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Vol. XXIV N° 7, 8 décembre 1997 Université du Québec à Montréal 3 Le campus scientifique: c’est pour bientôt! 4 7 Les étudiants en relations publiques créent Nexus 6 Sciences des religions: nouveau programme Recherche en économie sociale 8 Titres d’ici D ans le cadre d'une campagne de développement qui s'étendra sur trois ans et qui visera plus particuliè- rement le secteur corporatif et celui des diplômés, la Fondation de l'UQAM entend recueillir quatre mil- lions $*, dont 1 350 000 $ la premiè- re année (1997-1998). Comme l'ex- pliquent M. Gil Désautels, vice-pré- sident de la Fondation et Mme Nathalie Benoît, directrice des com- munications, des objectifs financiers précis, pour l'an un de la campagne, ont déjà été établis afin de pouvoir appuyer la réalisation d'un certain nombre de projets: création d'un Fonds de bourses d'études (550 000 $); mise en place d'une bibliothèque virtuelle (250 000 $); construction du pavillon des sciences biologiques (350 000 $); et autres projets spéci- fiques (200 000 $). Le président de la campagne 1997-1998 de la Fondation est M. La Fondation de l’UQAM vise à recueillir quatre millions $ M. Pierre Roy, président de la campagne 1997-1998 de la Fondation UQAM, et prési- dent ainsi que chef de la direction de Les Réseaux Premier Choix. V oilà déjà dix ans qu'existe la Chaire de coopération Guy- Bernier, ainsi nommée en mémoire de celui qui occupa les postes de Les dix ans de la Chaire de coopération Guy-Bernier Les principaux collaborateurs de la Chaire de coopération Guy-Bernier. À l'avant-plan, madame Anne-Marie Bhéreur, secrétaire de direction. À l'arrière-plan, dans l'ordre habituel: MM. Marcel Roy, agent de recherche, Mauro-F. Malservisi, professeur au département des sciences économiques et directeur de la Chaire ainsi que Jean-Pierre Girard, agent de recherche. J. A. Martin Voir quatre millions $ en page Voir percée en page 11 Voir dix ans en page 11 U ne équipe de chercheurs, dirigée par Réjean Dubuc, professeur au département de kinanthropologie de l'UQAM, mène, depuis 1989, des travaux de recherche* qui permet- tent, aujourd'hui, d'aboutir à une meilleure compréhension de certains mécanismes du cerveau, respon- sables de l'amorce et du contrôle des mouvements, et ce par l'envoi de si- gnaux vers la moelle épinière. Il s'a- git de mécanismes d'activation des cellules de commande motrices, lo- calisés dans une région du cerveau, qui jouent un rôle très important dans le contrôle des mouvements de loco- motion (se lever, marcher, etc.). Comme l'explique M. Dubuc, «le générateur de marche se situe dans la moelle épinière et les cellules de commande agissent en quelque sorte comme un interrupteur». Chez les paralytiques et chez d'autres per- sonnes souffrant de lésions à la moelle épinière, précise-t-il, le signal de commande n'est plus dirigé vers la moelle, comme si un câble, achemi- nant les signaux, s'était brisé. Aussi, la recherche a-t-elle permis de mieux connaître ce qui fait agir le méca- nisme d'activation de ces cellules de commande. Mais, ces progrès dans la re- cherche fondamentale ne doivent pas créer de faux espoirs. Ils ne signifient pas, tient à rappeler M. Dubuc, que nous pourrons, demain matin, re- donner la capacité de marcher aux paralytiques. «Ce que nous avons, c'est une meilleure compréhension de la nature du signal de commande acheminé vers la moelle épinière. On est capable de mieux décrire les mécanismes cellulaires et molécu- laires particuliers qui sont respon- sables de la transformation du signal sensoriel en une commande motrice. Une percée qui pourrait avoir des retombées très positives sur la re- cherche appliquée». Importante percée dans la recherche fondamentale sur le fonctionnement du cerveau On aperçoit, à l'avant-plan, M. Réjean Dubuc, professeur au département de kinanthropologie de l'UQAM et responsable de l'équipe de recherche. À l'arrière-plan, de gauche à droite, deux de ses collaborateurs, MM. Richard Robitaille, du département de physiologie de l'Université de Montréal, et Édouard Pearlstein, chercheur post-doctoral. Une mission ... permanente Dix années au cours desquelles la Chaire a eu pour «mission de con- cevoir des activités de recherche, d'enseignement et de diffusion (...) en fonction d'une meilleure com- préhension du mouvement coopératif et de son évolution»*. On y a donc mené de front, en faisant appel à la collaboration de nombreux pro- fesseurs issus de plusieurs départe- ments, des activités de recherche, de formation et de diffusion ainsi que d'appui et conseil auprès du milieu coopératif. «Et notre mandat est essentielle- ment le même, hier comme aujour- d'hui, souligne Mauro-F. Malservisi, professeur au département des sci- ences économiques et directeur de la Chaire. Nous sommes toujours un lieu de réflexion sur les valeurs, les président et chef de la direction à la Fédération des caisses populaires Desjardins de Montréal et de l'Ouest- du-Québec (FMO). J. A. Martin

#7 - journal.uqam.ca · Title #7 Author: Pierre Faucher Created Date: 6/22/1998 8:40:24 PM

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  • Vol. XXIV N° 7, 8 décembre 1997 Université du Québec à Montréal

    ♦♦ 3 ♦Le campusscientifique:c’est pourbientôt! 4 7Les étudiants enrelations publiquescréent Nexus ♦ 6 Sciences des religions:nouveau programme Recherche enéconomie sociale ♦ 8 Titres d’ici

    Dans le cadre d'une campagne dedéveloppement qui s'étendra surtrois ans et qui visera plus particuliè-rement le secteur corporatif et celuides diplômés, la Fondation del'UQAM entend recueillir quatre mil-lions $*, dont 1 350 000 $ la premiè-re année (1997-1998). Comme l'ex-pliquent M. Gil Désautels, vice-pré-sident de la Fondation et MmeNathalie Benoît, directrice des com-munications, des objectifs financiersprécis, pour l'an un de la campagne,ont déjà été établis afin de pouvoirappuyer la réalisation d'un certainnombre de projets: création d'unFonds de bourses d'études (550 000 $);mise en place d'une bibliothèquevirtuelle (250 000 $); construction dupavillon des sciences biologiques(350 000 $); et autres projets spéci-fiques (200 000 $).

    Le président de la campagne1997-1998 de la Fondation est M.

    La Fondation de l’UQAM vise àrecueillir quatre millions $

    M. Pierre Roy, président de la campagne1997-1998 de la Fondation UQAM, et prési-dent ainsi que chef de la direction de LesRéseaux Premier Choix.

    Voilà déjà dix ans qu'existe laChaire de coopération Guy-Bernier, ainsi nommée en mémoirede celui qui occupa les postes de

    Les dix ans de la Chaire de coopération Guy-Bernier

    Les principaux collaborateurs de la Chaire de coopération Guy-Bernier. À l'avant-plan, madameAnne-Marie Bhéreur, secrétaire de direction. À l'arrière-plan, dans l'ordre habituel: MM. MarcelRoy, agent de recherche, Mauro-F. Malservisi, professeur au département des scienceséconomiques et directeur de la Chaire ainsi que Jean-Pierre Girard, agent de recherche.

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    Voir quatre millions $ en page

    Voir percée en page 11

    Voir dix ans en page 11

    Une équipe de chercheurs,dirigée par Réjean Dubuc,professeur au départementde kinanthropologie del'UQAM, mène, depuis 1989, destravaux de recherche* qui permet-tent, aujourd'hui, d'aboutir à unemeilleure compréhension de certainsmécanismes du cerveau, respon-sables de l'amorce et du contrôle desmouvements, et ce par l'envoi de si-gnaux vers la moelle épinière. Il s'a-git de mécanismes d'activation descellules de commande motrices, lo-calisés dans une région du cerveau,qui jouent un rôle très important dansle contrôle des mouvements de loco-motion (se lever, marcher, etc.).

    Comme l'explique M. Dubuc,«le générateur de marche se situedans la moelle épinière et les cellulesde commande agissent en quelquesorte comme un interrupteur». Chezles paralytiques et chez d'autres per-sonnes souffrant de lésions à lamoelle épinière, précise-t-il, le signal

    de commande n'est plus dirigé vers lamoelle, comme si un câble, achemi-nant les signaux, s'était brisé. Aussi,la recherche a-t-elle permis de mieuxconnaître ce qui fait agir le méca-nisme d'activation de ces cellules decommande.

    Mais, ces progrès dans la re-cherche fondamentale ne doivent pascréer de faux espoirs. Ils ne signifientpas, tient à rappeler M. Dubuc, quenous pourrons, demain matin, re-donner la capacité de marcher auxparalytiques. «Ce que nous avons,c'est une meilleure compréhension dela nature du signal de commandeacheminé vers la moelle épinière. Onest capable de mieux décrire lesmécanismes cellulaires et molécu-laires particuliers qui sont respon-sables de la transformation du signalsensoriel en une commande motrice.Une percée qui pourrait avoir desretombées très positives sur la re-cherche appliquée».

    Importante percée dans la recherche fondamentale sur le fonctionnement du cerveau

    On aperçoit, à l'avant-plan, M. Réjean Dubuc, professeur au département de kinanthropologie de l'UQAM et responsable de l'équipe de recherche. Àl'arrière-plan, de gauche à droite, deux de ses collaborateurs, MM. Richard Robitaille, du département de physiologie de l'Université de Montréal, etÉdouard Pearlstein, chercheur post-doctoral.

    Une mission ... permanenteDix années au cours desquelles

    la Chaire a eu pour «mission de con-cevoir des activités de recherche,d'enseignement et de diffusion (...)en fonction d'une meilleure com-préhension du mouvement coopératifet de son évolution»*. On y a doncmené de front, en faisant appel à lacollaboration de nombreux pro-fesseurs issus de plusieurs départe-ments, des activités de recherche, deformation et de diffusion ainsi qued'appui et conseil auprès du milieucoopératif.

    «Et notre mandat est essentielle-ment le même, hier comme aujour-d'hui, souligne Mauro-F. Malservisi,professeur au département des sci-ences économiques et directeur de laChaire. Nous sommes toujours unlieu de réflexion sur les valeurs, les

    président et chef de la direction à laFédération des caisses populairesDesjardins de Montréal et de l'Ouest-du-Québec (FMO).

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  • ♦2• L’UQAM, le 8 décembre 1997

    ÉditeurLa direction du service de l'informationet des relations publiquesUniversité du Québec à MontréalCase Postale 8888, Succ. «Centre-ville»Montréal, Qué., H3C 3P8Service de l'information interneDirecteur: Jean-Pierre PilonRédaction: service de l'information interneTél.: 987-6177Télécopieur.: 987-0306Local J-M330Adresse électronique:[email protected] W3: http://www.medias.uqam.ca/sii967/JOURNAL/Journal.htmlLe service de l'information interne est responsable de la publication de l'UQAM dont le contenu n'engage pas la direction de l'Université.Publicité:Rémi Plourde: 987-4043secrétaire Diane Hébert 987-6177Imprimerie: Payette et SimmMise en page:Centre de graphisme/SIRPDépôt légal:Bibliothèque nationale du Québec Bibliothèque nationale du CanadaISSN 0831-7216La reproduction des articles, avec mention obligatoire, est autoriséesans préavis.

    L ors d’un gala se déroulant au SalonOvale de l’Hôtel Ritz Carlton, leRegroupement des diplômés del’UQAM a procédé à la remise de sesPrix Émergence 1997. Ces récompenses, décer-nées pour la quatrième année consécutive,visent à honorer trois diplômés de l’UQAM s’é-tant illustrés sur la scène nationale ou interna-tionale et se distinguant par leur esprit d’inno-vation et de créativité. Mme Ginette Laurin,directrice artistique et chorégraphe de la com-pagnie O Vertigo, M. André Viens, cofondateuret directeur artistique du Théâtre sans filet M.Serge Rémillard, premier vice-président,administration et finances, de la Caisse dedépôt et placement du Québec, figurent cetteannée au nombre des lauréats. Précisons que laremise des prix s'est déroulée sous la prési-dence d'honneur de Mme Paule Doré, vice-présidente, Affaires publiques et corporatives

    de CGI et en présence de la rectrice, MmePaule Leduc.

    De plus, le Regroupement a décerné, àcette occasion, la première bourse conjointeRegroupement — Fondation du Maire deMontréal pour la jeunesse. Les récipiendairessont Luc Sergerie et Lambert Cusson, diplômésde la maîtrise en sciences de l'environnementde l'UQAM, qui ont mis sur pied le Centre derecyclage du bois de Montréal. Rappelons quela bourse, d’une valeur de 5 000 $, vise à aiderun jeune entrepreneur diplômé de l'UQAM à selancer en affaires.

    Enfin, le Regroupement a tenu à honorerM. Jean-Guy Lavigne (M.B.A, 1985) et MmeAnnie Jaud (M.B.A. 1990), qui ont tous deuxcontribué de façon significative au développe-ment du Regroupement.

    Remise des Prix Émergence

    On a procédé récemment à l’inau-guration officielle de la secondephase de déploiement des systèmesde présentation multimédia. Étaientprésents la rectrice de l'UQAM,Paule Leduc; le vice-recteur aux ser-vices académiques et au développe-menttechnologique, Michel Robillard;le vice-recteur aux ressourceshumaines et aux affaires administra-tives, Alain Dufour; le directeur

    intérimaire du service audiovisuel,Denis Vaillancourt, ainsi que tous lesemployés qui y ont oeuvré.

    Conçu conjointement par le ser-vice de l'audiovisuel (SAV), le servi-ce des immeubles et de l'équipement(SIE) et le service de l'informatiqueet des télécommunications (SITEL),le système est désormais réparti dansdix nouveaux amphithéâtres et salles

    Implantation du système de présentation multimédia

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    De gauche à droite: M. Michel Houle, président du Regroupement des diplômés-es de l'UQAM; M. André Viens (B.A. ani-mation culturelle 1973), lauréat, cofondateur et directeur artistique du Théâtre Sans Fil; Mme Paule Leduc, rectrice; M.Serge Rémillard (M.B.A. 1987), lauréat, Premier vice-président Administration et finances de la Caisse de dépôt et placementdu Québec et M. Jean-Pierre Beaudry, directeur, Relations publiques, Fédération des Caisses populaires Desjardins deMontréal et de l’Ouest-du-Québec, président du jury. Mme Ginette Laurin (B.A. danse 1992), PDG et chorégraphe de lacompagnie O Vertigo, également lauréate, est absente sur la photo.

    de cours d'importants pavillons del'Université (Aquin, Jasmin, Sciencesde la gestion, Sciences de l'éduca-tion, etc.). Permettant d'adapter lesnouvelles technologies d'informationet de communication aux besoins deformation, le système de présentationmultimédia comporte cinq fonctionsprincipales: la diffusion sur écran dedocuments vidéo; la projection surécran d'images générées par ordina-

    teur; le branchement sur internet;l'audition de documents sonores; l'u-tilisation d'un microphone sans filpour l'usager.

    Pour février 1998, on prévoitl'installation d'un tel système dansdeux amphithéâtres du pavillonSherbrooke.

    Jusqu’au 16 décembreCollecte

    de paniers de Noël

    À l'occasion dela fête de Noël, leClub social du per-sonnel de l'UQAM(CSPUQAM) orga-

    nise de nouveau une collecte de den-rées non périssables. Soulignons quetous les dons recueillis à l'UQAMseront remis à des familles du quar-tier. Des bacs spéciaux sont installésun peu partout sur le campus, notam-ment au kiosque de renseignements,au J M320. Vous pourrez donc ydéposer vos dons jusqu'au 16 décem-bre.

    La direction de l’UQAM souhaite ses meilleurs voeux

    du temps des Fêtes à tous les membres

    de la communauté universitaire.

    Vite lus Cette collecte est réalisée avec

    la collaboration de divers interve-nants dont l'Association sportive etculturelle du Centre-Sud, les MinesNoranda, le Club optimiste Saint-Jacques et les pharmacies Jean Coutu.

    Pour obtenir de plus amplesinformations, on peut joindre M.Yves Rompré au 987-3000, poste3416.

    Mobilier de bureauusagé

    La communauté universitaireest invitée le mercredi 10 décembre,entre 9h et 21h, à une vente demobilier organisée par le service desapprovisionnements. La vente sedéroulera au local C-1200. Pour plusd'informations, consultez le site web

    du service des approvisionnements,au http:// www.unites.uqam.ca/~app/

    P O I S

  • ♦L’UQAM, le 8 décembre 1997• 3

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    tinVers la mi-décembre, l’em-ménagement dans les deuxnouveaux pavillons, Sher-brooke et Président-Ken-nedy*, de toutes les unités du secteurdes sciences de l'UQAM (à l'excep-tion des départements des sciencesbiologiques et de chimie-biochimie)sera enfin terminé. Les départementsde physique, sciences de la terre,mathématiques, informatique, ainsique l'Institut des sciences de l'envi-ronnement, logeront au pavillonPrésident-Kennedy, tandis que desunités modulaires et administrativesde la famille des sciences, notam-ment, se retrouveront au pavillonSherbrooke.

    «En regroupant ainsi, dans unmême endroit, les différentes unitésdu secteur des sciences, nous pour-rons nous doter d'un véritable cam-pus scientifique», de préciser M.Tho-Hau Nguyen, vice-doyen de lafamille des sciences. Ce regroupe-ment dans les nouveaux pavillons,ajoute-t-il, dont le projet a pris nais-sance il y a cinq ans environ, con-tribuera à redonner aux sciences laplace qu'elles méritent et permettra

    de créer une synergie entre les diversdépartements. Selon lui, le temps quel'on perdait, jusqu'a présent, à sedéplacer d'un pavillon à l'autre pour-ra désormais être consacré, entreautres, à des échanges plus nombreuxentre professeurs et étudiants et àl'amélioration de leur encadrement.Bref, c'est le sentiment d'apparte-nance au secteur des sciences, tantchez les professeurs que chez lesétudiants, qui sera renforcé.

    M. Nguyen insiste égalementsur l'intérêt grandissant que revêt,pour l'UQAM, le développement dusecteur des sciences. «L'image,selon laquelle l'UQAM est une uni-versité de sciences humaines, est entrain de changer, et nous nous orien-tons maintenant vers la constitutiond'une faculté des sciences», desouligner le vice-doyen. Ce qui,selon lui, permettra de corriger unesituation où les activités d'enseigne-ment et de recherche dans le domainedes sciences à l'UQAM sont davan-tage connues à l'extérieur, c'est-à-dire dans les milieux professionnelset scientifiques, qu'à l'Universitémême.

    Déménagement du secteur des sciences

    «Un regroupement qui créera un véritable complexe scientifique»

    —Tho-Hau Nguyen, vice-doyen de la Famille des sciences

    M. Tho-Hau Nguyen, vice-doyen de la famille des sciences.

    Par ailleurs, de noter M.Nguyen, tout n'est pas parfait. Ainsi,l'espace des bureaux des professeurset des laboratoires sera plus restreintdans les nouveaux pavillons. Il en vade même pour les locaux modulaireset ceux des associations étudiantes.Plusieurs ajustements d'ordre logis-tique devront également êtreapportés (système de ventilation,ascenseurs, etc.) Malgré tout, fait-ilremarquer, les commentaires recueil-lis jusqu'à maintenant, parmi les pro-fesseurs, les employés et les étudi-ants, sont plutôt positifs. Plusieursont souligné que le déménagementainsi que tout le processus de restruc-turation permettront, d'une part, deredonner au secteur un second souf-fle et, d'autre part, de réunir les con-ditions temporelles, matérielles etstructurelles favorables à une plusgrande homogénéité.

    * Le pavillon Sherbrooke est localisé au200 Est de la rue Sherbrooke et le pavil-lon Président-Kennedy au 201 de la ruePrésident-Kennedy.

    Grâce à la collaboration de laFondation de l'UQAM et deses partenaires, les étudiantsinscrits au baccalauréat enrelations publiques, le seul pro-gramme du genre offert en français auCanada, bénéficient maintenant d'unfonds documentaire et d'une boursed'excellence.

    Le Fonds documentaire Charles-André Beaudoin, du nom du collec-tionneur qui en a fait don à laFondation, «vise à offrir des outils deréférence et de recherche afin de par-faire les connaissances et accroîtrel'expertise des étudiants et profession-nels en relations publiques.» Ilregroupe quelque mille documents,essentiellement des ouvrages deréférence, des études de cas et desrevues spécialisées en relationspubliques, que les professeurs, leschercheurs, les étudiants ainsi que lesmembres de la Société des relation-nistes du Québec (SRQ) peuventdésormais consulter au centre de do-cumentation du département des com-munications de l'UQAM (local J-1200). L'acquisition de ce Fonds,d'une valeur de 20 000 $, a été renduepossible grâce à l'appui financier de laSRQ.

    En outre, le cabinet de relationspubliques Shandwick-Québec annon-ce la création de la Bourse Shand-wick, d'un montant de 1 000 $.Destinée aux étudiants de troisièmeannée du baccalauréat en communica-

    Création du Fonds documentaire Charles-André Beaudoin

    et de la Bourse Shandwick

    Dans l'ordre habituel, on retrouve Mmes Delfine Lambert, étudiante au baccalauréat en relationspubliques et Johanne Carrier, présidente de la Société des relationnistes du Québec ainsi que M. GilDesautels, vice-président et directeur général de la Fondation de l'UQAM. À l’avant-plan, MmeSolange Cormier, professeure au département des communications qui a participé à la création duprogramme de premier cycle en relations publiques, inaugurant le nouveau Fonds documentaireCharles-André Beaudoin.

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    Le programme conjoint de docto-rat UQAM-McGill-HEC-Concor-dia bénéficie, cette année, d'un nou-veau système de bourses qui s'adres-se tout particulièrement aux étudiantsinscrits ici même à l'UQAM.

    «Nous allons remettre, à chaqueannée, dix bourses de 4 000 $ -puisées à même une subvention spé-ciale du ministère de l'Éducation -qui seront disponibles pour l'ensem-ble des candidats de l'UQAM à cedoctorat, d'expliquer le directeur duprogramme et professeur au départe-ment de sciences administratives,Jorge Niosi. D'ailleurs, le registrairenous envoie une liste avec les notesde chaque étudiant inscrit au pro-gramme; nous choisissons alors lesboursiers en fonction des dixmeilleures notes».

    Pour le directeur Niosi, il ne faitaucun doute que ce type de bourse,renouvelable à chaque année pourtout étudiant à temps complet, cons-titue un apport intéressant pour con-solider la situation financière d'uncandidat au doctorat, tout particu-lièrement au moment de la rédactionde thèse: «Lors de la phase expéri-mentale de notre système de bourses,

    c'est-à-dire de l'hiver 96 à l'été 97, ilest certain que trois des six thèsesdéposées ont pu l'être grâce à nosbourses. Elles sont donc appréciéestant pour la scolarité que pour l'écri-ture de la thèse».

    Doctorat en administration

    40 000 $ en bourses!

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    Jorge Niosi, professeur au département dessciences administratives de l'UQAM etdirecteur du programme conjoint de doctoratUQAM-McGill-HEC-Concordia en adminis-tration.

    tions de l'UQAM, profil relationspubliques, cette bourse a pour objectifd'encourager la formation en relationspubliques. La première BourseShandwick sera remise au cours del'année universitaire 1998-1999

  • ♦4• L’UQAM, le 8 décembre 1997

    Au cours des dernières semai-nes, le département de théâtre del'UQAM présentait trois productionsétudiantes (libre, dirigée et spec-tacle) qui marquaient ainsi la fin desession. Les productions, dirigée etlibre, assumées par des professeurs àl'interne et réalisées sous la directionde metteurs en scène professionnels,font partie intégrante de la formationdes étudiants au cours de la deuxièmeannée du baccalauréat en art drama-tique. Quant aux projets spectacle, cesont des exercices pédagogiquesréservés aux seuls finissants, lesquelssont choisis sur audition.

    Téléroman«C'est ce soir que nous allons

    savoir si Marie-Hélène laisse tomberGuillaume. Moi, je pense que oui. Etvous ?» Phrase extraite de la piècemétaphoriqueTéléroman, écrite etmise en scène par Larry Tremblay,qui était présentée dans le cadre

    d'une production spectacle. AuStudio-théâtre Alfred-Laliberté.

    Cenci/abstraction manifesteLa production libre intitulée

    Cenci / abstraction manifeste, miseen scène par Alexandre Martin, s'ins-pirait d'Antonin Artaud dont l'oeuvrethéâtrale a tenté de relier le théâtre àla vie. Au Studio d'essai ClaudeGauvreau.

    Bonne nuit, les vivants ou Lapeur des étoiles

    Intitulée Bonne nuit, les vivantsou La peur des étoiles, cette produc-tion dirigée était composée d'unmontage/collage, effectué par le met-teur en scène Guy Beausoleil à partirde plusieurs textes de l'écrivaineAgota Kristof dont l'humour et latendresse s'expriment dans uneimagerie ludique et expressionniste.Au Studio d'essai Claude Gauvreau.

    Productions de fin de session en théâtre

    NEXUS. Un cabinet de rela-tions publiques qui diffèrede ses concurrents puisquecréé, une première du gen-re au Canada, par les étudiants dubaccalauréat en relations publiquesde l'Université du Québec à Montréal.

    «L'idée d'une telle entreprise asurgi en 1996, de préciser Marie-ÈveDoyon, porte-parole des étudiants enrelations publiques. Ainsi, avec l'aided e l a p r o f e s s e u r e DanielleMaisonneuve, nous avons travaillétout l'automne, en équipes, afin defixer la mission, les objectifs, lesresponsabilités ainsi que la structurede notre cabinet. Il s'agissait alorspour tous les étudiants d'être en con-tact avec le marché du travail et d’ac-quérir une véritable expérience detravail».

    L'objectif primordial étant doncd'offrir des contrats de relations

    publiques aux étudiants afin qu'ilsacquièrent de l'expérience, un conseilexécutif de neuf personnes, nommépar l'assemblée générale des étudi-ants en relations publiques, voit à lasupervision des opérations et à larecherche des contrats.

    Lors de l'obtention de tels con-trats, les informations pertinentessont transmises à l'ensemble des étu-diants en relations publiques qui, surune base individuelle et volontaire,soumettent une proposition de travailaccompagnée de leur curriculumvitae. «Nous examinons celle-ci,d'expliquer Alain Goulet, présidentde NEXUS, en fonction de la qualitéde la langue écrite, du curriculumvitae du candidat, de la possibilité dejumelage avec quelqu'un d'expéri-menté et de la nature de la demandedu client. C'est à ce moment que nousdécidons quelle proposition seraretenue ou non». Toujours selon

    Alain Goulet, ce système de sélectiona jusqu'à maintenant donné de bonsrésultats; de plus, un encadrementserré du travail de l'étudiant esteffectué par trois membres désignésdu conseil exécutif afin d'en assurerla qualité en plus de voir à ce que lestâches exigées ne nuisent pas à sadémarche pédagogique.

    Depuis l'ouverture officielle ducabinet au début de l'année, les étudi-ants dont la proposition de travail aété retenue ont pu travailler surdivers aspects des relations publi-ques: plans de communication, con-ception et coordination d'événe-ments, organisation de conférencesde presse, etc. Citons trois brefsexemples: l'ACFAS a utilisé les ser-vices du cabinet afin de polir sonimage publique; le Salon du livre deMontréal lui a demandé de préparerune stratégie de présentation aveckiosque; enfin, GALAAD, nouvelle

    entreprise d'exportations vers leJapon, a eu besoin d'un plan de com-munication exhaustif.

    «Dans les faits, nous sommes entrain de relever peu à peu notre pari,de conclure le président de NEXUS.D'une part, des entreprises satisfaitesdu boulot accompli ont déjàembauché des étudiants. D'autre part,

    même s'il n'obtient pas toujours unposte de relationniste immédiate-ment, l'étudiant n'arrive plus totale-ment dénué d'expérience sur lemarché du travail. Il peut doncrevendiquer à la fois une solide for-mation et une connaissance réelle dumilieu. C'est un atout pour toutemployeur».

    En relations publiques

    Un Cabinet ... pas comme les autres!

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    tinMarie-Ève Doyon, porte-parole des étudiants inscrits au baccalauréat en relations publiques,accompagnée d'Alain Goulet, président du cabinet de relations publiques NEXUS.

  • ♦L’UQAM, le 8 décembre 1997• 5

    Deux professeurs de l'Uni-versité du Québec àMontréal viennent d'obte-nir un prix dans le cadredes Grands Prix Société Radio-Canada des scénaristes, nouvellisteset poètes.

    Grands Prix Société Radio-Canada à deux professeurs

    Larry Tremblay, professeur au départementde théâtre de l'UQAM.

    Louise Dupré, professeure au départementd'études littéraires de l'UQAM.

    Thésard récompensé

    M. JeanC a n o n n e ,professeur audépartementdes sciencesa d m i n i s -tratives del ’ U Q A M ,s’est vu ré-c e m m e n tattribué parl’Union Institute Graduate School -l’université américaine où il a pour-suivi des études doctorales - le prixde la meilleure thèse de cet établisse-ment pour l’année 1996. La thèse deM. Canonne portait sur l’histoire dela valeur, «un sujet abstrait, dit-il,que l’on a négligé depuis un siècle auprofit de l’étude concrète des prix».M. Canonne s’est dit particulière-ment heureux d’avoir obtenu cetterécompense, d’autant plus que prèsde 250 diplômés de niveau doctoral,toutes catégories confondues, yétaient admissibles.

    Vite lu La série

    Les beaux jeudis redémarre

    La doyenne des études de pre-mier cycle, Mme Louise Dusseault-Letocha, ainsi que l'équipe dudécanat invitent professeurs, chargésde cours et étudiants à un nouveaupetit déjeuner de la série Les beauxjeudis, le 11 décembre prochain, de 8h à 10 h, au local D-R200 du pavillonAthanase-David.

    Pour cette occasion, M. PaulInchauspé, président du Groupe detravail sur la réforme du curriculum,viendra présenter le rapport duGroupe, intitulé «Réaffirmer l'é-cole». La rencontre portera notam-ment sur les multiples transforma-tions, aux différents ordres de l'en-seignement, qu'a connu le système del'éducation au Québec, depuis quatreans.

    Une contribution de deux dol-lars sera demandée à l'entrée.

    Larry Tremblay, du départementde théâtre, acteur, auteur et metteuren scène, a obtenu le second prixdans la catégorie «fiction (30 minu-tes)» pour son oeuvre Tibullus. Cequi lui vaut une bourse de 3 000 $ enplus d'une diffusion sur la chaîne cul-turelle FM.

    C'est l'écrivaine et critiqueLouise Dupré, du département d'é-tudes littéraires, qui a aussi remportéle deuxième prix de 3 000 $ dans lacatégorie «poésie (15 minutes)». Sontexte Les Mains des gisantsseraprésenté à la chaîne culturelle deRadio-Canada.

    L’équipe de rédaction souhaite de Joyeuses Fêtes et une bonne fin de session

    à tous ses lecteurs et toutes ses lectrices.

    Pour diffuser votre information en janvier prochain,contactez le Journal le plus tôt possible.

  • ♦6• L’UQAM, le 8 décembre 1997

    Sous le titre Mise en scène etjeu de l'acteur, Josette Féral,qui enseigne depuis 15 ans audépartement de théâtre del'UQAM, vient de publier le premiertome d'un ouvrage d'entretiens avecdes metteurs en scène du Québec etd'ailleurs. Ce premier volume portesur «L'espace du texte» et le second,qui paraîtra l'an prochain, sera con-sacré au «Corps en scène».

    De 1990 à 1997, Mme Féral arencontré des metteurs en scène duQuébec, des États-Unis, de France,de Belgique, de Russie, d'Italie et duDanemark. À travers ses entretiens,elle a tenté de traduire l'état actuel duthéâtre, un théâtre qui «franchit lesfrontières et se découvre partout à lafois semblable et différent». Ce quedésirait surtout Josette Féral, c'étaitde faire partager une partie du savoirque les praticiens du théâtre ontlaborieusement constitué au cours deleur fréquentation régulière de lascène. Et, plus précisément, un savoircentré sur la formation de l'acteur: lerapport de l'acteur à la théorie, le rôle

    du metteur en scène comme directeurd'acteurs, l'importance du texte dansla représentation, la notion de per-sonnage, les techniques et lesthéories du jeu, etc. Le métier d'ac-teur, rappelle-t-elle, est un métierdifficile et exigeant, fait d'aléatoire etd'insécurité. L'acteur doit constam-ment travailler son corps, son outilprincipal.

    Pourquoi tant d'importanceaccordée au comédien? Parce que,répond Mme Féral, «depuis quelquetemps déjà, le jeu de l'acteur est denouveau au centre de la scène».Après le dramaturge, et surtout lemetteur en scène, le voilà sujet denombreuses préoccupations et inter-rogations. «L'acteur a repris sa place,il a appris à s'assumer et à revendi-quer sa part de création», souligne-t-elle. Pour Josette Féral, il semblequ'une certaine démocratisation dujeu, conséquence de la multiplicationdes écoles et des ateliers qui mettentl'art du jeu à la portée de tous, forceà réfléchir à la question de l'art del'acteur. Mais, ajoute-t-elle, «il n'y a

    pas en Occident de traditions du jeurigides comme en Asie. On n'y trou-ve pas de méthodes ou d'école domi-nantes. Chacun fait son bricolage».Par ailleurs, nombreux sont les met-teurs en scène qui ont des attentesparticulières face à l'acteur. Certainsveulent des acteurs ouverts, imagi-natifs, créateurs, qui pensent, colla-borent et font des propositions aumetteur en scène.

    Quelles leçons principales a-t-elle tirées de ses entretiens? SelonMme Féral, «il faut, dans un esprit derigueur, oser inventer et ne pas atten-dre une légitimité, qu'elle soit institu-tionnelle ou autre». Elle considèreque le théâtre d'aujourd'hui demandeà être revivifié: «on a parfois l'im-pression qu'il ronronne, qu'il a perdude son urgence. Cette urgence, c'estl'acteur qui peut la lui donner».

    Si les metteurs en scène rencon-trés par Josette Féral développentdans leur travail une esthétique et desformes différentes, ils partagentnéanmoins la conviction selon la-

    quelle les règles de base du théâtresont toujours à réinventer. Il n'existepas, à leurs yeux, de méthoderigoureuse ou de technique uni-verselle pour atteindre un objectifdonné. Chaque spectacle est à lui-

    même son propre défi. Tout est tou-jours à redécouvrir.

    L'ouvrage Mise en scène et jeude l'acteur a été coédité chez Jeu (duQuébec) et Lansman (de Belgique).

    «Le théâtre d'aujourd'hui doit retrouver son urgence»— Josette Féral, professeure au département de théâtre

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    Mme Josette Féral, professeure au département de théâtre.

    Le programme de baccalau-réat en religiologie changede titre et de profil en raisonde sa nouvelle perspectiveinterdisciplinaire et pluridisciplinai-re. Désormais appelé «baccalauréaten sciences des religions», le nou-veau programme démarrera en sep-tembre 1998. «La réforme, d'expli-quer M. Jacques Pierre, directeur dumodule de sciences religieuses, visaitparticulièrement l'image du pro-gramme, son orientation générale etsa fermeture relative aux autres pro-grammes».

    M. Pierre relie la réforme duprogramme au phénomène de rajeu-nissement du corps professoral. Eneffet, beaucoup de nouveaux pro-fesseurs possèdent une formation en

    sciences humaines (sociologie,anthropologie, etc.) concrétisantainsi une forme d'ouverture à la mul-tidisciplinarité. Et c'est cette ouver-ture du programme qui, selon lui,représente l'objectif principal de laréforme. «De plus en plus d'étudiantset de professeurs, précise-t-il, s'in-téressent au phénomène religieux entant que fait social, culturel ou poli-tique. Les sciences humaines ne sedéfinissent plus en opposition à lareligion, comme ce fut le cas dans lesannées 60. Le religieux, comme objetd'étude, possède désormais unecrédibilité scientifique».

    Le nouveau programme vise àoffrir à l'étudiant une formation fon-damentale dans le domaine principaldes sciences des religions (religiolo-

    gie, histoire comparée des religions,sciences humaines des religions) etdans un domaine secondaire con-nexe. Une orientation qui corresponden fait à la formule majeur/mineur.

    La formation dans la disciplineprincipale (60 crédits) couvre aussibien les «grandes religions» insti-tuées que les formes nouvelles d'ex-périence du religieux dans le mondemoderne où l'expérience spirituelle,la quête d'un sens premier, laréférence à une forme quelconqued'absolu, se déplacent vers d'autreslieux comme la production culturelle(cinéma, littérature, peinture), lesidéologies politiques (intégrismes),l'éthique, les styles de vie, etc. Leprogramme permettra ainsi à l'étudi-ant d'acquérir une vision générale et

    synthétique du phénomène religieux.Par ailleurs, compte tenu du caractèrepluraliste de notre société, il viseégalement l'acquisition d'une con-naissance plus spécialisée de cer-taines traditions privilégiées (chris-tianisme, islam, judaïsme, boud-dhisme, etc.) en abordant leursreprésentations mythologiques, leursrituels, leurs valeurs et règles, tout enles replaçant dans leur cadre socio-historique.

    Enfin, la formation dans la dis-cipline secondaire a pour objectif deconsolider l'ouverture à la pluridisci-plinarité de la première formation,tout en assurant la cohérence et lacontinuité avec les sciences des reli-gions. Ainsi, l'étudiant devra prendre30 crédits dans une discipline autre:histoire de l'art, sociologie, sciencespolitiques, histoire, etc.

    M. Pierre insiste également surl'importance de l'ouverture vers uneformation plus professionnelle et dela synergie avec d'autres pro-grammes*, comme celui du bacc. enenseignement secondaire (formationreligieuse et morale). En effet,souligne-t-il, «l'enseignement au se-condaire représente le premier dé-bouché professionnel, le plus naturel,pour les étudiants». Mais, ceux-cipourront aussi faire valoir leur exper-tise dans d'autres domaines (géron-tologie, thanatologie) auprès de per-sonnes qui, après avoir quitté la vie

    Nouveau profil pour le programme de baccalauréat en religiologie

    M. Jacques Pierre, directeur du module de sci-ences religieuses.

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    active, développent des préoccupa-tions autour du sens de la vie ou de lamort.

    * Le module de sciences religieuses s'estentendu avec le module de science poli-tique sur la possibilité d'un cours com-mun portant sur la religion, la société etla politique. La même possibilité estenvisagée avec les modules d'histoire etd'études littéraires.

  • ♦L’UQAM, le 8 décembre 1997• 7

    Yves Vaillancourt, pro-fesseur au département detravail social de l’UQAM,s’est vu octroyer une sub-vention d’équipe de 360 000 $ par leConseil québécois de la recherchesociale pour mener à terme unerecherche portant sur les interfacesentre l’économie sociale et le sys-tème de santé et de bien-être. Onzeprofesseurs-chercheurs — dont sixde l’UQAM —, cinq assistants derecherche et une quinzaine d’inter-venants, issus des milieux de pra-tique, d’intervention et d’élaborationde politiques, participent aux travauxqui s’étaleront sur une période detrois ans. Notons que M. DanielLabesse, du CLSC du Plateau Mont-Royal, agira à titre de responsabledes partenaires associés à la recher-che, alors que M. Vaillancourt,assumera le rôle de coordonnateurscientifique du projet.

    Les axes du projetL’équipe, nouvellement consti-

    tuée, procède actuellement au démar-rage de la programmation qui s’arti-culera autour de quatre axes. Le pre-mier axe, de souligner M. Vaillancourt,se veut un lieu d’approfondissement

    de la problématique générale, un lieuqui visera à «mieux cerner le contourdu nouveau modèle québécois dedéveloppement social en émergencedans l’articulation économie sociale,santé et bien-être». Les trois autresaxes consisteront en des études decas portant sur: des initiatives d’é-conomie sociale en aide domestique,en services de périnatalité et en aideà la petite enfance (axe 2); desexpérimentations en cours dans ledomaine du logement social (axe 3);et divers projets menés par desorganismes communautaires travail-lant à favoriser l’insertion profes-sionnelle et sociale (axe 4).

    Ces études, d’ajouter M.Vaillancourt, devraient permettre,d’une part, «d’identifier les condi-tions à privilégier — et les écueils àéviter — dans les initiatives d’é-conomie sociale en lien avec le sys-tème de santé et de bien-être et,d’autre part, de mieux cerner leursforces et leurs faiblesses du point devue «de la création d’emplois, del’organisation du travail, dudéveloppement de nouveaux serviceset de la revitalisation du tissusocial».

    Éviter Charybde et ScyllaL’approche de l’économie so-

    ciale qui sous-tend ce projet chercheà dépasser le débat habituel entreÉtat minimal et État maximal.«Notre position, d’affirmer M.Vaillancourt, se démarque à la fois dela vision néo-libérale, qui perçoit ledéveloppement de l’économie socia-le comme une aubaine, et de la visionprogressiste-traditionnelle, qui réduitle phénomène à un piège, voire unearnaque». Arrimée au système desanté et de bien-être selon des moda-lités alternatives et démocratiques,l’économie sociale pourrait devenir,selon lui, un véritable «vecteur detransformation sociale favorisant ledéveloppement d’emplois décents etrépondant à de nouveaux besoins, letout dans une problématique d’em-powerment des usagers». Aussi,bien que son équipe de recherche necompte pas évacuer «les scénarios dupire», une attention particulière sera-t-elle accordée, tout au long du pro-jet, à l’ensemble des possibilités etdes potentialités que représentent l’é-conomie sociale.

    Entre l’État minimal et maximal

    Les potentialités de l’économie sociale

    Les deux coresponsables du projet, soit à gauche le responsable des partenaires, M. Daniel Labesse(CLSC du Plateau Mont-Royal) et à droite, le coordonnateur scientifique pour les chercheurs, M.Yves Vaillancourt (UQAM).

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    Trois professeurs de l'UQAM,membres du groupe derecherche sur les arts média-tiques (GRAM), soit CharlesHalary, du département de sociologie,Louis-Claude Paquin, du départementdes communications ainsi que LouisePoissant, directrice du groupe et pro-fesseure au département d'arts plas-tiques, ont obtenu une subvention duFCAR afin de mener une série derecherches sur la rhétorique du multi-média interactif. Le montant est de120 000 $ pour une période de troisans se terminant en 1999. Un qua-trième collègue, Jean-Claude Guédon,professeur au département de littéra-ture comparée à l'Université deMontréal, est également associé à ceprojet en tant que spécialiste de l'hy-pertexte et épistémologue intéressépar la constitution et la diffusion dessavoirs par le multimédia.

    Ainsi, la professeure LouisePoissant sera responsable d'uneéquipe dont l'objet principal d'étudesrepose sur «les interfaces physiques,matérielles et iconographiques déve-loppées soit dans une perspectiveartistique, soit dans une perspectivecommerciale. Nous voulons, de direLouise Poissant, en arriver d'abord àun répertoire, à une classification,pour ensuite analyser les effets». Carce que privilégie avant tout cette pro-fesseure est l'esthétique des arts médi-atiques: «Nous cherchons à compren-dre comment les méthaphores com-

    mandent l'aménagement du temps etde l'espace, comment elles façonnentnotre sensibilité». Par l'utilisationd'un site internet, on examinera touteune série de productions médiatiquesafin de vérifier l'hypothèse d'une réac-tualisation de certaines figures rhé-toriques comme la prosopée.

    Quant à son collègue, Louis-Claude Paquin, il veillera avecd'autres personnes à étudier le multi-média en tant que média de procédésd'expression. «Mon approche estpurement empirique, déclare d'embléele professeur de communications. Jeveux avant tout mettre en évidence un

    certain nombre de procédés etéventuellement en établir un réper-toire. Pour moi, le mot rhétorique estdéjà l'hypothèse car il y place, au-delàde la seule dimension technique, pourun discours expliquant le social etl'esthétique dans le multimédia.» Leprofesseur Paquin travaillera donc surtout objet multimédia: «J'ai déjà vuprès d'une centaine d'oeuvres etvisionné près de 1 500 productions etce n'est que le début, précise-t-il!».

    Enfin, Charles Halary se pen-chera avec son équipe, en tant quesociologue. sur les rapports existantsentre les diverses graphies: «il faut

    essayer, pour mieux comprendre lephénomène, de construire unereprésentation sociale intégratrice detoutes les graphies, y compris le mul-timédia». Pour ce faire, la pensée duprofesseur de sociologie s'inscrit dansune certaine conception de la mondi-alisation où existeraient des réseauxculturels favorisant de plus en plusdes convergences artistiques/scientifi-ques, une fusion entre l'art et la sci-ence. Afin de vérifier la chose, unecentaine d'entrevues en profondeur,menées auprès d'artistes non-occiden-taux et occidentaux intégrés ou non àdes réseaux, seront nécessaires afin de

    déterminer les critères et les stades dece processus de fusion.

    Au bout de ce parcours, chaqueresponsable d'équipe publiera unouvrage consacré à son volet. De plus,on prévoit l'installation éventuelled'un site internet afin de favoriser lesdiscussions et les échanges sur lesdivers sujets inscrits au programme derecherches.

    Recherches interdisciplinaires

    Pour une rhétorique du multimédia interactif

    Louis-Claude Paquin, professeur au départe-ment des communications.

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    Jean-Claude Guédon, professeur au départe-ment de littérature comparée de l'Universitéde Montréal.

    Louise Poissant, professeure au départementd'arts plastiques et directrice du Groupe derecherche sur les arts médiatiques (GRAM).

    Charles Halary, professeur au département desociologie.

  • ♦8• L’UQAM, le 8 décembre 1997

    Ce livre, qui comprend 186pages, se divise en deux importantesparties: une synthèse historico-lit-téraire retraçant l'évolution politique,culturelle et industrielle du Québecd'alors à laquelle succède une sériede documents (surtout des poésies etdes chansons) visant justement àillustrer les idées et les préoccupa-tions de l'époque.

    Comme l'explique RobertLahaise, en introduction de sonouvrage, «... à une histoire tradition-nellement et principalement vue àtravers le prisme de documentspublics et bien officiels, j'aimeraisajouter la dimension, plus intimiste,des littéraires. Par leurs romans,poèmes ou chansons, souventanonymes, ils nous permettent devoir au-delà du triste politically - andhistorically... - correct, ce que ressentla source vive des quidams.»

    Deux autres tomes suivront, quiproposent une démarche analogue àcelle du premier: Expansion cana-dienne et repli québécois, 1860-1896et Ouverture embryonnaire, 1896-1914.

    Fondements de la pensée occidentale

    Dans son tout dernier ouvrageintitulé Les grands penseurs dumonde occidental. L'éthique et lapolitique de Platon à nos jours,Jean-Marc Piotte, professeur au départe-ment de science politique, présenteune trentaine des plus importantsphilosophes dont les réflexions ontfaçonné, à un moment ou à un autrede l'histoire, la pensée occidentale:

    Titres d'iciSymboles et logotypes

    du Canada

    MM. Gérard Bochud, professeurau département de design de l'UQAM,et Gilles Robert, designer graphiste,viennent de constituer, en deux volu-mes aux éditions Picador, l'uniquerépertoire des symboles et logotypescanadiens. Pour les rassembler, ils ontmis à contribution les designersgraphistes du pays qui ont assuméeux-mêmes la sélection de leurs créa-tions. Le premier volume comporte

    plus de 1 200 symboles et sigles,classés par formes apparentées, parthèmes visuels et par ordre alphabé-tique. Dans le second, qui présente2 000 logotypes, on peut y apprécierle travail des designers graphistescanadiens dans l'association de l'ima-ge et de la typographie.

    On répète souvent que dans notresociété dite «médiatique», encombréed'une multitude d'informations, seulssurvivent les messages les plus remar-quables. Aussi, les designers qui ontdu succès ne créent pas seulement unenouvelle imagerie, ils adaptent égale-ment des formes familières de façon àce qu'elles nous poussent à lesregarder sous un nouveau jour ou avecun nouvel oeil. Se situant dans cetteperspective, le répertoire s'adresseaussi bien aux graphistes profession-nels, qu'aux pédagogues et aux étudi-ants, et vise à leur permettre d'ac-quérir une meilleure compréhensionde la communication visuelle tout enstimulant leur propre réflexion.

    Histoire du Québec

    Voici sous la plume de l'histo-rien Robert Lahaise, professeur àl'Université du Québec à Montréal,un aperçu historico-littéraire duQuébec au XIXe siècle. Plus précisé-ment, l'auteur aborde, sous le titreévocateur de «Libéralisme sans li-berté», la période qui s'étend de 1830à 1860 et qui est marquée, entreautres, par les rébellions de 1837 et1838 ainsi que l'Acte d'Union de1840.

  • pauvreté, sans sombrer dans le dis-cours alarmiste. S'en dégagent deséléments d'information et de réfle-xion sur les enjeux réels et les mobi-lisations en cours ou à venir relative-ment à l'état actuel du phénomène dela pauvreté et aux processus d'appau-vrissement.»

    Huit contributions, individu-elles ou collectives, abordent parconséquent les aspects suivants: lemépris et le cynisme de la société desriches à l'endroit des pauvres; l'im-portance d'une meilleure compréhen-sion des pauvres, de leur expertise etde leurs connaissances; les pratiquesde microsolidarité, particulièrementen matière d'aide alimentaire; la priseen charge par les acteurs démunis desmécanismes pouvant leur permettrede sortir du ghetto de la pauvreté

    On y traite aussi des transforma-tions en cours quant à la pratique dela charité; la dévitalisation des ré-gions périphériques et de certainsquartiers métropolitains commeprocessus d'appauvrissement; l'ana-lyse des trois principales causes del'appauvrissement de la populationcanadienne; et, enfin, la récenteréforme du programme d'aide socialeaux États-Unis.

    ♦L’UQAM, le 8 décembre 1997• 9

    Titres d'iciPlaton, Saint Augustin, Hobbes,Montesquieu, Hegel, Freud, Arendt,etc. Qui sont-ils? Quelle est leur con-ception de la politique, de l'éthique etdes rapports qu'entretiennent éthiqueet politique? Quelle vision del'homme et de la femme proposent-ils? Voilà autant de questions aux-quelles tente de répondre Jean-MarcPiotte.

    D'ailleurs, de souligner le pro-fesseur de science politique, dans letexte de présentation de son livre,«chaque auteur retenu est questionnésur les mêmes thèmes suivants: lapolitique; l'éthique ou la morale; lesrapports entre éthique et politique, ycompris ceux où ils s'excluent; lesrapports entre les deux thèmesmajeurs et la société; enfin, les rap-ports entre ces deux thèmes et la reli-gion. J'ai retenu, comme thèmes sub-sidiaires, la question juive et la ques-tion féminine, questions qui, à lamarge de la pensée occidentale, peu-vent nous en indiquer les limites».

    On notera enfin que lespenseurs présentés dans cet ouvragele sont de manière chronologique ettous situés dans leur époque ainsi quedans leur contexte social, politique etreligieux.

    Réflexions sur la pauvreté

    Dans leur plus récente livraison,les Cahiers de recherche socio-logique traitent de l'important sujetde la pauvreté.

    Comme le souligne le responsa-ble de cette édition thématique, Jean-Marc Fontan: «Les articles réunis iciprésentent donc des analyses, sousdivers angles, de la question de la

    Langues et relationsinterculturelles

    Cet ouvrage, réalisé sous ladirection de Marie-Antoinette Hily(Poitiers) et de Marie LouiseLefebvre (UQAM), est consacré àl’étude des enjeux individuels etsociétaux que soulèvent la pluralitélinguistique et culturelle. Dans unpremier temps, diverses recherches -dont l’une analyse des conversationsentre Québécois et Haïtiens - tententde cerner les enjeux linguistiquesassociés au contact des langues entreelles. Les enjeux interculturels, enparticulier les représentationssociales de l’Autre et de sa langue,

    font ensuite l’objet de la réflexion. Àtitre d’exemple, les attitudes d’élèvesde langue anglaise inscrits à descours de français au Québec et lesperceptions du bilinguisme chez desenseignants en Suisse romande cons-tituent certains des sujets inves-tigués. Une troisième série de textesporte sur les enjeux pédagogiques.Parmi les questions abordées: com-ment gère-t-on la pluralité ethno-lin-guistique dans les écoles de dif-

    férents pays européens? Enfin, ladernière partie traite des enjeuxstratégiques liés au statut de lalangue et à l’identité, au Québec, enFrance et au Pays basque.

    Une vingtaine d’universitaires,du Québec et d’ailleurs, ont con-tribué à cet ouvrage d’approcheinterdisciplinaire qui perçoit les situ-ations plurilingues en «termes deressources humaines plutôt qu’en ter-mes de sources de problèmes».Parmi les collaborateurs, on retrouvetrois professeurs du département delinguistique de l’UQAM soit HannyFeurer, Astrid Berrier et MoniqueLebrun.

    Éducation muséale

    Le musée, un lieu éducatif, réa-lisé sous la direction de MichelAllard et de Bernard Lefebvre, pro-fesseurs au département des sciencesde l’éducation de l’UQAM, réunit lesactes du troisième colloque organisé,à l’été 1995, par le Groupe d’intérêtspécialisé sur l’éducation et lesmusées (GISEM). «Pendant trop lon-temps, déplore-t-on dans la préface,l’éducation muséale s’est cantonnéedans la pratique sans laisser detraces». L’ouvrage, de toute évi-dence, entend combler cette lacunepuisqu’on y retrouve une trentaine detextes - rédigés par des professeurs-chercheurs, des étudiants gradués etdes professionnels des musées - quitous gravitent autour d’une théma-tique centrale: la fonction éducativedu musée.

    La première partie interroge,notamment, la spécificité de la cul-ture muséale à l’ère dite postmo-derne. La seconde s’intéresse au rôleet à la place de l’éducation parmi lesautres fonctions du musée. Des

    enquêtes réalisées auprès de diversescatégories de visiteurs, identifiantleurs caractéristiques, leurs intérêtset les bénéfices qu’ils retirent de leurexpérience muséale, font l’objetd’une troisième partie. Suivent desanalyses portant sur les différentstypes d’activités éducatives offertespar les musées. Enfin, la dernièrepartie est consacrée à l’évaluationdes programmes éducatifs muséaux,«problématique d’actualité en cetemps où la démonstration d’oppor-tunité, de qualité et de rentabilitéhante tant les pouvoirs publics queles fondations privées».

    part »; enfin, « caractériser la réin-génierie telle qu’expérimentée chezDesjardins et dans des entreprisescomparables: la réingénierie enaction ».

    La publication compte unedouzaine de chapitres traitant desdiverses facettes de cette probléma-tique. On y touve, entre autres, lebilan d’une table-ronde clôturant lecolloque syndical tenu en mars 1997sous le thème Desjardins et laréingénierie. Soulignons que cetterecherche a été réalisée dans le cadredes Services aux collectivités (avecMichel Lizée pour le ProtocoleUQAM-CSN-FTQ), à la demande dela Fédération du Commerce (CSN),qui a notamment subventionné lestravaux. Y ont aussi collaboré desprofesseurs de quatre autres univer-sités (UQAR, UQAC, HEC etUniversité Laval), membres pour laplupart du collectif de rechercheCRISES. En sus des personnes pré-citées, deux étudiants complétaientl’équipe-UQAM: Marco de Castro etYves-Charles de Kerstrat.

    La réingénierie descaisses pop

    Bien qu’exploratoire, une étudesur la réingénierie des caisses pop etd’économie Desjardins révèle les en-jeux majeurs que représente la mo-dernisation radicale en cours de cetteinstitution, tant pour les employés,les membres et la société québécoisedans son ensemble. C’est ce qui res-sort du Bilan de rechercheréalisésous la direction de deux professeursau département de sociologie, BenoîtLévesque et Paul R. Bélanger, etd’une professionnelle de recherchede CRISES-UQAM, Lucie Mager.Ce projet visait d’abord « à identifierles implications de la réingénieriedes caisses en termes de rapports detravail et de rapports aux usagers ».À cette fin, trois objectifs plus spéci-fiques étaient fixés: « donner une vued’ensemble du Mouvement Desjardinset identifier les principaux enjeux »;« caractériser l’approche de laréingénierie telle que présentée parles « gourous » d’une part, et par lesdirigeants du Mouvement, d’autre

    Un groupe d'étudiants de pre-mier cycle en littérature à l'UQAMa lancé une nouvelle revue decréation littéraire, Mosaïk. Commeson nom l'indique, la revue vise àprésenter des textes qui appartien-nent à différents genres littéraires(poésie, prose, nouvelle, récit,théâtre) sauf l’essai. Mosaïk,souligne un de ses responsables,Frédéric Lepage, veut offrir auxétudiants du baccalauréat, de lamaîtrise et des certificats en lit-térature, un lieu où ils pourrontfaire connaître leurs textes auprèsdes autres étudiants et des pro-fesseurs.

    Les critères, sur lesquels sebase le Comité de lecture pour lechoix des textes, sont la qualité de

    Une nouvelle revue pour les apprentiscréateurs en littérature

    l'expression, l'originalité du proposet l'unité de la forme et du contenu.Ce sont les dons des étudiants dubaccalauréat et la contribution del'Association des étudiant(es) enétudes littéraires qui ont permis,jusqu'à maintenant, d'assurer lefinancement de cette revue qui tireà 600 exemplaires. Le défi pourMosaïk, au cours de la prochaineannée, précise Frédéric Lepage,consiste à consolider un noyau sta-ble au sein de l'équipe de rédac-tion, tout en commençant à cons-tituer une relève.

    Le premier numéro de Mosaïkest disponible au local étudiant dumodule d'études littéraires, le J-1225.

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  • ♦10• L’UQAM, le 8 décembre 1997

    COMITÉ EXÉCUTIF

    À son assemblée régulière du 25novembre dernier, le Comité exécutifa:- prolongé l'assignation temporaire àdemi-temps de M. Claude Magnan àtitre de conseiller spécial à la vice-rectrice à la Formation et à larecherche pour les travaux de laCommission universitaire sur lesprogrammes (CUP);- affecté temporairement MmeJohanne Brouillette au poste dedirectrice adjointe des Servicesfinanciers;- octroyé la sécurité d'emploi à deuxcadres;- modifié l'organigramme du Servicedes entreprises auxiliaires et assignéM. Bernard Du Paul au poste d'ad-joint au directeur du Service desentreprises auxiliaires;- nommé M. Rhéal Sauvé au poste dedirecteur du Bureau des centres d'é-tudes universitaires et de la forma-tion sur mesure;- prolongé l'affectation temporaire deM. Denis Vaillancourt au poste dedirecteur du Service de l'audiovisuel;

    - assigné temporairement Mme AnikLalonde à titre de conseillère spé-ciale au vice-recteur au Partenariat etaux affaires externes pour les travauxdu Comité de recrutement et de pro-motion institutionnelle (CREPI);- replacé définitivement un cadredans le Vice-rectorat aux Servicesacadémiques et au développementtechnologique;- affecté temporairement M. GillesLachance au poste de directeur desServices techniques en cumul de sesresponsabilités de responsable duPrêt et de l'autoproduction;- octroyé des congés sans traitementà quatre professeures et professeurset à un cadre;- adopté un complément à laPolitique de rémunération des cadrespour l'année 1997-1998;- nommé, à compter du 5 janvier1998, M. Marcel Simoneau au postede directeur de la Bibliothèque dessciences;- désigné M. Serge Carignan auConseil d'administration d'I.C.I.ENVIRONNEMENT Inc.

    CONSEIL D'ADMINISTRATION

    À son assemblée régulière du 25novembre dernier, le Conseil d'ad-ministration a:- approuvé une modification de bailpour la location d'espaces à PlaceDupuis;- octroyé des grades, diplômes et cer-tificats et amendé une liste dediplômés;- créé la Chaire UQAM-UQAT engestion durable de la forêt boréale etnommé M. Yves Bergeron titulaire decelle-ci;- nommé sept étudiantes et étudiantsmembres du Comité de la vie étudi-ante;- nommé Mme Carole Turcotte direc-trice du Module des certificats enadministration de services;- nommé Mme Laurence Charestassesseure aux fins de l'applicationde la Politique contre le harcèlement

    sexuel et renouvelé le mandat deMme Hélène Ouimet à cette fonc-tion;- suspendu l'article 26.3 duRèglement numéro 3 des procéduresde désignation et ratifié deux nomi-nations à des directions de pro-grammes;- accordé, au 1er juin 1998, la perma-nence à 27 professeures et pro-fesseurs;- renouvelé, du 1er juin 1998 au 31mai 2000, les contrats de 13 pro-fesseures et professeurs;- prolongé le contrat de deux pro-fesseurs du 1er juin 1998 au 31 mai2000;- engagé les personnes suivantes àtitre de professeurs réguliers:

    M. Robert H. Desmarteau auDépartement des sciences admin-istratives;

    À son assemblée régulière du 4novembre 1997, la Commission desétudes a: - recommandé au CA de conférer lesgrades, diplômes et certificats à 319étudiants;- recommandé au CA de conférer undiplôme de deuxième cycle en gestiondes ressources humaines offert con-jointement avec l'Institut de manage-ment et d'informatique de Bucarest à28 étudiants;- mandaté le registraire pour émettredes attestations d'études de pro-gramme court à 6 étudiants;- retiré le nom d'une étudiante de laliste de diplômés numéro D0099 et a

    amendé en conséquence sa résolution97-CE-9098;- recommandé au CA la création de laChaire UQAM-UQAT en gestiondurable de la forêt boréale;- recommandé au CA de nommermonsieur Yves Bergeron, professeurau Département des sciences biolo-giques, titulaire de la Chaire UQAM-UQAT en gestion durable de la forêtboréale pour un mandat de cinq ansdébutant le ler janvier 1998;- approuvé les modifications pro-posées au baccalauréat en religiolo-gie, le terme religiologie étant rem-placé, dans le titre du programme, parl'expression sciences des religions et

    COMMISSION DES ÉTUDES

    SOUTENANCES DE THÈSE

    En administrationM. François MarticottePerspective historique de l’évolutionde la structuration du marketing: lecas d’une grande banque canadi-enne.Direction de recherche:M. Jean PerrienLe 8 décembre.

    En histoireMme Sylvie MénardLes écoles de réforme et la problé-matique de l'enfance au Québec: lecas de l'Institut Saint-Antoine pourgarçons délinquants (1873-1909).Direction de recherche:M. Jean-Marie Fecteau M. Jean TrépanierLe 28 novembre 1997.

    En linguistiqueM. Degif Petros BanksiraThe Sound System of Chaha.Direction de recherche:M. Jean-François PrunetLe 8 décembre 1997.

    En psychologieMme Isabelle VadeboncoeurL'effet du contexte pragmatique surla performance au raisonnementconditionnel.Direction de recherche:M. Henry MarkovitsLe 21 novembre 1997.

    Mme Sylvie BlairyLes fonctions du mimétisme facialdans l'interaction sociale.Direction de recherche:Mme Ursula HessLe 24 novembre 1997.

    Mme Katia QuinchonLe vécu du temps avant et après laconfrontation à un diagnostic demaladie au pronostic fatal à courteet moyenne échéance.Direction de recherche:M. Paul FrappierLe 5 décembre 1997.

    Mme Marie-Josée ChouinardEffets des lésions frontales sur lecontrôle et l'apprentissage sensori-moteur.Direction de recherche:Mme Isabelle RouleauLe 14 janvier 1998.

    En sciences de l'environnementMme Josée SarrazinRépartition spatiale et évolution tem-porelle des communautés inféodéesaux édifices hydrothermaux de ladorsale Juan de Fuca.Direction de recherche:M. Kim Juniper M. Pierre LegendreLe 2 décembre 1997

    M. Daniel KneeshawEffets des épidémies de la tordeusedes bourgons de l'épinette sur ladynamique de la régénération dansla forêt boréale du nord-ouest duQuébec.Direction de la recherche:M. Yves BergeronLe 5 décembre 1997.

    Mme Danielle LauzierVariation de la qualité des eaux uni-taires lors d’événements pluvieux.Direction de recherche:M. Patrick BéronLe 15 décembre 1997.

    En science politiqueM. André GosselinSciences sociales, rhétorique poli-tique, éthique: la logique des effetspervers.Direction de recherche:M. Lawrence OlivierM. Jean-Guy PrévostLe 19 décembre 1997.

    En sémiologieM. Sylvain SénécalL’archivistique comme lecture en si-tuation.Direction de recherche:M. Jean-Guy MeunierLe 17 décembre 1997.

    En sociologieM. Celso Antonio FaveroÉvolution de la dynamique socio-politique des agriculteurs et de leursorganisations dans les contextes del’Alena et du Mercosul: les cas duQuébec (Canada) et du sud-ouest duParana (Brésil).Direction de recherche:M. Dorval BrunelleM. Philip EhrensaftLe 5 décembre 1997.

    le programme prenant la forme d'unbaccalauréat avec majeure en sciencesdes religions et d'un ensemble de 10cours ou d'une mineure dans une dis-cipline ou un champ d'étude complé-mentaire;- recommandé au CA de suspendre lesdispositions de l'article 26.3 duRèglement no 3 sur les procédures dedésignation en ce qui concerne laprocédure de désignation à la direc-tion du doctorat en études et pratiquesdes arts (programme multidéparte-mental) et a désigné madame LouisePoissant directrice du programme dedoctorat en études et pratiques desarts, pour un premier mandat prenanteffet le 5 novembre 1997 et se termi-nant le 31 mai 1999, sous réserve de lasuspension de l'article 26.3 du

    nant le 31 décembre 1999;- recommandé au CA de suspendre lesdispositions de l'article 26.3 duRèglement no 3 de l'Université en cequi concerne la procédure de désigna-tion a) du directeur du programme dedeuxième cycle en éducation relativeà l'environnement (le "programmecourt") ainsi que celle b) du responsa-ble institutionnel du programme con-joint UQAM-UQAT du diplôme d'é-tudes supérieures en gestion durabledes ressources forestières (le "pro-gramme conjoint") et a désigné mon-sieur Marc Lucotte directeur du pro-gramme court et responsable institu-tionnel du programme conjoint, pourun premier mandat prenant effetrétroactivement le 2 septembre 1997et se terminant le 31 mai de l'an 2000,SOUS réserve de la suspension del'article 26.3 du Règlement no 3 surles procédures de désignation;- nommé monsieur Georges Adamczykmembre de la Sous-commission desétudes de premier cycle, en tant quereprésentant du secteur des arts, pourun premier mandat prenant effet le 5novembre 1997 et se terminant le 31mai 2000;- nommé monsieur Claude-HenriNadeau membre de la Sous-commis-sion des ressources, en tant quereprésentant du secteur de l'éducation,pour un premier mandat prenant effetle 5 novembre 1997 et se terminant le31 mai 2000.- nommé monsieur Glenn E. Shorrockmembre de la Sous-commission desressources, en tant que représentantdu secteur des sciences, pour un pre-mier mandat prenant effet le 5 novem-bre 1997 et se terminant le 31 mai2000;- nommé monsieur Jean-PhilippeWaaub membre de la Sous-commis-sion des ressources, en tant quereprésentant des centres institution-nels de recherche ou de création et descentres interuniversitaires de recher-che, pour un premier mandat prenanteffet le 5 novembre 1997 et se termi-nant le 31 mai 2000;

    M. Roy Toffoli au Départementdes sciences administratives;Mme Sylvie Genest auDépartement de musique;Mme Frédérique J. Courtois auDépartement de sexologie;M. Mario Houde au Départementdes sciences biologiques;M. Jean-François Renaud auDépartement des communications.

    - engagé Mme Louise Bouchardcomme professeure sous octroi auDépartement de travail social;- approuvé le Rapport du Comité dessuivis;- remercié les individus et groupesqui ont participé aux travaux duComité des suivis au rapport duComité du changement.

    Règlement no 3 sur les procédures dedésignation;- approuvé la création d'un séminaireinterdisciplinaire en études psychana-lytiques de six crédits sur une baseexpérimentale de deux ans;- approuvé le programme conjoint dediplôme d'études supérieures spécia-lisées en technologie de l'information(ETS, TÉLUQ, INRS, UQAM);- recommandé au CA de nommermadame Carole Turcotte directrice duModule des certificats en administra-tion de services;- nommé monsieur Josef Brynczkadirecteur du diplôme de deuxièmecycle en études sur la mort (pro-gramme multidépartemental), pourune période prenant effet rétroactive-ment le 14 octobre 1997 et se termi-

  • ♦L’UQAM, le 8 décembre 1997• 11

    Pierre Roy, président et chef de ladirection de Les Réseaux PremierChoix, une entreprise privée de télé-diffusion. M. Roy a à son actif plusde 20 années d'expérience en gestiondans le domaine des communica-tions, notamment au sein d'entrepri-ses de production à caractère publicou privé.

    «L'objectif prioritaire de lacampagne de développement estd'accroître le financement du pro-gramme de bourses d'excellence de laFondation», soulignent M. Désautelset Mme Benoît. Un objectif qui prendd'autant plus d'importance dans uncontexte où la poursuite d'études uni-versitaires se conjugue presque auto-matiquement avec endettement étudi-ant. Au baccalauréat, selon deschiffres fournis par la Fondation, ladette d'un étudiant inscrit à tempsplein oscille autour de 16 000 $. Etcelle-ci peut représenter 25 000 $après la maîtrise et plus de 36 000 $

    après le doctorat. En permettant auxétudiants de se consacrer à leursétudes, les bourses contribuent ainsià optimiser le rendement de la forma-tion universitaire, tout en représen-tant une mesure incitative efficacepour attirer et conserver les étudiantsles plus prometteurs.

    Par ailleurs, le projet de mise enplace d'une bibliothèque virtuelleconsiste à créér une bibliothèqueconçue pour les besoins des usagersqui, depuis leur lieu de travail ou d'é-tudes, pourront accéder au moyend'un micro-ordinateur à des docu-ments qui se trouvent à l'UQAMcomme n'importe où dans le monde.La réalisation du projet nécessiteral'implantation d'une infrastructurematérielle, soit 150 postes de travail,ainsi que le déploiement d'un réseaude serveurs spécialisés d'information.

    Enfin, l'intégration d'un futurpavillon des sciences biologiques à

    principes et les pratiques de la coopé-ration. Certains objets de recherchepeuvent changer, cela va de soi, maisla mission, je pense que non!».

    Un bilan ... très positifDepuis son inauguration, le 27

    janvier 1987, la Chaire a produit,selon les propos de son directeur,près d'une centaine de cahiers derecherche sur les diverses facettes dela coopération; cahiers qui ont égale-ment mené à la publication de près de40 articles dans des revues spéciali-sées sans oublier une soixantaine decommunications lors de colloques oude congrès. «De plus, d'ajouterMauro-F. Malservisi, par l'octroi debourses nous avons su intéresser auphénomène coopératif une trentained'étudiants qui ont alors rédigé desmémoires ou des thèses. Notreprésence a également permis la créa-tion de cours (en économie, parexemple) ou leur revitalisation (en

    gestion, par exemple).»

    Bref, pour le directeur de laChaire, les activités de cette dernièresont de plus en plus nombreuses etvariées: création de réseaux oud'équipes de recherche multidisci-plinaires avec d'autres universitésquébécoises et étrangères; relationsprivilégiées avec le mouvementDesjardins qui ouvrent un vastechamp d'investigation auxchercheurs et aux étudiants del'UQAM; appui et conseil à différentsgroupes du secteur coopératif afind'évaluer leur expérience et lessoutenir dans leur démarche et fonc-tionnement; accueil annuel deplusieurs stagiaires étrangersintéressés à parfaire leurs connais-sances ou leur formation dans ledomaine de la coopération.

    Et l'avenir dans tout cela? «Cen'est ni le travail, ni les sujets de

    ...percée (suite de la page 1)

    ...dix ans (suite de la page 1)

    ...quatre millions $ (suite de la page 1)

    Le professeur Dubuc s'intéresse,de manière générale, aux méca-nismes cellulaires de l'intégrationsensori-motrice dans le tronc céré-bral, et dont le rôle dans le contrôledes mouvements (posture, respira-tion, locomotion) est très important.Comment le système nerveux s'yprend-il pour réorganiser et corrigerles mouvements? Quelles sont lesstructures nerveuses impliquées?Quelles sont et comment sont trans-mises les informations sensoriellesau cerveau? «Nos recherches, qui sesituent au coeur du cerveau, cher-chent donc à percer les mystères del'intégration sensori-motrice», souli-gne-t-il.

    Pour ses études, l'équipe derecherche a choisi un animal expéri-mental, la lamproie. Ce vertébréaquatique, très ancien dans l'échelle

    de l'évolution, offre l'avantaged'avoir un système nerveux et unmode de fonctionnement du cerveau,en ce qui a trait au contrôle des mou-vements, similaires à ceux del'homme. «Chez la lamproie, de spé-cifier M. Dubuc, nous étudions l'ac-tivité des cellules nerveuses respon-sables de l'amorce de la locomotionet des changements de direction.Comment ces cellules intègrent-ellesles informations sensorielles pourmodifier l'activité du «moteur»,localisé dans la moelle épinière?».Des informations qui, transposéeschez l'homme, aideront à comprendreles mécanismes de contrôle des mou-vements dans des conditions à la foisnormales et pathologiques.

    L'équipe de chercheurs, dirigéepar le professeur Dubuc, est localiséedans un laboratoire de recherche à

    l'Université de Montréal où l'onretrouve toutes les infrastructuresappropriées (équipements sophisti-qués, animalerie, etc.). L'équipe estcomposée de MM. Gonzalo Viana DiPrisco (UQAM), Richard Robitaille,chercheur-adjoint du département dephysiologie à l'Université de Montréalet Édouard Pearlstein, chercheurpost-doctoral. À noter que les résul-tats de la recherche ont été publiésdans le numéro du 7 novembre 1997de la revue américaine Science, dif-fusée à l'échelle mondiale.

    * Les recherches ont été subventionnéespar le Conseil de la recherche médicaledu Canada et le Fonds pour la Formationde chercheurs et l’aide à la recherche(FCAR).

    l'édification, déjà en cours, d'un com-plexe scientifique à l'UQAM, repré-sente un autre projet d'envergure quicontribuera à la création d'une syner-gie grâce au regroupement des res-sources.

    Soulignons que la campagne1997-1998 de la Fondation a permisde récolter 870 901 $ à ce jour, soit65 % de l'objectif initial de 1 350 000 $.De ce montant, 247 211 $ sont des-tinés au programme de bourses d'ex-cellence, ce qui représente 45 % del'objectif fixé pour ce projet. Quant àla sollicitation pour les deux autresprojets (bibliothèque virtuelle etpavillon des sciences biologiques),elle devrait débuter en janvierprochain.

    * Les sommes récoltées s'ajouteront auxfonds de plus de 23 millions $ déjàrecueillis dans le cadre de la campagnemajeure de la Fondation, L'UQAM: uneforce novatrice.

    recherche qui manquent!, s'exclameMauro-F. Malservisi. Que ce soit dessujets plus anciens comme l'éduca-tion coopérative ou l'histoire descaisses populaires, que ce soit dessujets d'une grande actualité commel'établissement de coopératives deservices de santé en régions maldesservies ou encore un sujet neufcomme le développement de la for-mule coopérative, c'est-à-dire l'iden-tité spécifique des coopératives, dansun contexte de mondialisation de l'é-conomie, il y a là beaucoup dematière à réflexion!».

    * Pour un aperçu de la Chaire, sa mission,son histoire et ses réalisations, voir Dixans de partenariat entre l'Université duQuébec à Montréal et la Fédération descaisses populaires Desjardins deMontréal et de l'Ouest-du-Québec. LaChaire de coopération Guy-Bernier del'UQAM (1987-1997) par HélèneLévesque, novembre 1997 (version pro-visoire).

    Le Centre sportif de l'UQAM a créérécemment un nouveau secteurd'activités, le secteur Réussite+, quicomprend quatre nouveaux pro-grammes gratuits visant à améliorer lacapacité d'études des étudiants à tra-vers des activités physiques, cogni-tives et affectives. Comme l'expliqueM. Jean-Yves Groulx, le SecteurRéussite+ comporte un volet individu-el dont l'objectif est d'aider à dévelop-per les habiletés d'études, ainsi qu'unvolet collectif permettant d'épauler lesétudiants dans leurs travaux d'équipe.

    Le volet individuel englobed'abord un programme de base quioffre la possibilité d'expérimenter desactivités de visualisation, de respira-tion, de relaxation, de gestion dutemps et de fixation d'objectifs à courtterme. Sont également prévus au pro-gramme des exercices de musculation,des activités physiques de défoule-ment et de découverte de soi. Bref, ils'agit de maximiser ses capacités d'é-tudes tout en ayant du plaisir. Un pro-gramme intermédiaire est égalementoffert, à l'hiver seulement, si on a déjàfait le programme de base et que l'ondésire poursuivre et approfondir sadémarche initiale, tout en développantsa motivation à s'adonner à de l'activi-té physique sur une base régulière.Celui-ci aidera, notamment, à gérer lestress engendré par les examens ou lapeur de l'échec, ou encore à adopterune posture plus efficace en apprenantà stimuler les réactions de redresse-ment. Enfin, on pourra choisir le pro-gramme complet si on veut déterminerun programme d'activités physiquesplaisant, avec des objectifs spéci-fiques, mesurables et réalistes, ou sion veut expérimenter des activitéspermettant de mieux connaître sesréactions face au stress.

    Quant au volet collectif, il com-porte le programme S.O.S. quis'adresse aux étudiants faisant partied'une équipe de travail. Ces dernierspourront y expérimenter des activitésphysiques dirigées, ludiques etsportives, reliées à des thèmes précisdu travail universitaire en équipe, touten identifiant les forces et faiblessesde chacun. Les étudiants auront àchoisir, parmi quatre possibilités, lebloc qui leur convient le mieux. Leprogramme peut accueillir jusqu'à 30étudiants à chaque fois, pour deséquipes de trois personnes ou plus. Enoutre, dans le cadre d'une rencontrehebdomadaire appelée club Réussite+,le volet collectif offre la possibilité àtous les participants du secteur devenir jouer, faire du sport, échanger etpartager. Les étudiants sont les maî-tres d'oeuvre des rencontres, mais unepersonne bénévole pourra les encadrerau besoin. Le rôle du club est de sup-porter les étudiants dans la réalisationde leurs objectifs et de contribuer àbriser l'isolement. À noter qu'un gym-nase et une salle de classe serontdisponibles, le dimanche après-midiau Centre sportif, et qu'il est aussipossible d'organiser des sorties à l'ex-térieur.

    Cet automne, 80 personnes sesont inscrites au programme de base etenviron une soixantaine au pro-gramme collectif S.O.S., de préciserM. Groulx. Signalons que les étudi-ants à temps partiel doivent d'abordêtre membres du Centre sportif pours'inscrire aux activités. Pour obtenirde plus amples informations sur leshoraires des programmes et les moda-lités d'inscription, on peut téléphonerau 98-SPORT (987-7678).

    De nouveaux programmes gratuits pour étudiants au Centre sportif

    Le Centre vient d'annoncer lacomposition de son conseil d'admin-istration pour l'année 1997-1998.Rappelons que Halte Ami a pourmandat de développer et d'offrir desactivités de prévention psychoso-

    ciales conçues, entre autres, pour lacommunauté étudiante de l'UQAMtout en faisant appel à un groupe deplus de cent bénévoles, comprenant àla fois des étudiants et des employésde l'Université.

    Le Centre d'écoute et deréférence Halte Ami de l'UQAM

    Conseil d'administrationprésident: Daniel Clapin-Pépin, professeur à l'École des sciences de

    la gestion.vice-président: Jacques Demers, étudiant en psychologie.trésorier: Acke Luzolo, étudiant en administration.secrétaire: Hélène Labelle, bénévole.administratrice: Micheline Auger, bénévole.administratrice: Jacqueline Bélair, étudiante en psychologie.administratrice: Geneviève Dugas, étudiante en psychologie.administratrice: Violaine Gagnon, directrice.administrateur: Raymond Leroux, psycho-éducateur/animateur de pas-

    torale.administratrice: Hélène Mousseau, employée.administrateur: Marcel Rafie, vice-doyen/ famille des sciences humaines.administratrice: Marquita Riel, vice-doyenne/famille des lettres et des com-

    munications.

  • premier cycle inscrits au cours dePeinture I à l'automne 1997. L'expo-sition rend compte d'approches péda-gogiques et thématiques particu-lières.

    ♦12• L’UQAM, le 8 décembre 1997

    L a Galerie de l'UQAMprésente, jusqu'au 14 décem-bre prochain, une expositiond'oeuvres (peintures, sculp-tures, photographies, installations,etc.) conçues par 27 étudiants dupremier cycle en arts visuels. À l'oc-casion du vernissage, en présence duvice-doyen de la Famille des arts, M.

    André Lamarche, des bourses d'unmontant total de 6 000 $, offertes parla Fondation McAbbie, étaient remi-ses aux étudiants lauréats afin desouligner l'excellence de leurs réali-sations. À noter également que cesoeuvres avaient été sélectionnées parun jury composé de deux représen-tants de la Fondation McAbbie et de

    À la Galerie de l'UQAM

    Expositions des oeuvres d'étudiants

    Sans titre, six photographies, noir et blanc, 19

    97, réalisées par Clémence Boucher, étudian

    te au baccalauréat en arts visuels, création.

    Du 10 au 13 décembre pro-chains, le département dethéâtre présente une pro-duction libre intituléeL'incroyable rencontre d'une tasse decafé et d'une coupe de champagne.Écrite par Jocelyn Roy, la pièce traitede la rencontre entre un jeune artisteayant quitté la cuisine de sa mère,abandonnée par son mari, et d'unestar d'«Hollywow», ancienne sex-symbol déchue. Il s'agit, en fait, d'unvoyage à reculons à la découverte dela bonne voie à suivre pour être libreet pour trouver un peu de chaleur.

    Date et horaire: du 10 au 13 décem-bre, à 20 h, matinée le 12 décembre à14 h.Endroit: Studio-théâtre Alfred-Laliberté, pavillon Judith-Jasmin(local JM-400).Billets en vente à la billetterie del'UQAM au coût de 3 00 $.Renseignements et réservations: 987-3456.

    Par ailleurs, du 16 au 20 décem-bre, dans le cadre de sa maîtrise enart dramatique, Christian Fortinprésente son mémoire-création, 86Lampes, qu'il a lui-même mis enscène. Son projet consiste essen-tiellement à analyser le passage dutexte à sa réalisation scénique. Avecl'apport des interprètes, il sera alorspossible de faire entendre le choc desdifférents niveaux de langage et lamise en scène s'appliquera à mettreen relief une gestuelle concordanteavec les différentes séquences.

    Date et horaire: du 16 au 20 décem-bre à 20 h.Endroit: Studio d'essai ClaudeGauvreau, pavillon Judith-Jasmin(local J-2020)Billets en vente à la billetterie del'UQAM au coût de 3 00 $.Renseignements et réservations: 987-3456

    Entre le 10 et le 20 décembre

    Les étudiants de théâtre... en scène !

    Les 18 premières finissantes del’École supérieure de mode deMontréal - fruit d’un partenariatentre l’UQAM et le Groupe CollègeLasalle - ont présenté, le 2 décembredernier, leurs collections de vête-ments et le plan d’affaires visant à lescommercialiser. En tout, cinq pro-jets, cristallisant l’expertise des étu-diantes de l’option commercialisa-tion et de l’option stylisme, ont étéprésentés à la Salle des boiseries,sous le crépitement des flashs et leregard attentif d’une centaine despectateurs. Notons que l’événements’est déroulé sous la présidenced’honneur de Simon Sebag, designerquébécois, directeur de la griffeTurbulence.

    Les cinq collections dévoiléeslors de ce mini-défilé se sont avéréesfort diversifiées, tant au niveau del’esprit de la griffe que du style devêtement ou du plan de commerciali-sation. On a pu admirer, dans l’ordre,les vêtements Alix conçus pour lestailles fortes (14 à 26 ans); desensembles de la collection IZA con-cept, s’adressant aux jeunes universi-

    taires ou finissantes disposant d’unbudget modeste; des manteaux decuir à prix compétitif signésVéronique d’Aragon; des tailleurs austyle original, créés par Mosaïk, ainsiqu’une robe et un ensemble pantalon-veston de la compagnie Je ne saisquoi! s’adressant plus spécifique-ment aux femmes de grande taille(1,70 m et plus).

    • • •Caroline Hurd fait partie de

    cette première cohorte de finissantes.Elle envisage maintenant de pour-suivre des études de niveau maîtriseen Angleterre, toujours dans ledomaine du design de la mode. Elleaffirme avoir particulièrement appré-cié ses cours universitaires. «Le bac-calauréat en mode m’a permis d’en-richir ma formation collégiale et m’aamenée à avoir une vision plus réal-iste de l’industrie et de ses attentes.Lors de mon stage, j’ai mis véritable-ment en pratique ce que j’ai appris aucours des deux ans et demi intensifsque j’ai passé à l’École». PatryciaLacerte, une autre finissante, cette

    fois dans le domaine de la commer-cialisation, abonde dans le mêmesens. «Au collège, j’ai appris à exé-cuter des projets. À l’université, j’aiappris à les concevoir. C’est vrai-ment différent!»

    Rappelons que l’École supé-rieure de mode de Montréal en est àsa troisième année d’existence et queles étudiantes de la première cohorteconstituent de véritables pionnièrespuisque le programme de baccalau-réat en mode offert par l’UQAM - encollaboration avec le Collège Lasalle- est le seul et unique en son genre auQuébec.

    Des finissantes sortent leurs griffes

    M. Robert Saucier, professeur audépartement d'arts plastiques del'UQAM.

    Dans sa petite salle, la Galerieprésente également l'exposition J'aifait, moi, une nature morte, un projethors concours réunissant plus d'unecentaine de tableaux des étudiants de

    Exceptionnellement, la Galeriede l'UQAM sera ouverte au publictous les jours, de midi à 18 h. Elle estsituée à la salle J-R120 du pavillonJudith-Jasmin, 1400 rue Berri.

    Concert Bach

    Le Choeur de l'UQAM et laSociété philarmonique de Montréaldirigés par Miklos Takacs, professeurau département de musique del'UQAM, présentent le 13 décembreprochain, en l'Eglise Saint-Jean-

    J. A

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    J. A

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    Vite lu Baptiste de Montréal, un concertBach. Au programme: Messe en Si(Kyrie. Gloria), Concerto pour vio-lon en la mineur et Magnificat avec,comme solistes invités, ColetteBoky, Maria Adamcova, VanessaHusaruk, Michiel Schrey, SimonKirkbride. Le concert commence à20 heures et il en coûte 22 $ pour y

    Croquis: Caroline Hurd, finissante (optionstylisme).

    Les cinq premières finissantes du baccaulauréat en gestion et design de la mode, option stylisme,accompagnées des mannequins ayant présenté leurs créations.

    Petites histoire

    s de constructi

    on, photographies

    en noiret blanc

    et photographi

    es en couleurs,

    1997.

    Patrick Coutu,

    baccalauréat en

    arts visuels, cr

    éation.