Pieds et poings liésReportage lors d'un entraînement de la section ESS kick boxing. Le « sensei » nous a ouvert les portes de sa salle. | PAGE 8

N° 894 J E U D I 13 O CTO B R E 2 016 Papier recyclé et recyclable et imprimé avec des encres végétales.

Mardi 18 octobre à partir de 14h aux Archives nationales de Pierrefitte,

restitution des projets conduits entre

2014 et 2016 avec les classes de 6e4 et

de 6e5 du Collège Joliot-Curie et Anna-

Rouker, photographe dionysienne.

Ouvert à tous.

L ’ a c t u a l i t é d e l a s e m a i n e

7 jours à Stains

Pour découvrir la charteMercredi 12 octobre, la charte du logement social devait être signée entre le maire et les bailleurs. Contenu de ce texte à découvrir dans la prochaine édition de 7 Jours à Stains.

VOUS AVEZ DIT SUPPRESSION DE SERVICE PUBLIC À STAINS ?

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QUAND ?

J-7 AVANT SA FERMETURE

Jeudi 20 octobre à partir de 21h, le pont Stalingrad sera fermé à la circulation et ce durant 4 jours consécutifs. De grosses perturbations du trafic sont à prévoir. Déviations, navettes pour piétons et peut-être évacuation des riverains. | PAGE 2.

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V ous avez dit « fermeture d’un service public de proxi-mité à Stains ? ». Hum… Vous ne connaissez pas les Stanois, hein ? Dites la vérité. Ni leurs élus ?

Pourtant la Caf, la Poste et la sécurité sociale s’y étaient déjà frottées. Mais certains sont téméraires. Comme les services des impôts. En juin dernier, le directeur dépar-temental écrivait au maire en lui annonçant un projet de réorganisation de ses services incluant la fermeture de son guichet recouvrement sur la ville. Une annonce, ne soyons pas dupes, actant, à moyen terme, la fermeture de la trésorerie de Stains. À Bagnolet, par exemple, c’est apparemment déjà le cas…Mais, ici on est à Stains et le maire Azzédine Taïbi a in-terpellé illico le ministre des finances en lui faisant part de son « profond désaccord » quant à ce plan, en plus de l’action des habitants avec lesquels il s’est mobilisé par

le biais d’une pétition contre le déman-tèlement de ce service public de proximité.Résultat : vendredi dernier le directeur départemental des finances publiques a répondu présent à l’invitation du maire. « Je me félicite de cette annonce rassurante, sourit le maire Azzédine Taïbi à la sortie de cette rencontre, qui démontre une fois de plus que lorsque les habitants de nos villes populaires revendiquent leur droit à la dignité, ils sont entendus ! » Oui oui, la Trésorerie de Stains ne fermera pas ses portes. Vous avez bien lu. « J’attends la confir-mation écrite, ajoute l’élu. Restons constamment mobilisés et vigilants ! N’acceptons pas le démantèlement des services publics de l’État, refusons les politiques d’austérité qui pié-tinent notre cohésion sociale et territoriale ! » Question : Est-ce la ténacité stanoise qui a changé la donne ? Allez, 7 Jours vous laisse réfléchir.

« Il est important que les habitants nous avisent des débordements qui ont lieu dans certains bars ou épiceries, » le

commissariat. | PAGE 3

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Du neuf sous l'avenue StalingradDu 20 au

24 octobre, les circulations seront

interdites au croisement de

l'avenue Stalingrad et des voies ferrées

pour la pose de l'ouvrage sous

la RD 29 qui reliera les allées

Val du moulin et des Guionnes à la future gare Stains-Cerisaie. Cette opération

spectaculaire accompagne la

réalisation de la Tangentielle légère nord.

L'ouvrage (ici à gauche) sera transféré au croisement de l'avenue Stalingrad et des voies férrées. Pendant l'opération l'avenue sera fermée à la circulation. Attention aux bouchons.

E

n septembre 2015, la pose de la passerelle piétonne au-dessus des rails du Tram-way Express nord T11 avait constitué un

hors d'œuvre de choix. Mais le plat de résis-tance s'annonce bien plus copieux encore. Du 20 octobre à 21h au 24 octobre à 6h du matin, les 1 400 tonnes d'un pont en béton construit sur le chantier de la future gare Stains-Cerisaie seront transférés dans le talus situé au croisement de l'avenue Stalingrad et des voies ferrées de la SNCF. L'ouvrage ainsi positionné constitue l'épine dorsale du passage souterrain qui reliera les allées Val du moulin et des Guionnes entre elles et à la nouvelle gare de la TLN.

Circulation neutraliséeCe chantier de génie civil s'annonce hors norme de part sa nature, sa durée et les contraintes multiples que sa mise en place génèrera, notamment en terme d'impact sur les circulations automobile, cycliste et pié-tonne, qui seront neutralisées dans ce secteur de la route départementale 29. Une déviation automobile et des navette piétons seront pré-vues (plus d'informations au 0 800 074 904). Les quartiers de la Prêtresse et du Moulin neuf vivront au rythme de cette opération spectaculaire dont le phasage a été découpé heure par heure.Les réjouissances démarreront jeudi 20 oc-tobre à partir de 21 h, sitôt la fermeture, dès 20 h, des accès au pont de l'avenue Stalin-grad qui surplombe les voies ferrées. « Nous commencerons par démolir des deux côtés à la

pelleteuse la butte située sous l'avenue Stalin-grad » précise Christophe Maillot, en charge du suivi des opérations à Plaine commune, le maître d'ouvrage désigné par le Syndicat des transports d'Île-de-France.

1 400 tonnes soulevées du sol« Le 21, nous procèderons à une dépollution pyrotechnique du sol, qui consiste à s'assurer de l'absence de bombes non explosées datant du bom-bardement américain sur Le Bourget survenu en août 1943 ». La probabilité d'en trouver est très faible mais, si c'était le cas, la population pourrait être évacuée dans un rayon de 500 mètres (plus d'information dans le prochain 7 Jours. Mais vous pouvez noter le 01 49 71 84 29, comme un numéro à utiliser si vous avez besoin d'aide en cas d'évacuation). Une partie des dizaines de milliers de mètres cubes de terre excavées sera stockée à proximité du chantier. La fin du terrassement est prévue vendredi vers 23h.Samedi 22 octobre, entre 12h et 14h, l'ou-vrage en béton glissera sur un train d'essieux en acier puis sera soulevé du sol par des ver-rins et déposé à son emplacement définitif, sous l'ex-talus. Jusqu'au samedi 23 à minuit, les murs destinés à encadrer l'ouvrage seront posés après un remblaiement autour de l'ou-vrage avec une partie de la terre stockée. De 20h jusqu'à 4h du matin, la chaussée de l'ou-vrage sera réalisée. Lundi à 6h du matin, la nouvelle voie sera ouverte à la circulation et le trafic rétabli à l'étage au-dessus, sur l'avenue Stalingrad. Frédéric Lombard

La mise en place de l'ouvrage sous la RD29, la future gare Stains-Cerisaie et l'extension de la gare Pierrefitte-Stains s'intègrent dans les travaux de réalisation des 11 premiers kilomètres de la Tan-gentielle légère nord (TLN), entre Le Bourget et Épinay-sur-Seine. Au final, ce grand projet de transport SNCF desser-vira sur 28 km le nord de l'Île-de-France, entre Sartrouville et Noisy-le-Sec, grâce à un train léger qui circulera sur deux voies implantées le long de l'actuelle tan-gentielle. Cette nouvelle liaison réduira sensiblement les temps de déplacements quotidiens de banlieue à banlieue. De plus, la TLN sera connectée à plusieurs transports existants (RER B, C, D, train H, tramway T8). Le tronçon entre Le Bourget et Épinay sera mis en service au second semestre 2017. Sur Stains, la TLN a nécessité, notamment la sup-pression de 3 passages à niveau en centre ville, l'élargissement des ouvrages avenue Cachin, rue des Parouzets et avenue Sta-lingrad, le réaménagement des carrefours avenue Gambetta et Cachin, la création d'un cheminement piéton reliant la rue Timbaud à l'avenue Cachin, la rues Rol-nikas et la rue du Moutier, ainsi que la pose de 6,5 km d'écrans acoustiques.

ACT U S

La tangentielle en bonne voie

3ACT U S

Quand c’est l’heure, c’est l’heure !ABUS DES DÉBITS DE BOISSONS ET DES MARCHANDS AMBULANTS

Trois. Ils sont trois établissements en ville, de-puis janvier 2016 à s’être attirés la foudre du préfet : une fermeture administrative notam-

ment pour ne pas avoir respecté l’arrêté municipal du 24 août 2004 (n° 20040209) sur les horaires de ferme-ture des débits de boissons et des restaurants. Ils sont fixés à 22 h 30. Les dérogations exceptionnelles peuvent être accordées à un établissement 12 fois maximum par an (il n’y a pas besoin d’autorisation pour les nuits du 13 et 14 juillet, du 24 décembre, du 31 décembre et du 21 juin). Côté municipalité, ces décisions préfectorales sont considérées comme un premier pas vers une col-laboration plus efficace avec les services de l’État pour préserver la tranquillité publique et la sécurité en ville. Ceci dit, certains autres points noirs en ville restent sans solution immédiate, à cause des procédures longues et probablement au manque d’effectifs d’agents de ter-rain de nuit. Des situations qui ne sont pas propres à Stains. Cependant des témoignages parviennent régulièrement au 7 Jours : les derniers du centre-ville et du quartier du Maroc. Sollicité également, lors de son tête-à-tête avec le ministre de l’Intérieur, le maire a évoqué ce problème qu’il qualifie d’« inadmissible ». Bernard Cazeneuve lui a alors assuré la mise en place d’une cellule police-justice-préfecture chargée notam-ment de faire appliquer cet arrêté municipal, comme celui fixant les horaires d’ouverture des épiceries et des établissements de vente spécialisée de 6h à 22h en date du 22 février 2001. En attendant comment faire, qui solliciter ? « Il est important que les habitants nous avisent des débor-dements qui pourraient avoir lieu dans certains bars ou épi-ceries, » assure une commandante du commissariat. La

commissaire enchérit « Même si nous n'intervenons pas immédiatement, nous passerons un peu plus tard, et d'autre part il faut venir au commissariat faire une déclaration de main courante ». « Lorsque des débordements importants nous sont signalés nous donnons consigne à nos effectifs d'ef-fectuer des passages et des verbalisations dont l'addition peut parfois conduire au prononcé d'une sanction administra-tive, » continue la commandante. Comme cela a été le cas, trois fois en 2016. Francis Morin, adjoint au maire délégué à la sécurité est clair : « Nous continuerons l’inten-sification de la collaboration avec la police et la préfecture. La police municipale verbalise et entretient une pression en journée. Nos actions conjuguées porteront leurs fruits. » Les sanctions possibles vont crescendo d'abord un avertis-sement, puis les amendes, une convocation puis la fer-meture administrative temporaire puis judiciaire en cas de récidives ou de faits délictuels constatés. En effet, le commissariat assure « nous opérons d'initiative et très régulièrement des contrôles de commerces en compagnie des partenaires tels les douanes, l'Urssaf, la direction Générale des Finances Publiques, etc. »

Autre entrave à la tranquillité publiqueLes marchands ambulants, même chose. Ils sont in-terdits par arrêté municipal sauf à deux endroits. La police municipale sanctionne les contrevenants très régulièrement avec la seule procédure en sa possession dans ces cas-là : la contravention de 135 euros. Mais sans pouvoir en dire plus, la municipalité, par la voix de Francis Morin annonce que de grosses opérations conjuguées entre les polices nationale et municipale sont en préparation. À suivre donc. Carole Sapia

Ce n’est pas propre à Stains mais certains commerçants

en ville ne respectent pas les arrêtés municipaux, bafouant

ainsi le droit à la tranquillité et à la sécurité de leurs voisins. Des Stanois en souffrent au

quotidien. La municipalité trouve cela « inadmissible » et

demande l’application des arrêtés municipaux pourtant

en vigueur.

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SOLIDARITÉ

« Le 29 octobre ce sera pour les victimes d’Haïti »Il y a quelques semaines,

7 Jours publiait une infor-mation transmise par une association locale. Elle an-nonçait une soirée concerts, organisée par Haïti pour l’Avenir. Cette organisation stanoise, créée il y a quatre ans pour « promouvoir et par-tager, sans communautarisme, la culture haïtienne mais aussi pour participer à la recons-truction de l’île suite au terrible séisme de 2010 », invi-tait les Stanois à un moment de découverte, de ren-contres et d’échanges. À l’affiche de cette soirée les artistes Laman, 7Seven Mache Preche et Promesse et une restauration typiquement haïtienne.

Haïti, frappée par un cycloneLa semaine dernière, l’île la plus pauvre de la mer des Caraïbes, régulièrement touchée par des drames, a été dévastée la semaine dernière par le cyclone Mat-tew, le plus violent depuis 10 ans. Plus d’un millier de morts, la menace d’une épidémie de choléra, la pénurie d’eau potable…, Haïti est dans la tourmente. Stains, fidèle à ses valeurs de solidarité, ne pouvait pas regarder sans réagir. Les drapeaux étaient en berne lundi sur le fronton de la mairie, le comité sta-nois du secours populaire se mobilise (vous pouvez faire des dons au local 1, rue Auguste-Dewaële) et la présidente de l’association Haïti pour l’Avenir Marie Joseph a décidé de « reverser l’intégralité des fonds récol-tés lors de cette soirée du 29 octobre pour venir en aide aux victimes. » Elle précise qu’elle ne passera pas par les grandes organisations mais par ses réseaux locaux. Rappelons que cette association a réussi à créer et à faire fonctionner une école (qui a été épargnée par le cyclone) qui accueille 98 élèves à Gathier depuis des mois. Les fonds devaient servir à faire fonctionner cette école, ils serviront à tenter de sauver les enfants et leurs familles.

Rendez-vous, samedi 29 octobre de 17h à 22h à l’Espace Paul-Éluard, concerts et possibilité de se restaurer sur place, 15 � en réservant par téléphone au 06 17 56 86 53 ou 07 83 12 21 81, 20 � au guichet, 10 € tarif enfant.Pour faire des dons, plus d’infos sur www.secourspo-pulaire.fr. C.S.

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Avenue Stalingrad, une fermeture administrative d'un établissement a été ordonnée par le préfet en février dernier.

L es années passent et chaque mois d’octobre, nos pensées accom-pagnent ceux qui sont morts ce

17 octobre 1961.Ce jour-là, des milliers de travailleurs algériens et leur famille s’apprêtent à manifester pacifiquement à l’appel de la Fédération de France du FNL. Leur objectif est d’obtenir la levée du couvre-feu instauré par le gouvernement de l’époque et qui impose à ces travailleurs l’interdiction de circuler dans les rues de Paris et de la région parisienne de 20 h 30 à 5 h 30 du matin. La manifestation est durement réprimée par le préfet Papon. Des centaines d’Algériens ont été injus-tement arrêtés, battus et martyrisés. Des centaines d’autres sont morts, parfois jetés à la Seine, par-dessus les ponts.Parmi les victimes tuées, une jeune fille stanoise Fatima Bedar. « Le 31 octobre,

rapporte son frère Djoudi Bedar alors âgé de 5 ans et demi, notre père est rentré avec le cartable de Fatima dans une main et sa montre dans l’autre. Il revenait de l’ins-titut médico-légal de Paris où il identifia un corps gonflé, retrouvé par un éclusier du canal, et gisant au milieu d’une vingtaine de cadavres. Seule la chevelure noire, longue et abondante de Fatima a permis de l’iden-tifier avec certitude… » Le 3 novembre 1961, Fatima était enterrée au cimetière communal de Stains en présence de ses camarades de classe, de professeurs et de la directrice.Pour honorer la mémoire de tous les dis-parus, Azzédine Taïbi et la municipalité invitent la population à une cérémonie de commémoration qui aura lieu lundi 17 octobre à partir de 18h, place Aimé-Césaire. Claude Bardavid

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amedi 15 octobre, à partir de 9h, se dérouleront les deuxièmes ren-contres avec la population, en pré-

sence du maire, des élus et des agents. Avec ses 6 hectares de superficie, ses 6 820 emplacements, sa division en 46 carrés, ses 7 000 m2 de pelouse, et ses 361 arbres, le cimetière de Stains, lieu de recueillement et de mémoire, accueille en moyenne 90 visiteurs par jour. Lors de cette rencontre, vous pourrez échan-ger, débattre, interroger et visiter le lieu. En 2015, des travaux ont été réalisés avec la mise en pelouse des trottoirs, la réalisation d’un muret en rondins de bois et la plantation de plusieurs haies. Le jardin du souvenir a bénéficié d’un réaménagement et de nouveaux arbres

ont été plantés. Les évolutions régle-mentaires et sociétales ont conduit la ville de Stains, comme de nombreuses autres communes, à prendre compte des problématiques de santé et d’envi-ronnement. C’est ainsi qu’une politique « zéro phyto » a été instaurée pour ne plus utiliser des produits pesticides néfastes à notre santé et à notre environnement. Désormais, si la chasse aux herbes folles ne se pratique plus à l’aide de pesticides, leur arrachage s’effectue manuellement et à l’aide d’outils. À deux semaines de la Toussaint, où pendant trois jours, plus de 2000 personnes vont venir se recueillir et fleurir les tombes, cette ren-contre doit permettre de faire un point ensemble et d’envisager l’avenir. C.B.

« Et si on parlait du cimetière ? »

« On n’oublie pas ! » 17 OCTOBRE 1961 RENCONTRE AVEC LA POPULATION

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C L I C C LA C

Entraîné par la fouleComme chaque année, une foule immense était présente à la brocante de

l'Avenir, organisée par le Comité des fêtes, avec le soutien de la municipalité. 602 exposants ont posé leurs étalages pour le plaisir des chineurs. Il était

parfois difficile de se frayer un chemin tant les badauds étaient nombreux. Le président Alfred Rochefort et l'ensemble des membres bénévoles de l'association se sont démenés toute la journée pour faire de cet évènement ensoleillé, une belle réussite. Les amis Stanois des bouchons d’amour étaient également de la partie et tiennent à remercier « les donneurs » ainsi que les organisateurs.

75 participants côté stanois, un beau chiffre pour cette nou-velle édition de la marche

rose organisée par le centre municipal de santé dans le cadre d’octobre rose, mois de promotion de la prévention du cancer du sein. « Samedi dans le cortège, il y avait une participation active des citoyens. Il y a une prise de conscience que le dépistage est un maillon essentiel dans la prévention de ce cancer qui touche une femme sur huit, se satisfait Kassem Kaldhi coordinateur de l’atelier santé ville. Il y avait une ambiance formidable samedi ». Action créole a assuré

la musique et la danse, le lâcher de bal-lons à la clinique de l’Estrée après avoir rejoint les marcheurs pierrefittois a fait le reste. Les applaudissements et le fait que chacun s’est rapproché de l’autre, comme si la lutte devait être commune, a créé l’émotion de ce moment.Dernier rendez-vous d’octobre rose, un repas pour sensibiliser le personnel com-munal, un interlocuteur qui peut faire la différence lors de ses rencontres avec la population. « L’année prochaine, nous allons proposer des innovations pour obtenir une participation encore plus large et sensi-

biliser davantage les associa-tions qui doivent devenir de véritables relais », envisage déjà le pilote de l’événe-ment pour la ville.

Une marche rose qui a créé l’émotion

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En ordre de batailleD

epuis lundi, les agents d'entretien, d'accueil et de restauration du collège Barbara sont en grève. « La suppression de deux postes d'agents, l'un à la ren-trée 2014, l'autre à la rentrée 2016, nous mettent sous pression : toujours plus

de surface à nettoyer, toujours plus d'élèves dans l'établissement, et pourtant, toujours moins de bras pour faire le travail, » clament-ils. Ils sont soutenus dans leur mou-vement par les personnels d'éducation et de vie scolaire. Le maire, qui est éga-lement conseiller départemental, est venu témoigner de son soutien mercredi, « car il en va de l’intérêt de nos enfants » a-t-il déclaré. Cette situation n’est pas un cas isolé sur le département, d’autres établissements mènent bataille. Une action collective aura lieu le 18 octobre devant l’hôtel départemental à 10h car les grévistes estiment qu’il y a « une volonté claire de faire des économies sans se soucier de la santé des agents et des conditions d’accueil des élèves et des personnels ». Ils citent pour exemple « Le lavage des sols qui ne peut être effectué correctement de manière régulière, celui des tables qui doit être beaucoup plus fréquent pour limiter les contaminations… ». Depuis le début du mouvement qui s’annonce illimité, la cantine n’est pas assurée et d’autres problématiques vont prochainement surgir, comme l’état des sanitaires etc. Le président du conseil départemental va devoir trouver des solutions concrètes pour le bien de tous. Rochdi Haoues

COLLÈGE BARBARA

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C L I C C LA C

L'édition 2016/2017 du contrat local étudiant compte 60 lau-réats et 28 associations. Le jury

s’est réuni le vendredi 7 octobre de 14h à minuit à la Maison des associations. La rencontre avec les associations aura lieu le vendredi 14 octobre à 18h au même endroit. Enfin, les signatures des conven-tions se dérouleront en mairie le vendredi 21 octobre à 18h. Pour rappel, le dispositif CLE a accom-pagné plus de 200 jeunes depuis 2011 dans leur poursuite d'étude

tout en valorisant leur engagement au sein d'une association.

La semaine du goût, c’est en ce moment. Depuis lundi, dans tous les res-taurants scolaires et dans les repas portés à domicile aux personnes âgées, la cuisine centrale propose des repas découvertes des régions françaises.

Lundi, les papilles stanoises ont voyagé dans le Nord, mardi dans le Sud Ouest, mercredi au Centre, jeudi ce sera l’Ouest et vendredi le Sud Est.Quant à la crèche municipale Louise-Michel, comme à son habitude, elle a multiplié les actions autour de cet événement car « bien mangé, c’est bien gran-dir », notamment en faisant de la peinture avec des épices et du collage avec du fécule de pommes de terre…

M

ardi, à 12 h 30, des agents de police du commissariat de Stains-Pierre-fitte se sont rassemblés silencieu-

sement pour soutenir leurs collègues bles-sés, dont un est entre la vie et la mort, à Viry-Châtillon (Essonne). Le maire et son adjoint à la sécurité sont passés les sa-luer et ont rappelé le besoin urgent d' « un renforcement des effectifs de police dans nos communes mais aussi l'urgence et la nécessité de faire appliquer le droit commun, garant de l'égalité républicaine dans nos quartiers, en matière d'éducation, de médiation et de pré-vention, et ce en complémentarité avec le droit à la sécurité pour tous. »

CLE de la réussite

Semaine du goût, miam miam !

Silencepolicier

Portes ouvertes sur les trois quartiersL

e centre social Yamina Setti, suite à une délocalisation forcée après l’incendie de ses locaux, organisait une journée portes ouvertes samedi dernier sur la place des commerces. Objectifs :

réaffirmer sa présence sur les trois quartiers (Moulin Neuf, Renelle, Trois Rivières), présenter la nouvelle équipe, et faire connaître son programme de l’année. But atteint. Les riverains ont répondu pré-sent. Les stands d'animations de rue, jeux de société, pétanque in-tergénérationnelle, « on fait un tarte aux pommes avec un four solaire » et le goûter des mamans ont remporté le succès espéré. « Nous avons pu faire valoir nos activités comme l’aide aux devoirs, les petits déjeuners thématiques, le lieu d’accueil parents, permanence d’écrivains publics, et faire la promotion pour nos activités des prochaines vacances scolaires, » est ravie la responsable. Plus d’infos au 01 71 86 33 84.

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À l’entrée principale du quartier Salvador-Allende se tient dorénavant la Donnerie. Un local réser-

vé aux locataires de la cité, vous ne pouvez pas le rater c’est écrit en grand, les enfants de la mater-nelle Anne-Frank ont participé à la réalisation d'une fresque qui servira de signalétique. Ainsi, les habi-tants pourront y déposer de nombreux objets voués à être recyclés ou réemployés. Les maîtres mots de « ce dépôt public » porté par l’Opievoy et la régie de quartier sont l’écologie, l’économie et la solidarité. Elle sera ouverte le samedi de 13 à 18 heures et le

mardi, 2 fois par mois de 17 à 19 heures. Les clés sont également disponibles chez les gardiens de la cité. Que peut-on y déposer ? Les réfrigérateurs, cui-sinières, lave-linges, en somme le gros électroména-ger. Il sera aussi possible d’y laisser les petits appa-reils électriques. Ensuite, le mobilier à savoir chaises, sommiers, tables ou autres. Le textile aussi aura sa place, linge de maison et vêtements. Un bac pour les piles, ampoules et batterie y sera aussi à disposition. Un projet solidaire et écologique, alors n’hésitez pas, donnez. R.H.

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Un marquage au sol, des affichettes collées aux fenêtres, des habitants qui s’y dirigent… Pas de doute, c’est bien là au 2 square Paul-Valéry, au

Clos Saint-Lazare que se déroule l’atelier dans un appartement spécialement aménagé par la Régie de quartier avec l’aide de l’Amicale des locataires. « Prêté par l’OPH 93 pendant 3 semaines, il accueille des ateliers pour sensibiliser les habitants aux éco-gestes, explique Doudou Mbaye de la Régie. Aujourd’hui, on va aborder la question de l’eau. » Sagement assises, les unes à côtés des autres, de nombreuses femmes se sont déplacées dont un groupe avec « Femmes dans la cité ». Au cours de cet après-midi, Mylène Legay, du service Eau Solidaire de Véolia, appor-tera de l’eau au moulin à ceux qui estiment que l’eau du robinet est aussi bonne que l’eau en bou-teille. « Chaque année, près de 350 000 contrôles sont effectués par l’opérateur pour vérifier la qualité des eaux qu’il traite. L’eau du robinet est bien une eau à boire », affirme l’envoyée de Véolia.

Un bain = 3 douchesEt joignant le geste à la parole, propose, derrière son Bar à eau, un blind test à l’assistance. Trois carafes d’eau contenant trois eaux différentes et au-tant de verres que de participants. Le but de ce test est de reconnaître l’eau du robinet… Des conseils pointant les bons gestes à faire, des astuces pour consommer moins (un bain = trois douches…) des rappels imparables : un litre d’eau du robinet

coûte 100 fois moins d’une bouteille d’eau miné-rale, Mylène Legay ne manque pas d’arguments pour convaincre une assistance qui n’oppose pas la moindre résistance. Fatiha, coordinatrice de « Femmes dans la cité » a reconnu un arrière goût de chlore dans le verre contenant l’eau du robinet. « C’est une excellente initiative, très pédagogique, simple et efficace, dit-elle. Il est clair qu’il y aura des retombées dans de nombreux foyers, à commencer par le mien ! » Comme tous les participants de cet atelier, elle re-part avec un kit d’économie d’eau, comprenant une douchette, un mousseur et un sablier permettant de ne pas dépasser 5 minutes sous la douche.

Claude Bardavid.

Le dernier atelier (décoration de bougies faites maison, dans le cadre de cette initiative) se tiendra le vendredi 14 octobre de 15h à 18h. Ouvert à tous.

Chaque visiteur repart avec un mousseur.

E N V I L L E

CCAS

Cinéma pour les seniorsLa municipalité et le CCAS proposent en collaboration avec l’espace Paul-Éluard une séance de cinéma le lundi 17 octobre à 14h à l’espace Paul-Éluard. Au programme, Adopte un veuf, comédie réalisé par François Desagnat avec André Dussollier, Bérengère Krief, Arnaud Ducret.Tarif : 2,50 €.Renseignements auprès du Secteur des Seniors, 01 49 71 84 47

SECOURS POPULAIRE FRANÇAIS

Permanence Aide SolidaireLe SPF de Stains accueille, sur rendez-vous, chaque mercredi de 14h à 17h, les personnes en difficulté quelle qu’en soit la nature, quelle que soit leur origine, leur culture, leurs opinions, leur religion, leur situation administrative. Elles peuvent parler de leurs difficultés en toute confidentialité dans le respect de chacun. Les bénévoles orientent et accompagnent vers des organismes spécialisés et les aident à entrer en contact avec des administrations tout en s’assurant qu’elles puissent avoir accès à l’ensemble de leurs droits. 1, rue Auguste-Dewaële. Tél. : 01 48 23 53 34 ou par mail stains@spf93.org.

UNRPA

Prochaines sorties Dimanche 27 novembre, voyage au centre de la pierre

à Saint-Maximin (Oise). Vous « plongerez » dans les carrières souterraines. Au travers de 7 salles mises en lumière, le guide de la Maison de la pierre à Saint-Maximin vous emportera hors du temps. Vous naviguerez dans un univers de silence avant que la lumière du jour ne vous rejoigne. Déjeuner avec animation bal musette tout au long de l’après-midi. Prix : 59 €.

Dimanche 11 décembre, le star Paradyse - La revue « Majestic » à Gisors (Eure). Déjeuner spectacle, vous entrerez dans un univers magique, ou rêve, bonheur et émerveillement se côtoient ! Des moments inoubliables vous attendent, des numéros toujours aussi surprenants. Un magicien vous fascinera par son humour décalé, son numéro de grande illusion. Des artistes professionnels toujours heureux de vous faire partager leur passion. Prix : 70 €. Il reste très peu de places. Possibilité de payer chaque sortie en 2 fois. Les inscriptions se feront à la permanence, chaque mardi de 14h à 16h, Maison des associations avenue Jules-Guesde à Stains.

À l’eau, tous ont répondu

V O I S I N S / V O I S I N E S

QUARTIER CLOS SAINT-LAZARE

Comment faire des économies d’eau

pour payer moins de charges ? Pour le savoir de nombreux

habitants ont par-ticipé à des ateliers

dans un apparte-ment spécialement aménagé au Clos

Saint-Lazare.

Nouvelle donne QUARTIER ALLENDE

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Christelle ne décolère pas… Elle a poussé la porte de votre hebdo pour nous relater sa ga-

lère quotidienne. « Chaque soir, quand je rentre chez moi, je passe par le carrefour du Globe, au croisement de l’avenue de Stalingrad et du boulevard Maxime-Gorki. Pour tourner à droite et prendre le boulevard, je dois cou-per le couloir de bus et là, tous les soirs, j’ai affaire à de véritables chauffards qui roulent dans ce couloir en totale infraction avec le code de la route… » Faudra-il en passer par du froissement de tôle, voire par un accident plus sérieux pour que ces automobilistes inconscients le comprennent ? On ne roule pas dans les couloirs de bus ! Non seulement, ils foulent aux pieds le code de la route et encourent une amende de 135 euros, sans perte de points sur le permis, maigre consolation, mais en plus, ils font courir des risques aux autres. Bien sûr, cette voie dégagée et affectée à une seule ligne de bus est bien tentante pour des usagers de la route pressés de rentrer chez eux. « Ces voitures, quand le feu est au vert, ne roulent pas à 30 km/h, ajoute notre témoin. Elles se déplacent

à vive allure ! Et moi, si je n’ai pas le réflexe de freiner, c’est l’accident assuré ! » Contactée par nos soins, la cheffe de la police municipale assure n’avoir jamais été approchée par la RATP ni par les Stanois pour une plainte et enverra ses agents faire des passages réguliers à ce carrefour.

Claude Bardavid

Les premières barrières de chantiers sont po-sées. Nous ne sommes ni à Saint-Etienne, ni à Montreuil, et encore moins à Broadway où ce

genre de projet a déjà fait l’unanimité mais bien à Stains, aux abords de la mairie, dans ce sec-teur nommé Les halles de Stains. À la manœuvre Plaine commune, sollicitée par la municipalité qui veut améliorer son cœur de ville. Que s’y passe-t-il ? « Nous allons réaménager de manière simple et peu coûteuse l’espace entre la mairie et la rue De Geyter », informe le chargé d’études pour Plaine commune qui a relevé un défi. Celui de sécuriser un itinéraire piéton, maintenir (93 places) et améliorer la qualité de l’offre de sta-tionnement, créer un parvis sécurisé, convivial et ludique pour l’école primaire Apollinaire et la maternelle Joliot, animer l’entrée du marché,

améliorer l’éclairage, optimiser l’espace et créer un espace de proximité convivial, tout cela avec un budget minimum en attendant un projet ur-bain plus conséquent.Si pour le moment, on n’en n’est qu’à l’étape de la création d’une rampe pour permettre une circulation piétonne sécurisée, la semaine pro-chaine, le parking fermera pour poser un enrobé sur une partie du parking. Les nombreuses clô-tures seront enlevées pour optimiser l’espace. Une voie circulée verra le jour à terme pour aller directement de la rue De Geyter à l’avenue Paul Vaillant-Couturier, un gros changement. Bref, deux mois de travaux (hors plantation), qui ont été présentés aux riverains jeudi dernier, et que 7 Jours suivra. Carole Sapia

E N V I L L E

CLOS SAINT-LAZARE

Un sens pour Lamartine, un « nons sens » pour ApollinaireDans le cadre de la réhabilitation des appartements rue Lamartine, le système de ramassage des ordures ménagères est en cours de modification : les vides ordures et les locaux poubelles sont supprimés dans les bâtiments (moins d’odeur et de rats) et le tri enfin mis en place.Les bacs sont supprimés et remplacés par des colonnes aériennes en attendant la transformation de la rue et l’installation de colonnes enterrées dans un 2e temps. Pour pouvoir mettre les colonnes, et être sûr que le camion collecteur puisse passer, un passage en sens unique de cette rue, demandé par l’Amicale et les habitants qui se mobilisent dans la gestion urbaine de proximité et qui a été validée par les élus, sera effectif dès lundi. À partir de la semaine prochaine, la circulation ne se fera donc plus que de la rue Paul Vaillant-Couturier vers l’avenue Mandela.

Mais et les colonnes rue Apollinaire ?Depuis le printemps dernier, les habitants de la barre Apollinaire voient les colonnes enterrées au pied de leur immeuble posées et emballées, prêtes à remplacer leurs contenaires difficiles d’accès. « Un nons sens ! » s’agacent ces deux locataires qui interpellent 7 Jours. Pourquoi est-ce si long ? « Il faut attendre que le réaménagement de l’espace public soit finalisé pour permettre aux camions collecteurs d’y accéder, » informe la Maison de projet. Novembre est la nouvelle date, pour le moment, annoncée.

PRÊTRESSE

« 73 % des habitants de la Prêtresse ont signé »Suite à la rencontre organisée par le collectif des habitants de la Prêtresse (voir dernière édition) qui réclame « une véritable rénovation de leur quartier et pas seulement une simple réhabilitation » a obtenu de nombreuses signatures sur la lettre qu’il s’apprête à envoyer à toutes les institutions, qui de près ou de loin, peuvent intervenir dans ce projet de rénovation urbaine, financé en partie par l’ANRU. « 73 % des habitants de la Prêtresse ont signé, » affirme le collectif mardi soir.

JEUX 2024

Trois vistes « olympiques »Plaine Commune, avec ses balades urbaines, organise une série de « visites olympiques » gratuites, sur les sites du territoire retenus dans le dossier de candidature de Paris au Jeux de 2024. Samedi 15 octobre de 10h à 12 h 30, balade autour du Stade de France et du futur stade aquatique (départ devant le siège de Plaine Commune, 21, avenue Jules-Rimet). Samedi 5 novembre de 10h à 12h, balade dans le quartier de Marville et le quartier des Six routes (départ devant le Carrefour des Six routes, à la Courneuve). Mercredi 19 novembre à 10 h 30, balade à la découverte du futur village olympique, entre Pleyel et le bord de Seine, l'Île-Saint-Denis et Saint-Ouen (départ et arrivée devant la mairie de Saint-Ouen).

Aménagements des abords de la mairie

V O I S I N S / V O I S I N E S

QUARTIER CENTRE-VILLE

Depuis lundi, des travaux ont démarré sur le parking de la mairie. Prémices, mais non des moindres, d’une première phase d’aménagements en attendant un plus gros projet urbain. Attention, le parking fermera durant les vacances scolaires.

« On ne roule pas sur la voie de bus ! »

QUARTIER LE GLOBE

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8 © Julien Ernst

I

l est un peu plus de 20h lorsque les derniers boxeurs de la section Kickboxing arrivent à « la salle ». Le sac encore en bandoulière, ils en sortent

leur tenue. Chaque geste est précis : protection des mains, des poignets, protège-dents et tibias, ils se préparent mentalement pour la séance du jour. Mais avant d’enfiler les gants, Jean-Claude le « Sensei » (ce-lui qui était là avant moi, qui est garant du savoir et de l'expérience d'une technique ou d'un savoir-faire) comme l’appelle tous ceux qui poussent la porte de la salle, lance la séance d’échauffe-ment. Tout en musique et comme un chef d’orchestre, il assène les directives tels des uppercuts et crochets : « plus vite, 1 et 2, allez… au sol, gauche, droite et on accélère. » Sa voix est impressionnante et ses élèves s’exé-cutent. Le goût de l’effort semble être une devise.

Une école de la vieÀ quoi reconnait-on une bonne salle de boxe ? Aux parfums du cuir et au mélange de testostérone et de transpirations, signes de travail, de don de soi, de

rigueur et de respect aussi bien des règles que des partenaires. Les séances sont mixtes et les filles ne sont pas les dernières, elles ne se cachent pas, elles sont bien devant et démontrent toute leur volonté. Ainsi, depuis plusieurs années Jean-Claude partage sa passion avec les Stanois. Ce bonhomme respire

la joie de vivre, il montre l’exemple, il est proche de ses élèves, il prend le temps d’échanger avec eux aussi bien sportivement qu’au su-jet de leur quotidien. Après la boxe chinoise et thaïlandaise il s’épanouit en pratiquant le kick boxing, une discipline appartenant au groupe des boxes pieds-poings déve-loppée au début des années soixante par les Américains

notamment. Dans la salle du « sensei » se côtoient des boxeurs qui ont embrassé la compétition (cer-tains en professionnels) et d’autres pour l’amour du sport. On se donne des conseils, on s’encourage, les plus âgés encadrent les plus jeunes, il se reflète une ambiance familiale dans « la salle ». Ils partagent la passion de l’effort et le plaisir de « kicker la vie ».

Rochdi Haoues

Ils kickent la vieKICK BOXING

Les mardis et jeudis de 20 à 22h, les amoureux du kick boxing se retrouvent au gymnase André-Lamy pour taquiner le sac de frappe et s’enivrer des plaisirs de ce sport pieds et poings. Reportage.

S P O R T S

Jean-Claude, le Senseï donne l'exemple.

LES RÉSULTATS

NOUVEAUX PODIUMS

Samedi 8Benjamin ESS Stains contre Jeunesse d'AubervilliersU12 A ESS victoire 5-2U12 B ESS victoire 4-2U13 A ESS victoire 10-1U13 B ESS victoire 5-3U15 A ESS victoire 3-0 vs SevranU17 ESS victoire 6-1 vs l'Ile Saint Denis

Dimanche 9Matches AmicauxVétérans 45 ESS: victoire 4-2 vs Le Blanc MesnilSénior B ESS: victoire 5-1 vs Asnières sur Seine

Matches en coupeCoupe de ParisVétérans 35 ESS: victoire 2-0 vs fc FresnesCoupe GambardellaU19 ESS: victoire 3-1 vs la Celle Saint Cloud

Pour la dernière épreuve sur piste, nouvelle vic-toire de Christiano à Aulnay. Les seniors, Liger et Siger se sont également montrés en mon-tant sur le podium pour les 6 heures masters de Roubaix. Ensuite au classement final du mini tour du 93 école de cyclisme : première place de Kakkour Luna en pupille 2 et podium pour Vezian Blanche, Lamy Aidan, Ghandour Naim, Addraoui Djibril et Clement Christiano dans leurs catégories respectives. Le prochain ren-dez-vous, samedi à partir de 16h sur la plaine Delaune pour les cyclocross du 70° anniversaire de la section cycliste.

ESS FOOTBALL

CYCLISME

E N B R E F

9

Toute l'équipe de l’Espace Paul-Éluard vous attend le 14 octobre à 20h pour le concert « des Inno-cents ». Est-ce que vous vous souvenez du single

Jodie, l’un de leur plus grand tube ? Mais si, connectez-vous à YouTube et vous reconnaitrez quelques lieux stanois. En effet, ils y ont tourné le clip. Le groupe qui a bercé toute une génération fait escale en ville. Après une séparation, Nataf et Urbain effectuent leur retour en duo en 2013, ils reforment « le band ». Leur retour est gagnant et leur travail est salué par la presse. Avec les jours qui se rafraichissent, ce rendez-vous à l’EPE promet d’être chaud. Ils vont envoyer du « lourd ». Les amoureux du rock français vont se trémousser, les plus âgés seront renvoyés à leur jeunesse, leurs sou-venirs remonteront à la surface. « Hum » l’époque des soirées endiablées, la mèche en arrière et le regard revolver prêt à séduire aux sons de la batterie et de la gratte. Quant aux plus jeunes, eux découvriront de « la chanson avec du texte ». Sinon c’est une bonne idée de cadeau à faire à votre oncle rockeur, lui qui est nostalgique de l’époque du swing. La place n’est vraiment pas chère alors amis Stanois profitez-en. En première partie Constance Amiot, jeune interprète, fera monter tout doucement le thermomètre. Infor-mations et réservations au 01 49 71 82 25 ou resaepe@stains.fr. R.H.

Le comeback des innocents

CONCERT EPE

C U LT U R E

À

quelques minutes de début du spectacle, Nadia est dans les loges, elle peaufine le maquillage des comédiens dans une ambiance bon enfant. Les

uns et les autres enchaînent « les bons mots », sans doute pour chasser la pression. La soirée de Nadia ne fait que commencer. Elle est concentrée sur son œuvre, comme le personnage de Jean de la Fontaine, interprété par Xavier Marcheschi, comédien habité, elle est impertur-bable et dégage une belle sérénité. Pinceau à la main elle s'affaire telle une cigale chantant durant l'été. Une fois la séance de maquillage terminé chaque membre de la joyeuse troupe s'adonne à son rituel, objectif : donner vie aux animaux de Fables. Les minutes s’égrainent et « les donneurs de joie » sont sur le point d'enflammer les planches.Nadia est dans le secret de la création. En effet, lorsque Marjorie Nakache se lance dans un projet artistique, elle trouve en Nadia une oreille attentive. La metteuse en scène détaille les différents personnages et la fée aux doigts d’or se lance dans la création de costumes pour donner la force et du style à l’imaginaire de Marjorie dont la patte est reconnue et saluée aussi bien par le public que les professionnels. « J'ai beaucoup d'échanges techniques avec les comédiens et la metteuse en scène pour améliorer ce qui peut ou doit l'être en ce qui concerne les cos-tumes. Le travail d'équipe est primordial », affirme Nadia. Elle court partout et démontre une bonne condition physique. Elle subit les blagues incessantes de la tor-tue campée par Éric Mariotto qui possède une véritable force comique à en faire sourire les statues de marbre. Seulement, comme un seul homme, les compagnons du STS sont unanimes pour saluer le travail de la costu-mière. « Elle est ingénieuse, elle tente des expériences avec les matériaux. Elle cherche l'évolution pour se rapprocher du juste » rapporte Sonja Mazouz l’élégante dont la grâce donne du pétillant à la pièce, juste avant d'entrer sur

le plateau. Les artistes la sollicitent constamment, « elle rassure et est une aide précieuse, elle a un côté couteau suisse » clame de sa belle voix Djoudi Dendoune, l’habile jon-gleur de mots.

Habilleuse et AccessoiristeUne fois les trois coups donnés, débute avec eux une autre facette du job de Nadia : elle prépare les costumes et les accessoires des scènes qui s’enchaînent. Elle se tient prête dans les coulisses pour faciliter le déroule-ment de la représentation. Une solitude s'installe, une attente angoissante mais la dame de l'ombre reste en alerte. Elle est un rouage essentiel du spectacle. Les co-médiens entrent et sortent tel un coucou suisse, le pu-blic est conquis. Elle enchaîne l’habillage et distribue les accessoires aux uns et aux autres à une vitesse « grand v », aussi vite que le lièvre. Dans l’obscurité de l’envers du décor, elle est une lumière pour le comédiens.

Des instants de complicitéLe côté humain est très important pour mettre les acteurs dans les meilleures conditions. Connaître cha-cun d'entre eux semble être essentiel, elle accorde une attention particulière à chacun. Cette professionnelle au grand cœur est bienveillante, elle distribue ses sou-rires sans compter, elle offre des regards complices à en casser la jarre. Enfin, le rideau tombe. Tout comme la bise, la fin du spectacle est venue, emportée par les comédiens elle entre à son tour sur scène pour recevoir les applaudissements. Mais Nadia a retenu la leçon du vieil homme à ses enfants, « le gout du travail ». Alors que les saltimbanques vont à la rencontre du public autour d’un verre, elle range déjà les costumes et comme la fourmi, elle prépare le lendemain. Enfin, elle entre dans le hall, de l'ombre à la lumière, cette histoire vaut bien une halte au théâtre. Rochdi Haoues

Le Studio théâtre de Stains a repris Fables depuis le 5 et ce jusqu’au 18 octobre. En exclu-sivité, 7 Jours a passé une soirée, le temps d’une représentation, aux côtés de Nadia Rémond, la créatrice des costumes. Une plongée dans les loges et les coulisses.

Précieuse femme de l'ombre

CINÉ VACANCESComme à chaques vacances scolaires, l'EPE propose un programme cinéma aux séances à 2,50 euros.

Le Bon Gros Géant (à partir de 6/8 ans) de Steven Spielberg (durée : 1 h 57 – 2016)mercredi 19 octobre à 10 h / vendredi 21 octobre à 14 h 30

Ma vie de chat (à partir de 10/12 ans) de Barry Sonnenfeld (durée : 1 h 27 – 2016)mercredi 19 octobre à 14 h 30 / mardi 25 octobre à 10 h

Comme des betes (à partir de 4/6 ans) de Chris Renaud et Yarrow Cheney (durée : 1 h 27 - 2016)jeudi 20 octobre à 10 h / vendredi 21 octobre à 10 h / lundi 24 octobre à 14 h 30

Infiltrator (à partir de 16 ans) de Brad Furman (durée : 2 h 07 – 2016)jeudi 20 octobre à 14 h 30 / mardi 25 octobre à 14 h 30

Kubo et l’armure magique (à partir de 8/10 ans) De Travis Knight (durée : 1 h 42 – 2016)mercredi 26 octobre à 10 h / jeudi 27 octobre à 14 h 30 / mercredi 2 novembre à 10 h

Agents presque secrets (tout public) de Rawson Marshall Thurber (Durée : 1 h 49 – 2016)mercredi 26 octobre à 14 h 30 / lundi 31 octobre à 14 h 30

L’âge de glace : les lois de l’univers (3d à partir de 6/8 ans) de Galen T. Chu et Mike THurmeier – (durée : 1 h 34 – 2016)jeudi 27 octobre à 10 h / mercredi 2 novembre à 14 h 30

Lunettes 3D disponibles à 1 €

E N B R E F© Julien Ernst

Il reste une poignée de places pour assister à Fables, infos et réservations au 01 48 23 06 61.

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Contact : Mme Martine DESAX

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ÉCHANGEAppar t . F3 (c i t é j a rd in) contre F2 à Stains ou ailleurs. 06 15 82 50 47.

Change F1, deuxième étage, sans ascenseur, contre un Pavillion F2 à Stains. Tel. : 06 14 81 58 89.

EN VILLE

LES BOUCHONS D’AMOUR

Grand loto annuelOrganisation d’un loto dimanche 23 octobre à l’espace Paul-Éluard. Ouverture des portes à 13 h 30. Buvette et restauration sur place. Entrée 3 € donnant droit à 1 carton et 1 boisson avec possibilité d’acheter des cartons supplémentaires sur place. Plus d'infos au 0660527667.

NOS LOISIRS ENSEMBLE

Au programme Dimanche 6 novembre, balade en Artois : après un

pot d'accueil, visite du beffroi élu monument préféré des français en 2015, les boves, la citadelle, la carrière Wellington la ville, Arras vous aura séduit par sa diversité. Prix 75 € adhérents. 80 € non adhérents.

Dimanche 11 décembre : Le cirque Phenix : son spectacle « Cirka Cuba ». Dans un rythme musical effréné (salsa, etc,), vous découvrirez des performances époustouflantes qui conviendront à toutes les générations : bascule, mât, corde à sauter, contorsions, sangles, clowns… Prix : 30 €.Pour tout renseignement appeler de préférence le 06 67 88 28 37 de 10 h à 12 h et 17 h à 19 h 30 ou le 06 60 87 47 12.

Menu de la semaine5, rue Carnot • 93240 STAINS Tél. : 01 48 21 30 30

Pour joindre votre correspondant composez le 01.48.21 suivi des 4 chiffres de son numéro de poste.

Responsable de la publication : Azzédine Taïbi • Rédaction : Carole Sapia (4210 - carole.sapia@stains.fr) • Frédéric Lombard • Rochdi Haoues (rochdi.haoues@stains.fr) • Adminis-tration : Christelle Blanchard (3030 - christelle.blanchard@stains.fr) • Photos : Dragan Lekic - Julien Ernst • Conception : Médiris • Maquette : Viviane Greusard (40 40) • Impression : Rivet Presse Édition Limoges (05 55 04 49 50) • Distribution : 01 75 34 69 83 • Publicité : PSD (01 42 43 12 12).

Samedi8°/18°

Dimanche10 °/19°

P R AT I Q U EN U M É R O S U T I L E S

Météo du week-end

POMPIERS 18 POLICE SECOURS 17en cas d'urgences,

contactez le 17 plutôt quele commissariat GENDARMERIE 01 48 29 64 38

CENTRE ANTI-POISON 01 40 05 48 48

HÔPITAL DELAFONTAINE 01 42 35 61 40

SIDA INFO SERVICE 08 00 84 08 00 COMMISSARIAT 01 49 71 33 50

POLICE MUNICIPALE 01 49 71 84 00

CLINIQUE DE L’ESTRÉE 01 49 71 71 71

URGENCE 24h/24 01 49 71 90 00

MAIRIE 01 49 71 82 27

ERDF (dépannages et interventions d'urgence)

09 72 67 50 93

Pharmacie de garde

Dimanche 16 octobre

PHARMACIE MORAIN4, rue gASToN dourdIN

93200 SAINT-deNIS01 48 22 11 54

MODE D’EMPLOIdes petites annonces

Pour déposer votre annonce, plusieurs solutions s’offrent à vous : venir à la rédaction du journal (5 rue Carnot), la déposer dans la boîte aux lettres, l'envoyer par mail à : christelle.blanchard@stains.fr ou la dicter par téléphone au 01 48 21 30 30. Les annonces nous parvenant après mardi midi seront publiées dans le numéro de la semaine suivante. Pour une meilleure diffusion, il est conseillé de rédiger et d’envoyer l’annonce par mail. La rédaction attire l’attention des lecteurs de la rubrique « Emploi Service » sur l’obligation qui leur est faite de respecter la légalité en matière d’emploi. Les annonces sont publiées sous l’entière responsabilité de leur auteur.

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Jeudi 13Entrée Tomate etartichaut vinaigrettePlat Galette de blénoir jambonemmental/Salade verteDessert Fromage blancbio/Crêpe au sucre

Vendredi 14Entrée Soupe provençalePlat Aïoli et seslégumesDessert Chèvre frais/Fruit frais bio

Lundi 17Entrée Taboulé à lamenthePlat Beignets decalamars /citron/Gratin de courgettes bioDessert Yaourt nature/Fruit frais

Mardi 18Entrée Salade verte bioPlat Tajine d’agneau/BoulghourDessert Fromage frais/Ananas au sirop

Mercredi 19Entrée Roulé au fromagePlat Paupiette devolaille/Jeunes carottesDessert St Paulin/Fruit frais bio

Jeudi 20Entrée Sardines citronPlat Rôti de boeufsauce Bercy/Coquillettesaux petits légumesDessert Petit suissearomatisé auxfruits/Fruit frais

S E M A I N E D U G O Û T

aMoment émouvant et douloureux lundi lors du dernier hommage rendu à Manuel (acteur de la vie des Jardins familiaux assassiné la semaine dernière) à l'institut médico-légal de Paris. Le maire, Francis Morin et Ramdane Lebib étaient présents aux côtés de la famille, des proches et des riverains pour témoigner de leur solidarité. Un moment de recueillement digne et solidaire aux côtés de la famille dans cette épreuve difficile. D'autre part, le maire a demandé une nouvelle fois à la justice de faire toute la lumière sur « ce tragique et inacceptable meurtre. »

DERNIER HOMMAGE À MANUEL

12 P U B S

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Stains :mise en service d’une chaufferie

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Saint-Denis : mise en service d’une chaufferie

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