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9 octobre - Seront-ils entendus ?ÉconomieCoûteuses inégalités JL 3

FranceL'avenir de l'environnementselon François Hollande J.Lewkowicz 3

Billet d'humeurLe Blasphème J.Franck 5

Droits de l'HommeLe nouveau visage del'extrême droite européenne D.Vidal 4Père, décidémentgardez-vous à droite 4

Histoire / MémoireCe que ne pas oublier veut dire H.Levart 6De la Peur rouge à la Liste noireI. 1 91 7-1 938 L.Laufer 7

LittératureIlya EhrenbourgI. Juif, soviétique, européen B.Frédérick 5Les trois sœurs. . . issuesd'un milieu ultra-orthodoxe C.Wloszowski 3

Cycle VillesLe ghetto de Budapest G.G.Lemaire 8

Culture Cinéma Después de Lucia LL 7

MENSUEL EDITE PAR L'U.J.R.E.Union des Juifs pour la Résistance et l'Entraide

La PNM aborde de manière critique les problèmes politiques et culturels, nationaux et internationaux. Elle se refuse à toute diabolisation et combat résolument toute les manifestations d'antisémitisme et deracisme, ouvertes ou sournoises. La PNMse prononce pour une paix juste au Moyen–Orient sur la base du droit de l'État d'Israël à la sécurité et sur la reconnaissance du droit à un État du peuple palestinien.

ISSN : 0757-2395Le N° 5,50 €

PNM n° 299 – Octobre – 30e année

On l’a déjà écrit antérieurement : cette élection pré-serait’esrépuposvote rr l

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américain… Du coup, pendant que la Maison Blanches'embourbait dans des négociations, les Républicains

De la sorte, si Obama est réélu, ce sera une victoire àl’ombre des idées du parti républicain, sous sur-

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2012

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47% et 68  000 milliards de dollarsOlivier Gebuhrer

Manifestation unitaire à Aulnay, le 29 septembre 2012

La Fédération européenne de l’industrie appelle

le 9 OCTOBRE à une JOURNÉE EUROPÉENNE D’ACTION POUR

LE DÉVELOPPEMENT DE L’INDUSTRIE ET DE L’EMPLOI

Ce développement est-il pos-sible dans un désert d’emploiset avec l’austérité imposée parle traité européen ?

Voilà tout l’enjeu de la négo-ciation interprofessionnelle surla sécurisation de l’emploi quidébutera en octobre et sur la-quelle la participation massivedes salariés pèsera. ■

Élections américaines

sidentielle n’apporte rien ; son résultatconnu. Est-ce si sûr ? Il y a cette affaire des 47%, cà-dire celle dans laquelle Mitt Romney, candidatblicain, a perdu définitivement. Rappelons ses pro« Je n’ai pas à m’occuper de 47% d’assistés quiront Obama ; ces gens ne paient pas d’impôt sur lvenu ; ça n’a aucun sens de parler de “baisseimpôts” ».Et il y a ces 68 000 milliards de dollars. Ce chiffrtronomique est moins connu : c’est, en 2007, la vnominale détenue en DÉRIVÉS de crédit (les "crpourris") par 17 sociétés bancaires nord-américaineEntre ces deux chiffres, il y a la tragédie de cettetion. Vous ne comprenez pas le second de ces chiffrA vrai dire moi non plus. Changeons un peu d’écpour voir : en 2006, les 25 gestionnaires des « hfunds » (Fonds de placement associés aux dérivécrédit) les mieux payés ont gagné 14 milliards delars, soit l’équivalent cumulé de trois fois l’ensedes salaires des 80 000 enseignants de NewYork 2.Comment spéculer sur le résultat dans ces conditionMais avant la « gaffe », le paysage était beaucoupcontrasté. Et il l’était à cause d’Obama. Voici ce qdit le Huffington Post du 4 septembre : « Commecandidat qui attira deux millions d'individus àinauguration et détient 13 millions d'abonnés suliste email a-t-il pu perdre cette magie ? »Une grande partie de la réponse se trouve là : « MObama a été forcé de jouer le jeu du systèmenécessité, les critiques progressistes du Présidenmarquent qu'il n'a jamais vraiment essayé de vojouer en dehors de ce système pouvait marcher. »« Au contraire de Lyndon Johnson, l'administrObama n'alla pas défendre son cas auprès du pe

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s'emparèrent de la méthode démocrate en s'adressantdirectement au peuple américain. » « Nous avons utili-sé leur façon de faire et ce qui m'a surpris, c'est qu'ilsarrêtent, eux, de l'utiliser » dit un Républicain influent.« Obama les ménageait pour les batailles politiques àvenir au lieu de les lâcher dans la mêlée » explique unancien conseiller au Sénat. « Il a mis des années pourconstruire cette formidable machine de soutien popu-laire et ne s'en est pas servi pour des priorités commele système de santé ! »Résumons : les 47% sont méprisés par Romney, etObama ne cherche pas à en faire des acteurs.L’exemple de la réforme du système de santé est édi-fiant. Des progrès ont finalement été obtenus mais lelobby du médicament a négocié directement avec l’Ad-ministration sur la base du donnant-donnant. Et surtout,ce qu’on appelle l’ « option publique » ne fut pas in-cluse dans la réforme ; elle aurait économisé des di-zaines de millions de dollars. Et au final le ticketmodérateur resta hors du champ. Les élections de mi-mandat se soldèrent par une défaite pour le camp dé-mocrate.Étonnant ? Aujourd’hui, les indicateurs électoraux indi-queraient Romney largement battu. Mais ce n’est pasl’essentiel. La politique de tractations au jour le jour aété rappelée. Quant au changement qui était attenduavec une immense espérance après une ère Bush pro-prement catastrophique pour la très grande majorité dela population nord- américaine, il s’est évaporé.Le «No, we can’t ! » s’est substitué au«Yes, we can ! » 3Le parti républicain est maintenant sans état d’âme surdes bases idéologiques d’extrême droite. Le parti dé-mocrate n’a tiré aucun enseignement de ses abandons.

veillance. A supposer que les Démocrates soient dsés à faire quelques pas de plus à gauche – onlégitimement s’interroger sur ce terme –, ils devcompter avec la hargne et la pugnacité d’un partiqui 47% d’Américains sont sans importance et pouseule compte la perpétuation des 68 000 milliarddollars.Et ce n’est pas tout : la pression du lobby ultraisraélien, les déclarations incendiaires du présBenjamin Netanyahou donnèrent un temps le sentid’indisposer sérieusement la Maison Blanche.c’était sans compter sur l’esprit d’abandon.Voici l’Assemblée générale des Nations Unies oùvoit Obama considérer l’option militaire, sans ens’y résoudre, vis-à-vis de l’Iran.Les États-Unis se portent mal. Obama sera réélupeut en résulter des dangers pour la paix mondiale,parler de la crise qui, l’élection passée, reviendraidevant de la scène, paroxystique.C’est le « prix de l’inégalité » 4. Outre Atlantique, ia pas d’espoir au rendez-vous.Le débat Romney Obama montre seulement qu'Oba adopté une posture qui ne cherche pas à écraseradversaire. Cela ne change rien aux pronostics. ■

4 octobre

1 . Ron Suskind, Obama : la vérité, Éd. Saint Simon, pp.72. Chiffre cité in Paul Krugman, Sortez nous de lamaintenant !, Éd. Flammarion.3. Non, nous ne pouvons pas ! s’est substitué au Oui nousvons !

4. NDLR Lire en page 3 "Coûteuses inégalités" .

2 PNM n° 299 – Octobre 2012

Carnet

Maurice CohenUne grande figure

du droit social

La mort de Maurice Cohen aprofondément affecté ses cama-

rades et collègues de laVie Ouvrière.C’est le 1er février 1947 que Mau-rice entre à la Vie Ouvrière, l’hebdo-madaire de la Cgt, après avoir, lesarmes à la main, lutté dans la Ré-sistance contre le nazisme. Il est deceux qui veulent faire entrer le droitdans la vie militante afin que lessalariés, les exploités, s’arment dansleur combat pour le respect de leursdroits et plus largement pour la di-gnité humaine.Pour cela, il fallait rendre le droitaccessible, ce à quoi il s’employatoute sa vie durant. A la Vie Ouvrièreoù sous l’impulsion de Gaston Mon-mousseau, figure du mouvementsyndical, il participe à l’aventure deServir la France, un magazine desti-né à faire connaître aux salariés lajurisprudence, leurs droits, notam-ment en ce qui concerne les toutneufs Comités d’entreprise.Servir la France se transformera en-suite en Revue pratique de droit so-cial (RPDS), dont il sera le directeurjusqu’à son décès, et qui est devenue

Vie des associations

Avec ce numéro, l'étés'achève ! L'occasion

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s'émerveille : "Il y avait ce dimanche-là,malgré la pluie, une manière d'être

tant d'années par l'ensemble des associa-tions de déportés.

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d'un retour sur ses dériches d'événements.

21 juin, nous participions à l'hommrendu par l’AMEJD du Xe aux inteurs André et Clémence Baccarydès 1943, sauvèrent des enfants juileur école de la rue Martel. Vendrednous étions le matin au JardinPlantes, pour le dévoilement de la plde Michel Saltzermann alias « Frjuif de Bessarabie, premier commaninter/région des bataillons FTP-Carmagnole et Liberté, tué partroupes allemandes, le 19 août 1944qu'il défendait le pont d’Austerlitztête d’un groupe de partisans. Lui e30 compagnons sont morts pouFrance. L'après-midi, à l'anniverd'Eva Golgevit, mais nous en avonsparlé dans notre numéro de septemDimanche 24, c'était une nouvelle foFête des associations organiséeYiddish sans frontières dans le cadr8e Festival des Cultures Juives deris. Fête toujours marquée par un insurpris pour notre stand. Oui,existez encore, semblent dire bien desiteurs. Rencontres multiples, visconnus, nouveaux, personnalités ...des meilleurs économistes françaistuels, animateur du mouvement"économistes atterrés", repartira avePresse Nouvelle. Michel Korenfeld,mant pour la première fois notre

PARRAINAGE(1 0 € po u r 3 mo i s )

J ' OFFRE UN ABONNEMENT À :Nom et Prénom .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Adresse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Téléphone .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Courriel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

BULLETIN D'ABONNEMENTJe souhaite m'abonner à votre journal

"pas comme les autres"magazine progressiste juif.

Je vous adresse ci–joint mes nom, adresse

postale, date de naissance, mèl et téléphone

la revue de référence en matière dedroit social.Maurice Cohen a aussi été « l’inven-teur » de la VO Impôts, toujours nu-méro un de la presse fiscale et qui, làaussi, est devenue la référence.Parallèlement, il aura publié dix édi-tions de la somme « Le Droit desComités d’entreprises ».Maurice était un fidèle lecteur de laPresse nouvelle. C’est lui qui nousfournit il y a quelques mois le témoi-gnage du frère de Jean Ferrat, racon-tant la prise en charge de ce dernierpendant la guerre par un résistantcommuniste qui le mit à l’abri.Maurice* était un homme curieux detout, peintre à ses heures. Il avait étéaffecté par la mort, il y a juste uneannée de Suzy*, sa femme, spécia-liste reconnue de la petite enfance etde la pédagogie. ■

Jacques Dimetmembre du Comité de direction

de laNouvelle Vie Ouvrière

* NDLRMaurice et Suzy étaient parrains deMRJ-MOI

Magazine Progressiste Juiffondé en 1 934Editions :

1 934-1 993 : quotidienne en yiddish, Naïe Presse(clandestine de 1 940 à 1 944)

1 965-1 982: hebdomadaire en français, PNHdepuis 1 982 : mensuelle en français, PNM

éditées par l'U. J.R.EN° de commission paritaire 061 4 G 89897

Directeur de la publicationJacques LEWKOWICZ

Rédacteur en chefRoland Wlos

Conseil de rédactionClaudie Bassi-Lederman, Jacques Dimet,Jeannette Galili-Lafon, Patrick Kamenka,

Nicole MokobodzkiAdministration - Abonnements

Secrétaire de rédactionTauba-Raymonde Alman

Rédaction – Administration1 4, rue de Paradis7501 0 PARIS

Tel : 01 47 70 62 1 6Fax : 01 45 23 00 96

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(bulletin d'abonnement téléchargeable)

Tarif d'abonnement :France et Union Européenne :6 mois 28 euros1 an 55 eurosEtranger (hors U.E. ) 70 euros

IMPRIMERIE DE CHABROLPARISL

aPresse

Nouvelle

Magazine

–ISSN

:0757-239

antisémite du complot juifirac était « aux mains du complot juif». Dans

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Erratum

Le Pen et la théorieelon lui, en 1997, Jacques Ch

conviviale, une ambiance amicale, soli-daire. Des façons de se saluer, de se sou-rire, tout ce qui donne sentimentd'appartenance. Ah ! Enlevée avec brio,cette musique Klezmer, par ces or-chestres, à l'âme et au cœur au bout desdoigts. Des airs qui sonnent et résonnent.On peut ne pas comprendre, moi c'est net,j'aime ça. Ah ! Et les "Hora" malgré lapluie, main dans la main, frimoussesroses et cheveux blancs. Un arc-en-cield'allégresse. Que du Bonheur ! A renou-veler sans modération" .Dimanche 1er juillet, changement de cli-

mat, soleil au beau fixe pournotre première participation àla Fête de l'OSE (Œuvre de

secours aux enfants) qui célèbre unévénement fort de son histoire, son cente-naire, et accueille plus de 5 000 partici-pants... D'un dimanche à l'autre, un autrepublic, mais au stand de l'UJRE, parmiles associations invitées, nos visiteurs ex-priment toujours la même heureuse sur-prise et nous font l'honneur de richesrencontres. Remercions l'OSE qui"souhaite que nos associations puissentrenforcer leurs liens dans la promotion dela mémoire et de valeurs partagées".Enfin, le 22 juillet, nous sommes à la cé-rémonie officielle du 70e anniversairede la rafle du Vel' d'Hiv du 16 juillet1942, pour nous souvenir et transmettreque 76.000 Juifs de France furentdéportés vers les camps d'exterminationpar la police française, que 2.500seulement en sont revenus. Nous y enten-dons François Hollande exprimer sonengagement de démasquer et punir toutantisémitisme, qui "n'est pas uneopinion" mais "une abjection. Pour cela,il doit d'abord être regardé en face. Il doitêtre nommé et reconnu pour ce qu'il est."Ainsi, "toutes les idéologies d'exclusion,toutes les formes d'intolérance, tous lesfanatismes, toutes les xénophobies, quitentent de développer la logique de lahaine, trouveront la République sur leurchemin." Autres engagements :"Enseigner sans relâche la véritéhistorique ; veiller scrupuleusement surle respect des valeurs de la République ;rappeler sans cesse l'exigence detolérance religieuse, dans le cadre de noslois laïques ; ne jamais céder sur lesprincipes de liberté et de dignité de lapersonne ; toujours promouvoir lapromesse de l'égalité et de l'éman-cipation. Voilà les mesures que nousdevons collectivement nous assigner."Il est réconfortant de voir nommées cesvaleurs dont l'UJRE, pour sa part, ne s'estjamais écartée.Après les congés, c'est la rentrée, l'été s'a-chève vendredi 21 septembre sur l'inau-guration à Drancy du Mémorial de laShoah, aboutissement d'un vaste pro-gramme de construction de la mémoiredu camp de Drancy, combat mené depuis

L'automne s'ouvre alors sur les "Jdu 14". Grande émotion,27 septembre, à cette premséance. Notre ancien mon

Gabriel Garran, aujourd'hui hommthéâtre et poète, nous parle deparcours, de ses choix théâtrauxpoésie, il nous lit des extraits choisisses trois derniers recueils parus auxtions Archambaud : L’ange divuFroissé émotif et Séisme. Souhaplein succès à cette belle initiativeAmis de la CCE !Amis qui n'en sont pas avd'initiatives : fin octobre, l'événeTARNOS 2012 célébrera le 66e annsaire de la création* de la colonieCommission Centrale de l'Enfanceprès de l'UJRE et commémorera leanniversaire de la rafle des résistanBoucau-Tarnos.Mais il sera toujours temps d'en pdans notre prochain numéro ! ■

* Rappelons-le, c'est Paulette Sarcey, résidéportée, monitrice dans une des premcolonies ouvertes par l'UJRE à la Libé(Saint-Jean de Luz), qui dès 1946 avacontact avec la municipalité communisTarnos, obtenant ainsi la mise à dispositionCCE, pendant vingt-sept ans, du Groupe scJean-Jaurès.

André, le retourVous souvenez-voDans "Valisesfance", c'est ce penage créé parcompagnie mariotiste Pipa Sol àdes témoignagesanciens du Foyer

fants de fusillés et déportés d'AndrésyIl voyage, André... Andrésy, Paris,gnon, bientôt la Guyane...Jeudi 18 octobre, au chalet de Dénod'Andrésy, à 20h.30, rencontre dédautour du livre de Rosette Siclis "la Vde Rosette", en partenariat avec la bthèque d'Andrésy ; en présence de MMaire, sous le regard des marionnetde leurs manipulateurs Pipa SoLecture d'extraits en musique (ChristHardy, la voix d'André, et Eric Boncompositeur de la bande originale dlises), échanges ( Rosette et le puquestions, signature, temoignages (peut-être ?)... un nouvel épisode de lde notre, votreAndré. ■Marionnettiquement votre.

Agnès pour laCie PipInformation : 06 10 70

Lu dans la presse

Rendons à César...Dans le dernier numéro de la PNM,la fiche de lecture du livre ACOU-PHENE (article : Les contradic-tions du soldat israélien) aurait dûêtre signée GGL et non PK.. .

Sl’hebdo d’extrême droite Minute, le président d’honneur du Front national(FN), interrogé à l'occasion du 40e anniversaire de son parti, récidive : « Leschefs de la droite molle » ont, selon lui, « signé un pacte dans lequel ils s’en-gageaient à ne jamais s’unir avec le Front national. Il se dit que c’est le B’naiB’rith, une sorte de franc-maçonnerie juive, qui aurait imposé cette clause.D’ailleurs, je crois que certains représentants de l’ancien RPR se sont vantéde ce pacte qu’aurait notamment signé l’abominable Chirac ».Le fondateur du FN n’oublie pas le credo antisémite à l’origine du FN. ■

3PNM n° 299 – Octobre 2012

Coûteuses inégalitésJoseph Stiglitz, prix Nobel d’économie 2001 , a publié unnouvel ouvrage fort intéressant pour qui veut mieuxcomprendre l’origine de la crise économique que nous vi-vons et les moyens d’y remédier. Partant du cas des Etats-Unis où s’est produite la crise des subprimes, chiquenaudeinitiale dans le déclenchement de la crise, Stiglitz montre lerôle que les inégalités ont pu jouer dans le développementde cette crise.Selon son constat, 1 % de la population américaine possède le tiers de la for-tune totale du pays. Or ceci est un frein considérable à la croissance. D’autrepart, deux grandes idées de la pensée libérale sont mises à mal. Selon la pre-mière, la politique d’austérité est nécessaire pour éviter le retour de l’ infla-tion. Or cette politique ne crée que le chômage et la pauvreté. La secondeveut que la richesse permette de développer l’ investissement et la produc-tion. Or, remarque l’auteur, les banques ont appauvri les classes moyennes,ce qui a provoqué une baisse de la consommation et une explosion du chô-mage.Pour Stiglitz, « avec plus d’égalité, nous pourrions avoir une économie plusefficace et plus productive ». La lutte contre les inégalités est la conditionmême d’une sortie de la crise. L’auteur prêche pour un monde qui ferait de lajustice sociale le pilier d’une nouvelle prospérité économique avec un travailmieux rémunéré, des soins assurés à tous, une aide aux chômeurs, un impôtprogressif, la restauration des droits syndicaux, le développement de l’ in-vestissement par les dépenses publiques.Certes, il n’y a rien de révolutionnaire dans tout cela. C’est le retour à laclassique théorie keynésienne. Mais cela nous change des discours en faveurde l’austérité, notamment à l’appui du Traité européen instaurant la fameuse« règle d’or ». ■ JL

* Joseph Stiglitz, Le prix de l'inégalité, Éd. Les liens qui libèrent, 510 p., 25 €

Droits

« Ouvrez, ouvrez la cage aux oiseaux ! »

Un documentaire télévisé nous a appris que les Palestiniens de Jé-rusalem, qui tous les vendredis soirs manifestent silencieusement

de l’autre côté du « mur » et lâchent des oiseaux, sont taxés de « ter-roristes pacifiques ». ■

L'avenir del'environnement selonFrançois Hollande

par Jacques Lewkowicz

inq ans après le Grenelle de l’en-nvnuécce ddeistmipropaiquIllerset dmt detd’utruarcproureleotos,euosa

luetiquogedge surta

Les organisations écologiques ont eudes réactions mitigées tandis que les

pa-ndrepo-de lafautactet lesstis-e deent,der-

est’estar lepasquemal-tant.s devéest deccèst, aulesti-véesom-hy-it àêtretime,lesti-és sijoursr unes. ■

2012

ÉconomieFrance

ËL

À propos des caricatures de Charlie Hebdo

On ne peut transiger sur le principe de la liberté de la presse. Mais onvoit bien que les dessins publiés provoquent des tensions nationales et

internationales.Des problèmes actuellement sans solutions sont posés. C’est une humilia-tion pour les peuples arabes. Ce sont les dirigeants des principales puis-sances occidentales qui jouent avec le feu, l'UE ayant une responsabilitéénorme à laquelle elle a été incapable de faire face. Les ressentimentspopulaires sont instrumentalisés par différents courants de l'islamisme.En France comme partout ailleurs, la solution n'est pas dans la répressiondes intégristes au-delà de ce qu'exige le respect de la loi, ni dans l'interdic-

Cvironnement, la conférence eronnementale, rendez-vous aninstauré par François Hollande, ainaugurée par ce dernier. A cette osion, il a clarifié la date de fermeturFessenheim (fin 2016) et donnégages aux opposants aux gaz de schEn clôture, Jean-Marc Ayrault, Preministre, a déclaré que "la crisefonde que nous traversons n’estseulement financière et économelle est aussi environnementale."annoncé que se tiendra dansprochaines semaines un débat su« transition énergétique », qui viramener de 75% à 50% la parnucléaire d'ici 2025. Le Premiernistre a insisté sur le développemenénergies renouvelables, annonçanlancement d’ici la fin décembrenouvel appel d’offres pour la constion et l’exploitation de deux pd’éoliennes en mer. Il a égalementmis une simplification des procédadministratives, réclamée parindustriels de l’éolien et du phvoltaïque. En matière de transportPremier ministre a fixé aux cherchet aux industriels l’objectif de dispd'ici dix ans de véhicules consommdeux litres d’essence aux 100 km.M. Ayrault a d'autre part promis deter contre l’artificialisation des solsannoncé la création d’un guichet unpour la rénovation thermique des lments. Sur la fiscalité, le gouvernemva proposer dans le projet de bu2013 une hausse de la taxe généralles activités polluantes (TGAP), posur les polluants atmosphériques.

Les tro. . . nées dans un mi

n ces temps où la caricature esvr

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principales critiques émanaient dutronat, ce qui ne saurait surprepuisque le principal obstacle à unelitique environnementale provientrecherche du profit maximum. Ilbien remarquer que le TSCG (ou Pbudgétaire européen) en corsetandépenses de l’État et donc ses invesements, y compris dans le domainla protection de l’environnemcontribue à la détérioration de cenier.Le problème environnementald’ailleurs une question mondiale. Cle cas, notamment, de la pollution pgaz carbonique, lequel ne connaîtles frontières. Il ne saurait être réglépar un consensus international,heureusement aujourd’hui inex- isDe la même façon, 783 millionpersonnes sont aujourd’hui prid’eau potable au niveau mondial etrop nombreuses autres y ont un ainsuffisant. C’est le cas, notammenProche-Orient. Les populations paniennes se trouvent, en effet prid’un tel accès du fait des abusifs ppages israéliens dans le systèmedraulique du Jourdain. Si le drol’existence de l’État d’Israël doitconsidéré comme totalement légiil reste que les droits du peuple panien doivent eux aussi être respecton veut, comme nous l’avons touaffirmé à l’UJRE, déboucher suavenir de paix entre les deux peupl

26 septembre

ISRA

is sœurslieu ultra-orthodoxe

parClaudie Wloszowskiles conseils d'un marieur, JudahGutman, menuisier. Ce personnage

tantheureuseilbiepro

issadeienurceu

qu'ils considèrent comme déviants.nis

dann drene sse

œultu

ancestrale, maintenue par quelquesfondamentalistes, et cette soif qu'ont

x de

sonen-

erté.sraële. ■

2009,

ste-

tion des caricatures. La France devrait montrer aux peuples arabes qu'elleveut transformer la relation France/Europe/Monde arabe sur la question dela Palestine, sur le refus des guerres, sur le développement d’une coopéra-tion profitable aux pays du Sud.N'oublions pas que ce ne sont pas les symboles islamiques qui posentproblème. Ce sont les pratiques sociales. Pour alimenter les « Lumières »,il faut répondre à des attentes sociales essentielles et urgentes et rendre lé-gitimes les valeurs universelles fondatrices de la démocratie. ■ JL

Eperçue comme un crime, ilrait bon de découvrir ou redécouun livre de Naomi Ragen.Cette journaliste, née en 194Brooklyn dans une famille jaméricaine, chroniqueuse au Jérlem post, nous plonge* dans lvers d'une famille modeste, jreligieuse, du quartier de Mea Crim à Jérusalem.2009 : La destinée de trois sœissues d'un milieu ultra-orthodDina, l'une des trois filles de lamille Reich, épouse à 17 ans et

sensible, taciturne, maladroit auqu'émouvant, ne fait pas le bonde Dina ; elle qui fut tant amourd'un jeune homme dont la famexigeait un compte en banqueplus fourni que ne pouvait le luiposer la famille Reich.Pas étonnant donc qu'elle se laséduire par Noah son voisin. Mc'est sans compter la brigademœurs qui sillonne la ville, gardpolémiques du respect des mœaccusés de violences envers

ir

àe-i-e-

s.a-r

len-

eissss,x

Puis Dina se retrouve aux Etats-Udu jour au lendemain.Elle devient femme de ménageune famille juive américaine, loicarcan familial. Grâce à unecontre, Dina renaît, partagée entrsoif de liberté et l'attachement àtraditions.Ce roman nous fait pénétrer au cdes contradictions entre cette cu

su-as

rre

les femmes de s'épanouir au pricombats quotidiens.L'auteur ose, sous les traits dehéroïne, ouvrir une brèche pourfin guider ces femmes vers la libCe livre, best-seller en I(2e vente), mérite qu'on s’y arrêt

* Naomi Ragen, Sotah, Éd. Yodéa,51 4 p. , 21 ,30 €

4 PNM n° 299 – Octobre 2012

Droits

PNM : La plupart des livres que vousavez écrits portent sur le Proche

otrtio?

ctiroctiosunt,e 2ère3 %peènfrôuntam, dausr L’Ét

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Le premier, c’est l’abandon, au moins

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mese di-Ext-giesAc-du

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Le nouveau visage ...de l’extrême droite européenne

Entretien avecDominique VIDALLa PNM, qui avait publié cet été (n° 297) l’analyse par Dominique Vidal des résultats obtenus par Marine Le Pen auxprésidentielles, a demandé à ce dernier de nous présenter son nouveau livre à paraître mi-octobre*.

peine de mort

Le collectif Mumia AbJamal, dont l’UJRE fa

partie, multiplie les initiatives à l’occasiode la 10e journée mondiale contre la peinde mort. Citons entre autres la projectiodans plusieurs villes du film « Toute ma ven prison », l'inauguration à Bobignd’une rue Mumia Abu Jamal, en présencde son fils et de son admirable porte-prole, Johana Fernandez, la représentatiothéâtrale de « La dernière scène », piècd’Alain Foix présentée au Festival « offd’Avignon qui décrit le dialogue imagnaire entre Martin Luther King et MumiPour tous renseignements, consulter le sidu collectif : www.mumiabujamal.com ■

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Orient. Pourquoi avoir délaissé vspécialité pour traiter d’une quespolitique française et européenne

Dominique Vidal Ces deux adjeimportent, en effet. En France, le Fnational a recueilli, lors de l’éleprésidentielle, près de 18 % desfrages exprimés – dont notammeen croire les enquêtes réalisées lavril 2012, 33 % des voix ouvri23 % de celles des employés et 2des celles des 18-34 ans. Or cettecée ne constitue pas un phénomisolé en Europe : l’extrême droiteou dépasse les 10 % des voix dansdouzaine d’États du continent. Enque citoyen, cela m’inquiète – leest faible. C’est ce qui m’a amenépuis plusieurs années, à travaillersur cette évolution, notamment pouMonde diplomatique, puis dans Ldu monde **.

PNM : Mais les livres sur l’extrdroite ne manquent pas. Quoi dedans le vôtre ?

Dominique Vidal Je crois que,cette question comme sur bien d’aules grilles de lecture de bien des grmédias sont obsolètes. Les uns pade « droite radicale » commes’agissait encore de chemises ndéfilant bras levé. Les autres relaiefable d’un « nouveau FN » désor« fréquentable ».Un fait frappe l’observateur : àception de la Grèce, les vieux moments néo-nazis ou néo-fascrestent électoralement marginaux. Cqui progressent le plus sont les pqui, à des degrés divers, ont « muVoilà des néo-libéraux qui rosissenmême rougissent leur programmenomique et social, des intégrchrétiens qui se transforment en déseurs des droits des gays, des néganistes qui militent pour la mémoirla Shoah et se présentent commed’Israël, des machistes qui portentfemme à leur tête, des adorateursnation qui défendent la sécessionFlandre ou de la Padanie. De là à cà une conversion sincère, il y a nonun fossé, mais un abysse…

PNM Mais pourquoi ces prestiditeurs fascinent-ils tant leur public

Dominique Vidal C’est ce qum’efforce d’expliquer, chapitre achapitre. Après avoir décrit la pede l’extrême droite en Europe etlysé les différentes familles qucomposent, j ’aborde, un à un,traits communs aux partis quiopéré le « ravalement de façade »j’évoquais.

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en façade, du discours antisémite etson remplacement par un discoursislamophobe désormais presque con-sensuel. Puis je mets en relation le ca-ractère populaire du nouvel électoratdu Front national comme des ses par-tis-frères européens et le « malheurouvrier » qui caractérise nos sociétés.Je me penche aussi sur la « mise enflottement » des identités tradition-nelles, que les populistes manipulent.J’inscris ensuite le discours nationa-liste dans l’hostilité croissante à lamondialisation comme à l’Union eu-ropéenne.Un dernier chapitre est consacré auxpays d’Europe centrale et orientale,dont l’histoire spécifique a forgé uneextrême droite également spécifique– la haine des Juifs et des Tsiganes yreste, par exemple, plus prégnanteque celles des Arabes et des musul-mans.

PNM : Votre titre est emprunté à LaRésistible Ascension d’Arturo Ui, queBertolt Brecht conclut avec cettephrase : « Le ventre est encore fécondd’où a surgi la bête immonde. » Celasignifie-t-il que, selon vous, la situa-tion est comparable à celle des années1930 ?

Dominique Vidal : Oui et non.Non, si on veut dire par là que le dan-ger serait encore la prise du pouvoirpar la violence d’un parti totalitaire,version Marche de Mussolini surRome ou désignation forcée de Hitlercomme chancelier à Berlin. Nous nesommes au seuil ni d’un conflit mon-dial, ni a fortiori d’un génocide. Lastratégie des « nouvelles extrêmesdroites » contemporaines est dif-férente, mais non moins périlleuse : ils’agit de développer leur influence aupoint d’amener les droites tradition-nelles à gouverner avec elles. Cequ’elles ont déjà réussi pour un tempsen Autriche, en Italie et en Slovaquieet que Marine Le Pen rêve de faire àson tour avec tout ou partie del’UMP…Mais oui, s’ il s’agit de comparer lesingrédients du « cocktail » que pro-posent ces forces, à sept décennies dedistance. N’oublions pas que Musso-lini venait du Parti socialiste italien,que le parti d’Adolf Hitler s’appelait« national-socialiste », que Roehm etses SA exigeaient même une « se-conde révolution » jusqu’à la Nuit deslongs couteaux… Même en France,Jacques Doriot et Marcel Déat, venusrespectivement du Parti communisteet du Parti socialiste, se convertirent àcette doxa avant de finir dans la colla-boration pure et simple avec l’Occu-

pant. Bref, les « nouvelles extrêdroites » n’ont rien inventé :mixture de soi-disant socialismenationalisme et de racisme – lessulmans remplaçant les Juifs –qui tenir…

PNM : Et quelles leçons en tirez-quant au combat contre ces forces

Dominique Vidal : Il serait biententieux de ma part de doquelque leçon que ce soit à qui qusoit. De mes analyses découle suune interrogation : la bataille suseul terrain moral – symbolisée pfameuse petite main « Touche pmon pote » – est-elle suffisantene le crois pas. Pour stopper lasistible ascension du FN et de« frères » européens, il faut répoaux questions que se pose leurtorat. Je crains que la déceptionperceptible – et légitime – à l’édu nouveau président et de sonvernement n’alimente un nouvesor du vote FN. Seul le déveloment d’un véritable rassemblememême d’imposer une alternativgauche me semble de nature à emcher un nouveau et fatal basculemde l’électorat populaire vers lePen – et cela vaut pourl’Europe. ■

* D. Vidal, Le Ventre est enfécond. Les nouvelles extrdroites européennes, Éd. LiberParis, 2012, 7 €

** Voir le dossier « Les extrêdroites à l’offensive » du Mondplomatique (janvier 2011) et «rêmes droites européennes, stratéet identités », dans Nouveauxteurs, nouvelle donne. L’Étatmonde 2012 (La Découverte, P2012, 17,30 €)

gardez-vous à droitCertes, l’extrême droite est entret

par une droite qui la crée parfo

Contre la

l’utilise comme faire-valoir mais ellevise pas moins toujours le pouvoirconquiert parfois. C’est du passé ?non pas ! Voyez le coup d’État menParaguay par les nostalgiques de Strner avec à leur tête un Brésilien fortl’industrie agro-alimentaire brésiliennne s’embarrasse pas de frontières.Revenons en Europe. En Lettonie,un monument qui était érigé, le 17tembre, à la gloire des “héros lettons”Waffen SS. Merci à l’Association lecontre le nazisme qui a réclamé la destion du monument, qualifiant d’inadsible le détournement de fonds municipour la glorification des nazis. Mercdéportés-résistants lettons qui ont proMerci à la FNDIRP qui a réagi. La Lnie avait, il est vrai, pris du retard parport notamment à l'Ukraine etRoumanie qui ont déjà élevé au ranhéros national, respectivement le pomiste Petlioura, honoré par la « rétion » orange, et le fasciste IonAntoneEn France, Mme Marie-Claude Bommaire de Bollène, ancienne personnaliFront National, épouse du député-md’Orange (Ligue du Sud) avait bien inque le Chant des partisans soit jouéjuin pour commémorer l’appel de Chde Gaulle. D’anciens résistants ou dépou les deux ont bravé l’interdit pourchanter quand même. « Des subvcommunistes ». Rappelez-vous les par« Ouvriers, paysans, liberté » : troisqui font peur ! Enfin, les Jeunessestionalistes, bravant l’ interdiction rmée par le MRAP et le NPA et décpar la Préfecture de Police, ont mfesté le samedi 29 septembre suparvis de Notre-Dame, brandissanbanderoles sur lesquelles on polire "Contre les zones de non droitracisme anti-blanc : Maîtres chez noLa police a procédé à 57 interpellaet placé 4 personnes en garde vue.En France toujours, la présidente du FNational a publiquement déclaré qu’elvoulait voir dans la rue ni djellaba nipa, soutenant ainsi la thèse des extrdroites et droites moins extrêmes qutendent ramener notre très démocraUnion européenne aux valeurs dchrétienté. Certes, Marine Le Pen amachine arrière : « Nos amis les juifs (accepteront bien ce petit sacrifice ». Obien contents qu’elle considère lescomme des amis. Elle n’est pas la nôtr

Nicole Mokobo

5PNM n° 299 – Octobre 2012

LeBlasphème

Le blasphème n'est autre que lacritique plus ou moins vigou-

reuse d'un dogme religieux. Sonexercice ressort de plein droit à la li-berté de pensée et de critique. Pour-quoi serait-il licite de critiquer untexte, une œuvre d'art, une concep-tion philosophique, voire l'expres-sion d'une opinion politique etobligatoire de se taire devant unereligion ?A la suite de la diffusion d'un filmordurier et imbécile, les tenants dufondamentalisme islamiste ont ré-clamé l'interdiction légale dublasphème dans les pays démocra-tiques. Une telle mesure serait atten-tatoire à la liberté d'expression et auprincipe de laïcité, ossature de notreRépublique.Le blasphème, pour garder sa valeurde droit démocratique, se doit derester digne. Le vrai blasphème n'estni injurieux ni provocateur.En 1905 mon père, un gamin de 13ans puissamment anticlérical, pissaitdans les bénitiers de l' église de sonquartier dans une petite ville de Sei-ne-et-Oise. Il avait raison deblasphémer, mais il avait tort dechoisir cette méthode.En 1938, suivant des coursd'instruction religieuse dans une sy-nagogue de Neuilly, je lisais ostensi-blement des revues pornographiqueset entonnais des chansons de CharlesTrénet pendant les offices. L'inten-tion blasphématoire y était, certes,mais mon approche idéologiques'avéra inappropriée.Maintenant, je blasphème et j 'en suisfier, mais j 'évite de choquer moninterlocuteur et je tente de donnerune vraie cohérence à un sentimentantireligieux profond. ■

Jacques Franck18 septembre 2012

Billet d'humeur

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Son engagement révolutionnaire, dès1905 – année où il rencontre Nikolaï

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Ilya EhrenbourgI . Juif, soviétique et européen

parBernard Frederick

Ilya Ehrenbourg aida Picasso à organiser sapremière exposition en Union Soviétique en1956. Ici, le 29 août 1948, le peintre dédicaçait ceportrait à Ilya : “Pour toi, mon ami”.

Littérature

ro ques

Dtassaient les livreshormis le russe bien sûr,

minaient le français et l’allemandrencontrait ici et là, mêlées avecphotos souvent inattendues,toiles de dimensions différetoutes signées de grands maîtrFalk, Altman, Chagall, Léger, Piso, Matisse, Modigliani…Irina avait reconstitué dans sonlogement, pas très loin de la Legradski Prospekt, le bureau-bibthèque de son père, Ilya EhrenboAutour d’un verre de thé, ellequait ses souvenirs, nous mondes portraits, nous contait l’hisde chaque tableau, ou, plus exament, la façon dont il avait atterrLa vie d’Ilya défilait devant ncomme un long fil d’or et dedont on eût cru que sa fille dérola pelote entre ses longues mainsL’appartement d’Irina en portaimoignage et nous transportaitle Paris des premières annéesXXe siècle ; ou dans celui desparadoxales années trente ; oucore dans le Moscou bouillondes années vingt ; ou à Magngorsk, « chantier géant » dontpère fit la chronique à l’époquepremier plan quinquennal ; maussi à Madrid l’ insurgée, larieuse, la blessée…

Ehrenbourg avait longtemps vécFrance. À deux reprises. D’adans les années qui précédèrenPremière Guerre mondiale, e1908 et 1917 ; puis entre 1921940, moins les années où il duréfugier à Berlin, la France l’aexpulsé pour « propagande bolvique ». Durant ces longs séjours’était lié à de très nombreux artappartenant aux avant-gardes rufrançaise et allemande. Aux peindu Montparnasse, où il coulaitjours tumultueux ; aux écrivainpoètes, d’Aragon à Malraux ; àresponsables politiques aussi,tamment des dirigeants cmunistes.

Ilya (Eliyahu) Grigorievitch étaile 27 janvier 1 891 à Kiev. Dans cUkraine juive où s’animaient encalors, les personnages pittoresde Cholem Aleichem. Pourtantcomme il l’écrit, sa mère « n'oubjamais ni le jour du Jugementnier au ciel, ni les pogroms suterre », son père, directeur dbrasserie, « appartenait à lamière génération des Juifs russesont tenté de quitter le ghetto ».Le jeune Ehrenbourg chercheravite à trouver un sens à sa vie enminant ses sources : la judaïté etpatriotisme russe, avant d’en ccher en quelque sorte la syntdans un européanisme aux dimsions du monde.

À suivre dans le p

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Boukharine avec lequel il resteralié – confirmé, après quelques hési-tations, après 1917, devait sansdoute l’y aider. Encore qu’il ne futjamais évident pour lui d’échapperaux antisémitismes ambiants.Tout jeune, il connut, en effet, l’hu-miliation du numerus clausus qui ré-glementait, à l’époque tsariste,l'admission à l'école. Il eut le droitcomme beaucoup d’autres aux« gentillesses »: « petit youpin ! ».« J'entendais le mot "juif" à ma fa-çon, écrira-t-il dans ses mémoires,j'appartenais à ceux qu'il est coutu-mier d'humilier. Cela me semblaitinjuste, mais normal ».Cette humiliation, si tôt ressentie, onla retrouve dans le poème « Aupeuple juif » (Evreïskomou narodou) ,écrit à Paris en 1914 et publié dansle recueil « Je vis » (Ya jivou) :

« Juif, tu es un esclavede tous les peuples,

Tu es pariaparmi toutes les nations! »

Dans son autobiographie de 1935,« Livre pour les adultes » (Kniga dliavzroslykh) , il fait des vexations qu’ilconnaît en tant que Juif, l’un des fon-dements de son patriotisme : « Jeparlais littérature avec un camarade.Il me dit : " Tu ne peux pas com-prendre, tu es un Juif ". Il m'étaitinterdit d'aimer la Russie et c'estpour cela, peut-être, que j'ai vécu cetamour avec d'autant plus de force ».Il s’en explique, plus tard, alors qu’ilséjourne à Berlin, dans une lettre àMaxime Gorki : « On me dit ici :" Un Juif ne peut pas être unécrivain russe ". [. . . 1 Voilà pour-quoi : parce que je ne veux pasécrire de la même façon que les neufdixièmes des écrivains russes. Je neveux pas de la juteuse langue pro-vinciale, des détails du quotidien,des petits jeux de mots, si amusantset bariolés soient-ils. […] On necesse de me répéter que je ne suispas un Russe ; que si j'aime le sujet,c'est parce que je ne suis pas unRusse ».

Quelques années plus tard, de retourà Paris, Ilya Grigorievitch s’amuse àfaire paraître un petit livre dans unstyle qui rappelle celui des écrivainsd’expression yiddish Cholem Alei-chem ou I.L. Peretz. « La vie tumul-tueuse de Lazik Roitschwants »(Bournaya jizn Lazika Roïtchvaniet-sa) – qui ne sera jamais publiée enURSS – décrit de façon humo-ristique et caustique la vie d’unschnayder* de Gomel aux prisesavec les autorités et tout un tas degens à l’époque de la NEP. Candidatau Komsomol, gardien d'un club defonctionnaires soviétiques, respon-sable d'un élevage de lapins, critique

verse le monde jusqu’en Palestinil meurt. Ce dialogue avec ungistrat donne tout le sel dehistoire :- Votre nom ? Dans les formulclassiques c’est : « Nom, année,Année de naissance? Salarié ?Maintenant expliquez-moi : quivous vraiment ?- Moi ? La superstructure.- Comment ?- Simplement. Si vous êtes la bmoi, je suis la superstructurevous parle en marxiste éprouvé.Kaganovitch, l’un des principaurigeants soviétiques, trouvera cezik « antisémite » ; d’autres accront Ehrenbourg de trop faireJuifs un peuple élu. Ehrenbourggera son livre « prématuré »,qu’en 1967, l’année de sa mort.Pire que l’humiliation, la destrule rattrapera au moment de laconde Guerre mondiale et dansmédiat après guerre.Journaliste** aux Izvestia, le qdien du gouvernement, après acouvert la guerre civile en Espail se porte aux avant-postes dèscomme correspondant de guerrecôtoie son ami Vassili GrossL’un et l’autre très populairesles soldats, décident de rassemdes documents et témoignagesles massacres perpétrés par les Amands parmi les populations jud’Union soviétique. Quatre ansrant, ils recueillent les témoigndes survivants qui livrent un rapunique sur ce que l’on appellejourd’hui la Shoah par balles. Cportage sera déposé au procèNuremberg en 1945-46.Le Comité juif antifasciste des ilectuels juifs d’URSS décida deblier ce document essentiel soutitre de « Livre noir ». Mais1948, le Comité juif antifascistdissous sur ordre de Staline.violente campagne commence s« cosmopolitisme » supposéJuifs soviétiques. Le « Livre none sera ni achevé ni publié. Lapart des amis d’Ehrenbourg seassassinés, comme Mikhoels, PMarkich, Bergelson …Seul Ilyagorievitch est resté vivant. Pquoi ? On dit qu’il étaitpopulaire dans l’armée pour qpuisse y toucher. On dit aussifaut à la Terreur un otage…« La littérature ne modifie pas l'oétabli, mais les hommes quiblissent cet ordre », écrivait Ilyarenbourg. La force de sa plumtravers toutes les épreuves, fut deparer le « dégel » dont il forgeamême l’expression. ■■■* Schnayder [yiddish] : Tailleur** NDLR Il fut aussi chroniqueur régul

la Naïe Presse.

chain numéro de la PNM : Ilya Ehrenburg II. Le plus Français des Soviéti

6 PNM n° 299 – Octobre 2012

Ces émissionstracent un par-

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Cycle Anna Seghers - Uneécriture en résistance et deslégendes en contrebande

ruit d'un travail de deux ansmé-misoanc

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Résister sous l’Occupation

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Cycle"Mémoire de cinéma"*

animé et présenté par Laura Laufer,un mardi par mois

Une place achetée - une placeofferte Venez à deux !

Séance suivie de débat

16 octobre à 20h30LE CHEIK BLANC de Federico FelliniavecAlberto Sordi et Gulietta Masina.

Information au 01 40 83 19 73www.cac-le-rex.fr

* Cinéma municipal LE REX. 364 avenuede la Division-Leclerc. 92290 Châtenay-Malabry

Ce que ne pas oublier veut dire

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Mémoire

Fd'Hélène Roussel avec la codienne Ariane Ascaride, quatre ésions sur Anna Seghersprogrammées en soirée sur Fr

Culture, les quatre premiers mercrd'octobre, de 23 h. à minuit, soit l10, 17 et 24 octobre.

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Un monsieur entre dans unde thé et commande un gâ

Quand on le lui sert, il se raviprie qu’on le lui échange contreliqueur. Il boit la liqueur eprépare à sortir sans payer…

Le patron l’arrête :

• Que voulez-vous, demandclient ?

• Vous n’avez pas encore payliqueur.

• Comment ! je n’ai pas payévous ai pourtant donné le gcontre la liqueur.

• Mais vous n’avez pas paygâteau !

• Oui, mais le gâteau je ne l’amangé.

cours à plusieursvoix à traversson oeuvre, avecau passage, deuxnouvelles inédites jusqu'alorsfrançais. ■

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Libération-Nord (1940-1944)

Jusqu'au 27 janvier 2013, l'exposition Musée du Général Le-

tsla-

présente la vie quotidienne d’un desprincipaux mouvements de Résistance,créé fin 1940. Par le biais de photos,interviews et archives audiovisuelles, levisiteur découvre aussi les difficultés àcommuniquer, à informer sous un ré-gime d’oppression. ■

clerc de Hauteclocque etde la Libération de Paris- Musée Jean Moulin23, Allée de la 2e DB - Jardin Atlan(au dessus de la gare Montparn75015 Paris - Commissariat : ChriLevisse-Touzéhttp://www.paris.fr/loisirs/musees-ex

memorial-leclerc-et-de-la-liberation-de-paris-musee-jean-moulin/p

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par Henri Levart

Un sondage CSA nousindique qu’une majorité de

En ce sens, déplorons une constantemanifeste. A part de timides ré-

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paru dans la Naïe Presse

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Plus de la moitié des moins de trecinq ans ne sait pas ce que représcette tragédie qui aboutit à la détation puis à l’extermination dede 13 000 juifs arrêtés à Paris ppolice française. Soixante-septcent des 15-17 ans, 60% des 1ans, 57% des 25-30 ans disent neen avoir entendu parler. Espéronsles cérémonies commémoratives70e anniversaire permettront d’ymédier quelque peu.Elles ont été nombreuses. La ttionnelle, évidemment, à proxide l’emplacement du Vel’ d’Hivtiment aujourd’hui disparu.Et l’ inauguration le 21 septembrMémorial du camp des Milles,d’Aix-en-Provence.Ce camp, placé durant l’occupasous la seule autorité du régimeminel de Vichy est une anciennelerie utilisée entre 1939 et 1d’abord pour les étrangers indrables puis pour les résistants auzisme et enfin pour les 2hommes, femmes et enfantsdéportés vers Auschwitz. Dix mpersonnes de 38 nationalités y fuenfermées.Sur les 200 camps qui ont existérant l’occupation, celui des Mest le seul qui soit resté inL’émouvante et éprouvante exption « C’étaient des enfants »,ganisée à l’Hôtel de Ville de Pprésente de multiples témoigndes petites victimes : lettres, desphotos, jouets, peluches ; ainsides portraits des personnalité devers horizons ayant participé auxseaux de sauvetage ; l’expositioMémorial de la Shoah « Les enfau cœur du génocide », arme curelle contre la barbarie. Une piècthéâtre sur Anne Frank est enreprésentée au Théâtre parisien drive gauche. L’ inauguration dumorial de la Shoah à Drancy, pdée par Éric et David de Rothscen présence des présidentsConseil régional d’Île-de-Francdu Conseil général de la Seine-SDenis ainsi que du maire de la vLa muflerie n’ayant pas de nom,tons l’absence de référence à OdNilès, internée à Châteaubriant,déportée résistante comme le futmari, Maurice Nilès, ancien mqui fit tant pour honorer la mémde la déportation juive.

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férences à l’action des organisatqui donnèrent naissance à l’Usilence total sur celle des cmunistes juifs prévenant par tqu’une rafle d’envergure allaiproduire et qui par la suite,nombre d’entre eux, allièrent laclandestine à l’assistance auxsécutés. Silence total aussi sur dmirables femmes comme SoSchwarz et Anna Wilner, sur lesmarches courageuses de Charlesderman auprès de prcatholiques. Le dévouement ecompétence de notre anciensident furent tels que d’importaresponsabilités lui furent confiél’OSE même. Un sort identiqueréservé à la famille protestantene ménagea pas ses efforts à touniveaux. Par contre, l’UGIF qucréée par les autorités vichyssoet qui porte une lourde responsabdans l’ irresponsabilité de la protion des enfants est outrageusemlouangée.Ces griefs ne relèvent pas d’unemarche politicienne. Devoir etvail de mémoire allant de paivérité historique s’avère plusjamais nécessaire : non pas l’utition mémorielle des heures somà des fins hégémoniques. Le prinest valable pour traiter de lasistance nationale.Passons sur la polémique survaprès les propos du président dRépublique sur les responsabilitéla France et non de l’État franRéjouissons-nous du constat econfirmé : des milliers de jadultes et enfants, ont été sagrâce à la solidarité du peuple fçais.Acte en est heureusement dodans l’exposition de la Ville de PUne lectrice du journal La Crosymbolise en ces termes : « Qsauvé Adrien Lévy quand il codans les rues de Paris après asauté du camion bâché alorsavait été pris dans une rafle ?prêtre de l’Église où il entra, épeet qui lui fit un certificat de baptêLa jeune protestante – agent de lia– qui le fit passer dans la clandestet allait devenir sa femme ? Ocommuniste athée qui lui procurfaux papiers ?… Le 22 juillet, jnée des justes ; merci à tous ceuxprennent des risques pour aiderprochain ; ils sont plus nombqu’on ne le pense mais ils nepas de bruit. » ■

7PNM n° 299 – Octobre 2012

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On louera, ici, autant l’excellence dela direction des acteurs que de la

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De la Peur rouge à la Liste noire

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Photo d'une pièce de FriedrichWolf, ProfessorMamlock (1933), montée par leFederalTheater Project.L'une des premières oeuvres relatant l'antisémitisme nazi. © FTP Librairie du Congrès

Hallie Flanagan, antifasciste, directricedu Federal Theater Project, sera, dès1938, convoquée pour “activites sub-versives”. © FTP Librairie du Congrès

Culture

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des acteurs noirs dFederal TheatreNegro Unit

©FTPLibrairie duCongr

Affiche du spectacle de chansons yiddish, Vek oyfoun zing de Clifford Odets. Victime du maccar-thysme, Odets craquera puis figurera parmi lesdélateurs. © FTP Librairie du Congrès

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* Jusqu'au 28 janvier 2013, les Galeries nationales du Grand Palais consacrent à

* Fipresci Fédération Internationale de l

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sleeisetctr-re.■)

ADespués de Lucia de MiFranco a remporté le prix « Untain Regard » du Jury officiel, aque le jury Fipresci* auquel j ’aptenais lui a préféré Beast of thethern wild de Benh Zeitlin.Le réalisateur mexicain Michel Fraime les thématiques coups-de-poAinsi pouvait-on trouver cellesviol, de l’ inceste et de la pornophie dans son premier film DanAna, dont le récit s’ inspiraitauthentique double kidnappingfrère et de sa sœur.Cette fois, il nous montre le calvd’une jeune collégienne Alejadevenant peu à peu le souffre-leur de ses camarades de clparce qu’elle a eu une relasexuelle filmée sur téléphonetable avec un collégien.Alejandra, orpheline pourtantliée à son père, ne pourra lui conmot de la barbarie qu’elle enduse condamne à descendre dans llence et l’ isolement, cruelle etverse pente aux supplices.

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pépinière de talents – à commepar la très remarquable Tessaqui incarnent ces personnagesjeunes. Si la vitalité des acteursvient à maintenir une certaine insité, le scénario apparaît souprévisible dans l’enchaînementsituations, ce jusqu’au final,éculé, et dont la résolution se ladeviner.Le film montre qu’il existe dansociété mexicaine un grand degrviolence laquelle touche y comune jeunesse issue de milieux atels que ceux où vivent les protnistes du film. Il est fort à parierDespués de Lucia plaira auxmilles et au corps enseignant,quels voudront le montrerpermettre de débattre sur la violdans la jeunesse et à l’école. ■

travail de l’HUAC est censé viser lesactivités des nazis ou du Ku Klux Klan,

e la première Red Scare (Peurrouge) de 1917-1920 au Patriot

I. 1917-1938De la première peur rougeà la création de l’ H.U.A.C.

parLaura Lau

D Act d'octobre 2001) votélendemain des attentats du 11-Septeml’action sécuritaire a guidé la politiquÉtats-Unis avec pour principalconducteur la lutte anticommuniste.Après la Révolution d’Octobre en 1le Comité judiciaire du Sénat des ÉUnis crée l’Overman Committee, cmission d’enquête sur le communconstituée en sous-comité du SénatÉtats-Unis, dont le but est de combatpropagation du communisme.C’est entre 1919 et 1920, qu’AlexaMitchell Palmer, procureur généralÉtats-Unis craignant l’extension dRévolution russe aux USA,tente d’imposer cette PeurRouge. Dans un climat dexénophobie entretenu par lesresponsables politiques etrelayé par la presse, il dirigeles Palmer raids au coursdesquels il arrête, déporte,expulse les citoyens étran-gers, les militants et lesdirigeants de la gauche,toutes tendances confondues(anarchiste, socialiste etcommuniste). En 1920, sonaction perd toutefois ducrédit auprès des notables etdes institutions politiquesquand il annonce l’immi-nence de la révolution.Vingt ans après la création del’Overman Comittee, laCommission de la Chambresur les activités antiaméricaines (HUreprend le flambeau de la luttecommuniste, dès 1938, alors que, petionnant les méthodes de surveillinaugurées par l’Okhrana, John EHoover, au F.B.I depuis 1924, fichsurveille déjà des milliers de citoordinaires et d’activistes politiques.Dans les années précédant la SecGuerre mondiale et durant celle-c

Affichde la JDerrièrtionnelcommu

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mais la question de l’attitude qual’URSS et au communisme ressurgitles débats qui opposent isolationnistinterventionnistes sur la politique àdevant le nazisme. Ce dernier annisme laissera des traces durables eenjeux ressurgiront dans la confrontidéologique durant le maccarthysmeGuerre froide.En vérité, la Commission s’intéressepeu au KKK. Concentrant son enqsur une éventuelle infiltration de l’Anistration Roosevelt par lecommuniste américain et sur l'infludu communisme dans la so

américaine, la Commisurveille dès 1939, l’rican Youth Congressl'affiche ci-contre], orsation affiliée auKominMais la première deinvestigations a eu lie1938, au sein du FeTheater Project où tralent entre autres, metteuscène, dramaturges,positeurs, et comédieOrson Welles, Marc Bstein, Howard da Silva,Houseman, Martin Ritt,Kazan, Paul RobLeonard Bernstein, AMiller, Clifford OJoseph Losey.Ces noms-là, nousretrouverons tous, jouarôle de victimes ou

délateurs, sous le maccarthysme,déjà Hallie Flanagan, directricfondatrice du Federal Theater Pr(FTP), soupçonnée d’activités subsives dès mai 1938, doit comparpour être interrogée par la CommisNous sommes en décembre 1938.

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Macbeth, fut mpar Orson Weavec exclusivem

e l'organisationesse américaine.e nom organisa-sont les Jeunessestes américaines.airie du Congrès

- Colombe Schneck, La réparation, Éd. Grasset et Fasquelle, 224 p., 17 €

SEPTEMBRE- Joseph Stiglitz, Le prix de l'inégalité, Éd. Les liens qui libèrent, 510 p, 25 €(lire fiche de lecture en page 3)

1 €

9 €

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- Beatrice Courraud, Où êtes-vous Edward Hopper ?*, Éd. Les Cygnes, 58 p, 1- Yves Belaubre, La Protestation, Mgr. Saliège face à Vichy, 23 août 1942,Éd. Nicolas Eybalin, 250 p, 1 6 €

- Christian Langeois, Henri Krasucki : 1924-2003, 372 p. , Éd. Le Cherche Midi, 1

ce peintre américain la première grande rétrospective montée à Paris. Information : 01 44 13

8 PNM n° 299 – Octobre 2012

Le Ghetto de BudapestparG.G.Lemaire

Istanbul et à Sofia. Mais ils sont bientraités. La communauté de Ofen

Quand l’Empire austro-hongroiss’effondre en 1918 et que la Hongrie

Adolf Eichmann s’ installe à l’hôtelMajestic pour superviser les opéra-

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Cycle Villes

Budapest est une des rares ctales d’Europe centraleorientale à ne pas avoir e

ghetto au sens strict.

Les Juifs ont pourtant dû être présel’époque de la colonisation romToutefois, la langue hongroise utilismot slave pour les désigner : ‛zsdonc remontant au IXe siècle de nère, au plus tôt. Une trace écrite dde 960 nous est parvenue : un mcin juif de Cordoue écrit au roiKhazars, Joseph, pour demanderinformations sur la vie et l’orgation sociale de ses sujets. On appaussi que pour des raisons écmiques et commerciales, les Juifs’éternisent pas en Slavonie et voPrague. Près de cent ans passent aque nous apprenions autre chosesynode réuni par saint Ladislas (11095) interdit que les juifs époudes chrétiennes. Son successeur,loman, interdit que les Juifs aientserviteurs chrétiens. LorsqueCroisés sont venus en Hongrien’ont pas été bien accueillis. Ilsont alors vengés sur les JuifsXIIIe siècle, en particulier sous lAndré II, des Juifs occupentcharges telles que chambellan oucepteur des impôts. Les noblesdemandé alors au roi de rédige"Bulle d’or" afin qu’ils n’occuplus ces hautes positions et qpuisse les reconnaître par une pièctissu rouge. Le pape Honoré III acommunié ce roi parce qu’il n’pas respecté la "Bulle d’or".En 1240, fin du cinquième milléndu calendrier juif, les Juifs attendle Messie. A la place de la bataillGog et Magog arrivèrent les Monun an plus tard !Le sort des Juifs paraît s’amélavec le roi Béla IV (1235-1270)leur octroie un privilège, qui va djusqu’en 1526. La peste noire de 1entraîne, comme partout ailleurEurope centrale, des persécuterribles. Les Juifs sont expulsésvement du royaume. Ils le sonnouveau par Louis le Grand d’A(1342-1 382) qui a tenté en vain dconvertir au catholicisme. Les crces dues aux Juifs pouvaient êtrenulées d’un trait de plume (briefe). Les Juifs se sont alors réfuen Moldavie. Sigismond de Luxbourg rétablit les privilèges dopar Béla IV tout comme ses sucseurs. Mais à la mort du roi MaCorvin en 1490, leurs biens onconfisqués, ils ont été persécutésexpulsés. On a commencé à brûleJuifs sous Ladislas II en 1494. Calors que réfugiés auprès de l’emreur allemand Maximilien, celleur accorde des droits égaux àdes chrétiens en Hongrie.La victoire de Mohàcs en 1526 étla domination ottomane sur la Honpendant cent cinquante ans. Lessont souvent emmenés et dispedans tout l’Empire, mais surto

(Buda), qui compte mille individus,est alors florissante.Après le départ des Turcs, tout a chan-gé : le roi Maximilien II (1 563-1 576)fait chasser les Juifs de Presbourg(Bratislava) en 1572. La Diète de1630, puis celle de 1648, abolirenttous leurs droits. Quand la Hongrietombe aux mains des Habsbourg, lesJuifs sont réduits en esclavage oumême massacrés à Buda en 1686.Quatre ans plus tard, ils sont chassésd’Autriche. La révolte des Kuruc sousFrançois II Rákóczi n’a fait qu’empi-rer leur situation.La paix revenue, ils sont une nouvellefois expulsés de la Hongrie en 1712.Charles III (1 711 -1740) en a exigé unrecensement et a décidé de limiter leurnombre. Marie-Thérèse leur infligeaun nouvel impôt – qui n’a cesséd’augmenter au fil des ans –, limitaleurs déplacements, leur interdit desrégions de l’Empire.Sous Joseph II (1 780-1790) fut pro-mulgué le Systematica gentis Judai-cae regulatio qui abolit tous lesdécrets précédents. Les juifs ont ledroit de s’ installer dans n’importequelle ville, mais leurs documents of-ficiels doivent dès lors être écrits enallemand, en hongrois et en latin. Toutce qui est en hébreu ou en yiddish estillégal. Des écoles élémentaires juivessont créées. Les jeunes juifs peuvententrer dans les académies et les uni-versités sauf celle de théologie. L’arcde leurs activités professionnelles estélargi. En 1783, ils ont envoyé unepétition à l’empereur pour lui ex-primer leur gratitude. À la mort de cedernier, leurs conditions s’envenimentde nouveau : ils sont chassés de Pestet il leur est interdit de prêter de l’ar-gent. Mais ils ont protesté et obtenugain de cause : Leopold II (1 790-1792) a accepté de les rétablir dansleurs droits. Une loi baptisée De Ju-daeis est promulguée par la Diète. Ilsdoivent néanmoins se conformer àcertains principes : ils ne seront égauxque s’ ils parlent eux aussi le hongrois(1 839). On a même parlé d’émancipa-tion des Juifs dans la presse en 1840.Des incidents graves ont lieu pendantet après la Révolution de 1848 : descommunautés sont chassées de cer-taines villes. Malgré tous ces remous,la Révolution leur donne de nouveauxdroits, comme celui d’entrer dans lagarde royale. Des Juifs participent à laguerre contre les Croates. L’empereurFrançois-Joseph leur octroie des fondspour une école nationale en 1850.Mais aucun droit ne leur est accordésur le plan religieux.Toutefois, la plus grande synagogued’Europe, la synagogue Dohàny, estconstruite entre 1854 et 1 859 parl’architecte Ludwig Förster dans lequartier d’Erzébetvàros. Sa façade estcouverte de briques colorées et de cé-ramique. En 1877, le séminaire dethéologie juive a ouvert ses portes àBudapest.

est en partie amputée de ses terri-toires, la Révolution n’a pas tardé àsuivre le gouvernement de Kàroly : laRépublique des Soviets hongrois estproclamée en 1919 et est dirigée parBéla Kun. Mais l’armée roumaine estentrée à Budapest à la fin de l’annéeaidée par les forces nationalistes.L’amiral Miklós Horthy prend le pou-voir et fait régner la « ter-reur blanche ». Horthy se déclareantisémite, mais n’agit pas avant1938, quand l’alliance avec l’Alle-magne de Hitler se renforce. Ces me-sures se limitent à des numerusclausus (29 mai 1939) et à une défini-tion raciale de la judéité (5 mai1939) : les Juifs n’ont pas le droit detravailler pour l’administration pu-blique et ne peuvent pas diriger unjournal ; des restrictions sont impo-sées dans d’autres métiers. Dans cer-tains cas, ils perdent le droit de vote.Le 8 août 1941 , l’amiral Horthy inter-dit les mariages mixtes. Pourtant au-cune persécution n’a lieu ni aucuneexpropriation n’a été envisagée.

Le ghetto de Budapest

L’invasion de la Pologne a fait affluervingt mille réfugiés juifs en Hongrie.Les Juifs ont été appelés à accomplirun service civil, la Hongrie étantl’alliée de l’Allemagne et participant àl’opération Barberousse. Bon nombred’entre eux meurent sur le front russe.D’autres connaissent des souffrancesterribles dans les mines de cuivre deBor en Serbie. Mais le régent Horthyrefuse de livrer les Juifs hongrois auxAllemands.Tout bascule quand les Allemands en-vahissent la Hongrie le 9 mars 1944,craignant que Horthy négocie unepaix séparée avec les Soviétiques. Ungouvernement aux ordres des nazis estinstallé le 23 mars. Trois cent milleJuifs doivent alors être remis au IIIeReich.

tions. Les Juifs doivent dès lors pl’étoile jaune et être placés danghetto. Le départ de quatre trainschacun quarante-cinq wagons estvu – soit douze mille Juifs pachaque jour pour Auschwitz.Les premiers départs ont lieu en1944. Les SS sont aidés par ladarmerie hongroise (Eichmanmême fut surpris du zèle dehommes) et les Croix fléchées,d’extrême droite favorable auReich. Grâce à une organisationcace, cent neuf trains ont pu parttrente-trois jours. Quelques trainront envoyés ensuite à StrasshofBergen-Belsen.La déportation cesse le 25 aoHorthy démet le gouvernemencollaboration quatre jours plusMalheureusement ce changemenrégime entraîne des massacresTransylvanie roumaine. De plusoctobre, les Croix fléchées s’empadu pouvoir.Deux ghettos sont alors mis en plaBudapest. Le premier se trouvele quartier traditionnellementd’Erzébetvaros. Le second, dit « gto international » est placé souprotection de différentes légaétrangères, à commencer par cellla Suède avec l’action courageusson ambassadeur Raoul Wallenbpuis celles du Portugal, de la Suisdu Vatican. Un Italien, Giorgiolasca, se fait passer pour un reprétant de l’Espagne et mène une acdes plus risquée. Raoul Kastnerjournaliste hongrois, sauve unplus de mille six cents personneles envoyant aux travaux forcéAutriche (le train de Kastner).Les Nyllas (Croix fléchées) exécuentre novembre 1944 et janvier 1environ douze mille Juifs sur les bdu Danube. Les Russes libèrenghetto le 18 janvier 1945. Les Npoursuivent leur travail d’extermtion avec détermination sur l’arive du Danube, à Buda, jusqu’afévrier 1945.Vingt-cinq mille Juifs ont pu survcachés dans des conditions époutables dans le petit ghetto internatigrâce à l’action de diplomates cogeux. Soixante-neuf mille Juifsretrouvés encore vivants dans le gghetto et vingt-cinq mille avtrouvé le moyen de se cacher dacapitale.

La réalité du libéralismeà outrance

Quand je suis allé monter et présel’exposition de Gérard Garousl'Ernst Muzeum de Budapest en 1le hasard a voulu que ma collhongroise soit juive.Elle m’a confié qu’elle avait peupuis la fin du communisme. L’sémitisme avait repris ses droitmanière sournoise mais efficace.Quand je suis revenu un an pluselle avait émigré en Australie. . . ■

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Les deux tours de laGrande Synagogue de Budapest