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FOCUSLes TMS

Fabricant d’équipements

de production et de

transport pour l’industrie

pétrolière et gazière, la société

Cameron tire parti de la bonne

santé de l’activité forage.

L’entreprise a fait 200 millions

d’euros de chiffre d’affaires

en 2006 dans un contexte de

forte croissance. Un obtura-

teur de sécurité (ou contrôleur

de pression) sur deux dans le

monde provient de son usine

de Béziers.

Début 2007, la division Ball

Valve (conception de vannes

sphériques), qui constituait

toute l’activité du site dans les

années 1970, est regroupée

en Italie à Voghera. Une nou-

velle production prend le relais

sur le site de Béziers, l’activité

« riser », pour laquelle sont

fabriqués des tubes de 25 à

30 m dédiés au forage marin

et utilisés pour relier la plate-

forme pétrolière et le matériel

de forage. Plus que jamais,

l’usine héraultaise se doit de

poursuivre son engagement

dans un combat contre les TMS

qui aff ectent les muscles, les

tendons, les nerfs des mem-

bres ainsi que la colonne verté-

brale et se manifestent par des

douleurs, raideurs, maladres-

ses, pertes de force…

Tout le personnel

mobilisé

Une démarche structurée et

pragmatique, proposée par la

CRAM Languedoc-Roussillon,

est appliquée depuis début

2004 dans les ateliers exis-

tants et sera déclinée dans les

nouveaux espaces. Implantée

depuis 1959 le long du canal

du Midi, l’entreprise se déploie

sur 10 hectares, dont 4 de bâti-

CAMERON FRANCECAMERON FRANCEDes remises en causeDes remises en cause difficiles mais nécessaires

À l’aube d’une

réorganisation de sa

production sur le site

de Béziers, l’entreprise

Cameron France a mis

en application une

démarche structurée

de lutte contre les TMS.

Une action participative

que le producteur de

matériel d’équipement

de puits de pétrole

mène pour enrayer

les contraintes liées

à la répétitivité

des gestes, aux efforts

excessifs et au travail

en position maintenue…

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ments et emploie 700 salariés.

L’action engagée mobilise l’en-

semble du personnel : directeur

d’usine, CHSCT, service HSE,

médecin du travail, responsa-

bles de production, opérateurs.

« Elle est basée sur la méthode

Rythm de la CRAM, qui consis-

te à observer les situations de

travail et repérer les gestes

nocifs pour faire émerger des

solutions. Nous avons surtout

travaillé sur la biomécanique,

explique Frédéric Bousquet,

ingénieur hygiène, sécurité,

environnement. 15 personnes

ont été formées pour étudier les

possibilités de réaménagement

sur ces postes. Des équipes réu-

nissant des membres du CHSCT,

l’encadrement et les opérateurs

ont été constituées. »

Haro

sur les vibrations

« L’idée est de faire sortir des

pistes de travail à partir des

entretiens réalisés avec les

opérateurs », poursuit Jean-

Louis Patry, contrôleur de

sécurité à la CRAM Languedoc-

Roussillon. L’intervention du

centre de mesures physiques

a, en parallèle, constaté l’im-

pact des vibrations sur les sala-

riés. « Sur certains postes, on se

trouvait au-delà des seuils. Il

a fallu réfl échir à un outillage

mieux adapté », ajoute Frédéric

Bousquet.

Le début de nombreux

aménagements

Déterminée, l’entreprise remet

alors en cause un outil dont

elle pensait ne pas pouvoir

se passer. Les clés à choc sont

remplacées par des clés pneu-

matiques nouvelle génération,

pour effectuer l’assemblage

des pièces par serrage au cou-

ple sans subir les nuisances

sonores ni les vibrations infl i-

gées par l’outil au niveau des

mains. D’autres mises en œuvre

ont changé la vie de l’usine : la

réparation et l’automatisation

du système d’ouverture de la

machine à laver industrielle,

la mise en place de quatre

tables élévatrices pour éviter

de travailler sur palettes, la

conception d’un système per-

mettant de suspendre les clés

de serrage pneumatiques pour

soulager les opérateurs lors

des manutentions et l’arrivée

de meubles de rangement de

l’outillage sur chaque établi

pour réduire les déplacements.

L’éclairage aux postes a égale-

ment été renforcé. « Le premier

poste à réorganiser, conformé-

ment au choix du médecin du

travail, fut l’assemblage des

Gate Valves. Mais la campagne

ne fait que commencer, insiste

l’ingénieur hygiène, sécurité,

environnement. D’autres pos-

tes sont à l’étude. Et l’activité

“riser” bénéfi ciera de ces avan-

cées. À titre d’exemple, la consti-

tution de ces colonnes de 30 m

est telle qu’une soudure est

nécessaire dans la partie cen-

trale du tube. Pour que les opé-

rateurs n’aient plus à meuler à

l’intérieur du cylindre dans des

postures contraignantes, nous

avons développé un automate

qui s’en chargera. »

Grégory Brasseur

Photos : Gaël Kerbaol

Les clés à choc, que l’on

croyait indispensables,

ont été remplacées par

des clés pneumatiques

qui évitent nuisances sonores

et vibrations.

Pour éviter aux opérateurs de travailler sur palettes et leur permettre

d’être à la bonne hauteur, des tables élévatrices ont été installées.

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FOCUS

S’attaquer aux TMS nous

a permis de découvrir des

dysfonctionnements dans

notre organisation du travail.

Nous avons considéré cette

démarche non comme une

contrainte, mais comme une

opportunité à saisir ! » C’est

en ces termes enthousiastes

qu’Olivier Duquesne, directeur

de la Toque angevine, société du

groupe LDC spécialisée dans la

production de sandwiches et de

pizzas, défi nit la démarche de

prévention contre les troubles

musculo-squelettiques, mise

en place par le service de santé

au travail d’Angers, l’Aract des

Pays-de-la-Loire et la Direction

régionale du travail. Il faut dire

que, quand Dominique Pellé-

Duporté, médecin du travail

de l’entreprise et à l’origine du

projet, a proposé au directeur

d’adhérer à cette action, en

2005, celui-ci n’a pas hésité un

instant, profi tant de l’occasion

pour entrer durablement dans

le management de la sécu-

rité et l’amélioration du travail.

Les activités répétitives de pré-

paration des sandwiches et

pizzas restent en eff et très lar-

gement manuelles au sein de

l’entreprise, et les cadences de

production à fl ux tendu et au

froid peuvent être à l’origine de

TMS. Cependant, le nombre de

cas déclarés est faible. Sachant

que l’appa rition de ces patho-

logies peut être liée à plusieurs

facteurs (technique, social, ou

organisationnel), il s’agissait

dans un premier temps d’éta-

blir un état des lieux précis de

la situation.

Une réflexion de fond

À partir d’un questionnaire

envoyé aux 630 salariés par le

Dr Pellé-Duporté, des indica-

teurs ont été établis, portant

sur le nombre de TMS, les coûts

de production, la gestion des

absences ou des restrictions

d’aptitudes liés aux TMS et la

perception des conditions de

travail par les salariés. Puis, en

2005 et 2006, quatre groupes

de travail ont été créés (1) pour

analyser les dysfonctionne-

ments repérés et apporter des

solutions dans les secteurs les

plus à risque que sont les ate-

liers de compostage (poste de

mise sur palettes), sandwiches

(poste de mise en cartons),

pizza (poste de garnissage)

et réception et découpe des

matières premières (l’ensemble

des postes). Chaque proposi-

tion, travaillée avec les salariés

concernés, était ensuite validée

Toque angevineLe traiteur industriel « retoque » ses TMS

Le service de santé au

travail d’Angers (SMIA),

l’Aract des Pays-de-

la-Loire, la Direction

régionale du

travail, de l’emploi

et de la formation

professionnelle

– en partenariat avec

la CRAM des Pays-

de-la-Loire et la MSA –

ont proposé à

six entreprises

du Maine-et-Loire de

les accompagner dans

une stratégie durable

de prévention des TMS.

Reportage dans l’une

d’entre elles, la Toque

angevine, près d’Angers,

spécialisée dans la

préparation de produits

traiteurs industriels.

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Les TMS

Des dysfonctionnements ont été repérés aux postes de mise en carton.

Le projet a porté d’abord sur la

prévention des TMS, puis s’est élargi

à l’organisation globale des postes

de travail.

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Travail & Sécurité 04 - 07 31

S

par le comité de pilotage (2),

chargé de suivre le projet.

« Outre la prévention des TMS

d’un point de vue ergonomi-

que, c’est surtout une réfl exion

autour de l’organi sation trans-

versale des postes de travail qui

a permis d’amé liorer le bien-

être des salariés », souligne

Guillaume Vareille, responsa-

ble de production du secteur

sandwiches. Et Juliette Destur,

coordinatrice sécurité-envi-

ronnement, d’ajouter : « L’idée

était vraiment d’intégrer les

opérateurs au cœur de cette

démarche, de rétablir la com-

munication entre chaque acteur

et de montrer que la direction

prenait en compte leurs pro-

blèmes. » Pour ce faire, les sala-

riés se sont appuyés sur une

méthodologie (compréhen-

sion des conduites humaines,

observations, discussions, ana-

lyses du travail réel…) apportée

par un consultant, dont l’in-

tervention est fi nancée à 50 %

par le Fonds pour l’améliora-

tion des conditions du travail

(FACT) via la Direction régio-

nale du travail. « Notre rôle est

d’accompagner les managers,

les représentants CHSCT et les

acteurs de prévention afi n qu’ils

s’approprient la démarche TMS

et de leur apporter la sensibilité

nécessaire pour qu’ils prennent

en compte, dans chaque futur

projet, le facteur humain au

travail », explique le consultant

Damien Mérit. Aujourd’hui,

tous les acteurs partenaires

de l’opération semblent satis-

faits.... Bien qu’il soit trop tôt

pour tirer un bilan signifi catif.

Philippe Chauchereau, contrô-

leur de sécurité à la CRAM,

remarque : « Ici, tous les outils

et les personnes ressources sont

véritablement mis en place et

identifi és pour assurer la péren-

nité du projet. »

1. Composés des responsables de

production, d’atelier et de maintenance, de

la coordinatrice de sécurité ou de l’infirmière,

de la médecin du travail, d’un membre du

CHSCT et des consultants spécialistes du

fonctionnement humain au travail.

2. Composé du directeur du site, de la

coordinatrice en sécurité, du médecin du

travail, d’un représentant de l’Aract, de la

CRAM des Pays-de-la-Loire, du CHSCT et de

consultants.

Sylvie Boistard

Photos : Xavier Renauld

Un effet boule de neige

Cinq autres entreprises, des secteurs de l’agroalimentaire, la métallurgie, la cosmétique et la fabrication

d’équipements en bois, se sont engagées volontairement dans cette démarche prédictive et échangent régulièrement leur expérience. « Cette action sera évaluée dans cinq ans, notent Élisabeth Tayar, chargée de mission à l’Aract, Dr Dominique Pellé-Duporté et Willy Vasse, directeur adjoint de la Direction régionale du travail, tous trois à l’origine du projet. Et surtout nous espérons créer une émulation autour de cette action afin que de nouvelles entreprises de la région s’engagent elles aussi dans la prévention durable des TMS. »

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FOCUS

Implantée à Auray (Mor-

bihan) depuis 1965, l’entre-

prise Thermobaby emploie

40 personnes, dont 25 en pro-

duction. C’est la seule entrepri-

se à fabriquer sur le territoire

national des chauff e-biberons,

fl euron de sa gamme d’articles

de puériculture. À l’occasion

de l’achat en 2002 d’un terrain

qu’elle comptait transformer

en entrepôt, la direction de

Thermobaby prend contact

avec la CRAM de Bretagne pour

en étudier les aménagements

nécessaires. Collaboration qui

débouchera sur un contrat

de prévention. « Thermobaby

n’avait jamais enregistré de

TMS, mais son contexte de pro-

duction paraissait favorable à

leur apparition, en raison de

gestes répétitifs nécessaires

à l’assemblage des chauffe-

biberons », explique Jean-Louis

Dupont, contrôleur de sécu-

rité à la CRAM de Bretagne. Ce

diagnostic se trouve conforté

par le Dr Douillet, médecin

du travail, qui met elle aussi

en évidence un risque « d’épi-

démie » de TMS des membres

supérieurs dans une étude

des plaintes fonctionnelles

et des pathologies chez les

opératrices de production.

La direction de l’entreprise est

rapidement convaincue de l’in-

térêt d’une démarche ergono-

mique prenant en compte le

travail des opératrices. « Le bien-

être au travail est un élément

important dans la conduite de

l’entreprise, souligne Albert-

Claude Desnos, directeur géné-

ral. Nos salariées ont acquis, sur

les diff érents postes de travail,

une grande expertise qui parti-

cipe directement à la compéti-

tivité de l’entreprise. La prise en

compte simultanée de l’amélio-

ration des conditions de travail

et des aspects économiques

dans la démarche de préven-

tion est essentielle, car nous

nous trouvons sur un marché

très disputé par nos concurrents

asiatiques. »

Un groupe de pilotage se

constitue, comprenant le

médecin du travail, l’ergono-

me et le contrôleur de sécu-

rité de la CRAM, le directeur

général, le responsable d’éta-

blissement et le responsable

de production, ainsi que des

représentants du personnel. La

direction de Thermobaby s’en-

gage à dégager les moyens en

personnel et en temps néces-

saires au bon déroulement de

l’étude. « Nous avons entamé

une démarche classique d’in-

formation et d’observation,

mais les outils employés étaient

spécifi ques à l’étude des TMS »,

poursuit Christian Desnos,

l’ergonome de la CRAM de

Bretagne. Le principal d’en-

tre eux a été l’utilisation du

questionnaire « Ressenti au

travail », élaboré par l’INRS et

adapté à la problématique de

Thermobaby. 22 salariées des

postes d’assemblage, dont les

intéri maires régulières, y ont

répondu.

« Cette très large consultation

des salariées nous a permis

de recueillir une vision objec-

tive du vécu au travail, précise

Christian Desnos. L’intérêt de

cette démarche globale et par-

ticipative est de faire appel à

l’expertise des opératrices au

Agir avant que les TMS n’arrivent

Transparence, dialogue,

observation forment

le socle d’une politique

de prévention.

L’exemple d’une ligne

de production d’appareils

électriques domestiques

à Auray (56) illustre

cette démarche.

Les TMS

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sein de l’entreprise et de faire

valider et enrichir nos observa-

tions par ces mêmes personnes

directement concernées par

le travail. » Globalement, les

salariées se montrent satis-

faites de leurs conditions de

travail et elles apprécient de

les voir prises en compte dans

les évolutions de l’entreprise.

Les modifications apportées

à certains postes exigeant

des gestes fi ns et précis, mais

répétitifs et contraignants, en

sont l’exemple.

Des améliorations

discrètes mais

efficaces

Le diagnostic a permis de

proposer des pistes d’amé-

liorations visant à la fois

l’organisation, la configu-

ration des postes de tra-

vail et leur environnement.

Les lignes de fabrication ont

été réimplantées. Les postes

de travail les plus problémati-

ques (roulage des cuves, ser-

tissage des cosses, contrôle...)

ont été revus de façon à amé-

liorer le confort au travail.

De multiples petites amélio-

rations (repose avant-bras,

repose-pieds, chaise réglable

et adaptée, orientation du

poste de travail...) contri-

buent à réduire l’inconfort.

Les nuisances sonores ont été

considérablement réduites

par l’encoff rement de certai-

nes machines bruyantes et par

un traitement acoustique du

plafond et des murs de l’ate-

lier de montage. Des puits de

lumière ont été percés dans la

toiture, assurant un éclairage

naturel de qualité au-dessus

des postes de travail. Le sys-

tème de chauff age a été revu

afi n d’améliorer son effi cacité.

Parallèlement à l’étude, le

responsable de production

a participé au stage interen-

treprises « Mise en œuvre

d’une démarche ergonomi-

que en entreprise », organisé

par le département Risques

Professionnels de la CRAM de

Bretagne.

« C’est l’assurance pour l’entre-

prise de se prendre en charge de

manière autonome et pérenne,

conclut Jean-Louis Dupont, les

modifi cations des postes ou de

l’organisation de la production

incluant en permanence l’ob-

jectif d’amélioration des condi-

tions de travail. »

Clotilde Chéron

Photos : Yves Cousson

Le recueil des données auprès

des salariées a montré que

dans l’ensemble, elles sont

satisfaites de leurs conditions

de travail.

Certaines améliorations

ont pu être eff ectuées, comme

la réimplantation des lignes de

production (cf. photo de gauche)

ou le choix de chaises réglables et

adaptées (cf. photo de droite).

Parmi les petites améliorations, l’installation de repose avant-bras.

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