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i 82 nîe Année— N°25 ABONNEMENTS Trois Mo'S. . 3 fr. Six Mois. . . . 5.50 Un An. . . . 10 fr. En dehors du département: 12 fr. INSERTIONS Annonces, la ligne. 1.30 Réclames 1.50 Faits locaux 2 fr. Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires êc d'Avis Divers FONDE EN 1841 — PARAISSANT l_E MERCREDI & L E SAMEDI RÉDACTION & ADMINISTRATION : 4, PLACE DU MARCHE-NOIR Samedi 27 Mars 1926 LE NUMERO 1 0 C PS Les Abonnements sont payables d'a- vance et l'acceptation de trois nu- méros engage pour une année. La quittance est présentée à l'abonné sans dérangement pour lui. L'autre syncope M. Malvy est revenu de ses deux syncopes, de celle qu'il a piquée en séance, au banc mi- nistériel , et de celle qu'il a piquée plus tard, sous le baiser de M. Herriot ; car le baiser de M. lier- iriot a fait évanouir M. Malvy. Et maintenant, le ministère -t-il, lui aussi, tout-à-fait repris es sens, est-il en bonne santé, st-il solide et vigoureux pour affronter de nouveau la lutte et en sortir victorieux ? 11 ne semble guère. La santé et la vigueur d'un gouvernement résident dans la majorité sur laquelle il s'appuie. Or, la majorité Malvy est en train, son tour, de piquer une syn- cope et de s'évanouir. M. Blum, qui est délicat, a beau respirer des sels, il peut demeurer dans une majorité à laquelle on de- mande de voler des impôts qui rendraient impopulaire, s'il se résignait à les voter, le parti so- cialiste qui tient, comme dit l'autre, à garder sa virginité élec- torale. Déjà, sur la question du ser- vice militaire, celte majorité Malvy s'est éparpillée. Elle con- tinuera à s'éparpiller demain sur la question financière. Et il n'y aura pas que les socialistes pour tirer leur révérence au Cabinet, il y aura aussi des herriotistes qui, outre qu'ils tiennent à hon- neur de ne pas se contredire en condamnant leur attitude d'hier, ne seront pas fâchés de tirer un pied de cochon au Malvy que M. Herriot embrasse, mais qu'il abomine, parce que c'est un rival. Alors, sur qui va s'appuyer le gouvernement pour obtenir les impôts dont i l a besoin? 11 est, et nous sommes avec lui, au bord du gouffre. Le franc', lui aussi, s'évanouit tous les jours. A me- sure que s'écoulent les heures et que se prolonge la présence au pouvoir du cabinetMalvy-Briand, la livre monte ; elle va atteindre cent cinquante francs. Que faire? Lancer un appel ému à ces républicains nationaux qui, de l'aveu même d'un cartelliste éminent, M. Albert Milhaud, sont chargés de réparer le mal que le Cartel a fait à la France et à lui- même? Mais M. Briand a exclu Directeur : A. GIROUARD Téléphone 1-95 les républicains nationaux de sa République, a fortiori, de sa majorité. Les républicains natio- naux , dans ces. conditions, peu- vent-ils le sauver, afin de sauver le franc ? Ils savent qu'ils ne sau- veront pas le franc. Tout au plus pourraient-ils remplir momenta- nément les caiss s que le Cartel videra en quelques semaines pour satisfaire sa clientèle et poursui- vre, sous le contrôle de M. Blum, la ruine du pays. En conscience, les républicains nationaux doi- vent-ils prendre cette responsa- bilité? Oui, voilà l'autre syncope qui s'affirme. Le Cartel Malvy s'éva- nouit. Le gouvernement est en l'air, sans majorité. Et qu'est-ce que ces gens-là ont fait et vont faire de la France ? Paul ALLA1N. L'EXPERIENCE BELGE Eh ! bien, après l'expérience polonaise, voici l'expérience belge. En tirera-t-on, chez nous, la conclusion logique la leçon qui s'impose ? Comprendra-t-on qu'il y a là la fragilité des systèmes artificiels de slabilitsalion forcée ? Les troubles monétaires sont la caracté- ristique de la maladie profonde de l'écono- mie générale. Ce n'est pas avec le simple Iraitment local, comme l'est celui de la monnaie, que l'on peut espérer guérir un organisme atteint dans ses œuvres vives. La réaction ainsi obtenue ne peut être que su- perficielle et précaire, exposée à tous les ac- cidents et à toutes les catastrophes. C'est ce qui vient de se produire en Bel- gique. Nos voisins, depuis six mois, avaient fait les plus beaux efforts pour stabiliser leur franc. Mais, d'abord, ils avaient sta- bilisé trop bas pour empêcher la montée des prix intérieurs, et cela seul aurait suffi pour entraîner la ruine du système. En- suite, pour mener à bien leur projet, ils avaient fait appel à des prêts consentis par la finance internationale. Et c'est là surtout ce qui a tout fait cra- qué et déclenché le brusque effondrement qui vient de faire si grand bruit clans le monde économique, en provoquant des ré- percussions dont notre franc à nous, n'a pas été sans souffrir. La finance internationale a montré des exigences qui ont révolté l'opinion publi- que belge; elle s'est dressée d'un bel élan indigné. Oui. Mais il eût fallu réfléchir plus tôt. La finance internationale à ses points do vue à elle, qui peuvent aller jus- qu'à exiger qu'on la laisse, pour la sûreté de son contrôle et la garantie de ses inté- rêts, s'asseoir à la table des Conseils de l'Etat. Par ailleurs, elle Ycut des gages, d'une importance d'autant plus grande que plus grands sont les services que l'on at- tend d'elle. En. sorte que l'indépendance politique du pays ainsi secouru se trouve forcément diminuée. C'est un pays en tU-~ telle. La Belgique a regimbé et la crise conti- nue. Les mêmes causes produisant partout les mômes effets, nous voulons espérer qu'on profitera d'un si clair enseignement et qu'on n'exposera pas la France à une aussi désastreuse aventure. (Réveil Economique) NOUVELLES EXPRESS M. Raoul Péret a fait à la Commission des finances l'exposé de la situation financière en présentant ses projets. La majoration de la taxe sur le chiffre d'affaires soulève les protestations du parti socialiste. Le droit de cité de la ville de Londres vient d'être conféré à M. Chamberlain. Prenant la parole après la cérémonie d'usage , le ministre des Affaires étran- gères britannique a fait l'éloge des accords de Locarno. Sur la proposition du Gouverneur général de l'Indochine , le ministre des Colonies a décerné la rosette de la Légion d'honneur à M m e Vacheron , en religion sceur Antoine, à qui M . Albert Sarraut avait accordé, en 1920, la croix de che- valie. Au Tonkin depuis 37 ans, sœur Antoine a mérité la gratitude et la véné- ration unanimes. Le « Matin » dit qu'au point de vue de la situation politique, la journée d'hier n'a point apporté d'éléments bien nou- veaux. Dans les couloirs du Palais- Bourbon , mêmes affirmations que la veille touchant le danger et, partant, l'inopportunité d'une crise ministérielle Même désir généralement exprimé de trouver à bref délai une formule d'accord. On considère que les traces des ré- centes polémiques entre la presse fasciste et la presse vaticane sont désormais com- plètement effacées. A l'occasion de la publication nouvelle de l'Annuaire Pon- tifical, des exemplaires ont été offerts à divers membres du gouvernement italien. L'exemplaire de luxe, qui a été offert à M. Mussolini, est identique à celui qui est chaque année offert au Pape. Sous le règne du Cartel ! Les dirigeants du Cartel font volontiers étalage do sentiments humanitaires. Ils sont les seuls, prétendent-ils, à com- prendre le peuple, à l'aimer. En attendant, ils l'exploitent, se désinté- ressent des difficultés croissantes de la vie pour tous ceux qui no sont, ni mcrcanlis, ni profiteurs de guerre. Il maudissent la guerre, mais ils laissent massacrer nos soldats en Syrie et refusent }es crédits pour le Maroc. Un petit fait, qui en dit long, est de na- ture à éclairer l'opinion publique sur les véritables sentiments des hommes qui nous gouvernenU Au /|5 de 'a rue de Clignancourt vivaient pauvrement, do leur travail, deux honnêtes ouvrières, Mme Vve Louise Carade, coif- feuse, âgée de 55 ans, et sa fille Fernando, employée de commerce, Agée de '3o ans. Leur propriétaire, voulant occuper l'ap- partement, obtint du Tribunal leur expul- sion. Les deux malheureuses, devant l'im- possibilité de trouver lin logis, répondirent aux sommations du Commissaire de Tolicc Billot en barricadant leur porte. Force de- vant rosier à la loi, sait-on co qu'imagina le fonctionnaire do MM, Morin et. Malvy ? Il envoya quérir les pompiers, flanqués de boucliers d'acier, fit percer le mur do l'ap- partement et, par cette ouverture, trois cartouches de gaz asphyxiants furent in- troduites. C'est ainsi que nos humanitarisles du Cartel préludent à la suppression des gaz délétères dans les guerres futures. Et dire que pour caser un certain nom- bre do ses créatures, lo Cartel a mis à notre charge un haut- Commissaire du Loge- ment ! Pierre LANGON. i 1 ) 1 _ 1 _ 1 ti. !'--- if )i î i ' 1 ) ï. ^fïf U i §§§ : LE RÈGNE DU BAVARDAGE Sur 21 ministres et sous-secrétaires d'E- tat, il y a : 1 médecin, l v professeurs, i3 avocats. Et l'industriel ? et le commerçant ? el l'ouvrier ? et le paysan ? Il n'y en a pas ! Nous sommes bien, représentés. Le Cartel |g| par lui-même Ci-dessous quelques extraits des plus ins- tructifs : ce Au lendemain de la victoire du 11 mars personne ne songeait à chercher querelle à nos parlementaires. Sans doute ils peuvent invoquer mille excuses et encore plus de circonstances atténuantes; mais si atté- nuées ou si partagées que soient leurs res- ponsabilités, quo d'erreurs et que de fautes ont commises nos représentants I Que de mal ils ont fait ! Oui, ce fut parfois avec les meilleures intentions du monde, mais le mal n'en est pas moins le mal, et il est là. » C. TEBY. (Œuvre du 16 mars 1926). <( Avec de pareilles pratiques (renverse- mont trop fréquent des ministères) nous nous donnons l'air de n'avoir que des gou- vernements à la petite semaine. Cela ne gêne peut-être pas beaucoup ceux qui voient ce spectacle là des coulisses. On est bien sûr que, si regrettables soient-elles, les crises n'empêchent pas la terre de tour- ner. Mais, de loin, cela paraît plus grave. A voir ainsi s'affoler l'aiguille de notre bous- sole; l'Europe, toutes les puissances ne sont pas de nos amis, finit par croire que nous ne savons plus nous conduire et nous y gagnons à la fin une réputation d'inco- hérence qui ne rehausse pas du tout notre autorité diplomatique. Informez-vous donc auprès des gens qui reviennent de Ge- nève. » (La Dépêche de Toulouse). *** I - '-jaitùiwajiMiùJKipBiIftWWiuMUMji mjniiwi ii'i.n inpmimwi « Depuis dix-huit mois que les partis do gauche ont suivi la route de l'inflation, fouettés par la nécessité, poussant de petits cris de terreur, se résignant à mesure qu'ils approchent, sautant le pas en baissant les yeux... jusqu'à la prochaine 1 Evidemment. Co n'est pas avec uno politique aussi pusil- lanime, aussi plate, et ce n'est pas en per- pétuant uno sorte do bureaucratie rou- geAlrc que nous ferons pilpiter les cœurs des citoyens. » Eug. LACTIEB. (Homme Libre du i5 mars 199G). *** <( D'où proviennent les abstentions du 2 0 secteur, sinon d'électeurs de gauche découragés par les erreurs et le spectacle déconcertant offert par une Chambre jus- qu'ici incapable de résoudre le problème financier ? Ils n'ont pas voulu se porter aux extrêmes. Leur mécontentement a pris la forme d'abstention. Demain, si nous né- h - ' i-, Vi i : i ! h i cxT> gligeons l'état d'esprit que nous révèle le scrutin de dimanche, la République se les aliénera sans retour. A nouveau, nous son- nons donc la cloche d'alarme. Les démo- crates sont oublieux el trop souvent ils mé- connaissent la leçon des événements. Après Belfort, ils étaient inquiets. La Marne les avait rassurés; ils n'avaient pas voulu voir quo le succès de Marchandeau et de Deat n'était pas complet puisqu'il manquait à nos candidats dix mille des suffrages du Onzo mai dans les départements. L'élection du deuxième secteur doit être pour eux l'avertissement suprême. Il ne leur reste plus une seule faute à commettre ». (La Volonté du iC mars 1926). *** « Ayons le courage el l'honnêteté de re- connaître qu'un icerlain argument, celui qui consiste à rejeter toutes les responsa- bilités sur la précédente législature, com- mence à s'user. Nous sommes au pouvoir depuis bientôt deux ans, nous aurons donc bientôt deux ans de responsabilités. » Evidemment, nous avons organisé et consolidé la paix, et c'est beaucoup. » Mais, il faut aussi régler les dettes et, déjà, l'Amérique et l'Angleterre, qui ont traité avec Mussolini, s'irritent contre nous parce que nous ne paraissons pas vouloir mettre nos finances en ordre. Là encore, l'avertissement est sérieux. Il faut l'enten- dre, au lieu d'écouter les sourds. » (L'Ère Nouvelle du 21 mars 1926). INFORMATIONS LE COURS DES CHANGES Après Clôture La livre sterling valait I 4 I .4 O Lo dollar valait 29.08 -§§§ LE BILAN DE LA BANQUE DE FRANCE Voici le bilan de la Banque de France au 25 mars 1926 : Proportion nfii; bénéfices 3.600.060; augmentation, or 10.000; argent i .«5o.ooo; porte/. 73.375,000; particul. 128.802.000; diminution effets prorogés, 296.000; avan- ces sur titre 37.611.000; avances nouvelles à l'Etal, 25o.ooo.ooo; cfrcul. 207.110.000; Trésor 17.093.000. §§§ A LA COMMISSION DES FINANCES DU SÉNAT La commission sénatoriale des Finances, réunie sous la présidence de M. Milliès-La- croix a adopté, avec diverses réductions de. crédit : le budget du ministère des Af- faires étrangères, le budget de la Marine militaire, le budget de l'Enseignement technique. :; » , •. j • A LA CHAMBRE " " v ' En sa séance de jeudi, la Chanibre a voté l'ensemble du budget de 1926 par 4i5 voix' contre 128. - ; LES RELÈVEMENTS des TAXES .POSTALES VOTEES PAR LA CHAMBRE Lettres et Paquets clos : b fr. 4o jusqu'à 20 grammes, o fr, 65 de 20 à 5o grammes; o fr. go de 5o à 100 grammes; o /r .20 par 100 grammes au-dessus. Cartes postales : simples o //•. 3o; avec réponse payée, o fr. 60; illustrées o fr. 25. Cartes do visite : avec cinq mots manus- crits o fr. i5. Catalogues et prospectus : jusqu'à 20 gif, seront portés de o fr. o5 à o fr. 10; les ca- talogues jusqu'à 5o grammes, de o fr. IO à o fr. i5; de 5o grammes à 100 grammes, de o //'. i5 à o fr. 3o; au-dessus de 100 gram- mes o fr. 20, Echantillons : jusqu'à 5o gr., o fr. i5; de 5o à 100 grammes, o fr. 25; ensuite o fr. i5 par 100 grammes. Droit de recommandation : 1 franc. Poste restante : surtaxe de o fr. 3o, carte, 3o fr. et i5 francs au prix réduit. §§§ UNE VAGUE DE BAISSE A LA BOURSE DE NEW-YORK La Bourse de New-York a été secouée jeu- di par une nouvelle attaque des spécula- teurs, qui a provoqué une baisse presque ausi violente que celle qui survint il y a trois semaines. La plupart d s valeurs co- tées sur le marché ont été atteintes, no-

82 Année— N°25 Samedi

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82nîe Année— N°25 ABONNEMENTS

Trois Mo'S. . 3 fr. Six Mois. . . . 5.50

Un A n . . . . 10 fr. En dehors du département: 12 fr.

INSERTIONS

Annonces, la ligne. 1.30 Réclames — 1.50 Faits locaux — 2 fr.

Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires êc d'Avis Divers

— FONDE EN 1841 — P A R A I S S A N T l_E M E R C R E D I & L E S A M E D I

RÉDACTION & ADMINISTRATION : 4, PLACE DU MARCHE-NOIR

Samedi 27 Mars 1926

LE N U M E R O

1 0 C PS

Les Abonnements sont payables d'a­vance et l'acceptation de trois nu­méros engage pour une année.

La quittance est présentée à l'abonné sans dérangement pour lui.

L'autre syncope M . Malvy est revenu de ses

deux syncopes, de celle qu'il a piquée en séance, au banc mi­nistériel , et de celle qu'il a piquée plus tard, sous le baiser de M. Herriot ; car le baiser de M. lier-iriot a fait évanouir M. Malvy.

Et maintenant, le ministère -t-il , lui aussi, tout-à-fait repris es sens, est-il en bonne santé, st-il solide et vigoureux pour

affronter de nouveau la lutte et en sortir victorieux ? 11 ne semble guère. La santé et la vigueur d'un gouvernement résident dans la majorité sur laquelle i l s'appuie. Or, la majorité Malvy est en train,

son tour, de piquer une syn­cope et de s'évanouir. M. Blum, qui est délicat, a beau respirer des sels, i l peut demeurer dans une majorité à laquelle on de­mande de voler des impôts qui rendraient impopulaire, s'il se résignait à les voter, le parti so­cialiste qui tient, comme dit l'autre, à garder sa virginité élec­torale.

Déjà, sur la question du ser­vice militaire, celte majorité Malvy s'est éparpillée. Elle con­tinuera à s'éparpiller demain sur la question financière. Et i l n'y aura pas que les socialistes pour tirer leur révérence au Cabinet, i l y aura aussi des herriotistes qui, outre qu'ils tiennent à hon­neur de ne pas se contredire en condamnant leur attitude d'hier, ne seront pas fâchés de tirer un pied de cochon au Malvy que M. Herriot embrasse, mais qu'il abomine, parce que c'est un rival.

Alors, sur qui va s'appuyer le gouvernement pour obtenir les impôts dont i l a besoin? 11 est, et nous sommes avec lu i , au bord du gouffre. Le franc', lui aussi, s'évanouit tous les jours. A me­sure que s'écoulent les heures et que se prolonge la présence au pouvoir du cabinetMalvy-Briand, la livre monte ; elle va atteindre cent cinquante francs.

Que faire? Lancer un appel ému à ces républicains nationaux qui, de l'aveu même d'un cartelliste éminent, M. Albert Milhaud, sont chargés de réparer le mal que le Cartel a fait à la France et à lu i -même? Mais M. Briand a exclu

Directeur : A. GIROUARD T é l é p h o n e 1-95

les républicains nationaux de sa République, a fortiori, de sa majorité. Les républicains natio­naux , dans ces. conditions, peu­vent-ils le sauver, afin de sauver le franc ? Ils savent qu'ils ne sau­veront pas le franc. Tout au plus pourraient-ils remplir momenta­nément les caiss s que le Cartel videra en quelques semaines pour satisfaire sa clientèle et poursui­vre, sous le contrôle de M. Blum, la ruine du pays. En conscience, les républicains nationaux doi­vent-ils prendre cette responsa­bilité?

Oui, voilà l'autre syncope qui s'affirme. Le Cartel Malvy s'éva­nouit. Le gouvernement est en l'air, sans majorité. Et qu'est-ce que ces gens-là ont fait et vont faire de la France ?

Paul ALLA1N.

L'EXPERIENCE BELGE Eh ! bien, après l'expérience polonaise,

voici l'expérience belge. En tirera-t-on, chez nous, la conclusion logique la leçon qui s'impose ? Comprendra-t-on qu'il y a là dé la fragilité des systèmes artificiels de slabilitsalion forcée ?

Les troubles monétaires sont la caracté­ristique de la maladie profonde de l'écono­mie générale. Ce n'est pas avec le simple Iraitment local, comme l'est celui de la monnaie, que l'on peut espérer guérir un organisme atteint dans ses œuvres vives. La réaction ainsi obtenue ne peut être que su­perficielle et précaire, exposée à tous les ac­cidents et à toutes les catastrophes.

C'est ce qui vient de se produire en Bel­gique. Nos voisins, depuis six mois, avaient fait les plus beaux efforts pour stabiliser leur franc. Mais, d'abord, ils avaient sta­bilisé trop bas pour empêcher la montée des prix intérieurs, et cela seul aurait suffi pour entraîner la ruine du système. En­suite, pour mener à bien leur projet, ils avaient fait appel à des prêts consentis par la finance internationale.

Et c'est là surtout ce qui a tout fait cra­qué et déclenché le brusque effondrement qui vient de faire si grand bruit clans le monde économique, en provoquant des ré­percussions dont notre franc à nous, n'a pas été sans souffrir.

La finance internationale a montré des exigences qui ont révolté l'opinion publi­que belge; elle s'est dressée d'un bel élan indigné. Oui. Mais il eût fallu réfléchir plus tôt. La finance internationale à ses points do vue à elle, qui peuvent aller jus­qu'à exiger qu'on la laisse, pour la sûreté de son contrôle et la garantie de ses inté­rêts, s'asseoir à la table des Conseils de l'Etat. Par ailleurs, elle Ycut des gages, d'une importance d'autant plus grande que plus grands sont les services que l'on at­tend d'elle. En. sorte que l'indépendance politique du pays ainsi secouru se trouve forcément diminuée. C'est un pays en tU-~ telle.

La Belgique a regimbé et la crise conti­nue. Les mêmes causes produisant partout les mômes effets, nous voulons espérer qu'on profitera d'un si clair enseignement et qu'on n'exposera pas la France à une aussi désastreuse aventure.

(Réveil Economique)

N O U V E L L E S E X P R E S S

M . Raoul Péret a fait à la Commission des finances l'exposé de la situation financière en présentant ses projets. La majoration de la taxe sur le chiffre d'affaires soulève les protestations du parti socialiste.

Le droit de cité de la ville de Londres vient d'être conféré à M . Chamberlain. Prenant la parole après la cérémonie d'usage , le ministre des Affaires étran­gères britannique a fait l'éloge des accords de Locarno.

Sur la proposition du Gouverneur général de l'Indochine , le ministre des Colonies a décerné la rosette de la Légion d'honneur à M m e Vacheron , en religion sceur Antoine, à qui M . Albert Sarraut avait accordé, en 1 9 2 0 , la croix de che-valie. Au Tonkin depuis 37 ans, sœur Antoine a mérité la gratitude et la véné­ration unanimes.

Le « Matin » dit qu'au point de vue de la situation politique, la journée d'hier n'a point apporté d'éléments bien nou­veaux. Dans les couloirs du Palais-Bourbon , mêmes affirmations que la veille touchant le danger et, partant, l'inopportunité d'une crise ministérielle Même désir généralement exprimé de trouver à bref délai une formule d'accord.

On considère que les traces des ré­centes polémiques entre la presse fasciste et la presse vaticane sont désormais com­plètement effacées. A l'occasion de la publication nouvelle de l'Annuaire Pon­tifical, des exemplaires ont été offerts à divers membres du gouvernement italien. L'exemplaire de luxe, qui a été offert à M . Mussolini, est identique à celui qui est chaque année offert au Pape.

Sous le règne du Cartel ! Les dirigeants du Cartel font volontiers

étalage do sentiments humanitaires. Ils sont les seuls, prétendent-ils, à com­

prendre le peuple, à l'aimer. En attendant, ils l'exploitent, se désinté­

ressent des difficultés croissantes de la vie pour tous ceux qui no sont, ni mcrcanlis, ni profiteurs de guerre. Il maudissent la guerre, mais ils laissent massacrer nos soldats en Syrie et refusent }es crédits pour le Maroc.

Un petit fait, qui en dit long, est de na­ture à éclairer l'opinion publique sur les véritables sentiments des hommes qui nous gouvernenU

Au /|5 de 'a rue de Clignancourt vivaient pauvrement, do leur travail, deux honnêtes ouvrières, Mme Vve Louise Carade, coif­feuse, âgée de 55 ans, et sa fille Fernando, employée de commerce, Agée de ' 3 o ans. Leur propriétaire, voulant occuper l'ap­partement, obtint du Tribunal leur expul­sion. Les deux malheureuses, devant l'im­possibilité de trouver lin logis, répondirent aux sommations du Commissaire de Tolicc Billot en barricadant leur porte. Force de­vant rosier à la loi, sait-on co qu'imagina le fonctionnaire do MM, Morin et. Malvy ? Il envoya quérir les pompiers, flanqués de boucliers d'acier, fit percer le mur do l'ap­partement et, par cette ouverture, trois cartouches de gaz asphyxiants furent in­troduites.

C'est ainsi que nos humanitarisles du Cartel préludent à la suppression des gaz délétères dans les guerres futures.

Et dire que pour caser un certain nom­bre do ses créatures, lo Cartel a mis à notre charge un haut- Commissaire du Loge­ment ! Pierre LANGON. i 1 • • ) 1 _ 1 _ 1 ti . ! ' - - - i f ) i î i ' 1 • • ) ï. ^fïf U i

§§§ : LE RÈGNE DU BAVARDAGE

Sur 21 ministres et sous-secrétaires d'E­tat, il y a :

1 médecin, lv professeurs, i 3 avocats.

Et l'industriel ? et le commerçant ? el l'ouvrier ? et le paysan ? Il n'y en a pas ! Nous sommes bien, représentés.

Le Cartel | g | par lui-même Ci-dessous quelques extraits des plus ins­

tructifs :

ce Au lendemain de la victoire du 11 mars personne ne songeait à chercher querelle à nos parlementaires. Sans doute ils peuvent invoquer mille excuses et encore plus de circonstances atténuantes; mais si atté­nuées ou si partagées que soient leurs res­ponsabilités, quo d'erreurs et que de fautes ont commises nos représentants I Que de mal ils ont fait ! Oui, ce fut parfois avec les meilleures intentions du monde, mais le mal n'en est pas moins le mal, et il est là. » C. TEBY.

(Œuvre du 16 mars 1926).

<( Avec de pareilles pratiques (renverse-mont trop fréquent des ministères) nous nous donnons l'air de n'avoir que des gou­vernements à la petite semaine. Cela ne gêne peut-être pas beaucoup ceux qui voient ce spectacle là des coulisses. On est bien sûr que, si regrettables soient-elles, les crises n'empêchent pas la terre de tour­ner. Mais, de loin, cela paraît plus grave. A voir ainsi s'affoler l'aiguille de notre bous­sole; l'Europe, où toutes les puissances ne sont pas de nos amis, finit par croire que nous ne savons plus nous conduire et nous y gagnons à la fin une réputation d'inco-hérence qui ne rehausse pas du tout notre autorité diplomatique. Informez-vous donc auprès des gens qui reviennent de Ge­nève. » (La Dépêche de Toulouse).

*** I - '-jaitùiwajiMiùJKipBiIftWWiuMUMjiii mjniiwi ii'i.n inpmiiiimwi

« Depuis dix-huit mois que les partis do gauche ont suivi la route de l'inflation, fouettés par la nécessité, poussant de petits cris de terreur, se résignant à mesure qu'ils approchent, sautant le pas en baissant les yeux... jusqu'à la prochaine 1 Evidemment. Co n'est pas avec uno politique aussi pusil­lanime, aussi plate, et ce n'est pas en per­pétuant uno sorte do bureaucratie rou-geAlrc que nous ferons pilpiter les cœurs des citoyens. » Eug. LACTIEB.

(Homme Libre du i5 mars 199G). * * *

<( D'où proviennent les abstentions du 2 0 secteur, sinon d'électeurs de gauche découragés par les erreurs et le spectacle déconcertant offert par une Chambre jus­qu'ici incapable de résoudre le problème financier ? Ils n'ont pas voulu se porter aux extrêmes. Leur mécontentement a pris la forme d'abstention. Demain, si nous né-

h - ' i-, Vi i:i ! h i • cxT> gligeons l'état d'esprit que nous révèle le scrutin de dimanche, la République se les aliénera sans retour. A nouveau, nous son­nons donc la cloche d'alarme. Les démo­crates sont oublieux el trop souvent ils mé­connaissent la leçon des événements. Après Belfort, ils étaient inquiets. La Marne les avait rassurés; ils n'avaient pas voulu voir quo le succès de Marchandeau et de Deat n'était pas complet puisqu'il manquait à nos candidats dix mille des suffrages du Onzo mai dans les départements. L'élection du deuxième secteur doit être pour eux

l'avertissement suprême. Il ne leur reste plus une seule faute à commettre ».

(La Volonté du iC mars 1926). * * *

« Ayons le courage el l 'honnêteté de re­connaître qu'un icerlain argument, celui qui consiste à rejeter toutes les responsa­bilités sur la précédente législature, com­mence à s'user. Nous sommes au pouvoir depuis bientôt deux ans, nous aurons donc bientôt deux ans de responsabilités.

» Evidemment, nous avons organisé et consolidé la paix, et c'est beaucoup.

» Mais, il faut aussi régler les dettes et, déjà, l 'Amérique et l'Angleterre, qui ont traité avec Mussolini, s'irritent contre nous parce que nous ne paraissons pas vouloir mettre nos finances en ordre. Là encore, l'avertissement est sérieux. Il faut l'enten­dre, au lieu d'écouter les sourds. »

(L'Ère Nouvelle du 21 mars 1926).

INFORMATIONS LE COURS DES CHANGES

Après Clôture

La livre sterling valait I 4 I . 4 O Lo dollar valait 29.08

-§§§ LE BILAN DE LA BANQUE DE FRANCE

Voici le bilan de la Banque de France au 25 mars 1926 :

Proportion nfii; bénéfices 3 .600.060; augmentation, or 10.000; argent i.«5o.ooo; porte/. 73.375,000; particul. 128.802.000; diminution effets prorogés, 296.000; avan­ces sur titre 37.611.000; avances nouvelles à l'Etal, 25o.ooo.ooo; cfrcul. 207.110.000; Trésor 17.093.000.

§§§ • A LA COMMISSION DES FINANCES

DU SÉNAT La commission sénatoriale des Finances,

réunie sous la présidence de M. Milliès-La-croix a adopté, avec diverses réductions de. crédit : le budget du ministère des Af­faires étrangères, le budget de la Marine militaire, le budget de l'Enseignement technique. : ;» , •. j •

A LA CHAMBRE " " v '

En sa séance de jeudi, la Chanibre a voté l'ensemble du budget de 1926 par 4 i 5 voix' contre 128. - ;

LES RELÈVEMENTS des TAXES .POSTALES VOTEES PAR LA CHAMBRE

Lettres et Paquets clos : b fr. 4o jusqu'à 20 grammes, o fr, 65 de 20 à 5o grammes; o fr. go de 5o à 100 grammes; o / r .20 par 100 grammes au-dessus.

Cartes postales : simples o //•. 3o; avec réponse payée, o fr. 60; illustrées o fr. 25.

Cartes do visite : avec cinq mots manus­crits o fr. i 5 .

Catalogues et prospectus : jusqu'à 20 gif, seront portés de o fr. o5 à o fr. 10; les ca­talogues jusqu'à 5o grammes, de o fr. IO à o fr. i 5 ; de 5o grammes à 100 grammes, de o //'. i 5 à o fr. 3o; au-dessus de 100 gram­mes o fr. 20,

Echantillons : jusqu'à 5o gr., o fr. i 5 ; de 5o à 100 grammes, o fr. 25; ensuite o fr. i 5

par 100 grammes. Droit de recommandation : 1 franc. Poste restante : surtaxe de o fr. 3o, carte,

3o fr. et i 5 francs au prix réduit. §§§

UNE VAGUE DE BAISSE A LA BOURSE DE NEW-YORK

La Bourse de New-York a été secouée jeu­di par une nouvelle attaque des spécula­teurs, qui a provoqué une baisse presque ausi violente que celle qui survint il y a trois semaines. La plupart d s valeurs co­tées sur le marché ont été atteintes, no-

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tamment celles des entreprises d'Electrici­té, des industries Automobiles et des Scie­ries. Les transactions ont porté sur plus de 2.3oo.oo titres.

§ § § —

AU MAROC

On signale de Rabat que certaines frac­tions Djafa ont renouvelé leur désir de nous voir arriver chez elles, pour les protéger.

Dautrc part, le nouveau caïd riffain de Gafsam, a recensé les armes chez les Sless et les Djafa insoumis, et il a prescrit d'a­cheter les armes en vue d'une offensive qui serait entreprise à fa fin des pluies.

§§§— LES COMMANDES des SOVIETS en ITALIE

Contrairement aux bruits de source alle­mande, selon lesquels les commandes de construction de navires de guerre auraient été faites par le gouvernement Russe aux Chantiers italiens, les offres italiennes n'ont pas été acceptées, les pourparlers qui duraient depuis longtemps sont pratique­ment interrompus.

§§§ L'AFFAIRE CHARLES MAURRAS

M. Charles Maurras, qui avait fait oppo­sition au jugement le condamnant par dé­faut à deux ans de prison et à 1.000 frs d'amende pour sa lettre de menaces à M. Schrameck, alors ministre de l'intérieur, devait comparaître jeudi devant la ioB

chambre correctionnelle. Laffaire a été remise au 8 juillet pour

attendre que la Chambre Criminelle de la Cour de Cassation ait statué sitr le pourvoi formé par M. Charles Maurras sur la ques­tion de compétence.

§§§ UN ANTIMILITARISTE CONDAMNÉ

La 11 e chambre correctionnelle vient d'infliger à un ouvrier nommé Larnaud, qui travaillait au chantier de la caserne de la Pépinière, un mois de prison et 100 fr. d'amende pour avoir sifflé le drapeau d'un régiment qui rentrait et injurié un ser­gent-major.

§§§ UN TRAGIQUE ACCIDENT D'AVIATION

AU BOURGET

Au cours d'un vol de perfectionnement effectué jeudi matin, à 10 h. 3o, un appa­reil de groupe de chasse, du 34e régiment d'aviation, piloté par le caporal Gibon, s'est abattu par suite d'une perle de vites­se, sur le territoire de la commune de La Courneuve, à proximité du terrain d'avia­tion.

Le pilote a été tué sur le coup. Le caporal Gibon, nouvellement arrivé au corps et tout jeune pilote, était le fils du général Gibon.

§§§ DISTRACTION MINISTÉRIELLE

Il y a quelque temps, M. Durafour assis­tait à une réunion officielle; il y fit en ter­mes émus, l'éloge de l'œuvre accomplie, par le « regretté » M. Mirman, lorsque ce­lui-ci était directeur de l'Assistance et de l'Hygiène publiques au ministère de l'In­térieur.

M. Mirman, qui se trouvait parmi les au­diteurs, se tdtait pour savoir s'il était en­core bien vivant !

FEUILLETON de L'Echo Saumurois N° 53 — 27 Mars

LaRançonduSilence par GEORGES DE LYS

(Suite et fin) Remi, qui les suivait, perçut une commo­

tion intense. Certes, il avait pardonné et en avait témoigné par son attitude à l'é­gard do son cousin, mais une paroi de gla­ce isolait encore son cœur de celui de René. Et voilà qu'elle fondait, s'évaporait dans le baiser divin descendu à la fois sur leurs deux bouches Ils n'étaient plus tous deux que deux frères en Dieu.

Ah ! elle fut fervente, leur action de grâces ! Ils la prolongeaient, prosternés dans lo sanctuaire de la Vierge secourable, dont tous les assistants s'étaient peu à peu retirés. Le recteur traça sur leurs fronts uno bénédiction dernière et donna le signal de l'exode.

Alors, sur le seuil usé par des généra­tions de pèlerins. René vit Remi lui ouvrir les bras. Il s'y jeta, les yeux pleins de lar­mes, et dans cette étreinte, tout le mauvais passé fut à jamais submergé.

Quelques instants plus tard, groupés nu-Jour de la table familiale, ils restaient re-

i Oode desViof inies de guerre Le manque de place nous a obligés à dif­

férer jusqu'à aujourd'hui la publication hebdomadaire de samedi i 3 et 20 courant de notre collaborateur Marc de Soupigny et nous nous en excusons auprès des lecteurs* du Code des Victimes de Guerre.

N. D. L . R .

ÉPIDÉMIE Ne soyez pas surpris, aimables lecteurs,

du titre do notre publication d'aujourd'hui car, nous n'entendons nullement vous faire un exposé médical. Non, nous ne le dési­rons pas, mais, cependanl, nous devons vous parler d'une véritable maladie conta­gieuse générale.

En effet, cette épidémie cause do grands ravages dans notre cher pays de France....

Cette cruelle maladie est celle dite de la décoration.

Combien do citoyens français portent, à titro civil, les insignes do la Légion d'Hon neur ? Telle est la question que posait tout dernièrement un électeur à son député. . . .

L'honorable parlementaire ne pouvant fj répondre sur le champ à son curieux inter­

locuteur, adressa une. question écrite au Mi­nistre de la Justice.

Par voie de l'Officiel, le Ministre vient de répondre ((Officiellement)), par conséquent, à la question posée.

Il y a, au total : 37.482 légionnaires au titre civil.

« Au i c r décembre 192a, l'ensemble des légionnaires français décorés à titre civil, se décomposait ainsi :

» 10 grands Croix; » 68 grands Officiers; » 708 Commandeurs; » 4.810 Officiers; » 2g.85i Chevaliers. »

Nous avions pensé que vraisemblablement il n'y avait pas lieu d'ajouter quelques mots aux lignes que vous venez de lire et cependant, réflexion faite, nous considé­rons comme un devoir de faire entendre notre voix, la voix des Victimes de la Guerre, considérant l'abus que l'on a fait et que l'on fait chaque jour de l'Ordre National qui fut si cher à Napoléon.

Très justement, notre bon camarade le Capitaine Aviateur Charles, Président des « Ailes brisées » disait tout dernièrement :

(( De nombreux mutilés parmi ceux qui sont devenus de grands invalides, n'ont pas droit à la Légion d'Honneur... Jamais, on le leur donnera.... seulement pour les consoler un bout de ruban rouge ! ! ! Ils n'y ont pas droit I I l

» Et alors, j'ai songé avec honte, avec remords que certains patrons de dancing, certains fabricants d'obus ou de pâtes ali­mentaires, des théâtreuses et des mar­chands d'alcool y avaient droit, eux ! ! ! »

Hélas ! oui, nous aussi nous songeons chaque jour à cette constante distribution par trop abusive de rubans, distribution quasi permanente.

Pourquoi donc décorer tant de gens qui n'y ont aucun litre, pendant que tant de héros obscurs attendent.... sans aucun es­poir d'ailleurs i>

En conséquence, il nous semble donc, de­vant les chiffres quo nous venons de vous produire, qu'il y a, de ce fait, une idée à émettre... . bien quo nous pensons, par avance, qu'elle ne fora pas son chemin.... ot pour cause.

cueillis dans la douce émotion qui se pro­longeait au fond de leurs cœurs. ,

Désormais, ils étaient soudés dans une union qui ne so limitait plus aux liens de la terre, que ne saurait dissoudre ni la sé­paration ni la mort au delà de laquelle elle subsisterait indissolublo et sacrée.

René soudain se leva. Inquiet des conséquences susceptibles

d'être provoquées par un surcroît d'émo­tions après celles si profondes de la mati­née, Noël, comme médecin,^tenta de le re­tenir, mais le converti, d'un geste, signi­fia sa volonté inébranlable et prit la pa­role.

— J'ai à rendre témoignage, mon fils, lui dit-il. Oui, mes amis, je vous dois l'af­firmation qu e c'est par vous quo Dieu m'a parlé. Votre charité m'a ramené à lui. Vous ne pouviez être que dans la vérité absolue, vous quo j'ai fait souffrir et qui, par vo­tre bonté, m'avez contraint à vous aimer. Hier, vous me sauviez de la misère et de la honte, et cependant jo restais encore loin de vous, retenu par l'orgueil. A vivre au­près,do vous, mon indignité m'a pénétré; je vous ai admirés et enviés; j'ai senti se fon­dre mon doute, et vous vous êtes imposés en exemples. Par vous ainsi, mes yeux se sont ouverts à la lumière; la parole de notre recteur m'a reconquis à l'espérance, enfin je me suis trouvé uni à vous dans la foi et dans l'amour.

Pourquoi donc, dis je, notre grand Mi­nistre des Finances actuellement chargé de soigner notre « petit franc », pauvre petit franc... connaissant maintenant le nombre de braves gens (nous allions mettre gens bravos...) qui arborent ostensiblement des rubans, des roscltos et des cravates, ne les imposerait-il pas spécialement.

A tout Seigneur, tout honneur ! ! 1 Cet impôt nouveau qui viendrait en pa­

rallèle do l'Impôt dit Civique pourrait prendre le nom d'Impôt des légionnaires à titre Civil.

Par avance, nous sommes certains que cet impôt, recevra l'approbation de presque tous les citoyens français, exception faite, bien entendu des 37.45.2 imposables;

Il est bien compris, que nous ne voulons pas viser par notre critique, dans le nom­bre des décorés qui sont les « héros » rt" cette publication, tous nos camarades mili­tants de nos Associations, camarades dont le dévouement à notre cause a été sanc­tionné par la distribution que leur a con­férée lo Ministre des Pensions!

Nous unissons notre protestation à celle do tous ceux qui comme notre ami Charles songent avec honlo, avec remords que cer­tains patrons do dancing, certains fabri­cants d'obus ou de pâtes alimentaires, des théâtreuses et dos marchands d'alcool ont droit, eux, à la Croix de la Légion d'Hon­neur, qu'on no devrait voir que sur la poi­trine des braves.

C'est vrai, malheureusement trop vrai; MAnc DE SOUPIGNY.

HT r ? r 7 ' ; / 0 ' V ! f , î

NOUVELLE RELIGIEUSE

Trois conférences spéciales pour les hom­mes vont être données dans l'église Saint-Pierre lundi, mardi, mercredi de la semai­ne sainte, le soir à 8 heures i/4, à l'occa­sion du Jubilé et de la préparation à la grande solennité de Pâques.

§§§ ANCIENS PRISONNIERS de GUERRE

Section de Saumur Los Anciens Prisonniers de Guerre de

l'Arrondissement jele Saumur, sont priés d'assister à la réunion qui aura lieu le di­manche 28 mars, à i 5 heures, au siège social, Restaurant Hugonno

§§§ FÉDÉRATION RÉPUBLICAINE DE FRANCE

(Ligue Marin) Une conférence do propagande de la Li­

gue Marin, sera faite par M. Bellet, ancien député, demain dimanche, à Saumur, sal­le Carnot. à i 4 heures.

A l'issue de la conférence, un comité local sera constitué.

\ §§§

Conférence avec Projections SALLE CARNOT

Le dimanche 28 mars à 17 heures pré­cises, le R. P. Huntziger, des Pères Blancs, donnera dans la salle Carnot, une confé­rence avec projections sur le Rouanda, pays situé aux sources du Nil, dans l'Afrique des Grands Lacs.

Entrée gratuite. — Quête.

Il s'interrompit, oppressé, mais, en dépit de Noël, il reprit :

— i Je ne vous demande plus lo pardon, je sais que vous me l'avez donné, mais vos prières el l'application de vos mérites au pauvre pécheur qui, sans eux, so présente­rait bien misérable devant son Juge. Par vous et pour vous, il me fera miséricorde. Les forces me manquent pour vous expri. mer tout ce que j'ai pour vous dans le cœur. Venez tous me donner le baiser de paix dont j'ai soif, ce baiser de vos lèvres qui ont eu ce matin celui de Dieu !

Il s'affaissa sur son fauteuil. Penché aus­sitôt sur lui, Noël eut un geste abandonné.

— Co que je craignais, murmura-t-il, l'angine de poitrine.... II n'y résistera pas.

Il l'avait soulevé du même geste que là-bas, à Nice, mais combien ; plus léger était ce corps consumé !.... Il l'étendit sur un divan. Tous se pressaient, anxieux.

Le mourant implora : — Votre baiser !.... Je le veux avant de

mourir, car je meurs, n'est-ce pas, Noël i 1... Oh ! ne pleurez pas !.... Loqcz Dieu qui, pour mo rappeler à lui, a attendu d'être descendu vivant dans mon cœur !

Lo recteur prononçait les prières des ago­nisants.

Tous s'étaient agenouillés, après avoir pieusement déposé sur le front déjà glacé le baiser réclamé. Aux mots : « Partez, âmo chrétienne ! » un tressaillement par-

CHRONIQUE DU BIEN Nous recommandons à la charité de nos

concitoyens et particulièrement de nos lec­teurs une famille cruellement éprouvée par deux deuils successifs et. dont le père infir­me se trouve avec tous les siens dans une situation très pénible.

Nous leur transmettrons ce que l'on vou­dra bien nous faire parvenir et d'avance nous remercions ces cœurs compatissants.

§§§

Collège et Ecole Industrielle DE SAUMUR

Voici les noms des élèves présentés par lo Collège à l'examen des bourses et qui ont été reçues le jeudi 2a mars à Angers :

3* série A. — Périn Jean. 3 e série B. — Cervetti Jacques. 4e série A. — Labcilïe Raymond. 4e série B. — Fourneret Jean. 5 e série B. — Larre Roger. Tous nos compliments aux lauréats e u

aux professeurs pour co .beau succès. § § § —

ECOLE DE C A V A L E R I E

Sont promus : Lieutenant-colonel : M . Decarpentry,

chef d'escadrons breveté, état-major par­ticulier, commandant en second l'Ecole d'application de Cavalerie. Maintenu.

Chefs d'escadrons : M . Wagner, capi­taine, état-major particulier, Ecole d'ap plication de Cavalerie. Affecté au 3 e ré­giment de spahis ;

M . Chosson, capitaine, état-major particulier. Ecole d'application de Cava­lerie. Maintenu (major).

M Wallon, capitaine du 2 e régiment de hussards, est affecté à l'état-major particulier, instructeur d'équitation à l'Ecole d'application de Cavalerie.

§§§ PREPARATION MILITAIRE

Service Départemental de Maine-et-Loire

RÉSULTATS DES EXAMENS B. P. M. E. 1™ SESSION CLASSE 1926

Opérations closes le 25 mars 1926

Ont obtenu le brevet de préparation mi­litaire élémentaire les candidats dont les noms suivent, par ordre (y compris les points obtenus aux B. S.).

RECRUTEMENT DE TOURS Contingent appelé

1. Paviot 546 — 2. Blandel 43i — 3. Bouil-land 429 — 4. Moriceau 3g8 — 5. Dutour 3g6 — 6. Clavereau 389.25 — 7. Jamin 367

— 8. Lemoine 352.

Devancement d'appel 1. Papillon 537.5 — 2. Goudeau 534.5 —

3. Clémot 402 — 4. Braud 3g4 — 5. Mary 386 — 6. Lallouet 366.75 — 7. Delêtre 343

— 8. Grégoire 33g.

B R E V E T S D E SPÉCIALITÉ

Grenadier classé. — Blandel, Bouilland, Jamin, Lallouel, Clavereau, Papillon, Gou­deau.

Arrhes montées. — Clavereau, Lallouet. Sports athlétiques. — Papillon, Goudeau.

Les certificats do B. P. M. E. et B. S. pourront être retirés aux sièges des sociétés des candidats à partir du 2g mars i g 2 6 .

Les candidats du devancement d'appel désirant contracter cet engagement à un

courut le moribond, le souleva à demi, et il retomba en murmurant :

— Oui mon Dion, je vais à vous ! Remi s'approcha, lui ferma les yeux,

puis, dans une inspiration vaillante, pro­nonça :

— Nous le conduirons à la sépulture où repose Geneviève. Ello aussi a pardonné. Le lien, qui semblait s'être brisé sur la terre, y avait reçu la consécration du sacrement, et ce que Dieu a noué ne peut être rompu. Geneviève et René sont unis dans le ciel.

— Ah ! mon fils, dit lo prêtre, par ce renoncement suprême, vous êtes désormais plus près du cœur de Dieu !

— FIN —

Notre prochain Feuilleton Nous commencerons mercredi

PRIS AU PIÈGE P a r C l a u d e M O N T O R G E

ROMAN D'AVENTURES SENTIMENTALES, ALERTE ET PASSIONNANT

Tous voudront lire PRIS AU PIEGE.

autre bureau de recrutement que " celui d'Angers devront se renseigner sans délai au bureau de recrutement choisi par eux.

Exposition de Chauffage Central,

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La meille ire référence, contrô­lée par la C i e i\'e des Radiateurs, année 1925 : 1,(300 mè 1res carrés de Radiateurs, 38 chaudières.

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Appareils Sanitaires.

Les Récollets FÊTES DE PRINTEMPS

Avec le renouveau, Saumur aura, demain , à l'occasion de la fête des Rameaux, sa traditionnelle assemblée dite des « Récollets », ainsi dénommée parce que située en ce lieudit de la cité, quartier de Nantilly.

Aux multiples attractions que réunit chaque année la fête , i l y aura heu d'y joindre tout le charme offert aux prome­neurs par notre Jardin des Plantes, site unique et par son pittoresque et par son entretien floral confié aux soins d'un horticulteur dont le talent n'a d'égal que le grand désir de bien faire ; j'ai nommé notre jardinier-chef M . Meslet.

Mais, cette année, Pâques fleuries nous arrive un peu tôt et peut-être que les trop jeunes frondaisons ne pourront offrir à nos yeux que peu d'épanouissement.

Néanmoins, nous aurons là, si messire Soleil veut bien y présider, une prome nade délicieuse, à laquelle les dévoués artistes de la Musique Municipale ajou­teront encore par un de leurs meilleurs concerts de plein air.

Voici du reste le programme que M . le directeur Bienvenu vient d'élaborer et qui sera donné de 15 à 16 heures :

1. Marche Américaine (Soucia). 2. Cavalerie Légère (Suppé). 3. La Housarde, valse (Ganne). 4. Lakmé, fantaisie (Léo Délibes). 5. Wilhelmine, marche (Wesly).

UNION SYMPHONIQUE UN BEAU CONCERT

Il nous esl confirmé que l'Union Sym­phonique de Saumur pour terminer la sai­son i g 2 5 - i g 2 6 , donnera un Concert extraor­dinaire avec comme principale vedette, Maurice Maréchal l'un des premiers violon­cellistes existant actuellement.

Le Comilé de l'Union Symphonique qui ne recule devant aucuns sacrifices pour sa­tisfaire ses membres honoraires a pu, grâce à l'heureuse intervention de notre excellent compatriote M. François Pillet, s'assurer à nouveau le concours de Maurice Maréchal, malgré ses nombreux engagements en France et à l'étranger.

Réjouissons-nous donc do ce prochain régal artistique et remercions tous ceux qui ont contribué à faire des projets ot dé­sirs du Comilé une réalité.

Co concert aura lieu le lundi 26 avril prochain, au Théâtre municipal.

Quo tous les amateurs de belle musique inscrivent aussitôt cette date sur leurs ta­blettes.

Cette soiréo doit être réservée à cette au­dition qui nous en sommes certains fera sallo comble.

§§§ COMITE PERMANENT DES FÊTES

DE SAUMUR Le Comité permanent des fêtes de la

ville de Saumur informe les membres ho­noraires qu'il met en recouvrement les carlos de i g 2 6 et les prie de réserver le meilleur accueil à l'encaisseur qui passera à partir d'aujourd'hui.

Il est bien entendu qu e les cartes de 1926 donneront les mêmes avantages quo celles des années écoulées. Le Président,

P. BRUNET. §§§

CHEZ LES « COLS BLEUS »

Dimanche dernier les membres do l'A­micale des Anciens Marins de Saumur s'étaient donné rendez-vous chez le cama­rade Leseuil, à l'Hôtel de la Paix, pour fêter le premier anniversaire de la fondation de cette Société.

A midi 3o, ils prenaient place autour

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d'une Table agréablement fleurie, que ln présence des Dames rehaussait encore < I faisaient honneur à l'excellent menu qui leur était servi.

La gaieté proverbiale des Mathurins qui ne tardait pas à se manifester dès l e début du banquet ne cessait de progresser pou,' atteindre son maximum au moment, du dessert où des chants et monologues des plus variés ont été exécutés au milieu des applaudissements répétés de l'assistance.

Une sauterie organisée à l'issue du ban­quet a clôturé, à 7 heures 3o, cette fôte in­time et fraternelle que les Anciens Cols Bleus se sont promis de renouveler l'année prochaine.

COMMERÇANTS, ATTENTION !

N0113 croyons savoir que le service de po­lice va sévir contre les commerçants qui s'obstineraient à ne pas se conformer aux règlements de voirie, relativement aux bannes et enseignes.

Nous rappelons que la hauteur des ban­nes et eneignos ne doit pas être inférieure à 2 m. 3o, et que les enseignes sur toiles no doivent pas être inférieures à 2 m. 10.

Qu'on se lo dise pour éviter la contra­vention.

AU THÉ Al RE CORA LAPARCERIE A SAUMUR

L'illustre actrice-directrice de la Renais­sance, qui a pris la glorieuse succession de Sarah Bernhardt , donnera le mercredi 7 avril prochain, au Théâtre, un super-gala do comédie, avec Voulez-vous Être ma Femme ?, do Jacques Richopin, le dernier grand succès do rire du Théâtre do la Re­naissance.

Dans cette délicieuse comédie, gaie et jo­liment sentimentale, la géniale artiste a fait do la Pincessc Natacha l'une de ses créations les plus admirables, pleine de fantaisie, de verve et d'exquise sensibilité.

Une mise en scène somptueuse, d'éblouis­santes toilettes, une brillante interpréta­tion, la présence assurée de l'incomparable Cora Laparcerie, — voilà une soirée triom­phale en perspective.

§§§ VILLE DE FONTEVRAULT

G R A N D E S FÊTES de B I E N F A I S A N C E organisées avec le Concours

de la Municipalité Dimanche 4 Avril

A i 3 h. 3o, place de la Promenade. — Grand tir à la carabine.

De i 4 h. à 20 h., sur la Promenade. — Fête foraine, nombreuses attractions.

A 18 h. 3o, à la Mairie. — Distribution des prix de tir.

A 20 h. 3o, sous les halles. — Bal gratuit. ##*

Lundi de Pâques 5 avril

Grand festival avec le concours de plu­sieurs sociétés musicales.

A i 3 h. — Réception des Sociétés. A i 3 h. 3o. — V i n d'Honneur. A i 4 h. — Concerts : Carrefour des Ro­

ches, place de la gare, Asnerio. A i 5 h. — Concerts : Place, de la Prome­

nade, place de l'Hormeau. Do i 5 à 16 heures, place de la Mairie. —

Festival. A 16 heures, route de Loudun, rassem­

blement dos Sociétés. — Défilé. — Exécu­tion du morceau d'ensemble et distribu­tion des récompenses.

A 20 h. 3o, place de la Mairie. — Concert donné par la Société musicale, Bal gratuit à grand orchestre.

Illumination, Embrasements.

Horaire dos trains mis en marche ces deux jours là ;

Dimanche 4 avril, service ordinaire du dimanche.

Lundi 5 avril : Départs de Saumur : 8 h. 20; it h. 35; i 3 h. 3 5 ; 19 h. 35.

Départs de Fontevrault : 6 h. 3o; n h. 3o; 18 h.; 23 h. 5o.

§§§ FÊTE DU CENTENAIRE

DE M. EUGENE GUITTIÈRE à Montreuil-Bellay

Voici le programme des fêtes organisées le 3o mars à l'occasion du Centenaire do M. Guittière :

A 10 heures : Réunion à l'Hôtel de Ville, du Comité des Fêtes et de toutes les -So>-ciétés et Ecoles pour aller en cortège place Toussenel chercher le Centenaire.

A 10 h. 3o : Départ de la place Toussenel pour se rendre à l'Hôtel do Ville.

A. 11 heures : Réception du Centenaire à

l'Hôtel de Ville par le Conseil Municipal et les Autorités; Vin, d'Honneur.

A midi (Hôtel du Centre) : Grand Ban­quet (par souscription) prix i 5 francs). —

Do i 5 à 19 heures : Sauterie dans les Salons de l'Hôtel du Centre.

Le Maire invite les habitants à pavoiser.

Etat-Civil de Saumur Du 24 au 27 Mars 1926.

NAISSANCES

Henriette Pédeloup, au Petit-Puy. PUBLICATIONS DE MARIAGE

Jules David, cavalier de manège, 19, rue de la iVaréchalerie, et Denise Léraut, couturière, 18, rue de Poitiers.

Louis Joulain, ouvrier d'usine, à Sau­mur, et Hélène Béai , ouvrière d'usine, à S.iint-Lambert-des-Levées.

DECES

Louis Mercier , époux Hobbe, 64 ans, électricien, cour d'Offard.

Marius Chagnaud, 3 ans, 20, rue de lit Tonnelle.

André Mercier, 1 jour, 58,ruedeFenet. Eugénie Galle , veuve Chaussepied,

88 ans, route d'Angers. Augusta Ossant, 3 mois, 9, rue de la

Tonnelle. §§§

REMERCIEMENTS Les familles BRAC, LEROUX, BIGNON,

GERMANEAU, profondément touchées des marques do sympathies qu'elles ont reçues à l'occasion du décès et obsèques de

Madame veuve BRAC, remercient bien sincèrement les personnes qui les leur ont témoignées et les prient de croire à leur vive reconnaissance.

Fait- de Saumur et Environs LES VÉLOS OBJETS DE CONVOITISE

Nous signalions qu'un vélo avait été dé­robé au bal des Accacias : le propriétaire est rentré dans son bien, car la machine avait été trouvée sur la cale de la Loire face au Commissariat.

Daufre part, on nous informe qu'un su­perbe vélo de dame, d'une valeur de 4oo fr. a été dérobé au Cinéma « L'Agréable » : lo volé a porté plainte.

COLON ÉVADÉ ET ARRÊTÉ Les gendarmes de Fontevrault en tour­

née do commune, ont arrêté à Parnay, le jeune Georges Gourjeau, évadé de l'Ecole de Réforme de Saint-Hilaire, depuis ven­dredi dernier, à la suite d'une observation de son gardien.

Le fugitif avait séjourné à Saumur et, au moment de son arrestation, il comptait rentrer à la colonie, c'est du reste ce qu'on l'obligea à faire, sons l'escorte des gendar­mes.

MORT DE FROID Le garde-champêtre de Vivy, M. Edouard

Mâchefer, a prévenu la gendarmerie d'Al­lonnes de la découverte d'un cadavre au licudit Lo Ponl-Barré.

Après enquête celui-ci fut reconnu : c'est un n o m m é Frédéric Hamct, 3 i ans, jour­nalier agricole sans domicile fixe.

Le docteur Devallet appelé à examiner le cadavre, déclara que Hamet, étant car­diaque, avait vraisemblablement succombé à uno congestion causée par le froid.

Les formalités légales, remplies par la gendarmerie et le permis d'inhumer déli­vré on a pu procéder à l'inhumation.

AUTOMOBILISME FOIRE A U X AUTOMOBILES

A NANTES Le Conseil municipal a décidé la créa­

tion, à Nantes, de deux foires annuelles aux Automobiles d'occasion. La première aura lieu les vendredi, samedi et dimanche suivant le 15 avril ; la seconde, les ven­dredi , samedi et dimanche suivant le 15 octobre.

Une section spéciale sera ouverte aux voitures neuves en démonstration , qui seront admises aux mêmes conditions que les voitures ou cycles d'occasion. Des stands pour les industries accessoires de l'automobile seront également auto­risés pendant la durée des Foires.

La prochaine Foire se tiendra les 16, 17 et 18 avril prochain, sur le Champ de Mars.

C h r o n i q u e L a Mi-Carême e l l a - P e r l e de l 'Anjou-

Sous les feux du resplendissant soleil d'une radieuse après-midi de printemps, quo sont venus voir tous les promeneurs qui ont envahi la pelouse, le pesage, les tribunes de l'hippodrome de Verrie, l'un des plus beaux champs de courses do Franco ?

Ils ont voulu s'éloigner pendant quelques instants, de l'atmosphère malsaine de la ville pour aspirer à pleins poumons les acres senteurs des pins en fleurs et des bruyères renaissantes; ils ont cherché à ou­blier, pour quelques heures, les maisons, qui d'ordinaire bornent leur plus proche horizon, pour laisser leur vue s'élendre à travers les méandres de la piste savamment dessinée; ils sont venus là, pour vibrer aux harmonieuses fanfares des trompes de chas­se se perdant au fond dos bois, austère dé­cor à cet incomparable panorama.

C'était à Saumur l e chômage de la Mi-Carême; c'était à l'école de cavalerie la fête do la mi-cours; c'était à Verrie l'après-midi sportive où, en six cross-countrys, aux départs nombreux, couraient, pour la pre­mière fois, toutes les catégories d'élèves.

En effet, à cette époque, la moit ié de l'annéo scolaire est écoulée, le cours de

|. chaque catégorie, de chaque classe d'offi­ciers, ou de sous-officiers, est à moitié ter­miné. Il est temps de faire appliquer par tous ces disciples, quelle que soit l'impor­tance de leur grade, les leçons reçues dos maîtres; il est utile do leur faire mettre en pratique les théories formulées et les principes qui ont servi de base à l'ensei­gnement; il est bon de leur laisser un peu d'initiative et d'ouvrir un peu devant ces jeunes et ardents néophytes, la barrière qu'ils brûlent do franchir. Mais les chefs sont là et, prudents, ils veillent. A la tête de chaque peloton ils placent un officier instructeur avec mission do modérer le train, en courant lu i -même et en sautant tous les obstacles à cinquante mètres en avant, et aucun des concurrents ne doit, sous peine d'être disqualifié, ni Je dépasser, ni même le rejoindre.

Cette sage précaution permet d'éviter, autant que possible, les chutes dangereu­ses; elle n'empêche cependant pas l'im­prévu et la fatale « bûche », puis­qu'il faut l'appeler par son nom, la « bû­che » tant redoutée, n'a rien ici d'infa­mant, parce qu'elle est rarement isolée; aussi après chaque cross le public des tri­bunes sourit, à la vue des trois ou quatre chevaux qui ont en route « semé » leur ca­valier, et qui, les rênes traînantes, rejoi­gnent, triomphants, leur peloton, où ils s'adjugent souvent la première place à l'ar­rivée, mais il applaudit à l'effort de l'offi­cier, du sous-officier ou de l'aspirant mal­heureux mais énergique, qui, ayant roulé sous sa monture, se relève et se remet en selle pour terminer tant bien que mal son parcours. Celui-ci est proclamé « avoir du cran »; il réussira et uno autre course bien­tôt lo dédommagera de sa déconvenue.

Après deux épreuves .les sous-lieutenants présentent, en pantomime, une Histoire de Brigands : l'attaque d'une diligence repré­sentée par une vieille calèche attelée en daumont, l'enlèvement d'une jeune beauté emmenéo en captivité au fond de la forêt, sa rencontre avec un « prince charmant », au cours d'une chasse au cerf, sa délivrance et sa conquête, autant d'épisodes que sut mettre en valeur le moyen-âgeux résumé porté au spirituel programme, la maestria équestre des principaux acteurs et du plus modeste des figurants, le théâtral décor des forêts de Vcrrio.

Troisième et quatrième cross. Puis les élèves-officiers de l'active, les

E. O. A., nous font assister à une très amu­sante reconstitution des costumes de l'aspi­rant à travers les âges. Aucun ne manque à l'appel et entre le fantaisiste aspirant de l'âge de pierre, juché sur une bourrique, et vêtu de peaux de bêles, et la non moins désopilante présentation du lourd tombe-rau do l'aspirant moderne, traîné par une haridelle, digne fille ou sœur de Rossinan­te, et chargé de vieilles caisses d'où émer­ge la traditionnelle pompe, nous voyons à tour de rôle défiler : l'aspirant gaulois au casque chamarré de plumes, le ohevalior tout bardé de fer et la lance au poing, le pago élégant et monté sur un petit cheval à sa taille. Les uns applaudissent lo mous­quetaire au large chapeau empanaché, le sans-culottes qui a guerroyé sur lo Rhin et en Vendée; d'autres saluent le grognard du Premier Empire qui a arrosé de son sang tous les champs de bataille de l'Eu­rope et l'aspirant vainqueur de la Smala, mais tous s'attendrissent sur l'aspirant do

1914 qui, frère dos saints-Cyriens do la pro­motion « des gants blancs » s'offrit à la mort et facilement la rencontra, au début, au cours des charges meurtrières, plus tard dans les boyaux dos tranchées.

Et chacun de réciter un quatrain de cir­constance qui enthousiasme la fou}e, met en délire les initiés comme les couplets d'une revue, fait sourire peut-être un pro­fessionnel de la rime ou du rythme, mais fait la joie de tous les auditeurs.

La cloche sonne encore deux départs; ce sont les derniers cross-countrys, courus avec les mêmes péripéties, mais avec un en­semble beaucoup plus remarquable.

Dix, douze, quinze officiers aux multi­ples uniformes, partant à chaque course, sautant en groupe les m ê m e obstacles, disparaissant, à l'orée d'un bois, pour re­paraître l'instant d'après, toujours « en pa­quet » et ne se distançant qu'à trois cents mètres du poteau de l'arrivée, au moment précis où l'officier conducteur, s'effaçant de la piste prononce cos mots fatidiques qui semblent inviter à la charge ((Messieurs, vous êtes libres ! » voilà ce qu'ont n e peut admirer que sur cet hippodrome, à quel­ques kilomètres do Saumur, à l'ombre de cette école de cavalerie où la science du cheval est tout, où les exercices équestres font oublier tout le reste.

Aussi pour terminer la journée, est-ce une fantasia, « une Djiguitowka » (pour employer terme à l'harmonie imitative du programme) que nous donnent les élèves-officiers de réserve, déguisés en cosaques au bonnet à poil noir, blanc ou gris, avec les uniformes assortis.

Ne me demandez pas la trame de la pan­tomime. Cela ne se raconte pas; cela s e voit

Il y a doux cinés qui tournent leur film • l'un vrai, l'autre s imulé; il y a un ours qui fait retentir los forêts de ses rugisse­ments sonores, il paraît être le héros de la fôte; il y a aussi un ancien.... grand duc... Ataman Shakoroff et il est vainqueur du monstre. Il y a des coups de feu, et beaucoup; il y a des chevaux ot ils caraco­lent, ils galopent, ils s'entrecroisent et s'enchevêtrent dans un ordre parfait; il y a du soleil, et il fait briller les ors des cos­tumes et met de la gaîté dans la fête; il y a do la jeunesse et ello est exubérante et elle entraîne à sa suite la foule des spectateur* privilégiés qui l'ont suivie jusqu'à Verrie.

Car, maintenant, c'est l'heure de la re­traite et le moment est venu de permettre au bon peuple de.Saumur, massé depuis lo pont-Fouchard jusqu'à Ja Bilange, depuis le Thouet jusqu'à la Loire, de prendre à son tour sa part de la fête. Aussi sur tout le parcours la ville salue-t-elle, de bravos et de hourras, ce défilé où reparaissent l'aspi-antédiluvien ot ses frères puinés, la délicieuse princesse et sa vertueuse duè­gne ,1'ours capturé et son vainqueur, le grand duc.. . et en avant, et en arrière, les innombrables cosaques blancs, cosaques bleus, cosaques rouges, portant tous fa­nions et flammes à leur couleur.

Toute cette cavalcade, aux uniformes ba­riolés aux chevaux fringants, à la disci­pline toute militaire nous repose de ces cortèges des grandes et.des petites villes où tout est force grossière pt grimace carna­valesque.

On sent ici que c'est un peu de la France qui passe, la cavalerie qui affirme sa volon­té de vivre quand même, la savante acadé­mie du cheval qui nous donne rendez-vous à son immortel carrousel !

Louis BÉRITAULT. Saumur, ce i 5 mars 1926.

Le Rouissage des Textiles en 1926

Le rouissage est autorisé dans toute l'é­tendue du fleuve de Loire, du i e r août au 3 i ocloblo, à l'oxceplion des emplacements ci-après où il demeure interdit, savoir :

i ° Dans la commune do Parnay, la gare de Bénacle, dans toute son étendue.

Dans la commune do Souzay, le bras de Souzay si, au moment, du rouissage, il se trouve barré en tête par des grèves ;

2 0 Dans les communnes de Saumur et de Saint-Lambert-des-Levées, la boire de la Croix-Verte, y compris les boires dite du Chapeau et do Saint-Lambert, qui en sont dépendantes ;

3°Dans la commune do Saumur, la gare de l'Jle Quentin, au-dessous du pont de Saumur ; le bras dit des Sept-Voies, 5oo m. en amont et 5oo m. on aval du pont Napo­léon, lorsque les eaux no couvriront pas le sommet du barrage ;

4° Dans la commune de Saint-Hilaire-St-Florcnt, l'embouchure du Thouet, 3oo m. en amont et 3oo m. en aval, et toutes lès boires entre les îles du Buisson ;

5° Dans la commune de Saint-Martin-de-la-Place, la boire de Boumois, au nord do l'île de ce nom ;

6° Dans la de Gennes, au-a*. levée du pont suspe

7 0 Dans la commune Thoureil, la, gare de T/iou Bcssê.

A l'égard des autres rivières, K ne pourra être pratiqué que sur <_ dans los endroits désignés ci-dessous :

Sur le Thouet Saint-Hiilaire-Saint-Florent, haie de Mlle

Chambault. Bagneux, le pré des Milleries. Dislré, la prairie de Varrains, l'Oscraic

de Menelle, le Clos aux Grenouilles. Artannes, la Pièce des Cinq-Œuvres, la

Maison du Pré, la Planche de la Motte, la Prairie des Champs.

Coudray-Macouard, ,1e Gué de la Rive, le Moulin de Bron, la Chaussée de Rimodan.

Montreuil-Bellay, le Moulin de la Salle, les Caries, les deux boires des Caries.

Vaudelnay-Rillé, le Gué du Vieux-Moulin, l'île de M. Dubois, l'allée de Léttay, les Noues des Roches, le Pré Guilbert, le Pré Susay.

Le Fuy-Nolre-Dame, le Pré du Moulin (à partir et. en aval do la borne 2 Kil. 4 ° ° ) , ï* Pré de la Verdelais, le Pré Louvet.

Saint-Just-sur-Dive, le fossé de la Douve, le Pré Rebeillard.

Chacé, le Pré de Luizelé. Varrains, le fossé du Bel-Abord.

Sur l'Aufhion,

Vivy, La Blinièrc. Saint-Martin-de-la-Place, La Guiberdière,

La Poupardière. Saint-Clément-des-Levées, Maison de Mal-

lay, Pont-Forêt, Fosse-Morte. Les Rosiers, La Planche de Prince, Du

pont de Porteau, Canton de Porteau, Can­ton de la Forêt, Canton du Pont-Neuf.

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Samedi 27, Dimanche. 28 mars (soirées) Dimanche (matinée)

L'AFFICHE Production Dramatique Profondément

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LA CLOSERIE DES GENETS III6 Epoque

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Page 4: 82 Année— N°25 Samedi

I

tamrnent cedl , —"~TTrT"r«wwra té, des '

* Etude de M e R. BAUCHARD, Docteur en droit, avoué près le Tribunal civil de première instance de Saumur, rue du Marché-Noir, n° 12.

JUGEMENT D'ADOPTION D'un jugement rendu par le

Tribunal Civil de Saumur, en date du 18 février 1926, enre­gistré , il a été extrait littérale­ment ce qui suit :

Le Tribunal Civil de Saumur, Vu la requête qui précède,

présentée par Madame Marie-Thérèse - Elisabeth de Nocey , veuve en premier mariage de Monsieur François Avy, et en secondes noces, et non remariée, de Monsieur René Proust, les pièces à l'appui, et notamment le contrat d'adoption de Monsieur Fernand-Henri-Alexis Leclerc, actuellement directeur du Splen-dide-Hôtel de Mar.-eille, demeu­rant dite ville, boulevd d'Athènes, n° 31, par Madame veuve Proust sus-nommée, demeurant, ladite dame, au bourg de la commune de Martigné-Biiand, reçu par Maître Moutel, notaire à Marti-gné-Briand, le vingt-trois no­vembre mil neuf cent vingt-cinq, enregistré ;

Vu les articles 343 et suivanls du Code Civil, modifiés pir la lordu dix-neuf juin mil neuf cent vingt-trois, après avoir entendu le rapporUde Monsieur J. The-pault, juge - commissaire, les conclusions du ministère public, s'être procuré les renseignements convenables et avoir vérifié :

1° Si toutes les conditions de * la loi sont remplies ;

2° S'il y a de justes motifs de l'adoption tt si celle-ci présente des avantages pour l'adopté, avoir délibéré, statuant en audience publique,

Homologue le contrat d'adop­tion dont s'agit.

En conséquence dit qu'il y a heu à l'adoption de Fernand-Henri-Alexis Leclerc, né à Paris (7° arrondissement), le seizejuillet mil huit cent quatre-vingt-dix ;

Ordonne l'accomplissement de toutes les formalités prescrites par la loi, et dit que le dispositif du présent jugement sera trans­crit sur les registres de l'état-civil du lieu de naissance de l'adopté, et que mention en sera faite en marge de son acte de naissance, conformément à la loi ;

Dit que les dépens seront sup­portés par l'adoptant.

Ce qui sera exécuté conformé­ment à la loi.

Enregistré à Doué le 7 décem­bre 1925, f° 22, case 158. Reçu sept francs vingt centimes.

Signé ; DE MONTGP.EMIER.

Pour extrait certifié conforme. Saumur, le 22 mars 1920.

Signé : R. BACJCHABD. La présente publication est

faite en exécution de l'ait. 3(36 du Code Civil, modifié par la loi du 19 juin 1923 sur l'adoption.

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Étude de M* B A U C H A R D , doebur en droit, avoué près le Tribunal civil de Saumur, 12, rue du Marché-Noir.

Séparation de Corps D'un jugement rendu contra-

dictoirement par le Tribunal civil de première de Saumur, en date du 16 octobre 1925, enre­gistré et signifié,

Entre Madame Odette Mollay, épouse de Monsieur Albert Ra­meau , avec lequel elle demeure de droit, mais résidant de fait à Bagneux, 6, rue Taveau , ci-de­vant, et. actuellement chez son Monsieur Hérault, 14, quai des Carmes, à Angers,

D'une part, Et Monsieur Albert Rameau,

ouvrier cimentier, demeurant à Saumur, 33, rue de Nantilly, ci - devant, el actuellement à Rouen, 8, rue des Emuiéts,

D'autre paît, Il appert :

Que' la Séparation de corps d'entre les époux Rameau-Mollay a été prononcée à la requête et au profit de la femme, avec toutes ses conséquences de droit.

Saumur, le 24 mars 1920. Pour extrait.

R. BAUCHARD.

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8 20 8 22 8 30 8 38 8 43 8 49 8 55 9 00 9 01 9 06 9 08 9 15 9 21 9 27

107 N'a pas heusam dimanc. et fêles.

17 20 17 22 17 30 17 38 17 43 17 49 17 55 18 00 18 01 18 06 18 08 18 15 18 21 18 27

109 | 103 Samecl. \ Dl-Diman. J manche

et '.et Fêtes ré tes I seulem. j

19 35 19 37 19 43 19 531

19 58 20 04 20 10 20 15 20 16 20 21 20 23 20 30 20 36 20 42

13 35! 13 371 13 45 13 53! 13 58 14 04! 14 10 j 14 151 14 16 14 21 14 23 14 30 14 36 14 42

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Samedi seulemt

16 00 16 02 16 10 16 18 16 23 16 29 16 35 16 40 16 41 16 46 16 48 16 55 17 01 17 07

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102 Tous les

jours

30 3G 42 48 50 55 56 01 06

7 12 7 17 7 29 7 35 7 37

106 Lundis,

Merc V Diman.

et Fêtes

11 30 11 36 11 42 11 48 11 50 11 55 11 56 12 01 12 06 12 12 12 17 12 29 12 35 12 37

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Mardis et

Jeudis.

15 30 15 36 15 42 15 48 15 50 15 55 15 56 16 01 16 06 16 12 16 17 16 29 16 35 16 37

108 Samedi

Di­manche et Fêtes

18 00 18 06 18 12 18 18 18 20 18 25 18 26 18 31 18 36 18 42 18 47 18 59 19 05 19 07

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Samedi seulemt

9 46 9 52 9 58

10 03 10 06 10 11 10 12 10 17 10 23 10 29 10 34 10 46 iO 52 10 54

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Place du Théâtre. 8 06 8 51 9 36 10 41 12 01 12 56 13 36 14 16 15 46 16 26 17 21 18 46 19 36

Pont-Fouchard. Octroi. 8 12 8 57 9 42 10 47 12 07 13 02 13 42 14 22 15 52 16 32 17 27 18 52 19 42

Bagneux. Arrivée. 8 13 8 58 9 43 10 48 12 08 13 03 13 43 14 23 15 53 16 33 17 28 18 53 19 43

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PARIS (Montparnasse) — S A U M U R — B O R D E A U X

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785

8 01 8 08

7 40 7 46 8 10 8 15 8 22 8 49 9 15 9 27

10 07 10 43 12 00 14 30 16 50

747

5 26 7 30

10 06 10 38 H 05 11 13 11 24 11 34 11 41 11 51 12 10 12 18

12 » 12 08 12 20 12 26 12 34 13 10 13 40 16 13 16 57 17 48 19 51 22 33 3 41

713

7 20 9 10

10 42 13 59 14 37 15 16 15 25 15 37 15 49 15 57 16 09 16 30 16 38

16 39 16 45 16 53 17 50 18 22 2ù 48 21 24 22 04 23 02

7S9 RAP.

9 00 10 23

12 20

13 22 13 24

14 07 14 14

15 15 45 17 21 19 10

753

12 33 13 01 13 25

14 02

775

18 26 18 32 18 47 18 53 19 01 20 19 20 39

789

12 44 15 25 17 00 19 30 20 00 20 26 20 35 20 45 20 55 21 03 21 13 21 25 21 32

21 33 21 39 21 46 22 01 22 29

783 E X P R .

20 30 22 10 23 16 0 41

2 22 2 43

781 K X P R .

21 40 23 14

' l 17

2 26 2 31

3 15 3 25

4 18 5 35 7 16 9 55

B O R D E A U X - S A U M U R PARIS (Montparnasse)

STATIONS

Bordeaux.. Saintes . . . Niort Parthenay. Airvault... Thouars a.

— dép. Montreuil. Brézé-S'-C. Chacé-Var. Nantilly a.

— dép. SAUMUR (E)

— dep. Nantilly d. SAUMUR(O)

— dép. Vivy Blou Vernantes. Linières-B. Novant - M. Chât.-la-V. Chât.-du-L Courtalain Chartres . . Paris, arr.

784

5 36 6 04 6 17 6 26 6 31

33 39 55 06 14 26 36 47

8 15 9 20

11 53 13 44 15 40

702

5 30 6 55 7 29 8 17 8 35 9 05 9 18 9 24 9 29 9 30 9 35

c c & 3 e c

n o o

ta. (p — ^3 à

0i <P

728

10 » 10 40 10 53 10 59 11 04 11 15 11 20

11 07 H 14 11 23 11 33 11 41 11 52 12 02 12 13 12 46 14 06 17 23 19 11 21 45

798 RAP

8 05 10 04 11 39 12 28

13 09 13 16 13 36

13 56 13 58

15 04

17 13 18 34

788

4 45 9 08

14 44 16 05 16 41 17 21 17 50 18 26 18 39 18 48 18 52

18 26 19 05 19 12 19 30 19 42 19 51 20 11 20 24 20 40 21 19 21 53

768 710

9 45 16 40 20 20 21 56 22 25 23 00

21 00 21 12 21 18 21 22 21 23 21 28

2772

21 31 22 18

22 40

770 E X P R .

0 01 0 21

0 41 0 46

1 55 3 29 4 45 6 25

780 E X P R .

18 45 21 19 22 51 23 49

0 34 0 44

1 25 1 28

2 51 4 08 5 12 6 45

L I G N E D ' O R L É A N S PARIS T O U R S S A U M U R A N G E R S — N A N T E S

STATIONS

Paris (Orsay) dép. Tours dép. Langeais LaChapehe-s.-Loire Port-Boulet Varennes Saumur arr.

— dép. St-Maitin-de-la-Pl. St-Clément • Les Rosiers.. La Ménitré St-Mathurin Angers arr. Nantes arr.

141 E A

21 26 1 34 2 18

2 40

2 56 3 00

3 21

3 44 5 20

145 niR1

22 58 5 23 5 50

6 12

6 28 6 33

7 17 9 10

3307 O M N .

6 32 7 21 7 43 7 56 8 06 8 17 8 29 8 40 8 46 8 53 9 03 9 10 9 38

13 41

101 E X P R .

7 10 11 46 12 11

12 32

12 48 12 51

13 11

13 34 15 05

3319 OMN,

13 00 13 40 14 01 14 12 14 22 14 33 14 43 14 54 15 00 15 07 15 17 15 24 15 52 20 55

103 E X P R .

8 40

13 22 13 27

14 03 15 23

3325

12 16 30 17 12 17 33 17 45 17 55 18 06 18 21 18 32 18 38 18 46 18 56 19 05 19 33

121 Î X P R .

14 30 18 15

19 24 19 26

20 02 21 24

3331 OMN.

14 30 19 28 20 08 20 29 20 41 20 51 21 02 21 24 21 35 21 41 21 48 21 58 22 05 22 35

135 Rapide

20 15 23 28

0 41 0 44

N A N T E S - A N G E R S — S A U M U R T O U R S - P A R I S

STATIONS

Nantes.. dép. Angers, .dép. St-Mathurin . La Ménitré... Les Rosiers.. St-Clément.. St-Martin . . . Saumur. arr.

— dép. Varennes Port-Boulet.. La Chapelle.. Langeais Tours... arr. Paris (Orsay).

3308 OMN.

5 29 5 57 6 06 6 15 6 22 6 28 6 39 6 48 6 59 7 15 7 24 7 52 8 30

12 25

120 E X P R .

6 00 7 21

7 56 7 57

9 08 12 25

122 E X P R .

8 36 9 54

10 29 10 31

11 47 15 40

3316

10 37 11 06 11 14 11 24 11 31 11 37 11 48 11 57 12 09 12 25 12 34 13 02 13 40 17 40

3320 O M N .

9 40 14 20 14 47 14 55 15 05 15 16 15 23 15 33 15 43 15 55 16 12 16 21 16 50 17 30 21 50

102 E X P R .

12 11 13 33

14 08 14 11

15 05 19 19

110 E X P R .

14 51 16 26

16 49

17 09 17 11

17 28

17 51 18 17 22 41

3334 O M N .

16 57 19 38 20 06 20 13 20.22 20 33 20 39 20 50 21 01 21 13 21 32 21 41 22 10 22 48 5 38

O A 136 Rapide

22 19 23 42

0 05

0 25 0 28

0 46

1 10 1 36 6 50

0 28 1 47

2 22 2 25

3 37 7 10

S A U M U R P O R T - B O U L E T C H I N O N

STATIONS 1803

SaumurOrl. Port- Boulet Avoine Chinon... .

1809

6 48; te Jeudi

7 16j 9 08 9 19 9 33

11 25 11 35 11 49

1807

15 4'i 16 29 16 55 17 12

STATIONS

Chinon. Avoine Port- Boulet SaumurOrl.

1802 4836

7 09 7 28 7 56 8 17

13 02 13 36 14 12 14 33

1810 20 03 20 18 20 41 21 02

Le Jeudi] 1812 15 2E 15 39 17 45 18 06

S A U M U R B O U R G U E I L

A N G E R S — D O U É M O N T R E U I L POITIERS

STATIONS

STATIONS

SaumurOrl. Port-Boulet Bourgueil..

6 48 8 17 8 26

mardi

12 41 12 50

15 43 16 30 16 39

STATIONS

Bourgueil.. Port-Boulet SaumurOrl.

(A)

6 50 7 56 8 17

11 04 12 32 12 48

(B)

15 11 17 45 18 06

(A) N'a lieu que le Samedi. — (B) N'a pas lieu le Mardi.

Angers St-L. Martigné . Doué-Ja-F"' les Verchers leVaudelnay Montreuil a.

- d. Loudun .-... Moncontour Poitiers

1855

6 7 40 .8 00 8 07 8 14 8 25

8 42 9 35

10 03 11 31

5499

10 11 48 12 21 12 32 12 41 12 55

13 56 14 40 15 08 16 31

1863 E X P R

16 01 17 02 17 19

17 28 17 36 O M N . 17 54 18 57 19 30 21 02

1865

17 30 19 04 19 40 19 48 19 55 20 07

20 19

STATIONS

Poitiers Moncontour Loudun Montreuil a.

- d. leVaudelnay les Verchers Doué-la-F11*. Martigné.. . Angers St-L.

1854 M . V .

6 15 6 29 6 40 6 48 7 12 8 44

1852

6 30 8 04 8 43 9 20

EXPR. 9 30 9 39

'9 52 10 09 11 08

1856

10 27 12 06 12 48 13 22 M V . 13 54 14 06 14 15 14 24 14 42 16 03

1868

16 45| 18 21 19 20 20 39

21 04 21 11 21 27 21 37i 22 001 23 24i

La Direction du Journal décline toutes respon­sabilités pour les erreurs matérielles qui pourraient s'être glissées dans cet horaire.

A moins d'indication contraire, les heures indi­quées sont toujours les heures de départ.

S A U M U R A L A F L È C H E

Saumur dép. Vivy Longue .. . . Les Hayes.. Brion Jum1'! Chartrené . . Baugé Clefs. La Flèche.. .

8 55 9 07 9 21 9 29 9 35 9 42 9 55

10 12 10 29

14 49 21 07 15 00 21 18 15 12 21 29 15 20 21 36 15 26' 21 41 15 321 21 46 15 43; 21 57, 15 59 22 121 16 11 22 24;

L A FLÈCHE A S A U M U R

La Flèche d. Clefs Baugé Chartrené .. Brion Jumls« Les Hayes.. Longue Vivy. . . . . . . . Saumur arr.

6 28 6 42 6 58

11 iO 11 24 11 40 11 47 11 53 11 57 12 06 12 19 12 29

17 26 17 41 18 02 18 09 18 20 18 24 18 39 18 50 19 01

Vu par nous, Maire de Saumur, pour légalisation de la signature du Gérantj tfôtel-de-Ville de Saumur^ |e I J J -

Certifié par l'Imprimeur soussigné,.

V