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Comité organisateur

Benoît DumaisDirecteur des services professionnels, Institut de réadaptation en déficience physique de Québec (IRDPQ)

Pascale LavoieAgente de formation, IRDPQ

Diane Plourde Chef du service des communications et relations publiques, IRDPQ

Michel T. GirouxAvocat, docteur en philosophie et directeur de l’Institut de consultation et de recherche en éthique et en droit(ICRED)

Johanne Trahan Chef du service de la gestion des connaissances, IRDPQ

Josianne VignolaAgente d’information, IRDPQ

Comité scientifique

Sylvain AuclairEnseignant, Cégep de Sainte-Foy

Geneviève BergeronMédecin et étudiante, Université Harvard

Michelle BoivinTravailleuse sociale et coordonnatrice clinique, IRDPQ

Marie-Ève BouthillierChef de l'unité d'éthique, CSSS de Laval

Jacques Brochu Médecin, Hôpital Enfant-Jésus

Luce GarneauConseillère juridique, Université Laval

Michel T. GirouxAvocat, docteur en philosophie et directeur de l’ICRED

Bruno HébertDocteur en philosophie et enseignant à la retraite

Lise LajoiePharmacienne, affaires gouvernementales et externes, Laboratoires Abbott

Claude MaheuxMédecin, Hôpital Enfant-Jésus

Anik Nolet Coordonnatrice à l'éthique de la recherche des établissements du Centre de recherche interdisciplinaire enréadaptation du Montréal métropolitain (CRIR)

Marie-Claude Rhéaume Médecin, Polyclinique de la Capitale

Katherine ThériaultMédecin résidente, Université Laval

Remerciements

L’Institut de consultation et de recherche en éthique et en droit et l’Institut de réadaptation en déficiencephysique de Québec remercient toutes les personnes impliquées dans l’organisation de ce colloque ainsi quele Ministère de la Santé et des Services sociaux pour son appui et sa générosité.

Une journée, trois questionnements !

L’éthique est un sujet au coeur de discussions et de débats sur la pratique clinique. Les avancées technologiques,les découvertes médicales et les changements de valeurs ont, en effet, modifié la pratique et influencé les rela-tions entre usagers et intervenants. Le professionnel, au centre de toute cette mouvance, est donc confronté àplusieurs situations éthiques. Bien que des règlements, des lois et des codes encadrent la pratique, il devientparfois difficile, dans le quotidien, de jauger les questionnements clinique, juridique et éthique.

Nous sommes donc fiers de présenter ce Colloque sur l’éthique clinique qui, nous l’espérons, saura apporterquelques réponses et pistes de solution à vos questionnements. Nous croyons que cette journée vous permettrad’apprivoiser les enjeux clinique, juridique et éthique, d’échanger sur ces thématiques et de vous outiller. Loind’être un domaine restreint, l’éthique clinique demeure un sujet actuel et rejoint les préoccupations des profes-sionnels de la santé. Nous pensons d’ailleurs que les conférences et les ateliers proposés permettront de vousorienter vers une pratique la plus humanisante possible.

Bon colloque à toutes et à tous,

Michel T. Giroux Louise Lavergne Directeur de l’Institut Directrice générale de l’Institut dede consultation et de recherche en éthique réadaptation en déficience et en droit (ICRED) physique de Québec (IRDPQ)

Profil des participants

Intervenants des diverses professions travaillant dans le réseau de la santé.

Objectif de la journée

Permettre aux participants d’identifier clairement les trois types de questionnement requis (clinique, juridique etéthique) lors de situations complexes afin d’adopter une meilleure pratique auprès de leurs clients.

Objectifs spécifiques

À la fin de ce colloque, le participant sera en mesure :

• De reconnaître les caractéristiques propres à une relation difficile avec les clients;

• D’identifier les obstacles émotifs dans le but de favoriser une meilleure pratique;

• De distinguer ce que dit la loi de ce qui relèverait des fausses croyances juridiques;

• D’appliquer les principes éthiques qui favorisent le «bien total» des clients;

• D’identifier des pistes de solutions concrètes dans la gestion des relations difficiles avec les clients.

Grille horaire

7 h 45 Accueil et inscription des participants

8 h 15 Mot de bienvenue

8 h 30 Les difficultés inhérentes à l’établissement d’une relation difficileAndré Renaud, psychologue et psychanalyste, pratique privée

9 h 30 Les attentes à l’égard des professionnelsMichel T. Giroux, avocat, docteur en philosophie et directeur de l’ICRED

10 h 30 Pause

11 h Pour ne pas perdre le nord Michelle Boivin, travailleuse sociale et coordonnatrice clinique, IRDPQ

12 h Dîner

13 h 15 Ateliers (1 choix)

Atelier 1 : Fin de traitement

Atelier 2 : Appréhension des poursuites judiciaires

Atelier 3 : Contentions

Atelier 4 : Utilisation de drogues intraveineuses

Atelier 5 : Usagers non coopératifs

Atelier 6 : Comportements à risque

14 h 35 Pause

14 h 50 Reprise des ateliers

16 h Plénière

16 h 30 Mot de la fin

16h 40 Fin du colloque

Les conférences

Les difficultés inhérentes à la relation d'aideAndré RenaudPsychologue et psychanalyste, pratique privée

La relation d’aide implique une relation asymétrique entre une personne dans le besoin et une personneaidante. Il ne suffit cependant pas d’offrir son aide pour que celle-ci soit acceptée. En effet, le changementamène son lot de craintes et de réticences. De multiples réactions affectives et subjectives peuvent compromettrela relation d’aide entre le professionnel de la santé et l’usager. Comment s’assurer, dans ce contexte, que l’aideapportée soit efficace et garante de résultats?

Les attentes à l’égard des professionnelsMichel T. GirouxAvocat, docteur en philosophie et directeur de l’ICRED

L’existence de la relation d’aide fournit au professionnel de la santé un accès immédiat à l’intimité du patient.Or, il arrive qu’une émotion ou un comportement révélé dans la relation d’aide surprennent et désarçonnent leprofessionnel. Face aux fortes intempéries de l’âme, à la fois chez le professionnel et chez le patient, la compétence professionnelle persiste à se trouver au fondement de la relation d’aide. Le professionnel de lasanté doit conserver les moyens de sa compétence par la possession de soi et par une compréhension scientifique de ce qui arrive au patient, même devant l’inattendu.

Pour ne pas perdre le nordMichelle BoivinTravailleuse sociale et coordonnatrice clinique à l’IRDPQ

La relation difficile qui s’installe parfois entre un intervenant et son client soulève de fortes réactions de part etd’autre. Le professionnel sentant son intégrité physique ou psychologique menacée, deviendra davantagepréoccupé par son besoin de protection. Dans de telles circonstances, être à l’écoute et offrir des services dequalité deviennent un défi de taille. La prise de conscience ne suffit pas toujours à maintenir la distance professionnelle et émotive attendues d’un professionnel. Lors de cette conférence, les participants pourront identifier leurs sources de déstabilisation à l’aide d’une fiche d’autoperception. Des pistes de solution concrètesafin de poursuivre l’intervention en meilleure position seront aussi proposées.

Les ateliers Un choix de six ateliers interactifs est proposé aux participants en après-midi. Au moyen de cas concrets, lesvolets clinique, juridique et éthique seront présentés par l’animateur et trois professionnels invités. Ceux-ciposeront un regard sur ces situations et partageront leur réflexion personnelle. Les participants pourront, par lasuite, transférer facilement ces connaissances à leur profession. Une discussion de groupe suivra et clôtureracette activité participative.

Atelier 1 : Fin de traitement Animation : Anik Nolet, coordonnatrice à l’éthique de la recherche des établissements du CRIR

Volet clinique : Sylvie Jobin, gestionnaire à l’Institut de réadaptation Gingras-Lindsay de Montréal(IRGLM)

Isabelle Bilodeau, travailleuse sociale

Volet juridique : Jean-François Latreille, avocat, Dubé Latreille

Volet éthique : Danielle Laudy, coordonnatrice de la formation éthique aux études post-doctorales auCentre de pédagogie appliquées aux sciences de la santé, Université de Montréal

Comment peut-on s’assurer que l’équipe traitante donne les bons soins, aux bonnes personnes et ce, au bonmoment? Peut-on mettre fin aux traitements du patient alors que l’un des intervenants de l’équipe souhaiteraitdisposer d’un peu plus de temps pour améliorer certains aspects reliés à sa spécialité? Par le biais de la présen-tation d’un cas clinique, les intervenants aborderont les questions se rapportant au choix du moment opportunpour mettre fin au traitement.

Atelier 2 : Appréhension des poursuites judiciairesAnimation : Lise Lajoie, pharmacienne, affaires gouvernementales et externes, Laboratoires Abbott

Volet clinique : Lucie Guérard, coordonatrice clinique, IRDPQManon Baker, préposée aux bénéficiaires, École Madeleine-BergeronMichelle St-Onge, directrice, École Madeleine-Bergeron

Volet juridique : Luce Garneau, conseillère juridique, Université Laval

Volet éthique : Sylvain Auclair, enseignant, Cégep de Ste-Foy

L’appréhension des actions en justice conduit des professionnels de la santé à adopter l’approche dite de «pratique défensive ». La pratique défensive répond à la volonté de minimiser ou d’éliminer les risques d’actions en justice, particulièrement chez les professionnels qui éprouvent de grandes difficultés à opérer dansl’incertitude. Lors de cet atelier, les participants discerneront comment les comportements inspirés de la pratique défensive produisent des effets néfastes sur le bien-être des usagers.

Atelier 3 : ContentionsAnimation : Claude Maheux, médecin au Centre hospitalier affilié universitaire de Québec (CHA)

Volet clinique : Claude Maheux

Volet juridique : Anne-Marie Savard, juriste et professeur à la Faculté de droit de l’Université deSherbrooke

Vole éthique : Paule Savignac, cadre-conseil et conseillère à l’éthique en clinique et en recherche del’Hôpital Maisonneuve-Rosemont et de l’Institut Universitaire de Gériatrie de Montréal

Dans les milieux de soins de courte et de longue durée les intervenants sont régulièrement confrontés à la prisede décision concernant l’utilisation ou non de moyens de contention auprès d’usagers agités ou à risque dechute. Il peut s’agir de demandes venant de la famille ou encore venant d’intervenants voulant se protéger dereprésailles ou de poursuites éventuelles.

À partir de situations cliniques vécues, le présent atelier a pour objectif de revoir les conséquences cliniquesreliées à l’utilisation des moyens de contentions. Il sera question des normes juridiques applicables à la miseen oeuvre de la contention et des principes éthiques dont l’intervenant doit tenir compte lors de son processusde prise de décision.

Atelier 4 : Utilisation de drogues intraveineusesAnimation : Marie-Eve Bouthillier, chef de l'unité d'éthique, CSSS de Laval

Volet clinique : Suzanne Brissette, chef du service médecine des toxicomanies, Centre hospitalier del’Université de Montréal (CHUM)

Volet juridique : Delphine Roigt, conseillère en éthique, responsable du service d’éthique clinique,CHUM

Volet éthique : Marie-Eve Bouthillier

La prise en charge de toxicomanes à l’hôpital occasionne parfois des questions complexes à forte composanteéthique. Doit-on installer un «pick line» à des utilisateurs de drogues injectables? Faut-il les sevrer pour les soigner?L’approche de prise en charge habituelle suscite des interrogations et parfois des divergences importantes ausein des équipes soignantes. Certaines interventions vont même jusqu’à confronter les valeurs des intervenants.Ces derniers se demandent comment aider ces usagers souvent qualifiés de «difficiles ». Cet atelier traceradonc, à l’aide d’exemples concrets, un portrait des problèmes éthiques qu’implique la prise en charge des toxicomanes à l’hôpital. Quatre histoires vous seront citées en exemple, entre autres celle de Julie, une prostituéepolytoxicomane intoxiquée et en crise suicidaire et de Martin, cocaïnomane, contentionner dont les visites etsorties sont interdites. À partir de ces histoires de cas, les aspects cliniques, légaux et éthiques soulevés serontidentifiés et des pistes de solutions concrètes seront soulevées lors d’une discussion avec les participants.

Atelier 5 : Usagers non coopératifs Animation : Médecin, Polyclinique de la Capitale

Volet clinique : Evens Villeneuve, psychiatre, Institut universitaire en santé mentale de Québec

Volet juridique : Marie-Nancy Paquet, avocate, Morency société d’avocats

Volet éthique : Michel T. Giroux, avocat et docteur en philosophie, directeur de l'ICRED

Votre usager ne respecte pas les engagements qu’il prend à l’égard de la relation thérapeutique. Vous aveztout essayé: la compréhension, la douceur, les reproches gentils, la fermeté, rien ne réussit. Tout à coup, vousvous rappelez avoir entendu parler d’un concept génial : le contrat thérapeutique !

Atelier 6 : Comportements à risque Animation : Katherine Thériault, médecin résidente, Université Laval

Volet clinique: À confirmer

Volet éthique: Bruno Camiré, obstétricien-gynécologue, Hôpital St-François d'Assise

Volet juridique: Élodie Petit, consultante en éthique

Inspiré d'un cas célèbre de la cour du Manitoba de 1996, cet atelier se veut une réflexion sur le sujet toujoursactuel de la dépendance chez les femmes enceintes. Bien que la science ait démontré depuis longtemps l’effetnéfaste de la consommation de sustance d’abus pendant la grossesse, peu d’outils sont disponibles pour guiderles intervenants dans ce débat qui oppose les droits de la femme à ceux de son enfant a naître. Devrions-nousplutôt percevoir cette confrontation comme le combat d’une femme et de son enfant envers la dépendance?Voici l'une des questions sur lesquelles se pencheront les participants de cet atelier.

Renseignements généraux

Lieu et date du Colloque Jeudi 5 novembre 2009Pavillon Desjardins de l’Université Laval2325, rue de l'UniversitéQuébec (Québec) G1V 0A6

StationnementDes espaces de stationnement sont disponibles à plusieurs endroits sur le campus de l’Université Laval. Un stationnement sous-terrain est disponible sous le pavillon Desjardins. Veuillez noter que les frais de stationnementsont à la charge du participant ou de son établissement.

Autobus Plusieurs trajets express desservent l’Université Laval. Pour plus d’information concernant le transport en communoffert dans la Capitale-Nationale vous pouvez consulter le www.rtc.qc.ca.

Suggestion d’hébergement L’Hôtel Gouverneur Québec offre aux participants du Colloque sur l’éthique clinique des tarifs spéciaux pourla nuitée du 4 novembre 2009.

Chambre régulière : 99 $Chambre supérieure : 114 $Chambre classe affaires : 129 $Taxes en sus

Vous avez jusqu’au 23 octobre 2009 pour réserver votre chambre.Pour vous prévaloir de ces tarifs, n’oubliez pas de mentionner que vous participez au Colloque sur l’éthiqueclinique.

Pour plus d’information :Hôtel Gouverneur Québec3030, boul. Laurier, Québec (Québec) G1V 2M5Tél. : 418 651-3030 ou 1 866 651-3030Téléc. : 418 651-6797Courriel : Reservations.hotelgouverneur@silverbirchhotels.comwww.gouverneursaintefoy.com

Inscription

Pour vous inscrire Vous avez jusqu’au 16 octobre 2009 pour vous inscrire. Veuillez noter que le nombre de places est limité.Nous ne pouvons donc pas garantir votre choix d’atelier. Les inscriptions sont acceptées dans l’ordre où ellessont reçues.

Pour faciliter le traitement des inscriptions et dans un souci de protection de l’environnement, nous favorisonsl’inscription en ligne. Vous trouverez le formulaire d’inscription au www.irdpq.qc.ca, sous le menu «Événements».Une confirmation attestant la réception de votre formulaire sera envoyée à votre adresse courriel. Il est égale-ment possible de vous inscrire par télécopieur, au 418 529-3723 en utilisant le formulaire d’inscription. Si vousavez des besoins particuliers, merci de nous en informer.

Frais de participation Des frais d’inscription de 185$ s’appliquent.

Les frais d’inscription au colloque comprennent les trois conférences du matin, un choix d’atelier en après-midi,les pauses santé, le repas du midi et la documentation remise sur place.

Paiement Le paiement des frais d’inscription doit nous parvenir dans la semaine suivant l’inscription. Faire parvenir unchèque libellé à l’ordre de l’Institut de réadaptation en déficience physique de Québec à l’adresse suivante :

Institut de réadaptation en déficience physique de Québeca/s Thérèse Frigon - Formation réseau525, boulevard Wilfrid-Hamel Est, Local H-200Québec (Qc) G1M 2S8

Modalités d’annulation ou de substitutionLes frais d’inscription ne sont pas remboursables. Un participant inscrit peut toutefois substituer sa place, avecpréavis, sans frais additionnels.

Accréditation de formationDes renseignements sur la démarche d’accréditation de formation auprès des ordres professionnels vous serontremis lors du Colloque.

Pour tout renseignement Contacter Mme Thérèse Frigon, par téléphone au 418 529-9141, poste 6481 ou par courriel autherese.frigon@ssss.gouv.qc.ca.

Formulaire d’inscriptionColloque éthique clinique – 5 Novembre 2009

Prénom : ____________________________________ Nom : ________________________________________

Titre d’emploi : ______________________________ Organisation : ________________________________

Adresse : ____________________________________

Ville : ______________________________________

Province : __________________________________ Code postal : ________________________________

Téléphone : ________________________________ Poste : ________________________________________

Télécopieur : ________________________________

Courriel : ____________________________________________________________________________________

Je souhaite recevoir de l’information sur les activités de l’IRDPQ et de l’ICRED.

� Oui � Non

Restriction alimentaire :

� Oui, Précisez : _______________________________________ � Non

Accompagnement :Merci de nous faire part de vos besoins particuliers par téléphone au 418 529-9141, poste 6481.

Choix d’atelier : Vous participerez à un atelier en après-midi. Le nombre de places par atelier étant limité, nous vous invitons àvous inscrire le plus tôt possible. Nous ne pouvons pas garantir votre choix d’atelier. Les inscriptions sont acceptéesdans l’ordre où elles sont reçues.

Veuillez nous préciser vos préférences : 1er choix 2e choix 3e choix

Atelier 1 : Fin de traitement � � �Atelier 2 : Appréhension des poursuites judiciaires � � �Atelier 3 : Contentions � � �Atelier 4 : Utilisation de drogues intraveineuses � � �Atelier 5 : Usagers non coopératifs � � �Atelier 6 : Comportements à risque � � �

� J’ai pris connaissance des modalités d’annulation ou de substitution (voir page précédente).