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Année № 59 1 . . ABONNEMENTS . 1 . Trois, Mois. , . , Sijc Mpisj. , ... Ua An.'- . .. .. ,3 fr. 5.50 . 10 fr. INSERTIONS . Annonces,,.la-ligne .. 0180 '\l.50. Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires & d'Avis Divers — FONDÉ EN 1841 PARAISSANT LE MERCREDI & LE SAMEDI R E D A C T I O N : 4, Adresse télégrapliique : ÉCHO SAUMUR. DireCleiir ! A. CrlROUARB Téléphone 1-95 ' •i'Ext'rait de 'ta Guërré de tà /iéV/'urU^rt'C'Êf'J ¡Général C HER FILS) . C'est la page où il fait le portrait du^'maréclialFocli au mometit de la-ruée^deS-FUíiidres, en 1914 : ' ; Í .•. •. i ... . •.• • ici 'iibiis- loufchbns 'au moment 1ftp 1 h s pà'thé tîg u 1 â " ba tai 1 le dés Flan tournants lesrf)\u8,ytrag(gue§j de la, guerre. La figure du général Foch s'y des- sine, sur un fond,d'incendie, avec le relief le plus magnifique. Je. ne pens^^pàs'^^Î Itlt ja-mais- été pi us graQd>,Eri ;1918,il &era plus génial moins de mé- rite-i''il sera le chef reconnu, le géri'éifalissinae ril'exwcera la mài- frise' al?s6l'ùé ' ia mori archie .de la moisj^iis assurera la plus eion- ilnîevî^ sdiilatè ^de• ' fîrupl 1 es,• idé Londres et deWashington lui il est uniquement le chef des ïovee^, i'ra nçai ses d L .n 'a. so u s ses ordM-cfue 'd'UrbcIl, Maud'huy et Castelnau.Jl va cepétid'ahl'y eier- cêr' ^ ^ ^is cbrijipfet' des coiri màù- dementsMi imposëra'sa volonté j 3 a r d e i g a , force hois de pair n'est qu'une volonté viivarile. Elle rayonne de lui'avec une telle force de'i)ériétratïonViUe, lorsgu'iLpaflë, on l'écouté, on lui ¿'béit, sui^ugiiè^^ ,par^ cette âpe i fumi.n euss, chargée ¡¿'45 fliiiid'e impérieux. Comme le S. ioctobre où. ;il 'était le chef., comme le.'lê-octobre où il parlait àe un rbi,cbrîimë ia Veille du 30 éCtbbi'ë, teféri cette fin;de journée; dii^ -Qç^bre ^u'il >a parler ' â ^ m. .^i^êîaisv Ç; e s t s a y p - Iqntéyj.air.e ..et, Jr^ésislible ...qui commandera Ce jour-là, il sera, , du liifere'^coriseh'leinent de son ^ Supérieur eh hiérarchie, lé' chef unique de la g-d'érré tr'oîè ans ét dërnfavahfla guerré. Ce jour-là, Foch a â t ^ i n ; t , ^ s f l m m e t de^^ g:randeur morale. ià'Stfèrie vaut d'entrer dans l 'histoire. J'en tiens le récit d'uu général présent à la mémorable entievue. Le moment n'est-il point de m'essayer de faire un portrait de celui qui, sans être encore le maréchal Foch, a été le généralis- sime des Flandres en 1914. II est de taille moyenne, mus- clé, alerte, vig<yure.ux. 11 est resté mince et souple. Son geste est .sobre, mais saccadé. 11 souligne d'un trait énergique sa parole brève, tantôt frappée en médaille, tantôt lancée comme une balle. Son tempérament est le mélange des deux origines de sa race. Il a empruntéau soleil pyrénéen et au granit delà Bretagne les qualités essentielles de leur originalité, la lumière et la Folidité. Les traits de spn visage sont fortement ac- centués. L'ensemble en est har- monieux et distingué. Son carac- tère est particulièrement accusé par le front, les yeux et la bouche. Le front, haut, large, est sillonné de deux ou trois plis en largeur, un peu arrondis au-de-ssus des souMls,. des plis qui so.nt l'em- preintede la réflexion comprimée. Lés yèu^x: son t gra 11 ds, d'un gri s clair, abrités sons des 'arcades pi'pfond'és, d'un superbe dessin. Ils rayonnent de lumière. Leur regç]rd est droit comme une lame d'épée. L'intelligence a pétri le haut du visage. Le bas - en a "été ciselé par l'énergie. La bouche, à demi^voilée par une moustache joliment française, c^écouvre, lorsqu'elle parle, une mâchoire puissante, posée sur un menton volontaire. Ce visage est beau, d'une beauté surtout morale et intellecluelle.il aie reliefsuperbe d'une figure d'î'mpeî^a/or. Ceux qui, comme moi, ont pra- tiqué l'amitié du maréchal Foch à l'École de guerre, avaient déjà été frappés de sa personnalité, de la clarté de ses idées, de la sim- plicité de ses vues. Pour les autres, il n'â révélé sa valeur que dans la chaire de l'École do guerre. Il y a professé la tactique générale et la stratégie. Son enseignement, résumé en deux livres : Des prin- cipes de la guerre Qi De la con- duite de la guerre, sont une magnifique synthèse de la guerre, animée par des commentaires saisissrints des faits vécus de l'nistoire. L'originalité et la valeur de la doctrine sont: moins dans l'énoncé de vérités qui sont éter- nelles, que dans l'image, dans le relief, l'intensité d'expression d'un verbe qui explose et qui éblouit. Mais la guerre est par excellence un art, une œuvre d'exécution. Ce n'est pas par la doctrine que l'homme de guerre donne la mesure de sa valeur, c'est par l'action. Foch, profes- seur, puis commandant de l'École de guerre, était un esprit de sim- plicité et de lumière. Le général, le chef de 1914 et de 1918 a été un homme de guerre extraordi- naire... ...Cet homme de guerre" de première grandeur est plus et mieux encore, il est providentiel. Les manifestations de sa volonté s'accompagnent, toutes les fois que^ la France est en péril, de circonstances merveilleuses qui semblent converger vers le salut et qui touchent au miracle. L'en- Ircvue du 31 octobre en est une preuve nouvelle. Le commandant Jametqui avait accompagné le général Dubois chez le général d'Urbal à Vlamer- tinghe, était resté sur la route. Il voit arriver l'automobile du maréchal French, qui venait de quitter sir Douglas Haig à Ilooge et qui rentrait chez lui à St-Omer. Jamet, d'un geste, arrête la voi- ture; il iniorme le maréchal que^ le général Foch est chez le général d'Urbal et l'invite à se joindre à lui. Le maréchal entre : sa tète pleine d'images désastreuses est gagnée aux mortels projets de retraite ; ses dernières réserves ont été jetées dans la fournaise; ses bataillons épuisés sont inca- pables d'une plus longue résis- tàncii... Foch parle : « Si vous retraitez volontairement, vous ne savez pasoù pourra s'arrêter votre retraite. Vous serez entraînés et balayés comme des fétus de paille emportés par l'orage. Ce n'est pas seulement la perte d'Ypres, c'est la perte des Flandres, le sacrifice de la Belgique, Calais pris, votre armée jetée à la mer. Le kaiser boche est à Thilt, préparant la pompe d'une entrée triomphale à Ypres. Voulez-vous lui en ou- vrir la porte ? Vous représentez l'Angleterre, Moi, je porte l'hon-' neur de la B'rance. Et si la vieille et glorieuse infanterie de Wel-; lington n'est plus capable de tenir dans ses tranchées, je la relève-; rai avec mes gosses. » Le trait a porté... Le maréchal se redresse, a Elle tiendra », dit-il. Alors Foch, saisissant le pre- mier papier à sa portée, y écrit, comme il fait à rhabitude, les (iispo.sitions matérielles qui tra- duisent sa volonté et qui peuvent fortifier notre résistance. Puis, le tvndant à French, il lui dit : « Monsieur le maréchal, voici ce que je ferais à votre place. » Le maréchal saisit le papier!, le re- tourne et écrit au dos : « Exécutez l'ordre du général Foch. » L'unité de commandement, forgée au feu de la bataille, était faite. Le géné- ral Haig, qui ne pouvait plus tenir, a tenu encore quinze jours, galvanisé par la volonté toute- puissante qui, à travers son ma- réchal, l'a saisi, ralTermiet fortifié. Là est peut-être la plus éclatante preuve'que Foch ait donnée du rayonnement de sa force morale impérieuse et indomptable. Mais il fallait cette circonstance, vraiment miraculeuse, qui, à la minute psychologique, a réuni en un même point les protago- nistes du drame. Il fallait que Jamet restât sur Ja route, y aper- çut le passage du maréchal et eût l'inspiration de l'arrêter d'un geste, pour l'amener dans le rayonnement de Foch. Le général Balfourier, dans une belle conférence sur le maréchal Foch, le dépeint ainsi : Dans le vieil Hôtel de ville (de Capsel) au grand-escalier glacial en cette fin d'octobre, à peine éclairé, silencieux malgré les in- cessantes allées et venues, au premier étage, dans les hautes salles d'aspect sévère, était en quelque sorte le cerveau de la bataille voisine ! .. .A peine entré, le nouveau venu avait à répondre à un flux de questions nettes, précises, sur la valeur morale et matérielle du contingent qu'il amenait: puis, une fois renseigné, le général peignait à son tour les avances, les reculs, les spasmes de la ba- taille .. . 11 semblait qu'on vécût le com- bat même. Puis s'animant peu à peu, les gestes saccadés, tout vi- brant de ce duel où se jouait le sort.de plusieurs peuples : « L'empereur Guillaume a dit qu'il entrerait dans Ypres. Il n'y entrera pas, il n'y entrera pas. il n'y entrera pas, parce que je ne veux pas qu'il y entre. »... . Samedi 24 Juillet 1920 LE NUMERO 10 "«mes s Les Abonnements sont payables d'a- vance et Pacceptation de trois nu- méros engage ^our une année. La quittance est présentée à l'abonné sans dérangement pour lui. NOTJVELLES EXPRESS Sous la menace de l'invasion, la Pologne demande un armistice aux Soviets. _ L e chef d'État-major polonais démis- sionne, il sera probablement remplacé par le Général Rozwadowski. Craignant une attaque de l'armée Rou- ge, la Hongrie mobilise. Des colonnes françaises marchent sur Alep, en Syrie. Encore des détournements dans un camp d'aviation, à Romilly-sur-Seine. Arrestations imminentes. Sanglante émeiite à Belfast (Irlande) entre unib.iistes et troupes anglaises qui firent usage de mitrailleuses; nombreux tués et blessés. M. Millerand à la tribune du Sénat, promet une aide efficace aux Polonais ; en est-il temps encore ? Hier, à Berlin des soldats français furent assaillis par des Allemands. La Chambre française a continué hier, mais sans aboutir, la discussion sur la loi d'amnistie. Le bruit court que M. Clémenceau au- rait l'intention de rentrer au Sénat... Des forces helleniques ont débarqué sur la côte de Marmara et menacent de flanc, les troupes turques. ^ Les Turcs vont enfin signer le traité de Paix. Cinq bandits en auto ont tenté de dé- valiser un wagon de marchandises en gare de Tarascón.; Quatre des malfaiteurs fu- rent capturés par un sous-chef de gare ai- dé de plusieurs employés. L'émir Fayçal a fini par accepter les conditions de l'ultimatum du général Gouraud. Le gouvernement Persan a envoyé un ambassadeur à Moscou. SITUaTIOI\[^GjNÉRALE La conférence de Spa est close ; les Alliés, devant l'évidente mauvaise vo- lonté de l'Allemagne et la fantaisie de ses contre-projets, ont renoncer à traiter avec la délégation germanique la question de l'indemnité due à titre de réparation des dommages de guerre. Une nouvelle Conférence sera con- voquée à Genève, à cet effet, avant la Conférence internationale financière de Bruxelles qui a été renvoyée au 25 septembre prochain. Des résultats ont été cependant'ob- tenus à Spa. Les Alliés ont mis en • ...v.-

Année — № 59 . Samedi 24 Juille 192t 0 Journal Politique ...archives.ville-saumur.fr/.../pdf/1920/FRAC049328_ECHSAU_1920_07_… · Année — № 59 1 . . ABONNEMENT . S 1

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Année — № 59 1 . . A B O N N E M E N T S .

1 . T ro i s , Mois . , .

, Sijc Mpisj. , • . . .

U a An.'- . . .

.. ,3 fr.

5.50 . 10 f r .

I N S E R T I O N S

. A n n o n c e s , , . l a - l i g n e .. 0180

' \ l . 50 .

Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires & d'Avis Divers

— FONDÉ EN 1841 — P A R A I S S A N T LE M E R C R E D I & LE S A M E D I

R E D A C T I O N : 4 ,

Adresse télégrapli ique : ÉCHO SAUMUR. DireCleiir ! A . C r l R O U A R B Téléphone 1-95

' •i'Ext'rait de 'ta Guërré de tà /iéV/'urU rt'C'Êf'J d û ¡Général C H E R FILS) . C'est la page où il fait le portrait du^'maréclialFocli au mometit de la-ruée^deS-FUíiidres, en 1914 :

' ; Í .•. •. i ... .•.•

• ici 'iibiis- loufchbns 'au moment 1 ft p 1 h s • pà'thé tîg u dé • 1 â " ba tai 1 le dés Flan tournants lesrf)\u8,ytrag(gue§j de la, guerre. La figure du général Foch s'y des-sine, sur un fond,d'incendie, avec le relief le plus magnifique. Je. ne pens^^pàs'^^Î Itlt ja-mais- été pi us graQd>,Eri ;1918,il &era plus génial

moins de mé-rite-i''il sera le chef reconnu, le géri'éifalissinae ril'exwcera la mài-frise' al?s6l'ùé ' ia mori archie .de la

m o i s j ^ i i s assurera la plus eion-i l n î e v î ^

sdiilatè ^de• ' fîrupl 1 es,• idé Londres et deWash ing ton lui

il est uniquement le chef des ïovee^, i'ra nçai ses d L .n 'a. so u s ses ordM-cfue 'd'UrbcIl, Maud'huy et Castelnau.Jl va cepétid'ahl'y eier-c ê r ' ^ ^ ^is cbrijipfet' des coiri màù-dementsMi imposëra'sa volonté j 3 a r d e i g a , force

hois de pair n'est qu'une volonté viivarile. Elle rayonne de lui'avec une telle force de'i)ériétratïonViUe, lorsgu'iLpaflë, on l'écouté, on lui ¿'béit, • sui^ugiiè^^ ,par^ cette â p e i fumi.n euss, chargée

¡¿'45 fliiiid'e impérieux. Comme le S. ioctobre où. ;il 'était le chef., comme le.'lê-octobre où il parlait àe un rbi,cbrîimë ia Veille du 30 éCtbbi'ë, teféri cette fin;de journée; dii -Qç^bre ^ u ' i l > a parler ' â

^ m . . ^ i ^ ê î a i s v Ç; e s t s a y p -

Iqntéyj.air.e ..et, Jr^ésislible ...qui commandera Ce jour-là, il sera, , du liifere'^coriseh'leinent • de son

^ Supérieur eh hiérarchie, lé' chef unique de la g-d'érré • tr'oîè ans ét dërnfavahf la guerré. Ce jour-là, Foch a â t ^ i n ; t , ^ s f l m m e t de ^ g:randeur morale.

ià'Stfèrie vaut d'entrer dans l'histoire. J'en tiens le récit d 'uu

général présent à la mémorable entievue.

Le moment n'est-il point de m'essayer de faire un portrait de celui qu i , sans être encore le maréchal Foch, a été le généralis-sime des Flandres en 1914.

II est de taille moyenne, mus-clé, alerte, vig<yure.ux. 11 est resté mince et souple. Son geste est .sobre, mais saccadé. 11 souligne d'un trait énergique sa parole brève, tantôt frappée en médaille, tantôt lancée comme une balle. Son tempérament est le mélange des deux origines de sa race. Il a empruntéau soleil pyrénéen et au granit delà Bretagne les qualités essentielles de leur originalité, la lumière et la Folidité. Les traits de spn visage sont fortement ac-centués. L'ensemble en est har-monieux et distingué. Son carac-tère est particulièrement accusé par le front, les yeux et la bouche. Le front, haut, large, est sillonné de deux ou trois plis en largeur, un peu arrondis au-de-ssus des souMls, . des plis qui so.nt l'em-preintede la réflexion comprimée. Lés yèu x: son t gra 11 ds, d'un gri s clair, abrités sons des 'arcades pi'pfond'és, d'un superbe dessin. Ils rayonnent de lumière. Leur regç]rd est droit comme une lame d'épée. L'intelligence a pétri le haut du visage. Le bas - en a "été ciselé par l'énergie. La bouche, à demi^voilée par une moustache joliment française, c^écouvre, lorsqu'elle parle, une mâchoire puissante, posée sur un menton volontaire. Ce visage est beau, d'une beauté surtout morale et intellecluelle.il aie reliefsuperbe d'une figure d'î'mpeî^a/or.

Ceux qui, comme moi, ont pra-tiqué l'amitié du maréchal Foch à l'École de guerre, avaient déjà été frappés de sa personnalité, de la clarté de ses idées, de la sim-plicité de ses vues. Pour les autres, il n'â révélé sa valeur que dans la chaire de l'École do guerre. Il y a professé la tactique générale et la stratégie. Son enseignement, résumé en deux livres : Des prin-cipes de la guerre Qi De la con-duite de la guerre, sont une magnifique synthèse de la guerre, animée par des commentaires saisissrints des faits vécus de l'nistoire. L'originalité et la valeur de la doctrine sont: moins dans l'énoncé de vérités qui sont éter-

nelles, que dans l'image, dans le relief, l'intensité d'expression d'un verbe qui explose et qui éblouit. Mais la guerre est par excellence un ar t , une œuvre d'exécution. Ce n'est pas par la doctrine que l'homme de guerre donne la mesure de sa valeur, c'est par l'action. Foch, profes-seur, puis commandant de l'École de guerre, était un esprit de sim-plicité et de lumière. Le général, le chef de 1914 et de 1918 a été un homme de guerre extraordi-na i re . . .

. . .Cet homme de guerre" de première grandeur est plus et mieux encore, il est providentiel. Les manifestations de sa volonté s'accompagnent, toutes les fois que^ la France est en péril, de circonstances merveilleuses qui semblent converger vers le salut et qui touchent au miracle. L'en-Ircvue du 31 octobre en est une preuve nouvelle.

Le commandant Jametqui avait accompagné le général Dubois chez le général d'Urbal à Vlamer-tinghe, était resté sur la route. Il voit arriver l'automobile du maréchal French, qui venait de quitter sir Douglas Haig à Ilooge et qui rentrait chez lui à St-Omer. Jamet, d'un geste, arrête la voi-ture; il iniorme le maréchal que^ le général Foch est chez le général d'Urbal et l'invite à se joindre à lui. Le maréchal entre : sa tète pleine d'images désastreuses est gagnée aux mortels projets de retraite ; ses dernières réserves ont été jetées dans la fournaise; ses bataillons épuisés sont inca-pables d'une plus longue résis-tàncii... Foch parle : « Si vous retraitez volontairement, vous ne savez pasoù pourra s'arrêter votre retraite. Vous serez entraînés et balayés comme des fétus de paille emportés par l'orage. Ce n'est pas seulement la perte d'Ypres, c'est la perte des Flandres, le sacrifice de la Belgique, Calais pris, votre armée jetée à la mer. Le kaiser boche est à Thilt, préparant la pompe d'une entrée triomphale à Ypres. Voulez-vous lui en ou-vrir la porte ? Vous représentez l'Angleterre, Moi, je porte l 'hon-' neur de la B'rance. Et si la vieille et glorieuse infanterie de Wel-; lington n'est plus capable de tenir dans ses tranchées, je la relève-; rai avec mes gosses. » Le trait a

porté... Le maréchal se redresse, a Elle tiendra », dit-il.

Alors Foch, saisissant le pre-mier papier à sa portée, y écrit, comme il fait à rhabitude, les (iispo.sitions matérielles qui tra-duisent sa volonté et qui peuvent fortifier notre résistance. Puis, le tvndant à French, il lui dit : « Monsieur le maréchal, voici ce que je ferais à votre place. » Le maréchal saisit le papier!, le re-tourne et écrit au dos : « Exécutez l'ordre du général Foch. » L'unité de commandement, forgée au feu de la bataille, était faite. Le géné-ral Haig, qui ne pouvait plus tenir, a tenu encore quinze jours, galvanisé par la volonté toute-puissante qui, à travers son ma-réchal, l'a saisi, ralTermiet fortifié. Là est peut-être la plus éclatante preuve'que Foch ait donnée du rayonnement de sa force morale impérieuse et indomptable.

Mais il fallait cette circonstance, vraiment miraculeuse, qui, à la minute psychologique, a réuni en un même point les protago-nistes du drame. Il fallait que Jamet restât sur Ja route, y aper-çut le passage du maréchal et eût l'inspiration de l'arrêter d'un geste, pour l'amener dans le rayonnement de Foch.

Le général Balfourier, dans une belle conférence sur le maréchal Foch, le dépeint ainsi :

Dans le vieil Hôtel de ville (de Capsel) au grand-escalier glacial en cette fin d'octobre, à peine éclairé, silencieux malgré les in-cessantes allées et venues, au premier étage, dans les hautes salles d'aspect sévère, était en quelque sorte le cerveau de la bataille voisine !

. . .A peine entré, le nouveau venu avait à répondre à un flux de questions nettes, précises, sur la valeur morale et matérielle du contingent qu'il amenait: puis, une fois renseigné, le général peignait à son tour les avances, les reculs, les spasmes de la ba-taille .. . 11 semblait qu'on vécût le com-bat même. Puis s'animant peu à peu, les gestes saccadés, tout vi-brant de ce duel où se jouait le sort.de plusieurs peuples :

« L'empereur Guillaume a dit qu'il entrerait dans Ypres. Il n'y entrera pas, il n'y entrera pas. il n'y entrera pas, parce que je ne veux pas qu'il y entre. » . . .

. Samedi 24 Juillet 1920

LE N U M E R O

10 "«mes s

Les Abonnemen t s sont payab l e s d ' a -vance et Paccepta t ion d e t ro i s n u -m é r o s engage ^ o u r une année .

La qui t tance est p r é s e n t é e à l ' abonné sans d é r a n g e m e n t pour lui.

NOTJVELLES EXPRESS

Sous la menace de l ' invasion, la Pologne demande un armistice aux Soviets.

_ Le chef d 'É ta t -ma jo r polonais démis-s ionne, il sera probablement remplacé par le Général Rozwadowski .

Cra ignant une attaque de l ' a rmée Rou-

ge, la Hongr ie mobilise. Des colonnes françaises marchen t sur

Alep, en Syrie .

Encore des dé tournement s dans u n camp d 'aviat ion, à Romil ly-sur-Seine . Arrestat ions imminentes .

Sanglante émeiite à Belfast (Irlande) entre unib.i istes et troupes anglaises qui firent usage de mitrai l leuses; n o m b r e u x tués et blessés.

M. Millerand à la t r ibune du Sénat, p romet une aide efficace aux Polonais ; en est-il temps encore ?

Hier , à Berlin des soldats français fu ren t assaillis par des Al lemands.

La C h a m b r e française a cont inué h ie r , mais sans aboutir , la discussion sur la loi d 'amnis t ie .

Le brui t cour t que M. Clémenceau au -rait l ' in tent ion de rentrer au Séna t . . .

Des forces helleniques on t débarqué sur la côte de Marmara et menacen t de flanc, les t roupes turques . ^

Les T u r c s vont enfin signer le traité de Paix.

Cinq bandits en auto on t tenté de dé -valiser un wagon de marchandises en gare de Tarascón.; Q u a t r e des malfai teurs fu-rent capturés par un sous-chef de gare ai-dé de plusieurs employés.

L ' émi r Fayçal a fini par accepter les condit ions de l 'u l t imatum du général Gouraud .

Le gouve rnemen t Persan a envoyé un ambassadeur à Moscou.

SITUaTIOI\[ GjNÉRALE L a c o n f é r e n c e de S p a es t close ; les

Alliés, d e v a n t l ' é v i d e n t e m a u v a i s e vo -

l o n t é de l ' A l l e m a g n e e t l a f a n t a i s i e de

ses c o n t r e - p r o j e t s , o n t d û r e n o n c e r à

t r a i t e r a v e c l a d é l é g a t i o n g e r m a n i q u e

l a q u e s t i o n de l ' i n d e m n i t é d u e à t i t r e

de r é p a r a t i o n des d o m m a g e s d e g u e r r e .

U n e nouve l l e C o n f é r e n c e s e r a con -

v o q u é e à Genève , à ce t e f fe t , a v a n t l a

C o n f é r e n c e i n t e r n a t i o n a l e financière de

B r u x e l l e s qu i a é té r e n v o y é e au 2 5

s e p t e m b r e p r o c h a i n .

D e s r é s u l t a t s o n t é t é c e p e n d a n t ' o b -

t e n u s à S p a . L e s Alliés o n t m i s e n

• ...v.-

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demeure l 'Al lemagne d 'accep te r leurs

proposi t ions relat ives au désarnaement

et à la réduct ion des effectifs, ainsi que

leur t r ansac t ion sur la ques t ion des

l ivraisons de charbon.

Car, en, somme, ce que les Alliés on t

demandé à l 'A l lemagne , ce n ' e s t pas

l 'exécut ion pure et s imple du t r a i t é de

Versai l les , mais bien une exécut ion

t rès a t t énuée de ce t r a i t é , puisqu ' i ls

ont consenti à ce que la réduc t ion à

100,000 h o m m e s des effectifs de l ' a rmée

a l lemande ne soit achevée q u ' a u 1®''

j anvier p r o c h a i n , e t p u i s q u e , s u r l a

ques t ion du c h a r b o n , ils on t accepté

que l 'Al lemagne n e l ivre que deux mil-

lions de t o n n e s p a r ihois, alors que le

t r a i t é de Versail les l 'obl igeai t à l ivrer

u n m i n i m u m de t ro i s millions de

t onnes .

Ce sont ces obl igeantes concessions

que les Al lemands n ' o n t acceptées qu ' a -

près s ' ê t re fa i t t i re r l 'orei l le , et sous

menace d 'occupa t ion i m m é d i a t e de la

R u h r . E n fai t , les Alliés on t é té obl i -

gés de préveni r la délégat ion a l lemande

que t o u t e in f r ac t ion a u x disposi t ions

prises d ' un c o m m u n accord re la t ive-

m e n t au désa rmemen t et au cha rbon

en t ra îne ra i t ipso facto l ' avance de l 'ar -

mée d u Rhin qui é t end ra i t son occu-

p a t i o n , con fo rmémen t au p lan dressé

par les expe r t s mil i ta i res .

E n ce qui concerne l ' i ndemni t é due

pa r l 'Al lemagne, les Alliés se sont con-

t e n t é s de se m e t t r e d ' accord sur le

pourcen tage auque l chacun aura i t droi t

dans la r épa r t i t ion de ladi te indemni té .

Quel sera le q u a n t u m de ce t te indem-

ni té ? Les Alliés par la ien t de 120 mil-

l iards de m a r k s ; les Al lemands of f ra ient

50 mil l iards . On é ta i t t r o p loin de

compte , et, comme il s 'agi t d ' u n e ques-

t i on au su je t de laquelle t o u t e conces-

sion t a n t soit peu i m p o r t a n t e pa r a î t

T R O I S I È M E P A R T I E LA R E V E N A N T E

VI {suite)

Quelle vie que la sienne ! Quelles t o r t u r e s l ' aven i r ne lui mé-

nageai t - i l pas ? Hélas ! quoi qu' i l adv în t il é ta i t t r o p

t a r d pour reculer désormais . Il lui fal lai t suivre sa t r i s t e destinée,

suivre pas à pas le misérable qui la te-na i t enchaînée après lui.

Comme la nu i t t o m b a i t seulement , A n n e t t e annonça M. R é m y .

Hélène se dressa v i v e m e n t et couru t a u - d e v a n t d u comte .

Il é ta i t d ' u n e pâleur ex t rême. E t les premières paroles de son com-

plice lui mi ren t dans l ' âme un froid mor te l .

— Éloignez l ' en fan t , dit-il , j ' a i à vous par ler .

— Va jouer avec Anne t te , m o n pe t i t , d i t la mère à l ' en fan t .

E t à la f e m m e de chambre : — E m m e n e z l ' en fan t , Anne t t e . — Oui, m a d a m e . La domestique avait régardé avec

FEUILLETON DE L'Echo Saumurois N» 63. — 21 Juillet.

U R l ï l i ^ À ^ l . Grand Roman inédit iJu temps de Guerre,

Par J u l e s de G A S T Y N E

impossible , on a préféré n ' en par ler à

Spa que pour la fo rme.

On s 'es t dit au revoir. Les Alliés les

mieux disposés pour l 'Al lemagne sont ,

ou t r é s de son a t t i t u d e ; ils comprennen t |

m a i n t e n a n t qu ' i l n ' y a rien à obteni r

de ce t te puissance a u t r e m e n t que pa r

la voie de cont ra in te , et peu t -ê t re re-

g r e t t en t - i l s dos concessions d ' a u t a n t

plus inut i les qu ' on ne leur en sait pas

gré de l ' a u t r e côté du Rhin .

L a Conférence de Spa a été l ' e r reur

de ph i l an th ropes u topis tes . Q u a n d on

a en ma ins u n t r a i t é en bonne e t due

forme, un t r a i t é clair et précis comme

celui de Versail les, po in t n ' es t besoin,

pour obteni r son exécut ion, de négocier

avec l ' ennemi et de créer ainsi dé re-

gre t tab les nova t ions qui d iminuen t la

va leur et la por tée de l ' ac te iiiitial.

NOËL M A R T Y .

Le Relèvement des tarifs de Chemins de fer

On v a relever encore les t a r i f s de

chemins de fer . Mais, rassurez-vous ,

c 'es t en Angleterre , et non en F r a n c e ,

que cet te mesure sera prise, à da te r d u

1er août.

Les t a r i f s seront augmentés de moit ié

c 'est-à-dire, en fai t , por tés au double

des t a r i f s d ' avan t -gue r r e . L ' exp lo i t a t ion

des voies ferrées, comme chez nous ,

c o m m e dans tous les pays , est en défi-

cit . Les seize derniers mois on t donné,

d ' ap r è s Sir George Beharre l , d i recteur

général des services f inanciers d u mi-

nis tère des t r anspor t s , u n déficit de

65 millions 4oo livres.

Il convient de signaler que la Belgi-

que aussi a, le jui l let 1920, relevé

les t a r i f s de ses chemins de fer . A c e t t e

date , le Ministre des chemins de fer a

a u g m e n t é les pr ix p ra t iqués de 10 %

pour les voyageurs , 50 % pour les ba-

curiosi té ce M. Rémy , qu 'el le vena i t d ' annonce r à sa maî t resse et qu'el le ne connaissai t pas , jcar elle ne pouva i t pa s deviner que ce n o m d ' e m p r u n t , des l une t t e s noires et ce t te t e n u e de pe t i t employé cachaient l 'é légant v is i teur qu 'e l le ava i t dé jà v u chez sa maî t resse et avec qui elle sava i t que celle-ci de-va i t pa r t i r .

Quand le comte f u t seul avec Hélène celle-ci d e m a n d a d ' une voix angoissée:

— Q u ' y a-t-il ? •— Rien, chère amie, mais on nous

donne ra du fil à r e to rd re à la f ront ière . — Vous êtes signalé ? — Le comte Tran i est signalé ma i s

pas M. R é m y . Regardez-moi ! Le comte ô ta ses lune t t e s poires et

Hélène p o i s s a u n cri de s tupeur , pres-qué d 'effroi .

Le comte vena i t de lui m o n t r e r des yeux hideux, rougis a u t o u r comme si les paupières ava i en t été rongées p a r un ma l terr ible .

Cela changea i t te l lement sa phys io -nomie et l 'expression de son regard, qu ' i l p o u v a i t ê t re difficilement reconnu.

— Comment avez-vous fa i t cela ? s 'écria Hélène.

— J ' a i employé u n e p répa ra t ion spé-ciale que m ' a donnée u n chimiste de nos amis. Vous savez qu ' en Al lemagne la chimie. . .

— Oui, ouL.. E t vous resterez tou-jours ainsi ?

— Non, non, n 'ayez pas peur . J e suis af f reux, n 'es t -ce pas ?

^ Vous êtes r épugnan t .

gages et 25 à 50 % pour les m a r c h a n -

dises. Les aller et r e tour pour voyageurs

les t a r i f s [spéciaux pour marchandises

res tent suppr imés.

Cet te mesure p rouve que t o u s les

pays se t r o u v e n t en face des mêmes

difficultés, et il n ' es t pa s inut i le de le

signaler pour démont re r , ce que l ' on ne

dit pas assez, que la F r a n c e est encore

un des pays du monde qui suppor t e le

mieux les différentes crises provoquées

par la guerre.

L.es FinaDces- P a r i s i e n n e s

ESiiSSKIS DE BONS МУРЛСИ'Ч X Une fois encore, le public parisien pt fous

les FrHnçais sont cotuiés, par Ь Ville de Paris, à paiticiperà une oijéralion financière tout pal iiculièremenl intércs.iant .

11 b'agit < e l'émission de 430 millions de Bons Municipaux qun la Ville <le Paris viiMil d'èlre autorisée à créer pour (inancer le r.i-vitaillemenl de la région parisienne en char-l)on et en denrées alimentaires.

Depuis le 16 juillet, ces bons annuels sont déliviés'dans toutes les succursales el agences (les banques el établissements de crédit en coupures au pair de 100, 500,1,00(i, 10,000, 100,000 el même 1 million de francs. Tous les capitalistes pe vent donc souscrire dans la mesure de leur s moy. ns respectifs.

E.xempts de tous, impôts, les nouveaux Bons rapportent 5,2ô 0,0 m l , payables à l'échéance avec le capital Leur fi.xiiô et leur sécui ité absolue en font valeurs de tout repos. Ils Si roni (Kiciiculièrement apprécié.-i Cl' lous ceux qm . p' s^édant actuellement des capitaux disponibles, ne désirent pas les immobiliser pour plus d'un an et pourront anii i 11er le meilleur par ti possible de leur avuir.

BULLETIN F I N A N C I E R

Paris , le 22 juillet 1920.

Les disposit ions du m a r c h é r e s t en t sa t isfa isante? , malgré quelques prises de bénéfices qui v iennen t modérer l 'al-lure de cer ta ins t i t res . Le groupe Ot-t o m a n et les mines d 'or sont encore en progrès. Les changes se t e n d e n t légè-r emen t et nos Ren te s f rançaises sont t rès fermes, 3 % 58,95, 5 % 88,50, 4 % 1917 71,30,1e 1918 71, 5 % amort i ssable libéré 102, Crédit Na t iona l 4841

É tab l i s semen t s de Crédit sou tenus ; B a n q u e de Par i s 1.670, Union Par i -sienne 1.308, Lyonna i s 1.610.

P a r m i les Banques é t rangères , la Na-t ionale du Mexique est en sensible avance à 620.

Valeurs de nav iga t ion calmes, Suez 7.190, T r a n s a t l a n t i q u e 474, Chargeurs réunis 1440.

Cuprifères rés is tantes , Rio 1.870, T a n g a n i y k a 113, Thars i s 165.

Pétrol ifèresréal isées, Eagle507, Royal D u t c h 28 .800 , Shell 352, O m n i u m des Pét ro les t rès fe rme à 2.285, D i a m a n -t i fères hés i tantes , de Beers 955.

Mines d 'or t rès demandées sur la hausse du m é t a l précieux à 107 Sh. Gôldfields 77, R a n d Mines 141, Crown mines 127.

Caoutchout iè res indécises. Financière 307, Malacca 229, P a d a n g 369.

E n valeurs diverses, lesSucreries d ' E -gyp t e se t a s sen t un peu à 1.665, Om-n i u m France-Maroc 1.300, l 'Un ion Eu-ropéenne 614.

(Société d'Elu.les «t d'InfoTiialioni Financières, filiale d- l',\gence Ha'as)

— Cela passera . Mais au moins cela m e défigure complè t emen t et justifie le p o r t des lune t tes noires.

Comme vous le voyez, j ' a i dû enlever m a pe r ruque qui au ra i t pu sembler louche.

— E t si p o u r t a n t , h a s a r d a Hél»ne,on avai t quelque soupçon ?

Il y ava i t de l ' é p o u v a n t e dans le son de sa voix, dans l 'expression de son visage.

E t un t r e m b l e m e n t convulsif ag i ta i t t o u t son corps.

— Ne t r emb lez pas ainsi, d i t l ecomte . Songez que la moindre défai l lance peu t t o u t compromet t r e .

— J 'a i peur , dit Hélène, d ' u n e voix si faible qu 'on l ' en tend i t à peine.

Le comte s 'efforça de la rassurer . — Rien à cra indre si nous avons le

cœor solide. Mon chauf feur a des papiers en règle.

J e suis muni de m o n côté de t o u t e s les au tor i sa t ions de t o u t e s les pièces nécessaires.

Mais c 'est à vp t re fils qu ' i l f au t fa i re la leçon.

— A mon fils ? — Il peu t d ' un m o t t o u t compro -

m e t t r e . — Comment cela ? — Il peu t arr iver ceci qu 'on l ' i n t e r -

roge séparément , car on est sévère à la f ront ière .

Nons serons fouUlés, examinés sur t o u t e s les coutures .

Il ne f au t empor te r avec vous aucun pap ie r , r i en qui puisse laisser croire que I

UELOCALE ИТ REGIONALE

Ville de Saumur SOCIETE HIPPIQUE

(Terra in des Huraudières)

Samedi 31 Ju i l l e t à 14 h. 30 P r i x des H U R A U D I È R E S

800 f r . de P r i x P r i x de l ' A V E N I R

5 ob je t s d ' a r t En t r ée s : Tr ibunes 5 fr. — Pelouse 2 fr.

Août . — Courses de Saumur . H i p p o d r o m e de Varra ins .

Lundi ^ Août à 15 heures G R A N D E F Ê T E H I P P I Q U E

Ai^ec le concours de VÉcole de Cavalerie E N T R É E L I B R E -

3 Août . — Courses. H ippodrome de Var ra ins .

* » *

Courses au Trot Dimanche 8 août , réanion de la

Société des Courses au Tro t , sur l 'Hip-podrome de Varra ins-Chacé.

vous n 'ê tes pas la personne indiquée sur le passepor t , c ' e s t -à -d i re M°i® R é m y f e m m e de M. Rémy, l ' h o m m e a u x lu-ne t tes noires, et mère de M. René R é m y .

J ' a i làissé le p r énom de René, pour que l ' en fan t ne soit pas t r o p dérouté .

Oft vous posera des ques t ions sur la maison que vous habi tez , la. rue .

C'est rue L a f a y e t t e au n u m é r o 17 bis que nous avons no t r e a p p a r t e m e n t , nne maison à cinq étages.

Nous occupons le t rois ième. Je suis rent ier .

Il y a au rez-de-chaussée, d ' u n côté, un m a r c h a n d de vin, de l ' a u t r e une mercerie.

Vous re t iendrez bien t o u t cela ? Du reste, je vous le r app . l i e r a i au

cours du voyage . Hélène écouta i t sans parler , t o u t e

saisie. E t elle f u t prise d ' une violente t e r reu r

q u a n d le comte a j o u t a : — On posera sans dou t e t o u t e s ce.'«

quest ions à vo t re fils, e t p r o b a b l e m e n t en dehors de nous.

Hélène r e g a r d a le comte avec des y e u x blancs d ' épouvan te .

— E t s'il al lai t se t r o m p e r ? — II ne f a u t pas qu ' i l se t r o m p e , d i t

le comte d ' une voix coupan te . — Mais c 'est u n en fan t . — Il f a u d r a lui fa i re la leçon t rès

sér ieusement . Il est intel l igent ? — Tiès intel l igent . — E t il vous a ime ? — Il m ' ado re . — Dites-lui qu'il s'agit de sauver ou

Courses de Smmur Les dimanche 1er et mardi 3 août,

l'hippodrome de Varrains-Chacé ouvrira ses portes, après une interruption de six années.

Voici le programme de la journée du dimanche 1er ^oût :

A deux heures, prix du Gouverne-ment, 1,000 fr., offets par lé gouverne-ment de la République, dont 700 fr. au premier et 300 fr. au second.

A deux heures et demie, prix de la Société de sport de France (1er p ^ x de l'avenir), un Objet d'art de la valeur de 500 fr. au premier; un Objet d'art de la valeur de 250 fr. au deuxième ; un Objet d'art de la valeur de 150 fr. au troisième ; un Objet d'art de la va-leur de 100 fr. au quatrième, oiîerts par la Société de sport de France.

A trois heures, prix de la Société d'Encouragement (4e série), 2,000 fr,, ей outre 200 fr. à l'éleveur.

A trois heures et demie, prix de Sau-mur (steeple-chase militaire, 2e série), 1,150 fr., offerts par la ville de Saumur (650 fr. au premier, 250 fr. et les 3 / 5 des forfaits au deuxième, 150 fr. et les 2 / 5 des forfaits au troisième, 100 fr. du quatrième.

A quatre heures, 1er p^j^ ¿g Société des steeple-chases de France (steeple-chase, Ire série), 1,600 fr., dont 1,000 fr. au premier, 300 fr. et 3 / 5 des forfaits au deuxième, 200 fr. et 2 / 5 des forfaits au troisième, 100 fr. au quatrième.

A quatre heures et demie, 2« prix de la Société des steeple-chases de France, prix régional (2e catégorie, steeple-chase), 2,000 fr., dont 1,600 fr. au pre-mier, 260 fr. au deuxième, 140 fr. au troisième.

Révolution Commerciale Si vous désirez une Belle piaire-W^

Chaussures pour h u i t frailCS | valant de 75 à 80 fr. (tous genres , toutes pointures), adressez-vous à la, Société Ouvrière de Chaussures, 21, rue Général-Chanzy, à Fougères ( I l l e - e t -Vilaine).Tous renseignements gratuits.

de perdre sa mère, et il fera attent ion à ce qu'il dira.

Hélène ne répondit pas. Toute sa chair frissonnait de sà ter-

reur. Sa liberté, sa v ie allaient dépendre

d'un mot de son fil? du sîuig-froid d'un enfant de dix ans!

De toutes les épreuves déjà subies, celle-ci lui apparaissait comme la plus terrible.

Elle avait vraiment la mort dans l'âme. Le comte remarqua son air de cœis-

ternation. — Vous avez peur ? demanda-t-il. — Je suis terrifiée 1 — Vous doutez de votre fils ? , . — Oh I non, le cher mignon. H s ^

qu'il fera tout ce que je lui dirai. Mais je crains qu'on lui dresse quel-

que embûche, qu'il se trouble, qu'tt s'effraie, ou qu'il oublie quelque détaiL; Savez-vous que c'est terrible ?

— C'est maintenant notre seulmoyen de salut, chère amie ; passer la fron-tière avant que la personnalité quenoua avons embrassée n'ait été découvert, c e qui peut arriver d'un moment à l 'autre.

Nous n'avons plus une minute à per^ dre.

Prévenez votre fils et partons I — Dans quelle situation m'aVez-voua

mise, soupira Hélène. — Ge n'est pas le moment de récri,

miner, dit durement le comte. Ce qui est fait est fait

{A »uiVr«.]

...-.j^M

Page 3: Année — № 59 . Samedi 24 Juille 192t 0 Journal Politique ...archives.ville-saumur.fr/.../pdf/1920/FRAC049328_ECHSAU_1920_07_… · Année — № 59 1 . . ABONNEMENT . S 1

DISTRIBUTION DES PRIX

L e s d i s t r i b u t i o n s d e p r i x a u x é lèves

d e s écoles p r i m a i r e s c o m m u n a l e s au -

r o n t l ieu, v e n d r e d i 3 0 ju i l l e t , à 9 h e u -

res p o u r les f i l les , e t S a m e d i 31 ju i l l e t ,

à 9 h e u r e s , p o u r les g a r ç o n s , d a n s l a

S a l l e des F ê t e s d u M a r c h é - R i v a u d • /

place Sa in t -P ie r re , .

C O N S E I L S D ' A R R O N D I S S E M E N T

Les consei ls d ' a r r o n d i s s e m e n t se r é u -

niront le 2 a o û t p o u r l a p r e m i è r e p a r t i e

de leur sess ion . .

L a d e u x i è m e p a r t i e de c e t t e sess ion

s 'ouvr i ra :

L e 13 s e p t e m b r e 1920 d a n s le d é p a r -

t e m e n t d e M a i n e - e t - L o i r e .

L a d u r é e d e c h a c u n e de ces sess ions

ne p o u r r a e x c é d e r c i n q j o u r s .

D A N S L E S P O S T E S

M. G r a n d , c o m m i s d e s P . T . T . à S a u -

m u r p a s s e a u M a n s , R e c e t t e p r i n c i p a l e ,

en q u a l i t é d e c o n t r ô l e u r .

M U T U A L I T É

Sous l a p r é s i d e n c e de M. R o i m a r m i e r ,

sous -p ré fe t , le C o m i t é d i r e c t e u r d e l a

p h a r m a c i e m u t u a l i s t e d e S a u m u r se

r é u n i r a d e m a i n d i m a n c h e , à 16 h e u r e s ,

au c a f é Mol iè re , p o u r f ê t e r M. C o u r t o i -

son, f o n d a t e u r d e l ' œ u v r e .

M. Mi lon , conse i l l e r g é n é r a l e t M .

Ast ié , m a i r e , a s s i s t e r o n t à c e t t e f ê t e de

la m u t u a l i t é .

L E S S P O R T S

D e m a i n d i m a n c h e 25 ju i l l e t , Cou r se s

d e C h e v a u x , à l o n g u é , s u r l ' h i p p o d r o m e

d 'Avo i^ ,

A Cho le t , c o u r s e s cyc l i s t e s , oii les

b o n n e s p é d a l e s d e S a u m u r , V a l i n t h o u t

e t Bon i i i n , s o n t e n g a g é e s ,

S t - C L É M E N T - d e s - L E V É E S

Aux Héros de la grande Guerre

Le d i m a n c h e 1®' a o û t a u r a l ieu

l ' i n a u g u r a t i o n d u m o n u m e n t é levé à l a

mémoire des E n f a n t s d e S t - C l é m e n t

m o r t s p o u r l a F r a n c e .

A 9 h . 1' / 2 ( h e u r e légale) , r é c e p t i o n ,

à l a m a i r i e , d e M. le S o u s - P r é f e t d e

S a u m u r , d e M. le D é p u t é d e G r a n d -

m a i s o n , d e M . de l a Gu i l lonn iè re , con-

se i l le r g é n é r a l , d e M. A s t i é , consei l ler

d ' a r r o n d i s s e m e n t , m a i r e d e S a u m u r ,

d e Mess i eu r s les M a i r e s e t Consei l lers

m u n i c i p a u x d u c a n t o n , a ins i q u e d ' u n

c e r t a i n n o m b r e de n o t a b i l i t é s de l a

,A 10 h e u r e s , m e s s e so lenne l le , c h a n -

t é e p a r l a m a î t r i s e d e l a c a t h é d r a l e

d ' A n g e r s , e n p r é s e n c e d e M o n s e i g n e u r 1

R u m e a u q u i p r e n d r a l a p a r o l e .

A l ' i s s u e d e l a m e s s e , d é p a r t a u

C i m e t i è r e ; b é n é d i c t i o n d u m o n u m e n t ;

d i s c o u r s ; A b s o u t e p o u r les m o r t s .

R e t ô u r d u C i m e t i è r e . A l ' éco le p u -

b l i q u e des g a r ç o n s , pose d ' u n e p l a q u e

c o m m é n i o r a t i v e p o r t a n t le n o m des

a n c i e n s é l èves m o r t s p e n d a n t la g u e r r e .

A l a m a i r i e , v i n d ' h o n n e u r o f f e r t

p a r l a m u n i c i p a l i t é a u x C o m b a t t a n t s

d e la g r a n d e G u e r r e e t a u x V é t é r a n s

d e 1870.

ttat-CiviJ de Saumur N A I S S A N C E S

L e 21. — A u g u s t e - P i e r r e Ca i l l eau , r u e de R o u e n , 42 .

L e 23- — R o b e r t - E I i c - J e a n - R e n é -L o u i s G u i l b a u d , r u e d e l a Re ine -de -S i -cile, 11.

P U B L I C A T I O N S D E M A R I A G E S

Marce l H o u d e m o n , Sel l ier à S a u m u r , 26, r u e d u Collège, e t Denise R o u x , e m -p loyée àS<® R a d é g o n d e ( I n d r e - e t - L o i r e ) .

D É C È S

L e 21 . — M a r i e - F r a n ç o i s e J a n , v e u v e L e R é t i f , 7 3 ans , s a n s p ro fess ion , à l ' ho sp i ce .

L e 2 2 . — L o u i s e B o i z a r t , é p o u s e P a g é , 4 3 ans , s a n s p ro fess ion , à l ' h ô p i t a l .

L e 2 3 . — R e n é - A u g u s t i n B r a r d , v e u f , 74 ans , j o u r n a l i e r , à l ' h o s p i c e .

A C C I D E N T

A u cour s des é p r e u v e s H i p p i q u e s

( c h a m p i o n n a t et é p r e u v e s de C o n c o u r s )

U n c h e v a l de l ' E c o l e de Cava l e r i e a

f a i t p a n a c h e a u t e r r a i n d e Ver r i e .

L e Caval ier , f o r t h e u r e u s e m e n t , s o r t i t

à p e u p rès i n d e m n e de la t e r r i b l e c h u t e

m a i s le cheva l f u t t u é n e t .

L E S V O L S D A N S L E S G A R E S

Des i n s p e c t e u r s de l a b r i g a d e m o b i l e

e n q u ê t e n t a c t u e l l e m e n t à S a u m u r â l a

su i t e d e vols d a n s n o s ga res . F û t s pi-

qués , ca isses .de m o u s s e u x al légées s o n t

t o u j o u r s les p r i n c i p a u x c o r p s de dé l i t .

P lus i eu r s i n c u l p é s s o n t d é j à e n t e n d u s

e t des p e r q u i s i t i o n s s o n t opé rées en

a t t e n d a n t la conc lus ion de l ' e n q u ê t e .

F A U X O F F I C I E R

U n f a u x diTicier de m a r i n e é t a i t r e -

c h è r c h é d e p u i s 1909. A c e t t e d a t e , se

s a c h a n t i n c u l p é d ' e s c r o q u e r i e s , il q u i t t a

la F r a n c e e t p a r c o u r u t l ' é t r a n g e r , où

il c o m m i t de n o u v e a u x dél i t s . I l s u b i t

d e s p e i n e s d ' e m p r i s o n n e m e n t à B r u -

xe l l e s , G e n è v e , L a u z a n n e , e t c .

Il s e ra i t d é s e r t e u r .

D e p u i s son a r r e s t a t i o n , B o c q u e t

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Avis aux Jeunes Gens de la Classe 20 .

L e s é p r e u v e s p o u r l ' o b t e n t i o n des d i f f é r en t s b r e v e t s de spéc ia l i tés a u r o n t l ieu le 25 ju i l le t 1920, à S a u m u r , p o u r les b r e v e t s d e cava l i e r s e t c o n d u c t e u r s d ' a r t i l l e r i e .

P o u r les a u t r e s b r e v e t s , le 1er a o û t , à S a u m u r , p o u r les c a n t o n s de M a i n e -e t - L o i r e e t de C h â t e a u - L a v a l l i è r e , e t le 1er a o û t , à T o u r s , p o u r l ' a r r o n d i s s e m e n t d e T o u r s e t les c a n t o n s de L a n g e a i s e t de Bourgue iL

L e s é p r e u v e s d u Cer t i f i ca t de P r é -p a r a t i o n au serv ice m i l i t a i r e s i m p l e (C.-S.M.) a u r o n t l ieu les 7 e t 8 a o û t , à S a u m u r e t à T o u r s . M ê m e r é p a r t i t i o n q u e c i -dessus .

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• '• * *

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p e n d a n t , les c o n s o m m a t e u r s n ' o n t p a s

bénéf ic ié encore de c e t t e d i m i n u t i o n .

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l eu r d i s p a r i t i o n p o u r r e p r e n d r e l eurs h a -

b i t u d e s a l i m e n t a i r e s d ' a v a n t - g u e r r e .

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m o i n s i m p o r t a n t s q u ' o n ne le s o u h a i -

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s o n t d ' a i l l eu r s c o m p o s é s b e a u c o u p p lus

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q u e n c e de l ' i n t e r r u p t i o n des cha rge -

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JEAN D'ARAULES.

BIBLIOGRAPHIE

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T.L,EROY f J. HUMBERT Pue cl'Ani/târJ.iin , P â r i / • • • •

Page 4: Année — № 59 . Samedi 24 Juille 192t 0 Journal Politique ...archives.ville-saumur.fr/.../pdf/1920/FRAC049328_ECHSAU_1920_07_… · Année — № 59 1 . . ABONNEMENT . S 1

lai de Cöinmerce de Fayi Liquidation judiciaire

Beuiller Emile. Beddilion du compte définitif - du

¿iyndic et avis sur t excusabilité. La réunion des c éanciers aura lieu

au Tribunal le 2 août 1920,à 2 heures Juge-Commissaire, M. Imbert. Liquidateur, M. I-ambault.

Le Greffier, LORMIER.

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Excursions à Befse et Condat Afin de faciliter aux touristes el aux bai-

gneurs l'accès de la pittoresque station ther-male de Saint-Nectaire (Puy-de-Dôme), la Compagnie d'Orléans a organisé un seivice automobile du Mont-Dore à Saint-Neclaire ( 1 voyage par jour dans les deux sens du l''e au 14 juin et du 16 au 30 septembre 1920. 2 voyages par jour dans les deux sens du 14 juin au 15 septembre).

Les voyageurs de Paris et des au-delà pourront eilectuer commodément le trajet de Paris au Mont-Dore en utilisant les trains ci-après :

A prrtir du 24 juin , Paris-Quai d'Orsay, départ 20h.25 ; arrivée G h.30.

A partir du 7 ju in: Paris-Quai d'Orsay, dé^.ariSh.Ol ; arriyéi; le Mont-Dore 18h.27.

Au retour : A partir dul« ' ju in: le Mont-Dore,dépaW

20 h.25 (21 h . 1 5 le 25ju in) ; arWwe Paris-Quai d'Orsay,6h.22 (9h .37 le 25 juin.

A partir du 7••;uin : le Mont-Dore, départ 9h.37; arrivée Paris-Quai d'Orsay 19 h. 36.

Trajet du Mont-Dore à Saint-Nectaire en 1 h.30 environ.

Du 15 juin au 15 septembre, service quo-tidien du Mont-Dore à Besse avec continua-lion trois fois par semaine sur Condat, les lundi, mercredi et samedi.

Prix par place et par voyage simple des traijets en automobile au départ du Mont-Dore. Saint-Nectaire : 10fr.50;Besse : 12fr. Condat 23 fr.25.

Billets dii'ects de Paris et enregistrement des bagages pour Saint-Nectaire et pour Besse.

L e s Châteaux de Touraine en Automobi le

Quatre Circuits au départ de Tours. En vue de permettre la visite rapide et

pratique des plus intéressants châteaux de Touraine, la Compagnie d'Orléans organise, au départ de Tours, du mai au 10 octobre 1920, les quatre circuits ci-après :

A. — Tours, Loches, Chenonceaux, Am-boise. Tours. Prix par place : 38 fr. Départ à 9 h. Retour vers 18 h. 45.

B. — Tours, Villandry , Azay-le-Rideau , Chinon, Ussé, Langeais, Cinq-Mars, Luynes, Tours. Prix par place : 35 fr. Dépari à 9 h. Retour vers 18 h. 30.

• G. — Tours, Chenonceaux (par la vallée du Cher), Amboi.=e (par la pagode de Chan-teloup). Tours. Prix par place : 25 fr. Départ à 13 h. Retour vers 18 h. 30.

D. — Tours, Villandry, Azay-le-Rideau, Langoais, Cinq-Mars, Luynes, Tours. Prix par place : 20 fr. Départ à .13 h. Retour'vers 18 h. 30.

au

Chemins de f er de l'Etat

A l 'occasion du Service d 'é té c o m m e n -cé le I " Juil let , deux nouveaux trains ont lieu ent re Saumur -E ta t et T h o u a r s .

En voici les heures de départ : T r a i n B X 15. — Saumur-Eta t 8 h . 15,

Nant i l ly 8 h : 26, Chacè-Varra ins 8 h 3 r , Brézé-St-Cyr 8 h . 39 , Montreui l -Bel lay 8 h . 57, Lernay 9 h . 5, Br ion-su r -Thoue t

9 h . 13, T h o u a r s 9 :26 . T r a i n B X 2. — T h o u a r s 10 h . 10,

Brion 10 h . 20, Le rnay 10 h . 27 , M o n -treuil 10 h. 39, Brézé 10 h . 52, Chacé 10 h . 59, Nant î l ly I I h . 5, Saumur -E ta t n h . 10.

VACANCES pour jeunes garçon bord lie la mer, à Pornichet. Ecr. D'Penbt, Renardières, Nantes.

Ш Ш Ш DE FER DEPARTEMENTAL Trains de Saamur à Gholet

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S a u m u r E .dêp 6 50 16 l l N a n t i l l y (h) ar » >

— dép 6 57 IS 18 Chace . . 7 (il 15 'Г2 IVliiuel (halte) 7 04 15 »5 C o u d r a y - M a c . 7 11 15 35 C o u r c h a m p s . 1 25 15 40 Monfor . l -Cizay 7 35 16 66 Douces (halte) 7 43 16 04 D o u é - l a - F o n l . 7 44 16 10

— dep 8 10 16 30 B a u g é - l - F o u r s 8 lt> 16 39 L e s V e r c h e r s 8 J7 lO 48 Ligné (halte) 8 36 17 57 Nueil . . . 8 62 17 .3 P a s s a v a n t . . 8 17 l7 18 C l e r e . . . 9 10 17 30 Les C e r q u e u x 9 1» 17 39 V i h i e r s . . 9 51 IS 14 St -Hi la i re (ha l ) 10 UO 1» 20 C o r u n . . 10 27 18 47 V e ï i n s . . 10 41 19 01 La P o t e r i e . 10 50 19 11 Nuai l l è . • И 00 19 23 CHOLET a r 111 16 19 38

Trains de Gholet à Saumur

. S T A T I O N S ET h a l t e s

C U O L E T dep Nua i l l è . . . La P o t e r i e . . V e ï i n s . . . . Corun . . S t - a i l a i r e |h) V i h i e r s . Les Cerq.ueux C le re . . P a s s a v a n t (h) Nuei l . . L i g n e (hal le) . Les V e r c h e r s . B a u g è - l - t ' o u r s Doué- la -F . a r

— d é p . Douces (hal le) M o n l f o r t Cizay Courchanipa C o u d r a y - M a c iMuaei ( h a l l e ) Chacé . . . . N a n t i l l y (h a .

— d é p . S a u m a r . E - a r .

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OBSERVATIONS, - L 'heure des Cliemins de fer de l 'Anjou e.st cetje de Par^s. Les Slationi des Che-niins de fer 'de l 'Anjon qui ne sont pas admises à trafiquer directement avec les itation.s des réseaux de l 'Orléans et de l'État ne délivrent des bltli-ls de voyageurs que (lour les stations de lia'igé, Noyant-Méon, S a u n i u t - t t a t , Nanti t ly , Doue la -Fonta ine Ctiotet, Chalonnes-lilitt,.et ta Poss jn i ere;mai e eiiregistrenl les bagages et tes chiens pour leur desUnation dcfinUivc sur ces réseaux.

En principe, les t rains mixtes de voyageurs et de marchandises du'réseau Anjou n 'é tant pas attendus dans les gares de ¡onction par les trains de voya-geurs des réseaux voisins, en cas de retard de' ces trains mlxifls la correspondance n'est pas garantie La correspondamte n'est pas non plus garant ie pour tes trains mixtes correspondants au-de là des délais d 'at tente prescrits par ' t 'administr . i l ion départemen-tale

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