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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES 24 Avril 2012 : 97ème anniversaire du génocide arménien de 1915 perpétré par le gouvernement Jeune-Turc 97 ans de déni : ça suffit ! ------------------------------------------------------------------- VEILLE MEDIA Jeudi 20 septembre 2012 Retrouvez les informations sur notre site : http://www.collectifvan.org Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 et Rubrique News (Revue de Presse) : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1 SOMMAIRE Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de presse des informations parues dans la presse francophone, sur les thèmes concernant la Turquie, le génocide arménien, la Shoah, le génocide des Tutsi, le Darfour, le négationnisme, l'Union européenne, Chypre, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou de relire les informations et traductions mises en ligne dans notre rubrique http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1. Par ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont

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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES24 Avril 2012 : 97ème anniversaire du génocide arménien de 1915

perpétré par le gouvernement Jeune-Turc97 ans de déni : ça suffit !

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VEILLE MEDIA

Jeudi 20 septembre 2012

Retrouvez les informations sur notre site :http://www.collectifvan.org

Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1

et Rubrique News (Revue de Presse) :

http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1

SOMMAIRE

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de presse des informations parues dans la presse francophone, sur les thèmes concernant la Turquie, le génocide arménien, la Shoah, le géno-cide des Tutsi, le Darfour, le négationnisme, l'Union européenne, Chypre, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou de relire les informations et traductions mises en ligne dans notre rubrique http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1. Par ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont disponibles que dans la newsletter Word que nous générons chaque jour. Pour la recevoir, abonnez-vous à la Veille-Média : c'est gratuit ! Vous recevrez le document du lundi au vendredi dans votre boîte email. Bonne lecture.

Colère anti-américaine : mauvais film ou mauvaise politique ? Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – « La semaine dernière, un film ama-teur américain, se moquant du prophète Mohammed et dénigrant l’Islam, a dé-

clenché, une vague de manifestations anti-américaines massives et violentes dans le monde. (…) Le film a simplement servi de prétexte aux manifestants pour exprimer leur colère anti-américaine refoulée, après des décennies de poli-tique américaine contreproductive et erronée – ce qui ne justifie en rien de tuer des diplomates américains et d’attaquer les ambassades des États-Unis. » Le Collectif VAN vous livre la traduction de l’éditorial du journaliste arméno-améri-cain Harut Sassounian, paru dans The California Courier le 20 septembre 2012.

Paris : un stand sous haute surveillance Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – L’Arménie et le Karabagh sont pré-sents Porte de Versailles au Marché Top Resa 2012, le salon professionnel fran-çais du tourisme et des voyages qui se tient à Paris du 18 au 21 septembre. Le stand flambant neuf était prêt à accueillir les exposants arméniens à l’ouverture du salon. C’était sans compter l’action de vandales qui, dans la nuit du 17 au 18 septembre, ont causé des dommages au stand. Conformément à la demande des représentants de l'Arménie, des mesures de renforcement de la sécurité ont été appliquées au stand de l'Arménie et du Karabagh qui a été remis en état. La participation de l’Arménie et du Karabagh à ce salon professionnel n’est pas du goût de tous les exposants puisque les organisateurs de Top Resa 2012 ont dé-claré avoir reçu des plaintes de l’ambassade d'Azerbaïdjan en France concer-nant la participation du Karabagh à l’événement. Faut-il s’en étonner ? On peut du moins se réjouir que le stand n’ait pas été détruit à la hache, instrument pri-sé chez certains « amis » des Arméniens…

"Mémoire des Tsiganes et des Roms en Europe" : la vidéo Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN était invité à cette rencontre initiée par l'EGAM et intitulée "Mémoire des Tsiganes et des Roms en Europe : une histoire oubliée, un combat d’actualité" qui a eu lieu le 13 sep-tembre 2012 à Paris. Nous vous proposons ici la vidéo de la deuxième partie de la soirée, mise en ligne par la Règle du Jeu.

Alep, le point de non-retour de la nation arménienne Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – La communauté d’Alep est à présent dans la situation délicate d’un bastion assiégé, qui s’il tombe, mettra sous la menace l’ensemble de la présence arménienne à travers le Moyen Orient et le Caucase. Non pas seulement du fait de la position stratégique dont jouit la com-munauté d’Alep, ni des ressources financières et humaines qu’elle représente, mais par son état actuel, et l’incapacité des Arméniens à apporter le soutien dont elle a besoin. Le Collectif VAN vous propose une traduction de Gilbert Bé-guian d'un article en anglais mise en ligne sur le site de NAM (Nouvelles d'Armé-nie Magazine) le 19 septembre 2012.

Collectif VAN : l'éphéméride du 20 septembre Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – La rubrique Ephéméride est à retrou-ver quotidiennement sur le site du Collectif VAN. Elle recense la liste d’événe-ments survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée). "20 septembre 1918 -- La Légion d’Orient fut fé-licitée pour son comportement, dans un communiqué officiel publié le 20 sep-

tembre 1918 : « L’Agence diplomatique de France en Egypte est fière de pouvoir rendre un hommage d’admiration aux Arméniens et aux Syriens qui viennent de donner, dans les rangs de l’armée française, la mesure de leur patriotisme et de leur valeur militaire ». Le lieutenant-colonel Romieu rendit un vibrant hommage aux funérailles des soldats et gradés, tombés au champ d’honneur : « Au nom de tous les chefs, gradés et soldats du secteur de droite, je salue nos morts Ar-méniens du combat d’hier. Ils sont tombés sur cette position où nous venons faire un poignant pèlerinage, où nous avons évoqué aussi, devant l’horizon libé-ré à perte de vue, le prodigieux résultat de la victoire. [...] Jamais la ténacité de votre race - qui a fait votre survivance à travers des siècles d’épreuves - n’a eu plus bel emploi. [...] Tous méritent la Croix de guerre, tous sont les patrons, les saints de la Légion d’Orient. Dormez dans votre gloire, vous avez ouvert la route de la justice et au droit chassés de ces régions depuis des siècles. » La Légion arménienne, établie grâce à l'accord franco-arménien de 1916, était une unité de la Légion étrangère dans l'Armée française. Le nom initial de la légion était la Légion d'Orient. Elle a été rebaptisée Légion arménienne le 1er février 1919. Les soldats dans cette unité ont été nommés de façon informelle parmi les Armé-niens Gamavor (« le Volontaire »)."

Dépêche de l'APA [ 20 sept 2012 13:03 ] - Agence de Presse d'Azerbaïd-jan Le Collectif VAN vous propose un article de l'APA (Agence de presse azérie) daté du 20 septembre 2012. Les articles de ce site (écrits généralement dans un fran-çais rudimentaire) ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "L’appel sur l’affaire de Ramil Safarov a été inclus au menu de l’ordre du jour de la session d’automne de l’APCE, indique APA ci-tant le service de presse de l’APCE."

François Hollande a reçu le président azerbaïdjanais Ilham Aliev sur fond de tensions avec l'Arménie Le président azerbaïdjanais Ilham Aliev a assisté, le mardi 18 septembre 2012, à l'inauguration du nouveau département du musée du Louvre, les Arts de l'islam, que son pays a financé en partie. Il a aussi discrètement rencontré François Hol-lande, sans photos autorisées. Car cette visite se fait dans un climat de tensions entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie : au début du mois, le président Aliev a gracié un soldat azerbaïdjanais qui avait tué un soldat arménien. Hier en fin d'après-mi-di, plusieurs centaines d'Arméniens s'étaient réunis devant l'ambassade d'Azer-baïdjan à Paris, et des Azerbaïdjanais s'étaient eux, réunis devant l'ambassade d'Arménie.

Turquie: "Un jour, l'UE nous suppliera d'adhérer" (ministre) L'Union européenne, qui adopte une position hypocrite à l'égard la Turquie de-puis une cinquantaine d'années, suppliera un jour le pays d'adhérer à l'organisa-tion, a déclaré le ministre turc de l'Economie Zafer Caglayan cité par le journal allemand Die Presse.

Obama et le PM turc conviennent de s'allier dans la lutte contre le ter-rorisme Le président américain Barack Obama et le Premier ministre turc, Recep Tayyip

Erdogan, ont évoqué mardi la nécessité de conjuguer leurs efforts pour lutter ensemble contre le terrorisme et ont promis de continuer à oeuvrer pour une transition politique en Syrie.

Martin Schultz : l’entrée de la Turquie dans l’UE est préconditionnée Le Président du Parlement européen, Martin Schultz, a réitéré lundi dernier, que l’intégration de la Turquie en Europe est préconditionnée par la reconnaissance du génocide arménien. Déclarant que la Turquie doit faire face à son histoire, il réactive ainsi la décision européenne de 1987, tout en étant favorable à l’adhé-sion de la Turquie.

L'insurrection syrienne s'empare d'un autre poste frontalier avec la Turquie Les rebelles syriens ont pris le contrôle d'un poste frontalier avec la Turquie, mercredi, un gain stratégique qui pourrait leur permettre d'assurer leur ravi-taillement alors qu'ils se battent pour chasser le président Bachar Al-Assad du pouvoir.

Turquie: la police accusée de tortures contre deux musiciennes enga-gées La police turque est accusée de tortures contre deux musiciennes engagées de Grup Yorum, arrêtées vendredi devant l'institut de médecine légale d'Istanbul avec 25 autres manifestants.

Radovan Karadzic reçoit 300 heures pour sa défense Le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY) a réservé 300 heures à l'ancien président bosno-serbe, Radovan Karadzic, pour présenter les argu-ments de sa défense.

Une « guerre scolaire » sous le drapeau de l’islam C’est dans une ambiance tendue que 17 millions d’écoliers, collégiens et lycéens ont repris le chemin de l’école ce lundi en Turquie. Appels au boycott et mani-festations ont précédé cette rentrée scolaire placée sous le signe de la contesta-tion alors que le gouvernement de Recep Tayyip Erdogan, à la tête du parti AKP (Parti de la justice et du développement, issu de la mouvance islamiste) a fait passer au printemps une série de réformes immédiatement mises en pratique.

Conférence sur les génocides Arménien, Juif et Tutsi au Rwanda Une conférence intitulée « Génocide et Négationnisme : les génocides Arménien, Juif et Tutsi » s’est tenu au Centre du Mémorial du Génocide à Kigali au Rwanda en lien avec la CNLG (la Commission Nationale pour le Combat Contre le Géno-cide) du 17 au 18 juillet 2012.

Le PKK abat un drone turc, la guerre s’intensifie Le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) a annoncé avoir abattu le 18 sep-tembre un drone turc dans la région Sirnak, lors d’une attaque contre une poste militaire. Les images de l’appareil ont été publiées.

Sarcelles. Un nouvel acte antisémite? Un seul blessé léger mais le bilan aurait pu être plus dramatique. Un engin ex-

plosif a été lancé mercredi à l'intérieur d'un épicerie casher de Sarcelles, dans le Val-d'Oise. Pour le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), Richard Prasquier, interrogé sur i>Télé, «le caractère antisémite ne paraît de pas faire de doute».

Turquie Vision s'attaque aux marchés des agences pour booster ses ventes Le réceptif Koptur a décidé de mettre un coup d'accélérateur pour séduire les agences de voyages à travers sa filiale française Turquie Vision. Pour la pre-mière fois présent à l'IFTM en tant qu'exposant, le tour opérateur souhaiterait équilibrer à 50/50 ses ventes B2B et B2C.

Antiterrorisme : le superflic a du sang sur les mains La promotion de Sedat Selim Ay au poste de directeur adjoint du département de lutte contre le terrorisme de la police d’Istanbul n’en finit pas de créer la po-lémique. Avant d’être nommé à ce poste, cet officier de police s’était fait connaître pour avoir été condamné en 2002, avec quatre autres de ses col-lègues, à onze mois de prison pour actes de torture lors d’une opération de dé-mantèlement d’une organisation d’extrême gauche (MLKP) en 1997.

La Russie et l’Arménie : deux pays alliés en matière de défense Anatoli Serdioukov, le ministre russe de la Défense a souligné l’importance stra-tégique des relations de son pays avec l’Arménie, après avoir rencontré les diri-geants arméniens et observé les exercices militaires dirigés par l’Organisation du Traité de sécurité collective (OTSC).

La Turquie décide de déplacer les réfugiés syriens à Hatay pour répar-tir la charge La Turquie déplacera les réfugiés syriens de sa province est de Hatay vers d'autres régions du pays, afin d'alléger la pression sur les communautés locales et de mieux gérer la sécurité sur cette région frontalière tendue, a déclaré mer-credi à Istanbul un diplomate turc.

1943: Le procès des nazis d’ici Cinq prévenus condamnés pour le meurtre d’Arthur Bloch, à Payerne. Les faits remontent au 16 avril 1942. A Payerne, le procès des meurtriers d’Arthur Bloch, marchand de bétail juif dont le corps découpé est retrouvé dans trois boilles de lait jetées dans le lac de Neuchâtel, s’ouvre le lundi 15 février 1943. Le crime nazi de Payerne restera comme l’une des pages les plus sombres de l’histoire du canton de Vaud durant la Seconde Guerre mondiale.

Les rebelles syriens s'implantent à la frontière turque Les opposants à Bachar al Assad ont pris mercredi le contrôle d'un troisième point de passage frontalier vers la Turquie, s'implantant dans le nord du pays alors qu'ils semblent perdre du terrain dans la capitale, Damas.

Charlie Hebdo cherche le buzz Le contexte est connu : un pseudo « film » islamophobe a été diffusé à partir des Etats-Unis par des groupes d’extrême-droite et des chrétiens coptes radicaux. Ces groupes ont tenté d’attribuer ce film à un Israélien, qui aurait été financé

par « 100 donateurs juifs » selon les messages d’intoxication qu’ils avaient lan-cés. Le pseudo film a été relayé dans les pays musulmans et a provoqué des af-frontements violents et meurtriers, mais pas de mobilisations massives, sauf celle organisée par le Hezbollah au Liban.

Réactions dans le monde arabe aux caricatures de Mahomet Des dirigeants religieux et politiques des pays arabes ont critiqué la publication de caricatures du prophète Mahomet dans l'hebdomadaire Charlie Hebdo mer-credi, y voyant une nouvelle insulte à leur foi et ont pressé le gouvernement français de prendre des mesures fermes.

Dépêche de l'APA [ 19 sept 2012 14:23 ] - Agence de Presse d'Azerbaïd-jan Le Collectif VAN vous propose un article de l'APA (Agence de presse azérie) daté du 19 septembre 2012. Les articles de ce site (écrits généralement dans un fran-çais rudimentaire) ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Entretien avec le chef du département de l’admi-nistration présidentielle de l’Azerbaïdjan sur le travail avec les forces de l’ordre Fouad Alasgarov."

Emeutes anti-occidentales : les jeux de dupes des islamistes au Soudan

Les manifestations protestant contre le film amateur américain anti-islam n'épargent pas le Soudan, où l’ambassade allemande a été détruite à Khartoum. Des tensions en grande partie attisées et instrumentalisées par le pouvoir en place, selon Jacky Marmou, président du collectif Urgence Darfour.

RedHack, un groupe qui embête les autorités turques La résistance contre le régime répressif turc s’organise dans tous les domaines. Un groupe de hackers fait beaucoup parler de lui ces derniers temps. Il s’agit de l’Union des Pirates Rouges (RedHack) qui lance des attaques « politiques » contre les sites officiels, s’infiltre dans les systèmes informatiques de la police, de l’armée et du ministère des affaires étrangères, publie des documents se-crets pour protester contre la politique liberticide du gouvernement AKP.

Turquie – Financements publics turcs pour les travaux de restauration de l’église rupestre de Saint Pierre à Antioche Dimanche 16 septembre, en présence du Ministre de la Justice turc, Sadullah Er-gin, a débuté la restauration de l’église rupestre de Saint Pierre à Antioche. C’est ce que confirme à l’Agence Fides le Père Domenico Bertogli, OFM Cap., Cu-ré de la Paroisse latine et éditeur du périodique intitulé « Chroniques d’Antioche ». Les travaux, financés par les institutions publiques turques, dureront environ un an, suivant un projet approuvé par la Direction régionale des monuments his-toriques de la province d’Adana.

« Le sommeil d'or », fantômes en fête Avec ce beau documentaire, Davy Chou, 29 ans, ressuscite le florissant cinéma cambodgien des années 60 anéanti par les Khmers rouges. "Par une histoire fa-miliale. Mes parents sont nés au Cambodge, ils sont arrivés en France en 1973

pour leurs études et ne sont jamais repartis. Ils ne m’ont rien enseigné du Cam-bodge, c’était même un sujet tabou. Je savais juste que mon grand-père, mort là-bas, travaillait dans le cinéma. Un jour, j’ai demandé à ma tante (que l’on voit au début du film) de me raconter l’histoire de son père. Et j’ai eu droit à celle du cinéma cambodgien, de ses films à succès, de son star-system… Mon grand-père était, en fait, le plus gros producteur de l’époque. Peu à peu, j’ai compris que c’était aussi une histoire assassinée : les acteurs et les réalisateurs avaient été tués, les films avaient disparu…"

Mémorial de la Shoah de Drancy: un "lieu d'histoire et d'éducation" Le Mémorial de la Shoah, qui ouvrira dimanche au public, rend hommage aux 63.000 Juifs déportés pendant la Seconde Guerre mondiale depuis le camp de Drancy. Ce qui fut une véritable "antichambre de la mort" française sera désor-mais un lieu "d'histoire et d'éducation".

INFOS COLLECTIF VAN

Colère anti-américaine : mauvais film ou mauvaise poli-tique ?

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - « La semaine dernière, un film amateur américain, se moquant du prophète Mohammed et déni-grant l’Islam, a déclenché, une vague de manifestations anti-améri-caines massives et violentes dans le monde. (…) Le film a simplement servi de prétexte aux manifestants pour exprimer leur colère anti-amé-ricaine refoulée, après des décennies de politique américaine contre-productive et erronée – ce qui ne justifie en rien de tuer des diplomates américains et d’attaquer les ambassades des États-Unis. » Le Collectif VAN vous livre la traduction de l’éditorial du journaliste arméno-améri-cain Harut Sassounian, paru dans The California Courier le 20 sep-tembre 2012.

Le déclencheur des manifestations anti-américaines : mau-vais film ou mauvaise politique ?

De : Harut Sassounian Éditeur de : The California Courier Éditorial de Sassounian du 20 septembre 2012

La semaine dernière, un film amateur américain, se moquant du prophète Mo-hammed et dénigrant l’Islam, a déclenché, une vague de protestations anti-américaines massives et violentes dans le monde.

Les manifestations de colère sont devenues meurtrières, lorsque des assaillants inconnus ont attaqué le consulat américain de Benghazi, en Libye, tuant l’am-bassadeur américain Chris Stevens et trois membres du personnel. Les forces de sécurité de plusieurs pays ont tué des douzaines de manifestants, alors qu’ils brûlaient des drapeaux américains et escaladaient les murs de diverses ambas-

sades américaines.

Jetant de l’huile sur le feu, les premiers rapports ont annoncé à tort, que le film avait été produit et financé par des Israéliens. En fait, il a été produit en Califor-nie du Sud, par un Égyptien de confession chrétienne, ex-inculpé, et dont le film a été condamné par l’évêque Serapion de l’Église Copte de Los Angeles.

La vraie question cependant, va au-delà de ce film vil et de son producteur irré-fléchi. Le film a simplement servi de prétexte aux manifestants pour exprimer leur colère anti-américaine refoulée, après des décennies de politique améri-caine contreproductive et erronée – ce qui ne justifie en rien de tuer des diplo-mates américains et d’attaquer les ambassades des États-Unis.

La liste des sérieuses erreurs commises par les administrations américaines suc-cessives est suffisamment longue pour remplir de nombreux volumes. Quel que soit le nom qu’on lui donne, printemps arabe ou hiver de la colère, les masses opprimées des pays du tiers-monde ont finalement éclaté en une rage anti-amé-ricaine, ayant trop longtemps subi le joug de tyrans oppressifs soutenus par Wa-shington. Afin d’atteindre des objectifs court-termistes et manquant de vision, les décideurs politiques américains ont souvent endommagé les intérêts améri-cain sur le long terme.

Une autre erreur américaine regrettable est de bourrer les poches des dirigeants étrangers corrompus, avec des milliards de dollars, afin de soutenir des régimes fantoches et d’acheter leur amitié. Malheureusement, cette générosité améri-caine a très peu profité aux pauvres et aux nécessiteux. Finalement, les masses renversent les autocrates et dirigent leur colère contre la cible américaine la plus proche – l’ambassade américaine et le drapeau qui symbolisent à leurs yeux l’oppression et la misère.

Le Congrès a tenu de longues audiences à Washington, les législateurs se de-mandant pourquoi tant de dirigeants étrangers sont devenus anti-américains et qu’est-ce que leurs prédécesseurs corrompus ont fait avec les milliards de dol-lars d’aide américaine ? Au lieu de prendre des mesures pour s’assurer que l’aide fournie par les États-Unis profite effectivement aux segments les plus né-cessiteux de la société, le Congrès menace souvent de couper toute aide, pour donner une leçon aux nouveaux dirigeants. Ce faisant, il déclenche encore da-vantage d’hostilité de leur part !

Ce qui est plus problématique c’est le rôle risqué joué par les États-Unis dans les conflits régionaux. En raison d’intérêts mal perçus, les responsables américains exercent trop souvent leur pouvoir et se jettent tête baissée dans des guerres inutiles ou adoptent une position partisane, alors qu’une approche plus équili-brée s’avérerait plus productive pour une médiation pacifique de ces conflits.

La prudence est particulièrement nécessaire lors d’une année électorale, lorsque les candidats présidentiels américains font ouvertement des déclara-tions biaisées pour se plier aux intérêts des diverses circonscriptions électorales. Une remarque imprudente peut avoir des conséquences d’une grande portée : elle ternit l’image de l’Amérique et lui aliène des millions de gens dans le

monde.

La plupart des Arabes et des musulmans sont convaincus que l’Amérique n’a pas été un acteur honnête dans le conflit israélo-arabe. Par conséquent, ils nour-rissent un immense ressentiment et une colère profonde envers les États-Unis. Toute provocation, comme brûler un Coran ou réaliser des films anti-musul-mans, déclenche une violente réaction. Tandis que des lois américaines pro-tègent même les formes d’expression les plus viles, le peuple doit se rendre compte que les mots ont des conséquences ; et bien qu’il soit légal de dire quelque chose, ce n’est peut-être pas prudent de le faire !

Cependant, en toute justice, tout acte hostile survenant dans le monde ne de-vrait pas être imputé à la politique étrangère américaine. Il existe des extré-mistes dans toute race, toute religion et toute nation, motivés par des idéologies hostiles dans l’unique but de causer une destruction aveugle. Malheureusement, des gouvernements occidentaux et des sociétés blâment à tort, tous ceux qui partagent l’affiliation raciale et religieuse de quelques extrémistes, contrariant ainsi des millions de citoyens paisibles.

Heureusement, il n’y a pas de pénurie de chercheurs érudits et d’experts dans les agences gouvernementales, qui peuvent conseiller et éduquer les dirigeants américains, nombre d’entre eux manquant de connaissances basiques dans les affaires mondiales. Un bon exemple est une conversation entre le président George W. Bush et trois Irakiens-américains. Lorsque le président a été informé de l’existence de sectes islamiques en Irak, il aurait déclaré à ses invités qu’il ignorait qu’il y avait des sunnites et des chiites dans ce pays. « Je pensais que les Irakiens étaient musulmans », aurait-il dit !

Si de mauvais films peuvent déclencher des éruptions de violence à court terme, de mauvaises politiques étrangères peuvent nuire aux intérêts américains à long terme.

©Traduction de l’anglais C.Gardon pour le Collectif VAN – 20 septembre 2012 – www.collectifvan.org

http :// www . collectifvan . org / article . php ? r =0& id =67309

Lire le texte original dans la rubrique en anglais

Paris : un stand sous haute surveillance

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - L’Arménie et le Karabagh sont présents Porte de Versailles au Marché Top Resa 2012, le salon professionnel français du tourisme et des voyages qui se tient à Paris du 18 au 21 septembre. Le stand flambant neuf était prêt à accueillir les exposants arméniens à l’ouverture du salon. C’était sans compter l’action de vandales qui, dans la nuit du 17 au 18 septembre, ont causé

des dommages au stand. Conformément à la demande des représen-tants de l'Arménie, des mesures de renforcement de la sécurité ont été appliquées au stand de l'Arménie et du Karabagh qui a été remis en état. La participation de l’Arménie et du Karabagh à ce salon profes-sionnel n’est pas du goût de tous les exposants puisque les organisa-teurs de Top Resa 2012 ont déclaré avoir reçu des plaintes de l’ambas-sade d'Azerbaïdjan en France concernant la participation du Karabagh à l’événement. Faut-il s’en étonner ? On peut du moins se réjouir que le stand n’ait pas été détruit à la hache, instrument prisé chez certains « amis » des Arméniens… L’Arménie et le Karabagh sont présents Porte de Versailles au Marché Top Resa 2012, le salon professionnel français du tourisme et des voyages qui se tient à Paris du 18 au 21 septembre.

Le stand flambant neuf était prêt à accueillir les exposants arméniens à l’ouver-ture du salon. C’était sans compter l’action de vandales qui, dans la nuit du 17 au 18 septembre, ont causé des dommages visant particulièrement les posters de la RHK [République du Haut-Karabagh], comme le mentionne le site Panar-menian en relayant le 19/09/2012 à 18:23 un communiqué de la Fondation de la Compétitivité Nationale d'Arménie.

Auparavant (à 14:27), le journal Lragir faisait état, quant à lui, de dégradations plus préoccupantes, selon les déclarations de Vahan Dilanyan, directeur de la Fondation arménienne : « des Azéris ont complètement détruit le stand armé-nien cette nuit ». Vahan Dilanyan a néanmoins annoncé que « le stand était déjà presqu’entièrement reconstruit ».

L’animosité azérie à l’égard des Arméniens n’est hélas pas nouvelle. Et en l’oc-currence, le salon étant réservé aux professionnels, il y a tout lieu de penser qu’il ne faut pas aller chercher bien loin les vandales ou du moins ceux qui les ont encouragés…

La participation de l’Arménie et du Karabagh à ce salon professionnel n’était pas du goût de tous les exposants puisque les organisateurs de Top Resa 2012 ont déclaré avoir reçu des plaintes de l’ambassade d'Azerbaïdjan en France concer-nant la participation du Karabagh à l’événement.

Après avoir pris connaissance de l’incident, les représentants de l'ambassade d'Arménie en France, accompagnés de la délégation du NCFA [National Compe-titiveness Foundation of Armenia], l’ont porté à l'attention des instances diri-geantes de l'exposition qui en ont pris note.

Conformément à la demande des représentants de l'Arménie, des mesures de renforcement de la sécurité ont été appliquées au stand de l'Arménie et du Ka-rabagh.

Le stand a été entièrement remis en état et toutes les informations sur le Kara-bagh sont depuis largement accessibles.

Actuellement, l'exposition se poursuit telle qu’elle était prévue par les organisa-teurs, et le stand arménien reçoit une attention particulière de la part des visi-teurs.

Le stand de la Turquie (M15), le stand arménien (H12) et le stand de la Répu-blique d’Azerbaïdjan (D15) sont tous trois situés dans l’espace Europe et Bassin Méditerranéen…

Topresa 2012: l'Arménie et le Karabakh représentés ensemble pour la première fois

La Fondation de la Compétitivité Nationale d'Arménie et les représentants de la République du Haut-Karabakh animent le stand de l'Arménie et du Karabagh à Topresa 2012 avec la coopération des agences de voyages arméniennes. Il est à noter que c’est la première fois dans l'histoire des expositions internationales que l'Arménie et le Karabagh sont représentés sur un seul et même stand. Leur riche patrimoine culturel, historique et religieux, est détaillé sur des cartes et dans des guides touristiques flambant neufs et entièrement relookés.

De nombreux pays du monde entier participent à cette exposition pour présen-ter leurs offres touristiques et essayer d’attirer davantage de touristes potentiels dans leur pays. Cette année, plus de 27.000 représentants venus de 160 pays participent à l'exposition.

Ce salon représente une excellente opportunité pour l’Arménie de proposer son catalogue d’offres aux professionnels européens du tourisme.

L'ambassade française en Arménie et l’ambassade arménienne en France ont contribué à la présence de la délégation arménienne au sein de l'exposition.

Info CVAN d’après :

Top Resa 2012: Armenia and Artsakh booth placed under heightened security af-ter suffering damage http://panorama.am/en/society/2012/09/19/arm-arcakh-paris/?swAzeri and Turkish Vandalism in Paris http://www.lragir.am/engsrc/country-lrahos27429.htmlTopResa 2012: Armenia and Karabakh represented together http://www.hyebiz.com/topresa-2012-armenia-karabakh-represented-2012-09-15.html

Lire aussi:

Le dictateur Aliev devrait être persona non grata en France http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=67146L’assassin qui valait 3 milliards d'euros http://leplus.nouvelobs.com/contribution/621987-l-assassin-qui-valait-3-milliards-d-euros.html

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http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=67307

Alep, le point de non-retour de la nation arménienne

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La communauté d’Alep est à présent dans la situation délicate d’un bastion assiégé, qui s’il tombe, mettra sous la menace l’ensemble de la présence arménienne à travers le Moyen Orient et le Caucase. Non pas seulement du fait de la position stratégique dont jouit la communauté d’Alep, ni des ressources finan-cières et humaines qu’elle représente, mais par son état actuel, et l’in-capacité des Arméniens à apporter le soutien dont elle a besoin. Le Col-lectif VAN vous propose une traduction de Gilbert Béguian d'un article en anglais mise en ligne sur le site de NAM (Nouvelles d'Arménie Maga-zine) le 19 septembre 2012.

NAM

SYRIE

Alep la Fin du Rêve Arménien

Hetq

17 Septembre 2012

Par Vahakn Keshishian

La mort de quatre Arméniens d’origine sur la route de l’aéroport d’Alep, les tués par les tirs de snipers dans le quartier arménien et les blessés de l’armée d’un côté, de l’autre l’intensification du conflit dans ces quartiers, met la communau-té arménienne dans une situation d’insécurité sans précédent. Et ce ne sont pas seulement le sort des Arméniens d’Alep qui est concerné, c’est aussi celui de l’ensemble des communautés arméniennes du Moyen Orient, à commencer par Alep, en passant par les autres communautés arméniennes de Kessab, Kamishlo et Damas, en passant par le Liban, la Turquie, la Jordanie, la Palestine, les com-munautés déjà dévastées d’Irak et finalement en Iran, en Géorgie et en Arménie elle-même.

En d’autres termes, la communauté d’Alep est à présent dans la situation déli-cate d’un bastion assiégé, qui s’il tombe, mettra sous la menace l’ensemble de la présence arménienne à travers le Moyen Orient et le Caucase. Non pas seule-ment du fait de la position stratégique dont jouit la communauté d’Alep, ni des ressources financières et humaines qu’elle représente, mais par son état actuel, et l’incapacité des Arméniens à apporter le soutien dont elle a besoin.

Cela révèle la profonde faiblesse structurelle et idéologique dont souffrent les Arméniens en tant que communauté. Ce fait refait surface par l’incapacité des Arméniens à agir et organiser la communauté d’Alep : c’est clairement un état de faillite idéologique ne serait-ce que pour faire connaître le sort de la commu-

nauté.

L’arrivée des réfugiés au Liban voisin et en République d’Arménie n’était organi-sée que médiocrement - si tant est qu’elle ait été organisée - beaucoup des réfu-giés préfèrent retourner à Alep, en dépit des conditions horribles qui y règnent, ce qui veut dire soit qu’ils ne sont pas accueillis du tout, soit qu’ils sont aban-donnés à eux-mêmes là où ils auraient pu espérer être accueillis. La représenta-tion mythique de la solidarité arménienne a apparemment démontré qu’elle n’est rien d’autre qu’une situation émotionnelle ordinaire associée à tel ou tel sentiment.

Il est à présent de fait que les communautés arméniennes du monde développé sont incapables de garantir le bien être des communautés arméniennes du Moyen-Orient, à commencer par celle d’Irak, et à présent la syrienne. Les méca-nismes d’action des groupes de pression qui fonctionnent bien pour la recon-naissance du Génocide, sont inutiles en d’autres circonstances. Cela pousse à se poser de sérieuses questions sur la stratégie nationale dans son ensemble de se concentrer sur un seul sujet.

Bien qu’il y ait eu des tentatives de lever des fonds aux États-Unis, mais sans développement d’aucune contribution ou de projet vraiment tangible, tout comme les politiques que la République d’Arménie a essayé de mettre en place pour ce problème, toutes se montrant irrationnelles ou irréalistes. La politique consistant à honorer le chorégraphe d’Alep au cours du Festival de Danse du Mi-nistre de la Diaspora, n’est rien d’autre qu’une farce au moment où dans les rues d’Alep sont coupées de ’Internet, le téléphone, l’eau et l’électricité.

Les circonstances et les développements de la situation d’Alep s’intensifient. Ac-tuellement, le Groupe Central de Secours d’Urgence est encore capable de dis-tribuer des colis de secours à ceux qui en ont le plus besoin économiquement. L’UGAB et l’Eglise Évangélique ont des programmes de distribution de colis sup-plémentaires, mais la crise se prolongeant et les couches les plus faibles de la société devenant de plus en plus importantes, ces organisations seront inca-pables de maintenir leur programme, en particulier parce que leurs ressources restent locales, et parce que le montant de leurs budgets n’est pas élevé.

Une autre réalité est que les noyaux familiaux en eux-mêmes ont été divisés, les familles ayant décidé de se séparer, les fils les plus âgés et le père restant à Alep pour protéger leurs biens, tandis que les femmes et les enfants prenaient refuge hors du pays ; les effets démographiques d’une séparation massive se-ront sans aucun doute dévastateurs, pour ne mentionner qu’un de ses aspects.

L’absence de dirigeant convenable à Alep, et l’amère réalité que la plupart des personnalités considérées comme occupant une position de chef, ont décidé le pays à abandonner tout espoir d’une organisation efficace. Une organisation col-lective et une autorité forte brillent également par leur inexistence. Les deux centres de pouvoir les plus importants pour les Arméniens du Moyen-Orient, le Saint Siège de Cilicie et la Fédération Révolutionnaire Arménienne, ont tous deux décidé qu’il valait mieux que les Arméniens se prennent eux-mêmes en charge en Syrie. Cet abandon de fait et immoral des deux autorités religieuse et

politique ouvre la voie pour les Arméniens de Syrie au sentiment de non-appar-tenance.

Les autorités dans leur ensemble ont l’impression que la si communauté est af-faiblie, leur siège respectif sera affaibli, dans la mesure où historiquement, Alep a produit les masses les plus importantes de jeunes Arméniens parlant l’armé-nien occidental ; mais en réalité, si la situation actuelle se prolonge, ce n’est pas seulement leur position à Alep qu’elles perdront, c’est leur position dans tout le Moyen-Orient qui sera vide de sens. La négation par ces deux autorités que la crise est trop profonde pour être ignorée, et leur posture idéologique égocen-trique, plutôt qu’une prise de décision pragmatique, met en danger les commu-nautés arméniennes de Syrie. Les autorités dont il s’agit sont en face d’une lourde responsabilité dans les pertes de vies, de biens et les événements dom-mageables qui pourraient se produire dans un futur proche.

Nor Kyugh est le premier domino, le dernier domino pourrait tomber sur le dra-peau de la tour de l’horloge de la Place de la République. La nation arménienne dans son ensemble est sous la menace de perdre sa confiance dans ses repré-sentants pour toujours. Dans les situations où son existence même est en jeu, Alep pourrait être le point de non-retour de la nation.

mercredi 19 septembre 2012, Jean Eckian ©armenews.com

Traduction Gilbert Béguian pour Armenews

D´autres informations disponibles : sur Heq.am

http://hetq.am/eng/opinion/18610/aleppo-the-end-of-armenian-dream.html

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=82713

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=67331

"Mémoire des Tsiganes et des Roms en Europe" : la vidéo

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN était invité à cette rencontre initiée par l'EGAM et intitulée "Mémoire des Tsiganes et des Roms en Europe : une histoire oubliée, un combat d’actualité" qui a eu lieu le 13 septembre 2012 à Paris. Nous vous proposons ici la vidéo de la deuxième partie de la soirée, mise en ligne par la Règle du Jeu.

Mémoire des Tsiganes et des Roms en Europe : une histoire oubliée, un combat d’actualité

Voir la vidéo :

http://www.dailymotion.com/video/xtm89p_memoire-des-tsiganes-et-des-roms-en-europe-une-histoire-oubliee-un-combat-d-actualite_news?start=37

Le 13 septembre 2012

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=67308

Collectif VAN : l'éphéméride du 20 septembre

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La rubrique Ephéméride est à retrouver quotidiennement sur le site du Collectif VAN. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée).Vous pouvez retrouver tous les éphémérides du Collectif VAN dans la Rubrique Actions VAN, en cliquant sur ces liens:

Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie) http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=51673

Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie) http://collectifvan.org/article.php?r=3&id=55304

Ça s’est passé un 20 septembre (les événements sont classés du plus ancien au plus récent) :

20 septembre 1540 -- Le premier autodafé de conversos (juifs baptisés de force), après l'installation d'un tribunal de l'Inquisition au Portugal, se tient à Lis-bonne. L'Inquisition de Lisbonne devient la plus active du pays.

Israelvivra.com

http://israelvivra.com/calendseptembre.htm#20

20 septembre 1909 -- Empire ottoman : le Puzantion rapporte en outre des propos lourds de signification tenus par Zohrab devant la Chambre : « On ne peut pas contester le comportement bienveillant du gouvernement actuel à notre égard, car nous savons fort bien que cinq mois auparavant il y avait un réel danger de voir les massacres d’Adana s’étendre à l’ensemble de l’Arménie, comme le prouvent les télégrammes et les lettres qui sont parvenues entre les mains de la direction nationale ». Ce qui laisse clairement entendre que les leaders arméniens sont parfaitement informés des intentions et des projets de certains cercles ottomans à l’égard de la population arménienne. Dans ces conditions, on comprend mieux la tonalité de l’éditorial de Puzant Kétchian, le patron du quotidien stambouliote Puzantion, qui résume en quelques lignes le dilemme auquel sont confrontés les cercles arméniens : « Depuis un certain temps, il y a une sorte de processus pessimiste qui se diffuse parmi nous, qui dit que le Comité ottoman [comprenons le CUP], s’il n’a pas été l’organisateur, n’était pour le moins pas opposé aux massacres d’Adana, dont il a été grandement satisfait. Il est de la plus haute importance de clarifier cette question, car il est incontestable que le Comité ottoman contrôle la direction actuelle du pays et que ses orientations, ses décisions ont une signification vitale pour le peuple arménien. Si, à l’avenir, le Comité ottoman veut matériellement et moralement détruire les Arméniens, il serait souhaitable que nous en soyons dès à présent informés, pour que nous songions dès lors à notre avenir, c’est-à-dire à nous lever et à quitter ce pays. » © Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions |© Yves Ternon pour le texte Mardin 1915

Imprescriptible.fr : La gestion de la crise cilicienne par les cercles arméniens

http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome3/p1ch6#t201

20 septembre 1913 -- Naissance de Herbert Martin Hagen (20 septembre 1913 à Neumünster - 7 août 1999 à Rüthen). Il était un responsable allemand de la SS avec le rang de Sturmbannführer (commandant). A 23 ans il rentre au SD (Ser-vice de sécurité) où il sera parrainé par le professeur Franz Six idéologue du par-ti nazi. Un an après son entrée dans le service de sécurité de la SS, il est nommé chef de sa la section antijuive. À 24 ans, il est l'un des plus jeune chef de service du RSHA.

Wikipediahttp://fr.wikipedia.org/wiki/Herbert_Hagen

20 septembre 1914 -- « Le 18 septembre, de grandes manœuvres ont commencé le long de la frontière russe. Les musulmans reçoivent des armes en vue d'un massacre imminent d'Arméniens. En raison de l'abrogation des Capitulations, ils seront même poursuivis dans les locaux du consulat où ils se cacheront. »Imprescriptible.fr : Le 24 avril 1915 : une raflehttp://www.imprescriptible.fr/carzou/p3c1a

20 et 22 septembre 1915 -- Empire ottoman/Tekirdag (vilayet d’Edirne) : les autorités procèdent à l’arrestation des notables, notamment des entrepreneurs arméniens de la ville, qui sont déportés vers la Syrie avec leurs familles.*** (Kévorkian, 2006 :684).Mass Violence - par Raymond Kévorkian http://www.massviolence.org/IMG/pdf/Chronologie-de-l-extermination-des-Armeniens-de-l-Empire-ottoman-par-le-regime-jeune-turc-1915-1916.pdf

20 septembre 1915 -- Empire ottoman : Londres, le 20 septembre. Le Vicomte Bryce ex-Ambassadeur des Etats Unis a adressé à l‘Associated Press un appel pour que l’Amérique essaie d’arrêter le meurtre des Arméniens. Il déclare : "Le monde civilisé, spécialement les Américains, devrait savoir quelles horreurs se sont passées en Turquie asiatique au cours des derniers mois, car si quelque chose peut arrêter la main destructrice du gouvernement turc, ce sera l’expres-sion de l’opinion des nations neutres, principalement le jugement de l’Amérique humaine." Peu après que la guerre ait éclaté entre la Turquie et les Alliés, le Gouvernement turc a conçu, et depuis a entrepris avec une cruauté implacable, un plan pour extirper la Chrétienté, en tuant les Chrétiens de race arménienne. Des rapports de différentes sources confirment que dans tout l’est et le nord d’Asie Mineure et d’Arménie, la population chrétienne est délibérément extermi-née, les hommes d’âge mobilisable sont tués et les jeunes femmes sont enle-vées pour des harems turcs, forcées de devenir musulmanes, et tenues, avec les enfants, en quasi esclavage. Le reste des habitants, vieilles femmes, hommes et enfants sont emmenés en convois par des soldats turcs dans des endroits mal-sains d’Asie Mineure, certains dans les déserts de Syrie et de l’Euphrate. Beau-coup meurent ou sont tués en route et tous périssent tôt ou tard.

Imprescriptible.fr : Bibliothèque d'IMPRESCRIPTIBLE d'articles parus dans la presse américaine

http://www.imprescriptible.fr/archives/usa/EU_traduction.htm

20 septembre 1915 -- Empire ottoman : l’historien Ahmet Refik a écrit le 20 Septembre 1915 depuis Eskisehir où il avait observé le déroulement des dépor-tations : « On a dit que la pire des catastrophes s’était produite à Bursa, les mai-sons ont été encerclées, certaines des familles arméniennes ont été entassées dans des charriots et déversées dans les fleuves. Face aux assassinats horribles, des femmes ont perdu la raison. Les Arméniens aisés ont été forcés de vendre leurs maisons et lorsqu’ils recevaient l’argent, on leur arrachait cet argent par la force et la torture… Aux yeux de l'humanité, cet acte était un assassinat. Aucun gouvernement, en aucun moment de l’histoire, n’a commis de crimes aussi cruels. » Ahmet Refik a écrit “Deux comités, deux massacres” en 1919. Histo-rien, poète, l’écrivain Ahmet Refik est né en 1880. Il est diplômé de l’Académie Militaire en 1898. Il enseigne la géographie et le français dans diverses écoles et, en 1908, après la proclamation de la seconde Période Constitutionnelle, il de-vient professeur d’histoire. Il est l’éditeur du journal Tercüman-ı Hakikat et de Millet. En 1909, Ahmet Refik supervise la publication du Magazine Militaire (As-

keri Mecmua) de la section média de l’État-major militaire. La même année, il est élu à la Société d’Histoire Ottomane (Tarihi Osmani Encümeni), nouvellement fondée. Par la suite, il part en France pour y faire des recherches historiques et en 1912, lors de la guerre des Balkans, il devient Inspecteur de la Censure mili-taire. Ahmet Refik se retire en 1913 en raison de problèmes de vue. En 1918, il revient à la profession d’enseignant et devient professeur d’histoire ottomane à l’Université d’İstanbul. En 1919, Ahmet Refik est nommé professeur d’histoire turque. Il est mort d’une pneumonie en 1937, à l’âge de 57 ans. Il a publié 116 livres.

Collectifvan.org

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=29574

Collectifvan.org : Ahmet Refik : “Deux comités, deux massacres”

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=45775

20 septembre 1915 -- Empire ottoman : le chef de la station, nous voyant dans une telle extrémité, couvertes de haillons, blessées, toutes brûlées par le soleil, nu-tête et nu-pieds, se montre plein d’égards, surtout quand il apprend que nous sommes religieuses. Par bonheur, une famille française attend à la station ; en sa compagnie, nous sommes transportées à Alep, où nous arrivons le 20 sep-tembre 1915. A la gare d’Alep, nous restons enfermées durant 24 heures. Il n’y a, pour nous, aucune permission de pénétrer dans la ville. Mais nos amies d’Alep, et surtout un prêtre, apprenant notre présence à la gare, se préoccupent de nous procurer la permission nécessaire. Ce permis est accordé aux reli-gieuses seulement. Une croix de « profession » qu’une religieuse avait pu sau-ver, et un morceau d’étoffe de notre costume témoignent suffisamment de notre caractère. Nous quittons la gare et des amies nous donnent le nécessaire pour le premier jour. Notre groupe, à notre sorte de Samsoun trois mois auparavant, s’élevait à deux mille familles, composées d’environ 8.000 personnes. Les débris de 15 familles seulement parviennent à Alep. J. Naayem, Les Assyro-chaldéens et les Arméniens massacrés par les Turcs.Documents inédits recueillis par un té-moin oculaire, Paris, Bloud § Gay, 1920

Imprescriptible.fr : Les massacres de Samsoun

http://www.imprescriptible.fr/documents/naayem/samsoun.htm

20 septembre 1915 -- Empire ottoman/Damas : rapport d'un résident étranger à Damas, daté du 20 septembre, mais contenant des informations allant jus-qu'au 3 octobre 1916 : communiqué par le Comité Américain de Secours aux Ar-méniens et aux Syriens. « Depuis le 12 août 1915, des convois d'exilés armé-

niens, formés de quelques centaines jusqu'à 2.000 âmes, ont traversé cette ville à divers intervalles, et en moyenne à raison de 2 à 3 convois et même plus par semaine. En faisant une évaluation modérée, je dirai que de 8 à 10.000 âmes ont déjà traversé Damas, jusqu'à ce jour. A ma connaissance cette déportation se poursuit depuis le 12 août. S. E. le gouverneur général de la Syrie, m'a appris, sur ma demande, que tous ces gens sont des Arméniens qui sont exilés dans la contrée environnant Damas pour s'être révoltés et avoir établi des gouverne-ments locaux révolutionnaires dans les vilayets de Van et Bitlis et qu'ils seront répartis en groupes de 2, 3 etc. De nombreux récits circulent sur les épreuves, les privations, les souffrances de la faim, les marches forcées pour des gens in-capables de marcher, sur les cruautés des gardiens, les enlèvements des jeunes femmes, l'abandon et la vente d'enfants pour être placés dans des maisons turques, etc. etc. »

****** Le témoignage de l’agent consulaire américain à Damas, Greg Young, da-té du 20 septembre 1915, recoupe ces données chiffrées officielles, puisqu’il re-cense, depuis le 12 août, deux à trois convois par semaine, composés de quelques centaines de personnes à 2 000 membres qui sont tous concentrés dans la périphérie de Damas, à Kahdem. Vaste champ aride, Kahdem était l’équivalent pour Damas des camps de Sébil et Karlık pour Alep. D’après Young, qui se rendit au camp pour se faire une idée plus précise de la situation des dé-portés — le directeur le reçut avec courtoisie, mais ne l’autorisa pas à y pénétrer —, il ne s’y trouvait que quelques tentes improvisées et une foule en haillons. Ses informateurs évaluent à 22 000 le nombre de déportés arrivés jusqu’alors à Damas. Dans la même dépêche, l’agent consulaire nous apprend enfin que, se-lon des sources dignes de confiance, 30 000 autres Arméniens se trouvaient alors internés au camp de concentration de Homs. © Revue d'Histoire Armé-nienne Contemporaine pour toutes les éditions |© Yves Ternon pour le texte Mardin 1915

Imprescriptible.fr : Vilayet de Damas et sandjak de Deir-el-Zor

http://www.imprescriptible.fr/documents/livre-bleu/d70.htm

Imprescriptible.fr : Le réseau des camps de concentration

http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome2/p1e

20 septembre 1918 -- La Légion d’Orient fut félicitée pour son comportement, dans un communiqué officiel publié le 20 septembre 1918 : « L’Agence diploma-tique de France en Egypte est fière de pouvoir rendre un hommage d’admiration aux Arméniens et aux Syriens qui viennent de donner, dans les rangs de l’armée française, la mesure de leur patriotisme et de leur valeur militaire ». Le 20 sep-tembre 1918, le lieutenant-colonel Romieu rendit un vibrant hommage aux funé-railles des soldats et gradés, tombés au champ d’honneur : « Au nom de tous les

chefs, gradés et soldats du secteur de droite, je salue nos morts Arméniens du combat d’hier. Ils sont tombés sur cette position où nous venons faire un poi-gnant pèlerinage, où nous avons évoqué aussi, devant l’horizon libéré à perte de vue, le prodigieux résultat de la victoire. Le bataillon a abordé cette position d’un bel élan inopiné ; il s’y est maintenu sous les rafales de l’Arara, dont les Al-lemands avaient fait le pivot puissant de la résistance turque dans le secteur où elle vient d’être brisée. [...] Jamais la ténacité de votre race - qui a fait votre sur-vivance à travers des siècles d’épreuves - n’a eu plus bel emploi. [...] Tous mé-ritent la Croix de guerre, tous sont les patrons, les saints de la Légion d’Orient. Dormez dans votre gloire, vous avez ouvert la route de la justice et au droit chassés de ces régions depuis des siècles. Nous saurons être dignes de vous, pour que cette réparation soit complète et durable. J’en fais le serment sur votre tombe, devant ce cimetière dont nous ferons un monument de gloire et que nous appellerons le cimetière de l’Arara, pour réunir dans ce nom le souvenir de nos morts, de leur sacrifice, de leur victoire, et de l’horizon qu’elle ouvre aux as-pirations nationales de leurs compatriotes ». Le 12 octobre, le général Allenby présenta, à son tour, ses félicitations à Boghos Nubar pacha : « Je suis fier d’avoir eu un contingent arménien sous mon commandement. Ils ont combattu très brillamment et ont pris une grande part à la victoire ».

La Légion arménienne, établie grâce à l'accord franco-arménien de 1916, était une unité de la Légion étrangère dans l'Armée française. La légion arménienne a été établie sous la direction du Mouvement national arménien et fut une unité armée en supplément des unités de volontaires arméniens et de la milice armé-nienne pendant la Première Guerre mondiale, qui s'est battue contre l'Empire ot-toman. Le nom initial de la légion était la Légion d'Orient. Elle a été rebaptisée Légion arménienne le 1er février 1919. Les soldats dans cette unité ont été nom-més de façon informelle parmi les Arméniens Gamavor (« le Volontaire »).

© Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions |© Yves Ternon pour le texte Mardin 1915

Imprescriptible.fr : La Légion d’Orient et le mandat français en Cilicie(1916-1921)

http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome3/p2a

Wikipedia

http://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9gion_arm%C3%A9nienne

20 septembre 1920 -- Empire ottoman/Reprises de la ville de Sarıkamış : le spectre de la guerre civile s'éloignant avec le basculement massif en sa faveur, Mustafa Kemal s'attaque aux troupes étrangères. En septembre 1920, Kemal

charge Kazım Karabekir d'attaquer et de repousser les forces arméniennes au-delà des frontières turques. S'ensuivent les reprises des villes de Sarıkamış le 20 septembre 1920, de Kars le 30 octobre 1920 et de Gumri le 7 novembre 1920. Un traité de paix avec l'Arménie est signé à Gumri.

Wikipedia

http://fr.wikipedia.org/wiki/Mustafa_Kemal_Atat%C3%BCrk

20 septembre 1922 -- France : « Le correspondant de l'Echo de Paris à Mar-seille (20 septembre) a recueilli de la bouche des passagers du Phrygie des indi-cations portant à vingt le nombre des foyers d'incendie. L'un de ces rescapés a dit que les « kémalistes cernèrent le quartier arménien et commencèrent à in-cendier les maisons à l'aide de bombes et de pétrole. » Extrait du 4ème chapitre du livre de E. Dourmoussis, La vérité sur un drame historique, la catastrophe de Smyrne, Septembre 1922, Paris, Caffin, 1928

Imprescriptible : La Catastrophe de Smyrne http://www.imprescriptible.fr/documents/smyrne1922.htm

20 septembre 1939 -- Reinhard Heydrich, chef du Bureau central de la sécurité du Reich, à Berlin, envoie à tous les services de la Gestapo un ordre utilisant le nom de code de « traitement spécial », qui signifie en réalité la liquidation phy-sique des personnes. L'ordre concerne principalement les juifs.

33 juifs sont arrêtés et assassinés à Sieradz (Pologne) par les troupes de la Wehrmacht lors de leur progression.

Les nazis assassinent 1 juif dans le village de Grodzisk (district de Blonie, Po-logne). Israelvivra.com http://israelvivra.com/calendseptembre.htm#20

20 septembre 1939 -- Sokolow Podlaski est une ville du district de Varsovie, où les Juifs organisnet une première communauté à la fin du XVIè. En 1765, 163 Juifs sont soumis à l’impôt communal. La population juive monte à 1.186 membres en 1837 (37% de la population totale), 2.275 (62%) en 1857, 4.248 (59%) en 1897, 4.430 (55%) en 1921 et 5.027 en 1931. Sokolow devient au XIXè un important centre hassidique. La Wehrmacht entre dans la ville, peupklée de 4.000 Juifs, le 20 septembre 1939 et terrorise immédiatement la population. Le 23 septembre 1939, le jour du Yom Kippour, les Allemands incendient la synagogue.

Encyclopédie BS http://www.encyclopedie.bseditions.fr/article_complet.php?pArticleId=64&articleLib=Les+petits+ghettos+polonais+%28Nazisme+-+2i%E8me+guerre+mondiale%29

20 septembre 1940 -- Ouverture du camp de concentration de Breendonck, Belgique

Jewishgen.org http://www.jewishgen.org/forgottencamps/General/TimeFr.html

20 septembre 1942 -- 3 000 juifs de Szczekociny (district de Kielce, Pologne) sont déportés au camp de travail forcé de Radomsk.

Les 3 000 juifs de Zaleszczyki (district de Tarnopol, R.S.S. d'Ukraine) doivent se préparer en vingt-quatre heures à leur déportation au ghetto de Tluste. Une par-tie d'entre eux est envoyée à Tluste, une autre au camp d'extermination de Bel-zec, où 350 juifs de Bialykamien (district de Tarnopol) ont été déportés le même jour. Plusieurs juifs de Zaleszczyki parviennent à se réfugier dans les bois.

Israelvivra.com http://israelvivra.com/calendseptembre.htm#20

20 septembre 1943 -- Un vingt et unième convoi avec 1 433 juifs, dont 89 en-fants, quitte le camp de regroupement de Malines (Belgique) pour le camp d'ex-termination d'Auschwitz. 51 déportés seulement survivront jusqu'à la libération du camp, en 1945.

Israelvivra.com http://israelvivra.com/calendseptembre.htm#20

20 septembre 1943 -- Pologne : au camp de Szebnie 1 000 prisonniers sont conduits dans les bois, déshabillés et abattus.

ajpn http://www.ajpn.org/1943.html

20 septembre 1945 -- Ce n'est que le 20 septembre 1945, plusieurs mois après la fin de la Seconde Guerre mondiale, que le NSDAP, qui a déjà disparu dans les faits, est officiellement interdit, dans le cadre d'un accord entre les gou-vernements Alliés en charge de l'occupation de l'Allemagne. Le Parti national-so-cialiste ouvrier allemand (Nationalsozialistische deutsche Arbeiterpartei : NS-DAP), souvent dénommé Parti nazi, était un parti politique allemand communé-ment qualifié d’extrême droite 2 bien qu'un mouvement ouvrier en fût à l'origine. Fondé en 1920, il arrive au pouvoir le 30 janvier 1933 avec la nomination de son leader, Adolf Hitler, au poste de chancelier de l'Allemagne par le maréchal von Hindenburg, président du Reich. Le terme « nazi » (abréviation de l'allemand na-tional-sozialistisch) est utilisé en référence aux membres de ce parti ou aux adhérents de l'idéologie politique du nazisme.

Wikipedia http://fr.wikipedia.org/wiki/Parti_national-socialiste_des_travailleurs_allemands

20 septembre 2006 -- Turquie : le quotidien turc Zaman en date du 20 sep-tembre 2006. L’ambassadeur de Turquie en Espagne Volkan Vural affirme avoir empêcher une reconnaissance du génocide arménien par le parlement espagnol. Deux députés catalans de la Gauche Républicaine, Rosa M. Bonas et Joan Puig-cercos, avaient soumis en juin dernier, à la Commission des Affaires étrangères du Parlement espagnol, une proposition en vue de reconnaître le génocide armé-nien. La Turquie a réagi, bien entendu, par la voix de son ambassadeur en Es-pagne. « Lorsque nous avons pris connaissance de cette motion, a indiqué Vol-kan Vural, nous avons lancé des initiatives en direction du ministère espagnol des Affaires étrangères et du Parlement. Nous avons adressé un courrier aux deux députés et au chef de la Commission des Affaires étrangères, M. Josep Du-ran Lleida, dans lequel nous jugions cette démarche mauvaise, et nous leur avons dit que cela porterait atteinte aux relations turco-espagnoles. Quant au ministère turc des Affaires étrangères, il a exprimé ses préoccupations au gou-vernement espagnol. »

NAM http://www.armenews.com/article.php3?id_article=24878

Compilation réalisée par le site www.collectifvan.org

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=57238 Les textes qui suivent constituent une Revue de Presse des articles pa-

rus dans les médias sur les sujets que le Collectif VAN suit au quoti-dien. A ce titre, s'ils ne représentent pas toujours (hélas) l'opinion de

notre association, il est utile d'en prendre connaissance pour éventuel-lement y réagir de manière appropriée.

GENOCIDE ARMENIEN

Rwanda

Conférence sur les génocides Arménien, Juif et Tutsi au Rwanda

NAM

Une conférence intitulée « Génocide et Négationnisme : les génocides Arménien, Juif et Tutsi » s’est tenu au Centre du Mémorial du Génocide à Kigali au Rwanda en lien avec la CNLG (la Commission Nationale pour le Combat Contre le Géno-

cide) du 17 au 18 juillet 2012.

Le Centre du Mémorial loge un musée qui inclut des expositions sur le génocide arménien, l’Holocauste, le génocide cambodgien, le génocide Bosnien et le gé-nocide au Darfur.

La conférence de deux jours a permis de présenter le travail de chercheurs dis-tingués des Etats-Unis, d’Europe et du Rwanda. Son centre primaire était l’ana-lyse du négationnisme comme une facette de la conséquence de génocide. Les médias du Rwanda dont la TV du Rwanda ont couvert la conférence.

Le Maître de Cérémonies et co-organisateur de la conférence, le dramaturge Bianca Bagatourian, a noté que beaucoup de choses connectent les trois cas sans équivoque de génocide au vingtième siècle.

Parce que le négationnisme est toujours une question après le génocide, Jean-Pierre Karegeye, Tom Ndahiro, Jose Kagabo et Hadley Rose ont monté toutes les diverses dimensions de la question de démenti au Rwanda aujourd’hui et Rose a discuté des problèmes qui surgissent dans l’élaboration de lois d’idéologie de génocide.

Deborah Lipstadt a souligné que : “ le démenti du génocide de celui des Turcs contre les arméniens, ou des Nazis contre les Juifs, ou des Hutus contre les Tut-sis ne sont pas un acte de réinterprétation historique. Plutôt les négationnistes sèment la confusion en apparaissant être engagé dans un effort véritable sa-vant. L’abondance de documents et les preuves qui confirment le génocide sont écartées comme inventées, contraintes, ou des contrefaçons et des men-songes.... Le démenti du génocide s’efforce de réorganiser l’histoire pour rendre démoniaque les victimes et réhabiliter les criminels ».

Le co-organisateur de Conférence Peter Balakian a déclaré que « le négation-nisme est l’étape finale du génocide, car il essaye de falsifier l’histoire et de créer un univers de contrefaçon pour les survivants et leurs legs et cela doit être étudié et analysé pour être exposé pour les problèmes moraux que cela crée ».

jeudi 20 septembre 2012, Stéphane ©armenews.com

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=81758

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=67324

AFFAIRE SAFAROV/FRANCE/AZERBAIDJAN

François Hollande a reçu le président azerbaïdjanais Ilham Aliev sur fond de tensions avec l'Arménie

- RFI

Article publié le : mercredi 19 septembre 2012 - Dernière modification le : mercredi 19 septembre 2012

Par RFI

Le président azerbaïdjanais Ilham Aliev a assisté, le mardi 18 septembre 2012, à l'inauguration du nouveau département du musée du Louvre, les Arts de l'islam, que son pays a financé en partie. Il a aussi discrètement rencontré François Hollande, sans photos autorisées. Car cette visite se fait dans un climat de tensions entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie : au début du mois, le président Aliev a gracié un soldat azerbaïdjanais qui avait tué un soldat arménien. Hier en fin d'après-midi, plusieurs centaines d'Arméniens s'étaient réunis devant l'ambassade d'Azerbaïdjan à Paris, et des Azerbaïdjanais s'étaient eux, réunis devant l'ambassade d'Arménie.

Devant l'ambassade d'Arménie, beaucoup de Turcs sont venus grossir les rangs des Azerbaïdjanais arrivés par cars de Belgique, des Pays-Bas et d'Allemagne. Quelques centaines de personnes en tout pour soutenir le président Aliev et le fameux soldat gracié, Ramil Safarov qui avait assassiné à coups de hache un militaire arménien. Ramin Mamedov, étudiant azerbaïdjanais de Montpellier : « Il a été pardonné dans les lois, dans les règles de la Constitution d’Azerbaïdjan par le président. Je pense qu’il était en prison pendant à peu près 9 ans et il a déjà fait tout ce qu’il fallait. Ceux qu’on voit aujourd’hui devant l’ambassade d’Azerbaïdjan, c’est pour rien ».

Devant l'ambassade d'Azerbaïdjan où il y avait beaucoup plus de monde, au moins un millier d’Arméniens de France venus dire leur déception que François Hollande reçoive le président azerbaïdjanais. Ara Toranian, co-président du Conseil de coordination des Arméniens de France : « On croit pouvoir arranger les choses par un dialogue. Mais ce qui va rester, c’est une poignée de mains entre Aliev et Hollande, que monsieur Aliev de retour dans son pays va exposer, va exploiter par rapport à son peuple alors qu’il vient de commettre quelque chose d’atroce qui est la promotion du crime à travers l’honneur qui a été rendu au "boucher" Safarov ».

Le soldat Ramil Safarov, qui pour expliquer son geste, avait parlé du Nagorny-Karabakh, cette enclave contrôlée par l'Arménie et que les deux pays se sont disputés de manière sanglante au début des années 1990. L'occasion pour les manifestants azerbaïdjanais comme arméniens de revendiquer à nouveau le territoire.

http :// www . rfi . fr / asie - pacifique /20120919- francois - hollande - recu - le - president - azerbaidjanais - ilham - aliev - fond - tensions

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=67317

Dépêche de l'APA [ 19 sept 2012 14:23 ] - Agence de Presse d'AzerbaïdjanLe Collectif VAN vous propose un article de l'APA (Agence de presse azérie) daté du 19 septembre 2012. Les articles de ce site (écrits géné-ralement dans un français rudimentaire) ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute ré-serve.

APA

Chef du Département de l’Administration présidentielle de l’Azerbaïd-jan: « Résolution du Parlement européen sur Safarov déforme les faits » - INTERVIEW

[ 19 sept 2012 14:23 ]

Bakou - APA. Entretien avec le chef du département de l’administration prési-dentielle de l’Azerbaïdjan sur le travail avec les forces de l’ordre Fouad Alasga-rov.

- Il y a quelques jours, le Parlement européen a adopté une résolution sur la question et la libération de Ramil Safarov. Selon la résolution, le Parlement européen envisage pardon de Safarov comme une violation des autorités hongroises assurances diplomatiques qu’il pourrait être libéré après avoir purgé seulement 25 ans de punition. Dans ce cas, la résolution se réfère à une lettre du ministre de la Justice, par lequel les assurances ont été données du côté hongrois. Comment pourriez-vous dire à ce sujet tout à fait une grave accusation ?

- Tout d’abord, je dois souligner que la résolution visée à la lettre a été distri-buée au Parlement européen avant le vote. Dans ce cas, la demande de la par-tie hongroise, dont la réponse est la lettre a été distribuée, c’est la réponse de la partie azerbaïdjanaise a été tout simplement sortis de leur contexte. Dans ce contexte, il est nécessaire de préciser plus en détail quelques-unes des exi-gences de la Convention sur le transfèrement des personnes condamnées, avec lequel il est associé correspondance entre les autorités compétentes de l’Azer-baïdjan et de la Hongrie, y compris cette lettre.

Conformément au 1e paragraphe de 9e article de la Convention, l’Etat dont le condamné peut exécuter la sentence de deux façons: il peut poursuivre l’exécu-tion de la peine prononcée par une juridiction d’un État étranger, ou il peut convertir la condamnation, par une procédure judiciaire, qui est, tout simple-ment, il peut faire une nouvelle phrase, mais avec les faits établis par un tribu-nal étranger, et le type de peine imposée par sa condamnation.

Selon le 2e paragraphe de 9e article, l’État dont la personne condamnée doit an-

noncer laquelle de ces procédures il entend utiliser, le cas échéant si la de-mande de l’État de condamnation. C’était en réponse à une telle demande a été envoyé une lettre, visée à la résolution du Parlement européen. Dans sa de-mande, la partie hongroise priée d’en informer qui de ces deux procédures doit être appliquées dans le cadre du transfert de Ramil Safarov à l’Azerbaïdjan. Dans le cas de l’application de la procédure qui prévoit peine de conversion, prie d’informer la partie hongroise des dispositions de la législation azerbaïdjanaise en liberté conditionnelle des personnes condamnées à la réclusion à perpétuité. Cela est dû au fait que le tribunal hongrois dans son verdict déclaré que la ques-tion de la libération conditionnelle de Ramil Safarov être examinée par le tribu-nal qu’après avoir purgé 30 ans de punition.

Dans une réponse du ministère de la Justice a informé la partie hongroise de l’exigence de l’article 57.3 du Code Pénale de la République de l’Azerbaïdjan, qui stipule que toute personne condamnée à la réclusion à perpétuité par le tri-bunal peut être mis en liberté conditionnelle après avoir purgé seulement 25 ans de sa peine. Cependant, dans sa réponse a déclaré que l’Azerbaïdjan ne veut pas appliquer les procédures prévues par la peine de conversion.

Ainsi, il est clair que la lettre de réponse de la partie azerbaïdjanaise ne contient pas de « Assurances diplomatiques » que Safarov sera libéré après avoir purgé 25 ans de punition. Ce n’était qu’une clarification des règles du droit national et des normes qui ne s’appliquent pas fournis dans le cadre de l’Azerbaïdjan sélec-tionné.

Cependant, il est important de souligner que Ramil Safarov a été libéré sur ordre du Président de la République d’Azerbaïdjan à la clémence. Le pardon et la libé-ration conditionnelle - sont les différents cadres juridiques, et l’interdiction impo-sée par le tribunal hongrois en liberté conditionnelle après avoir servi Safarov à 30 ans d’une peine, ne s’étend pas à la possibilité d’un pardon. Par conséquent, je tiens à réitérer que la transmission et le pardon de Safarov a été mis en œuvre sans faille.

- Quel pourrait être causée par l’apparition dans la résolution des accu-sations d ’«abus des assurances diplomatiques», en dépit de leur échec ?

- L’une des raisons pour lesquelles la résolution fournit ces faits déformés, peut-être que le Parlement européen n’avait pas été au courant des nuances juri-diques et autres de la question. Ou des faits peut être déformé pour atteindre certains objectifs politiques. Et en fait, et dans d’autres cas, cette situation ne propices à élever le profil du Parlement européen. Parce que lui, en fait, par un document officiel est de tromper la communauté internationale. Il n’est donc pas surprenant qu’un certain nombre de groupes politiques influents au Parle-ment européen ait refusé de soutenir un tel document, loin d’être objectif.

http://fr.apa.az/news.php?id=17790

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=67302

Dépêche de l'APA [ 20 sept 2012 13:03 ] - Agence de Presse d'Azerbaïdjan

Le Collectif VAN vous propose un article de l'APA (Agence de presse azérie) daté du 20 septembre 2012. Les articles de ce site (écrits généralement dans un français rudimentaire) ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve.

APA

L’affaire de Ramil Safarov au menu de l’ordre du jour de la session d’automne de l’APCE

[ 20 sept 2012 13:03 ]

Bakou. Victoria Dementieva – APA. L’appel sur l’affaire de Ramil Safarov a été inclus au menu de l’ordre du jour de la session d’automne de l’APCE, indique APA citant le service de presse de l’APCE.

Les questions sur le transfert et grâce de l’officier azerbaïdjanais Ramil Safarov et sur la situation humanitaire en Syrie ont été entrées dans l’ordre du jour de la session.

Toutes les responsabilités de la Russie devant CE, la démocratie et les droits de l’homme dans la politique étrangère des pays membres de CE, la définition de la notion de prisonnier politique (le rapport a été présenté par Christopher Strasser), l’égalité des sexes aux partis politiques ont été inclus dans l’ordre du jour.

Les discours des présidents albanais et moldave sont prévus au sein de la session.

http://fr.apa.az/news.php?id=17800

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=67337

ARMENIE/RUSSIE

La Russie et l’Arménie : deux pays alliés en matière de défense

NAM

Anatoli Serdioukov, le ministre russe de la Défense a souligné l’importance stratégique des relations de son pays avec l’Arménie, après avoir rencontré les dirigeants arméniens et observé les exercices militaires dirigés par l’Organisation du Traité de sécurité collective (OTSC).

Serdioukov a rejoint le président Serge Sarkissian ainsi que ses homologues arménien et biélorusse dans le suivi de la phase finale des manoeuvres de l’armée arménienne. Le Kazakhstan a également participé à l’opération.

2.000 soldats venants d’Arménie, de Russie, de Biélorussie, du Kazakhstan, du Kirghizistan et du Tadjikistan ont simulé une opération contre des « groupes armés illégaux » envahissant un état membre de l’OTSC. Les troupes de l’OTSC étaient équipées de chars, de véhicules blindés, de systèmes d’artillerie, d’hélicoptères de combat et d’ avions de tir. Serdioukov a salué le bon déroulement des exercices militaires où il s’est entretenu avec M. Sarkissian dans la journée. Serdioukov a déclaré après une réunion avec le ministre de la Défense Seyran Ohanianque que les relations russo-arméniennes sont actuellement « au plus haut niveau » et qu’elles revêtent une importance stratégique pour les deux pays. « Nous avons eu des réunions au cours desquelles nous avons discuté d’un large éventail de questions liées à la base militaire russe basée en Arménie et sa réorganisation en cours dans le cadre d’une réforme des forces armées de la Russie », a déclaré aux journalistes M. Serdioukov. « Nous avons également discuté de la question des matières techniques à fournir et de nos relations dans ce domaine. »

Le ministre russe semble se référer à un redéploiement des unités de l’armée russe en Arménie, qui a commencé au début de l’année 2011. L’armée russe a annoncé en juin qu’elle va doubler cette année le nombre de ses soldats à Gyumri sur une base contractuelle. La base russe comprendrait entre 4.000 et 5.000 soldats. Elle est équipée de centaines de chars, de véhicules blindés et de systèmes d’artillerie ainsi que de missiles. Un accord russo-arménien signé en 2010 a permis d’étendre la présence militaire russe dans le Caucase du Sud et qui est prévue jusqu’en 2044.

jeudi 20 septembre 2012, Laetitia ©armenews.com

Reprinted with permission from RFE/RL Copyright(c)2007 Radio Free Europe / Radio Liberty, Inc.1201 Connecticut Ave, t N.W. Washington DC 200

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=82743

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=67320

FRANCE

Charlie Hebdo cherche le buzz

MEMORIAL 98

Jeudi 20 septembre 2012

Le contexte est connu : un pseudo « film » islamophobe a été diffusé à partir des Etats-Unis par des groupes d’extrême-droite et des chrétiens coptes radicaux. Ces groupes ont tenté d’attribuer ce film à un Israélien, qui aurait été financé par « 100 donateurs juifs » selon les messages d’intoxication qu’ils avaient lan-cés. Le pseudo film a été relayé dans les pays musulmans et a provoqué des af-frontements violents et meurtriers, mais pas de mobilisations massives, sauf celle organisée par le Hezbollah au Liban. Ce point est important car les effets médiatiques ont pu laisser penser qu’une vague extrêmement importante de manifestations avaient eu lieu. Aux Etats-Unis même, l’hebdomadaire Newsweek a voulu exploiter cette veine et a vu sa tentative critiquée et ridiculisée par les internautes (http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2012/09/18/muslimrage-non-newsweek-tous-les-musulmans-ne-sont-pas-en-colere/)

C’est dans ce climat que Charlie Hebdo a choisi de « traiter l’actualité » en pu-bliant à nouveau des caricatures de Mahomet. Les responsables du journal semblent avoir voulu réaliser un « coup » médiatique et économique. C’est leur droit, car la presse et l’expression son libres et doivent le demeurer. Mais ce choix peut aussi être analysé et « déconstruit ». Or les responsables de Charlie récusent toute critique en arguant de son statut de « journal satirique ». C’est un leurre car Charlie est un journal avant tout politique, qui utilise certes le des-sin et la caricature mais semblait défendre des valeurs, y compris d’ailleurs le droit de dénoncer les religions et de « blasphémer ».

Mais cette fois, en raison du contexte et des explications des dirigeants du jour-nal lui-même (Charb) le sentiment est que c’est la recherche du « buzz » qui a dicté la publication des caricatures.

Il faut aussi rappeler que Charlie a connu une crise importante en 2008 quand un commentaire à caractère antisémite de Siné a conduit au licenciement de ce-lui-ci ainsi qu’au départ ultérieur du directeur d’alors, Philippe Val, qui fut récu-péré par Sarkozy( voir Antisémitisme: Siné persiste et récidive) .

Au total, dans cette affaire, les dirigeants de Charlie contribuent à renforcer à la fois la haine des musulmans et la violence des groupes qui sèment la terreur au nom de la religion. Nous choisissons plutôt de défendre l’écrivain Salman Rush-die, qui depuis 1989 vit sous la menace d’être tué en raison d’un ordre de Kho-meiny et dont le prix de la récompense pour son assassinat vient d’être porté à plus de 3 millions de dollars par les services iraniens qui le pourchassent.

MEMORIAL 98

http :// memorial 98. over - blog . com / article - charlie - hebdo - cherche - le - buzz - 110314137. html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=67312

Réactions dans le monde arabe aux caricatures de Maho-met

Nouvel Obs

Créé le 19-09-2012 à 14h45 - Mis à jour à 18h45

LE CAIRE (Reuters) - Des dirigeants religieux et politiques des pays arabes ont critiqué la publication de caricatures du prophète Mahomet dans l'hebdomadaire Charlie Hebdo mercredi, y voyant une nouvelle insulte à leur foi et ont pressé le gouvernement français de prendre des mesures fermes.

"Nous rejetons et condamnons les caricatures françaises qui déshonorent le Pro-phète et nous condamnons toute action qui diffame le sacré", a déclaré en Egypte un haut responsable du Parti liberté et justice (PJD) des Frères musul-mans.

Essam al Erian a estimé que la justice française devrait s'attaquer au problème avec autant de fermeté que dans le cas des photos seins nus de la duchesse de Cambridge, Kate Middleton, publiées dans le magazine Closer.

"Si le cas de Kate est une question de protection de la vie privée, les caricatures sont une insulte à tout un peuple. Les croyances des autres doivent être respec-tées", a-t-il dit.

Erian s'est prononcé contre toute réaction violente de la part des musulmans mais considère que des manifestations pacifiques sont justifiées.

L'université islamique Al Azhar a de son côté qualifié les caricatures de "futilités malveillantes qui promeuvent la haine au nom de la liberté".

À Paris, le gouvernement français a exprimé sa préoccupation et pris des dispo-sitions pour protéger ses intérêts à l'étranger après la publication par Charlie Hebdo de ces caricatures.

Mahmoud Gozlan, porte-parole des Frères musulmans a accueilli favorablement les critiques du gouvernement français mais a estimé que la France devrait légi-férer, faisant un parallèle avec la loi sur la négation de l'Holocauste.

"Quiconque doute de l'existence de l'Holocauste est emprisonné, mais si quel-qu'un insulte le Prophète, ses compagnons ou l'Islam, le maximum que fasse (la France) est de présenter ses excuses en deux mots. Ce n'est ni juste ni logique", a-t-il déclaré.

CRAINTES DE NOUVELLES VIOLENCES

La Ligue arabe a, elle, lancé aux musulmans un appel au calme. Dans un com-

muniqué, l'organisation qui regroupe 21 pays arabes demande aux fidèles mu-sulmans de garder leur sang-froid et de manifester "par des moyens pacifiques" leur désaccord avec ces "dessins choquants et honteux".

Au Liban, le dirigeant salafiste Sheikh Nabil Rahim craint que les caricatures ne mènent à un regain de violence.

"Bien sûr, (...) cela augmentera une tension déjà dangereusement élevée", a-t-il déclaré ajoutant qu'il ferait son possible pour éviter tout débordement.

"Mais ces choses deviennent facilement hors de contrôle. Je crains de nouvelles attaques visant des ressortissants étrangers et c'est pourquoi je souhaiterais qu'ils ne persistent pas dans la provocation."

En Tunisie, le parti islamiste modéré Ennahda qui dirige le gouvernement élu après le "printemps arabe", a condamné ce qu'il considère être une "agression" contre le prophète Mahomet.

Le parti exhorte les musulmans à ne pas se laisser abuser par des "parties sus-pectes" qui veulent "faire dérailler le printemps arabe et le (transformer) en conflit avec l'Occident".

Pour un responsable égyptien de l'Église copte orthodoxe, qui a requis l'anony-mat, ces caricatures sont une provocation délibérée. Elles montrent que "quelques pouvoirs internationaux" souhaitent une escalade de la violence en Égypte afin de bloquer le développement économique du pays.

Rédactions du Caire, de Beyrouth et Rabat, Agathe Machecourt pour le service français, édité par Gilles Trequesser

http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20120919.REU6288/reactions-dans-le-monde-arabe-aux-caricatures-de-mahomet.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=67314

UE/TURQUIE

Martin Schultz : l’entrée de la Turquie dans l’UE est pré-conditionnéeNAM

Le Président du Parlement européen, Martin Schultz, a réitéré lundi dernier, que l’intégration de la Turquie en Europe est préconditionnée par la reconnaissance du génocide arménien.

Déclarant que la Turquie doit faire face à son histoire, il réactive ainsi la décision européenne de 1987, tout en étant favorable à l’adhésion de la Turquie.

“La Turquie doit reconnaître le génocide arménien qui sera considérée comme une condition préalable à l’entrée dans l’Union européenne“, a déclaré Shultz dont les propos ont été affichés sur le site officiel du Parti social-démocrate d’Al-lemagne (SPD*), qui s’est également félicité de cette position.

Le chef du Parlement européen a fait cette déclaration lors d’une rencontre avec le ministre turc en charge des Affaires européennes Egemen Bagis. Ce dernier, a par ailleurs refusé de répondre aux journalistes sur les questions relatives et les commentaires qu’il a fait plus tôt cette année en Suisse lorsqu’il a nié le géno-cide arménien.

Pour se défausser, Bagis a déclaré aux journalistes que la Suisse n’était pas membre de l’UE et “je ne passerai pas une seule seconde pour parler des ques-tions qui ne concernent pas l’Union européenne.“

* Pour la première fois depuis les 150 ans d’existence de la sociale démocratie allemande, une politicienne d’origine turque, Aydan Özoguz (44ans), à toute chance d’être élue Vice-Présidente du SPD en décembre prochain. Spécialisée sur les questions de politique d’intégration, elle est mariée au sénateur Michael Neumann (CDU), qui siège au Bundestag depuis 2009.

jeudi 20 septembre 2012, Jean Eckian ©armenews.com

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=82747

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=67330

Turquie: "Un jour, l'UE nous suppliera d'adhérer" (mi-nistre)RIA Novosti

13:27 20/09/2012 MOSCOU, 20 septembre

L'Union européenne, qui adopte une position hypocrite à l'égard la Turquie de-puis une cinquantaine d'années, suppliera un jour le pays d'adhérer à l'organisa-tion, a déclaré le ministre turc de l'Economie Zafer Caglayan cité par le journal allemand Die Presse.

"Un jour, ils nous supplieront d'adhérer à l'UE, et ce sera à la Turquie de décider si elle le veut ou non", a lancé le ministre en allusion au blocage du processus d'intégration d'Ankara.

D'après M.Caglayan, l'Union européenne continue à "ignorer" la Turquie, bien qu'elle corresponde aux "critères de convergence" établis par le traité de Maas-

tricht, contrairement à la plupart des pays membres de l'UE. Il a rappelé qu'au-cune banque turque n'avait souffert de graves problèmes lors de la dernière crise économique, alors que la dette du pays envers le FMI a été réduite jusqu'à 1,5 milliards de dollars.

Dans le même temps, en 2011, la Turquie a affiché une croissance de 8,5%, alors que l'économie européenne n'a progressé que de 1,5% seulement, a pour-suivi le ministre. Selon ses calculs, si la Turquie faisait partie de l'UE, la crois-sance totale de l'économie européenne au terme de 2011 aurait été de 1,8%.

"Nous continuerons à irriter les Européens. Il y a des gens qui voudraient faire de l'UE un club chrétien et laisser la Turquie dehors. Mais nous n'allons pas tolé-rer une telle attitude", a déclaré le ministre turc.

http://fr.ria.ru/world/20120920/196094225.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=67333

USA/TURQUIE

Obama et le PM turc conviennent de s'allier dans la lutte contre le terrorisme

Quotidien du Peuple

Mise à jour 20.09.2012 09h09

Le président américain Barack Obama et le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, ont évoqué mardi la nécessité de conjuguer leurs efforts pour lutter ensemble contre le terrorisme et ont promis de continuer à oeuvrer pour une transition politique en Syrie.

Dans leur conversation téléphonique, les deux hommes ont présenté leurs condoléances pour les pertes en vies humaines dans les deux pays.

En effet, sept soldats turcs ont été tués et 63 autres ont été blessés tôt dans la journée lorsque le convoi militaire qui les transportait a été touché par une ro-quette lancée par des militants présumés du Parti des travailleurs du Kurdistan.

De son côté, Washington a perdu son ambassadeur en Libye Christopher Ste-vens et trois autres membres du personnel diplomatique lors de l'attaque, le 11 septembre, contre le consulat américain à Benghazi, dans l'est de la Libye, at-taque provoquée par un film américain insultant le prophète Mahomet.

La nouvelle vague de violence contre les Etats-Unis et d'autres cibles occiden-tales déferle encore dans un certain nombre de pays.

"Les deux dirigeants sont tombés d'accord pour travailler ensemble contre toutes les formes de terrorisme", a indiqué la Maison Blanche dans un communi-

qué.

"Compte tenu des attaques outrageuses contre le consulat américain à Bengha-zi et de celles visant les Américains et les installations américaines dans la ré-gion, le président a félicité le Premier ministre Erdogan pour son "leadership" en appelant à la résistance aux provocations et en condamnant la violence", a dé-claré la Maison Blanche.

A propos du conflit en Syrie, MM. Obama et Erdogan ont exprimé leurs préoccu-pations quant à "l'utilisation croissante de la violence par Damas contre les ci-vils", la crise humanitaire toujours plus aiguë et l'urgence de la transition poli-tique.

En outre, ils se sont engagés à coopérer de manière "étroite et efficace" pour faire avancer cette transition, a affirmé la Maison Blanche.

Source: xinhua

http://french.peopledaily.com.cn/International/7954553.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=67336

TURQUIE

Turquie – Financements publics turcs pour les travaux de restauration de l’église rupestre de Saint Pierre à An-tiocheChrétienté.info

Agenzia Fides , le 19 septembre 2012 à 13:57

Antioche (Agence Fides) – Dimanche 16 septembre, en présence du Ministre de la Justice turc, Sadullah Ergin, a débuté la restauration de l’église rupestre de Saint Pierre à Antioche. C’est ce que confirme à l’Agence Fides le Père Domenico Bertogli, OFM Cap., Curé de la Paroisse latine et éditeur du périodique intitulé « Chroniques d’Antioche ». Les travaux, financés par les institutions publiques turques, dureront environ un an, suivant un projet approuvé par la Direction ré-gionale des monuments historiques de la province d’Adana.

La partie la plus importante de l’œuvre consistera dans la mise en sûreté de l’église et de l’ensemble de la zone. Le mont Silphius, au flanc duquel s’ouvre ce qui est également connu sous le nom de Grotte de Saint Pierre, est une mon-tagne friable et s’effrite actuellement. Le danger de chute de pierres s’accroît. C’est pourquoi l’ensemble de la grotte sera encagée à l’aide de poutres d’acier, son intérieur devant être entièrement nettoyé et des protections des mosaïques mises en place.

Dans la zone se trouvant sous la grotte, est prévue la réalisation d’un parking, d’un bar et d’un certain nombre de magasins de souvenirs pour les touristes et

les pèlerins. Depuis 1967, de par la volonté du Serviteur de Dieu, le Pape Paul VI, il est possible de gagner l’indulgence plénière se rendant en pèlerinage à la grotte sainte, unique trace historique encore existante de l’antique Antioche chrétienne, la « Reine d’Orient qui rivalisait avec Rome », Alexandrie, Jérusalem et Constantinople à l’époque de la Pentarchie.

L’église rupestre conserve encore la physionomie que lui donnèrent les croisés qui prirent Antioche en 1098. Mais déjà les byzantins avaient transformé en cha-pelle le lieu où se rencontraient les premiers chrétiens lors des périodes de per-sécution, dans la ville où, pour la première fois, les disciples de Jésus reçurent ce nom et dont Saint Pierre fut l’Evêque avant de venir à Rome. L’état d’abandon de la Grotte de Saint Pierre, rendu encore plus avilissant par les grossières res-taurations effectuées précédemment, avait été signalé ces dernières années par les communautés chrétiennes de la ville.

A une époque récente, les pèlerinages et les Messes et célébrations œcumé-niques, officiées dans l’église rupestre, humide et malsaine, avaient cependant vu leur nombre augmenter. Des Patriarches et des Evêques sont toujours pré-sents aux célébrations qui se déroulent à l’occasion de la Solennité des Saints Apôtres Pierre et Paul. Le Père Bertogli dément les rumeurs ayant circulé dans la presse turque selon lesquelles dernièrement les difficultés bureaucratiques pour accéder à la grotte de la part des groupes de pèlerins auraient augmenté : « Maintenant, la zone sera fermée pour les travaux.

Mais jusqu’à présent, il suffisait d’avertir préalablement la police et les institu-tions compétentes que l’on entendait visiter la Grotte et y célébrer la Messe. Pour l’Etat turc, elle constitue une simple succursale du Musée d’Antioche. Nor-malement, pour y accéder, il faut payer un billet. Il serait bon qu’à l’avenir, il soit toujours davantage tenu compte du fait que ce lieu est une importante mémoire chrétienne, le réservant au culte des communautés chrétiennes ». (GV) (Agence Fides 19/09/2012)

http://www.chretiente.info/201209195723/turquie-financements-publics-turcs-pour-les-travaux-de-restauration-de-leglise-rupestre-de-saint-pierre-a-antioche/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=67305

RedHack, un groupe qui embête les autorités turques

MédiaPart

19 septembre 2012 Par Maxime-Azadi

La résistance contre le régime répressif turc s’organise dans tous les domaines. Un groupe de hackers fait beaucoup parler de lui ces derniers temps.

Il s’agit de l’Union des Pirates Rouges (RedHack) qui lance des attaques « poli-tiques » contre les sites officiels, s’infiltre dans les systèmes informatiques de la police, de l’armée et du ministère des affaires étrangères, publie des documents secrets pour protester contre la politique liberticide du gouvernement AKP.

Le groupe d’activistes a récemment paralysé plusieurs sites internet de sécurité et ceux des ministères de l'Intérieur et de l’Éducation Nationale, ainsi que le site officiel de la compagnie aérienne turque (THY) pour soutenir les grévistes.

Fondé en 1997, le groupe fait beaucoup d’échos malgré la censure imposée par les autorités, mais on ignore qui sont-ils, où sont-ils et combien sont-ils? Les au-torités auraient même déposé un avis de recherches auprès de l'Interpol contre ces activistes.

« Dire que nous habitons à l'étranger, ce n'est que de la désinformation et des spéculations » affirme au journal turc « Radikal » un membre du groupe qui se présente sous le nom de « Manyak » (fou).

« Nous sommes dans notre pays, et nous sommes plus nombreux qu'on le croit. Installé à des postes clés de la Turquie, nous avons beaucoup d'anciens membres, devenus amis. Aujourd'hui, Redhack devient une organisation à partir du groupe qu'il était» ajoute-il.

« Dans quelque temps, il sera possible de créer sa cellule ‘indépendante’ à partir du manifeste du Redhack que nous allons écrire. À partir des principes de Red-hack, il sera donc possible de faire des actions indépendantes. Le nombre actuel de membres du noyau de groupe est passé à 12. »

Chaque membre du groupe est un expert dans sa propre branche et est cultivé, selon lui. « Ils se battent de manière ininterrompue avec nous, parce qu'ils aiment ce pays »

Les autorités turques ont déposé un avis de recherche auprès de l’Interpol contre les membres du groupe, affirme « Manyak », et poursuit : « Nous atten-dons les résultats. Supposons qu'ils nous ont trouvé, que vont-ils dire ? « Est-ce que c’est toi Manyak ? ». Quel que soit votre point de vue, l'angle dans laquelle vous regarderez, ce procès est tragicomique. Et après, que vont-ils faire? À mon avis, le « manyak » doit être placé dans un hôpital psychiatrique. Au sujet d'une autre situation bizarre: les sites de l'Allemagne, la France, la Suisse et des Etats-Unis sont souvent victimes des attaques informatiques par des hackers nationa-listes et intégristes. Ces derniers sont accueillis, défendus, encouragés par la po-lice turque, sans aucune poursuite, et d'ailleurs, des associations ont été créées par ci par là.»

En mars 2012, 17 jeunes ont été arrêtés par la police turque sous l’accusation d’appartenance au groupe de RedHack, dans le cadre d’une enquête menée par le parquet d’Ankara. Sept d’entre eux ont été placés en détention et les dix autres ont été libérés lors de la première audience.

Mais ces jeunes font-ils vraiment parties du RedHack ? « A vrai dire, nous pen-

sons que les personnes arrêtées ont été pris pour cible par le procureur doté de pouvoirs spéciaux pour des essais-et-erreurs. »

Les hackers opposants risquent de lourdes peines de prison en Turquie, tous comme les étudiants qui protestent contre le gouvernement et demandent l’en-seignement gratuits, ou des enfants qui jettent des pierres sur des policiers. Il s’agit d’un pays où des objets comme des affiches, pancartes, livres, photos, keffieh, parapluies, citrons, œufs, confisqués lors des raids organisés au domicile d’un opposant à la suite d’écoutes téléphoniques et de poursuites techniques sont présentés comme des preuves « d'appartenance à une organisation terro-riste ».

Comme la plupart des autres opposants, les activistes du RedHacks sont égale-ment accusés d’être au service du PKK, parti des travailleurs du Kurdistan, qui lutte contre Ankara depuis 30 ans pour les droits légitimes du peuple kurde.

L’activiste connu sous le pseudonyme de Manyak répond : « Nous n’avons au-cun lien direct ou indirect avec une organisation. En utilisant l’hystérie de la po-pulation à l'égard du PKK, ils nous accusent d’être au service du PKK et ils disent que nous sommes des agents du PKK. Leur objectif est de couper le soutien que nous avons parce qu'ils ont plus peur de ce soutien à nos actions. En dépit de ces arrestations, des milliers personnes nous encouragent, et ce soutien ne cesse de croître.

Il souligne que les actions du groupe seront intensifiées de manière « propor-tionnée » face à la violence « disproportionné » contre les travailleurs. « Beau-coup d’autres Manyak ferrons surface... Cette lutte continuera jusqu'à ce ces ex-ploitants trouvent refuge dans d'autre pays. Nous pensons que c'est au gouver-nement d'avoir peur du peuple, et pas l'inverse. »

Blog de Maxime Azadi avec ActuKurde

http://blogs.mediapart.fr/blog/maxime-azadi/190912/redhack-un-groupe-qui-em-bete-les-autorites-turques

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=67298

Turquie: la police accusée de tortures contre deux musi-ciennes engagéesLa Côte

19.09.2012, 15:32 - Monde Actualiser Actualisé le 19.09.12, 16:22

La police turque est accusée de tortures contre deux musiciennes engagées de Grup Yorum, arrêtées vendredi devant l'institut de médecine légale d'Istanbul avec 25 autres manifestants.

L'avocat d'une violoniste et d'une chanteuse appartenant à un groupe musical turc engagé à gauche a accusé mercredi la police d'Istanbul d'avoir torturé ses deux clientes. Elle aurait brisé le bras de la première et percé les tympans de la seconde pour mettre fin à leur carrière.

Sema Altin et Ezgi Dilan Balci, respectivement chanteuse et violoniste de Grup Yorum, ont été arrêtées vendredi devant l'institut de médecine légale d'Istanbul avec 25 autres manifestants. Ils réclamaient la restitution du corps de l'auteur présumé d'un attentat-suicide contre un commissariat.

Commis le 11 septembre, cet attentat, qui a tué un policier et blessé plusieurs personnes, a été revendiqué par le Parti-Front révolutionnaire de libération du peuple (DHKP-C). Cette formation est considérée comme une organisation terro-riste par la Turquie, les Etats-Unis et l'Union européenne.

Courant révolutionnaire

Les deux musiciennes "ont été victimes de tortures dès les premiers moments de leur arrestation: elles ont été jetées au sol et ont été sévèrement battues", a déclaré leur avocat, Me Taylan Tanay. Il ajoute que les coups ont redoublé après que les deux femmes eurent été embarquées dans un véhicules de la police an-ti-émeute, a ajouté leur défenseur anti-émeute.

"Ce qui est frappant, c'est que la chanteuse de Grup Yorum Selma Altin a été frappée aux deux oreilles jusqu'à en faire exploser les tympans alors qu'elle avait les mains menottées dans le dos. Et la violoniste du groupe, Ezgi Dilan Bal-ci, a eu le bras broyé parce qu'elle jouait du violon", a souligné Me Tanay.

"Les policiers étaient probablement au courant des activités musicales de mes clientes et les ont torturées de façon à mettre fin à leurs activités", a accusé l'avocat, indiquant avoir porté plainte contre la police.

Les deux femmes ont été libérées mardi soir mais font l'objet de poursuites. Grup Yorum, une formation musicale fondée en 1985, est connu pour ses re-prises de chants révolutionnaires. Organisation marxiste-léniniste radicale, le DHKP-C est l'héritier d'une succession de groupes révolutionnaires qui ont reven-diqué sous divers noms des dizaines d'attentats et de meurtres de responsables turcs depuis 1976.

Retrouvez le Grup Yorum dans la vidéo ci-dessous

http://youtu.be/qx3nNtFOy2c

Source: ATS

http://www.lacote.ch/fr/monde/turquie-la-police-accusee-de-tortures-contre-deux-musiciennes-engagees-604-1034583

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=67329

Antiterrorisme : le superflic a du sang sur les mainslesoir.be

NERBOLLIER, DELPHINE

Page 9

Vendredi 10 août 2012

Turquie Polémique autour d’une promotion

Istanbul, De notre correspondante

La promotion de Sedat Selim Ay au poste de directeur adjoint du département de lutte contre le terrorisme de la police d’Istanbul n’en finit pas de créer la po-lémique. Avant d’être nommé à ce poste, cet officier de police s’était fait connaître pour avoir été condamné en 2002, avec quatre autres de ses col-lègues, à onze mois de prison pour actes de torture lors d’une opération de dé-mantèlement d’une organisation d’extrême gauche (MLKP) en 1997.

Il a aussi été mis en cause, parmi d’autres policiers, pour le viol d’une jeune femme, Asiye Guzel, membre de cette même organisation.

Si aucune condamnation n’a été retenue contre eux, la Cour européenne des droits de l’homme de Strasbourg a en revanche condamné en 2007 la Turquie à 5.000 euros pour ne pas avoir mené à bien cette enquête.

« Que des tortionnaires comme Sedat Selim Ay se promènent parmi nous en ser-rant la main des hommes d’Etat est effrayant », regrette Sebnem Korur Fincanci, de la Fondation des droits de l’homme de Turquie (TIHV), fustigeant la poursuite de cette « politique d’impunité soutenue par l’Etat ».

L’Etat a alimenté la polémique en restant ferme sur ses positions. La direction de la Sécurité a pris fait et cause pour Sedat Selim Ay en rappelant qu’aucune condamnation pour viol n’avait été retenue contre lui. Le très polémique mi-nistre de l’Intérieur, Idris Naim Sahin, a de son côté jugé cette nomination « juste et humaine » et remis en cause le témoignage de « cette femme », Asiye Güzel. Quant au Premier ministre, Recep Tayyip Erdogan, il s’est étonné que cette affaire ressorte aujourd’hui alors qu’elle n’avait pas fait les gros titres lorsque ce même officier était en service dans l’est du pays. Il a aussi fustigé ceux qui veulent tuer la carrière d’un homme « qui a réussi dans la lutte contre le terrorisme ».

Cette nomination porte en tout cas un coup à la politique de « tolérance zéro en-vers la torture » affichée par Ankara. « Il ne s’agit pas seulement de la promo-tion d’un seul homme, note Emma Sinclair-Webb de l’organisation Human Rights Watch. Il s’agit d’un test pour savoir comment le Premier ministre voit le rôle de la police dans une société démocratique. N’est-il pas temps de dépasser la vi-sion selon laquelle l’Etat doit se protéger de la société en légitimant la torture ? » Pour cette militante, il existe « une crise des droits de l’homme » actuellement en Turquie, qui l’empêche de jouer un rôle de modèle dans la région.

Certes, la Turquie des années 2010 – qui négocie son adhésion à l’Union euro-péenne depuis 2005 – n’est plus celle du début des années 1980, dépeinte par le réalisateur Oliver Stone dans son film Midnight Express. Les mauvais traite-ments et actes de torture ne sont plus systématiques. Pourtant, ces pratiques continuent d’exister dans les commissariats et prisons. La seule fondation TIHV a comptabilisé 5 morts en garde à vue en 2011 et 319 cas de mauvais traite-ments et actes de tortures durant les six premiers mois de l’année 2012.

http://archives.lesoir.be/antiterrorisme-le-superflic-a-du-sang-sur-les-mains_t-20120810-021WWE.html?query=NERBOLLIER&firstHit=0&by=10&sort=date-desc&when=-1&queryor=NERBOLLIER&pos=2&all=277&nav=1

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=67326

Turquie Vision s'attaque aux marchés des agences pour booster ses ventes

TourMaG.como

Rédigé par Céline Eymery le Mercredi 19 Septembre 2012

20% des ventes sont réalisées par les distributeurs

Le réceptif Koptur a décidé de mettre un coup d'accélérateur pour séduire les agences de voyages à travers sa filiale française Turquie Vision. Pour la pre-mière fois présent à l'IFTM en tant qu'exposant, le tour opérateur souhaiterait équilibrer à 50/50 ses ventes B2B et B2C.

Exposant pour la première fois à l'IFTM, Turquie Vision souhaite renforcer ses liens avec les agences de voyages.

"Par notre présence sur le salon, nous voulons faire savoir que Turquie Vision c'est aussi du B2B", explique Fikret Atalay, président de Koptur, la maison mère du TO.

Aujourd'hui le business généré via les distributeurs représentent 20% des

ventes, mais l'objectif est d'atteindre l'équilibre, 50/50 entre B2C et B2B. Pour l'heure, 80% des ventes sont réalisées en direct principalement sur internet.

Pour séduire les agences, le tour opérateur mise sur ses 30 ans d'expérience en tant que réceptif. "Les membres de la direction du groupe sont tous des anciens guides, moi même j'ai été guide accompagnateur. Nous sommes une équipe de terrain", souligne Fikret Atalay.

L'un des avantages pour Turquie Vision est de bénéficier de toute la logistique Koptur sur place. Le groupe dispose notamment de sa propre flotte de véhicules de loisirs pour les autotours, avec GPS et assurances incluses dans les tarifs.

Autre atout : le réceptif compte des bureaux à Istanbul, Bodrum, Antalya, à Ephèse ou encore en Cappadoce. "Ce maillage nous permet d'assister le passa-ger tout au long de son séjour"

2000 personnes par an pour un chiffre d'affaires à près de 2 M€

Et la concurrence sur cette destination phare du marché français n'effraie pas le président du groupe : "nous nous positionnons sur une créneau différent, nous sommes tournés vers le voyage culturel, avec des circuits et week-end accom-pagnés. La masse ne nous intéresse pas"

Koptur qui revend en exclusivité le club Salima (30 km d'Antalya), dispose aussi d'hôtels en propre à Istanbul et Ephèse. Deux autres unités devraient ouvrir leurs portes d'ici fin 2013 à Sagalassos et en Cappadoce.

Turquie Vision en France fait voyager 2000 personnes par an pour un chiffre d'affaires à près de 2 M€.

"Par ailleurs" poursuit-il, "nous répondons très rapidement aux demandes. Notre point fort c'est la réactivité" Les agences bénéficient d'un site web dédié qui leur permet de construire directement un séjour à la carte.

"Et pour celles qui le souhaitent nous pouvons nous déplacer pour une journée de formation". , précise-t-il.

Côté rémunération, le voyagiste commissionne les agences. Mais Fikret Atalay, prévient : "nous ne travaillons pas à crédit". Turquie Vision prélève un "petit pourcentage" à la commande, et le solde est payé une semaine avant le départ.

En contrepartie la commission est "plus heureuse que certains de nos concur-rents. Le marché est en train d'évoluer dans ce sens, on le voit bien. Et de toute façon nous n'avons pas les moyens de suivre les crédits et de relancer nos par-tenaires pour obtenir les paiements".

Et pour les agences : c'est à prendre ou à laisser...

Turquie Vision vient d'ouvrir de nouveaux bureaux à Paris avec un point de vente rue du Faubourg St Antoine.

L'équipe est composé de 3 personnes.

Koptur en Turquie emploie 50 personnes et fait voyager 20000 personnes par an.

Koptur dispose d'une filiale Turquie Vision en France, au Portugal et aux Etats-Unis. Ces 3 entités représentent 6000 pax.

Céline Eymery

http://www.tourmag.com/Turquie-Vision-s-attaque-aux-marches-des-agences-pour-booster-ses-ventes_a54112.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=67322

Le PKK abat un drone turc, la guerre s’intensifie

MédiaPart

19 septembre 2012 Par Maxime-Azadi

Le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) a annoncé avoir abattu le 18 sep-tembre un drone turc dans la région Sirnak, lors d’une attaque contre une poste militaire. Les images de l’appareil ont été publiées.

Au moins deux soldats ont été tués et quatre autres ont été blessés lors d’une attaque de la guérilla kurde contre une poste militaire à Uludere, dans la région de Sirnak, selon le communiqué des Forces de Défense du Peuple (HPG), branche armée du PKK.

Un drone de type Heron qui suivait les militants après l’attaque a été abattu vers 12h15 par les combattants du PKK, ajoute le communiqué.

Les autorités turques n’ont fait aucune déclaration sur cette attaque. Une stricte censure médiatique est imposée sur les affrontements avec le PKK.

En automne 2011, un autre drone turc avait été abattu par les combattants kurdes, mais ses images avaient été publiées le 28 avril dernier par l’agence de presse Firat. Ce dernier appareil sans pilote appelé Bayraktar était fabriqué par la Turquie. Il était plus petit et moins efficace que l’Heron israélien et le predator américain, dotés de technologies avancées. Les autorités gardent toujours le si-lence.

Des violents combats se déroulent depuis plusieurs mois. Le 18 septembre, au moins 10 soldats turcs ont été tués et plus de 60 autres ont été blessés dans une embuscade du PKK contre un convoi militaire à Bingol, selon les autorités.

Mais le bilan serait encore plus lourd selon le PKK qui affirme avoir tué plus de 100 soldats.

Mercredi 19 septembre, le procureur d’Ovacik, dans la région de Dersim, a été grièvement blessé lors d’une attaque armée par une militante devant son appar-tement. Il a été touché à la tête.

Le 16 septembre, au moins huit policiers turcs ont été tués le 16 septembre à Karliova, dans la région de Bingöl, dans l’explosion d’une bombe au passage de leur véhicule. Neuf autres policiers ont été blessés dans l’explosion, toujours se-lon la version officielle. Le PKK parle de son coté de dix morts et 19 blesses dans les rangs des forces de sécurité.

Il ne passe plus un jour sans affrontements. Des attaques du PKK s’étendent dans toutes les villes du Kurdistan de Turquie, dans le cadre d’une nouvelle tac-tique, soit la prise de contrôle de plusieurs zones pour « une autonomie démo-cratique ».

Une vaste zone dans les régions de Hakkari et de Sirnak qui s’étend sur des cen-taines de km2 serait sous contrôle de l’organisation depuis 23 juillet. Les chan-tiers de route pour objectif militaire et ceux de barrages sont également visés. Des centaines de véhicules qui travaillent sur les chantiers ont été détruits ces derniers temps.

Bahoz Erdal, un commandant du PKK, avait récemment affirmé sur ce sujet : « Les investissements de l’AKP au Kurdistan se concentrent sur trois domaines : barrage, route et poste militaire. Ces projets sont dirigés par le Ministère de la Défense et n’ont aucun rapport avec le développement économique du Kurdis-tan. Il y a un projet de construction de 1000 postes militaires.

Les barrages sont destinés à noyer le Kurdistan sous les eaux, tandis que les routes ont pour objectif de faciliter le passage de l’armée, de diviser les zones montagneuses et de sécuriser les voies menant aux bases militaires. On voit chaque jour des nouvelles inaugurations des usines dans les villes turques, contre des postes militaires et des prisons au Kurdistan. Il s’agit des investisse-ments destinés à l’occupation et aux pillages. »

http://blogs.mediapart.fr/blog/maxime-azadi/190912/le-pkk-abat-un-drone-turc-la-guerre-s-intensifie

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=67323

Une « guerre scolaire » sous le drapeau de l’islam

lesoir.be

NERBOLLIER, DELPHINE

Page 8

Mardi 18 septembre 2012

Turquie 700 écoles de prédicateurs religieux ont été créées

Istanbul, de notre correspondante

C’est dans une ambiance tendue que 17 millions d’écoliers, collégiens et lycéens ont repris le chemin de l’école ce lundi en Turquie. Appels au boycott et mani-festations ont précédé cette rentrée scolaire placée sous le signe de la contesta-tion alors que le gouvernement de Recep Tayyip Erdogan, à la tête du parti AKP (Parti de la justice et du développement, issu de la mouvance islamiste) a fait passer au printemps une série de réformes immédiatement mises en pratique.

« Ces réformes ont été faites sans consultation avec les enseignants, constate Gülbin, une enseignante de primaire à Istanbul. C’est une pseudo-réforme impo-sée du haut et destinée à casser le système actuel ».

Parmi les mesures les plus impopulaires se trouve l’abaissement de l’âge obliga-toire auquel les enfants doivent débuter l’école. Les enfants doivent désormais commencer en classe préparatoire, dès 5 ans et demi contre 7 ans auparavant.

De nombreux psychologues turcs expliquent qu’à cet âge, les enfants sont sou-vent inaptes à l’apprentissage de la lecture. Pour Gülbin, croisée dans une mani-festation, cette réforme aurait été possible « si les manuels scolaires avaient été modifiés. Or ce n’est pas le cas, explique-t-elle. Les enfants de 5 ans et demi vont suivre des cours destinés à des élèves de 7 ans ».

Les syndicats se plaignent aussi d’une hausse insuffisante du nombre de classes et d’enseignants, alors que le nombre d’élèves en cours préparatoires (2,3 mil-lions) a augmenté de 40 %. Certes, 42.000 enseignants ont été nommés mais toutes classes et tous niveaux confondus, alors que des cours facultatifs supplé-mentaires sont proposés en collège et que la durée totale d’enseignement obli-gatoire est passée de huit à douze années. Le ministère de l’Education nationale reconnaît un manque de 138.000 professeurs.

Au sein du parti d’opposition CHP (Parti républicain du peuple, kémaliste), on re-proche au gouvernement de vouloir casser le système d’enseignement actuel bâti sur l’héritage d’Atatürk, le père de la République, afin d’embrigader les pe-tites têtes blondes dans un système « religieux » et « coupé de la science ».

Faire démarrer les enfants plus tôt afin de mieux les assimiler, voilà ce que craint le CHP alors qu’en parallèle est facilité l’accès aux écoles de prédicateurs religieux (imam hatip). Ces établissements, qui avaient été affaiblis par le coup d’Etat dit post-moderne de 1997 et dont est diplômé le Premier ministre Erdo-gan, sont désormais accessibles dès l’âge de 9 ans, contre 14 auparavant. C’est d’ailleurs dans l’un d’entre eux que le chef de gouvernement a passé sa journée

d’hier, louant leur succès et la forte demande.

Quelque 9 % des collégiens turcs y suivent un enseignement cette année et près de 700 nouveaux imams hatip ont été ouverts, prenant souvent la place d’établissements scolaires classiques et forçant les parents d’élèves à trouver des établissements de rechange en dernière minute.

Cet accès facilité aux imams hatips s’accompagne dans les collèges classiques d’un nouveau cours facultatif sur la vie du Prophète Mahomet. Les associations alévies (confession souvent associée à l’islam chiite) craignent qu’ils ne de-viennent en pratique obligatoires, du fait de la pression imposée sur les musul-mans non sunnites.

« Le gouvernement AKP insiste sur une politique basée sur le slogan “une reli-gion, une identité » au détriment d’une Turquie laïque, démocratique, multicul-turelle et multiconfessionnelle », regrette Kemal Bülbül, président de la fédéra-tion des alévis bektachis. En février dernier, Recep Tayyip Erdogan avait ouver-tement reconnu vouloir « former une jeunesse religieuse ». « La machine est lancée », constate aujourd’hui notre manifestante Gülbin.

Quant aux Kurdes, ils regardent d’un œil dubitatif les cours de langue kurde, fa-cultatifs et désormais possibles en collège. Manque de profs et de moyens, cette mesure est « de la poudre aux yeux », selon le chef du parti pro-kurde BDP (Par-ti pour la paix et démocratie) car elle « ne répond pas à la demande des Kurdes pour le droit à l’enseignement dans leur langue maternelle ».

http://archives.lesoir.be/une-%AB-guerre-scolaire-%BB-sous-le-drapeau-de_t-20120918-023H14.html?query=NERBOLLIER&firstHit=0&by=10&sort=date-desc&when=-1&queryor=NERBOLLIER&pos=0&all=277&nav=1

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=67325

TURQUIE/SYRIE

Les rebelles syriens s'implantent à la frontière turqueCréé le 19-09-2012 à 15h30 - Mis à jour à 22h01

par Kadir Celikcan et Yeganeh Torbati

AKCAKALE, Turquie/DUBAI (Reuters) - Les opposants à Bachar al Assad ont pris mercredi le contrôle d'un troisième point de passage frontalier vers la Turquie, s'implantant dans le nord du pays alors qu'ils semblent perdre du terrain dans la capitale, Damas.

La Turquie a confirmé que les insurgés s'étaient emparés du poste-frontière de Tel Abyad, le troisième des sept principaux points de passage établis le long de

la frontière entre la Turquie et la Syrie à être passé sous leur contrôle.

La prise de Tel Abyad, dans la province d'Al Rakaa, après plusieurs heures de combats avec l'armée régulière syrienne au cours de la nuit de mardi à mercre-di, pourrait leur permettre de renforcer leur contrôle dans le nord alors que la bataille pour le contrôle d'Alep, à 200 km au sud-ouest, continue.

En revanche, les insurgés ont entamé mercredi matin un retrait des quartiers sud de Damas, refluant sous les intenses bombardements et le pilonnage aérien menés par l'armée depuis plusieurs semaines.

Les quartiers concernés sont ceux de Hadjar al Assouad, Al Assali et Al Kadam, et un départ des rebelles constituerait pour eux un revers d'importance trois mois après avoir atteint les faubourgs de la ville.

L'aviation syrienne a par ailleurs bombardé la localité syrienne d'Abou Kamal, près de la frontière avec l'Irak, ont annoncé des responsables de la sécurité ira-kienne et le maire de la ville d'Al Kaïm, côté irakien.

Les deux municipalités ne sont distantes que de quelques centaines de mètres sur les rives de l'Euphrate. L'Irak a annoncé mardi la réouverture partielle de sa frontière avec la Syrie via le point de passage d'Al Kaïm.

La Turquie avait réagi vivement à un incident similaire en avril. Un camp de ré-fugiés syriens à Kilis avait été pris sous des échanges de tirs de part et d'autre de la frontière, faisant au moins cinq blessés dont deux responsables turcs.

DERNIER RECOURS

Face à l'impasse dans les combats, les autorités syriennes auraient mené au plus haut niveau des discussions sur l'opportunité de faire usage d'armes chi-miques contre les opposants mais aussi contre les civils. C'est ce qu'affirme un ancien général qui a fait défection il y a trois mois.

"Il y a eu d'importantes discussions sur l'usage d'armes chimiques, y compris sur la manière de les utiliser et dans quelles régions", affirme le général Adnan Sillu dans un entretien au Times de Londres. "Cela a été évoqué comme solution de dernier recours, pour le cas où le régime perdrait le contrôle d'une zone impor-tante comme Alep", ajoute-t-il.

La Syrie, qui dispose de ce type d'armes depuis 1973, a envisagé d'en fournir au Hezbollah libanais, ce qui pourrait avoir pour conséquence une intervention d'Is-raël.

Le mois dernier, le président américain Barack Obama a prévenu que la mobili-sation et l'utilisation d'armes chimiques ou biologiques contre les insurgés constitueraient une "ligne rouge", qui pourrait provoquer une intervention mili-taire des Etats-Unis.

La France est sur la même ligne, François Hollande ayant souligné que l'usage

d'armes chimiques par le régime syrien serait une "cause légitime d'intervention directe" de la communauté internationale.

Sur le plan diplomatique, le ministre iranien des Affaires étrangères, Ali Akbar Salehi, s'est rendu à Damas où il a discuté avec Bachar al Assad de propositions des puissances régionales (Iran, Egypte, Turquie et Arabie saoudite) pour ré-soudre la crise.

Selon la télévision syrienne, le chef de la diplomatie iranienne a garanti au pré-sident syrien un "soutien illimité" dans les initiatives visant à "rétablir la paix et la stabilité".

Au cours de cet entretien, Assad, dont l'Iran chiite demeure le principal allié ré-gional, s'est dit prêt à une "solution équitable qui respecterait les intérêts du peuple syrien".

LE CNS RÉCLAME UNE INTERVENTION DE TYPE LIBYE

Le Conseil national syrien (CNS), principale organisation de l'opposition, a de-mandé pour sa part aux pays arabes d'oeuvrer à une intervention internationale de même nature que celle menée en Libye en 2011.

"Nous appelons les Arabes à entreprendre une initiative claire et sérieuse, comme la position qu'ils avaient adoptée par rapport à la révolution libyenne", déclare Abdelbaset Sieda dans un entretien au journal Al Hayat publié mercredi, après des entretiens à Doha avec des responsables qataris.

"Il doit y avoir une réelle volonté d'action avec les Européens afin de retirer toute légitimité au régime (de Bachar al Assad) dans un premier temps et ne pas laisser les meurtres de Syriens se poursuivre de la sorte", ajoute-t-il.

Sieda s'est entretenu à Doha avec le Premier ministre, ministre des Affaires étrangères du Qatar et président du comité de la Ligue arabe sur la Syrie, Ha-mad ben Djassim ben Jaber al Thani.

Il a notamment justifié une intervention militaire internationale en se fondant sur le chapitre VII de la charte de l'Onu.

Les appels en ce sens n'ont pour l'instant reçu que peu d'échos parmi les puis-sances occidentales après l'expérience libyenne, d'autant moins que la Russie et la Chine, qui ont déjà paralysé à trois reprises le Conseil de sécurité, feraient très probablement de nouveau usage de leur droit de veto.

Avec Jonathon Burch à Ankara, Marcus George à Dubai, Oliver Holmes et Erika Salomon à Beyrouth; Danielle Rouquié et Henri-Pierre André pour le service fran-çais

http://tempsreel.nouvelobs.com/topnews/20120919.REU6293/les-rebelles-sy-riens-s-implantent-a-la-frontiere-turque.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=67315

La Turquie décide de déplacer les réfugiés syriens à Ha-tay pour répartir la chargeCRI

2012-09-20 06:06:57 cri

La Turquie déplacera les réfugiés syriens de sa province est de Hatay vers d'autres régions du pays, afin d'alléger la pression sur les communautés locales et de mieux gérer la sécurité sur cette région frontalière tendue, a déclaré mer-credi à Istanbul un diplomate turc.

Le responsable du ministère des Affaires étrangères a déclaré à Xinhua qu'il y avait plusieurs raisons expliquant cette décision, qui suscite l'anxiété et l'inquié-tude des réfugiés syriens dans cette zone à une cinquantaine de kilomètres de la frontière entre les deux pays.

La première, a indiqué le responsable, est que le grand nombre de réfugiés à Hatay génère des tensions et conflits entre la population locale et les Syriens déplacés. La Turquie doit répartir la charge des réfugiés vers d'autres villes.

La seconde, est que Hatay est le principal point d'entrée des réfugiés fuyant les conflits en Syrie, et que la Turquie préfère donc conserver certains camps à Ha-tay vides pour accueillir les afflux futurs de réfugiés.

Par ailleurs, a-t-il ajouté, la situation sectaire à Hatay est compliquée, avec des tensions fortes entre les sunnites et les alaouites, et certains habitants locaux ont commencé récemment à organiser des protestations contre les réfugiés sy-riens.

Les préoccupations sur la sécurité et le potentiel de discorde sont une autre des raisons essentielles derrière ce plan de redéployer les réfugiés, a ajouté le res-ponsable.

Toutefois, de nombreux réfugiés syriens à Hatay sont opposés à la politique de réimplantation proposée par le gouvernement syrien.

Un réfugié syrien à Hatay a déclaré à Xinhua louer depuis près d'un an un apar-tement à Hatay pour héberger les six membres de sa famille. Il a dit également avoir payé d'avance le loyer des six prochains mois.

La Turquie accueille environ 80 000 réfugiés syriens, selon les chiffres enregis-trés, et un grand nombre d'entre eux vivent à Antakya, capitale de la province

de Hatay.

L'afflux de réfugiés syriens a mis à l'épreuve les ressources municipales ainsi que la capacité du gouvernement turc à surveiller le trafic transfrontalier dans un contexte de tensions sectaires et d'activité de militants dans la région.

Certains habitants locaux sont mécontents du grand nombre de réfugiés en pro-venance de la Syrie, en particulier du fait que certains d'entre eux seraient des militants ou membres des forces d'opposition syriennes. Ils se plaignent des troubles et violences provoqués par ces combattants réfugiés.

http://french.cri.cn/621/2012/09/20/304s295929.htm#.UFrz1FKHrxp

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=67318

L'insurrection syrienne s'empare d'un autre poste fronta-lier avec la Turquie

Radio-Canada.ca

Mise à jour le mercredi 19 septembre 2012 à 19 h 44 HAE

Les rebelles syriens ont pris le contrôle d'un poste frontalier avec la Turquie, mercredi, un gain stratégique qui pourrait leur permettre d'assurer leur ravi-taillement alors qu'ils se battent pour chasser le président Bachar Al-Assad du pouvoir.

L'insurrection s'est récemment emparée de plusieurs autres points de passage avec la Turquie et d'un avec l'Irak, mais c'est la première fois qu'elle réussit cet exploit dans la province de Raqqa, au nord de la Syrie. Cela pourrait l'aider dans sa lutte pour conquérir Alep, la ville la plus importante du pays, située à environ 160 km du poste capturé mercredi.

Pendant ce temps à Damas, M. Assad a déclaré au ministre iranien des Affaires étrangères, Ali Akbar Salehi, que le soulèvement contre son gouvernement vi-sait « l'ensemble de la résistance et pas seulement la Syrie », faisant apparem-ment référence aux pays et aux organisations qui s'opposent à l'existence d'Is-raël.

En plus de la Syrie et du Liban, « l'axe de résistance » contre l'État hébreu com-prend aussi le parti chiite libanais Hezbollah et le parti palestinien Hamas.

M. Salehi est arrivé à Damas après une visite au Caire dans le cadre d'une initia-tive égyptienne ayant pour but de ramener la paix en Syrie qui regroupe la Tur-quie, l'Arabie saoudite et l'Égypte, qui sont en faveur de l'insurrection syrienne, et l'Iran.

Le président égyptien, Mohammed Morsi, a prévenu Téhéran mardi que son sou-tien au régime syrien nuisait à ses chances d'entretenir de meilleures relations avec Le Caire. La promesse d'un rapprochement avec l'Égypte compte parmi les mesures adoptées par M. Morsi pour détourner l'Iran, l'alliée la plus loyale d'As-sad dans la région, de la Syrie et de mettre fin au bain de sang.

Selon l'agence de presse syrienne SANA, le ministre iranien des Affaires étran-gères est sorti de sa rencontre avec Bachar Al-Assad en réitérant « l'appui indé-fectible » de son pays à la Syrie dans le but de stopper la guerre civile.

Même si les 18 mois de combats ont entraîné la mise en place de sanctions in-ternationales et isolé le gouvernement Assad, le régime est toujours soutenu par la Russie, l'Iran et la Chine.

Toujours d'après SANA, le président syrien a pour sa part affirmé que seule une initiative visant vraiment à aider la Syrie pourra réussir à résoudre le conflit, qui aurait fait au moins 23 000 morts selon des militants.

À Washington, l'administration Obama a identifié mercredi 117 avions iraniens qu'elle accuse d'avoir transporté des armes destinées aux troupes gouverne-mentales syriennes. Le département du Trésor américain a indiqué que les ap-pareils exploités par Iran Air, Mahan Air et Yas Air livraient de l'armement sous le couvert d'envois d'aide humanitaire.

L'objectif des États-Unis est de faire pression sur l'Irak pour que celle-ci mette un terme aux livraisons d'armes de l'Iran à la Syrie qui transitent par son espace aérien. Plus tôt en septembre, Bagdad avait toutefois déclaré que Téhéran lui avait assuré qu'elle ne fournissait que de l'aide humanitaire et mis Washington au défi de lui prouver le contraire.

Par ailleurs, plusieurs civils ont été blessés mercredi à la suite de l'explosion de deux bombes dans une banlieue de Damas, a révélé SANA. La première défla-gration s'est produite près d'une école secondaire à Qudsayya et la seconde, en-viron 200 m plus loin. Selon l'agence de presse, aucun élève n'a été blessé.

Associated Press

http :// www . radio - canada . ca / nouvelles / International /2012/09/19/008- syrie - tur - quie - poste . shtml

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=67332

MASSACRE DE SREBRENICA/TPIY

Radovan Karadzic reçoit 300 heures pour sa défenseVoix de la Russie

19.09.2012, 18:26

Le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY) a réservé 300 heures à l'ancien président bosno-serbe, Radovan Karadzic, pour présenter les argu-ments de sa défense.

Radovan Karadzic est l'un des principaux responsables politiques de la guerre de 1992-1995 en Bosnie, qui a fait plus de 200.000 morts, principalement chez les Musulmans. Il fut l'une des premières personnes inculpées par le tribunal de La Haye en 1995.

Les juges du TPIY ont en outre demandé à Radovan Karadzic de réduire sa liste de 600 témoins à décharge.

L’ex-président des Serbes de Bosnie a refusé l’aide d’un avocat d’office et se dé-fend tout seul. Il doit commencer à présenter ses preuves le 16 octobre pro-chain.

http://french.ruvr.ru/2012_09_19/88721543/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=67328

CAMBODGE

« Le sommeil d'or », fantômes en fêteCiné Obs

Par Nicolas Schaller 19 septembre 2012

Avec ce beau documentaire, Davy Chou, 29 ans, ressuscite le florissant cinéma cambodgien des années 60 anéanti par les Khmers rouges. In-terview.

Votre documentaire, « le Sommeil d’or », fait la lumière sur un cinéma cambodgien très populaire dans les années 1960 avant d’être anéanti par la dictature khmer rouge. Comment avez-vous découvert son exis-tence ?

Davy Chou. Par une histoire familiale. Mes parents sont nés au Cambodge, ils sont arrivés en France en 1973 pour leurs études et ne sont jamais repartis. Ils ne m’ont rien enseigné du Cambodge, c’était même un sujet tabou. Je savais juste que mon grand-père, mort là-bas, travaillait dans le cinéma. Un jour, j’ai demandé à ma tante (que l’on voit au début du film) de me raconter l’histoire de son père. Et j’ai eu droit à celle du cinéma cambodgien, de ses films à succès, de son star-system… Mon grand-père était, en fait, le plus gros producteur de l’époque. Peu à peu, j’ai compris que c’était aussi une histoire assassinée : les acteurs et les réalisateurs avaient été tués, les films avaient disparu…

L’histoire familiale est devenue celle d’un pays. Absolument. A cette histoire qui, au départ, me paraissait juste magique s’ajou-tait une dimension historique et tragique. Cela m’a aussi permis de découvrir un pays où je n’avais jamais mis les pieds. Je me suis installé au Cambodge en 2009, j’y ai vécu un an et demi - dont un an de travail préparatoire - période au terme de laquelle on a tourné le film.

Chaque interview est filmée en un plan fixe. Pourquoi ce choix ?

C’était très important, dès le départ. Ces gens ont tellement vu leur parole, leur liberté d’expression comprimée, ils n’avaient jamais raconté leur histoire face à une caméra ; je tenais à leur laisser de l’air, un espace pour qu’ils s’expriment. Il fallait aussi que l’on ait le temps de les connaître et de les aimer. Souvent, dans les documentaires, le message est plus important que les personnes, les interve-nants sont juste des porte-voix. Dans mon film, c'est l'inverse. Ces gens ont eu une place immense par le passé dans leur pays, une place qu’ils ont perdue et que le film essaye de leur redonner. On les a donc mis en scène comme des per-sonnages de cinéma, moins pour les fictionnaliser que pour être à leur hauteur, digne d’eux.

On ne voit pas d’extraits de films cambodgiens dans le film pour la bonne raison que la plupart d’entre eux ont été détruits par les Khmers rouges. En avez-vous retrouvé ?

Déjà, un petit rectificatif. On ne dit jamais que les films ont été détruits. Peut-être l’ont-ils été mais je n’ai jamais eu la preuve de leur destruction physique. En revanche, les personnalités qui avaient trait à l’art ont bel et bien été assassi-nées. Du coup, les films ont été abandonnés et, à la libération, personne ne s’en est préoccupé. J’en ai longtemps cherché en vain. Puis, au cours de la prépara-tion, j’ai trouvé qu’une trentaine des 400 films produits avaient été collectés sous la forme de VHS commercialisées dans les années 90 puis transférées en VCD… bref, d’une qualité dégueulasse. Mais ce matériau existait.

Pourquoi le choix de ne pas en montrer des extraits ?

D’abord, pour être fidèle à la trace qu’ils laissent aujourd’hui, c’est-à-dire à leur non-diffusion et au fait que les jeunes Cambodgiens ont entendu parler de ces films sans jamais les voir. L’autre raison, c’est qu’à notre époque où n’importe quelle image nous est accessible en deux clics sur YouTube ou Google, on écope d’une certaine responsabilité : balancer au bout de 5 minutes des images d’ar-chives de films cambodgiens à un public qui n’a jamais entendu parler de ce ci-néma, c’est le meilleur moyen de ne pas les voir, que ça ne devienne que des images de plus parmi la centaine d'autres qu’on ingurgite tous les jours. J’ai pris le contrepied d’internet. Je me suis dit : « Redonnons une valeur à ces images en utilisant un des principes forts du cinéma qu’est la frustration, en créant un fan-tasme, un désir qui n’existait pas à priori ». Tout au long du film, je cherche à ce que les spectateurs fassent appel à leur imagination. Je voulais que les quelques images que l’on voit à la fin, projetées sur un mur de briques, soient le fruit d’une conquête.

Pourquoi sur un mur de briques ?

On a trouvé cette idée en cours de tournage. Une des obsessions du « Sommeil d’or » est de s’ancrer dans le présent. Je ne voulais pas d’un film axé sur la nos-talgie avec cet aspect mortifère du devoir de mémoire. J’ai donc évité d’utiliser des photos ou des images d’archives du Cambodge de l’époque comme dans la plupart des documentaires classiques. Quand les gens s’expriment, on les re-garde en 2010. Pareil pour les lieux phares du Cambodge. Je n’ai pas tant cher-ché à retourner dans le passé qu’à déceler des traces du passé dans le présent. Dans cette optique, montrer les extraits des films frontalement aurait été un aveu d’impuissance. Cette idée de la projection sur un mur de briques, dans la pierre-même d’un ancien cinéma, était parfaite. Une manière de dire que ces films sont toujours là. Et je n’invente rien : j’ai eu la preuve tout au long du tour-nage que le cinéma cambodgien, même si on a voulu l’exterminer, est partout dans le présent du Cambodge.

Le film parle de transmission par l’oralité, d’une mémoire collective re-composée grâce aux souvenirs de chacun.

C’est une belle définition du cinéma ramené à l’essentiel : une histoire qu’on se raconte, une histoire qu’on partage d’une génération à l’autre, une histoire qui se reconstitue par le jeu de la collectivité. On le voit quand la comédienne re-tourne sur les lieux où elle a tourné cette scène pour laquelle elle avait été faus-sement brûlée. Les gens ne se rappellent plus très bien du film mais avec la mé-moire brinquebalante de chacun, le passé finit par se reconstituer.

Les films, qui ont l’air d’être des séries B d’exploitation assez kitsch, sont sûrement moins beaux dans la réalité que dans l’idée qu’on s’en fait à partir de ces récits.

Tout à fait. Mon intention n’était pas de les sublimer mais d’être à la hauteur du souvenir que les Cambodgiens en ont.

L’ambition du film, c’est de filmer des fantômes. Idée qui s’incarne dans les travellings sur les lieux où les cinémas d’antan ont laissé la place à des squats et autres karaokés.

Je vois ces séquences comme un acte de croyance. Dans chacun de ces plans, il y a des signes qui font écho au passé : les hôtesses du karaoké portent un peu du glamour des actrices de l’époque, l’ouverture où passe la lumière du soleil dans le mur du squat apparaît comme une persistance magique, 40 ans après, de la lumière du projecteur… Tout l’enjeu est de faire décoller l’imaginaire du spectateur, qu’il voit dans ces images du présent celles disparues du passé.

On ne peut s’empêcher de penser au cinéma d’Apichatpong Weerase-thakul.

Je peux citer deux influences évidentes, aussi bien en termes de réflexion que d’esthétique : Jia Zhang-Ke et Weerasethakul. Hou Hsiao-hsien aussi, un peu - la scène dans le karaoké, par exemple, est une citation de « Goodbye South Good-

bye ». Quant à Weerasethakul, j’ai moins été influencé par un de ses films que par l’exposition primitive qu’il a faite avant « Oncle Boonmee, celui qui se sou-vient de ses vies antérieures ». Une expo sur le génocide d’un village thaïlandais dans les années 60 pour laquelle il n’a filmé que des jeunes d’aujourd’hui en train de s’amuser, de construire une soucoupe volante, etc. Le contraste entre le récit de cette histoire horrifique passée et ces courts-métrages mettant en scène des jeunes d'aujourd'hui m’a énormément parlé.

Le lien avec « Oncle Boonmee… » est aussi très fort.

« Oncle Boonmee… » est un hommage au cinéma thaïlandais des années 1960 qui n’est pas très différent du cinéma cambodgien de la même époque. Ils ont souvent pour origine les mêmes contes et légendes. D’ailleurs, le plus gros suc-cès international du cinéma cambodgien, « The Snake Man », a cartonné en Thaïlande. Tous les Thaïlandais de plus de 50 ans l’ont vu. Certains cinéastes thaïlandais en ont même fait des remakes. On l’a montré avec « le Sommeil d’or » et deux autres films khmers lors du dernier Festival de Berlin, c’était énorme. Une projection vraiment électrique. On essaye à présent de restaurer ces films et de leur offrir une deuxième vie.

Aujourd’hui, y a-t-il un cinéma cambodgien ?

Oui, mais c’est vraiment tout petit. Moins de trois films sortent en salles chaque année. Il n’y a pas d’école de ciné, pas de subventions publiques, très peu de réalisateurs. Ceci dit, les choses vont dans le bon sens. Ca s’organise. La Cam-bodia Film Commission, dont l’objectif est d’attirer des tournages de films étran-gers au Cambodge pour favoriser le transfert de compétences avec les techni-ciens locaux, organise le Cambodia International Film Festival, propose des for-mations auxquelles participe Rithy Panh… Des jeunes réalisateurs pleins de ta-lent commencent à éclore, surtout dans le documentaire (pour une raison de moyens et parce que l’héritage de Rithy Panh est très fort).

« le Sommeil d’or » est-il sorti au Cambodge ?

Il a été projeté en décembre dernier lors du Cambodia International Film Festival. Une projection incroyable. Le film marchait bien dans les festivals internationaux mais j’appréhendais sa réception au Cambodge. Moi, un « étranger », avais-je été fidèle à leur histoire ? Ils ont beaucoup aimé le film, aussi bien les jeunes que les vieux. Et puis les quatre personnages principaux étaient là et ont reçu une ovation dingue à la fin. C’était très fort. Notamment pour le cinéaste devenu chauffeur de taxi à Paris. Lui qui n’avait jamais dit à personne qu’il était cinéaste depuis son exil le redevenait aux yeux de la population de son pays.

Celui qui a droit à un monologue de dix minutes dans le film…

Une surprise du tournage. Ce moment d'émotion, qui n'était pas du tout prévu, est presque devenu le morceau de bravoure du film. On sentait qu’il était ultra-sensible et qu’avec lui on marchait sur des œufs. Je ne savais pas ce qu’il avait vécu, je pensais le lancer sur les Khmers rouges. Et là, il a commencé à raconter son histoire, à se décomposer au fur et à mesure tout en persévérant dans son

récit. Il a ensuite fallu adapter le montage à ce morceau énorme dont on a su, dès la prise de vue, que ce serait un moment clé du film.

On sent toute la dignité bafouée de cet homme.

Il suffoque carrément. N’importe qui aurait arrêté le plan. Mais lui, on le sent, a décidé dès le départ d’aller jusqu’au bout. Son récit est fidèle à sa vie et à sa personnalité de battant : tout aurait pu s’arrêter pour lui à maintes reprises mais, à chaque fois, il s’est dit : « Je ne suis pas mort, je continue ». ■

http://cinema.nouvelobs.com/articles/20909-interviews-le-sommeil-d-or-fan-tomes-en-fete

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=67303

SHOAH/ANTISEMITISME

Mémorial de la Shoah de Drancy: un "lieu d'histoire et d'éducation"

Nouvel Obs

Créé le 19-09-2012 à 18h20 - Mis à jour à 19h31

DRANCY, Seine-Saint-Denis (Sipa) — Le Mémorial de la Shoah, qui ouvrira di-manche au public, rend hommage aux 63.000 Juifs déportés pendant la Seconde Guerre mondiale depuis le camp de Drancy. Ce qui fut une véritable "anti-chambre de la mort" française sera désormais un lieu "d'histoire et d'éducation".

Ils ont été 63.000 sur les 76.000 Juifs déportés de France à avoir transité par la Cité de la Muette de Drancy, transformée en camp d'internement en 1941, puis en camp de regroupement entre 1942 et 1944, avant d'être fusillés ou, pour la quasi-totalité, envoyés dans des camps d'extermination via les gares du Bourget et de Bobigny. Seuls deux à trois pour cent des internés à Drancy ont survécu.

"A partir de 1942, Drancy devient un camp de déportation, avec parfois trois dé-parts par semaine" pour Auschwitz, a souligné mercredi Jacques Fredj, directeur du Mémorial de la Shoah de Paris et de Drancy, lors d'une visite de presse. Dran-cy devint ainsi une "plaque tournante" où les "Juifs de toute la France vont être amenés".

Drancy fut "l'antichambre de la mort", même si "on a du mal à s'en rendre compte aujourd'hui", a complété Philippe Allouche, directeur général de la Fon-dation pour la mémoire de la Shoah, fondation à l'initiative de ce lieu.

Le Mémorial de la Shoah de Drancy sera inauguré vendredi en présence du pré-sident de la République François Hollande, avant d'ouvrir ses portes au public di-

manche. S'il ne se trouve pas au coeur de la Cité de la Muette, les larges baies vitrées de sa façade donnent directement sur le bâtiment en U.

La construction de cet habitat collectif avait commencé dans les années 30 sans être achevée. La Cité retrouvera sa destination initiale en 1948 et les bâtiments, réhabilités en logements, sont toujours occupés aujourd'hui. L'édifice sera classé bâtiment historique en 2001.

Conçu par l'architecte suisse Roger Diener sur un terrain en face de la Cité cédé gracieusement par la ville de Drancy, le Mémorial de 2.500m2, blanc et gris clair, s'organise sur cinq niveaux. Outre un centre de documentation et des salles de conférence, une exposition permanente permet de découvrir tous les aspects du camp au travers de neuf documentaires réalisés par Patrick Rotman. Des ateliers pédagogiques sont également programmés.

C'est "un lieu sobre. On n'a pas voulu quelque chose de flamboyant. On a voulu l'intégrer à la ville", a expliqué Philippe Allouche qui s'est déclaré "très heureux que le projet aboutisse alors que des témoins sont encore vivants". "J'ai eu l'im-pression d'entrer en enfer", a raconté Annette Krajcer, internée à Drancy à 12 ans, en août et septembre 1942, et qui revenait mercredi pour la première fois à Drancy.

Sauvée par "miracle" de la déportation avec sa soeur, elle faisait partie des "4.000 enfants" de la rafle du Vel' d'Hiv de juillet 1942 et avait séjourné dans un premier temps au camp de Pithiviers (Loiret). Même si elle n'attend "plus rien", 70 ans après les événements, Annette Krajcer voit en ce Mémorial "un lieu qui permet de former à être plus tolérant et solidaire" et "à pérenniser la mémoire de ces victimes qui ont tant souffert" sous la férule de "Français", les "seuls exé-cutants" des ordres nazis dans le camp. Les gendarmes ne seront écartés de l'organisation du camp qu'en 1943.

Le Mémorial espère offrir "des outils de travail pour le grand public" désireux de mieux connaître Drancy et la Shoah, le Mémorial de Paris, avec ses 40 millions de documents archivés, restant un lieu dédié aux chercheurs.

mn/mw http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20120919.FAP8593/memorial-de-la-shoah-de-drancy-un-lieu-d-histoire-et-d-education.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=67304

1943: Le procès des nazis d’ici24heures.ch

Par Francine Brunschwig. Mis à jour le 19.09.2012

Cinq prévenus condamnés pour le meurtre d’Arthur Bloch, à Payerne

Les faits remontent au 16 avril 1942. A Payerne, le procès des meurtriers d’Ar-thur Bloch, marchand de bétail juif dont le corps découpé est retrouvé dans trois boilles de lait jetées dans le lac de Neuchâtel, s’ouvre le lundi 15 février 1943. Le crime nazi de Payerne restera comme l’une des pages les plus sombres de l’histoire du canton de Vaud durant la Seconde Guerre mondiale.

«Le Tribunal criminel de Payerne s’occupe, dès ce matin, d’une affaire qui a fait grand bruit (…), non seulement dans la vallée de la Broye, mais dans tout le pays où elle souleva une profonde émotion, tant elle était à la fois horrible et ex-ceptionnelle chez nous», écrit le journaliste de la Feuille d’Avis de Lausanne.

Les lecteurs découvrent les dessous d’une opération criminelle minutieusement mise au point par de bons Vaudois endoctrinés et séduits par le national-socia-lisme. Des citoyens contaminés par la haine du Juif, propagée par des antisé-mites dont les plus virulents sont des pasteurs et aussi Marcel Regamey, le fon-dateur de la Ligue vaudoise. Son Défie-toi du Juif!, publié dans La Nation, en 1942, constitue un triste modèle du genre.

Lourdement condamnés

Le tribunal sanctionne lourdement les coupables. Trois des cinq prévenus sont condamnés à la réclusion à vie, les deux autres à 15 et 20 ans de réclusion. Un jugement sévère qui doit montrer, selon le procureur, «qu’on n’est pas disposé en Suisse à admettre des méthodes de banditisme sous prétexte d’actes poli-tiques». A Payerne, on a toujours préféré parler d’un crime crapuleux, les cou-pables ayant délesté leur victime de son portefeuille garni du fruit des ventes de bétail à la foire.

Alors que l’accusé principal dirige un groupe clandestin local du Mouvement na-tional suisse (interdit par le Conseil fédéral en novembre 1940), les autorités payernoises, pourtant bien informées, laissent faire. Leur tolérance à l’endroit de celui qui se prenait pour un Führer local n’est pas fustigée lors du procès, comme le relèvent le journaliste Jacques Pilet et le réalisateur Yvan Dalain en 1977, dans une remarquable enquête. Les recherches historiques ont mis en évidence une réalité dérangeante: l’existence d’un antisémitisme diffus et ac-cepté par nombre de Vaudois, qui a pu encourager les assassins de Payerne et leur faire croire que le jour viendrait où un Hitler d’ici leur donnerait raison.

«Je voulais… faire réfléchir la communauté juive (…), la disparition d’un des leurs devait donner à penser à une terrible menace… Je devais obéir aux ordres», plaide Fernand Ischy dans la salle boisée, et comble, du Tribunal de Payerne. «De qui avez-vous reçu cet ordre?» interroge le procureur. Le chef de bande de Payerne désigne Philippe Lugrin, un ancien pasteur. «Un antisémite forcené membre de la Ligue vaudoise, puis du Front, puis de l’Union nationale», note Jacques Chessex dans Un Juif pour l’exemple, paru en 2009. Dans un texte de 1967, l’écrivain avait déjà évoqué ces événements qui l’ont marqué à l’âge de 8 ans.

Subjugué, Fernand Ischy entraîne ses comparses à «sacrifier un Juif», comme le

lui enjoint l’idéologue Lugrin. Ce dernier, planqué en Allemagne au moment du procès, a toujours nié avoir été l’instigateur du crime. Il sera condamné en 1947 à 20 ans de réclusion.

«La commission synodale de l’Eglise nationale nous prie de rappeler que l’indivi-du du nom de Lugrin ne fait plus partie du corps pastoral de l’Eglise nationale vaudoise depuis 1934.» Cette petite note parue dans la Feuille du 18 février 1943 ne doit pas faire oublier que deux autres pasteurs qui sillonnaient le can-ton avec leurs conférences violemment antisémites n’ont jamais été exclus des rangs de l’Eglise nationale vaudoise*.

La commission synodale n’a jamais désavoué Charles Clot et Charles-Louis Ga-gnebin; elle les a indéfectiblement couverts, voire soutenus, en dépit de l’injonc-tion de les faire taire donnée par le Département de l’instruction publique.

Source: *Un ouragan de prudence, Les Eglises protestantes vaudoises et les ré-fugiés victimes du nazisme (1933-1949), Nathalie Narbel, Labor et Fides, 2003. (24 heures)

Créé: 19.09.2012, 21h43

http://www.24heures.ch/vaud-regions/1943-proces-nazis-ici/story/18971159

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=67316

Sarcelles. Un nouvel acte antisémite?Paris Match

jeudi 20 septembre 2012

Un seul blessé léger mais le bilan aurait pu être plus dramatique. Un engin ex-plosif a été lancé mercredi à l'intérieur d'un épicerie casher de Sarcelles, dans le Val-d'Oise.

Yannick Vely - Parismatch.com

Pour le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), Richard Prasquier, interrogé sur i>Télé, «le caractère antisémite ne paraît de pas faire de doute». Mercredi, a-t-il précisé, deux individus habillés en noir et ca-goulés avaient jeté un engin incendiaire dans une épicerie Nouari de Sarcelles (Val d’Oise), sans faire aucune déclaration. Selon les informations du «Parisien», quatre personnes se trouvaient à l’intérieur de l’établissement et l’une d’elles a été transportée à l’hôpital de Gonesse, choquée et victime de blessures superfi-cielles.

Dans un communiqué, le Crif dit redouter que cette attaque ne soit liée à l'ex-

plosion de violence dans le monde arabe à la suite de la diffusion sur Internet du film islamophobe, «L’Innocence des musulmans». Rappelons que dans un pre-mier temps, le «réalisateur» ou le «producteur» présumé du film, Nakoula Bas-seley Nakoula s’était présenté sous le pseudo de Sam Bacile, expliquant au «Wall Street Journal», être un juif américain et avoir bénéficié de 5 millions de dollars d’aide financière pour son film. Israël avait immédiatement démenti la nationalité de celui qui s’était aussi décrit comme un promoteur immobilier is-raélien –il serait en réalité un copte d’origine égyptienne.

"Une forme de panache irresponsable"

«Le Crif estime que ceux qui continuent, contre toute vérité, à incriminer les juifs dans la réalisation de ce film, incitent à la haine dans notre pays et que rien, absolument rien, ne peut justifier la vague de violence qui s'est abattue dans le monde depuis sa diffusion», explique aussi ce communiqué. Dans une tribune diffusée sur le site officiel de l’organisation, Richard Prasquier déclare également désapprouver les caricatures de Mahomet parues dans «Charlie Heb-do». «Publier ces jours-ci, au nom de la liberté, des caricatures sur Mahomet est une forme de panache irresponsable», juge-t-il notamment. Selon lui, «la cri-tique religieuse doit elle-même accepter d'être critiquable: non sur son principe mais sur son opportunité».

Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls, qui avait exprimé un peu plus tôt sa pré-occupation devant des responsables policiers, s'est rendu sur place en fin de journée, a-t-on appris dans son entourage. Il a également téléphoné à la per-sonne blessée et s’est entretenu avec les responsables du supermarché et des membres de la communauté juive, a-t-on précisé. L'attaque contre ce supermar-ché casher intervient au lendemain de Roch Hachana, le nouvel an juif. L’en-quête a été confiée à la SRPJ de Versailles et des renforts de police ont été dé-ployés à Sarcelles, par mesure de prévention.

http://www.parismatch.com/Actu-Match/Societe/Actu/Sarcelles.-Un-nouvel-acte-antisemite-433063/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=67327

SOUDAN

Emeutes anti-occidentales : les jeux de dupes des isla-mistes au Soudan

Nouvel Obs le Plus

Modifié le 19-09-2012 à 12h42

Par Jacky Mamou

Président du collectif Urgence Darfour

LE PLUS. Les manifestations protestant contre le film amateur américain anti-islam n'épargent pas le Soudan, où l’ambassade allemande a été détruite à Khartoum. Des tensions en grande partie attisées et instrumentalisées par le pouvoir en place, selon Jacky Marmou, président du collectif Urgence Darfour.

Édité par Sébastien Billard

Les renards islamistes au pouvoir à Khartoum ont trouvé une bonne occasion de détourner la colère du pays, loin de leurs responsabilités, mais vers les Occiden-taux.

Le film "L'Innocence des musulmans" – faut-il parler d’un film ? – a servi de pré-texte pour une mobilisation violente dans les rues de la capitale.

L’ambassade allemande a été détruite et les représentations des États-Unis et de la Grande Bretagne attaquées.

Un pays frappé par la pauvreté et le désespoir

Le Soudan est un pays massivement endetté, épuisé économiquement par les guerres et la gabegie d’Omar el-Béchir et de ses complices. C’est un État miné par la corruption morale entraînée par les crimes monstrueux commis au Sud-Soudan et dans les Monts Noubas pendant des décennies, puis au Darfour, et maintenant au Sud-Kordofan et au Nil Bleu.

Depuis quelques mois, les budgets de l’éducation, de la santé, du développe-ment subissent des coupes drastiques au détriment du bien-être des citoyens. C’est tout le contraire pour les sommes allouées à la sécurité intérieure et à l’ar-mée.

Le désespoir face à l’augmentation du coût de la vie en général, particulière-ment des produits de base, avait entraîné des protestations dans tout le pays. Ces manifestations pacifiques ont subi une répression sauvage faisant des morts et des blessés, les arrestations se sont multipliées, de nombreux cas de tortures ont été dénoncés par les ONG de défense des droits de l’Homme.

Le paradoxe du Soudan est que les islamistes du Front national islamique sont au pouvoir depuis leur coup d’État de 1989 ; l’hiver islamiste dure à Khartoum depuis… 23 ans.

Un film instrumentalisé par le pouvoir en place

Quelle formidable aubaine que ce "film", pour les dirigeants soudanais : ils peuvent prendre la posture de donneur de leçon face aux puissances occiden-tales qui soutiennent la Cour pénale internationale (CPI), cette juridiction qui poursuit le président soudanais Omar el-Béchir et quelques-uns de ses com-plices pour crimes de guerre, crimes contre l’humanité et génocide commis sous leurs ordres au Darfour.

Et quel bon moyen de fournir un exutoire à des populations frappées par la pau-

vreté et le désespoir ! Prendre d’assaut quelques ambassades pour "défendre l’islam" en prenant prétexte d’un film que personne ou presque n’a vu, arrange bien les dirigeants soudanais.

Par différentes sources, il se confirme que le régime a mobilisé les groupes fon-damentalistes, qu’il a déjà utilisés en de multiples occasions comme force de frappe contre l’opposition politique ou le mouvement social. Les liens de ces or-ganisations islamistes avec le parti au pouvoir sont des secrets de polichinelles.

Pour mémoire, depuis l’indépendance récente du Sud-Soudan, composé essen-tiellement de chrétiens et d’animistes, Omar el-Béchir a promis une constitution islamiste et la Charia comme base de la justice du pays.

Rappelons que le Soudan avait accueilli Ben Laden puis Carlos, et que le Hamas est considéré comme un allié dont le régime fait transiter les armes lourdes à travers le territoire soudanais. Le pays est considéré par les États-Unis comme un État voyou et fait l’objet d’un embargo.

L'opinion publique chauffée à blanc

L’oncle d’el-Béchir est propriétaire du journal "Al Intibaha" qui a chauffé à blanc l’opinion ; des miliciens gouvernementaux des Forces de défense populaires ont été identifiés parmi les meneurs des émeutiers.

Il n’est pas étonnant dans ces conditions que Khartoum ait refusé l’arrivée de forces spéciales américaines pour protéger l’ambassade. L’opposition ne s’y est pas trompée : les Darfouris du Mouvement de libération du Soudan (SLM), les di-rigeants du SPLM-Nord (branche nordiste du Mouvement de la libération des per-sonnes du Soudan du sud), ceux du mouvement civique "Sudan Change Now" ont condamné fermement les attaques contre les représentations occidentales et accusent le gouvernement d’être derrière ces assauts.

Reste à savoir si les assauts d’ambassades et la tension contre les Européens et les Américains constituent une politique durable.

La visite des opposants soudanais du SPLM-Nord reçus à Washington par tous ceux qui comptent en politique étrangère devrait inciter les renards islamistes à se tenir sur leurs gardes.

Signez la pétition du Collectif Urgence Darfour qui appelle à l'arresta-tion immédiate d'Omar El-Béchir : www.stopbechir.com

http://leplus.nouvelobs.com/contribution/628630-emeutes-anti-occidentales-les-jeux-de-dupes-des-islamistes-au-soudan.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=67306

RUBRIQUE EN ANGLAIS

Anti-American Protests Triggered by Bad Movie or Bad Policy?  By Harut Sassounian Publisher, The California Courier  An amateurish US film mocking the Prophet Muhammad and denigrating Islam unleashed massive and violent anti-American protests throughout the world last week.  The angry demonstrations turned deadly when unknown assailants attacked the American Consulate in Benghazi, Libya, killing US Ambassador Chris Stevens and three staff members. Security forces in several countries killed dozens of pro-testers as they burned American flags and scaled the walls of US Embassies.  Pouring more oil on the fire, initial reports falsely claimed that the movie was produced and financed by Israelis. In fact, it was produced in Southern California by a Christian Egyptian convict whose film was severely denounced by Bishop Serapion of the Coptic Church in Los Angeles.  The real issue, however, goes beyond the vile movie and its reckless producer. The film simply served as a pretext for protesters to express their pent up anti-American anger after decades of flawed and counter-productive US foreign poli-cies -- none of which justifies the killing of American diplomats and attacks on US Embassies.  The list of serious missteps by successive US administrations is lengthy enough to fill many volumes. Whether it is called Arab Spring or Winter of Discontent, the down-trodden masses of third world countries have finally erupted in anti-American rage, having long-endured oppressive tyrants backed by Washington. To achieve short-term and shortsighted objectives, American policymakers often damage US interests in the long run.  Another regrettable US mistake is pouring billions of dollars into the pockets of corrupt foreign leaders, to prop up puppet regimes and buy their friendship. Un-fortunately, very little of this US largesse has trickled down to the poor and needy. Ultimately, the masses overthrow the autocrats and take their anger on the nearest US target -- the American Embassy and the flag which symbolizes to them oppression and misery.  Lengthy congressional hearings are then held in Washington, as legislators won-der why so many foreign leaders have become anti-American and what their corrupt predecessors have done with billions of dollars in US foreign aid? Instead of taking steps to ensure that the assistance provided by the United States reaches the neediest segments of society, Congress often threatens to cut off all aid to teach the new leaders a lesson, thereby antagonizing them even more!  Most problematic is the risky role the United States plays in regional conflicts.

Due to misperceived interests, American officials too often throw their weight around, rushing headlong into unnecessary wars or taking one-sided positions, whereas a more balanced approach would be more productive in peacefully me-diating these conflicts.  Caution is particularly necessary during an election year, when US presidential candidates make overly partisan statements to pander to the interests of di-verse constituencies. A careless remark can have far-reaching consequences, tarnishing America’s image and alienating millions of people around the world.  Most Arabs and Muslims are convinced that America has not been an honest broker in the Arab-Israeli conflict. As a result, they harbor great resentment and deep-seated anger toward the United States. Any provocation, such as burning the Koran or making anti-Muslim movies, triggers a violent reaction. While US laws protect even the vilest forms of speech, people must realize that words have consequences; and just because it is legal to say something, it may not be prudent to do so!  However, in all fairness, not every hostile act in the world should be blamed on US foreign policies. There are extremists in every race, religion, and nation moti-vated by hostile ideologies with the sole aim of causing indiscriminate destruc-tion. Regrettably, Western governments and societies often mistakenly blame everyone who shares the racial and religious affiliation of few extremists, thereby antagonizing millions of peaceful citizens.  Fortunately, there is no shortage of learned scholars in academia and experts in governmental agencies who can advise and educate US leaders, many lacking basic knowledge of world affairs. A case in point is a conversation Pres. George W. Bush had with three Iraqi-Americans. When the President was informed about the existence of different Islamic sects in Iraq, he reportedly told his guests that he did not know there were Sunnis and Shias in that country. “I thought the Iraqis were Muslims,” he was quoted as saying!  While bad movies can trigger short-term outbreaks of violence, bad foreign poli-cies can cause long-term damage to US national interests.

Genocide Recognition Precondition to Turkey’s EU Bid, Says Euro-Parliament PresidentTuesday, September 18th, 2012

BERLIN—The President of the European Parliament Martin Shultz announced Monday that Turkey’s integration into Europe is preconditioned by the recogni-tion of the Armenian Genocide, reiterating the body’s 1987 decision.“Turkey should recognize the Armenian Genocide and it would be considered as a precondition to enter the European Union,” said Shultz whose remarks were

posted on the official Web site of his Left Party of Germany, which also wel-comed the position. Shultz said that Turkey must face its history.The European Parliament leader made the statement during a meeting with Tur-key’s European Integration Minister and Chief Negotiator Egemen Bagis, who during a press conference later refused to answer questions pertaining to the announcement and comments he made earlier this year in Switzerland, effec-tively denying the Armenian Genocide.The President of the European Parliament Martin Shultz stated about it at the meeting with the Turkish State Minister and the Minister for the EU Affairs and Chief Negotiator Egemen Bagis. They talked about the official role of Turkey in Syria, visa issues and Turkey’s possible membership in the European Union.Instead Bagis told reporters that Switzerland was not an EU member and “I will not spend a single second to speak about issues, which do not concern the Euro-pean Union.”http://asbarez.com/105486/

Armenian community demands reform in education

17 September 2012 / NECİP SALACAN, İSTANBULRepresentatives of the Turkish-Armenian community have renewed their plea for reform in education to eliminate the state of uncertainty for children of illegal Armenian immigrant workers, who are not considered officially eligible to re-ceive education in state schools, through receiving a valid diploma rather than being granted “guest student status.”Officials of the Gedikpaşa Armenian Protestant Church, which opened its doors last year to 84 students whose parents are undocumented immigrants in Turkey from Armenia, are still awaiting a response to their ongoing grievances.The church officials are striving to provide education for 100 students this school year under tough conditions, facing many legal and physical challenges. The classes are held in the basement of the church and some of the makeshift class-rooms have no doors. The classrooms used to be divided by curtains before board separators were recently installed.“Churches do not only provide religious services. So we took responsibility and took those children in,” Krikor Ağabaloğlu told Today's Zaman last year. How-ever, the problems they face have not changed since then.Church officials and families are frustrated that nothing has changed since last year as they tried to address the fact that “guest student status” does not corre-spondent to the needs of Armenian immigrants' students. The parents of these Armenian children were concerned because guest student status would not be enough for their children, who needed proof of their education in Armenia, where they planned to return.

Ağabaloğlu said granting “guest student status” was a deceptive move and aims to silence the community. “Neither we nor any family are happy with that. We call on the state to give our children a valid certificate or a valid diploma.”Regarding the status of illegal Armenian workers, he underlined that the state prefers to name Armenian workers as immigrants rather than illegal workers. If it considers them as immigrants, he noted that the state has to recognize the right of education in their language for Armenian students with regard to inter-national norms for immigrants.“The problem still prevails and there is no reason to think positively about the current picture. No decision or policy of the state solved the problem,” he said, expressing his disappointment on government policies.Turkey's new academic year kicked off on Monday for around 17 million stu-dents and 800,000 teachers, with a new education system that increases the du-ration of compulsory education from an uninterrupted eight years to 12 years. The introduction of the system has sparked ongoing discussions over its practi-cability.Beyond that, there are also serious challenges for the children of illegal Arme-nian immigrants. Regarding children of “illegal Armenian workers” if they are born in Turkey, their parents cannot apply for Turkish citizenship for their child because they are undocumented aliens. They cannot go back to Armenia, either, because then they will not be able to return to Turkey. Therefore, the child is not able to obtain an Armenian passport. According to laws in Turkey, only Turkish citizens of Armenian descent are allowed at “Armenian minority schools” in the country.Since 2003, the number of students has gradually increased even though the Turkish government has allowed those children to be accepted in local Armenian schools as “guest students” this school year.Highlighting that they praised what Turkey had done for Myanmar, which is not a familiar place for most people in Turkey, Ağabaloğlu said that the state should show the same sensitivity towards its own citizens.“Any child cannot be kept responsible for the festering problems between two states [Turkey and Armenia]. Turkey could lose nothing but would gain a lot by providing a future to these children. This could easily bring prestige to Turkey in the international arena,” he stated.Seda Movsisyan, 11, who has been living in Turkey with her family for 10 years, said they are living with the dream of gaining Turkish citizenship.“I have come to this church since I was a first grader. Two years from now, I will complete my eight-year education but this does not help anything because I will not be given a diploma or a valid certificate. So I will be treated as if I have never gone to school. This really upsets us,” the young student said. Movsisyan urged the prime minister to understand their situation and to help them.Heriknaz Avagyan, the school principal, said the classrooms are very small and the church garden not large enough for lectures. They are trying to provide an

education under adverse conditions in the church basement. A total of 100 stu-dents are educated at the Gedikpaşa Armenian Protestant Church, while 10 teachers work there.http://www.todayszaman.com/news-292606-armenian-community-demands-re-form-in-education.html

Baku Blacklists Renowned AstronautsWednesday, September 19th, 2012 PRAGUE (Radio Liberty)–Looks like Charles Duke can walk on the moon, but he can’t set foot in Azerbaijan.Baku’s Foreign Ministry announced that the U.S. astronaut — a member of the Apollo 16 mission in 1972 — has been barred from entering the country.Seems he and Swiss astronaut Claude Nicollier — who is also now persona non grata in Baku — attended an international space conference on September 16 in Stepanakert, the capital of Nagorno-Karabakh, the predominately ethnic-Arme-nian separatist enclave in Azerbaijan.The conference was dedicated to Neil Armstrong, the first human to set foot on the moon, who died August 25.Azerbaijani officials said anyone entering the breakaway region without prelimi-nary consultations with Baku automatically becomes persona non grata in Azer-baijan.In addition to being the 10th man of 12 to walk on the moon, Duke also holds the distinction of being the youngest person to do so. He was 36 years old when he made his moon walk as part of NASA’s fifth manned lunar-landing mission.(Interestingly, he was also the capcom, or capsule communicator, at Mission Control in Houston for Apollo 11 when Armstrong and fellow astronaut Buzz Aldrin first landed on the moon in July 1969. After Armstrong and Aldrin landed safely, and Armstrong announced the historic moment with his famous, “Hous-ton, Tranquility Base here, the ‘Eagle’ has landed,” Duke responded with his al-most-equally-famous, “Roger, Tranquility, we copy you on the ground. You’ve got a bunch of guys about to turn blue. We’re breathing again. Thanks a lot.”)As for Nicollier, he flew on four missions on the U.S. space shuttle program from 1992 to 1999 and became the first astronaut from the European Space Agency to participate in a spacewalk aboard the shuttle.Why hold a space conference in Nagorno-Karabakh, you might ask? Nagorno-Karabakh’s acting education and science minister, Vladik Khachatryan, an-swered that question in a message addressed to the conference:“The fact that the Armenian Highland is one of the oldest places on Earth, study-ing the universe is clearly indicated by the ancient observatories that exist here. Space exploration developed significantly during the 20th century, and can be

qualified as the golden era of astronomy in Armenia. We are also very proud of the fact that Artsakh-born scientists have had significant contributions in explor-ing space.”It may be stretching things a bit, but Nagorno-Karabakh may have been a fitting place for a space conference after all.Armenia and Azerbaijan have been in conflict for decades over the disputed en-clave, with a fragile cease-fire in place since 1994. It’s known as one of the post-Soviet “frozen conflicts” still plaguing the region. And the moon holds the dis-tinction of being the coldest place in our solar system.http://asbarez.com/105555/baku-blacklists-renowned-astronauts/

Turkey: The PKK and a Kurdish SettlementEXECUTIVE SUMMARY AND RECOMMENDATIONS

Turkey’s Kurdish conflict is becoming more violent, with more than 700 dead in fourteen months, the highest casualties in thirteen years. Prolonged clashes with militants in the south east, kidnappings and attacks on civilians suggest hardlin-ers are gaining the upper hand in the insurgent PKK (Kurdistan Workers’ Party). The government and mainstream media should resist the impulse to call for all-out anti-terrorist war and focus instead, together with Kurds, on long-term con-flict resolution. There is need to reform oppressive laws that jail legitimate Kur-dish politicians and make amends for security forces’ excess. The Kurdish move ment, including PKK leaders, must abjure terrorist attacks and publicly commit to realistic political goals. Above all, politicians on all sides must legalise the rights most of Turkey’s Kurds seek, including mother-language education; an end to discriminatory laws; fair political representation; and more decentralisa-tion. Turkey’s Kurds would then have full equality and rights, support for PKK vi-olence would drop, and the government would be better placed to negotiate in-surgent disarmament and demobilisation.

The government has zigzagged in its commitment to Kurds’ rights. The ruling Justice and Development Party (AKP) initiated a “Democratic Opening” in 2005, but its commitment faltered in 2009. At times, AKP leaders give positive signals, including scheduling optional Kurdish lessons in school and agreeing to collabo-rate in parliament with other parties on more reforms. At others, they appear in-tent on crushing the PKK militarily, minimise the true extent of fighting, fail to sympathise with Kurdish civilian casualties, openly show their deep distrust of

the Kurdish movement, do nothing to stop the arrest of thousands of non-violent activists and generally remain complacent as international partners mute their criticism at a time of Middle East turmoil.

Contradictory signals have also come from the Kurdish movement, including leaders of legal factions and the PKK, which is condemned in Turkey and many other countries as a terrorist organisation. They have made conciliatory state-ments, tried to stick to legal avenues of association and protest in the European diaspora and repeatedly called for a mutual truce. At the same time, few have disavowed the suicide bombings, car bombs, attacks on civilians and kidnap-pings that have increased in 2012. Hardliners promote the armed struggle, radi-cal youth defy more moderate leaders, and hundreds of young men and women volunteer to join the insurgency. European and U.S. counter-terrorism officials still accuse the PKK of extortion and drug dealing. Mixed messages have con-vinced mainstream public opinion that Turkey’s Kurds seek an independent state, even though most just want full rights within Turkey. The Kurdish move-ment needs to speak with one voice and honour its leaders’ commitments, if it is to be taken seriously in Ankara and its grievances are to be heard sympatheti-cally by the rest of the country.

Finding the way to a settlement is hard, as terrorist attacks continue and the PKK mounts increasingly lengthy offensives. Turmoil in neighbouring Syria, where a PKK-affil iated group has taken control of at least one major Kurdish area near the border with Turkey, worries Ankara and may be inflating the insur-gents’ sense of power. Some on both sides are talking again of winning militarily and seem to have accepted many hundreds of dead each year as the cost, even though after nearly three decades of inconclusive fighting, public opinion among Turks and Kurds alike increasingly concedes that military action alone will not solve their mutual problem.

What has been missing is a clear conflict resolution strategy, implemented in parallel with measured security efforts to combat armed militants, to convince Turkey’s Kurds that their rights will be gradually but convincingly extended in a democratising Turkey. Now is a good time for this to change. An election (presi-dential) is not expected for two years. A new constitution is being drafted. The AKP has a secure parliamentary majority. Prime Minister Recep Tayyip Erdoğan should seize the opportunity to champion democratic reforms that would meet many of the demands voiced by most of Turkey’s Kurds. This would not require

negotiations with the PKK, but the prime minister should engage with the legal Kurdish movement, take its grievances into account and make it feel ownership over reforms.

Major misapprehensions exist on the question of what the Kurdish movement is and what it wants. The actions recommended below would move the conflict closer to resolution than military operations alone.

RECOMMENDATIONS

To establish an environment for progress

To the Turkish government and the leaders of the Kurdish movement:

1.  Work toward a ceasefire, urge insurgents to stop attacks, avoid large-scale military operations, including aerial bombings, and stand up to pressure for ever-stronger armed responses.

2.  Urge the PKK to rein in factions that attack and kidnap civilians, plant bombs and trash property or throw Molotov cocktails in demonstrations, and to pledge not to use a ceasefire to rearm, resupply or relocate. The security forces must limit aggressive crowd control methods, including tear or pepper gas, to an ab-solute minimum.

Even in the absence of a ceasefire

3.  Address the legitimate, broad demands of Kurdish society for mother-lan-guage education, the lowering of national election thresholds, more decen-tralised local government and removal of discriminatory ethnic bias in the con-stitution and laws.

4.  Change the Anti-Terror Law, Penal Code and other legislation to end the prac-tices of indefinite pre-trial detention and prosecution of thousands of peaceful Kurdish movement activists as “terrorists”, and ensure that non-violent discus-sion of Kurdish issues is not punished by law.

5.  Help inform public opinion about the international legitimacy of multi-lingual-ism in education, ethnic diversity and wider powers for local government.

6.  Use the parliament and, in particular, its constitutional reform commission to facilitate discussion between political parties on reform and assure wide buy-in.

7.  Make public a package of measures for reintegration and retraining of former Kurdish insurgents, once the time comes to agree on full demobilisation.

To leaders of the Kurdish movement:

8.  Clarify what reforms Kurds want in language, education and public life; codify ideas for decentralisation or devolution; identify precisely which laws and consti-tutional articles should be changed; commit to these reforms, advocate for them in parliament and make a determined effort to explain them to mainstream Turkish opinion.

9.  Stop demanding a “self-defence militia” in Kurdish-speaking areas, end any kind of illegal political organisation in Turkey that could be construed as a paral-lel state and remain committed to ending the fighting and disbanding insurgent units.

To Turkey’s allies and friends, notably the U.S., Canada, UK, Ireland and Spain:

10.  Engage with the Turkish government and opinion leaders to share experi-ences of defusing ethnic, linguistic, and regional tensions, including through travel programs for officials, politicians and opinion-makers from all relevant sides and parties in Turkey.

11.  Continue to encourage Turkey to abide by its international commitments to protection of minority rights, freedom of expression and access to a fair trial without extended periods of pre-trial detention.

Istanbul/Brussels, 11 September 2012

http://www.crisisgroup.org/en/regions/europe/turkey-cyprus/turkey/219-turkey-the-pkk-and-a-kurdish-settlement.aspx

Russia’s Defense Minister Hails ‘Strategic’ Ties With Ar-meniaWednesday, September 19th, 2012

YEREVAN (RFE/RL)—Russian Defense Minister Anatoly Serdyukov emphasized the “strategic significance” of his country’s relations with Armenia after meeting Armenian leaders and watching military exercises held by the Russian-led Col-lective Security Treaty Organization (CSTO) near Yerevan on Wednesday.Serdyukov joined President Serzh Sarkisian as well as his Armenian and Belaru-sian counterparts in monitoring the concluding phase of the five-day maneuvers held at the Armenian army’s Marshal Bagramian training ground. Kazakhstan’s top army general also arrived in Armenia on the occasion.They looked on as about 2,000 soldiers from Armenia, Russia, Belarus, Kaza-khstan, Kyrgyzstan and Tajikistan simulated a joint operation against imaginary “illegal armed formations” invading a CSTO member state. The CSTO troops were backed up by tanks, armored vehicles, artillery systems, helicopter gun-ships and warplanes firing live rounds.The drills also involved unmanned aircraft designed and manufactured in Arme-nia. The Krunk drones were first demonstrated by the Armenian military during a September 2011 parade in Yerevan.Serdyukov praised the course of the war games when he held talks with Sark-isian later in the day. The Armenian president’s press office said they also dis-cussed Russian-Armenian military ties and security “challenges” facing the re-gion.Serdyukov said Russian-Armenian relations are currently “at the highest level” and are strategically important to both nations after a separate meeting with Defense Minister Seyran Ohanian. The meeting focused on what the two men called a “reorganization” of Russian troops stationed in Armenia.“We have had quite good meetings today during which we discussed a broad range of issues related to the 102nd Russian military base stationed in Armenia and its reorganization taking place within the framework of a reform of Russia’s Armed Forces,” Serdyukov told journalists.“We are transferring about 10 facilities to the Armenian side,” he said without elaborating. “We also discussed the issue of material-technical supplies to the base and our relationships in that regard.”The Russian minister appeared to refer to a redeployment of Russian army units in Armenia, which began in early 2011. In an apparently related development, the Russian military announced in June that it will double this year the number

of its soldiers serving at the Soviet-era base headquartered in Gyumri on a con-tractual basis. It is still not clear if the total number of its military personnel will change as a result.The Russian base is believed to have between 4,000 and 5,000 troops. It is equipped with hundreds of tanks, armored vehicles and artillery systems as well as sophisticated S-300 surface-to-air missiles and a squadron of MiG-29 fighter jets.A Russian-Armenian agreement signed in 2010 extended the Russian military presence in the South Caucasus nation by 24 years, until 2044, and upgraded its security mission. It also committed the Russians to helping the Armenian mili-tary obtain “modern and compatible weaponry and (special) military hardware.”http://asbarez.com/105552/russia%E2%80%99s-defense-minister-hails-%E2%80%98strategic%E2%80%99-ties-with-armenia-2/

DOSSIERS PERMANENTS

Observatoire du Négationnisme du Collectif VANRécapitulatif des principaux faits et articles négationnistes relevés depuis 2006.

http://www.collectifvan.org/article.php?id=21105

Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie)

Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie)

La rubrique "Ephéméride" du Collectif VAN a été lancée le 6 décembre 2010. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée).

"Dossier Zarakolu" mis à jour sur le site du Collectif VANInfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - Retrouvez sur le site du Collectif VAN toutes les informations sur le Dossier Ragip Zarakolu, éditeur, journaliste, militant des droits de l'homme en Turquie, arrêté à Istanbul le vendredi 28 octobre 2011 avec la sociologue Busra Ersanli, inculpé comme elle le mardi 1er novembre 2011 d'«appartenance à un groupe terroriste armé» et actuellement incarcéré dans la prison de

haute sécurité de Metris. La Turquie détient le record du nombre de journalistes emprisonnés : près de 60. «Aucun pour leurs écrits, tous pour des dossiers de terrorisme», se justifie Egemen Bagis, le ministre des affaires européennes ! Le Collectif VAN vous invite expressément à signer les pétitions internationales de soutien aux intellectuels turcs et kurdes détenus arbitrairement en Turquie.

Trouvez le Dossier Ragip Zarakolu en cliquant ici

http://www.collectifvan.org/article.php?r=9&id=58378

Le génocide arménien et la loi : que disent les candidats ?

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - En cette période d'élections présidentielles, il paraît intéressant de pouvoir relire les déclarations - récentes ou moins récentes - des principaux candidats, de leur parti, et des personnalités politiques - qu'elles soient ou non candidates, concernant le génocide arménien et la pénalisation de sa négation, la Turquie, la loi Gayssot, la loi sur les Harkis, etc. Un dossier préparé par le Collectif VAN et qui sera actualisé régulièrement, même au-delà des échéances d'avril et mai 2012.

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=63189

Revue de Presse des dépêches AFP

Le Collectif VAN répertorie sur cette page toutes les dépêches AFP en lien avec le génocide arménien et la Turquie.

http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=60725

SITES INTERESSANTS

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RASSEMBLEMENTSEXPOSITIONS-CONCERTS-SPECTACLES-PARUTIONS

Agenda - 23 septembre 2012 : ouverture du Mémorial de la Shoah, Drancy

Agenda - 23 septembre 2012 : ouverture du Mémorial de la Shoah, Drancy - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - 70 ans après le début de la déportation des Juifs de France vers les camps d‘extermina-tion nazis, le Mémorial de la Shoah inaugure à Drancy un nouveau lieu d’histoire et d’éducation situé face à la Cité de la Muette. Réalisé à l’initiative et grâce au soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah, ce centre a pour vocation de présenter l’histoire du camp de Drancy.

Crif

Habitat collectif bâti dans les années 1930, mais jamais achevé, la Cité de la Muette devient en 1941 un camp d’internement, puis en 1942 le camp de re-groupement des Juifs de France en vue de leur déportation vers les camps d’ex-termination. 67 000 des 75 000 Juifs déportés de France sont passés par Drancy entre l’été 1941 et l’été 1944. À nouveau habitée depuis 1948, la Cité de la Muette a vu se construire peu à peu la mémoire du camp de Drancy : pose de plaques commémoratives, érection d’un monument du souvenir, classement des bâtiments au titre des monuments historiques depuis 2001.

Construit sur un terrain cédé gracieusement par la mairie de Drancy, ce mémo-rial a été conçu par l’architecte suisse Roger Diener comme un bâtiment sobre et digne. Respectueux du site et de l’environnement urbain, il offre au visiteur une vue panoramique sur la Cité de la Muette. Il s’articule sur 5 niveaux : une salle de conférence au sous-sol, des espaces d’accueil au rez-de-chaussée, des salles pédagogiques pour recevoir les groupes, un centre de documentation. Une exposition permanente à laquelle ont contribué le documentariste Patrick Rotman et la réalisatrice Delphine Gleize, retrace l’histoire et le fonctionnement du camp, ainsi que la vie quotidienne des internés.

Complémentaire du Mémorial de la Shoah de Paris, le Mémorial de la Shoah à Drancy est un lieu de médiation entre le site de l’ancien camp et le public, un lieu d’histoire et de transmission. Il permettra au public scolaire comme au grand public de mieux connaître l’histoire de la Cité de la Muette et notamment le rôle central du camp de Drancy dans l’exclusion des Juifs de France pendant la Seconde Guerre mondiale et dans la mise en œuvre de la « Solution finale » par les nazis en France, avec la complicité du gouvernement de Vichy.

Informations pratiques

110-112 avenue Jean-Jaurès

93700 Drancy

[email protected]

www.memorialdelashoah.org

Ouvert du dimanche au jeudi, de 10h à 18h. Fermé certains jours fériés nationaux et certains jours de fêtes juives.

http://www.crif.org/alireavoiraecouter/23-septembre-2012-ouverture-du-m%C3%A9morial-de-la-shoah-drancy/32458

http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=66926

Agenda - France 3/1er octobre : "Drancy 1941-1944, un camp aux portes de Paris"Agenda - 1er octobre : "Drancy 1941-1944, un camp aux portes de Pa-ris" - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Un documentaire in-édit écrit et réalisé par Philippe Saada. Historien co-auteur : Michel Laffitte. Avec la voix de Yvan Attal. Diffusion lundi 1 octobre 2012 à 23h30 sur France 3.

CRIF

Publié le 12 Septembre 2012

(Communiqué de France 3)

Serge Klarsfeld : « Drancy est le lieu le plus connu dans le monde en-tier de la mémoire de la Shoah en France : dans la crypte de Yad Va-shem à Jérusalem, où sont gravés dans la pierre les lieux les plus no-toires de concentration et d’extermination des Juifs, Drancy est le seul lieu de mémoire français à figurer. » Drancy, dont la mémoire dérange encore, s’apprête à ouvrir ses portes au public cet automne en lieu et place de l’ancien camp.

Drancy : ville de la Seine Saint-Denis, située aux portes de Paris, à dix kilo-mètres à peine de la Gare de l’Est. En 1942, à trois quarts d’heure en bicyclette de la place de la République. Aujourd’hui à dix minutes à peine en transports en commun. La Cité de la Muette à Drancy fut le lieu de transit des Juifs arrêtés en France et déportés ensuite vers les camps de la mort. Pour plus de 65 000 Juifs de France, elle fut l’antichambre de l’extermination, gardée par des gendarmes français, soutenue par Vichy. Drancy, pour toujours, symbole de la déportation des Juifs de France.

Ce documentaire inédit a pour vocation de raconter dans son intégralité l’his-toire du camp, à l’aide des dernières découvertes d’archives menées par le Mé-morial de la Shoah et grâce aux recherches récentes d’historiens, dont Michel Laffitte, spécialiste de Drancy et coauteur du film.

De 1942 à 1944, près de la totalité des 76 000 Juifs déportés de France pas-sèrent par Drancy. Certains n’y séjournèrent qu’un jour ou deux, avant de mon-ter dans le train qui les emmenait à la mort, d’autres, la majeure partie, y res-tèrent quelques semaines voire quelques mois. Mais pour la quasi-totalité, l’échéance fut identique : la déportation vers les camps de Pologne pour y être assassinés.

Comment ce grand ensemble moderniste, fleuron du logement social des an-nées 30, est-il devenu le lieu d’internement et de transit des Juifs en France pen-dant la guerre ? Comment a-t-il pu fonctionner ? Quelle y fut la vie de ses inter-nés ? Quelles responsabilités y endossèrent l’État français et l’occupant nazi ?

Commandé par les Allemands et administré par les Français, le camp de Drancy, miroir des relations ambigües entre l’Allemagne et le régime de Vichy, est un concentré privilégié des politiques qui s’y sont succédées : alternances de zèle et de blocage ont eu raison du destin individuel et familial des Juifs internés à Drancy. De nombreux témoins directs, vivants et posthumes, de nombreuses ar-chives jamais dévoilées (journaux intimes, correspondances clandestines, des-sins…) forment un ensemble d’une grande émotion.

« Drancy 1941-1944, un camp aux portes de Paris » dépasse le cadre commé-moratif et apporte un nouvel éclairage sur le sort des Juifs en France entre 1941 et 1944 et le partage des responsabilités entre autorités nazies et administration française. Renouvelant le regard sur cette période noire de notre histoire, ce do-cumentaire nous permet d’affronter notre passé, pour mieux le comprendre et le confronter pleinement à la mémoire collective.

Un film de Philippe Saada

Historien co-auteur : Michel Laffitte

Avec la participation de France Télévisions et de Toute l’Histoire –AB Groupe,

Avec le soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah, du Centre National du Cinéma et de l’Image Animée, de la PROCIREP – Société des Producteurs et de l’ANGOA, et en partenariat avec le Mémorial de la Shoah.

http://www.crif.org/fr/alireavoiraecouter/france-3-drancy-1941-1944-un-camp-aux-portes-de-paris/32548

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=67093

Agenda - Festival d’Ile de France "Diaspora, Musiques en partance"

Agenda - Festival d’Ile de France "Diaspora, Musiques en partance" - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Festival d’Ile de France propose chaque année, aux mois de septembre et d’octobre, une trentaine de concerts dans des lieux du patrimoine francilien. Sa programmation variée présente des musiques classiques, de la Renais-sance à la création contemporaine, des musiques du monde aux mu-siques actuelles, avec bien souvent des passerelles entre ces réper-

toires. L'édition 2012, 29 concerts dans 26 lieux, se tient du 8 sep-tembre au 14 octobre. Elle est axée sur le thème "Diaspora, Musiques en partance" : "Hier comme aujourd’hui, des hommes, des peuples partent. Que le chemin soit celui du déracinement ou de la terre pro-mise, de la fuite ou de la que ̂te, la vie est devenue celle de l’exil, par-cours d’une multitude ou d’un homme seul à la recherche d’une terre plus accueillante". A écouter : Claude Tchamitchian, le Choeur d'Armé-nie "ARMENIAN VOICES", le concert lecture L’Affiche Rouge, ODYSSEE, Création pour choeurs et orchestre, dirigée par Roland Hayrabedian, et bien d'autres événements à découvrir... En accompagnement de ces concerts, auront lieu des débats sur les diasporas ainsi que des mas-ter-classes. Komitas sera à l'honneur de l'une d'entre elles.

Découvrez tout le programme ici

Version simplifiée du pdf à télécharger en fin d'article, ci-dessous.

Informations et réservations sur le site :

http://www.festival-idf.fr/2012/blog/

Voici une sélection de quelques concerts et événements :

YOM - "D'Est en Ouest" - Concerts & déambulation Yom & the Wonder Rabbis - Création avec Yom, Farid D, Claude Tchamitchian, Bijan Chemirani - Fanfare Klezmer d'Ile-de-France & Orchestre d'Harmonie de La Courneuve • Vendredi 14 septembre 2012 à 20h La Dynamo de Banlieues Bleues + Le Cabaret Sauvage, Pantin / Paris (0) • Vendredi 14 septembre 2012 à 22h Le Cabaret Sauvage, Paris (75)

Choeur d'Arménie

• Vendredi 5 octobre 2012 à 20h45 Le Comptoir, Fontenay-sous-Bois (94)

L'Echo du Bosphore - Dialogue entre Orient et Occident

Ensemble Doulce Memoire - Ensemble Kudsi Erguner - Dir. Denis Raisin Dadre • Samedi 22 septembre 2012 à 20h45 Eglise de Saint-Sulpice-de-Favières, Saint-Sulpice-de-Favières (91)

Les Voix du Rebétiko - Hommage à Roza Eskenazi

Savina Yannatou, Grèce (Chants Sépharades) - Mehtap Demir, Turquie - Yota Nega, Grèce • Dimanche 23 septembre 2012 à 17h Le Cabaret Sauvage, Paris (75)

"L’Appel du Levant" - Concert-lecture (Gibran, Chopin, Ravel, El Bacha)

Abdel Rahman el Bacha, piano - Michael Lonsdale, lecture • Dimanche 23 septembre 2012 à 16h30 Abbaye des Vaux de Cernay, Cernay-la-Ville (78)

ODYSSEE - Création pour choeurs et orchestre

Ensemble Musicatreize - 200 chanteurs d’Ile-de-France - Ensemble Itinéraire - Proxima Centauri - Oscar Strasnoy, composition - Roland Hayrabedian, direc-tion • Dimanche 7 octobre 2012 à 16h30 Pavillon Baltard, Nogent-sur-Marne (94)

DIPTYQUES - Paris-BeyrouthZad Moultaka - Ensembles Mezwej, Accroche Note et C.Barré - Orchestre et choeur franco-libanais • Samedi 13 octobre 2012 à 20h30 Institut du Monde Arabe, Paris (75)

En accompagnement de ce programme :

Débats

MÉMOIRES DE DIASPORAS, ENTRE EFFACEMENT ET TRANSMISSION

Lundi 17 septembre à 20h

Grand auditorium du Collège des Bernardins, Paris 5e Table ronde avec Alexis Nouss, professeur à la School of European Studies de l’Université de Cardiff (Royaume-Uni), fondateur et directeur du groupe de recherche montréalais POexil, Michel Bruneau, géographe, directeur de recherche émérite au CNRS, auteur notamment de Les Grecs Pontiques: diaspora, identité, territoires, 1998, CNRS-Editions, Paul Alerini, psychanalyste, et Zad Moultaka, compositeur. Animée par Virginie Symaniec, chercheur et traductrice, docteur en Études théâtrales en 2000 de l’Université Paris III, et Alexandra Galitzine-Loumpet, anthropologue, docteur de l’Université Paris I. En partenariat avec le Collège des Bernardins et en collaboration avec les rencontres Non-lieux de l’exil (Réseau Asie, CNRS/FMSH)

DIASPORAS, UNE HISTOIRE EN DEVENIR : VERS UN MONDE TRANSNATIONAL ?

Mardi 2 octobre à 18h30

Auditorium du Pôle des langues et civilisations, Paris 13e Table ronde avec Stéphane Dufoix, maître de conférences HDR en sociologie (Université Paris Ouest Nanterre, laboratoire Sophiapol) et membre de l’Institut universitaire de France, auteur notamment de La Dispersion. Une histoire des usages du mot diaspora, Paris, Amsterdam, 2012, Dominique Schnapper, directrice d’études à l’EHESS, El Mouhoub Mouhoud, professeur d’économie à Université Paris IX-Dauphine. Animée par François Durpaire, historien. En partenariat avec la Bibliothèque universitaire des langues et civilisations (BULAC). Dans le cadre du cycle de conférences Les Mardis de la BULAC. Réservations au 01 58 71 01 01 ou au 01 81 69 18 38.

MASTERCLASS

CONÇU SPÉCIFIQUEMENT POUR DES ENSEMBLES D’INSTRUMENTISTES OU DE CHANTEURS AMATEURS AFIN QU’ILS PUISSENT EXPLORER LES CULTURES MUSICALES PRÉSENTÉES LORS DES CONCERTS :

LE RÉPERTOIRE SACRÉ ET PROFANE DE KOMITAS

(Arménie) Masterclass de Sona Hovhanisyan, chef du Hover Chamber Choir, auprès du choeur La Chapelle du Prince de Conti, dirigé par Matthieu Boutet (L’Isle-Adam, 95).

TÉLÉCHARGER :  Le programme du Festival d’Ile de France http://collectifvan.org/

pdf/10-42-51-19-07-12.pdf

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=65758

Agenda - 3 octobre : «Poètes arméniens disparus»

Agenda - 3 octobre : «Poètes arméniens disparus» - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Palais Littéraire et Musical vous prie d'honorer de votre présence la soirée du mercredi 3 octobre 2012 à 20h45

Auditorium Louis-Edmond Pettiti • Maison du Barreau • 2 rue de Harlay, 75001 Paris

présidée par

Madame Christiane Féral-Schuhl bâtonnier de l’Ordre

au cours de laquelle

Monsieur Vincent Nioré Avocat au barreau de Paris, ancien Secrétaire de la Conférence, ancien Membre du Conseil de l’Ordre et

Monsieur Sévag Torossian Avocat au barreau de Paris, écrivain

évoqueront les :

«Poètes arméniens disparus»

TÉLÉCHARGER :  Invitation

http://collectifvan.org/pdf/10-49-42-12-09-12.pdf

Agenda - "Concrete Tears" : Exposition de Melik Ohanian

Agenda - "Concrete Tears" : Exposition de Melik Ohanian - Agenda Col-lectif VAN - www.collectifvan.org

Musées Nationaux du XXe Siècle des Alpes-Maritimes

Exposition organisée par les musées nationaux du XXe siècle des Alpes-Maritimes et la Réunion des musées nationaux – Grand-Palais dans le cadre de la manifestation en trois volets

Exils

Réminiscences et Nouveaux Mondes

24 juin – 8 octobre 2012

Musée national Marc Chagall

Musée national Fernand Léger

Musée national Pablo Picasso La Guerre et la Paix

Melik Ohanian

Concrete Tears, 3451 2006/2012

Dans le cadre de l'exposition Exils, les musées nationaux du XXe siècle des Alpes-Maritimes et la Réunion des musées nationaux-Grand palais ont proposé à Melik Ohanian de réfléchir à un projet qui pourrait prendre place dans la magni-fique nef romane du musée national Pablo Picasso La Guerre et la Paix à Vallau-ris. L'artiste a choisi de présenter dans sa version complète une installation par-tiellement réalisée en 2006 à l'Institut d'art contemporain de Villeurbanne dans le cadre de l'exposition monographique « Let's Turn or Turn Around ». Intitulée Concrete Tears,3451, elle porte donc une double date (2006/2012) et signifie en français « larmes de béton ».

Composées d'un mélange de ciment et de résine, 3451 larmes de béton sont suspendues grâce à des fils d'acier. L'ensemble est maintenu en lévitation grâce à une structure ajourée en inox miroitant. Le motif décoratif découpé en creux dans le métal évoque ceux des céramiques orientales et sera décliné dans d'autres matériaux lors de la production de nouvelles oeuvres (Datcha project), telle une histoire formelle du monde en perpétuelle réécriture. Une simulation virtuelle a permis à l'artiste d'adapter sa « dentelle » de larmes à l'édifice ancien en pierres de taille. Plongée dans une pénombre relative, la perception de l'ins-tallation varie en fonction du déplacement des visiteurs et de l'incidence de la lumière naturelle. D'environ 3 m3, l'ensemble fonctionne comme une projection volumétrique dans l'espace de ce motif décoratif en deux dimensions.

« Il ne fait pas très clair dans cette chapelle » déclarait Picasso à Claude Roy « et je voudrais qu'on ne l'éclaire pas, que les visiteurs aient des bougies à la main, qu'ils se promènent le long des murs comme dans des grottes préhisto-riques, découvrant les figures, que la lumière bouge sur ce que j'ai peint, une petite lumière de chandelle ». Outre une même puissance dans leur posture res-pective d'artiste et une apparente fragilité dans la rencontre avec leurs oeuvres, Pablo Picasso et Melik Ohanian partagent un rapport critique à l'Histoire. Pour l'artiste, « l'architecture du drame » qu'incarne le cube diaphane de Concrete Tears, 3451 révèle une émouvante pensée plastique face au réel contrasté de notre époque. Elle matérialise la physicalité de l'espace entre Paris et Erevan, un écart constitué par les 3451 kilomètres évoquant symboliquement le déplace-ment des survivants arméniens en 1915 et décrit par l'artiste comme une « to-pographie imaginaire ». Comme souvent dans son travail, l'oeuvre est un scéna-

rio sans narration, une image incarnée qui connecte chacun d'entre nous avec l'Histoire. De quelle mémoire sommes-nous dépositaires ? Comment traduire l'écart entre le passé (familial et/ou universel) dont nous héritons et le présent qui nous construit ? Poursuivant le message éthique porté par l'oeuvre de Pablo Picasso dans ses panneaux La Guerre et la Paix, Melik Ohanian modifie les re-présentations du monde en proposant des chemins de traverse qui élargissent notre territoire mental vers d'autres destinées, celle de l'identité de l'Autre. Car l'exil induit pour celui qui part comme pour sa descendance une représentation métaphorique de la géographie, symbolisée par Concrete Tears, 3451 : une ten-sion entre des temporalités a priori inconciliables et un héritage complexe pour les générations qui se succèdent. De la question identitaire que chacun peut vivre ou partager naît l'universalité : une re-connaissance de la différence.

Melik Ohanian (né à Lyon 1969, habite entre New York et Paris) est diplômé des écoles supérieures d'art de Montpellier et de Lyon. Il explore le monde depuis plusieurs années. Son oeuvre interroge principalement les notions de territoire et de temps, comme en témoigne son dernier film DAYS, I See what I Saw and what I will See (2011). L'artiste a également recours à d'autres techniques d'ex-pression, telle la photographie. Initiée en 2000, la série des Selected Recordings s'enrichit régulièrement à l'occasion de ses nombreux déplacements. De grandes images à tirage unique nous projettent dans des espaces naturels ou construits, vides de toute présence humaine et ne portant aucune indication de lieu ou de date. Le questionnement sur la notion d'identité est au coeur de nom-breux projets tel You are mY destinY (2003) qui l'entraîna dans un périple depuis l'Europe jusqu'à l'Amérique sur les traces de trois inconnus portant le même nom que lui. Depuis 2005, il poursuit le projet Datcha Project - ou « zone de non-production » - qui accueille en Arménie des personnes de cultures différentes.

De l'Islande à l'Arménie, de l'Amérique latine aux déserts mexicain et califor-nien, de Tokyo à Vallauris, le monde constitue selon Melik Ohanian un espace dont le centre est introuvable. Grâce à ses images à la fois simples et très étu-diées, le réel s'offre à nous par le biais de fragments décalés et interstitiels. L'ar-tiste cherche à éclairer la complexité de notre rapport au temps, à nous-mêmes et aux autres, interrogeant l'intime et le collectif. Dans la chapelle peinte par Pa-blo Picasso, la démarche conceptuelle qui sous-tend la matérialisation de 3451 larmes par Melik Ohanian invite ainsi à une réflexion sur l'existence, renvoyant notre mémoire individuelle à une Histoire universelle.

Diana Gay Conservatrice du patrimoine Musée national Fernand Léger

Exils Entretien Concrete Tears 3541 6 juillet 2012

contact presse : Florence Le Moing, [email protected]

communiqué de presse français CP Exils http://www.musees-nationaux-alpesmaritimes.fr/library/exils/CP%202%20Exils%203%20janvier%202012.pdf

TÉLÉCHARGER :  Entretien avec Melik Ohanian http://www.collectifvan.org/pdf/02-13-54-10-09-

12.pdf

http://www.musees-nationaux-alpesmaritimes.fr/picasso/expositions/en-cours/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=66983

Agenda - Paris : Conférence et exposition sur Fritdjof NansenAgenda - Paris : Conférence et exposition sur Fritdjof Nansen - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Une conférence et une exposition sont consacrées à l’explorateur et humaniste norvégien Fridtjof Nan-sen, le 10 octobre 2012 à 19h à la Maison de Norvège à la Cité Interna-tionale Universitaire de Paris. Cet événement sera suivi d’une exposi-tion et de deux conférences à la Maison des Etudiants Arméniens, éga-lement, à la Cité Internationale Universitaire de Paris, le 17 octobre et l’exposition sera inaugurée le même jour.

Une conférence et une exposition sur Fridtjof Nansen

Fridtjof Nansen (né le 10 octobre 1861), explorateur, homme de science et hu-maniste a reçu le Prix Nobel de la Paix en 1922 pour son travail humanitaire.

La conférence sera donnée par Mme Anne Rief, spécialiste de la biographie de Fridtjof Nansen et suivie du vernissage de l’exposition « Nansen humaniste et homme de science ».

Le mercredi 10 octobre 2012 à 19h

à la Maison de Norvège, Cité Internationale Universitaire de Paris, 7 bd Jourdan, 75014 Paris

(RER B : Cité universitaire, Tramway T3 : Cité Universitaire) Invitation valable pour 2 personnes, dans la limite des places disponibles. Réser-vation avant le 28 septembre: [email protected]

La manifestation est organisée en coopération avec la Maison des Etudiants Arméniens.

http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=67251

Exposition du 26 juin au 27 octobre: Hommage aux en-fants de la Shoah

Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous in-vite à lire cette annonce publiée sur le site officiel de la Mairie de Paris le 13 juin 2012.

Paris.fr

[13/06/2012]

Hommage aux enfants de la Shoah

Juillet 1942, près de 14 000 Parisiens sont arrêtés par la police fran-çaise et rassemblés au Vélodrome d’hiver. Parmi eux de nombreux en-fants. Au travers de l'exposition "C'étaient des enfants" la Mairie de Pa-ris honore leur souvenir et celui des milliers de leurs camarades qui ont survécu à la Shoah en présentant aux visiteurs lettres, photographies, dessins et documents officiels. Salon d'accueil de l'Hôtel de Ville. Du 26 juin au 27 octobre - Gratuit.

Dans l’ensemble de l’Europe, 1 500 000 enfants juifs ont été tués. Parmi eux, 11 400, dont 2 000 qui n’avaient pas six ans ont été déportés depuis la France ou ont trouvé la mort dans l’un des camps d’internement installés sur le territoire. La majorité de ces jeunes victimes étaient de petits Parisiens. Deux-cents seule-ment sont revenus vivants.

« Survivants », « enfants cachés » ou encore « rescapés », les termes pour dési-gner ces enfants qui ont échappé aux déportations sont nombreux, et invitent à s’interroger : survivre et après ?

L'exposition "C'étaient des enfants" apporte un éclairage sur cette période de notre histoire, en présentant de nombreux documents inédits, issus de collec-tions particulières, comme ce journal tenu en juillet 1942 par une adolescente juive parisienne, membre des Éclaireurs israélites, qui parcourt Paris le jour de la rafle du Vel’d’Hiv’ afin de porter secours à des enfants laissés seuls.

Voir aussi le reportage sur "La médaille des Justes" qui distingue ceux qui ont secouru des Juifs pendant la seconde guerre mondiale. Cet article est extrait d' "à Paris+" le supplément numérique du magazine "à Paris", trimestriel de la Ville de Paris.

Infos pratiques

Du 26 juin au 27 octobre Salon d'accueil de la Mairie de Paris 29, rue de Rivoli. 75004 Paris

Ouvert tous les jours sauf dimanche et jours fériés de 10h à 19h. Gratuit

Métro

ligne(s) 1,11 - Hôtel de Ville ligne(s) 1,4,7,11,14 - Châtelet ligne 4 - Cité ligne 4 - Saint-Michel - Notre-Dame

Catalogue - Sarah Gensburger C’étaient des enfants. Déportation et sauvetage des enfants juifs à Paris. 24,90 € - 128 pages

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Pour ne jamais oublier

La population Juive à Paris en 1940

A cette époque, la population juive de France est estimée à 320 000 membres. Trés diverse, un tiers de ses membres sont nés en France, l'autre partie sont des immigrés. Ces hommes et ces femmes ont quitté leurs pays pour fuir les persé-cutions antisémites mais aussi afin d'améliorer leurs conditions de vie. On trouve quelques familles aisées, professions libérales ou cadres, mais surtout une majorité de ménages très modestes qui travaillent dans l’artisanat ou le commerce.

À l’arrivée des soldats allemands en juin 1940, près de 200 000 Juifs vivent dans la capitale française : de Belleville à l’ouest parisien, en passant par la rue de la Roquette. Cette population juive parisienne est jeune, sur les 140 000 Juifs qui résident encore dans le département de la Seine, un quart ont moins de 15 ans.

Identification et exclusion

L’armistice du 22 juin 1940 divise la France en deux et dès septembre les autori-tés occupantes et le gouvernement de Vichy y organisent la stigmatisation des Juifs. La plupart de ces mesures concernent également les enfants.

L'ordonnance allemande du 27 septembre 1940 ordonne aux juifs de zone occu-pée de se déclarer. Les chefs de famille ont jusqu’au 20 octobre pour faire état de leur identité. C'est sur la base de ce recensement que la préfecture de police de Paris crée finalement un fichier des enfants juifs. Le tampon « Juif » est porté sur leurs papiers d’identité, les enfants âgés de plus de 6 ans doivent porter l’étoile jaune. C'est à partir de la loi française du 3 octobre « portant statut des juifs », que leurs parents sont exclus de nombreuses professions.

L’ordonnance allemande du 8 juillet 1942 interdit aux juifs l’accès aux lieux pu-

blics. L'image des petits juifs parisiens est alors utilisée par la propagande anti-sémite pour dénoncer le « péril » que représentent les juifs, et ce, dès leur plus jeune âge.

L’École républicaine : entre continuité et rupture

La Révolution nationale promue par le gouvernement de Vichy entend s’atta-quer à l’école. Il s’agit de protéger la jeunesse française de « l’influence juive ». Les élèves juifs restent cependant admis dans les écoles élémentaires et les ly-cées où ils sont soumis au port de l’étoile jaune. Lorsque la police française ar-rête en juillet 1942 des enfants juifs, elle arrête d’abord des écoliers.

Au total, plus de 6 100 enfants ont été arrêtés à Paris durant la Shoah , la plu-part d’entre eux ont été déportés au camp d’Auschwitz en Pologne où ils furent exterminés à leur arrivée.

En 1941 ont lieu les premières rafles parisiennes, elles conduisent à l’arrestation de près de 8 200 personnes, exclusivement des hommes et presque tous étran-gers. L’internement de ces pères de famille plonge leur femme et enfants dans des difficultés matérielles et psychologiques supplémentaires. Il signifie parfois que les enfants sont brutalement laissés seuls.

Le Vel’ d’Hiv’ : un « camp d’enfants »

La grande rafle parisienne des 16 et 17 juillet 1942 est la première à concerner les enfants de plus de deux ans. Une triple épidémie de diphtérie, de scarlatine et de rougeole touche 300 enfants dont plusieurs mourront dans les jours qui suivent.

En juillet 1942, le camp de Beaune-la-Rolande compte 300 petits Parisiens de 2 à 5 ans, près de 500 de 6 à 10 ans et 600 de 10 à 15 ans. Pour remplir au plus vite les convois de déportation, il est décidé de séparer les familles. À partir du 15 août 1942, les enfants du Vél’ d’Hiv’ encore vivants sont progressivement transférés à Drancy pour y être déportés en compagnie d’adultes et maintenir ainsi l’illusion que ces déportations visent à organiser des peuplements juifs à l’est de l’Europe.

Aucun statut particulier n’est prévu pour ces jeunes internés et c'est entre le 14 et le 31 août 1942, que plus de 3 000 enfants sont ainsi déportés pour Ausch-witz, la plupart y sont exterminés à leur arrivée. Seulement 200 des quelques 11 000 enfants juifs déportés de France sont revenus des camps d’extermination.

Les Parisiens se mobilisent

C’est à Paris que s’est joué le sort de la majorité des enfants juifs déportés. Les Parisiens qui constatent la disparition d’hommes, de femmes et surtout d’en-fants décident de les sauver. Les réactions à la rafle du Vél’ d’Hiv’ sont en effet nombreuses. Ce sont des voisins, des amis ou encore des camarades de classe qui portent secours aux enfants juifs parisiens.

Dès sa création en 1941, l’Union générale des Israélites de France (UGIF), assure la gestion de plusieurs centres d’accueil pour enfants à Paris. Plus de 3 000 en-fants séjournent dans l’une de ces maisons entre juillet 1942 et août 1944. Plu-sieurs rafles y sont conduites jusqu’à la dernière où, durant la nuit du 20 juillet 1944, 125 petits pensionnaires sont arrêtés à Paris puis déportés à Auschwitz par le dernier convoi à quitter Drancy. Dès 1942, des réseaux interconfession-nels ou laïcs, redoutent cette issue et débutent l’évacuation clandestine et pro-gressive des maisons de l’UGIF. Ils sauvent ainsi plusieurs centaines d’enfants.

Survivre et grandir

À Paris comme dans l’ensemble de la France, environ 80 % des enfants juifs ont survécu à la guerre. Du fait de leurs prises en charge par des réseaux juifs de sauvetage, épaulés par des non-juifs. Il est toutefois difficile d’établir un chiffre définitif, comme il est encore plus délicat de faire une estimation des gestes de solidarité de tel ou tel voisin, ami ou camarade. En tous les cas, la considération exclusive du sauvetage physique des enfants méconnaît les conditions de leur survie. Etre « caché » suppose souvent d’accepter d’être séparé de sa famille, de changer d’identité, parfois être baptisé dans la religion catholique, de quitter Paris enfin de se faire accepter par un nouvel entourage, entre quasi-adoption et maltraitance.

Afin d'atténuer la séparation et lorsue cela est possible,les enfants écrivent à leurs parents. Lorsque ceux-çi sont « introuvables », ils leur font des dessins, préparent des cadeaux dans l’attente de les revoir, attente qui s’avèrera sou-vent vaine.

En 1945, on dénombre en effet 10 000 orphelins juifs en France. D’autres re-trouvent des parents affaiblis, sans ressources et souvent sans logement. Les oeuvres juives ouvrent alors des maisons pour accueillir temporairement et par-fois élever une large part des enfants qu’elles ont contribué à sauver. La vie en collectivité dans ces maisons marque une nouvelle épreuve pour les enfants. Elle signifie qu’ils ne reverront jamais leurs parents.

L’après-guerre

Dans l’immédiat après-guerre, le vécu de ces enfants n’a pas sa place : ils ont eu la « chance » de survivre. À la fin des années 70, c’est d’abord comme orphe-lins que certains prennent publiquement la parole. Il faut attendre encore dix ans pour que ces mêmes personnes parlent d’elles. Les années 90 voient alors la multiplication des associations « d’ enfants cachés » et « d'anciens ». Ces en-fants devenus grands-parents prennent souvent conscience de la dette qu’ils ont envers tel résistant juif comme envers ces non juifs qu’ils décident, parfois, de faire reconnaître comme « Juste parmi les nations » par l’État d’Israël.

Autour de l'exposition

- Exposition temporaire - Mémorial de la Shoah "Au coeur du génocide - Les enfants dans la shoah 1933-1945" Du 19 juin au 30 décembre

- « Je pars demain… » Été 42 : les dernières lettres - CERCIL d'Orléans Exposition du 16 mai au 30 septembre

En juin-juillet 1942, des milliers de Juifs étrangers sont déportés à partir des camps de Pithiviers et Beaune-la-Rolande où ils ont été internés pendant plus d’un an. Avant le départ, ils vont écrire une lettre à leurs proches « nous partons pour une destination inconnue ». Écrites le dernier jour dans le camp, parfois même dans le train, elles seront les « dernières lettres »…

- Exposition "Sauver les enfants, 1938-1945"- Archives nationales Du 2 octobre au 27 novembre

- Exposition-atelier "Sur les traces d’une photo. Dix histoires d’enfants sauvés"- Bibliothèque Marguerite Audoux Du 28 juin au 31 juillet

- « Nous qui sommes encore vivants » – Résister dans les camps nazis. Musée de la Résistance nationale à Champigny-sur-Marne Jusqu’au 31 août http://www.paris.fr/accueil/culture/c-etaient-des-enfants-une-expo-sur-les-en-fants-de-la-shoah-a-l-hotel-de-ville/rub_9652_actu_115847_port_24330

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=64882

Agenda - 26 oct.- 30 nov. 2012: Le livre arménien s'ex-pose (75006)Agenda - 26 oct.- 30 nov. 2012: Le livre arménien s'expose (75006) - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org

BibliObs

Créé le 23-08-2012 à 12h28 - Mis à jour à 16h52

Par BibliObs

L'imprimerie arménienne a 500 ans. La Bibliothèque Mazarine fête ça.

La Bibliothèque Mazarine expose un ensemble méconnu de livres arméniens rares et précieux. Comme l'indique son titre, «Le livre arménien de la Renais-sance aux Lumières: une culture en diaspora», l’exposition promet de rendre compte de la géographie à la fois large et éclatée de l’imprimerie arménienne des premiers siècles, et des conditions souvent difficiles dans lesquelles ont tra-vaillé les hommes du livre de la diaspora arménienne.

Une attention particulière est portée aux répertoires privilégiés de l’édition an-cienne, à ses particularités ornementales, aux reliures. Au cœur des rivalités entre l’Eglise arménienne et Rome, le livre arménien apporte un éclairage fasci-nant sur les échanges intellectuels et techniques, politiques et commerciaux, entre l’Europe et l’Orient de la Renaissance aux Lumières.

Bibliothèque Mazarine, 23 quai de Conti, 75006, Paris.

Du lundi au vendredi de 10h à 18h, entrée libre.

http://bibliobs.nouvelobs.com/agenda/20120823.OBS0252/26-octobre-30-no-vembre-2012-le-livre-armenien-de-la-renaissance-aux-lumieres-une-culture-en-diaspora-exposition-a-la-bibliotheque-mazarine.html

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=66733

Agenda - Parution sur l'élaboration d'un héritage trauma-tique

Agenda - Parution sur l'élaboration d'un héritage traumatique - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Parution le 30 Mai 2012 de l’ou-vrage de Janine Altounian : De la cure à l'écriture. L'élaboration d'un héritage traumatique. « Dans ce livre sur la transmission, l’auteur illustre par des exemples personnels le rapport existant entre le travail de la cure et celui de l’écriture lors de l’élaboration d’un héritage trau-matique. (…) Le parcours analytique esquissé ici cherche à témoigner de ce qui s’est transmis aux descendants des survivants, tous disparus à présent, du génocide arménien de 1915, nié par l’État turc. Aboutis-sant à la réappropriation et à l’amour de cette transmission, il peut être lu comme un cas clinique intéressant les psychanalystes et les hé-ritiers de diverses catastrophes historiques. » 27€ • 240 pages – Paru aux PUF.

TÉLÉCHARGER :  Parution sur l'élaboration d'un héritage traumatique

http://collectifvan.org/pdf/11-02-19-30-05-12.pdf

http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=64291

QUELQUES INFORMATIONS SUR LE SITE DU COLLECTIF VAN

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Retrouvez toutes les traductions de la presse anglophone ou

turcophone dans notre rubrique Info Collectif VAN http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1

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Vous retrouverez également dans la Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1

- nos informations ou communiqués de presse, ainsi que ceux de certaines organisations externes.

- le sommaire bi-quotidien de notre Revue de Presse du jour.

- la Revue de la presse turque en français (ni traduite ni commentée de notre part).

- la Revue de la presse arménienne préparée par l'Ambassade de France en Arménie.

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Canal + - 85-89 quai André Citroën 75711 Paris cedex 15Tel : 01 44 25 10 00 Fax : 01 44 25 12 34Internet : www.cplus.fr

France 5 - 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00Internet : http://www.france5.fr/Email : http://www.france5.fr/contact/Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur :http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm

Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedexTel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00Internet : www.arte-tv.comEmail : [email protected]

M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedexTel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10Internet : www.m6.fr

I-Télévision - 6 allée de la Deuxième DB 75015 ParisTel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01Internet : www.itelevision.fr

LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedexTel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50Internet : www.lci.frQuelques émissions radiosoù les auditeurs peuvent intervenir

Europe 1 www.europe1.frSemaine de 18h55 à 20h00Michel FieldChaque jour, du lundi au vendredi, de 18h55 à 20h00, Michel Field “accouche” en direct les auditeurs, sur un thème d’actualité. Sans se contenter du pour et du contre, il les fait dialoguer à plusieurs sur un même sujet. Ils se forgent ainsi eux-mêmes leur opinion comme lors d’un travail journalistique : croiser des sources puis se rendre compte que la vérité est souvent de l’ordre du compromis entre des idées tranchées. C’est aussi une façon de prendre chaque jour le pouls de l’opinion publique sur des sujets lourds et graves mais aussi légers et futiles comme en distille, chaque jour, l’actualité. Pour discuter avec Michel Field, il suffit d’appeler le 01 42 32 14 14 ou d’envoyer un courrier électronique sur www.Europe1.fr.Semaine de 10h30 à 12h00Jean-Marc MorandiniCoup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit tout sur le monde du petit écran au travers de reportages et d’enquêtes dans les coulisses de la télé. Egalement en studio chaque matin, une star du petit écran ou un patron de chaîne répondra aux questions de Jean-Marc Morandini et des auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la Télé de la veille et les commentaires des auditeurs qui donnent leurs coups de cœur et leurs coups de gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32 42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15.

RTL www.rtl.frSemaine de 13h00 à 14h00Pierre-Marie Christin Les auditeurs ont la paroleRendez-vous phare de l’information, le 12h30 accueille un nouveau présentateur. C’est en effet Pierre-Marie Christin qui succède à Christophe Hondelatte et Jérôme Godefroy aux commandes du journal de la mi-journée. Pierre-Marie Christin présente ensuite, de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs ont la Parole”. Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet. Entre 10H et 14H, une standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et après14H, vous pouvez laisser vos message sur le répondeur, sans oublier de laisser vos coordonnées téléphoniques si vous voulez participer à l'émission. Chaque vendredi, cette heure d’expression prend une coloration week-end. Les loisirs

sont à l’honneur avec la participation des journalistes spécialisés de la rédaction, ou d’intervenants extérieurs. Et, à la veille du week-end, Louis Bodin dialogue avec les auditeurs sur les phénomènes météo de la semaine écoulée ou des deux jours de repos à venir.

France Inter www.radiofrance.frSemaine de 19h20 à 20h00Le téléphone sonneSi vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à l'antenne...- le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h- Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir".- le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre téléphone mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question puis valider et envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du sms)Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur un thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone sonne. Vous pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission dans son intégralitéLe répondeur « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37 soit sur notre mail : [email protected] et nous donnerons suite !

RMC www.rmcinfo.frBOURDIN & Co Le 1er show radio d'infoDu lundi au vendredi de 6h à 10h.Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin & Co" ! Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de liberté où auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même enseigne. Jean-Jacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos réactions ne se font jamais attendre! Un ton débridé et sincère pour des échanges parfois musclés mais toujours respectueux. Pour intervenir : Appelez le 3216 (0,34€/min).

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L'association des auditeurs de France Culture

L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984, rassemble les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et appréciées au delà de nos frontières.

L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture pour favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à :

- l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ;

- la préservation de son identité et de sa spécificité ;

- l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ;

- son ouverture aux différents aspects de la culture ;

- son rayonnement et développement de son influence ;

- sa pérennité.

L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut pluraliste et indépendante de tout engagement politique, confessionnel, syndical et philosophique.

Association des auditeurs de France Culture 83 boulevard Beaumarchais 75003 Paris Téléphone : 01 42 09 03 67 Courriel : [email protected]

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Collectif VAN[Vigilance Arménienne contre le Négationnisme]

Boîte vocale : 09 50 72 33 46 [email protected] - www.collectifvan.org

Collectif VAN - BP 2008392133 Issy-les-Moulineaux Cedex

Les Infos Collectif VAN sur :http://www.collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=0