de sensibilisation à l’intérieur et à l’ex-térieur du pays. Ce délai, selon son porte-parole, Moussa Coulibaly, constituepour le Mouvement, une phase d’observation et d’analyse des enjeux ducontexte qui mobilisent tous les esprits en ce moment, car  « il est aussi évi-dent pour nous, que seul le Mali vaille », dit-il.

Pour lui, la classe politiquemalienne partage le même pointde vue sur les élections et veutsurtout qu’elles se déroulent dansles temps. Il faudrait que laCommunauté internationale s’as-sure que cela se passe dans latransparence de la même manièreque les élections 2013 ont étéfaites dans une parfaite transpa-rence. Il faudrait que ceux de 2018soient aussi clairs, afin de prouverque la démocratie est appliquéeavec respect et vigueur.

S’agissant du bon déroule-ment, un accord pour réviser la loiélectorale a débouché sur un pro-jet de loi consensuelle d’où ladécision de l’Assemblée qui pré-conise de produire 8 millions decartes d’électeurs.

La Minusma, quant à elle,apporte son appui technique etlogistique afin de garantir lesbonnes ressources transportant etle matériel électoral pour lesagents et garantir la protection etla sécurité de gestion du conten-tieux électoral.

Le temps imparti pour le bondéroulement et la distribution deces cartes est assez restreint etcela inquiète plus d’un. La solutionest de trouver le meilleur moyen,afin d’aboutir au respect du bondéroulement des élections dansun climat de paix et de transparen-ce.

| Jamal Aboubacar IbrahimCheick Diop

(stagiaire)

ELECTION PRESIDENTIELLE

La Minusmaappuiera le MaliM. Mahamat saleh Annadif, représentant spécialdu secrétaire général pour le Mali au Conseil desécurité a tenu une rencontre au cours de laquelleil a abordé les élections au Mali, mercredi dernierà New York, au siège des Nations unies.

Le torchon brûle entre leGroupement et associations descheminots du Mali et le gouverne-ment à propos du chemin de ferDakar Bamako. Mardi en point depresse, les responsables du servi-ce ferroviaire ont décrié les condi-tions pénibles dans lesquelles lestravailleurs opèrent.

La réunion des experts desdeux Etats du 6 décembre 2015avait décidé de la prise en chargedu personnel pendant 6 mois, undélai qui pourrait être prorogé aubesoin, compte tenu des délaisliés au temps nécessaire pour lacommande et la disponibilité despièces de rechange ainsi que laréalisation des travaux de la voie.Mais les cheminots ont été surprislorsque le ministre des Financeset de l’Economie indique dans unelettre l’inexistence de crédit bud-gétaire et demande à ce que lesressources de la société prennenten charge lesdits salaires. Il fautsavoir que le chemin de fer duMali ne dispose que d’une seulelocomotive en piteux état pour unerecette moyenne mensuelle de 29millions de F CFA pour descharges liées à sa circulation, de15 millions de F CFA en carbu-rant, alors que la masse salarialedes travailleurs est estimée à 180millions de F CFA.

De nos jours, les travailleursne sont pas en possession deleurs salaires depuis le mois defévrier et les réclament avant le 27avril. Ils demandent à l’Etat et pré-cisément au président IBK de tenir

sa promesse de 4 milliards de FCFA et la dotation du service delocomotives. Pour les cheminots,c’est la volonté politique qui n’y estpas, mais ils estiment qu’ils sontdes Maliens au même titre queceux du Nord dont l’Etat n’hésitepoint à satisfaire toutes lesdoléances.

Les cheminots envisagent unegrande marche si l’Etat ne donnaitpas une suite favorable à leursdoléances, c’est-à-dire le paie-ment des salaires de février etmars avant le 27 avril, la prise encharge des salaires par l’Etat duMali jusqu’à la mise en œuvre dunouveau schéma institutionnel, lepaiement des indemnités dedépart des agents à la retraite de2017, l’acquisition d’outils de pro-duction c’est-à-dire des locomo-tives, des wagons et la réhabilita-tion de la voie. En outre, les che-minots sollicitent une réunion detoute urgence du comité inter Etat.

Dans une lettre confidentielledu Premier ministre adressée auxministres de l’Economie et desFinances, des Transports, le PMdemandait la convocation d’uneréunion extraordinaire du comitéd’orientation en vue de mettre enplace une société d’exploitationavec un statut juridique appropriéavant le mois de mars 2018 et deprendre les dispositions néces-saires pour rendre opérationnellela Société de patrimoine ferroviai-re du Mali (Sopaper/Mali). Touteschoses qui ne semblent pas trou-ver encore la voie.

|�DENIS KONÉ

DAKAR bAMAKO FERROVIAIRE

La grogne des cheminots

le Groupement des syndicats et associations descheminots du Mali a tenu mardi un point de pressepour dénoncer les conditions de vie et de travail auchemin de fer Dakar bamako Ferroviaire. il projetteune grande marche dans les jours à venir.

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Page 6 Les Echos hebdo N° 1495 du 20 avril 2018

CYAN-MAGENTA-JAUNE-NOIR

Aujourd’hui, la plupart desjeunes Maliens, consomment del’alcool comme si leur vie endépendait. Dans les Night-clubsou pendant les fêtes de fin d’an-née, l’alcool coule à flot dans ceslieux. Maintenant les filles sontpresque championnes dans laconsommation de cette « Eau deVie » très nocive pour la santé.

« Une boisson alcoolisée ouboisson alcoolique ou encorealcool est une boisson fermen-tée, contenant de l’éthanol oualcool éthylique et produisant uneffet psychotrope.  », définit DrIbrahim Hassan.

Selon Dr Hassan, consommerl’alcool n’est pas sans danger surtous les plans. Sur le plan sanitai-re les scientifiques ont démontréque l’alcool est source de pro-blèmes cardiovasculaires. Saconsommation régulière entraîneune élévation de la pression arté-rielle et donc une augmentation durisque de faire une hypertensionartérielle  ; l’alcool augmente éga-lement les risques d’accidentsvasculaires cérébraux et d’infarc-tus du myocarde.

Selon l’Organisation mondialde la santé (OMS) l’alcool entraînedans le monde 3,3 millions dedécès chaque année soit 5,9 %de décès dans le monde entier. Laconsommation d’alcool entraîneaussi des décès et des incapaci-tés relativement tôt dans la vie«  c’est le troisième facteur derisque de décès prématuré et d’in-capacité dans le monde  » nousl’explique Dr Ibrahim Hassan.

Les boissons alcoolisées ontaussi des conséquences sur leplan social au même titre que surle plan sanitaire. L’alcool entraînedes pertes économiques impor-tantes aussi bien pour les alcoo-liques que pour la société.

L’alcool entraîne la violenceselon Dr Ibrahim : « parfois on a à

faire à des violences faites sur lesfemmes par leur mari qui revientivre, bat leur femme certainesfemmes sont victimes de faussescouches ou des hématomes.  » Ily’a des interdictions religieuses,l’islam interdit la consommation del’alcool  .Et personne ne veutd’ivrogne dans sa maison donc unl’alcoolique devient un Paria dansla société.

La consommation de l’alcoolpasse de plaisir à problème lors-qu’il y’a une consommation abusi-ve, mais le problème avec l’alcoolil conduit inéluctablement à ladépendance à un certain moment(effet des substances psycho-tropes qui y sont contenues)«  C’est un plaisir risqué s’il fautpeser les risques d’en consom-mer et les bénéfices de s’en abs-tenir, le choix est vite fait  : Il nefaut pas en consommer.  » nousconseille le Dr Ibrahim Hassan.

L’âge minimum pour laconsommation dépend de chaquepays, il est déterminé par chaquegouvernement pour restreindre laconsommation d’alcool chez lesenfants et les mineurs parexemple en Afrique du Sud l’âgeminimum pour consommer l’alcoolest de 18ans pareille pour leMaroc, l’Ethiopie mais dans cer-tains pays comme la Namibie ,leNigéria, le Niger aucun âge pour laconsommation. En ce qui concer-ne le Mali je n’ai aucune idée ladessus même s’il n’ya pas d’âgefixe la dessus sa devrait être inter-dit car vivant dans un pays forte-ment composés de Musulmans(90% musulmans).

Certaines filles prends l’alcoolsoit disant que sa donne un teintmétissé à l’enfant se rendre comp-te qu’elles exposent leurs enfantsà un danger.

|�OUMOU FOFANA

(Stagiaire)

CONSOMMATION D’ALCOOL

Les filles aussiles Jeunes Filles ont fait de l’alcool une affai-re de « Diva » sans se soucier de son impactsur la santé.

Enquête

s« Autrefois, la consommationde l’alcool était réservée qu’auxhommes pour prouver leur maturi-té surtout leur virilité. Par contredans certaines culturesmaliennes, comme chez lesbobos, les dogons et les Miankas,la femme a un certain âge, peutconsommer l’alcool », a dévoilé M.Coulibaly. Selon lui, les vieillesdames pouvaient consommer l’al-cool sans graves conséquences.

« Avec la modernité qui gagnenotre société petit à petit, nos fillesaujourd’hui, consomment l’alcoolsans complexe pour, disent-elles,avoir un beau teint (bronzé)», a ditnotre sociologue. « Au début, ellesn’en sont pas accros, mais par letemps, l’addiction s’installe douce-ment et finit par devenir très diffici-le de s’en débarrasser  », a ditHarouna Coulibaly. Aux dires, denotre sociologue, une fille alcoo-lique s’expose à plusieurs dangersdans la société, viols, de prostitu-tions et autres. A en croire,Harouna, les filles alcooliques

sont considérées comme desobjets d’amusement pour leshommes, car aucun homme nevoudrait marier une femme accroà l’alcool.

La grande consommation desboissons alcoolisées, entraîne lasociété dans une vaste immobilité,la société devient inactive par l’oi-siveté que crée l’ivresse chroniquechez les consommateurs de l’al-cool.  «  Cette mauvais influencevient à travers les médias, desartistes dont certains même font lapublicité des marques de boissonsalcoolisées », a dénoncé HarounaCoulibaly. «  Une fille alcooliquedans notre société fortement isla-misée, se trouve rejetée et margi-nalisée  » chose que rejette caté-goriquement Fatoumata Touré,psychopédagogue. Malgré qu’ellepointe du doigt la responsabilitéparentale dans l’alcoolisme de lajeune fille, Fatoumata Touré esti-me que la société ne doit pas mar-ginaliser une fille alcoolique. Selonelle, une fille alcoolique doit être

encadrée et éduquée par lesparents et aussi la société danslaquelle elle vit. Notre psychopé-dagogue a jouté que le traitementd’une addiction prend beaucoupde temps avec des rechutes mal-gré la volonté du malade à s’ensortir. A l’en croire, pour ce faire,une assistance douce et un sou-tien infaillible doit l’accompagnernuit et jour. Elle a aussi confié quela femme devient plus facilementaccro à l’alcool que l’homme.

Pour lutter contre ce fléau (l’al-coolisme chez la jeune fille), lesparents doivent être plus attentifsà l’éducation de leurs enfants. Ilsdoivent être plus proches d’euxafin de connaître leurs plaisirs etdésirs. «  La prévention vautmieux que la guérison pour l’al-coolisme chez les jeunes en géné-ral et les filles en particulier », ontsoutenu le sociologue, HarounaCoulibaly et la psychopédagogueFatoumata Touré.

|�KOUREICHy CISSÉ

(stagiaire)

ALCOOL

Des filles de plus en plus accros « une société qui s’adonne à l’alcool est une société qui creuse sa propretombe en créant son propre immobilisme », a dit Harouna Coulibaly, socio-logue et enseignant. Ces propos ont été et soutenus par FatoumataTourépsychopédagogue.

Nombreuses sont aujourd’huiles filles, Bamakoises, quiconsomment de l’alcool sous pré-texte qu’il embellit la peau (ce quin’est pas encore scientifiquementprouvé).

Selon Dr. Traoré, les fillesréagissent plus vite et intensémentaux effets de l’alcool, parce que lepoids et la corpulence jouent sur lavitesse d’alcoolisation, les fillessont en moyenne 20 à 30 % plussaoules que les hommes pour unemême quantité d’alcool.Néanmoins, il n’y a pas de diffé-rences concernant l’effet psycho-trope/psychologique de l’alcool(euphorie et désinhibition, voireagressivité...).

L’alcool a des répercussionstypiquement féminines, «En casde consommation excessive d’al-cool, les dommages causés aufoie apparaissent plus rapidement,et sont donc plus graves. Le foiede la fille étant physiologiquementplus fragile, notamment vis-à-visde l’alcool (à fortiori s’il existe desantécédents d’hépatite C, B ou A),elle sera plus vulnérable à l’hépa-tite alcoolique (lésion du foiesecondaire à une intoxicationchronique par l’alcool), à la stéato-se hépatique (stockage de graissedans le foie), à la fibrose hépa-tique (transformation fibreuse decertains tissus) et à la cirrhose.Dans le foie, le système enzyma-tique sensé transformer l’éthanolest moins performant chez lafemme. Par exemple, une cirrhosedu foie chez une femme peut se

développer en 4 à 5 ans contre 10à 15 ans chez un homme», aexpliqué Dr. Traoré.

Dans ses explications, il estégalement ressorti que l’alcool aun impact négatif sur le cyclemenstruel et la menstruation «Ledérèglement du cycle menstruelaccompagné de pertes de sangd’origine utérine plus ou moinsimportantes survenant en dehorsde la période des règles (métrorra-gies) est prouvé. En effet, l’alcoolest toxique pour le système ner-veux central, avec pour consé-quence une réduction de la sécré-tion hormonale gonadotrope auniveau cérébral, responsabled’une baisse d’estrogènes et deprogestérone chez la femme(ménopause précoce, absence de

règles et troubles de la libido)entraînant une baisse de la fertili-té.

Dr. Traoré a également préciséque les risques de fausse couche,d’avortement, d’accouchementprématuré, des malformationscongénitales sont plus élevés. Il aégalement mentionné le risqued’autres maladies auxquelles lesfilles en état d’ivresse sont expo-sées, à savoir, les infectionssexuellement transmissibles (IST)comme la gonorrhée, la syphilis, leVIH, l’hépatite B..

Pour finir, il a ajouté que lesfilles en état d’ivresse sont beau-coup plus exposées aux gros-sesses non désirées.

|�MARIAM bOUbACAR MAïgA

(Stagiaire)

LES CONSEQUENCES DE L’ALCOOL

Une boisson à effets néfastes Aujourd’hui, nombreuses sont les jeunes filles bamakoises qui consommentde l’alcool et souvent de façon très abusive. Cette pratique n’est pas sansconséquences sur leur santé. Dr solomane Traoré parle des conséquencesde l’alcool sur la fille.

Aujourd’hui bon nombre desjeunes filles s’adonnent à laconsommation excessive de l’al-cool par ignorance ou pour desraisons quelconques. Awa Keïtaune jeune fille de 18 ans s’estmise à boire à cause des mau-vaises fréquentations.

De teint clair, issue d’une famil-le nombreuse, elle habite à Kati.Très tôt, elle abandonne lesétudes après un échec au DEF.Elle s’inscrit à la couture mais n’ar-rive pas à continuer cela non plus. 

« je suis issue d’une famillepolygame mais nous somme deuxde même mère, moi et mon frère.Très tôt à l’âge de 10 ou 11 ans j’aiperdu mon père. Dès lors je visseule avec ma mère car mon frèreest parti à l’aventure. Ma mère sedébrouille avec le petit commercemais elle arrive difficilement àjoindre les deux bouts. Alors avecmon frère on l’aide comme onpeut  ». Elle affirme que sa situa-

tion l’a poussée à sortir avec deshommes pour gagner sa vie etaider sa mère.

En adoptant cette vie, elle s’estfait des amies qui menaient lamême vie qu’elle. « Quand je sor-tais en boite avec mes copainstoutes mes amies consommaientde l’alcool et moi aussi petit à petitj’ai pris goût à la chose. C’est bienquand on boit on se sent à l’aise eton est dans l’ambiance. Et çaembellit le teint aussi. Quand jesors en boîte je peux rentrerjusqu’à cinq heures du matin. Enune nuit je peux boire trois àquatre bouteilles ».

Awa se plait dans sa nouvellevie et ne regrette pas de choisir cechemin. Elle ignore tout le malqu’elle se fait avec l’alcool. Elleconsomme juste pour le plaisir etignore les conséquences.

|�ZEïNAbOU FOFANA

(Stagiaire)

PORTRAIT D’UNE JEUNE FILLEALCOOLIQUE

La jeunesse se perd

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Les Echos hebdo 1495 du 20 avril 2018 Page 7

CYAN-MAGENTA-JAUNE-NOIR

Société

Le thème de la conférence est«  Protection des droits del’Homme, facteur d’instauration dela paix en Afrique de l’Ouest  ».Elle aura but de mettre au clair lerôle de la Cour de Justice Cédéao,la promotion et la culture desvaleurs des Droits de l’Hommedans l’espace communautaire.

La conférence internationalesera suivie de l’audience délocali-sée de la Cour de Justice.Pendant 10 jours, des procès setiendront à la salle de délibérationde la Cour suprême du Mali. Lesjuges se prononceront sur 19 dos-siers de cas de violation des droitsde l’Homme. Cette audience, auxdires de Jérôme Traoré, présidentde la Cour de Justice de laCédéao permettra aux acteurs dela justice malienne, au barreaumalien et aux universitaires de voir

des procès de la Cour de Justicesur les droits de l’Homme. Les par-ties seront entendues et les sen-tences tomberont, a-t-il expliqué.

Pendant 4 jours, les juges de laCour de Justice de la Cédéao, lesprésidents des hautes juridictionsdes pays membres ou leurs repré-sentants, des avocats sans fron-tières, les acteurs de l’appareiljudiciaire du Mali, les surveillantsde prison et plusieurs autresreprésentants des structuresnationales et internationales, sepencheront sur les questions desDroits de l’Homme dans l’espaceCédéao.

La formation des militaires surles questions des droits del’Homme, l’application des instru-ments juridiques adoptés sur laquestion pour la prévention, lagestion et la résolution des conflits

dans l’espace communautaire, ontété les soucis révélés deMoustapha Cissé Lo, président duParlement de la Cédéao

«  Tout peuple prêt à sacrifierun peu de liberté pour un peu desécurité ne mérite ni l’une, nil’autre et finit par perdre lesdeux  », disait Benjamin Franklin.Cette citation a été plusieurs foismartelée par les intervenants afind’inviter les 16 Etats membres dela Cédéao, à valoriser et à pro-mouvoir les droits de l’Homme.

La cérémonie d’ouverture apris fin, après les mots de bienve-nue du président de la Cour suprê-me du Mali Nouhoum Tapily, et lesrecommandations du Premierministre Soumeylou BoubeyeMaïga.

KOUREICHy CISSÉ

(stagiaire)

PROTECTION DES DROITS DE L’HOMME

La Cour de JusticeCédéao s’invite à bamako

la Conférence internationale de la Cour de Justice Cédéao a commencé mer-credi 18 avril 2018 à bamako au Palais de justice de la Cour suprême du Mali.la cérémonie d’ouverture était placée sous la présidence du Premier ministresoumeylou boubeye Maïga.

les acteurs socio-politiques du Mali sont enréunion depuis jeudi pour la validation des résul-tats de recherches sur le système politique auMali.

« Depuis 2002, le Mali connaîtune crise politico-sécuritaire, sansprécédente qui a tendance à setransformer en intracommunautai-re. C’est pourquoi, il est temps quenotre pays reprenne sa marcheinébranlable vers la paix, la pros-périté et le développement dans ladémocratie et dans la modernité »,a déclaré Cheik Harouna Sankaré,le président du MUM.

Le peuple malien, selon lui,aspire au renforcement à la démo-cratie par la relance de son déve-

loppement socio-économique, lacapacité de l’Etat à faire face auxbesoins individuels et collectifs parl’éducation et l’industrialisation.

Il a indiqué que le Mali disposeimportantes sources en énergierenouvelable qui permettra d’ou-vrir l’économie vers l’industrialisa-tion favorable à la croissance éco-nomique et à la création d’emplois.

Le président du MUM a insistéque l’application rigoureuse desrègles de bonne gestion budgétai-re et la création d’une cour aux

comptes sont des conditions iné-luctables pour assainir nosfinances publiques. Il a, en outre,affirmé que le Mali sera bâti par unensemble homogène de toutes lescouches de la population.

. Le MUM est prêt à relever ledéfi de la sécurité, de la paix, dudéveloppement, du progrès socialet de la prospérité économique, a-t-il dit.

|�MAMADOU SANgARÉ

(stagiaire)

La sous-section deLafiabougou de l’Alliancepour la solidarité au Mali,

convergence des forces patrio-tiques (Asma CFP), a eu un nou-veau bureau de 31 membres diri-gés par Ibrahim Tangara. Cetteassemblée générale de la sous-section de Lafiabougou s’est tenuemercredi dernier dans la cours dusecond cycle Aminata Diop enprésence des militantes et mili-tants, ainsi que les membres de lasection pour la supervision. Le tra-vail a été fait par consensus.

La sous-section deLafiabougou a été mise en place

depuis 2013 avec 12 membres àl’époque dirigés par YoussoufSogoba.

M. Sogoba, s’est réjouie de voirqu’aujourd’hui le bureau s’est élar-gie jusqu’à 27 membres. Il a déve-

loppé certaines activités menéespar le bureau et aussi les résultatsobtenus par la sous-section deLafiabougou lors des électionscommunales passées.

Après avoir écouté avec intérêtles conseils prodigués par lesanciens du bureau, le nouveausecrétaire général de la sous-sec-tion de Lafiabougou a remerciéses paires pour cette confianceplacée en lui tout en assurant deson engagement pour relever lesdéfis.

Cependant, il ambitionne defaire de la commune IV,Lafiabougou en particulier, un des

fiefs de l’Asma. Il dit avoir mesuréla tache qui l’attend, mais, «  riende cela n’est possible s’il n’ya pasde paix, de cohésion et l’ententeentre les membres du bureau  »,explique-t-il. A cet effet, il lance unappelle à tous les membres de sedonner la main pour qu’ensemblerelever les défis du parti àLafiabougou et surtout en commu-ne IV. Il promet que cette nouvelleéquipe va combler les attentes.

Le secrétaire général : IbrahimTangara est suivi MouhamedSidibé, Abdoulaye Traoré, entreautres.

|�IbRAHIMA NDIAyE

L’atelier est initié par leCentre malien pour le dialogueinterpartis et la démocratie(CMDID) en partenariat avecl’Institut néerlandais pour le mul-tipartisme et la démocratie. Ilregroupe des représentants departis politiques, des associa-tions et organisations de lasociété civile venus des régionsde Kayes, Ségou, Mopti,Ménaka, Taoudenit, Bamako,Sikasso, Gao, Tombouctou.

Selon le président du conseild’administration du CMDID,représenté par le secrétaire exé-cutif Dr Soumaoro, notre paysest confronté depuis des annéesà des défis dont la prise en char-ge exige une implication soute-nue de tous et l’action déployéedans ce sens par les autorités abesoin d’e l’accompagnementdes différentes catégories socioprofessionnelles dont laFondation CMDID.A travers

l’atelier, elle veut apporter unecontribution aux réflexions rela-tives aux perspectives d’amélio-ration de notre système poli-tique.La pratique institutionnelledans notre pays a révélé en effetque notre processus de démo-cratie a pu engranger desacquis, mais regorge des insuffi-sances qu’il faille corriger. C’estpourquoi, l’atelier est le lieu devoir à la loupe quelles sont cesdifficultés et quelles réponsesnous pouvons y apporter.

L’ouverture de l’atelier a étéprésidée par le représentant duministre de l’Administration etdes Collectivités, MohamedAboubacrine Ag Mohamed Ali.Ce dernier a salué l’initiative devoir des propositions et recom-mandations pertinentes sortir deces assises pour une bonnerestructuration des partis poli-tiques.

|�DENIS KONÉ

C’était le samedi 14 avril au siège de son parti sis à Yirimadjo Zerni, le prési-dent du Mouvement pour l’union des Maliens (MuM), Cheick Harouna sankaréa annoncé sa candidature pour l’élection présidentielle 2018 qui se tiendra le29 juillet prochain.

MOUVEMENT POUR L’UNION DES MALIENS

Cheick Harouna Sankaréveut reformer le Mali

RENOUVELLEMENT DE LA SOUS-SECTION ASMA DE LAFIAbOUgOU

Ibrahim Tangara élu à l’unanimité comme nouveau Sg du bureau

RECHERCHES SUR LE SySTEMEPOLITIQUE AU MALI

Un atelier pour valider les résultats

HUMEUR

Le maire Adama Sangaré et la fable de Dakar

Dans certains journaux de la semaine, il y avait de quoi sourire ;il y était dit que le maire de Bamako, Adama Sangaré, s’estrendu à Dakar, avec 5 millions F CFA pour soudoyer Macky Sall,le président Sénégalais, afin qu’il libère l’édile de Dakar, KhalifaSall.C’est une triple insulte : d’abord, une insulte à l’intelligence deslecteurs, croyant qu’ils seraient capables de croire qu’un prési-dent prendrait 5 millions F CFA pour libérer un condamné, sur-tout de cette envergure. Insulte ensuite au président Sénégalais,et au maire de Bamako.En tout état de cause, déjà, le maire de Bamako n’a pas foulé lesol du pays de la Teranga depuis 6 mois, et ceux qui ont écritcette information avaient certainement des difficultés à comblerdes vides dans leur journal et à trouver un titre « vendable ».

|�AWA SOW

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Page 8 Les Echos hebdo N° 1495 du 20 avril 2018

CYAN-MAGENTA-JAUNE-NOIR

Tribune

Cet article vise à appor-ter des éléments de compréhen-sion pour aider les politiques àtenir compte de cette mutationdu pays et de souligner que lespopulations aspirent à plus dejustice sociale. Si rien n’est faitdans les années qui viennent, lepays s’orientera vers une défec-tion, un chaos. Il est du devoirdes dirigeants politiques, despopulations, des intellectuelsmaliens de faire face aux varia-tions en cours.

La remontée historique sur iti-néraire du pays dans mon article(Mali : République aux itinérairesmultiples) montre cette mutation,cette instabilité dans la vie poli-tique malienne. La situationexige que des réflexions soientpoussées afin de contenir desinconstances pour son devenir.Le dialogue politique et citoyenentre les leaders politiques etl’implication citoyenne des popu-lations aideront à une refonda-tion de l’Etat. Une approchemanagériale de l’Etat du sommetvers la base ne semble pas êtreen adéquation, en conformitéavec les préoccupations despopulations qui sont en dehorsdes processus et propositionséconomiques. Les différentestentatives de revitalisation, deredynamisation du pays ontmontré leurs limites.L’effondrement de l’Etat en 2012en est une illustration. Il manquedans les différentes approchesproposées durant les cinquantedernières années une doctrinepolitique claire et assumée deshommes politiques et de leurspartis. Sinon comment com-prendre les transhumances desélus entre les partis politiques ?La classe politique malienne doitprofesser une doctrine politiqueen phase et au service despopulations. Les doctrines poli-tiques peuvent prendre leurssources dans les préoccupationsdes populations, du cadre socialou économique préexistant dans

les sociétés. La démocratiemalienne actuelle pointe unecrise doctrinale dans les partispolitiques et les engagementspolitiques de ses acteurs.

Après vingt et un ans dedémocratie les conditions de viedes populations ont-ellesconnues une amélioration ?

La situation alimentaire auMali ne connait pas une amélio-ration. En 2012, «  plus de 4.6millions de personnes étaientconsidérées en situation de vul-nérabilité d’insécurité alimentai-re. Entre 2013/2014 le Mali estpassé de 810.000 à 1.530.000de personnes en insécurité ali-mentaire  ». Au niveau scolaire,le Mali connait une régression dutaux d’admission au premiercycle de l’enseignement fonda-mental passant de 74,6 % à 57,6en 2013. La couverture en eaupotable est de 91 % en milieuurbain contre 54% en milieurural. Le taux d’électrification estplus faible en milieu rural avec15 % contre 55 % dans leszones urbaines.

La précarité, la paupérisationdes populations demeurent unfonds de commerce pour la clas-se politique malienne. Lesachats de conscience délégiti-ment l’électeur dans un proces-sus électoral. Celui-ci n’est-il pasest souvent assimilé à un« chien » ? Terme qui fut utilisépar des dignitaires d’un partipolitique dans une localité lorsd’une élection : « laisse ceux-ci,ils viendront vers nous, ils sontcomme des chiens une foisqu’on leur jette un os, ils s’agrip-peront dessus ». Les os ne sontautres que les thés, sucre, sel,pagnes donnés aux électeurslors des campagnes électorales.Difficile de libérer lesconsciences des citoyens consi-dérés comme des soushommes. Le rôle des partis poli-tiques est la formation desconsciences au service d’unidéal politique, social, écono-

mique. La stabilisation des insti-tutions démocratiques passe parune formation citoyenne. Unedémocratie sans consciencepolitique et civique entraine unerégression sociale et humaine etnuit au processus de développe-ment économique d’un pays.

Les inégalités peuvent êtrepréjudiciables à la bonne gou-vernance et concourent à l’insta-bilité politique et au déséquilibrede l’Etat. Elles peuvent conduireà des fractures territoriales ; par-ticiper à la déformation, à la mal-formation des électeurs, à desdérives démocratiques. Dans unsystème démocratique la redis-tribution des ressources natio-nales consolide la stabilité socia-le et permet dans une certainemesure aux populations d’œu-vrer à la vie économique del’Etat. Toutefois, dans beaucoupde localités, des populationsréclament cette redistributiondes ressources nationales. Lepassage des lignes électriquesdans des zones rurales non cou-vertes par électricité ne freine-t-ilpas leur développement social etéconomique  ? Les éventuellesinégalités et injustices de redis-tribution des ressources natio-nales vis-à-vis des populationsrurales rendent difficile l’intégra-tion économique et sociale dansleur milieu de vie. La détériora-tion des conditions de vie desruraux, leur non stabilisationautour de projets viables entrai-nent une amplification de vaguesmigratoires, une décimation desbras valides, une déstructurationdes cellules familiales. De véri-tables projets de société doiventpermettre de lutter contre l’im-mobilisme.

La mobilité des jeunes rurauxvise à la réalisation de soi, l’aspi-ration à l’ascension sociale.Sans projet de société les popu-lations rurales sont exposées àdes vulnérabilités politiques,sociales, économiques. Lespannes de la démocratie malien-

ne se trouvent dans la fragilitéses électeurs, des inégalités etdes injustices sociales entre ter-ritoires, entre dirigeants poli-tiques et populations. En 2011ces pannes du système n’étaientpas résolues au Mali car huit surdix migrants étaient des ruraux.Les raisons qui les poussentsont entre autres les manquesd’opportunités d’emploi, insuffi-sances de revenus. On assiste àl’effondrement de l’Etat aprèsvingt un an de vie démocratiquepar le fait que la classe politiquen’arrive pas à corriger les inéga-lités économiques et sociales, àfaire face aux préoccupationsdes populations.

Certaines expressions (libé-rer le pays, réconcilier les gensou les communautés, redresserle pays) sont en déphasage parrapport à la conjoncture que tra-verse le Mali. Juridiquement leMali est une Nation libre, sonentité n’est pas sous contrôle,annexée, envahie par un autrepays. La nation malienne souffred’un manque de vision politique,de projet de société. Ce manquede perspective bloque les éner-gies des populations. La situa-tion actuelle est la conséquencedes années perdues avec lessolutions et de certains hommesqui n’étaient pas à leur place.Les budgets alloués à ce proces-sus de réconciliation ne seront-ils pas coûteux pour peu derésultats  ? Les maliens se sontréconciliés depuis l’avènementde la démocratie en 1991. Lepeuple avait pris une option, uneorientation, une trajectoire pourson destin. Aujourd’hui le pays abesoin d’hommes et de femmesconvaincus, valables au servicede l’Etat. Un véritable sursautnational dans l’Etat est attendupour plus de justice sociale, denouvelles orientations, des poli-tiques économiques et socialesbien assumées. On ne réconciliepas un peuple qui se bat pour sasurvie. Un peuple qui a faim estun peuple en fin. La faim com-promet l’espoir, l’estime de soi,tout progrès social. On ne libére-ra pas une nation sans unevision et un projet de société. UnEtat est la coexistence d’expres-sions de dynamiques, de trajec-

toires, multiples dans descontrats sociaux.

Les différents cheminementsde la vie politique malienne ren-voient au constat d’une évolutionqui ne tient pas en compte lesparamètres des conditionsd’existence des gouvernés dansla gestion des affaires publiqueset dans la redistribution des res-sources nationales. Lesmodèles de gouvernance pré-existants correspondent peu auxpréoccupations des populations.Celles-ci sont de plus en plusdéterminées non plus à êtrespectatrices, mais à jouer un rôlecentral dans la vie démocra-tique. Le pays s’achemine versune configuration ou les proposi-tions et offres politiques, lesvolontés politiques, le projet desociété, dépendront plus despopulations que des seuls lea-ders politiques.

La trajectoire du pays s’orien-te vers une prise de consciencedes populations qui veulent queleurs préoccupations soientprises en compte. Donc versl’émergence d’un modèle degouvernance ou l’usager auraplus de mot à dire, pèsera sur lagestion des affaires publiques.La démocratie est un systèmemodulable, les électeurs ontdevant eux une large gamme decandidats. Les choix seront faitsen fonction de la satisfaction deleurs attentes, de la compatibilitéavec les candidats, de la perfor-mance de ceux-ci. Peut-on direque durant cinquante huit ansles différents régimes politiquesqui se sont succédés au Malidécoulent des choix desmaliens  ? L’élection des repré-sentants dans un systèmedémocratique répond-elle auxchoix et préoccupations despopulations ? Les élections pro-chaines dans la vie démocra-tique au Mali seront-elles uneopportunité d’émergence d’insti-tutions et des leaders politiquesen adéquation avec les préoccu-pations des populations ?

|�MOïSE DIAWARA

Sociologue Centre MaxWeber Lyon

[email protected]

INEgALITES SOCIALES AU MALI

Danger pour la démocratie et la stabilité politique Dans la crise malienne actuelle, certains vocabulaires semblent ne pas êtreen adéquation avec la réalité du moment. lorsqu’on entend réconcilier lesMaliens ; en fait les ceux-ci ne sont pas en conflit entre eux. loin d’embellirl’analyse, on estime que le Mali actuel est dans une phase de mutation socia-le, économique, de crise de gouvernance et que les institutions sont eninadéquation avec les préoccupations des usagers.

Notre scène politique donnedes haut-le-cœur à tous ceux qui,en mars 1991, ont salué notrerenouveau démocratique etl’unanimité qui a fait le peuple sesoulever pour revendiquer uneère nouvelle.

Depuis, beaucoup d’eau acoulé sous le pont des Martyrs, et

c’est presque avec gène que l’oncélèbre le 17 mars, anniversairede l’assassinat de Cabral, ou le26 mars, Journée des Martyrs.

Le pire est la scène, triste,que nous observons avec « nospères du Mouvement démocra-tiques », incapables de se leverde la soupe, de baisser la sébile

ou juste de contredire le princedu jour.

Les ténors de notre scènepolitique, le dinosaure du marigotpolitique, qui n’ont jamais su sedéterminer, jouent les prolonga-tions politiques et idéologiques.Le mot d’ordre ? On soutient : Laraison ? On est tous de gauche,

ou, si c’est un « non positionné »,« on est pour le Mali »  ! PauvreMali  ! Des braves fils, ayant unparcours politique et profession-nel digne de respect, défroquantpour des raisons alimentaires.

La démocratie malienne estnée dans la sueur, les larmes etle sang. Notre classe politique afait le serment de la défendre etde la perpétuer, mais, de plus enplus, il existe des raisons de dou-ter des engagements et des pro-fessions de foi.

Conséquence politique del’opportunisme et de la compro-mission, les alliances et renonce-ments à soi que nous observons

sur notre scène politique sontdes contre-modèles. Certes, toutidéal politique est peut-être unrêve. Mais il nous faut rêver etrêver par nous, plutôt que defaire du portage.

Notre modèle démocratiqueest devenu comme une chauve-souris  : ni (mi) oiseau, ni (mi)fauve. En tout état de cause,quelque chose pour lequel ceuxcouchés au Carré des martyrsn’ont pas versé leur sang.

Gémissions, citoyens du Mali,gémissons sous les peines denos politiques sans idéaux, mais,peut-être, espérons.

|�ALEXIS KALAMbRy

ECHIQUIER POLITIQUE MALIEN

La fin d’un idéalles calculs ont remplacé les engagements, la ploutocratie é tué notre démo-cratie. Nos martyrs du 26 Mars doivent bien se retourner dans leur tombe.

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Les Echos hebdo 1495 du 20 avril 2018 Page 9

CYAN-MAGENTA-JAUNE-NOIR

Tribune

Dans sa riche vie et dans mamodeste carrière de journaliste,j’ai eu la chance une seule fois depratiquer l’homme. C’était à lafaveur d’une conférence débatqu’il avait animée à l’ex ENA, àl’époque Faculté des SciencesJuridiques et Économiques.C’était peu après son passagedans le gouvernement. De cetteunique rencontre je garderais del’homme un souvenir inaltérabletant il m’est apparu d’une densitéintellectuelle, d’une modestie,d’une liberté d’esprit et de paroleincommensurables. Plus d’unedécennie après malgré les vicis-situdes de la vie  ; MaitreAbdoulaye Garba Tapo, estdemeuré cet homme d’une gran-deur exceptionnelle dans tous lessens du mot. Nul doute que leMali perd en lui un homme d’Étataux qualités rarement égalées.

A peine, je me remets de mesémotions, j’apprends à travers lesmêmes réseaux sociauxFacebook notamment, que l’hom-me a été inhumé dans l’indiffé-rence totale de la République.J’assiste alors interloqué à unevague d’indignation. D’aucunss’en prenant à l’ORTM, d’autresau gouvernement voire au prési-dent de la République.

J’ai lu beaucoup de réactionsà ce sujet. Une des ces réactionsa particulièrement attiré monattention. C’est celle de MaîtreBoubacar Karamoko, Coulibaly,que j’appelle affectueusement« Citoyen ». Avocat de son état,ancien ministre de la République,ancien ambassadeur, et prési-dent de parti politique, j’en oublie.J’ai donc pris sur moi la liberté derépondre à Maître BoubacarKaramoko Coulibaly, d’abord entant que citoyen malien, ensuiteen tant que journaliste travaillantpour le compte de l’ORTM. J’aiété profondément choqué parvotre réaction Maître BoubacarKaramako Coulibaly.

Je m’autorise l’impertinencede vous rappeler à l’ordre et devous mettre en face de vospropres contradictions et surtoutde votre responsabilité person-nelle dans cette absence d’hom-mage national à celui qui futministre de la République, Gardedes sceaux. Mais avant, je tiens àme soumettre à cette tradition quiveut que lorsqu’un cadet offenseun aîné, le premier encourt lerisque de payer des amendes.Aussi, je me réfugie auprès dudoyen Gaoussou Drabo, que jedésigne comme arbitre et mesoumettrais volontiers à la sen-tence qu’il aura fixée. En tantqu’agent de l’ORTM, j’admetsque l’absence de la télévisionnationale aux obsèques d’unancien ministre de surcroît unancien Garde des sceaux, est

une ratée. Cependant, il y anuance à toute chose pour quicherche à établir la vérité.

Lorsque j’ai lu votre poste surfacebook, Maître Coulibaly, je mesuis empressé d’appeler les diffé-rents responsables du journaltélévisé pour comprendre pour-quoi, l’ORTM n’a pas couvert lesobsèques d’un ancien ministre dela République. Après recoupe-ment, je me rends compte quenotre pays court un grave danger,tant nous nous sommes laissésdéshumanisés. Les réseauxsociaux sont entrain de nousprendre le peu d’humanité, le peude sens de la responsabilité et lepeu d’esprit républicain qui carac-térisait un temps pas si lointain lecitoyen malien.

Voici les faits :1- Maitre Abdoulaye Garba

Tapo, nous a quitté le vendredi.La nouvelle s’est repandue surles réseaux sociaux dans l’aprèsmidi. Ce jour, le DirecteurGénéral de l’ORTM était endéplacement à l’intérieur, le chefde la division information de latélévision nationale aussi était enpermission à l’intérieur du pays.Mais, jusqu’à l’heure où je publieces quelques lignes, aucun com-muniqué officiel n’a annoncé ledécès de l’ancien Garde dessceaux.

2- Aucun communiqué officiel,aucun message de condoléance,ni du gouvernement, ni de la clas-se politique, ni du Barreau, ni de

la famille n’est parvenu à l’ORTM.3- Personne, du Barreau, ni

du gouvernement, ni de la classepolitique, ni de la famille Tapo,n’a informé l’ORTM de la date etdu lieu des obsèques de MaitreAbdoulaye Garba Tapo.

4- Au moment des obsèques,personne n’a eu la présenced’esprit de passer un coup de fil àun simple agent, au DirecteurGénéral ou à n’importe quel res-ponsable de l’ORTM pour signa-ler l’absence de l’organe d’Etataux obsèques d’un ancienministre de la République.

5- En général, lorsqu’unancien haut cadre de l’Etat meurt,s’il est médaillé, le plus souventc’est la Grande chancellerie desOrdres nationaux qui avertitl’ORTM. Maître Tapo, n’était pasmédaillé. (Hélas  !) Cependant ilméritait la présence de l’ORTM àses obsèques à condition quequelqu’un, n’importe qui ait pris lesoin d’en aviser ne serait cequ’un simple agent qui se seraitfait le devoir de faire remonterl’information à qui de droit. Celan’a pas été fait dans le cas pré-sent.

6- Maitre Tapo, à ma connais-sance a été inhumé le samedi.Pour qui connaît l’ORTM, et parti-culièrement en cette période defièvre de pré-campagne d’élec-tion présidentielle, les rédactionsreçoivent en moyenne une tren-taine de demandes de reportageles samedis. Ce samedi 14 avril,

la rédaction du JT a enregistré 48demandes de reportage sanscompter les rajouts de dernièreminute, mais pas une seule pourles obsèques de l’ancienministre.

Ceci dit, j’en viens à l’objet demon interpellation ou du moins àmon accusation. Oui j’accuseMaître Boubacar KaramokoCoulibaly d’être l’un des respon-sables parmi tant d’autres, del’absence d’hommage national àl’endroit de l’illustre disparu. Jem’explique.

Maître Coulibaly, cher aîné, jecrois savoir que vous êtes chefde parti politique. Maitre Tapo enétait un aussi. Je crois savoir quevous êtes encore inscrit auBarreau malien. Maître Tapo,l’était aussi. Vous êtes ancienministre. Maître Tapo, l’était éga-lement. Alors expliquez-moi,qu’avez-vous fait  ? En tantqu’homme d’Etat, en tant quegrand Républicain, en tant queprésident de parti, en tant qu’avo-cat, qu’avez-vous fait pourque lanation rende à cet illustre disparul’hommage qu’il méritait ?

Vous vous êtes empressé demettre l’ORTM sur le banc desaccusés. Pourtant, il aurait suffitque le président de parti quevous êtes, que l’avocat que vousêtes, membre du Barreau, quel’ancien ministre que vous êtes,que l’ancien ambassadeur quevous êtes, signe un communiquélui rendant hommage et le dépo-se à la rédaction du journal télévi-sé pour qu’un hommage lui soitrendu. Mais, vous vous êtes abs-tenu de le faire. Mieux, il auraitfallu tout simplement, au momentoù vous avez constaté l’absenced’une équipe de l’ORTM auxobsèques, que vous attiriez l’at-tention d’une tierce personne àl’ORTM pour qu’une équipe soitdiligentée sur le lieu des ditesobsèques. Or dieu seul sait, quesi c’était un meeting du MC-CDR,le rédacteur en chef n’aurait paseu de sommeil, tant il aurait étéharcelé pour les rappels inces-sants. J’insiste sur cet aspect.

Alors expliquez-moi pourquoi,encore à l’instant où j’écris cesquelques lignes, aucun partiparmi les 150 ou plus, formationspolitiques au Mali, n’a daignéenvoyer un simple communiquéde presse relatif au décès de cethomme d’État dont on vante tantles qualités aujourd’hui ?

Comment comprendre, qu’au-cune formation politique, n’aitpensé publier un communiqué depresse, je ne parle pas des aviset communiqués, mais un com-muniqué de presse destiné à êtrelu dans le journal télévisé ?

Il est très simple, de verserdes larmes de crocodile, de fairel’indigné sur les réseaux sociaux,voire d’accuser ceux qui sont aupouvoir aujourd’hui, d’avoir failli àun devoir. Un vrai républicainn’aurait pas permis que cela seproduise. Un vrai républicainaurait agi en amont.

Mais hélas dans le Mali quenous avons déshumanisé et quenous contribuons tous à détruire,on préfère toujours accuserl’autre sans se remettre en causesoit même.

Le Mali devrait-il se résumer

aujourd’hui à cette hypocrisie et àcet égocentrisme exacerbé quifont qu’aujourd’hui nous oublionsqui nous fûmes  ? Je suisconvaincu que non !Très certainement les formationspolitiques sont tellement préoccu-pées par la présidentielle à venirqu’elles n’ont pas remarquéqu’un des leurs, un chef de partiet un potentiel candidat à l’élec-tion présidentielle venait de nousquitter.

Je me permets de vous racon-ter cette anecdote, cher aîné. Il ya pas longtemps, nous avonsperdu Babou Timbely, un grandhomme de culture. BabouTimbely que j’ai également eu lachance de côtoyer dans le cadreprofessionnel a participé à toutesles grandes réalisations cinéma-tographiques du Mali. Mais ; il n’ajamais reçu de distinction honori-fique ni de son vivant ni à titreposthume. Lorsque, j’ai appris ledécès de Babou Timbely, je suisaussitôt allé chercher uneséquence de lui dans nosarchives que j’ai fait diffuser lemême soir dans le journal de20h, pour annoncer son décès.Ce jourl-à, je n’avais le contactd’aucun membre de sa famille.J’ai piqué l’information sur lapage facebook d’un jeune dogon,qui m’a même accusé de plagiatà l’époque. Pour cela, je n’ai pasreçu d’ordre, je n’ai pas attendusa famille. J’ai pris tout seul l’ini-tiative et la rédaction l’a approu-vée. Mieux, je me suis portévolontaire pour aller couvrir lesobsèques de Babou Timbely.Paix à son âme. Au moment où jecherchais des témoignages, onm’a proposé un jeune dogon quin’a aucun mérite comparé àBabou Timbely. Il était pourtantChevalier de l’Ordre national dumérite et Babou était parti sans lamoindre reconnaissance, ce jour,il n’y avait même pas un repré-sentant du ministère de la Cultureà ses obsèques. Pourtant, celane nous a pas empêché de luirendre l’hommage qui lui sied.Pour moi, il était très importantque cette icône du cinéma malienreçoive un hommage digne deson engagement pour la patrie.C’était pour moi un devoir républi-cain.

De la même manière, je suissûr que parmi les journalistes del’ORTM, il se trouve des anciensélèves de Maître AbdoulayeGarba Tapo, qui auraient été trèsfiers de lui rendre un hommage.

Pour finir Maître, il n’est pastard pour nous tous de rendre unhommage sincère et dépassion-né à notre très cher regrettéMaître Abdoulaye Garbo Tapodont la principale caractéristiqueétait l’humilité. Bien que je soisen congé de formation, si vousorganisez cet hommage, je meferais le devoir de le couvrir et dele faire diffuser sur l’ORTM.

Cette tribune est une initiativepersonnelle. Je n’ai consulté quique ce soit à l’ORTM. Je ne parlepas au nom de l’ORTM, mais aumien. Par conséquent, j’assumel’entière responsabilité des pro-pos contenus dans cette tribune.

|�MAKANFINg KONATÉ

Journaliste Reporterd’images.

DECES DE AbDOULyE gARbE TAPO

Mise au point Ce vendredi, je me trouvais dans le bureau d’un conseiller technique auministère de l’Economie numérique et de la cCmmunication, lorsque monattention fut attirée par ce dernier sur une rumeur qui se révéla fondée par lasuite. il s’agissait de la disparition brutale du très regretté Maître AbdoulayeGarba Tapo. Qu’il me soit permis de m’incliner très pieusement devant lamémoire de l’illustre disparu.

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Les Echos hebdo 1495 du 20 avril 2018 Page 11

CYAN-MAGENTA-JAUNE-NOIR

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"Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu'au bout pour que vous puissiez le dire." (Voltaire)

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Sports

Vie de stars

Malgré les preuves desmultiples infidélités de sonchéri Tristan Thompson,Khloé Kardashian a refaitsurface sur les réseauxsociaux en dévoilant officiel-lement le prénom de sonpremier enfant ! Verdict ?Quatre jours seulementaprès avoir accouché deson premier enfant, la starde télé-réalité KhloéKardashian vient de rassu-rer ses millions de fans endévoilant sur Twitter le pré-nom de celui-ci. En coupleavec le basketteur TristanThompson depuis plus d’unan, la sœur de Kourtney,Kim, Rob, Kendall et Kylieest actuellement au cœurd’un véritable scandale

|�PEOPLE

Khloé Kardashian dévoile le nom de son bébé

En début de rencontre, lesjoueurs du Djoliba AC semblaientavoir démarré le match par l’inter-médiaire de Mamadou Cissé (9mn)qui s’est chargé d’un coup francdirect aux abords de la surface deréparation, mais Folarin Abayomiétait sur ses gardes. Dominédurant le 2ème quart d’heure, lesRouges de Bamako ont fini paraccélérer le jeu et obtiennent uncoup franc au côté gauche ducamp adverse, Mohamed Cissé arepris d’une tête puissante quimanque le cadre. A la 36 mnCheick T. Niang accentue une lour-de frappe déviée en corner par le

défenseur nigérian UwagaGodswill. Il a cédé sa place, à lasuite d’une blessure par AbisoyeOlawalé. Au retour des vestiaires,les visiteurs ont essayé de prendrele contrôle du ballon face à uneéquipe du Djoliba plus solidequ’inspirée. Puis juste après uneheure de jeu, les occasions se mul-tiplient grâce au trio d’attaque djoli-biste Kida-Niang-Niapégué. A uneminute avant le temps réglementai-re, l’attaquant nigérian entre deuxdéfenseurs a failli tromper AdamaKéita, à la suite d’un tir croisé, quiregardait filer la balle hors de soncadre. Et le Djoliba s’est montré

dangereux jusqu’aux termes du sif-flet final de l’arbitre Rwandais,Jean Claude Ishimwe. A Bamako,le MFM devrait donc marquer aumoins deux s’il voulait éliminer lesnôtres.

«  Nous étions convenus qu’ilfaillait se battre en gladiateurjusqu’au bout pour se qualifier. Jedirai chacun, à son niveau, a mon-tré ce qu’il fallait faire sur le terrainet ils ont compris qu’il faut être soli-daire et engagé du début jusqu’à lafin. C’est d’ailleurs ce qui leur man-quait avant. Au cours du match,nous avons créé beaucoup d’occa-sions malheureusement nous

n’avons pas pu marquer.Néanmoins, dans le contextegénéral, l’équipe s’est très biencomportée dans le compartiment.Donc, je leur félicite et je remercietous les supporters », a dit FanyériDiarra, entraîneur du Djoliba AC

Quant à Seydou Diallo, lui, aajouté que tout le Djoliba est heu-reux, car l’objectif était de se quali-fier pour la phase de poule. « Onremercie le bon Dieu et tous les

supporters pour leur soutien, on asenti pendant le match qu’ilsétaient derrière nous. On remercietoutes les personnes qui nous ontaidés à préparer ce match et onfélicite le coach et son staff. Etnous continuons à travailler dans laphase de poule dans le but d’at-teindre le second tour  », a-t-ilconclu.

|�MAMADOU SANgARÉ

(stagiaire)

Phases de groupes : le tirageau sort est prévu pour cesamedi au Caire Le tirage au sort des phases degroupes de la Coupe de laConfédération,  est la Caf auCaire en Egypte.Selon le site de la Caf, le tirageest prévu ce samedi 21 avril2018  à 14h, heure locale, (12hGMT) au siège de laConfédération africaine de foot-ball. La première journée débutele vendredi 4 mai, la 2è journéele 15 mai, la 3è le 17 juillet, la 4èle 27 juillet, la 5è journée pour le17 août et la 6è et dernière jour-née le 28 août 2018. Le quart definale du 14 au 21 septembre,puis les demi-finales du 2 au 23octobre avec les matches aller etretour et les finales aller le 23novembre et retour le 30novembre 2018.

Comment la police empêcheles journalistes de travaillerau stade Mercredi soir aussitôt le coup desifflet final de la rencontreDjoliba-MFM FC, malgré lesdénégations des responsables,les forces de l’ordre avait toutmis en œuvre pour empêcher lapresse d’informer le public  : «  Iln’y a évidemment pas deconsigne  » , répond la policenationale quand on l’interrogesur leur geste . Il a fallu une inter-vention pour permettre aux jour-nalistes d’accéder la zone mixeafin de recueillir les déclarationsdes acteurs du match.

Le cas de badges et cartesd’accès Comment peut-on comprendrequ’on autorise encore desbadges des matches du Tourpréliminaires en lieu et place descartes d’accès dont la cartenationale de presse. Commeprévu dans le décret no 92-191P-RM du 5 octobre 1992, le titu-laire de la carte nationale de

presse est autorisé à accéderaux diverses manifestations surtoute l’étendue du territoire de laRépublique du Mali. Les autori-tés civiles et militaires sontpriées de lui faciliter l’exercice desa profession. Malheureusementcela n’est pas encore compris austade Modibo Kéïta qui montreune nervosité assez fréquentepour empêcher la presse de rap-porter au public contrairement austade de France ou la ported’Auteuil où certains de nosconfrères avec cette même carteont pu couvrir des matches defootball et de tennis. Il y a eu cecas mercredi au soir : la carte depresse nationale ne permet pasd’accéder au stade et des jour-nalistes sur le point d’être moles-tés par les forces de l’ordre. Si, lasoirée au stade Modibo Kéîta futparticulièrement riche enattaques de policiers contre desjournalistes en quête d’informa-tion pour le public, ces cas nesemblent pas exceptionnels.

Mundialito et ASb : l’hommage du stade ModiboKéitaAprès la rencontre avec cer-taines autorités politiques,administratives et religieuses, lesvainqueurs du Mundialito 2018ont reçu l’hommage du stadeModibo Kéïta, le mercredi 19avril en marge du match de bar-rages retour de la Coupe de laConfédération. L’occasion pourle capitaine des U8 de l’ASBamako, Bourama Coulibaly deprésenter le trophée duMundialito 2018 au public, jour-nalistes et dirigeants. Partout austade, les jeunots deGarantiguibougou, ont reçu unvibrant hommage pour avoir faithonneur à notre pays.

Djoliba-MFM FC : ministre desSports, Conor et dirigeantsdans le vestiaire pour féliciterle DjolibaEn tribune mercredi soir, le min-

istre des Sports Jean-ClaudeSidibé, la présidente du Comitéde normalisation pour le footballmalien Mme Daou FatoumataGuindo, les présidents de laLigue régionale de TombouctouSalaha Baby et de l’Unionsportive du Cercle de Kita,Abdoulaye Konaté sont descen-dus dans le vestiaire pour féliciterles joueurs après leur qualifica-tion en phases de groupes de laCoupe de la Confédération faceau Mountain of Fire and Miracles(MFM FC) du Nigeria. Ils ontfélicité chaleureusement et indi-viduellement l’entraîneur, lesmembres de son staff et chaquejoueur. L’entraîneur Fanyiri Diarra a, luiaussi, congratulé ses hommespour leur performance accompliemais leur a également rappeléque les prochains matches sontune autre étape.

Le Djoliba touchera 130 millions de F CFA

Qualifié pour la phase de poule de la Coupe de la Confédération, enprenant le meilleur sur les Nigérians du MFM FC (1-0 à l’aller à Lagos,0-0 au retour à Bamako), lors de leur double confrontation, le Djoliba,recevra un joli pactole de l’instance suprême du football africain. EnEffet, les 16 équipes qui disputeront les phases de poules toucherontchacune une dotation de 130 millions FCFA. Ce montant se bonifieraau fur et à mesure et en fonction des étapes jusqu’au soir de la finalepuis le sacre.

Rassemblés par |�SARR

bARRAgES DE LA COUPE CAF

Le Djoliba AC sort la tête

Echos barrages Caf

l’affiche a tenu toutes ses promesses, mercredi dernier, aux termes des bar-rages de la Coupe CAF match retour, le Djoliba AC s’est qualifié avec succès,après avoir effectué un score nul et vierge (0-0) contre le MFM FC du Nigeriaau stade Modibo Kéita. Alors qu’au match-aller, les Nigérians se sont inclinésface aux Djolibistes (0-1).

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