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A Gérald Messadié
Ancien rédacteur en chef pendant 25 ans du magazine Science et Vie
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Du même auteur :
– Les origines historiques des trois Religions du Livre Editions Sté. des Ecrivains (fév. 2006)
Réédité par Publibook en mai 2010
– La filiation historique de la Franc-maçonnerie Editions Lacour-Ollé (juil. 2006)
– Les lourds secrets de l’Eglise Templière de Montsaunes
Editions Lacour-Ollé (2 éditions) – (juil. 2007)
– Les mirages de Lourdes Editions Alphée/Jean-Paul Bertrand – (sept. 2008)
– La Pucelle ou la Revenante Editions Edilivre/Aparis – (juil. 2011)
– Les Impostures Religieuses En Edition pour fin. 2012
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De François BUSNEL du Magazine LIRE et de Marcel GAY, grand reporter et auteur du best-seller « L’affaire Jeanne d’Arc ».
----- Original Message ----- From : [email protected] To : J.H. de REGANHAC Sent : Monday, May 28, 2007 11:59 AM Subject : RE Cycle de « L’Histoire démystifiée » de Jean de LEVAT
Cher Monsieur,
Merci pour votre courriel. Après vérification, votre dernier ouvrage a bien été reçu et lu par l’un de nos journalistes et avait retenu tout son intérêt, mais hélas, la pagination de notre journal n’avait pu permettre un compte-rendu de sa part. Vous comprendrez, j’en suis sûr, que nous ne pouvons malheureusement rendre compte de tous les livres qui nous enthousiasment (nous en recevons plus de quarante chaque jour). Je ne doute pas que votre ouvrage retiendra à nouveau l’attention de nos lecteurs et pourra figurer dans les colonnes de LIRE.
Bien à vous, François Busnel
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François Busnel LIRE Directeur de la rédaction L’EXPRESS Rédacteur en chef du service « Livres » 29, rue de Châteaudun 75308 Paris cedex 09
----- Original Message ----- From : “mg” <[email protected]> To : “J.H. de REGANHAC” <[email protected]> Sent : Monday, December 17, 2007 12 :39 PM Subject : Re : Concerne : « L’affaire Jeanne d’Arc »
Cher monsieur,
Merci de votre mail sympathique, j ’espère que votre livre aura un succès encore plus important que le mien. Vous n’avez pas à me remercier, je crois que le sujet que vous traitez est passionnant et donc susceptible d’intéresser fortement un éditeur. La preuve.
Bonnes fêtes, et bonne année 2008
Bien cordialement
Marcel GAY
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Quelques citations édifiantes
Napoléon disait que l’Histoire n’est faite que de mensonges.
Suite à une longue lignée d’historiens, Jean de LEVAT revient fouiller les textes anciens et occultés, pour démystifier l’Histoire « officielle ».
Parmi ses ouvrages, « Les origines historiques des trois Religions du Livre » (ed. Publibook) ou « La filiation historique de la Franc-maçonnerie » (ed. Lacour-Ollé/Nîmes) viennent compléter les œuvres des historiens qui depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours ont lutté, parfois au péril de leur vie, contre le dogmatisme des soi-disantes « vérités révélées ».
« Gardez-vous des faux Prophètes. Ils viennent à vous en vêtements de brebis, mais dedans ce sont des loups ravisseurs, vous les reconnaîtrez à leurs fruits » (Matthieu 8-15/20).
« Il est à noter que tous les Pères de l’Eglise affirment que Matthieu écrivit en langue hébraïque, mais ils se servent du grec comme la véritable écriture apostolique, sans mentionner qu’elle contenait de nombreuses et particulière additions.
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Jérôme – La Vulgate : « De Viris – chap. III « Durant son long périple à travers les différentes
Eglises d’Orient, Jérôme eut à affronter et à trier parmi les multiples « canons » qui opposaient les Patriarches ».
(Initiation Biblique de l ’Institut Catholique de Paris)
« La Bible est un livre barbare et le christianisme un conte pour enfants, tout juste bon pour les vieilles femmes ».
Augustin Père de l’Eglise – Les Confessions – « Mais il est une chose qu’un théologien ne
saurait jamais être, je veux dire historien. « L’historien est essentiellement désintéressé ; il
n’a qu’un seul souci, la vérité « Le théologien a un intérêt, c’est son dogme. » Ernest Renan – Préface de « La Vie de
Jésus »/Galimard Rappelons qu’Ernest Renan fut professeur puis
administrateur au Collège de France, et Académicien. Le POINT de juillet 2009 à propos du DA VINCI
CODE : « L’Eglise… pourrait se dire que la foi dans la
résurrection de Jésus se moque de ces arguties historiques ».
Quel aveu, cette prime accordée à l’ignorance et à l’imposture !
Son seul tort : être tiré à plus de 40 millions d’exemplaires
Ne pourrait-on pas conclure avec Karl MARX : « La Religion est le soupir de la créature accablée de par le malheur ; elle est au cœur d’un monde sans
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cœur, comme elle est l’esprit d’un monde sans esprit : elle est l’opium des peuples ».
Comme quoi le (les) Dieu des 3 Religions du Livre est bien « à l’image de l’Homme » (Gen. I/27), c’est à dire une simple IDOLE !
Frédéric NIETZSCHE écrit dans « L’Antéchrist » : « Le Christianisme a été le vampire de l’Empire Romain… cette vermine clandestine qui, sous le couvert de la nuit, du brouillard et de l’équivoque, s’insinuait auprès de chacun séparément… Lucrèce, Tacite,…ont combattu le Christianisme, je veux dire la perversion
des âmes, par les idées de faute, de châtiment, d’immortalité. Les sourdes menées de ces bigots, la sournoiserie de ces conventicules, des idées aussi lugubres que celles de l’enfer, de sacrifice des innocents, d’union mystique dans le sang que l’on boit, mais surtout le feu attisé de la vengeance ».
Il est repris par Ernest RENAN dans « Marc-Aurèle » : « Durant le IIIème. siècle, le Christianisme suce comme un vampire la société antique »,
et MARX, pour qui le Christianisme était « la Religion des esclaves mais non la révolte des esclaves » ; on l’a bien vu dans les Epîtres de Paul.
On pourrait allonger à l’infini les citations que tout être humain, un tant soit peu cultivé et rationnel peut faire sienne, même s’il a subit depuis son plus jeune âge, l’intoxication des dogmes, doctrines et idéaux dans son cadre de références.
On peut dire aussi que les idéologies et les religions, qui baignent dans le sang des guerres et des martyrs, sont les fléaux de l’humanité.
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Et ça continue et continuera toujours ! Et il faut voir avec quelle hargne et quelle
mauvaise foi, les supots de « L’EGLISE » tente de cacher les fâcheux antécédents de bon Pape.
Sur le site de Patrice de PLUNKETT, le 25/09/08 TELEVISION
– Sacré Michel Field, quel blagueur. Il invite Fiametta Venner pour parler de la visite
du pape et de son livre, après avoir invité Caroline Fourest pour la même raison.
Elles ont écrit le même livre ensemble, même argumentation : Dan Brown, Rolf Hochhut.
Les autres invités : Jean de Levat, historien, qui a dénoncé l’imposture des miracles de Lourdes depuis 150 ans.
Jean Pierre Denis, rédacteur de la Vie a défendu l’Eglise, critiquant le journalisme plaquant une grille d’analyse politique sur le phénomène religieux.
L’historien des religions Olivier Bobineau venu pour présenter son livre « Le satanisme. Quel danger pour la société ? »
• Commentaires de JHR Il est regrettable que péchant sans doute par
omission, vous occultiez le passé du Pape à la tête de la Congrégation du St.Office, c’est à dire de l’ancienne Sainte Inquisition.
JHR [De PP à JHR – Je n’occulte rien. Vous trouverez
tout ça dans mon livre sur Benoît XVI, publié en 2005 ! Cela dit, Josef Ratzinger n’a pas pu présider le Saint-Office, supprimé en 1965 : il a présidé la
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Congrégation pour la doctrine de la foi. Si vous me dites que cette congrégation est « l’ancienne Sainte Inquisition », il vous faut dire aussi que la France de 2008 est « l’ancienne France de 1208», etc.
Je vous rappelle que Jean-Paul II a fait une repentance solennelle en 2000 pour ce que fit autrefois l’Inquisition. Si vous n’admettez pas que les choses changent au cours de l’histoire, vous risquez de ne rien comprendre à… l’histoire.]
Cette réponse s’adresse au commentaire écrit par : JHR | 25.09.2008
IL INSISTE Ecrit par : JHR | 25.09.2008. » Réponse de JHR (Les n° sont de mon fait) : (1) – Seul le nom a changé, pas les méthodes,
mises à part les tortures physiques. Cette appellation était trop infâmante !
Il est de fait que pas un seul reportage Radio ou TV n’a fait le moindre rappel à cette longue période de la vie de Josef Ratzinger.
Etrange, non ? (2) – Votre raisonnement s’appelle un « sophisme »,
dialectique si chère à Thomas d’Aquin et à sa scolastique. En fait, ce n’est qu’un raisonnement illusoire (et je suis gentil !)
La comparaison est d’autant plus regrettable que la première appellation de « Royaume de France « ne date que de 1212 sous Philippe Auguste, que l’édit de Villers-Cotterêts ne date que de 1539 avec François Ier. et que ce n’est qu’à partir de la Révolution jacobine qu’a commencé réellement l’unité française… et dans le sang !
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Quant à la repentance de Jean-Paul II, elle ne ressuscitera pas les cadavres de milliers d’innocents. De toute façon, le Pape Benoît XVI s’est bien gardé de la renouveler et bien au contraire a cherché à estomper Vatican II.
Il est évident que je vais chercher mes sources historiques ailleurs que dans les vôtres.
Comme disait Ernest Renan, qualifié par Léon Bloy de « vieille vache pourrie » comme tout argument : « on ne peut être à la fois théologien et historien »
De toutes façons, les 80% et plus de l’humanité se moquent totalement de cette prétendue Eglise, Une, Sainte, Catholique (= Universelle), apostolique et Romaine.
Rien que l’appellation appelle à la « Guerre Sainte » !
JHR
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Les évangiles, documents historiques ?
Si les évangiles n’ont pas l’ambition de faire de l’histoire, au sens moderne du terme, ils ne nous fournissent pas moins des informations qui peuvent paraître historiques à ceux qui n’ont de l’Histoire que les données des catéchismes.
Ainsi, dans les quatre Evangiles dits « canoniques », il n’est pas fait la moindre allusion aux événements qui ensanglantèrent la Palestine à l’époque du prétendu « Oing », si l’on se réfère au seul document authentique de l’époque, à savoir « La guerre des Juifs » de l’écrivain judéo-romain Flavius Josèph.
On pourrait continuer en faisant remarquer que la première compilation des textes préludant aux évangiles actuels, est celle du moine Jérôme, la VULGATE, et ne date que de l’extrême fin du IVème siècle, sous les règnes du Pontife romain Damase et de l’empereur Théodose II. Il n’y a rien avant cette date, sinon les écrits des Pères de l’Eglise, dont les premiers manuscrits ne datent que du début du
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Moyen-âge. En fait, ce sont eux, ainsi justement nommés par les Chrétiens, qui ont créés à la suite de l’Apôtre Paul, les premières sources de ce qui donnera naissance aux premières Eglises.
Ca se passera comme on le voit, dans la confrontation et de sanglantes rivalités.
Le texte de la VULGATE est donc bien postérieur aux évangiles dits « apocryphes » (à coté) de Nag-Hamadi, rejetés par Rome, mais qui eux seuls ont une valeur authentique.
Par ailleurs, cette recension effectuée dans les conditions contestables citées plus haut et qui est écrite en latin (alors que les textes d’origine sont en grec), n’est même pas reconnu canoniquement par Rome. Il est intéressant de noter que la première version canoniquement reconnue par cette dernière, ne date que de la fin du XVIème siècle, bien après le Concile de Trente (1560).
Enfin il faut rappeler que la prétendu « déicité » de Jésus ne fut reconnu qu’au très contestable Concile de Nicée, organisé en 325 par l’empereur Constantin à des fins purement politiques.
Et aujourd’hui, on se perd sur le nombre de versions différentes des évangiles, non seulement en se référant aux innombrables églises chrétiennes, mais même encore suivant les églises se réclamant de Rome.
Il faut rappler à ce sujet les deux ouvrages-clés de Jean de LEVAT : « Les origines historiques des trois religions du Livre » (Publibook) et « Les impostures religieuses » (en cours d’édition).
Gérard Mordillat : auteur de la célèbre série « Corpus Christi » avec Jérôme Prieur dénonce :
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« Aucun chercheur aujourd’hui dans le monde ne prend les Evangiles pour de l’Histoire ».
Il est vrai que ces derniers s’adressent à des chercheurs, des historiens et des érudits, partant à un public informé et de bon sens, et non à des dogmatiques traditionalistes.
Le contre-argument des tenants de la fable catholique est pitoyable, fait d’affirmations péremptoires, sans le moindre justificatif et pour cause.
Les dogmatiques n’opposent que les arguments que l’on peut trouver résumés dans le texte ci-dessous sur leur site signé anonymement Andronicus : (1)
« C’est faire insulte à l’intelligence des hommes du 1er siècle que de déclarer qu’ils allaient recevoir des documents dont l’invraisemblance n’était que trop flagrante à en croire ces « spécialistes unanimes ». Ils savaient d’expérience, du moins, davantage que quelques chercheurs contemporains.
Ces hommes n’avaient sans doute pas ce grand besoin d’une lecture de Josephus qui nous caractérise aujourd’hui.
« Leurs informations sur les us et coutumes de l’empire romain étaient inévitablement et forcément plus complètes que les nôtres. Nous sommes réduits à des conjectures alors que les premiers lecteurs des évangiles n’étaient guère étrangers à ce qui leur était rapporté. »
(1) – Par Andronicus – Publié dans : Bible et Histoire – Communauté : Sola Scriptura.
On remarquera que dans les forums Internet, les ecclésiastiques évitent courageusement de signer de leur vrai nom.
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(2) – Voir aussi « Le nom de la rose » d’Umberto Eco.
Et notre homme de poursuivre : « Ces termes qui relèvent sans doute d’une
stratégie de communication médiatique, sont plutôt emblématiques d’un siècle où l’on croyait trouver dans les recherches scientifiques des vérités absolues. On ne trouve pas, dans ses propos, la modestie qui caractérise le chercheur scientifique dans le contexte contemporain ».
Selon eux, il faudrait donc considérer comme seules vérités les élucubrations bibliques, sur lesquelles les innombrables religions ou sectes chrétiennes se déchirent depuis des siècles, et ensanglantent même le prétendu tombeau du Christ à Jérusalem.
Ce serait donc revenir au Moyen-âge et aux buchers de la Sainte Inquisition.
Innombrables sont les ouvrages sur i’Inquisition allant des plus laudatifs de certains intégristes au plus dérangeants des libres-penseurs.
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La (Sainte) Inquisition
Les ouvrages sur la « Sainte Inquisition » sont innombrables, dans toutes les langues et dans tous les pays où elle a sévit pendant plus d’un demi millénaire.
Nos sources sont donc extraordinairement variées, allant de la recherche pure à son apologie la plus abjecte, dont on trouvera des extraits à la fin
C’est donc sous le titre déguisé de « Congrégation pour la Doctrine de la Foi » que la Sainte Inquisition s’est labellisé en 1965.
Chronologie rapide de la (Sainte)-Inquisition
Moyens sûrs et honnêtes pour ramener les hérétiques à la foi catholique (1686) :
1: la roue, 2: la prison, 3: le fouet, 4: la poterne, 5: les galères, 6: le feu, 7: les emmurements, 8: les tortures
Du fait de la puissance temporelle de la Papauté, les Tribunaux Ecclésiastiques ont toujours existés, mais ce n’est qu’à partir du 2e. millénaires (2e.
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Concile de Latran en 1139) que l’on retrouve les preuves certaines de leurs méfaits.
1207 : Fondation de l’Ordre des Dominicains à Fanjaux près de Carcassonne, par le moine castillan Doménico Guzman.
1209 : Croisade contre les Cathares. Invasion du Comté de Toulouse. Sac de Béziers (7 000 victimes) et de tout le Languedoc. Création des premiers tribunaux.
1215 : Concile de Latran. Le Pape Innocent III fonde les ordres des Dominicains et des Franciscains pour lutter contre les Cathares et par la suite contre les Vaudois.
Appel à la Croisade contre les « Albigeois »; excommunication de Raymond VI, comte de Toulouse. Spoliation de ses possessions par les rois de France.
1231-1233 : Dans le Saint Empire, le légat du Pape Grégoire IX, Konrad de Marburg qui jouissait de pouvoirs illimités, terrorisa la vallée du Rhin
1233: Fondation de l’Inquisition par le pape Grégoire IX. Les dominicains de Toulouse sont chargés de son application (décès en 1221 de son apôtre, le castillan Doménico Guzman dit Saint Dominique).
1235 : Exactions du frère prêcheur Robert le Bougre (ancien « hérétique) dans le nord de la France qui fit un total de près de 300 victimes, malgré la timide intervention du Pape Grégoire IX.
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1244: Siège de Montségur, où 215 cathares, hommes, femmes et enfants sont brûlés vifs au « Camps dels cramats »
Après une dernière résistance de Bélibaste à la fin du siècle, le catharisme perdurera quand même jusqu’à nos jours en Occitanie.
1278 : Bûcher de Cathares à Vérone en Italie.
1230, 1306 et 1394: Expulsion des juifs par divers rois de France dont (saint) Louis IX.
Confiscation de leurs biens pour alimenter le trésor royal vidé par la guerre de Cent ans.
Port de la « rouelle » obligatoire et d’une tunique jaune.
1307 – 1310 : Procès et bûchers des Templiers avec la complicité du Pape Clément V.
Condamnation et tortures effectuées par le Pape Jean XXII lui-même au moine Bernard Délicieux qui défendait les Cathares.
Fin du 14e. siècle : Croisade contre les slaves et massacres en Pologne et en Lithuanie orchestrée par les chevaliers Teutoniques.
1415 : Exécution du prédicateur Jean Hus au Concile de Constance majgré un sauf-conduit ecclésiastique.
1431 : Jeanne d’Arc condamnée par l’Eglise Romaine comme hérétique et brulée vive à Rouen.
1479 : Instauration de l’Inquisition en Espagne par les rois catholiques Ferdinand d’Aragon et Isabelle de Castille. Les juifs et les marranes (musulmans convertis) sont pourchassés, spoliés et exclus de tous droits.
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1483 – 1498 : Thomas de Torquemada (Grand Inquisiteur de 1485 à 1494) dirige l’Inquisition en Espagne sur les ordres du pape Sixte IV où plus de 2000 « hérétiques » sont brûlés.
1492 : Expulsion et massacre des juifs d’Espagne, fin de la reconquête du pays par les rois catholiques. Les Juifs trouveront refuge dans les pays musulmans de la méditerranée dont l’empire Ottoman et par la suite chez les orthodoxes Russes.
L’institution étendit son implantation dans les colonies espagnoles et portugaise qu’elle dévastat.
1498 : Le moine Savonarole est brûlé à Florence.
Début 16ème siècle : Disparition progressive de l’Inquisition en France mais le dernier inquisiteur dans le midi demeurera jusqu’en 1703 (fin du règne de Louis XIV).
Du 16ème au 17ème siècle : Développement de la censure des livres en Europe, les autodafés (actes de foi) se multiplient (Les savants comme Wyclif, Erasme, Budé, Zwingli, Spinoza et tant d’autres seront inquiétés); même le grand savant Galilée est condamné (1633) et doit faire amende honorable de sa découverte de la rotondité de la terre.
Ensuite viendra le tour des réformateurs Luther et Calvin ce qui fut à l’origine des 8 atroces Guerres de Religions qui ensanglantèrent l’Europe pendant plus d’un siècle.
1542 : Devant les progrès de la Réforme, le pape Paul III fonde l’Inquisition romaine qui dépend uniquement de son pouvoir.
Approbation de la Compagnie de Jésus fondée par le Navarrais Ignace de Loyola.
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1559-1560 : Autodafés à Séville et à Valladolid sous Philippe II où périssent plusieurs centaines de Réformés.
1808 : Fin provisoire de l’Inquisition en Espagne mais elle réapparaît en 1814
1834 : Fin définitive de l’Inquisition espagnole après un peu plus de quatre siècles de tortures et de bûchers.
Rebaptisée le Saint-Office en 1908, (instance en charge de l’Inquisition au Vatican) l’Inquisition est devenue, en 1965, la Congrégation pour la doctrine de la foi. Elle a eu à sa tête le cardinal JOSEF RATZINGER , qui fut élu pape, ce qui est une nomination exceptionnelle pour un ancien préfet de l’ex-Saint Office.
La Sainte Inquisition, gravure de Francisco Goya
