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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES 24 Avril 2013 : 98ème anniversaire du génocide arménien de 1915 perpétré par le gouvernement Jeune-Turc 98 ans de déni : ça suffit ! ------------------------------------------------------------------- VEILLE MEDIA Lundi 29 avril 2013 Retrouvez les informations sur notre site : http://www.collectifvan.org Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 et Rubrique News (Revue de Presse) : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1 SOMMAIRE Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de presse des informations parues dans la presse francophone, sur les thèmes concernant la Turquie, le génocide arménien, la Shoah, le génocide des Tutsi, le Darfour, le négationnisme, l'Union européenne, Chypre, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou de relire les informations et traductions mises en ligne dans notre rubrique http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1. Par ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont disponibles que dans la newsletter Word que nous générons chaque

A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES … · Web viewLes habitants étaient souvent obligés d'acheter, à des prix élevés, des armes à leurs voisins turcs, aux Kurdes et aux Tcherkesses,

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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES24 Avril 2013 : 98ème anniversaire du génocide arménien de 1915

perpétré par le gouvernement Jeune-Turc98 ans de déni : ça suffit !

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VEILLE MEDIA

Lundi 29 avril 2013

Retrouvez les informations sur notre site :http://www.collectifvan.org

Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1

et Rubrique News (Revue de Presse) :

http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1

SOMMAIRE

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de presse des informations parues dans la presse francophone, sur les thèmes concernant la Turquie, le génocide arménien, la Shoah, le géno-cide des Tutsi, le Darfour, le négationnisme, l'Union européenne, Chypre, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou de relire les informations et traductions mises en ligne dans notre rubrique http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1. Par ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont disponibles que dans la newsletter Word que nous générons chaque jour. Pour la recevoir, abonnez-vous à la Veille-Média : c'est gratuit ! Vous recevrez le document du lundi au vendredi dans votre boîte email. Bonne lecture.

98ème anniversaire du génocide arménien: L'Allocution de François Ro-chebloine Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - « En répondant ce matin à l’invitation

du Comité du 24 Avril, à commémorer le 98ème anniversaire des premiers évé-nements qui marquèrent le début du Génocide Arménien de 1915, nous accom-plissons un geste symbolique. Nous remplissons certes, le devoir de mémoire, mais aussi, et peut-être surtout, nous exprimons notre attachement à une cer-taine idée de l’Homme. Nous disons « plus jamais ça»! » Le Collectif VAN vous invite à lire l'allocution que Monsieur François Rochebloine, Député de la Loire, a prononcé à Saint-Chamond ce 24 avril dans le cadre de la commémoration du 98ème anniversaire du génocide arménien.

Ahmet Davutoglu et le néo-ottomanisme turc Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – "L’arrivée, en 2002, au pouvoir en Tur-quie, des islamistes de l’AKP a semblé à un moment donné, changer la donne quant à la politique extérieure et intérieure du pays. Concentrons-nous un peu sur le cas de Chypre pour analyser l’influence de l’idéologie de Davutoglu sur cette question.nDès le début de son premier mandat, Recep Tayyip Erdogan, l’homme fort de l’AKP, a déclaré, à propos de Chypre, que le statu quo de non solution ne pouvait pas être considéré comme la solution du problème de Chypre. Jusqu’à là, tous les gouvernements successifs de la Turquie considé-raient que le problème chypriote était résolu avec l’invasion de 1974." Le Collec-tif VAN vous présente cette information publiée sur le site de la Diaspora Grecque le 18 avril 2013.

L'UE et la Turquie doivent renouveler leur engagement mutuel Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Un engagement réciproque renouvelé est nécessaire afin de maintenir des relations constructives entre l'UE et la Tur-quie dans le cadre du processus de négociation, ont déclaré les députés ce jeu-di. Dans une résolution sur le rapport de suivi 2012 de la Turquie, ils demandent l'ouverture des négociations sur le système judiciaire, les droits fondamentaux et les affaires intérieures. Ils saluent également les récents pourparlers qui pour-raient contribuer à résoudre la question kurde." Le Collectif VAN vous présente cette information publiée sur le site du Parlement européen le 18 avril 2013.

Turquie : « Le 1er génocide du XXe siècle a eu lieu dans ce pays » Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – S’adressant à la foule le 24 avril à Is-tanbul, Gençay Gürsoy, ancien président de l’Institut de criminologie et de neu-rologie de Turquie, a déclaré que l’arrestation d’intellectuels arméniens le 24 avril 1915 visait à empêcher la communauté internationale de prendre connais-sance de la politique d’annihilation. Il a ajouté :« Le premier génocide du XXe siècle a eu lieu dans ce pays ». Le Collectif VAN a fait partie de la délégation eu-ropéenne organisée par l’EGAM, l’UGAB Europe, DürDe et l’IHD était présent à la manifestation de Taksim où Gençay Gürsoy a pris la parole. Notre délégation l’avait rencontré la veille dans les locaux d’une association kurde. Le Collectif VAN vous invite à lire cette traduction d'un article en turc de Elif Akgul de Bianet mise en ligne sur le site de NAM (Nouvelles d'Arménie Magazine) le 29 avril 2013.

Collectif VAN : l'éphéméride du 29 avril Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – La rubrique Ephéméride est à retrou-ver quotidiennement sur le site du Collectif VAN. Elle recense la liste d’événe-ments survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les

thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée). "29 avril 2005 -- France : à l’occasion de la com-mémoration du 90e anniversaire du génocide arménien perpétré par les Turcs, Esther Benbassa, directrice d'études à l'Ecole pratique des hautes études, signe le vendredi 29 avril 2005 dans la rubrique « Rebonds » de Libération, un article intitulé : « Génocide arménien, les raisons d'un déni ». « Certes, la Turquie oc-culte le massacre, mais ce n'est pas sans complicités occidentales."

Commémoration du génocide arménien à Lyon Le 24 avril est Journée de Commémoration du génocide des arméniens. Cette Journée du souvenir se déroule dans le monde entier, partout où sont présents les descendants des rescapés. Aujourd'hui, les arméniens sont plus nombreux en diaspora (entre 3 et 4 millions) qu'en République d'Arménie (entre 2.5 et 3.2 millions). D'un pays à l'autre, leur statut est différent. Pour schématiser, au Moyen-Orient ils forment des communautés homogènes, mais en Europe ils sont « citoyens ».

Bakou veut des réparations pour les dommages de guerre causés par l’Arménie Le gouvernement azerbaïdjanais a fait savoir le 19 avril qu’il en appellerait aux instances internationales pour obtenir des compensations financières à hauteur de quelque 300 milliards de dollars au titre des réparations exigées aux Armé-niens pour les dommages qu’ils auraient causés à l’Azerbaïdjan du fait du conflit du Karabagh encore en attente de règlement.

Le gouvernement égyptien accusé de négliger les coptes Les chrétiens d'Egypte se sentent marginalisés, ignorés et négligés par les Frères musulmans, dont le chef de l'Etat est issu, et qui malgré leurs promesses, prennent peu ou pas de mesures pour les protéger de la violence, estime le nou-veau patriarche de l'Eglise copte d'Egypte, Tawadros II.

24 avril 2013 : 98ème Commémoration du génocide arménien Le 24 avril symbolise le début du génocide arménien qui aura duré près de 15 mois et fait plus de 1 500 000 victimes arméniennes durant l’Empire Ottoman, soit les deux tiers de tout un peuple.

Un nouveau sommet arméno-azéri « pas exclu » par Erevan Les présidents arménien et azéri pourraient se rencontrer bientôt pour la pre-mière fois depuis plus d’un an pour tenter de relancer le processus de paix au Haut-Karabagh a déclaré le Ministre des Affaires Etrangères Edouard Nalbandian lors d’une visite à Moscou.

Dépêche de l'APA [ 29 Avril 2013 15:08 ] - Agence de Presse d'Azerbaïd-jan Le Collectif VAN vous propose un article de l'APA (Agence de presse azérie) daté du 29 avril 2013. Les articles de ce site (écrits généralement dans un français rudimentaire) ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "« La délégation visitée le Haut-Karabakh n’est pas

la délégation officielle de Parlement européen, cette visite s’est tenue par l’ini-tiative personnelle de ces députés » a déclaré le Parlement européen".

Le 98e anniversaire du génocide arménien commémoré à Tbilissi Les Arméniens de Tbilissi (Géorgie) ont commémoré le 98e anniversaire du gé-nocide arménien par une série de manifestations. Le matin du 24 avril une messe de requiem à l’église Sainte Etchmiadzine de Havlabar (quartier armé-nien de la capitale géorgienne) à la mémoire des victimes du génocide armé-nien.

L'info vue par la TRT (2) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Le vieillissement de la po-pulation turque en 2040 sera inéluctable si les femmes ne font pas au moins trois enfants, a insisté le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan".

Inquiétante Turquie : négation du génocide arménien et soutien aux is-lamistes syriens Au moment où l’on commémore le génocide arménien de 1915, toujours nié par le gouvernement d’Ankara, les rebelles islamistes de Syrie s’en prennent aux chrétiens orthodoxes et arméniens syriens…

Les Arméniens de Slovaquie et de Tchéquie ont commémorent le 98e anniversaire du génocide arménien Le 98e anniversaire du génocide arménien fut commémoré le 19 avril à Bratisla-va (Slovaquie) par une cérémonie de recueillement face au khatchkar placé au centre de la capitale slovaque. Manifestation en présence d’Ashot Grigorian (Fo-rum arménien d’Europe) le président de la communauté arménienne de Slova-quie, l’ex-Premier ministre de Slovaquie Yan Tcharnokourski, le Président de la chambre suprême de Justice de Slovaquie Stefan Harabin et du Président du Par-lement slovaque Frandicek Mikloshko.

Dépêche de l'APA [ 29 Avril 2013 11:17 ] - Agence de Presse d'Azerbaïd-jan Le Collectif VAN vous propose un article de l'APA (Agence de presse azérie) daté du 29 avril 2013. Les articles de ce site (écrits généralement dans un français rudimentaire) ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Un suivi à la ligne de contact aura lieu le 30 avril mardi, selon le mandat du représentant personnel du président en exercice de l’OSCE, vers le village de Bala Jafarli du district azerbaïdjanais de Gazakh".

Les rencontres du Président Sahakian à Paris A l’issue de sa visite de trois jours à Paris, le président de la République du Haut-Karabakh, Bako Sahakian a répondu, samedi 27 avril, à l’invitation du CCAF de rencontrer les associations franco-arméniennes.

La partie nord de Chypre, sous perfusion turque, est épargnée par la

crise Les travailleurs se font rares, de bon matin, au point de contrôle, avant de tra-verser la "ligne verte", la frontière qui coupe l'île de Chypre d'est en ouest. "La plupart ont perdu leur emploi. Moi, je continue à aller dans la partie grecque tant que le patron peut me payer", déclare Murat, un ouvrier du bâtiment chypriote-turc qui, quotidiennement, part travailler à Nicosie-Sud, comme plusieurs mil-liers d'autres le faisaient avant la crise.

La Hongrie face aux vieux démons de l’antisémitisme En octobre dernier, lors d’une manifestation d’extrême-droite, des participants scandent des slogans antisémites et agressent un journaliste qui finira avec cinq fractures au nez. Ce genre d’incidents s’est multiplié ces derniers mois en Hon-grie, pays qui compte la communauté juive la plus importante d’Europe Cen-trale.

Le pianiste Fazıl Say sera rejugé Un tribunal d’Istanbul a annulé vendredi pour “vices de procédure” le verdict d’une cour inférieure à l’encontre du pianiste Fazıl Say, condamné le 15 avril à 10 mois de prison avec sursis et mise à l’épreuve pour avoir dénigré l’islam dans des messages sur Twitter. Le musicien sera donc jugé une nouvelle fois par un autre tribunal d’Istanbul, rapporte l’agence de presse Anatolie.

Reddition d'insurgés de la SSLA au Soudan du Sud Quelque 3.000 rebelles se sont rendus dans le cadre d'une l'amnistie décrétée au Soudan du Sud par le président Salva Kiir et mettant fin à une insurrection de longue date dans le nord, riche en pétrole, de ce pays enclavé d'Afrique de l'Est.

L'info vue par la TRT (1) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "La Turquie a porté à l’ordre du jour de l’UNESCO la destruction du patrimoine culturel et culturel syrien".

Une ville du centre du Soudan attaquée par des rebelles Les rebelles soudanais du Mouvement pour la justice et l'égalité (JEM) ont an-noncé samedi avoir attaqué la localité d'Um Rawaba, située dans l'Etat du Nord-Kordofan, dans le centre du Soudan, qui les rapproche de Khartoum.

Deuxième Bosphore – la clé de l'hégémonie américaine en mer Noire La Turquie va construire un canal parallèle au détroit de Bosphore. Les experts doutent qu’il puisse devenir rentable rapidement, mais sont d’accord de son im-portance géopolitique pour Ankara et ses alliées de l’OTAN.

Bouc-Bel-Air se souvient du génocide arménien par une banderole sur la façade de la Mairie La ville de Bouc-Bel-Air a une nouvelle fois affiché sa solidarité au peuple armé-nien et le souvenir du génocide arménien de 1915 par une banderole géante sur la façade de la Mairie. Jean-Claude Perrrin, Maire de Bouc-Bel-Air et Edmond Eu-tédjian, le président de l’association culturelle des Arméniens de Bouc-Bel-Air

(ACABBA) ont dévoilé ensemble la banderole vendredi 19 avril face au public.

Enlèvement de huit turcs : Ankara discute avec Kaboul La Turquie est engagée dans des “discussions intensives” avec le gouvernement afghan après l'enlèvement de neuf personnes -dont huit Turcs- dimanche soir par les insurgés taliban, a indiqué lundi une source diplomatique turque.

La Hongrie n’est pas prête à faire des excuses à l’Arménie dans l’Af-faire Safarov selon le site hongrois « Hu-lala » Le site de Hu-lala (www.hu-lala.org) qui déclare en en-tête que « l’actu hongroise est plus piquante en français » consacré le 26 avril sous la signature de Nicolas Gidaszewski un article titré « Diplomatie : l’Arménie tend la main à la Hongrie ».

Quelles villes françaises sont “fiancées” à des villes turques ? Mis en place après la Seconde guerre mondiale entre des villes françaises et al-lemandes, le jumelage était alors un moyen de pérenniser la paix entre les deux pays. Avec le temps, ces jumelages se sont étendus à tout le continent euro-péen. Ils se sont aussi diversifiés et scellent désrmais des partenariats écono-miques et culturels axés autour d’échanges sportifs ou d’actions communes entre les villes.

Turquie : les séparatistes kurdes déposent les armes « Nous sommes ravis de la décision des rebelles de quitter la Turquie », a indi-qué vendredi Bulent Arinc, vice-premier ministre du pays, commentant la décla-ration faite par les séparatistes du Parti des travailleurs du Kurdistan sur le re-trait des troupes de la Turquie vers le Nord de l'Irak, prévu pour le 8 mai pro-chain.

Le BDP exhorte le Parlement turc à enquêter sur le génocide de 1915 Idris Baluken vice-président du parti de la Paix et Démocratie (BDP) a soumis une proposition au Parlement turc afin d’ouvrir une enquête sur le génocide ar-ménien de 1915 et d’ouvrir les archives afin de « découvrir la vérité et mettre l’accent sur les souffrances ».

La Turquie a acquis le statut de partenaire de dialogue avec OCS La Turquie a acquis le statut de partenaire de dialogue avec l’Organisation de co-opératon de Shanghai (OCS) et le mémorandum corespondant a été signé ve-dredi à Almaty entre le chef de la diplomatie turque Ahmet Davutoglu et le Se-crétaire général de l’OCS Dmitri Mezentsev.

La doyenne des associations franco-turques cherche un nouveau souffle L’Associaton Culturelle Turquie-France, fondée il y a 64 ans à Istanbul, est la plus ancienne association de promotion des relations franco-turques dans le pays. Très active à ses débuts, elle cherche aujourd’hui un nouveau souffle après une période d’endormissement. C’est la mission d’Ayhan Köksal, qui la préside de-puis un an.

Le Flashmob à Moscou

Jeudi 25 Avril, les jeunes de la communauté arménienne de Moscou ont répondu en nombre à un flashmob pour commémorer le 98ème anniversaire de l’assassi-nat de masse du peuple arménien en terre ottomane.

Un tribunal annule la condamnation pour blasphème du pianiste turc Fazil Say Un tribunal d'Istanbul a annulé la condamnation à 10 mois de prison avec sursis du pianiste turc Fazil Say, jugé pour insultes envers l'islam. Un nouveau procès devra trancher ultérieurement sur le fond de l'affaire.

Question kurde: le PKK compte sur l'aide de Moscou Le chef de l'aile militaire du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) Murat Ka-rayilan a appelé la communauté internationale, dont la Russie, à soutenir le pro-cessus de règlement pacifique du problème kurde.

Le PKK veut quitter la Turquie les armes à la main Le retrait des rebelles kurdes marque une nouvelle étape dans les négociations de paix engagées avec le gouvernement turc. La guérilla kurde s'engage-t-elle sur un chemin sans retour? Le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) a annon-cé que ses combattants entameraient leur retrait du territoire turc pour gagner le nord de l'Irak à partir du 8 mai.

La Turquie condamne les propos de Vincent Peillon sur le génocide ar-ménien Le ministère turc des Affaires étrangères a rejeté vendredi les remarques du mi-nistre français de l’Education Vincent Peillon qu’il a faites lors d’un rassemble-ment à Paris mercredi.

INFO COLLECTIF VAN

98ème anniversaire du génocide arménien: L'Allocution de François Rochebloine

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous invite à lire l'allocution que Monsieur François Rochebloine, Député de la Loire, a prononcé à Saint-Chamond ce 24 avril dans le cadre de la com-mémoration du 98ème anniversaire du génocide arménien.

24 avril 2013 - Saint-Chamond Cérémonie commémorative – Square du 24 Avril

Allocution de M. François ROCHEBLOINE, Député de la Loire, Vice-Président du Groupe d’amitié France-Arménie à l’As-semblée nationale

M. le Maire, Mme la Présidente de l’Union des Associations Arméniennes,

Pères, MM. les Conseillers généraux, Mesdames, Messieurs les élus, Mesdames, Messieurs, chers amis,

En répondant ce matin à l’invitation du Comité du 24 Avril, à commémorer le 98ème anniversaire des premiers événements qui marquèrent le début du Gé-nocide Arménien de 1915, nous accomplissons un geste symbolique. Nous rem-plissons certes, le devoir de mémoire, mais aussi, et peut-être surtout, nous ex-primons notre attachement à une certaine idée de l’Homme. Nous disons « plus jamais ça » !

Il nous faut rappeler que le génocide Arménien fut le premier des génocides du 20ème siècle. Aussi, nous devons faire le lien avec la Journée de la Déportation, une journée du souvenir destinées à rappeler les leçons des tragédies du siècle passé.

Souvenons-nous des heures sombres, ces jours de honte et de larmes qui, à l’image de la rafle du Vel’d’hiv, entre autres exemples, doivent interpeller dura-blement les consciences.

La correspondance est terrible entre la tragédie du Génocide de 1915 perpétré par le Gouvernement Jeune Turc de l’époque et la Shoah.

* *

Il nous faut trouver les mots justes pour dire simplement, que nous sommes là pour rendre justice et préserver la mémoire de tous ces martyrs, dont le nombre ne sera jamais connu, mais laissons là cette comptabilité de l’horreur ! Car ce sont par millions que se dénombrent les victimes de la folie destructrice et plani-fiée qui s’est abattue en 1915 sur le peuple Arménien.

« Qui se souvient des Arméniens ? »

Cette phrase bien connue, hélas, résonne encore aujourd’hui avec une étrange actualité. Car après les crimes, est venu le temps, suprême déni de justice, d’être plongés dans la fosse commune de l’oubli et de la négation.

De la même manière, si l’on ne fait rien, si l’on ne dit rien, qui se souviendra des Cambodgiens, des Tutsis ou encore des Tibétains ? A l’heure de la mondialisa-tion, pouvons-nous rester sourds aux appels des peuples opprimés, des minori-tés. Français, nous sommes dépositaires d’une longue tradition de défense des Droits de l’Homme : pouvons-nous ignorer que ce sont les valeurs fondamen-tales qui sont bafouées ?

Evidemment non ! Le silence doit être brisé, la vérité clamée et mise en lumière, à chaque fois que cela est nécessaire. Inlassablement, nous devons intervenir et rappeler l’actualité de la question Arménienne, demander que soient garanties la sécurité de la République d’Arménie et celle du Haut-Karabagh, œuvrer enfin pour la reconnaissance du Génocide de 1915.

A ce titre, j’ai pris l’initiative avec plusieurs parlementaires de créer au niveau national, le Cercle d’amitié de la République du Haut-Karabagh, afin de rompre l’isolement politique dans lequel tentent de l’enfermer sur la scène internatio-nale la Turquie et l’Azerbaïdjan, Seul le dialogue entre les peuples peut per-mettre de trouver les voies d’une paix durable pour cette région du Sud Cau-case. Le Groupe de Minsk est le seul lieu qui convienne aujourd’hui à l’organisa-tion diplomatique de ce dialogue. C’est pourquoi, il n’y a pas d’autres choix que de soutenir son action.

Nous souhaitons tous l’apaisement entre les communautés et entre les peuples. Dès lors, notre devoir est d’aider à la réconciliation, comme nous l’avons fait entre Européens, entre Allemands et Français, tirant en cela les leçons de la tra-gédie des deux Guerres mondiales.

Nous en appelons à la normalisation des relations entre l’Arménie et la Turquie. C’est une nécessité. Nous la souhaitons. Mais, il est évident que cette normalisa-tion ne peut être obtenue que si chacune des parties fait un pas. L’Arménie l’avait fait en signant en 2009 « les protocoles » sans aucun préalable, ce que malheureusement la Turquie n’a pas respecté en émettant après signature des préalables et ce, à l’invitation de l’Azerbaïdjan. La Turquie doit renoncer au né-gationnisme d’Etat et assumer son passé, comme l’Allemagne l’a fait en son temps.

En cette période d’incertitudes et d’inquiétudes pour l’avenir, souhaitons que l’Europe puisse encore inspirer un message de stabilité et de cohésion pour l’en-semble du continent et les régions périphériques. Dans ce contexte, l’Europe doit être solide sur ses bases, avoir la capacité de préserver ses valeurs et de les faire partager. C’est d’ailleurs à partir de ce bloc de convictions que nous avons obtenu en 2001 la reconnaissance officielle par la France du génocide ar-ménien. Je suis fier, à titre personnel, d’avoir été l’un des contributeurs et le rap-porteur de cette première loi de reconnaissance au plan international.

* *

Tel est le second message de cette journée du souvenir : rappelons la portée universelle des grands principes et la reconnaissance des crimes contre l’Huma-nité.

Et cela passe par une lutte sans concession contre le négationnisme, véritable crime contre la mémoire, prolongement du crime lui-même car il en appelle d’autres.

« Plus jamais ça ! » Qui cautionne le génocide, le perpétue !

L’absence de sanction à l’égard du négationnisme est inacceptable. Personnelle-ment, je considère qu’une réponse pénale doit être opposée à la négation de tous les génocides et crimes contre l’humanité. J’ai d’ailleurs déposé à plusieurs reprises une proposition de loi en ce sens. Il faut sortir de l’impasse dans la-quelle le juge constitutionnel nous a placés avec l’annulation de la loi Boyer.

Peut-on se satisfaire du vide juridique actuel, alors que le racisme et le négation-nisme sous des formes très insidieuses et tout aussi dangereuses pour notre pacte républicain se développent ? Il n’est jamais sain d’opposer les cultures, d’opposer les communautés, de diviser en agitant les peurs, en soufflant sur les braises des passions. Nous savons d’expérience quel doit être le prix à payer en-suite. Il ne faut pas s‘étonner alors d’avoir à constater des profanations, des at-teintes à la mémoire. Face à ces dérives, il y a lieu de faire preuve d’une ex-trême vigilance collective.

La République Française doit être intransigeante sur ses principes ; rejetons les misérables compromissions que l’on nous propose sur fond de transactions com-merciales. Quand aux provocations, la bêtise, elle n’excuse pas tout, surtout lorsque l’on sait que derrière ces actes, il y a manipulation, instrumentalisation, conditionnement des esprits.

* *

Je ne peux terminer sans avoir une pensée toute particulière pour tous les Armé-niens qui se rendront aujourd’hui au Mémorial du Génocide à Erevan, pour dépo-ser un œillet à la mémoire de toutes les victimes du 1er génocide du 20ème siècle.

Nous sommes tous appelés à participer à ce travail de mémoire, à ce juste et lé-gitime combat pour la vérité. Notre responsabilité collective est engagée pour faire progresser cette grande cause, dans le respect des valeurs humanistes, de la Démocratie et de l’Amitié entre les peuples. Il en va ainsi de la paix.

Je vous remercie. Schnolagaloutioun.

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Lire aussi:

Reconnaissance du génocide arménien : quand la Turquie s’éveillera http://col-lectifvan.org/article.php?r=0&id=73306

Le Collectif VAN à Istanbul : un 24 avril historique http://collectifvan.org/article.-php?r=0&id=73172

Génocide arménien : délégation européenne à Istanbul et Erevan http://www.-collectifvan.org/article.php?r=0&id=73057

24 avril 2013 à Istanbul http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=73074

Génocide arménien en Turquie : une initiative historique http://www.collectif-van.org/article.php?r=0&id=73073

TÉLÉCHARGER :  Allocution de François Rochebloine

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=73309

Turquie : « Le 1er génocide du XXe siècle a eu lieu dans ce pays »

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - S’adressant à la foule le 24 avril à Istanbul, Gençay Gürsoy, ancien président de l’Institut de crimi-nologie et de neurologie de Turquie, a déclaré que l’arrestation d’intel-lectuels arméniens le 24 avril 1915 visait à empêcher la communauté internationale de prendre connaissance de la politique d’annihilation. Il a ajouté :« Le premier génocide du XXe siècle a eu lieu dans ce pays ». Le Collectif VAN a fait partie de la délégation européenne organisée par l’EGAM, l’UGAB Europe, DürDe et l’IHD était présent à la manifesta-tion de Taksim où Gençay Gürsoy a pris la parole. Notre délégation l’avait rencontré la veille dans les locaux d’une association kurde. Le Collectif VAN vous invite à lire cette traduction d'un article en turc de Elif Akgul de Bianet mise en ligne sur le site de NAM (Nouvelles d'Armé-nie Magazine) le 29 avril 2013.

Turquie

Bianet

24 avril 2013

Elif Akgul [email protected]

Gençay Gürsoy :« Le premier génocide du XXe siècle a eu lieu dans ce pays » S’adressant à la foule le 24 avril à Istanbul, Gençay Gürsoy, ancien président de l’Institut de criminologie et de neurologie de Turquie, a déclaré que l’arrestation d’intellectuels arméniens le 24 avril 1915 visait à empêcher la communauté in-ternationale de prendre connaissance de la politique d’annihilation.

« En quelques jours, le nombre de personnes arméniennes arrêtées a monté en flèche à 2345, y compris des parlementaires, des poètes et des intellectuels. Le cerveau de la communauté arménienne a été ciblé. Ils ont été déportés à Ayas et Çankýrý. Sans aucune procédure judiciaire, 761 d’entre eux ont été tués ». « Des centaines de milliers d’Arméniens ont été exilés dans les déserts, ils ont dû

laisser derrière eux leurs maisons, travail, biens qui ont été plus tard vandalisés. Ils ont été tués par les tueurs à gages de l’ancien service secret ottoman (Teþki-lat-ý Mahsusa).

« Les familles ont été séparées. Les enfants ont été laissés sans parents, les pa-rents ont été laissés sans enfants. Des milliers périrent en masse pour cause de maladie, de la faim ; d’autres ont été tués. Le premier génocide du 20ème siècle a eu lieu dans ce pays ».

« Cela fait 98 ans. Le négationnisme demeure. La haine contre les Arméniens est toujours là. Ceux qui voient Union et Progrès Parti comme leurs ancêtres ont pris Hrant en 2007 et Sevåg en 2011. Les planificateurs, les collaborateurs et les assassins sont libres. Ce sont les conséquences de la politique de déni.

« Mais nous savons avec certitude qu’il y avait aussi des gens dans ce pays avec une conscience qui protégeait les Arméniens. Ils étaient peu nombreux, mais ils étaient là. Nous nous considérons comme des descendants de ceux qui ont une conscience et non pas ceux qui ont saccagé, tué ou exilé les Arméniens ».

Traduction NAM

Titre original:

"20. Yüzyılın İlk Soykırımı Bu Topraklarda Gerçekleşti" http://www.bianet.org/bia-net/yasam/146126-20-yuzyilin-ilk-soykirimi-bu-topraklarda-gerceklesti

lundi 29 avril 2013, Stéphane ©armenews.com

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Lire aussi:

Reconnaissance du génocide arménien : quand la Turquie s’éveillera http://col-lectifvan.org/article.php?r=0&id=73306

Le Collectif VAN à Istanbul : un 24 avril historique http://collectifvan.org/article.-php?r=0&id=73172

Génocide arménien en Turquie : une initiative historique http://www.collectif-van.org/article.php?r=0&id=73073

Génocide arménien : délégation européenne à Istanbul et Erevan http://www.-collectifvan.org/article.php?r=0&id=73057

24 avril 2013 à Istanbul http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=73074

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Voir les photos :

Délégation anti négationniste à Istanbul : les photos - I http://collectifvan.org/ar-ticle_photo.php?r=6&id=331

Délégation anti négationniste à Istanbul : les photos - II http://collectifvan.org/ar-ticle_photo.php?r=6&id=332

URL originale : http://www.armenews.com/article.php3?id_article=89204

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=73355

Ahmet Davutoglu et le néo-ottomanisme turc

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous pré-sente cette information publiée sur le site de la Diaspora Grecque le 18 avril 2013.

Diaspora Grecque

le 18/4/2013 9:27:28

Une approche du rôle d’Ahmet Davutoglu dans le développe-ment du néo-ottomanisme turc

L’arrivée, en 2002, au pouvoir en Turquie, des islamistes de l’AKP a semblé à un moment donné, changer la donne quant à la politique extérieure et intérieure du pays.

Concentrons-nous un peu sur le cas de Chypre pour analyser l’influence de l’idéologie de Davutoglu sur cette question. Dès le début de son premier mandat, Recep Tayyip Erdogan, l’homme fort de l’AKP, a déclaré, à propos de Chypre, que le statu quo de non solution ne pou-vait pas être considéré comme la solution du problème de Chypre. Jusqu’à là, tous les gouvernements successifs de la Turquie considéraient que le problème chypriote était résolu avec l’invasion de 1974.

La nouvelle position turque a pu, à un certain moment, jeter le trouble quant à la réelle volonté de la Turquie. Très vite, toutefois, le monde entier s’est aperçu que les actes ne suivaient pas les paroles. Il faut noter que la Turquie souhaitait

effectivement une solution, susceptible de la libérer du fardeau chypriote qu’elle trouve devant elle sur tous les forums internationaux et notamment européens.

La solution préconisée par la Turquie était la création d’une sorte d’état impuis-sant et faible. Une confédération avec des liens très lâches. Plus encore, ce nou-vel état ne pourrait rien décider sans l’aval de la Turquie, en particulier dans le domaine des prérogatives de souveraineté, comme l’espace aérien, les accords internationaux, etc.

La Turquie conserverait ainsi tous les « acquis » de l’invasion, avec le contrôle total de la partie nord de Chypre et acquérait, parallèlement, un droit de regard sur l’ensemble de l’île.

Tancrède Josseran, dans un très bon article sur la nouvelle politique étrangère turque, intitulé Turquie : repenser l’Empire, précise : « La République turque a été consacrée en 1923 par une double rupture politique et culturelle. En faisant table rase du passé théocratique et cosmopolite de l’empire ottoman, Mustafa Kemal, a voulu arrimer son pays à la modernité. Miroir négatif de l’identité turque, l’islam a été extirpé de la mémoire collective. Religion civique du nouvel Etat, la laïcité est devenue le point de départ et d’aboutissement obligatoire du projet d’ingénierie sociale des élites kémalistes ».

Davutoglu estime que le retrait et le désintérêt marqué d’Ankara pour l’ancien espace ottoman a créé un décalage. Il considère que la Turquie moderne née des révolutions menées par Atatürk n’a rien accompli de bon excepté l’interven-tion à Chypre et le succès obtenu concernant Alexandrette.

Le maître de la diplomatie turque estime également, que la Turquie doit redeve-nir un « état central » sur l’échiquier mondial. La Turquie, selon le ministre turc, possède tous les atouts pour y parvenir. Il suffit tout simplement, de les mette en œuvre. Dans cette optique, son pays a, à tort, pense-t-il, délaissé, depuis un siècle et l’instauration de la République, son rôle de pôle d’attraction et de lea-der, qui lui revient naturellement ; d’une part, la Turquie est un Etat laïc allié de l’Occident, mais en même temps, elle est l’héritière d’un califat musulman. Cette dualité lui permet de jouer un rôle de pont, un lien, entre ces deux mondes.

Dans cette perspective, la Turquie se présente comme le leader et l’exemple à suivre pour le monde arabo-musulman. Parallèlement, elle réclame sa place dans l’Union européenne, comme s’il s’agissait d’une chose qui lui est due, d’une chose naturelle, qui ne peut, en aucun cas, lui être refusée. Cette percep-tion frôle l’incompréhension.

En ce qui concerne les relations entre la Turquie et l’Union européenne, la Tur-quie ne comprend pas pourquoi elle doit changer quoi que ce soit dans son com-portement et son attitude : à la limite, ce n’est pas à elle d’adopter l’acquis com-munautaire pour adhérer à l’Union européenne, c’est, si j’ose dire, à l’Union eu-ropéenne d’adopter le mode de vie et de comportement turcs, afin que l’adhé-sion de la Turquie soit possible sans heurts !

Nous pouvons aller encore plus loin : si l’Europe ne veut pas accepter la « parti-cularité turque », comme disent la plupart des politiciens turcs, alors la Turquie constituera à elle seule, un pôle d’attraction, « un centre », plus important que l’Europe et concurrent à celle-ci.

La conclusion est aisément tirée : soit l’Europe cède à la Turquie sans aucune condition, soit elle sera marginalisée dans le monde turco-centrique.

Charalambos Petinos, historien / byzantinologue Dernier ouvrage paru : « Byzance, la naissance de l’Empire », L’Harmattan, 2012. A paraitre en avril 2013 : « Où va la Turquie ? Néo-ottomanisme et islamo-conservatisme »

http://diaspora-grecque.com/modules/altern8news/article.php?storyid=3650

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=73314

L'UE et la Turquie doivent renouveler leur engagement mutuel

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous pré-sente cette information publiée sur le site du Parlement européen le 18 avril 2013.

Parlement européen

L'UE et la Turquie doivent renouveler leur engagement mu-tuel, affirment les députés

Session plénière Elargissement − 18-04-2013 - 12:37

Un engagement réciproque renouvelé est nécessaire afin de maintenir des relations constructives entre l'UE et la Turquie dans le cadre du processus de négociation, ont déclaré les députés ce jeudi. Dans une résolution sur le rapport de suivi 2012 de la Turquie, ils demandent l'ouverture des négociations sur le système judiciaire, les droits fonda-mentaux et les affaires intérieures. Ils saluent également les récents pourparlers qui pourraient contribuer à résoudre la question kurde.

"L'engagement doit venir tant de l'Union européenne que de la Turquie", a dé-claré Ria Oomen-Ruijten (PPE, NL), rapporteur sur ce dossier. "La Turquie doit multiplier les efforts visant à garantir la liberté d'expression, la liberté des mé-

dias et toutes les autres libertés fondmentales conformément aux valeurs de l'UE. L'Union doit tout mettre en œuvre pour soutenir la Turquie dans le proces-sus de réformes - renouveler les efforts pour l'ouverture de nouveaux chapitres de négociation est important", a-t-elle ajouté.

Réforme de la justice

La réforme du système judiciaire turc est essentielle pour la consolidation de la démocratie et la modernisation du pays, soulignent les députés. Ils saluent l'adoption des troisième et quatrième paquets de la réforme de la justice, mais insistent pour restreindre la définition très large des infractions pénales, notam-ment la définition d'acte terroriste, pour réduire les périodes anormalement longues de détention préventive avant un procès et pour limiter le rôle des tri-bunaux d'exception.

Afin d'accélérer le processus de réforme, les députés appellent le Conseil à ou-vrir les négociations sur le système judiciaire et les droits fondamentaux (cha-pitre 23) et la justice, les libertés et la sécurité (chapitre 24).

Droits des femmes

Le Parlement salue les efforts de la Turquie en vue de lutter contre les "crimes d'honneur", la violence domestique et le phénomène des mariages forcés et des très jeunes filles mariées. Toutefois, il s'inquiète du fait que la violence à l'en-contre des femmes soit encore fréquente. Par ailleurs, les députés demandent de promouvoir activement les droits, l'éducation et la participation des femmes sur le marché du travail et en politique.

Question kurde

Les députés se félicitent du dialogue politique direct entre le gouvernement turc et l'ancien dirigeant du PKK, Abdullah Öcalan. Ce dialogue pourrait ouvrir la voie à un accord historique réglant de manière pacifique et démocratique le conflit kurde, soulignent-ils.

La présidence chypriote, une occasion manquée

Les députés regrettent que la Turquie ait "laissé échapper une chance impor-tante d'amorcer un processus traduisant l'engagement et la normalisation des relations avec Chypre" pendant la présidence chypriote du Conseil.

Syrie et affaires étrangères

Les députés félicitent le pays pour l'aide humanitaire fournie au nombre crois-sant de réfugiés syriens mais soulignent que l'UE et la Turquie devraient parve-nir à une vision stratégique commune afin de mettre un terme à la crise tra-gique en Syrie. Ils affirment également que Turquie devrait développer sa poli-tique étrangère dans le cadre d'un dialogue et d'une coordination avec l'UE da-vantage renforcés par rapport à 2012.

Le texte a été adopté par 451 voix pour, 105 voix contre et 45 abstentions.

Procédure: résolution non législative

REF. : 20130412IPR07199

http://www.europarl.europa.eu/news/fr/pressroom/content/20130412IPR07199/html/L%27UE-et-la-Turquie-doivent-renouveler-leur-engagement-mutuel

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=73327

Collectif VAN : l'éphéméride du 29 avril

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La rubrique Ephéméride est à retrouver quotidiennement sur le site du Collectif VAN. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée).Vous pouvez retrouver tous les éphémérides du Collectif VAN dans la Rubrique Actions VAN, en cliquant sur ces liens:

Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie) http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=51673

Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie) http://collectifvan.org/article.php?r=3&id=55304

Ça s’est passé un 29 avril (les événements sont classés du plus ancien au plus récent) :

29 avril 1699 -- Arménie perse* : après un voyage plein de péripéties, Israël Ory arriva le 4 avril 1699 à Etchmiadzin, dont le Catholicos était Nahapet Ede-satzi. L'accueil ne fut pas très chaleureux. Une autre déception attendait Ory à Gantzasar. Le Catholicos de cette ville, Pilibos, refusa également la proposition du messager d'embrasser le catholicisme en vue de s'assurer l'appui de l'Eu-rope. Finalement il se trouva un archimandrite du nom de Minas, supérieur du monastère St. Hacob de Gantzasar, pour accepter la proposition. Une assemblée secrète se tint alors à Anguégakot, avec la participation d'Israël Ory et des mé-

liks. Elle eut une importance historique dans le mouvement de libération du peuple arménien. A la suite de délibérations qui durèrent vingt jours, on rédigea et signa une adresse au Pape, datée du 19 avril 1699, et par laquelle les assis-tants déclaraient, au nom du peuple arménien, être prêts à embrasser le catholi-cisme. Par une autre adresse, datée du 29 avril, les méliks proposaient à Jean Guillaume la couronne de l'Arménie, le priant d'envoyer d'abord son frère Charles à la tête d'une armée pour coopérer avec les forces locales au mouve-ment de libération. Mais les participants à la réunion d'Anguégakot prirent aussi d'autres décisions, peut-être plus importantes encore. Ils jetèrent les bases d'une collaboration avec le peuple russe. Conscients du rôle qui était réservé à la Russie dans la politique internationale, et surtout de l'importance de son rôle dans les événements qu'allait connaître le Proche-Orient, ils résolurent d'entrer en relations officielles avec l'empire russe.* L’Arménie perse désigne l'Arménie sous la domination perse, de 428 à 646 puis de 1639 à 1828. Cette partie de l'Arménie historique est divisée en 1747 entre khanat d'Erevan, khanat de Na-khitchevan et khanat du Karabagh. Elle disparaît définitivement avec le traité de Turkmanchai, qui l'annexe à la Russie. ADIC

http://www.globalarmenianheritage-adic.fr/fr/6histoire/a_d/16_ory_europe.htm

Wikipediahttp://fr.wikipedia.org/wiki/Arm%C3%A9nie_perse

29 avril 1909 -- Empire ottoman/Cilicie : la situation se résume à une légère amélioration à Adana, un calme à Mersine, Antioche, Alexandrette, sauf dans ses environs, ainsi qu’à Bazit où le Jules-Michelet nourrit environ 500 indigènes cam-pant sur la plage. Le 29 avril, le capitaine de vaisseaux Prère participe au consu-lat d’Angleterre, à Adana, à la conférence des commandants étrangers, où la question des secours en nature à donner aux milliers de réfugiés est abordée mettant dans l’inconfort le représentant français qui n’a reçu aucune directive à ce sujet. Ils insistent auprès des autorités militaires pour qu’elles prennent des mesures plus rigoureuses. Les sœurs prennent donc seules le train ordinaire pour Mersine laissant les jésuites à Adana. Le capitaine Prère rentre à bord à 20 h, laissant le second du Swiftsure à Adana. © Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions |© Yves Ternon pour le texte Mardin 1915 Imprescriptible.fr : L’intervention de la Marine française durant les massacres de Cilicie d’avril 1909http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome3/p1d4a

29 avril 1909 -- Empire ottoman : journal d'une Américaine pendant les mas-sacres d'Arménie en 1909 par Helen Davenport Gibbons ; « Mersine, 29 avril. Chère mère, ….. Je vous ai raconté le débarquement des régiments turcs, le jour de la déposition d'Abdul Hamid. Ils allèrent à Adana le jour même et y firent un

massacre plus terrible que le premier. Les Arméniens avaient rendu leurs armes. Sur le conseil des officiers des marines étrangères et confiant dans les navires se trouvant ici, à Mersine, ils acceptèrent les assurances du Gouvernement que les « désordres » étaient terminés. Ils étaient donc sans défense lorsqu’arri-vèrent les régiments jeunes-turcs. La boucherie n'en fut que plus facile. Je vous en épargne les détails et je voudrais qu'ils m'aient été épargnés à moi aussi. La plupart de nos amis d'Adana qui avaient échappé au premier massacre ont dû périr depuis samedi dernier. Les quelques heureux qui ont réussi à gagner Mer-sine sont comme les envoyés qui vinrent vers Job. Adana, de nouveau encore, est un enfer. Les soldats ont mis le feu aux bâtiments de la Mission française et s'attaquent chaque nuit à quelque autre propriété étrangère. L'école américaine de jeunes filles a dû être évacuée. Les maîtresses et les élèves ont été sauvées et sont arrivées hier. Une maîtresse américaine qui avait la fièvre typhoïde arriva sur un brancard… ». Imprescriptible.fr : Les Jeunes-Turcs et la Flotte Joujouhttp://www.imprescriptible.fr/documents/lepsius/p1c2.htm

29 avril 1915 -- Empire ottoman : le désarmement s'accomplit dans les villes sans aucun incident. A Constantinople, le désarmement eut lieu, d'une façon ré-gulière, du 29 avril au 9 mai. Les autorités donnèrent même des reçus. Mais, dans l'intérieur, le désarmement donna lieu, comme le prouvent d'innombrables informations, à des représailles brutales. L'ordre de livrer les armes ne fut pas notifié par les autorités ; on n'attendit pas non plus le résultat de la livraison vo-lontaire ; mais des gendarmes vinrent dans les villages et exigèrent un nombre arbitraire de fusils, 200, 300, ou autant qu'il leur semblait bon. Si on ne les leur fournissait pas sur place, le maire et les anciens du village étaient arrêtés et maltraités sous le prétexte d'avoir caché des armes. On employa souvent la tor-ture. Un moyen particulièrement cher aux gendarmes et aux gardiens des pri-sons, c'est la bastonnade, qui, employée d'une façon inhumaine, amène souvent la mort de la victime. On arracha aussi les cheveux et les ongles, on appliqua des fers incandescents, et on mit en œuvre contre les femmes et les enfants toute sorte d'ignominies. Les habitants étaient souvent obligés d'acheter, à des prix élevés, des armes à leurs voisins turcs, aux Kurdes et aux Tcherkesses, en leur cédant même leurs moutons et leurs vaches, pour pouvoir les livrer et satis-faire à la réquisition des gendarmes. Imprescriptible.fr : Les Vilayets de l'Anatolie orientalehttp://www.imprescriptible.fr/documents/lepsius/p1c2.htm

29 avril 1915 -- Empire ottoman : c'est le 29 avril 1915 que le gouvernement turc a commencé à arrêter à Mersivan les notables arméniens. M. 00..., professeur d'arménien, fut envoyé à Z..., avec seize autres professeurs ; ils y ont subi d'atroces souffrances. On leur arracha les cheveux ; on les brûla avec des fers rouges ; on les arrosa d'eau bouillante ; on les battit chaque jour ; quelques-uns moururent en prison. Quant à M. 00..., on lui creva les yeux, puis on le pendit. A X..., les arrestations continuaient, on battait les Arméniens pour leur faire avouer de prétendus préparatifs révolutionnaires. On leur demandait un certain nombre de fusils ; quelques-uns en achetaient aux Turcs pour les livrer au gou-

vernement. On les torturait pour qu'ils apportassent leurs armes. Imprescriptible.fr : X. {Mersivan} — Récit de Miss CC. {Dermirdjian} communiqué par elle à un Suisse de Genève, à son passage en Suisse en décembre 1915.http://www.imprescriptible.fr/documents/livre-bleu/d38.htm

29 avril 1923 -- Empire ottoman. 29 avril 1923, Makrikeuy : « Le patriarche ar-ménien de Constantinople me demande de l'aider à placer 75 orphelins expulsés d'Angora par les Turcs et abandonnés par la charité américaine à la date du 1er mai. Je promets de leur chercher un asile ». Un aumônier militaire français, Témoin du drame arménien, Journal de l'Abbé CHAPERON(Cilicie 1920 – Constantinople 1921-1923)http://ermeni.hayem.org/francais/abberaymondboyer.htm

29 avril 1938 -- Graves émeutes antijuives à Vilna (Pologne). Plusieurs juifs sont blessés et leurs biens saccagés. Israël Vivra.comhttp://israelvivra.com/calendavril.htm#29

29 avril 1940 -- Les nazis commencent à édifier un mur autour d'un quartier de Varsovie, destiné à servir de ghetto. Avec une superficie de 420 hectares, il doit enfermer non seulement les juifs de la ville mais aussi ceux des environs. Israël Vivra.com http://israelvivra.com/calendavril.htm#29

29 avril 1942 -- A Amsterdam, les nazis remettent 500 000 étoiles jaunes au Conseil juif, qui doit les répartir parmi tous les juifs du pays âgés de plus de six ans. Le port en est obligatoire. Les SS pendent 7 juifs coupables d'avoir cuit du pain en cachette dans la ville de Chrzanów (district de Cracovie). Israël Vivra.comhttp://israelvivra.com/calendavril.htm#29

29 avril 1943 -- Les derniers juifs, au nombre de 330, encore détenus dans le camp de Leczna (province de Lublin) sont déportés au camp d'extermination de Sobibor. Israël Vivra.comhttp://israelvivra.com/calendavril.htm#29

29 avril 1944 -- 1 004 hommes et femmes quittent le camp de regroupement de Drancy. La destination de ce convoi de déportés est la même que celle de nombreux autres qui l'ont précédé : le camp d'extermination d'Auschwitz. 904 juifs seront gazés dès leur arrivée. 37 hommes et 25 femmes seulement survi-vront jusqu'à la libération, en 1945.

Israël Vivra.comhttp://israelvivra.com/calendavril.htm#29

29 avril 1945 -- Le camp de concentration de Dachau est libéré par l'armée américaine. Plus de 40 000 personnes y ont péri, plus des deux tiers étant des juifs. Israël Vivra.com http://israelvivra.com/calendavril.htm#29

29 avril 1945 -- Allemagne : dans la nuit du 29 avril, après avoir épousé Eva Braun, Hitler dicte à sa secrétaire Traudl Junge un testament privé puis un testa-ment politique, exercice d'autojustification où il nie sa responsabilité dans le dé-clenchement de la guerre. Curieusement, le texte ne dit mot du bolchévisme, au moment même où les Soviétiques s'emparent de Berlin. Par contre, l'obsession antisémite de Hitler y apparaît toujours intacte. Il exclut Himmler et Göring du NSDAP, écarte Speer, Ribbentrop et Keitel, promeut Goebbels à la Chancellerie et confie la tête de ce qui reste du Reich au grand amiral Karl Dönitz. Wikipediahttp://fr.wikipedia.org/wiki/Adolf_Hitler

29 avril 1945 -- Otto Hermann Fegelein, né le 30 octobre 1906 à Ansbach, en Bavière, et fusillé le 29 avril 1945 à Berlin, était membre de la Waffen-SS et proche de l'entourage d'Adolf Hitler, ayant épousé Gretl, la sœur d'Eva Braun. Il était l'officier de liaison entre Adolf Hitler et le Reichsführer-SS Heinrich Himmler.

Wikipediahttp://fr.wikipedia.org/wiki/Hermann_Fegelein

29 avril 1982 -- Chypre : reconnaissance du génocide arménien par la Chambre des représentants. Wikipedia

http://fr.wikipedia.org/wiki/Reconnaissance_politique_du_g%C3%A9nocide_arm%C3%A9nien

Imprescriptible.fr : Citations : institutions étatiques et supra-étatiques http://www.imprescriptible.fr/citations/institutions

29 avril 1998 -- Le Parlement de Nouvelle-Galles du Sud, en Australie, décide de commémorer le génocide arménien. Assemblée Nationalehttp://www.assemblee-nationale.fr/12/pdf/rapports/r3074.pdf

29 avril 2003 -- Turquie : le 29 avril, un article [de Ayse Hur] consacré à la «

Question arménienne » a été publié, sous le titre « Sommes-nous prêts à affronter notre histoire ? ». L'article parlait, avec une sincérité rarement vue en Turquie, de la nécessité d'accéder à l'histoire, et de permettre au résultat de faire l'objet d'une discussion ouverte. Déjà, ce point de vue, à lui seul, mérite qu'on s'incline devant l'auteur de l'article. Mais il y avait quelques accrocs dans cet article, où trop de sujets, familiers aux thèses officielles turques, étaient présentés comme des informations. Article de Taner Akcam, professeur à l'Université de Minnesota. Original publié dans le supplément du dimanche du quotidien turc « Radikal », le 11 mai 2003. Reproduit après traduction en arménien le lundi 12 mai 2003 dans la version imprimée de « Marmara » : www.normarmara.com. Imprescriptible.fr : Taner Akcam ,1915 et les fables turqueshttp://www.imprescriptible.fr/dossiers/akcam/fables

29 avril 2004 -- France : Jacques Chirac affirmait que la reconnaissance du génocide de 1915 par Ankara était « un problème qui concerne l’Arménie et la Turquie » et qu’elle ne saurait constituer un préalable à l’intégration de la Turquie dans l’UE. ARTEhttp://www.arte.tv/fr/histoire-societe/les-mercredis-de-l-histoire/836560,CmC=837304.html

29 avril 2005 -- France. A l’occasion de la commémoration du 90e anniversaire du génocide arménien perpétré par les Turcs, Esther Benbassa, directrice d'études à l'Ecole pratique des hautes études, signe le vendredi 29 avril 2005 dans la rubrique « Rebonds » de Libération, un article intitulé : « Génocide arménien, les raisons d'un déni ». « Certes, la Turquie occulte le massacre, mais ce n'est pas sans complicités occidentales. (…) Il va de notre honneur d'humains de ne pas laisser se dissoudre dans un scandaleux déni, un génocide qui a amputé un peuple de ses forces vives, plus d'un million d'êtres de chair et de sang. » Esther Benbassa estime que « le caractère génocidaire du massacre arménien n'enlève rien à la spécificité du génocide des Juifs, chaque génocide ayant été perpétré selon des méthodes particulières, liées à l'environnement et à la culture du lieu et du moment ». « Au contraire, il recontextualise le génocide des Juifs dans l'histoire du XXe siècle et rappelle qu'en la matière, aucune culture, européenne ou non européenne, chrétienne ou musulmane, ne se distingue dans sa volonté d'annihilation d'un peuple, d'une race, d'un groupe ethnique. A défaut de servir de leçon, cette mise en perspective nous rappelle au moins de quoi l'homme est capable, nous invite à nous donner les moyens de nous prémunir contre la répétition de l'horreur par la sensibilisation à la souffrance de l'Autre, et en appelle à notre responsabilité. Il va de notre honneur d'humains de ne pas laisser se dissoudre dans un scandaleux déni un génocide qui a amputé un peuple de ses forces vives, plus d'un million d'êtres de chair et de sang », ajoute-t-elle. Elle souhaite que les Juifs se battent également pour une pleine reconnaissance de ce génocide : « A nous tous, et aux Juifs qui luttent constamment contre le négationnisme, de forcer le mur d'indifférence qui entoure encore le génocide arménien. » Un appel à méditer avant le 4 mai 2011, date à laquelle le Sénat est supposé mettre à l’ordre du jour la ratification de la loi pénalisant la négation du génocide arménien. Imprescriptible.fr : Génocide arménien les raisons d'un déni

http://www.imprescriptible.fr/dossiers/benbassa/deniCRIFhttp://www.crif.org/?page=sheader/detail&aid=4751&artyd=5

29 avril 2005 -- Paris : le Collectif VAN a lancé une campagne de protestation contre une loi anti-négationniste belge. « La Loi belge tombe le masque : le nouveau texte de la loi anti-négationniste ne concernera que les génocides ayant été reconnus juridiquement : ceci empêchera que la négation du génocide arménien puisse être jugée en Belgique ». PETITION du Collectif VANhttp://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=59

22 au 29 avril 2007 -- USA : Arnold Schwarzenegger a proclamé que la semaine du 22 au 29 avril serait "Les Journées du Souvenir du Génocide Arménien." En reconnaissant le génocide, il conseille vivement aux peuples du monde entier de ne jamais oublier les horribles crimes contre l’humanité. USA : Schwarzenegger proclame "Les Journées du Souvenir du Génocide Arménien"

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=9390

Compilation réalisée par le site www.collectifvan.org

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=53813

Les textes qui suivent constituent une Revue de Presse des articles pa-rus dans les médias sur les sujets que le Collectif VAN suit au quoti-

dien. A ce titre, s'ils ne représentent pas toujours (hélas) l'opinion de notre association, il est utile d'en prendre connaissance pour éventuel-

lement y réagir de manière appropriée.

GENOCIDE ARMENIEN

NégationnismeInquiétante Turquie : négation du génocide arménien et soutien aux islamistes syriens

atlantico.fr

Publié le 29 avril 2013

Au moment où l’on commémore le génocide arménien de 1915, toujours nié par le gouvernement d’Ankara, les rebelles islamistes de Syrie s’en prennent aux chrétiens orthodoxes et arméniens syriens…

Du jamais vu en Turquie : non seulement le gouvernement turc négocie avec le PKK, son pire ennemi intérieur, mais pour la première fois, des centaines de per-sonnes se sont réunies le 24 avril dernier, à Istanbul, pour commémorer le géno-cide des chrétiens arméniens et assyro-chaldéens perpétré en 1915 et commé-moré chaque 24 avril dans le monde. Rappelons que pour les Arméniens et les Assyro-chaldéens, ce génocide a fait entre 1,5 million et 2 millions de morts. Mais Ankara l’a toujours nié, accusant même les Arméniens dans les manuels scolaires officiels d’avoir eux-mêmes “ génocidé des centaines de milliers de Turcs musulmans”, ce qui aurait justifié les “représailles collatérales de Kurdes et de Turcs isolés contre des Arméniens”...

Les autorités turques seraient-elles sur le point d’abandonner leur arménopho-bie séculaire et leurs législations liberticides, à l’approche de la célébration du centenaire du génocide arménien, en 2015, qui risquerait de nuire à l’image de la Turquie, candidate à l’entrée dans l’Union européenne depuis 2004 et qui se targue d’être un cas exemplaire de « démocratie musulmane »? Rien n’est moins sûr. Car si des voix courageuses profitent depuis des années de la démo-cratisation de la société civile, encouragée par l’UE, les partis politiques turcs et le gouvernement national-islamiste de Recep Taiyp Erdogan refusent toujours toute reconnaissance officielle du génocide. Plus grave, les autorités turques exercent toujours plus de pressions pour intimider les pays qui adoptent des lé-gislations reconnaissant le génocide - ou même pénalisant sa négation, comme le projet de loi française (avorté de 2011) qui provoqua une crise grave diploma-tique entre Paris et Ankara. On est donc encore très loin d’une reconnaissance du génocide par Ankara. Rappelons qu’en Turquie, l’article 301 du code pénal, jamais aboli malgré son incompatibilité avec les règles européennes, condamne toujours pénalement les rares intellectuels osant briser le tabou. Ainsi, en juillet 2012, un nouveau procès a été intenté à l’éditeur Rajip Zarakolu, qui a osé dé-fier la loi turque négationniste en publiant des livres sur le génocide. On peut ci-ter aussi le célèbre historien Akçam, professeur au Centre d’études de l’Holo-causte et des génocides à l’Université Clarke, auteur d’un livre sur le génocide qui lui valut moult menaces.

Orgueil islamo-nationaliste turc versus Europe post-chrétienne culpabi-lisée…

Mais pourquoi la reconnaissance du génocide arménien pose-t-il autant de pro-blèmes à la Turquie actuelle, du moment que celle-ci fut créée par Atatürk en 1923 sur les ruines et l’abolition du Califat ottoman, qui n’a donc pas de lien juri-dique avec elle ? Il est clair que, outre la pulsion purificatrice nationaliste qui pousse les dirigeants Turcs depuis 1923 à faire oublier leurs multiples origines ethno-religieuses (arménienne, balkanique, kurde, grecque, assyrienne, etc), no-tamment en niant les minorités, la Turquie moderne a toujours craint que la re-connaissance du génocide l’oblige à dédommager financièrement les Armé-niens, à l’instar de l’Allemagne post-nazie qui paie des dédommagements à Is-raël. Car nombre de chrétiens de Turquie possédaient des biens fonciers qui

furent confisqués, entre 1915 et 1942 pour les Arméniens, et entre 1942 et 1974 pour les Grecs-orthodoxes expulsés vers la Grèce en plusieurs phase jus-qu’à leur extinction quasi totale : il subsiste aujourd’hui moins de 1000 grecs-or-thodoxes, la plupart résidant autour du patriarcat grec-orthodoxe d’Istanbul, toujours privé de ses pleins droits par Ankara... Ensuite, pour des raisons d’or-gueil national, il n’a jamais été question pour les Turcs musulmans de formuler les moindres « excuses ».

Car rien n’est plus lamentable pour les nations islamiques en général et a fortiori pour les islamo-nationalistes turcs que de battre sa coulpe pour les crimes pas-sés. Conscients du risque d’affaiblissement du ciment national, les leaders turcs, mais aussi arabes, et même les autres dirigeants issus de civilisations non-occi-dentales laissent volontiers aux Européens culpabilisés cette propension à constamment accabler leur propre histoire... Certes, on peut leur répondre que le travail de Mémoire permet de rendre la dignité aux descendants des victimes et que se remettre en cause est noble. Toujours est-il que l’Occident et le Reste du Monde ("The West and The Rest") ne sont pas sur la même longueur d’ondes et que les excuses sont toujours à sens unique. Car pendant que la vieille Eu-rope - comme d’ailleurs l’Eglise catholique - et l’Occident en général ne cessent de demander pardon aux peuples musulmans et au tiers monde pour les “trois C” (Croisades, Colonisation, Conquista), de leurs côtés, les peuples musulmans dont les ancêtres colonisèrent des nations chrétiennes d’Europe votent fière-ment pour des partis islamistes anti-occidentaux fiers de leur passé califal de conquérants. C’est ainsi que le Premier Ministre Erdogan, nouvel héros des Pa-lestiniens et des “révolutions arabes” vante dans ses discours la gloire et les conquêtes califales ottomanes, comme des homologues frères musulmans de Tunisie, du Maroc ou d’Egypte. D’où l’immense succès qu’eût en Turquie le film au titre explicite : "Fetih 1453" (« Conquête 1453 »), qui relatait la conquête de Constantinople en 1453, qu’Erdogan visionna en avant-première, film qui met-tait en scène la destruction de l’ex-capitale de l’empire romain d’Orient par l’ar-mée du sultan ottoman Mehmet II... Cette superproduction bénéficia du plus gros budget (17 millions de $ ; 3 ans de tournage ; 15.000 figurants) jamais utili-sé pour un film turc, et battit tous les records de fréquentations…

Reconquête du Proche Orient et aide aux rebelles islamistes anti-chré-tiens en Syrie

Loin de battre sa coulpe pour les leaders chrétiens tués ces dernières années en Turquie aux cris de « Allah Ouakbar (Hrant Dink, l’ex-leader de la communauté arménienne ; Don Andrea Padovese, évêque de Trézibonde, Mgr Luigi Padovese, supérieur de l’Eglise catholique de Turquie), Erdogan exige à longueur de temps des "excuses officielles" des Occidentaux qui osent soulever la question du gé-nocide arménien, comme Nicolas Sarkozy, sa véritable bête-noire. Régulière-ment, le très susceptible dirigeant turc fustige les Européens “islamophobes” “trop complaisants avec le régime de Bachar Al-Assad” et Israël et coupables de "persécuter les musulmans", mais Ankara soutient fièrement les rebelles isla-mistes syriens alliés du groupe tchétchène qui a enlevé le 22 avril deux évêques syriens d’Alep (Mgr Yohanna Ibrahim et Boulos Yaziji) dans la région de l’ouest d’Alep, où est active une brigade formée de combattants originaires du Dagues-tan, république de la Fédération de Russie à l’est de la Tchétchénie, là même où

ont été formés les deux frères auteurs des attentats de Boston…

Ainsi, le gouvernement d’Ankara ne culpabilise point de soutenir des combat-tants islamistes de l’Armée Syrienne Libre qui kidnappent ou tuent des chré-tiens, souvent arméniens d’ailleurs. Economiquement actifs, ces derniers ont longtemps été protégés et heureux en Syrie, où ils avaient trouvé refuge après avoir fui le génocide arménien et assyro-chaldéen de Turquie, mais ils sont au-jourd’hui menacés dans leur survie par les rebelles islamistes qui les accusent de s’opposer à la “révolution” et de “soutenir Assad”. La petite communauté ar-ménienne de Syrie déplore déjà des centaines d’otages, des tués, des disparus, etc. Par exemple, en août 2012, des combattants de l’Armée syrienne libre ve-nus de Turquie et soutenus par le pouvoir d’Ankara ont attaqué le village armé-nien de Kessab. Or ce gros village, situé à la frontière syro-turque, est égale-ment peuplé de Turkmènes, très liés à la Turquie, et des milices turkmènes ar-mées par Ankara se vantent depuis quelques temps de se préparer à "génoci-der" les Arméniens s’ils continuaient à résister à l’ASL... Ce dont la presse occi-dentale d’habitude si soucieuse de défense des “minorités” ne relate pas... Mais qui se soucie des Chrétiens de Turquie ?

Alexandre Del Valle

http://www.atlantico.fr/decryptage/inquietante-turquie-negation-genocide-arme-nien-et-soutien-aux-islamistes-syriens-alexandre-del-valle-711689.html

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=73343

TurquieLa Turquie condamne les propos de Vincent Peillon sur le génocide arménien

NAM

Le ministère turc des Affaires étrangères a rejeté vendredi les remarques du mi-nistre français de l’Education Vincent Peillon qu’il a faites lors d’un rassemble-ment à Paris mercredi.

Le ministère turc des Affaires étrangères a déclaré dans un communiqué qu’il a fermement condamné les propos de Peillon qui a qualifié de génocide les inci-dents de 1915 dans l’Empire ottoman.

“Il est encore plus regrettable que de tels propos dénigrant injustement notre histoire et fomentant la haine ont été faites par un membre du gouvernement chargé de l’enseignement“ indique le communiqué.

dimanche 28 avril 2013, Stéphane ©armenews.com http://www.armenews.com/article.php3?id_article=89240

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=73312

Le BDP exhorte le Parlement turc à enquêter sur le géno-cide de 1915

NAM

Idris Baluken vice-président du parti de la Paix et Démocratie (BDP) a soumis une proposition au Parlement turc afin d’ouvrir une enquête sur le génocide ar-ménien de 1915 et d’ouvrir les archives afin de « découvrir la vérité et mettre l’accent sur les souffrances ».

Rappelant que des discussions sont en cours sur ce qui s’est passé lors de la dé-portation des Arméniens et les atrocités commises et que plusieurs pays ont re-connu l’acte de massacres comme un génocide, la proposition continue : « Sans mesures prises pour faire face et rechercher la vérité, ce type de la souffrance sera toujours utilisée ».

La proposition a souligné que faire face à l’histoire et révéler la vérité aideront à améliorer une vie meilleure à l’avenir.

Le point important de la proposition est que « L’impasse politique que la Répu-blique de Turquie connaît sur la question sera résolue qu’en faisant face à ses conséquences. Partant de cela, une enquête parlementaire approfondie est né-cessaire afin de découvrir la vérité derrière les incidents de 1915. Nous propo-sons d’ouvrir une enquête parlementaire visant à ouvrir les archives, analyser les décisions politiques connexes, faire la lumière sur la vérité qui est restée dans la mémoire collective et analyser les documents internationaux dans le but de découvrir la vérité, mettre l’accent sur les souffrances et faire face à la vérité ».

Le Parti pour la paix et la démocratie ou BDP (Barış ve Demokrasi Partisi) est un parti politique de Turquie. Ses coprésidents sont Hamit Geylani et Filiz Koçali. Il milite pour la résolution de la question kurde, les Droits des femmes, l’écologie et l’instauration d’une société démocratique en Turquie. Le BDP représente le PKK dans le parlement turc.

dimanche 28 avril 2013, Stéphane ©armenews.com http://www.armenews.com/article.php3?id_article=89205

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=73322

France24 avril 2013 : 98ème Commémoration du génocide ar-ménien

Licra

publié le 26/04/2013

Le 24 avril symbolise le début du génocide arménien qui aura duré près de 15 mois et fait plus de 1 500 000 victimes arméniennes durant l’Empire Ottoman, soit les deux tiers de tout un peuple.

La Licra estime qu’au-delà des polémiques sur les termes ou sur les lois mémo-rielles, la commémoration doit rester un moment de recueillement et de souve-nir. http://www.licra.org/fr/24-avril-2013-98%C3%A8me-comm%C3%A9moration-g%C3%A9nocide-arm%C3%A9nien

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=73349

Commémoration du génocide arménien à Lyon

Fait-Religieux.com

Henri Garabed | le 27.04.2013 à 10:05

Le 24 avril est Journée de Commémoration du génocide des arméniens. Cette Journée du souvenir se déroule dans le monde entier, partout où sont présents les descendants des rescapés. Aujourd'hui, les arméniens sont plus nombreux en diaspora (entre 3 et 4 millions) qu'en République d'Arménie (entre 2.5 et 3.2 millions). D'un pays à l'autre, leur statut est différent. Pour schématiser, au Moyen-Orient ils forment des communautés homogènes, mais en Europe ils sont « citoyens ».

Cela a des conséquences sur la manière de faire mémoire. Dans les pays orien-taux, cette journée du souvenir ne se déroule que dans les espaces communau-taires. En revanche, dans les pays occidentaux, ces commémorations se tiennent dans l'espace public, même si elles sont systématiquement précédées de cérémonies religieuses dans les églises arméniennes apostoliques, catho-liques et protestantes.

C'est ainsi que s'est déroulée la journée du Souvenir, mercredi 24 avril 2013, à Lyon.

Un office de requiem œcuménique a été célébré à 15h30 à l'Eglise Apostolique Arménienne Saint Jacques. A l'issue de cet office, une marche revendicative de près de 2000 personnes s'est étirée dans les rues de Lyon. Parti de l'Eglise Ar-ménienne, ce cortège en tête duquel marchaient nombre d'élus des villes de l'agglomération a rejoint la place Antonin Poncet au cœur de Lyon, où est érigé depuis 2006 un mémorial aux victimes du génocide des arméniens et des crimes contre l'humanité.

Commémoration en deux temps

Le premier moment était religieux. Profondément enracinés dans leur histoire chrétienne, les arméniens présents recherchaient dans la foi une réponse à la douleur de ce génocide. Les prières, les chants et les méditations typiques de la spiritualité arménienne sont essentiels. Les mots prononcés le sont tout autant. Ainsi lors de l'office de requiem, Jacques Tchoghandjian, pasteur de l'Eglise Evangélique Arménienne de Lyon a insisté sur l'importance de la confiance en Dieu malgré le doute.

Le deuxième moment était civique. Face au déni qu'entretiennent depuis 1915 les autorités turques « nous ne sommes pas las de répéter que cette apocalypse doit trouver sa reconnaissance parce que notre voix ne s'épuisera pas avec le temps », a affirmé Katia Boudoyan, directrice du CNMA - Centre National de la Mémoire Arménienne, au cours d'un discours au mémorial du génocide des ar-méniens devant près de 2000 personnes, parmi lesquels nombre de personnali-tés publiques, associatives, humanistes, religieuses et politiques.

http://www.fait-religieux.com/france/cultes/2013/04/27/commemoration_du_ge-nocide_armenien_a_lyon

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=73352

Bouc-Bel-Air se souvient du génocide arménien par une banderole sur la façade de la Mairie

NAM

La ville de Bouc-Bel-Air a une nouvelle fois affiché sa solidarité au peuple armé-nien et le souvenir du génocide arménien de 1915 par une banderole géante sur la façade de la Mairie. Jean-Claude Perrrin, Maire de Bouc-Bel-Air et Edmond Eu-tédjian, le président de l’association culturelle des Arméniens de Bouc-Bel-Air (ACABBA) ont dévoilé ensemble la banderole vendredi 19 avril face au public. L’occasion pour Jean-Claude Perrin de rappeler que « le génocide de 1915 a fait

plus de 1,2 million de morts, chiffre le plus souvent retenu par les historiens oc-cidentaux ». (Ndlr, nous sommes à plus de 1,2 millions dans nos décomptes entre 1915 et 1923). Le Maire de Bouc-Bel-Air a ensuite affirmé « plus jamais cela ! » en appelant à la vigilance et « au devoir de mémoire en signe de frater-nité envers les nombreux boucains d’origine arménienne ». Des propos partagés par Edmond Eutédjian qui a rappelé dans son discours que « ces 98 années de dénégation par la Turquie, ne suffisent pas à effacer la mémoire d’un peupla » et d’ajouter « nous n’oublierons jamais ! ».

Krikor Amirzayan

dimanche 28 avril 2013, Krikor Amirzayan ©armenews.com

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=89233

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=73329

Slovaquie/TchéquieLes Arméniens de Slovaquie et de Tchéquie ont commé-morent le 98e anniversaire du génocide arménien

NAM

Le 98e anniversaire du génocide arménien fut commémoré le 19 avril à Bratisla-va (Slovaquie) par une cérémonie de recueillement face au khatchkar placé au centre de la capitale slovaque. Manifestation en présence d’Ashot Grigorian (Fo-rum arménien d’Europe) le président de la communauté arménienne de Slova-quie, l’ex-Premier ministre de Slovaquie Yan Tcharnokourski, le Président de la chambre suprême de Justice de Slovaquie Stefan Harabin et du Président du Par-lement slovaque Frandicek Mikloshko. L’archevêque Diran Petrossian respon-sable de l’Eglise arménienne de Tchéquie, Slovaquie et Hongrie a procédé à une messe de requiem à la mémoire des victimes du génocide arménien de 1915 en l’église Sainte Catherine de Bratislava. David Ghoukassian, l’Ambassadeur d’Ar-ménie à Prague assistait également à la cérémonie religieuse.

Le 23 avril la communauté arménienne de la République tchèque a commémoré le 98e anniversaire du génocide dans les villes de Yihlava et Brno. A Yihlava, c’est l’association arméno-tchèque « Ourartou » présidée par Alexandre Sarkis-sian qui avait organisé une exposition de photographies dédiées au génocide ar-ménien. A Yahlava des fleurs furent ensuite déposées devant le khatchkar. A Brno, deuxième ville de Tchéquie, une messe fut célébrée en souvenir des vic-times du génocide arménien.

Krikor Amirzayan

samedi 27 avril 2013, Krikor Amirzayan ©armenews.com

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=89217

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=73341

RussieLe Flashmob à Moscou

NAM

Jeudi 25 Avril, les jeunes de la communauté arménienne de Moscou ont répondu en nombre à un flashmob pour commémorer le 98ème anniversaire de l’assassi-nat de masse du peuple arménien en terre ottomane.

Les jeunes de l’Association des Jeunes Arméniens de Moscou et de l’Association pour l’Amitié russo-arménienne se sont réunis sous la devise « le temps n’efface pas le sang ».

Les participants ont dessiné sur la route une carte de l’Empire ottoman repré-sentée par des centaines de masques rouges symbolisant les victimes du géno-cide. Ils ont aussi chanté des chansons patriotiques en arménien. Le principal objectif de l’action était d’attirer l’attention sur l’extermination systématique du peuple arménien. Ils veulent également que la Turquie reconnaisse officielle-ment que cette tragédie était un « génocide ».

Voir la vidéo :http://www.youtube.com/watch?v=QDhU_ij4L7A&feature=player_embedded

dimanche 28 avril 2013, Jean Eckian ©armenews.com

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=89246

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=73319

Géorgie

Le 98e anniversaire du génocide arménien commémoré à Tbilissi

NAM

Les Arméniens de Tbilissi (Géorgie) ont commémoré le 98e anniversaire du gé-nocide arménien par une série de manifestations. Le matin du 24 avril une messe de requiem à l’église Sainte Etchmiadzine de Havlabar (quartier armé-nien de la capitale géorgienne) à la mémoire des victimes du génocide armé-nien. Puis les manifestants rassemblés près de l’église arménienne se dirigèrent vers le panthéon arménien de Khodjivank. De nombreuses personnalités étaient présentes à la cérémonie. Parmi ces dernières Hovhannés Manoukian l’Ambas-sadeur d’Arménie à Tbilissi, l’archevêque Vazken Mirzakhanian représentant de l’Eglise arménienne de Géorgie, le conseiller à la présidence géorgienne Van Baybourdian, le représentant des Droits de l’homme au Parlement géorgien, Ketvan Pokhadzé. Après les discours, les personnalités et le public se recueillit devant le khatchkar dédié aux victimes du génocide de 1915 en y déposant des fleurs.

A l’appel de l’association « Communauté arménienne de Géorgie », une mani-festation s’est déroulée devant l’Ambassade de Turquie à Tbilissi. Les manifes-tants portaient des drapeaux de l’Arménie et de la Géorgie. Aux centaines de manifestants Arméniens s’étaient joints des Géorgiens ainsi que des membres des communautés kurdes et assyriennes.

Krikor Amirzayan

samedi 27 avril 2013, Krikor Amirzayan ©armenews.com

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=89186

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=73345

CONFLIT DU HAUT-KARABAGH

FranceLes rencontres du Président Sahakian à Paris

NAM

A l’issue de sa visite de trois jours à Paris, le président de la République du Haut-Karabakh, Bako Sahakian a répondu, samedi 27 avril, à l’invitation du CCAF de rencontrer les associations franco-arméniennes.

Le président a exposé la situation économique et agricole du pays et répondu à quelques questions, avant un cocktail offert en son honneur par l’UGAB.

La veille, Bako Sahakian a rencontré les membres du groupe « Soutient au Kara-bakh », dirigé par Tamara Kotcharian-Petrossian, avec lequel un certain nombre de projets ont été évoqués. Il a aussi rencontré les membres du Conseil d’admi-nistration de l’Office français du Fonds Arménien « Hayastan » dirigé par Bédros Terzian. Une attention particulière a été accordée au développement des infra-structures et des régions de la République. Le chef de l’État, a en outre, exprimé sa gratitude à l’Office pour l’aide constante prodiguée à l’Artsakh.

lundi 29 avril 2013, Jean Eckian ©armenews.com

Photo Jean Eckian

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=89248

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=73339

Un nouveau sommet arméno-azéri « pas exclu » par Ere-van

NAM

Les présidents arménien et azéri pourraient se rencontrer bientôt pour la pre-mière fois depuis plus d’un an pour tenter de relancer le processus de paix au Haut-Karabagh a déclaré le Ministre des Affaires Etrangères Edouard Nalbandian lors d’une visite à Moscou.

Le conflit du Karabagh était à l’ordre du jour des négociations de Nalbandian avec son homologue russe Sergueï Lavrov. Edouard Nalbandian a annoncé après les entretiens que le ministre azéri des Affaires étrangères Elmar Mammadyarov et lui-même se réuniront dans la ville polonaise de Cracovie le mois prochain en présence des co-présidents du Groupe de Minsk de l’OSCE.

« En outre, une réunion au plus haut niveau n’est pas exclu » a dit Edouard Nal-bandian lors d’une conférence de presse commune avec M. Lavrov. Il n’a pas précisé les dates possibles pour une telle réunion.

Tigran Balayan, le porte-parole du ministère arménien des Affaires étrangères qui accompagnait Edouard Nalbandian pendant le voyage, a de même écrit sur Twitter qu’« une réunion des présidents est possible ». Mais il n’a pas donné de précisions.

Des officiels à Bakou ont confirmé la prochaine réunion de Nalbandian et Mam-madyarov, mais ne se spnt pas prononcé immédiatement sur la possibilité d’un nouveau sommet arméno-azerbaïdjanais à propos du Karabagh. Citant une source diplomatique anonyme, l’agence de presse azerbaïdjanaise Trend a dé-

claré que les deux ministres se réuniront à Cracovie, en marge d’une conférence ministérielle des ex-Etats de l’Union soviétique dans le cadre du programme de Partenariat oriental de l’Union européenne. Elle est prévue du 17 au 18 mai.

Les Présidents Serge Sarkissian et Ilham Aliyev se sont rencontrés précédem-ment dans la ville russe de Sotchi en janvier 2012. Les pourparlers ont eu lieu en présence du président russe Dmitri Medvedev. Dans une déclaration écrite conjointe Aliev et Sarkissian s’étaient engagés à intensifier leurs efforts pour s’entendre sur les principes fondamentaux d’un règlement du conflit proposé par les médiateurs internationaux.

Cependant, les tensions dans la zone de conflit ont augmenté dans les mois sui-vants avec de meurtrières violations du cessez-le. Les craintes d’une guerre à grande échelle ont également été renouvelées attisées par des menaces azer-baïdjanaises de mettre fin par la force aux futurs vols commerciaux civils entre le Karabagh et l’Arménie.

Les perspectives de paix au Karabagh ont subi un autre coup en août 2012 lors-qu’un officier de l’armée azerbaidjanaise avait été libéré d’une prison hongroise malgré sa condamnation à la prison à vie pour le meurtre via une hache d’un collègue arménien à Budapest en 2004. Erevan a réagi furieusement à la glorifi-cation du militaire par Bakou.

Les diplomates américain, français et russe qui co-dirigent le Groupe de Minsk ont depuis organisé plusieurs réunions de Mammadyarov et Nalbandian et ont fait plusieurs voyages dans la zone du conflit. Mais ils n’ont signalé aucun pro-grès vers un accord arméno-azerbaïdjanais sur les principes de base non pu-bliées.

Sergey Lavrov a déclaré vendredi que la Russie s’en tient à ces principes et pré-voit « des mesures supplémentaires qui vous aideront à comprendre à quel point nous sommes allés en termes de reprise des négociations ». « Il n’y a pas de répit à nos activités et nous allons continuer à travailler » a conclu le ministre russe.

lundi 29 avril 2013, Stéphane ©armenews.com

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=89197

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=73347

Bakou veut des réparations pour les dommages de guerre causés par l’Arménie

NAM

Le gouvernement azerbaïdjanais a fait savoir le 19 avril qu’il en appellerait aux

instances internationales pour obtenir des compensations financières à hauteur de quelque 300 milliards de dollars au titre des réparations exigées aux Armé-niens pour les dommages qu’ils auraient causés à l’Azerbaïdjan du fait du conflit du Karabagh encore en attente de règlement. Ali Hasanov, le directeur du de-partement du gouvernement azéri en charge des réfugiés et des personnes dé-placées, a indiqué que cette somme, dont le montant est quatre fois supérieur au PIB de son pays, ne correspond qu’à des estimations et devrait probablement être révisée à la hausse.

L’agene de presse azérieTrend, qui rapport les propos de M.Hasanov, precise que les premières estimations avancées par Bakou chiffraient le coût de “l’occu-pation arménienne” à 60-70 milliards de dollars. “Mais le depute du Milli Mejlis [Parlement] Khanhusein Kazimli a proposé que nous fassions une nouvelle éva-luation chiffrée des dommages subis avec l’aide des agendes de quotation inter-nationales”, a poursuivi le responsable azéri. “Le chef de l’Etat [Ilham Aliyev] nous a demandés de nous pencher sur cerre question. Un certain nombre de mesures ont été prisesn et le processus est en cours”, a-t-il ajouté. « Le gouver-nement de l’Azerbaïdjan soumettra cese demandes aux organismes internatio-naux. Est-ce que l’Arménie paiera ? C’est la grande question” a poursuivi M.Ha-sanov, qui n’a pas précisé quels organismes internationaux seraient sollicités par Bakou pour gérer un tel dossier.

Selon l’agence Trend, M. Hasanov aurait indiqué que Bakou serait disposé à faire “quelques concessions” sur cette question si la partie arménienne adoptait une “position constructive” dans le processus de négociations toujours en cours en vue d’un règlement du conflit du Karabagh. Rappelons que le budget annuel de l’Etat arménien n’atteint pas 3 milliards de dollars, et que l’Arménie, qui ne dispose pas de richesses pétrolières de l’Azerbaïdjan, serait bien en peine de payer les réparations, 100 fois supérieures à son budget, exigées par son voisin. La menace de Bakou pourait donc prêter à rire, si le sujet n’était pas sérieux et ne renvoyait pas aux dommages causés aux Arméniens par l’Azerbaïdjan, qui doit assumer, rappelle Erevan, la responsabilité de la guerre qu’il a livrée contre l’Arménie dans les années 1991-1994 en vue de reprendre le contrôle du Haut Karabagh et d’en expulser la population majoritairement arménienne.

mardi 23 avril 2013, Gari ©armenews.com http://www.armenews.com/article.php3?id_article=89045

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=73351

Dépêche de l'APA [ 29 Avril 2013 15:08 ] - Agence de Presse d'Azerbaïdjan

Le Collectif VAN vous propose un article de l'APA (Agence de presse azérie) daté du 29 avril 2013. Les articles de ce site (écrits générale-ment dans un français rudimentaire) ne sont pas commentés de notre

part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve.

APA

PE a fait son attitude sur la visite de ses membres dans le territoire azerbaïdjanais occupé de Haut-Karabakh

[ 29 Avril 2013 15:08 ]

« La visite a eu lieu par l’initiative personnelle de ces députés »

Bakou. Victoria Dementieva – APA. « La délégation visitée le Haut-Karabakh n’est pas la délégation officielle de Parlement européen, cette visite s’est tenue par l’initiative personnelle de ces députés » a déclaré le Parlement européen.

Selon le communiqué de la source proche de Parlement posté à l’APA, les ques-tions peuvent être adressées à ceux qui ont réalisé la visite par leur initiative.

Rappelons que, les membres du groupe d’amitié Arménie-Union européenne, les représentants de PE Edward Stadler (Autriche), Kyriakos Triantafilides, Eleni Theocharous (Chypre), les membres du Parlement français Valérie Boyer et Guy Tessier, ainsi que professeur belge Bernard Coulie ont effectué une visite illégale dans les territoires occupés de l'Azerbaïdjan, où ils ont rencontré les dirigeants du régime séparatiste fonctionné dans le district azerbaïdjanais occupé de Khan-kendi.

http://fr.apa.az/nouvelles_pe_a_fait_son_attitude_sur_la_visite_de__19687.html

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=73346

Dépêche de l'APA [ 29 Avril 2013 11:17 ] - Agence de Presse d'Azerbaïdjan

Le Collectif VAN vous propose un article de l'APA (Agence de presse azérie) daté du 29 avril 2013. Les articles de ce site (écrits générale-ment dans un français rudimentaire) ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve.

APA

OSCE organise le prochain suivi à la ligne de contact azerbaïdjano-ar-ménienne

[ 29 Avril 2013 11:17 ]

Bakou – APA. Un suivi à la ligne de contact aura lieu le 30 avril mardi, selon le mandat du représentant personnel du président en exercice de l’OSCE, vers le village de Bala Jafarli du district azerbaïdjanais de Gazakh.

Selon un communiqué de presse du Ministère azerbaïdjanais de la défense posté à l’APA, représentant personnel du Président en exercice de l’OSCE, Anjey Cas-przik, les adjoints de champs Jiri Aberleh et Jonathan Ferrabi organisent le moni-torage.

A l’autre coté de la ligne de contact – les adjoints personnels du Président de l'OSCE Christo Christov et Evguéni Charov suivront le monitorage.

http://fr.apa.az/nouvelles_osce_organise_le_prochain_suivi____la_lig_19685.html

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=73340

HONGRIE/ARMENIE/AZERBAIDJAN

La Hongrie n’est pas prête à faire des excuses à l’Arménie dans l’Affaire Safarov selon le site hongrois « Hu-lala »

NAM

Le site de Hu-lala (www.hu-lala.org) qui déclare en en-tête que « l’actu hon-groise est plus piquante en français » consacré le 26 avril sous la signature de Nicolas Gidaszewski un article titré « Diplomatie : l’Arménie tend la main à la Hongrie ».

Sous une photo Hu-lala titre « Budapest, mardi 4 septembre : Viktor Orban a vendu son honneur et celui de son pays avec, selon plusieurs milliers de mani-festants qui ont réclamé la démission du 1er ministre, devant le parlement à Bu-dapest mardi soir. La manifestation de soutien à l’Arménie et contre la décision du gouvernement hongrois d’extrader un meurtrier vers l’Azerbaïdjan a été or-ganisée par le collectif Milla. (Crédit photo : HU-lala) ».

L’article qui relate la rupture des relations diplomatiques arméno-hongroises qui firent suite à l’Affaire Safarov écrit « L’Arménie serait prête à reprendre ses rela-tions diplomatiques avec la Hongrie, a affirmé la semaine dernière le ministre des Affaires étrangères arménien, Edouard Nalbandian lors d’une conférence de presse tenue à Erevan pour la venue du secrétaire général du conseil de l’Eu-rope, Jagland Thorbjørn. Le gouvernement arménien attend néanmoins que Bu-dapest fasse « un pas » dans le sens de la concorde. (article que le site hongrois a repris d’Armenews).

En septembre dernier, l’Arménie avait rompu ses relations diplomatiques avec la Hongrie à la suite de la décision du gouvernement magyar d’extrader le criminel

Ramil Safarov Sahib vers l’Azerbaïdjan, son pays d’origine. Ce dernier, condam-né à perpétuité par la justice hongroise pour le meurtre d’un officier arménien, avait été immédiatement gracié et accueilli en héros à son arrivée a Bakou.

L’Arménie, en conflit « gelé » avec l’Azerbaïdjan au sujet de la région du Haut-Karabakh avait alors crié au complot accusant la Hongrie de connaitre à l’avance le sort réservé à Safarov lors de son extradition. Le gouvernement hon-grois a toujours nié en bloc ses allégations bien que plusieurs éléments tendent à confirmer le bien-fondé de la thèse arménienne. Quelques jours après le début de l’affaire en septembre, le premier ministre Viktor Orban, semblait d’ailleurs ne pas vouloir s’éterniser sur ce dossier. « L’affaire, qui ne mérite pas tant de bruit, est close, n’en parlons plus », a-t-il déclaré

Aujourd’hui, huit jours après la déclaration d’Edward Nalbandian, le mutisme d’Orban n’a pas changé. Parfois considéré comme « le vilain petit canard de l’Union Européenne », il n’a sans doute pas envie de voir revenir l’encombrante question arménienne dans la sphère médiatique. Il n’est donc pas certain que le gouvernement hongrois voie d’un bon œil cette « main tendue » par Erevan. De plus, au souvenir des propos véhéments du président arménien, Serge Sarkis-sian, en septembre dernier (« Ni le peuple arménien, ni moi-même ne pouvons accepter cette décision. Le peuple arménien ne le pardonnera pas »), il semble-rait que ce « pas » vers la concorde ne puisse être pour Erevan ni plus ni moins que des excuses publiques de la Hongrie. S’estimant de bonne foi sur la ques-tion, Viktor Orban n’a pas l’air de vouloir se plier à la volonté du gouvernement arménien. Les excuses devraient attendre, tout comme la réconciliation entre les deux pays ».

L’article ci-dessous met malheureusement une nouvelle fois en évidence l’atti-tude scandaleuse du Premier ministre Victor Orban qui donne une bien mau-vaise image de la Hongrie...

Krikor Amirzayan

dimanche 28 avril 2013, Krikor Amirzayan ©armenews.com http://www.armenews.com/article.php3?id_article=89228

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=73326

OCS/TURQUIE

La Turquie a acquis le statut de partenaire de dialogue avec OCS

Voix de la Russie

26.04.2013, 16:34, heure de Moscou

La Turquie a acquis le statut de partenaire de dialogue avec l’Organisation de coopératon de Shanghai (OCS) et le mémorandum corespondant a été signé ve-dredi à Almaty entre le chef de la diplomatie turque Ahmet Davutoglu et le Se-crétaire général de l’OCS Dmitri Mezentsev.

L’OSC est l’organisation intergouvernementale permanente qui regroupe six États et notamment le Kazakhstan, la Chine, la Kirghizie, la Russie, le Tadjikistan et la Russie. L’acte constitutif de l’OCS a été signé le 15 juin 2001 à la rencontre des leaders des six États à Shanghai. L’Inde, l’Iran, la Mongolie et le Pakistan y ont le statut d’observateurs. A leur tour, la Biélorussie et le Sri-Lanka sont parte-naires de dialogue.

http://french.ruvr.ru/2013_04_26/La-Turquie-a-acquis-le-statut-de-partenaire-de-dialogue-avec-OCS/

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=73321

FRANCE/TURQUIE

La doyenne des associations franco-turques cherche un nouveau souffle

Le petit journal

L’Associaton Culturelle Turquie-France, fondée il y a 64 ans à Istanbul, est la plus ancienne association de promotion des relations franco-turques dans le pays. Très active à ses débuts, elle cherche aujourd’hui un nouveau souffle après une période d’endormissement. C’est la mission d’Ayhan Köksal, qui la préside depuis un an. Entretien.

Lepetitjournal.com d’Istanbul: Quand et par qui l’association a-t-elle été fondée?

L’Associaton Culturelle Turquie-France a été fondée en 1949 par d’éminentes personnalités turques et françaises. L’association, située depuis sa naissance 10 Rue Nur-u Ziya à Beyoğlu, occupe une pièce dans le bâtiment de l’Institut Fran-çais d’Etudes Anatoliennes au Palais de France. Son but est de promouvoir les relations culturelles entre les deux pays, liés par une amitié historique. L’asso-ciation s’interdit toute activité de nature politique ou religieuse. Parmi les fonda-teurs figuraient des premiers ministres, des ministres, des professeurs d’univer-sité, des directeurs et des professeurs des écoles françaises, des directeurs de banque, ambassadeurs, consuls, écrivains et médecins (voir la liste complète en fin d’article, NDLR). L’association a d’abord été très active puis a connu un ra-lentissement ces 20 dernières années. Mais nous avons toujours veillé à ce que l’association ne ferme pas, en nommant un nouveau président tous les quatre ans en moyenne. Nous avons actuellement entre 80 et 90 membres et nous sommes à la recherche de “sang neuf” pour continuer de faire vivre et dévelop-per cette association.

Quelles sont vos activités aujourd’hui?

L’association organise des conférences en français, elle favorise la publication des traductions de textes français et turcs. Elle organise des réunions, des ex-cursions ou des activités de loisir auxquelles participent des membres turcs et français. Mardi 30 avril par exemple, à l'Académie de l'Art Culinaire, le profes-seur Osman Serim animera une conférence sur la gastronomie (“Des steppes aux palais, l'Histoire de la cuisine Turque”), suivie d'une collation. L’association a aussi pour but de faciliter l’accès des étudiants turcs aux universités et écoles françaises, à les aider à se perfectionner en favorisant leur participation à des stages dans divers établissements et associations pour renforcer les relations culturelles entre les intellectuels des deux pays, ceci avec l’aide des ambas-sades et consulats.

Vous présidez l’association depuis mai 2012. Pourriez-vous vous pré-senter en quelques mots?

Je suis né en 1941 à İstanbul. Après l’école primaire en 1952, grâce aux encou-ragements de mon père, j’ai commencé mes études au Lycée Saint Benoît et en 1960, j’ai obtenu mon diplôme. J’ai complété mes études à la Faculté de Littéra-ture section Philologie Française et Antropologie Sociale de l’Université d’İstan-bul. Pendant sept ans, j’ai donné des cours de conversation au Lycée Saint Be-noît. En 1976, après la mort de mon père, j’ai abandonné les cours pour prendre la tête de l’entreprise familiale. Pendant 33 ans, je me suis occupé de la fabrica-tion et de la vente d’équipements pour des cuisines industrielles au sein de la ‘’Pakgaz Mutfak Sanayi ve Ticaret Anonim Şirketi’’. En Turquie, principalement à İstanbul, j’ai installé les cuisines de plusieurs restaurants, hôtels, bars, écoles, hôpitaux, à l’armée etc. Entre autre, j’ai installé les cuisines de l’école Pierre Loti, qui se situe dans le jardins du Palais de France, ainsi que les cuisines du jar-din de l’Union Française situé à Tarabya. En 1988, à la demande du directeur Père Danjou du Lycée Saint Benoit, j’ai installé les cuisines de l’école, les réféc-toires des enseignants et des élèves et pendant 4 ans, j’ai aussi assumé le fonc-tionnement. En 2009, j’ai fermé l’entreprise et pris ma retraite.

Comment adhérer à l’association?

Les femmes et hommes, turcs, français ou étrangers francophones, agés de 18 ans au moins peuvent facilement devenir membres en remplissant le formulaire, avec 2 photos et une cotisation de 30 livres turques. Vous pouvez contacter la secrétaire générale, Beki Baruh, au 0532 688 55 05 ou [email protected]

Propos recueillis par Meriem Draman et Anne Andlauer lundi 29 avril 2013

http://www.lepetitjournal.com/istanbul/societe/rencontres/150057-interview-la-doyenne-des-associations-franco-turques-cherche-un-nouveau-souffle

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=73320

Quelles villes françaises sont “fiancées” à des villes turques ?

Le petit journal

Mis en place après la Seconde guerre mondiale entre des villes françaises et al-lemandes, le jumelage était alors un moyen de pérenniser la paix entre les deux pays. Avec le temps, ces jumelages se sont étendus à tout le continent euro-péen. Ils se sont aussi diversifiés et scellent désrmais des partenariats écono-miques et culturels axés autour d’échanges sportifs ou d’actions communes entre les villes. Ces coopérations existent aussi entre la France et la Turquie. Pe-tit tour d’horizon de quelques jumelages et autres coopérations décentralisées franco-turques.

La coopération décentralisée est un mode de coopération comprenant toutes les relations d'amitié, de jumelage ou de partenariat nouées entre les collectivités locales d'un pays et les collectivités, équivalentes ou non, d'autres pays. La co-opération décentralisée doit se concrétiser par une convention entre deux auto-rités locales.

Le site de la Commission nationale de la coopération décentralisée recense la liste des coopérations et autres actions extérieures menées par les conseils ré-gionaux, conseils généraux, communes et structures intercommunales fran-çaises en Turquie.

Quels sont les projets en cours entre le Conseil régional de Provence Alpes-Côte d'Azur et Izmir ? Entre Buxerolles et Datça, Marseille et Istanbul, Rennes et Diyarbakır, Vierzon et Develi, ou encore entre la Ville et Communauté Urbaine de Strasbourg et Kayseri ? Pour le savoir, vous pouvez dérouler chaque ligne en cliquant sur la flèche bleue à droite ou sur les éléments soulignés. Une carte in-teractive récapitulant ces échanges est aussi disponible sur le site…

Quelques exemples détaillés :

Rochefort-Eyüp : Quand Pierre Loti réunit la France et la Turquie

Un homme relie ces deux communes: Pierre Loti. L’auteur d’Aziyadé est origi-naire de Rochefort et le jumelage avec Eyüp, où l’écrivain a résidé, semblait une union logique. "Les pourparlers entre nos deux villes ont commencé il y a cent ans avec Monsieur Pierre Loti. Nous arrivons en retard mais nous suivons ses traces", déclarait le maire de Rochefort, Bernard Grasset, en 2010. La ville fran-çaise a même sa Place d’Eyüp et la maison de famille de Pierre Loti à Rochefort est en cours de rénovation.

Clermont Ferrand- Sivas : Des volcans d’Auvergne au centre de l’Anato-lie

Depuis 2010, les deux villes développent leurs relations. Sivas (plus de 620.000 habitants) est la préfecture de la province turque du même nom. Serge Godard, le maire de Clermont-Ferrand, a signé avec son homologue turc un protocole pour "développer l’amitié, renforcer la compréhension et favoriser les échanges" entre les deux communes.

Cahors-Dikili : Le sud de la France à la découverte de la région égéenne

La volonté d’un homme a permis le rapprochement de ces deux villes : l’adjoint au maire de Cahors, Daniel Coupy. Cet amoureux de la Turquie a construit avec son homologue turc un projet de coopération décentralisée. Les échanges entre la ville française du Lot et la ville de Dikili, proche d’Izmir, se sont multipliés de-puis 2009.

Vienne-Emirdağ: De l’Anatolie centrale aux montages d’Isère

Depuis 2008 et le “début” des relations entre les deux villes, un vaste projet est en marche. Il s’axe autour la jeunesse, de l’égalité hommes-femmes et de l’ex-ploitation hydraulique. En mai 2011, les deux villes ont signé une convention de coopération décentralisée. Ce partenariat a déjà permis d’importants échanges entre la ville turque de la province d'Afyonkarahisar et Vienne.

Gironde- Samsun : De la Mer Noire à la Garonne

Début avril 2013, une délégation conduite par Philippe Madrelle, Président du Conseil général de Gironde, s’est rendue à Samsun pour poursuivre les actions de coopération décentralisée engagées entre les deux partenaires, en particulier dans le domaine éducatif (langue française, rugby) et avec le parc ornitholo-gique de Bafra.

Aurélie Darblade et Anne Andlauer lundi 29 avril 2013 http://www.lepetitjournal.com/istanbul/pratique/150095-l-info-pratique-de-la-se-maine-quelles-villes-francaises-sont-fiancees-a-des-villes-turques

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=73324

UNESCO/TURQUIE/PATRIMOINE SYRIEN

L'info vue par la TRT (1)

Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute ré-serve.

TRT

UNESCO : la Turquie évoque la question de la destruction du patri-moine syrien

La Turquie a porté à l’ordre du jour de l’UNESCO la destruction du patrimoine culturel et culturel syrien.

Les destructions qui ont gravement endommagé l’ancienne ville d’Alep, un site inscrit sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1986, et notam-ment la destruction du minaret de la Grande mosquée Omeyyade d’Alep jeudi dernier, ont poussé le ministère des Affaires étrangères de Turquie à porter cette question devant l’Assemblée de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture.

Gürcan Balik, représentante permanente de la Turquie auprès de l’UNESCO a notamment critiqué le régime syrien pour son inaction et sa contribution à la destruction du patrimoine culturel et cultuel de la Syrie.

La délégation syrienne s’est contentée d’accuser la Turquie. Elle a notamment avancé que des objets historiques syriens étaient sortis du territoire de manière illégale depuis la Turquie.

La tension est montée dans la salle de réunion. Le représentant des Etats-Unis a apporté son soutien à la Turquie et a accusé le régime de Damas d’être à l’ori-gine de la destruction du patrimoine syrien.

La Directrice générale de l’UNESCO, Irina Bokova, a exprimé sa profonde tris-tesse quant à la destruction du patrimoine syrien. Elle a indiqué que des me-sures vont être prises pour empêcher sa disparition.

La Directrice générale a rappelé à toutes les parties les obligations de la Syrie au titre de la Convention de 1954 pour la protection des biens culturels en cas de conflit armé, dont la Syrie est un Etat partie.

Alep, inscrit sur la Liste du patrimoine mondial

La Grande mosquée Omeyyade, qui se trouve au cœur de l'ancienne ville d'Alep, a déjà été sévèrement endommagée par un incendie au cours des combats qui ont eu lieu dans l'ancienne ville en octobre 2012.

L'ancienne ville d'Alep a été inscrite sur la Liste du patrimoine mondial en 1986 en reconnaissance de « son style architectural arabe rare et authentique ». Elle témoigne du développement culturel, social et technologique de la ville depuis la période mamelouk. C'est l'un des six sites syriens inscrits sur la Liste du patri-moine mondial.

Date de l'information : 27 Avril 2013 12:22

http://www.trtfrancais.com/fr/informations/detail/turquie/1/unesco--la-turquie-evoque-la-question-de-la-destruction-du-patrimoine-syrien/7823

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=73333

TURQUIE

Un tribunal annule la condamnation pour blasphème du pianiste turc Fazil Say

France 24

Dernière modification : 26/04/2013

Par Priscille LAFITTE (texte)

Un tribunal d'Istanbul a annulé la condamnation à 10 mois de prison avec sursis du pianiste turc Fazil Say, jugé pour insultes envers l'islam. Un nouveau procès devra trancher ultérieurement sur le fond de l'affaire.

Un tribunal d’Istanbul a annulé la peine de prison prononcée à l’encontre du pia-niste turc Fazil Say le 15 avril dernier, d'après l'agence de presse Anatolie.

Le tribunal avait condamné le pianiste à dix mois de prison avec sursis, peine qui serait suspendue si, dans les cinq années à venir, le pianiste âgé de 43 ans ne proférait pas de nouvelles "insultes [contre les] valeurs religieuses d'une par-tie de la population". Saisie en appel par les avocats du pianiste, la 28e Cour cri-minelle d’Istanbul a estimé, ce vendredi, que la décision du précédent tribunal souffrait de vices de procédure sur les conditions de cette période probatoire et a prononcé l'annulation de la peine.

Cette décision judiciaire ouvre la voie à un nouveau procès au cours duquel l’af-faire sera à nouveau tranchée sur le fond.

Malaise en Turquie

Fazil Say est poursuivi à la suite d'une plainte déposée par trois citoyens turcs pour avoir repris sur Twitter des vers du poète persan du XIe siècle Omar Khayyam - réputé pour son épicurisme bien éloigné des dogmes de l’islam rigo-riste - et pour avoir raillé un imam lors de son appel à la prière à Istanbul.

Il s'était ému de sa condamnation, y voyant une dérive du pouvoir islamiste en Turquie. "Davantage que pour ma personne, cette condamnation, alors que je n'ai commis aucun crime, est inquiétante pour la liberté de convictions et d'ex-pression en Turquie", a-t-il notamment déclaré à l'issue de son procès, le 15

avril.

Le vice-Premier ministre du gouvernement islamo-conservateur au pouvoir en Turquie depuis 2002, Bülent Arinç, avait approuvé le jugement, estimant que "si vous insultez les croyances des autres, cela requiert une sanction pénale".

http://www.france24.com/fr/20130426-tribunal-annule-condamnation-blas-pheme-pianiste-turc-fazil-say

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=73318

Le pianiste Fazıl Say sera rejugé

Le petit journal

Un tribunal d’Istanbul a annulé vendredi pour “vices de procédure” le verdict d’une cour inférieure à l’encontre du pianiste Fazıl Say, condamné le 15 avril à 10 mois de prison avec sursis et mise à l’épreuve pour avoir dénigré l’islam dans des messages sur Twitter. Le musicien sera donc jugé une nouvelle fois par un autre tribunal d’Istanbul, rapporte l’agence de presse Anatolie.

"Davantage que pour ma personne, cette condamnation, alors que je n'ai com-mis aucun crime, est inquiétante pour la liberté de convictions et d'expression en Turquie", avait regretté Fazıl Say à l’annonce de sa condamnation en pre-mière instance. La date du prochain procès n’a pas encore été précisée.

Anne Andlauer vendredi 26 avril 2013 http://www.lepetitjournal.com/istanbul/accueil/la-turquie-en-bref/150056-rebon-dissement-le-pianiste-fazil-say-sera-rejuge

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=73336

Le PKK veut quitter la Turquie les armes à la main

Le Figaro

Par Laure Marchand

Mis à jour le 26/04/2013 à 22:44 Publié le 26/04/2013 à 18:55

Le retrait des rebelles kurdes marque une nouvelle étape dans les négociations de paix engagées avec le gouvernement turc.

La guérilla kurde s'engage-t-elle sur un chemin sans retour? Le Parti des tra-vailleurs du Kurdistan (PKK) a annoncé que ses combattants entameraient leur

retrait du territoire turc pour gagner le nord de l'Irak à partir du 8 mai. Ce repli constitue une étape essentielle dans les négociations en cours entre le gouver-nement turc et Abdullah Öcalan, le leader kurde emprisonné à vie sur l'île d'Im-rali, pour en finir avec un conflit qui a fait plus de 45.000 morts en trois décen-nies.

Le signal du départ aux quelque 2000 rebelles présents en Turquie a été donné jeudi par Murat Karayilan, le chef militaire du mouvement autonomiste. Depuis la base arrière du PKK, installée dans les monts Qandil, dans le nord irakien, le commandant a détaillé devant un parterre de journalistes turcs les modalités de l'opération qui devrait être achevée en quelques mois, «le plus rapidement pos-sible». Ses hommes devraient se retirer via «les chemins» qu'ils empruntent ha-bituellement entre les deux pays et qui sont donc connus de l'armée turque. Il est prévu qu'ils évitent les villages et les postes militaires afin de diminuer les risques de clash avec les forces de sécurité turques. Mais «le retrait s'arrêtera immédiatement en cas d'attaque», a-t-il mis en garde. Dans ce cas, les rebelles «feront usage de leur droit de répliquer». Ce qui signifie que la sortie de Turquie s'effectuera les armes à la main, contrairement aux exigences du premier mi-nistre Recep Tayyip Erdogan.

Le PKK craint en effet d'être pris pour cible par l'armée turque comme cela s'est déjà produit par le passé. En 1999, sur les ordres d'Öcalan, les combattants kurdes avaient quitté la Turquie sans arme et plusieurs centaines d'entre eux avaient été tués dans des embuscades. Le gouvernement garantit cette fois-ci que les rebelles pourront se retirer sans encombre. Et l'état-major a assurAé qu'il n'entraverait pas la décision du pouvoir civil.

L'optimisme d'Ankara

Le ministre des Affaires étrangères s'est montré très optimiste sur les espoirs de paix. Selon Ahmet Davutoglu, une fois que la moitié de la rivière a été traversée «faire demi-tour s'avère plus long et plus risqué». Le retrait, s'il s'effectue sans encombre, consolidera le cessez-le-feu décrété le 21 mars par Abdullah Öcalan. Mais l'aboutissement du processus de paix passe «par des réformes dans le cadre d'une solution constitutionnelle», a précisé Murat Karayilan, renvoyant le gouvernement à ses «obligations» pour les 15 millions de Kurdes de Turquie. Les rebelles réclament entre autre le droit à l'éducation dans la langue mater-nelle, une autonomie régionale, une amnistie des combattants et la libération de milliers de prisonniers politiques accusés de «terrorisme».

«Le PKK tiendra parole et se retirera, il n'est pas certain que Recep Tayyip Erdo-gan fasse de même, déclare Altan Tan, un député du Parti pour la paix et la dé-mocratie, la vitrine politique du PKK. Nous n'avons aucune garantie.» Pour l'élu kurde, «le plus grand danger» serait que le premier ministre s'imagine que les Kurdes se contenteront de «quelques friandises».

http://www.lefigaro.fr/international/2013/04/26/01003-20130426ARTFIG00619-le-pkk-veut-quitter-la-turquie-les-armes-a-la-main.php

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=73316

Turquie : les séparatistes kurdes déposent les armes

Voix de la Russie

26.04.2013, 22:16, heure de Moscou

« Nous sommes ravis de la décision des rebelles de quitter la Turquie », a indi-qué vendredi Bulent Arinc, vice-premier ministre du pays, commentant la décla-ration faite par les séparatistes du Parti des travailleurs du Kurdistan sur le re-trait des troupes de la Turquie vers le Nord de l'Irak, prévu pour le 8 mai pro-chain.

En mars, Abdullah Ocalan, qui purge une peine à perpétuité, avait appelé ses partisans à retirer les troupes de Turquie et entamer des pourparlers de paix avec le gouvernement pour résoudre le conflit vieux de 35 ans, qui a fait plus de 40.000 victimes.

Les rebelles devront être désarmés avant de quitter la Turquie. /L

http://french.ruvr.ru/2013_04_26/Turquie-les-separatistes-kurdes-deposent-les-armes/

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=73323

Deuxième Bosphore – la clé de l'hégémonie américaine en mer Noire

Voix de la Russie

27.04.2013, 22:33, heure de Moscou

La Turquie va construire un canal parallèle au détroit de Bosphore. Les experts doutent qu’il puisse devenir rentable rapidement, mais sont d’accord de son im-portance géopolitique pour Ankara et ses alliées de l’OTAN.

Le nouveau projet s’appellera le canal d’Istanbul. Il y a deux ans, lors de la cam-pagne électorale, ce projet de construction a été annoncé par le premier mi-nistre Recep Tayyip Erdogan. Il y a quelques jours, il a été approuvé par le gou-vernement du pays.

Les Turcs soutiennent la nécessité de ce projet l’expliquant par la forte pollution le chenal du Bosphore avec des hydrocarbures usés. C’est pourquoi il est impos-sible d’augmenter le trafic des pétroliers à travers le détroit. Ankara espère éga-lement réduire le préjudice environnemental subi par les eaux du détroit, assu-rer la sécurité de la navigation et accumuler des fonds pour pouvoir intervenir en cas d’accidentes de pétroliers dans la zone.

À première vue, le projet du deuxième Bosphore semble intéressant. Mais les experts s’y réfèrent toujours comme à une grande illusion économique de notre temps. Le coût minimal de la construction de ce projet atteint 20 milliards de dollars avec comme date approximative d'achèvement des travaux l’année 2023. Il est prévu qu’un tiers des fonds devrait provenir du budget national, et le reste serait financé par des investisseurs privés grâce à des partenariats public-privé. La période de rentabilisation du projet est effrayante à imaginer.

« La nouvelle artère permettra d'accroître la capacité des détroits. C’est évident que sa traversée sera payante », explique Viktor Nadéine-Raevski, analyste de l’Institut de l’économie mondiale et des relations internationales. « En vertu des accords internationaux, la Turquie n’a pas le droit de faire payer les navires pour le passage des détroits. Mais elle trouve des moyens de le faire, imposant no-tamment des services des pilotes. Il est difficile de dire si ce projet pourrait un jour devenir rentable. Toutefois, c’est un pas en avant pour les Turcs. La Turquie devient déjà une plaque tournante du trafic maritime, notamment dans le do-maine de l’énergie. Il ne s’agit pas uniquement des gazoducs et des oléoducs qui transitent par son territoire, mais aussi du transit maritime du pétrole et d’autres matières premières. C'est sans doute pour ces produits que le deuxième canal sera construit. Mais à mon avis, ce projet est trop coûteux pour devenir rapidement rentable ».

Le coût du passage par le nouveau canal coûtera beaucoup plus cher par rap-port à la traversée des détroits, et les pays voisins de la Turquie trouveront d’autres solutions logistiques moins coûteuses pour acheminer les marchan-dises. Les raisons économiques de la construction du canal alternatif au Bos-phore sont donc discutables.

En revanche, les raisons politiques ne le sont pas. La Convention de Montreux permet aux pays qui n’ont pas de littoral sur la mer Noire d’acheminer à travers le détroit uniquement des navires de surface légers et navires auxiliaires, mais pas des porte-avions ou des sous-marins. Le tonnage total de l'escadre des na-vires de guerre des pays qui n’ont pas de littoral en mer Noire ne doit pas dé-passer 45.000 tonnes. Toutefois, ces restrictions ne s'appliqueront pas au canal qui sera parallèle au Bosphore. L'équilibre militaro-politique régional sera ainsi déplacé en faveur de la Turquie et de ses alliés.

« Le canal artificiel ne risque pas d’être soumis aux conditions de la convention », explique Viktor Nadéine-Raevski. « Le transit de l’équipement militaire et des navires de guerre sera alors possible. Beaucoup de détails sur le plan juridique international devront être discutés, car même par temps de guerre les Turcs au-ront le droit de faire passer les navires, car c’est leur canal et il n’est soumis à aucune réglementation internationale. Tout cela renfoncera les positions de la

Turquie et son rôle dans l'hégémonie régionale. Cela permettra également d’augmenter son rôle sur le plan de la politique internationale ».

Les Etats-Unis ont besoin d’un « deuxième Bosphore » pour renforcer leur in-fluence dans la région. Il est évident que cette décision ne sera pas au goût de la Russie. Toutefois la Turquie, elle non plus, ne risque pas d’en tirer profit. Evi-demment, sur le plan tactique cela augmentera son statut régional. Mais du point de vue stratégique, elle pourrait être impliquée dans un projet douteux avec une issue très incertaine. Et sa réputation d’un pays indépendant en pâti-rait. Les Turcs seront-ils prêts à faire des sacrifices au nom de ces avantages tactiques? Le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan n’a pas encore donné de réponse à cette question. http://french.ruvr.ru/2013_04_27/Deuxieme-Bosphore-la-cle-de-lhegemonie-americaine-en-mer-Noire/

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=73330

L'info vue par la TRT (2)

Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute ré-serve.

TRT

Le grand danger qui attend la Turquie en 2040

Le vieillissement de la population turque en 2040 sera inéluctable si les femmes ne font pas au moins trois enfants, a insisté le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan.

La réussite passe par une population jeune. Et à ce rythme, si les femmes turques ne font pas au moins trois enfants, la population du pays figurera parmi les « pays de vieux », le « plus grande danger » qui menace la Turquie, selon le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan.

M. Erdogan a donc réitéré ses propos sur la natalité en Turquie, préconisant aux femmes de faire au moins trois enfants. Le gouvernement a pris de nombreuses mesures visant à soutenir financièrement les familles qui ont trois enfants ou plus.

« Notre boisson nationale, c’est l’ayran »

« Dans les premières années de la République, une boisson alcoolisée comme la bière a malheureusement été présentée comme une boisson populaire turque. Mais notre boisson nationale, c'est l'ayran », a clamé tard vendredi M. Erdogan lors d'un symposium à Istanbul sur les politiques relatives à l'alcool.

« C'était au point que certaines familles ont commencé à donner de la bière à leurs enfants en âge d'aller à l'école primaire au motif que c'était bon pour la santé et nourrissant », s'est ému le Premier ministre.

Date de l'information : 28 Avril 2013 12:29 Mise à jour à : 28 Avril 2013 13:01 http://www.trtfrancais.com/fr/informations/detail/turquie/1/le-grand-danger-qui-attend-la-turquie-en-2040/7837

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=73344

TURQUIE/CHYPRE

La partie nord de Chypre, sous perfusion turque, est épargnée par la crise

LE MONDE | 27.04.2013 à 10h22 • Mis à jour le 27.04.2013 à 10h31

Par Guillaume Perrier

Nicosie, envoyé spécial.

Les travailleurs se font rares, de bon matin, au point de contrôle, avant de tra-verser la "ligne verte", la frontière qui coupe l'île de Chypre d'est en ouest. "La plupart ont perdu leur emploi. Moi, je continue à aller dans la partie grecque tant que le patron peut me payer", déclare Murat, un ouvrier du bâtiment chypriote-turc qui, quotidiennement, part travailler à Nicosie-Sud, comme plusieurs mil-liers d'autres le faisaient avant la crise. Prise dans la tourmente financière, la République de Chypre n'attire plus vraiment la main-d'œuvre de la partie sous contrôle turc.

"Une majorité de ces emplois, qui amenaient directement de l'argent au nord, vont disparaître, mais ils avaient déjà commencé à être remplacés ces dernières années par une main-d'œuvre à bas prix des pays d'Europe de l'Est ", constate Hasan Güngör, économiste et conseiller spécial à la présidence de la République turque de Chypre du Nord (RTCN), entité reconnue par la seule Turquie, qui contrôle un tiers de l'île depuis 1974. La crise qui s'abat sur le Sud (la croissance chypriote devrait tomber à – 8,7 % en 2013), va-t-elle s'étendre au Nord ? "Cela aura des conséquences négatives sur le commerce bipartite et la vente de pro-duits chypriotes-turcs, mais cela ne représente pas grand-chose, 3,8 millions d'euros de marchandises en 2012, l'impact ne sera pas significatif", poursuit M. Güngör. Pour le moment, la petite communauté chypriote-turque, moins de 300 000 ha-

bitants regroupés dans le nord de l'île, ne connaît pas la crise. De ce côté de la ligne verte, la croissance devrait atteindre cette année les 4 %. Le système fi-nancier a été relativement assaini, en même temps qu'en Turquie, après la crise de 2001 qui a vu sept banques locales être placées en liquidation. L'écart de ni-veau de vie avec le Sud, environ 40 %, se réduit.

CHYPRE-NORD COMPTE SUR LE TOURISME

Si la crise épargne la RTCN, c'est "grâce à la séparation", estime son "ministre" des finances, Ersin Tatar. Dans son vaste bureau, à Nicosie-Nord, il assure ne pas partager le sentiment de revanche parfois exprimé dans les rues de la capi-tale divisée. "Nous avons toujours envié la prospérité de l'économie au sud, même si quand nous avions des difficultés, ils opposaient leur veto à tous les projets, souligne M. Tatar. Ils gardent beaucoup d'atouts et de notre côté, nous devons être attentifs à la discipline financière." Plus sûr de lui, le ministre turc des affaires européennes n'a pas hésité à proposer à Chypre, sur le ton de la provocation, de remplacer l'euro par la livre turque.

Imperméable à la crise venue du sud de Chypre, la république turque autopro-clamée vit à l'ombre de la "mère patrie" turque, ce qui lui a permis de ne pas sombrer. Liées pour le meilleur et pour le pire à Ankara, les autorités locales ont adopté les préceptes économiques du gouvernement de Recep Tayyip Erdogan. Surveillance des dépenses publiques, réforme de la Sécurité sociale, augmenta-tion des taxes, privatisations... La cession à un groupe privé turc de l'aéroport d'Ercan devrait rapporter 360 millions d'euros et permettre le doublement de la capacité annuelle. Malgré l'impossibilité, pour les compagnies régulières non turques, d'y atterrir.

Chypre-Nord compte largement sur le tourisme, en pleine progression, pour continuer à croître. Le nombre annuel de touristes atteint à peine 600 000, dont trois quarts de Turcs, mais Britanniques, Russes ou Scandinaves sont de plus en plus nombreux à franchir la ligne verte, délaissant le Sud. Une grande cam-pagne de publicité a même été lancée en Angleterre pour vendre la destination "Chypre-Nord", "un pays sans problème d'euro", précise le slogan, et les étran-gers sont invités à venir s'y installer.

UN FUTUR AQUEDUC SOUS-MARIN VENANT DE TURQUIE

La côte nord, plus sauvage, s'est récemment couverte de résidences de va-cances bon marché, qui ont attiré des milliers de retraités européens. La multi-plication des casinos (on en compte 31) a également fédéré une clientèle régio-nale. Les autorités chypriotes grecques songent d'ailleurs à en ouvrir à leur tour, ce qui, jusqu'alors, avait toujours été empêché par l'Eglise orthodoxe. La RTCN mise, enfin, sur les universités, et fait venir des étudiants d'Asie centrale, du Pa-kistan ou d'Afrique. Leur nombre, 55 000 cette année, pourrait être porté à 100 000.

Mais rien ou presque ne pourrait se faire sans l'aide d'Ankara. L'aide financière directe – 320 millions d'euros en 2012, selon les services de la présidence – ré-équilibre la balance budgétaire. La RTCN, assure son ministre des finances, a re-

fusé d'héberger l'argent douteux d'investisseurs russes, syriens ou les capitaux iraniens visés par l'embargo.

C'est la Turquie qui finance la construction d'une nouvelle route, tout le long de la côte, ainsi que le futur aqueduc sous-marin qui verra le jour en 2014. Ce pro-jet colossal d'acheminement d'eau depuis la Turquie vers le nord de Chypre per-mettra à l'entité turque de développer l'agriculture et d'en revendre une partie au Sud, régulièrement victime de sécheresse. Cette dépendance à l'égard de la Turquie, "c'est ce que les Européens ont voulu, affirme M. Tatar. Nous aurions pu nous développer beaucoup plus s'ils nous avaient autorisés à faire du com-merce direct avec l'extérieur". http://www.lemonde.fr/europe/article/2013/04/27/la-partie-nord-de-chypre-sous-perfusion-turque-est-epargnee-par-la-crise_3167659_3214.html

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=73338

TURQUIE/AFGHANISTAN

Enlèvement de huit turcs : Ankara discute avec Kaboul

Aufait Maroc

Dernière mise à jour : 22/04/2013 à 13:30

La Turquie est engagée dans des “discussions intensives” avec le gouvernement afghan après l'enlèvement de neuf personnes -dont huit Turcs- dimanche soir par les insurgés taliban, a indiqué lundi une source diplomatique turque.

Dans un communiqué publié sur leur site internet, les Talibans ont indiqué de leur côté détenir 11 étrangers appartenant à l'armée américaine, dont deux tra-ducteurs, “capturés vivants et transférés vers la région la plus sûre du pays”.

L'hélicoptère d'une organisation turque a fait un atterrissage d'urgence di-manche soir dans la province du Logar, située dans l'est du pays et au sud de la capitale Kaboul, selon le numéro deux de la police provinciale.

Les talibans affirment avoir cerné l'hélicoptère puis l'avoir incendié.

La Turquie, membre de l'Otan et dont la population est très majoritairement mu-sulmane, dispose d'environ 1.850 soldats en Afghanistan, déployés principale-ment à Kaboul. Ceux-ci ne participent pas aux combats et sont cantonnés à des missions de patrouille.

aufait http://www.aufaitmaroc.com/actualites/monde/2013/4/22/ankara-discute-avec-kaboul_210587.html#.UX4Y4FKHrxo

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=73328

QUESTION KURDE/RUSSIE

Question kurde: le PKK compte sur l'aide de Moscou

12:27 28/04/2013 ANKARA, 28 avril - RIA Novosti

Le chef de l'aile militaire du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) Murat Ka-rayilan a appelé la communauté internationale, dont la Russie, à soutenir le pro-cessus de règlement pacifique du problème kurde.

"La communauté internationale est en mesure de jouer un rôle important dans la résolution de la question kurde et dans l'éradication de l'injustice (à l'égard des Kurdes, ndlr). Nous appelons les puissances mondiales, notamment les Etats-Unis, l'UE et la Russie, à soutenir les mesures visant à trouver une solution au problème kurde", a déclaré M.Karayilan cité dimanche par le portail firat-news.com.

Jeudi 25 avril, les rebelles kurdes ont annoncé leur retrait du sol turc vers l'Irak à partir du 8 mai. Cette annonce est survenue un mois après l'appel au cessez-le-feu lancé par le chef du PKK, Abdullah Ocalan, qui purge une peine à perpétuité dans une prison turque.

Le directeur de l'antenne irakienne du Centre d'études stratégiques sur le Moyen-Orient Çetiner Çetin, interviewé par RIA Novosti, a estimé que le PKK sou-haitait que la Russie prête une "attention politique" au règlement du problème kurde.

Selon M.Çetin, la Russie est aujourd'hui le seul pays capable de faire contrepoids à l'influence américaine sur tous les processus qui se déroulent dans la région.

Depuis octobre 2012, les autorités turques négocient avec le leader du PKK Ab-dullah Ocalan en vue de mettre un terme au conflit armé qui se poursuit depuis 35 ans et qui a fait plus de 40.000 morts.

http://www.fr.rian.ru/world/20130428/198188150.html

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=73317

ANTISEMITISME/HONGRIE

La Hongrie face aux vieux démons de l’antisémitisme

Euronews

26/04 11:29 CET

En octobre dernier, lors d’une manifestation d’extrême-droite, des participants scandent des slogans antisémites et agressent un journaliste qui finira avec cinq fractures au nez. Ce genre d’incidents s’est multiplié ces derniers mois en Hon-grie, pays qui compte la communauté juive la plus importante d’Europe Cen-trale.

En réaction à cette montée des extrémismes, la Marche de la Vie organisée dans les rues de Budapest le 21 avril dernier – hommage traditionnel aux plus de 500.000 juifs hongrois victimes de l’Holocauste pendant la Seconde Guerre mon-diale – a enregistré une participation record et le Congrès juif mondial a décidé de tenir son assemblée plénière, non pas en Israël comme c’est le cas habituel-lement, mais à Budapest.

Cet évènement qui doit se dérouler début mai n’est pas vu d’un bon oeil par cer-tains : une manifestation antisioniste est prévue à la veille du Congrès sous l‘égide du parti d’extrême-droite Jobbik, troisième force politique du pays.

Dans ce contexte, le gouvernement hongrois s’efforce de soigner ses relations avec Israël et affiche son volontarisme : il souligne que de nouvelles règles ont été instaurées pour lutter contre le racisme et l’antisémitisme au sein du Parle-ment.

Pour autant, des préconisations récemment émises par le ministère de l’Educa-tion interrogent : il est recommandé d’ajouter dans les programmes scolaires, des noms d’auteurs connus pour leurs positions antisémites pendant la guerre.

Copyright © 2013 euronews http://fr.euronews.com/2013/04/26/la-hongrie-face-aux-vieux-demons-de-l-antisemitisme/

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=73337

EGYPTE/LES CHRETIENS

Le gouvernement égyptien accusé de négliger les coptes

Nouvel Obs

Créé le 26-04-2013 à 17h40 - Mis à jour à 17h40

par Yasmine Saleh et Paul Taylor

LE CAIRE (Reuters) - Les chrétiens d'Egypte se sentent marginalisés, ignorés et négligés par les Frères musulmans, dont le chef de l'Etat est issu, et qui malgré leurs promesses, prennent peu ou pas de mesures pour les protéger de la vio-lence, estime le nouveau patriarche de l'Eglise copte d'Egypte, Tawadros II.

Le bilan des violences qui ont éclaté entre musulmans et chrétiens près de la ca-thédrale copte du Caire le 7 avril et fait huit morts, est "un tissu de mensonges", affirme le patriarche lors de sa première interview accordée depuis ces affronte-ments.

Tawadros II, qui est âgé de 60 ans, a été élu le 5 novembre dernier 118e primat d'Alexandrie et de l'Eglise copte d'Egypte. Selon lui, les coptes représentent au moins 15% des 84 millions d'Egyptiens.

Des heurts ont éclaté le 7 avril aux abords de la cathédrale Saint-Marc à l'issue des obsèques de quatre coptes tués la veille lors de violences confessionnelles à El Khessous, au nord de la capitale égyptienne.

Les attaques visant les églises et les tensions inter-confessionnelles ont sensi-blement augmenté après l'arrivée au pouvoir des Frères musulmans en 2011. Ces derniers ont remporté les élections organisées après le soulèvement de "la révolution du Nil" qui a renversé Hosni Moubarak et auquel ont participé les chrétiens d'Egypte aux côtés des musulmans.

Interrogé à propos de la réponse du gouvernement face aux attaques d'avril, le pape Tawadros II estime que le pouvoir "a fait preuve d'un manque de jugement et de négligence. Je m'attendais à une meilleure sécurité pour le lieu comme pour les personnes."

"UNE IMPRESSION DE MARGINALISATION"

"Parfois, les responsables nous font bonne impression, mais cette impression doit être suivie d'actes, qui peuvent être lentes, parfois insuffisantes ou qui ne se matérialisent pas du tout," a déclaré le pape.

Tawadros II exprime aussi sa consternation face aux tentatives des alliés du pré-sident Mohamed Morsi d'écarter des milliers de juges nommés sous le régime Moubarak. Pour lui, le pouvoir judiciaire est un pilier de la société égyptienne au-quel on ne devait pas toucher.

"Il y a une impression de marginalisation et de rejet, qu'on peut qualifier d'isole-ment au sein de la société," déclare Tawadros II à Reuters à propos du ressenti des chrétiens d'Egypte.

"Après les derniers incidents, nous avons obtenu certains engagements de la part des autorités et du gouvernement, de certains ministres, mais jusqu'à pré-sent il n'y a rien eu de nouveau," a-t-il dit.

Le patriarche copte se dit préoccupé par l'émigration de certains coptes "pour la bonne raison qu'ils craignent le nouveau régime". Les autres vont à l'étranger pour étudier, chercher un emploi ou rejoindre leur famille, a-t-il précisé.

"Les problèmes et les difficultés rencontrés par les chrétiens ont deux volets, un religieux et un civil. Le plan religieux implique deux questions : la construction d'églises et de terrains," a déclaré le pape.

Les coptes affirment qu'il est bien plus difficile d'obtenir les autorisations offi-cielles pour construire une église qu'une mosquée.

"J'attend du pouvoir qu'il facilite et règle ces problèmes chroniques," conclut Ta-wadros II.

Clémence Apetogbor pour le service français, édité par Jean-Loup Fiévet

http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20130426.REU2919/le-gouvernement-egyptien-accuse-de-negliger-les-coptes.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=73350

SOUDAN/DARFOUR

Une ville du centre du Soudan attaquée par des rebelles

Nouvel Obs

Créé le 27-04-2013 à 16h31 - Mis à jour à 16h31

KHARTOUM (Reuters) - Les rebelles soudanais du Mouvement pour la justice et l'égalité (JEM) ont annoncé samedi avoir attaqué la localité d'Um Rawaba, située dans l'Etat du Nord-Kordofan, dans le centre du Soudan, qui les rapproche de Khartoum.

Um Rawaba est certes située à un demi-millier de kilomètres au sud de la capi-tale soudanaise, mais les rebelles en lutte contre le président Omar Hassan al Bachir se sont rarement aventurés jusque là, les combats contre l'armée se can-tonnant pour l'essentiel aux régions éloignées du Darfour, du Sud-Kordofan ou du Nil bleu, frontalières du Soudan du Sud.

L'information a été confirmée par des habitants qui ont précisé que les rebelles étaient arrivés dans la ville à bord d'une vingtaine de camions et ont fait état de pillages.

"Nos forces contrôlent certaines parties de l'est du Nord-Kordofan et Um Rawa-ba", a déclaré à Reuters Gibril Adam, un porte-parole des rebelles.

"L'objectif de cette attaque est d'affaiblir le gouvernement afin de mener à bien notre plan stratégique pour renverser le régime", a-t-il poursuivi sans préciser si le groupe armé entendait poursuivre sa progression vers le nord.

L'armée soudanaise a affirmé dans la soirée avoir repris le contrôle d'Um Rawa-ba. "Les rebelles, battus, se sont retirés et l'armée continue d'expulser des élé-ments des rebelles fuyant dans diverses directions", a déclaré un porte-parole

militaire, al Saouarmi Khalid, cité par l'agence de presse SUNA.

Le gouverneur du Nord-Kordofan a affirmé que les rebelles avaient fui vers le sud. "Ils n'ont pu rester dans Um Rawaba", a déclaré Mutassim Mirghani Zaki Uddi au Centre des médias soudanais, affilié au pouvoir.

Il a ajouté que la route menant de Khartoum à El-Obeid, la capitale de l'Etat du Nord-Kordofan, un temps coupée par les combats, avait été rouverte.

En mai 2008, les forces du JEM avaient déjà réussi à parcourir plusieurs cen-taines de kilomètres pour attaquer Omdurman, une banlieue de Khartoum. Ils avaient été mis en échec alors que le palais présidentiel et l'état-major de l'ar-mée soudanaise semblaient à leur portée.

A l'origine, le JEM s'est constitué en 2003 pour réclamer une meilleure recon-naissance et le développement de la région du Darfour, lieu de confrontation entre populations arabes et noires. Ses visées se sont depuis élargies et le groupe rebelle a rejoint en 2011 un Front révolutionnaire soudanais dont l'objec-tif est le renversement de Bachir.

Khalid Abdelaziz; Danielle Rouquié, Henri-Pierre André et Pascal Liétout pour le service français

http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20130427.REU2964/une-ville-du-centre-du-soudan-attaquee-par-des-rebelles.html

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=73332

Reddition d'insurgés de la SSLA au Soudan du Sud

Nouvel Obs

Créé le 26-04-2013 à 16h31 - Mis à jour à 16h31

JUBA (Reuters) - Quelque 3.000 rebelles se sont rendus dans le cadre d'une l'am-nistie décrétée au Soudan du Sud par le président Salva Kiir et mettant fin à une insurrection de longue date dans le nord, riche en pétrole, de ce pays enclavé d'Afrique de l'Est.

"Les miliciens de l'Armée de libération du Soudan du Sud (SSLA) qui se trou-vaient dans le Nord ont opéré leur reddition. Ils se sont tous rendus", a déclaré à Reuters Joseph Arop Malual, porte-parole des autorités de l'Etat d'Unity, qui ren-ferme plusieurs gisements de pétrole.

Sous le commandement de Matthew Puljang, un important contingent de membres de la SSLA a franchi la frontière à bord d'une centaine de camions à partir du Soudan, où ils disposaient apparemment d'un camp d'entraînement, a

ajouté le porte-parole d'Unity.

La SSLA, créée à la fin des années 1990, est l'une des plus importantes organi-sations rebelles de la région. Elle a changé de camps à plusieurs reprises pen-dant la guerre civile opposant le nord et le sud du Soudan. Ce conflit s'est termi-né en 2005, ouvrant la voie à la sécession, effective en juillet 2011, du Soudan du Sud.

Le gouvernement de Juba s'efforce depuis de contenir toute une série de rébel-lions accusées de bénéficier du soutien de Khartoum, qui dément.

Les relations entre les deux anciens "frères ennemis" soudanais se sont ré-chauffées ces derniers mois, autorisant la reprise ce mois-ci du transit du pétrole extrait au Soudan du Sud sur le territoire soudanais après 15 mois de suspen-sion.

Hereward Holland; Jean-Loup Fiévet pour le service français

http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20130426.REU2916/reddition-d-in-surges-de-la-ssla-au-soudan-du-sud.html

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=73334

RUBRIQUE EN ANGLAIS

Exhibition reflects dark period of Anatolian history ISTANBUL - Hürriyet Daily News Istanbul’s Tütün Deposu presents a new exhibition featuring life in Anatolian society in the 19th century, as seen by the cameras of the Dildilian brothers

Vercihan Ziflioğlu [email protected] The photograph archive of the Dildilian brothers, who documented the social life of Anatolia during the 19th century with their cameras, was brought from the US to Turkey thanks to the efforts of their grandchildren Armen Tsolag Marsoobian and Tsolag Dildilian.

In their archive, the grandchildren have preserved over 800 pieces by the Dildil-ian brothers, who made many contributions to various outstanding archives of the world. Armen Marsoobian is planning to open a museum with the archive photos in the Black Sea province of Amasya’s Merzifon district. The exhibition, entitled “Bearing Witness to the Lost History of an Armenian Family: Through the Lens of the Dildilian Brothers,” will be displayed at the Tütün Deposu (To-bacco Depot) in Istanbul’s Tophane district until June 8.

Moving to Merzifon

The exhibition will also be presented in Merzifon. Armen Marsoobian, a professor of philosophy at Columbia University and Southern Connecticut State University, said the photos reflected Anatolian history, adding that their family came origi-nally from the central Anatolian province of Sivas. “Our great grandfather used to have a shoe factory in Sivas. Our uncles encour-aged our grandfather when they discovered his ability in photography. The Dildilian brothers opened photo studios in Samsun, Konya, Merzifon and Adana along with Sivas. They photographed the social life of that period in addition to studio photography,” Marsoobian said.

Marsoobian said the life of his family in Anatolia was interrupted in 1922, adding that he first came to Turkey a few years ago and visited the home belonging to his family in Merzifon. “On my first visit, I felt rather uneasy. I also headed to Merzifon and visited a house where my family once lived. I stayed there for an hour,” he said. Stating that he felt at home in Anatolia, Marsoobian said he was planning to open a museum in Merzifon with the photos in his archive. “There is a historic house [in Merzifon]. I want to restore it and want to bring the photos back to the county where they were originated. I actually wanted to do such a project in Sivas; but it seems not to be possible for now,” Marsoobian said.

Forgotten History of Anatolia

When asked the reason why they wanted to display their archives in Turkey, Marsoobian said, “A century ago, there was a rich cultural past in these territo-ries. We wanted to shed light on the forgotten history of the 19th century with these photos. If we had not been forced to leave this territory, Anatolia would be much richer today,” Marsoobian said.

Marsoobian said various Armenian and Greek photographers of that period, such as the Dildilian brothers and Abdullah brothers, captured the 19th century Ot-toman lifestyle with their cameras. Marsoobian said his archive in the US covers more than 800 photos shot in different Anatolian cities, adding that he spent a major part of his time on sorting out the pieces in the archive over the last five years.April/29/2013http://www.hurriyetdailynews.com/exhibition-reflects-dark-period-of-anatolian-history.aspx?pageID=238&nID=45807&NewsCatID=385

MUSTAFA AKYOL [email protected]

An Islamic apology to Armenians On April 24, the day that Armenians all around the world remember their Great Catastrophe – or their ethnic cleansing from Anatolia in 1915 – a very interesting piece appeared in Turkish daily Star. Its writer was Hakan Albayrak, a committed

Muslim, even an “Islamist,” and a veteran of the Gaza Flotilla of 2010. And his headline was simple and blunt enough: “We have to apologize to the Armeni-ans.”

“Bismillahirrahmanirrahim,” was the opening line of the piece, a customary Is-lamic motto which means, “In the name of Allah, the compassionate, the merci-ful.” Then Albayrak, with my translation, wrote the following:

“Today is April 24. The day of mourning for our Armenian compatriots. The day they remember the cruelty of 1915.

We should share their pain, without asking, ‘Do they share ours?’ Everybody is responsible for his own humanity.

We cannot make excuses for the violent murders of thousands, tens of thou-sands, or hundreds of thousands of Armenians by Muslims. We should not see this as excusable. It would not be fair for the umma [faith community] of the Prophet of Mercy [Muhammad].

This is a shameful page in history. I wish we could tear it apart. We cannot tear it apart, but we can perhaps put a note under it: ‘The grandsons of the people who committed those unspeakable crimes against the Armenians apologized and refused to honor their past.’”

In the rest of his piece, Hakan Albayrak continued to argue that Turks should apologize to Armenians, rather than launching counterpropaganda campaigns against the “Armenian lobby.” He even argued that the Turkish government needs to pay compensation to the “representatives of the Armenian people.” It could even be paid to the Armenian Republic, “if it accepted to withdraw from the Azeri territories that it occupies.”

The piece created some controversy in Turkey, especially on the Internet, as some sympathized with its content, while other Turks, especially secular nation-alists, condemned it as high treason.

For me, all this was a confirmation of what I have argued in these pages: The Is-lamic camp in Turkey is more inclined than the secular Kemalists to be self-criti-cal on what really happened to Ottoman Armenians during World War I. The ex-pressions of this difference have even led some Kemalists to depict the leaders of the “Islamist” AKP (Justice and Development Party) to be “pro-Armenian” or even “crypto-Armenian.” (See my pieces, “Why Erdoğan is ‘Armenian-minded,’” 11/29/2011, and “Ahmet Davutoğlu: Yet another crypto-Armenian?” 1/8/2010)

The roots of this gap lie in the different paradigms that these two largest camps in Turkish politics refer to: The Kemalists are the sentinels of Turkish national-ism, a secular ideology, which was also the driving force behind the ethnic cleansing of Ottoman Armenians in 1915. The Islamic conservatives, on the other hand, believe in the older paradigm that had allowed the Armenians to co-exist with Turks and Kurds for centuries, in line with Islam’s respect for “the Peo-ple of the Book.” Their very Islamism, in other words, is what makes them more

compassionate to Armenians.

Of course, not every Islamic figure is as bold and progressive on this issue as Hakan Albayrak. Yet still, his piece, and the support it has gathered among the conservatives, is a notable sign for the future. It signals that Turkey’s progress on the “Armenian issue,” just like in the “Kurdish issue,” will be spearheaded by Islamic minds more than secular ones. April/27/2013

http://www.hurriyetdailynews.com/an-islamic-apology-to-armenians.aspx?pageID=449&nID=45726&NewsCatID=411

Valerie Boyer: Time to recognize the independence of Nagorno Karabakh

14:51 27.04.2013Lusine Avanesyan“Radiolur”Stepanakert

“It’s time for us – as friends of democracy – to recognize this country,” French MP Valerie Boyer stated at the National Assembly of the Nagorno Karabakh Re-public.A group of Members of the European Parliament paid a one-day visit to Artsakh accompanied by Armenian MP Artak Zakaryan.Members of the EU-Armenia Friendship Group of the European Parliament visited Gandzasar and Shushi, held meetings at the Artsakh State University and the National Assembly.Also, the delegation visited the Children’s Hospital of Stepanakert, where head of the delegation Dr Eleni Theocharous, a doctor by profession, performed oper-ations during the cruel days of the Artsakh war.“The war for the victory of your self-determination was also a struggle for main-taining the European Christian culture,” she said.Speaking at the meeting with EU parliamentarians, Speaker of the National As-sembly Ashot Ghulyan said “it’s high time of the international community to take steps towards de jure recognition of the Nagorno Karabakh Republic.”“It’s our duty to recognize this country,” French MP Valerie Boyer said.“I will continue to visit Karabakh until I see that this people, which raised its voice for self-determination years ago, has fulfilled its dream,” Dr Eleni Theocharous stated.

http://www.armradio.am/en/2013/04/27/valerie-boyer-time-to-recognize-the-in-dependence-of-nagorno-karabakh/

Hoyer Statement on the Anniversary of the Armenian Ge-nocide

15:59, 27 April, 2013YEREVAN, APRIL 27, ARMENPRESS: House Democratic Whip Steny H. Hoyer (MD) released a statement marking the anniversary of the Armenian genocide, re-ports Armenpress referring to The statements reads as follows:“I join in remembering the 1.5 million victims of the Armenian genocide, which began on this day 98 years ago with the persecution of political leaders, clergy, journalists, and other leading figures in Armenian society. In the United States and throughout the world, Armenian communities mourn those lost and resolve never to forget – as do all who are committed to justice and human rights.”On April 24th Chairmen of the Senate Foreign Relations Committee and the House Foreign Affairs Committee - the two powerful Congressional panels with oversight over U.S. foreign policy - joined with their colleagues on the evening on Capitol Hill in rallying bipartisan support for a truthful and just resolution of the Armenian Genocide.  In the weeks leading up to April 24th, the ANCA formally invited scores of senior Administration officials, including Secretary of State John Kerry, to attend the April 24th Capitol Hill Armenian Genocide remembrance.  On the morning of the observance, after weeks of consideration, the State Department informed the ANCA that, as a matter of policy, the Obama Administration had decided not to participate in the event, or even to arrange for a single official to be present at the Congressional program.  The State Department remains set, however, over ANCA's objections, to send U.S. Ambassador to Turkey Francis Ricciardone to speak at an April 26th Washington, DC conference of the ATAA, a group de-voted, in large part, to the denial of the Armenian Genocide.As in years past, the Congressional Caucus on Armenian Issues - co-chaired by Representatives Grimm and Pallone - was joined by Armenian American organi-zations, the Embassy of the Republic of Armenia, and the Office of the Nagorno Karabakh Republic in hosting the event.  In addition to remarks by legislators, powerful speeches of solidarity with the global movement for a just resolution of the Armenian Genocide were offered by Armenia's Ambassador to the U.S., Tatoul Markarian, and Republic of Nagorno Karabakh Representative Robert Avetisyan.http://armenpress.am/eng/news/716900/hoyer-statement-on-the-anniversary-of-the-armenian-genocide.html

Hanover students turn school into a pop-up genocide museum

17:29, 27 April, 2013YEREVAN, APRIL 27, ARMENPRESS: Hanover Park Regional High School students took two years worth of hard work and turned it into a pop-up genocide mu-seum, filling classrooms with detailed accounts of humanity's horrors- Armenian Genocide and from Holocaust to Darfur, reports Armenpress referring to Daily Record. Whippany Park High School held their "Voices from the Dark" Genocide Studies Gallery Walk Thursday night. Students from both Hanover Park High School and Whippany Park High School took part in the extension of the district's Genocide Studies class, which first entered the curriculum in fall 2011.A semester-long course, the class is available to sophomores, juniors, and se-niors. Kyle Kirst teaches the course at Hanover Park High School, and Brady Ma-har at Whippany Park High School.Hanover Park District Supervisor of Instruction Chris Kelly said the genocide studies class is in high demand at the high schools. "I could probably run a full teacher on just this class."Mahar designed the curriculum himself after he was told administration was seeking new electives. "It's dark subject matter, easy to stay away from, but it's become my reason to come to work every day," he said, adding the class isn't designed to shock and awe students. "It's a space for students to talk about these issues, to make connections that mean something. We want to take the ir-rational and try to make it rational. "He said he teaches his classes the stages of genocide construct a pyramid, with the first step being bullying that can happen in high school hallways."Then rights get taken away, and the higher you go the more violent it be-comes," Mahar said. "We have examples in the world right now of every step of this pyramid except the very top. It's not just history, not as distant as some might think. "Mahar said a goal of the class is to connect the past events to the student's lives. "Racism, homophobia, these discriminations are alive today. And they're how it starts. "For the gallery, students from the various Genocide Studies classes put together different elements based on major genocidal acts in world history, from the Holocaust to Darfur.

http://armenpress.am/eng/news/716920/hanover-students-turn-school-into-a-pop-up-genocide-museum.html

16:01 27/04/2013 »

Zakaria Mildanoglu: Turks were turning Armenian churches into cinemas where they were screening porn filmsErmenihaber.am news website published an interview of architect, Istanbul-based Agos daily’s correspondent Zakaria Mildanoglu with “It’s your word” TV

program, in which he told about the misfortunes that fell upon his family in 1915 as well as about the reasons why he moved to Istanbul.Mildanoglu also told about the fate of Armenian churches in Turkey.“Cultural massacre was being perpetrated after the 1950s - Armenian churches and schools were being destroyed. There is factual proof of it. Turkey is carrying a heavy burden. At the same time, restoration works are currently being carried out. But I would like to mention one thing: once Turks were turning Armenian churches into cinemas where they were mainly screening porn films. There is also factual evidence of that,” Mildanoglu said.The Agos daily’s correspondent told two real stories about the fate of Armenian churches in Turkey.“Treasure seekers are still making searches on the cemetery of our village. A horrifying cultural destruction was carried out there. The village church no longer exists. My mother remembers how it was destroyed. Kazim Karabekir, marching to the East, gave an order. He said, “I must not see this church when I am back.” And the church was pulled down.”The Surb Khach (Holy Cross) Church on Aghtamar Island was saved from de-struction thanks to the efforts of Yasar Kemal, a reporter for Cumhuriyet news-paper. “If Yasar Kemal had not gone there, that church would not exist today,” the architect concluded.http://www.panorama.am/en/interviews/2013/04/27/porno-church/

RUBRIQUE EN TURC

ERMENİ SOYKIRIMININ 98. YILI"20. Yüzyılın İlk Soykırımı Bu Topraklarda Gerçekleşti"Ermeni Soykırımı’nın 98. yıldönümünde yüzlerce insan Taksim Meydanı’nda saat 19.15’te 24 Nisan 1915’te evlerinden alınarak dönüşü olmayan bir yola çıkarılan Ermeniler için yastaydı.Elif AKGÜL [email protected]

İstanbul - BİA Haber Merkezi24 Nisan 2013, Çarşamba Günün ilk ışığıyla askeri bir araçla yola koyulduk. Aramızda bulunan ve kanlı ishalden rahatsız olan Kartallı ihtiyar Vırtanes Ağa araba tutmasına izin vermeleri için yalvardı. Çünkü değil yürümek, ayakta durabilecek mecali bile yoktu. Ama bize eşlik eden yabani jandarmalardan biri acımasızca tokatlayıp zavallı ihtiyarı yere serdi. Canavarlara muhatap olduğumuzu ancak o zaman fark edebildik. 

“Trenimiz ne zaman bir istasyonda dursa peronda büyük bir merakla bizi bek-leyen Ermeniler tarafından karşılanıyorduk. Bazı cömert insanlar karşılık bekle-

meden bize yiyecek veriyorlardı. Gece yarısı Engürü’ye vardık ve bir koğuşa ka-patıldık. Ertesi sabah hapishane avlusuna indiğimizde tutuklular neşe içindeydi. Birine sorduk. ‘Çeteye kaydolduk. Yarın sabah gidiyoruz’ dedi. Sevdiği kızı ailesi vermeyince kaçırıp tecavüz etmiş ve öldürmüş. 

“Tasavvur edin; çeteci kaydolarak Sultan’ın affından yararlanabilen bu cani mah-luklar, karşılarında masum insan bulunca neler yapamaz diye, aramızda ko-nuşuyorduk. Tabii bu katil çetelerinin bizzat Ermeni halkını ortadan kaldırmak için oluşturulduğunu aklımızın ucundan dahi geçirmeden.”

Soykırımdan kurtulan Püzant Bozacıyan’ın anılarından 

Ermeni toplumunun ileri gelenlerinden, aydınlarından 240 kişinin tutuklandığı 24 Nisan 1915 sabahı 20. yüzyılın ilk soykırımının başladığı gün olarak anılıyor. Irk-çılığa ve Milliyetçiliğe DurDe Girişim'nin düzenlediği soykırımın 98. yıldönümü anma etkinliğinde saat 19.15’te binlerce insan Taksim’de kayıplar için yas tuttu. Ermeni türkülerinin çalındığı anmada soykırımdan kurtulanların anıları paylaşıldı, 24 Nisan 1919’da yapılan ilk anmada okunan metin paylaşıldı, soykırımda öldürülenlerin, suikaste uğrayan Hrant Dink’in, 2011’de zorunlu askerliği sı-rasında soykırımın yıldönümünde öldürülen Sevag Balıkçı’nın fotoğrafları taşındı. *Fotoğraf galerisi için tıklayın.

"Ermeni toplumunun 'beyni' hedef alındı"

Prof. Dr. Gençay Gürsoy yaptığı konuşmada soykırımın ilk olarak Ermeni aydın-ların tutuklanmasıyla başladığını bu yolla imha politikalarının uluslararası toplu-ma iletilmesinin engellenmesinin amaçlandığını söyledi.“Birkaç gün içerisinde sayıları 2345’e ulaşan tutuklamalarla Ermeni mebuslardan şairlere, Ermeni toplumunun deyim yerindeyse ‘beyni’ hedef alındı. “Ayaş ve Çankırı’ya sürüldüler. Haklarında hiçbir yargısal süreç başlamayan tu-tuklulardan 761’i öldürüldü. “Yüzbinlerce Ermeni evini barkını, işini gücünü, malını mülkünü yağmacılara bı-rakıp zorla çöllere sürüldü. Yollarda Teşkilat-ı Mahsusa tetikçilerinin örgütlediği katliamlarla öldürüldüler. “Aileler bölündü. Çocuklar ana babasız, ana babalar çocuksuz kaldı. Birbirlerini bir daha bulamadılar. Onbinler hastalıktan, açlıktan yığınlar halinde öldü. Sürgüne gönderildikleri yerlerde bir daha kılıçtan geçirildiler. 20. Yüzyılın ilk soykırımı bu topraklarda gerçekleşti. “Aradan 98 yıl geçti. İnkar sürüyor. Ermenilere düşmanlık da sürüyor. İttihatçıları ataları belleyenler 2007’de Hrant’ı aldılar aramızdan, 2011’de gencecik Sevag’ı. Planlayanlar, suç ortakları, katilleri serbest. Soykırımın inkar politikasının doğal bir sonucu bu olanlar. "Ermenileri koruyan vicdanlılar da vardı"

“Ama yine biliyoruz ki, Anadolu toprakları aynı zamanda, kendi canı pahasına Er-menileri korumaya çalışan vicdan sahiplerini de çıkarmıştır. Sayıları çok azdı, ama vardılar. Biz kendimizi, yüzbinlerce vatandaşını zorla süren, malına mülküne zorla el koyan, yollarda da kitlesel kıyımlarla katleden ve bunun için çeteler örgütleyen soykırımcıların değil, vicdan sahibi insanların tarafında sayıyoruz.” Öte yandan Soykırım Anması’nı protesto eden Halkın Kurtuluş Partisi üyesi yirmi kişi de Taksim Meydanı’ndaydı. "Ermeni soykırımı emperyalizm yalanı" ve "Kahrolsun Amerikan emperyalizmi" şeklinde slogan atan grupla anma etkin-liğine katılanlar arasında polis yoğun güvenlik önlemi aldı. (EA)http://www.bianet.org/bianet/yasam/146126-20-yuzyilin-ilk-soykirimi-bu-topraklarda-gerceklesti

TWITTER – AU FIL DU BOSPHORE

Twitter – Au fil du Bosphore – VIVous n’êtes pas un pro des ressources du web ? Le Collectif VAN vous propose de suivre ici régulièrement certaines infos postées sur Twitter par Guillaume Perrier (correspondant du journal Le Monde à Istanbul) et ses abonnés.

http://twitter.com/#!/Aufildubosphore

Accès à Twitter – Au fil du Bosphore http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=62603

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=71503

DOSSIERS PERMANENTS

Observatoire du Négationnisme du Collectif VANRécapitulatif des principaux faits et articles négationnistes relevés depuis 2006.

http://www.collectifvan.org/article.php?id=21105

Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie)

Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie)

La rubrique "Ephéméride" du Collectif VAN a été lancée le 6 décembre 2010. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée).

"Dossier Zarakolu" mis à jour sur le site du Collectif VANInfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - Retrouvez sur le site du Collectif VAN toutes les informations sur le Dossier Ragip Zarakolu, éditeur, journaliste, militant des droits de l'homme en Turquie, arrêté à Istanbul le vendredi 28 octobre 2011 avec la sociologue Busra Ersanli, inculpé comme elle le mardi 1er novembre 2011 d'«appartenance à un groupe terroriste armé» et actuellement incarcéré dans la prison de haute sécurité de Metris. La Turquie détient le record du nombre de journalistes emprisonnés : près de 60. «Aucun pour leurs écrits, tous pour des dossiers de terrorisme», se justifie Egemen Bagis, le ministre des affaires européennes ! Le Collectif VAN vous invite expressément à signer les pétitions internationales de soutien aux intellectuels turcs et kurdes détenus arbitrairement en Turquie.

Trouvez le Dossier Ragip Zarakolu en cliquant ici

http://www.collectifvan.org/article.php?r=9&id=58378

Revue de Presse des dépêches AFP

Le Collectif VAN répertorie sur cette page toutes les dépêches AFP en lien avec le génocide arménien et la Turquie.

http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=60725

SITES INTERESSANTS

Visitez nos liens : http://www.collectifvan.org/liens.php?r=7

AGENDARASSEMBLEMENTS-EXPOSITIONS-CONCERTS-SPECTACLES-PARUTIONS

Agenda - Le Collectif VAN à Istanbul : les photos

Agenda - Le Collectif VAN à Istanbul : les photos - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Pour la première fois depuis le génocide

de 1915 qui a conduit à l’extermination de 1 500 000 Arméniens de l’Empire ottoman, une délégation officielle composée de membres de la société civile de la diaspora arménienne d’Europe et d’associations an-tiracistes européennes, s’est rendue en Turquie pour commémorer le génocide arménien, à l’appel de deux ONG turques, l’IHD (İnsan Hakları Derneği - Human Rights Association) et DürDe ! (Say Stop to Racism and Nationalism), ainsi que de l’UGAB (Union Générale Arménienne de Bienfaisance) - représentée par Nicolas Tavitian - et de l’EGAM (Euro-pean Grassroots Antiracist Movement) mené par Benjamin Abtan, an-cien Président de l’UEJF. 23 responsables de divers mouvements ci-toyens (dont, pour la France, Hadrien Lenoir et Aline Le Bail-Kremer, représentants de SOS Racisme, Elie Petit, Vice-Président de l'UEJF (Union des Etudiants Juifs de France) ainsi que de l'European Union of Jewish Students, et Séta Papazian, Présidente du Collectif VAN [Vigi-lance Arménienne contre le Négationnisme]) ont participé à cette délé-gation.

Publié le 29 avril 2013

Voir les photos dans notre photothèque et sur notre page Fa-cebook :

Délégation anti négationniste à Istanbul : les photos - I http://collectifvan.org/ar-ticle_photo.php?r=6&id=331

Délégation anti négationniste à Istanbul : les photos - II http://collectifvan.org/ar-ticle_photo.php?r=6&id=332

Istanbul 2013, le nouveau spot où se rencontrent les potes https://www.face-book.com/collectif.van/photos?collection_token=829983569%3A2305272732%3A69&set=a.10151576868548570.1073741829.829983569&type=1

Rassemblement organisé par DürDe place Taksim (Istanbul) https://www.face-book.com/collectif.van/photos?collection_token=829983569%3A2305272732%3A69&set=a.10151576745613570.1073741828.829983569&type=3

Rassemblement organisé par l’IHD à Sultanahmet (Istanbul) https://www.face-book.com/collectif.van/photos?collection_token=829983569%3A2305272732%3A69&set=a.10151576720183570.1073741827.829983569&type=3

Agenda - 3 mai : rencontre avec Pinar Selek à Mulhouse

Agenda - 3 mai : rencontre avec Pinar Selek à Mulhouse - Agenda Col-lectif VAN - www.collectifvan.org - Vendredi 3 mai 2013 rencontre avec

Pinar Selek. La rencontre débute à 18 H 45 jusqu’à 20 H 00 environ. Li-brairie BISEY à Mulhouse.

Publié le 29 avril 2013

Pinar Selek

3 mai 2013

rencontre avec Pinar Selek…

Intervenant Luc Widmaier (libraire)

La rencontre débute à 18 H 45 jusqu’à 20 H 00 environ. Il est préférable de ré-server sur le site de la librairie : [email protected].

Le lieu : Librairie BISEY à Mulhouse, 35, place de la Réunion.

http://www.bisey.eu/agenda.php?agenda=1281&date=20130500#335887

http://pinarselek.fr/?page=article&&id=283

http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=73354

Agenda - Le mois d'avril à la Péniche Anako

Agenda - Le mois d'avril à la Péniche Anako - Agenda Collectif VAN -www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous présente le programme des événements culturels qui auront lieu en avril 2013 à la Péniche Anako. La Péniche Anako est amarrée à Paris, Bassin de la Vilette Face au 61, quai de la Seine, 75019 Paris, Métro. Riquet, Stalingrad ou Jau-rès.

Publié le 2 avril 2013

Péniche Anako

avril 2013

mardi 30 de 18h à minuit soirée jeux prix d'entrée joué au dé ( entre 1 et 6 euros)

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Infos Pratiques

La Péniche Anako est amarrée à Paris, Bassin de la Vilette Face au 61, quai de la Seine 75019 Paris Métro. Riquet, Stalingrad ou Jaurès.

Le site de la péniche Anako

TÉLÉCHARGER :  Le Programme http://collectifvan.org/pdf/11-55-02-2-04-13.pdf

http :// collectifvan . org / article . php ? r =5& id =72542

Agenda – Parution - Marc Girard : Arménie et Arménouhie

Pulceo

Marc Girard, auteur du livre "Arménouhie ; De retour à Erevan…" nous parle de son roman et des motivations qui l'ont amené à l'écrire. Le génocide arménien reste aujourd'hui trop ignoré, et c'est à travers l'histoire d'une jeune femme ar-ménienne que l'on découvre l'histoire de ce peuple.

L'association Menez Ararat milite également pour la reconnaissance du génocide de 1915, mais également pour approfondir la culture arménienne.

Biographie

http://www.acam-france.org/bibliographie/auteur.php?cle=girard-marc

Marc GIRARD

Né le 7 Janvier 1950 aux Landes Génusson (Vendée, France)

Titulaire d'une licence et d'une Maitrise en Droit (Faculté de Droit d'Angers).

Marc Girard a effectué l'essentiel de sa carrière professionnelle au sein des Col-lectivités Territoriales Françaises (départements, communes, établissements pu-blics) sur des postes d'encadrement de services juridiques et/ou administratifs, puis dans l'action sociale comme Directeur de Centre Communal d'Action sociale (ville de 15000 à 30000 habitants).

Retraité depuis le 1er Janvier 2008, il assume quelques jours par mois des ensei-gnements de formation continue, traitant des aspects juridiques dans le do-maine de l'action sociale et gérontologique.

Il est par ailleurs auteur de plusieurs recueils de poésie, notamment "Evoca-tions" publié en 2003 aux éditions Sol Air à Nantes.

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Arménouhie - De retour à Erevan...

Titre : Arménouhie - De retour à Erevan... / auteur(s) : Marc GIRARD - Roman

Editeur : L'Harmattan

Année : 2012

Imprimeur/Fabricant : 14-Condé-sur-Noireau : Impr. Corlet

Description: 1 vol. (221 p.) : couv. ill. en coul. ; 24 cm

Sujets : Arménie contemporaine -- Récits personnels

ISBN : 9782296962231

Bibliothèque : Catalogué à la Bibliothèque Nationale de France

Prix : 22,50 euros

Achat possible sur : Amazon

Commentaire :

Arménouhie c'est le prénom de cette petite fille, née en Arménie en 1981. Après une enfance relativement heureuse sous l'ère soviétique, elle vécut avec sa fa-mille plusieurs drames successifs qui vont impacter fortement et durablement l'avenir de l'Arménie. A travers l'histoire de cette jeune femme, l'auteur nous in-vite à la découverte de l'Arménie, ses magnifiques paysages de montagne, ses sites sublimes, ses richesses hitoriques et culturelles.

http://www.pulceo.com/videos/le-gavre/portraits/marc-girard-armenie-et-arme-nouhie

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=73276

Agenda - Région PACA : Commémorations du génocide arménien

Agenda - Région PACA : Commémorations du génocide arménien - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous présente le programme des cérémonies de commémoration du 98ème anniversaire du génocide des Arméniens qui auront lieu dans la région PACA du 23 au 26 avril 2013.

Publié le 4 avril 2013

CCAF

Région PACA

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Vitrolles

Association arménienne de Vitrolles

Lundi 29 Avril

18h30 : Commémoration à l'esplanade du 24 Avril 1915, Quartier la Frescoule (Association arménienne de Vitrolles)

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Gardanne

Vendredi 31 mai

20h30 : Concert au Cinéma Trois Casino

http://www.ccaf.info/24avril2013.htm#REGION%20PACA

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=72631

Agenda - Avril 2013 à Valence : le calendrier de la COADA

Agenda - Avril 2013 à Valence : le calendrier de la COADA - Agenda Col-lectif VAN - www.collectifvan.org - La Coordination des organisations Arméniennes Drôme - Ardèche (COADA) diffuse son calendrier pour avril 2013. Le Collectif VAN a sélectionné pour vous les événements qui concernent le génocide arménien, le négationnisme, la culture et l'his-toire.

Publié le 2 avril 2013

CALENDRIER DE LA COADA

Ce calendrier annonçant les manifestations des associations arméniennes de Va-lence [email protected]

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Mardi 14 mai 2013

Centre du Patrimoine Arménien

Rencontre dédicace à 18h30 « Ararat, les montagnes du mystère »

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du 10 au 29 septembre 2013

UGAB

Concert DOUDOUK, PIANO, CHANT à 20h30

Salle de l’Auditorium du Conservatoire de Musique de Valence

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Samedi 26 octobre 2013

UGAB

Formation sur « la Culture Arménienne » de 9h à 17h

Animée par Maxime YEVADIAN

Au Centre Culturel de l’UGAB – 6 rue Faventines à Valence Programme et inscriptions par mail à [email protected]

TÉLÉCHARGER :  Calendrier de la COADA

http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=72532

Agenda - L’Ensemble de Danse Ani revient à Issy

Agenda - L’Ensemble de Danse Ani revient à Issy" - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - L’Ensemble de Danse Ani revient à Issy !

Après avoir fait salle comble au PACI en 2005, les danseurs d’Ani se-ront de retour le 25 mai 2013 pour vous présenter leur dernier spec-tacle ! Par leur spectacle “Mouvements de vie”, les 40 artistes vous fe-ront voyager dans l’univers de la danse traditionnelle arménienne à travers les chorégraphies de deux grands maîtres : Azad Garibian et Vanush Khanamirian. Durant 2h30 de rêves, ils transporteront les spec-tateurs dans un foisonnement de danses, mêlant émotion et humour.

Publié le 17 avril 2013

L'ENSEMBLE ANI VOUS PRESENTE SON NOUVEAU SPECTACLE DE DANSE TRADITIONNELLE ARMENIENNE

LE SAMEDI 25 MAI 2013

à 20H30 au PACI

L’Ensemble de Danse Ani revient à Issy ! Après avoir fait salle comble au PACI en 2005, les danseurs d’Ani seront de retour le 25 mai prochain pour vous pré-senter leur dernier spectacle !

Par leur spectacle “Mouvements de vie”, les 40 artistes vous feront voyager dans l’univers de la danse traditionnelle arménienne à travers les chorégraphies de deux grands maîtres : Azad Garibian et Vanush Khanamirian. Durant 2h30 de rêves, ils transporteront les spectateurs dans un foisonnement de danses, mê-lant émotion et humour.

Achetez vos billets dès maintenant !

- En contactant Hélène - [email protected] - Ou à l'épicerie Eniz (Issy-les-Moulineaux)

EN SAVOIR PLUS...

PACI - 25, avenue Victor Cresson 92130 Issy-les-Moulineaux Métro 12 - Mairie d'Issy

http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=72982

Agenda - France : 19èmes commémorations du génocide des Tutsi

Agenda - France : 19èmes commémorations du génocide des Tutsi - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous présente le programme des cérémonies marquant la 19ème commémo-ration du génocide des Tutsi qui auront lieu du 7 avril au 29 juin 2013 en France.

Publié le 22 mars 2013

Ibuka-France

A Paris : le dimanche 26 mai 2013

9h30 à 18h00 : Colloque international co-organisé avec le Mémorial de la Shoah sur le thème: "Le génocide des Tutsi au Rwanda . 1993 : Que savait-on un an avant le génocide ?" ; adresse : 17 Rue Geoffroy l'Asnier, 75004 Paris, Métro Pont Marie (ligne 7) ou Saint Paul (ligne 1)

A Cluny : le samedi 08 juin 2013

11h00 : Dépôt d’une gerbe de fleurs au monument érigé en mémoire des vic-times du génocide des Tutsi

A Trassalvas en Dordogne : week-end du 15 & 16 juin 2013 : une ren-contre avec les rescapés : rencontre co-organisée avec l'association Cauri. Ob-jectif : une prise des connaissances, aborder les sujets les préoccupant et formu-ler les recommandations

A Dieulefit (dans la Drôme) : le samedi 29 juin 2013

Inauguration d’une stèle commémorative du génocide des Tutsi

Dépôt d'une plaque commémorative en hommage de Jean Carbonare

http :// www . ibuka - france . org /

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=72325

Agenda - Strasbourg/Exposition: « Témoigner de ces vies » Agenda - Strasbourg/Exposition: « Témoigner de ces vies » - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Francine Mayran vous invite au vernissage de sa nouvelle exposition le samedi 6 avril à 17h à l'église du Temple Neuf, place du Temple Neuf, Strasbourg. Une exposition, chemin de mémoire : Des peintures, des céramiques, des textes, pour questionner l’indifférence et les traces de la barbarie des hommes,

pour réveiller les consciences. Une exposition pour tout public, mais aussi tournée vers les scolaires avec la mise en place avec l’aide de l’éducation nationale de visites guidées pour les scolaires à prévoir sur rendez vous.

Publié le 11 mars 2013

Francine Mayran vous invite au vernissage de sa nouvelle exposition

« Témoigner de ces vies »

A l'église du Temple Neuf

place du Temple Neuf

Strasbourg

du 2 avril au 2 juin les vendredis et samedis de 15h à 17h.

Entrée libre

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Peintre-céramiste et psychiatre, par ce travail de mémoire enrichi de nouvelles toiles, elle essaie d'interpeller nos consciences sur les leçons à retenir de la bar-barie des hommes durant la deuxième guerre mondiale.

Une exposition écho de toutes les mémoires (Juifs, Tsiganes, résistants et Justes) pour réfléchir et transmettre le message essentiel du respect de l'autre, de la ri-chesse de nos différences, de la valeur des droits de l'homme et rappeler la va-leur précieuse de chaque vie humaine.

Site : www.fmayran.com

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=71993

Agenda - "Moi, Azil Kémal, j‘ai tué des Arméniens" aux Éditions ParenthèsesAgenda - "Moi, Azil Kémal, j‘ai tué des Arméniens" aux Éditions Paren-thèses - Agenda Collectif VAN- www.collectifvan.org - Moi, Azil Kémal, j‘ai tué des Arméniens - Carnets d‘un officier de l‘armée ottomane - De Jean-Claude Belfiore - Vient de paraître aux Éditions Parenthèses : Col-lection Diasporales - Le capitaine de l’armée ottomane Azil Kémal est marié à Enza, une Arménienne. En 1915, il reçoit l’ordre de procéder à l’extermination des Arméniens des villages de la région d’Erzeroum. Il va rédiger alors un journal qui relate ces semaines de tourments entre

trahison des siens et mission militaire...

Publié le 22 avril 2013

Diasporamag

Moi, Azil Kémal, j‘ai tué des Arméniens Carnets d‘un officier de l‘armée ottomane de Jean-Claude Belfiore Éditions Parenthèses : Collection Diasporales

Le récit s’articule autour de la traduction de ce carnet fictif retrouvé dans les ar-chives familiales du narrateur qui replace les interrogations du criminel dans un contexte historique plus large où là, tous les événements et les personnages rencontrés ou cités sont réels.

De nombreux témoignages et récits ont été consacrés au génocide arménien. Mais, pour la première fois, le texte de Jean-Claude Belfiore met au centre un personnage turc, avec toute la complexité de ses conflits intimes entre destin personnel et devoir d’obéissance. Ou comment la littérature peut aussi éclairer l’Histoire.

D’origine arménienne par sa mère et italienne (sicilienne) par son père, Jean-Claude Belfiore est né à Nantes (France) le 8 mai 1955. Il y fait ses études, au ly-cée Clemenceau, puis à la Faculté des Lettres; il fréquente ensuite l’Université de Haute-Bretagne de Rennes. En 1984, il publie son premier roman policier puis des ouvrages sur l’antiquité classique, dont il est spécialiste ; il collabore aux re-vues Historia, Les Cahiers de Sciences & Vie. En octobre 2012, il publie un nou-veau polar aux Éditions Bargain. Parmi ses ouvrages : Hannibal, une incroyable destinée (Larousse, 2011), Êtes-vous fort en mythologie ? (Larousse, 2011), Dic-tionnaire des croyances et symboles de l’antiquité (Larousse, 2010), Grand Dic-tionnaire de la mythologie grecque et romaine (Larousse, 2003 & 2010).

Moi, Azil Kémal, j‘ai tué des Arméniens -Carnets d‘un officier de l‘armée ottomane De Jean-Claude Belfiore -Éditions Parenthèses : Collection Diasporales 16,5 x 23 cm, 208 pages, 2013 ISBN 978-2-86364-279-5 / 19 €

Pour commander ce livre sur Amazon http://www.amazon.fr/gp/aws/cart/add.html/ref=as_li_tf_til?SessionId=279-2506260-7282023&SubscriptionId=D68-HUNXKLHS4J&AssociateTag=diasporamag-21&ASIN.1=2863642790&Quantity.1=1&adid=1CPH26QXH742VHJF4DY7&link-Code=as1&OfferListingId.1=z%252FJAIfhFjNN7FL5%252FTkduccwrHX-ZIkbhtMxCf0VYjMxXyB9b0h%252BITuZVOsd4FNC7TmnidjBN4EA2L0SzPpnx-Jv84lCLxq8sbFD9zgtbQntLA%253D&submit.add.x=51&submit.add.y=11

http://www.diasporamag.com/magazine/livresalaune/874503a1a80d78701.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=73098

Agenda - "Maudits soient-ils !" aux éditions BaudelaireAgenda - "Maudits soient-ils !" aux éditions Baudelaire - Agenda Collec-tif VAN - www.collectifvan.org - Vient de paraître le roman « Maudits soient-ils ! », de J.V Der Mardirossian aux Editions Baudelaire.

Publié le 22 avril 2013

Editions Baudelaire

Maudits soient-ils !

Auteur(s) : J-V DER MARDIROSSIAN Genre : Roman ISBN : 979-10-203-0076-8 Prix : 17,00 € TTC

Résumé

Il y a exactement cent ans que cette histoire a commencé. Une histoire vraie, où la grande Histoire pèse de tout son poids. À l’aube d'une période maudite, elle raconte la vie d'un couple confronté à sa survie et à celle des siens. Dans l'ombre de la Première Guerre mondiale, la destruction de tout un peuple est or-ganisée, avec pour volonté de le faire sombrer dans les oubliettes de l'Histoire. Même les cimetières sont profanés. Rien, ni personne, ne doit rester. Tous, morts ou vivants, doivent disparaître et ne plus laisser de traces. Cent ans après les faits, les héritiers de ces atrocités nient encore ces réalités, qui sont pourtant une atteinte à l'humanité toute entière.

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La presse en parle

Maudits soient-ils !

« Ils », ce sont les Turcs musulmans ; la malédiction porte sur ce qu’ils ont fait aux Arméniens chrétiens vivant en Turquie de 1915 à 1918 : le premier génocide en Europe, avec la complicité des Allemands du IIe Reich, l’indifférence égoïste des Anglais et la Révolution russe malencontreusement survenue en 1917.

L’auteur est le petit-fils de rescapés du massacre planifié, organisé et mené jus-qu’au bout sans faillir par les élites turques. Un temps devenues laïques sous Mustapha Kémal, ces élites ont nié cette tache sur leur réputation. Redevenues musulmanes version rigoriste, ces mêmes élites aujourd’hui continuent de nier

pour la galerie, en se félicitant en sous-main d’avoir éliminé les mécréants dans un djihad pour Allah. Non, décidément, la Turquie ne saurait avoir sa place en Europe. Sa civilisation est trop loin de la nôtre.

Bien entendu, ce livre est un roman familial, pas une œuvre d’historien. Il s’ap-puie sur les souvenirs d’Anna la grand-mère et de sa fille, la mère de l’auteur, immigrées en France en 1936 après avoir survécu aux marches de la mort dans les déserts de Mésopotamie. Mais ce cri plein d’émotion fait revivre une part de l’histoire réelle, largement ignorée ou passée sous silence.

Je suis allé en Arménie contemporaine, lambeau du territoire arménien de jadis ; j’ai vu combien la mémoire pouvait rester forte sur cette tentative d’extermina-tion de tout un peuple. Il n’y a pas que les Juifs à pleurer, bien qu’ils soient mieux introduits auprès des médias et plus actifs dans la recherche universi-taire. On dirait les Chrétiens honteux de défendre les leurs, hier en Turquie ar-ménienne comme aujourd’hui en Égypte copte. Pourquoi ? 1915 : « Vivement conseillé par Von Sanders, le chef d’état-major allemand établi à Istanbul, il convient à l’allié turc de proclamer la guerre sainte. Un fait religieux que l’on croit de grande importance, afin de semer la discorde dans les rangs des compa-gnies combattantes levées dans les colonnes nord-africaines de France, ainsi que dans les peuples musulmans englobés dans l’empire britannique. Profitant de cette audacieuse aubaine, les sommités turques s’empressent de les satis-faire pour leur propre compte. Le 23 novembre, à peine plus de deux semaines après la débâcle [turque] de Sarikamich [1914], le sultan, commandeur des croyants, détenteur de l’autorité, et le grand mufti, tous deux en grand apparat dans la mosquée bleue de Stanboul pleine à craquer, devant une assemblée de mollahs venus de tout l’empire, proclament ensemble la guerre sainte » p.79.

Parmi les causes du génocide, on distingue donc la guerre de 14, l’alliance turco-allemande, le cynisme de la guerre « sainte » pour mobiliser une cinquième co-lonne contre les Alliés, la peur de la minorité chrétienne dans l’empire, validant l’appel licite au butin et aux viols pour cette sous-humanité dhimmi, la légitimité de Dieu, enfin ce rêve géopolitique de continuité territoriale entre tous les peuples pantouraniens (de langue apparentée turque). L’enclave arménienne en plein milieu fait tache ; autant l’extirper en profitant du désordre.

Tous les soldats chrétiens mobilisés en Turquie sont désarmés, 375 000 hommes dit l’auteur ; ils sont affectés à des tâches annexes avant d’être, à mesure que progresse la guerre, progressivement éliminés. Intellectuels et artistes de Constantinople sont raflés, déportés en camps, leurs biens confisqués, préfigu-rant le sort des Juifs une guerre plus tard. Dans les villages agricoles à l’exis-tence traditionnelle règne une fatalité. Les prêtres prêchent la résignation, sur l’exemple du Christ subissant sa Passion. Rares sont les hommes à fuir la mobili-sation pour rejoindre l’armée russe. Femmes, vieillards et enfants sont emmenés dans des marches sans fin pour qu’ils meurent en chemin sans que cela ait l’air d’un massacre de masse. La guerre mondiale permet l’impunité du nettoyage ethnique. L’après-guerre, avec le surgissement des Bolcheviks en Russie, va lais-ser la Turquie entériner ses avancées territoriales : tout plutôt que l’accès sovié-tique aux mers chaudes !

Le livre commence par la vie traditionnelle en Arménie heureuse, malgré les po-groms turcs sporadiques, l’opulence du village agricole ; il se poursuit par les in-terrogations sur la guerre et la haine des Turcs ; s’achève par le récit croisé d’une mère déportée avec ses trois enfants qui résiste à la mort (devant même vendre le garçon comme esclave à un Turc pour qu’au moins il vive), et les com-bats du père, engagé dans l’armée russe. Malgré de nombreuses fautes d’ac-cords et de ponctuation, il se lit bien.

Qui ne connait rien au calvaire arménien et à cette mémoire oubliée d’une im-portante communauté aujourd’hui intégrée en France lira avec profit ce livre, en complément d’un historien. J’aime bien un peu de passion ; cela met de la chair à l’histoire.

Der Mardirossian, Maudits soient-ils ! 2013, éditions Baudelaire, 182 pages, €16.15

dimanche 21 avril 2013, Jean Eckian ©armenews.com

http://www.editions-baudelaire.com/product.php?id_product=971

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=73112

Agenda - Parution "Le Mur de Lisa Pomnenka"Agenda - Parution "Le Mur de Lisa Pomnenka" - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - « Le Mur de Lisa Pomnenka transpose en fiction une histoire dont l’auteur fut le témoin et l’acteur : celle d’un groupe d’enfants et de jeunes adultes juifs qui, envoyés de Theresienstadt dans le “camp des familles” de Birkenau en décembre 1943, vécurent six mois dans le “block des enfants”. Là, au cœur du leurre qu’était ce camp-vitrine, une activité culturelle se poursuivit en dépit de la pers-pective de la mort, que les enfants avaient comprise. » "Le Mur de Lisa Pomnenka" de Otto B. Kraus, - Traduit de l’anglais (The Painted Wall) par Stéphane et Nathalie Gailly. Suivi d’un essai de Catherine Coquio, “Le leurre et l’espoir. De Theresienstadt au block des enfants de Birke-nau”. Ouvrage traduit et publié aux Éditions L'Arachnéen avec le sou-tien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah et du Centre national du livre.

Publié 11 avril 2013

« Le corbeau, dont les aides-cuisiniers s’occupaient comme d’un animal de com-pagnie, était le seul oiseau du camp. Les merles, les étourneaux et même les vulgaires moineaux mouraient sur la clôture électrique et le ciel au-dessus des blocks était vide, désert. Il est étrange et anormal de vivre dans un monde sans oiseaux et Lisa Pomnenka peignait leurs ombres ailées dans son ciel. Elle les pei-

gnait aussi à la cime des bouleaux. Les oiseaux aux gorges bleues, jaunes et rouges étaient perchés là et les enfants les montraient du doigt en apprenant leur nom. »

Otto B. Kraus, Le Mur de Lisa Pomnenka

Traduit de l’anglais (The Painted Wall) par Stéphane et Nathalie Gailly

x« Le Mur de Lisa Pomnenka transpose en fiction une histoire dont l’auteur fut le témoin et l’acteur : celle d’un groupe d’enfants et de jeunes adultes juifs qui, en-voyés de Theresienstadt dans le “camp des familles” de Birkenau en décembre 1943, vécurent six mois dans le “block des enfants”. Là, au cœur du leurre qu’était ce camp-vitrine, une activité culturelle se poursuivit en dépit de la pers-pective de la mort, que les enfants avaient comprise. Ce roman raconte les ef-forts des éducateurs pour les en protéger, et se protéger eux-mêmes. Au-delà de leurs projections sionistes ou marxistes, et d’une révolte avortée, il raconte la survie de l’espoir quelle que fût “sa couleur ou sa forme” : il dit qu’une foi étrange dans le présent, aidée des forces de l’art et de l’humour, fit parfois de cette “communauté forcée” une espèce de famille, et cherche la parole poé-tique dans l’enfance la plus altérée. »

Catherine Coquio, "Le leurre et l'espoir. De Theresienstadt au block des enfants de Birkenau"

En librairie depuis le 22 mars. Consultez de plus larges extraits et une présentation du livre sur le site des éditions L'Arachnéen : www.editions-arachneen.fr

Otto B. Kraus, Le Mur de Lisa Pomnenka, suivi d’un essai de Catherine Coquio, “Le leurre et l’espoir. De Theresienstadt au block des enfants de Birkenau”

Éditions L’Arachnéen, 336 pages, 24 euros

Ouvrage traduit et publié avec le soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah et du Centre national du livre.

----------------------- Éditions L'Arachnéen Sandra Alvarez de Toledo et Anaïs Masson 111 rue des Dames 75017 Paris [email protected] www.editions-arachneen.fr

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=72823

Agenda - Varujan Vosganian : "Le Livre des chuchote-ments"

Agenda - Varujan Vosganian : "Le Livre des chuchotements" - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Varujan Vosganian - Le Livre des chuchotements - Éditions des Syrtes - Traduit du roumain par Laure Hinckel et Marily le Nir - « Je suis vieux, et toi, tu es un enfant. Mais, regarde, le sang est aussi vivant chez toi que chez moi. C’est ça, l’amour de la vie. » Ainsi parle grand-père Garabet, figure tutélaire qui incarne toute la sagesse et la mémoire des Arméniens de Varujan Vos-ganian.

Publié le 18 mars 2013

Diasporamag

Le Livre des chuchotements s’ouvre sur une rue arménienne de Focşani, à l’est de la Roumanie. Dans l’odeur du café fraîchement torréfié, un enfant écoute passionnément les récits des adultes réunis sous l’abricotier. C’est une chro-nique pleine de couleurs, de senteurs, de poésie, mais aussi qui rappelle la dure réalité qu’ont vécue plusieurs générations d’Arméniens ballottés par les exils : des plateaux de l’Anatolie aux terribles cercles de la mort dans le désert de Deir-ez-Zor, de Constantinople à la Roumanie des années 1960. Avec le talent d’un conteur oriental, Varujan Vosganian reconstitue la vie de ses parents, aïeux et voisins arméniens, leur donnant ainsi un supplément d’être. est sans doute un des textes roumains les plus forts publiés après la chute du communisme ; et probablement la plus précieuse reconquête de la mémoire et de l’histoire mo-derne des Arméniens.

368 pages / 23€ Code Sodis : 71 11 107 ISBN : 97 82 84545 17 80

Éditions des Syrtes 74, rue de Sèvres 75007 Paris

« Le Livre des chuchotements n’est pas un livre de mémoires car les souvenirs de ces pages ne m’appartiennent pas. C’est plutôt la biographie du XXe siècle racontée par ceux qui l’ont vécue. On y trouve presque tous les maux du siècle : les guerres mondiales, le génocide, l’exode et la vaine recherche de soi. Le XXe siècle a inventé la mort inexorable et les fosses communes. C’est véritablement la tragédie du peuple arménien, mais aussi la tragédie du peuple roumain, la tragédie de tous ceux qui ont subi plutôt que vécue l’Histoire. Tous les person-nages sont réels, les événements qu’ils ont vécus sont réels, et c’est précisé-ment la raison pour laquelle Le Livre des chuchotements semble si vrai, si réel. Je n’aurais pas osé écrire là-dessus si je n’avais pas eu l’argument de leurs im-placables réalités. » Varujan Vosganian

Le Livre des chuchotements reconstitue, à partir de la mémoire personnelle et familiale de l’auteur l’expérience tragique et le destin de tout un peuple. Il dé-bute dans une rue arménienne d’une petite ville de Moldavie dans les années 1960, dans l’odeur du café fraîchement torréfié, les parfums de la chambre de la grand-mère et les photos du grand-père. Un enfant écoute quelques adultes par-ler dans un cimetière arménien. Ils se cachent dans un caveau afin de pouvoir parler librement. Leurs histoires sont fabuleuses bien que véridiques, et dans une nostalgie douce-amère, la fatalité est souvent vaincue par une vive joie et une vigueur de l’existence.

« Les vieux Arméniens de mon enfance » de Varujan Vosganian n’ont pas d’his-toires agréables à raconter. Ils cherchent à se libérer de leur traumatisme. L’his-toire du génocide arménien de 1915, l’histoire des convois interminables dans le désert de Deir-es-Zor, l’histoire des Arméniens qui ont pris la route de l’exil trouvent dans ces pages une illustration déchirante.

Le récit mobilise le talent du poète, du conteur oriental, de l’historien politique et du leader communautaire, absorbant des dizaines d’histoires de vie tirées de l’histoire des Arméniens que la Roumanie a adoptés après l’exode consécutif au grand massacre de 1915, avant que le communisme ne les contraigne à s’exiler aux quatre vents.

Varujan Vosganian est né à Craiova en 1958. Il est président de l’Union des Arméniens de Roumanie, ministre des Finances depuis décembre 2012 (et déjà de 2006 à 2008), sénateur, auteur de trois recueils de poésie et d’un recueil de nouvelles.

Le Livre des chuchotements est paru en espagnol et italien.

http :// www . diasporamag . com / magazine / livresalaune / le - livre - des - chuchote - ments - de - varujan - vosganian . html

http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=72164

Agenda - Parution du livre "La Turquie et le fantôme ar-ménien"

Agenda - Parution du livre "La Turquie et le fantôme arménien" - Agen-da Collectif VAN - www.collectifvan.org - 7 mars 2013 - Parution du livre "La Turquie et le fantôme arménien" de Laure Marchand et de Guillaume Perrier, les deux correspondants en Turquie, elle pour Figaro et lui pour le journal Le Monde.

Publié le 8 mars 2013

Imprescriptible

La Turquie et le fantôme arménien

Sur les traces du génocide Laure Marchand, Guillaume Perrier

Laure Marchand et Guillaume Perrier sont les deux correspondants en Turquie, elle pour Figaro et lui pour le journal Le Monde.

De l'ouverture des négociations d'adhésion à l'UE en décembre 2004. à aujour-d'hui, ils ont suivi pas à pas les transformations que connait la Turquie, notam-ment sur "la question arménienne", l'une des plus sensibles.

Le premier génocide du XXme siècle reste impuni. La Turquie continue de nier les massacres de plus d'un million d'Arméniens ottomans pendant la Première Guerre mondiale et s'efforce d'effacer les traces de ce crime.

Présents en Turquie depuis bientôt une décennie, deux journalistes, Laure Mar-chand et Guillaume Perrier, ont mené une vaste enquête de terrain — une pre-mière — sur la mémoire du génocide dans la Turquie d'aujourd'hui. Ils ont re-trouvé des survivants, des Arméniens convertis à l'islam pour être épargnés, des descendants de Justes turcs qui ont sauvé des Arméniens, des témoignages en-fouis dans le silence, des traditions et des églises qui ont survécu à un siècle de déni et d'hostilité.

D'Istanbul à la frontière irakienne, de la mer Noire à la Méditerranée, les deux auteurs ont rassemblé les preuves bien vivantes et si nombreuses du génocide.

À deux ans du centenaire des massacres, ces récits, ces reportages et ces ren-contres dessinent k portrait d'un pays malade de son négationnisme, hanté par ce passé qui ne passe pas. Même si des Turcs se battent courageusement contre l'idéologie officielle, à l'instar de 'Taner Akçam, qui préface ce livre.

Enfin. La Turquie et le Fantôme arménien apportera des éléments au débat en cours en France sur la pénalisation de la négation du génocide arménien - la loi votée en janvier 2012 puis refusée par le Conseil constitutionnel ; le président François Hollande a promis un nouveau texte.

Date de parution : 7 mars 2013 Maison d'édition : Editeur Solin N° ISBN : 2330017871 Prix éditeur :23,00 € http://www.imprescriptible.fr/parutions/marchand-perrier

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=71957

Agenda - Christophe Boulier : la musique arménienne à l'honneur

Agenda - Christophe Boulier : la musique arménienne à l'honneur - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Après avoir enregistré une trentaine de disques, le violoniste Christophe Boulier (Grand Prix Long-Thibaud, Officier des Arts & Lettres) met une nouvelle fois la mu-sique arménienne à l'honneur avec des œuvres d'Arno Babadjanian et d’Edouard Bagdassarian.

Publié le 25 mars 2013

Christophe-boulier.com

Arno Haroutioun Babadjanian

1) Présentation du CD

Après les 3 CD réalisés dans le cadre de l'Académie de Jeunes Solistes, consa-crés respectivement à Edvard Grieg, Ernest Bloch et Georges Delerue, c'est Arno Babadjanian qui est à l'honneur cette fois. Que ce soit avec ses enregistrements ou les concerts qu'elle organise, cette académie contribue à la sauvegarde du patrimoine musical et à la découverte d'oeuvres parfois méconnues. L'idée de la version violon/piano du Concerto pour violon de Babadjanian notamment per-mettra-t-elle à de grands orchestres d'avoir l'ambition de programmer de tels chefs-d'oeuvre ? C'est le souhait des artistes.

Les oeuvres de ce CD ont été enregistrées au Théâtre de Mézin (voir la page ACADEMIE sur ce même site pour plus d'informations). L'illustration est de Arek Sulukdjian.

2) Composition du CD

Arno BABADJANIAN (1921-1983) Trio pour violon, violoncelle et piano Achevé en 1952, ce trio comporte 3 mouvements : 1°) Largo, Allegro 2°) Andante 3°) Allegro vivace Violon : Christophe Boulier Violoncelle : Cécile Guillon Piano : Hitomi Nishioka

Concerto pour violon

Dédié au célèbre compositeur arménien Aram Khatchaturian, ce concerto a été terminé en 1949. Bien qu'existant avec accompagnement d'orchestre, sa ver-sion originale est pour violon et piano. Il comporte 3 mouvements :

1°) Allegro 2°) Andante 3°) Allegro vivace Violon : Christophe Boulier Piano : Hitomi Nishioka

Edouard BAGDASSARIAN (1893-2002) Rhapsodie

Cette oeuvre, écrite en 1957, avait déjà fait l'objet d'un enregistrement de la part de Christophe Boulier (CD intitulé "10 pièces pour violon & piano" paru chez REM en 1995). Dans cette nouvelle version, c'est Héloïse Bertrand-Oleari cette fois, qui tient la partie de piano Violon : Christophe Boulier Piano : Héloïse Bertrand-Oleari

http :// www . christophe - boulier . com / pages / cd _ Babadjanian . html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=72380

Agenda - Sévag Torossian: « Vous n’existez pas » aux Éditions L'Harmattan

Agenda - Sévag Torossian: « Vous n’existez pas » aux Éditions L'Har-mattan - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org

Publié le 12 mars 2013

Imprescriptible.fr

Sévag Torossian

« Vous n’existez pas »

Négationnisme et mensonge d'État.

Sévag TOROSSIAN est Avocat au Barreau de Paris.

Écrivain et Conseiller du Centre d'Information Stratégique et Économique, Docteur en Droit de l'Université Panthéon-Assas, Membre du Conseil scientifique de l’Institut de droit pénal (Barreau de Paris), Membre de l'ADAP (Association des avocats pénalistes), de l'AFDD (Association française des docteurs en droit) et de l'AFAJA (Association des avocats et juristes arméniens).

Le négationnisme est la dissimulation du crime de génocide. Cette infraction est concomitante au crime : en même temps que le criminel opère, il efface les preuves du génocide. Sous l'angle du mensonge d'État, ce concept couvre ainsi une définition plus large que celle retenue actuellement par le droit positif. Un an après l'invalidation de la loi Boyer par le Conseil constitutionnel, l'auteur re-vient sur la pénalisation du négationnisme du génocide arménien.

Date de parution : 1 mars 2013 Maison d'édition : L'Harmattan N° ISBN : 978-2-343-00351 Nombre de pages : 134 Prix éditeur :13,30 €

L'Harmattan

Librairie Samuelian

http://www.imprescriptible.fr/parutions/sevag-torossian

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=72039

Agenda - "Femmes et enfants arméniens : les rescapés du génocide"

Agenda - "Femmes et enfants arméniens : les rescapés du génocide" - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - "En vente à partir du mercredi 6 mars, Histoire du christianisme magazine n° 65, avec en couverture un dossier inédit sur les rescapés du génocide arménien. Lorsque les troupes britanniques, parties d’Égypte, remontent vers le nord de l'Empire ottoman, elles découvrent des milliers de femmes et surtout d'orphelins abandonnés ou détenus dans des familles musul-manes. La réalité du génocide éclate au grand jour."

Publié le 7 mars 2013

ZePresse.fr

Magazine Histoire du Christianisme Magazine n° 65 du Mercredi 06 mars 2013 Famille : Art et culture; sous-famille : Histoire Périodicité : Bimestriel FEMMES ET ENFANTS ARMÉNIENS LES RESCAPÉS DU GÉNOCIDE

7.90 € - Frais de port pour une livraison en France métropolitaine : 3.29 € Total : 11.19 €

http://www.zepresse.fr/revue.php?id=84966

http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=71927

Agenda - Des auteurs arméniens aux Éditions l'Espace d'un Instant

Agenda - Des auteurs arméniens aux Éditions l'Espace d'un Instant - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - La Maison d’Europe et d’Orient annonce quatre publications d'auteurs arméniens aux Editions l'Espace d'un Instant. Il s'agit de Remontée de Gagik Ghazareh (Erevan 2003), traduit de l'arménien par Kegham Nigoghossian, Anaïd Donabé-dian et Shaga Yuzbashyan ; de La Montagne des langues - Anthologie des écritures théâtrales du Caucase sous la direction de Dominique Dolmieu et de Virginie Symaniec (1850 - 2006) avec des extraits de Maître Balthasar d'Hagop Baronian, d' Ascension de Gagik Gazareh, de La Gare de Karine Khodikian, de Subway Circus de William Saroyan, de L'Enchaîné de Levon Shant, et du Pain de Ménage d'Alexandre Topt-chian. Autre publication : Prométhée XII et autres pièces de Varoujean et L'Enchaîné de Levon Shant (Lausanne 1918). Les livres sont à com-mander soit auprès de la Maison d’Europe et d’Orient, soit auprès de n’importe quelle librairie.

Publié le 26 février 2013

La Maison d’Europe et d’Orient

Vient de paraître aux éditions l'Espace d'un Instant

REMONTÉE de Gagik Ghazareh (Erevan 2003) Traduit de l'arménien par Kegham Nigoghossian, Anaïd Donabédian et Shaga Yuzbashyan Préface d'Edward Balassanian

Hallucination, extase, frénésie, ou une combinaison de tout cela ? Ce scénario scénographique est construit comme une mosaïque de tableaux contradictoires, dans un espace-temps mouvant, habité de déplacements arbitraires et de strates allégoriques de second plan qui détournent de l’action principale. Le hé-

ros, protéiforme et universel, s’efface. Le récit se fait parfois document, hybride foisonnant par sa structure et par sa forme.

Remontée est sans contexte un objet théâtral étrange et complexe. Les ré-pliques, comme orphelines, ne sont pas affectées à un personnage. Le temps est insaisissable, tantôt plongeant jusqu’au tréfonds des âges, tantôt éclatant d’ac-tualité. Une procession funèbre nous fait cheminer, au son du doudouk, entre un cimetière, une boîte de nuit, une université, les sous-sols du KGB... Et, comme un incessant rappel, assourdissant : « A, Ar, Ara, Armen, Arménie, Araxe, Ara-rat… »

Gagik Ghazareh est né en 1973 en Arménie. Diplômé en cinéma et en sciences sociales, il a produit et réalisé une quinzaine de films depuis 1995. Depuis 2000, il a signé de nombreuses performances et mises en scène au Centre arménien d’art contemporain et expérimental d’Erevan (ACCEA-NPAK).

Œuvre traduite à l'initiative d'Eurodram, réseau européen de traduction théâtrale, et publiée aux éditions l'Espace d'un instant à l'initiative de la Maison d'Europe et d'Orient ISBN 978-2-915037-71-5 / PRIX TTC 11 euros

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La Montagne des langues - Anthologie des écritures théâtrales du Caucase sous la direction de Dominique Dolmieu et de Virginie Symaniec (1850 - 2006)

Extraits de Maître Balthasar d'Hagop Baronian d' Ascension de Gagik Gazareh, de La Gare de Karine Khodikian, de Subway Circus de William Saroyan de L'Enchaîné de Levon Shant, et du Pain de Ménage d'Alexandre Toptchian.

Le Caucase. Djebel el’issani, la « montagne des langues », comme l’ont surnom-mée les Arabes. Une montagne de mythes et de légendes : Prométhée, la Toison d’or, les Amazones… Un formidable conservatoire de langues et de cultures, perché sur le toit de l’Europe. Une montagne sur laquelle les empires s’af-frontent et s’effondrent : perse, tsariste, ottoman, soviétique… Une montagne de terreur et de tragédies : le génocide contre les Arméniens, les prises d’otages de la Doubrovka et de Beslan, l’assassinat d’Anna Politkovskaïa…

Cette anthologie, inédite en son genre, vous emmènera pour une traversée le long de ses multiples versants, entre barils de poudre et barils de pétrole, à la découverte des théâtres arménien, azéri, géorgien, mais aussi abkhaze, balkar, ossète, tchétchène… de leurs origines à nos jours. Vous y croiserez des guer-rières héroïques, des trafiquants de queues de loup, un certain nombre de repré-sentants du Parti, un botaniste parisien, un dératiseur lesghine, des épouses infi-

dèles, quelques popes, mollahs et soldats ivres, des vaches candidates à l’immi-gration et, bien sûr, les caravanes de passage. ISBN 978-2-35270-070-8 / 19 € -------------------------------------------------------------

Prométhée XII et autres pièces de Varoujean (Paris 1988 - 2004) Préface de Roland Monod

Prométhée XII est un opéra en écho aux bouleversements dans l'Union sovié-tique des années quatre-vingt. Après des années de soumission à un pouvoir étranger, des hommes et des femmes d'une République caucasienne se sou-viennent qu'ils sont un peuple et que tout peuple a droit à sa souveraineté. Dans les montagnes du Kurdistan, à la frontière turco-irakienne, Yok est une confron-tation opposant une jeune peshmerga, étudiante revenue de France enterrer son frère, et le commandant turc qui a ordonné le massacre dans son village. Dans Eunga ou Une poignée de lentilles, un homme apparemment dérangé est arrêté sur la voie publique puis interrogé par des membres du corps médical. De ces confrontations naît une querelle philosophique insolite, d'une poésie tendre et cocasse : n'acceptons pas que vivre soit exister sans être. Varoujean nous en-traîne ici dans des univers très différents, où se côtoient la tragédie antique et la comédie sociale. Autant de tentatives de saisir et d'exprimer… la vie, sans masques et sans frontières, l'oeil et le coeur toujours ouverts. ISBN 978-2-915037-46-3 / 14 €

Varoujean

Varoujean est né en 1927 à Marseille, de parents arméniens de Turquie, et décé-dé à Paris en 2005. Assistant à la mise en scène, journaliste et auteur drama-tique, il laisse un répertoire de plus d'une centaine d'oeuvres, mais aussi des scénarios et des essais. Du Festival d'Avignon à la Comédie-Française, son théâtre a largement été mis en scène, notamment par Roland Monod, Guy Réto-ré ou Régis Santon.

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L'Enchaîné de Levon Shant (Lausanne 1918) traduit de l'arménien et préfacé par Anaïd Donabedian et Alice Artignan

La ville fortifiée d’Ani, bien que souvent conquise, illustre le prestige et la gloire de l’Arménie médiévale. Au XIIème siècle, la ville « aux mille églises » se trouve sous domination musulmane, gouvernée par un prince arménien. Face à une pression fiscale grandissante, un soulèvement des notables et des artisans en-traîne la chute de l’émir. Le prince gouverneur fait appel aux troupes du roi géorgien voisin pour écraser l’insurrection. L’Histoire n’est ici qu’un prétexte pour construire une problématique universelle, dans laquelle les sources histo-riques de diverses époques et les éléments mythiques se superposent pour faire surgir une dimension nouvelle. L’auteur ne choisit pas entre le bien et le mal, mais propose à chacun de « tuer d’abord le tyran qui règne au fond de lui-même

». La figure ambiguë d’Artavazd incarne à la fois la révolte enchaînée, la force, promesse de cataclysme, et un idéal toujours différé. ISBN 2-915037-03-5 / 10 €

Levon Shant

Levon Shant (1860-1951), grande figure de la culture arménienne, est l'auteur de nombreuses oeuvres littéraires et pédagogiques. Président de l'Assemblée nationale de l'Arménie nouvellement indépendante, il est arrêté par les Sovié-tiques et s'évade vers l'Iran, où il publie L'Enchaîné en 1921, avant de s'installer au Liban. La pièce a été lue par Nathalie Garraud à la Cité internationale univer-sitaire de Paris à l'occasion de « La Montagne des langues » en 2003.

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Vous pouvez commander ces ouvrages :

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Centre culturel européen (Librairie / Galerie / Studio - Bibliothèque Christiane Montécot -EURODRAM - Ré-seau européen de traduction théâtrale - Editions l'Espace d'un instant - Théâtre national de Syldavie) 3, passage Hennel (accès par le 105, avenue Daumesnil ou le 140, rue de Cha-renton) - 75012 Paris Métro Gare de Lyon ou Reuilly-Diderot

Plan d'accès : http://www.sildav.org

La Maison d’Europe et d’Orient est membre de l'Assemblée européenne des ci-toyens (AEC - Helsinki citizens), d’Actes if (réseau solidaire de lieux culturels franciliens), de la FACEF (Fédération des associations culturelles européennes en Île-de-France), de la Fondation Anna Lindh, d'Interplay, de l'ITI (International Theater Institute), de The Fence, du FICEP (Forum des instituts culturels étrangers à Paris),

de l'association H/F Île-de-France et du SYNAVI (Syndicat national des Arts vi-vants).

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=71692

Agenda - "Sur la route de l'exil" aux éditions Metis Presses

Agenda - "Sur la route de l'exil" aux éditions Metis Presses - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Vient de paraître "Sur la route de l'exil" d'Aram Andonian aux éditions Metis Presses. C'est le récit d'un survivant qui n'aurait pas dû survivre. Andonian nous emmène au sein de ce groupe d'enseignants, d'artistes, de journalistes, de commer-çants, d'hommes politiques qui constituait la tête pensante et agis-sante de la communauté arménienne d'Istanbul. D'abord incrédule quant aux véritables motivations du gouvernement jeune-turc, cette élite sera finalement éliminée en Anatolie centrale.

Publié le 28 février 2013

Imprescriptible.fr

Sur la route de l'exil est le récit d'un survivant qui n'aurait pas dû survivre.

Andonian nous emmène au sein de ce groupe d'enseignants, d'artistes, de jour-nalistes, de commerçants, d'hommes politiques qui constituait la tête pensante et agissante de la communauté arménienne d'Istanbul. D'abord incrédule quant aux véritables motivations du gouvernement jeune-turc, cette élite sera finale-ment éliminée en Anatolie centrale.

Tout en dépeignant une culture en sursis à travers ses personnages les plus no-tables, ce texte évoque les premiers moments du processus d'anéantissement, au cours desquels les mensonges des bourreaux masquaient encore la possibili-té du pire.

Dans ce feu infernal retrace sur le mode de l'enquête journalistique le parcours de Parsègh Chahbaz, jeune Arménien déporté, qui finira assassiné. D'Istanbul à Kharpért, Aram Andonian tente de restituer l'errance de son ami à travers le dé-sastre collectif.

une préface de Raymond H. Kévorkian une introduction de Hervé Georgelin, historien et traducteur une postface de Janine Altounian index et cartes

Date de parution : 2 février 2013

Maison d'édition : MetisPresses N° ISBN : 978-2-940406-67-8 Nombre de pages : 203 Prix éditeur :19,00 €

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Aram Andonian est né en 1876 à Constantinople. Journaliste, écrivain et au-teur d'une Histoire de la Guerre des Balkans, il fait partie de l'élite arménienne constantinopolitaine arrêtée dès le 24 avril 1915, déportée et presque intégrale-ment supprimée. Survivant, il termine sa vie en exil à Paris, où il devient le pre-mier conservateur de la bibliothèque Nubar. Il consacrera le reste de son exis-tence à témoigner de la destruction du monde arménien ottoman. Il est mort en 1952.

Hervé Georgelin est historien et traducteur de l'arménien et du grec moderne. Il a traduit En ces sombres jours du même Aram Andonian (Metispresses, 2007) et Le crépuscule des fourmis de Zavèn Bibérian (Metispresses, 2012). Il est l'auteur de La fin de Smyrne. Du cosmopolitisme aux nationalismes (CNRS éditions, 2005). http://www.imprescriptible.fr/parutions/andonianhttp://collectifvan.org/article.php?r=5&id=71747

Agenda - Génocide arménien : "L'Agonie d'un peuple"

Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Les Editions Garnier an-noncent la parution de "L'Agonie d'un peuple. Les Arméniens déportés en Mésopotamie" publié dans la Collection "Littérature, histoire, poli-tique" sous la direction de Catherine Coquio, Lucie Campos et Emma-nuel Bouju. Ce texte, paru à Bakou en 1917, est issu du témoignage majeur de Haig Toroyan, témoin des camps de concentration du bord de l'Euphrate, transcrit par la romancière, journaliste et essayiste Za-bel Essayan. Il s'agit du tout premier grand récit arménien sur l'exter-mination alors en cours, traduit de l’arménien par Marc Nichanian. Ce dernier a enseigné la littérature arménienne à l’université Columbia de New York. Il enseigne aujourd’hui la philosophie à l’université Sabanci d’Istanbul, comme professeur invité. Il est l’auteur de La Perversion historiographique (Paris, 2006) et d’une trilogie sur les rapports entre la littérature et la Catastrophe intitulée Entre l’art et le témoignage (Genève, 2006).

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Zabel Essayan – Hayg Toroyan

L’Agonie d’un peuple

suivi de « La voix et la plume », postface du traducteur

Témoignage traduit de l’arménien par Marc Nichanian

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L’Agonie d’un peuple (1917) est le premier témoignage arménien à faire exister l’événement au-delà du simple document. C’est là qu’est né ce que nous appe-lons aujourd’hui « témoignage ». La postface du traducteur propose une ré-flexion contextuelle sur les apories du témoignage catastrophique.

Marc Nichanian a enseigné la littérature arménienne à l’université Columbia de New York. Il enseigne aujourd’hui la philosophie à l’université Sabanci d’Istanbul, comme professeur invité. Il est l’auteur de La Perversion historiographique (Pa-ris, 2006) et d’une trilogie sur les rapports entre la littérature et la Catastrophe intitulée Entre l’art et le témoignage (Genève, 2006).

Littérature, histoire, politique

sous la direction de Catherine Coquio, Lucie Campos et Emmanuel Bouju

Une collection interdisciplinaire attentive aux relations de l’écriture littéraire avec le fait politique, l’histoire et l’historiographie, à travers les siècles et dans l’espace mondial.

Commandez en ligne : www.classiques-garnier.com 24€ + Frais de port - France : 7 € pour un volume ; 1 € par volume supplémen-taire. Étranger : 11 € pour un volume ; 2 € par volume supplémentaire.

Classiques Garnier – 6 rue de la Sorbonne – F-75005 Paris – Tél. : + 33 9 61 34 43 02 Fax : + 33 1 46 33 28 90

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Agenda - Parution : "Guide de la Mémoire arménienne en France" par NorsenAgenda - Parution : "Guide de la Mémoire arménienne en France" par Norsen - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Guide de la Mémoire arménienne en France se propose de faire l’inventaire de tout

ce qui, en France, constitue une trace signifiante de l’identité armé-nienne. Son auteur, Hrant Norsen, a sillonné le pays pendant des an-nées, pris des milliers de photographies, questionné nombre de collec-tivités locales et territoriales et de responsables d’associations armé-niennes, ainsi que les descendants des personnalités d’origine armé-nienne dont la mémoire a été honorée dans plus de 150 villes et vil-lages de France. Ce Guide de la Mémoire arménienne en France de 192 pages illustrées par plus de 700 photographies avec textes explicatifs associés, est le résultat de 10 années de recherche et de collecte d’in-formations.

Publié le 14 janvier 2013

Guide de la Mémoire arménienne en France par Hrant Norsen

COMMUNIQUé DE PRESSE

Le Guide de la Mémoire arménienne en France se propose de faire l’inventaire de tout ce qui, en France, constitue une trace signifiante de l’identité armé-nienne. Son auteur, Hrant Norsen, a sillonné le pays pendant des années, pris des milliers de photographies, questionné nombre de collectivités locales et ter-ritoriales et de responsables d’associations arméniennes, ainsi que les descen-dants des personnalités d’origine arménienne dont la mémoire a été honorée dans plus de 150 villes et villages de France.

Ce Guide de la Mémoire arménienne en France de 192 pages illustrées par plus de 700 photographies avec textes explicatifs associés, est le résultat de 10 an-nées de recherche et de collecte d’informations.

La première partie comprend 150 pages de fiches monographiques placées dans l’ordre strictement alphabétique des communes, avec plus de 700 photogra-phies. Si la présence des villes à forte densité de population d’origine armé-nienne comme Marseille, Paris, Lyon, Nice, Valence, Alfortville, Arnouville, Dé-cines ou Issyles- Moulineaux ne saurait surprendre, ce Guide révèle des com-munes excentrées et où existent des marques insoupçonnées de l’identité armé-nienne.

La seconde partie s’articule en trois annexes.

- La première donne une sélection de 33 brèves biographies. - La deuxième, intitulée Le Carnet, liste les associations, institutions et collectivi-tés ayant activement contribué au choix final des municipalités de quelques 150 villes et villages de France.

La troisième et dernière annexe est un index folioté des lieux et des personnes répertoriés dans l’ouvrage.

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Le Guide de la Mémoire arménienne en France n’a pas de précédent connu dans l’arsenal bibliographique arménien. Il invite au voyage, à la promenade, parfois à la flânerie et, souhaitons-le, à la visite de ces lieux de mémoire devenus désor-mais une part immuable et vivante, indissociable désormais du patrimoine natio-nal de la France, «Terre des arts, des armes et des lois». Et d’accueil.

Puisse ce livre-guide contribuer à instruire tout un chacun sur l'important apport des Arméniens à la France.

Guide de la Mémoire arménienne en France par Hrant Norsen Vient de paraître ISBN 9 782 013 444 03 4 Format : 13x25 cm 192 pages Prix public : 18 €

Société éditrice : EDIPOL, 37, rue Georges Médéric 94700 Maisons-Al-fort (FRANCE) Tél : 01 45 17 23 22 - Site Internet : www.editionsedipol.com - Adresses E Mail : [email protected] et [email protected]

TÉLÉCHARGER :  Guide de la Mémoire arménienne en France par Hrant Norsen

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Agenda - Les éditions brumerge: "Les Amoureux de l'Ar-ménie"Agenda - Les éditions brumerge: "Les Amoureux de l'Arménie" - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous annonce la parution du recueil "Les Amoureux de l'Arménie" des éditions bru-merge. Vingt-cinq passionnés racontent dans ce recueil leur rencontre avec l’Arménie. Ils ou elles sont d’origine arménienne ou pas, géo-graphes, photographes, enseignants, écrivains, notaires, commerçants, techniciens… ou encore simples voyageurs, cyclotouristes… et parfois même des personnes qui ne se sont encore jamais rendues dans ce pays. C’est dire si l’Arménie suscite l’intérêt notamment par son his-toire, sa culture et plus particulièrement sa musique.

Publié le 28 décembre 2012

Les éditions brumerge

Les Amoureux de l'Arménie

Ouvrage collectif Grand Format (A5) (port gratuit pour la France, réduit pour le reste du monde) 17,00 € / 188 pages ISBN: 978-2-917745-43-4 Photos © Sossé Oumedian

Vingt-cinq passionnés racontent dans ce recueil leur rencontre avec l’Arménie. Ils ou elles sont d’origine arménienne ou pas, géographes, photographes, ensei-gnants, écrivains, notaires, commerçants, techniciens… ou encore simples voya-geurs, cyclotouristes… et parfois même des personnes qui ne se sont encore ja-mais rendues dans ce pays. C’est dire si l’Arménie suscite l’intérêt notamment par son histoire, sa culture et plus particulièrement sa musique.

Avec la participation de :

Hélène Adjemian Gorizian – Claude Anouchian Françoise Ardillier-Carras – Jacqueline Assassian – Diane Babayan Jean Bedrossian – Sophie Bénédite – Jean-Paul Ceccaldi Pascal De Graer – Ida Der-Haroutunian – Levon Djolakian Benjamin Donekoglu – Philippe Fenouillet – Carine Geerts Vincent Goumont – Karin Hadchadourian – Mounir Hammouda Anne Lemoine-Adam – Jacqueline-Siranouche Markarian Alexandre Mignon – Marie-Thérèse Moens – Sossé Oumedian François-Marie Périer – Rodolphe Stembert – Sandra Zatloukal

Photos de couverture © Sossé Oumedian Avec deux illustrations intérieures © Thierry Cardinet

Les droits de tous les auteurs et une marge humanitaire Brumerge seront rever-sés à l’association « Caucase-Arménie-Plus » pour le financement d’un micropro-jet de développement.

Acheter ce livre : Boutique Brumerge / FNAC / Decitre / Amazon / Chapitre / Gallix /Dialogues / Le Furet / ou à commander chez votre libraire

Lire un extrait

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Becdanlo's blues

Le blog de Bernard Fauren

mardi 25 décembre 2012

Le Kharabagh m’a changée

Nous sommes partis le matin de bonne heure car nous voulions faire une halte à Noravank et la route est longue pour arriver à Stepanakert : 330 km.

À peine sortis de la capitale, la réalité nous a rattrapés de plein fouet.

Cette réalité s’appelle Pauvreté et Misère.

Nous avons croisé de petits villages de paysans, les hommes étaient habillés comme sur les vieilles photos du début du XXe siècle et accompagnaient leurs vaches aux champs, les femmes étaient vêtues de grandes jupes longues noires avec des fichus sur la tête, les enfants couraient au bord de la route surpris de voir un convoi de quatre grosses voitures noires, des chiens courraient derrière eux.

C’est à ce moment là que j’ai compris que j’étais en Arménie, la vraie, la mienne, du moins celle de ma grand-mère. Toutes les images que j’avais dans la tête, après les récits qu’elle me contait le soir quand j’étais seule avec elle, se trouvaient devant moi. Le paysage très aride, une végétation très maigre, des petits arbustes brulés par le soleil, des champs jaunis par le soleil à perte de vue entourés de montagnes ocre, ro-cailleuses mais le summum pour moi a été de retrouver la tenue vestimentaire de mon arrière-grand-mère toujours de noir vêtue.

Un grand sentiment de tristesse, de mélancolie, de vide, m’a envahie. Nous ne nous parlions plus dans la voiture, nous venions de faire, en fait, un bond dans le passé, et pourtant ce passé que nous avions vécu enfants qui s’était éteint avec nos grands-parents, avait ressuscité et se dressait là devant nos yeux.

C’est cette Arménie là que j’ai le plus aimée.

"Le Kharabagh m’a changée" de Hélène Adjemian Gorizian, recueil collectif "Les Amoureux de l'Arménie"

http://www.babelio.com/livres/Geerts-Les-Amoureux-de-lArmenie/439134

URL originale :

http :// les - editions - brumerge . wifeo . com / amoureux - de - larmenie . php

http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=70160

Agenda - Francine Mayran: Témoigner de ces vies - Peindre la mémoire »

Agenda - Editions du Signe: «Témoigner de ces vies - Peindre la mé-moire » de Francine Mayran - Agenda Collectif VAN - www.collectif-van.org - Le nouveau livre de Francine Mayran intitulé "Témoigner de ces vies-Peindre la mémoire". Edité par les Editions du Signe il sera dis-ponible en librairie en décembre 2012. Il présente les oeuvres créées (peintures et céramiques ) depuis 2008 jusqu'à aujoud'hui. De plus on y retrouve le lien entre les oeuvres et les lieux de mémoire où l'exposi-tion est passée avec photos et textes d'historiens, car son souhait est de renforcer la mémoire des lieux par les toiles pour faire revivre ces lieux de mémoire, qu'ils soient inscrit aussi dans un présent.

Parution du nouveau livre

« Témoigner de ces vies - Peindre la mémoire »

de Francine MAYRAN

edité par les Editions du Signe

sera en librairie dès décembre 2012

Entrelaçant créations artistiques, mémoire individuelle et Histoire, Francine May-ran, peintre et psychiatre, nous livre une réflexion sur la transmission et sur les traces.

Vous découvrirez le parcours européen de ses expositions avec des photos des lieux de mémoire pleines de sensibilité, des textes d'historiens. Vous ressentirez une mémoire renforcée par le lien entre les lieux du passé et les oeuvres.

La mémoire de la Shoah s'incarne dans ses textes, ses toiles et ses céramiques, pour interroger la position de témoin et la responsabilité des hommes. Ses créa-tions se font l'écho de toutes les mémoires, celles des Juifs, des Tsiganes, des résistants…pour rappeler à chacun la valeur inestimable de toute vie, la valeur si précieuse de la Vie.

Face à la disparition des derniers témoins, l’art représente un nouveau moyen de transmission pour sensibiliser au drame des génocides, au danger de répéter l'histoire, pour éveiller les consciences et transmettre un espoir en l'avenir.

Des projets pédagogiques sont en cours avec enseignants et lycéens, avec le Conseil de l'Europe et des éditeurs de livres scolaires.

Ses oeuvres construisent depuis 2008, un chemin européen de mémoire en pas-sant dans des lieux publics et des lieux de mémoire en France, en Allemagne, en Belgique, au Luxembourg, en Albanie, à Thessalonique…

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Psychiatre et peintre-céramiste, née après la deuxième guerre mondiale, Fran-cine Mayran expose son travail artistique de mémoire de l'Holocauste depuis 2008, dans un parcours européen de mémoire.

Un premier livre La Shoah et son ombre fut publié en 2009.

Ses œuvres font partie de collections publiques de lieux de mémoire et illustrent des fiches pédagogiques sur les victimes du nazisme réalisées par le Conseil de l’Europe dans le cadre du programme "Transmission de la mémoire de l'Holo-causte et prévention des crimes contre l'humanité".

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Pour toute information :

EDITIONS DU SIGNE E-mail: [email protected] www.editionsdusigne.fr

Francine MAYRAN E-mail:[email protected] www.fmayran.com

http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=69423

Agenda - Pinar Selek : Loin de chez moi… mais jusqu’où ?

Agenda - Pinar Selek : Loin de chez moi… mais jusqu’où ? - Agenda Col-lectif VAN - www.collectifvan.org - Alors qu'une énième audience du procès Pinar Selek va se tenir ce jeudi 22 novembre 2012 à Istanbul, rappelons à cette occasion que la sociologue turque, exilée à Stras-bourg, a publié il y a quelques mois un petit fascicule intitulé Loin de chez moi… mais jusqu’où ? aux éditions iXe. Se le procurer est une ma-nière de rendre hommage au courage de cette militante des droits de l'homme qui ne se laisse pas intimider par les menaces de mort et les condamnations de prison à vie. Le texte a été traduit du turc par Esther Grandjean (éditions iXe, Donnemarie-Dontilly 2012, 60 pages, 5 euros).

Publié le 21 novembre 2012

Editions iXe

Pinar Selek Loin de chez moi… mais jusqu’où ?

Editions iXe, Donnemarie-Dontilly 2012, 60 pages, 5 euros

D'origine turque, l'écrivaine et sociologue P. Selek a dû fuir son pays après que la cour de cassation de son pays a pour la quatrième fois fait appel de l'acquitte-ment prononcé par le tribunal et réclame contre elle une peine de prison à vie. Aujourd'hui réfugiée en France, elle dit dans ce bref récit la souffrance et l'espoir qui s'attachent à l'exil, et la nécessité vitale de l'exercice de la liberté.

Mars 2012 - 5.00 € - 64 p. - ISBN : 979-10-90062-11-5

« Si on me demande où j’en suis, je réponds que je tiens bon la barre, que j’ai appris à jouer avec ces vents qui m’ont d’abord déroutée. Mais que je ne peux pas mettre le cap sur le lieu dont je parle, le pays qui me manque. »

Loin de chez moi… mais jusqu’où ? dit la douleur de l’exil non choisi et, au-delà, l’espérance et le courage d’une femme libre qui a fait siens ces mots de Virginia Woolf : « Mon pays à moi, femme, c’est le monde entier. »

Pinar Selek s’est entraînée dès l’enfance à repousser les murs des espaces, réels et imaginaires, qu’elle habitait. Tout en nuances poétiques, son récit ex-plore les tensions entre la nostalgie pour là-bas et l’attirance pour l’ailleurs. Il évoque la familiarité rassurante de la langue et des choses avec lesquelles on a grandi, l’audace qui pousse à se risquer toujours plus loin sur les chemins, et le désarroi devant l’inconnu, après l’arrachement brutal aux êtres et aux lieux. La beauté des rencontres, aussi, et le plaisir pris à tisser des liens dans les marges immenses qui se jouent des frontières.

Pinar Selek est écrivain et sociologue. Féministe engagée, antimilitariste, mobili-sée dans les actions pour la paix, elle travaille sur les thématiques de la margi-nalisation et de l’exclusion. Persécutée par le pouvoir judiciaire, elle a dû quitter son pays, la Turquie, et vit en exil depuis 2009.

Acquittée à trois reprises des charges dont elle était inculpée, Pinar Selek est à nouveau assignée en justice le 22 novembre 2012, car la Cour de cassation a pour la quatrième fois fait appel du dernier juge-ment prononcé.

Lire aussi :

« Exilée, je glisse entre des émotions multiples, des mondes innombrables » http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=69103

Loin de chez moi...mais jusqu'ou? (2010) http://www.pinarselek.fr/?page=showPub&&id=5

TÉLÉCHARGER :  Présentation de Pinar Selek, par Etienne Copeaux

http://www.editions-ixe.fr/content/loin-de-chez-moi%E2%80%A6-mais-jusquo%C3%B9%C2%A0

http://www.editions-ixe.fr/content/loin-de-chez-moi%E2%80%A6-mais-jusquo%C3%B9%C2%A0

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=69106

Agenda - Parution du livre « Enfants d’Ararat »

Agenda - Parution du livre « Enfants d’Ararat » - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Témoignages pour la reconnaissance du Géno-cide Arménien

Publié le 15 avril 2013

L'Harmattan

Auteur : Françoise Rossi Préface de Youri Djorkaeff Graveurs de Mémoire BIOGRAPHIE, AUTOBIOGRAPHIE, TÉMOIGNAGE, RÉCIT HISTOIRE MAGHREB, MONDE ARABE, MOYEN ORIENT EUROPE Arménie France Turquie

Des rescapés du génocide de 1915 aux Arméniens venus d'une Arménie libérée du joug soviétique en 1991, en passant par ceux qui ont fui l'oppression en Tur-quie dans les années 70/80, cet ouvrage retarce à travers leurs témoignages, l'histoire de ces Français d'origine arménienne pour qui intégration et respect des valeurs de la République sont une ligne de conduite. Depuis près d'un siècle, ils tentent de faire le deuil de leurs morts face à la Turquie dont les aspirations européennes constrastent avec son amnésie des événements de 1915.

ISBN : 978-2-343-00396-2 • avril 2013 • 222 pages

Prix éditeur : 20 € 19,00 € / 125 FF http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=40042

http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=72916

QUELQUES INFORMATIONS SUR LE SITE DU COLLECTIF VAN

Rubrique Info Collectif VAN

Retrouvez toutes les traductions de la presse anglophone ou turcophone dans notre rubrique Info Collectif VAN http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1

Le Collectif VAN met en ligne régulièrement des traductions de la presse anglophone et turcophone. Oeuvres de militants, de sympathisants du Collectif VAN et de prestataires, ou émanant de sites externes (tel celui de la FEAJD), ces traductions visent à mettre à la disposition du plus grand nombre, les informations essentielles à la bonne compréhension de l'actualité.

Vous retrouverez également dans la Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1

- nos informations ou communiqués de presse, ainsi que ceux de certaines organisations externes.

- le sommaire bi-quotidien de notre Revue de Presse du jour.

- la Revue de la presse turque en français (ni traduite ni commentée de notre part).

- la Revue de la presse arménienne préparée par l'Ambassade de France en Arménie.

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Agenda Les annonces parlant des événements culturels à venir (réunions publiques, manifestations, conférences, concerts, projections de films, expositions, parution d'ouvrages, etc.), sont mises en ligne dans la rubrique Agenda. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=5&page=1

Photothèque De nombreux photos-reportages sont disponibles en ligne dans la rubrique Photothèque http://collectifvan.org/rubrique_photo.php?r=6

Veille-Media Toutes les Veilles-Media à télécharger sur : http://www.collectifvan.org/rubrique_veille.php?r=9&page=1

MEDIAS

N’oubliez pas qu’en tant que téléspectateurs vous pouvez témoigner de votre satisfaction (et de votre mécontentement lorsque c’est le cas) auprès des media qui traitent l’information.Quelques adresses et tél.:

TF1 - 1, quai du point-du-jour 92656 Boulogne cedexTel : 01 41 41 12 34 / 0803 809 810 — Fax : 01 41 41 28 40Internet : www.tf1.fr

France 2 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 98 74Internet : www.france2.frEmail : [email protected]

France 3 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 75 02Internet : www.france3.frEmail : [email protected]@france3.fr

Canal + - 85-89 quai André Citroën 75711 Paris cedex 15Tel : 01 44 25 10 00 Fax : 01 44 25 12 34Internet : www.cplus.fr

France 5 - 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00Internet : http://www.france5.fr/Email : http://www.france5.fr/contact/Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur :http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm

Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedexTel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00Internet : www.arte-tv.com

Email : [email protected]

M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedexTel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10Internet : www.m6.fr

I-Télévision - 6 allée de la Deuxième DB 75015 ParisTel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01Internet : www.itelevision.fr

LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedexTel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50Internet : www.lci.frQuelques émissions radiosoù les auditeurs peuvent intervenir

Europe 1 www.europe1.frSemaine de 18h55 à 20h00Michel FieldChaque jour, du lundi au vendredi, de 18h55 à 20h00, Michel Field “accouche” en direct les auditeurs, sur un thème d’actualité. Sans se contenter du pour et du contre, il les fait dialoguer à plusieurs sur un même sujet. Ils se forgent ainsi eux-mêmes leur opinion comme lors d’un travail journalistique : croiser des sources puis se rendre compte que la vérité est souvent de l’ordre du compromis entre des idées tranchées. C’est aussi une façon de prendre chaque jour le pouls de l’opinion publique sur des sujets lourds et graves mais aussi légers et futiles comme en distille, chaque jour, l’actualité. Pour discuter avec Michel Field, il suffit d’appeler le 01 42 32 14 14 ou d’envoyer un courrier électronique sur www.Europe1.fr.Semaine de 10h30 à 12h00Jean-Marc MorandiniCoup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit tout sur le monde du petit écran au travers de reportages et d’enquêtes dans les coulisses de la télé. Egalement en studio chaque matin, une star du petit écran ou un patron de chaîne répondra aux questions de Jean-Marc Morandini et des auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la Télé de la veille et les commentaires des auditeurs qui donnent leurs coups de cœur et leurs coups de gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32 42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15.

RTL www.rtl.frSemaine de 13h00 à 14h00Pierre-Marie Christin Les auditeurs ont la paroleRendez-vous phare de l’information, le 12h30 accueille un nouveau présentateur. C’est en effet Pierre-Marie Christin qui succède à Christophe Hondelatte et Jérôme Godefroy aux commandes du journal de la mi-journée. Pierre-Marie Christin présente ensuite, de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs ont la Parole”. Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet. Entre 10H et 14H, une standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et après14H, vous pouvez laisser vos message sur le répondeur, sans oublier de laisser vos

coordonnées téléphoniques si vous voulez participer à l'émission. Chaque vendredi, cette heure d’expression prend une coloration week-end. Les loisirs sont à l’honneur avec la participation des journalistes spécialisés de la rédaction, ou d’intervenants extérieurs. Et, à la veille du week-end, Louis Bodin dialogue avec les auditeurs sur les phénomènes météo de la semaine écoulée ou des deux jours de repos à venir.

France Inter www.radiofrance.frSemaine de 19h20 à 20h00Le téléphone sonneSi vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à l'antenne...- le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h- Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir".- le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre téléphone mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question puis valider et envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du sms)Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur un thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone sonne. Vous pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission dans son intégralitéLe répondeur « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37 soit sur notre mail : [email protected] et nous donnerons suite !

RMC www.rmcinfo.frBOURDIN & Co Le 1er show radio d'infoDu lundi au vendredi de 6h à 10h.Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin & Co" ! Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de liberté où auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même enseigne. Jean-Jacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos réactions ne se font jamais attendre! Un ton débridé et sincère pour des échanges parfois musclés mais toujours respectueux. Pour intervenir : Appelez le 3216 (0,34€/min).

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L'association des auditeurs de France Culture

L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984, rassemble les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et appréciées au delà de nos frontières.

L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture pour favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à :

- l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ;

- la préservation de son identité et de sa spécificité ;

- l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ;

- son ouverture aux différents aspects de la culture ;

- son rayonnement et développement de son influence ;

- sa pérennité.

L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut pluraliste et indépendante de tout engagement politique, confessionnel, syndical et philosophique.

Association des auditeurs de France Culture 83 boulevard Beaumarchais 75003 Paris Téléphone : 01 42 09 03 67 Courriel : [email protected]

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Collectif VAN[Vigilance Arménienne contre le Négationnisme]

Boîte vocale : 09 50 72 33 46 [email protected] - www.collectifvan.org

Collectif VAN - BP 2008392133 Issy-les-Moulineaux Cedex

Les Infos Collectif VAN sur :http://www.collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=0