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7 e JOURNÉE MONDIALE DE LUTTE CONTRE L’HOMOPHOBIE ET LA TRANSPHOBIE Samedi 28 mai à 16 h SALLE PÉTRARQUE (1 Place Pétrarque) à Montpellier Dans le cadre de la Comé- die du Livre, le Collectif Contre l’Homophobie organise, en partenariat avec la Librairie Sauramps, une rencontre avec Jean Luc Romero autour de son dernier livre : HOMOPOLITICUS « Comme ils disent… » Politique et homosexualité, de 1960 à nos jours, d'un tabou à un sujet électoraliste ! Editions Florent Massot Jean-Luc Romero raconte l’histoire complexe des relations entre les responsables politiques et la question de l’homosexualité, et cela depuis le début des années 60, où elle a fait son apparition dans la vie politique nationale. De la pénalisation de l’homosexualité (héritée du régime de Vichy en 1942) jusqu’en 1982 (sa dépénalisation en France via Mitterrand et Badinter), à la pénalisation des propos homo- phobes en 2004, sans oublier le vote ô combien symbolique du PACS, qui permet enfin au couple homosexuel d’être reconnu par notre Droit, bien du chemin a été parcouru. Jean-Luc Romero montre dans ce livre pourquoi les responsables politiques demeurent pourtant si frileux sur les questions sexuelles alors qu’elles font désormais partie du débat public au même titre que les autres grandes questions de société. Ce livre est un témoignage : homosexuel, Jean- Luc Romero est le premier et seul homme politique à avoir révélé sa séropositivité en France. L’auteur fait partie de cette génération qui a vécu, enfant, mai 68 mais qui a dû, comme tant d’autres, cacher longtemps son homosexualité avant d’être dénoncé par un journal alors qu’il s’apprête à le révéler dans un grand quotidien du soir. Ce livre est aussi une analyse précise et argu- mentée faite au cœur du système : Jean-Luc Romero, préservant l’anonymat des personnes, multiplie les anecdotes sur l’homophobie de responsables politiques qui, avec l’évolution de la société mais aussi de leur intérêt politique, se sont transformés, pour beaucoup, en de véritables homophiles… Du moins en apparence ! Entretiens avec Frédéric Mitterrand, Bertrand Delanoë, Jean-Jacques Aillagon… Programme des animations organisées par le CCH autour du 17 mai Collectif Contre l'Homophobie - 1, rue Embouque d'Or - 34000 Montpellier 06 89 81 36 90 - [email protected] www.cch.asso.fr 5 organisé par : Graphisme : [email protected] En partenariat avec : programme_cch_17mai_2010:Mise en page 1 27/04/11 20:22 Page 1

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7e JOURNÉE MONDIALE DE LUTTE CONTRE

L’HOMOPHOBIE ET LA TRANSPHOBIE

Samedi 28 mai à 16 hSALLE PÉTRARQUE(1 Place Pétrarque) à Montpellier

Dans le cadre de la Comé-die du Livre, le CollectifContre l’Homophobieorganise, en partenariatavec la Librairie Sauramps,une rencontre avecJean Luc Romero autourde son dernier livre :HOMOPOLITICUS« Comme ils disent… »Politique et homosexualité,

de 1960 à nos jours, d'un tabouà un sujet électoraliste !Editions Florent Massot

Jean-Luc Romero raconte l’histoire complexedes relations entre les responsables politiqueset la question de l’homosexualité, et celadepuis le début des années 60, où elle a faitson apparition dans la vie politique nationale.De la pénalisation de l’homosexualité (héritéedu régime deVichy en 1942) jusqu’en 1982 (sadépénalisation en France via Mitterrand etBadinter), à la pénalisation des propos homo-phobes en 2004, sans oublier le vote ô combien

symbolique du PACS, qui permet enfin aucouple homosexuel d’être reconnu par notreDroit, bien du chemin a été parcouru.

Jean-Luc Romero montre dans ce livre pourquoiles responsables politiques demeurent pourtantsi frileux sur les questions sexuelles alorsqu’elles font désormais partie du débat publicau même titre que les autres grandes questionsde société.

Ce livre est un témoignage : homosexuel, Jean-Luc Romero est le premier et seul hommepolitique à avoir révélé sa séropositivité enFrance. L’auteur fait partie de cette générationqui a vécu, enfant, mai 68 mais qui a dû,comme tant d’autres, cacher longtemps sonhomosexualité avant d’être dénoncé par unjournal alors qu’il s’apprête à le révéler dansun grand quotidien du soir.

Ce livre est aussi une analyse précise et argu-mentée faite au cœur du système : Jean-LucRomero, préservant l’anonymat des personnes,multiplie les anecdotes sur l’homophobie deresponsables politiques qui, avec l’évolution dela société mais aussi de leur intérêt politique, sesont transformés, pour beaucoup, en de véritableshomophiles…Dumoins en apparence ! Entretiensavec Frédéric Mitterrand, Bertrand Delanoë,Jean-Jacques Aillagon…

Programme des animations organiséespar le CCH autour du 17 mai

Collectif Contre l'Homophobie - 1, rue Embouque d'Or - 34000 Montpellier06 89 81 36 90 - [email protected]

www.cch.asso.fr

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organisé par :

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En partenariat avec :

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Ce témoignage authentique est un appel àl'accueil dans l'Eglise des personnes homo-sexuelles, à la fois cri du cœur pour témoignerque de nombreux homosexuels sont travailléespar la vie spirituelle et la vie avec le Christ, etétat des lieux de la question dans la vie ecclésialeet sociale.Jean-Michel Dunand a pris conscience de sonhomosexualité à l'adolescence. Habitant àMontpellier, il est contraint de vivre ses premièresexpériences en cachette, puis de les nier. Maissurtout, il se retrouve très vite tiraillé entre laposition de l'Eglise par rapport à l'homosexualitéet la foi intense qui l'anime et le pousse vers lesacerdoce.

Après avoir traversé bien des épreuves, il tenteramême de se faire exorciser, l'auteur a fini paraccepter et assumer son homosexualité. Iltémoigne aujourd'hui de son parcours pournourrir le débat sur toutes les situations quevivent les personnes homosensibles, mais aussitransgenres, dans l'Eglise : peut-on être homo-sensible, transgenre et aimé de Dieu, vivre enEglise ? Quelle place leur est-il accordée ? Al'image de l'action de l'auteur au sein de laCommunion Béthanie où il aide ces personnes àvivre leur foi, ce livre est à la fois un appel àl'Eglise pour plus de tolérance et d'ouverture, etune parole d'espérance à ceux qui n'y ont pasencore trouvé leur place.

Mercredi 18 mai à 19 hSALLE PÉTRARQUE(1 Place Pétrarque) à MontpellierRencontre débat sur et avecJean-Michel Dunandpour son livrelivre-témoignage

« LIBRE,de la honteà la lumière »Préface de SœurVéronique Margron.Edition des Pressesde la Renaissance.

Mardi 24 mai à 20 hAU UTOPIA CAMPUS(5 avenue du Docteur Pezet)à Montpellier

Projection débatautour du film« Tomboy »Un film deCéline SciammaAvec Zoé Heran,Malonn Levana,Mathieu Demy,Sophie Cattani1 h 25Tarifs habituels

En anglais, Tomboysignifie « garçon manqué ».

A 10 ans, Laure est un garçon manqué, quis’installe avec ses parents dans un nouveauquartier. Nouvel endroit, nouveaux copains,nouveaux jeux. Le temps d’un été, Laureva se faire passer pour Michaël, un garçoncomme les autres... mais suffisamment diffé-rent pour attirer l'attention de Lisa qui entombe amoureuse.

Révélée par son film « Naissance des pieuvres »(2007), Céline Sciamma nous offre un nouveaufilm sur le genre, la norme, le groupe, le désir et

la sexualité. Si dans son premier film sur l’ado-lescence elle explorait déjà les questionnementssur l’identité sexuelle et l’ambiguïté dessentiments, cette fois, la réalisatrice, âgée de32 ans, quitte le lycée pour passer à la case« école primaire » pour livrer une iconoclastequête d'identité toute en sensibilité.

Et si les adolescents savent être déroutants, lesenfants sont de purs mystères. Commentjouent-ils, de quoi parlent-ils quand les adultessont loin ? Céline Sciamma n’ausculte pas, ellen’observe pas, elle n’use pas de la distanceparfois clinique du documentaire : elle filme àhauteur d’enfant. Sa caméra s’immerge aucœur de ce groupe de gosses qui joue au foot,qui va nager, qui profite tout simplement d’unété dans une résidence de banlieue, transfor-mée en terrain de jeu.Dans « Tomboy », Laure n’a pas de raisonpratique ou extérieure pour devenir Michaël.C’est là sans doute que réside la subversiondélicate du film.On est tenu en haleine, inquiet de savoir com-ment la fillette va pouvoir jouer son rôle degarçon, à la manière d’une infiltrée dans unmonde de mafieux. En l’occurrence, le mondedes garçons, avec ses rites. Une envie de pisserdans la nature, impossible à assouvir souspeine de se dévoiler, entraîne un suspensedigne de Scorsese. Une baignade collectiveappelle un subterfuge : un zizi en pâte à modelerfait illusion dans le maillot de bain.

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Lundi 9 mai à 19 h 45AU CINÉMADIAGONAL CAPITOLE(5 rue de Verdun) à Montpellier

Projectiondébatautourdu film « 108 »CuchilloDe PaloDocumentaireespagnol réalisépar Renate Costaavec MiguelAuad Petunia,Renate Costa,Manuel Cuenca

1 h 31 / Tarifs habituels du cinéma

Dans 108, Cuchillo de Palo, Renate Costaenquête sur la mort de Rodolfo, son onclepaternel et ouvre ainsi une page sombre del’histoire du Paraguay : celle de la dictatured’Alfredo Stroessner (1954-1989).Sur les traces de cet oncle, danseur de talent,victime de la persécution des homosexuelsdans les années 80, Renate Costa enquête,confrontant l'intime et le politique ; elle finitpar mettre en lumière une vérité occultée :

l’histoire d’une liste de « 108 homosexuels »,arrêtés et torturés par le régime de l’époque.Sous la forme d’un journal intime filmé, elleinterroge son père, sa tante, des amis et cedocumentaire si personnel au début, devientprogressivement universel.Cuchil lo de Palo se révèle comme uneréponse puissante de dignité, au règne dusilence et de l’amnésie collective.Deux générations se confrontent : la géné-ration qui a vécu sous la dictature Stroessneret qui a pris l’habitude de se taire, de subir etd’oublier, et la génération qui, ayant toujoursvécu dans une démocratie, n’a rien à direparce que personne ne lui a expliqué ce quesignifiait réellement « 108 ». Dans une quêtede vérité, la jeune femme tente de raviverune mémoire qui a été délibérément falsifiéeet enfouie. En effet, aucun film n’a jamais étéréalisé sur cette période : pour que le silencemène à l’oubli.

Ce film nous parle de toutes les dictatures pas-sées et présentes et des courages et lâchetésqu’elles engendrent. Ce film nous interpelle enposant une question centrale : où regardons-nousquand c’est « l’autre », le « différent », qu’ilsviennent chercher ?

Sur fond de mélancolie, Cuchillo de Palo suggèrequ’hier comme aujourd’hui, les dictatures les plusimplacables, les plus insidieuses, ne prospèrentqu’à cause du regard que nous détournons et dusilence que nous cautionnons.

Samedi 14 mai de 14 h - 18 hForum inter-associatif sur la Place de la Comédie à Montpellier

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