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71" Année. — JV“ /*? A B O N K E W E N T S .,,, Département Antre* M 1 Arronduiement da FOU». Dipartemento. Un »n lSfr. U fr. 16~fr. Six moi*... 6 fr.^ 6fr. 8fr. Iroi» mois* 8 fr.* 850 4 fr. ON S'ABONNE : A fienlis, aux bureaux du Jourual, 0 et 11, plaoede l'Hôtel-de-Ville, cher tou» les libraires du déparlement, et dan» tou» le» bureaux de poste de France et d’Algérie! L'abonnement est payable d’avanee. Il n’est jamais Interrompu et est considéré comme renouvelé, lorsqu’à l’expiration on ne doone pas contre-ordre. Paraissant le Dimanche et le Jeudi. Jeudi 8 Mars 1900. JOURNAL DE COURRIER DE L’OISE B U R E A U X Ri‘(|jieiioti et Administration, 9 et 11, pince do l'HAlel-de-Ville, à Sonlls. Lt Journal dk Skvi.is est ilixignt pour publier dam l arrondi sentent les Insertions judiciaires. l’iilX DES INSERTIONS : Annonces : la ligne, o.iü c. Réclames :1a ligne, 0,40 c. Faits divers la ligne, 0,50 c. Ou n accepte pas d’insertion au-dessous de 1 fr. I.es annonces, réclamas, etc., concernant Paris et le* Départements sout reçues directement aux bureaux du Jourual. BULLETIN Sentis, 7 M ars. Peu s’en est fallu que la séance de lundi, à la Chambre, nous délivrât du Cabinet de « défense républicaine ». Sans doute, M. M illerand avait réussi à faire renvoyer à un mois l’interpellation que M. le comte d’Aulan voulait lui adresser gur la croix d’honneur indécemment dé cernée au couturier Jacob, dit Paquin. Mais quand est venue la discussion des articles du budget de la marine, il a bien fallu, à propos du traitement du person nel des bureaux, que M. de Lanessan subît l’interrogatoire de M. Georges Berry au sujet de la partiale impunité dont a bénéficié Jude Philipp, cet escroc doublé d’un espion, qui a mis à profit son séjour dans les bureaux de la rue Royale pour offrir à l’ambassade d’Angleterre des renseignements sur les livraisons faites aux Boers par le commerce fran çais. MM. Camille Pelletan et Pourquery de Boieserin ont durement souligné les reproches m érités par M. de Lanessan pour sa complaisance à fermer les yeux gur les exploits de Jude Philipp, et même à favoriser sa fuite. La situation du mi nistre devenait même si critique, que M. Waldeck-Rousseau est intervenu en personne, non pour justifier son collègue, mais pour poser la question de cabinet. Et l’on allait passer au vote, quand M. Camille Pelletan a proposé, au lieu de la réduction de cent francs demandée par M. Georges Berry à titre de blâme, une réduction de cinq cents francs exclusive de tout blâme, mais indicative des me nues à prendre contre certains fonction naire». M. de Lanessan a déclaré accepter cette subtilité bouffonne, qui a été rati fiée par 488 voix contre 20. Ou ce vote n’est pas explicable, où il signifie que la Chambre ne blâme pas l’inaction du mi nistère devant les manœuvres traîtresses de l’espion Philipp. Mais que penser du ministre de la marine qui se laisse tour à tour accabler, puis repêcher sans plus de vergogne, et du Cabinet qui se solidarise avec lui, et enfin de ce Camille Pelletan qui se fait ainsi le terre-neuve des gens ou’il noyait tout à l’heure ? C’est beau, la fidélité Toutefois, on se demande quelle autorité il reste m aintenant au m inistre delà marine pour diriger ses services, et quelle autorité il reste au Gouvernement pour diriger les affaires du pays 1 Cette séance de la Chambre, qui mit un instant les destinées du ministère en péril, a eu pour effet d’empêcher MM. Waldeck-Rousseau et Monis de se rendre auprès de la commission sénatoriale d’amnistie, qui prétend cependant ne pas itatuer sur le nouveau projet gouverne mental avant d’avoir entendu les minis tres. C’est un nouveau retard apporté à l’aboutissement de cette affaire, mais combien d’ajournements n’a-t-elle pas déjà subis? Car il ne faut pas oublier qu’il •agit toujours de l’amnistie qui fut votée par la Chambre en 1898, et qui ne fut jamais ratifiée par le Sénat, tant les mi nistères successifs y introduisirent de remaniements extensifs ou restrictifs. Pour l’instant le nouveau projet rassure 1 m dreyfusards, puisqu’il confère l’impu nité à Zola, à Reinach, à Picquart. Riais li 8 arrêtent ses effets, et c’est en quel que sorte une amnistie unilatérale, puis- qno, parmi les victimes des conflits sur venus depuis deux ans et plus, elle favorise les amis de Dreyfus et elle exclut ses ad versaires. Cela juge ce nouvel expédient, in n a rien de commun aveo l’équité ou 1»justice distributive. La Chambre des appels correctionnels de la Seine a, dans son audience d’hier, Vendu son jugement dans le procès en Jppel d e s Pères Assomptionnistes. Le tribunal a confirmé le jugem ent, con- ---------------- e Père à 16 fr. d’amende. Toutefois le tribunal leur a accordé le bénéfice de la loi de sursis, mais il a maintenu la décision prononçant la disso lution de la Congrégation. RI. Chamberlain vient d’adresser aux premiers ministres Iles grandes colonies anglaises un message où il leur demande combien d’hommes ils pourraient mettre à sa disposition pour le Sud de l’Afrique, au cas où les troupes impériales devraient être envoyées ailleurs. Le chef du Colo nial Office offre de prendre à la charge de la métropole l’équipement, le trans port et la solde des hommes qui forme raient ces contingents coloniaux. Faut-il voir en ces mesures extraordinaires une confirmation du dessein qu’on persiste à prêter aux dirigeants de la politique an glaise, et qui consisterait à tourner contre la France l’effort de l’impérialisme insa tiable? Sir Henry Campbell Bannermann, le leader du parti libéral, confiait hier encore à un rédacteur de YEcho de Paris que « les pires éventualités » sont au bout de l’attitude que l’Angleterre re proche à la France. Et le Matin n’hésite pas à écrire que « le plus sûr moyen de sauvegarder la paix est de hâter, sans perdre une heure, une minute, nos pré paratifs de défense en cas de guerre na vale ; c’est de supprimer immédiatement chacune de ses raisons qui engagent nos voisins à une confiance immodérée dans leur force et dans notre faiblesse ». Quand donc une parole autorisée ndus fixera t-elle sur ce que nous avons à craindre de 1 Angleterre, et à eBpérer de nous-mêmes ou d’autrui ? Au Sud-Africain, l’on en est à la pé riode des préparatifs ; les deux armées s observent et prennent leurs positions en vue d’un choc prochain. En attendant, le président Steijn affirme formellement la volonté du peuple orangiste de continuer a lier sa cause à celle de ses frères du Transvaal ; d’autre part, le soulèvement des Afrikanders du Cap et du Natal s’ac centue et se généralise. Il n’y aurait rien d’extraordinaire à ce que bientôt le maré chal Roberts ait à faire face de deux côtés à la fois. Cela seul suffirait à expliquer les appréhensions de M. Chamberlain révélées par les communications secrètes dont nous parlons plus haut. INFORMATIONS Les républicains progressistes. M. Krantz, en prenant possession, hier, de la présidence du groupe progressiste de la Cham bre, a prononcé un important discours. L’orateur fait l’éloge de M. Méiineet constate le danger pour la République d’une politique de représailles et de haine. M. Krantz dénonce le parti collectiviste comme étant le principal ennemi de la République. L orateur réprouve le nationalisme; il cons tate que 1 heure est grave, en dedans et en dehors de la frontière. Il termine en recommandant l’union de tous les républicains, afin de former un vrai minis tère qui puisse donner au dedans l’apaisement et attirer du dehors le respect du monde. Les grévistes chez le ministre. M. Caillaux, ministre des finances, a reçu lundi malin les délégués des ouvriers grévistes de la manufacture des tabocs de Lille. Le ministro leur a déclaré qu’il ferait droit à oertaiues de leurs revendications, et a promis d examiner les auires, notamment la question de la retraite proportionnelle. La grève de Carmaux. La Compagnie minière annonce qu’il ne lui est pas possible d’accepter le nouvel arbitrage pro posé par le comité des ouvriers grévistes, qui proposaient de soumettre le différend à M. Wal deck-Rousseau. A propos d’une décoration. Le comte d’Aulnn, député de la Drôme, avait écrit au président du conseil, pour le prévenir qu’à la séance de lundi dernier, il demanderait à adresser une question au gouvernement, parti culièrement au ministre du commerce, sur la liste dos promotions dans l’ordre de la Légion d’honneur, récemment parues. M. le comte d’Aulan vise notamment la décoration accordéo à M. Pa- qoin, couturier, représentant d’une compagnie anglaise on Franco. y * . Lundi, la Chambre a ajourné cotte queslion à un mois. Election d’un député. Un scrutin de ballottage a ou lieu dimanche à Troyes, pour l’élection d’un député : ^ oMo- A r, bouin» radical socialiste, a été élu par u.doo voix. 5.003 électeurs, sur 11.300, n’ont pas pria part au vote. décédé81’5’’1 do remplacer M. Dulreii, radical, Journal disparu. Le journal le Petit Caporal annonco sa dispa rition dans les termes suivants : “’®8t Pas sans regrets que, après avoir lutté p. ndant près d un an pour rehausser le }ïï° d?,1c.et orKano bonapartiste et soutenir les idées p.ébisc laires si populaires en Franc?, nous nous voyons ctiut-aiuts d'abandonner notre œuvre devant le manque de capitaux. » Le ■ fort » Chabrol. ipôîü’ri J ’ars®n.al ,d“ fort Chabrol vient d’être transféré au bric-à-brac do la rue des Ecoles, où l on va par lots le mettre aux enchères. Il est douteux que cette collection de pistolets des prix“ levés8 ïalaE*“s elde M r"b'"es atteigne Les amateurs do curiosités de ce genre devien- nent de plus en plus rares. Personne n’est encore « V isite r les « reliques » du fort Chabrol et les gardiens du bric-à-brac, dans leurs confidences, regrettent le beau temps où l’on se battait pour la malle à Gouffé et le porte-cigare de Pranzini. La ehasse aux diplômes. Le Journal officiel a publié un avis terrible ment suggestif, il y est dit : S“ C03C0UÏS P°nr vingt emplois do commis- rédacteur dans les bureaux de la Préfecture de la nrin!Laura .UxU le 3 mal 1909- Sont admis à Œ a ® . à ce.concour8 •’ les licenciés en droit, ès-lettros ou ès-sciences ; les docteurs en médecine; les anciens élèves des Ecoles poly technique, centrale, normale supérieure, navale et de Samt-Cyr ; les élèves diplômés de l’Ecole des chartes et de 1 Ecole des sciences politiques, n ayant pas dépassé l’âge de trente ans. » On voit combien l’avenir devient do plus en plus briffant pour ceux qui consument une partie de leur jeunesse à poursuivro la conquête de di plômes qui finissent par leur permettre de con- la0Seine !Ur graU0-PaPler à la Préfecture de Préparatifs anglais. vient do fairfl savoir aux £ î £?. « es lDues Peu, ils recevront un certain nombro d officiers instructeurs an glais, qui mettront les indigènes à môme de -se Œ u f à g?,e.rr î considérée comme très o cM t 80,1 a08i Afghanistan, soit dans le Lé» iiiTùimi es muions oui piuim» tuuw idul assistance et leur collaboration pour rendre effec tive 1 armée indigène de 70.000 hommes qui va être levée, par ce moyen, au nord-ouest de l’iu doustan. Un Discours de ïï. Deschanel. Dimanche, M. Paql Deschanel a pris la parole à Chartres et à Nogent-le-Rotrou, dans un banquet qui lui était offert à l’occa sion de son élection à l’Académie française. Ni dans l’une ni dans l’autre de ces villes, le président de la Chambre n’a songé à faire un Manifeste ou une œuvre de polémique. M aisil pouvait naturellement s’empêcher de développer quelques vues politiques ; elles sont, comme il arrive toujours avec lui, pleines de justesse dans leur ensemble ; cer taines méritent particulièrement d’étre mé ditées. A Nogent, notamment, M. Deschanel a montré qu’il n’était pas pessimiste ; faisant allusion aux progrès réalisés par notre arme ment, aux ressources financières que nous pouvons trouver, aux alliances que nous avons contractées, il a tenu à proclamer hautement sa foi invincible dans les des tinées du pays. Nul ne saurait l’en blâmer. Ce sont là des choses toujours bonnes à ré péter, car la défiance et le découragement amènent des humiliations et des désastres. Mais, quand il a parlé de notre situation intérieure, M. Deschanel s’est vu contraint de mettre de3 ombres à son tableau. Une chose pourra diminuer le rôle auquel nous avons droit dans le monde ; notre instabilité gouvernementale. Les hommes qui arrivent au pouvoir n’ont jamais pour eux la durée, le temps, sans lequel nulle politique n’est possible ; dès que l’un d’eux commence â posséder une réelle influence et un prestige moral, tous ses adversaires ne songent plus qu à le calomnier, à le déshonorer, et il suc combe bientôt sous les coups de l’envie. Elle est la véritable gangrène de notre état po litique. * La remarque est tout à fait juste. Mais que r faire pour guérir ce mal ? Quel moyens era- ?er pour changer nos mœurs à cet égard ? Deschanel n’en a rien dit..Nous aurions aimé à l’entendre indiquer les remèdes d'au tant plus que sonder les plaies ne doit avoir d autre but que de découvrir la manière de les panser. Mais ce sont des problèmes infi niment délicats et complexes qui fourniraient matière â des volumes. M. Deschanel ne pouvait donc songer à les aborder dimanche. ot raisonnable. Elle ne se laisse plus aller aux emballements irréfléchis. Et ce fut vraiment un beau spectacle que celui des deux grandes Républiques évo quant leurs souvenirs d’héloïsme et célé brant les droits des peiibles, tandis que 1 Angleterre étrangle le Transvaal! A Saint-M alo. Un vapeur anglais, le Victoria, qui fait le service entre Saint-Malo et Saint-llélier, capitale do Jersey, a eu le mauvais goût d’entrer dans le port français avec tout son pavoisement on l'honneur de la délivrance do Ladysmith. La population a crié : « Vivent les BoersJ * tandis que sur la porte de Dinan, voisine du port, on arbora le drapeau boer. Le capi taine anglais a fait amener ses pavois. Nouvelles militaires. A rm ée territoriale. Un certain nombre d'officiers de l’armée territoriale, capitaines ou chefs de bataillon, qui ont fait la campagne de 1870 et qui comptent plus de trente ans do service, ont ôté proposés pour la croix de la Légion d’hon neur. Ces proposition, agréées par les com missions régionales, sont classées par corps d’armée au ministère de la guerre. Il serait à désirer qu’une part fut faite à ces officiers, sur le supplément do croix dont disposera le ministre à l’occasion de l’Expo sition. dans l’Exposition les objets admis. M. Picard, se rendant compte quo dans beaucoup de cas il avait été m ilérielloment impossible aux exposants, par suite de l’état des édifices, de -commencer leurs installations, a prolongé ce délai jusqu’au 11 avril. Il sera absolument interdit, ensuito, à tout industriel ou com merçant admis, d’ajouter quoi que ce soit à son exposition qui devra, par conséquent, être complète à celte date. « Et cette fois, a di duré aux représentants de la presse un haut fonctionnaire de l’Exposition, il n’y aura pas un jour de grâce et nous serons im pitoyables. Annoncez le bien haut, et qu’on se le diso ! » H L’anniversaire de Léon XIII. Un Te Deum solennel a été chanté à Salnt- Pierre de Rome, pour l’anniversaire de la nais sance et du couronnement du Pape, en présence d’une foule énorme. Assassinat d’un codsuI anglais. Une dépêche du Venezuela annonce que le consul anglais à Bolivar, M. Lyon», vient d’être aftansainA. Un train d’œufs. Nous connaissons en France les trains de lait, qui ne sont pas, il est vrai, uniquement affectés au transport du lait, mais qui pourtant ne com prennent en grande partie que des wagons à deux étages et de type spécial chargés de pots à lait en métal. Aux environs de Paris, notamment, oo en voit passer constammoat qui portent des mil'iers do pots vides ou pleins, suivant l’heure et la direction du train. Aux Etats-Unis, où l'on fait les choses de façon toujours particulière, on volt circuler des trains d œufs. Dernièrement, la Compagnie de Salinas (Etat du Kapsas), qui se charge ae la conrerva- tion des matières alimentaires et de leur trans port sur les marchés do consommation, expédiait sur Sprinfield (dans l’Etat de Massachusetts) un train composé seulement de 10 wagons glacières contenant ohaoun 450 caisses d'œufs. Tous ces œufs avaient été achetés dans les environs de Saunas, et ils sont arrivés en parfait état de con servation. Entre pères «le famille : — Et votre fils, travaillo-t-il? — Pas du tout : c’est un paresseux fieffé, n a do goût que pour l’escrime. — Il sera plus tard un brave à trois poils. — Oui, mais il les aura dans la main l Jadis et Aujourd’hui. Du Moniteur de l’Oise : Une petite manifestation de sympathie franco-américaine a eu lieu lundi malin au {“ . «vu!® « u .J jo fe 1 a . r_pNu Kinley, chargé (de remettre au Présidênrdë la République française, de la part du Pré sident de la République des Etats-Unis, le premier des 50.000 dollars d’or, dits « dollars La Fayette », frappés en mémoire du secours apnorté jadis par le général français aux colons américains combattant pour leur indépendance. Les compliments d’usage, les tradition nelles assurances de cordiales relations ont été échangés entre les représentants des deux gouvernements, au moment de la re mise de ce petit cadeau. Mais il est fâcheux qu’un moment d’expansion n’ait pas révélé les réflexions qu’ont pu faire, chacun à part soi, les deux interlocuteurs au cours de leur conversation officielle. ( A un peu plus d’un siècle d’intervalle, l’événement historique qui s’était déroulé dans l’Amérique du Nord se reproduit dans l’Afrique du Sud. Ici comme là, une poignée d’hommes héroïques combat contre toute une nation de trafiquants impitoyables. Dans le fait môme du colonel de Villebois-Mareuil allant mettre, comme jadis La Fayette, son épée au service des opprimés, on trouverait un argument en faveur de la thèse du per pétuel recommencement des choses d ici- bas. Une différence existe pourtant. Na guère la France élait intervenue, au nom de la liberté, en faveur des victimes de l’An gleterre. Aujourd’hui, la France assiste, im passible, à l’écrasement d’un peuple faible, de qui le seul crime fut de posséder un ter ritoire dont le sol ôtait semé de pépites d’or, et, tandis que s’accomplit cet acte de pira terie, la France et l’Amérique, cette der nière ôtant devenue une des plus puissantes nations du globe, se congratulent pour leurs victoires d’antan. Depuis cent vingt ans, l’humanité a fait du chemin. Elle est devenue pratique, sage Form ation de la classe 1800. La session des conseils de révision, qui, ainsi que nous l’avons auuoncô, commencera le 19 mars, devra être close loi «juin au plus tard. En outre, les préfets pourront consacrer dix journées supplémentaires, du I*r au 10 juin, pour les séances de régulari sation. Les conseils de révision devront se mon trer particulièrement attentifs à éliminer les jeunes gons d'une constitution peu robuste. L’attention des conseils do révision est appelée sur les hommes dont l’aspect ferait soupçonner les symptôme de la tuberculose ou une affection quelconque des organes thoraciques. Pour les cas douteux, la déci sion pouria être remise à la lin des opéra tions. r L’usagedel’atropinepour faciliter l’exam en des parties profondes de l’œil est autorisé. Les conseils de révision départementaux chargés de statuer sur les demandes de dis pense à lürejie^souüen de famille se réuni- CIIROiMOliE DÉPARTEMENTALE W o les de M .6 i. les Béputés de l'O ise. St'ance du vendredi 2 mars. Scrutin sur le renvoi à la commission de l’armée de la proposition de loi do M. Mas- sabuau, tendant â supprimer pour l'anuée 1900 les appels de réservistes et de territo riaux. La Chambre des députés a adopté. Ont voté pour : MM. Baudon, Chevallier, Chopinet, Gaillard et Noël. A voté contre : M. Rendu. Scrutin sur l’ordre du jour de MM. Malas- pina et Dos, après la discussion do l’inter pellation de al. Lasies sur les illégalités commises à l’égard des inculpés, des accusés et des condamués de la Haute-Cour et sur les procédés policiers employés par le gou vernement, ordre du jour ainsi conçu : i La Chambre, approuvant les actes et les décla rations du gouvernement, passe à l’ordre du jour ». La Chambre des députés a adopté. Ont volé pour : MM. Baudon, Chopinet, Noël et R e n d u . . . Ont voté contre : MM. Chevallier et Gail lard. A l’Exposition. C’est le 28 février qu’aurait dû expirer le délai accordé aux exposants pour introduire Le département de l’Oise a l’Exposition universelle. Nous avons publié dans notre précédent numéro la liste des exposants de notre ar rondissement à l ’E x p o s i t i o n universelle : voici maintenant celle des exposants du reste du département. Amiot et Bariat, constructeurs, Bresles. — Machines agricoles. Association des Comptables, Beauvais. __ Graphique. Bajac (Antoine), Liancourt. — Machines agricoles. Balny (Jules"), Vauroux. Mémoires. culners, etc _____________ Balny (Julos), Vauroux. — Mémoire, mala die pommes de terre. Bédier (Nicolas-François), Choisy-au-Bac. — Emaux sur cuivre, etc. Boissy (Léon-Louis), instituteur, Colan- court. -— Monographie locale. A. Bonamy, Saint-Just-en-Chaussée. — Fi lets de pèche. A. Bonamy, Saint-Just-en-Chaussée. — Ma chines pour bonneterie. Brébanl-Croiizet, manufacturier, Môru. — Blanc de Môru. Briet (Auguste-Charles), I’ierrefonds. Appareil de diffusion pour cidre. Brocard, piésident de la Société de secours, mine Labié. Beauvais. -- Un tableau. Cayeux (Georges), Compiègne.-i Bouveiies articulées, pièges, trappes, piquets en fer pour clôtures. J. Cqmmuneau et fils, manufacturiers, Beau vais. — Couvertures. Delafraye (A ), corroyour, Marissel. Courroies cuir. Delayon père, fils et C'8, Beauvais. -- En grais. Delie (Valérie), instituteur, Estrées-Saint*» Denis. — Monographie agricole. Douin (Jean-Mario), agriculteur féculier, Sacy-le-Graud. — Variétés de pommes de leri e. Douin (Jean-Marie), président du Syndical Oiatid. Muuo^rapliia n^pioola. * Dupont (Henri), instituteur, Saiut-Just-ea- Chaussée. — Etudes monographiques. Gallet (Eugénie), herboriste, snge-femme, Saint Just-des-Marnis. — Herboristerie. G réber (Charles), Beauvais. — Céramique. Gréber (Charles), Beauvais. -- Vases gréâ flammés. Ilainsselin (Gustave), président de la Société do secours mutuels, St-Just-en-Chaussée. — Un tableau. Hennequin (Louis-Augusto-Anatole), Com- piègno. — Horlogerie électrique. Kimo (Paul), Saint-Charles. — Feutre en pièces. Leclerc (Jules), Beauvais. — Machines agri coles. Leroy fils, Fresneaux-Montchevreuil. — Ma- chinos, outils pour boulons. Murchan-Hébert, Andeville. — Boutons et tabletterie. M artin (Ambroise-Alexandre), instituteur, ^ Mortemer. — Monographie locale. Noël (Léopold), doctr en médecine, Noyers- Saint Martin. — Un télégraphe typogra phique. Rousseau (Alexandre), herboriste, St-Just- des-Maruis. — Herbier médicinal. Rouyer (Jean), Canny-sur-Thérain. — Op tique. Société coopérative de battages, Monlreuil- t sous-Brôche. — Un tableau. Vaillant (Faul-Emile-Alexandre), institu teur, Piainval. -- Monographie locale et doux plans. -.. .r, Les Championnats nationalise de Tir. Le 17e Championnat de France, le 12* Cham pionnat de la Jeunesse et 9° Championnat de FEUILLETON LE PETIT-FILS DK D’A R T A G N A N A- S1RVES & A. S1ÉGEL , — Ma situation n’est pas positivement 3 '‘jue, mais elle n’a rien, non plus, de "jouissant. Est-ce que l’aimable fée qui m’a •souvent protégé, ce'le que j’ai snrnommée “••uaine de Bonne-Chance, cesserait de “ accorder son aide? On le dirait presque, voici un fâcheux début. Je trouve le “ojen, en arrivant, de contrarier tous les j*J>rices du tsar. Si c’est comme cela que je J pronds pour conquérir ses bonnes KtiÜ8.8’ le Premler Consul n’aura pas à se '••citer du choix de son envoyé, et je pour- » personnellement dire un adieu définitif pauvre pension. «Ah! mon bon et cher Dimilri I ponr- L .. n® m’as-tu pas informé de toutes ces ^ ’cularitôs, pendant les quelques joura * S £ S S r i que nous avons voyagé de compagnie?... Mais voilà I... ces amoureux sont tous les mômes... il a préféré me parler de sa bien- aimée... Conversation intéressante, poé tique, je l’avoue, mais qu’il eût bien dû interrompre par de légers aperçus sur un tas de choses moins gracieuses, mais infini ment plus pratiques, telles que, par exem ple, le règlement concernant les rencontres avec le tsar, l’indication des principaux mots prohibés, les goûts de Paul I*r en ma tière de chapellerie, et autres détails qui, je le vois bien à présent, sont beaucoup plus graves que je ne l’aurais cru. « Eh bienl d’Artagnan, je te félicite, mon brave ami. Tu as fait là une suite de jolis coups, et te voilà en belle posture pour ob tenir, aussi promptement que tu le désires, une audience du tsar I Madame de Bonne- Chance, ô ma douce fée, est-il bien vrai que vous m’abandonnez? Les doléances tragi-comiques du Gascon furent interrompues par la réapparition de l’agent de police, introduisant Kapiof. — Enfin, s’écria d’Artagnan, vous voilà, monsieur ! J’espère que vous venez m’an noncer que je suis libre I — Pas encore, monsieur. J’ai le regret d’être obligé de ne vous inviter à sorlir d’ici que pour me suivre encore. — Vous suivre où ? — Vous le saurez quand nous serons ar rivés, répondit Kapiof d'un ton grave. — Diable 1 se dit d’Artagnan inquiet, est- ce que ceci deviendrait sérieux ? Il suivit avec docilité l’aide de camp jus qu'à un palais nouvellement construit, qui lui parut superbe. De nombreux officiers et soldats circu laient autour de ce palais, A chaque porte duquel était placé, immobile, un faction naire. — Ceci, pensa d’Artagnan, pourrait bien être la résidence du gouverneur militaire, de M. de Pahlen, qui, m’a-t-on dit, est un des principaux personnages de Pétersbourg. Est-ce que, véritablement, on irait jusqu à me faire un procès? Il n’y aurait pas do quoi rire, car un procès devant un tribunal militaire, c’est e icore plus effrayant que de vant des magistrats civils. Ah ! mon pauvre d’Artagnan, dans quel guêpier tu t es fourré I L aide dô camp, évitant l’entrée princi pale, le fit passer sous une petite porte basse conduisant à un vestibule sombre au bout duquel était un escalier assez étroit, dans lequel tous deux s’engagèrent. — C’est ici, dit Kapiof, quand ils eurent atteint le palier du premier étage. Une sentinelle, placée devant une porte de peu d’apparence, s’effaça respectueuse ment devant l’aide de camp. D’Artagnan, suivant toujours ce dernier, pénétra dans un premier salon, dans un se cond, puis dans un troisième, tous plus somptueux les uns que les autres, à tel point qu’il fit cette réflexion : — Si nous sommes chez Son Excellence fogô0UVernear’U fa°lC0Qveni^(^u’i, 681 bi6n Enfin, dans (e troisième salon, Kapiof s arrêta et, mettant la main sur l’épaule du Gascon, lui dit : — Préparez-vous, monsieur, à paraître devant le tsar. — Devant le tsar 1 pensa d’Artagnan stu péfait. Et mot qui, depuis ce matin, me creusais la (ôte à chercher le moyen d’arri ver jusqu’à lui le pins tôt possible ! Ce moyen, o’w t encore me benne We, .nütdwne de Bonne-Chance, qui me l’a procuré. Seu lement, elle a pris un travestissement... ce qui fait que je ne l’avais pas reconnue, dé guisée en fée Guignon ! Allons, je parais de vant Paul sous de fâcheux auspices. C’est ici qu’il faut montrer de la présence d’esprit. 0 mon aïeul, glorieux et malin mousque taire, inspire-moi 1 XXII LA PREMIÈRE ENTREVUE DE PAUL 1er ET DE D’ARTAGNAN Kapiof alla jusqu’à un certain endroit d’un mur où aucune porte n’était apparente. Il appuya sur un ressort mystérieix. Le m ur s’entr’ouvrit, et se reforma a issilôt derrière notre héros et son guide. D’Artagnan venait d’entrer dans la cham bre à coucher de l’empereur. Un personnage se retourna au bruit. C’était un homme de petite taille, et ce pendant majestueux, très laid avec sa tête chauve, son nez prodigieusement retroussé, son regard qu’il voulait rendre dur. Sympathique pourtant dans sa rudesse, laquelle semblait une exagération de sa loyauté, de sa franchise naturelles. Il était chaussé de grandes bottes munies d’éperons, et vêtu à la prussienne, comme s’il eût mis une certaine coquetterie à re produire autant qu'il était en son pouvoir l’itoage du Grand Frédéric. Dès qu’il s’aperçut qu'il n’était plus seul, il se hâta de couvrir son crâne dénudé d’un gigantesque tricorne. — Sire, dit Kapiof, après s’élre profondé ment inolinô devant loi» voici monsieur d’Artâgnan, que Votre Majesté a exprimé le désir de voir. Paul s’approcha de d’Arlagnan, et, comme le Gascon était d’une taille sensiblement su périeure à la sienne, il se haussa sur la pointe des pieds pour le dévisager à son aise. Sa physionomie, jusque-là sévère, s’adou cit graduellement au point do prendre une expression presque tendre. Mais, honteux sans doute de ce qu’il con sidérait comme une faiblesse, il imprima aussitôt à son visage une dureté voulue, et, s’adressant à Kapiof : — Allez I dit-il d’une voix rude. D’Artagoan s’attendait à ce que le tsar lui adressât la parole dés que l’aide de camp les aurait laissés seuls. Il n’en fut rien. L’empereur, en proie à une émotion vi sible, se mit à marcher à grands pas dans la chambre. H s’arrêta devant une fenètro, l’ouvrit et aspira une large bouffée d’air. Puis il vint â une tablo sur laquelle était posée une tabatière garnie de diamants, prit une prise de tabac et, sans prononcer un mot, examina encore une fois d’Artagnan, qui se tenait devant lui, incliné respectueu sement, avec celle grâce parfaite qui était un des signes distinctifs do son élégante et aristocratique personne. Enfin, la bouche du tsar s’ouvrit et, len tement, ces mots en tombèrent : — D’Artagnan I vous vous nommez bien d’Artagnan ? — Oui, sire. — Etes-vous parent du brave officier do ce nom. mort pendant notre séjour à Paris, il y a vingt an»? — Cet officier élait mon père, sire. — Ton pêrol s’écria Paul en lui saisis sant la main, pour l’attiier à lui et pouvoii lo contempler do plus près... oui... tu di< vrai... je retrouve ses traits dans les tiens!.! Ton père élait une âme loyale, un cœur dé voué comme on en rencontre bien peu hélas !... S’il vivait encore et que j’eusse le bonheur de I avoir auprès de moi, il serait, après moi, l’homme lo plus puissant de mon empire. Si tu as les sentiments de ton père comme tu as son visage, sois le bienvenu, d Artagnan. D’Artagnan se laissa tomber à genoux et baisa longuement la main que Paul conti nuait à lui abandonner. Soudain, l’empereur tressaillit. \ Lo pli qui avait disparu do son front s’v recreusa, profond, terriblo. — Relovez-vous, monsieur, dit-il d’une voix qui n avait plus rien de doux. D’Artagnan se releva, pensant : « Le voilà bien tel que mo l’a dépeint •pllel, changeant commo l ’o n d e , tout à 1 heure paternel ot plein de bienveillance, à présent sombre, redoutable, et pareil à Ju piter prêt à lancer la foudre l... » L’empereur reprit, d’un ton brutal • — Vous no ressemblez pas en toutàvolrô pcrel .. Il savait, lui, le respect que l’on doit aux souverains et aux princes, tandis que vous avez manqué gravement à celui que vous devtz au tsar 1 — Que Votre Majesté me pardonne... jignorais... — Silonco, poussière I... fit Paul dam un rugissement... rouviens-loi que tu n’es una pouwiire, et que je suis tout, moi I.. M «uterej,

71 Année. — JV“ /*? JOURNAL DEbmsenlis.com/data/pdf/js/1899-1900/bms_js_1900_03_08_MRC.pdfJppel des Pères Assomptionnistes. Le tribunal a confirmé le jugement, con- ----- e

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Page 1: 71 Année. — JV“ /*? JOURNAL DEbmsenlis.com/data/pdf/js/1899-1900/bms_js_1900_03_08_MRC.pdfJppel des Pères Assomptionnistes. Le tribunal a confirmé le jugement, con- ----- e

71" Année. — JV“ /*?

A B O N K E W E N T S. , , , Département Antre*

M 1 A rronduiem ent d a FOU». Dipartemento.

Un » n l S f r . U f r . 16~fr.S i x m o i * . . . 6 f r .^ 6 f r . 8 f r .I r o i » m o is * 8 f r . * 8 5 0 4 f r .

ON S'ABONNE :A fienlis, a u x b u re a u x d u Jo u ru a l, 0 e t 11, p laoede

l'Hôtel-de-Ville, c h e r tou» les lib raires d u déparlem ent, et dan» tou» le» b u re a u x de poste de F rance e t d ’Algérie!

L 'abonnem ent est payable d ’avanee. Il n ’est jam ais Interrompu e t es t considéré com m e renouvelé , lo rsq u ’à l’expiration on n e doone pas contre-ordre .

Paraissant le Dimanche et le Jeudi. Jeudi 8 Mars 1900.

JOURNAL DEC O U R R IER D E L’O ISE

B U R E A U XRi‘(|jieiioti et A dm inistration,

9 e t 11, pince do l'HAlel-de-Ville, à Sonlls.

L t J o u rn a l dk Skvi.is est i l ix ig n t p o u r p u b lie r d a m l a r ro n d i sen ten t les In sertion s ju d icia ires.

l’iilX DES INSERTIONS :Annonces : la ligne, o . i ü c. Réclam es :1a ligne, 0 ,40 c.

Faits d ivers la ligne, 0 ,50 c.Ou n accepte pas d ’insertion au-dessous de 1 fr.

I.es annonces, réclam as, e tc ., concernant P aris et le* D épartem ents sout reçues d irectem ent a u x b u reau x d u Jou rua l.

B U L L E T I NS e n t i s , 7 M a r s .

P e u s ’e n e s t f a l l u q u e l a s é a n c e d e lu n d i, à l a C h a m b r e , n o u s d é l i v r â t d u C abinet d e « d é f e n s e r é p u b l i c a in e » . S a n s dou te , M . M i l le r a n d a v a i t r é u s s i à f a i r e r e n v o y e r à u n m o is l ’i n t e r p e l l a t i o n q u e M. le c o m te d ’A u l a n v o u l a i t l u i a d r e s s e r gur la c r o ix d ’h o n n e u r in d é c e m m e n t d é ­cernée a u c o u t u r i e r J a c o b , d i t P a q u in . Mais q u a n d e s t v e n u e l a d i s c u s s io n d e s a rtic le s d u b u d g e t d e l a m a r in e , i l a b ie n fa llu , à p ro p o s d u t r a i t e m e n t d u p e r s o n ­nel d e s b u r e a u x , q u e M . d e L a n e s s a n sub ît l ’i n t e r r o g a t o i r e d e M . G e o r g e s B e rry a u s u j e t d e l a p a r t i a l e im p u n i t é dont a b é n é f ic ié J u d e P h i l i p p , c e t e s c r o c doublé d ’u n e s p io n , q u i a m is à p r o f i t s o n sé jou r d a n s l e s b u r e a u x d e la r u e R o y a le pour o f f r i r à l ’a m b a s s a d e d ’A n g l e t e r r e des r e n s e ig n e m e n t s s u r l e s l i v r a i s o n s faites a u x B o e r s p a r l e c o m m e r c e f r a n ­çais. M M . C a m il le P e l l e t a n e t P o u r q u e r y de B o ie s e r in o n t d u r e m e n t s o u l ig n é le s rep ro ch es m é r i t é s p a r M . d e L a n e s s a n pour s a c o m p la is a n c e à f e r m e r l e s y e u x gur les e x p lo i t s d e J u d e P h i l i p p , e t m ê m e à fa v o r is e r s a f u i t e . L a s i t u a t i o n d u m i ­n istre d e v e n a i t m ê m e s i c r i t i q u e , q u e M. W a ld e c k - R o u s s e a u e s t i n t e r v e n u e n p erso n n e , n o n p o u r j u s t i f i e r s o n c o l l è g u e , mais p o u r p o s e r l a q u e s t i o n d e c a b in e t . E t l ’o n a l l a i t p a s s e r a u v o t e , q u a n d M. C a m ille P e l l e t a n a p r o p o s é , a u l i e u d e la r é d u c t io n d e c e n t f r a n c s d e m a n d é e p a r M. G e o rg e s B e r r y à t i t r e d e b l â m e , u n e réd u c tio n d e c in q c e n t s f r a n c s e x c lu s iv e de to u t b lâ m e , m a is i n d i c a t iv e d e s m e ­nues à p r e n d r e c o n t r e c e r t a i n s f o n c t io n ­naire». M . d e L a n e s s a n a d é c l a r é a c c e p t e r cette s u b t i l i t é b o u f fo n n e , q u i a é t é r a t i ­fiée p a r 4 8 8 v o ix c o n t r e 2 0 . O u c e v o t e n’est p a s e x p l i c a b l e , o ù i l s ig n i f ie q u e la Chambre n e b lâ m e p a s l ’i n a c t io n d u m i ­nistère d e v a n t l e s m a n œ u v r e s t r a î t r e s s e s de l ’e s p io n P h i l i p p . M a is q u e p e n s e r d u m inistre d e l a m a r in e q u i s e l a i s s e t o u r à tour a c c a b le r , p u is r e p ê c h e r s a n s p l u s d e vergogne, e t d u C a b in e t q u i s e s o l id a r i s e avec lu i , e t e n f in d e c e C a m i l le P e l l e t a n qui se f a i t a in s i l e t e r r e - n e u v e d e s g e n s ou’il n o y a i t t o u t à l ’h e u r e ? C ’e s t b e a u , l a fidélité T o u te f o is , o n s e d e m a n d e q u e l l e autorité i l r e s t e m a i n t e n a n t a u m i n i s t r e delà m a r in e p o u r d i r i g e r s e s s e r v i c e s , e t quelle a u t o r i t é i l r e s t e a u G o u v e r n e m e n t pour d i r i g e r l e s a f f a i r e s d u p a y s 1

C ette s é a n c e d e l a C h a m b r e , q u i m i t un i n s ta n t l e s d e s t i n é e s d u m i n i s t è r e e n péril, a e u p o u r e f fe t d ’e m p ê c h e r M M . W a ld e c k -R o u s s e a u e t M o n is d e s e r e n d r e auprès d e l a c o m m is s io n s é n a to r i a l e d’a m n is tie , q u i p r é t e n d c e p e n d a n t n e p a s itatuer s u r l e n o u v e a u p r o j e t g o u v e r n e ­mental a v a n t d ’a v o i r e n t e n d u l e s m i n i s ­tres. C’e s t u n n o u v e a u r e t a r d a p p o r t é à l’a b o u tis se m e n t d e c e t t e a f f a i r e , m a is combien d ’a jo u r n e m e n t s n ’a - t - e l l e p a s déjà s u b is ? C a r i l n e f a u t p a s o u b l i e r q u ’i l •ag it t o u j o u r s d e l ’a m n i s t i e q u i f u t v o t é e par la C h a m b r e e n 1 8 9 8 , e t q u i n e f u t jamais r a t i f i é e p a r l e S é n a t , t a n t l e s m i ­nistères s u c c e s s i f s y i n t r o d u i s i r e n t d e rem an iem en ts e x t e n s i f s o u r e s t r i c t i f s . Pour l ’i n s t a n t le n o u v e a u p r o j e t r a s s u r e 1m d r e y f u s a r d s , p u i s q u ’i l c o n f è r e l ’i m p u ­nité à Z o la , à R e i n a c h , à P i c q u a r t . R ia is li 8 a r r ê t e n t s e s e f f e ts , e t c ’e s t e n q u e l ­que s o r te u n e a m n i s t i e u n i l a t é r a l e , p u i s - qno, p a rm i l e s v i c t im e s d e s c o n f l i t s s u r ­venus d e p u is d e u x a n s e t p l u s , e l le f a v o r i s e les am is d e D r e y f u s e t e l l e e x c lu t s e s a d ­versaires. C e la j u g e c e n o u v e l e x p é d ie n t , i n n a r i e n d e c o m m u n a v e o l ’é q u i t é o u 1» ju s t ic e d i s t r i b u t i v e .

La C h a m b re d e s a p p e l s c o r r e c t i o n n e l s de la S e in e a , d a n s s o n a u d ie n c e d ’h i e r , Vendu s o n j u g e m e n t d a n s l e p r o c è s e n Jppel d e s P è r e s A s s o m p t io n n is te s . L e tribunal a c o n f i r m é l e j u g e m e n t , c o n -

---------------- e P è r e à 1 6 f r . d ’a m e n d e .

T o u te f o i s l e t r i b u n a l l e u r a a c c o r d é le b é n é f ic e d e l a lo i d e s u r s i s , m a is i l a m a in t e n u l a d é c is io n p r o n o n ç a n t l a d i s s o ­lu t i o n d e l a C o n g r é g a t io n .

R I. C h a m b e r l a in v i e n t d ’a d r e s s e r a u x p r e m i e r s m i n i s t r e s I l e s g r a n d e s c o lo n ie s a n g la i s e s u n m e s s a g e o ù i l l e u r d e m a n d e c o m b ie n d ’h o m m e s i ls p o u r r a i e n t m e t t r e à s a d i s p o s i t io n p o u r l e S u d d e l ’A f r iq u e , a u c a s o ù le s t r o u p e s i m p é r i a l e s d e v r a i e n t ê t r e e n v o y é e s a i l l e u r s . L e c h e f d u Colo­n ia l Office o ffre d e p r e n d r e à l a c h a r g e d e l a m é t r o p o le l ’é q u ip e m e n t , l e t r a n s ­p o r t e t l a s o ld e d e s h o m m e s q u i f o r m e ­r a i e n t c e s c o n t in g e n t s c o lo n ia u x . F a u t - i l v o i r e n c e s m e s u r e s e x t r a o r d i n a i r e s u n e c o n f i r m a t io n d u d e s s e in q u ’o n p e r s i s t e à p r ê t e r a u x d i r i g e a n t s d e l a p o l i t iq u e a n ­g l a i s e , e t q u i c o n s i s t e r a i t à t o u r n e r c o n t r e l a F r a n c e l ’e f f o r t d e l ’im p é r ia l i s m e i n s a ­t i a b l e ? S i r H e n r y C a m p b e l l B a n n e r m a n n , l e leader d u p a r t i l i b é r a l , c o n f ia i t h i e r e n c o r e à u n r é d a c t e u r d e Y Echo de P aris q u e « l e s p i r e s é v e n tu a l i t é s » s o n t a u b o u t d e l ’a t t i t u d e q u e l ’A n g l e t e r r e r e ­p r o c h e à l a F r a n c e . E t le M atin n ’h é s i t e p a s à é c r i r e q u e « le p lu s s û r m o y e n d e s a u v e g a r d e r l a p a ix e s t d e h â t e r , s a n s p e r d r e u n e h e u r e , u n e m i n u t e , n o s p r é ­p a r a t i f s d e d é f e n s e e n c a s d e g u e r r e n a ­v a l e ; c ’e s t d e s u p p r im e r im m é d ia te m e n t c h a c u n e d e s e s r a i s o n s q u i e n g a g e n t n o s v o i s in s à u n e c o n f ia n c e im m o d é r é e d a n s l e u r f o r c e e t d a n s n o t r e f a ib le s s e » . Q u a n d d o n c u n e p a r o l e a u to r i s é e n d u s f ix e r a t - e l l e s u r c e q u e n o u s a v o n s à c r a i n d r e d e 1 A n g l e t e r r e , e t à e B p é re r d e n o u s - m ê m e s o u d ’a u t r u i ?

A u S u d - A f r i c a i n , l ’o n e n e s t à l a p é ­r io d e d e s p r é p a r a t i f s ; le s d e u x a r m é e s s o b s e r v e n t e t p r e n n e n t l e u r s p o s i t io n s e n v u e d ’u n c h o c p r o c h a in . E n a t t e n d a n t , l e p r é s i d e n t S t e i j n a f f i rm e f o r m e l l e m e n t l a v o lo n té d u p e u p le o r a n g i s t e d e c o n t i n u e r a l i e r s a c a u s e à c e l le d e s e s f r è r e s d u T r a n s v a a l ; d ’a u t r e p a r t , l e s o u lè v e m e n t d e s A f r i k a n d e r s d u C ap e t d u N a t a l s ’a c ­c e n t u e e t s e g é n é r a l i s e . I l n ’y a u r a i t r i e n d ’e x t r a o r d i n a i r e à c e q u e b i e n t ô t le m a r é ­c h a l R o b e r t s a i t à f a i r e fa c e d e d e u x c ô té s à l a f o i s . C e la s e u l s u f f i r a i t à e x p l iq u e r l e s a p p r é h e n s io n s d e M . C h a m b e r la in r é v é l é e s p a r l e s c o m m u n ic a t io n s s e c r è t e s d o n t n o u s p a r lo n s p lu s h a u t .

I N F O R M A T I O N SLes républicains progressistes.M. K rantz , en p ren an t possession, h ier, de la

p résidence du g roupe progressiste de la C ham ­bre , a p rononcé u n im portan t d iscours.

L’o ra teu r fait l ’éloge de M. M éiineet constate le d anger p ou r la République d ’u ne politique de rep résa illes e t de haine.

M. K rantz dénonce le parti collectiviste comme é ta n t le p rincipal ennem i de la R épublique.

L o ra te u r rép rouve le nationalism e; il cons­ta te que 1 heu re est g rave, en dedans e t en dehors de la frontière.

Il te rm ine en recom m andant l’union de tous les répub lica in s , afin de form er u n v ra i m inis­tè re q u i pu isse d o n n e r a u dedans l’apaisem ent e t a ttire r d u deh o rs le respect d u m onde.

Les grév istes chez le m inistre.M. Caillaux, m in is tre des finances, a reçu lundi

m alin les délégués des ouvriers g rév istes de la m anufac tu re des tabocs de Lille.

Le m in istro leu r a déc la ré qu’il ferait d ro it à oerta iues de leu rs revendications, et a prom is d e x am in e r les au ire s , notam m ent la question de la re tra ite p roportionnelle.

L a grève de C arm aux.L a Com pagnie m in ière annonce q u ’il ne lui es t

pas possible d ’accepter le nouvel a rb itrag e p ro ­posé p a r le com ité des ouv riers grév istes, q u i proposaien t de soum ettre le différend à M. W al­deck-R ousseau .

A propos d ’une décoration.Le com te d ’Aulnn, député de la D rôm e, avait

écrit a u p résiden t d u conseil, pour le prévenir q u ’à la séance de lund i dern ie r, il dem anderait à ad re sse r une question a u gouvernem ent, parti­cu lièrem ent au m in istre du com m erce, su r la liste dos prom otions dans l’o rd re de la Légion d ’h o n n eu r, récem m ent parues. M. le com te d’A ulan

vise no tam m en t la décoration accordéo à M. P a- q o in , co u tu rie r, rep résen tan t d ’une com pagnie anglaise on F ranco . y *

. Lundi, la C ham bre a a jou rné cotte queslion à u n m ois.

Election d ’un député.Un scru tin de ballottage a ou lieu dim anche à

T royes, p o u r l ’élection d ’un député :^ oMo- A r,bo u in » rad ical socialiste, a été é lu p a r u .doo voix.

5.003 élec teu rs , s u r 11.300, n ’ont pas pria p a rt au vote.décéd é81’ 5’ ’1 do rem placer M. D u lre ii, rad ical,

Jo u rn a l d isparu .Le jo u rn a l le P e tit C aporal annonco sa d isp a ­

r itio n d ans les te rm es su ivan ts :“ ’®8t Pas sans reg re ts que, ap rès avoir

lu tté p. n d a n t p rès d un an p our reh au sse r le } ï ï ° d? ,1c.et o rKano bonapartiste et sou ten ir les idées p .éb isc la ire s si populaires en Franc?, nous nous voyons ctiu t-a iu ts d 'abandonner no tre œ uvre devant le m an q u e de cap itaux . »

Le ■ fo rt » C habrol.ipôîü’r i J ’a rs®n.a l ,d“ fort Chabrol vient d ’ê tre transfé ré a u b r ic -à -b ra c do la ru e des Ecoles, où l on va p a r lo ts le m ettre aux enchères.

Il est dou teux que cette collection de pistolets

des p r ix “ levés8 ïa la E *“ s e ld e M r"b'" e s a tte igne

Les am ateu rs do cu rio sités de ce genre devien- n e n t d e p lu s en p lus ra re s . Personne n ’est encore « V i s i t e r les « re liques » d u fort Chabrol e t les gard iens d u bric -à -b rac , dans leu rs confidences, reg re tten t le beau tem ps où l’on se batta it p ou r la m alle à Gouffé e t le p o rte -c igare de P ra n z in i.

La ehasse a u x diplôm es.Le J o u rn a l officiel a publié u n avis te rrib le ­

m ent suggestif, i l y est d it :

S “ C03 C0UÏ S P °n r ving t em plois do com m is- rédac teu r d an s les bu reau x de la Préfecture de la n r in !L a u ra .UxU le 3 m al 1909- Sont adm is àŒ a®. à c e .concour8 •’ les licenciés en d ro it, è s-le ttro s o u ès-sciences ; les docteurs en m édecine; les anciens élèves des Ecoles poly­technique, cen tra le , norm ale supérieure , navale e t de S am t-C yr ; les élèves diplômés de l’Ecole des chartes e t de 1 Ecole des sciences politiques, n a y an t pas d épassé l ’âge de tren te ans. »

On voit com bien l’av en ir dev ien t do plus en p lus briffant p ou r ceux qui consum ent une partie d e le u r jeu n esse à poursu ivro la conquête de d i­plôm es qui fin issen t p a r leu r perm ettre de con- la0 Seine !Ur graU0-Pa Pler à la P réfecture de

P réparatifs anglais.

v ient do fairfl savoir aux £ î £ ? . « e s lDues Peu , ils recevrontu n certa in nom bro d officiers in struc teu rs an ­g lais, q u i m e ttro n t les ind igènes à m ôm e de -se Œ u f à g ?,e.rr î considérée comme trèso cM t 80,1 a08 i A fghanistan, soit dans le

L é » iiiTù im i e s m u io n s o u i p iu im » tu u w id u l assistance e t le u r collaboration p our ren d re effec­tive 1 arm ée indigène de 70.000 hom m es qui va être levée, p a r ce m oyen, a u nord-ouest de l’iu doustan .

Un Discours de ï ï . Deschanel.D im a n c h e , M. P a q l D e sc h a n e l a p r i s la

p a ro le à C h a r tre s e t à N o g e n t- le -R o tro u , d a n s u n b a n q u e t q u i lu i é ta it o ffe r t à l ’o cca ­s io n d e so n é le c tio n à l ’A cad ém ie fra n ç a is e . N i d a n s l ’u n e n i d a n s l ’a u t r e d e c e s v ille s , le p r é s id e n t d e la C h a m b re n ’a so n g é à fa ire u n M an ife ste o u u n e œ u v re d e p o lé m iq u e . M a is i l p o u v a it n a tu re l le m e n t s ’e m p ê c h e r d e d é v e lo p p e r q u e lq u e s v u es p o lit iq u e s ; e lle s s o n t, co m m e il a r r iv e to u jo u rs a v e c lu i , p le in e s d e ju s te s s e d a n s l e u r e n s e m b le ; c e r­ta in e s m é r i te n t p a r t ic u l iè r e m e n t d ’é t r e m é ­d ité e s .

A N o g en t, n o ta m m e n t, M . D e sc h a n e l a m o n tr é q u ’i l n ’é ta i t p a s p e ss im is te ; fa is a n t a llu s io n a u x p ro g rè s r é a l is é s p a r n o tr e a r m e ­m e n t , a u x re s s o u rc e s f in a n c iè re s q u e n o u s p o u v o n s t ro u v e r , a u x a ll ia n c e s q u e n o u s a v o n s c o n tra c té e s , i l a te n u à p ro c la m e r h a u te m e n t s a foi in v in c ib le d a n s les d e s ­t in é e s d u p a y s . N u l n e s a u ra i t l ’e n b lâ m e r . C e s o n t là d e s ch o se s to u jo u rs b o n n e s à r é ­p é te r , c a r la d é f ia n c e e t le d é c o u ra g e m e n t a m è n e n t d e s h u m il ia t io n s e t d e s d é sa s tre s .

M ais , q u a n d il a p a r lé d e n o t r e s itu a tio n in t é r ie u r e , M . D e sc h a n e l s ’e s t v u c o n tr a in t d e m e t t r e de3 o m b re s à so n ta b le a u . U ne c h o se p o u r r a d im in u e r le rô le a u q u e l n o u s a v o n s d ro i t d a n s le m o n d e ; n o tre in s ta b i l i té g o u v e rn e m e n ta le . L es h o m m e s q u i a r r iv e n t a u p o u v o ir n ’o n t ja m a is p o u r e u x la d u ré e , le te m p s , s a n s le q u e l n u l le p o lit iq u e n ’e s t p o ss ib le ; d è s q u e l ’u n d ’e u x c o m m e n c e â p o s s é d e r u n e ré e l le in f lu e n c e e t u n p re s tig e m o ra l , to u s ses a d v e r s a ir e s n e s o n g e n t p lu s q u à le c a lo m n ie r , à le d é s h o n o re r , e t i l su c ­co m b e b ie n tô t so u s le s co u p s d e l ’e n v ie . E lle e s t la v é r i ta b le g a n g rè n e d e n o tr e é ta t po­l i t iq u e . *

L a re m a rq u e e s t to u t à fa it ju s te . M ais q u e

rf a ir e p o u r g u é r i r ce m a l ? Q u e l m o y e n s e ra -? e r p o u r c h a n g e r n o s m œ u rs à c e t é g a rd ?

D e sc h a n e l n ’e n a r ie n d i t . .N o u s a u r io n s a im é à l ’e n te n d re i n d iq u e r les re m è d e s d 'a u ­t a n t p lu s q u e s o n d e r le s p la ie s n e d o it a v o ir d a u t r e b u t q u e d e d é c o u v r ir la m a n iè r e de le s p a n s e r . M ais ce so n t d e s p ro b lè m e s in f i­n im e n t d é lic a ts e t co m p lex es q u i f o u rn ir a ie n t m a t iè r e â d e s v o lu m e s . M . D e sc h a n e l n e p o u v a i t d o n c s o n g e r à les a b o rd e r d im a n c h e .

o t r a i s o n n a b le . E lle n e se la is s e p lu s a l le r a u x e m b a l le m e n ts i r ré f lé c h is .

E t c e fu t v ra im e n t u n b e a u s p e c ta c le q u e c e lu i d e s d e u x g ra n d e s R é p u b liq u e s é v o ­q u a n t le u rs so u v e n ir s d ’h é lo ïs m e e t c é lé ­b r a n t le s d r o i t s d e s p e iib le s , ta n d is q u e 1 A n g le te r re é tr a n g le le T ra n s v a a l!

A S a i n t - M a l o .

U n v a p e u r a n g la is , le V ic to r ia , q u i fa it le s e rv ic e e n t r e S a in t-M a lo e t S a in t - l l é l i e r , c a p i ta le do J e r s e y , a e u le m a u v a is g o û t d ’e n t r e r d a n s le p o r t f ra n ç a is av ec to u t so n p a v o is e m e n t o n l 'h o n n e u r d e la d é l iv ra n c e d o L a d y sm ith .

L a p o p u la tio n a c r ié : « V iv en t les B o e rs J * ta n d is q u e s u r la p o r te d e D in a n , v o is in e d u p o r t , o n a r b o r a le d ra p e a u b o e r . L e c a p i­ta in e a n g la is a fa it a m e n e r se s p av o is .

Nouvelles militaires.A r m é e t e r r i t o r i a l e .

U n c e r ta in n o m b re d 'o ffic ie rs d e l ’a rm é e te r r i to r ia le , c a p i ta in e s o u c h e fs d e b a ta i l lo n , q u i o n t f a i t la c a m p a g n e d e 1870 e t q u i c o m p te n t p lu s d e t r e n te a n s d o s e rv ic e , o n t ô té p ro p o sé s p o u r la c ro ix d e la L ég io n d ’h o n n e u r . C es p ro p o s itio n , a g ré é e s p a r le s co m ­m is s io n s r é g io n a le s , so n t c la s sé e s p a r c o rp s d ’a rm é e a u m in is tè r e d e la g u e r r e .

I l s e r a i t à d é s i r e r q u ’u n e p a r t fu t fa ite à ces o ffic ie rs , s u r le s u p p lé m e n t d o c ro ix d o n t d is p o s e ra le m in is t r e à l ’o ccas io n d e l ’E x p o ­s it io n .

d a n s l ’E x p o s itio n le s o b je ts a d m is . M. P ic a r d , s e re n d a n t co m p te q u o d a n s b e a u c o u p d e cas i l a v a i t é té m ilé r ie l lo m e n t im p o ss ib le a u x e x p o s a n ts , p a r su ite d e l ’é ta t d e s éd if ic e s , de

-c o m m e n c e r le u rs in s ta l la t io n s , a p ro lo n g é ce d é la i j u s q u ’a u 1 1 a v r i l . I l s e ra a b s o lu m e n t i n te r d i t , e n s u ito , à to u t in d u s tr ie l o u c o m ­m e rç a n t a d m is , d ’a jo u te r q u o i q u e c e s o it à so n ex p o s itio n q u i d e v ra , p a r c o n sé q u e n t, ê t r e c o m p lè te à ce lte d a te . « E t c e tte fo is , a d i d u r é a u x r e p ré s e n ta n ts d e la p re s s e u n h a u t fo n c t io n n a ir e d e l ’E x p o s itio n , i l n ’y a u r a p a s u n jo u r d e g râ c e e t n o u s s e ro n s im ­p i to y a b le s . A n n o n c e z le b ie n h a u t , e t q u ’o n se le d iso ! » H

L’ann iv e rsa ire de Léon XIII.Un Te D eum solennel a été chanté à S a ln t-

P ie rre de Rom e, p o u r l’ann iversa ire de la n a is ­sance et d u cou ronnem ent d u Pape, en présence d ’une foule énorm e.

A ssassinat d ’un c o d su I anglais.Une dépêche d u Venezuela annonce q ue le

consul anglais à Bolivar, M. Lyon», v ien t d ’ê treaftansainA.

Un tra in d ’œufs.Nous connaissons en F rance les tra in s de lait,

q u i ne sont p as , il est v ra i, un iquem ent affectés au transpo rt d u la it, m ais qui pou rtan t ne com ­pren n en t en g ran d e partie q u e des w agons à d e u x étages e t de type spécial chargés de pots à la it en m étal. A ux environs de P aris, notam m ent, oo e n voit p a sse r constam m oat qui porten t des m il'ie rs do pots vides ou p leins, su ivan t l ’heu re e t la direction d u tra in .

A ux E tats-U nis, où l'on fait les choses de façon tou jou rs particu liè re , on volt circu ler des tra in s d œ ufs. D ernièrem ent, la Com pagnie de Salinas (E tat du K apsas), q u i se charge ae la co n re rv a - tion des m atières a lim entaires et de leu r t ra n s ­p o rt su r les m archés do consom m ation, expédiait s u r Sprinfield (dans l’Etat de M assachusetts) u n tra in com posé seu lem en t d e 10 w agons glacières con tenan t ohaoun 450 caisses d 'œ ufs. Tous ces œ ufs ava ien t é té achetés dans les environs de Saunas, et ils son t a rriv és en parfait é ta t de con­serva tion .

E n tre p ères «le fam ille :— E t vo tre fils, trava illo -t-il?— Pas d u to u t : c’est u n paresseux fieffé,

n a do goût q ue p o u r l’escrim e.— Il se ra p lus tard un b rave à tro is poils.— Oui, m ais il les au ra dans la m ain l

Jadis et Aujourd’hui.Du M o n iteu r de l ’Oise :

U n e p e t i te m a n ife s ta tio n d e sy m p a th ie f ra n c o -a m é r ic a in e a e u lie u lu n d i m a l in a u

{“. «vu!® « u . J j o f e 1 a . r_pN uK in le y , c h a rg é (de r e m e t t r e a u P r é s id ê n r d ë la R é p u b l iq u e fra n ç a is e , d e la p a r t d u P r é ­s id e n t d e la R é p u b liq u e d es E ta ts -U n is , le p r e m ie r d e s 5 0 .0 0 0 d o l la r s d ’o r , d its « d o l la r s L a F a y e tte » , f ra p p é s e n m é m o ire d u s e c o u rs a p n o rté j a d is p a r le g é n é ra l f ra n ç a is a u x co lo n s a m é r ic a in s c o m b a tta n t p o u r l e u r in d é p e n d a n c e .

L es c o m p lim e n ts d ’u sa g e , le s t r a d i t io n ­n e lle s a s s u ra n c e s d e c o rd ia le s re la t io n s o n t é té é c h a n g é s e n t r e le s r e p ré s e n ta n ts d es d eu x g o u v e rn e m e n ts , a u m o m e n t d e la re ­m ise d e ce p e t i t c a d e a u . M ais il e s t fâch eu x q u ’u n m o m e n t d ’e x p a n s io n n ’a it p a s ré v é lé les r é f le x io n s q u ’o n t p u fa ir e , c h a c u n à p a r t s o i , le s d e u x in te r lo c u te u r s a u c o u r s de le u r c o n v e rs a t io n offic ie lle .( A u n p e u p lu s d ’u n s iè c le d ’in te r v a l le ,

l ’é v é n e m e n t h is to r iq u e q u i s ’é ta i t d é ro u lé d a n s l’A m é r iq u e d u N o rd se r e p ro d u i t d a n s l ’A fr iq u e d u S u d . Ic i c o m m e là , u n e p o ig n ée d ’h o m m e s h é ro ïq u e s c o m b a t c o n tre to u te u n e n a t io n d e tra f iq u a n ts im p ito y a b le s . D ans le f a i t m ô m e d u co lo n e l d e V illeb o is -M areu il a l la n t m e t t r e , co m m e ja d is La F a y e t te , son ép ée a u se rv ic e d es o p p r im é s , o n t ro u v e ra i t u n a r g u m e n t e n f a v e u r d e la th è se d u p e r ­p é tu e l re c o m m e n c e m e n t d e s ch o ses d ic i- b a s . U n e d iffé re n c e e x is te p o u r ta n t . N a­g u è re la F ra n c e é la i t in te rv e n u e , a u n o m de la l ib e r té , e n f a v e u r d e s v ic tim e s d e l ’A n ­g le te r r e . A u jo u rd ’h u i , l a F ra n c e a s s is te , im ­p a s s ib le , à l ’é c ra s e m e n t d ’un p e u p le fa ib le , d e q u i le s e u l c r im e fu t d e p o s sé d e r u n te r ­r i to i r e d o n t le so l ô ta i t se m é d e p é p ite s d ’o r , e t , ta n d is q u e s ’a c c o m p lit c e t a c te d e p ir a ­te r ie , l a F ra n c e e t l ’A m é riq u e , c e t te d e r ­n iè r e ô ta n t d e v e n u e u n e d e s p lu s p u is sa n te s n a t io n s d u g lo b e , se c o n g ra tu le n t p o u r le u r s v ic to ire s d ’a n ta n .

D e p u is c e n t v in g t a n s , l ’h u m a n ité a fa it d u c h e m in . E lle e s t d e v e n u e p r a t iq u e , sag e

F o r m a t i o n d e l a c l a s s e 1 8 0 0 .

L a s e s s io n d e s co n se ils d e ré v is io n , q u i , a in s i q u e n o u s l ’a v o n s a u u o n c ô , c o m m e n c e ra le 19 m a r s , d e v ra ê t r e c lo se l o i « j u i n a u p lu s ta r d . E n o u t r e , le s p ré fe ts p o u r ro n t c o n s a c re r d ix j o u r n é e s su p p lé m e n ta ir e s , d u I* r a u 10 ju in , p o u r le s s é a n c e s d e r é g u la r i ­s a tio n .

Les co n se ils d e ré v is io n d e v ro n t s e m o n ­t r e r p a r t ic u l iè r e m e n t a tte n t i f s à é l im in e r les j e u n e s g o n s d 'u n e c o n s titu tio n p e u ro b u s te .

L ’a t te n t io n d e s c o n se ils d o ré v is io n e s t a p p e lé e s u r le s h o m m e s d o n t l ’a sp e c t fe r a i t s o u p ç o n n e r le s sy m p tô m e d e la tu b e rc u lo se o u u n e a ffec tio n q u e lc o n q u e d es o rg a n e s th o ra c iq u e s . P o u r le s cas d o u te u x , l a d é c i­s io n p o u r i a ê t r e re m is e à la l in d e s o p é ra ­tio n s . r

L ’u s a g e d e l ’a t r o p in e p o u r f a c i l i te r l ’e x a m e n d e s p a r t ie s p ro fo n d e s d e l ’œ il e s t a u to r is é .

L es c o n se ils d e ré v is io n d é p a r te m e n ta u x c h a rg é s d e s ta tu e r s u r le s d e m a n d e s d e d is ­p e n s e à l ü r e j ie ^ s o u ü e n d e fa m ille se r é u n i -

CIIROiM O liE DÉPA RTEM ENTALEW o l e s d e M . 6 i . l e s B é p u t é s

d e l ' O i s e .

S t'a n ce d u v e n d re d i 2 m a rs .

S c r u t in s u r le r e n v o i à la c o m m iss io n de l ’a rm é e d e la p ro p o s itio n d e lo i d o M. M as- s a b u a u , t e n d a n t â su p p r im e r p o u r l 'a n u é e 1900 le s a p p e ls d e r é s e rv is te s e t d e te r r i to ­r ia u x .

L a C h a m b re d e s d é p u té s a a d o p té .

O n t vo té p o u r : M M . B a u d o n , C h e v a llie r , C h o p in e t, G a i l la rd e t N oël.

A v o té c o n tr e : M. R e n d u .

S c r u t in s u r l ’o r d r e d u j o u r d e MM. M alas- p in a e t Dos, a p r è s la d isc u s s io n d o l ’in t e r ­p e l la t io n d e a l . L a s ie s s u r le s il lé g a lité s c o m m ise s à l ’é g a rd d es in c u lp é s , d e s ac c u sé s e t d e s c o n d a m u é s d e la H a u te -C o u r e t s u r le s p ro c é d é s p o lic ie rs e m p lo y é s p a r le g o u ­v e rn e m e n t , o r d r e d u jo u r a in s i c o n ç u : i L a C h a m b re , a p p ro u v a n t le s a c te s e t les d é c la ­r a t io n s d u g o u v e rn e m e n t , p a s se à l ’o rd re d u jo u r » .

L a C h a m b re d e s d é p u té s a a d o p té .

O n t v o lé p o u r : MM. B a u d o n , C h o p in e t, N o ë l e t R e n d u . . .

O n t v o té c o n tr e : MM. C h e v a llie r e t G a il­la rd .

A l ’E x p o s i t i o n .

C’e s t l e 28 f é v r ie r q u ’a u r a i t d û e x p ir e r le d é la i a c c o rd é a u x e x p o sa n ts p o u r in tro d u ir e

L e d é p a r te m e n t d e l ’O isea l ’E x p o s i t io n u n iv e r s e l le .

N ous a v o n s p u b l ié d a n s n o t r e p r é c é d e n t n u m é ro la l is te d e s e x p o s a n ts d e n o tr e a r ­ro n d is s e m e n t à l ’E x p o s itio n u n iv e r s e l le : vo ici m a in te n a n t c e lle d e s e x p o s a n ts d u r e s te d u d é p a r te m e n t .

A m io t e t B a r ia t , c o n s tru c te u r s , B re s le s . — M a c h in e s a g r ic o le s .

A sso c ia tio n d e s C o m p ta b le s , B e a u v a is . __G ra p h iq u e .

B ajac ( A n to in e ) , L i a n c o u r t . — M a c h in e s a g r ic o le s .

B a ln y ( J u l e s " ) , V a u ro u x . — M é m o ire s . c u ln e r s , e tc _____________

B a ln y ( J u lo s ) , V a u ro u x . — M é m o ire , m a la ­d ie p o m m e s d e te r r e .

B é d ie r (N ic o la s -F ra n ç o is ) , C h o isy -a u -B a c .— E m au x s u r c u iv re , e tc .

B o issy (L é o n -L o u is ) , i n s t i t u t e u r , C o la n - c o u r t. -— M o n o g ra p h ie lo ca le .

A . B o n a m y , S a in t- J u s t- e n -C h a u s s é e . — F i ­le ts d e p è c h e .

A. B o n a m y , S a in t- J u s t- e n -C h a u s s é e . — M a­c h in e s p o u r b o n n e te r ie .

B ré b a n l-C ro i iz e t , m a n u fa c tu r ie r , M ô ru . — B la n c d e M ôru .

B r ie t (A u g u s te -C h a r le s ) , I’ie r r e fo n d s . — A p p a re il d e d iffu sio n p o u r c id re .

B ro c a rd , p ié s id e n t d e la S o c ié té d e s e c o u rs , m in e L a b ié . B e a u v a is . - - U n ta b le a u .

C ay eu x (G e o rg e s ) , C o m p iè g n e . - i B o u v e iie s a r t ic u lé e s , p iè g e s , t r a p p e s , p iq u e ts e n fe r p o u r c lô tu re s .

J . C q m m u n e a u e t fils , m a n u fa c tu r ie r s , B e a u ­v a is . — C o u v e rtu re s .

D e la f ra y e (A ) , c o r ro y o u r , M a ris se l. — C o u rro ie s c u ir .

D e la y o n p è re , f ils e t C '8, B e a u v a is . - - E n ­g ra is .

D e lie (V a lé r ie ) , in s t i tu te u r , E strées-S a in t*» D en is . — M o n o g rap h ie ag r ic o le .

D o u in ( J e a n -M a r io ) , a g r ic u l te u r fé c u lie r , S a c y - le -G ra u d . — V a r ié té s d e p o m m e s d e le r i e .

D o u in ( J e a n -M a r ie ) , p r é s id e n t d u S y n d ic a lO ia tid . M u u o ^ ra p liia n^p ioola . *

D u p o n t ( H e n r i ) , in s t i tu te u r , S a iu t - J u s t - e a - C h a u ssé e . — E tu d e s m o n o g ra p h iq u e s .

G a lle t (E u g é n ie ) , h e rb o r is te , sn g e -fe m m e , S a in t J u s t-d e s -M a rn is . — H e rb o r is te r ie .

G r é b e r (C h a r le s ) , B e a u v a is . — C é ra m iq u e . G ré b e r ( C h a r le s ) , B e a u v a is . - - V ases g ré â

f lam m és .I la in s s e l in (G u s ta v e ) , p ré s id e n t d e la S o c ié té

d o s e c o u rs m u tu e ls , S t - J u s t - e n - C h a u s s é e .— U n ta b le a u .

H e n n e q u in (L o u is -A u g u s to -A n a to le ) , C o m - p iè g n o . — H o rlo g e rie é le c tr iq u e .

K im o ( P a u l ) , S a in t-C h a r le s . — F e u tr e e n p iè c e s .

L ec le rc ( J u l e s ) , B e a u v a is . — M ach in es a g r i ­co le s .

L e ro y fils , F re sn e a u x -M o n tc h e v re u i l . — M a- c h in o s , o u t i ls p o u r b o u lo n s .

M u rc h a n -H é b e r t , A n d e v ille . — B o u to n s e t ta b le t te r ie .

M a r tin (A m b ro is e -A le x a n d re ) , in s t i t u t e u r , M o rte m e r. — M o n o g rap h ie loca le .

N o ël (L é o p o ld ) , d o c tr e n m é d e c in e , N o y e rs - S a in t M a r t in . — U n té lé g ra p h e ty p o g ra ­p h iq u e .

R o u sse a u (A le x a n d re ) , h e rb o r is te , S t - J u s t - d e s -M a ru is . — H e rb ie r m é d ic in a l.

R o u y e r ( J e a n ) , C a n n y - s u r - T h é r a in . — O p ­tiq u e .

S o c ié té c o o p é ra tiv e d e b a t ta g e s , M o n lr e u i l - t s o u s -B rô c h e . — U n ta b le a u .

V a i l la n t (F a u l-E m ile -A le x a n d re ) , i n s t i t u ­t e u r , P ia in v a l . - - M o n o g ra p h ie lo c a le e t d o u x p la n s . - . . .r,

L e s C h a m p io n n a ts n a tion a lise d e T ir .

Le 17e C h a m p io n n a t d e F ra n c e , le 12* C h a m ­p io n n a t d e la J e u n e s s e e t 9° C h a m p io n n a t d e

F E U IL L E T O N

LE P E T IT -F IL SDK

D’A R T A G N A NA- S 1 R V E S & A . S 1É G E L

, — Ma s itu a tio n n ’e s t p a s p o s it iv e m e n t 3 ' ‘jue , m a is e l le n ’a r i e n , n o n p lu s , d e "jou issan t. E s t-c e q u e l ’a im a b le fée q u i m ’a •souvent p ro té g é , c e 'l e q u e j ’a i s n rn o m m é e

“ ••uaine d e B o n n e -C h a n c e , c e s s e ra i t d e “ accorder so n a id e ? O n le d i r a i t p r e s q u e ,

voici u n fâ c h e u x d é b u t . J e t ro u v e le “ ojen, e n a r r iv a n t , d e c o n t r a r ie r to u s les j*J>rices d u t s a r . S i c ’e s t co m m e c e la q u e je

J p ro n d s p o u r c o n q u é r ir se s b o n n e s KtiÜ8.8’ le P r e m le r C o n su l n ’a u r a p a s à se '••citer d u c h o ix d e s o n e n v o y é , e t j e p o u r -

» p e rso n n e lle m e n t d i r e u n a d ie u d é f in itifp a u v re p e n s io n .

« Ah ! m on bon et cher Dim ilri I ponr- L .. n® m’as-tu pas inform é de toutes ces ^ ’cu la ritô s , pendant les quelques joura

* S £ S S r i

q u e n o u s a v o n s v o y ag é d e c o m p a g n ie ? .. . M ais v o ilà I . . . c e s a m o u re u x s o n t to u s les m ô m e s .. . il a p r é f é ré m e p a r le r d e sa b ie n - a im é e . . . C o n v e rsa tio n in t é r e s s a n t e , poé­tiq u e , j e l ’a v o u e , m a is q u ’il e û t b ie n d û in te r r o m p r e p a r d e lé g e rs a p e rç u s s u r u n ta s d e ch o se s m o in s g ra c ie u se s , m a is in f in i­m e n t p lu s p ra t iq u e s , te lle s q u e , p a r e x em ­p le , le r è g le m e n t c o n c e rn a n t le s r e n c o n tr e s a v e c le t s a r , l ’in d ic a t io n d e s p r in c ip a u x m o ts p ro h ib é s , le s g o û ts d e P a u l I*r e n m a ­t iè r e d e c h a p e l le r ie , e t a u tr e s d é ta i ls q u i, j e le v o is b ie n à p r é s e n t , s o n t b e a u c o u p p lu s g ra v e s q u e j e n e l ’a u r a i s c ru .

« E h b ie n l d ’A r ta g n a n , j e te fé lic ite , m o n b ra v e a m i. T u a s f a i t l à u n e s u i te d e jo lis c o u p s , e t t e v o ilà e n b e l le p o s tu re p o u r o b ­t e n i r , a u s s i p ro m p te m e n t q u e tu le d é s ire s , u n e a u d ie n c e d u t s a r I M ad am e d e B o n n e - C h a n c e , ô m a d o u c e fée , e s t - i l b ie n v ra i q ue v o u s m ’a b a n d o n n e z ?

L es d o lé a n c e s tra g i-c o m iq u e s d u G ascon f u r e n t in te r ro m p u e s p a r la r é a p p a r i t io n d e l ’a g e n t d e p o lic e , in t r o d u is a n t K ap io f.

— E n f in , s ’é c r ia d ’A r ta g n a n , v o u s v o ilà , m o n s ie u r ! J ’e s p è re q u e v o u s v e n e z m ’a n ­n o n c e r q u e j e s u is l ib r e I

— P a s e n c o re , m o n s ie u r . J ’a i l e r e g re t d ’ê t r e o b lig é d e n e v o u s i n v i te r à s o r l i r d ’ic i q u e p o u r m e su iv re e n c o re .

— V ous s u iv re o ù ?— V ous le s a u re z q u a n d n o u s s e ro n s a r ­

r iv é s , r é p o n d i t K ap io f d 'u n to n g ra v e .— D ia b le 1 se d i t d ’A r ta g n a n in q u ie t , e s t -

c e q u e cec i d e v ie n d ra i t s é r ie u x ?I l su iv it avec docilité l ’a ide d e camp jus­

qu'à un palais nouvellem ent construit, qui lu i parut superbe.

D e nom breux officiers et soldats circu­laient autour de ce palais, A chaque porte

d u q u e l é ta i t p la c é , im m o b ile , u n fa c tio n ­n a i r e .

— C eci, p e n s a d ’A r ta g n a n , p o u r r a i t b ie n ê t r e la r é s id e n c e d u g o u v e rn e u r m il i ta i re , d e M . d e P a h le n , q u i , m ’a - t -o n d i t , e s t u n d e s p r in c ip a u x p e rso n n a g e s d e P é te rs b o u rg . E s t- c e q u e , v é r i ta b le m e n t , o n i r a i t ju s q u à m e f a ir e u n p r o c è s ? I l n ’y a u r a i t p a s do q u o i r i r e , c a r u n p ro c è s d e v a n t u n t r ib u n a l m i l i ta i r e , c’es t e ic o re p lu s e ffra y a n t q u e d e ­v a n t d e s m a g is tr a ts c iv ils . A h ! m o n p a u v re d ’A r ta g n a n , d a n s q u e l g u ê p ie r t u t e s fo u r r é I

L a id e d ô c a m p , é v i ta n t l ’e n tr é e p r in c i­p a le , le fit p a s s e r so u s u n e p e tite p o r te b a s se c o n d u is a n t à u n v e s tib u le so m b re a u b o u t d u q u e l é ta i t u n e s c a l ie r a ssez é tro i t , d a n s le q u e l to u s d e u x s ’e n g a g è re n t .

— C ’e s t ic i , d i t K ap io f, q u a n d i ls e u r e n t a t te in t le p a l ie r d u p re m ie r é ta g e .

U n e s e n t in e l le , p la c é e d e v a n t u n e p o r te d e p e u d ’a p p a re n c e , s ’effaça re sp e c tu e u se ­m e n t d e v a n t l ’a id e d e c am p .

D’A r ta g n a n , s u iv a n t to u jo u rs c e d e rn ie r , p é n é t r a d a n s u n p re m ie r s a lo n , d a n s u n se ­c o n d , p u is d a n s u n tro is iè m e , to u s p lu s so m p tu e u x le s u n s q u e les a u tr e s , à te l p o in t q u ’i l fit c e t te r é f le x io n :

— S i n o u s so m m e s c h e z S o n E x c e lle n c e

fogô0UVernear’ U fa°l C0Qveni (u’i, 681 bi6nE n f in , d a n s (e t ro is iè m e sa lo n , K ap io f

s a r r ê t a e t , m e t ta n t l a m a in s u r l ’é p a u le d u G asco n , lu i d i t :

— P ré p a re z -v o u s , m o n s ie u r , à p a ra î t r e d e v a n t le ts a r .

— D e v a n t le t s a r 1 p e n s a d ’A r ta g n a n s tu ­p é fa i t . E t m o t q u i , d e p u is c e m a t in , m e c r e u s a is la (ô te à c h e r c h e r le m o y e n d ’a r r i ­v e r j u s q u ’à l u i le p in s tô t p o s s ib le ! Ce moyen, o’w t encore me benne We, .nütdwne

d e B o n n e -C h a n c e , q u i m e l ’a p ro c u ré . S e u ­le m e n t , e l le a p r i s u n t r a v e s t is s e m e n t .. . ce q u i fa it q u e j e n e l ’a v a is p a s r e c o n n u e , d é ­g u is é e e n fée G u ig n o n ! A llo n s , j e p a ra is d e ­v a n t P a u l so u s d e fâ c h e u x a u sp ice s . C ’e s t ic i q u ’il f a u t m o n t r e r d e la p ré s e n c e d ’e s p r it . 0 m o n a ïe u l , g lo r ie u x e t m a l in m o u s q u e ­t a i r e , in s p ir e -m o i 1

X X II

LA PREMIÈRE ENTREVUE DE PAUL 1er ET DE D’ARTAGNAN

K a p io f a l la j u s q u ’à u n c e r ta in e n d r o i t d ’un m u r o ù a u c u n e p o r te n ’é ta i t a p p a re n te .

I l a p p u y a s u r u n re s s o r t m y s té r ie ix . L e m u r s ’e n t r ’o u v r i t , e t se re fo rm a a i s s ilô t d e r r i è r e n o tr e h é ro s e t so n g u id e .

D ’A r ta g n a n v e n a it d ’e n t r e r d a n s la c h a m ­b r e à c o u c h e r d e l ’e m p e re u r .

U n p e rs o n n a g e se r e to u rn a a u b ru i t .C ’é t a i t u n h o m m e d e p e t i te t a i l le , e t ce ­

p e n d a n t m a je s tu e u x , t r è s la id a v e c sa tê te c h a u v e , so n n e z p ro d ig ie u se m e n t re tro u s s é , so n r e g a rd q u ’il v o u la it r e n d r e d u r .

S y m p a th iq u e p o u r ta n t d a n s s a ru d e s se , l a q u e l le s e m b la i t u n e e x a g é ra tio n d e sa lo y a u té , d e s a f r a n c h is e n a tu re l le s .

I l é ta i t c h a u s s é d e g ra n d e s b o tte s m u n ie s d ’é p e ro n s , e t v ê tu à la p ru s s ie n n e , co m m e s ’i l e û t m is u n e c e r ta in e c o q u e tte r ie à r e ­p r o d u i r e a u ta n t q u 'i l é ta i t e n so n p o u v o ir l ’i to a g e d u G ra n d F ré d é r ic .

D ès q u ’il s ’a p e rç u t q u 'i l n ’é ta i t p lu s s e u l, i l s e hâta d e c o u v r ir so n c r â n e d é n u d é d ’un g ig a n te s q u e tr ic o rn e .

— S ire, d it Kapiof, après s ’é lre profondé­m en t ino lin ô devant loi» voici m onsieur

d ’A r tâ g n a n , q u e V o tre M ajesté a e x p r im é le d é s ir d e v o ir .

P a u l s ’a p p ro c h a d e d ’A r la g n a n , e t , co m m e le G asco n é ta i t d ’u n e ta il le s e n s ib le m e n t s u ­p é r ie u re à la s ie n n e , il se h a u s s a s u r la p o in te d e s p ie d s p o u r le d é v is a g e r à so n a is e .

S a p h y s io n o m ie , ju s q u e - là s é v è re , s ’a d o u ­c i t g r a d u e l le m e n t a u p o in t do p r e n d r e u n e e x p re s s io n p re s q u e te n d re .

M ais , h o n te u x s a n s d o u te d e ce q u ’i l c o n ­s id é r a i t c o m m e u n e f a ib le s s e , il im p r im a a u s s i tô t à so n v is a g e u n e d u r e té v o u lu e , e t , s ’a d re s s a n t à K a p io f :

— A llez I d i t - i l d ’u n e voix r u d e . D ’A rta g o a n s ’a t te n d a i t à ce q u e le t s a r lu i

a d re s s â t la p a ro le d é s q u e l ’a id e d e cam p le s a u r a i t la is sé s s e u ls .

I l n ’e n fu t r ie n .L ’e m p e re u r , e n p ro ie à u n e ém o tio n v i­

s ib le , s e m it à m a r c h e r à g ra n d s p a s d a n s la c h a m b re .

H s ’a r r ê t a d e v a n t u n e fe n è tro , l ’o u v r i t e t a s p i r a u n e la rg e b o u ffée d ’a i r .

P u is i l v in t â u n e ta b lo s u r la q u e lle é ta it p o sé e u n e ta b a t iè r e g a r n ie d e d ia m a n ts , p r i t u n e p r is e d e ta b a c e t , s a n s p ro n o n c e r u n m o t, e x a m in a e n c o re u n e fo is d ’A r ta g n a n , q u i s e te n a i t d e v a n t lu i , in c lin é r e sp e c tu e u ­s e m e n t , a v e c c e l le g râ c e p a r fa i te q u i é ta i t u n d e s s ig n e s d is tin c tif s d o so n é lé g a n te e t a r is to c ra t iq u e p e rs o n n e .

E n f in , la b o u c h e d u t s a r s ’o u v r i t e t , l e n ­te m e n t , c e s m o ts e n to m b è re n t :

— D ’A r ta g n a n I v o u s vous no m m ez b ie n d ’A r ta g n a n ?

— O u i, s i re .— Etes-vous parent du brave officier do

ce nom . mort pendant notre séjour à Paris, i l y a v ingt an»?

— C et o ff ic ie r é la i t m o n p è re , s i r e .— T on p ê r o l s ’é c r ia P a u l e n lu i s a is is ­

s a n t la m a in , p o u r l’a t t i i e r à lu i e t pouvo ii lo c o n te m p le r d o p lu s p r è s . . . o u i . . . tu di< v r a i . . . j e r e t ro u v e se s t r a i t s d a n s les t i e n s ! . ! T o n p è re é l a i t u n e â m e lo y a le , u n c œ u r d é ­v o u é c o m m e o n e n r e n c o n t r e b ie n p e u h é la s ! . . . S ’il v iv a i t e n c o re e t q u e j ’e u s se le b o n h e u r d e I a v o ir a u p rè s d e m o i, i l s e r a i t , a p r è s m o i, l ’h o m m e lo p lu s p u is s a n t d e m on e m p ir e . S i tu a s les s e n t im e n ts d e to n p è re c o m m e tu a s so n v isa g e , so is le b ie n v e n u , d A r ta g n a n . ’

D ’A r ta g n a n s e la issa to m b e r à g e n o u x e t b a is a lo n g u e m e n t la m a in q u e P a u l c o n ti­n u a i t à lu i a b a n d o n n e r .

S o u d a in , l ’e m p e re u r t r e s s a i l l i t . \ Lo p li q u i a v a i t d is p a ru d o so n f r o n t s ’v

r e c re u s a , p ro fo n d , te r r ib lo .— R elo v ez -v o u s , m o n s ie u r , d i t - i l d ’u n e

v o ix q u i n a v a i t p lu s r ie n d e d o u x .D ’A r ta g n a n se re le v a , p e n s a n t :« L e v o ilà b ie n te l q u e m o l ’a d é p e in t

•p lle l, c h a n g e a n t com m o l ’o n d e , to u t à 1 h e u r e p a te rn e l o t p le in d e b ie n v e i l la n c e , à p r é s e n t s o m b re , r e d o u ta b le , e t p a r e i l à J u ­p i te r p r ê t à l a n c e r la fo u d re l . . . »

L ’e m p e re u r r e p r i t , d ’u n to n b r u ta l •— Vous n o re s se m b le z p a s e n t o u t à v o l r ô

p c r e l . . I l s a v a i t , lu i , le r e s p e c t q u e l ’o n d o i t a u x s o u v e ra in s e t a u x p r in c e s , ta n d is q u e v o u s a v e z m a n q u é g ra v e m e n t à c e lu i q u e v o u s d e v tz a u ts a r 1

— Q u e V o tre M ajesté m e p a r d o n n e . . . j i g n o r a i s . . .

— S ilo n c o , p o u ss iè re I . . . f i t P a u l d a m u n r u g is s e m e n t .. . ro u v ie n s - lo i q u e t u n ’e s u n a p o u w i i r e , e t q u e j e s u is to u t , m o i I . . ’

M « u te r e j ,

Page 2: 71 Année. — JV“ /*? JOURNAL DEbmsenlis.com/data/pdf/js/1899-1900/bms_js_1900_03_08_MRC.pdfJppel des Pères Assomptionnistes. Le tribunal a confirmé le jugement, con- ----- e

r e v o lv e r , s e t i r e r o n t ce tte a n n é o , d a n s tons le s s ta n d s d e s S o c ié té s d e V U n io n des S o ­c ié té s d e T i r d e F ra n c e , d u I er a v r i l a u 4 ju in .

L e C h a m p io n n a t d e F ra n c e e t c e lu i d e la J e u n e s s e s e t i r e r o n t à l ’a rm e n a t io n a le à la d is ta n c e d e 200 m è tre s , e t c e lu i d u re v o lv e r à la d is ta n c e d e 20 m è tre s , to u s tro is e n t r o i s é p re u v e s , d o n t le s d e u x p re m iè re s a n x d a te s c i-d e s s u s e t d a n s to u s lo s s ta n d s d e Y U n io n , e t la tro is iè m e a u C o n co u rs n a t io n a l à S a to ry : g r a n d C o n co u rs d o l ’E x p o s itio n d e 1900, d u 19 ju i l l e t a u 7 a o û t.

T o u s le s t i r e u r s f ra n ç a is , q u ’ils fa s se n t p a r t ie d e la S o c ié té o u n o n , p e u v e n t y p r e n d r e p a r t .

L e p ro g ra m m e d o ces C h a m p io n n a ts e s t a d re s s é & to u te p e rso n n o e n fa is a n t la d o - m a n d e a u s iè g e d e l 'U n io n à P a r i s , 2 , p a s ­sa g e d e s P e t i t s - P è r e s .

S E N L I SA . travers Senlis.

Concierge du T h éâtre. —■ M . B ic h o ro n , c o n c ie rg e d o la M a ir ie , s e r a re m p la c é a u T h é â t r e p a r M . E m ile L e fô v re , o u v r ie r p e in t r e à S e n l is .

C ’es t u n c h o ix e x c e lle n t, d o n t n o u s f é l i ­c ito n s la M u n ic ip a lité .

L’A vant-G a rd e S eni.isik n .n e . — : Comme, n o u s l ’a v o n s a n n o n c é d a u s n o i r e p r é c é d e n t , n u m é ro , la S o c ié té s’e s t r e n d u e d im a n c h e d e r n i e r a u m o n t S a in t-C h r is to p h e .

A u n e h e u r e tro is q u a r ts , le d é p a r t a e u l i e u , r u e a u x F la g e a rd s , so u s la d ir e c t io n d u n o u v e a u c h e f , M . C h é ry , e t , s u iv a n t l ’i t in é ­r a i r e q u o n o u s av io n s d o n n é ; le s je u n e s so ld a ts se tro u v a ie n t à d o u x h e u re s , ro u te d e P o n t , à l ’in te rs e c tio n d es c h e m in s d es G ra n d e s -E c u r ie s e t v ieu x c h e m in d e P o n t .

L à , l a S o c ié té s e d iv is e e n d eu x cam p s. L ’e n n e m i p re n d l ’a v a n c e , a lin d ’a l le r s e ca ­c h e r à u n e d is ta n c e q u i n e d e v ra p as ê t r e m o in d re d e 500 m è tre s e n a v a n t d e F le u - r i n e s ; p u is , p a r le n t le s p a tro u i l le s , a in s i q u e le s é c la ir e u r s . *

L e g ro s d e la c o lo n n e , c o m m a n d é p a r le c h e f , s u i t p r u d e m m e n t d e r r iè r e , p r ê t à se d é fe n d re à to u te a le r te , e t c 'e s t p la is i r q u e d ’a s s is te r à c e s m a n œ u v re s , e x é c u té e s d ’a i l - le u r s a v e c b e a u c o u p d ’e n t r a in e t d e b o n v o u lo ir p a r le s s o c ié ta ire s .

E n f in , à e n v iro n u n k i lo m è tre d e F le u - r i n e s , l ’e n n e m i e s t d é c o u v e r t . L a S o c ié té se r é u n i t e n s u i te e t v ie n t p r e n d r e u n p e u d e re p o s d a n s ce v illa g e , à l ’h ô te l d u G ra n d - C e rf , o ù le u r e s t s e rv ie u n e c o lla tio n .

L e r e to u r p a r S a in t-C h r is to p h e s ’e ffec tua d a n s d ’a u s s i b o n n e s c o n d itio n s , e t la S o c ié té é t a i t d e r e to u r à S e n l is à s ix h e u r e s e t d e m ie .

N o u s e n g a g e o n s v iv e m e n t la S o c ié té à r e ­n o u v e le r s o u v e n t ces m a n œ u v re s , e t n o u s f é lic ito n s le s so c ié ta ire s e t le u r s ch e fs s u r le t a le n t e t l a b o n n e v o lo n té q u ’i ls m e tte n t à le s e x é c u te r .

B a l d e s E mployas de Commerce. — Les em p lo y é s d e co m m e rc e s e s o n t r é u n is d i­m a n c h e d e r n ie r , à h u i t h e u re s e t d e m ie d u s o ir , à l ’h ô te l d e s A rè n e s , d a n s le b u t de s ’e n te n d r e s u r l 'o rg a n is a t io n d e l e u r b a l , e t o n t d é c id é q u ’à l ’a v e n i r i ls e n d o n n e ra ie n t u n to u s le s a n s .

I l s n o u s p r ie n t d ’in fo rm e r lo s . in té ro s s é e s q u ’e n c a s d e m a u v a is te m p s , d e s v o ilu re s s e ro n t à l a d isp o s itio n d es je u n e s filles q u i

SUll à l’h ô te l de.o A i£1109, oo it c lic /. M. Oge2, r u e d e l ’A p p o r t-a u -P a iu , o ù u n e l is te s e ra l a d isp o s itio n d e s in v ité e s .

L e s p e r s o n n e s d é s ir a n t d e s co s tu m e s p o u r­r o n t e u to u lo s é c u r ité s ’a d r e s s e r à M . L o u is , c o iffe u r , 46 , r u e V ie il le -d o -P a r is , o ù u n e r é ­d u c t io n lo u r s e r a fa ite s u r p ré s e n ta t io n d e l e u r le t t r e d ’in v i ta t io n .

N o u s r a p p o lo n s q u e lo p r ix d ’e n t r é e e s t d e 3 f ra r .c i p a r c a v a l ie r , e t q u e l ’o rc h e s tr e , d i­r ig é p a r M. B ra q u e t , n e la is s e ra r i e n à dé- G iror. — L e C o m ité .

O r je t s t r o u v a s . — U n p o r to -m o n n a ie r e n f e r m a n t u n e p e t i te so m m e e t u n e b ag u e e n a rg e n t , a é té tro u v é r u e S a in t - J e a n .

S ’a d r e s s e r a u c o m m is s a r ia t d e po lice .

— M,n# R o z é , u é o I la v y , m a rc h a n d e d es q a a t r e - s a i s o u s , a tro u v é s u r le m a rc h é u n p o r te -m o n n a ie c o n te n a n t 25 f ra n c s , q u 'e l le s ’e s t e m p re s s é e d e r e m e ttr e à M. le C om m is­s a i r e d e po lice .

C e p o r te -m o n n a ie a é té r é c la m é p a r :n* M o u re t-A p p o rt, q u i a re m is u n e récom -

il fa u t q u o lo c u l t iv a te u r s o i t d a n s u n e ex ­c e l le n te s i tu a t io n , q u ’il p u isso r e p o r te r à six m o is 40 ° /0 o u p re s q u e la m o itié d e se s r e ­c e tte s . S i a u c o n tr a ir e i l é ta i t g ê n é , le b a t­ta g e e t l a v e n te im m é d ia te d e to u te s a ré c o lte so n t n é c e s s a ire s .

L e p ro p r ié ta i r e n i p e r s o n n e n e p e u v e n t s ’y tro m p e r , le w a r ra n ta g e d e s ré c o lte s n ’e s t p o ss ib le q u e p o u r lo c u l t iv a te u r d is p o s a n t d o re s s o u rc e s assez, im p o r ta n te s , o t m a lh e u re u ­se m e n t to u s n o le p e u v e n t p a s .

Vous tro u v o ro z a u s iè g e d e la S o c ié té to u s le s re n s e ig n e m e n ts u t i le s p o u r fa i r e ce lte o p é ra t io n , s i v o u s la ju g e z a v a n ta g e u se .

V e u ille z a g r é e r l ’a s s u ra n c o d o m a c o n s i­d é ra t io n t r è s d is t in g u é e ,

Liîon Ma rtin , P r é s id e n t de la S o c ié té a g r ic o le

d e S e n l is .

S ô D )h % lo «£ m a r s PJOD. .

L e s d é c o r a t io n s du M in is tè r e d e l'A g r ic u ltu r e .

Nous recevons l’artic le su ivan t avec prière do l’in sé re r :

L e J o u r n a l o ffic ie l v ie n t d e p u b l ie r lis te d e s d é c o ra t io n s d o n n é e s d a n s l ’o rd re do la L ég io n d ’h o n n e u r s u r la p ro p o s itio n d u m in is t r e d e l ’A g r ic u l tu re . Co n ’e s t p a s s a n s u n

M

M . A u d ig ie r à IV o g e n t-le -lto tro u .N o tre a im a b le s o u s -p ré fe t, M. A u d ig ie r

a s s is ta i t d im a n c h e d o rn ie i a u b a n q u e t offert à M . D e se b a u e l p a r se s a m is d ’E u re -e t-L o ir , à l ’o ccas io n d e s a r é c e p tio n à l 'A cad ém ie f r a n ç a is e .

O n sa i t q u e M. A u d ig ie r e s t l ’am i p e r ­s o n n e l d e l ’é m in e u t p r é s id e n t d e la C h a m b r d e s d é p u té s .

H o e ié lé a g r ic o le -----d e l ’ai'rondiN M cinenl d e S e n lis ,

S o c ié té a n o n y m e a u c a p i ta l v a r ia b le : C a p ita l s o c ia l , té l.O O Ü fr a n c s .

Siègo social : ltuo Roiigemaille, 9 , à Senlis.('C ircu la ire .)

M on c h e r C o llèg u e ,L a q u a n t i té a sse z c o n s id é ra b le d e b lés

g e lé s , I im p o ss ib ili té d e les re s e m e r d a n s dos c o n d i t io n s c o n v e n a b le s p a r s u i te d es m a u ­v a is te m p s , tou t d é in o n tro q u ’il y a u r a un d é f ic it d a n s la r é c o lte d e b lé d o 1Ù0U e t q u e le s c o u rs se m a in t ie n d ro n t A u n ta u x r e la t i ­v e m e n t é lev é .

C o n se rv e r u n o o u p lu s ie u rs m e u le s d e ldé p o u r e n r e p o r te r le b a tta g e a p rè s la ré c o lté , e s t u n e o p é ra tio n to u te in d iq u é e e t q fli n e p e u t m a n q u e r d ’ê t r e a v a n t igeuso .

N ous so m m es e u m e su ra «lo v o u s a id e r si v o u s d é s ire z t e n te r c e tte o p é ra tio n . L a S o c ié té a g r ic o le p e u t p r ê t e r à s e s a d h é r e n ts q u i lui w a r r a n te r o n t l e u r s m e u le s 6 0 % d e le u r v a ­le u r d ’e s tim a tio n . Lo taux d 'i n t é r ê t e s t ce lu i d e la B a n q u e d e F r a n c e , m a jo ré d o 1 % p o u r la c o m m iss io n d o la S o c ié té ; il s !y a jo u te q u e lq u e s m e n u s fra is p o u r les fo rm a ­li té s à re m p l i r e t q u ’il est im p o ss ib le d e pré- c i s e r d 'a v a n c e ; m a is d 'u n e m a n iè r e g é n é ra le e t a p r è s e x p é r ie n c o fa ite , n o u s a v o n s r e ­c o n n u q u e le to u t ré u n i n e d é p a s sa it nas h f r a n c p a r q u in ta l d o b lé .

S i d o n c v o u s c ro y e z q u 'i l y a u r a à la r é ­c o lte p ro c h a in e u n e a v a n c e d e p lu s de 1 f r a n c p a r q u in ta l s u r lo p r ix d u b lé , vous a u re z d u b én é fice .

U no fo rm a lité a sse z p eu c o m p ré h e n s ib le d e la lo i s u r le s w a r ra n ts , ex ig e le c o n s e n te ­m e n t d u p ro p r ié ta ir e d e la te r r e s u r la q u e lle s e t r o u v e n t le s m e u le s , o u to u t a u m o in s quo s ig n ilic a iio n d u w a r r a n t lu i so it fa ite , e t on ô p e n s é to u t d e s u i te q u e la d iv u lg a tio n d e 1 e m p ru n t q u i e s t a in s i fa it p o r te r a i t a t te in te A la c o n s id é ra t io n d u c u l t iv a te u r .

M ais c ’o s t le c o n tr a ir e q u i e s t v r a i ; p o u r p o u v o ir w a r r a n te r u n o p a r t ie do sa ré c o lte ,

v if s e n t im e n t d e s u r p r i s e e t d e lé g itim e m é c o n te n te m e n t q u e le s a g r ic u l te u r s o n t c o n s ­ta té q u 'u n e se u le c ro ix é ta i t a c c o rd é e à u n d e s le u r s . I l e s t v r a i q u ’a n c ie n h u is s ie r f P a r is , le r e p r é s e n ta n t officiel d o l ’A g ric u l­tu re f ra n ç a is e n ’a ja m a is e u b e a u c o u p d( r a p p o r t a v e c ceu x q u ’il e s t c h a rg é d e so u te n i r e t d e d é f e n d r e ; e t q u e , d e ce fa i t , i l e s t u n p a u e x c u sa b le d o n e p a s m ie u x le s c o n ­n a î t r e . I l les c o n n a î t e t le s a p p ré c ie s i p eu

3u ’il n ’a p u t r o u v e r d a n s to u te la F ra n c e , ignos d ’u n e ré c o m p e n s e h o n o r if iq u e , q u e l­q u e s b ra v e s e t h a b i le s a g r ic u l te u r s lu t ta n t

c h a q u e j o u r p o u r a m é lio r e r les p ro c é d é s c u l tu r a u x , c h e r c h a n t à p ro d u ir e à m e il le u r m a rc h é le p a in e t la v ia n d e , d é p e n s a n t le u r tem p s e t s o u v e n t l e u r a rg e n t , n ’é m a rg e a n t p a s a u b u d g e t , e t q u ’il a d û a l le r c h e r c h e r e n A lg é r ie lo s e u l d é c o ré v r a im e n t a g r ic u l te u r .

I l su ffit d e c o n s u l te r à l’O ffic ie l la l is te d es é lu s d e M . D u p u y p o u r s e c o n v a in c re q ue r ie n n ’e s t p lu s e x a c t. O n y v o it, e n e llo t, q u e le s d e u x c ro ix d ’o ffic ie rs s o n t a t t r ib u é e s a dou x fo n c t io n n a ire s d é jà g ra s s e m e n t r é t r i ­b u é s e t n e d é d a ig n a n t p a s d e c u m u le r h o n ­n e u r s e t p ro f its . L ’u n e s t i n g é n ie u r e n c h e f d e s P o n ts e t C h a u ssé e s (p o u rq u o i c e lte d é c o ­ra t io n n ’é m a n e - t-e i le p a s d u m in is t r e d es t ra v a u x p u b l ic s ? ) , l ’a u t r e e s t in s p e c te u r g é n é ra l d e s H a ra s .

L es n e u f c ro ix d o c h e v a l ie r s so n t d o n n é e s . U n e à u n c o n s e rv a te u r d e s E a u x e t F o rê ts , U n e à u n in g é n ie u r a g ro n o m e (c h e f de

c a b in e t d u m in is tr e ) ,U no à u n v é té r in a i r e d é p a r te m e n ta l,U n e à u n r é g is s e u r (E c o le d ’A lfo rl) ,U n e à u n d i r e c te u r d e S ta tio n a g ro n o

m iq u o ,U n e à u n d iro c te u r d ’E c o le p r a t iq u e d ’A-

g r ic u l lu r e ,U ne à u n c h e f d e b u r e a u d u M in is tè re d e

l ’A g ric u ltu re ,U n e à u n a g r ic u l te u r a lg é r ie n ( le s e u l ) , E n fin u n e A u n p r é te n d u a g r ic u l te u r d u

d é p a r te m e n t d e l ’O ise .C e rte s , to u s s o n t d e s p e rs o n n a g e s d es

p lu s h o n o ra b le s , e t lo in d e m o i la p e n s é e d e su sp e c te r , d e la m o in d re fa ç o n , c o tte h o n o ­r a b i l i té . J e l ie n s , a v a n t to u t , à d é g a g e r les p e r s o n n a l i té s a u x q u e l le s j e r e n d s h o m m ag e ; m a is j e l ie n s au s s i à m o n tr e r c o m b ien la p a r t fa ite a u x a g r ic u l te u r s e s t m a ig ro .

4 a g l - ï c V i t ed é c e rn é p a r u n m in is t r e d e l ’A g r ic u ltu re à u n e p e r s o n n e a m ie , a f in d e p o u v o ir lu i té ­m o ig n e r so n a m it ié d ’u n e faço n o s te n s ib le e t d u ra b le .

O n a ô té e x tr ê m e m e n t s u r p r i s d a n s lo d é p a r te m e n t d e l ’O ise , e t s u r to u t d a u s l’a r ­ro n d is s e m e n t d e S o n lis , d o v o ir f ig u re r p a rm i les n o u v e a u x d é c o ré s d e M. D u p u y , lo m a ir e d e P ia i l ly . P e r s o n n e n o se d o u ta i t q u e M. H a m e t fû t a g r ic u l te u r . I l e s t c o n n u co m m e u n in d u s tr ie l p a r is ie n ( s e r r u r e r ie ) d e s p lu s h o n o ra b le s , e t s ’il e u t é té d é c o ré à ce t i t r e , n o u s eu s s io n s é té les p r e m ie r s à y a p p la u d ir . M ais n o u s n e p o u v o n s a d m e ttre q u il le s o it co m m e a g r ic u l te u r p a r le m in is ­t r e d e l ’A g r ic u ltu re , q u i a d é to u r n é a in s i u n e c ro ix d e s a v é r i ta b le d e s t in a t io n . L ’é ­m o tio n a é té d ’a u ta n t p lu s v iv e m e n t re sso n - l ie , q u e d a n s ce t a r ro n d is s e m e n t d eu x n o m s se re c o m m a n d a ie n t to u t p a r t ic u l iè r e m e n t à l 'a t te n t io n d u m in is tr e . T o u s d e u x a v a ie n t é té d é s ig n é s : l ’u n p o u r la L ég io n d ’h o n n e u r , l ’a u t r e p o u r la ro s e tte d u M érilo ag r ic o le , p a r los S o c ié té s c o m p é te n te s (S o c ié té d ’A gri- c u l tu re e t C h a m b re c o n s u l ta t iv e ) ; to u s deux é ta ie n t p ré s e n té s a u x P o u v o irs P u b lic s p a r l 'a u to r i té , to u s d e u x a p p u y é s p a r le s r e p ré ­s e n ta n ts a u to r is é s d u p a y s , to u s d e u x v r a i ­m e n t a g r ic u l te u r s d e s p lu s c o n n u s e t d e s p lu s m é r i ta n ts , o t to u s d e u x n ’o n t p a s é té ju g é s « lignes p a r le m in is t r e , q u i le s a fa it d is p a r a î t r e d e v a n t M. J la m e t .

Q u els s o n t d o n c lo s t i t r e s a g r ic o le s e x t r a ­o r d in a i r e s p o u v a n t ju s t i f ie r c e tte p ré fé re n c e ?L a lis te e n o s l lo n g u e à l 'O ffic ie l, la p lu s lo n g u e do to u te s ; m a is , h é la s I la lo n g u e u r n ’e s t d e s t in é e q u 'à m a s q u e r le p e u d e v a le u r e t , j 'a jo u te r a i , le s in e x a c titu d e s .

E x a m in o n s ces t i t r e s ; e t v o yons le s m o tifs d o la d é c a la lio n d e M. lo M a ire d e P la i î ly (d e p u is m o in s, d ’un a n ) . L ’o rg a n e officiel n o u s a p p re n d «lue M. H a m e t e s t d é c o ré :

/ ü P a rc e q u i l est m e m b re d e la S o c ié té n a t io n a le d 'e n c o u r a g e m e n t à l ’a q r ic u l iu r e .

I l e s t p e u t- ê tr e a u s s i m e m b re d o la S o c ié té d ’a g r ic u l tu r e d e S e n l is o u d e P o n lo is e e t d ’a u t r e s S o c ié té s h o r tic o le s o u a g ric o le s . I l 'u l l i t p o u r c e la do p a y e r A S e n l is co m m e A ’a r is u n e co tis a tio n a n n u e l le V oilà u n l i t r e

e x tr a o r d in a i r e ! ! I n u t i le d ’in s is te r .il" P r o p r ié ta i r e e x p lo i ta n t de n o m b r e u x

d o m a in e s d a n s l ’Oise e t Se in e -e t-O ise .Ceci n ’e s t e x a c t q u ’e n p a r t ie . L es n o m ­

b r e u x d o m a in e s e x p lo ité s , d ’a p rè s l ’O ffic ie l,•ar M. l la r a e t , se b o rn e n t A mm s e u l , uno

.erm u d e 25 h e c ta r e s A S u r v i l l i e r s , e t d e p u is b ie n p e u , A p e ih é d ix - h u i t m o is !!

3° .1 crée à L a C lia p e lle -e n -S e .rra l u n lu ira s e t u n c h a m p d 'e n tr a în e m e n t p o u r les c b e c a u x de p u r s a n g , m is à la d is p o s i t io n des p e t i t s p r o p r ié ta ir e s .

Ic i j e s u is o b lig é d e d i r a q u e r ie n n ’e s t v r a i . Lo h a r a s e t le c h a m p d 'e n l r a in e m e n l o n t é té c ré é s p a r M. l i im o n d B la n c ; c 'e s t u n fa it d e n o lo r iid é p tih liq u o s u r Iccjuel il es t in u t i le d 'a p p u y e r . M. I la m e l a a c h e té la p ro ­p r ié té d o L a C h a p e lle av ec le h a r a s e t !e c h a m p d 'e u t r a in e m e n t ; d e p lu s , c e t é ta b l is ­s e m e n t e s t lo u é p a r ba il a u th e n t i ip ie A M. W allo n , q u i e s t s e u l l ib r e d 'e n d isp o se r co m m e bon lu i se m b le . I l e s t e n c o re d e n o ­to r ié té p u b liq u e «|uo M. H am et n o le m e t pas g r a tu i te m e n t A la d isp o s itio n d es p e tits p ro -o r ié ta i r e s . a in s i m m i . i..:— 1__

C etlo im p o r ta n te fe rm e e x p é r im e n ta le e n ­t r e te n u e a u x fra is d e M . H a m e t e s t c e lle do S u r v i l l i e r s (2 5 h e c ta r e s ) . Q u e ls f r a is én o r­m e s II Q u a n t a u x e x p é r ie n c e s , i l f a u t a t te n ­d r e . L a fe rm e n ’e s t p a s e n c o re b â t ie , les m a ç o n s y t r a v a i l le n t . E lle p o u r r a ê t r e u n e fe rm e e x p é r im e n ta le . I l p a r a i t m ém o q u e p o u r d o n n e r u n s e m b la n t d e v é ra c i té , il a é té co m m e n c é , a u m o is d ’o c to b re d e rn ie r , u n e e x p é r ie n c e d o n t l e b e so in s e f a is a i t v ive- m o n t s o n t i r , q u i d o i t f a ir e u n e ré v o lu tio n d a n s l ’a g r ic u l tu re , e t p o u r la q u e l le M. G ra n - d e a u , l 'i l lu s t r e a g ro n o m e , n ’a p a s c r a iu t do s e d é p la c e r . O n a d iv is é , so u s l a h a u te d ire c ­tio n d e M . G ra n d e a u , u n e p ièce d e te r r e d e 7 0 'a re s e n t ro i s p a r t ie s . D a n s la p re m iè re o n a sem é d u b lé à la m a in , d a n s la s eco u d e a u s e m o ir , d a n s la tro is iè m e é g a le m e n t a u s e m o ir , m a is e n v a r i a n t la q u a n t i té d o so - m e n c o ! C ’e s t M . G ra n d e a u q u i e s t v e n u lu i -

<Ki65&æ , *5S, ,<SfégtSSÂ^Xe x p é r ie n c e . C om m e s i le s c u l t iv a te u r s d e S u r v i l l i e r s e t d e s e n v iro n s d e P a r i s n e s a ­v a ie n t p a s à q u o i s ’e n te n i r s u r c e l te q u e s ­tio n ; e t c ’e s t p o u r co la q u e le M in is tre d e l 'A g r ic u l tu re d é c o re M. H a m e t!! D écoré a v a n t la l e t t r e , p u is q u e r ie n n 'e s t f a i t e n c o re ; p o u r s e s b o n n e s in te n t io n s , a lo r s . C ’e s t le c a s d e d i r e ic i q u o l ’in te n t io n p e u t ê t r e r é ­p u té e p o u r le fa i t . L a ré c o m p e n se p a ra î t r a s in g u l iè r e m e n t e x a g é ré e e t s u r to u t p ré m a ­tu ré e .

5° A fo n d é u n p r i x a n n u e l p o u r les m é ­n a g è r e s a tta c h é e s a u x e x p lo i ta t io n s a g r i ­co les.

U n p r ix d e 500 f ra n c s , c ’e s t v r a i . V oilà le s e u l t i t r e a g r ic o le I . . .

6° A reb o isé 2 0 0 h e c ta re s d e t e r r a in .E n c o re u n e in e x a c t i tu d o v o lo n ta ir e o u in ­

v o lo n ta ir e . I l y a e r r e u r d ’u n z é ro : c ’e s t 2 0 h e c ta r e s e t n o n 2 0 0 q u e M . H a m e t a p la n té s à P ia i l ly . V oilà la v é r i té .

7 ° N o m b re u se s réco m p en ses .O n n e le s c o n n a î t p a s ; p e u t ê t r e com m e

in d u s t r ie l , c e r ta in e m e n t p a s co m m e a g r i­c u l te u r .

T e l le e s t la l is te d e s t i t r e s a g r ic o le s d u n o u v e a u c h e v a l ie r d e la L ég io n d 'h o n n e u r d e M . le M in is tre d e l ’A g r ic u ltu re . O n v o it ce q u ’il e n r e s te e t co q u ’ils v a le n t : r i e n q u ’il n e so it p o ss ib le d e f a ire a v e c d e l ’a rg e n t . O ù s o n t le s e x e m p le s d e b o n p ro c é d é s c u l tu ­r a u x o u d ’é le v a g e ? O ù so n t les a m é lio ra tio n s a g r ic o le s ? O n n ’e n v o it n u l le p a r t , e t i l s e r a i t - d iffic ile d ’e n v o ir , à m o in s q u e c e n e so it d a n s l’a v e n ir .

C ’e s t a v e c s tu p é fa c tio n q u e le s a g r ic u l­t e u r s d e l’O ise o n t a p p r is d u m ô m e coup q u ’il e x is ta i t à la p o rto d e S e n l is u n a g r ic u l­t e u r d e s p lu s re m a rq u a b le s , e t q u e s e s m é rite s in c o n n u s é ta ie n t t e l le m e n t tr a n s c e n d a n ts q u e le M in is tre d e l ’A g r ic u ltu re v o u la i t les c o n s a c re r e n d o n n a n t à c e t i l lu s t r e a g r ic u l­t e u r in c o n n u d e se s p a ir s le r u b a n d e la L ég io n d 'h o n n e u r .

C e s e ra i t v r a im e n t r is ib le s ’il n ’é ta i t au ss i t r i s t e q u e d e v o i r c e r u b a n , c o n s id é ré com m e l a p lu s h a u te ré c o m p e n se d e s e rv ic e s re n ­d u s , d o n n é a u s s i fa c ile m e n t, s a n s m o tifs p la u s ib le s , p u is q u ’i l a fa llu a l té r e r l a v é r ité p o u r in s c r i r e a u J o u r n a l o ffic ie l d e s t i tre s q u i n 'e x is ta ie n t q u ’e n p e t i te p a r t ie e t m êm e p a s d u to u t.

P e u t-ô f r e la b o n n e foi d e M . le M in is tre a - t - e l l e é té s u r p r i s e . S 'i l e n é t a i t a in s i ce s e r a i t c e r ta in e m e n t re g re t ta b le à to u s é g a rd . I l s e r a i t c e p e n d a n t n é c e s s a ire p o u r ( a m o r a ­l i té p u b l iq u e q u e M . le M in is tre le d is e e t le re c o n n a is se .

Q u a n t à M . H a m o t, q u e j e n ’a i p a s l ’h o n ­n e u r d e c o n n a î t r e e t q u e j e t ie n s p o u r u n g a la n t h o m m e , i l m e se m b le q u e j ’a i d u re s te su ff isa m m e n t d ég ag é so n h o n o ra b i l i té p o u r q u ’il n e p u is s e v o ir d a n s c e lte c r i t iq u e e t

c h a c u n a le d ro i t d ’a p p ré c ie r p u is q u ’ils7so n t a u J o u r n a l o ffic ie l, a u t r e c h o se q u e la t r a ­d u c tio n d u m é c o n te n te m e n t é p ro u v é p a r le s a g r ic u l te u r s e n v o y a n t l e u r M in is tre o u b lie r q u ’à c ô té d e s fo n c tio n n a ire s , i l y a au s s i d e s a g r ic u l te u r s m é r i ta n ts e t d ig u e s d e la L égion d ’h o n n e u r , s a n s q u ’il s o it n é c e s s a ire d e fa ire a p p e l à d e s in d u s t r ie l s — le M in is tre C o m m e rc e e t d e l ’I n d u s t r ie é ta n t c h a rg é ce so in .

L . R oland ,In g é n ie u r agronom e,

V ice-Secréta ire de la Société d'Agri- c u ltu r e de Sen lis .

p r ié la ir e s , a in s i q u o Y O ffic ie l le 'la ïs s Y é n to n d r e ; il e s t , m o y e n n a n t l iu a n io , a la d i s ­p o s itio n d e s g ro s co m m e d e s p e tits p ro p r ié ­ta i r e s , q u i d o iv e n t t r a i te r a v e c M. W allo n .

D o n c v o ilà A l ’O ffic ie l to u te u n e a f lirm a iio n in e x a c te , p o u r n o p as d i r e p lu s . I l e s t v r a i ­m e n t r e g re t ta b le quo c e t o rg a n e p u is se se p r ê t e r A d e s e m b la b le s e r ro u r s .

4 m A m is p o u r d i x a n s à la d is p o s itio n de la S o c ié té n a t io n a le d 'e n c o u r a g e m e n t à l 'a g r i c u l tu r e e t e n tr e t ie n t à ses f r a i s u n e im p o r t a n t e f e r m e e x p é r im e n ta le .

Gorrespondanoe.

La F é d é ra tio n d e s S o c ié té s d e S e o o u r s m u tu e ls

d e l'O ise.

I

Pont-Sainte-M axence, le 5 m ars 1900. M onsieur le Rédacteur,

Perm ettez-m oi do répondre quelques lignes ou M u tu a lis te a n o n ym e qu i, daus le num éro du J o u rn a l de. S en lis de d im anche, a e xp rim é, sans aucune raisou sérieuse, tan t de c rain tes au su let de no tro pro je t d 'U nion départem en ta le des Sociétés de Secours m u tu e ls .

J 'é c a r te tout d ’abord la question des m em bres honora ires, soulevée bien à to rt dans cet article luisque n o tre intention est de ne rien changer à’ 'au tonom ie des Sociétés do Secours m utuels •

chacune d ’elles conserve Pt conservera , com m e ayant, sa liberté d ’actioD , son indépendance e t la libre gestion do ses finances.

Notre b u t est beaucoup plus élevé ; nous dési­rons, com m e .lOmbre do départem ents l’ont déjà fait, nous g rouper en association, par cetto raison bien sim ple que l’union fait la force, et que si nous avons quelque chose h solliciter d u G ouvcr- ,,nm ent au profit de nos S oc ié tés nm-s n ’irons . s. les 120 ou 1-10 Sociétés d e l ’Oise, faire isolé­m ent nos dém archés a u p rè s des pouvoirs publics.

Notre Association a aussi bien sa ra ison d ’ê tre que l'Union départem entale des S apeu rs-pom ­piers e t des Sociétés d e gym nastique, e t j e dit ai m êm e plus, la m utualité est p eu t-ê tre le terrain n eu tre le plus solide où tous les bons citoyens réu n is p a r les sentim ents de la fra tern ité , de îâ so lidarité sociale, u ’appartiennen t jam ais à au ­cune co te rie ; c a r , vous le savez au -si bien que nous, M onsieur le M utualiste anouvm e, la fra te r­n ité n ’a pas e t no doit pas avoir de cou leu r poli­tique.

Les c rain tes dont vous nous parlez, en vous se rv an t des m ots do favoritism e, d 'em brigade­m ents, de nuances politiques, e tc ., sont ch im é­riques, et la m eilleure des preuves, cY st que nous faisons appel à tous les partis, à toutes los bonnss volontés, sans d istiuclion d ’opinion.

M. Canaplc, le président si dévoué do l’A«so- ciaiion des Comptables ot Em ployés de l’a rro n - d issem ent de lleauvais, a ad ressé à tous les jo u rn a u x d u départem ent, sans aucune excep ­tion, no tro circu laire , en les p rian t de nous aider d ans no tro lâche.

Kt je ne sau ra is m ieux clore m a réponse qu ’en rep rodu isan t ces sim ples m ots prononcés 4 qucl- ques jo u rs d ’in tervalles, par M. Paul Deschancl au banquet qu 'il a offert à la M utualité Française et aussi d an s lo m ém o sens, par M. le Président de la République lui-m êm e, lo 22 février dorn ier a la g raudo fêto do la M utualité du XX' a rrond is­sem ent '

Tout ce qui rapproche, tout co qui u n it , tout « ce qui fortifie la paix sociale, a ssu ra p a r là <• m êm e la pu issance de la Républiiiuo ».

E n trons donc, M onsieur le Mutualisto, dans la voie d u progrès soc ia l; en trons, sans a rrié ra pensée, d ans la voie féconde de la m utualité , et répétons avec tous ceux (et ils son t nom breux) qui m ’out déjà envoyé le u r adhésion ; Vous avez no tre approbation.

C’est l union qui fait la force.

n i de sra'tnVros ° a u ra ^am ais (*u coulcu,’ politiquo,

Nous avons la conviction que l’As«ocio»ion dé­partem entale des Sociétés do Secours m utuels

ren d ra de g ran d s re rv ices ; e t c ’est pourquoi nous voulons la foader.

J e su is s û r , M onsieur le R édacteur, q ue , tou t en vous ad re ssan t m es rem erciem ents an tic ipés p ou r l'in se rtio n de cette le ttre en réponse au m u­tua liste inconnu , vo tre im partia lité vous fera uu devoir de la rep ro d u ire , d ’a u tan t p lus q u ’elle n ’a d ’au tro b u t q ue de d iss ip e r d e s c rain tes exprim ées bien à to r t s u r n o tre pro jet d 'un ion .

Recevez. M onsieur le R édacteur, l’assu rance de m a m eilleuro considération ,

A. Derdin .

IIM onsieur lo R édacteur,

Puisque la q uestion q u i sem ble ê tre à l’o rd re d u jo u r es t celle de h Fédératiou des Sociétés de Secours m u tue ls d u d épartem en t de l’O ise, p e r- mett-. z-m oi d ’apporte r s u r le su je t quelques r é ­flexions en faveu r d e cetto idée de Fédération , réflexions d ’au tan t plus d ésin téressées qu 'il m ’est in lord it, do p a r m on âge, do (a ire jpartie d ’au - tTOîft.’Svi x*» isNx •wfsrsfS to m m e tnérribropartic ipant, e t quo m a s itua tion d e fo rtune n e m e p e r im t pas le p la is ir que j ’ép rouvera is à e n ê tre m em bre honora ire .

J ’étais sociéta ire , à P a ris , do YU nion T yp o ­g ra p h iq u e , Société do S ecours m utuels q u i avait été fondée d an s l ’im prim erie des trè re s Rouge, v e rs 1851, e t m in luén iilfém èn t au torisée, i l e s t v ra i, lo 14 fév rie r 1877 soulem ent, m ais n ’en ay an t pas m oins, à ' ce (te époque, p lus do vingt années d ’ex istence.

En 1894, d es cinquan te ou so ixan te m em bres q u i com posaien t, à l ’o rig ine, cette Société, le nom bre éta it descendu à ving t sociétaires, dont les d e u x tie rs a u m oins avaien t d épassé l’âge de quaran te -c inq ans, e t n e pouvaien t p lus, co n séquem m ent, en tre r d an s aucune au tre Société reconnue , les règ lem en ts in te rd isan t for­m ellem ent l ’acceptation de m em bres dans ces conditions d ’âge. A cette époque donc, épuisée p a r les m alad ies de soc-étaires dont q ue lques- un s, le tie rs environ, atte ignaien t l ’âge d e c in ­quante-cinq , so ixanto , so ixan te-d ix ans, p a r celles de plus jeu n es a tte in ts d ’affections g raves, p a r les fra is de convois successifs de p lu sieu rs vieux cam arades, n o ire ca isse é ta it à sec, ou à peu p rès , m alg ré les co tisations supplém entaires

3uo nous nous étions im posées, dans l’espérance e pouvoir lu tte r encore.Sentan t app rocher la fin de no tre ch ère So­

ciété, e t voulant nous racc ro ch e r à tou tes les b ranches, j ’écriv is une le ttre quo n o tre P résident fit parven ir à M. C hauchard, le rich issim e b ien ­faiteur de nom breuses associations; m ais , soit q ue je n ’aie p as su p laider assez cha leu reuse­m ent no tre cause p ou r ap itoyer ce généreux d onateu r su r n o tre situa tion m isérab le , so it q u ’un secrétaire , p a r o rd re p eu t-ê tre , a it supprim é n o ­tre le ttre au passage, aucune réponse ne nous vint.

Il fu t donc décidé q u ’une réunion a u ra it lieu pou r vo ter la liquidation, et le jo u r m ém o de cotte assem blée, com m e s ’il n a va it p a s voulu su rv iv re à la m ort de n o tre Société, u n de nos jeu n es sociétaires m oura it aussi, e t 1 o n v int, au co u rs de la séance, nous annoncer son décès. Nous con­vînm es d ’em ployer les quelques fonds restan t en caisse à p ay e r son convoi, e t la Société fut d is ­soute d ans les conditions ex igées p a r la loi.

Voilà dono cotte Société tom bée; que vont ven ir ses m em bres ? Les plus jeunes, ceux n ’é ­tan t pas ho rs d ’âge,, p o u rron t e n tre r dans u ne au tre association, à la condition , toutefois, de ne pas avoir con tracté de m alad ies ou d ’infirm ités les en em pêchant, et encore en payan t u n d ro it d ’adm ission d ’au tan t p lus é levé q u ’ils au ron t déjà d’années de m utualité , pu isqu ’ils se ron t con­séquem m ent p lus âgés. Mais les v ieux socié­ta ires, oaux q u i on t viDgt an s , tren te ans , q u a ­ran te ans de sociétariat, de dévouem ent au x iq férêts com m uns, d ’abnégation , de so lidarité, qui leu r v iendra en aide ? Personno.

C’est dans cette circonstance su rtou t quo la F édération e s t u tile , es t nécessaire , es t ind is­pensable m êm e. C om m ent l’o rg an ise r?O h ! d ’une m anière bien sim ple, e t de façon q u ’il ne pu isse y avoir d ans sa form ation aucune idée de partis , politiques ou au tre s . Les p résiden ts de toutes les Sociétés fédérées nom m eraien t en tre e u x un m em bre, un seu l, chargé d u fonctionnem ent de cette F édération qui d ev ra it ê tre , à m on sens,

kV une ex trêm e sim plicité. Une Société se trouve- ‘-uu ucuvii, Suu picM uem d v en iiu ii Im m é­d iatem ent la personne en question , qui se ch a r­ge ra it de p ré lever su r les fonds de chacune des au tre s Sociétés u ne m odique som m e proportion ­née au uom bre de ses sociétaires, et ferait p a r ­v en ir celle-ci à la Société in téressée. Le vote p ou r la nom ination de ce fonctionnaire p o u rra it avoir lieu tous les tro is an s , par exem ple, et p a r la poste, chaque Société devant, à to u r de rô le , r e ­cevoir les bu lle tin s do vote ot dépouiller le scru tin . Cela a u ra it l'avantage de n ’occasionner aucun frais, c a r ou ne pout pas m ettre en ba­lance les quelques sous dépensés en achat de pap ier, avec los résu lta ts excellen ts e t énorm es que donnerait certa inem ent la Fédération.

On m e fera peu t-ê tre o bserver q u ’il es t bien ra re q u ’une Société de Secours m utuels vienne à tom ber. Cela es t h eu reusem en t v rai ; m ais est-ce u n e ra ison p our la isser p é rir d ans la m isère et 1 abandon ceux que ce m a lh eu r a tte in t ? Je n e le crois pas, et fû t-on égoïste à ce point, qu ’il fau ­d ra it songer q ue l’on peu t, les p rem iers, ê tre viciim cs d e c e cataclysm e.

Encore u ne fois, tddérez-vous, ne serait-ce que p o u r m érite r ce beau litre de m utualiste , en ne vous exposant pas à la isse r sans secours des

E h bien ! co qui se fait à A ngers, q u i est une g rande ville, pou rra it avo ir lieu au ss i facilem ent p o u r to u t le d épartem en t do l ’Oiso, san s causer qo bion g ran d s em b arra s .

La com binaison , j e c ro is, v au t la peine q u ’on y réfléch isse .

E n te rm in an t, veuillez bion e x cu se r. M onsieur le R édac teu r, la lo n g u fu r do m on ép lire , e n en m ettan t la cause s u r l’in té rê t q u e je po rte aux m u tua lités ,

E t m e c ro ire vo tre dévoué

Senlis, le 5 m ars 1900.H onoré Varlet .

L ’A g r ic u ltu r e e t la I .o i s u r l e s A c c id e n ts .O n a c r u m e t t r e à l ’a b r i le s c u l t iv a te u r s

d e to u te r e s p o n s a b i l i té r é s u l ta n t d e la lo i s u r l e s a c c id e n ts d u t r a v a i l . O r , u n a r r ê t r é c e n t

J e l 'J u s r A pJU udpr e s p o n s a b i l i té le p ro p r ié ta i r e d ’u n e m a c h in é à b a t t r e e t m is à la c h a rg e d u c u l t iv a te u r l e s d o m m a g e s - in té ré ts e t la r e n te à p a y e r à la v ic tim e . I l c o n v ie n t d e d i t e q u e l 'o u v r ie r b le s sé , a t ta c h é a u s e rv ic e d e la fe rm e , a v a i t é té a ffe c té p a r k o n p a l r o a a u x o p é ra t io n s d u b a tta g e , à l 'i n s u d u 'p r o p r i é t a i r e d o la m a ­c h in e . C e ju g e m e n t v a u t d ’ê t r e c o n n u . Los c u l t iv a te u r s d e v r o n t s 'a b e to n i r d 'e m p lo y e r le u r s o u v r ie r s a u x m a c h in e s q u ’i ls lo u e n t , à m o in s d e r é q u is i t io n s fo rm e lle s e t é c r i te s , ce q u i v a u d r a m ie u x , d u p io p r ié ta i r e d e la m a c h in e .

C o n c u r r e n c e am éx-icaine»S u iv a n t u n e c o m m u n ic a tio n f a i te à

S o c ié té d ’a g r ic u l tu r e d e S a in t-O m e r , p a r M . P o u g a in , i l p a r a î t r a i t q u 'a f iu d ’é v i te r le s e n n u is q u o l e u r C au sen t les r è g le m e n ts s a n i ­ta i r e s , l a d é p ré c ia t io n d e la v ia n d e frig o r i i ié e e t le s f r a is d ’in te r m é d ia i r e s , le s A m é­r ic a in s a u r a i e n t l ’in le n t io u d ’é ta b l i r , a u H a v re , u n v a s te a b a t to i r , im i ta t io n d e s tu e r ie s d e C h icag o , o ù l ’o n n e d é b i te r a i t q u e d u b é ta i l a m é r ic a iu e n v u e d e l a c o n so m m a ­t io n p a r is ie n n e .

D é jà u n e S o c ié té a u c a p ita l d e 25 m il l io n s , a u r a i t é té c o n s t i tu é e e t i l e s t q u e s tio n q u ’e lle d o it a c h e te r u n e c e n ta in e d e b o u c h e r ie s p a ­r is ie n n e s o ù e l le d é b i te r a i t e lle -m ê m e se s v ia n d e s .

B i f t e c k c o n t r e f l e u r s .Que parlez-vous d e spo rts e t de viandes saignantes! Voyez tous ces A nglais, b a ttu s p a r des ferm iers Qui cu ltiven t les ll.-urs a u x seu teu rs péné tran tes Dout on fa it le Congo d au s l ’u siue Vaissier.

A loys D o u m erg u e , a u s a w n n i t r p a r is ie n .

in a l s r ë «es in s ta n c e s , M. V «ré lu i fait q u e r q u i l e s t tr o p ta rd C 'e s t l e m o l d» I» «

L a s é a n c e e s t to r é e à n e u f h e u re s i, • q u a r t s . - 5 'tou

. U nion d é p a r te m e n ta le d e e S o o iè tia ^ d e S en o u re-m u tu e ls

U n o r é u n io n e n l u e d ’o r g a n is e r n neU i,t„ d é p a r te m e n ta le d e s S o c ié té s d e Secoure fu e ls d e l ’O ise , a u r a l ie u d im a n c h e p ro c h S ' a C re t l , s a l le d e la J u s t ic e d e pa ix à a . ’ h e u r e s . uetù

T o u te s le s S o c ié té s d e S e c o u rs mutuel».» to u te la p re s s e d u d é p a r te m e n t y sont v o q u é e s . c°0.

fè lu rc ib é D U M A R D I 1

î2c» ^ e u l i » M A R S 1 9 0 0 .

DÉSIGNATION DIB GRAINS

Prixd«i

100 kll.Eold»

del'haot.

Prixdo

l'htot. Observations

1 l r* quel. Froment.y 2* —

|8 « -S e ig le ........................

Avoine, j

19 00 J8 ro 17 00 13 »» 17 0 ) .G OJ

787674724442

14 82 13 64 12 68 9 3» 7 48 6 72

B .,0 50 c. Id .Id.

Sam var.B . ,0 600 .

Id .

P rix du P ain du [B lanc, . . 0 ,31 !- 1*’ a u 15 M ars. IBin-blane 0 ,28 -

F arina : le* lO O kilog., 2 8 1. 50. — Sans vaiia lion ,

G R E I LC o n se il m u n ic ip a l .

L e C o n se il s ’e s t r é u u i e n s e s s io n e x tr a o r ­d in a i r e le G m a r s , à n e u f h e u r e s d u so ir , s o u s la p ré s id e n c e d e M . V arô , m a ire .

A s s is ta ie n t à l a s é a n c e : M M . D u g u é e t L e q u e s u e , a d jo in t s ; G a l l ie r , M e u u e ss ie r , B a r th é lé m y , V a sse u r , B rè c h e , B o u la n g e r , C u ln o l, D u r a n d , G a i l la rd , G u y o t, G riso n R o u s s a n g e , J a c q u o t , T a u p in e t L a m é c o u r t. ’

A b se n ts : M M . B ig u e t , A la rg e n t , C o p a in . C az te r e t M a h o n .

M. le M a ire l i t le s l e t t r e s d ’ex c u se s d e ces q u a t r e d e r n i e r s ; p u is u n e le t t r e d e r e m e r ­c ie m e n ts d e M. C a z ie r , p u u r le s fé lic ita tio n s q u i lu i o n t é té a p p o r té e s d im a n c h e p a r M . le M a ire e t s e s c o llè g u e s .

M . R o u s s a n g e e s t n o m m é s e c ré ta ir e e t d o n n e le c tu r e d u p ro c è s -v e rb a l d e la d e r ­n iè r e s é a n c e , q u i e s t a d o p té s a n s o b s e rv a ­tio n .

sociétaires qu i, pendant v ing t ans, treu ie ans, q u aran te an s , o n t lutté p ou r le prochain , ch e r­chant à app liquer cette m ax im e : « A idez-vous les u n s les au tres . -

Une chose qui m anque aussi dans beaucoup do Sociéiés, e t sans laquelle, cependant, la m u ­tualité est loin d ’ê tre com plète, c ’e s t la réc ip ro ­cité , c 'es t-à -d ire |a clause, apportée dans le règ lem ent, ob ligean t u ne A ssociation d ’accepter d ans son sein u n sociétaire quelconque, so rtan t d e u ’im porto quelle Société, e t cela quel «juc soit sou âge, e t sons avo ir à p ay e r aucune afü iation, à la coudilion, toutefois, q ue l’A ssociation dont il_ so rt p ra tique déjà elle-m êm e cette réc ip ro ­cité.- r

En effet, ce lte clause n ’ex is tan t pas, si un so­ciétaire q u itté , p o u r ra isons de trava il, de fam ille o u toute au tre , lo pays où il es t en tré dans u ne m utuello , et q u ’il so it âgé de p lus do q u a ran te - n n q ans, tous les sacrilices q u ’il a u ra fa it-, tout te d é v o u e n t ut q u ’il a u ra apporté p ou r le bien com m un seron t p« rd u s pour lu i, e t cela est p a r- faricnicnl illog 'que au tan t q u ’anti-m utuolisle .

II faut penser quo chacun peu t, u n ' jo u r ou l au tro , se tro u v er d an s les m êm es conditions e t en songeant à scs p rop res in té rê ts , on oubliera m oins facilem ent ceux dos au tre s , in térêts qui son t, dans le cas q u i nous occupo, absolum ent les mômes.

Il ex iste d ans certa ines viPos u n au tro genro a un ion «b; Sociétés d e Secours m utuels q u ’il est bon de faire conna ître , pu isquo l ’occasion s ’en p résen té au jou rd ’hui.

P endant le sé jou r de tro is années q ue j ’ai fuit à A ngers, j 'a i été honoré de la p résidence «l’une d es nom breuses Sociétés de Secours m utuels do cetto ville, la Société de Secours m u tu e ls des Typographes d 'A ngers, Fuue des m ieux o rga­nisées de Franco, c a r elle possède, en dehors do sa caisse de m aladin ni >1» m ic o

M. le M a ire d o n n e c o n n a is s a n c e d ’u n e le t t r e d e M . le S o u s - P r é f e t r é p o n d a n t à u n v œ u é m is p a r le C o n se il s u r l e d é p a r t d e s c o r re s p o n d a n c e s d e C re il p o u r la d ire c tio n d e C rép y , d e faço n à c e q u ’e lle s p u is s e n t ê t r e p r iœ s à C h a n t i l ly p a r le t r a in p a r t a n t à 12 h . 4 2 . L e C o n se il a v a i t d e m a n d é q u e ce c o u r r ie r , q u i e s t p r i s a u jo u r d ’h u i p a r u n t r a in d e v a n t a r r i v e r à C h a n t i l ly à 12 h 34 m a is q u i r é e l le m e n t y a r r i v e b ie n r a r e m e n t ’ so it p r is p a r u u t r a in p ré c é d e n t . M. A u d i­g ie r a fa it a l lu s io n a u x d é c is io n s p r is e s s u r le s r e t a r d s d « s t r a in s , e n p r o m e tta n t de v e i l le r à ce q u e la c o r r e s p o n d a n c e s o it a s s u ­r é e p a r lo t r a in d e 12 h . 3 4 .

1° A c h a t d u P a r c d e la F a ïe n c e r ie — M . R o u s s a n g e , s e c ré ta ir e d e c e t te c o m m is ­s io n , l i t le r a p p o r t d e la r é u n io n d u 2 8 fé­v r ie r d e r n i e r , q u i a d é c id é à l ’u n a n im ité s a u f M . L a m é c o u r t, d 'a l i é n e r u u t i t r e d é r e n te d e la v i l le , e t d e p r é le v e r le s o ld e s u r le s fo n d s d is p o n ib le s , p o u r r é a l i s e r l ’a c h a t d u P a r c d e la F a ïe n c e r ie d a n s le s d é la is v o u lu s . L e s c o n c lu s io u s d u r a p p o r t m ise s a u x v o ix , s o n t a d o p té e s p a r 16 o u i ’ c o n tr e 2 n o n .

M. le M a ire d o n n e le c tu re d 'u n p ro je t d e d é l ib é ra t io n s u r l ’a l ié n a t io n d e 1 ,0 5 6 f ra n c s d e r e n te in s c r i lo s o u s le n ° 1 4 .9 6 5 , d o n ­n a n t u n c a p i ta l d e 3 5 .0 0 0 f r a n c s ; le s 40 .0 0 0 f ra n c s d e s o ld e s e r o n t p r é le v é s s u r le s fo n d s l ib r e s . L es f r a i s d 'a c te s , e tc . , e tc ., s o n t p r é ­v u s d ’a v a n c e . L e C o n se il a p p ro u v e p ro je t .

2° T a xes ir r é c o u v r a b le s . — L o C o n se il a c c e p te e n n o u - v a lé u r l a so m m e d e 103 f r . 20 q u i n ’a p u ê t r e p e rç u e e n l ’a n n é e 1900. a in s i q u ’u n e so m m e d e 3 f r . 93 d e f ra is .

L e C o n se il d é c id e d ’in s c r i r e a u p ro c h a innV a n u iiint< l u . •

M a n ife s ta tio nn t CuxU»

o h e v a lie r d e la Lôgion d ’honneur.'U n e im p o r ta n te m a n if e s ta t io n , co m n n l

d e to u te s le s S o c ié té s d e la v i l l e , d e délê». l io n s d e S o c ié té s é t r a n g è r e s e t d ’un granj n o m b re d e p e r s o n n a l i té s c r e il lo is e s . uu’n. p e u t é v a lu e r à e n v i r o n u n m i l ' i e r dé ne s o n n e s , a e u l ie u d im a n c h e d e r n ie r , à troii h e u r e s , q u a i d ’A m o n t, à l ’o c c a s io n de la n ï m iu a t io n d u c o m m a n d a n t C az ie r a u graded e c h e v a l ie r d e l a L ég io n d ’h o n n e u r .

L e c o r tè g e , c o m p re n a n t , e n o u t r e des So c ié tô s , M. V a rô , m a i r e , M . Lequesne,adjoint* e t p lu s ie u r s c o n s e i l le r s m u n ic ip a u x fo rm é p la c e d e la M a ir ie . L ’H a rm o n ie d! C re il p r ê ta i t so n g ra c ie u x co n co u rs à i m o u v e m e n t d e la p o p u la t io n c re illo ise q2 te n a i t à h o n o r e r c o m m e i l l e m é r ite un £ s e s e n fa n ts le s p lu s d is t in g u é s .

A u ss itô t l ’a r r i v é e d u c o r tè g e ch ez M. Ci, z ie r , a c o m m e n c é la s é r ie d e s d iscours* iJ d é lé g u é s d e c h a q u e S o c ié té , d o n t la plupart o n t ô té c ré é e s p a r le d é v o u é commandas o u d u m o in s à la p ro s p é r i té e t a u x succès d e s q u e l le s i l a la rg e m e n t c o n tr ib u é , ont ra. m e rc iô e t fé lic ité c e lu i-c i d a n s l ’o rd re snii v a n t : d ’a b o rd , le l i e u te n a n t B o c h e t, au noà d e ja C o m p ag n ie d e s s a p e u r s pom pier* di C re il , a fé l ic i té l e c h e f q u i le s a nionésii s o u v e n t a u p é r i l o u a u t r io m p h e ; M. Be«. v e le t , d é lé g u é d e s c o m m e rç a n ts e t indu, t n e l s d e la v i l l e , a é té l ’in te rp rè te du m a r q u e s d e s y m p a th ie é p ro u v é e s par cm d e r n i e r s ; M. V iv ie n , l i e u te n a n t d e territo­ria le» a u n o m d e s o ffic ie rs d e ré se rv e et d* te r r i to r ia le d e C re i l , a p r o n o n c é le be» d is c o u rs q u e n o u s p u b lio n s p lu s loin* M. B o u lil lo n , m o n ite u r , a p r i s l a p a ro le au noa d e la S o c ié té d e g y m n a s t iq u e ; M. Chenà. s o u s - l ie u te n a n t , a u n o m d e la Com pagnie d* p o m p ie rs d u T r e m b la y ; M. M a ire , fourrier p o u r la d é lé g a t io n d e s P o m p ie r s des Forgti d e C re i l ; M. D e v a n n e a u x , a d ju d a n t , a u n o i d u T i r s c o la ire d e C re i l ; M . A ib o n n ie r , chef d e s e c tio n d e C re il , a u n o m d e s Sauvetenn d e l ’O is e ; M. M assé , p r é s id e n t , a u nom di C y c le -C lu b c r e i l lo is (n o u s d o n n o n s égal* m e n t c e tte a llo c u t io n p lu s lo in ) ; M. Brisem. a u n o m d e la 473® S e c tio n d e s V é té ra n sd i A rm é e s d e t e r r e e t d e m e r ; p u is M. Vari m a i r e , s ’e ^ t d i t h e u r e u x d e s a lu e r , en soi n o m e t e n c e lu i d e s c o n s e i l le r s municipaoi. l e u r v a i l la n t c o l lè g u e ; e n f in le commandant W u te a u , m a i r e d e P rô c y -s u r -O is e e t prési­d e n t d o l a S o c ié té d 3 t i r m ix te d u 13® terri­to r ia l , a f a i t l 'é lo g e d e so n co llègue, au

k .,S a n s var. c a p a c ité s e t a u d é v o u e m e n t d e q u i il s’est ( 1-. p lu à r e n d r a h o m m a g e .

L e c o m m a n d a n t C a z ie r a a lo r s p ris la p*. r ô le e t , d a n s u n e b e l le im p ro v isa tio n parti* d u c œ u r , a d i t q u o s ’il a v a i t ô té é m u de voir, l u n d i m a t in , so n n o m à Y O ffic ie l, son émo­t io n n ’é ta i t p a s m o in d re e n p résence dm im rq u o u o t doa tém o ig n a g es d e sympallui q u i lu i v e n a ie n t d e to u s c ô té s , e t q u e la ma- in f e s ta t io n im p o s a n te d e ce j o u r le récom- p e n s a i t d e s s e rv ic e s q u ’i l a v a i t p u rendrai se s c o n c ito y e n s , c h e z q u i ce sen tim ent h r a r e d e la g r a t i tu d e ô ta i t v iv a c e ; pu is , après u n m o t a im a b le à c h a q u e S o c ié té e t un hom. m a g e d is c r e t à c h a c u n d e l e u r s ch e fs ou pré­s id e n ts , i l a t e rm in é e n a s s u r a n t ses conci­to y e n s q u ’i l c o n t in u e r a i t à l e u r consacrer s e s fo rc e s , so u te m p s e t s o n énerg ie , et, d a n s u n e p é ro ra is o n q u i a e m p o ig n é looti I a s s is ta n c e e t a a m e n é d e s la rm e s uaos bien d e s y e u x , a a s so c ié à se s rem erc im en ts tt v ie i l le m è re , s a fe m m e d é v o u é e e t ses chen e n fa n ts .

D e c h a le u re u x a p p la u d is s e m e n ts et d* n o m b re u x c r is d e : « V iv e le C om m andantl» o n t s a lu é c e lte d e r n i è r e p h ra s e .

A p rè s a v o ir s a lu é M“ « C a z ie r e t serré 11 m a in d u v a i l la n t c h e v a l ie r , q u a tre cent* c o n v iv e s p r e n a ie n t p a r t à u n v in d ’honnoor s e rv i d a n s l a s a l le d e g y m n a s t iq u e ; Mm' flip- jo ly te C az ie r e t s a g ra c ie u s e belle-fllla, “ m* Q e o rg e s , p a s s a ie n t d ’é n o rm e s corbeille*

d e b r io c h e s .c o r tè g e , r e fo rm é d e n o u v e a u , a alon

d é n ie d e v a n t le b a lc o n d u co m m an d an t, qui a é té f r é n é t iq u e m e n t a c c la m é , e t est re­to u rn é à la M a ir ie , o ù i l s ’e s t d issous.

A u c o u rs d e la c é r é m o n ie , u n e croix de !t L é g io n d ’h o n n e u r , u n e p a lm e d ’ofllcier d*1 In s t r u c t io n p u b l iq u e , e n to u ré e s toutes deux d e d ia m a n ts , a in s i q u ’u n e m ag n ifiq u e cor­b e i l le d e f le u rs , o n t é té o ffe r te s p a r les in­d u s t r ie l s e t le s c o m m e rç a n ts d e la ville à M . L a z ie r .

L e s S o c ié té s d e la v i l le o n t offert égale­m e n t u n e m a g n if iq u e c o rb e i l le d e fleure il u n e p a lm e e n d ia m a n ts e n fe rm é e dan* un c a d re a r t is t iq u e .

C h a c u n d e c e u x q u i o n t a s s is té à celle b e lle m a n ife s ta t io n e n g a rd e r o n t un sourof n i r é m u , e t c e lu i q u i e n a é té l ’ob jet peut ê t r e l i e r d e la p o p u la r i té q u i l ’enloute à C re il.

sa caisse de m aladierài «lo rà cnissô do re tra ités, o r d ï è d u j o u r lé s q u e s t io n s s u iv a n te s d iii Uü .iÜÜÎJ)0,, v onr« ?K d es sociétaires ot | o n t é té so u le v é e s : *

U n e d e m a n d e d e lo ts d u C om ité D am es f r a n ç a is e s , p o u r s a to m b o la .

2* U ne d e m a n d e d e M. G a l l ie r , r é c la ­m a n t p o u r q u e le s p a s s a g e rs s o ie n t logés co m m e a n té r ie u r e m e n t . M . V a ré p ro m e t d e f a i r e le n é c e s s a ire .

3° U n e d e m a n d e d e M. le d o c te u r J a c ­q u o t c o n c e rn a n t l ’h y g iè n e : 1° s u r la p u r e té d e s e a u x ; 2 ° s u r l ’a c h a t d ’u n e é lu v e p o u r d é s in fe c te r le s e ffe ts c o n ta m in é s d e m a ­la d e s in d ig e n ts .

S u r la p u r e té d e s e a u x , M . D u g u é fa it r e m a r q u e r q u ’il, e s t p r é s id e n t d e c e tte c o m ­m is s io n , q u o n n e p e u t j a m a is r é u n i r ; il p r ie M. le M a ire , à la p ro c h a in e c o n v o c a ­tio n , d ’e n s ig n a le r l ’u rg e n c e a u x m e m b re s la co m p o sa n t.

M. R o u s s a n g e p a r a i t t r è s a ffec té q u e le v œ u q u ’il a é m is à u n e p r é c é d e n te se s s io n , a p p ro u v é p a r le C o n se il , d ’a s s o c ie r l a C ité c re il lo is e a u T r io m p h e d e la R é p u b liq u e d e D a lo u . o ù il y a e u u u s i j o l i m é la n g e d e d ra p e a u x n o i r s e t ro n g e s , n 'a i t p a s é té c o n ­s ig n é s u r le r e g is t r e d e s d é l ib é ra t io n s , e t

un d ispensaire où les m alades e t les blessés tro u v en t tous les ustensiles e t in stru m en ts néces­sa ires. depuis la literie ju sq u 'au x appareils o rilio - ped iqu rs, et lu n e aussi dos Sociétés les plus un ies, j e tiens à le d éc la re r en passan t. J ’ai donc été en relations su iv ies avec u ne Société m odèle qui ex iste d ans ce lte ville, VU nion générale des b o a é té s de Secours m u tu e ls d ’A ngers e t des F o n ts ae-Cé.

Les Sociétés d 'A ngers et celles des Ponts de- (.6, en versan t à ce tte U nion la modiquo som m e d e vingt ceutinn s p a r m ois e t p a r sociétaire, obtiennent les avantages su ivan ts : uno so m a ô d e 1 fr. 50 par jo u r pendant les s ix prem iors m o is oui su iven t la périodo dé six m ois de se­co u rs délivrés par la Société dont on fait partie , e t ensu ite 1 fraùc p a r jo u r ju sq u ’à la lin do la m alad ie .

Dans presque tou tes les Sociétés do Secours m u tu e ls , lo rsque l'on a touché six m ois d 'indem ­n ité p ou r m aladie, on n reçu lo m ax im um do lecours. Ici, à 1 aide do la légère co tisation dont ai Pjtrle, vous pouvez touchor la som m e do fr. 60 par jo u r pendan t six au tre s m ois, 01, si

m alad ie continue, une indem nité jo u rn a liè re 1 1 franc p our a insi d ire indéfinim ent, o’e st-à -

d ire tan t q qo d u ro ra la m aladie.

V oici lo d is c o u rs p ro n o n c é p a r M. Vivien, a u n o m d e s o ffic ie rs d e r é s e r v e e t de terri­to r ia le , d o n t n o u s p a r lo n s p lu s h a u t :

Mon Com m andant,A u nom de m es cam arades offloiers de réserva

e t de te rrito ria le , jo viens vous p rie r do vouloir b ien ag réer nos félicitations p o u r la distinction m éritée dont vous v enez d ’ê tre l ’objet et que noos a pp ‘ lions depuis longtem ps do tous nos vœux.

Vingt an s de serv ice m ilita ire , d it l'Officul, on tre ou tres n o m breux titres quo sauront voui rappe le r dns voix au torisées.

N’en dép laise à FOfficiel s i m es renseignement* sont e x a c tv o ’est v in g t-sep t ans q u ’il faut lirew non vingt ans.

Si j ’insiste su r co chiffre, c’ost p our bien mon­t r e r que, m algré u n labour acharné, malgré un m auvais é ta t do san té qo i, c- riainem onf, ne wre quo tem poraire , vous avez tenu à donner anx jeu n es l'exem ple d u dévouem ent, en domeurent, vos ving t-cinq ans de serv ice accomplis, sous W* plis do n o ire ch e r d rap eau tricolore.

E t com bien rem plis ces v ingt-cinq ans de ser* . vice ! V ingt périodes de m anœ uvres, école* d instruciion m ilita ire , d e tir , des conférence*, en u n m ot tout ce quo p eu t in sp ire r l ’amour I* plus profond d u m étie r -m ilitaire, le désir do perfectionner tou jou rs, de se ten ir, jo no dirai pas à la h au teu r de sa tâche, m ais de lui être supérieu r.

Mon Com m andant, nous som m es heureux ej fiers do v o ir lo plus d istingué d ’ontre les têiro* chevalier d e la Légion d 'h o n n eu r, et, dût votre m odestie s’en effaroucher, nous vous disons qo* c est un g ran d acte do ju stice qui s’accompu» a u jo u rd ’hui.

A l lo c u t io n de 4L M assé, présidentd u C y c le C lu b -C re illo is .

Lo Çynle-Clnb-Creillois a l’agréablo d e v o i r yeu ir fa ire r a partlo dans ce concert unanio» félicitations, e t d ’app o rte r à aon fondateur, d*w

Page 3: 71 Année. — JV“ /*? JOURNAL DEbmsenlis.com/data/pdf/js/1899-1900/bms_js_1900_03_08_MRC.pdfJppel des Pères Assomptionnistes. Le tribunal a confirmé le jugement, con- ----- e

retto circonstance p articu lièrem en t heureuse, l’ex pression de se s vives sym pM hies.

Nul n e s ’étonnern d ’npp reud re q ue l’hom m e actif dont nous fôtons a u jo u rd ’hui le m érite e t la récompense, fut le souille p rem ier q u i anim a notre Société : le cyclhsme é ta it encore dans uuo enfjuce re la tive ; que lques ra re s cla irvoyants ava ont seu ls l ’in tu ition d u sp lendide av en ir qui l ’ouvrait à ce n ouveau sport.

M. Cazier fut de c eu x -là : avec cette naturelle facililé q ui lui Ht s ’a ssim ile r tan t de choses diffé­r â te s ot y app a ra ître avec u n e égale m aîtrise , il

d eu x con traventions, a ttrap e 1 franc d ’».,.,,...., p o u r chaeune : le délai p o u r l’exécution des t r a ­vaux est fixé à h u it jo u rs à p a r tir de la siiruid cation d u jugem eut.

L au ren t (A lexandre), d e Creil, 1 f r . d ’am ende p o u r m ôm e délit.

V ausaer (Théodore), de Creil, poursu iv i égale­m ent, quoique ne c ro y an t pas ê tre dans son to rt vo it son affaire rem ise à u n mois.

Police d u ro u la g e . — Berlheuil (Prudent), de _____ _____________ _______ Cjfiil. q u i a deu x c on traventions p ou r avoir laissécomprit lés ressou rces d u cyclism e, il en" sen tit I hn i!Uï ï ? r kE!?<,C0.iI8 c u*îa r^ ie r c,iar8® doje charm e ot la nécessité prochaine : l'u tile so I U a ll 'i i x f ?? e,* , février, e t ne pasdevait jo in d re là à l ’agréable . I , r dçlairé, a ttrap e 1 franc d ’am endo p our

Trouvant u ne bonne idéa à propagor, u ne œ u - I c , cune, de 803 contraventions, vro faine à développer, il f ilap p o l à quelques I a»1- S ï S 0i \ 2 “ iflph^ . î u 8 m ' c e d ® M. B erthelin, im is; à sa voix, u n g roupe se souda, q u ’il en- I f 1” ’ a ttrap e 3 francs d ’am endecouragea de son au to rité écla irée e t q u ’il eu t le I K î î f contrevenu à I a rrê té s u r la police du plaisir de v o ir b ien tô t g ran d ir e t p ren d re u ne vi- I Pa ,ro n e s t déclaré civilem ent restaiité qui n e devait p lu s s ’éte ind re . E t q u an d l’e n - I *K,nsaiH0*fant fut so lidem ent debout s u r ses jam b es , il le I D ivers. — Drayton (F rédéric), cabare tio r à laissa m arch e r avec se s seu les forces p o u r c o u rir , I LaniorJ^ye, e s l couùaw uû h 3 /ro se s d ’am eudolui, dans u n e activité q u e r ie n n ’a ra len ti, offrir n o n r avo ir laieed cn« «»<îhii -------son dévouem ent à d ’au tre s bonnes causes.

p o u r avo ir la issé son d éb it ouvert ap rès l ’houre.M urgo (E douard), K ann (E rnest), Gallon (A r-

tç u r ) e t Legageite (Thom as), q u i consom m aient cijez; lu t, son t condam nés chacun à 2 f r . d ’am ende p a r défaut.

Devos (Camille) e t C anny (Gaston), tous deux a e M ontataire, son t c ondam nés chacun à G francs a am ende p o u r avo ir je té des p ie rre s dans l ’usine de M. B oissière ; é tan t tous deu x m ineu rs, les p eres son t déclarés civ ilem ent responsables.

(Gustave). R em brec(G eorges)et B rouyard---------------- , — , uuo . (A irred), p ou r tapage n oc tu rne e t chansons obs-

étes toujours u n peu n ô tre , e t nous saluons n o tre I cèdes, a ttrap en t ch acu n 3 francs d ’a m en d e ’ les fondateur e t m em bre d ’h o n n e u r en y jo igoan t I Pflren ts civ ilem ent responsab les. ’. . . cmpArna flt prirA inln. MIIa îi. * ! . » . . ■ C „ 4. „f f- — , n — >■ \

Co qu’il fu t chez n o u s, il le fut p a rto u t, e t l’on comprend q ue la ville en tiè re soit a u jo u rd ’hui debout p ou r l’acclam er en b a ttan t dos m ains.

Lé gouvernem ent en vous honoran t, m on cher m onsieu rC arie r, a. fait œ uvro d e ju s tice , ca r

‘ " ‘ désigné |depuis longtem ps Creil vous ava it désigné pour cette distinction. Je n ’en veux p o u r tém oignage que la touchante m anifestation d e ce tte foulespontanément em pressée.

Nous som m es lie rs de vo tre c ro ix , c a r vous |

I l a im ait p rofondém ent sa profession et ter-

m o n p ro d u ira nu r id e q u ’il seradifflcilo d o ’c o iu -

CRÉPY- EN - VALOIS

V alo is .S f f i S S « « a s

D isc o u rs d e SI. f .c s u e u r , s e c r é ta ir e de m a ir ie M esdames, M essieurs,

tan t q u ’im prévue! '° n P a r 01,8 V W l^ rw J J e a u - | . d u is o p t a s se z f ré q u e m m e n t,

vî®n« do

P a r d é c is io n m in is té r ie l le o n d a te d u

aa d ? flîr V i VoM' P i e r r « - f iœ » o 'M o re l , b r i ­g a d ie r à la 5° c o m p a g n ie d e r e m o n te , o n * * ™ “ n 4 S a u in u r ( M a ja e -e t-L o ir e ) , e s t n o m m é g o n d a rm e 4 c h e v a l 4 C ré p y -e n -

g il l o c o u r tN o u s a p p e lo n s r a l l e n l io n d u T o u r in e -

C lu b d e F ra n c e s u r la n é c e s s ilé q u ’il v a u ­r a i t 4 p la c e r n n p o te a u in d ic a le u r e u h a u t d e la c ô te <lo G illo c o u r t s u r L 'o inp iègue C e lte c o te e s t t r è s d a n g e re u s e p a r s e s to u r ­n a n ts b ru s q u e s , e t d o s a c c id e n ts s ’y p ro -dllISOnt &SM‘Z fri'/liiu inm .iiil

nos sincères e t cordiales félicitations a u nouveau chevalier de la Légion d ’honneur.

La s o u sc r ip tio n d e s c o m m e rç a n ts e t i n d u s ­triels de C re i l , a y a n t d é p a s s é le s p r é v is io n s des o rg a n is a te u rs , c e u x -c i o n t d é c id é d ’o ffr ir au co m m a n d a n t C az ie r, e n o u tr e d e s c a d e a u x de d im an ch e , le s t r o is m é d a i l le s d ’h o n n e u r qu’il a g a g n é e s p o u r s e s s a u v e ta g e s . L ’u n e de ces m é d a i l le s , q u i e s t e n o r , e t le s d eu x autres e n a r g e n t , s e ro n t m o n té e s a v e c o rn e -

Schaeffer (Emile), 21 au s , ou v rie r d ’usine à M ontataire, a ttrape 3 francs d ’am endo p o u r ta ­page.

Lobgeois (Claire), fem m o H eurteau , son m ari. H enri H eu tteau , t t Ju lie tte Laforôt, son t co n ­dam nés chacun à u n e jo u rn ée de trava il pour coups réciproques.

L arsonn ie r (A lbert), ch a rre tie r à Saint-M axi- m m , p o u r violences légères s u r sa g raud 'm ère . la veuve Dacheux, q u i l ’avait insu lte , es t égale­m en t condam né à u ne jo u rn ée de travail.

Lem oiue (H enri), m archand de v ins à Cove P0®r3“ ' ^ p ou r «vo ir in su lté , dans u n débit dé

lacroix e t l a n a lm e n m lin nn» «ma Air0 r*àî, I de tém oins. auaiuonla croix e t l a p a lm e q u i lu i o n t é té o ffe rte s .Nous fé l ic i to n s M . C a z ie r d e la so m m e

qu’il a fa it v e r s ô r a u b u r e a u d e b ie n fa is a n c e » l’occasion d e sa n o m in a t io n d e c h e v a l ie r de la L ég io n d ’h o n n e u r .

Les a n c ie n s s a p e u r s -p o m p ie r s d e la v i l le J e C r e i l e t d e la s e c tio n d o s F o rg e s e t P o in - Isrie, h a b i ta n t la P l a in e - S a in t - D e n is , a d re s - NDt à M. C a z ie r le u r s fé l ic i ta t io n s , à l 'o c c a ­sion de s a n o m in a t io n d e c h e v a l ie r d e la Légion d ’h o n n e u r .

C yole-C lub C re illo io .La ré u n io n d u C y c le -C lu b C re illo is a e u

lieu dans la s o ir é e d u v e n d r e d i 2 m a r s c o u - rant, au s iè g e so c ia l , c a fé d u S p o r t .

Après le c tu re d u p ro c è s -v e rb a l d e la d e r - Bière sé a n c e , o n a p ro c é d é à l ’a d m is s io n d e louveaux m e m b re s , q u i o n t é té é lu s à l ’u n a - iimitô.

Le r e n o u v e lle m e n t d u b u r e a u p o u r l ’a n n é e 1900, qu i v e n a i t e n s u i te , a d o n n é le s r é s u l -

^ Ulv.an .t 8 , : M ’ M assô> le s y m p a th iq u e Jft'deD d e la S o c ié té , a é té d e n o u v e a u réélu à 1 u n a n im i té , a in s i d u r e s te q u e le dévoué v ic e -p ré s id e n t , M . L e b lo n d , c h e f d e [Harmonie; M . C o u rb e (L é o n a r d ) a é té é lu jjcrétaire, e t M . A la z a rd v ic e - s e c ré la ir e : ï . M aurice C h a r l ie r , c a p i ta in e d e ro u te

d« courses1 61 F a u r ^ ^P a u O* c o m m issa ire s

La S ociété a v o té s o n a ff i l ia tio n à l ’U n io n Télocipédique d e F r a n c e .

La date d e s r é u n io n s a é té fix ée a u p r e m ie r I vendredi d e c h a q u e m o is .

CHANTILLYL a s a n t i d u p p i n o e d e J o i n v i l l e .

L ’é la t d e s a n ie d u p r in c e d e J o in v i l le , q n i a v a i t d o n n é d e v iv e s in q u ié tu d e s , s ’e s t lég è ­r e m e n t a m é lio r é d u c ô té d e s p o u m o n s .

C e p e n d a n t la f a ib le s se d u m a la d e p e rs is te .

N o u s r a p p e lo n s q u 'i l y a u r a l i r a u x p i -v !n 8 u ü - ?am 8 d i 14 “ a r s , 4 u n e h e u r e

e t d e m ie , le d e r n ie r d e la s a iso n

r- itd w ü î! rb a o d i l :a p - a u x m e m b re s d es C lu b s d e L a M o rla y e o t d e C h a n til ly , a in s i

? ? n e u û p e rso n ile 8 a ï a n t l i rô c o tte a n n é e 4

E n t r é e , 80 f r a n c s , 8 p ig e o n s .L e g a g n a n t r e c e v ra u n s u p e rb e o b je t d ’a r t .

C h a n t i l l y - F o o t b a l l - C l u b .

. A £ L ° iu iC be ' a e u . l i e u 4 V in e u il u n m a tc h e n t r e 1 U n io n s p o r t iv e d e I O u e s t e t le C h a n ­t i l ly S p o r l tn g C lu b ; c e lu i- c i a é té b a t tu p a r

! e m r e n3 . sp 0 d e 1,O" 0il> p a r 5 bu l3

I l m a n q u a i t 3 é q u ip ie r s a u C. F» clo m m e s a «‘ : H a tc h , f l . c ô u n L

S p e n c e r , ü R o b in s o n , C. I lo b in s o n , J . C oun t A . L a v is , E d . C u n n iu g to n .

^ D im a n c h e p ro c h a in , H m a r s , à d e u x h e u r e s . a i i r a h e u , à V in e u i l , u n m a tc h e n t r e

i®. y t a t f f S ? 1 d e S a in t-M a n d é ,1 X I , e t le C h a n l i l ly -F o o lb a l l -C lu b , 1 re X L

la .dl»>“ “ ' do ses ve rtu s .

6 » « f S t t i i i S S S Z S S

S f " î a h j 0” O ligoauM . Dans les jo u rs de

n t e s M s ' ^ «

g f e S S S S S

en f0xSS,‘° ” S”ir*! r» '® que vous

. SAINTINESL a « S a in l - S a b o t ».

U n e p a r t ie d o s o u v r ie r s o ccu p és 4 la sc ie - r i e d e la M a n u fa c tu re d 'a l lu m e t te s d e S n in - r ! S S i i à y o u ,u , c é lé b r e r , co m m e le s a n n é e s p r é c é d e n te s , l a fé to d e s s c ie u r s d i te de * b a in i - S a b o t ».

-4 s e P l. h e u re s , u n m a g n ili i iu e b a n q u e t é t a i t s e rv i d a n s u n d es p in s b e a u x

v e u r ' ,eU Ï0 M in a rd - 4 S a in t-S a u -

A u d e s s e r t , u n d e s c o n v iv e s , M. C h a r le - m a g n e , d o n t l a ré p u ta t io n d ’e x c e l le n i c h a n ­t e u r e t d e l in d i s e u r e s t fa ite d o p m s lo n g -

s a i t p o u r le s p a u v re s , la so m m e do (0 0 f r . , p r o d u i t d u n e p e t i te to m b o la e t d ’u n e q u é lofoi lo a u c o n c e r t q u ’e l le a d o n n é . 1

L i b é r a l i t é e n f a v e u r d e l 'H o s p i c e .

a “ * so llic i ta t io n s d e M . lo M aire i o . . , î t - ü , I o u v e U aKO'H!o, r e n t i è r e à f l î ï ï û ’ d e rn il! ro u s u f ru i t iè r e d 'u u

a u P™ l, d0 l ’H o sp ice , p a r M . L u ro n d K o u d a n c o u r t , d é c é d é i! y a h a i t a n s e n v i - r o n , v ie n t , p a r a c te p a ssé d o v a n t M - C a r - E » j n o la l r e 4 U ra n d lr e s n o y , lo 'J f é v r ie r ( JOtJ, d e r e n o n c e r a so u u s u f ru i t .

t e m i n ’ E 1 ? 6 P o iî t v a d ,m c j o u i r im m é d ia ­te m e n t d o s b ie n s lé g u é s p a r M. L a ro n e t q u i r e p r é s e n te n t u n e c e r ta in e v a le u r . '

n J . . ? 1101,1 <l<si o n t , n o u s a d re s s o n s à .MUJ# v e u v e ( J a e n a e e p o u r s o u d é s in té ie s s e m e u l e t so n g é n é re u x

b lé s ’ d o 0|i r ? n te m i? " ™ |, re s ' l," ° i a m a is d a » l ’o rg e o t d e I a v o in e . , e " ,p la C e r i ‘,a l’ d »

J (.0 so n t le s d é p a r le m e n ls d u n o rd o u i snm

f i é d l 'l ru i“i " llilm iâ ,* |b lé * “ pra 3 ,,0 H oraves i n t fo ra d e ! I é l i ■ " ls ‘:os d4Pai to rn e n ts o n io ra d e s blé.-, d e p r in te m p s , ce q u i r é n a r e r a u n e g r a n d e p a r t ie d o s d b m a g e s .

i éi",iS0, . ! r l " '1' lo m p s r e m e t t r e le s ch o ses é ta t , co la p a r a î t b ie n d iffic ile .

s ie u r s d e m o ise lle s , p r in c ip a le m e n t d e M"* S?»1 ,l!,o.l' - H u r a |n c y , f ille do l ’h o n o ra b le S o c ié té a r ro a d ls s e m 0 h t p ré s id e n t d o la

D e n e u f 4 d ix I

f l e u r i n e s

M i'n ü im d V r i lü IH’é s id e n t d u C o n se il,l ’r é r u î , r r i - ■le u l dBS , : u " o s . SI. leL a ™ n li t | IS,° v ,0,“ ‘ ; Jü d 0 c e rn e r u ti té m o i- g n a g o o llic iu l d e s a tis fa c tio n à :

MM . C a rp e n t ie r , m a ir e d o l ’i e u r in e s ;u e r th e lo l , c a p i ta in e d e la C o m p a g n ie

d e s S a p e u r s -P o m p ie r s d o S e n t i s ; L o m p ié g n e , so u s - l ie u to n a u t d e la S u b -

F Î e u r in e - 1’08 S a ^ o u rs ' i>OIIlP ie r s d e

E t a u x M e m b re s co m p o sa n t c e tte S u b ­d iv is io n ,

n n f ï , f i éCx°m p ü n f e (I? d ®V0U®'ne«H d o n t ils m u n i ^ P ; 0UV® ,o r s d e s h » v a u x d e d é b la ie - K a lo s sk y {)UUr s a u v e i ' lü p u is a t ie r

BB1r.'îfoliw Cév,'eS fé l].C i,a ,io n S à W M - ' :a rP 0“ lie '-.i ; ? ’ .((o n ,PIl^ n e e t a s e s s a p e u r s , p o u r

c e s d i s t in c t io n s b ie n m é r i té e s .

V E R B E R I E

L ’in c e n d ie d e »1""> A o b le t.

A p io p o s d o la le t t r e d o n o tro c o r re « p o n - d a n t U n le c te u r a s s id u , p a r u e d a n s n o tr e

d e r n ie r , 2 9 f é v r ie r - l a S o c ié té Ï I S " u u l t r o » M "0 v e u v e X o b lo t n o u s m u s ic a le le s A m a te u r s r é u n is de K e u ü la f l J m a Com m ï n. ' c a llo “ s u iv n iito , q u ee tv -T h e lle a o lfe r t u n b a l 4 se s l u m i è r e s ][üp a u m ! i tu n o u s f a i t u n d e v o ir d ’i n s é r e r :

■' 1 '« .la ,, « i M!< ....... .s t l’a v o in e o re o p e e n F ra n c o u n o tilaco

^ m l o n , n o T Æ = i ; |lo m t p as 23 h e c to l i t r e s , a lo r s q u e d a n t le

du ....X orJ . « <>st 1 1 . , Î ‘ J® .

te m p s , a la rg e m e n t c o n tr ib u é à e n t r e te n i r d a n s la s a l le u n e g a ie té e x h u b ô ra n te .

A v a n t d e s e s é p a r e r , le c a m a ra d e T ru m e - le t , q u i a v a i t é té d é s ig n é com m e p ré s id e n t

,ue l'am u n T o S e I f ™ “ a d « T ® “ ’ r Z a Zlue I arm uiré d e son c arac tè re ren d a it a g réa- I ^ P ro c h a in e n a u s s i jo y e u s e so c ié té .,..ii«n i C es q u e lq u e s p a ro le s so n t c o u v e r te s d ’a p ­

p la u d is s e m e n ts , e t to u t l e m o n d e - *a u _c r i d e : « V iv e le P r é s id e n t ) »

E n r é s u m é , t r è s b o n n e s o iré e .

Ï Ï E U I L L Y - E I - T H E L L E

I i x ' i i •Xdl’d . >1 e s t jn e s q u e d e1 i , ' f l , n l J e n n é fo rc é -

il u n q u e lq u e s îv n d e m e n ts m é d io c re s 1111 P LM‘l >' « v o ir , e n t r a în e à c e r ta in s r e n d e m e u ls d e .*»*» à G0 h e c to l i t ro V e t ffu s l à r h w lo ? Cf l d In fé r io r i té d o s a u t r e s d i p .n te m e ii ls e» t s u r to u t lo p e u d ’em n ln i

c u l'tu re ( ' ’o sT H ,lg l'a is ^ ' ' 'n i q u e s s u r c e tte çu ii re . L e s t c h o se e n e ffe t c o u ra n te q u e

d o Î o h 'i' 6 *10 (,,le J a v ° lu o q u i v ie n t e n fin ci?m a . I,a s b e so in d 'e n g ra is , a v a n tsu ff is a m m e n t d e ce q u i r e s te d a n s le so l

m! r i f e n e ,u r (,u i 110 P(' u t Q u’e n t r a în e r d o s le u d o m e n ts n o n r é m u n é r a te u r s . B ie n lo in d o la , i a v o in e , p lu s p e u t - ê t r e q u e tm . i ï « i î i ! “ijC. !6 ’ sf M o n tre re c o n n a is s a n te des

| l ! l ü n . lu i d o n n e . L u i f o u r n i r - d e s s c o u t s , do:, s e ls p o ta s s iq u e s o t d u n i t r a te

m e » ? ? * r juU ,S l a , r '3 m i e x c e lle n t p la c e ­m e n t d e so n a rg e n t . N ous n o n v o u lo n s p o u r p re u v e q u e le s r é s u l ta ts c i-d e s s o u s ; P

o b te n u ;aU C hard ’ * ü é d a r r id e s (V a u c lu se ) , a

18 hect. 2 ô g ra in e t 2 .600 k .Sans migrai: paille.

0 d e rn ie r ad ieu.

D isc o u rs d e I I N ic o le t, s e r g e n t - fo u r r i e r des P o m p ie r s .

M esdam es, M essieurs, e t c h e rs C am arades Le tem ps a fait sou œ uvre . La m ort vi. m dé

teus ra v ir u u v ieux cam arade , u n ancien « m na

S d 1 x aœ . a > e rv U “ s « 5 W :

imbria Pf T n o S S r 8e,Sape“,r le 16 "»•r i J “ « ° 8in ® -r ,0aP °ra l en 1872,

P ort-S alu t-V erberie , 4 m a rs 1900.

M onsieur le D irecteur,Une personne dont tout le m onde ici connaît

b ienv e illan ts , la délio-ites.-e et

et 3 .350 k . pa

M . L é c u y e r , à P lo in o l in ( F in is tè r e ) , a

la S o c ié té a fa it

- Dit ini'lll.Hlib la llél'C it-’S'C*I esp rit de conciliation, vous a éc rit p ou r a'pitover vos le c teu rs s u r les conséquences m alheureuses

le S5m£ r £ ï e ï Cla' ,i<la“ S “ * * » « . .

»>■-, 1 .71) h graiu e t 3 .550 k , paille , .-coi i05 Thom as, 2 .320 k . g ra iu e t

c h a le u re u s e m e n t a p p la u d is : p e n d a n t m m iaergen t-fou rrie r le 3 a v rirr8 7 8 ,’’sergent-maim.7(q I J Î M’ « t a r l i e r - D u r a l u r y , 1p r é a id e n t A l Sn o v e m b r e 1888, s e u s - lie u te i W f f i ^ r S t a i r o . ' e e v a ie u '

e n t r e p ie rs de

I l n ’accepta pas ce g rade p a r m odestie C onnaissan t bion oette devise du sapeu r-pom ­

p ie r : « H onneu r, C ourage, Dévouem ent „

s i ï s & s . * m faL ii pas ™Dévoué se rv iteu r e t am i, le d e-tin n ’a . . . S S , ? d l Sa 1,18 Honoroblo soit plus lougfie. P

u o h e eshm e 5 S“ r ! ™ C3reaeil la m ar1 aa da P u issen t nos souven irs et nos rp u ro u

o ier aux d o u leu rs de sa c o ïr a /e u s e L AU nom d? Ç* 3e sa famille.

“ • Co™Pa8n |® des Sapours-P om -M ontataire, R ocq(E m ile), ad ieu !

n o i° v iens rem erc ie r v o tre co rrespondan t, qui V a c ru düVoir K-iîder l ’anonym e

dans 1 accom plissem ent de sa bonno action et les ? ia r.m os dü *°n excellen t cœ ur.

1 u isq u i, à sou instigation e t à m on reg re t iif , f , ï ï e,I Dlr llubli>’' d « m es e i ï j ire s p'ri- vées, j e déc la re ra i en quelques m ots :

I /O ™ c ’esl |)ar ,,,a V0l0“ t“ ferm eile q u e ma police d assu rance a été rédu ite , lors de s i a d S .

fn n rim in n ^ o o ic te u e p u is su | u ie r renouvellem en t; " * r

o e tle s o d é t é q u i n e p o u v a i t a lo rs , n ’é t a n t | J J ^ j j 1 ' ÿ “ u J’" i .e u le to n , je io cuiifesse,

i . • , q u l a r r iv a ie n t e n foulo e t v o -X e " b P ,a r p ré s e n c e e l l e u ro x a c t i tu d o ,

| a fB rm o r a s y m p a ih io q u i ls n ’a v a ie n t ja m a is

„té T g f r l c a !l0, S “ é ' é dBP.“ ia aa

m o n t a t a i r e

i ’° . S ? S h h o n c e l ’in s ta l la t io n 4 C re i l , . ,„ S a r ,la d s m a n tle d u C o n se il m u n ic ip a l d eu ta ison d e b a n q u e , d ’e sc o m p te e t d e ? Jo a la la l r o > le P ré fe t v ie n t d e r é d u i r e 4

rKouvremenls, d ir ig é e p a r M . L u c ie n T h o re l , 3 Î h o i“ “ ')s l.efTeclif d e la C o m p ag n ie d e s«recieur d e 1 A g en ce R é g io n a le d e la C o m - a a Pe u r s ~ p o m p ie rs d e c e lte c o m m u n e , d o n t leN ote F in a n c iè r e B e lg e -F ra n c a is e . L e s b u - I ™ m m a b d e m e n t e s t co n fié a u s o u s - l ie u te n a n t» m to u t s i tu é s r u e G a m b e lta , 3 7 . B a sse t.

n J L " T cr e ' i,'?n t q u e M ’ A u d ig ie r , so u s- F w . . i 5 e n l s - sa r e n d r a 4 M o n ta ta ire , 4

J a r e m is e d b d r a p e a u 4 la

aSfSSïïe?* Vé‘6ranS d6a ^ O0. ,h a “ A a !ïï„d 0 -O„r ? anJ sé.e P a r >«*. H a b ita n ts

Dimanche p ro c h a in ( f m a r s , s e r a t i r é e .S i 14 >ail« <to 1 Ird te l d e F la n d r e , m a is o n w re, la to m b o la p h i la n th r o p iq u e d u q u a r -

m i*08» ° ^ a n is éo a u p ro f it d e l ’o u -mer blessé p e n d a n t l a fô te d e ce q u a r t ie r . , u L1 u a u .m u ist n l J •? s o » e x P °sés d an» la v i t r in e d e J.a r a P ro b a b le m e n t l ie u le m ô m e j o u r : m a is

c o if fe u r -p a r fu m e u r , r u e d e l a R é - I n eQCo re d é c id é .

A l ’o c c a s io n d u M a rd i-G ra s , MM. L e -

U n a ju s te u r d e l ’u s in e V o ir in . C h a n n tn i

2 i r f é v i i f l r â S Ô d ® 4 0 , a n s » a é ‘-é b le s sé , le s u iv a n te s ’ “ ,0 r ’ “ 168 c i™ » s ‘a n™ s

4i.Ii ! i i av il i l la i 1 p r6 s d u n to u r “ "H ™ le q u e l f» i f ,s b ! s f e q le a u x d e f e r , lo r s q u ït o n ^ ü ^ e s t r é p id a t io n s d ’u n p i lo n , c e s ro u - le a u x to m b è re n t s u r l ’o u v r ie r e t lu i b r e n l

c o rp s c o u lu s e s s “ r d iv e r s e s p a r t i e s d u

^ ™ „ n î ôdoci“ p 8 “ SG q u o l ’o u v r ie r p o u r r a r e p r e n d r e s e s t r a v a u x d a n s q u in z e io u r s f g io m » d e lé s io n s in te r n e s e t d e “ m p l ic u

L e ( • ' c o u r a n t , B o sso n y ( H e n r i ) , â g é do D a n s , m o u le u r a u x F o rg e s , a é té b le s s é a t

p e d g a u c h e p a r l a c h u te d 'u n e b a r r e d e fer, l u f a is a n t u n e p la ie c o n tu se q u i lu i o c c a -

j o u r s “ d e ln c a p a c i lé d e t r a ™ l d e d o u z e« d s a t p a V î r o c u r é M d T b Û f e W l e ^ a i r e I m m to1 0 hC„a ! l2 n d “. , M a rd i-G ra s , 1

re ta rd , c e u x -c i é t a n t p r e s a u e é n u is é t I î ? • ï b o u c h e r , e t le s c h a r c u t ie r s D u re z e tP * ' P o u Je l o n l o rg a n is é u n e p e t i te c a v a lc a d e , I Vn7p’in— xTT * '7 Ô ' “J U0l0UI o e t u s in e

c o m p re n a n t u n b œ u f g ra s e t d e m a g n if iq u e s J Î I k Î ' ro , (E ugôn,e) - â fié d ® 3 3 a n s , e s t p o rc s d ’u n e t r è s b e l le e sp è c e , q u i o n t pa re s o u le v a n t le m a r b r e d ’u n e m a -c o u ru , u n e p a r t ie d e l ’a p rè s - m id i , à la n lu s î i i ï . ? l l lh o 8 r a P b iq u e , se f a is a n t q u e lq u e s

r u e s d e la v i l l e ” b a b i la n ls - 183 p r iu c ip a le s j“ u r “ néC 8 8 sllan t “ n re p o s d e d o u z e

L es p a u v r e s 'n ’o n t p a s n o n p lu s é té o u - NOGENT-LES-VIERGESb ltê s , e t e e s g é n é re u x o r g a n is a te u r s o n t re m is ,r é l 'x T u i l ie r , 3 9 a n s , b a s c u le u r -m a n œ u v re

N o n ï «om m r 8. B u re a u d e b ie n fa is a n c e . 4 , a B a p o te r io , é t a n t to m b é le I « c o u r a n t e n . vU n , . , u o n g u ro . n e n a t tu d j s I I . S . s h e u re u x d e n o u s fa ir e F in - f o u la n t u n e b r o u e t te c h a rg é e , s ’e s t f a i t 4 la

S ™ , p o rta p la in te , e t p r o c è s - v e r b à l ïu l f a ls a ï™ « t d S 0 ? . B d ™ a “ d o b ie n - i a m b 8 e a u c h e u n e p la ie c o n tu so lu io c c a s io n - f e e R i o r r e . q n i a u r a 4 r é p o n d r e d e I Z ‘ P dVr6S p o u r 183 r e m e r - u n 8 in c a p a c ité d e t r a v a i l d e q u in z e

— —— ■— L e m ê m e jo u r , u n e t i r e u s e d e D aD ier d u1ht civil d u 2 2 f é v r i e r a u 2 . . . . numéro “n™ m a5nonc, t ’ d .anv8 " o l r e d e r n i e r m6J « d ta h l is s e m e n t , la fem m o M a rte ( J o -h i„„ r e v r t e r a u 2 m a r s . I n u m é ro , q u e M. R o c q ( E m i:e ) , 4 g ô d e 5 S a n s s e p h ) , Agée d e 33 a n s , a v a n t fa it u n e rh u mWlttancf*. — SB févrinp • Moîllorri u .A .i . fn u I C a n to n n ie r DU s e r v i r a /la in ...-i i » z. i ’ I H’n n m A im r „ r i» i . . . ® C hute

tn n ia iio u v rie r d e M o n ta ta ire , c o n n u s o u s ’ t m do P i e r r e , s e t ro u v a i t l a s e m a in e «niere chez u n m a rc h a n d d e v in s d e C re il . rW fy 3ans m o tif s p la u s ib le s , i l c h e r c h a .-m ie 4 u n a u t r e c o n s o m m a te u r , é g a le - ’hIii.v v lle,r . d ’o e io e 4 M o n ta ta ire , F o r lz ™ z), e l lu t d é c o c h a u n fo rm id a b le co u p

- t » g ; e n p le in e f ig u re . L e b a l lu , p a s I

r Æ , f é ,r ‘; r “ 8i,liard Madeleine- «“ n to n u ie r a u s e rv ic e 'd e ï a ' 'v i i î o d ep ü is“ le I d ’o n m è f re ' s u r le so l e n 'v o u la n t f e r m e r 'u n e s ! ;~ : W H lem sA ndré C onstoal-C lautle. | m o is -d e j u i n ( 8 8 9 , é ta i t m o t t 4 M o n la ia ire “ • “ “ “ r u n e

n n m In fo e lieu n o ____ . , iJa ih i! !?™ n î m ariages. - E o tro M. Mon- -Bturmi l » I 1k ù em P,0>é de com m erce, Jl S i , 0EP| - à-“ arc,l (N °rd), e t Mlle Lam-

S « f tû i?-0’ de° ,tU ran l à Saint- Entre m ninS. Pr bl!qUe’ 69’ 01 av a D li Creil.

■»ntK r 0, oIt Gasl0D. o uv rie r gazier, d e - ère d ? « i ’, c l Ml!? C our,ois Ociave-Amélie, fQ (Oiie) e * d em ouram à B alaguy-sur-

v 72J * 9 a rra s Ju l‘en-Joseph,-*05 (ijenr y J ' u n 01 d iDfen te rie , en garn ison à b j n i j l , 2 ’ et Ml,° C harbonnier M arie-Séve-

üc, m anouvrière , dem eu ran t à Creil.«rh.

ibtpIIo cm” * ^ o rF Ju lia-L éonline, épouse ï r iv B H Pholis M orie-Philo-

i , e S an , T ’ ' i ' 11’ - 86 : R enriète ; m , £ ; 7 28 ■ C harpen tie r A im ée-U o-

'•rgitije, épouse B ault, 68 ans.

Tribunal d e s im p le p o lioe du o a n to n d e C re il .

- , A'l<lience d u 2 m a r s 4 9 0 0 .

r* «inquimSfi00? 1 d e Iacols à M ontataire, contre <tij| i | , o ‘sePt contraventions su r la loi du

i ' 1r0':° " lbre! 1892 3®n‘ relevées', e st - (eue l i S u r.n/Ü -- ,iaa a u x .a r l ' cles 2 , 3 e t 5-.les coniîavz5?«ncs d 'am eiJd9 P our chacune - les i-.s , avenhons. L inculpé, a rg u an t d e ce •uitnt f w h0 8 d ’admi,1*>tration publique

J ^ h o u Pa,rm » l fl3 industries -Jure unr'aom ^ reconna ître q u ’il avait om is ^ l6 loi de 1892 d autor,8allon Po u r d éro g er

Co,in (Couis) e t 1 f rW i» d e C ouvieux, son t condam nés

Piovarer /n ? c d a uiendo p ou r co délit.

AÎS " f f S « Jé lh ., ,0 ” ,a la lre ’ SUi°‘ belg”’‘ I 8 f e «d2 Mo“ ‘a ,a >''®. récid iv iste du ^ . est condam né p a r défau t à 6 francs.

" veuve H avy (C larisse), doiqx sales 0110 d am ende P0^

™ r I m t u des t o m e d 'a i -(PrsnrS?"i 3f our 00 dd,u :J m i,. flnÇ°is), p rop ric ia iro 4 C reil, t frsno

i "nc Lcbgeois, do Mouy, pur défsut, pour

, i .„ n „ *“ vuM .m in», i f e n ê t r e , s ’e s t b le s sé e a u c b té d r o ü 'd o 'f â p o î-d “ , ? u P i’“ ? ™ ! . ,. “ f8cJ ,.eu.38 « b r r e n n e 4 la | ‘ f i ï ^ 8,1 “ l p ? u r r a r 8 P r o n d re s e s o c c u p a lfo n s. « , , , . - W..VMVW e u t VUUIIu il |fjs u i te d e 1 in l l u e r z a . U n e fo u le n o m b re u s e q u o n p e u t é v a lu e r a u m o in s 4 c in q co n ls p e r s o n n e s , s e p r e s s a i t j e u d i m a t in a u x o b ­sè q u e s d e c e t h o m m e d e b ie n

A u c im e t iè r e . M. F a l lo f ( H e c to r ) , a . le p r e m ie r , p r i s l a p a ro le , a u n o m d e la S o c ié té d e S e c o u rs m u tu e ls l ’U n io n des T r a v a i l - l e u r s d e C r e i l e t M o n ta ta ir e ; p u is M . M ar- tm , a d jo in t r e m p la ç a n t M . lo M a ire a b s e n t , q u i s é ta i t f a i t e x c u s e r , a p r o n o n c é u n d is -

r M u n ic ip a litô ; a p rè s e u x o n t p a r lé M M . L e s u e u r , s e c r é ta ir e d e la

Pompiers » au nom .des Sapeurs-

D isc o u rs d e M . M a r t in , a d jo in t . M esdam es, M essieurs,

L’absence de M. le M aire, q ue des affaires personnelles re tien n en t actuellem ent loin de

ïflrU8’«?en2m“fi p?au,.°utreax devo,r d ’ad res- • se r, au nom de I A dm inistra tion m unicipaleÜ S â S mü!ï?n z ad ieu a u m odeste fonctionnairé sym path ie p rém alu réo Viem d ’®nlover à n o tre

Son ex istence sim ple e t honnête ne prêto pas t e f 8 «om m eotnires, m ais sa vie trop

courte , hélas I rem p lie tou te de trava il, peu t ê tregardée com m e u n préc ieux souvenir

Fils d ’uno honorab le fam ille d ’ouvriers, il connut, dès son p lu s jeu n e âge, les d u rs la b e u r s

Travailleur infatigable, il s u t profltSr des p r £ cines d o rd re e t d économio quo lui ava ien t d o n - n é i se s p aren ts. Ses qualités de cœ u r lu i accor­d èren t 1 e stim e e t la confiance de ses nom breux com pagnons. “

A près avoir qu itté l’im portan te u sine des Forgos, il sollicita e t obtint, en 1889, l’em ploi de M otonn ier com m unal do la ville de M ontataire!Il avait é té bon ouv rier, il resta bon fonotion- n a ire , ot il apporta d an s son nouvel em ploi u n zèle e t u n dévouem ent qu i l ’honorôren t

D’une constitution robuste , il b rav a it volon­ta irem en t les intem péries des saisons, e t il eu t peu t-ô tre lo to rt de trop com pter su r ses forces.

On le voyait, s u r n o s ro u te s , trava illan t p a r tous les tem ps, m algré les o rd re s contraires, q u fi enfreignait tro p souven t p a r a m o u r d u d e -

C’est d ans u n e de o * imprudences qu'il oen. tracta la maladie q u i devait rem p o rte r.

q u e le 15 m a rs .

U n c h a u f fe u r d e la C o m p a g n ie d u N o rd .( K lé b e r ) , d ’A m ien s , s ’e s t , le 3 c o u -

r a n , é t a n t a u d é p ô t d e N o g e n t .f a i t u n e p la ie c o n iu se a u m é d iu s d e la m a in g a u c h e , q u i a é té p r i s e n t r e le ta q u e t d e f ix a tio n e t l e m o n -

.1 z . ?a d r e d e *a b 0 n n 0 d ® c o m b u s tib le , q u i l d é c h a rg e a i t s u r le t e n d e r n ° 3 3 6 . L e re p o s n é c e s s a ir e s e r a d ’e n v iro n q u in z e jo u r s .

SAINT-MAXIMINL e s ie u r D o ré , c h a r r e t i e r à O r ry - la -V il le ,

q u i , d a n s la m a t in é e d u 3 m a r s , a é té r e n ­c o n tr é , r o u te d e S a in t-M a x im in , m o n té e n v o i tu r e e t s a n s g u id e s p o u r d i r i g e r s o n a t t e - la g e c o m p o sé d o p lu s ie u r s c h e v a u x , a é té 1 o b je t d u n p ro c è s -v e rb a l p o u r c e t te c o n t r a ­v e n t io n à la p o lic e d u ro u la g e .

VILLERS-SOUS-SAINT-LEUP a r te s ta m e n t o lo g ra p h e e n d a te d u 31

a o û t (8 9 7 d é p o sé e n l ’é tu d e d e M - L o m b o ia ? f H t y q u t - O i s e , M . A u g u s te -L ré -

in n -P h tlo i lè n o G o rd tè r e , d é c é d é 4 V i l le r s -

S i . 1 ■i a n , i e r 190° - • n o ta m ­m e n t lé g u é 4 la f a b r iq u e d e l ’é g l is e d e V il- l e r a - s e n a - S a m t- L e u u n e r e n te a n n n e l lo d e 30 f r a n c s 4 la c h a rg e d ’e n t r e t e n i r l a s é p u l ­tu r e d e s a fe m m e e t l a s ie n n o , d e f a i r e p e in ­d r e a u m o in s u n e fo is to u s le s c in q a n s l 'e n ­to u ra g e d o ces to m b es ,

j E.8 .e» 4 cn lio P d e s a r t ic le s 8 e t 3 d u d é c re t I ] f é v r ie r (8 9 5 , l e P r é f e t d o l 'O i s e in v i t e le s h é r i t i e r s d u te s ta te u r 4 p r e n d r e c o n n a is -

d “ fe s la m e n t , 4 d o n n e r l e u r c o n s e n te - m e n t 4 s o n e x é c u tio n o u 4 p r o d u i r e l e u r o b s e rv a t io n s d a n s le s d é la is f ix é s p a r lo d é ­c r e t p r é c i té . '

S i v o u s a v e z le s d l B e s U a „ a p é „ | . M e» , lo u r d e u r s , s o m n o le n c e s *

, a p r è s 183 re p 4 3 . P re n e z le» P u n ies Su isses et vous serez sou lagé. ( fr .0 0 .

a I a ssu ran ce de nies risq u es locatiF telle u u ’clle figu rait à m a police, échappe à une resp o û sab i!

&Ur° U C p o u r luoi « f i^ lu u ie n t ru i-

- n u to r is é e , l e u r d o n n e r a u c u n p la i s i r u i i o . « « - - - r _____ .a u c u n e d is t r a c t io n , n e se s o n t p a s d é c o u ra - n i Q u c jo m o félicite uo tain ineni d ’avoir, g râce g é s u n s e u l in s ta n t ; a u s s i to u s le s m e m b re s I i i . “ S r J " c0 d8 risq u es locatifs telle Æ ï ï h o n o ra ir e s d e N e u i l ly - e n -T h e l le e t d e s e n ­v iro n s , c o m p re n a n t n o ta b i l i té s , c o m m o r-

SSw reraÆéê^'dix haut Té S8 ® " " ‘ Pk‘U“01 ta'esS e ^ ‘ a f s ® s S M s t t e a s s

o b io n u :S ans ougi

60 J

-, M. f o n t l in o , à V illo rs U l a i s ) , a o b io n u : .

Sons m g ra is , F.6UU k grain e t 8.500 k. paille

8.950 k S i i , I " o ma s ’ » • « » L ' 8m in oi

g r m n l i S ï k ^ L ' 1100 k ’ DilraI'Ji 8 .150 k.

U n e bom.-i

- l ï r i l l i n (P a s-d e *

i l ï S i ï ï ï ï ,f o n n iilü l,l j f ;im u ro n io y o n n o a l h ec t.li t s e c o m p o se d e *00 à 500 k ilo s d e x c o n e» ii io i i ta s , l u a k i .o s c h lo r u r e d o oo-

11,1 b l 100 liiü Iviios n i t ru to d e so u lie .

s reu ie rc iem eu ts,

Veuve Xodlet.

E ta l c i v i l des m o is d e j a n v i e r e t de fé v r ie r .

V nr\a tSanZes\ ~ ~ '* j an v ier •' L tclo rc M arcello-

18 ; S a ^ à ^ Ulai11 AuMuete-Cüarles. ‘

P u b lica tions de m ariages. - 4-11 févrior • M ennecicr Louis-M axim o, voof du Canitv Em m a' m an o u v n e r, dem euran t 4 V erberie, e l üaogui.sn

K S ' d0“ 83bq“ 8- - . i W e / f i e i ï

.in11i l m / '5vri5 L : ,p |am an t M arcel-P iorre-I lo ren -I n n i c Ur Habits, m a jeu r, dem euran t à Pô- ronno (Som m e), et D ecuigm ères Fausi-Louise cou tu riè re , m ajeu re , d e m eu ran t à Verberie ’

l8 -2 o fév rie r : Loriu Louis-Léou, p o rteu r de pain , m a jeu r, dem eu ran t à M onibiers (A isuef et

A i ,m te u ïO iê ld m?SiCaJ 0 d o L H q r in o iiie des I ^ f e L ^ r r r ^ ^ ^A m a te u r s r é u n i s , d « N o n iiiu -a n I (Oise), e t d am e F rancon M .irî.k im .:.. .ü . I>_r "

, s----------« v u i u i i u i u ,a n ie e in j , daD S0urs 'é la n c e n t a v e c u n e n i i a m q u i n a p a s ce ssé j u s q u ’4 six h e u re s d u m a tin , e t tro p v i le a u g ro do c h a rm a n te s d a n s e u s e s q u i r e g re t ta ie n t d e v o ir c e s se r ce iio fô te , p e n d a n t la q u e l le u n o c o rd ia le o n - len e n a ce ssé d ’e x is te r e n t r e to u s les a s s is -

80 3 0 n lp r o m is . e n c h a n té s d e c e tto so iré e , d e so r e t r o u v e r 4 la p ro c h a in e so iré o q u i l e u r s e r a o f fe r te . 8

Un v e s t ia i r e a v a i t é té m is 4 la d isp o s itio n d es in v i té s , e t u n b u ffe t g a r n i : c h a m m m e s iro p s , o r a n g e s , s e rv a i t a r é p a r e r le s fo re e J dos d a n s e u s e s e t d a n s e u r s , e t 4 l e u r n n? m e ttr e d e c o n t in u e r le s q u a d r i l l e s , n o l E p as d e q u a t r e , b e r l in e s , p a s d e s p a tfn e u ? s v a rs o v ta n a s e t to u te s le s d a n s e s d a n , S

do d a n V e u rs ™ 6111 4 d 'Spl<,,0r l8 “ r 3 ‘a fehfe

U n M em b re h o n o r a ir e .

- , — N e u il ly - e n -T h e i le co m p te p a rm i s e s m e m b re s ac tifs u n m u s i­c ien q u i sou ffle d a n s so n in s t r u m e n t d e p u is s o ix a n te -d ix a n s ; c ’e s t M. H e n r i M a rtin , vé-

,16‘ i a î . q u i ' q q q iq u e é g é d e 80 a n s , n e v e u t p a s lâ c h e r s o n o p h ic lé ïd e . L e f a i t es a sse z r a r e p o u r ê t r e s ig n a lé .

F a r u n e in d is c r é t io n , n o u s a p p re n o n s a u e

??nm PH • M ' H 8 n r i ’H a n iu . d 'E rc u is , v ie n t d e p a s s e r a v e c su ccès so n d o c to ra t en d ro i t (8* p a r t ie ) . N os f é lic ita tio n s .

(Oise), e t dam o Fronçon M ario-Louise. d it B r in '

| “ n i 4° V e f K ™ 40 d » ™ nu-

g o £ 7 p ? S 'o m , , , 2 J m 's i i r0, i ,M™ OCCiur 81 Ba“ -

m é ' p t e S t i e ‘ " ““ « “ feves, p rénom -

O k is . - 5 jan v ie r : Loclerc H arcelle-M ario 2 f heu res . — ô février : R em ua H euri-Jocnues’ U jo u rs . — l i ; L auren t A lfred-Lusien, 1 lirais 4 jo u rs , Ç auy J u i ts , 58 m is, b rossier, «poux do üossaciiy A lm enno. - lô ; g Sci,a ra’ seph 74 an s , gendarm e on ro lro ile , veu t do Toulm L ou iso ; V aspart L ouise-A glaée 8U ans veuve do Roussello Jean -llap lis te -D ésiré . — 19 . R ispaud d A iguebelle, 63 ans, sans profes­sion ,, épouse de Roudoux Augüslln-F’é lix -E d -

CHAMBLTr e r n é f i a * » 4 n'i*0md ? r ^ ( 0D^8 ', i8 n t d ’4 lrO d é - i « « , , , epuuoo uo riauuoux Augusliii-F’élix -E d

r!ioolB o1 (C h a r le s -A u g u s te ) , a d - m o u d ; R udanx Sophie, 79 an s , n ron riéiaire i a r h a m .°ü?p a g n ie s a p e u rs -p o m p ie rs I ve.uv® de Mahou A uguste. — 21 : G ressicr Vic- d e C h a m b ly ; 1 8 6 6 -1 9 0 0 ,3 4 a n s d e s e r v ic e s : I r0,1 r ? 0’ ians ’ b ,an cbisseuse, veuve de ta n t d e f i n c e ‘ me n 1 disliD g a é e n c o m b a t- “ **

T o u te s n o s f é lic ita tio n s .

r i n P i ? 311/!?0 ? aux. cour803 d ’A u te u il , le P r ix d e s P iq s (h a ie s , 4 .0 0 0 f r a n c s , 3 .0 0 0 m è tre s )

M,1î?crgFa g n pari e c ll0 v a *d u p r in c e J . M u râ t,M y o so tis , m o n té p a r L a w rie .

C IR E SL ES-M ELL Ot i Æ “r ^ l 10 p ,r4 ,<Jcloral d u f ' m a r s , l ’e ffec- ’L ™ C orP3 d » sa p e u rs -p o m p ie rs d e ce lte

co m m u n e e s t r é d u i t 4 41 h o m m e s .

LE MESNIL-SAINT-DENISU n c o u r a g e u x fa c t e u r .

f e z f f e r d e r n i e r , a u s o i r , u n c h e v a l I r f f r c o , r , l i1 lo c h e m in d o N o u illy -e n - T lie lle , lo rs q u e , 4 u n e n d r o i t r é p u lé t r è s d a n g e re u x , l ie u d i t l a M a rn iè re , l ’a n im a l litï ' I n S S I S 4 c a r t e t s e p r é c ip i ta , lé le b a is sé e , a t r a v e r s p la in e , v e r s le p ré c ip ic e p ro fo n d do

m ia R m .Ur l Ipélr , 8 : u n m a H m u rP iié v h a b ie P 88 fa v o ra b le a u x b r é s r ï a ’ v ô g ô la t i tm 'ie m o e t n n i 1 o n n r î i i I J a p8rso,n n 8 <!“ ' c o n d u isa it m a lg ré to u t 4 r e p r e n d r e so n o s so r r é g u l ie r

f Æ ; - grr v e û ? dd X ^ I ?L°“ = ? . d: ï ï q“?iq'‘83 so s sn n r IA s a m -A n in li. ____ I- . ’

a r j m C toas-Fm m iium d. - 27 ; « .m ie u x A ugus

S i l o Amél°e°.J ' 70 a“ 8' B ispaua d ’A i-

Cour d ’A ssises de l ’Oise.r a n } i bon Aa n c 0 d p s m a ,iô re s n o u s o b lig e A r e n v o y e r a n o t r e p ro c h a in n u m é ro lo co m p te -

C H R O N I Q U E A G RI CO L EL a s i l u n t i o n t i c l a p c c o l l c .

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Im prim erie adm^nisffatjve et com m ercial*

Page 4: 71 Année. — JV“ /*? JOURNAL DEbmsenlis.com/data/pdf/js/1899-1900/bms_js_1900_03_08_MRC.pdfJppel des Pères Assomptionnistes. Le tribunal a confirmé le jugement, con- ----- e

BULLETIN COMHERCIAI

M archés de la RégionSbm us, 6 m ars,

from ent, 1” qualité.. — 2* —- 31 -

Seigle .............................Avoine, 1” q u a lité ...

- S* - . . . F arine.....................

100 k . hect. 19 00 14 82 18 00 13 61 17 00 12 68 13 00 9 3017 00 7 4816 00 0 7229 00

Pain, le ML ’ Ï M' q. 0 31 2* q . 0 28

C ré p t-b k -V a lo is , 3 m ars.hoct. 100 k.

Blé. r q ualité 1 1 6 3 19 CO- 2* - ............. 13 87 18 60

- 3* ............. 12 96 18 00 B eurre , — — 3 80 à 4 00Joigle............................. 9 54 13 25 Œ ufs, le c e n t............ 10 »•Irge ................................ U 55 17 50 Pain, le k il. 1" q 0 29 2 'q 0 24Lvoine, 1” q u a lité ., . 7 31 16 25

— 2 ’ — . . . Farine, 1” q u a lité . . .

6 97 15 75 28 00 Bbauvais, 3 m ars.

- T - . . . les 100 k .Pain, le k i l . l Mq. 0 30 S 'q 0 26 f i lé ................................ 18 00 k 19 00

P o n t - S >*-Ma x i n c i i 2 m ars.100 k .

Farine de cylindre. 29 00 30 00

hect. S e ig lo ....................... 12 67 13 70From ent, 1" q u a lité ..

— 2* — .15 fO 19 00 Or*» .............................. 16 41 17 9711 06 18 50 A v o in e ..................... 18 50 19 00

— 3* - . 13 32 18 00 S o n ........................... 12 »» 13 50Seigle............................. 8 96 12 62 R em oulage.............. 15 •» 17 »»

10 90 17 00 Foin, les 5 2 0 k i l . . . 40 »» à 48 »•8 60 17 00 Luzorno, — . . . 42 ■» 50 »»

— ' r — . . . 6 82 15 60 Sainfoin, — . . . 28 •» 32 »»Paille de blé, 520 k 19 »» 23 »•

»* »• — de seigle — 30 »» 32 »»Farine, 1»’ q u a lité . . •» »» 28 »» — d ’avoine — 18 »» 22 »

- r - _

Clibmont, 3 m ars.

Orge..................Avoine noire..

Œufs, le cent..Pain, le k il., 1

CoMPifcara, 3 mars.

Froment, 1" qualité.

Moisson.......................Méteil...........................Seigle...........................

les 100 k il.

. 19 50 19 00. . 18 00 17 50. . 00 00 00 00. . 8 40 8 00. . 10 66 10 00. . 7 68 7 00

*3 80 10 40

. , » 30, *’ q » 25

Avoine........................... 18 00 00 00Farine............................ 25 00 26 00S o n .......................... 15 00 »» »*Remoulage , . . 15 27 »» »■Fécule............................... 31 »» »» »»Pommes de te r r e .. . »» * • »» *»Foin, les 104 bottes. 30 00 35 •»Paille, — 20 *» 22 >»Sainfoin, — 30 » 35 »»Luzerne, — 30 »* 35 »»

Pain, le k il. 1" q. 0 30, 2* q- 0 25

les 100 kil.18 50 à 20 00 »• »» 19 50

Noroît, 3 mars.B lé ................................Seigle...........................A v o in e .......................Orge..............................Farine.........................Pain le k il.

les 100 kil.19 60 à »» »» 13 00 13 5016 50 16 50 27 »»

0 28

17 00 17 00 25 00

0 24

12 • • 12Orge................................ 17 18 » .A v o in e .......................... 17 40 »»Beurre, le k il 2 40 »Œufs, le cen t 10 CO »»Pain, le k il., 1" q ., 0 30 , 2* q ., 0 27

Roukh (Seine-Inf.), 2 mars.les 100 kil.18 54 à »» »» 13 25 » • »»18 78 » • »»18 50 ».26 75 ».

B lé................................Seigle...........................Avoine.........................Orge..............................Farine les 159 k i l . . .

L uzerne............— »• »•Pain, le k i l ................. » 31 » »»

Bb it b u il , 10 févrior.les 100 k .

Blé................................ 18 25 à 16 75Seigle......................... . 12 »» 12 50Orge............................. 16 »• 17 »»A voine......................... 16 »• 17 »»Farine de cy lindres. 27 »» •» ■»

— de m e u le s .. . 26 50 »• »»B eurre , — .......... 2 50 y. Ht:Œ ufs, lo c e n t ............ 9 » n »»P ain , le kilog ............ 0 30 0 32

S o ng eo ns , 15 févrior.

13 50 '13 001J f i J » .

les 100 k il. |J J 7 . 3 M .1 7 44 .

B oissons (Aisne), 17 février.les 103 kil.

B lé ................................ 19 75 19Avoine......................... 16 00 16 50Farine de oylindres. 27 00 »» »»Paille de b lé, 520 k . »» »» »* »»

— d’ayoinq, — . »* »» »» »»

F o u r r a g e s e t P a i l l e s .Montrouge, 5 mars.

Ire q. 2e q . 3e q. Paille de b lé . . 27 31 24 27 22 24

- de seigle 33 37 28 32 24 28- d’avoine 21 25 20 21 18 20

Foin nouveau. 52 58 46 50 42 46.

Luzerne nouv. 48 58 44 48 40 44Regain......... 44 52 40 44 36 40'Sainfoin...... 44 60 42 46 38 40

Le tout rendu dans Paris au domi­cile de l'acheteur, frais de camionnage et droits d’entrée compris par 104 bot­tes de 6 k il.; savoir : 6 fr. pour foin et fourages secs, 2 fr. 40 pour paille. Pourboire 1 fr. par 100 bottes.

E n G a r a .On cote sur wagon, par 520 kil.

en gare d’arrivée à Paris : ’Foin................................................. 34 à 44Luzerne,'première q u a lité .. 33 41 Paille de b lé................................. 14 21

— de seigle p. l ’industrie 24 28— — ord inaire.. . . 17 22— d ’avoine............................ 14 ,18Pour les marchandises en gare, les

frais d e déchargement, d ’ootroi et de camionnage sont à la charge del’achfttflnr.

Avis important.No m avona l'honneur d'appeler

l ’attention de MM. le s Industriels e t Commerçants du département de l'Oise, sur le s avantages qu'oflre la publicité dans le s colonnes du J o u r n a l d e S e n l i a .

Nos éd itions bl-hebdom adaires et hebdom adaires, répandues partout, s'adressent à la c lien tèle l a p l u s p r o d u c t i v e de la région.

La réputation du J o u r n a l d e S e n l i a , dont l'origine remonte à 7 0 ans, défie toute concurrence pour eeux qui veu lent faire de la publicité qui r a p p o r t e .

Bien que notre tirage so it en constante p rogression, nous m ainte­nons notre anolen tarif :Annonces : la l ig u e 0 fr. 20Réclam es : la l ig n e .............. 0 40F aits d ivers : la lign e 0

On n’accepte pas d'insertion au- d essous de 1 fr.

Pour le s tra ités de longue durée, dont le tex te dépasse 2 0 lignes, nous consentons é forfait d'impor­tantes réductions.

A n n o n c e s J u d i c i a i r e s

A rticle 1**

C om pagnie du Gaz de Crépy.Les A ctionnaires de la Compagnie

d u Gaz de C répy-en-Valois son t con­voqués en A ssem blée générale ordi n ia re le J e u d i v in g t-d e u x M ars m il n e u f cen t, d h u i t heures très p ré ­cises d u so ir , salle de la Justice de P a i i , eu l’ilùtel-de-V ille de C répy, à l'effet de :

1* E ntendre le rapport du Conseil d ’A dm inislration ;

2* R enouveler les pouvoirs des m em bres so rtan ts et d u c ju im issairo- oenseu r, ou pourvoir à leu r rem p la­cem ent.

Les A ctionnaires sont invités h dé­po ser leu rs titres à l'Usine à Gaz, du qu inze a u vingt e t un Mars, de neuf h eu re s A d ix heures d u m atiu .

Il leu r se ra délivré une carte leur do n n an t le d ro it d ’assister à l ’A ssem ­blée.

Coux q u i voudraient s ’y faire rep ré ­sen te r par un au tre aciiounairo de­v ro n t se m un ir d ’uu pouvoir s u r tim ­b re d ressé à cet effet.

l e P résident d u Conseil d ’A d m in is lr a tio n ,

I . SAGNY.

relevée, en la Mairie d ’Yvors, p a r 1 le m in istère de M* M éziôre, n o ­ta ire à Retz, com m is à cet effet.'

S’adresser p o u r les renseignem en ts 1* A M‘ MORAND, avoué A Sentis,

poursu ivant la vente ;2' A M* DELAPORTE, avoué A

Senlis, p résen t à la ven te ;3‘ A M 'M ÉZIÈRE, n o ta ire A Betz,

dépositaire du cah ie r des charges ;4 ' E t à M* DUPUY, n o ta ire à Vil-

lers-Collerôts.

M" G e o r g e s MORAND,licencié en d ro i t, avoué à Senlis, rue S aïu t-H ilaire , n* 10 (S u ce ' de M' Lh - vieux) ;

FERRY, notaire à Bé jh i s y - S ‘-P ierre .

Par suite d’aoceptation bénéficiaire,DR

U N E M A I S O NSise à B É llllS Y -S ’-PIERRE

lieu d it le Château,KT DK

Une Pièce de T erreSise te rro ir de B êtiiisy-S ’-P ib r re ,

lieu dit au Clos du la Ville, d 'u n e o o n te n a n o e d e Ht a . 3 9 o.

L’adjudication aura lieu l e D i m a n c h e SSK M a r s

i O O O , d d e u x heures de relevée,

En l’E tude e t par le m in istère de M‘ F b rb y , no taire A Bélhisy-Saint-

P ierre , com m is à ce t effet.

S’adresser p o u r les renseignem en ts 1* A M* MORAND, avoué A Senlis,

pou rsu ivant la venu ;>2* E t A M* FERRY, n otaire à Bélhisy-

Sain l-P ierre , déposita ire d u cah ie r des charges.

En la aalle de la Mairie de la commune d’Auger-S'-Vincent,

P ar le m in istère de M* Diht, no taire à Crépy-en-Valois,

com m is a cet effet.

S 'adresser p o u r les rense ignem en ts : 1* A M' Louis ESCAVY, avoué à

Senlis, poursu ivant la ven te ;2 ' A M* Oscar SAVARY, avoué à

Senlis, co-lic itan t;3 ' A M' DIET, no taire A C répy-en-

Valois , déposita ire d u cah ie r des charges.

A C éder d e S u ite

fOM 1)1 CAÏÏ-RÏSIAGB187BONNE BUVETTE

S’adresser au bureau du journal 5

,M ’ G eo rg es MORANO,I licencié en d ro i t ,1 avoué à Senlis, ru e

E tudes de { S '-H ilaire, n* 101 (suc 'deM 'L evieux);I DERVAUD, notaire A \ Vcrbario.

V E N T E S U R L IC IT A T IO NDE

UNE MAISONSise à VKRÜKIUK,

su r la rou le nationale de Paris A Saint-Q iionlin,

C ir c o n sta n c e » <c D ép en d a n ces ,

L ’adjudication a n ra lien le D i m a n c h e o n z e M a r s

1 9 0 0 ,d u n e heure de relevée.

E n i’E tude et p a r le m inistère do M' Dervaud, no taire à Vcrborie,

com m is A cet offet.

JS’a d r e n e r p o u r les renseignem ents :1* A M* MORAND, avoué à Sonlis,

pou rsu ivan t la vente;2 ' A M- ESCAVY, avoué A Senlis

p ré sen t A la vonto;3 ' A M' SAINTE-BEUVE, avoué i

Senlis, p résen t à la vente;4 ' E t à M' DERVAUD, notaire A

V erberie , dépositaire du cah ier des charges.

Stade de M * S A IN T E -B E U V E ,avoué à Senlis.

S U R S A I S I 1*2 IM.MU1J1JL.IKHK d e

3 Maisons contiguës

K.r D UN

A LA SUITB Sis A IVORS, can ton do Betz,

a rrond issem en t de Senlis,E n u n se u l Lot.

L’adjudication au ra lieu le M a r d i I O A v r i l 1 9 0 0 ,

heu re de m id i ,En l’audience des c riées du Tribunal

civil de p rem ière instance de Senlis, au Palais de Justice , ru e de la Ré­publique.

Etude de M' Lé o n BARANGER,com m issaire-priseur

des ville et arrondissem ent de Senlis (Oise).

A S E N L I S F au b ou rg Saint-M artin ,

Dans uno m aison où est décédé ______________ M .F a u v k t , I

VENTE MOBILIÈREB elle C h am b re à C ouoher, L iterie,

C h a rre tte a n g la is e , M eubles co u r a n ts ,

le D l m a n c h e f 1 M a r s 1 9 0 0a u n e M u re de relevée,

P a rle m in istère deM'LéouBARANOKB, com m issaire-priseur à Senlis.

D ésignation som m aire :

C u isin e :Une C uisinière de Godin, F ers A r e ­

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Tables e t Guéridons.Deux Pendules dorées, une Glace

cadre do ré.Deux Lits en noyer com prenant

chacun : Lits de plum e, M atelas, T ra­v e r s a s , Tables de Nuit à volets on acajou e t noyer, u ne A rm oire noyer portes pleines, uno Table rondo , un B ureau p lat noyer pieds tournés, C haises cannées aca jo u , Guéridon noyer, u ne Commode noyer dessus de m arb re , douze Chaises paille, Ta-

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Senlis, poursu ivant la vente;2 ' A M* LÉPINE, hu iss ie r A Botz;3 ' Et au Greffe d u T ribunal Civil de G ourds, Em brases, B akhqo ius , un

Senlis, où le cah ie r des charges e s t . Lit Ca8® e t sou Matelas varoeb.

Mtude de M* DHERBF, huissier à Pont-S' -Maxence.

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Senlis, poursu ivant la vente ;■2' A M* MORAND, avoué à Senlis,

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sur-O iso, déposita ire du cah ie r dos chargos.

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Etude de M 'T H IR O U IN , notaire à Acy-en-Mullien.

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