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9. La globalisation menace l'identité nationale Mondialisation : désigne le développement de liens d’interdépendance entre les hommes, les activités humaines et les systèmes politiques, au niveau planétaire. Identité nationale : sentiment d’appartenance à une communauté nationale, fondé sur le partage de certaines valeurs, de la même langue, même histoire… (+) 1. la mondialisation altère nos identités locales: elle casse la diversité du monde pour l’homogénéiser et en faire un monde « Mac Do ». - si l’échange entre civilisations ou « cultures » peut mener davantage de diversité à l’intérieur du groupe qui adopte des nouvelles pratiques, il conduit aussi du même coup à moins de diversité entre groupes qui s’empruntent mutuellement des pratiques. 2. La culture est en perpétuel mouvement du fait de ces interactions, innovations, hybridations. L’identité individuelle , n’est pas statique. Elle a d’abord un formidable pouvoir d’ absorption -les pâtes, symbole de la culture culinaire italienne sont chinoises ; -le thé, emblème de l’Angleterre de 17h00 n’est pas britannique, ni davantage indien : il est lui aussi d’origine chinoise. 3. La décolonisation ratée de certains pays d'Afrique (comme le Mozambique ou l'Angola par exemple) n'a fait qu'accélérer le processus de décomposition des États jeunes, qui servaient sans bien comprendre les besoins de la Guerre Froide. La notion d'identité nationale a donc été difficilement mise en place dans ces pays, et la communauté internationale, en raison de la conjoncture chancelante, a tendance à leur retirer leur souveraineté, pour prévenir toute volonté dangereuse pour l'équilibre international 4. On perçoit aujourd'hui un malaise grandissant face à la diversité culturelle qui s'installe en Occident. L'immigration massive, dont sont l'objet l'Europe et les pays développés, a pour conséquence un mélange culturel qui entraîne un effacement progressif des identités nationales. -En Occident, cela se concrétise par une ascension de la culture maghrébine. Prenons l'exemple de la France. Tout, dans son patrimoine culturel, indique la présence de racines judéo-chrétiennes dans la construction de son identité nationale. 5. La politique actuelle veut que cette origine ne soit plus mise en avant par rapport aux autres religions. 1

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9. La globalisation menace l'identité nationaleMondialisation : désigne le développement de liens d’interdépendance entre les hommes, les activités humaines et les systèmes politiques, au niveau planétaire.Identité nationale : sentiment d’appartenance à une communauté nationale, fondé sur le partage de certaines valeurs, de la même langue, même histoire…

(+)1. la mondialisation altère nos identités locales: elle casse la diversité du monde pour l’homogénéiser et en faire un monde « Mac Do ».- si l’échange entre civilisations ou « cultures » peut mener davantage de diversité à l’intérieur du groupe qui adopte des nouvelles pratiques, il conduit aussi du même coup à moins de diversité entre groupes qui s’empruntent mutuellement des pratiques.

2. La culture est en perpétuel mouvement du fait de ces interactions, innovations, hybridations. L’identité individuelle, n’est pas statique. Elle a d’abord un formidable pouvoir d’absorption -les pâtes, symbole de la culture culinaire italienne sont chinoises ; -le thé, emblème de l’Angleterre de 17h00 n’est pas britannique, ni davantage indien : il est lui aussi d’origine chinoise.

3. La décolonisation ratée de certains pays d'Afrique (comme le Mozambique ou l'Angola parexemple) n'a fait qu'accélérer le processus de décomposition des États jeunes, qui servaientsans bien comprendre les besoins de la Guerre Froide. La notion d'identité nationale a doncété difficilement mise en place dans ces pays, et la communauté internationale, en raisonde la conjoncture chancelante, a tendance à leur retirer leur souveraineté, pour prévenirtoute volonté dangereuse pour l'équilibre international

4. On perçoit aujourd'hui un malaise grandissant face à la diversité culturelle quis'installe en Occident. L'immigration massive, dont sont l'objet l'Europe et les paysdéveloppés, a pour conséquence un mélange culturel qui entraîne un effacement progressifdes identités nationales. -En Occident, cela se concrétise par une ascension de la culture maghrébine. Prenons l'exemple de la France. Tout, dans son patrimoine culturel, indique la présence de racines judéo-chrétiennes dans la construction de son identité nationale.

5. La politique actuelle veut que cette origine ne soit plus mise en avant par rapport aux autres religions. -Ainsi, dans certaines régions, on ne fait plus de différence entre les fêtes chrétiennes et musulmanes. Si certains présentent cette indifférence religieuse comme le principe de base de toute démocratie, d'autres arrivent à concilier les deux : les États-Unis en sont le meilleur exemple à mon avis.

6. On tombe dans un relativisme culturel complet, qui veut une égalité des valeurs dans toutesles cultures, mises en commun par la mondialisation. Dans une telle hypothèse, lesindividus ne pourraient plus se distinguer les uns des autres par leur histoire ou leursvaleurs, on assisterait à une déformation de la société mondiale, pour en faire une masseinforme et sans personnalité propre.

- C’est le phénomène du communautarisme, ainsi que celui qu’ont tenté des mettre en place les communistes d’URSS à la fin de la Second Guerre Mondiale, sur une échelle beaucoup plus petite.

(-)La mondialisation et l’identité nationale ont donc des objectifs contraires, mais on nepeut pas dire qu’elles soient contradictoires. Elles sont complémentaires, l’une ne pourraitpas aller sans l’autre.

1. abaissement des obstacles étatiques aux échanges volontaires au-delà des frontières nationales, a permis une intégration, une interconnexion plus poussée et plus complexe du système d’échange global-  la diversité pour qui ? Un monde parfaitement morcelé, dans lequel les cultures ne communiquent pas, déploie sans doute une superbe diversité. A ceci près que personne n’en profite, puisque chacun est ignorant des pratiques des autres…La diversité n’y a donc aucune valeur. On pourrait alors arguer que la

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diversité doit être justement préservée pour que quelque spécialiste, intellectuel « observateur », puisse en profiter et en saisir toute la valeur. La mondialisation, certes, génère des tendances à l’homogénéisation mais accroît du même coup la diversité éprouvée, expérimentée par tous les humains qui participent au processus.

2. la mondialisation permet d’abord aux hommes de s’enrichir, d’apprendre les uns des autres, et, élément souvent oublié, de vivre plus facilement ensemble

3. l’échange crée la tolérance, il pacifie les relations entre les hommes, il est la condition du cosmopolitanisme-Relisons Voltaire et -Montesquieu-Comme le notait Démocrite, « pour l'homme sage la Terre est ouverte ; car la terre natale d'une âme bonne est la Terre entière » (vers 420 av. JC).

4.  c’est ici l’individu qui a la faculté de raison pour juger s’il ou elle peut intégrer des éléments culturels venus de l’extérieur de sa culture « prédéfinie » par la collectivité, en fonction de la valeur qu’il ou elle accorde à ces éléments extérieurs-Au nom de ma culture provençale dois-je ignorer le kebab ? Jouer à la pétanque et pas au tennis ? Boire du pastis et pas de la bière ? -Parce que je ne suis pas « occidental », dois-je refuser d’utiliser un téléphone portable ou de porter un jeans ?

5. La civilisation s'est construite sur le commerce et la mondialisation- L'empereur Zhao Gou (1127-1162) de la dynastie Sung du Sud, qui représente sans doute un des sommets de la civilisation humaine, a pu écrire : « Les profits du commerce maritime sont très importants. Avec une gestion correcte, ils peuvent se monter à des millions de pièces. Cela n'est-il pas meilleur que d'imposer un fardeau fiscal au peuple ? »-Voyez cette fameuse pagode de Hang Zou, capitale de la dynastie Sung du Sud, un des empires les plus « mondialisés » à l'époque. Les gens y disent toujours : « les légumes de l'Est, l'eau de l'Ouest, le bois du Sud et le riz du Nord

6. Cela génère un intérêt dans la paix du commerce et rend la guerre moins probable. Rappelons-nous le fameux dicton : « Lorsque les marchandises ne peuvent traverser les frontières, les armées le pourront sûrement ». Le commerce engendre un intérêt pour la paix. -Prenons le cas de l'Islande. C'est un très petit pays de 310.000 personnes parlant une langue très ancienne : l'islandais. Ils ont conservé leur culture unique parce qu'ils sont riches, et parce qu'ils sont « mondialisés ». Ils ont maintenu leur identité culturelle parce qu'ils sont riches. S'ils étaient pauvres, ils ne pourraient pas s'offrir ce luxe. -il ne faut pas « contaminer » ces peuples pauvres, les Africains par exemple. Il faut leur permettre de rester « purs ». Mon opinion est que cela revient à les garder dans un zoo. Un zoo où les riches peuvent aller voir les pauvres dans leur état « naturel ». -Le Cyclope est un sauvage car il vit dans le monde idéal du mouvement anti-mondialisation. Dans ce monde, toutes les productions et toutes les consommations sont locales et ne génèrent en réalité que sauvagerie et barbarie. Ainsi On trouve dans l'odyssée d'Homère le passage où Ulysse et ses hommes accostent sur l'île des Cyclopes. Les marins s'attendent à être reçus sur la plage avec des cadeaux (eau, vin, abri), ce qui était une coutume chez les Grecs. Mais lorsque Ulysse demande au cyclope quel sera son présent de bienvenue, le géant répond : « je vous dévorerai tous ».

7.  Alors que les nationalistes voient l'identité individuelle comme subordonnée à l'identité nationale (l'identité personnelle s'actualise dans l'immersion au sein collectif : vous êtes Français, Italien, Japonais), les libéraux voient l'identité individuelle comme étant l'intersection de différents cercles. On peut être membre d'une église avec une personne, partenaire d'affaire avec une autre, notre meilleur ami va à la mosquée etc.

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- Georg Simmel dans son étude sur l'individuation et les groupes notait que nous avons un ensemble infini de cercles qui nous définissent, qui définissent notre personnalité. La personne libre créée sa propre identité à travers différents cercles.-il faut rendre hommage à Jacques Garello ici présent car son travail permet à chacun d'entre nous de jouir de plus de connexions. C'est cet enrichissement que les anti mondialisation veulent interdire.

8. Aujourd'hui, l'identité nationale est très souvent confondue avec la nationalité ou lacitoyenneté.

9. la mondialisation constitue certainement un défi pour l’État nation(entre autres parce qu’elle érode les souverainetés nationales) mais elle ne conduit pasnécessairement au dépérissement du nationalism- Premièrement, l’expansion des réseauxde communication au-delà des frontières (ces mêmes réseaux qui ont contribué auprocessus de construction nationale durant les deux derniers siècles) ne créera pas une «culture mondiale » mais débouchera sur des cultures nationales « glocalisées ».-Deuxièmement, la diasporisation du monde ne mettra sans doute pas fin au nationalismenon plus. Cet « isme » devant finalement plus au rapport à l’Autre qu’au territoire, il peut très bien, loin de s’éteindre, se réinventer sous la forme de variantes « à distance ». Onserait alors en présence de nationalisme à distance, et cela renforce d’une manière un peuparticulière les identités nationales.

10. Les citoyens qui ne votent pas doivent payer une pénalité(+) 1. Ca multiplie le nombre des electeurs aux scrutins. Australie (depuis1924) : L’article 101 de la loi électorale rend l’inscription sur les listes électorales obligatoire et l’article 245, quant à lui, rend obligatoire la présence à tous les votes (élections nationales, c’est-à-dire l’élection de députés et de sénateurs, et référendums) Si le citoyen ne s’est pas inscrit sur les listes électorales il est passible d’une amende de 28€. Ceux qui n’ont pas voté sans excuse valable devront payer 11€. Par l'application de cette loi, l’Australie a divisé par 5 son taux d’abstention depuis 1923 Bresil (depuis 1932): le vote est obligatoire depuis 1932, de 18 à 70 ans. Les citoyens qui n'ont pas voté aux trois dernières élections doivent payer une amende, sans quoi ils sont empêchés d'assumer une fonction publique et ne peuvent pas se faire délivrer leur passeport. Les fonctionnaires doivent présenter régulièrement leur carte d'électeur pour prouver qu'ils se sont bien présentés aux élections. 2. Pour lutter contre l'abstentionnisme. En Europe, le vote est obligatoire en Grèce, au Luxembourg, au Danemark, au Liechtenstein, à Chypre, ainsi qu'en Belgique. Dans ces pays, ne pas voter est passible de sanctions pécuniaires ou administratives. Belgique ( des1893) : les taux de participation aux élections avoisinnent généralement les 90%, l'abstention est considéré comme une infraction pénalisée par une amende, allant dans un premier temps de 30 à 60 euros, puis jusqu'à 150 euros en cas de récidive. Le rejet du système reste exprimé à l'intérieur du système, ce qui éloigne le risque qu'il chute à force de se déconnecter des citoyens. C'est grâce à cela qu'en dépit de tensions séparatistes très puissantes, la Belgique tient encore debout, et c'est grâce à cela qu'en dépit d'une crise socio-économique colossale doublée d'une banqueroute, la démocratie grecque n'a toujours pas été balayée. 3. La représentation des opinions du peuple dans le système politique devient de plus en plus déconnectée des opinions réelles du peuple Ex : typiquement, les 20% annoncés du FN aux prochaines européennes pour en réalité 8% de l'électorat. Par conséquent, le système se déconnectant de plus en plus des opinions réelles des citoyens, l'issue mécanique, prévisible, c'est la mort de la démocratie représentative 4. Nos ancêtres se sont battus pour le droit de vote ! L'abstention est dangereuse, car elle laisse le pouvoir à ceux qui vont aux urnes de choisir pour vous, abstentionnistes. 5. L’obligation n’est pas forcément contraire à la liberté. Depuis les débuts de la troisième République en France, l’école est obligatoire. Est-ce un obstacle à la liberté ? Non. Au contraire. Cette obligation permet de former les enfants, et d’en faire des citoyens responsables. Si l’école républicaine, qui constitue la formation du citoyen, est obligatoire, pourquoi le vote républicain, qui constitue l’expression du

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citoyen, ne pourrait-il lui aussi être obligatoire ? Bref, le vote obligatoire, c’est comme l’école obligatoire, c’est la République. 6. Le CRAN a réalisé un sondage récemment avec TNS Sofres. La question posée était la suivante : « Pour lutter contre l’abstention aux élections, certains proposent de rendre le vote obligatoire en France. Vous-même, quelle est votre position par rapport à une telle mesure ? » Il apparaît que 57% des Français sont plutôt ou tout à fait favorables à cette mesure, autant à droite qu’à gauche. C’est le premier sondage en France sur le sujet. Le résultat est tout à fait encourageant.(-) 1. Luxemburg : Les électeurs de plus de 75 ans (Art. 89 paragraphe 2) sont excusés de droit s'ils ne se déplacent pas jusqu'au bureau de vote et peuvent voter par correspondance sans justification. Les personnes séjournant a l’étranger ou absentes pour raisons professionnelles sont aussi excusées. 2. Une obligation civique et éthique, mais aucune sanction ne devrais estre appliquée en cas de non-vote. Italie : Le vote n'est plus obligatoire depuis 1993. Auparavant, ce manquement l'inscrivait d'office sur un registre pendant cinq ans, pouvant causer des difficultés dans la recherche d'emploi dans l'administration publique. 3. Diminuer le peril de la refaite de toute élection qui dépasse 50% de vote blanc Les électeurs qui ne sont pas intéressés par l'élection remmettent un bulletin blanc (ou nul, s'ils ont écrit quelques chose dessus). Le vote blanc doit être comptabilisé dans les résultats officiels: et ce, sans le retirer du décompte des suffrages exprimés, puisque le vote blanc, c'en est un. D'autre part, dans ce système de vote obligatoire, toute élection atteignant plus de 50% de vote blanc doit être d'office annulée et refaite le mois suivant: et ce, autant de fois que nécessaire, jusqu'à ce que l'offre politique totale finisse par s'adapter aux attentes d'au moins la moitié de l'électorat. 4. L’absence d’intégration « sociale » des électeurs potentiels ou leur faible intégration. Les enquêtes le montrent clairement : ce sont les plus défavorisés qui votent le moins. Ils ne votent pas parce qu’ils pensent que les politiques ne s’intéressent pas à eux ; les politiques s’intéressent peu à eux parce qu’ils savent que les plus défavorisés ne votent pas. Le cercle vicieux, le cycle infernal est enclenché. ils glissent progressivement dans le silence ou la violence, dans l’abstention ou dans le vote Front National. Il faut évidemment exclure les pénalités financières, qui reviendraient à faire payer les plus pauvres -une fois de plus. 5. C’est le déséquilibre entre l’offre et la demande électorales. Si les citoyens ne votent pas, la faute en incombe à l’incompétence d’une grande partie de nos hommes politiques. En politique, comme dans la sphère économique, c’est l’offre qui crée la demande. Culpabiliser les électeurs, faire du moralisme à la petite semaine, invoquer pompeusement les valeurs de la République, ne changera rien à l’affaire. 6. Claude Bartolone (président de l’Assemblée nationale) : La proposition du vote obligatoire témoigne de l’aveuglement d’un certain nombre d’hommes politiques contemporains qui, au lieu d’agir sur les causes, entendent traiter des conséquences d’un problème. 7. Le droit de vote est une liberté, dont on peut user, ou non. Pourquoi transformer la liberté en contrainte ? N’avons-nous pas assez d’obligations tous les jours, sans en rajouter une de plus ?

11. Les études à l'université doivent être obligatoires(+)1. offre le choix de carriere aux etudiantsHistoriquement, il s’agissait autrefois d'abord de former les élites recrutées par les États, les armées et les religions, puis (à partir de la révolution industrielle) par les monde économique et industriel et de la culture ou de l'enseignement. Mais d'autres dimensions, socioculturelles et éthiques ou de développement durable sont apparues à la fin du xxe siècle, ajoutant une dimension de service public visant à permettre aux étudiants, de trouver leur voie ou domaine d'excellence, de se préparer aux métiers futurs tout en faisant progresser le savoir.2. c’est la clef du progress et du developpmeent peronnel , formations d’excellenceCette formation inclut des cours et des stages, et peut également comporter des participations à la recherche scientifique (notamment au niveau du doctorat) et intégrer de la formation continue. La formation tout au long de la vie prend de l'importance.3. developpemenent de la culture generale

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L’universite accepte souvent aussi des « auditeurs libres » qui viennent simplement accroître leur culture générale ou spécialisée.4. former à un métier et trouver un emploi (integration plus efficace au monde economique)L'enseignement supérieur s'intègre parfois aux pôles et clusters développés par les collectivités et/ou le monde de l'économie.5. qualité des enseignants et la recherche Les « échanges interuniversitaires » sont de plus en plus fréquents (via Erasmus notamment, mais aussi via l'internet et les NTIC). Ils sont facilités par une tendance à l'harmonisation des cursus et des diplômes. Ces pratiques existent dans de nombreux pays pour permettre et améliorer des universités et de grandes écoles ouvertes sur le monde et la pluridisciplinarité, l'interdisciplinarité, permettant la culture générale, tout en préparant à la modernisation et aux spécialisations, en utilisant mieux les nouvelles technologies de la communication (université numérique...), le travail collaboratif, en intégrant les principes de la justice sociale, et sans être des « machines de reproduction des élites (...) un enfant scolarisé en primaire dans une banlieue défavorisée n’a pratiquement plus aucune chance d’accéder à une très grande école »6. Pour trouver progressivement sa voie, Parce qu’on aide à y réussir, Parce qu’on vous informe mieux sur l’orientation et les métiers. Ansi les taux d’insertion professionnelle à la sortie progressent : Bon nombre d’étudiants arrivent un peu par hasard à l’université, la plupart finissent par trouver leur voie. Lieu d’apprentissage de l’autonomie, la fac offre l’intérêt de pouvoir prendre le temps de mûrir son projet.Les programmes des 3 ans de la licence sont désormais conçus pour éviter de s’enfermer trop tôt dans une seule discipline. En fac de sciences, par exemple, le premier semestre est commun à plusieurs matières et le choix d’une mention (biologie, géologie…) n’intervient qu’à partir du deuxième ou troisième semestre, afin de permettre aux jeunes de se décider en connaissance de cause. Et pour aider les étudiants en échec à rebondir, les passerelles entre les filières se sont multipliées.7. Parce que ça ne s’apprend qu’en fac.“J’ai toujours eu envie d’étudier le droit : pour moi la fac s’est imposée !” Étudiante, inscrite en master 1 à l’université Montesquieu-Bordeaux 4, Manon n’a jamais hésité quant à son choix d’études. Son rêve : préparer le concours de l’ENM (École nationale de la magistrature). Comme cette étudiante bordelaise, ils sont des milliers à avoir opté pour des études en fac. En droit, mais aussi en médecine et en sciences humaines, c’est globalement à l’université qu’il faut être, et nulle part ailleurs.8. Conditions d’études modernisées.Aujourd’hui, 80 % des campus sont équipés en wi-fi. “On peut se connecter dans les salles de cours et de TP [travaux pratiques], dans les halls et même sur les pelouses”, détaille Marie-Laure Ripoll, vice-présidente en charge de l’enseignement supérieur à la FAGE (Fédération des associations générales étudiantes).Outre l’équipement numérique, les universités ont aussi fait ces dernières années de gros efforts de modernisation de leurs locaux et équipements avec la construction de nouvelles bibliothèques ou d’amphis. Certes, la situation est contrastée d’un établissement à l’autre, de nombreuses facs sont encore vétustes, notamment à Paris, mais une dynamique globale de modernisation est engagée.9. Les responsables des universités, pour leur part, mettent en garde les jeunes contre cette tendance récente à renoncer aux études supérieures. «Les gens parlent du succès de Bill Gates, de Mark Zuckerberg et de Steve Jobs, mais ce sont des anomalies extrêmes, fait valoir le Dr Daniel Hurley, directeur d’analyse politique à l’Association américaine des collèges et universités d’État. À moins d’être immensément brillant, vous avez besoin d’un diplôme pour faire une grande carrière.»10. Daniel Hurley, Association américaine des collèges et universités d’État :Si vous voulez jouir du mode de vie de la classe moyenne, vous devez aller à l’université. Au cours de la dernière récession, ce sont les gens sans diplôme qui ont été le plus touchés. Il n’y a que les gens très brillants ou qui viennent de familles aisées qui réussiront sans être passés par les études supérieures. Il ne faut pas considérer l’université comme une simple formation professionnelle. Notre personnalité croît si on passe par des environnements diversifiés. La réelle menace est l’accès aux cours gratuits en ligne. Si cette tendance persiste, l’université pourrait devenir plus élitiste : on assistera aux cours si on a les moyens de se le payer. Sinon, on s’inscrira à des cours en ligne. (-)Richard Vedder Center for College Affordability and Productivity:Le nombre de personnes possédant une formation universitaire dans des emplois traditionnellement occupés par des gens moins diplômés est saisissant. Un diplômé de Harvard a de grandes chances d’avoir une belle carrière, mais 40 % des étudiants américains n’obtiennent pas de diplôme, et quand ils en

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obtiennent un, ils finissent souvent par occuper des emplois inférieurs à leurs compétences. Encore aujourd’hui, les gens qui ont un diplôme font plus d’argent que ceux qui n’en ont pas, mais l’écart s’amincit. Un trop grand nombre de nos diplômés n’accèdent qu’à des emplois pour lesquels ils sont surqualifiés. Et pendant que les politiciens avancent que tous les employeurs exigent des employés ayant une formation avancée, en réalité, ne n’est pas tout le monde qui est fait pour les longues études.1. Le principe «université = emploi» ne vaut plus. En effet, certains des jeunes les plus brillants boudent les cours pour créer des entreprises. De nos jours, la plupart des jeunes fréquentent l’université, y compris ceux qui ne tenaient pas à y aller et ceux qui ne sont pas faits pour le travail académique. On nous dit qu’avoir un diplôme est essentiel pour survivre dans l’économie actuelle. Mais est-ce vraiment le cas? En Espagne, 53 % des jeunes sont sans emploi, et pourtant un grand nombre d’entre eux possèdent un diplôme universitaire.2. Une nouvelle tendance fait surface : éviter d’aller à l’université. «Nous constatons une croissance folle de l’intérêt qu’on nous porte, dit Dale Stephens, le fondateur de UnCollege, une organisation qui encourage les adolescents à laisser tomber l’éducation supérieure. Cette année, nous avons reçu 200 demandes pour les 10 places disponibles dans notre programme d’année sabbatique. Les universités sont parfaites pour acquérir un certain type de connaissances, mais il y a trop de spécialisations au sein des domaines d’études», poursuit l’homme de 21 ans. «Et l’âge prévu pour entrer à l’université est arbitraire : pourquoi y aller au début de la vingtaine? Pourquoi pas plus tôt, ou même 10 ans plus tard? J’encourage les gens à faire des choix différents.» En fait, les gens qui prennent une année sabbatique, qui font du bénévolat ou qui s’engagent au sein d’organisations humanitaires sont souvent les préférés parmi les gens talentueux qui n’ont pas fréquenté l’université.3. La formation universitaire n’est un garant de notre savoir «L’attestation de compétences qu’offre la formation universitaire est de plus essentielle, mais ce modèle pourrait s’effondrer, note Josh Calder, un homme qui prédit les tendances à venir au cabinet de conseil Foresight Alliance. Dans un monde idéal, la démonstration de nos talents pourrait venir à bout de cette habitude des employeurs de ne se fier qu’à des bouts de papier garants de notre savoir.»4. Le prix eleve des etudes Les droits de scolarité universitaires continuent d’augmenter, le coût d’un diplôme deviendra un autre argument contre l’enseignement supérieur. Aux États-Unis, le coût d’un diplôme universitaire a doublé entre les années 2000 et 2012. Bien que plusieurs payent leurs études en occupant des emplois dans le domaine du service à la clientèle, les deux tiers des étudiants américains demandent maintenant des prêts.5. Manque des habitudes pratiques Malgré toutes leurs qualités, quand ces jeunes travailleurs bien accrédités doivent mettre leurs connaissances au service de leur emploi, ils laissent souvent à désirer, affirment M. Sforza et d’autres dirigeants d’affaires.6. C’est le temps d’explorer Plusieurs jeunes n’ont pas quitté l’école pour devenir entrepreneurs et ne sont pas prêts à mettre une croix définitive sur l’université, mais estiment qu’à leur âge, c’est le temps d’explorer. C’est le cas de Zelia Ziegler Hunts, 18 ans.«Je me suis dit que si je me donnais plus de temps pour explorer mes centres d’intérêt, je pourrais rendre mon expérience universitaire plus précieuse. Je voudrais avoir une idée précise de ma raison d’y être si je décide d’y aller, indique Mme Hunts, qui est présentement une des 10 adolescentes inscrites au programme d’année sabbatique de UnCollege. Je crois que la réputation des études supérieures est surfaite. Beaucoup considèrent l’université comme primordiale pour leur avenir, alors que ce n’est peut-être pas si vrai.»

12. Tous les systèmes éducationnels doivent inclure l'enseignement d'une langue seconde(+)1. les enfants bilingues ont une plus grande habileté à analyser les situations et à interagir avec les autres.Ex : Les adultes qui parlent deux langues depuis l’enfance semblent avoir plus de facilités à faire face aux imprévus que les autres, selon une étude du Journal of Neuroscience qui a mesuré la capacité des participants à effectuer une tâche impliquant leur flexibilité cognitive, tâche dont les bilingues se sont acquitté plus rapidement et en utilisant moins d’énergie.2. Les enfants bilingues apprennent aussi à s’adapter à des environnements et des contextes différents, ce qui augmente leur estime d’eux-mêmes.

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Les enfants bilingues auraient aussi plus de facilité à changer de tâche, selon une étude comportementale : des enfants regardaient en alternance des images d’animaux et des couleurs sur un écran d’ordinateur. Quand on leur demandait d’appuyer sur une touche pour passer de l’un à l’autre, les bilingues étaient plus rapides.3. Parler une, voire plusieurs, langue(s) étrangère(s) est un véritable atout qui permet de voyager sans encombre dans un pays étranger, de communiquer avec des gens qu’on ne comprendrait pas autrement, de se plonger en profondeur dans une culture qui n’est pas la nôtre et, plus prosaïquement, de savoir ce que l’on commande au restaurant!4. Un esprit plus vif en vieillissantMême constat chez les gens qui ont appris une langue étrangère à l’âge adulte, d’après le journal scientifique Annals of Neurology. Des personnes de langue maternelle anglaise ont passé un test d’intelligence à l’âge de onze ans, puis vers l’âge de soixante-dix ans. Celles qui parlaient deux langues ou plus avaient davantage de facultés cognitives – notamment au niveau de l’intelligence générale et de la facilité à lire – que les autres.5. Un regard différent sur les motsLes bilingues enregistreraient certains mots plus rapidement, surtout quand ils ont le même sens dans les deux langues, selon une étude du journal Psychological Science. En étudiant les mouvements oculaires, les chercheurs se sont aperçus que les bilingues passaient moins de temps à regarder les mots identiques dans les deux langues (comme "sport" en anglais et en français), ce qui suppose que leur cerveau a besoin de moins de temps pour les identifier, écrit le magazine Scientific American.6. M oins de chance de souffrir de la maladie d’AlzheimerAlzheimer peut toucher n’importe qui, mais les bilingues développeraient ces troubles quatre ou cinq ans plus tard que les autres, si l’on en croit les résultats présentés à la conférence de l’Association américaine pour le progrès scientifique qui s’est tenue en 2011. L’étude portait sur 450 patients, dont la moitié étaient bilingues depuis leur plus jeune âge.7. De meilleures capacités analytiques à l’écoleLes enfants bilingues semblent plus doués pour les tâches analytiques et créatives, d’après une étude du International Journal of Bilingualism. Elle observait 121 enfants, dont une moitié de bilingues, qui devaient notamment répéter des séries de chiffres, effectuer des calculs mentaux et reproduire à l’identique des constructions de blocs de couleurs, selon HealthDay.8. Penser dans une autre langue pour prendre une meilleure décisionQuand les gens réfléchissent dans une autre langue, ils prennent généralement des décisions plus rationnelles, comme l’a démontré une étude psychologique en 2012. Parce que nous avons tendance à vouloir éviter ce qui peut nous nuire, nous limitons la prise de risques, même quand les circonstances jouent en notre faveur. Mais des chercheurs de l’Université de Chicago se sont aperçus que le fait de réfléchir dans une autre langue créait une distance qui conduisait à des décisions plus mûrement réfléchies et moins dépendantes de nos émotions. "La raison principale à ce phénomène, c’est peut-être qu’une langue étrangère a moins de résonnance affective qu’une langue maternelle", a déclaré le chercheur Sayuri Hayakawa. "Une réaction émotionnelle peut entraîner des décisions fondées davantage sur la peur que sur l’espoir, même quand la probabilité de succès est très élevée."

(-)1. Les apprenants d’une deuxième langue mettent beaucoup de temps à développer la maîtrise orale de leur deuxième langue. Même après cinq à six ans de fréquentation d’une école dans l’environnement de la langue seconde, les enfants peuvent ne pas parler aussi couramment cette langue que leurs pairs unilingues. Les parents et les éducateurs devraient aussi être conscients du fait que durant les premières phases de l’acquisition d’une langue seconde, les enfants qui apprennent deux langues peuvent présenter certains décalages développementaux par rapport à ceux qui n’en parlent qu’une. Cependant, ces décalages sont généralement légers et ne durent pas longtemps. Pour ce qui est de la maîtrise générale du langage, le vocabulaire des enfants bilingues a tendance à être moins développé dans chaque langue que celui des enfants unilingues dans leur langue. Cependant, leur compréhension de la structure linguistique est au moins aussi bonne et souvent meilleure que celle d’enfants unilingues comparables. 2. L’éducation bilingue peut poser des problèmes d’ordre linguistique, social et culturel3. Semilinguisme Le bilinguisme pourrait engendrer est le semilinguisme qui surgit généralement chez les familles défavorisées. Par semilinguisme nous entendons une compétence insuffisante de l’enfant dans

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les deux ou plusieurs langues qu’il utilise ; à comprendre et dans la majorité des cas, ils ne la comprennent pas du tout.4. Deracinement :Isabelle Homberger dans son Travail de maturité 2006 fait remarquer que :« Un autre inconvénient du bilinguisme est la double incompétence linguistique qui ressemble fort au semilinguisme. Mais il y a quand même des différences. On utilise la notion de la double incompétence si les enfants sont exposés aux deux périls de la ségrégation et du déracinement. Ils sont ainsi aussi menacés de devenir doublement marginaux. On peut éviter ce fait. Si un maître par exemple se donne vraiment la peine d’apprendre le français à un enfant migrant, il pourrait avoir du succès et donner l’impression à l’enfant de connaître une langue vraiment bien. Mais ce succès signifie en même temps le déracinement parce qu’ainsi l’enfant perd la langue de ses premières années, la langue de sa mère, la langue de la tendresse. Cela donne de profondes fractures. Alors il faut se poser la question si cette situation est plus enviable que la double incompétence.5. Il est inévitable de passer par des périodes de confusion, où l’enfant mélangera les deux langues, en prenant des mots de chaque langue pour les utiliser dans la même phrase. Cela s’explique par le fait qu’un mot dans une langue n’ait pas forcément une traduction dans l’autre langue et, surtout, parce que deux termes identiques ne traduisent pas forcément le même concept.6. sa nu fie obligator7. a alege limba dorita

13. Les réseaux sociaux réduisent nos compétences socialesDes scientifiques de médias sérieux et des pédagogues responsables, des juges d’adolescents ou des parents éprouvés d’adolescents dépendants d’Internet ont déjà attiré l’attention sur les conséquences indésirables de l’utilisation excessive des médias.(+)1. Spitzer cite au début de son livre le publiciste américain et expert d’Internet Nicolas Carr qui décrit ses expériences négatives avec l’Internet de la façon suivante: «Le réseau semble détruire ma capacité de concentration et de contemplation. Mon esprit attend maintenant d’enregistrer des informations exactement de la manière livrée par le réseau: sous forme d’un courant dans un mouvement rapide de petites particules […]. Mes amis disent la même chose: plus ils utilisent le réseau, plus ils ont de la peine à se concentrer en écrivant des paragraphes plus longs.» D’après Spitzer les médias numériques – ordinateurs, smartphones, consoles de jeux et la télévision – ne changent pas seulement notre vie, mais ils nous enlèvent à nous et à nos enfants «la raison», et font avancer un processus de «régression intellectuelle» (démence).2. Maladie : Il y a cinq ans, des médecins de la Corée du Sud, un État industrialisé, ultramoderne avec probablement la plus haute médiatisation au plan mondial, ont constaté chez de jeunes adultes, non seulement des phénomènes semblables à ceux que décrivent des intellectuels adultes aux USA, mais aussi des dysfonctionnements de la mémoire et de l’attention, de l’indifférence émotionnelle, de l’abrutissement et des problèmes de lecture de textes. Comme les personnes concernées ont déclaré utiliser de façon très intensive l’ordinateur et l’Internet, les médecins ont établi un lien de causalité et ont appelé cette maladie «démence digitale».3. A la question sur les effets à long terme de ce monde digitalisé, presque la moitié de plus de 1000 experts d’Internet lors d’un sondage en ligne à fin octobre 2011, ont donné la réponse pessimiste suivante sur l’avenir d’Internet et ses conséquences quant aux capacités intellectuelles de la génération suivante: «En 2020, les cerveaux des teenagers et des jeunes adultes exerçant le multitasking [exercer plusieurs activités en même temps, R.H.] seront ‹connectés› autrement que les cerveaux des personnes de plus de 35 ans, et cela aura en tout des effets graves et tristes. Ils ne peuvent plus mémoriser, utilisent la majeure partie de leur énergie pour échanger des informations sociales brèves, cela par le divertissement et suite à la distraction d’une vraie occupation profonde avec les êtres humains et les connaissances. Ils n’ont pas la capacité de réflexion fondamentale, et pas non plus celle de nouer des contacts avec une vraie communauté. Ils dépendent surtout de manière malsaine d’Internet et des appareils mobiles, juste pour pouvoir seulement fonctionner. En somme, les changements de comportement et de la pensée conduisent, chez les jeunes gens en général, à des effets négatifs.»4. Le rapport annuel du délégué aux problèmes de toxicomanies du gouvernement fédéral du 22 mai 2012 évoque qu’en Allemagne environ un quart de million des jeunes de 14 à 24 ans sont dépendants d’Internet et 1,4 millions sont des utilisateurs d’Internet problématiques. C’est une multiplication par trois en seulement cinq ans. Ce sont surtout des jeunes hommes au chômage qui sont concernés.

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5. Malgré tout, le commerce de la télévision a trouvé également dans notre pays un nouveau groupe cible: La baby-télévision une «Industrie de 500 millions de dollars». (p. 136) Il n’est donc pas étonnant que, d’après l’actuel Arztreport 2012 [rapport médical] de la caisse maladie allemande «BarmerGEK» avec le centre d’intérêt «Santé enfantine», chez 1,1 millions d’enfants en Allemagne jusqu’à 14 ans – donc presque 10% – des troubles du développement du parler et du langage aient été diagnostiqués. Chez ces enfants, le schéma normal de l’apprentissage de la langue est entravé, et il n’y a explicitement pas d’indication d’un dommage organique grave comme origine de ces troubles observés. Le plus souvent, ce sont des enfants en cinquième et sixième année qui sont concernés: près de 38% des garçons et 30% des filles. 6. La télévision pour bébés entrave non seulement le développement intellectuel et linguistique mais rend aussi obèse, et l’obésité, d’après Spitzer, représente un facteur de risque de santé grave. (p. 154) Les parents ne devraient donc pas se faire refiler des émissions de télévision et des DVD par les sociétés internationales qui, soi-disant, auraient des effets positifs sur leurs bébés. «Le retrait social et des angoisses en sont souvent les effets secondaires» dit Spitzer, «c’est une spirale vers le bas qui se forme et à la fin, on ne trouve pas seulement la dépression et l’isolation sociale, mais aussi beaucoup de maladies corporelles, par exemple du système cardiaque, de l’appareil locomoteur (manque de mouvement, position assise fausse) jusqu’à la démence.»7. Les jeux numériques entravent les performances à l’école, les contacts sociaux et l’attachement aux parents et aux amis En 2004, le criminologue Christian Pfeiffer a également averti de ce danger, deux ans après le massacre à l’école d’Erfurt. Il a parlé de «déchéance médiatique» et il a averti: «Un garçon sur trois risque de tomber dans le piège de la télévision, d’Internet et des jeux vidéo».5 Trois ans plus tard, il a même parlé «d’une génération perdue de jeunes hommes». (p. 188) Les garçons sont plus menacés parce qu’ils jouent plus fréquemment aux jeux de tueurs, cela avec les conséquences connues telles qu’une propension accrue à la violence, une indifférence progressive envers la violence réelle, l’isolement social et le danger de dépendances.6 Le psychologue militaire américain Dave Grossman a désigné ces jeux de tueurs, après le massacre en Norvège, comme des «simulateurs de massacres».7 Le forcené norvégien a, d’après ses propres dires, entraîné ce massacre planifié pendant des années à l’aide de jeux de tueurs.8. Le chercheur sur les effets des médias, Manfred Spitzer, s’occupe dans son livre de 367 pages aussi des effets et effets secondaires des réseaux digitaux sociaux, et il n’en peut dire que des choses désagréables. Les parents et les éducateurs doivent absolument le savoir et y réfléchir. La conclusion de Manfred Spitzer à la fin du chapitre «Réseaux sociaux: Facebook au lieu du face à face» doit être citée pour sa clarté:«Internet est plein de contacts sociaux échoués, qui vont de la prétention d’être quelqu’un d’autre, à la tricherie, à la tromperie et jusqu’à la criminalité grossière. On ment, on exerce du mobbing, on arnaque, on crée une ambiance agressive, on sème la zizanie, on lance des diffamations à tout va. Qui s’étonnera alors que les réseaux sociaux conduisent les jeunes utilisateurs à la solitude et à la dépression?»

(-)Évidemment, l’utilisation des réseaux sociaux englobe plusieurs avantages qui sont largement connus. En effet, c’est facile d’utilisation, peu coûteux, généralement gratuit, ça permet d’échanger rapidement, mais surtout, avec ces technologies, il est maintenant possible de rejoindre des milliers de personnes quasiment instantanément. Par ailleurs, les réseaux sociaux engendraient plusieurs avantages sur la santé émotionnelle des gens :1- Se connecter avec des amis que vous n’avez pas encore rencontrés :Des recherches en psychologie montrent que le fait que les gens puissent discuter rapidement et facilement avec des personnes avec qui ils se sentent connectés mène à une vie saine et heureuse puisque les gens se sentent moins isolés et plus soutenus par ces amis virtuels.2- Améliorer la communication avec votre famille :Il n’est pas toujours évident de rester en contact avec notre famille, soit à cause du travail, la distance, le temps, l’argent, etc. Par contre, avec les réseaux sociaux, il est facile d’échanger quelques petites phrases pour prendre des nouvelles de la famille ou donner de nos nouvelles à ceux-ci.3- Se renouer avec les anciens amis ou membres de la famille :En effet, puisque la majorité des gens a un compte facebook, il est facile de retrouver des anciens amis en faisant une recherche avec leur nom. Il est dit que le fait de communiquer avec votre passé peut être émotionnellement sain.

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4- S’engager dans le réseau d’affaires :Avec les réseaux sociaux, il est possible et facile de rester en contact avec des nouvelles de l’industrie, des collègues, etc. Donc cela vous permet de vous créer un bon réseau professionnel. Alors, si un jour vous avez besoin d’un nouvel emploi, il sera plus facile avec tous ces nouveaux contacts. Cela permet en autres de procurer aux gens un sentiment de sécurité.5- Clarifier ce qui est important pour vous :Ces sites permettent aux gens de partager avec les autres leurs idées, leurs opinions et leurs sentiments. Donc cela permet de parler de ce qui vous tient à cœur, ce qui est émotionnellement sain.6- Partager avec le monde :Sur ces sites, il est facile de partager avec les autres de vos ressources, connaissances et renseignements précieux. Vous pouvez donc aider et influencer les autres et faire une différence dans leur vie.7- Aider d’autres gens : Il peut être simple de faire une différence dans la vie des gens qui ne vont pas bien. Seulement en leur écrivant un petit message de sympathie ou d’empathie, vous pourriez contribuer à aider cette personne.8. Après Internet et le Web qui ont permis aux entreprises de diffuser plus largement et à moindre coût leur offres d'emplois, les réseaux sociaux marquent une nouvelle évolution, tout aussi radicale, modifiant en profondeur les méthodes de recrutement et les rapports entre les entreprises et les candidats.9. Commenter une photo ou un événement est l’occasion pour l’adolescent de prendre la parole en public, mais derrière son écran, il peut retrouver confiance en lui et s’affirmer. L’usage de la messagerie instantanée sur Facebook est également un moyen de communiquer efficacement, rapidement et discrètement, un peu comme les SMS. Les réseaux sociaux sont également synonyme de liberté : les adolescents peuvent publier, commenter, regarder et contacter sans avoir une surveillance de leurs parents ou leurs professeurs.

14. Le racisme peut être justifiéEn dernière analyse, ce n'est pas être raciste que de penser qu'il existe plusieurs races humaines. Ce qui l'est, c'est de mépriser les personnes qui appartiennent à une autre race que la sienne, au point de faire preuve de discrimination et d'oppression à leur encontre. Malheureusement, le racisme est une réalité quotidienne et constitue un vecteur de haine entre les hommes, que ce soit d'ailleurs entre pays différents ou à l'intérieur d'une même nation.(+)1. Le racisme vient avant tout de la peur de l'inconnu qui, de fil en aiguille, se transforme soit en haine, soit encore en un sentiment artificiel de supériorité qui en définitive ne sont que des complexes permettant de justifier la paresse que l'on éprouve en réalité à faire l'effort de connaître l'autre, ses coutumes et croyances ou encore à une incapacité de le faire. L'éducation reçue ne peut justifier le racisme existant. Chacun de nous à en lui la faculté de discernement et est, de ce fait, responsable de ses pensées et de ses actes2. Nous observons plus facilement les incivilités commises par des étrangers ou de types étrangers que celles commises par nos propres concitoyens. On parle alors de racisme au quotidien qui naît de la crise sociale, de nos peurs, et surtout du sentiment d'attachement à nos racines, qui est le terreau de l'expression de notre Moi égotique.3. La liberté d'expression est de plus en plus utilisée en Europe pour justifier les propos racistes, affirme le Réseau européen contre le racisme (ENAR) dans une nouvelle publication. "Les manifestations de racisme(s) sont devenues plus assertives et politiquement acceptables. Les Etats et leaders politiques européens n'ont néanmoins pas pris leurs responsabilités pour contrer ces tendances, suite à une crainte malavisée de perdre une partie de leur électorat, malgré le fait que 2/3 des Européens soutiennent des politiques en faveur de l'égalité et de la justice", souligne l'ENAR.4. Un non-raciste pense au contraire que la race n'est pas, a priori, un critère pertinent de discrimination. Mais cela ne veut pas dire que la race n'a jamais d'importance. Il y a des cas où une discrimination sur la race peut être justifiée. Par exemple si on fait un casting pour un film sur Martin Luther King, alors le race a de l’importance dans la sélection de l’acteur. Parce que le fait d’être Noir a un rapport avec la situation considérée.5. Le racisme est une notion relative souvent invoquée comme excuse pour un échec personnel, principalement chez les Berbères qui sont des communautés fermées, avec une défiance envers les autorités.

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6. Le racisme est né de la contradiction entre les principes égalitaires, associés à un traitement d'exclusion de groupes ethniques spécifiques : parallèlement au rejet des sociétés organisées organiquement selon des rapports hiérarchiques est apparue la nécessité implicite de tenir compte du fait que certains groupes sont sujets à la servitude, à la séparation forcée du reste de la société ou à la ghettoïsation. Vers la fin du XVIIIe siècle, alors que le rationalisme du Siècle des Lumières commençait à remplacer la foi et la superstition comme source d'autorité, les thèses scientifiques ont été privilégiées pour concilier la différence entre le principe et la pratique. Dans les sociétés où des groupes raciaux spécifiques faisaient l'objet d'une discrimination systématique, on a tenté de justifier ces politiques par des arguments scientifiques. Selon une théorie, le croisement des races présentait des dangers biologiques. Cette idée a en effet été en vigueur aux États-Unis et en Afrique du Sud où, pendant de nombreuses années, les mariages mixtes étaient interdits. La première preuve présumée de cette conclusion a été fournie au XIXe siècle, principalement par les médecins. Selon eux, les mulâtres, de par leur sang mêlé, étaient plus enclins aux maladies que leurs parents et vivaient beaucoup moins longtemps. En outre, selon les anthropologues de l'époque, les mariages mixtes entraínaient une baisse de la fécondité et finalement une infécondité totale.Au début du XXe siècle, peu après que la découverte des travaux de Gregor Mendel par la communauté scientifique eut donné naissance à une nouvelle discipline de la biologie, les généticiens ont mis en garde que le mariage mixte entre des races « très éloignées » pouvait engendrer ce qu'ils ont appelé des « disharmonies » génétiques. Enfin, la théorie selon laquelle certains groupes présentent systématiquement des traits cognitifs et comportementaux moins développés que d'autres groupes a été utilisée par la science pour justifier la discrimination raciale. Toutefois, ces théories ont servi pendant longtemps à légitimer les actes d'oppression. Durant les 25 premières années du XXe siècle, les résultats des premiers tests d'intelligence ont suscité des inquiétudes, montrant soi-disant que les Européens du Sud et de l'Est possédaient une intelligence inférieure à celle des Européens du Nord, et qu'ils étaient incapables de se gouverner eux-mêmes. Certains scientifiques parmi les plus importants de cette époque expliquaient que les peuples du Nord, caractérisés par une plus grande affirmation de soi et détermination, ainsi que par une intelligence supérieure, étaient destinés de par leur nature génétique à dominer les autres races. Dans la deuxième moitié du XXe siècle, la controverse sur les traits intellectuels et moraux s'est principalement polarisée sur les différences entre les Noirs et les autres races, qui étaient souvent citées par ceux qui cherchaient à préserver la domination de la minorité blanche en Afrique et la ségrégation légale aux États-Unis.(-)1. Rien ne justifie le racisme et qu'il est une expression de la bêtise ou (et) de la méchanceté humaines. Vous noterez d'ailleurs que la plupart des actes racistes sont commis par des individus très limités sur le plan intellectuel ou(et) foncièrement méchants, ce qui ne constitue en aucun cas une excuse. L'orgueil étant une forme de bêtise, le racisme est également le fait de gens qui pensent ou font semblant de penser que la race à laquelle ils appartiennent est supérieure aux autres. D'une manière générale, cet état d'esprit est le propre d'individus faibles qui se donnent l'illusion d'être forts à travers leur groupe d'appartenance.2. Affirmer qu'une race est supérieure à une autre n'a aucun fondement, que ce soit d'ailleurs d'un point de vue scientifique ou mystique. Certes, il existe des différences évidentes entre certains peuples, mais ces différences sont d'ordre culturel et résultent du contexte historique, géographique et économique qui leur est propre. Il est vrai aussi que certains individus ont un degré d'intelligence et un niveau de conscience plus élevés que d'autres, et ce, indépendamment de la race ou du peuple auquel ils appartiennent.3. Dans le cadre de la journée européenne contre le racisme, Luc van Looy, l'évêque de Gand et de nombreuses célébrités de la ville s'associent à un collectif de rappeurs. Gand, comme quatorze autres villes européennes, participent à la journée européenne contre le racisme. L'évêque de Gand a ouvert les portes de la cathédrale Saint-Bavon au collectif de rap Rauw & Onbesproken pour tourné un clip. Des personnalités comme le bourgmestre Daniel Termont, l'écrivain Herman Brusselmans, l'acteur Johan Heldenberg et la chanteuse Lady Linn ont aussi participé au projet. Ils répondent ainsi à l'appel lancé par l'Unesco dans le cadre de la coalition européenne des villes contre le racisme.4. La philosophie des Droits de l’Homme dit que les individus sont tous différents, mais que cela ne doit pas justifier de les traiter de manière inégale.

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15. L'accès à l'internet, est-il un droit fondamental ou il peut être limité?(+)

1. La Charte des droits fondamentaux de l'Union ne mentionne pas directement l'accès à Internet, mais son article 11 stipule que "toute personne a droit à la liberté d'expression. Ce droit comprend la liberté d'opinion et la liberté de recevoir ou de communiquer des informations ou des idées sans qu'il puisse y avoir ingérence d'autorités publiques, et sans considération de frontières".

2. Progres stiintific3. Comunicare4. Cursuri la distanta5. Post de lucru

16. L'Union Européenne doit limiter l'immigration

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