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A propos de L ’Auteur - cours, examens

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A propos de L ’Auteur Khamari Ahmed est un ingénieur d’état en automatisme ; diplômé de l’Ecole Nationale des

Ingénieurs et Techniciens d’Algérie ; en outre son diplôme de didactique lui permet d’enseigner

dans une école supérieure l’asservissement, l’électronique digitale et l’analyse numérique.

Dans un souci de perfectionnement il continue à travailler en laboratoire sur son projet de fin

d’étude sur le traitement d’image, l’intelligence artificielle et la programmation en langages

évolués.

Poursuivant ses études aux Etats Unis d’Amérique il obtient un certificat de maîtrise d’anglais

a l’Ecole Berlitz, et un certificat de maîtrise de l’Unix, de l’Open VMS et de l’électronique

sensorielle et le secteur des systèmes.

Je dédie ce travail à tous ceux qui m’ont

soutenu, en premier chef mes parents, à

la femme de ma vie et à tous mes proches.

- 2 - Asservissement linéaire

\

Ce livre est destine aux étudiants qui voudraient parfaire leurs connaissances,il constitue

un instrument de travail afin de développer et de comprendre méthodologiquement

l’Asservissement linéaire par un cheminement efficace et des applications mettant en exergue

l’aspect physique de la chose.

La méthode proposée dans ce livre consiste à exposer les cours en des termes simples et brefs

sans verser dans la littérature ni dans la complexité des termes techniques.

Le choix et la succession des cours obéissent a une stratégie bien définie pour assurer

l’enchaînement de l’information et des idées chez l’étudiant a qui nous conseillons de suivre le

cheminement linéaire des leçons théoriques suivies des exercices d’applications notamment

pour maîtriser la Transformée de Laplace..

- 3 - Asservissement linéaire

1. Rappels Mathématique

I. Définition de la Transformée de Laplace.

II. Applications.

III. Exercices.

IV. Propriétés de la transformée de Laplace.

V. Tableau des transformées de Laplace.

2. Les systèmes linéaires continus

I. Généralités sur les systèmes.

II. Les systèmes linéaires.

III. Les systèmes continue.

IV. Nature des signaux des entrées et des sorties.

3. Méthode d’analyse des systèmes linéaires a une variable

I. Calcule de la réponse d’un système linéaire a une entrée quelconque.

II. Forme générale de la fonction de transfert d’un système linéaire.

III. Réponse temporelle d’un système linéaire.

4. Analyse des systèmes linéaires

I. Analyse transitoire.

II. Analyse harmonique.

III. Exemples des réponses transitoire et de réponse harmoniques.

5. Transformation des schémas fonctionnels

I. Connexion en série.

II. Connexion en parallèle.

III. Connexion en opposition.

IV. Réduction à un système à retour unitaire.

V. Tableau des transformations des schémas fonctionnels.

6. Diagrammes et abaques

I. Diagramme de Bode.

II. Détermination des diagrammes d’amplitude et de phase des différentiels termes.

7. Stabilité des systèmes asservis

- 4 - Asservissement linéaire

I. définition 01 de la stabilité des systèmes asservis.

II. Définition 02.

III. Critère de ROUTH.

8. Précision des systèmes asservis

I. Introduction.

II. Définition de la précision.

III. Rappel mathématique.

IV. La précision statique.

V. La précision dynamique.

9. Exercices.

I. .Exercices+solutions.

II. Quelque Problèmes et Exercices Résolus Des Examens et Des Test

D’Asservissement.

III. Exercices non résolus.

IV. Rappel mathématique utile.

- 5 - Asservissement linéaire

- 6 - Asservissement linéaire

Rappels de mathématique

I. Définition de la transformée de Laplace.

II. Application.

III. Exercices.

IV. Propriétés de la transformée de Laplace.

V. Tableau des transformée de Laplace.

- 7 - Asservissement linéaire

Rappels de mathématique

I. Définition de la transformée de Laplace :

On appelle transformée de Laplace de f et notée F, ou encore Lf, la fonction définie sur

l’ensemble des nombres complexes p tels que Re (P) > a par la formule :

dtetfpF pt∫∞ −=

0)()( …… (1)

Propriétés :

La linéarité de l’intégrale montre que la transformation de Laplace est linéaire :

LgLfgfL βαβα +=+ )( …… (2)

II. Applications :

1. Fonction de HEAVISIDE ou échelon unité :

La fonction constante et égale à 1 n’admet pas de transformée de Laplace puisqu’elle n’est pas

intégrable sur l’intervalle ]-∞, +∞ [ , c’est pourquoi l’on introduit la fonction ε (t) de

HEAVISIDE, ou échelon unité, définie par :

≥<

=0100

)(tsitsi

Donc :

dtetptL pt∫+∞ −==

0)()()( εεε

dtet pt∫+∞ −=

0)(ε

∞+−−= 0][1 pte

p

]10[1−−=

p

D’où pp 1)( =ε

- 8 - Asservissement linéaire

2. Cas de fonction périodique :

Chercher la transformée de Laplace du signale rectangulaire de période T définie par :

∈−

=

otsi

TTtsiE

TtsiE

tf

0

,2

2,0

)(

La formule générale s’écrit :

dtetftLfpF pt∫∞ −==0

)()()(

dtEedtEepFTT

ptT

pt ∫∫ −− −+=2

20

)(

dteEdteEpFTT

ptT

pt ∫∫ −− −=2

20

)(

[ ] [ ]TTptT

pt ePEe

pEpF

2

20)( −− +−=

0

1

t

ε (t)

- 9 - Asservissement linéaire

−+

−−=

−−−22 1)(TppT

Tpee

PEe

pEpF

+−= −− pT

Tpee

pEpF 221)(

22 )1()(

Tpe

PEpF

−−=

III. Exercices :

Calculer les transformées de Laplace de f(t)=cos(wt) et g(t)=sin(wt) sachant que :

−=+=

− )sin()cos()sin()cos(

wtjwtewtjwte

jwt

jwt

On tire :

jeewt

eewtjwtjwt

jwtjwt

2)sin(

2)cos(

+=

+=

III.1 : F(p)= ?

dteeeewtpF ptjwtjwt

pt −∞+ −∞+ − ∫∫+

==00 2

)cos()(

dteedtee pttjwtpttjwt

∫∫∞+ −−∞+ −

+=00 2

.2.

∫∫+∞ +−+∞ −− +=

0

)(

0

)(

21

21 dtedte tjwptjwp

+∞+−+∞−−

+

−+

−=0

)(

0

)(

21

21

jwpe

jwpe tjwptjwp

+

++

+=jwpjwp

102110

21

- 10 - Asservissement linéaire

+

+

=jwpjwp

1211

21

))((21

jwpjwpjwpjwp

−+++−

=

D’où :

22)(wp

ppF+

=

III.2 : G(p)= ?

dtejeeewtpF pt

jwtjwtpt −∞+ −∞+ − ∫∫

−==

00 2)sin()(

dtjeedt

jee pttjwtpttjwt

∫∫∞+ −−∞+ −

−=00 2

.2.

∫∫+∞ +−+∞ −− −=

0

)(

0

)(

21

21 dte

jdte

jtjwptjwp

+∞+−+∞−−

+

−−

−=0

)(

0

)(

21

21

jwpe

jjwpe

j

tjwptjwp

+

+−

+=jwpjjwpj

102110

21

+

=jwpjjwpj

1211

21

))((21

jwpjwpjwpjwp

j −++−+

=

D’où :

22)(wp

wpF+

=

- 11 - Asservissement linéaire

IV. Propriétés des transformées de Laplace :

1. Théorème de la dérivation :

)()( PXtx L→

Pour déterminer la transformée de Laplace de la dérivée de x(t), ou on a :

[ ] )0()()()()(000

xppXdtetxptxedtetx ptptpt −=+=′ ∫∫∞ −∞−∞ −

Finalement :

)0()()( xppXdt

tdxL −=

)0()]0()([)()(2

2

xxppXpdt

tdxdtdL

dttxdL ′−−=

=

D’où : )0()0()()( 22

2

xpxpXpdt

txdL ′−−=

Application: x(t)=ate−

Déterminer [ ])(txL ′

[ ] )0()()( xppXtxL −=′

[ ]

[ ] apa

txL

app

txLdonc

xap

pppXap

pX

+−=′

−+

=′

=+

=⇒+

=

)(

1)(

1)0(;)(1)(

[ ] 1)( −+

=′ app

txL

2. Théorème des transformées de Laplace :

Soit x(t),

L[x(t)]=X(p),

- 12 - Asservissement linéaire

Si )0()()()()( yppYdt

tdyLdt

tdytx −=

⇒=

Selon le théorème de la dérivation :

X(p) = p Y(p) - y(0)

D’où : p

yppXpY )0()()( +=

- 13 - Asservissement linéaire

V. Tableau des transformées de Laplace :

x(t) X(p)

)(tδ 1

1 p1

T 2

1p

ate − ap +

1

)!(

1

ant n

,.....2,11=n

pn

τt

e−

−1 )1(1

pp τ+

)!1()( 1

−−

ntet

n

tn τ

npp )1(

1τ+

atet −. 2)(1

ap +

)( tSin ω 22 ωω+p

)( tCos ω 22 ω+pp

atet −.2 3)(

2ap +

)(atCost 222

22

)( apap

+−

)(atSint 222 )(2

apap+

- 14 - Asservissement linéaire

Les systèmes linéaires continus

I. Généralités sur les systèmes.

II. Les systèmes linéaires.

III. Les systèmes continus.

IV. Nature des signaux d’entrée et sortie.

- 15 - Asservissement linéaire

Les systèmes linéaires continus I. Généralités sur les systèmes :

On entend par système un dispositif isolé soumis aux lois de la physique et caractérisé par

certaines grandeurs. Dans les systèmes à une variable, on s’intéresse à la relation entre

l’entrée principale e(t), correspondant à une action extérieure s’exerçant sur le système et

la sortie s(t) caractérisant son état.

L’application des lois de la physique sur le système conduit à l’établissement d’une certaine

relation entre e(t) et s(t).

Les autres grandeurs qui possèdent une action sur le système et qui sont susceptible par

conséquent de modifier la relation existant entre e(t) et s(t) sont appelées entrée parasités

ou perturbations.

La relation entre e(t) et s(t) est schématisée par un dipôle.

L’action extérieure e(t) correspond à l’application au système d’une certaine énergie

caractérisée par deux composantes:

Tension et intensité pour un signal électrique.

Vitesse et force ou couple pour signal mécanique.

Pression et débit pour un signal pneumatique ou hydraulique.

En générale, on représente un système pare un quadripôle.

II. Système linéaire :

Un système physique est linéaire si la relation entre les grandeurs d’entrée et la ou les

grandeurs de sortie est un système d’équations différentielles linéaire.

On supposera dans la suite du cours que les coefficients de ces équations sont constants.

Perturbations

e(t) s(t)

- 16 - Asservissement linéaire

III. Systèmes continus :

Un système physique est dit continu, si toutes les grandeurs qui le caractérisent sont de

nature continue :

L’information que représentent ces grandeurs est disponible à chaque instant et peut prendre

toutes valeurs possibles entre deux limites.

Leur évolution dans le temps est un signal continu au sens mathématique du terme.

On peut donc définir les systèmes continus par opposition aux systèmes discrets, en temps

ou en amplitude, qui sont échantillonnés, quantifies, logique, séquentiels,…

IV. Nature des signaux d’entrées et des sorties :

Les signaux d’entrée et de sortie d’un système sont des fonctions du temps :

Si à chaque instant leur amplitude est parfaitement connues, le signal est dit déterministe

(Ex : échelon unitaire, sinusoïdale,….).

Si par contre à chaque instant on ne connaît pas la probabilité pour le signal d’avoir telle ou

telle amplitude on dit que celui-ci est aléatoire (bruit).

- 17 - Asservissement linéaire

Méthodes d’analyse des systèmes linéaires

a une variable

I. Calcul de la réponse d’un système linéaire a une entrée quelconque.

II. Forme générale de la fonction de transfert d’un système linéaire.

III. Réponse temporelle d’un système linéaire.

- 18 - Asservissement linéaire

Méthodes d’analyse des systèmes linéaires

a une variable I. Calcul de la réponse d’un système linéaire a une entrée quelconque :

1. Notion de fonction de transfert et de schéma fonctionnel :

Pour calculer la réponse s(t) d’un système linéaire a entrée quelconque e(t), on peut applique la

transformée de Laplace a l’équation différentielle linéaire a coefficients liant e(t) et s(t), équation

que l’on peut mettre sous la forme générale suivante :

)()()()()()(0101 te

dttde

dttedts

dttds

dttsd AAABBB m

m

mn

n

n +++=+++ LL …(1)

On suppose jusqu'à l’application au système linéaire de l’entrée e(t), l’entrée et la sortie du

système sont nulles (conditions initiales nulles).

Dans ces conditions

)]([)()]([)(

tsLPSteLPE

==

On a :

)()(

)()(

pSpdt

tsdL

pEpdt

tedL

nn

n

mm

m

=

=

En remplaçant dans (1) e(t), s(t) et leur dérivées successives par leurs transformées de Laplace,

il vient la relation suivante :

)()(01

01 pEpppp

pSBBBAAA

nn

mm

+++

+++=

L

L

On désigne par F(p) et on appelle fonction de transfert du système, le rapport des transformées

de Laplace de la sortis et de l’entrée du système lorsque les conditions initiales sont nulles :

BBBAAA

pppp

pEpSpF n

n

mm

01

01

)()()(

+++

+++==

L

L…(2)

Un système est généralement compose d’éléments ou groupes d’éléments distincts dont chacun

d’eux est un système linéaire représentable lui-même par un dipôle et caractérisé par une certaine

fonction de transfert ; si la grandeur de sorite de chaque élément ou group d’élément suivant le

système, peut être symbolisé par un ensemble de dipôle connectés entre eux qui représentent ce

que l’on appel son schéma fonctionnel.

- 19 - Asservissement linéaire

Le système de la figure suivante permet de commander avec une énergie réduite la vitesse de

rotation ω d’un moteur électrique à courant continu de grande puissance au moyen d’un

potentiomètre alimenté en courant continu; moyennant certaines hypothèses, il existe des relation

linéaire entre la position x du curseur du potentiomètre et de la tension ue entre le curseur et la

masse, entre la tension u de sortie de l’amplification et la tension ue, et entre la vitesse de

rotation ω du moteur et la tension u.

Le système considérer peut donc être symbolise par le schéma fonctionnel suivant :

Représenter un système par un dipôle suppose que la sortie de chaque élément dépend

uniquement de son entrée et de sa fonction de transfert F(p).

Dans ces conditions, la fonction de transfert F(p) d’un système représenté par un schéma

fonctionnel de n dipôles, connectés entre eux est égale aux produit des fonction de transfert

F1(p), F2(p),…, Fn(p) de chacun des éléments, pour chaque dipôle on a en effet :

E1(p)=F1(p) . E(p)

E2(p)=F2(p) . E1(p)

M

S(p)= Fn(p) . En-1(p)

x Ue U ω

xUe

U ω

- 20 - Asservissement linéaire

En multipliant entre eux les premiers et les second membres de ces égalité, il vient :

)()()( pEpFpS ⋅= ........(3)

Avec F(p)=F1(p).F2(p)…Fn(p)

II. Forme générale de la fonction de transfert d’un système linéaire :

Une fonction de transfert F(p) se présente d’après (2) sous la forme du quotient de deux

polynômes en p. Désignons par Zi les racines du numérateur et par Pj celles du dénominateur

de F(p) ; Zi et Pj sont appelés respectivement les zéro et les pôles de F(p) .

En général, F(p) se présente sous la forme générale suivante :

oPsi

Pp

Zp

kpF j

j

i ≠

−∏

−∏

=

1

1)(

.......(4)

Zi et Pj peuvent être nulles, réelles ou imaginaires conjuguées et chacune d’elles peut être d’un

ordre quelconque, on peut donc écrire le numérateur et le dénominateur de F(p) sous la forme

de produits contenant les termes tels que :

( )

):(121

)1:(1

)0:(p

22222 jbapracinep

bap

baa

pracinep

pracine

±−=

++

++

−=+

=

γ

β

α

ττ

On appellera gain de la fonction de transfert F(p) le facteur k

dont l’expression est donnée en (4).

E(p) E1(p) E2(p) E3(p)… En -1(p)F3(p) F2(p) F2(p) F(p) S(p)

- 21 - Asservissement linéaire

III. Réponse temporelle d’un système linéaire :

E(p) désignant la transformée de Laplace de l’entrée e(t) d’un système linéaire de fonction de

transfert F(p), la réponse temporelle s(t) du système est :

[ ]

∫∞+

∞−

⋅=

⋅=jc

jc

pt dpepEpFj

ts

pEpFLts

)()(21)(

)()()( 1

π

Si l’on désigne par rj les résidus de la fonction F(p).E(P).ept dp, relatifs aux n pôles p de cette

fonction, la fonction, la réponse s(t) est donnée par l’expression générale :

∑=

=n

1jjr)(ts

que l’on peut mettre sous la forme :

)()(

)(

11

n

1jj

q

1jj rr

tsts

tsq

+=

+= ∑∑+==

Si la sortie d’un système linéaire tend vers zéro lorsque son entrée s’annule, ce qui est la

définition d’un système stable, la partie ∑+=

=n

1jj2 r)(

q

ts de sa réponse s(t) tend vers zéro

quant ∞→t .

- 22 - Asservissement linéaire

Analyse des systèmes linéaires

I. Analyse transitoire.

II. Analyse harmonique.

III. Exemples de réponses transitoires et réponses harmonique.

- 23 - Asservissement linéaire

Analyse des systèmes linéaires

On entend par analyse d’un système la recherche expérimentale et l’étude des propriétés de sa

fonction de transfert.

Il s’agit d’analyse transitoire et de l’analyse harmonique.

Dans l’analyse transitoire, on s’intéresse au régime transitoire de la sortie d’un système au quel

on applique l’un ou l’autre de certains signaux d’entrée typiques (impulsion,échelon unitaire, …)

Dans l’analyse harmonique, on considère les régimes permanents de sortie correspondant à des

entrées variant sinusoïdalement à différentes fréquences.

I. Analyse transitoire :

1. Réponse d’un système linéaire à impulsion unitaire :

Une impulsion unitaire )(tδ peut être définie comme la limite quand A tend vers l’infini, d’une

impulsion d’amplitude A et de durée A1 ce signal est appelé « unitaire » car :

∫+∞

∞−= 1)( dttδ

Il a pour transformée de Laplace :

1)( =∆ p

Donc la transformée de Laplace de la réponse à impulsion unitaire d’un système linéaire de

fonction de transfert F(p) est :

)()( pFpS =

A

A1 t

Figure -1-

δ(t)

- 24 - Asservissement linéaire

2. Réponse d’un système linéaire à un échelon unitaire :

Un échelon unitaire est définie comme la limite lorsque t∆ tend vers zéro du signal représenté

sur la figure suivante :

Ce signal a pour dérivée celui de la figure 1

ppU 1)( =

Il en résulte que la réponse d’un système à impulsion unitaire est la dérivée de sa réponse à un

échelon unitaire, la transformée de Laplace S(p) de la réponse d’un système linéaire de fonction

de transfert F(p) à un échelon unitaire est :

)(1)( pFp

ps ⋅=

Soit

)()( pFpsp =⋅

II. Analyse harmonique :

On va calculer le régime permanent correspondant à une entrée sinusoïdale :

)sin()()( wttute ⋅=

signal d’amplitude unité et de pulsation ω débitant a l’instant t=0 .

la transformée de Laplace de ce signal a pour expression :

22)(ω

ω+

=P

pE

t

Figure -2-

t∆

1

- 25 - Asservissement linéaire

La sortie correspondante d’un système linéaire de fonction de transfert F(p) a pour transformée

de Laplace :

22)()(ω

ω+

⋅=P

pFpS

Il lui correspond un régime permanent harmonique :

rr jjts21

)(1 +=

r j1,et r j2

étant les résidus de E(p).F(p).ept relatifs aux deux pôles de E(p) :

P1=jω

P2=-jω

Ces résidus ont pour expressions :

jejF

jejF

tj

j

tj

j

r

r

2)(

2)(

2

1

ω

ω

ω

ω

−−=

=

La partie réelle de F(jω), qui ne contaient que des puissances paires de ω et sa partie imaginaire qui

ne contient que des puissances imaginaires de ω sont des fonctions respectivement paire et impaire de

ω et les deux nombres complexes F(jω) et F(-jω) sont conjugués.

En les écrivant sous la forme exponentielle :

ϕ

ϕ

ωω

ωωj

j

ejFjF

ejFjF−⋅=−

⋅=

)()(

)()(

Il vient par le régime permanent harmonique :

)sin()()(1 ϕωω +⋅= tjFtS

La réponse permanente à un signal sinusoïdale de pulsation ω, appliqué au temps t=0, est donc un

signal sinusoïdal de même pulsation ω, dont l’amplitude et la phase sont le module et l’argument de la

fonction F(jω) obtenue en remplaçant p par jω dans la fonction de transfert F(p).

Ce résultat montre que la connaissance de la fonction de F(jω), appelée réponse en fréquences du

système est équivalant à celle de sa fonction de transfert, c'est-à-dire qu’elle le caractérise

complètement.

- 26 - Asservissement linéaire

III. Exemples de réponses transitoires et de réponses harmoniques :

1.système du premier ordre :

Soit le réseau électrique suivant :

L’équation différentielle régissant ce système s’écrit :

)()()( tetsdt

tds=+τ

en posant RC = τ la fonction de transfert de ce système a pour expression :

ppEpSpF

τ+==

11

)()()(

1.1 Analyse transitoire :

b. Réponse à un échelon unitaire :

pppS

ppE

τ+⋅=

=⇒=

111)(

1)( u(t) e(t)

la réponse temporelle correspondante a pour expression :

τt

ets−

−= 1)(

elle a une allure représentée sur la figure suivante :

1

t

e(t)

C s(t) e(t) R

- 27 - Asservissement linéaire

Au bout d’un temps assez long pour que la partie transitoire τt

e−

de la réponse puisse être

considérée comme négligeable, le signal de la sortie se trouve pratiquement confondu avec le signal

d’entrée , le signal a alors atteint son régime permanent. Le paramètre τ caractérise la durée du régime

transitoire de la réponse s(t) ; on l’appelle constante de temps du système.

b. Réponse à un signal et)= t u(t) :

pppS

ppE

τ+⋅=

=⇒=

111)(

1)( u(t) e(t)

2

2

D’où

τττ

tetts

−+−=)(

Dont l’allure est la suivante :

Cette réponse comporte un régime permanent s1(t)=t-τ avec lequel elle se confond lorsque la

partie s2(t)= τ e-t/τ devient négligeable.

Comme dans le cas précédant, la durée de ce régime transitoire est caractérisée par le paramètre τ.

1. Réponse harmonique :

La réponse en fréquence du système considéré est le nombre imaginaire :

1)1()( −+= ωτω jjF

0

τ

e(t)

t

s(t)

- 28 - Asservissement linéaire

2. Système du deuxième ordre:

L’équation reliant e(t) et s(t) est la suivante :

)()()()(

2

2

tetsdt

tsdRC

dttsdLC =++

La fonction de transfert du système s’écrit :

211)(

pLCpRCpF

++=

2.1 Analyse transitoire :

Soit :

)1(1)(

1)( u(t) e(t)

2pLCpRCppS

ppE

++=

=⇒=

L’expression de la réponse temporelle correspondante dépend des racines de l’équation :

012 =++ pRCpLC … (1)

Dans le discriminant ∆ s’écrit :

−=

−=∆

14

4

422

22

LCCRLC

LCCR

Le signe de ∆ dépend de la valeur par rapport a l’unité de 14

22

−LCCR

On pose τ 222

4=

LCCR ; Soit

LCRC

2=τ τ > 0 et LC

n

=2

1

ω .

- 29 - Asservissement linéaire

L’expression du discriminant devient la suivante :

( )14 22 −=∆ τω n

• Si τ < 1

L’équation (1) possède deux racines imaginaires conjuguées et la réponse temporelle est :

( )

+−= −−

ϕωτ ωτ tteAtsn

n 1 21

sin1)(

Avec : ( ) 21

21−

−= τA

Et ( ) ττϕ /21

21 −= arctg

En régime permanent, le signal de sortie et identique au signal d’entrée.

En régime transitoire, la réponse temporelle présente des oscillations est sont allure représentée

sur la figure 3 dépend des paramètres τ etωn .

Pour ωn donnée, l’exponentielle décroît d’autant plus vite que τ est grand ; pour cette raison,

τ est appelé coefficient d’amortissement.

Il est plus commode de faire apparaître τ et ωn dans l’expression de tout terme du second

ordre figurant dans une fonction de transfert, terme de forme :

22222

121 pba

pba

a+

++

+

t

Figure -3-

1

e(t) s(t)

- 30 - Asservissement linéaire

Correspondant a deux racines imaginaires conjuguées –a ± j b.

L’introduction des paramètres τ et ωn dans l’expression précédente revient à poser :

( )( )2

122

21

22baet

ba

an +=

+= ωτ

Un terme du second ordre prend donc finalement la forme :

2121 ppnn ωω

τ++

• Si τ > 1

La réponse du système est apériodique (figure 4)

Si l’on désigne par pp 21, les racines réelles négatives que possède l’équation (1), la réponse

temporelle a pour expression :

tpeBtpeAts 211)( ++=

Avec :

ppp

ppp

BetA21

1

21

2

−=

−=

• Si τ = 1

La réponse apériodique est la suivante : ( )ttets nn ωω +−= 11)(

t

Figure -4-

1

e(t) s(t)

- 31 - Asservissement linéaire

2.2.Réponse harmonique :

La réponse en fréquence du système considéré est le nombre imaginaire obtenu en remplaçant p

par jω dans l’expression de sa fonction de transfert :

ωωω

RCjLCjF

+−= 21

1)(

Qui s’écrit en fonction de τ et ωn

ωωτω

ω

nn

jjF

21

1)(

2

2

+−=

- 32 - Asservissement linéaire

Transformation des schémas fonctionnels

I. Connexion en série.

II. Connexion en parallèle.

III. Connexion en opposition parallèle.

IV. Réduction à un système à retour unitaire.

V. Tableau des transformations des schémas fonctionnels

- 33 - Asservissement linéaire

Transformation des schémas fonctionnels

Par définition, un système asservi est un système bouclé, or lors de conception, on considère

fréquemment la chaîne ouvert tout d'abord et chaîne fermée par la suite.

La fonction de transfert des boucles fermées et ouverts sont détermines en considérant les

connexions types des éléments qui constitue le système. La transformation des schémas

fonctionnels est un moyen pour réduire ce dernier en un schémas plus simple ; souvent cette

transformation est nommée forme canonique du schémas fonctionnels.

Il existe trois modes de connexions types des éléments qui constituent le système.

I. Connexion en série :

On appelle connexion en série, un système composé de plusieurs éléments telle que la sorite de

l’un constitue l’entrée du suivant :

De ce schéma fonctionnel on a :

)()(

)(;)()()(;)(

)()(

12

21

21

1 pFpE

pSpFpEpEpF

pEpE

===

)().()()()( 321 pEpFpFpFpS ⋅⋅=

)()()(

pEpSpF =

D’où

)()()()( 321 pFpFpFpF ⋅⋅=

On constate que la fonction de transfert générale représente le produit de toutes les fonctions de

transfert en série, d’où :

∏=

=n

ii pFpF

1

)()(

F1(p) F2(p) F3(p) E(p) E1(p) E2(p) S(p)

- 34 - Asservissement linéaire

II. Connexion en parallèle :

On appelle connexion en parallèle, un système composé de plusieurs éléments telle que l’entrée

d’un élément constitue l’entrée du système et la somme des sorties de tous les éléments constitue

la sortie du système.

)()()(;)()()(;)()()( 332211 pEpFpSpEpFpSpEpFpS ⋅=⋅=⋅=)()()()( 321 pSpSpSpS ++=

)()]()()([)( 321 pEpFpFpFpS ⋅++=

)()()()()()( 321 PFpFpF

pEpSpF ++==

On constate que la fonction de transfert générale est la somme des fonctions de transfert de tous les

éléments :

∑=

=n

ii pFpF

1)()(

III. Connexion en opposition parallèle :

Le schéma fonctionnel d’une telle connexion est :

Fd(p) : Fonction de transfert de la chaîne direct d’action.

Fr(p) : Fonction de transfert de la chaîne de retour ou de réaction.

)()()(;

)()()(

pSpZpF

ppSpF rd ==

ε

E(p) F1(p)

F2(p)

S(P)

Z(p)

ε(p) ±

S1(P) F1(p)

F2(p)

F3(p)

E(p) S2(p)

S3(p)

S(P)

- 35 - Asservissement linéaire

La fonction de transfert de la boucle fermée est équivalente au rapport suivant :

)()()(

pEpSpF f =

[ ][ ]

)()()()()()()()()()()()(

)()()()()()()()(

)()()()()()()()()(

pEpFpSpFpFpSpSpFpFpEpFpS

pZpFpEpFpZpEpFpS

pSpFpZpZpEpppFpS

drd

rdd

rd

d

r

d

⋅=⋅⋅±⋅⋅±⋅=

⋅±⋅=±⋅=

⋅=±=

⋅=ε

ε

)()(1)(

)()(

pFpFpF

pEpS

rd

d

⋅±=

Le signe – indique que la chaîne de retour est positive.

Le signe + indique que la chaîne de retour est négative.

IV. Réduction à un système à retour unitaire :

L’étude de tous les asservissements linéaires à une boucle se ramène à celle des asservissements à

retour unitaire.

On appelle système à retour unitaire un système ou le signal de retour coïncide avec le signal de

sortie : Fr(p)=1

Soit le schéma fonctionnel d’un système à retour non unitaire :

D’où la fonction de transfert en boucle fermée est :

)()(1)()(1 pFpF

pFprd

dfF ⋅+

=

Une transformation du schéma fonctionnel, nous permet de rendre ce système, en un système à

retour unitaire :

E(p) Fd(p)

Fr(p)

S(P)

Z(p)

ε(p) -

- 36 - Asservissement linéaire

La fonction de transfert de ce système en boucle fermée :

)()()()(1

)()(

)()(1)()(

)(1)(

12

2

2

pppFpF

pFp

pFpFpFpF

pFp

FFF

F

ff

rd

df

rd

dr

rf

=

⋅+=

⋅+⋅

⋅=

Il en résulte que les fonctions de transfert des deux schémas sont identiques.

S(P) Fr(p)·Fd(p)

- 1/Fr(p)

E(p)

- 37 - Asservissement linéaire

V. Tableau des transformations des schémas fonctionnels :

Transformation équation Schéma fonctionnel Schéma fonctionnel équivalant

Association d’éléments

en cascade. S(p)=F1(p)·F2(p)·E(p)

Association d’éléments

en parallèle ou en

suppression d’une

boucle d’action.

S(p)=[F1(p)±F2(p)]·E(p)

Elimination d’une

boucle de retour. S(p)=F1(p)·[E(p)±F2(p)·S(p)]

Retrait d’un élément

d’une boucle de retour. S(p)=F1(p)·[E(p)±F2(p)·S(p)]

- 38 - Asservissement linéaire

Diagrammes et Abaques

I. Diagramme de BODE.

II. Détermination des diagrammes d’amplitude et de phase des différents termes.

II.1. Terme k(jω)α

II.2. Terme (1+jωτ)α

II.3. Terme ωω

ωω ε

nn

j21 2

2

+−

- 39 - Asservissement linéaire

Diagrammes et Abaques Ce chapitre a pour objet la représentation de la réponse en fréquences T(jω) en boucle ouverte et F(jω) en

boucle fermée d’un système asservi linéaire au moyen de diagrammes de différents types.

Pratiquement, il est plus intéressant de faire l’étude de la synthèse d’un tel système à partir de T(jω) [le

gain K intervient alors linéairement]. En général, on représente donc la réponse en fréquences en boucle

ouverte :

Les abaques permettent de déterminer graphiquement la réponse en fréquences en boucle fermée F(jω) à

partir de T(jω).

I. Diagramme de BODE :

La représentation dans le plan de BODE d’une réponse en fréquences consiste à tracer séparément, en

fonction de la pulsation ω, le module et l’argument de cette réponse, qui représentent respectivement

l’affaiblissement et le déphasage subis par des signaux sinusoïdaux de différentes pulsations, appliqués à

l’entrée du système qui possède la réponse en fréquence considérée. Une fonction en boucle ouverte se

présente, sous l’une des formes du produit de termes de la forme :

K p α

(1+τp)β

γ

ωωτ

++ 2

2

21nn

pp

α , β , γ étant des nombres entiers, positifs, négatifs ou nuls.

En pratique, on représente en fonction de ω, le module A de T(jω) exprimé en décibels (dB)

soit :

( )ωjTA dB log 1020=

L’argument d’un produit de quantités complexes étant égal à la somme des arguments de chacun des

termes du produit, la courbe arg[T(jω)], encore appelée diagramme des phases.

- 40 - Asservissement linéaire

II. Détermination des diagrammes d’amplitude et de phase des différents termes :

II.1. Terme k(jω)α :

Le diagramme ‘d’amplitude de ce terme est la courbe A(ω) :

αωKA dB log 1020=

soit : ωα log 1020+= KA dBdB

Cette relation montre que la courbe ω10logA est une droite ; il est donc commode de tracer A en

fonction de ω10log , ce qui revient en pratique à tracer A en fonction de ω, les valeurs de ω portées

sur une échelle logarithmiques. A exprimé en dB est porté sur une échelle linéaire et en emploie donc

du papier semi logarithmique.

Ce papier est limité verticalement, a gauche ou a droite par l’axe de graduation de A et

horizontalement, en haut ou en bas par l’axes de graduation des pulsations.

Soulignions que le point ω=0 n’apparaît pas sur le diagramme, puisque l’on représente ω sur une

échelle logarithmique. De plus, la droite A = 0 dB, appelée axe (0 dB) , est généralement distincte de

l’axe des pulsations ω.

Pour une octave, c'est-à-dire pour un intervalle (ω , 2 ω), la pente de la droite A(ω) est :

( )

dB

KKAA

α

αωωα

ωωωω αα

6

2log202log20

log202log20)()2(

1010

1010

==

−=−

Cette droite coupe l’axe (0 dB) en un point ω0 tel que :

K

K

K

11

0log20

0

0

010

=⇒

=⇒

=

α

α

α

ω

ω

ω

Soit :

K αω 10

1=

- 41 - Asservissement linéaire

Enfin pour ω=1

KA

A

dBdB

dB

K

K

=

=

−=

10

1010

log20

1log20log20 α

Si α=0, AdB est une droite horizontale d’ordonnée KdB.

ω0

ω=1

ω

K

0 dB 0

0,110 fαα

ωK

=

AdB

ω0

ω=1

ω

K

0 dB 0

0,110 pαα

ωK

=

AdB

ω

K

0 dB 0

AdB

α=0

ω

α·90˚ φ˚

- 42 - Asservissement linéaire

II.2. Terme (1+jωτ)β :

Considérons le terme (1+jωτ) (β=1) et τ > 0 correspondant à une racine négative p=-1/τ

( ) τωωτ 2211 +=+ j

ωτω

ω

τωτω

→+⇒+∞→

→+⇒→

22

22

1

110

Le diagramme d’amplitude du terme considéré possède deux asymptotes : les droites A=1 et A=ωτ.

La première asymptote est confondue avec l’axe (0 dB) puisque :

dBAdB 01log20 10 ==

La deuxième asymptote est une droite de pente 6dB/octave qui coupe l’axe (0 dB) à la pulsation (appelée

parfois pulsation de cassure) ω = 1/τ (ωτ=1, soit 0dB)

Pour cette pulsation, la courbe réelle d’amplitude possède une ordonnée égale à 3dB c'est-à-dire :

( )

211

111 22

=+=

=+=+τ

ωωτ τω pourj

dBAdB 315.0202log20 10 =×==

dBAdB 3=

Pour les pulsations ω=1/2τ et ω=2/τ, on peut vérifier que ses ordonnées sont supérieures de 1dB à

celles de ses asymptotes.

En effet :

145log20

45

4111

21

10

22

≈=

=+=+⇒→

AdB

τωω

( )0dBasymptotel'à11 rapportpardBdBAdB =

75log20

54112

10

22

≈=

=+=+⇒→

AdB

τωω

( )6dB/octaveasymptotel'à77 rapportpardBdBAdB =

D’une façon générale, un diagramme réduit à ces asymptotes est appelé digramme asymptotique.

- 43 - Asservissement linéaire

Le diagramme de phase du terme (1+jωτ) est la courbe :

( )ωτϕ j+= 1arg

Soit ( )ωτϕ arctg=

Quand : o

o

9000

=⇒+∞→

=⇒→

ϕω

ϕω

Pour ω=1/τ 1

1

arctg

arctg

=

⋅=

ϕ

ττ

ϕ

Donc o45=ϕ

On peut vérifier en TD les poins suivants :

ω τ16

1 τ81

τ41

τ21

τ2

τ4

τ8

τ16

φ˚ 3.5˚ 7˚ 14˚ 26.5˚ <26.5˚ <14˚ <7˚ <3.5˚

…<… inférieures à celles du diagramme asymptotique.

On constate donc, que dans un plan semi logarithmique, la courbe est symétrique par rapport au point

(ω=1/τ , φ=90˚ ).

Si l’on considère maintenant le terme à (1-jωτ) avec τ > 0 correspondant à une racine réelle positive

p=1/τ du numérateur de T(p), son module est identique à celui de (1+jωτ).

Son argument est identique en valeur absolue mais de signe opposé à celui de (1+jωτ).

Des termes de la forme :

ωτωτ jet

j −+ 11

11

AdB

ω

0 dB

0

1 dB

3 dB

1 dB

1/2τ

1/τ

2/τ

ω

90˚

φ˚

45˚

1/τ

2/τ

4/τ

1/2τ

1/4τ

14˚

26.5˚

14˚

26.5˚

- 44 - Asservissement linéaire

ont respectivement des modules, exprimés en décibels et arguments identique en valeurs absolus, mais des

signes opposés a ceux de : (1+jωτ) et (1-jωτ). Enfin si β >1, les diagrammes d’amplitude et de phase correspondants sont obtenus par β additions

graphiques d’un terme de l’une des formes mentionnées ci-dessus.

II.3. Terme 1 - ω2/ωn2 + j2ε ω/ωn

:

On a vu que pour les fonctions de transfert de la forme ( )2211 pApA ++ qui possèdent deux racines

conjuguées jbaPjbaP −−=+−= 21 , , qu’il est plus commode d’utiliser la forme suivante :

22

121)( pppFnn ωω

ε++=

avec : ( ) ( ) ( )021

2221

22 >+=+⋅= εωε baetbaa n

d’où :

nn

jjFωωε

ωωω 21)( 2

2

+−=

Le diagramme d’amplitude d’un terme de cette forme est la courbe :

21

22

2

2

10 21log20

+

−=

nndBA ω

ωεωω

2

221

2

2

221

22

2

2

21

00

nnnn

dB

quand

quand A

ωω

ωω

ωωε

ωωω

ω

+

−⇒+∞→

→⇒→

Ce qui met en évidence l’existence d’une seconde asymptote de pente 12 dB/octave, qui coupe l’axe (0 dB) à

la pulsation ω=ωn.

La courbe réelle dépend du paramètre ε, l’amplitude A passe par un minimum Amin pour une pulsation ωR tel

que :

0=ωd

dAdB

soit pour

( )21

221 εωω −⋅= nR dans le cas ou 1-2ε2 ≥ 0

donc l’existence et la valeur de ωR dépendent de ε.

- 45 - Asservissement linéaire

1ierCas :

7.05.0021 22 <⇒<⇒>− εεε

La valeur du minimum de l’amplitude A est la suivante :

( ) 21

2210min 12log20

−⋅= εεA

si ε est assez petit on a approximativement

εωω 2log20 10min== AetnR

2ieme Cas :

Lorsque ε>0.7 on a AdB est toujours supérieur a (0 dB).

3ieme Cas :

Pour ε=0.7 le minimum a lieu pour la pulsation ω=0.

Représentation de la phase :

( )( ) 2

1

2

)(Re)(Imarg'

⋅=

=

n

narctgjFjFarctgumentL

ωω

ωωε

ωω

oo

o

90

180)0(00

==

=→⇒+∞→

→⇒→−

ϕωω

ϕω

ϕω

aonpour

arctgquandquand

n

AdB

0

ε>0.7

ω

0 dB

ωn

ε=0.7

ε<0.7

Amin

12 dB/octave

- 46 - Asservissement linéaire

connaissant les variation en fonction de ω du module et l’argument d’un terme de la forme précédente, il est

facile d’en déduire ceux des terme de la forme :

021

1,21

2

22

2

>+−

−− ε

ωωε

ωωω

ωεωω avec

jj

nn

nn

En pratique on vérifie que ε < 0.7 , le module A passe par un maximum Amax dont l’expression se déduit

facilement de l’étude faite plus haut.

( ) 21

22

10max

12

1log20

−⋅

=

εεA

ce maximum a lieu pour une pulsation :

( )21

221 εωω −⋅= nR

180˚

90˚

ω

φ˚

ωn 0˚

ε petit

ε grand

- 47 - Asservissement linéaire

Stabilité des systèmes asservis

I. Définition 01 de la stabilité des systèmes asservis.

II. Définition 02 de la stabilité des systèmes asservis.

III. Critère de ROUTH

- 48 - Asservissement linéaire

Stabilité des systèmes asservis I. Définition 01 La définition générale de la stabilité d’un système asservis linéaire se ramène simplement

aux amplitudes du système de revenir à son état d’équilibre permanent après avoir subi une perturbation.

II. Définition 01 : On dit qu’un système est stable si la réponse à une impulsion unité tend vers zéro quand le

temps tend vers l’infini.

Soit un système décrit par l’équation différentielle suivante :

)()()()()()(0101 te

dttde

dttedts

dttds

dttsd AAABBB m

m

mn

n

n +++=+++ LL … (1)

La solution de cette équation a la forme suivante : s(t)=s1(t) +s2(t)

Où :

s1(t) : est la réponse permanente (l’équation sans second membre).

s2(t) : est la réponse transitoire (l’équation avec second membre).

Le système est stable si :

+∞→=

tts 0)(lim 1

Par conséquent on doit résoudre l’équation suivante :

0)()()(01 =+++ ts

dttds

dttsd BBB n

n

n L ... (2)

Cette équation différentielle a l’équation caractéristique suivante :

0011

1 =++++ −− BBBB pPP n

nn

n L ... (3)

On sait que la solution s(t) est définie à partir de la solution de l’équation (3).

1ierCas : toutes les racines son réelles :

s(t) à la forme suivante :

tpn

tptp neCeCeCts +++= L2121)(

où :

C1, C2,…, Cn : sont des constantes d’intégration.

P1, P2,…, Pn : sont les racines de l’équation caractéristique (3).

Le système est stable

+∞→=⇔

tts 0)(lim 1

Cette condition ce vérifie si tous les Pi sont négatifs. Si au moins il existe un seul Pi positif le système est instable

- 49 - Asservissement linéaire

2ieme Cas : si les racines sont complexes :

P1 = α + jβ

P2 = α - jβ La solution s(t) a la forme suivante :

La réponse du système dépend de α (partie réelle).

Donc le système est stable si les parties réelles des racines de l’équation caractéristique sont négatives.

3ieme Cas : si les racines de l’équation caractéristique sont imaginaires pures P=±jω :

La solution s(t) est un cosinus ou sinus (système juste oscillant) la limite de la stabilité .

4ieme Cas : si les racines sont nulles P=0 :

s(t)=Cte (constante) système astatique .

t

s(t)

t

s(t)

t

Système stable (α < 0)

s(t)

t

Système instable (α > 0)

s(t)

)sin()( ϕβα +⋅= teAts t

- 50 - Asservissement linéaire

Conclusion :

• Un système est stable si toutes les partie réelles des racines de l’équation caractéristique sont

négatives.

• Si au moins l’une des racines de l’équation caractéristique a une partie réelle positive le système

est instable.

III. Critère de ROUTH :

La détermination des racines de l’équation caractéristique n’est toujours pas évidente, surtout dans le cas ou

l’ordre (n) du système est grand. C’est pour cette raison qu’on utilise le critère de ROUTH pour déterminer la

stabilité des systèmes.

Soit l’équation caractéristique du système :

0011

1 =++++ −− AAAA pPP n

nn

n L

On applique la règle de ROUTH, en utilisant une table qu’on appelle table de ROUTH, définie comme suit :

pn An An-2 An-4 … … …

pn-1 An-1 An-3 An-5 … … …

pn-2 C31 C32 C33 … … …

C41 C42 C43 … … …

p0 C (n+1) 1 C (n+1) 2 C (n+1) 3 … … …

Où :

CCAACCC

CAACC

AAAAACA

AAAAC

nnnn

n

nnnn

n

nnnn

31

33153142

31

32133141

1

54132

1

32131

;

;

⋅−⋅=

⋅−⋅=

⋅−⋅=

⋅−⋅=

−−−−

−−−

−−−

Pour que l’équation caractéristique ne possède que des racines a parties réelles négatives, il faut et il suffit

que tous les termes de la première colonne de la table de ROUTH soient du même signe. Le nombre de

changement de signe correspond au nombre de racines à parties réelles positives.

Remarque : Il peut arriver que la première colonne du tableau de ROUTH possède un pivot nul ; on peut

continuer le tableau en remplaçant ce pivot par ε, nombre réel arbitrairement petit, positif ou négatif.

Exemple :

1. Soit l’équation caractéristique :

- 51 - Asservissement linéaire

p3+3p2+6p+4=0

La table de ROUTH s’écrit de la manière suivante :

0;

314

0343

143

0103;3

143

4163

4241

3231

=×−×

=

×−×==

×−×=

CC

CC

Il n’y a aucun changement de signe dans la première colonne de la table de ROUTH, donc le système est

stable.

2. Soit l’équation caractéristique :

p3+2p2+3p+8=0

La table de ROUTH s’écrit de la manière suivante :

0;0;8;242324131

===−= CCCC

On remarque qu’il y’a deux changements de signe dans la première colonne (1, 2,-2, 8) de (2) à (-2) et (-2) à

(8) ; donc le système a deux racines à parties réelles positives (système instable).

P3 1 6 0

P2 3 4 0

P1 C31 C32

p0 C41 C42

P3 1 3 0

P2 2 8 0

P1 C31 C32

p0 C41 C42

- 52 - Asservissement linéaire

Précision des systèmes asservis

I. Introduction.

II. Définition de la précision.

III. Rappel mathématique.

IV. La précision statique.

V. La précision dynamique.

- 53 - Asservissement linéaire

Précision des systèmes asservis I. Introduction : Rappelons qu’un système asservis doit être non seulement stable mais il doit

répondre aux exigences technologiques telles que la rapidité de la réponse et la précision par

rapport a la valeur souhaitée.

II. Définition de la précision : La précision est la différence entre la valeur souhaitée du réglage

(consigne) et la sortie du système à régler (s(t)).

III. Rappel mathématique :

Théorème des limites : Il est possible d’obtenir les valeurs initiales et finales de s(t) à partir de sa

transformée de Laplace.

a) Valeur initiale :

+∞→→⋅===

ptpsptss

0)]([lim0)(lim)0(

b) Valeur finale :

0)]([lim0)(lim)(

→+∞→⋅===∞

ptpsptss

IV. Précision statique : Soit l’étude de la précision d’un système a retour unitaire :

La précision statique est la différence entre la valeur souhaitée et la valeur de la sortie au régime

permanent.

+∞→+∞→

=−=

tt

ttstes )(lim)]()([lim εε… (1)

Selon le théorème de la valeur finale :

0

)](lim[)(lim

→+∞→

⋅==

pt

ppts εεε… (2)

E(p) F(p)

S(P) ε(p)

-

+

Figure -1-

- 54 - Asservissement linéaire

Remarque : Si la chaîne de retour est une fonction de p la précision statique est évaluée de la même

méthode. La résultat dépend du type d’existence imposé à l’entrée du système.

Le schéma équivalent de la figure -1- est :

)()(1

)()( pEpF

pFpS ⋅+

=

0

)](lim[

⋅=

p

pps εε

00)(1

)(lim)](lim[

)(1)()(

)()(1

)()()()()(

→→

+

==⋅=

+=

⋅+

−=−=

pppF

ppEpp

pFpEp

pEpF

pFpEpSpEp

ss εε ε

ε

ε

Exemple :

Soit un système du premier ordre avec une entrée échelon .

kA

pppkpA

pFppE

pApEtAte

pkpF

s

s

+=

→→

+++⋅

=

+

=

=⇒⋅=+

=

1

001

)1(lim

)(1)(lim

)()()(,1

)(

ε

ε ττ

µτ

E(p))(1

)(pF

pF+

S(P)

- 55 - Asservissement linéaire

V. Précision dynamique :

La précision dynamique consiste essentiellement à étudier le régime transitoire de la réponse du système

asservi soumis à une entrée typique.

Contrairement a la précision statique, qui est évaluée lorsque t tend vers ∞+ , la précision dynamique est

déterminée par la fonction εd(t) qui caractérise la différence entre la valeur réelle du signal de sortie s(t) et

celle qui est souhaitée.

)()()( tstst hd −=ε

Exemple :

Système du 1ier ordre avec une entrée échelon.

)1(1

1

11

)(

1)(,

)(1)()()(

)()(.)()(

)()()(

pkpkA

pk

pk

ppS

pkpF

pFpFpEpS

pApEtAtets

tstst

h

hd

ττ

τ

τ

µ

ε

++⋅⋅

=

++

+⋅

=

+=

+⋅

=

=⇒==

−=

tke

kkA

kkAtS τ

+−⋅

+−

+=

1

11)(

+∞→+

==

tk

Atds 1)(lim εε

t

A

kA+1

- 56 - Asservissement linéaire

- 57 - Asservissement linéaire

Série d’exercices Exercice 01 :

Déterminer la solution de l’équation différentielle suivante :

2)0(

1)0(:

)2(sin23)()(

2

2

==

=+

dtyd

etYavec

ttydt

tyd

Exercice 02 :

Déterminer la fonction x(t) et y(t) vérifiant :

2)0(1)0(:

)(sin)()(

)(cos)(2)(

==

+−=

+=

YetXavec

ttxdt

tdy

ttydt

tdx

Je tien a préciser qu’il faut impérativement s’exercer a résoudre beaucoup d’exercices, tout au tend

comprendre les significations physiques

Exercice 03:

Soit le circuit électrique d’un correcteur à retard de phase.

1. Calculer la fonction de transfert du circuit électrique.

2. Ecrire l’équation différentielle de ce circuit.

3. Tracer sans effectuer aucun calcul, la réponse de ce circuit à entrée échelon.

4. Décrire ce circuit par un schéma bloc a boucle .

C y(t) x(t)

R1

R2

- 58 - Asservissement linéaire

Solution de la série d’exercices Exercice 01 :

On appliquant la transformée de Laplace à l’équation différentielle:

2)0()0(1)0(:

)2(sin23)()(

2

2

===

=

+

dtydyetYavec

ttydt

tyd LL

&

On appliquant le théorème de la dérivation, on a :

44 344 21321)(

)4)(1(3

)(1

2)(

432)()1(

43)(2)(

42

23)()0()0()(

222

22

22

22

pBpp

pApppY

pppYp

ppYppYp

ppY

dtdypYpYp

+++

++

=

+=−++

+=+−−

+=+−+

On décompose en éléments simples :

)2sin(21

)sin(3)cos()(

)2sin(21

)sin(3)cos()]([

41

13

1)(

41

11

12)(

41

11)(

114

3)1)(4(

3)42(

2

141

3)4)(1(

3)12(

41)4)(1(3)(

1

222

222

22

222

221

22

21

22

tttty

tttpY

pppppY

pppppY

pppB

pppjp

T

pppjp

T

pT

pT

pppB

L

−+=

−+=

+−

++

+=

+−

++

++

=

+−

+=

−=+−

=++

⋅+±→

=

=+−

=++

⋅+±→

=

++

+=

++=

- 59 - Asservissement linéaire

Exercice 02 :

On appliquant la transformée de Laplace à l’équation différentielle:

2)0(1)0(:

)(sin)()(

)(cos)(2)(

==

+−=

+=

YetXavec

ttxdt

tdy

ttydt

tdx

LLL

LLL

On appliquant le théorème de la dérivation, on a :

++−=−

++=−

++−=−

++=−

)2(1

1)(2)(

)1(1

)(21)(

11)()0()(

1)(2)0()(

2

2

2

2

L

L

ppXppY

pppYppX

ppXYppY

pppYXppX

On résolvant le système d’équation on a:

11

24

2)(

11

24

11

)2(4)(

)2()2(

11

)2(241

11

)2(24)(

11

1)2()12(2)(

21

22

212)(

222

2222

2

2

2

2222

22

222

++

++

+=

++

++

=+

++

+=

++

++

++

−=+

++

+−

=

⇒++

++−

=

⇒+

−+

=+−

=

pppppX

ppp

ppppppX

ppp

pppp

ppppppX

ppppppX

ppp

pppY

On appliquant la transformée de Laplace inverse sur X(p) et Y(p) obtenus, on obtient:

)sin(2

1)cos(2)()]([

)sin()sin(2

4)cos()()]([

221

221

tttypY

ttttxpX

L

L

−==

++==

- 60 - Asservissement linéaire

Exercice 03:

)(1)(

)()(1)()(

2

21

tiRdtiC

ty

tiRdttiC

tiRtx

+=

++=

Application de la transformée de Laplace :

)()(1)(

)()(1)()(

2

21

pIRpICp

pY

pIRpICp

pIRpX

+=

++=

1.

On peut l’écrire sous autre forme :

papbpFdonc

baposeonp

ppF

++

=

==

+

+

=

)()(

1,11

1

)(

α

ατττ

τ

ατατ

C y(t) x(t)

R1

R2

i

[ ]

pppF

RRRCRRposeon

pCRRpCRpF

pIRCp

R

pIRCp

pXpYpF

τατ

ατ

++

=

+=+=

+++

=

++

+

==

11)(

,)(:

1)(1)(

)(1

)(1

)()()(

21

221

21

2

21

2

- 61 - Asservissement linéaire

2. Le circuit est un correcteur à retard de phase.

( )[ ] ( ) )()()()()()(

pYbapXpbpXpY

papbpF

+=+

=++

⋅=

α

α

Donc on aboutit a :

[ ] [ ]

dttdyty

dttdxtx

ba

dttdytya

dttdxtxb

pYppYapXppXb

pyppyapXppXb

LL

)()(1)()(1

1,1

)()()()(

)()(1

)()(1

)()()()(

+=+

==

+=+

+−

=+−

+=+

τα

τ

αττ

αα

αα

αα

Finalement l’équation différentielle est :

)()()()( txdt

tdxtydt

tdy+=+ αττ

3.

papb

pXpY

++

⋅=)(

)()( α

La réponse a un échelon unitaire :

appB

appbpY

ppapb

ppapbpY

pXpapbpY

++

+⋅=

++

=⋅++

⋅=

⋅++

⋅=

αα

ααα

α

43421)(

)()(

)(1)()(

)()()(

La décomposition en éléments simples :

1)(

)(

11

1

)(0

)(

2

1

21

−=−=+

⋅+−→

=

=⋅

==+

⋅→

=

++=

ab

appbap

apT

ab

appbp

pT

apT

pT

pB

αατ

ταααα

- 62 - Asservissement linéaire

te

eL

RRRty

atpYty

apppY

apapppY

apppB

τ

α

α

α

1

11)(

)1(1)]([)(

11)(

11)(

11)(

21

2

1

−⋅

++=

−⋅−+==

+−

+=

++

+−=

+−=

te

RRR

ty τ1

2111)(

−⋅

+−=

La courbe de la réponse de y(t) si on injecte un signal x(t) a un échelon unitaire :

1)(lim

lim)(lim21

2)1(100

=+∞→

+==

−⋅−+

→=

ty

ety

t

RRRat

ttαα

4.

⇒+=−−+⋅⇒+⋅+=+⋅

⇒+

=+

+=

ppppGpGpppG

pGpG

pppF

ατατταττ

τατ

1)11()())(1()1()1()(

)(1)(

11)(

pppG

ταατ

)1(1)(

−+

=

X(p) G(p)

Y(P) ε(p)

-

+ F(p) X(p) Y(p)

α=+ 21

2

RRR

1

t

y(t)

x(t)=u(t)

- 63 - Asservissement linéaire

Série d’examens d’asservissement

Examen N0 01 Exercice 01(Questions de cours et TP) :

Comment peut-on juger qu’un système est stable ?

Donner les différents critères utilisés pour étudier la stabilité.

Donner la définition de : un capteur, un actionneur, un amplificateur.

Exercice 02 :

Soit le système du 1ier ordre :

• Donner sa réponse s(t), pour une entrée échelon unitaire ;

• Donner l’allure de sa réponse pour un entrée échelon unitaire ;

• Déterminer le temps de réponse ;

• Donner l’équation de ta tangente a l’origine.

Exercice 04:

1. Résoudre l’équation différentielle suivante, en utilisant la transformée de Laplace ;.

ttydt

tdydt

tyd e 225)(21)(8)(2

2−=++

2. A partir de l’équation différentielle suivante :

)3sin(23)(21)(8)(

2

2

ttty

dttdy

dttyd

e ⋅−=++

Déterminer :

• Le gain statique.

• La fréquence propre non amortie.

• Le facteur d’amortissement.

25+p

E(p) S(p)

- 64 - Asservissement linéaire

Problème:

On considère le système asservi représenté dans la Figure -1-, dans le quel on suppose que le moteur est

commandé par l’induit (de résistance r et des self inductance négligeable).

Soit : k : coefficient de couple et force contre électromotrice du moteur.

J1 : le moment d’inertie du rotor ;

f1 : le coefficient de ses frottements visqueux ;

U : la tension appliquée a l’induit du moteur, et i le courant qui le traverse.

L’arbre du moteur, dont la position est repérée par un angle θm entraînée par l’intermédiaire de réducteur

de rapport 1/n et (n>1) une charge mécanique dont la position est repérée par un angle θs.

Im représente le couple délivré par le moteur, et J2 , f2 le moment d’inertie et le coefficient des frottements

visqueux de la charge.

Les potentiomètres supposés linéaire et identique, sont alimentés par une tension E0, leur course et θ0 Є [0,2Π]

I. Représenter le système de la figure -1- par son schéma fonctionnel (tel que G(p) est la fonction de

transfert du moteur+réducteur+charge).

ε U Ue

-E0 +E0

-E0 +E0

θm

θS

A+

-

I

Moteur Comparateur Amplificateur

Potentiomètre de sorite

Potentiomètre d’entrée

Réducteur

Figure -1-

Charge

- 65 - Asservissement linéaire

II. On donne les équations du système en variable de temps

[ ]

+=

+=

+=Γ⇒

⋅+⋅=Γ

Γ++=Γ

⋅=Γ+=

22

1

22

1

22

11

:

)()()(

)()()(1)(

)()()()(

)()()()()(

nf

ff

nJ

JJavec

tftJt

ttftJn

t

ttftJt

tiKttKtirtu

mmm

ssr

rmmm

m

m

θθ

θθ

θθ

θ

&&&

&&&

&&&

&

a) Déterminer la fonction de transfert )(

)()(

pU

pspGθ

=

b) Calculer la constante de temps du système moteur+charge+réducteur.

c) Calculer le gain en amplitude du système.

d) Déterminer la fonction de transfert en boucle ouvert )(

)()(

pe

pspTθ

θ= et la mettre sous la forme

)1()(

ppKpT

τ+′

= tel que K’ et τ >0

e) Construire le diagramme d’amplitude et de phase de T(jω)dans le plan de BODE.

f) Tracer l’allure du lieu de NYQUIST.

g) Déterminer la stabilité du système en utilisant le critère de ROUTH.

h) Calculer les erreurs statiques (stationnaires) du premier, du second ordre et du troisième ordre

E(p)=1/p .

Applications Numériques :

r =500Ω n=200

K=Fem=0.3 MKSA A=218

J1=40g.cm2 E0=50V

J2=0.2Kg.m2

NB : On néglige les coefficients des frottements visqueux.

- 66 - Asservissement linéaire

Examen N0 02 Exercice 01 :

Soit un système décrit par un modèle mathématique, sous forme d’équation différentielle:

1)()( =+ tyty& • Résoudre l’équation différentielle par la méthode de transformation de Laplace ; les conditions

initiales sont nulles.

Exercice 02 :

La réponse d’un système invariant linéaire, initialement on repos, au signal :

)(1)( tuttx e ⋅

−−=

, u(t) : échelon unitaire

ttttty eteete 25.0275.0225,1)( −+−+−−−−= 2 Quelle est la fonction de transfert H(p) ?

3. Quelle est la réponse du système h(t), à une impulsion unitaire?, et tracer son allure.

Exercice 03 :

Soit le système de fonction de transfert :

)5.01)(1()1(5.0)(

ppppG

++−

=

1. mettre le système sous la forme de deux systèmes du 1ier ordre.

2. déterminer et représenter les pôles et les zéros dans le plan complexe.

3. on applique au système une entrée à un échelon unitaire u(t) :

• exprimer y(t) ; et évaluer y(0), et y(t) quand t tend vers l’infinie.

• Etudier la variation de y(t),et représenter graphiquement l’évolution de la sortie.

Exercice 04 :

En utilisant la transformée de la place trouver la solution de l’équation suivante :

)2cos()(3)(2 2

2

ttydt

tyd=+

Avec les conditions initiale suivantes :21)0(,1)0( == yy &

On donne : )sin(1

1,4

)2cos( 2

1

2 tpp

pt LL =

++= −

- 67 - Asservissement linéaire

Exercice 05 :

Tracer le diagramme de Bode en gain et en phase de la fonction de transfert :

2213220)( 2 ++

=pp

pF

On donne : log10 (2)=0.301, log10 (10)=1, log10 (11)=1.041, log10 (220)=2.342.

Exercice 06:

Soit la boucle de transfert du système en boucle fermée :

1. Déterminer la fonction de transfert du système en boucle fermée.

2. calculer K pour que le système en boucle fermée soit stable (critère de ROUTH)

E(p) 23

12 ++ pp

pK

S(P)

Z(p)

ε(p) -

- 68 - Asservissement linéaire

Solution de la série d’examens d’asservissement

Examen N0 01 Exercice 01(Questions de cours et TP) :

Les différents critères utilisés pour étudier la stabilité sont le critère de ROUTH et le lieu de

Nyquist.

Un actionneur : c’est l’élément qui commande le système à asservir, il travail souvent a puissance

élevé.

Un comparateur :c’est un élément très important, il permet d’effectuer une comparaison entre des

tensions d’entrées et de sorties.

Un amplificateur : c’est l’élément souvent utiliser pour Amplifier les tensions de sorites des

comparateurs des système asservis, avec un gain bien déterminer.

Exercice 02 :

pppS

ppEtute

12

5)(

1)()()(

⋅+

=⇒

=⇒=

En décomposant S(p) en éléments simples.

−−==⇒

+−=⇒

−=

+⋅+

−→==

+⋅

→=

++=

− tpStspp

pS

pppLim

pB

pppLim

pA

pB

pApS

eL 225

25)()(

)2(25

25)(

251

25)2(

2,

251

25

0

2)(

][1

• L’allure se s(t) :

25)(lim,0)(lim

0=

+∞→=

→ts

tts

t

25+p

E(p) S(p)

- 69 - Asservissement linéaire

• Le temps de réponse tr ?

23log5log

53log2

5322

25

25 1

−=⇒

=−⇒−⇒−− ==

rt

tee tt

• Equation de la tangente à l’origine :

ttyxxys

sy

xxxxsxyxy

e

e

5)(5)(505)0(

0025

25)0()0(

0][)()()(

0

0

0000

=⇒=⇒=−+=′

=−−==

⇒=−⋅′=−

Exercice 03:

1. l’équation différentielle :

ttytyty e 225)(21)(8)( −=++ &&& En appliquant la transformée de Laplace on obtient :

)]54([)]54([2)(

)54)(54)(2(25

)2)(2182(

25)(

225)(21)(8)(2

jpC

jpB

pApY

jpjppppppY

PpYppYpYp

−++

+++

+=⇒

++−++=

+++=

+=++

541025)()54(lim

54

541025)()54(lim

54

925)()2(lim

2

jpYjp

jpC

jpYjp

jpB

pYpp

A

−−=⋅−+

+−→=

+−=⋅++

−−→=

=⋅+−→

=

25

t

u(t)=1

s(t)

1

- 70 - Asservissement linéaire

Bien que l’équation donnée ne soit pas linéaire, ou le terme e-2t (comme une équation) n’est pas du

premier degré ; on peut la traiter comme une équation linéaire si on pose arbitrairement x(t)= e-2t , et

si on traite x comme une deuxième variable dépendante, représente le signal d’entrée. Dans ce cas on

résout l’équation :

dnn

dnn

nn

nn

jjbajjP

jjbajjP

ACBCBpAp

pp

pXpppY

ωαξωξω

ωαξωξω

ωξ

ω

ωξ

ω

−−=−−=−−=−−−=

+−=+−=+−=−+−=

−=∆

=++

=++

=++

5421

5421

40

)1(0121

)()121)((

2

1

2

2

22

22

K

(Voire chapitre IV…système du 2ieme ordre pour plus d’explications)

Le système fondamental est :

tjtCtdjtty

tjtCtdjtty

eeee

eeee54)(

54)(

12

11

−−=−=

−=−=

ωα

ωα

La solution est :

[ ] [ ] ( ) ( )

)sin()cos()(

)sin()cos()(

)sin()cos()sin()cos()(

2121

2211

ttjBttAty

ttCCjttCCty

tjCtCtjCtCtty

dd

dd

dddd

eeee

e

ωαωαωαωα

ωωωωα

−⋅+−⋅=

−⋅−+−⋅+=

−++−=

Avec les conditions initiales :

dd BBBy

Ay

eeω

ωα 11)0cos(0)0sin(01)0(

00)0(

=⇒=−⋅⋅+−⋅⋅−⇒=

=⇒=

&

Donc la solution )sin(1)( ttty d

d

e ωαω

−⋅=

(Voire chapitre IV…système du 2ieme ordre pour plus d’explications)

)5sin(45

1)( te tty −⋅=

- 71 - Asservissement linéaire

Solution particulière :

tCtytCtytCty eeep24)(,22)(,2)( −⋅⋅=−⋅⋅−=−⋅= &&&

On remplace dans l’équation ttytyty e 225)(21)(8)( −=++ &&& on obtient :

92522529 =⇒−⋅=−⋅ CttC ee

tttytyty eteph2

925)5sin(4

51)()()( −+−⋅=+=

2.

)3sin(23)(21)(8)(

2

2

tttydt

tdydt

tyd

e ⋅−=++

On pose )3sin(21)(

tttx

e ⋅−=

L’équation devient :

)2)...((71)()1

218

211(

)(71)()(

218)(

211

2 pXpYpp

txtytyty

=++

=++ &&&

• Le gain statique : 3

)218()()(

2 =⇒++

= Kpp

KpXpY

c’est le gain statique.

• La fréquence propre non amortie.

L’équation (2) s’écrit sous la forme standard

)(71)121)(( 2

22

2 pXpppYn

n

nn ωω

ωξ

ω⋅=++

Par identification : 21=nω pulsation naturelle non amortie,

51 2 =−= ξωω nd Pulsation naturelle amortie

• Le facteur d’amortissement.

21482 =⇒= ξξωn

C’est le coefficient d’amortissement ,et il est 1<ξ .

- 72 - Asservissement linéaire

Problème:

I.

II. En utilisant la Transformée de Laplace des équations du système, on obtient :

( )

+=

+=

⋅⋅+=Γ⇒

⋅⋅+=Γ

Γ+⋅⋅+=Γ⋅=Γ

+=

22

1

22

1

22

11

:

)()()(

)(1)(

)()()()()()(

)()()(

nfff

nJJJ

avec

ppfpJp

ppfpJn

p

pppfpJppIKp

ppKpIrpU

mm

sr

rmm

m

m

θ

θ

θ

θ

a. En combinant les équations, on trouve

+⋅⋅

+

+⋅

==

pKfrrJp

Kfrn

K

pU

pspG

21

2

)(

)()(

θ

b. Par identification avec la forme standard, on trouve la constante de temps du système :

05.02

=+⋅⋅=

KfrrJτ

G(p) 0

0

θE

θe

0

0

θE

θS

- A

U

Ur

+

Potentiomètre d’entrée Moteur+ Réducteur+ Charge

Potentiomètre de sorite

Amplificateur

Comparateur

Figure -2-

- 73 - Asservissement linéaire

c. le gain en amplitude du système :

[ ] 601

2)( =+⋅

=Kfrn

KA pG

d. la fonction de transfert en boucle ouvert du potentiomètre de sortie

0

0

)(

)(

θθE

ps

prU=

La fonction de transfert en boucle ouvert de l’asservissement est la suivante :

)()(

)(

)(

)()( pG

ps

prUA

pe

pspT ⋅⋅==θθ

θ

+⋅⋅

++⋅⋅⋅= ⋅

pKfrrJpKfrn

EKApT

2

2

1

1)(0

0

θ

Si on pose :

20

0

2Kfr

rJKfrnEKAk et

+⋅

⋅+⋅⋅⋅=′ =

τ

θ

( )pppT

pK

rJp

EApTKn

pour

05.0191.28)(

1

1)(

2

22 0

+=

+

⋅= ⋅Π⋅⋅

⇒Π=θ

e. le diagramme d’amplitude et de phase de T(jω)dans le plan de BODE.

( )ωωω

jjjT

05.0191.28)(

+=

( ) 110

11010 1log20log20)(log20 −− ++== τωωω jKjTAdB Tel que K=28.91 et τ=0.05

Vous notez que nous avons deux terme, l’un et de la forme Kωα et l’autre de la forme (1+jωτ)β.

C’est plus pratique de faire l’étude séparer des deux termes et leurs tracés puis faire la somme de ces deux

tracés; mais on peut aussi faire l’étude des deux termes simultanément.

(Voire chapitre VI…Détermination des diagrammes d’amplitude et de phase des différents

termes… pour plus d’explications)

- 74 - Asservissement linéaire

L’étude du terme K(jω)-1 tel que K=28.91

ωω

ωω

log22.29log

loglog201log20

1010

101010

−=−=

−=−=

dBdB

dB

K

KK

AA

octavedBdBAdBAA /6)()2()( −=−= ωωω

Cette droite coupe l’axe (0dB) en un point ω0=K=28,91

Pour ω=1, AdB=KdB.

φ=-90

L’étude du terme (1+jωτ)-1 tel que τ=0.05

octavedbAA

dBaxelavecconfondueasymptotedBA

j

dB

ieredB

dBA

/6)(log2010

0'10110

1log20)1(log20

1022

22

2210

110

−=⇒−→⇒→+⇒→

→=⇒→+⇒→

+−=+= −

ωωτωττωω

τωω

τωωτ

2ieme

asymptote qui coupe l’axe (0dB) à la pulsation de cassure ω=1/τ =20.

La pulsation réelle égale à 3dB.

Le diagramme de phase du terme (1+jωτ)-1 est la courbe :

( )ωτϕ j+−= 1arg

Soit ( )ωτϕ arctg−=

Quand : o

o

9000−=⇒+∞→

=⇒→

ϕω

ϕω

Pour ω=1/τ 1

1

arctg

arctg

−=

⋅−=

ϕ

ττ

ϕ

Donc o45−=ϕ

- 75 - Asservissement linéaire

f. Tracer l’allure du lieu de NYQUIST.

ω

-90˚

-180˚ -135˚

-45˚

-φ˚

ω0=20

ω=1

ω

K

0 dB 0

AdB

-6dB/octave=0dB-6dB

20

-12dB/octave=-6dB-6dB

AdB(T(jω))=AdB(|Kjω-1|)+ AdB(|1+jωτ|-1)

Arg(T(jω))=Arg(|Kjω-1|)+ Arg(|1+jωτ|-1)

ImT(jω) , φ°

ReT(jω) , φ° 0

-90°

-180°

-270°

-

+

+90°

+270°

+180°

∞+

∞−

+360°

-360°

- 76 - Asservissement linéaire

g. La stabilité du système en utilisant le critère de ROUTH.

Nous avons la fonction de transfert, de la quelle on détermine l’équation caractéristique

pppD +×= − 22105)( On forme le tableau de ROUTH

(Voire chapitre VII ; Stabilité des systèmes asservis ; Critère de ROUTH; pour plus d’explications)

On ne trouve pas de changement de signe dans la colonne du tableau, alors le système est stable.

h. Calcule des erreurs statiques (stationnaires) du premier, du second ordre et du troisième ordre. si

E(p)=1/p .

• L’erreur statistique du 1ier ordre : 01

)(10lim)(

)(10lim =

+→=

+→=

ppTp

ppE

pTp

psε

• L’erreur statistique du 2ieme ordre :

VppT

p

ppE

pTp

ps2

2 1046.31)(10

lim)()(10

lim −×≈

+→=

+→=ε

• L’erreur statistique du 3ieme ordre :

+∞→

+→=

+→=

31

)(10lim)(

)(10lim

ppTp

ppE

pTp

psε

- 77 - Asservissement linéaire

Examen N0 02 : Exercice 01 :

• Par application direct de la transformée de Laplace sur l’équation différentielle:

)1(1)(

1)()(

1)()()()(

léquation de Linéarité.)()0()()(

+=⇒

=+⇒

=+=+⇒

=−=

pppY

ppYppY

tytytyty

nullesIClesavecppYyppYty

LLLL

L

&&

L&

Par la décomposition en éléments simples on obtient :

−−==⇒

+−=⇒

−=

+⋅+

−→==

+⋅

→=

++=

− tpYtFpp

pY

pppLim

pB

pppLim

pA

pB

pApY

eL 1)()(1

11)(

111

1)1(1

,111

1

0

1)(

][1

Exercice 02 :

La réponse d’un système invariant linéaire, initialement En repos, au signal :

( ) ( )22 25.0

275.0

11

1225.1)()(

)1(1

111)()(

][

][

++

++

+−

+−==

+=

+−==

ppppptypY

pppptxpX

L

L

1. Par simplification on trouve :

2

222

2

)2)(1(55

)1(1

)2()1(55

)()()(

++++

=

+

++++

==pppp

pp

ppppp

pXpYpH

2. Par la décomposition en éléments simple de H(p) en trouve :

[ ]

)2()(

:)()()()()()()(

)2(1

11

)2)(1(55)(

][1

1

1

22

2

tttth

diracdeimpultiontqueteltpavecpHppHth

pppppppH

ee

LLL−⋅+−=

==

⋅=⇒

++

+=

++++

=

−− δδδδ

- 78 - Asservissement linéaire

Exercice 03 :

1.

pB

pA

ppppG

5.011

)5.01)(1()1(5.0)(

++

+=

++−

=

Par la décomposition en éléments simple, on obtient :

pppG

pp

Limp

Bp

pLim

pA

pB

pApG

5.0123

12)(

25.01

)1(5.0

1,

23

1)1(5.0

2

5.011)(

+−

+=⇒

=

+

−⋅

−→=−=

+

−⋅

−→=

++

+=

2. Les pôles et les zéros :

-2pet -1ppôles,deux 0p) 0.5(1et 0p)(10D(p)pôles Les1pzéros,un0p)-(10.50N(p)zéros

)()()(

==⇒=+=+→=⇒+=⇒=⋅→=⇒

=

LespDpNpG

3. u(t) est un échelon unitaire.

ttttpppp

ty

ppppppppGpUpY

ppUet

pppG

eeeeL 22325.0)21(

23)1(2

)5.01(23

)1(21)(

5.0123

11

215.01

23

121)()()(

1)(5.01

23

12)(

−+−−=−−−−−⋅=+

−+

−=

+⋅−

+⋅=

+−

+⋅=⋅=

=+

−+

=

1

0.5 t

h(t)

tet 2−⋅

te−

- 79 - Asservissement linéaire

5.0)(

02325.0)0(

022325.0)(

=∞

=+−=

≥−+−−=

y

y

tpourttty ee

17.0)4.0(40.0)5.1ln(02320)(

−≈≈=⇒=−−−⇒=

ytttty ee&

La réponse varie d’abord d’une pente négative puis sur l’évolution normale.

Exercice 04 :

[ ] [ ] [ ]

3212

)32)(3()(

312)()32(

21

)()0()0()()()2cos()(3)(2

)2cos()(3)(2

222

22

22

2

2

++

+++

=⇒

+=−−+⇒

−−=−−==+⇒

=+

pp

ppp

pY

pp

ppYp

ppYpyyppyptyavecttyty

ttydt

tyd

LLL &&&&&

On décompose le 1ier élément de Y (p).

On pose

)32)(4()34()43()2()2(

324)32)(3( 22

23

2222 +++++++++

=+

++

++

=++ pp

BDpCApDBpCAp

DpCp

BpApp

p

Par identification :

=

=

=

−=

=+=+

=+=+

0520

51

033143

0202

D

C

B

A

BDCA

DBCA

0.5

0.4

t

y(t)

-0.17

- 80 - Asservissement linéaire

Donc :

23

121

235

645

1)(

3212

3252

451

)(

222

222

+⋅+

+⋅+

+⋅−=

⇒++

++

⋅+

+

⋅−=

pp

pp

ppY

pp

p

p

p

ppY

D’où :

⋅+

⋅+⋅−== − tttpYty L 2

3sin6

123cos

56)2cos(

51)]([)( 1

Exercice 05 :

Le tracer de Bode (en gain et en phase) :

( )ωωω

ω

ωωωωω

jFjFjF

jF

jjjjjF

32

1

)()(

)(

1111

211

10

1111

21122

220)(

⋅=

+

+

=

+

+⋅

=

Amplitude AFdB

ωω

ωωω

ωωωωω

ωω

jjF

jjFjFavec

jFjFjFjFjF

jFjFAdB

1111

1)(,

211

1)(,10)(

|)(|log20|)(|log20|)(|log20|)(||)(|

|)(|log20))((

321

31021011032

110

+=

+==

−−=

=

L’étude du terme (1+jωτ)-1 tel que τ=0.5

octavedbAA

dBaxelavecconfondueasymptotedBA

j

dB

ieredB

dBA

/6)(log2010

0'10110

1log20)1(log20

1022

22

2210

110

−=⇒−→⇒→+⇒→

→=⇒→+⇒→

+−=+= −

ωωτωττωω

τωω

τωωτ

2ieme

asymptote qui coupe l’axe (0dB) à la pulsation de cassure ω=1/τ =2 rd/s.

La pulsation réelle égale à 3dB.

Le diagramme de phase du terme (1+jωτ)-1 est la courbe :

( )ωτϕ j+−= 1arg

Soit ( )ωτϕ arctg−=

Quand : o

o

9000−=⇒+∞→

=⇒→

ϕω

ϕω

- 81 - Asservissement linéaire

Pour ω=1/τ 1

1

arctg

arctg

−=

⋅−=

ϕ

ττ

ϕ

Donc o45−=ϕ

L’étude du terme (1+jωτ)-1 tel que 111

octavedbAA

dBaxelavecconfondueasymptotedBA

j

dB

ieredB

dBA

/6)(log2010

0'10110

1log20)1(log20

1022

22

2210

110

−=⇒−→⇒→+⇒→

→=⇒→+⇒→

+−=+= −

ωωτωττωω

τωω

τωωτ

2ieme

asymptote qui coupe l’axe (0dB) à la pulsation de cassure ω=1/τ =11 rd/s.

La pulsation réelle égale à 3dB.

Le diagramme de phase du terme (1+jωτ)-1 est la courbe :

( )ωτϕ j+−= 1arg

Soit ( )ωτϕ arctg−=

Quand : o

o

9000−=⇒+∞→

=⇒→

ϕω

ϕω

Pour ω=1/τ 1

1

arctg

arctg

−=

⋅−=

ϕ

ττ

ϕ

Donc o45−=ϕ

- 82 - Asservissement linéaire

Exercice 06:

1. Détermination de la fonction de transfert du système en boucle fermée.

E(p) Fd(p)

Fr(p)

S(P)

Z(p)

ε(p) -

AdB

AdB(T(jω))=AdB(|10|)+ AdB(|1+jωτ|-1)+ AdB(|1+jωτ|-1)

ω

-90˚

-180˚ -135˚

-45˚

-φ˚

ω=11

ω=2

ω

20

0 dB 0

11

-12dB/octave=-6dB-6dB

AdB(T(jω))=AdB(|10|)+ AdB(|1+jωτ|-1)+ AdB(|1+jωτ|-1)

2

E(p) 23

12 ++ pp

pK

S(P)

Z(p)

ε(p) -

- 83 - Asservissement linéaire

D’où la fonction de transfert en boucle fermée est :

Kppppp

Kpppp

pppK

pppFpF

pFp

F

F

Bf

rd

dBf

+++=

+++=

++⋅+

++=⋅+

=

23)(

)23(23

11

231

)()(1)()(

23

2

2

2

2. La valeur de K pour que le système en boucle fermée soit stable :

0;

36

033

63

0103;3

63

123

4241

3231

==−

×−×−

=

×−×=

−=

×−×=

CC

CC

KK

KK

KK

Rappelant que Pour que l’équation caractéristique ne possède que des racines a parties réelles négatives, il

faut et il suffit que tous les termes de la première colonne de la table de ROUTH soient du même signe. Le

nombre de changement de signe correspond au nombre de racines à parties réelles positives.

Alors pour Il n’y aurai aucun changement de signe dans la première colonne de la table de ROUTH, qui donc

un système est stable. Il faut que 6-K > 0 et K > 0, alors 0<K<6 ; en autre terme il faut que ] [6,0∈K pour

que ce système soit stable.

P3 1 2 0

P2 3 K 0

P1 C31 C32

p0 C41 C42

- 84 - Asservissement linéaire

Exercices non résolus Exercice 01 :

H(p) est une fonction de transfert d’un système dont la variation de gain sous forme asymptotique, est

représentée ci-dessous.

1. Déterminer la fonction de transfert H(p).

2. Tracer sa courbe de phase (tracer de Bode).

3. Déterminer la fonction de transfert en boucle fermée de votre système.

4. pour quelles valeurs de A, votre système est stable (selon le critère de ROUTH).

Exercice 02 :

Etudier dans le plan de Bode, et le plan de Nyquist, la stabilité du système ayant comme fonction de

transfert en boucle ouverte, les expressions:

)1()(

0,0,)1)(1(

)(

21

1

ppKpT

apapp

KpT

τ

τττ

+=

++= ff

AdB

ω

13.80 dB

1 34 7 8

-6dB/octave

-6dB/octave

-12dB/octave

-12dB/octave

E(p) H(p)

S(P)

-

+ A

- 85 - Asservissement linéaire

Exercice 03 :

Etudier la stabilité des systèmes d’équations caractéristiques :

22)(

1623)(23

2

2341

+++=

++++=

ppppQ

pppppQ

Exercice 04 :

Le schéma fonctionnel au dessus, est un exemple d’un système à plusieurs entrée et plusieurs sorties.

• Déterminer les sorties C1, C2.

Exercice 05 :

Pour le réseau RC du schéma ci-dessous :

1. Etablir une équation différentielle qui lie la tension de sortie y(t) à la tension d’entrée x(t).

2. Soit Vco=1volt la tension initiale appliquée aux bornes de la capacité avec le sens indiqué, et soit

x(t)=2 e -t . En utilisant la méthode de la transformée de Laplace trouver la solution y(t).

Exercice 06 :

Soit une fonction f(t) définit pour t ≥ 0

)cos()( ttretf ω−=

• Tracer la courbe représentative de f(t) sur un repère orthonormé.

• Calculer la transformée de Laplace de f(t).

C=1µF

y(t) x(t) R=1Ω Vc0=1

G2

G3

G4

G1

R2

R1

C2

C1

- +

+

-

- 86 - Asservissement linéaire

Exercice 07 :

Calculer la fonction de transfert du circuit suivant :

----------------------------------0000----0000----0000----0000----0000----------------------------------

Rappel mathématique Utile :

Equation différentielle 0)()()( =++ tyctybtya &&&

Equation Caractéristique 02 =++ crbra

acb 42 −=∆

0=∆0f∆0p∆

βα jr ±=2,1

abr

2−

= abr 22,1

∆±−=

( ))sin()cos()( tttty e βθβλα += ( )µλ += ttrty e)( trtrty ee 21)( ⋅⋅= + µλ

- 87 - Asservissement linéaire

A propos de L ’Auteur

Khamari Ahmed est un ingénieur d’état en automatisme ; diplômé de

l’Ecole Nationale des Ingénieurs et Techniciens d’Algérie ; en outre son

diplôme de didactique lui permet d’enseigner dans une école supérieure

l’asservissement, l’électronique digitale et l’analyse numérique.

Dans un souci de perfectionnement il continue à travailler en laboratoire sur

son projet de fin d’étude sur le traitement d’image, l’intelligence artificielle

et la programmation en langages évolués.

Poursuivant ses études aux Etats Unis d’Amérique il obtient un certificat de

maîtrise d’anglais a l’Ecole Berlitz, et un certificat de maîtrise de l’Unix, de

l’Open VMS et de l’électronique sensorielle et le secteur des systèmes.