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BRASSAÏ GRAFFITI #EXPOBRASSAÏ DIRECTION DE LA COMMUNICATION ET DES PARTENARIATS DOSSIER DE PRESSE BRASSAÏ GRAFFITI 9 NOVEMBRE 2016 - 30 JANVIER 2017

9 NOVEMBRE 2016 - 30 JANVIER 2017 BRASSAÏ GRAFFITI · GRAFFITI 9 NOVEMBRE 2016 - 30 JANVIER 2017 SOMMAIRE 1. COMMUNIQUÉ DE PRESSE PAGE 3 2. LISTE DES ŒUVRES EXPOSÉES PAGE 5 3

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BRASSAÏGRAFFITI

#EXPOBRASSAÏ

DIRECTION DE LA COMMUNICATION

ET DES PARTENARIATS

DOSSIER DE PRESSE

BRASSAÏGRAFFITI9 NOVEMBRE 2016 - 30 JANVIER 2017

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BRASSAÏGRAFFITI9 NOVEMBRE 2016 - 30 JANVIER 2017

SOMMAIRE

1. COMMUNIQUÉ DE PRESSE PAGE 3

2. LISTE DES ŒUVRES EXPOSÉES PAGE 5

3. TEXTES DE SALLES PAGE 11

4. PLAN DE L’EXPOSITION PAGE 13

5. BIOGRAPHIE DE L’ARTISTE PAGE 14

6. CITATIONS PAGE 16

7. PUBLICATION PAGE 17

8. EXTRAITS DU CATALOGUE PAGE 18

9. LA GALERIE DE PHOTOGRAPHIE DU CENTRE POMPIDOU PAGE 20

10. LE GROUPE D’ACQUISITION POUR LA PHOTOGRAPHIE PAGE 21

11. VISUELS DISPONIBLES POUR LA PRESSE PAGE 22

12. INFORMATIONS PRATIQUES PAGE 27

direction de la communication

et des partenariats

75191 Paris cedex 04

directeur

Benoît Parayre

téléphone

00 33 (0)1 44 78 12 87

courriel

[email protected]

attachée de presse

Elodie Vincent

téléphone

00 33 (0)1 44 78 48 56

courriel

[email protected]

www.centrepompidou.fr

27 octobre 2016

Page 3: 9 NOVEMBRE 2016 - 30 JANVIER 2017 BRASSAÏ GRAFFITI · GRAFFITI 9 NOVEMBRE 2016 - 30 JANVIER 2017 SOMMAIRE 1. COMMUNIQUÉ DE PRESSE PAGE 3 2. LISTE DES ŒUVRES EXPOSÉES PAGE 5 3

COMMUNIQUÉ DE PRESSE BRASSAÏ GRAFFITIDU 9 NOVEMBRE 2016 AU 30 JANVIER 2017 GALERIE DE PHOTOGRAPHIES, FORUM-1

À partir de la richesse de sa collection de photographies le Centre Pompidou consacre

une présentation à la célèbre série Graffiti du photographe français d’origine hongroise,

Brassaï.

Flâneur nocturne, Brassaï (1899–1984) s’intéresse dès le début de sa carrière aux quartiers

« malfamés » de Paris et à la culture populaire. À l’issue de son fameux cycle Paris de nuit,

il concentre son regard sur des dessins, signes et gribouillages inscrits sur les murs de la ville.

Il est l’un des premiers, dans l’histoire de la photographie moderne, à penser intuitivement

l’appareil photographique comme un outil de dissection de l’urbain. Il établit un protocole

et entame un projet d’enregistrement systématique : au fil des années, Brassaï constitue

un catalogue – un imagier populaire – des traces laissées sur les murs par les habitants

de la ville. « Avec le langage du mur nous avons affaire non seulement à un important fait social,

jamais encore étudié, mais aussi à une des plus fortes et plus authentiques expressions de l’art. »

commentait Brassaï, en 1958, au sujet de sa série alors en plein essor.

Ces inscriptions trouvées et photographiées sont lues comme l’expression de l’inconscient

de la métropole. Rassemblées dans les années 1950 pour des expositions et éditées dans

le livre Graffiti (1961), elles sont soumises à une typologie proposée par l’artiste. Cette démarche

inscrit sa pratique dans le contexte naissant de l’ethnologie et de la sociologie du quotidien.

La série des Graffiti, à laquelle le photographe a travaillé pendant plus de vingt-cinq ans,

est riche de plus de cinq cents images, dont une partie reste méconnue. L’exposition

présentée par le Centre Pompidou dans la Galerie de photographies, en dévoilant des inédits,

propose un regard approfondi sur ce célèbre ensemble et sa fortune auprès des artistes et

des écrivains proches de Brassaï : Pablo Picasso, Jacques Prévert, Jean Dubuffet, notamment.

direction de la communication

et des partenariats

75191 Paris cedex 04

directeur

Benoît Parayre

téléphone

00 33 (0)1 44 78 12 87

courriel

[email protected]

attachée de presse

Elodie Vincent

téléphone

00 33 (0)1 44 78 48 56

courriel

[email protected]

www.centrepompidou.fr

Brassaï

Sans titre, de la serie Graffiti (Images primitives),

1945-1955

Collection Centre Pompidou

© Estate Brassaï - RMN-Grand Palais

© Centre Pompidou/Dist. RMN-GP / A.Rzepka

#ExpoBrassai

27 octobre 2016

En partenariat média avec

PMU, partenairede la Galerie de photographies

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4

Cette présentation se fait à travers une centaine d’œuvres et de documents – les tirages d’époque

des Graffiti de Brassaï, des maquettes des livres, revues et collages de Jacques Prévert

ou des lithographies de Jean Dubuffet, issus des collections du Centre Pompidou, de l’Estate

du photographe ainsi que d’autres collections privées et institutions parisiennes.

L’exposition permet de replacer, de manière inédite, cette série « culte » des Graffiti dans son contexte

et d’éclairer la façon dont elle a été reçue et comprise en son temps.

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5

RENCONTRES SURRÉALISTES

Le Roi Soleil, de la série Graffiti

[Images primitives]

1945-1955

Épreuve gélatino-argentique, 139,8 ×105 cm

AM 1996-123

Sans titre, de la série Graffiti [Images primitives]

1933

Épreuve gélatino-argentique, 49,1 × 39,6 cm

AM 1996-125

Sans titre, de la série Graffiti

1933

Épreuve gélatino-argentique, 49,5 × 39,4 cm

AM 1996-130

Sans titre, de la série Graffiti [Masques et visages]

1933

Épreuve gélatino-argentique, 49,5 × 39,4 cm

AM 1996-152

Planche avec le montage ayant servi

à la publication de l’article de Brassaï, « Du mur

des cavernes au mur d’usine », Minotaure, n° 3-4,

1933, p. 6-7. [Photographies de Brassaï]

Impression sur papier, 23,3 x 20,9 cm

Estate Brassaï

Sans titre, de la série Graffiti

1933

Épreuve gélatino-argentique, 29,1 x 22,2 cm

Estate Brassaï

Brassaï, « Du mur des cavernes au mur d’usine »

Minotaure, n° 3-4, 1933, p. 6-7.

[Photographies de Brassaï]

Revue, 32 × 48 cm [ouvert]

RP1090

Salvador Dalí, Brassaï, « Sculptures involontaires »

et Salvador Dalí « De la beauté terrifiante et

comestible, de l’architecture modern’ style »

Minotaure, n° 3-4, 1933, p. 68-69.

[Photographies de Brassaï]

Revue, 32 × 48 cm [ouvert]

RP1090

Brassaï, «Il n’est pas encore trop tard», Minotaure

n° 7, 1935, p.30-31.

[Photographies de Brassaï]

Revue, 32 × 48 cm [ouvert]

RP1090

Tériade, « Le point de vue de la nature », Arts et

métiers graphiques, n° 54, 15 août 1936, p. 32-37

[Photographies de Brassaï]

Revue, 31 × 52 cm [ouvert]

P625

Camille Bryen, Alain Gheerbrant, Anthologie de la

poésie naturelle, Paris, K. Editeur

1949

Livre, 21 x 33,5 cm [ouvert]

RLPF 2267

Sans titre, de la série Graffiti

1945-1955

Épreuve gélatino-argentique, 29 x 19,5 cm

Estate Brassaï

Sans titre, de la série Graffiti

1933-1936

Épreuve gélatino-argentique, 21,6 x 26,9 cm

Estate Brassaï

Sans titre, de la série Graffiti [Le langage du mur]

1933-1936

Épreuve gélatino-argentique, 22,7 x 29,5 cm

Estate Brassaï

2. LISTE DES ŒUVRES EXPOSÉES

SAUF MENTION CONTRAIRE, TOUTES LES ŒUVRES SONT DE BRASSAÏ ET APPARTIENNENT

À LA COLLECTION DU CENTRE POMPIDOU, MUSÉE NATIONAL D’ART MODERNE, PARIS.

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6

Sans titre, de la série Graffiti

1933-1939

Épreuve gélatino-argentique, 22,4 x 30 cm

Estate Brassaï

LA PASSION DU MUR

Jacques Prévert, Paroles, Paris, Éditions du Point

du Jour

1945

édition limitée, couverture [Photographie de

Brassaï]

Livre, 23 × 17 cm

Fonds Brauner L 254

Jacques Prévert, Paroles, Paris, Le Livre de Poche

1957

couverture recto verso, [Photographie de Brassaï]

Livre, 16 × 11 cm

Collection particulière

Jacques Prévert, La Pluie et le Beau Temps Paris,

Le Livre de Poche

1962

couverture recto verso, [Photographie de Brassaï]

Livre, 16 × 11 cm

Collection particulière

Jacques Prévert, Histoires, Paris, Le Livre de Poche

1965

couverture recto verso [Collage de Jacques Prévert

à partir d’une photographie de Brassaï]

Livre, 16 × 11 cm

Collection particulière

Jacques Prévert, Spectacle, Paris, Le Livre de

Poche

1959

couverture recto, couverture verso [Collage de

Jacques Prévert à partir d’une photographie de

Brassaï]

Ouvrage, 16 × 11 cm

Collection particulière

Couverture du disque Chanson dans le sang

de Jacques Prévert et Henri Crolla, Cepedic

1960

[Photographie de Brassaï]

Pochette de disque vinyle, 25 cm

Collection particulière

Jacques Prévert, Le Savoir par cœur

1958

[Collage sur une photographie de Brassaï]

Épreuve gélatino-argentique, papier, 50 x 60 cm

Bibliothèque nationale de France

Jacques Prévert, Amants

vers 1958

[Collage sur une photographie de Brassaï]

Épreuve gélatino-argentique, éléments

photomécaniques, 60 × 48,5 cm, 2012.0.107

Collection privée Jacques Prévert

Jacques Prévert, Femme, homme et enfant

vers 1958

[Collage sur une photographie de Brassaï]

Épreuve gélatino-argentique, éléments

photomécaniques, 60,2 × 49 cm, 2012.0.121

Collection privée Jacques Prévert

Sans titre, de la série Graffiti

1933

Épreuve gélatino-argentique, 39,4 x 29,1 cm

AM 1996-94

Sans titre, de la série Graffiti

vers 1945

Épreuve gélatino-argentique, 23, 2 x 17,9 cm

Estate Brassaï

Sans titre, de la série Graffiti

vers 1945

Épreuve gélatino-argentique, 23,3 x 20,9 cm

Estate Brassaï

Sans titre, de la série Graffiti [La magie]

1945-1955

Épreuve gélatino-argentique, 49,5 × 39,4 cm

AM 1996-117

Deux « Têtes de mort » de Picasso (1943)

Photographie de Brassaï dans l’atelier de Dora

Maar, Paris

novembre 1946

Épreuve gélatino-argentique, 16,7 × 23,8 cm

MP 1996-168, Musée national Picasso

Deux « Têtes de chien » (1943)

Photographie de Brassaï dans l’atelier de Dora

Maar, Paris

novembre 1946

Épreuve gélatino-argentique, 16,7 × 23,2 cm

MP 1996-179, Musée national Picasso

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7

« Tête de faune » de Picasso (1943)

Photographie de Brassaï dans l’atelier de Dora

Maar, Paris

novembre 1946, épreuve gélatino-argentique

23 × 17 cm

MP 1996-171, Musée national Picasso

« Tête de faune » et « Tête » de Picasso (1945-46)

1946

Épreuve gélatino-argentique, 23,50 x 17,50 cm

MP 1996-225, Musée national Picasso

Trois « Tête » de Pablo Picasso (1945-46)

1946

Épreuve gélatino-argentique, 25,60 x 20,70 cm

MP 1996-228, Musée national Picasso

Jean Dubuffet, Mur au parachute [bon à tirer]

1945

Lithographie, 48 x 38,50 cm

Fondation Dubuffet

Jean Dubuffet, Pisseurs au mur, 16 janvier 1945

Planche 8 de l’album Les Murs d’Eugène Guillevic

[1950]

Lithographie en noir sur Montval, 38 × 28,5 cm

Fondation Dubuffet

Jean Dubuffet, Tête d’homme de profil devant

un mur, de la série Les murs

1945

Lithographie, 38 x 28,50 cm

Fondation Dubuffet

Eugène Guillevic, Jean Dubuffet, Les Murs

1945

Lithographie, 40 x 60 cm

Fondation Dubuffet

ÉCHOS DE L’AGORA

« Sculptor in modern society ». Maquette

du catalogue non réalisé de l’exposition Language

of the Wall. Parisian Graffiti Photographed

by Brassaï présentée au MoMA [24 octobre 1956-6

janvier 1957], n.p.

Épreuve gélatino-argentiques collées sur carton,

H.: 29 cm

RES 4-NFV-85, Bibliothèque nationale de France

Projection vidéo de la totalité de la maquette

« Sculptor in modern society »

Sans titre, de la série Graffiti

vers 1958

Épreuve gélatino-argentique, 26,2 x 20,5 cm

Estate Brassaï

Sans titre, de la série Graffiti

vers 1958

Épreuve gélatino-argentique, 12,4 x 16 cm

Estate Brassaï

Sans titre, de la série Graffiti

1945-1957

Épreuve gélatino-argentique, 30,3 x 24 cm

Estate Brassaï

Sans titre, de la série Graffiti [Le langage du mur],

1945-1957

Épreuve gélatino-argentique, 34,3 × 48,2 cm, AM

1996-169

Sans titre, de la série Graffiti

1945-1955

Épreuve gélatino-argentique, 15 x 11,7 cm

Estate Brassaï

Sans titre, de la série Graffiti

1945-1955

Épreuve gélatino-argentique, 14,8 x 12 cm

Estate Brassaï

Sans titre, de la série Graffiti

1945-1955

Épreuve gélatino-argentique, 14,6 x 11,9 cm

Estate Brassaï

Sans titre, de la série Graffiti

vers 1958

Épreuve gélatino-argentique, 28, 1 x 21,5 cm

Estate Brassaï

DES MURS AUX TAPISSERIES MONUMENTALES

Maquette originale pour la réalisation

de la tapisserie Nocturne

1968-1972

Collage d’épreuves gélatino-argentiques peintes

140 × 70 cm

AM 2012-208

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8

Sans titre, de la série Graffiti [L’amour]

vers 1957

Épreuve gélatino-argentique, 29 × 22,7 cm

AM 1996-199

Sans titre, de la série Graffiti [La magie]

1935-1950

Épreuve gélatino-argentique, 39,3 x 29,1 cm

AM 1996-98

Sans titre, de la série Graffiti [La magie]

1935-1950

Épreuve gélatino-argentique, 49,5 x 39,3 cm

AM 1996-101

Sans titre, de la série Graffiti, [Images primitives]

1935-1950

Épreuve gélatino-argentique, 90 x 64 cm

AM 1996-165

Samouraï, vers 1971

Tapisserie, 140 x 120 cm

Collection particulière

LES GRAFFITI, MÊME

Brassaï, Graffiti. Textes, photos et conversations

avec Picasso

Paris, Les éditions du temps, 1961

Projection

« Language of the Wall by Brassaï », U.S. Camera

Year book 1958, couverture, p. 6-14

[Photographies et texte de Brassaï]

Revue, 28, 5 × 44 cm [ouvert]

Collection privée

Brassaï, « The Art of the Wall. Parisian Graffiti

photographed and discussed by Brassaï »

The Saturday Book, n° 18, 1958, couverture

p. 236-349.

[Photographies de Brassaï]

Revue, 23 × 35 cm [ouvert]

Collection privée

Brochure de l’exposition Langage of the Wall.

Parisian graffiti photographed by Brassaï

présentée à l’Institute of Contemporary Arts

Londres [25 septembre-25 octobre 1958], 1958,

n.p. 15 × 40 cm [ouvert]

BRA 1958 LONDR

Maquette pour la réalisation de la brochure de

l’exposition Langage of the Wall. Parisian graffiti

photographed by Brassaï,présentée à l’Institute of

Contemporary Arts, Londres [25 septembre-25

octobre 1958], 1958, n.p.

Épreuves gélatino-argentiques collées sur carton,

15 × 37 cm [ouvert]

RES 8-NFV-92, Bibliothèque nationale de France

Carnet Graffiti

[dessins et annotations par Brassaï], 1945-1955

Carton, papier, stylo bille, 12 × 7,7 cm

Estate Brassaï

Les murs de l’ancien Bal Bullier, vers 1932

Épreuve gélatino-argentique, 8,4 x 5,7 cm

AM 2012-2706

Sans titre, de la série Graffiti [Le langage du mur],

1945-1955

Épreuve gélatino-argentique, 65,5 × 76,1 cm

AM 1996-171

Sans titre, de la série Graffiti [Le langage du mur]

1945-1955

Épreuve gélatino-argentique, 30 × 22,5 cm

AM 1996-168

Sans titre, de la série Graffiti [Langage du mur]

vers 1958

Épreuve gélatino-argentique, 23,5 x 25,1 cm

Estate Brassaï

Sans titre, de la série Graffiti [Le langage du mur]

1945-1955

Épreuve gélatino-argentique, 39,3 × 49,6 cm

AM 1996-172

Sans titre, de la série Graffiti [La naissance de

l’homme]

1945-1955

Épreuve gélatino-argentique, 48,8 × 39,8 cm

AM 1996-141

Sans titre, de la série Graffiti [La naissance de

l’homme]

1945-1955

Épreuve gélatino-argentique, 39,8 × 47,7 cm, AM

1996-132

Page 9: 9 NOVEMBRE 2016 - 30 JANVIER 2017 BRASSAÏ GRAFFITI · GRAFFITI 9 NOVEMBRE 2016 - 30 JANVIER 2017 SOMMAIRE 1. COMMUNIQUÉ DE PRESSE PAGE 3 2. LISTE DES ŒUVRES EXPOSÉES PAGE 5 3

9

Sans titre, de la série Graffiti [La naissance de

l’homme]

1945-1955

Épreuve gélatino-argentique, 49,4 × 39,6 cm

AM 1996-137

Sans titre, de la série Graffiti [Masques et visages]

1945-1955

Épreuve gélatino-argentique, 46,9 x 38,7 cm

AM 1996-155

Sans titre, de la série Graffiti [Masques et visages]

1945-1955

Épreuve gélatino-argentique, 49,4 × 39,5 cm

AM 1996-154

Sans titre, de la série Graffiti [Masques et visages]

1945-1955

Épreuve gélatino-argentique, 38,8 × 27,8 cm, AM

1996-151

Sans titre, De la série Graffiti [Les animaux], 1933

Épreuve gélatino-argentique, 39,2 × 48,1 cm

AM 1996-144

Sans titre, De la série Graffiti [Les animaux]

1933-1945

Épreuve gélatino-argentique, 39 × 49,6 cm

AM 1996-146

Sans titre, De la série Graffiti [Les animaux]

1945-1955

Épreuve gélatino-argentique, 29,3 x 39,4 cm

AM 1996-148

Sans titre, de la série Graffiti [Les animaux]

1933-1945

Épreuve gélatino-argentique, 49,5 × 39,4 cm

AM 1996-147

Sans titre, de la série Graffiti [L’amour]

1945-1955

Épreuve gélatino-argentique [NS], 105 × 80 cm

AM 1996-201

Sans titre, de la série Graffiti [L’amour]

1945-1955

Épreuve gélatino-argentique, 39,3 × 29,2 cm

AM 1996-189

Sans titre, de la série Graffiti [L’amour]

1933-1945

Épreuve gélatino-argentique, 39 × 29,1 cm

AM 1996-188

Sans titre, de la série Graffiti [L’amour]

1945-1955

Épreuve gélatino-argentique, 49,5 × 39,4 cm

AM 1996-193

Sans titre, de la série Graffiti [L’amour]

1945-1955

Épreuve gélatino-argentique, 86,4 × 56,1 cm

AM 1996-202

Sans titre, de la série Graffiti [L’amour]

1945-1955

Épreuve gélatino-argentique, 47,6 × 40,2 cm

AM 1996-203

Sans titre, de la série Graffiti [La mort]

1945-1955

Épreuve gélatino-argentique, 29,4 x 22,5 cm

AM 1996-178

Sans titre, de la série Graffiti [La mort]

1945-1955

Épreuve gélatino-argentique, 39,4 × 29,1 cm

AM 1996-182

Sans titre, de la série Graffiti [La mort]

1945-1955

Épreuve gélatino-argentique, 49,4 × 39,3 cm

AM 1996-175

Sans titre, de la série Graffiti [La mort]

1945-1955

Épreuve gélatino-argentique, 49,5 × 39,4 cm

AM 1996-177

Sans titre, de la série Graffiti [La magie]

1933-1945

Épreuve gélatino-argentique, 39,3 x 48,2 cm

AM 1996-110

Sans titre, de la série Graffiti [La magie]

1945-1955

Épreuve gélatino-argentique, 49,5 × 36,9 cm

AM 1996-119

Sans titre, de la série Graffiti [La magie]

1945-1955

Épreuve gélatino-argentique, 39,4 x 29,1 cm

AM 1996-107

Page 10: 9 NOVEMBRE 2016 - 30 JANVIER 2017 BRASSAÏ GRAFFITI · GRAFFITI 9 NOVEMBRE 2016 - 30 JANVIER 2017 SOMMAIRE 1. COMMUNIQUÉ DE PRESSE PAGE 3 2. LISTE DES ŒUVRES EXPOSÉES PAGE 5 3

10

Sans titre, de la série Graffiti [La magie]

1945-1955

Épreuve gélatino-argentique, 49,5 x 36,9 cm

AM 1996-99

Sans titre, de la série Graffiti [Images primitives]

1945-1955

Épreuve gélatino-argentique, 49 × 39,4 cm

AM 1996-126

Sans titre, de la série Graffiti [Images primitives]

1945-1955

Épreuve gélatino-argentique, 39,4 × 29,2 cm

AM 1996-116

Sans titre, de la série Graffiti [Images primitives]

1933-1945

Épreuve gélatino-argentique, 29,1 × 39,2 cm

AM 1996-127

Sans titre

vers 1950

Épreuve gélatino-argentique, 30,5 x 24 cm

Estate Brassaï

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3. TEXTES DE SALLES

INTRODUCTION:

BRASSAÏ - GRAFFITI

La série des Graffiti, à laquelle Brassaï (1899-1924), photographe français d’origine hongroise, travailla

pendant plus de vingt-cinq ans, est riche de plusieurs centaines d’images, dont une partie reste

méconnue. Flâneur nocturne, Brassaï s’intéresse très tôt aux quartiers « malfamés » de Paris et à la

culture populaire. Il est l’un des premiers, dans l’histoire de la photographie moderne, à penser l’appareil

photographique comme un outil de dissection de l’espace urbain. À partir de 1933, il concentre son regard

sur des dessins, signes et grattages inscrits sur les murs de Paris. Il s’attache au détail et met ainsi en

valeur un objet a priori sans importance. Il entame un projet d’enregistrement systématique : au fil des

années, pendant plus de vingt-cinq ans, naît un catalogue des traces laissées sur les murs par les

habitants de la ville. Montrés pour la première fois dans le contexte surréaliste, ces dessins trouvés sont

lus comme l’expression de l’inconscient de la métropole. Rassemblés dans les années 1950 à l’occasion

d’expositions et publiés dans le livre Graffiti (1961), ils s’inscrivent dans le contexte naissant de

l’ethnologie et de la sociologie du quotidien. Ils sont soumis à une typologie proposée par l’artiste et

perçus comme une émanation de la force créatrice primaire de l’homme.

L’exposition prend sa source dans l’ensemble exceptionnel des Graffiti que conserve le Centre Pompidou

et porte un regard nouveau sur ces images. Elle les montre dans le contexte plus large de la fascination

exercée sur certains artistes et écrivains par l’art populaire, en quête des sources premières de la

création artistique.

RENCONTRES SURRÉALISTES

Le fantastique urbain fascine Brassaï comme les surréalistes qu’il côtoie de 1933 à 1935. Proche du

peintre Salvador Dalí, le photographe collabore également avec le fondateur du surréalisme André

Breton, ou le poète Paul Éluard. En 1933, c’est une revue surréaliste, Minotaure, qui publie pour la

première fois ses photographies de graffiti. Ceux-ci s’apparentent à des trouvailles urbaines dont le

caractère primitif échappe au rationalisme de la modernisation. La prise de vue très rapprochée des murs

permet à Brassaï de découper un fragment de la réalité. C’est agir ainsi selon un des principes chers au

surréalisme, le dépaysement : priver un objet de son contexte pour l’ouvrir à de nouvelles connotations au

potentiel fantasmagorique. Les formes « naturelles », visages ou figures, qui se créent spontanément sur

les murs, intéressent aussi Brassaï. Rencontres fortuites entre lézards, zébrures et moisissures, elles

ramènent le flâneur aux origines de l’art et de l’écriture, mettant en avant l’un des phénomènes qui a le

plus fasciné les surréalistes : le hasard.

LA PASSION DU MUR

Les dessins muraux intéressent nombre de contemporains de Brassaï. Des écrivains d’abord, tels Claude

Simon, Robert Desnos ou Jacques Prévert. Certains rassemblent des collections, ou consacrent des

textes sur le sujet. Quelques-uns d’entre eux accompagnent le photographe lors de ses balades dans les

quartiers populaires. Parmi ces aficionados du graffiti, on compte également plusieurs peintres, comme

Georges Braque, Joan Miró, Pablo Picasso ou Jean Dubuffet. Ce dernier considère ces surfaces urbaines

comme l’univers de l’homme contemporain qui aurait remplacé la nature. Les dessins du mur seraient

pour lui une manifestation d’« art brut », cet art qui regroupe les productions faites hors de toute culture

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artistique. C’est avec Picasso que Brassaï discute le plus de sa série photographique. Le peintre voit dans

ces images l’incarnation d’une force créatrice primitive. Celle-ci dialogue avec sa propre pulsion de

création-destruction et son attirance pour l’interdit.

ÉCHOS DE L’AGORA

À l’instar de l’antique Agora, les murs ont depuis toujours accueilli la parole contestataire ou militante. La

dimension politique du graffiti est captée par l’œil de Brassaï pendant les années 1955-1958 : plusieurs

clichés de cette époque ont capturé des slogans, des croix de Lorraine, symbole gaulliste de la France

libre, des marteaux et des faucilles communistes, ou des affiches arrachées. La France est alors en proie

à de fortes tensions, dues à l’instabilité générale de la IVe République, à la Guerre froide et à celle

d’Algérie. Ces inscriptions politiques occupent une part réduite et discrète dans le livre consacré à sa

série Graffiti. Néanmoins, le choix d’inclure ces signes dans des projets d’édition, comme certains

commentaires de Brassaï lors d’entretiens, suggèrent qu’il est très attentif à la manière dont le mur se

fait écho des tensions d’une époque.

DES MURS AUX TAPISSERIES MONUMENTALES

Peintre et dessinateur de formation, Brassaï expérimente, s’aventure dans différents domaines comme

l’écriture ou la tapisserie. La photographie est souvent envisagée comme un point de départ vers d’autres

pratiques. En 1945, il exécute de gigantesques décors photographiques pour le ballet Rendez-vous de

Roland Petit, et d’autres commandes théâtrales suivront. Dans l’atelier d’Henri Matisse en 1946, Brassaï

voit une grande reproduction photographique d’un tableau, en prévision de sa transposition en tapisserie.

Avec cette image en tête, il se lance lui-même, vers la fin des années 1960, dans la création de tapisseries

réalisées à partir d’extraits de la série des Graffiti. Cette pratique commence alors à dialoguer avec celle

de l’art contemporain. Les années 1960 et 1970 sont une période féconde pour ce type d’expérimentations,

montrées lors d’événements comme la biennale de la Tapisserie organisée depuis 1962 à Lausanne,

auquel Brassaï participe en 1971 avec une de ses réalisations.

LES GRAFFITI, MÊME

La première exposition monographique des Graffiti de Brassaï est présentée au Museum of Modern Art à

New York durant l’hiver 1956-1957. Elle circule ensuite à Londres, en Italie et en Allemagne. En France

elle est montrée à la galerie Daniel Cordier, au moment de la parution du livre éponyme en 1961. Cette

réalisation éditoriale, à partir d’une archive de plus de cinq cents images, est le fruit d’un travail qui se

développe pendant plus de deux décennies. Brassaï fait ses premières « trouvailles » au début des années

1930, puis reprend le projet à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Il structure alors cet ensemble en

neuf sections, qui reprennent les fonctions du graffiti dans la ville ou ses thématiques iconographiques

récurrentes – comme « l’amour », « la mort » ou « les visages ». Nourris des théories de Georges Bataille,

du surréalisme et de la psychanalyse, les textes que Brassaï écrit pour accompagner ces images, révèlent

toute la richesse et la complexité de ce projet. Expositions et publications rencontrent un fort succès. De

nombreux articles soulignent la proximité de ces images avec l’art informel ou le tachisme, les arts

primitifs ou l’art brut.

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4. L’EXPOSITION

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5. BIOGRAPHIE DE L’ARTISTE

BRASSAÏ (GYULA HALÁSZ, DIT)1899, BRASOV, HONGRIE – 1984, BEAULIEU-SUR-MER, FRANCE

Né le 9 septembre 1899 dans la ville de Brasov en Hongrie, Brassaï devient roumain après le traité

de Trianon en 1920.

En 1903-1904, il réalise un premier séjour à Paris avec sa famille, où il réside non loin du Jardin

du Luxembourg. Il étudie à l’Académie des Beaux-arts de Budapest de 1918 à 1919, puis s’installe à Berlin

en 1921. Il y rencontre de nombreux artistes, tels Moholy-Nagy, Kandinsky, ou Kokoshka, et poursuit

ses études à l’Académie des Beaux-arts de Berlin-Charlottenburg.

Arrivé en 1924 à Paris, il se lie d’amitié avec de nombreux poètes et écrivains tels Henri Michaux,

Raymond Queneau, Robert Desnos, Jacques Prévert ou Pierre Mac Orlan, avec lesquels il partage

une sensibilité pour la poésie urbaine. Il décide de commencer à photographier afin d’enrichir les articles

qu’il publie en tant que journaliste. C’est son ami André Kertész, également installé dans la capitale

parisienne, qui l’initie au médium.

En décembre 1932, Brassaï publie Paris de nuit aux éditions Arts et Métiers Graphiques, dirigée

par Charles Peignot. Par l’intermédiaire de Georges Ribemont-Dessaignes, il fait la connaissance

des frères Pierre et Jacques Prévert, ainsi que de Marcel Duhamel. Cette même année, Picasso

lui demande de photographier ses sculptures à Boisgeloup et dans son atelier de la rue de La Boétie.

L’année suivante, ces images sont publiées dans le premier numéro de la revue Minotaure. Les éditeurs

Skira et Tériade l’introduisent au groupe surréaliste parisien.

Le photographe publie en 1933, dans Minotaure, ses Sculptures involontaires réalisées avec Salvador Dalí,

ainsi qu’une sélection de ses graffitis. En collaboration avec Pablo Picasso, il réalise en 1934-1935

des expérimentations de grattage sur plaque de verre photographique. Une sélection d’entre-elles sera

publiée en 1967 sous le nom de Transmutations.

Pendant la guerre, sur l’initiative de Kahnweiler, Brassaï photographie les sculptures de Picasso dans

l’atelier de la rue des Grands-Augustins (l’album Les Sculptures de Picasso a paru en 1949 aux Éditions

du Chêne).

De 1930 à 1963, Brassaï travaille également en tant que photographe indépendant pour, entre autres,

Verve, Paris Magazine, Picture Post, Réalités, Coronet, Détective, Paris-Soir ou encore Harper’s Bazaar,

dans lequel seront publiés ses portraits d’artistes. De 1949 à 1960, sa collaboration avec cette publication

l’amène à effectuer plusieurs voyages : il photographie la Grèce, l’Italie, la Turquie, les États-Unis,

la Suède, le Brésil ou encore le Maroc.

En 1957, Brassaï reçoit la médaille d’or à la Biennale de la photographie de Venise. Brassaï connaît la

consécration à la fin de sa vie grâce à de nombreuses publications telles Graffiti (1961), Conversations avec

Picasso (1964-1965), Le Paris secret des années trente (1976) ou Les Artistes de ma vie (1982), ainsi qu’à des

expositions majeures : en 1951, il est exposé aux côté de Henri Cartier-Bresson, Robert Doisneau, Izis et

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Willy Ronis, dans « Five French Photographers », organisée par le Museum of Modern Art de New York ;

en 1956, cette même institution présente « Language of the Wall : Parisian Graffiti photographed by Brassaï »,

avec plus d’une centaine de graffiti. L’exposition est reprise en 1958 par l’Institute of Contemporary Art

à Londres.

La première grande exposition monographique française consacrée à l’œuvre de Brassaï a lieu en 1963,

à la Bibliothèque nationale de France. En 1968, John Szarkowski lui organise également une exposition

monographique, au Museum of Modern Art de New York.

En 1974, Brassaï est l’Invité d’honneur des Rencontres internationales de la photographie à Arles

puis reçoit en 1978 le premier Grand Prix national de la photographie.

Suite à une série d’acquisitions, à la fin des années 1990, le Centre Pompidou possède la plus belle

collections de photographies de Brassaï. Alain Sayag et Annick Lionel-Marie organisent en 2000

une rétrospective du photographe qui voyage ensuite dans le monde entier.

En 2002 Gilberte Brassaï, veuve du photographe, fait un don au Centre Pompidou de presque 200 tirages,

5 000 planches contacts et 35 000 de négatifs.

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6. CITATIONS

TOUTES LES CITATIONS REPRODUITES ICI SONT DE BRASSAÏ ET SONT EXTRAITES DU LIVRE GRAFFITI (1961)

« Graver sur un mur, c’est retrouver l’antique geste humain et aussi l’antique façon de découvrir le monde.

Que de tels signes, paressant venir de si loin et doués d’un si grand pouvoir de fascination, puissent surgir

de nos jours sous le ciel électrique de nos cités, c’est ce qui me frappait déjà il y a quelque trente an. »

« Les graffiti ne veulent rien dire de plus qu’ils ne sont, mais ils sont beaucoup plus qu’ils ne disent. »

« Un trait gravé est infiniment plus puissant que leur tracé. Il ralentit le geste, concentre toute l’attention

et l’éffort musculaire qu’il exige, libère une force vitale à même la source de la vie profonde de l’enfant.

D’où le pouvoir et l’attrait du mur. »

« Le mur, refuge des « interdits », donne la parole à tout ce qui sans lui serait condamné au silence »

« Un mot tracé à la main, en lettres immenses, a une emprise que n’aura jamais une affiche. Animé

encore de l’émotion ou de la colère du geste, il hurle, barre le chemin. »

« La main qui trace les graffiti est celle d’un être isolé, brimé, livré souvent à des parents désunis,

brutaux. Le mur appartient aussi aux « demeurés », aux « simples », aux « inadaptés », aux « révoltés »,

à tous ceux qui ont le cœur gros : il est le tableau noir de l’école buissonnière. »

« Or, ce qui s’exprime sur le mur, spontanément, n’est-il pas un « fait social » par excellence ? Le secret de

l’homme d’aujourd’hui n’est pas moins profond que celui de l’homme des cavernes, et celui d’aujourd’hui

a l’avantage d’être vivant. »

« À Paris, les préposées à la suppression des inscriptions subversives ne grattent pas la pierre. Ils les

barbouillent de coups de pinceaux ou, par économie de gestes ou d’encre, ils les rendent illisibles. (…)

Encore une fois, le mur devient le miroir des tendances majeures de l’art actuel : « calligraphie »,

l’instantanéité du geste, la vitesse de l’exécution, auxquelles les peintres de l’ « informel » ou l’ « action »

accordent une si grande valeur, se manifeste librement ici. »

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7. PUBLICATION

BRASSAÏ GRAFFITI

LE LANGAGE DU MUR

par Karolina Ziebinska-Lewandowska

Relié, 192 pages, 23 x 28,5 cm, environ 230 illustrations, 42 €

Coédition Centre Pompidou / Éditions Xavier Barral

Cette publication qui accompagne l’exposition est enrichie de nombreux documents d’époque et d’inédits

de la série qui permettent une approche renouvellée de ce projet.

SOMMAIRE

LES GRAFFITI IMAGES LATENTES

La naissance de la série

Comment des graffiti sont devenus les graffiti

Les graffiti source d’art vitale

Les graffiti en perspective

ALBUM-LES GRAFFITI LE LANGAGE DU MUR

La nature organique du mur

Nécéssité de tracer

Volonté de jouer

Le lieu du refoulé

Agora

Édition publiée avec le soutien

de la Fondation d’entreprise

Neuflize OBC

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TEXTES PAR KAROLINA ZIEBINSKA-LEWANDOWSKA, COMMISSAIRE DE L’EXPSOITION BRASSAÏ GRAFFITI

LES GRAFFITI IMAGES LATENTES

Quelque cinq cents photos de pans de murs parisiens, dont environ cent vingt images connues, certaines

légendaires, tel est, en chiffres, le monumental projet des Graffiti réalisé par Brassaï entre 1933 et 1956.

La série, devenue un classique de l’histoire mondiale de la photographie, repose sur un geste simple

de prise de vue frontale, cadrée de manière rigoureuse, de dessins et d’inscriptions sur les murs

d’une capitale, et réunies en une collection.

Dans une perspective actuelle où, depuis des années, s’accumulent les projets vernaculaires et les

recueils thématiques de photos trouvées, l’entreprise de Brassaï peut sembler banale, voire ennuyeuse.

Pourtant, si l’on remonte à l’origine de la série, si l’on en examine le fonctionnement, ce qui la compose

en réalité, l’approche évolutive du photographe lui-même et la manière dont ses images ont été perçues

au fil du temps par ses contemporains, nous sommes à l’évidence devant un travail précurseur,

multi- dimensionnel, loin de toute banalité. Avec ses Graffiti, Brassaï colle à l’évolution de l’art du 20e

siècle et, ce qui est essentiel, à l’histoire de la relation changeante entre photographie et arts visuels.

Reçues à l’origine comme l’enregistrement d’un art de rue populaire, ces photographies ont acquis

avec le temps un statut d’œuvre autonome, et sont désormais évaluées en fonction de critères

photographiques. La série, d’une cohérence presque monotone de prime abord, dévoile, à l’analyse,

de nouveaux aspects : elle se révèle hétérogène, source d’aporie, échappant aux catégories simples

où l’auteur lui-même, soucieux de maîtriser son matériau, aura tenté de l’enfermer. En ce sens, Graffiti

se prête à d’infinies lectures.

LES GRAFFITI EN PERSPECTIVE

Graffiti – aussi bien la série en soi que le contexte plus large de l’intérêt porté par les photographes

au mur et au dessin de rue – peut facilement prêter à confusion. Brassaï lui-même, qui en parle

de diverses manières, ne nous aide pas à comprendre son entreprise. De fait, le projet s’étire

dans le temps, et son contexte historique et artistique changeant modifie par la force des choses

la compréhension de la série, tant par ses contemporains que par les historiens. Ian Walker a, le premier,

attiré l’attention sur le fait que Graffiti fonctionnait dans trois contextes artistiques et intellectuels

différents : le surréalisme des années 1930, l’existentialisme des années 1940 et l’informel des années

1950. Chacun des différents contextes introduit une nouvelle problématique, autorisant plusieurs regards

sur les Graffiti, qui ne s’excluent pas nécessairement.

Graffiti est tout d’abord un projet documentaire autour d’un phénomène urbain. Depuis ses débuts

de photographe, Brassaï a agi sous l’influence de cette impulsion. [...] Intéressé par la culture populaire

et ses productions, dès l’origine de son projet sur les graffiti, il définit le principe formel et thématique

qui garantit la cohérence de son entreprise. La série n’est pas le fruit d’une commande mais l’œuvre

d’un auteur qui s’est lui-même imposé un cadre. Les photographies conservent ce statut strict

du «document », notamment dans les albums de Dubuffet, lorsqu’elles voisinent avec des clichés d’objets

d’art populaire à la manière dont ils sont documentés dans un musée ethnographique.

À cet égard, Graffiti s’apparente à un projet d’ethnographie moderne. La série constitue en effet

une documentation d’objets créés par une population urbaine dans des quartiers ouvriers. [...]

La série peut aussi se voir comme un projet sociologique. Sur la carte des graffiti parisiens reconstituée

à partir des carnets du photographe, on observe que le phénomène apparaît et se cantonne aux quartiers

pauvres. Aucune adresse dans l’Ouest parisien. Pourtant il est difficile de comparer la position de Brassaï

8. EXTRAITS DU CATALOGUE

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à l’engagement de photographes tels qu’Helen Levitt, œuvrant dans le cadre de la Photo League,

ou Humphrey Spender, cofondateur du Mass Observation Project, qui, à la même époque,

photographiaient aussi des dessins sur les murs urbains. Brassaï, malgré la présence de ses œuvres

à l’exposition de l’Association des écrivains et artistes révolutionnaires, Documents de la vie sociale,

en 1935, et nonobstant ses liens d’amitié avec certains surréalistes connus pour leur engagement

politique radical, ne fut pas un photographe militant au sens propre du terme. Homme de gauche

sans doute, peut-être même brièvement marxiste, ce que suggère sa bibliothèque, mais fut cependant

avant tout fasciné par le folklore du Paris populaire.[...]

Les Graffiti sont aussi, à leur façon, œuvre de collectionneur, passion nourrie par Brassaï depuis

l’enfance. Dans les nombreux ouvrages consacrés après mai 1968 aux dessins et inscriptions, on répète

à l’envi que la seule forme d’existence du graffiti, voué à l’éphémère, est la photographie. Elle seule

permettrait aux graffiti d’être préservés, muséifiés, dans un désir de maîtriser ne serait-ce qu’un

fragment de réalité. Lors d’une conversation avec Picasso, les deux artistes évoquent d’ailleurs leur désir

– chimérique – de posséder des fragments de murs portant des graffiti. L’esprit de collection,

cette propension à l’accumulation, pourrait expliquer le manque de rigueur, voire l’éclectisme de la série.

Les Graffiti, enfin, se révèlent un projet humaniste et psychologique. Brassaï est intéressé

par la dimension humaine des surfaces graffitées, résultant de la confrontation de l’homme au mur.

Il s’attache à ces symptômes de l’interdit, du refoulement, à ces dessins réalisés sous l’effet

d’une impulsion, incognito, mais visibles par tous. Manifestation de l’inconscient, les graffiti sont aussi

pour le photographe une preuve irréfutable de l’existence en l’homme d’une force créatrice primitive,

d’un besoin de s’exprimer. Brassaï à de nombreuses reprises évoque des œuvres d’enfants,

et il en surprend d’ailleurs parfois en train de graver quelque chose sur un mur lors de ses promenades

photographiques. Mais dans le recueil, les dessins qui peuvent passer pour des dessins d’enfants

sont une minorité. On remarque avant tout sur les photographies des formes consécutives à des grattages

relevant davantage du vandalisme que du jeu, et leur thématique est loin de celles que les enfants

dessinent d’ordinaire lorsqu’ils jouent dans la rue. Les auteurs de graffiti sont plutôt des adolescents

et de jeunes adultes. Mais Brassaï n’en parle pas, attentif peut-être à ne pas saper le mythe idéalisant

le pouvoir créateur propre à l’enfance.

Reste que les Graffiti se sont perpétués d’abord et surtout comme projet artistique. La série

a très logiquement fonctionné dès le début dans ce contexte, en étant publiée dans Minotaure et dans Arts

et métiers graphiques, puis présentée au MoMA et à l’Institute of Contemporary Arts de Londres avant

de tourner en Europe sous la forme d’une exposition. L’œil du « photographe-auteur », l’accueil

dans les musées et galeries d’art n’ont pas manqué de métamorphoser les « graffiti » en « images

de graffiti devenues œuvres ». Sans surprise, cette perspective finira par l’emporter sur tout autre.

Faut-il rappeler les agrandissements d’exposition de ces photographies, à l’allure de tableaux ;

et l’extraordinaire plasticité des tirages que Brassaï élaborait soigneusement dans le noir de son atelier ?

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9. LA GALERIE DE PHOTOGRAPHIES DU CENTRE POMPIDOU

La Galerie de photographies du Centre Pompidou est un espace permanent de 200 m2 qui invite les

visiteurs à découvrir toute l’ampleur et la diversité de la collection du Centre Pompidou, riche de 40 000

épreuves et plus de 60 000 négatifs.

En accès libre pour le public, cet espace inauguré en 2014 propose quatre expositions par an.

Le programme annuel de la Galerie de photographies s’organise autour de trois axes:

- La photographie moderne des années 1920 à 1930,

- La création photographique contemporaine des années 1980 à nos jours,

- Un axe thématique et transversal abordant quelques grandes questions de l’art du 20e et 21e siècle.

En 2016-2017, la Galerie de photographies présente :

Carte Blanche PMU 2016 - Anna Malagrida ( 28 septembre-17 octobre 2016)

Brassaï Graffiti (9 novembre 2016-30 janvier 2017)

Josef Koudelka, à propos d’Exils (22 février - 22 mai 2017)

Steven Pippin (14 juin - 11 septembre 2017)

Le PMU est le fidèle partenaire de la Galerie de photographies depuis son ouverture en 2014.

Depuis 6 ans, le PMU s’engage en faveur de la création photographique contemporaine et donne carte blanche

à des photographes ou des artistes pour porter leur regard sur l’univers du jeu qui leur est, a priori, étranger.

Le photographe sélectionné bénéficie d’une dotation de 20 000 euros pour la réalisation d’un projet inédit,

d’une publication aux éditions Filigranes et d’une exposition à la Galerie de photographies du Centre Pompidou.

PMU, partenaire de la Galerie de photographies

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10. LE GROUPE D’ACQUISITION POUR LA PHOTOGRAPHIE

GROUPE D’ACQUISITION POUR LA PHOTOGRAPHIE (GAP)

DE LA SOCIÉTÉ DES AMIS DU MUSÉE NATIONAL D’ART MODERNE

À l’occasion de l’ouverture de la Galerie de photographies en 2014, le Groupe d’acquisition pour

la Photographie (GAP) est né au sein des membres de la société des amis du musée.

Ce comité d’acquisition contribue à l’enrichissement de la collection de photographies historiques

et contemporaines du Centre Pompidou. Dans le cadre de la programmation de la Galerie de

photographies, les acquisitions réalisées grâce au concours de ce groupe sont régulièrement présentées.

Constitué d’un groupe de passionnés rassemblés par l’idée d’enrichir les collections du musée

et d’approfondir leurs connaissances dans le domaine de la photographie moderne et contemporaine,

le comité est conduit par Clément Chéroux, conservateur en chef du cabinet de la photographie, Karolina

Ziebinska-Lewandowska, conservatrice au cabinet de la photographie et Frédéric Paul, conservateur

au service des collections contemporaines, musée national d’art moderne.

Sous la direction de Bernard Blistène, directeur du musée national d’art moderne, les conservateurs

proposent des dossiers d’acquisitions qui sont votés par les adhérents à la majorité simple.

À travers ce cercle d’acquisition, les membres du GAP tissent un lien avec l’équipe du musée national

d’art moderne tout en développant leur regard dans le domaine de la photographie à l’occasion de visites

d’expositions, d’ateliers d’artistes, de collections privées et d’échanges privilégiés avec les conservateurs

et spécialistes. Le groupe fédère un réseau international de passionnés par l’image photographique, qui

alimentent à l’occasion de discussions et voyages de prospection la politique d’acquisition

du Centre Pompidou e n matière de photographie.

L’engagement financier par membre et par an est de 5.000 euros, don défiscalisable à hauteur de 66%

(soit un coût réel de 1.700€), et donne accès à de nombreux avantages.

Pour plus d’informations, merci de contacter 

Océane Arnaud, chargée de développement de la Société des Amis du Musée national d’art moderne – Centre Pompidou, [email protected] 01 44 78 47 45 amisdumusee.centrepompidou.fr

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11. VISUELS DISPONIBLES POUR LA PRESSE

CONDITIONS DE REPRODUCTION PRESSE: Chaque magazine est autorisé à récupérer gratuitement quatre photographies à publier en format maximum 1/4 de page intérieur.

- Ces images sont destinées uniquement à la promotion de l’exposition.

- L’article doit préciser le nom du musée, le titre et les dates de l’exposition.

- Toutes les images utilisées devront porter, en plus du crédit photographique, la mention Service presse/Centre Pompidou.

Les journaux souhaitant publier les visuels en couverture, 4e de couverture ou en plus d’un ¼

de page intérieur doivent s’adresser à Marine Sangis : [email protected] , pour connaître

les conditions tarifaires correspondantes.

Les hors-séries consacrés à l’exposition ne rentrent pas dans cette catégorie et seront facturés

selon la grille presse en vigueur, de même que tous les autres supports presse ne respectant

pas les conditions d’annonce précitées.

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01. BRASSAÏLe Roi Soleil, de la série Graffiti [Images primitives], 1945-1955Épreuve gélatino-argentique, 139,8 ×105 cmCollection Centre Pompidou, musée national d’art moderne, Paris© Estate Brassaï - RMN-Grand Palais © Centre Pompidou/Dist. RMN-GP/ Jacques Faujour

02. BRASSAÏ

Sans titre, de la série Graffiti [La magie]1945-1955Épreuve gélatino-argentique, 49,5 × 39,4 cmCollection Centre Pompidou, musée national d’art moderne, Paris. © Estate Brassaï - RMN-Grand Palais © Centre Pompidou/Dist. RMN-GP/ Adam Rzepka

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03. BRASSAÏMaquette originale pour la réalisation de la tapisserie Nocturne

1968-1972Collage d’épreuves gélatino-argentiques peintes, 140 × 70 cmCollection Centre Pompidou, musée national d’art moderne, Paris. © Estate Brassaï - RMN-Grand Palais © Centre Pompidou/Dist. RMN-GP/ Georges Meguerditchian

04. BRASSAÏSans titre, de la série Graffiti [Le langage du mur], 1945-1955Épreuve gélatino-argentique, 30 × 22,5 cmCollection Centre Pompidou, musée national d’art moderne, Paris. © Estate Brassaï - RMN-Grand Palais © Centre Pompidou/Dist. RMN-GP/ Adam Rzepka

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05. BRASSAÏSans titre, de la série Graffiti [L’amour]1945-1955Épreuve gélatino-argentique, 49,5 × 39,4 cmCollection Centre Pompidou, musée national d’art moderne, Paris. © Estate Brassaï - RMN-Grand Palais © Centre Pompidou/Dist. RMN-GP/ Adam Rzepka

06. BRASSAÏSans titre, De la série Graffiti [Les animaux], 1933Épreuve gélatino-argentique, 39,2 × 48,1 cmCollection Centre Pompidou, musée national d’art moderne, Paris. © Estate Brassaï - RMN-Grand Palais © Centre Pompidou/Dist. RMN-GP/ Adam Rzepka

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07.BRASSAÏSans titre, de la série Graffiti [L’amour]1945-1955Épreuve gélatino-argentique [NS], 105 × 80 cmCollection Centre Pompidou, musée national d’art moderne, Paris. © Estate Brassaï - RMN-Grand Palais © Centre Pompidou/Dist. RMN-GP/ Adam Rzepka

08.BRASSAÏSans titre, de la serie Graffiti (Images primitives)1945-1955Collection Centre Pompidou, musée national d’art moderne, Paris.

© Estate Brassaï - RMN-Grand Palais

© Centre Pompidou/Dist. RMN-GP/ Adam Rzepka

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Centre Pompidou

75191 Paris cedex 04

téléphone

00 33 (0)1 44 78 12 33

métro

Hôtel de Ville, Rambuteau

Horaires

Exposition ouverte de 11h à 21h

tous les jours, sauf le mardi

Tarif

Entrée libre

KOLLEKSTIA !

ART CONTEMPORAIN EN URSS

ET EN RUSSIE 1950 - 2000

UN DON EXCEPTIONNEL

14 SEPTEMBRE 2016 - 27 MARS 2017

attachée de presse

Élodie Vincent

01 44 78 48 56

[email protected]

RENÉ MAGRITTE

LA TRAHISON DES IMAGES

21 SEPTEMBRE 2016 - 23 JANVIER 2017

attachée de presse

Céline Janvier

01 44 78 49 87

[email protected]

COLLECTIONS MODERNES 1905 - 1965

EXPOSITIONS - DOSSIERS

POLITIQUES DE L’ART

29 SEPTEMBRE 2016 - 7 MARS 2017

attachée de presse

Anne-Marie Pereira

01 44 78 40 69

[email protected]

PRIX MARCEL DUCHAMP 2016

LES NOMMÉS

12 OCTOBRE 2016

attachée de presse

Dorothée Mireux

01 44 78 46 60

[email protected]

JEAN-LUC MOULÈNE

19 OCTOBRE 2016 - 20 FÉVRIER 2017

attachée de presse

Dorothée Mireux

01 44 78 46 60

[email protected]

POLYPHONIES

GALERIE 0, ESPACE PROSPECTIF

19 OCTOBRE 2016 - 23 JANVIER 2017

attachée de presse

Dorothée Mireux

01 44 78 46 60

[email protected]

ART ET LIBERTÉ :

RUPTURE, GUERRE ET SURRÉALISME EN

EGYPTE

(1938 - 1948)

19 OCTOBRE 2016 - 16 JANVIER 2017

attachée de presse

Anne-Marie Pereira

01 44 78 40 69

[email protected]

CY TWOMBLY

30 NOVEMBRE 2016 - 24 AVRIL 2017

attachée de presse

Elodie Vincent

01 44 78 48 56

[email protected]

Karolina Ziebinska-Lewandowska

Conservatrice, Cabinet de la

photographie, musée national

d’art moderne

assistée de

Julie Jones

Attachée de conservation,

Cabinet de la photographie,

musée national d’art moderne

12. INFORMATIONS PRATIQUES

INFORMATIONS PRATIQUES AU MÊME MOMENT AU CENTRE COMMISSARIAT

Sur les réseaux sociaux :

#ExpoBrassai@centrepompidou

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