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Consultez le descriptif complet du programme et des prestations de QUARANTE ANNÉES DAUTOPORTRAITS Il faut d’abord se souvenir de l’étonnement de Vincent Van Gogh écrivant en juillet 1889 à son frère Théo : “Les portraits peints par Rembrandt… c’est plus que la nature, ça tient de la révélation”. Les portraits que Rembrandt a peints de lui-même sont cette même révélation. Rembrandt s’est peint pour la pre- mière fois en 1625. Le dernier de ses autoportraits a été achevé quelques mois avant sa mort en 1669. Si les capitaines, les syndics, les armateurs qui ont posé dans son atelier ont exigé de lui des portraits auxquels, convention de la ressemblance et de la respectabilité oblige, il revenait d’assurer leur rang dans la bourgeoisie industrieuse et économe d’Amsterdam, il n’est pas sûr que Rembrandt, face à lui-même, se soit satisfait de cette exigence d’apparence. MÉTAMORPHOSES Au-delà des querelles d’experts qui remettent en cause les attri- butions, il semble que Rembrandt se soit pris pour modèle à une centaine de reprises. Si ces portraits révèlent, implacables, les marques que le temps imprime, une ride qui creuse une ombre, une épaisseur de la peau qui s’affaisse, ils révèlent aussi ses métamorphoses. Dans les premières années, il se peint parmi les juifs de la synagogue des Affranchis comme il se peint harpiste. Il est mendiant ou prince. Il est soldat, pontife, ou l’un des bourreaux qui dressent la croix sur laquelle le Christ vient d’être cloué. Si Rembrandt, modèle, assume des rôles si divers, c’est qu’il lui faut prouver qu’il est en mesure de tout peindre. TENIR TÊTE Il ne faut surtout pas croire que la série des autoportraits de Rem- brandt “raconte” la vie qui est la sienne où en illustre quelque moment que ce soit. Quand une toile est en relation avec un événement, c’est qu’il lui revient de le conjurer. Marié depuis deux ans à peine, Rembrandt se peint en fils prodigue. Il brandit son verre de la main droite et pose la main gauche sur les reins d’une prostituée assise sur ses genoux. La Hollande du XVII e siècle ne cesse de méditer à propos de ce fils prodigue dont Luc, dans son Évangile, rapporte qu’il a “dilapidé sa fortune en vivant comme un perdu”. La prostituée assise sur les genoux de Rembrandt est Saskia, sa femme. Leurs sourires ne sont pas ceux d’un couple heureux, mais d’un couple qui tient tête à des accusations. Rembrandt tient à prouver qu’il est absurde de l’accuser de dilapider la dot qu’il a reçue. Lorsqu’il se peint coiffé d’une barrette à plume d’autruche, avec la dé- pouille d’un butor aux ailes rousses et cendrées, c’est qu’il tient à “clouer le bec” à ses détracteurs qui l’accusent de n’être pas capable de peindre ces natures mortes opulentes dont la bourgeoisie raffole. Lorsque, l’année suivante, en 1640, il se peint, l’avant-bras posé sur un parapet de pierre, à la manière du Balthazar Castiglione de Raphaël vendu aux enchères à Amsterdam par l’antiquaire Lucas van Uffelen, c’est pour faire taire les amateurs qui lui reprochent de n’avoir pas fait le voyage d’Italie. INDESTRUCTIBLE En 1643, il peint son portrait en pendant de celui de Saskia. Or, elle est morte le 14 juin 1642. Se peindre auprès de son épouse disparue quelques mois plus tôt, c’est démontrer le pouvoir le plus intense de la peinture : conjurer la mort. En cette même année 1642, la Compagnie du capitaine Frans Banningh Cocq – dite, depuis le XIX e siècle La Ronde de nuit que livre Rembrandt à ceux qui ont versé leurs florins pour être présents dans la toile, déconcerte leur attente. Cette toile n’est pas l’hymne à la gloire qu’ils escomptaient. Mais il n’a désor- mais plus de comptes à leur rendre, seulement à la peinture, et à la peinture seule. Désormais, il ne se peint presque plus que vêtu de sa blouse de travail. De rares exceptions ne contredisent pas cette perma- nence. S’il se représente en 1658 comme une sorte de prince assuré de son pouvoir, c’est parce qu’en cette même année, tous ses biens sont dispersés aux enchères dans la taverne ,e Keysers Kroon : il se peint puissant au moment même où il n’a plus rien, où il n’est plus rien. En 1661, il s’identifie à saint Paul, parce qu’il songe sans doute à ces mots de la première épître aux Corinthiens : “Ô mort, où est ta victoire ?” C’est avec la peinture que Rembrandt ébauche une réponse. En 1665, il peint une dernière fois son rire – celui du peintre Zeuxis, mort de rire pour avoir accepté la commande d’une vieille femme qui voulait servir de modèle pour un portrait de Vénus. Rembrandt qui rit et qui va mourir sait que, toutes ses œuvres seraient-elles détruites comme l’ont été celles de Zeuxis, son nom demeurera dans les siècles des siècles. RÉDEMPTION Regarder les autoportraits de Rembrandt, ses métamorphoses, le temps qui grave et pétrit son visage, c’est se confronter à une démarche tragique, un acte de foi et une prière. La peinture est sa rédemption. Rembrandt qui se peint mélancolique ou gogue- nard, débonnaire ou morose, sensuel ou insolent, représente une conscience inquiète, et désabusée peut-être, qui fait face à l’irrémédiable. Il peint une solitude qui ne cesse d’être “le meil- leur témoignage que nous puissions donner de notre dignité”. REMBRANDT VU PAR PASCAL BONAFOUX Amsterdam, à l’occasion de la réouverture du Rijksmuseum • HO 100 - 4 jours • Du 27 au 30 décembre 2013, avec Giulia Franceschini, 1 180 € Les expositions Van Gogh au travail, Gauguin, Bonnard, Denis et Kasimir Malevitch - L’avant-garde russe • Du 21 au 24 mai 2014, avec Giulia Franceschini Avec une soirée au Concertgebouw Prestissimo jusqu’au 20/02/14 : 1 180 € Presto jusqu’au 20/03/14 : 1 200 € puis 1 225 € Flâneries à Amsterdam Avec un concert dirigé par Mariss Jansons au Concertgebouw FLANERIES 006 - 4 jours Du 6 au 9 février 2014, avec Pascal Bonafoux Prestissimo jusqu’au 30/11/13 : 1 455 € Presto jusqu’au 31/12/13 : 1 475 € puis 1 495 € ART 2

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Consultez le descriptif complet du programme et des prestations de ces voyages sur www.clio.fr ou demandez une fiche détaillée au 01 53 68 82 82

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Quarante années d’autoportraitsIl faut d’abord se souvenir de l’étonnement de Vincent Van Gogh écrivant en juillet 1889 à son frère Théo : “Les portraits peints par Rembrandt… c’est plus que la nature, ça tient de la révélation”. Les portraits que Rembrandt a peints de lui-même sont cette même révélation. Rembrandt s’est peint pour la pre-mière fois en 1625. Le dernier de ses autoportraits a été achevé quelques mois avant sa mort en 1669. Si les capitaines, les syndics, les armateurs qui ont posé dans son atelier ont exigé de lui des portraits auxquels, convention de la ressemblance et de la respectabilité oblige, il revenait d’assurer leur rang dans la bourgeoisie industrieuse et économe d’Amsterdam, il n’est pas sûr que Rembrandt, face à lui-même, se soit satisfait de cette exigence d’apparence.

MétaMorphosesAu-delà des querelles d’experts qui remettent en cause les attri-butions, il semble que Rembrandt se soit pris pour modèle à une centaine de reprises. Si ces portraits révèlent, implacables, les marques que le temps imprime, une ride qui creuse une ombre, une épaisseur de la peau qui s’affaisse, ils révèlent aussi ses métamorphoses. Dans les premières années, il se peint parmi les juifs de la synagogue des Affranchis comme il se peint harpiste. Il est mendiant ou prince. Il est soldat, pontife, ou l’un des bourreaux qui dressent la croix sur laquelle le Christ vient d’être cloué. Si Rembrandt, modèle, assume des rôles si divers, c’est qu’il lui faut prouver qu’il est en mesure de tout peindre.

tenir têteIl ne faut surtout pas croire que la série des autoportraits de Rem-brandt “raconte” la vie qui est la sienne où en illustre quelque moment que ce soit. Quand une toile est en relation avec un événement, c’est qu’il lui revient de le conjurer.Marié depuis deux ans à peine, Rembrandt se peint en fils prodigue. Il brandit son verre de la main droite et pose la main gauche sur les reins d’une prostituée assise sur ses genoux. La Hollande du XVIIe siècle ne cesse de méditer à propos de ce fils prodigue dont Luc, dans son Évangile, rapporte qu’il a “dilapidé sa fortune en vivant comme un perdu”. La prostituée assise sur les genoux de Rembrandt est Saskia, sa femme. Leurs sourires ne sont pas ceux d’un couple heureux, mais d’un couple qui tient tête à des accusations. Rembrandt tient à prouver qu’il est absurde de l’accuser de dilapider la dot qu’il a reçue. Lorsqu’il se peint coiffé d’une barrette à plume d’autruche, avec la dé-pouille d’un butor aux ailes rousses et cendrées, c’est qu’il tient à “clouer le bec” à ses détracteurs qui l’accusent de n’être pas capable de peindre ces natures mortes opulentes dont la bourgeoisie raffole. Lorsque, l’année suivante, en 1640, il se peint, l’avant-bras posé sur un parapet de pierre, à la manière du Balthazar Castiglione de Raphaël vendu aux enchères à Amsterdam par l’antiquaire Lucas van Uffelen, c’est pour faire taire les amateurs qui lui reprochent de n’avoir pas fait le voyage d’Italie.

indestructibleEn 1643, il peint son portrait en pendant de celui de Saskia. Or, elle est morte le 14 juin 1642. Se peindre auprès de son épouse disparue quelques mois plus tôt, c’est démontrer le pouvoir le plus intense de la peinture : conjurer la mort. En cette même année 1642, la Compagnie du capitaine Frans Banningh Cocq – dite, depuis le XIXe siècle La Ronde de nuit – que livre Rembrandt à ceux qui ont versé leurs florins pour être présents dans la toile, déconcerte leur attente. Cette toile n’est pas l’hymne à la gloire qu’ils escomptaient. Mais il n’a désor-mais plus de comptes à leur rendre, seulement à la peinture, et à la peinture seule.Désormais, il ne se peint presque plus que vêtu de sa blouse de travail. De rares exceptions ne contredisent pas cette perma-nence. S’il se représente en 1658 comme une sorte de prince assuré de son pouvoir, c’est parce qu’en cette même année, tous ses biens sont dispersés aux enchères dans la taverne ,e Keysers Kroon : il se peint puissant au moment même où il n’a plus rien, où il n’est plus rien. En 1661, il s’identifie à saint Paul, parce qu’il songe sans doute à ces mots de la première épître aux Corinthiens : “Ô mort, où est ta victoire ?” C’est avec la peinture que Rembrandt ébauche une réponse.En 1665, il peint une dernière fois son rire – celui du peintre Zeuxis, mort de rire pour avoir accepté la commande d’une vieille femme qui voulait servir de modèle pour un portrait de Vénus. Rembrandt qui rit et qui va mourir sait que, toutes ses œuvres seraient-elles détruites comme l’ont été celles de Zeuxis, son nom demeurera dans les siècles des siècles.

rédeMptionRegarder les autoportraits de Rembrandt, ses métamorphoses, le temps qui grave et pétrit son visage, c’est se confronter à une démarche tragique, un acte de foi et une prière. La peinture est sa rédemption. Rembrandt qui se peint mélancolique ou gogue-nard, débonnaire ou morose, sensuel ou insolent, représente une conscience inquiète, et désabusée peut-être, qui fait face à l’irrémédiable. Il peint une solitude qui ne cesse d’être “le meil-leur témoignage que nous puissions donner de notre dignité”.

RembRandtvu paR pascal bonafoux

Amsterdam, à l’occasion de la réouverture du Rijksmuseum • HO 100 - 4 jours • Du 27 au 30 décembre 2013, avec Giulia Franceschini, 1 180 €

Les expositions Van Gogh au travail, Gauguin, Bonnard, Denis et Kasimir Malevitch - L’avant-garde russe

• Du 21 au 24 mai 2014, avec Giulia Franceschini Avec une soirée au Concertgebouw Prestissimo jusqu’au 20/02/14 : 1 180 € Presto jusqu’au 20/03/14 : 1 200 € puis 1 225 €

Flâneries à Amsterdam Avec un concert dirigé par Mariss Jansons au ConcertgebouwFLANERIES 006 - 4 jours

Du 6 au 9 février 2014, avec Pascal Bonafoux Prestissimo jusqu’au 30/11/13 : 1 455 € Presto jusqu’au 31/12/13 : 1 475 € puis 1 495 €

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le petit côtéQuittant le cœur de la vieille ville, le promeneur qui franchit la Vltva – la Moldau des germanophones – en empruntant le célèbre pont Charles aborde un quartier de Prague qui offre un ensemble baroque extraordinaire. Mala Strana, le “petit coté”, était, au Moyen Age, un quartier commerçant cosmopolite, mais, après que la bataille de la Montagne blanche eut mis un terme, en 1620, aux convulsions de la guerre de Trente Ans par la défaite des nobles tchèques face à l’intransigeance des Habsbourg, et une fois que le grand condottiere Wallenstein y eut fait construire le premier palais baroque, le quartier devint le lieu d’expression architecturale privilégié de la Contre-Réforme. Façades et demeures somptueuses forment un écrin pour ce chef-d’œuvre qu’est l’église Saint-Nicolas de Mala Strana.

un chef-d’œuvre d’architecture baroQueCommencée par maître Bos et Giovanni Domenico Orsi, l’église Saint-Nicolas de Mala Strana est surtout l’œuvre de Christoph Dientzenhofer et de son fils Kilian Ignace, originaires d’Aibling en Haute-Bavière et venus s’installer à Prague en 1678.Entre 1702 et 1711, Christoph Dientzenhofer réalise la nef et la façade dont le dynamisme extraordinaire résulte du balan-cement des formes convexes et concaves qui l’animent en un remarquable mouvement ondulatoire. Après sa mort, l’œuvre est terminée entre 1739 et 1752, par son fils Kilian Ignace Dientzenhofer, auteur par ailleurs de nombreuses autres églises à Prague, dont Saint-Jean-Népomucène-au-Rocher (1730) et Saint-Nicolas de la Vieille Ville (1732). Au faîte de son art, il termine la nef et unifie la voûte que recouvre une grande fresque. Il donne de l’ampleur au chœur et aux bras du transept et dresse au-dessus une haute coupole à tambour, que viendra contrebalancer en 1752 la tour du Beffroi réalisée selon ses plans par Anselmo Lurago.

un décor d’opéraConsul de France à Prague entre 1909 et 1911 Paul Claudel fut si impressionné par Saint-Nicolas qu’il y situa la scène du Soulier de Satin où Dona Musique vient partager avec Dieu le bonheur et le secret de sa maternité prochaine. “Tout regarde l’autel, dit-il, tout est pénétré d’une vie et d’une éloquence inté-rieure,… l’édifice entier est une action de grâce …, où tout est paix, joie, recueillement, composition, et non seulement sourire mais éclat de rire”. Le proverbe portugais qu’il aimait citer, “Dieu écrit droit avec des lignes courbes”, pourrait être gravé en lettres d’or au dessus de l’autel. La composition éblouissante du décor de Mala Strana est l’une des plus belles illustrations de l’origi-nalité euphorisante, festive et ludique du baroque tchèque. On est d’abord saisi par la grâce de l’architecture aérienne où les flots de lumière venus d’en haut jouent sur le marbre rose et l’or

des ornements. Le ballet des balustrades perchées qui ondulent, des arcs et des coupoles qui s’entrelacent en figures étourdis-santes, conduisent le regard vers l’immense fresque de Jan Lukas Craker, l’une des plus grandes d’Europe, d’où les figures de l’histoire de Saint Nicolas se détachent avec netteté grâce au procédé d’incision dans l’enduit expérimenté par l’artiste. On s’avance dans la nef. Attiré par les joyaux des chapelles latérales, on se laisse pourtant guider par les statues animées, en équilibre instable sur la corniche basse des piliers latéraux. D’un geste théâtral elles nous pressent de nous diriger vers le chœur. Le temps d’admirer l’éclat nacré des drapés tumultueux, les détails de leurs costumes et leurs coiffures, les accessoires brandis ou foulés aux pieds… Nous voici en arrêt devant la chaire de Palko. Modelée dans le faux marbre, elle a la finesse et les courbes gracieuses d’une bonbonnière de porcelaine. Nous levons les yeux vers le couvercle d’orfèvrerie qui la sur-monte, suspendu au chapiteau par un ruban cloué d’une étoile d’or. On rêve devant cette merveille aux doux sermons “tout sourire” qui y furent prononcés. Mais la séduction n’est pas la seule arme de la religion. C’est ce que nous rappellent les statues de Paltzer flanquant les quatre piliers qui soutiennent la coupole. Un angelot effaré détourne la tête, tandis que l’autre détale en s’envolant vers l’autel : c’est que Cyrille d’Alexandrie, impassible, vient de toute sa force de planter sa crosse dans la gorge de Nestorius, qui, expire, la tête pendant hors du socle, devant nos yeux. Plus loin c’est Arius qui n’est retenu dans sa chute que par la pointe de la lance de Saint Basile qui lui trans-perce la gorge. “La madone qui nous tend les deux mains” de Claudel semble vouloir rétablir la paix et sainte Cécile plane au-dessus joyeusement dans une apothésose tourbillonnante de Palko…Dans ce décor d’opéra, Mozart a été heureux. Il a joué sur les grandes orgues de Mala Strana, sous le regard des chérubins complices qui versèrent une larme d’or, lorsque devant les 4000 personnes rassemblées dans Saint-Nicolas quelques jours après sa mort, son amie la cantatrice Joséphine Dussek chanta pour lui un vibrant Requiem.

saint-nicolas de mala stRanaDieu écrit droit avec des lignes courbes

Nouvel An musical à PragueConcert du Nouvel An à la Maison Municipale : Beethoven et Dvorak par l’Orchestre Philharmonique de Prague et concert privé par le quatuor KocianRT 30 - 4 jours

Du 29 décembre 2013 au 1er janvier 2014 avec Alain Picard, 1 725 €

Prague. Art et MusiqueAvec Nabucco de Verdi à l’opéra NationalRT 100 - 4 jours

Du 27 février au 2 mars 2014, avec Pascale PicartPrestissimo jusqu’au 30/11/13 : 995 € Presto jusqu’au 31/12/13 : 1 025 € puis 1 045 €

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