#67 fil de L’Yonne...artistes, Marie-Paule Deville-Chabrolle, auteur d’une Marianne inspirée de Laetitia Casta, et Marcel Poulet, peintre en Puisaye, et d’un sportif, Michaël

Au fil de L’Yonnemai 2010

Le magazine d’information du Conseil Général www.lyonne.com

Construire l’avenir en rénovant les quartiers

aides aux Communes

l’opération « 200 villages »

vézelay

les sculptures oubliées

déCouverte

les plus beaux jardins de l’Yonne

#67

>

>

>Disparition d’Yves Van HaeckeAncien Maire d’Avallon (1995-2001), ancien Conseiller général (1992-1998) et Député de l’Yonne (1992-1997), Yves Van Haecke est décédé au mois de mars dernier. Ce haut-fonctionnaire très à l’écoute (il fut Sous-Préfet d’Avallon-Tonnerre) était connu et estimé pour son sens aigu du service public.

Au congrès de la FNSEALe Ministre de l’Agriculture Bruno Lemaire était présent à Auxerre lors de la clôture du 64e Congrès de la Fédération des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA). À cette occasion, il a annoncé qu’il défendrait, à partir du 18 mai au Sénat, le projet de loi sur la modernisation de l’agriculture visant à établir un « programme pour une alimentation, sûre, saine et équilibrée ».

Jean-Marie Rolland dans le canton de FlognyÀ l’invitation de Marie-Laure Capitain, Conseiller général de Flogny-la-Chapelle, Jean-Marie Rolland est venu rencontrer les Maires et Adjoints aux Maires du canton, le 9 avril, à Neuvy-Sautour. Il a visité également la Société coopérative ouvrière de thermoformage à Neuvy-Sautour qui réalise des emballages et conditionnements en matière plastique ainsi que l’entreprise Joussot à Flogny-la-Chapelle, spécialisée notamment dans la chaudronnerie, les charpentes métalliques et les bardages.

Création d’un Conseil Général des JeunesLa première séance plénière du Conseil Général des Jeunes s’est tenue le mercredi 31 mars à Auxerre dans l’hémicycle du Département. Créé avec l’Inspection académique et sous l’impulsion de Pascal Bourgeois, Conseiller général de Toucy, et avec Patrick Gendraud, Vice-Président du Conseil Général, Conseiller général de Chablis et François Boucher, Vice-Président du Conseil Général, Conseiller général de Migennes, le Conseil Général des Jeunes permettra aux collégiens de s’exprimer et de s’engager sur les sujets qui leur tiennent à cœur et qui les concernent.

3

Au fil de l’Yonne – mai 2010

temPs Forts

Présent à la foire de Sens

GERMANN PVCMALAY-LE GRAND, route de Troyes - AUXERRE, 38 rue d’Egleny - 03 86 66 28 60

10

18

éditosommaire #67

Au fil de L’YonneDirecteur de la publication : Jean-Marie Rolland • Directeur de la rédaction : Fabrice Jobard • Rédacteur en chef : Éric Tariant • Ont collaboré

à ce numéro : Nathalie Hadrbolec, Éric Tariant • Photos : Jean-Renaud Tourneur, Studio Morize, DR • Dessins : Sean O’Brien • Conception-réalisation :

[email protected] • Tirage : 158 000 exemplaires • Diffusion : La Poste • Dépôt légal : 2e trimestre 2010. Au Fil de l’Yonne, 89089

Auxerre Cedex. Tél. : 03 86 72 89 63 – [email protected] • Magazine imprimé sur papier écologique.

18 entreprendreFestins de Bourgogne grignote le marché parisien

20 Gens d’ici• Le regard tendre et

acéré de Sean O’Brien• Marcel Poulet,

chantre de la Puisaye• Marie-Paule Deville-

Chabrolle :“ Le corps féminin est un double émotionnel ”

22 Culture Les sculptures oubliées de La Madeleine

24 découverteDes écrins de verdure pour flâner

26 sports et jeunesseMichaël Sellier, champion du monde d’attelage

27 votre agendaLes rendez-vous de mai

vivre dans l’yonne

Bonne chance à nos jeunes Conseillers pour la réalisation de cette première mission !

Et voilà ! Le 31 mars dernier, le Conseil Général des Jeunes s’est réuni pour la première fois et a élu comme Présidente, Agathe Chary, du collège Mallarmé à Sens.

Il prend désormais un rythme de croisière avec une première réunion en commissions géographiques le 21 avril. Ensemble, les Conseillers Jeunes réfléchissent à la réalisation de leur premier projet : un chéquier jeune qui facilitera l’accès aux sports et à la culture.

Ce chéquier permettra d’aider les familles à offrir à leurs enfants des activités culturelles et sportives. Il répondra également à un souhait fort de la part des habitants de l’Yonne. En effet, lors de la consultation départementale de l’an dernier, 64 % des Icaunais ont déclaré souhaiter que notre collectivité renforce son action en faveur de l’accès aux sports et à la culture.

Bonne chance à nos jeunes Conseillers pour la réalisation de cette première mission !

Après ce temps fort que vous découvrirez en photo, Au Fil de l’Yonne consacre son grand angle au renouvellement urbain. Il vous invite à découvrir les différents programmes engagés par le Conseil Général dans le département et précise également la politique du logement de notre collectivité dans les zones rurales.

Avec l’arrivée des beaux jours, c’est l’occasion de vous expliquer comment le Conseil Général gère le transport des 26 000 collégiens qui, chaque jour, utilisent gratuitement les bus scolaires départementaux.

Au Fil de l’Yonne vous propose ensuite d’aller à la rencontre de deux artistes, Marie-Paule Deville-Chabrolle, auteur d’une Marianne inspirée de Laetitia Casta, et Marcel Poulet, peintre en Puisaye, et d’un sportif, Michaël Sellier, champion du monde d’attelage.

Il vous invite, enfin, à partir à la découverte des sculptures oubliées de la Madeleine au musée de l’Œuvre à Vézelay. Ces sculptures et chapiteaux ont été déposés pendant la restauration de la Basilique et témoignent du remarquable travail réalisé par les tailleurs de pierre du Moyen Âge.

Excellente lecture à tous !

Jean-Marie Rolland,

Député de l’Yonne, Président du Conseil Général

10 action socialeAccueillir et accompagner les publics en difficultés

11 transportLa suspension des transports scolaires en période d’intempéries

12 Cadre de vieOpération « 200 villages »

13 insertion Maîtrise de l’énergie : des actions collectives

14 en bref L’actualité de vos cantons

16 métiers du Conseil Général Le Service éducatif : nouer une relation avec les œuvres

le Conseil Général en aCtions

Pour toute publicité dans le magazine,

veuillez contacter Thierry Lamy au 06 76 86 49 19

Initié en 2003 par le Ministre délégué à la Ville et à la Rénovation urbaine, le Programme national de rénovation urbaine vise à réhabiliter les quartiers les plus en difficultés de notre pays. Gros plan sur les quartiers icaunais concernés par ces opérations.

6Construire l’avenir en rénovant les quartiers

3 Neuvy-Sautour

25 Courgenay

27 Saint-Clément

3 6 24 Avallon

3 Flogny-la-Chapelle

18 Chemilly-sur-Yonne

12 Noyers-sur-Serein

25 Annay-sur-Serein

26Chemilly-sur-Serein

6 25 Sens

156 27 Migennes96 Saint-Florentin

Auxerre8Merry-la-Vallée20

Vincelles14Bléneau24

Prégilbert21

Toucy 10Villeneuve-les-Genêts12

10 Tonnerre

27 Pontigny

12 Champignelles

2216 Vézelay

24 La Ferté-Loupière

26 Chablis

REtRouVEz l’information de vos communes en page…

4 5

Au fil de l’Yonne – mai 2010# 67 – Au fil de l’Yonne

Cet immeuble sera construit à Sens, rue Maxime Courtis, sous la houlette de Domanys (architecte : Métropôle Architecture Paysages).

Rénovation urbaine • Initié en 2003 par le Ministre délégué à la Ville et à la Rénovation

urbaine, le Programme national de rénovation urbaine vise à rénover les quartiers

les plus en difficultés de notre pays. Gros plan sur les quartiers icaunais concernés

par ces opérations.

Contrats urbains de cohésion socialeCes programmes de rénovation urbaine sont accompagnés de Contrats urbains de cohésion sociale (Cucs) mis en place dans les quartiers situés en zone urbaine sensible (Zus).

« Ces contrats ont pour objectif d’éviter le décrochage des populations habitant ces quartiers et de favoriser la mixité sociale, explique Jean-Noël Loury, Vice-Président du Conseil Général. Ils visent à réduire les écarts de développement entre ces quartiers et leur environnement, à améliorer la vie quotidienne des habitants et à favoriser l’égalité des chances. »

À travers un partenariat, ces contrats associent les Villes, la Région, le Département et l’État.

Cinq thématiques ont été retenues : habitat et cadre de vie, emploi et développement économique, éducation et égalité des chances, santé, citoyenneté et prévention de la délinquance.

Un diagnostic, établi dans chaque quartier, permet de dégager des priorités.

En 2010, le Conseil Général de l’Yonne a prévu une enveloppe de plus de 311 000 euros pour participer au financement de ces opérations dans les quartiers situés dans les cinq villes de l’Yonne concernées par les opérations de rénovation urbaine. Il peut s’agir, par exemple, d’accompagnement à la scolarité, d’ateliers socio-linguistiques, d’animations sportives, de programmes d’aide à l’insertion et à l’emploi…

Le Conseil Général contribue financièrement à ces opérations afin d’améliorer la qualité de vie des habitants des quartiers classés en zones urbaines sensibles.”ALAin DROuhin, COnSeiLLeR GénéRAL De BLéneAu et PRéSiDent De DOMAnYS.

Ces habitations verront le jour à Migennes, rue Mermoz.

6 Grand anGle 7


Grand anGle

donner une nouvelle chance aux quartiers en difficultés

Il s’agissait, au niveau national, d’améliorer les conditions de vie des quatre millions d’habi-tants en donnant une nouvelle chance à ces

quartiers qui concentrent le plus souvent difficultés urbaines, sociales et économiques. Au niveau national, 530 quartiers devraient être rénovés à l’hori-zon 2013.Dans l’Yonne, une dizaine de quartiers situés dans les villes d’Auxerre, Avallon, Migennes, Saint-Florentin et Sens sont concernés par ces opérations. Certains d’entre-eux, classés en zone urbaine sensible (Zus), réu-nissent 30 à 40 % de la population totale de la ville. En 1999, 37 % de la population d’Auxerre vivait dans un quartier situé en Zus contre 34 % à Sens, 17 % à Migennes et 39,8 % à Saint-Florentin.

Phase de diaGnostiC. « Il existe deux sortes de projets de rénovation urbaine. Certains ont fait l’objet d’une convention signée entre l’Agence nationale de la rénovation urbaine (Anru) et les multiples partenaires (Villes, Conseil Général, Conseil Régional, Caisse des dépôts et consignation, bailleurs sociaux et Foncière loge-ment). C’est le cas des villes de Sens, Migennes et Auxerre. D’autres dossiers de rénovation urbaine, qui n’ont pas fait l’objet d’une convention, sont eux gérés directement par le délégué territorial de l’Anru, c’est-à-dire le Préfet : c’est le cas de Saint-Florentin et d’Avallon », explique Alain Drouhin, Conseiller général de Bléneau et président de Domanys.Les travaux de rénovation urbaine sont tou-jours précédés d’une phase de diagnostic.

Celle-ci permet de recenser les faiblesses de ces grands ensembles hérités des Trente Glorieuses : enclavement, absence de déli-mitation entre espaces publics et domaines privés sources de conflits d’usage, réseaux de communication incohérents avec multi-ples voies en impasse, mauvaises liaisons avec le centre-ville. Suivent des réunions de concertation avec la population du quartier, puis avec tous les partenaires du projet.« Le Conseil Général contribue financièrement à ces opérations afin d’améliorer la qualité de vie des habitants des quartiers classés en zones urbaines sensibles, souligne Jean Pingal, Conseiller général de Villeneuve-l’Archevêque et Président de la deuxième commission

« Équipement, Logements et Travaux ». L’aide, s’élevant en moyenne à 4 % du coût total du projet, est versée au maître d’ouvrage (Villes ou bailleurs sociaux) sous la forme de subventions ou de prêts. »

dynamiser l’éConomie loCale. Sur la période 2007 à 2013, plus de 271 millions d’euros d’investissements auront été injectés dans l’économie locale par l’entremise de ces opérations de rénovation urbaine.« Ces opérations engagent des chantiers impor-tants qui concourent au maintien de l’activité économique. Nous avons réalisé pour plus de 70 millions de travaux à travers le département à l’occasion de notre premier plan stratégique d’entreprise (2005-2009), insiste Wilfrid Belleville, chef du service Études & Partenariat au sein du groupe Domanys. Et sur les deux premières années du second plan stratégique (2009-2012), nous sommes déjà à 100 millions d’euros. »À Sens, le coût total des travaux entrepris en 2008 sur les quartiers des Champs Plaisants, Champs d’Aloup et des Chaillots s’élève à plus de 81 millions d’euros. Construits dans le courant des années 1960, les quartiers des Champs Plaisants et des Champs d’Aloup n’étaient plus adaptés au mode de vie actuel. Ils sont enclavés et mal reliés au centre-ville. Le projet de rénovation urbaine, mené par les groupes Brennus

Habitat et Domanys, vise à désenclaver le quartier, à améliorer le cadre de vie et à créer une nouvelle offre de logements.À Avallon, le quartier de la Morlande, créé à partir des années 1960, souffre lui aussi d’un manque de liaisons directes et aisées avec le centre-ville. Les travaux de rénovation urbaine permettront, notamment grâce à la création d’une venelle piétonne au sein du quartier, d’assurer une meilleure communi-cation avec le reste de la ville mais aussi au sein de la Morlande. L’entrée du quartier et la place centrale seront, par ailleurs, réaménagées.À Migennes, les bâtiments élevés du quartier des Mignottes-Ville haute marquent une frontière un peu abrupte entre la ville et la campagne du pays d’Othe. On retrouve, ici aussi, un manque de liaisons avec le centre-ville. Les opérations de rénovation urbaine, qui se traduiront par des créations de nouvelles voies, devraient permettre de mieux relier le quartier au centre-ville, mais aussi de rendre la circu-lation plus sûre au sein des Mignottes-Ville haute grâce à un meilleur partage de l’espace public entre les piétons et les véhicules. Figurent également au programme la construction de plus d’une centaine de nou-veaux logements, de près de 200 réhabilita-tions et de 142 résidentiali sations.

Éric Tariant

Rénovation urbaine à Saint-Florentin • Lancé en 2001,

le projet de rénovation du quartier Trecey-Gouttières

de Saint-Florentin aboutira à l’horizon 2011.

les Brichères en figure de proue le renouveau de la trecey-Gouttières

Rénovation urbaine à Auxerre • Les opérations ont débuté en 2004 au

quartier des Brichères avant de s’étendre aux quartiers Sainte-Geneviève

et Rive droite.

«L’enjeu consiste à proposer à des habitants de quartiers défavorisés une offre nouvelle de logements, une forme d’habitat qui convienne mieux au mode de vie actuel et

qui prenne en compte les éléments nouveaux comme le développement durable et l’accessi-bilité. Nous avons forgé notre expérience en construisant, dans un premier temps, l’écoquar-tier des Brichères qui épouse les temps nouveaux en misant sur la préservation de l’environne-ment et les économies d’énergie », souligne Jacques Hojlo, président de l’Office auxerrois de l’habitat, Conseiller général et Adjoint au Maire d’Auxerre.À Auxerre, la première convention signée en 2004 avec l’Anru portait sur le quartier des Brichères. Ici, il a été décidé de détruire les trois tours réunissant 147 logements et de réhabiliter les deux barres d’immeubles. Un écoquartier privilégiant le développe-ment durable (recours aux énergies renou-velables, aides à la gestion des eaux pluviales, bardages bois des maisons et toitures végé-tales) et la haute qualité environnementale a été créé sur le site des Brichères. Trois cents logements individuels et petits collectifs ont été élevés sur la période 2004-2007 dont 200 logements sociaux et 100 logements libres (locatifs et/ou en accession). L’Office auxerrois de l’habitat entre, cette année, dans la phase terminale d’aménagement des Brichères avec la création de 65 logements. Celle-ci devrait s’achever en 2013.La participation du Conseil Général, pour la rénovation de ce quartier, s’est élevée à 630 000 euros. Le deuxième axe stratégique de rénovation urbaine, mené à Auxerre dans le cadre de l’Acte II de l’Anru, concerne les quartiers Sainte-Geneviève et Rive droite. Le quartier Sainte-Geneviève, composé essentiellement de tours et de barres, a été construit dans les années 1960-1970. Il compte 3 865 habitants répartis dans 1 323 logements qui souffrent, pour la plupart, de vieillissement et d’obsolescence. Le Projet de rénovation urbaine vise à réorganiser l’espace public et privé afin de le rendre plus attractif et à désen-claver le quartier en renforçant les liens avec

Construit dans les années 1970, le quartier de la Trecey-Gouttières a souffert du mou-vement de désindustrialisation de la ville de Saint-Florentin.

Celui-ci a conduit à une paupérisation pro-gressive et à une baisse de la popu-lation dont ont témoigné les derniers recensements. Le quartier pâtit également de mul tiples dysfonction-ne ments : manque d’attractivité de l’habitat devenu vétuste, coupure du quartier en deux par une route départementale, mauvaise visibilité et desserte des équipements publics, nombreuses impasses. Cet ensemble de 600 logements regroupés dans une vingtaine d’im-meubles a fait l’objet d’un diagnostic global établi en 2000-2002.« Nous avons voulu mettre un terme à l’enclavement de la Trecey et au manque de clarté dans la desserte interne du quartier en le reliant au centre-ville, en ouvrant un axe piéton-vélo raccordant les équipe-ments publics entre eux et avec le reste de la ville, mais aussi en recréant un maillage des rues », souligne Jean-Marie Notelet, chef de projet Ville à Saint-Florentin dont le Maire est Yves Delot. « Nous avons travaillé notamment sur la déli-mitation de l’espace public par rapport à l’espace privé mais aussi sur le remaillage du quartier. Comment traverser la route départementale pour rejoindre le centre commercial qui se trouve de l’autre côté de l’avenue du 8 mai ? Comment éviter que les semi-remorques de l’usine voisine ne traversent le secteur ? figurent au nombre des questions posées par ce dossier », note Wilfrid Belleville.Cent soixante-dix logements ont été démolis à ce jour et cinq immeubles ont été résiden-tialisés. La démolition d’un immeuble de sept niveaux a permis de modifier l’image de l’entrée de ville de Saint-Florentin qui était alors masquée par cette barre impo-

le reste de la ville. Il s’agit aussi de diversifier l’offre de logement afin de favoriser une plus grande mixité sociale. Au programme des travaux figurent notam-ment la démolition de l’immeuble dit « por-che », achevée en avril dernier, afin d’ouvrir de nouvelles perspectives sur la ville et les environs et la réorganisation des places Degas et Corot. Le quartier Rive droite, situé à l’est de la ville, composé de petites barres de logements et de pavillons, compte près de 1 500 habitants. Ce quartier est constitué de plusieurs cités dispersées sur la Rive

sante. Au terme du projet en 2011, 237 loge-ments auront été réhabilités et 90 logements nouveaux construits, essentiellement en dehors du quartier afin de favoriser la mixité sociale. Le coût total des opérations s’élèvera à 29 millions d’euros. La participation du

Conseil Général se monte à 1,4 million d’euros, somme à laquelle viennent s’ajouter des prêts du Département d’un montant de 559 000 euros.Parallèlement à ces opérations, un Contrat urbain de cohésion sociale (Cucs) a été signé en mars 2007. « Nous voulions, en ce qui concerne le volet emploi et développement économique, parvenir à réduire le taux de chômage à la Trecey en renforçant les opérations d’apprentissage et d’insertion par l’emploi auprès des habitants du quartier, poursuit Jean-Marie Notelet. Il s’agissait aussi de tenter de rapprocher les jeunes de la zone urbaine sensible (Zus) des entreprises de Saint-Florentin. » En guise d’exemple, pour mieux accompa-gner les personnes en recherche d’emploi, la Cyber base emploi – un espace Internet pour tous – a été ouverte à Saint-Florentin. Équipée de micro-ordinateurs pourvus d’ac-cès internet, elle permet de consulter les offres d’emploi, de créer son CV ou encore de rechercher des informations. « On aimerait voir de telles actions se pérenniser sur le Florentinois », conclut Jean-Marie Notelet.

droite. « C’est un quartier excentré et très frag-menté, souligne Paul-Hervé Le Monier, directeur général de l’Office auxerrois de l’habitat. Il s’agit de renforcer son unité, de le désenclaver mais aussi de proposer une nouvelle offre de logements. »À l’horizon 2012-2013, la cité des Vauviers et ses 162 logements seront démolis. « Il nous faut reconstruire 298 logements. Une majorité d’entre eux le seront sur la Rive droite, le reste en prolongement sur le hameau des Brichères, en centre-ville ou en périphérie du centre-ville. L’ensemble devrait être achevé en 2015 », précise Paul-Hervé Le Monier.

INFoS +

# 67 – Au fil de l’Yonne

8 Grand anGle


Evelyne,secrétaire

commercialedans une banque

Philippe,comptabledans une PME

Théo, 7 ans,passe sa ceinture orange de judo

Manon, 9 ans, rêve de nager

avec desdauphins

Dans l’Yonne, 85% des salariéset environ 3 familles

sur 4 peuvent prétendreà une habitation Domanys

www.domanys.fr

LEUR MAISON : T4, 80M², JARDIN, GARAGE ET BUANDERIE, TERRASSE,

500 € DE LOYER CHARGES COMPRISES

le Conseil Général

en aCtions

Le Conseil Général est chargé d’assurer la viabilité de son réseau routier départemental.”JeAn PinGAL, COnSeiLLeR GénéRAL De ViLLeneuVe-L’ARCheVêque et PRéSiDent De LA DeuxièMe COMMiSSiOn « équiPeMent, LOGeMentS et tRAVAux ».

Action sociale • APRèS UN PRÉ-ACCUEIL, LES PERSoNNES SoNT oRIENTÉES VERS

LE TRAVAILLEUR SoCIAL qUI LES AIDERA À RÉSoUDRE LEUR PRoBLÉMATIqUE.

accueillir et accompagner les publics en difficultés

Lieux d’accueil, d’évaluation et d’accompagnement des publics rencontrant des difficultés socia-les, éducatives, des problèmes de santé ou encore d’insertion

socioprofessionnelle, les Unités territo-riales de solidarité (UTS) du Conseil Général emploient plus de 270 personnels administratifs et professionnels de l’ac-tion sociale et médico-sociale (1).Au nombre de six dans le département, elles mettent en œuvre les missions de protection de l’enfance et de prévention des mauvais traitements et celles de la PMI (Protection maternelle et infantile) comme les consultations de nour-rissons et les agréments des assis-tantes maternelles et familiales. Elles accompagnent également les familles dans leurs difficultés financières, leurs problèmes de logement ou encore l’éducation des enfants.« L’activité des UTS est restée soutenue tout au long de l’année 2009 du fait d’un contexte économique difficile et de la mise en œuvre de nouveaux dispositifs et actions dans les domaines de l’enfance ou de l’insertion notamment, indique Robert Bideau, Conseiller général d’Auxerre-Nord et Président de la quatrième commission « Solidarité départementale et rSa ». Ainsi, pour faire face à la mise en place du revenu de Solidarité active (rSa), les UTS ont dû se réorganiser pour accueillir les nou-veaux bénéficiaires et leur proposer un accompagnement personnalisé, par la mise en place notamment de plate formes d’orientation. »

un serviCe de Proximité. Service de proximité, l’UTS a fait de la mission d’accueil des usagers

une priorité. Les personnes expriment leur demande lors d’un premier entretien avec un agent d’accueil (entre 20 et 200 personnes reçues par mois selon les territoires) qui, selon leur problématique, leur programmera un rendez-vous avec un travailleur social (14 000 rendez-vous sur l’ensemble des six UTS en 2009). « Lors de ce pré-entretien, nous définissons la situation de la personne ( familiale, professionnelle, état civil) et préparons le rendez-vous qui va se dérouler avec l’assistante sociale avec qui nous avons de nombreux et précieux échanges, indique Brigitte Rousseau, agent

d’accueil à l’UTS de l’Avallonnais. Parfois, nous pouvons résoudre la difficulté nous-mêmes, dans la limite de ce qui nous est autorisé (adresser un fax à EDF pour les prévenir que le rSa va arriver par exemple). »Les UTS mettent également en œuvre des actions collectives et partenariales et parti-cipent à de nombreux groupes de travail et comités de pilotage territoriaux.

(1) Assistants de service social, conseillères en économie sociale et familiale, éducateurs, psychologues, médecins, sages-femmes, puéricultrices, infirmières, secrétaires…

LES ADRESSES

utS de l’Auxerrois : 4, avenue de Perrigny, 89000 Auxerre. Tél. : 03 86 49 58 00.

utS de l’Avallonnais : 2, rue du Général Leclerc, BP 174, 89206 Avallon Cedex. Tél. : 03 86 34 95 30.

utS du Jovinien-Migennois : - 26, avenue Rhin-et-Danube, BP 222, 89306 Joigny Cedex. Tél. : 03 86 92 08 30. 60, rue Émile-Zola, BP 92, 89400 Migennes. Tél. : 03 86 92 08 00.

utS du Sénonais : 26, rue Carnot, BP 615, 89106 Sens Cedex. Tél. : 03 86 83 67 00.

utS du tonnerrois : 35, rue Vaucorbe, 89700 Tonnerre. Tél. : 03 86 54 85 00.

utS de Puisaye-Forterre : 10, rue Arrault, 89130 Toucy. Tél. : 03 86 44 42 00.

Se renseigner dans les cantons (Mairies, CCAS…) pour les permanences et les visites à domicile pour les personnes ne pouvant se déplacer.

INFoS +

10


11


le Conseil Général en aCtions

Transport • DEVANT LES DIFFICULTÉS DE CIRCULATIoN, LE CoNSEIL GÉNÉRAL EST PARFoIS

oBLIGÉ DE SUSPENDRE LES TRANSPoRTS SCoLAIRES. LES PARENTS SoNT ALoRS AVERTIS.

la suspension des transports scolaires en période d’intempéries

«Les transports scolaires sont suspen-dus ce jour en raison des conditions climatiques et des difficultés de circulation constatées. » Les parents des 26 000 enfants trans-

portés chaque jour par le Conseil Général (2 819 contacts pour les lignes régulières et 14 200 pour les circuits spéciaux scolaires) reçoivent un message par téléphone, ainsi que les orga-nisateurs secondaires (Communes, Syndicats de Communes, Communautés de Communes), les collèges et lycées, les écoles, les transpor-teurs, les Mairies et les institutions concernées (Conseillers généraux, Préfecture, Inspection académique), soit un total de 18 623 appels.« Le Conseil Général est chargé d’assurer la viabilité de son réseau routier départemental, explique Jean Pingal, Conseiller général de Villeneuve-l’Archevêque et Président de la deuxième commission « Équipement, Logements et Travaux ». Responsable des transports scolaires, il est en mesure de les suspendre pour assurer la sécurité des élèves transportés majoritairement sur le réseau secondaire (départemental et com-munal). À noter, ce réseau routier départemental ne peut être traité qu’une fois les principaux axes dégagés. Reste à évaluer l’état de circulation sur le réseau communal. »

une déCision en ConCertation.L’évolution annoncée de la météorologie, les conditions de circulation constatées par les agents de terrain (patrouilleurs) et les capacités de traitement des 35 unités sont appréciées, sachant qu’il n’est pas toujours possible de résoudre l’événement, surtout lorsqu’il est continu.

Les services concernés (routes et transports) évaluent la situation et donnent un avis au Président du Conseil Général et au Président de la deuxième commission « Équipement, Logements et Travaux » qui, au vu de ces éléments et des risques potentiels, valident ou non cet avis.Dans les cas où la réflexion aboutit à un appel à la vigilance, il appartient aux transporteurs de prendre la décision d’assurer ou non le transport en tenant compte des conditions de circulation localement constatées, et ce afin d’éviter une suspension sur l’ensemble du département.Le principe de précaution et la sécurité des élèves priment toujours. Aussi, afin d’être proche de la réalité, les patrouilles effec-tuées entre 4 h et 6 h donnent la dernière tendance. C’est pourquoi l’information est parfois diffusée aux usagers vers 6 h le matin. En outre, dès qu’une alerte météo est annoncée, le Préfet prend les mesures de sécurité civile et peut décider d’interdire la circulation des véhicules lourds, en concertation avec le Conseil Général.

Le Conseil Général :

4 850 km de routes départementales.

Les Communes :

7 375 km de routes communales.

L’État :

112 km de routes nationales.

Les sociétés concessionnaires :

185 km d’autoroutes.

Le Conseil Général assure un accompagnement social des personnes en difficultés, pouvant être couplé avec des outils financiers. Parmi

ceux-ci, le Fonds unique de solidarité logement (FUSL) aide les familles défa-vorisées à accéder ou se maintenir dans leur domicile ou encore à conserver leurs fournitures d’énergie ou d’eau en réglant une partie de leurs factures. Il permet également de mettre en place des actions de prévention, dont une pré-vue en 2010 grâce à une enveloppe bud-gétaire supplémentaire de 7 000 euros octroyée par EDF qui abonde ce Fonds dans son volet énergie.

Insertion • DES RÉUNIoNS D’INFoRMATIoN CoLLECTIVES VoNT êTRE

oRGANISÉES PoUR AIDER LES PUBLICS EN DIFFICULTÉS À MAîTRISER

LEUR CoNSoMMATIoN D’ÉNERGIE.

maîtrise de l’énergie : des actions collectives

EDF et l’Adil-Espace info énergie 89 (Agence départementale pour l’information sur le logement). Leur but sera d’aider les personnes à évaluer la cause de leurs difficultés (compor-tementales ou techniques) au regard de leur dépense d’énergie. »À l’issue des réunions, un kit énergie (ampoules basse consommation, réducteur d’eau pour la douche, multiprise avec interrupteur thermomètre, outil de suivi des consommations, thermomètre…) sera offert aux participants. Le financement octroyé par EDF permettra également de faire bénéficier les usagers, pour un an, du « suivi conso » qui sera analysé avec leur référent. Une évaluation de ces actions sera ensuite effectuée.

Qui est concerné ?Les groupes seront composés d’une dizaine de personnes choisies parmi les usagers accompagnés par les travailleurs sociaux du Conseil Général et ayant sollicité le volet énergie du FUSL pour une facture d’EDF au moins une fois dans les douze derniers mois.

Le but sera d’aider les personnes à évaluer la cause de leurs difficultés.” MiCheL COuRtOiS, COnSeiLLeR GénéRAL De ChARnY et PRéSiDent De LA SixièMe COMMiSSiOn « enViROnneMent et DéVeLOPPeMent DeS éneRGieS RenOuVeLABLeS ».

Faire évoluer les ComPortements. « Ces actions de prévention vont consister à réunir des personnes en difficultés afin de les informer sur la maîtrise de l’énergie, le suivi de leur consommation et le repérage de défaillances techniques des installations (exemple, une fuite d’eau), explique Michel Courtois, Conseiller général de Charny et Président de la sixième commission « Environnement et Développement des énergies renouvelables ». Elles seront menées en partenariat par le Département,

opération « 200 villages »«L

’aide aux collectivités demeure, cette année, à un niveau élevé (16 millions d’euros en auto-risation de programme) », a souligné Jean-Marie Rolland,

le 25 février, lors de son discours d’ouver-ture de la session budgétaire. C’est à cette occasion que le Président du Conseil Général a annoncé la création d’une opération dite « 200 villages ».Celle-ci prévoit un programme de sub-ventions de 50 % – au lieu des 25 % habituels – pour 200 collectivités (Communes ou Établissements publics de coopération intercommunale) de moins de 2 000 habitants, pour un projet d’investissement de moins de 10 000 euros hors taxes. Tous les travaux seront sub-ventionnables à l’exception des équipe-ments mobiliers et matériels. « Ceux-ci devront être impérativement réalisés dans le courant de l’année 2010 », précise Jean-Marie Rolland, Président du Conseil Général.Réfection des toitures d’une mairie (Champignelles), remise en état d’un portail (Bois-d’Arcy), aménagement d’aires naturelles de loisirs (Noyers-sur-Serein), etc. Le Conseil Général avait reçu, mi-avril, une vingtaine de deman-des de financements de travaux.

oPération exCePtionnelle. L’origina-lité de ce dispositif tient au fait qu’il permet de financer des projets déjà subventionnables aux termes des règle-ments et d’autres qui n’entrent pas dans le régime des aides existant. Pourront être acceptées, par exemple, des deman-des de financement de travaux d’assai-nissement ou encore d’aménagement d’espaces cinéraires qui n’entrent pas dans le cadre des règles d’éligibilité du règlement général.

Cadre de vie • DEUx CENTS VILLAGES DE MoINS DE 2 000 hABITANTS BÉNÉFICIERoNT,

EN 2010, D’UNE SUBVENTIoN ExCEPTIoNNELLE DE 50 % ÉMANANT DU CoNSEIL GÉNÉRAL.

ELLES PoRTERoNT, ChACUNE, SUR UN PRoJET DE MoINS DE 10 000 EURoS hoRS TAxES.

« L’opération “200 villages” est exceptionnelle. Les subventions allouées dans ce cadre ne seront pas comptabilisées dans le quota des deux dossiers potentiellement subventionnables par commune et par an, souligne Jean-Marie Rolland. Les Communes qui se verront octroyer cette aide exceptionnelle, pourront donc éven-tuellement bénéficier de trois subventions départementales en l’espace d’une année. » Les dossiers de l’opération « 200 villages » seront traités par ordre d’arrivée, jusqu’à épuisement de l’enveloppe budgétaire.

Les Communes qui se verront octroyer cette aide exceptionnelle, pourront donc éventuellement bénéficier de trois subventions départementales en l’espace d’une année.”JeAn-MARie ROLLAnD, PRéSiDent Du COnSeiL GénéRAL

PROJET

Renseignements et envoi du dossier :

Conseil Général de l’Yonne Sous-Direction du développement local et de l’espace rural Cellule équipements ruraux et environnement

Hôtel du Département 1, rue de l’étang Saint-Vigile 89089 Auxerre Cedex Tél. : 03 86 72 87 91. Fax : 03 86 72 87 73. E-mail : [email protected]

INFoS +

12


13


le Conseil Général en aCtionsle Conseil Général en aCtions

Aide aux PaysDans le cadre de sa politique territoriale, Le Conseil Général participe à l’animation des Pays, sur la base d’une subvention de 0,46 euros par habitant et par an. Pour 2010, sa participation s’élève à 16 105 euros pour le Pays de Puisaye-Forterre, 15 835 euros pour le Pays de l’Avallonnais et 11 583 euros pour le Pays du Tonnerrois.

PréventionL’Assemblée départemen-tale a reconduit son aide à trois organismes jouant un rôle dans la prévention des risques sanitaires : le Groupement de défense sanitaire de l’Yonne (GDS) a reçu une subvention de 500 000 euros pour l’accom-pagnement des éleveurs, la Fédération départementale des chasseurs 15 000 euros pour le suivi sanitaire de la faune sauvage et l’Entente interdépartementale de lutte contre la rage et autres zoonose (ERZ) 2 300 euros pour la lutte contre les maladies transmises à l’homme.

Aide à la mobilité professionnelleDepuis 2003, le Conseil Général aide les salariés licenciés pour motifs économiques et contraints de déménager ou d’effectuer des trajets importants dans le cadre de leur démarche de réinsertion. Ce dispositif est désormais étendu aux personnes signant une Convention de reclassement personnalisée (CRP) ou un Contrat de tran si tion professionnel (CTP). L’aide est plafonnée à 1000 euros pour une durée de dix-huit mois.

apprentissageLe Conseil Général attribue des bourses aux jeunes signataires d’un contrat d’apprentissage ou de professionnalisation, dans le cadre du fonds d’aide à la mobilité des jeunes. Pour 2009-2010, 135 000 euros ont été attribués à plus de 450 apprentis de première et deuxième année.

tourismePour soutenir le tourisme dans l’Yonne, le Conseil Général apporte son concours financier aux structures départemen-tales et à d’autres organismes à vocation touristique. Il a notamment reconduit sa convention avec l’Agence de dévelop pement touris-tique de l’Yonne (ADTY). Une subvention de fonctionnement de 1,1 million d’euro a été votée pour 2010.

En 2006, notre département a bénéficié de la

labellisation de son Pôle d’excellence rural (PER),

ce qui a permis notamment de dynamiser

certaines filières de production d’énergie et

d’engager la mise à grands gabarits de l’Yonne.

Dans le cadre du nouvel appel à projet lancé par l’État,

le Conseil Général a décidé de proposer cette fois sa

candidature au programme de « valorisation innovante

des ressources locales pour l’agro-industrie » concernant deux filières :

le chanvre qui constitue une alternative pour les producteurs de

sucre en manque de débouchés, et les volailles bio. Le Conseil

Général investirait près de 300 000 euros dans ce programme.

Pôles d’excellence

Petite enfanceLes Relais assistantes mater nelles sont à la fois des lieux d’information pour les parents et d’échange pour les assistantes maternelles. Une nouvelle convention pour 2009-2011 a été signée pour le Relais Dauphin, qui concerne pour l’instant la ville d’Auxerre mais dont l’inter-vention devrait être élargie pro-chainement aux communes de la Commu nauté de l’Auxerrois. Le Conseil Général participe au bud-get 2009 à hauteur de 17 500 euros.

Contrats de cantonsDans le cadre de l’aide apportée aux territoires ruraux, diverses subventions ont été attribuées pour un montant total de 130 000 euros. La Communauté de Communes du Pays de Coulanges-sur-Yonne reçoit par exemple 34 000 euros pour la réhabilitation de l’ex-gendarmerie, la Commune de Châtel-Censoir 42 000 euros pour l’aménagement d’un parking, la Commune de Domecy-sur-Cure 9 500 euros pour l’assainissement pluvial au chemin des Eaubries à Usy.

LE CHIFFRE

L’aide accordée pour 2010 à l’associa tion Yonne Développement s’inscrit dans le cadre du soutien financier apporté depuis de nombreuses années aux associations œuvrant dans le domaine économique.

400 000 €

aménagementLe Conseil Général a accordé une aide exceptionnelle de près de 5 000 euros au Syndicat mixte du Pays du Tonnerrois pour la mise en place d’une signalétique touristi-que sur le chemin de halage du canal de Bourgogne.

tGv yonne- méditerranée

Fruit d’un partenariat entre la

SNCF, le Conseil Général de

l’Yonne et le Conseil Régional

de Bourgogne, le TGV Yonne-

Méditerranée relie Melun à

Lyon et Marseille. Il s’arrête

dans l’Yonne à Sens et Laroche-

Migennes. La convention de

partenariat est prolongée

jusqu’au 3 juillet 2010,

entérinant les évolutions mises

en place en 2009. En été, le TGV

circule du lundi au samedi dans

le sens nord-sud et du lundi au

dimanche dans le sens sud-nord.

Hors période estivale, il circule

les lundis et samedis dans le sens

nord-sud et les dimanches et

vendredis dans le sens sud-nord.

Le TGV Lyon-Melun du vendredi

est avancé d’une demi-heure

pour améliorer la correspondance

depuis Marseille. Les arrêts à

Fontainebleau et Aix TGV sont

maintenus sur chaque circulation.

www.yonne-tgv.comINFoS +


14 en BreF


Filière boisRessource abondante et renouvelable, la forêt consti-tue un secteur d’avenir. Pour pérenniser son action en faveur de la filière bois, le Conseil Général a reconduit son soutien financier au Centre d’infor-mation et de promotion des entreprises forestières (Cipref) pour ses actions en faveur de l’installation et du développement des entreprises de travaux forestiers.

GARANTIE DE PERTE D’EXPLOITATION SUR 20 ANS EN CAS DE DÉFAILLANCE

DE L’ONDULEUR !

Pour notre planète devenez PRODUCTEUR d’électricité

et rentabilisezvotre installation

Systèmede production

d’électricité solaire intégré

au bâti.

Tél./Fax 03 86 41 68 32SARL ECO-WATT

66, route d’Auxerre - 89380 APPOIGNY Email : [email protected]

www.biozen-energies.com

L’Ecologie Gagnante

Devant les boîtes alignées sur la grande table, Françoise Derenne a le regard qui pétille. Il faut dire qu’elles renferment

des trésors « maison », fruits de longues heures de cogitation : les différentes activités proposées par le Service éducatif du musée Zervos. Destinées aux scolaires de la petite section de maternelle au lycée (une vingtaine de classes accueillies en 2009, une cinquantaine prévues en 2010), elles ont pour but de « créer un dialogue autour d’une œuvre et d’apprendre à établir une relation avec elle. Les enfants s’expriment sur ce qu’ils voient, explique Brigitte Milleron, respon-sable de l’accueil, de l’organisation et de la régie du musée. Nous leur apprenons à se faire capter par une œuvre, à la regarder, et leur fournissons des clefs qu’ils pourront utiliser dans n’importe quel musée. »Françoise Derenne(1), agent d’accueil et de sécurité en charge du Service éducatif, s’est penchée sur les nouveaux program-mes scolaires d’histoire des arts et d’arts plastiques afin de concevoir les activités dont les matériels sont ensuite fabriqués en interne par les agents du musée. « L’équipe du musée travaille en relation avec les conseillères pédagogiques pour les arts visuels de l’Inspection académique, Patricia Lamouche et Laurence Sartelet, qui nous sou-tiennent, nous orientent et valident tout notre travail », précise Jean-Luc Dauphin, Premier Vice-Président du Conseil Général

un autre reGard sur les œuvres. « Picasso : le portrait », « Hélion : l’esquisse », « Amphion », « La palette du peintre » ou encore le jeu « Au musée, chacun son rôle » : chaque classe tourne par groupe. Cinq activités sont proposées, animées par des

agents du musée (Brigitte, Françoise, Sylvaine, Pascal ou Philippe) et l’ensei-gnant, formé à l’occasion d’une précé-dente visite. « Avec les enfants de maternelle, nous parlons des couleurs, des formes tandis qu’avec les plus grands, nous analysons ce qu’un tableau évoque pour eux, s’ils connais-sent d’autres œuvres de l’artiste, explique Françoise Derenne. Nous ne donnons pas un cours d’histoire de l’art, nous leur apprenons à mieux regarder et à donner leur avis… », dont certains ensuite évoluent…

L’équipe du musée travaille en relation avec les conseillères pédagogiques pour les arts visuels de l’Inspection académique, qui nous soutiennent, nous orientent et valident tout notre travail.”JeAn-LuC DAuPhin, PReMieR ViCe-PRéSiDent Du COnSeiL GénéRAL

Le Service éducatif • AU MUSÉE ZERVoS, LES SCoLAIRES BÉNÉFICIENT D’UN

ACCUEIL SPÉCIFIqUE. RÉPARTIS SUR PLUSIEURS ACTIVITÉS, ILS SoNT INVITÉS

À DIALoGUER ET S’ExPRIMER AUToUR DE CERTAINES œUVRES.

nouer une relationavec les œuvres

« En voyant d’autres œuvres, en cherchant pourquoi il a représenté les choses de cette façon, les enfants changent de regard sur Picasso. » Ils découvrent, par exemple, qu’il pouvait être un portraitiste accom-pli. « Cela peut amener à discuter de l’inter-vention de la photo en histoire de l’art, qui a dégagé le peintre de son rôle de portraitiste. » C’est aussi l’occasion de parler de l’art du XXe siècle « qui leur pose toute une série de questions ». L’équipe du musée Zervos envisage de nouvelles activités : autour

des matériaux, de la sculpture, de la recherche personnelle (créer sa propre exposition à partir de maquettes de salles du musée)… « L’idée est que rien ne soit figé, précise Brigitte Milleron. Que nous ayons sans cesse de nouvelles activités à proposer. »

Nathalie [email protected]

(1) Titulaire d’une maîtrise d’histoire de l’art et d’un diplôme de muséologie de l’École du Louvre option Médiation.

Musée Zervos, rue Saint-Étienne, 89450 Vézelay. Tél. : 03 86 32 39 26. Par email : [email protected] Sur Internet : www.musee-zervos.fr

Ouverture du 15 mars au 15 novembre de 10 h à 18 h sauf le mardi (tous les jours en juillet et août).

INFoS +

« Picasso : le portrait »Autour des œuvres Piero à la presse et à l’oiseau et Mousquetaire à l’épée, l’objectif est d’aborder le thème du portrait dans l’œuvre de Picasso et de questionner les notions de ressemblance et de différence avec des photographies comme support.

« hélion : l’esquisse »Le rôle de l’esquisse dans le processus artistique, de l’étude préparatoire à l’œuvre définitive.

« Amphion »Appréhender l’espace et le volume d’une œuvre en trois dimensions, sensibiliser à la technique de la sculpture.

« La palette du peintre »Travail sur les couleurs et les mélanges, en cherchant à associer une dizaine de palettes aux tableaux correspondants.

« Au musée, chacun son rôle »Amener l’enfant à observer les œuvres du point de vue de l’agent d’accueil et de surveillance, du conservateur, de l’artiste et du visiteur par des questions ouvertes, des recherches d’indices, des activités plastiques...

Les activités

16


17


le Conseil Général en aCtionsles métiers du Conseil Général

le traiteur icaunais grignote le marché parisien

Festins de Bourgogne • qUATRE MAGASINS DoNT DEUx À PARIS, DEUx SITES

DE PRoDUCTIoN, UN ChIFFRE D’AFFAIRES DE 25 MILLIoNS D’EURoS…

L’ENTREPRISE DE ChEMILLY-SUR-YoNNE SURFE SUR SA NoToRIÉTÉ ET ASSoIT

SoN PoSITIoNNEMENT hAUT DE GAMME.

«Depuis le 7 octobre, Festins vous accueille dans sa deuxième boutique traiteur parisienne », indique le site de Festins de Bourgogne. Et pas n’importe

où : au 61, avenue de la Grande Armée, dans le 16e arrondissement ! Preuve que «l’entre-prise artisanale de volume » icaunaise, ouverte en 1992 à Chemilly-sur-Yonne, a su se faire un nom sur le marché très concurrentiel des traiteurs parisiens. Cette boutique s’ajoute à celles de Chemilly, Marsannay-la-Côte (Côte d’Or) et Daumesnil (Paris 12e).Festins de Bourgogne est l’histoire d’un couple : Évelyne et Didier Chapuis. Ce der-nier, cuisinier de formation, a rempli durant dix ans les fonctions de directeur technique chez Flo à Paris, secteur… traiteur. « De 1982 à 1992 j’ai développé le laboratoire central et les boutiques », précise-t-il. Lorsqu’il décide de s’installer à son compte, le couple opte pour Chemilly, à une heure et demie de la région parisienne où se trouvent « 100 % des décideurs et 85 % de nos livraisons ». Une partie de la recette du succès de l’entreprise.

Créer une émotion sans ComPliCation. Paris, c’est aussi le départ, gare du Nord, des trains Thalys et Eurostar… Car Festins de Bourgogne est également sur les rails en matière de restauration ferroviaire et fournit l’intégralité des prestations première classe Paris-Bruxelles et Paris-Londres.


Par quoi avez-vous commencé votre activité ?Historiquement, nous fournissions la res-tauration et certains magasins parisiens. Puis, nous avons évolué sur le marché fer-roviaire et nous sommes tournés vers la grande distribution en rachetant, en 1996, une entreprise située à Lamotte-Beuvron (Loir-et-Cher). Nous avons également ouvert nos magasins.

quel est le marché local ?Nous avons une activité traiteur et assurons différentes prestations : buffets et repas grand volume, mariages, plateaux-repas pour les entreprises...

À Paris, comment faire face à la concurrence ?En se battant au minimum avec les mêmes armes qu’elle, c’est-à-dire en ouvrant les

si on ne crée pas très vite, c’est un autre qui le fait. ”DiDieR ChAPuiS, PDG De FeStinS De BOuRGOGne.

L’entreprise revendique son positionnement haut de gamme : « Nous proposons des produits suffisamment élaborés pour faire la différence mais en aucun cas sophistiqués, explique Didier Chapuis. Lorsque les gens voient un produit, ils doivent être capables de l’identifier. Il faut créer une émotion sans complication. » L’entreprise compte deux sites de production, à Chemilly et Lamotte-Beuvron (Loir-et-Cher). Les plats cuisinés, terrines et foies gras sortent du laboratoire de Chemilly, puis sont remis en œuvre dans les magasins qui, de leur côté, fabriquent les tartes fraîches et les canapés.

Grande distriBution et restauration. Le site de Lamotte-Beuvron est, quant à lui, spécialisé dans la production des produits pasteurisés destinés à la grande distribution.

« Nous ne pouvons pas mettre Festins en grande distribution car nous gardons la marque pour le prestige. Nous avons donc créé une autre marque pour une diffusion plus vaste : Plaisir des Mets. »Également fournisseur pour la restauration et pour des chaînes hotelières, Festins de Bourgogne a ajouté une nouvelle ligne à son menu avec la fourniture de plateaux-repas pour les entreprises. « Cette activité qui existe à Paris depuis une dizaine d’années se développe aujourd’hui dans l’Yonne, apprécie Didier Chapuis. Certains jours, nous livrons entre 60 et 100 plateaux-repas. Notre réactivité nous permet de prendre des commandes jusqu’à 10 h pour être livrées le midi. » La « réactivité » : l’un des ingrédients majeurs du succès.


Festins de Bourgogne Route de Beaumont 89250 Chemilly-sur-Yonne tél. : 03 86 47 94 00 Email : [email protected] Sur Internet : www.festins.fr

Boutique ouverte du lundi au samedi de 9h à 19h.

INFoS +

magasins 7j/7. Notre installation en pro-vince nous donne un petit avantage concur-rentiel, car nous arrivons à produire un peu moins cher et nous disposons d’une logistique déjà existante avec les trains. Seconde arme pour faire face à la concur-

rence : le renouvellement de nos produits. Quatre person-nes travaillent à plein temps en recherche et dévelop-

pement. Si on ne crée pas très vite, si on ne répond pas très vite aux besoins, c’est un autre qui le fait.

240 salariés.

25 millions d’euros de chiffre d’affaires.

4 % du chiffre d’affaires à l’exportation (fonds de sauce en Angleterre, Écosse et Irlande).

250 produits différents par semaine.


vivre dans

l’yonne18 entrePrendre

« Bien vivre chez soien sécurité,

ça se partage »

Le premier opérateurde téléassistance

vous apportela tranquillité,

pour vouset votre entourage.

N° agrément : 2007.1.89.15Ouvre droit à réduction

d’impôts de 50 %selon conditions fi scales en vigueur.

Contactez votre conseiller localpour toute étude et devis gratuits

Nombreuses aides fi nancières possibles

ouTél. 03 86 47 37 13

0 825 004 1160,15 € TTC/min

www.presenceverte.fr

iL eSt entRé DAnS L’équiPe Du FiL De L’YOnne iL Y A Cinq AnS. MOiS APRèS MOiS, SeS DeSSinS PLeinS De FRAîCheuR et D’huMOuR éGAYent nOS COLOnneS.

Né à Cork, la deuxième ville d’Irlande, Sean O’Brien a posé ses valises dans l’Yonne il y a vingt ans avec sa femme Isabelle. Un petit dessin vaut mieux qu’un long discours. En témoigne la campagne d’affiches sur le thème de la détention et des prisons réalisée par Sean O’Brien pour le Secours catholique de

l’Yonne (03 86 52 68 46). Ces images, expo-sées au Festival international de la bande dessinée d’Angoulème au mois de janvier, sont disponibles en format A2 pour des expositions, mais aussi sous la forme d’une plaquette format A4 qui réunit une dizaine de planches. Vous retrouverez les dessins de Sean, cet été, au Centre régional d’art

contemporain (Crac) du Tremblay, en Puisaye, en marge d’une exposition consacrée aux bandes dessinées de Franck Margerin. Il investira, à partir du mois de juillet, une salle du Crac pour une carte blanche qui lui a été accordée, avant de dévoiler au public, en octobre, ses dessins réalisés pour le compte du Conseil Général.

eLLe PRODuit BeAuCOuP MAiS FAit Peu PARLeR D’eLLe. POuRtAnt, MARie-PAuLe DeViLLe-ChABROLLe eSt L’AuteuR De LA MARiAnne De LAetiCiA CAStA et DAuM éDite CeRtAineS De SeS SCuLPtuReS.

le regard tendre et acéré de sean o’Brien

marie-Paule deville-Chabrolle“ le corps féminin est un double émotionnel ”

chantre de la Puisaye

Il s’est installé à Merry-la-Vallée, dans cette Puisaye natale À laquelle il voue une passion quasi amoureuse. Cette terre rude, secrète et atta-

chante est le fil directeur, la clef de voute de toute une vie. Peintre, il n’a eu de cesse de représenter les arbres, champs et chemins ce cette terre quadrillée par les haies, magnifiée dans des œuvres d’une figuration dépouillée, aux confins de l’abstraction. En tant que sérigraphe, il a

publié plusieurs albums d’art qui évoquent tantôt les recettes et formules magiques de Puisaye, tantôt les arbres de son pays (Abritectures).

Graveur, on lui doit une cinquantaine de médailles figurant des sites, villes, personnages célèbres et sociétés savantes

de Puisaye. L’attachement à sa terre natale l’a également conduit à s’intéresser de près à son histoire, en menant notamment des recherches sur sa tradition potière. Il a créé et pris la présidence de plusieurs associations dont la Société des amis du Musée d’art et d’histoire de Villiers-Saint-Benoît.

Contact : 03 86 73 65 58

marcel Poulet, éxiLé PenDAnt Dix-SePt AnS en RéGiOn PARiSienne POuR GAGneR SA Vie en tAnt que CheMinOt, MARCeL POuLet eSt ReVenu Au PAYS en 1969.

« Il y a des voyages que l’on fait seul, paupiè-res closes, dans le déploiement du silence… L’obscur voyage à l’intérieur de soi… » Marie-Paule Deville-Chabrolle aurait-elle inventé la femme idéale ? Belles dans leur corps dénudé et belles dans leur voyage inté-rieur, ses sculptures aux yeux clos semblent touchées par la grâce et leur expressivité séduit tous ceux qui croisent un jour leur chemin…Passionnée de dessin depuis l’enfance (elle a entre autres fréquenté les Beaux-Arts de Phnom Penh), Marie-Paule Deville-Chabrolle a découvert la sculpture en Guyane auprès d’une amie « pour (se) changer un peu de la lec-ture, du dessin et de l’écriture ». Dans l’atelier qu’elle a installé à Prégilbert, elle continue à créer.

le hasard des renContres. Lors de sa deuxième exposition à Auxerre, elle présente à côté de ses peintures et dessins quelques-unes de ses créations en terre cuite. Arrive alors, comme parfois, « un hasard qui bouleverse

(sa) vie » : un marchand envoyé par le peintre Pierre Jutand, Gérard Maillet, a le coup de foudre pour ses terres cuites. Il lui signe un contrat, les édite en bronze, les propose en salles des ventes et permet à l’artiste d’être repérée par des galeristes français et étran-gers qui donneront une autre dimension à sa vie professionnelle.Grâce au hasard des rencontres toujours, elle répond en 2000 au projet de nouvelle Marianne… et est choisie pour réaliser le buste officiel de la Marianne de Laeticia Casta, qui viendra poser pour elle à Prégilbert. Cette « péripétie » dans son travail de sculpteur attire l’attention sur elle. Quelque temps plus tard, la prestigieuse manufacture Daum la contac-te pour ses éditions d’art. Depuis, chaque année, l’une de ses sculptures en bronze est éditée en verre, ce qui « ajoute à la notoriété »… sans tourner la tête.Dans son atelier avec vue sur la campagne icaunaise, Marie-Paule Deville-Chabrolle prépare une exposition à New York. « Dans mes sculptures, je ne parle que de mes émotions, de mes troubles, de mes joies, de mes peines… C’est une évidence pour moi de passer par le corps fémi-nin puisqu’en quelque sorte, c’est un double émotionnel. »


marie-Paule deville-Chabrolle : 03 86 81 15 19. sur internet : www.deville-chabrolle.com

# 67 – Au fil de l’Yonne Au fil de l’Yonne – mai 2010

20 Gens d’iCi vivre dans l’yonne

Résidence dela Croix Blanche

BUREAU OUVERT SUR PLACE LE SAMEDI DE 10 H A 12 H

ET DE 14 H A 16 H

RENSEIGNEMENTS :Tél. : 06 81 06 30 45ou 06 76 04 01 24

A Sensà deux pas du centre-ville

Du studio au F4

Musée de l’œuvre à Vézelay • CoNSTITUÉ DE SCULPTURES ET ChAPITEAUx

DÉPoSÉS PENDANT LA RESTAURATIoN DE L’ÉGLISE DE LA MADELEINE À VÉZELAY,

LE MUSÉE DE L’œUVRE INVITE À DÉCoUVRIR LE TRAVAIL REMARqUABLE DES

TAILLEURS DE PIERRE DU MoYEN ÂGE. IL CoNTE AUSSI L’hISToIRE DE CETTE

GRANDE RESTAURATIoN MENÉE PAR VIoLLET-LE-DUC.

les sculptures oubliées de la madeleine

«Elle est dans un état pitoyable ; il y pleut à verse et entre les pierres poussent des arbres gros comme les bras […]. Les murs sont déjetés, fendus, pourris par

l’humidité. Si l’on tarde encore à donner des secours à La Madeleine, il faudra bientôt prendre le parti de l’abattre pour éviter des accidents. » Ces considérations alarmistes concernant le joyau de Vézelay, aujourd’hui classé au Patrimoine mondial de l’huma-nité, sont celles de Prosper Mérimée. Le jeune inspecteur général des monuments historiques, séduit par la beauté de l’église, fut le premier, au début des années 1830, à alerter les autorités afin de sauver La Madeleine qui menaçait de s’écrouler. Il mit tout en œuvre pour trouver des crédits substantiels ainsi qu’un architecte compétent. Ce fut Eugène Viollet-le-Duc, un de ses amis d’enfance.

Âgé de 26 ans, Viollet-le-Duc se voua à cette restauration de 1840, date de sa nomination officielle, à 1859. « L’église de Vézelay est la première œuvre de Viollet-le-Duc. Le jeune homme est mu par une ambition démesurée. S’il réussit à sauver la basilique de Vézelay à laquelle aucun autre architecte n’a osé s’attaquer, il est sûr de réussir sa carrière, explique Lydwine Saulnier-Pernuit, conservateur en chef des musées de Sens, qui fut chargée à la fin des années 1970 de mettre en place ce musée. Viollet-le-Duc travaille nuit et jour, par tous les temps. Il combat avec fougue et gagne son pari, parvenant à sauver La Madeleine de la ruine. Il mène d’abord un travail systématique de consolidation avant de commencer les travaux de restauration de la basilique, puis des sculp-tures. Ce chantier assurera le lancement de sa carrière. On lui confiera ensuite les chantiers de Notre-Dame de Paris, la Cité de Carcassonne et le château de Pierrefonds. »

le musée Permanent. Les pier-res déposées pendant les travaux de restauration de la basilique furent placées dans les tribunes de l’avant-nef sans réelle protection. Résultat ? Quelques une des plus belles pièces furent volées. Dans les années 1970, l’État et la Municipalité de Vézelay procèdent à un inventaire des sculptures et décident d’ouvrir un musée perma-nent dans les salles du premier étage du bâtiment abbatial, dans le dortoir des moines, au-dessus de la salle capitulaire.Le musée de l’Œuvre rassemble tous les éléments anciens qui proviennent des travaux de res-tauration et qui ont été déposés pour être remplacés par des pier-res neuves. « Ces sculptures et ces chapiteaux déposés racontent l’histoire de cette grande restauration menée par Viollet-le-Duc », explique Jean-Luc Dauphin, Premier Vice-Président du Conseil Général. Visiter le musée de l’Œuvre offre également l’occasion de découvrir le travail remarquable des tailleurs

de pierre du Moyen Âge et d’admirer ces sculptures délicates, que l’on ne peut observer que de loin dans la basilique de La Madeleine. De près, on peut voir comment ont été dégagés en haut-relief les personnages et les objets qui compo-sent ces scènes religieuses. « On admire le raffinement des détails, les plis multiples ou

soufflés par d’étonnants courants d’air, la musculature des corps démoniaques, les yeux aux pupilles perforées dans des visages atten-tifs… Enfin, par endroits, on découvre des vestiges de la polychromie qui rehaussait toujours la pierre à cette époque », s’enthou-siasme le conservateur en chef des musées de Sens.

le métier de restaurateur. Le musée de l’Œuvre permet enfin de s’interroger sur le difficile métier de restaurateur. Comment restaurer quelque chose d’aussi délicat que des sculptures ancien-nes ? Jusqu’où aller dans les restitutions, lorsque des éléments essentiels à la compréhension des scènes représentées ont disparu ? « À une époque qui reste pion-nière dans la protection du patrimoine, Viollet-le-Duc s’est posé toutes ces questions et a cherché de façon expérimentale des réponses, définissant ainsi une méthode qui est devenue petit à petit une doctrine dans le domaine de la restauration », souligne Lydwine Saulnier-Pernuit.« Afin d’agrémenter la visite de ce musée encore peu connu du public, la Municipalité de Vézelay réfléchit aujourd’hui, avec le concours de la Mission pour les sites patrimoniaux au Conseil Général, à la création et à l’installation d’outils multimedia permettant de découvrir en images l’histoire de la restauration menée par Viollet-le-Duc », explique Claude Michon, Premier Adjoint au Maire de Vézelay.

Éric [email protected]

Ces sculptures et ces chapiteaux déposés

racontent l’histoire de cette grande restauration menée

par Viollet-le-Duc.”LYDwine SAuLnieR-PeRnuit,

COnSeRVAteuR en CheF DeS MuSéeS De SenS.

musée de l’œuvre : ouvert de Pâques au 15 octobre, de 14h à 18h tous les week-ends et jours fériés et tous les jours, de 14h à 18h, en juillet et août renseignements : 03 86 33 23 69

Le Festin de Baltazar, chapiteau provenant des tribunes de l’avant-nef, XIIe siècle. Au cours d’un banquet, le roi Baltazar, fils de Nabuchodonosor, voit une main mystérieuse tracer sur le mur des mots : c’est l’annonce de sa mort prochaine.

Vue générale du musée de l’Œuvre, installé au dessus de la salle capitulaire, dans l’ancien dortoir des moines, XIIe siècle.

23


vivre dans l’yonne22 Culture

Découverte • L’YoNNE REGoRGE DE JARDINS PRIVÉS oU DE PARCS NATURELS

FoISoNNANT D’ESPèCES RARES, oUVERTS EN SAISoN oU ToUTE L’ANNÉE.

SUIVEZ LE GUIDE !

des écrins de verdure pour flâner

une ColleCtion troPiCale hors du Commun

SenS : Le PARC Du MOuLin À tAn

Le Moulin à Tan, îlot de verdure de 10 ha, tire son nom des anciennes tanneries. C’est d’abord une vaste zone paysagère, composée d’une succession d’espaces : arbo-retum, roseraie, sous-bois avec allée des senteurs, enclos animaliers et oiseaux aquatiques… avec, pour les plus jeunes, des aires de jeux. Mais le clou du parc est sa serre de 600 m², vouée aux collections de plantes tropicales : orchidées, plantes carnivores, cactées, broméliacées…visite libre du Parc : tous les jours, de 8 h à 18 h (hiver) et de 8 h à 20 h (été).visite libre des serres de collections tropicales : tous les jours, de 14 h 30 à 17 h. visites guidées des serres pour groupes : en semaine, sur réservation, de 8 h à 12 h et de 14 h à 17 h 30. entrée gratuite. animations : le 12 septembre, fête de la saint-Fiacre, patron des jardiniers.Parc du moulin à tan : 28, chemin de Babie, 89 100 sens.infos : service Parcs, Jardins et espaces verts de la ville de sens.tél. : 03 86 95 38 72. e-mail : [email protected] internet : www.portaildusenonais.comle Parc du moulin à tan de sens est labellisé « tourisme et handicap » (moteur, auditif, mental) et « Famil’yonne ».

Voir aussi…LES JARDINS DE LA FERME DU GRAND AFFIChoTLes deux derniers week-ends de mai, la ferme du Grand Affichot ouvre ses portes au public pour faire profiter les amateurs de fleurs de sa magnifique production de pivoines. Bouquets à composer, possibilité de réserver des pieds à planter.la ferme de l’affichot 89310 annay-sur-serein.Contact : Jean-Baptiste terrier au 06 12 44 23 86.

LES JARDINS DE L’ABBAYE DE VAULUISANTD’une superficie de 9 ha, ce somptueux parc à la française est situé dans l’enceinte de l’ancienne abbaye de Vauluisant, datant du xIIe siècle.ouverture : de mi-avril à fin octobre, dimanche et jours fériés, de 14 h à 17 h 30.• Visite guidée – durée : 1 h.• Tarif : 5 euros.• Accès aux personnes à mobilité réduite.Jardin de l’abbaye de vauluisant : 89190 Courgenay.tél. : 03 86 86 78 40e-mail : [email protected]

un Petit Coin d’édenLe JARDin Du PRieuRé De LA FeRté-LOuPièRe

Sur ce terrain de 28 ares adossé à une église du xIIe siècle, coha-bitent les sept éléments incontournables dans un jardin de curé : des légumes et des fruits pour nourrir l’occupant des lieux, des fleurs pour orner l’église, des plantes officinales, de la vigne pour le vin de messe, une pièce d’eau pour arroser et pour abreuver les oiseaux, du buis, symbole d’éternité et une statue de la Vierge pour la prière. Un mini-jardin d’Éden, propice à une balade pleine de senteurs et de sérénité. Restauré à l’initiative du Maire Jean Ravisé, ce verger potager a obtenu le Premier prix Parcs et Jardins en 2006.visite libre : du 15 juin au 15 septembre, de 10 h à 12 h 30 et de 14 h 30 à 19 h. Fermé les lundis et mercredis. entrée gratuite. visite guidée sur rendez-vous.le Jardin du Prieuré : 89110 la Ferté-loupière.tél. : 03 86 73 16 53 (Jean ravisé) ou 03 86 73 14 87 (mairie).e-mail : [email protected]

l’allianCe de la nature et de l’artLeS JARDinS MénAnt À AVALLOn

Cet espace paysager communal est installé sur le site des anciennes tanneries, au pied des remparts d’Avallon, dans la belle vallée du Cousin. L’on peut y visiter le fameux ate-lier des céramiques et sculptures Chevilly (sur rendez-vous). À une centaine de mètres de là, un verrier d’art ouvre ses portes au promeneur. De quoi allier bol d’air et découverte artistique…

visite libre : toute l’année. entrée gratuite.Infos : Office de tourisme – 6 rue Bocquillot, 89200 Avallon.tél. : 03 86 34 14 19. sur internet : www.avallonnais-tourisme.com

un esPaCe de détente Familial

LeS JARDinS D’eAu PieRRe DOuDeAu À BLéneAu

À proximité du centre-ville de Bléneau, les Jardins d’eau constituent un remarquable espace de verdure et de détente de 4 ha, dont 1,26 ha de plans d’eau avec cascades et petites chutes. Créés en 1994 à l’initiative de Pierre Doudeau, l’an-cien maire de la ville, ils abritent une exceptionnelle collection botanique : érables, cyprès chauves, peupliers chinois, bambous, tulipes de Virginie… Au centre du plus grand plan d’eau, une île aux narcisses plantée de 5 000 bul-bes. La faune n’est pas en reste : canards, cygnes, oies, nettes rousses, poules d’eau… Les anciens lavoirs du xIxe siècle ajoutent une touche de romantisme. Rien d’éton-nant à ce que les Jardins d’eau aient été primés trois fois !visite libre : toute l’année. entrée gratuite. animation : le 13 juillet, feu d’artifice.Infos : Office de tourisme – 2, rue Aristide Briand, 89 220 Bléneau. tél. : 03 86 74 82 28. e-mail : [email protected] sur internet : www.bleneau.frles Jardins d’eau Pierre doudeau à Bléneau sont accessibles aux personnes à mobilité réduite et habilités « Jeune public ».

LES CIRCuItS à LA JouRNéE oRGANISéE PAR YoNNE touRISME

Les 20 mai, 9 juin et 24 juin prochains, Yonne Réservation vous propose trois circuits d’une journée, à partir de 69 euros, aux départs de Sens, Villeneuve-sur-Yonne, Joigny et Auxerre. Au programme : dégustation de vins, visites de vieilles pierres, balades de charme…

Renseignement et inscriptions : Yonne Réservation. Tél. : 03 86 72 92 13. E-mail : [email protected] et sur Internet : www.tourisme-yonne.com

INFoS +

24

# 67 – Au fil de l’Yonne Au fil de l’Yonne – mai 2010

déCouverte vivre dans l’yonne

Avec la carte pass-muraille, venez à Guédelon aussi souvent que vous le voulez !Carte annuelle en vente sur place ; 16 € / adulte et 12 € / enfant

tél : 03 86 45 66 66 www.guedelon.fr

Ils bâtissent un château fort

Concerts contre le cancerL es 8 et 9 mai, à Auxerrexpo à Auxerre,

la musique et la danse seront à l’unisson pour le dépistage du cancer qui permet de diagnostiquer à temps pour guérir. La Ligue contre le cancer (Comité de l’Yonne) soutient l’Aidec (Association icaunaise de dépistage des cancers) et invite le public à assister à deux grands concerts festifs et solidaires, au profit de la recherche sur la carte d’identité des tumeurs, voie thérapeu tique prometteuse.

Pour un tarif unique de 8 euros (gratuit pour les moins de 12 ans), le Conservatoire d’auxerre présente à auxerrexpo 1 h 30 de spectacle total : swing band, musique cubaine, orchestre symphonique, orchestre de chambre, danse flamenco, musiques actuelles… deux concerts : le 8 mai à 19 h et le 9 mai à 15 h.

infos au Conservatoire d’auxerre : 03 86 40 95 10 [email protected] à l’office de tourisme d’auxerre : 03 86 52 06 19 www.ot-auxerre.fr

musique

les rendez-vous de

mai

AUxERREMiCkey3dChanson et mixCécile Hercule et DJ Hi’eR.le 5 mai.

Die On MondayRoCkLes Sélec’des Chiens d’la casse.after mix.le 6 mai.

Smac my bitch upÉleCtRoAvec Kerka, Teenage bad girl, Abstract sound project.le 8 mai.

Dallas Kincaidsolo RoCk shoCkabilly.Foire aux affiches et troc music + Dj Hi’Er.le 13 mai.

Shaka PonkRoCk ÉleCtRole 15 mai.

Huck, DJ PeuchRoCk et mixle 15 mai.

On the rockConservatoire d’Auxerre.le 20 mai.

Garçon la noteAvec Arsène (chanson), Amen Viana (rock afro beat) et Ass Death (métal)le 27 mai.

soirée Beatles un spectacle retraçant

la carrière des « Fab Four ».le 29 mai à 21 h. salle polyvalente

de saint-Clément.

Équitation • LE MARÉChAL-FERRANT ChABLISIEN D’ADoPTIoN PRÉPARE DE

NoUVELLES ÉChÉANCES INTERNATIoNALES.

michaël sellier, champion du monde d’attelage

Champion du monde en titre 2008 par équipe, trois fois vice-champion de France (2007, 2008 et 2009 – en attendant la compétition

2010 mi-août prochain…), Michaël Sellier excelle dans sa discipline : l’attelage. En n’oubliant pas de rendre hommage à celui qui finalement tient les rênes de sa réussite : le cheval. À commencer par celui qui a réalisé ses rêves, Festival, 17 ans, « un croisement de poney et de mère trotteuse », autant dire « un cheval qui n’était pas né pour faire de l’attelage de haut niveau. » « J’ai com-mencé l’attelage vers l’âge de 12 ans dans mon village natal du Pas-de-Calais au hasard d’une rencontre, et je suis rentré au Haras national du Pin en Normandie à 13-14 ans pour appren-dre le métier de maréchal-ferrant, explique

se déroulent en trois temps : reprise de dressage (des figures imposées notées), marathon (une quinzaine de kilomètres et huit obstacles à franchir dans le meilleur temps) et maniabilité. Soutenu par le Conseil Général, Michaël Sellier se prépare à un grand rendez-vous international : le championnat du monde qui aura lieu à côté de Rome en Italie le dernier week-end de juillet. En attendant, le public icaunais pourra le découvrir à Chemilly-sur-Serein le premier week-end de juillet, à l’occasion d’un concours professionnel qui rassemblera l’élite de l’attelage français.

Nathalie Hadrbolec

[email protected]

michaël sellier : 06 11 40 94 13

Michaël Sellier. J’y ai vécu quinze ans à ne faire que de l’attelage et de la maréchalerie. »

un titre remis en Jeu Fin Juillet. Installé dans l’Yonne depuis trois ans, il s’entraîne, fait travailler des chevaux et perfectionne ses élèves dans les écuries de Chemilly-sur-Serein auprès de Michel Vignaud, président de l’association Les Attelages de l’Yonne, tout en exerçant son activité de maréchal-ferrant itinérant (il promène son « véhicule-atelier » dans tout le département et l’Aube). L’attelage est un milieu intime où tout le monde se connaît, expli-que-t-il. Je donne des stages et pratique des interventions dans toute la France et à Chemilly, je travaille des chevaux qui viennent de partout. » L’attelage est une discipline de la Fédération française d’équitation. Les compétitions

Sam Tshabalala et Patrick BebeyafRique du sud et CameRounPrélude aux Nuits métisses.le 28 mai.

le silex infos : 03 86 40 95 40 et www.citedesmusiques.org

AVALLONLa PhilharClassiqueConcertEntrée libre.le 8 mai à 17 h.

Concert d’orgue – chansons de la RenaissanceClassiqueQuatorze chanteurs de l’ensemble Polyfolia.le 12 mai à 20 h 30.

Collégiale saint-lazare.

Blivet SchoolClassique« Retour aux sources » avec Patrice Berger (baryton Verdi) et Émilien Marion (piano)le 29 mai à 20 h 30.hôtel de ville, salle des maréchaux.

École municipale de danse classiqueentrée libre. le 29 mai à partir de 18 h. marché couvert.

MIGENNES

Je rigoleChanson fRançaisele 4 mai à 21 h.

Barbe BleuJazz ÉleCtRiquele 11 mai à 21 h.

La Belle Bertoune & FrançoisChanson vitaminÉele 18 mai à 21 h.

Melismell & David TétardChanson fRançaisele 21 mai à 21 h.

Les Frères ZeugmaChanson fRançaisele 25 mai à 21 h.

Cabaret l’escale infos : 09 62 26 10 32 et www.cabaret-escale.fr

PONTIGNY

Ensemble Gilles BinchoisGRÉGoRien et xxie sièCle

Concert de Pentecôte : « Vox Nostra Resonet ».Un florilège de pièces du Moyen Âge suivi d’une composition de Dominique Vellardle 23 mai à 17 h 30.

ConfÉRenCe« Un ami de saint Augustin à Pontigny : Bernard Groethuysen. » Par Bernard Dandois, historien.le 23 mai à 15 h 30.

abbatiale infos : les amis de Pontigny au 03 86 47 54 99 et sur www.abbayedepontigny.eu

SAINT-CLÉMENTNo CommentRoCk et bluesle 8 mai à 21 h.

PatchworksoiRÉe beatlesUn spectacle retraçant la carrière des « Fab Four ».le 29 mai à 21 h.

salle polyvalente. infos : www.clementzik.com

>

26


27


sPorts et Jeunesse

PAYS DE COULANGES-SUR-YONNE

5e édition du Festival de théâtreLa Dame au petit chien, d’après une nouvelle de Tchekhov par Le Pavé Dans la Mare de Véron, suivie de Le chevalet des arts ménagers, promenade artistico-humoristique de et avec Max Douchin et de Tannay.Jeudi 27 mai à 20 h .

Casting d’enfer ou Quel scandale si ma femme savait ça !, du rire par le Théâtre des Musardins d’Andryes, suivies de La valise de Lucie de Colette Bourdais, du rire par les Points de Suspension de Cravant.vendredi 28 mai à 20 h .

On marie Tante Amélie, du rire par Les 3 Coups de Savigny-le-Bois, suivie de La peur des coups de Courteline par la Cie de l’Armançon de Tonnerre.samedi 29 mai à 14 h .

Solitude à deux, suivie de La veuve de et par la Cie Kimé de Paris.samedi 29 mai à 20 h .

Gala avec proclamation du palmarès, puis pièces des trois troupes primées.dimanche 30 mai à 14 h 30 . infos à [email protected] ou au 03 86 81 74 92.

exposthéâtreAUxERREComment dire ?leCtuReLes Amis du Théâtre proposent une lecture de textes d’Henri Michaux.le 6 mai à 19 h.

IrrégulièrePoÉsieLa comédienne Norah Krief donne sa voix et son souffle à la poésie de Louise Labé, poétesse du xVIe siècle. Sur le plateau, des musiciens et comédiens de théâtre.le 6 mai à 20 h 30.

Les A (rt) mateurs 2010thÉâtReTrois pièces pour découvrir le travail de trois compagnies amateurs de l’Yonne : Titre provisoire écrit et réalisé par l’atelier Rive Droite, L’air du large de René de Obaldia par la Cie de l’Escampette et Les Muses orphelines de Michel Marc Bouchard par le groupe Sortie d’Atelier 2010.le 7 mai à 19 h.infos sur www.auxerreletheatre.com

Le Sourire de la truellethÉâtRe dansÉCie NBA Spectacles. Un but commun : construire, bâtir, créer ensemble joyeusement.le 8 mai à 19 h.l’ocrerie.

> >laurent Perbos sculptures

Jusqu’au 30 mai. Château de ratilly.

50 ans d’estampes et de sculptures inuit

du 8 mai au 3 août. Centre d’art graphique de la métairie Bruyère,

à Parly.

MIGENNESGabrielone man showle 7 mai à 21 h.Cabaret l’escale.

SENSL’oreille au bord des lèvres et l’œil dans un nuagethÉâtRe ChoRÉGRaPhiÉ, Trois féminités contrastées, chacune dotée d’accessoires fétiches (boa, bottes, tutu, ailes, mouchoirs…)dont elles vont peu à peu se libérer, en même temps qu’elles libéreront leurs paroles. À partir du CP.le 5 mai à 18 h 30.

SchubertiademusiqueObsidienne autour du piano de Frédéric Couraillon qui chante le lied allemand.le 7 mai à 20 h 30.infos sur www.ville-sens.fr

© E

LIZA

BETH

CA

REC

CH

IO

© A

LAIN

SZC

ZUC

ZYN

SKI

CaFés de Pays

AVALLONFest’émoifestival

La Dame au petit chien de Gabriel Arout, suivie de L’ours de Tchékhov.samedi 22 à 15 h 30.

Le Jardin de Brigitte Duc.samedi 22 à 20 h 30 .

La peur des coups de Courteline, suivie de Juste histoire de dire qu’on est débordé de la Cie Bivouakdimanche 23 à 15 h 30 .

Frou-Frou les Bains de Patrick Haudecœur.dimanche 23 à 20 h 30

marché Couvert

LE MAQUIS À VAREILLES

Fête des Saints de Glacele 9 mai.

Christophe SimonnetexPosition Monstres botaniques, dans le cadre de la fête des Saints de Glace.mai et juin.

Trio Sirajmusique du RaJhastanles 22 et 23 mai (21 h).

Frédéric CouraillonPiano Classiqueles 28 et 29 mai (21 h).

retrouvez toute la programmation des dix cafés de pays de l’yonne sur leur site : www.cafedepays.org

Festival de théâtre du Pays de Coulanges-sur-yonne

du 27 au 30 mai à Coulange-sur-yonne à auxerre.>

28


29


vivre dans l’yonneles rendez-vous de mai

AUxERREHiro FayPhotoGRaPhies Des inspirations imagées issues des textes de l’auteur.du 3 au 15 mai

Régis Guichard dit « Siger »PeintuReUn voyage onirique.du 21 au 30 maiGalerie arts diaphragme.

Fête des libertés, Faites de la libertéOrganisé par la Libre Pensée de l’Yonne.Hommage à la Commune de Paris : expo, librairie, scène, concours.le 30 mai de 12 h à 19 h.rue thiers.

LA FERTÉ-LOUPIÈRERoger Folco et Karine WernerPeintuRe & sCulPtuReJusqu’au 9 mai.espace acanthe.

AVALLONLes Artistes Contemporains AvallonnaisJusqu’au 13 mai.

Collectif Nü Koza« Jean Genet, portraits creux ».du 17 mai au 6 juin.aux abattoirs.

La Nuit des muséesle 15 mai à partir de 20 h.

Gabriel StaufferPhotoGRaPhies « Paris ville lumière. »Jusqu’au 30 mai.musée de l’avallonnais.

Christian David et Isabelier« Alter Ego. »Jusqu’au 24 mai.

Bernadette Delrieu & Pierre Bernarddu 29 mai au 27 juin.salles saint-Pierre & la Fabrique.

Bernard ThierryaquaRelle« D’Avallon à Osaka. »du 1er au 30 mai.Grenier à sel.

Le mois de la photo« Le Silence des ruelles. »du 4 au 29 mai.Bibliothèques – médiathèques Gaston-Chaissac et de la morlande.

NOYERS- SUR-SEREINRoger Nivelt et Hélène Fareytableaux & dessinsSur le thème de l’Afrique du Nord et de l’Afrique Noire.Jusqu’au 31 mai.

Ex-votoobJets ReliGieuxCollection Jeannine et Jacques Geyssant et collection Jacques Lagrange.Jusqu’au 31 décembre.musée des arts naïfs et populaires. infos au 03 86 82 89 09

TREIGNYCéramiques contemporainesExposition de printemps des Potiers Créateurs et installation collective « Au son du printemps ».Jusqu’au 14 juillet.Couvent. infos au 03 86 74 75 38 et sur www.potiers-createurs-puisaye.fr

Laurent PerbossCulPtuResInstallations mettant l’accent sur les propriétés et les composants plastiques des objets familiers, leur charge poétique.Jusqu’au 30 mai.Château de ratilly infos au 03 86 74 79 54 et sur www.chateauderatilly.fr

VÉZELAYMax-Pol Fouchet, poète de la libertédu 1er au 30 mai. maison Jules roy, le Clos du Couvent.infos au 03 86 33 35 01 ou par email à [email protected]

Les artistes italiens du legs ZervosPrésentation temporaire dans la Maison du Jardinier. Jusqu’à la fin mai. ouvert tous les jours sauf le mardi, de 10h à 18h.

Les chefs-d’œuvre d’art africain de la collection de Max-Pol Fouchet

50 ans d’estampes et de sculptures InuitMéconnue en Europe mais prisée des collectionneurs nord-américains, l’estampe Inuit a une identité forte à l’image de la gravure japonaise ou de la gravure expressionniste allemande.Construite comme un voyage, l’exposition de la Métairie Bruyère à Parly propose en lecture des contes et légendes Inuit, qui s’illustrent à travers une centaine d’œuvres choisies parmi le travail des ateliers canadiens d’estampe.animations : espace consacré aux outils, pierres, cuivres et presses rentrant dans la réalisation de ces travaux. vernissage et conférence avec le collectionneur d’art inuit Claude Baud : le 15 mai à 18 h.Ciné-concert le 24 juillet : Nanouk L’esquimau, documentaire de r. Flaherty (1922).

du 8 mai au 3 août. Centre d’art graphique de la métairie Bruyère, à Parly. Infos au 03 86 74 30 72 – [email protected]

SENSLes Jours Nés d’Artsle samedi 29 maiExposition collective (14h),Rencontre avec les artistes (18h),Soirée surprise (20h30).

le dimanche 30 maiOuverture des expositions (10h), Conférence de Christian Noorbergen (11h),

Clôture (18h),

les 29 et 30 mai. espace Champbertrand Chemin des Cannetières, plaine Champbertrand. infos au 06 60 77 34 34.

À partir du 25 avril jusqu’au 15 novembre. musée zervos, rue saint-étienne. infos au 03 86 32 39 26.

VILLIERS- SAINT-BENOÎT MétropolisPhotoGRaPhies Germain Plouvier. Avec une création électro-acoustique de Gilles Mardirossian. Jusqu’au 23 mai.

Un pays que j’ai quittéPhotoGRaPhies La Puisaye en noir et blanc par Daniel Baudry. Jusqu’au 23 mai. musée d’art et d’histoire : rue Paul huillard. infos au 03 86 45 73 05.

>divers

taingy dans la rue 2010le 29 mai de 15 h à minuit.

AUxERRE6e édition des Fleurs de vignesCent viticulteurs des neuf vignobles de l’Yonne feront découvrir et déguster leurs vins dans le cadre historique des quais de l’Yonne qui étaient autrefois, alors que le commerce utilisait les voies d’eau, le lieu de départ des vins vers Paris.Dégustations, expositions, gastronomie, rassemblement de bateaux, joutes nautiques, guinguette des Peulons, espace enfants…le 16 mai de 10 à 19 h.infos à la mairie d’auxerre au 03 86 72 43 07.

CHABLIS6e rallye-découverte de la Route touristique des vignobles de l’YonneÀ vélo, à cheval ou en voiture, les participants découvriront de manière ludique et festive le Chablisien avec son vignoble et ses richesses touristiques. La journée sera animée par un jeu sous forme de questionnaire et un concours de photos numériques. Cette année, les organisa-teurs proposent de découvrir la partie est de la vallée du Serein.Les participants seront accueillis par les viticulteurs qui leur feront partager la passion de leur métier. Visites de caves, dégustations,

découvertes, animations au programme.Remise des lots à Auxerre à l’occasion de la fête de la dégustation des vins de l’Yonne « Fleurs de vigne », le dimanche 16 mai.le 15 mai de 9 h à 18 h.informations et inscriptions au plus tard le 13 mai auprès de l’office de tourisme de Chablis au 03 86 42 80 80 ou sur www.chablis.net

ÉPINEUILLe crémant s’invite en cuisineLes Ateliers du Goût Fringales.Apprendre, avec des ingrédients de qualité et à travers des gestes simples, à se faire plaisir.le 22 mai de 9 h 30 à 12 h 30.infos au 06 16 08 18 90.

AJA – OMle 2 mai, à 19h.

AJA – RC Lensle 8 mai à 19h.

www.aja.fr

Calendrier des ProChains matChs de l’aJa À domiCile

TAINGYTaingy dans la rue 2010thÉâtRe & musique de RueHarmonie de musique de Forterre, parade, atelier-théâtre de Forterre, fanfare Élan Brass Band, Cie Les Totors dans Margaret Chombard, Cie Les Bleus de Travail dans Le voyage de noce, La Casa bancale…spectacles gratuits.le 29 mai de 15 h à minuit.infos sur http://amispatrimoinetaingy.wordpress.com

TOUCYMousses et espumas, Sucré et salé, Chaud et froidCuisineLes Ateliers du Goût Fringales.le 29 mai de 9 h 30 à 17 h 30.écodomaine des Gilats. infos au 06 16 08 18 90.

TREIGNYStages de dessin« De la tête aux pieds. »Animé par Isabelle Méglinky.du 12 au 16 mai.

Stages de dessin« Tout nu à Ratilly. »Animé par Claudie Chardin et Stéphanie Lepoutre.du 22 au 24 mai.Château de ratilly infos au 03 86 74 79 54 et sur www.chateauderatilly.fr

VALLANRetour sur la LibérationReconstitution d’un campement américain avec figurants en costumes, participation des habitants du village, nombreux véhicules d’époque, salle complète de matériels civils et militaires de la Libération, mannequins en costume, etc.le 8 mai à partir de 12 h et le 9 mai jusqu’à 18 h.salle des Fêtes. infos au 06 18 11 24 07

VAREILLESFête des Saints de GlacesPÉCial JaRdinProfessionnels, associations, artistes et amateurs se retrouvent autour du jardin, des plantes vivaces et annuelles, des plants de légumes bio, du mobilier et de l’ornement de jardin.le 9 mai de 8 h à 19 h.infos à l’association la Puce de vareilles au 03 86 88 30 19.

VÉZELAYRencontre-débat autour de Jean Genet soiRÉe littÉRaiRe. Avec Albert Dichy, directeur littéraire de l’Institut Mémoires de l’Édition Contemporaine (Imec), et J-P. Renault, acteur et auteur d’Une enfance abandonnée, Jean Genet à Alligny-en-Morvan.le vendredi 14 mai à 18 h 30.

Rencontre avec Lia LoriasoiRÉe littÉRaiRe. Chercheuse et universi -taire géorgienne, en résidence en mai et juin et auteure d’une thèse sur Lautréamont. le vendredi 28 mai à 18 h 30.maison Jules roy, le Clos du Couvent infos au 03 86 33 35 01 ou par email à [email protected]

30


* Offre valable uniquement pour un prêt auto de 7 000 à 20 000 sur 48 à 84 mois. TEG annuel fixe maximum 4,63 %. Frais de dossier offerts. Conditions en vigueur du 19 avril 2010 au 16 juillet 2010. Par exemple : vous empruntez 8 000 en 48 mois, vous remboursez 48 mensualités de 182,88 . Coût total du crédit 778,24 hors assurance facultative. Coût mensuel de l’assurance facultative (décès + PTIA sur une tête de 26 à 65 ans) : 1,022 ; le montant total de l’assurance facultative soit 49,04 est déduit du capital emprunté à l’octroi des fonds. Le calcul du TEG correspond à un prêt attribué le 15 du mois et dont la première mensualité de remboursement est effectuée au 30 du mois suivant. Offre valable sous réserve d’acceptation préalable du dossier par le Crédit Municipal de Dijon, prêteur, au vu des éléments d’information permettant d’apprécier la situation financière de l’emprunteur. Un crédit vous engage et doit être remboursé. Vérifiez vos capacités de remboursement avant de vous engager.

les rendez-vous de mai

livreVoix de traversesUn livret carte postale réalisé par des adhérents de l’Association des Paralysées de France d’Auxerre dans le cadre d’un atelier d’expression. Co-production APF et Kikébab.infos au 06 10 70 00 25 et http://kikebab.e-monsite.com

Documents

#67 fil de L’Yonne...artistes, Marie-Paule Deville-Chabrolle, auteur d’une Marianne inspirée de Laetitia Casta, et Marcel Poulet, peintre en Puisaye, et d’un sportif, Michaël