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P arole et S ilence Une année sur les routes en famille à la rencontre des autres et de l’Autre 19 À votre tour, soyez pèlerin d’un voyage inoubliable ! 978-2-88918-520-7 / 184 p. couleur 7883453 / 9782889187256

À votre tour, soyez pèlerin d’un voyage inoubliable · Parole et Silence Une année sur les routes en famille à la rencontre des autres et de l’Autre 19 € À votre tour,

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Parole et Silence

Une annéesur les routesen familleà la rencontredes autreset de l’Autre

19 €

À votre tour, soyez pèlerind’un voyage inoubliable !

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JérusalemCapucine Vassel

Parole et SilenceISBN 978-2-88918-520-7

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Il devait y avoir quelque chose de vraiment spécial dans cette bouteille de champagne,car elle nous plongea, le Divin Ulysse et moi-même, dans un abîme de réflexion :pourquoi n’étions-nous pas complètement heureux ?

La réponse, qui mit plusieurs semaines à éclore – on fait ce qu’on peut –, nous menaen pèlerinage vers Jérusalem, pendant un an, à vélo et à pied.

Quatre enfants et leurs parents entre trajets hasardeux, moyens de locomotionchangeants, rencontres inattendues, disputes, incidents divers, campementsaléatoires, courbatures horribles, fou rires idiots, prière quotidienne, amis fidèles etdiététique étrange : voici toute l’histoire de ces mois de préparation puis d’errancejoyeuse, et ces innombrables fils qui ont, au gré des jours, tissé une vie de famille,un rapport à l’Autre et à Dieu.

Ce récit n’a qu’un but : donner des fourmis dans les pieds, et dans l’âme aussi.

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JérusalemCapucine Vassel

16 octobre - km 2000

3. Grèce

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« Ô Muse, conte-moil‘aventure de l‘Inventif :

celui qui pilla Troie,qui pendant des années erra,

voyant beaucoup de villes,découvrant beaucoup d‘usages,souffrant beaucoup d‘angoisses

dans son âme sur la merpour défendre sa vie

et le retour de ses marins. »Homère, l‘Odyssée

La Grèce provoqua un certain nombre de change-ments dans notre quotidien bien rodé. Le rythmen‘avait, lui, pas bougé (réveil 6h15, déjeuner-ins-tallation-lessives-douches 13h, travail scolaireensuite) ; en revanche, le fait de nous trouver endehors de la saison touristique, dans un pays en

pleine crise économique, nous a ouvert des pers-pectives que nous n‘aurions pas soupçonnées :nombre de petits appartements de vacancesétaient encore ouverts et vides – à l‘exception dequelques chambres occupées par des touristes,

célibataires ou retraités allemands, qui profitaienttranquillement de l‘arrière-saison.Cela nous permit de négocier dès le commence-ment, moyennant un petit effort alimentaire, destarifs de logement compatibles avec notre budgetjournalier. Notre nourriture s‘est également adap-tée au pays, dans les détails : le régime de base estresté principalement axé sur des féculents, desfruits et légumes crus, du fromage et de la charcute-rie, comme il l‘avait été depuis le commencement.L‘huile d‘olive avait fait une apparition de plus enplus régulière en Italie ; elle devint quotidienne.Nous trouvions beaucoup d‘agrumes le long desroutes, oranges, citrons, clémentines, qui sontdevenus des incontournables de nos journées, enquantités variables en fonction du type d‘arbrecroisé sur le chemin. Leur apport en glucides, vita-mines et eau remplaça une partie de ce que nousachetions auparavant en supermarché : sucreriesdiverses ou fruits. Le trop classique tzatziki (unyaourt au lait de brebis enrichi de concombre, d‘ail,d‘huile d‘olive et d‘herbes), eut son petit succès endébut de séjour. Assez vite cependant, sans douteen raison d‘un surdosage malavisé, il fut bouté parde fortes protestations hors des listes de courses.Enfin, alors que nous roulions le long des côtespour nous éviter trop de dénivelée – la Grèce n‘estguère qu‘une montagne qui plonge dans l‘eau –le temps plus clément que lors de notre traverséeRome-Bari redonna au voyage des allures devacances prolongées. Les enfants passaient, dansune liesse ébahie et une conscience aiguë de leurchance, une partie de leurs après-midis à se bai-gner ; il arriva même que quelques leçons soientexpliquées en faisant les cent pas sur une plage,les pieds dans l‘eau.Esthétiquement parlant, notre débarquement àIgoumenitsa, non loin de la frontière albanaise,

Et l‘école ?

Numéro Deux :Je suis beaucoup plusrapide, je sais me prendreen main et être autonome,et je finis plus vite. Et c‘esttrop bien de se rendrecompte que tes petitscopains sont à l‘école8 heures par jour, et quemoi j‘en fais juste 3.

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plus bourrue à l‘image de la géographie locale, enl‘espace d‘un bras de mer.Nous avons retrouvé les joies mitigées des routesde montagne, ces moments où le temps s‘étireindéfiniment, où chaque tour de pédalier estgagné à la sueur du front, dans les échauffementsmusculaires douloureux, les crispations demâchoire et de mains sur le guidon, la chaleur quienserre les tempes sous le casque, l‘œil rivé sur legoudron qui défile avec une lenteurinfernale sous les roues vacillantes, larespiration lourde et bruyante ; une foisen haut, après avoir bu et pris quelquerepos, s‘être enivré de la vue et réjouid‘avoir franchi ce nouvel obstacle,venait le soulagement de se laisserrouler, d‘avaler les kilomètres sanseffort, de multiplier par dix la vitessemoyenne, le vent faisant claquer lesvêtements et voler les cheveux. Nousriions d‘être si bien récompensés desefforts consentis et étions toujoursdéçus d‘arriver si vite en bas.

***

Nous avions remarqué un point sup-plémentaire : depuis notre départ,on nous assurait que dans le pays sui-vant, voire la région voisine, nous risquerions la mortà chaque pas. La nourriture était moins bonne, lesgens beaucoup plus rustres et, surtout, ils condui-saient très mal.Le danger était immense.Ce fut valable de la France vers l‘Italie, du Piémontvers la Toscane, de la Toscane vers le Lazio, du Laziovers les Pouilles, des Pouilles vers la Grèce, de laGrèce vers la Crète, de la Crète vers Chypre, de

Chypre vers Israël, d‘Israël vers la Palestine (et réci-proquement), de la Palestine vers le Liban, du Libanvers la Turquie, de la Turquie vers la Grèce, de laGrèce vers l‘Italie, de l‘Italie vers la Suisse et de laSuisse vers la France. Le lecteur attentif notera qu‘ilest heureux que nous n‘ayons fait le tour qu‘unefois, sans quoi nous étions condamnés à errer dansune spirale éternelle vers le pire. Il notera égale-ment qu‘étant donné le comportement au volant

des habitants de notre pays de départet la continuelledégradation desconditions desécurité durantle trajet, il estsimplementmiraculeux quenous ayons toussurvécu, surtoutNuméro Trois,dont la maladresselégendaire etl‘imaginationdébordante étaientplusieurs fois par jourà l‘origine detrajectoireshasardeuses qui luiont, certes, valuquelques rencontres du

troisième type (avec le bitume, un arbre, un pan-neau), quelques visites inopinées dans le fossé, voirequelques coups de klaxon offusqués, mais jamaisd‘impact direct contre un quelconque véhicule.Il est également incroyable que nous soyons entrésen contact avec tant de monde sans jamais tombersur une personne authentiquement mal intentionnée.Quelle chance.

nous laissa entrevoir des traits particuliers àl‘Europe de l‘Est : la porosité des frontières a faitvenir une population plus pauvre, nous y avons vude nombreuses traces d‘existence de mafias

diverses et de blanchiment d‘argent – des chantiersde constructions vides, visiblement désertés depuisdes semaines voire des mois, mais aussi une pros-titution plus ostentatoire – ainsi qu‘un soin accordéau traitement des déchets et à l‘espace public voi-sin du zéro. Paradoxalement, nous avancions aumilieu de paysages ravissants dont lavégétation était plus résineuse, méditer-ranéenne, moins feuillue et moins verte,une garrigue rocailleuse dans un soleildoux et éblouissant face à une mer cris-talline turquoise, le long de routesconstellées de bouteilles en plastique, delambeaux de bâches accrochés aux buis-sons épineux et flottant au vent, depneus, de débris, d‘emballages et, régu-lièrement, de charognes animales detoutes sortes : brebis, chèvres, chiens et

chats, rongeurs, fouines ou hérissons, transformésen tapis persans, découpés en morceaux de taillesvariables, éventrés au milieu de la route, en coursde décomposition ou de fermentation, réduits à

l‘état de squelettesdesséchés recouvertsd‘un restant de pelagemité. Nous avons eu lagorge irritée par les gazd‘échappement épais,les odeurs de brûlé, deviande avariée et demauvais carburant qui semêlaient à la poussièreet s‘immisçaient partout.Il nous a été impossibled‘avoir recours au cam-ping sauvage dans cettepartie de la Grèce : tousles terrains libres étaient

reconvertis en décharges clandestines. Nous avionsquitté une forme de raffinement parfois un peualambiqué – que ce soit dans les intonations dulangage, les préférences architecturales, les effortsenvironnementaux ou la finesse de la gastronomie– pour une atmosphère moins équarrie, plus brute,

Tu veux ajouter quelque chose ?

Numéro Deux : Le pèlerinagec‘est trop bien, c‘était une bonne idée,on rencontre plein de gens gentils,on mange plein de choses différentes,et maintenant en Grèce, en goûtant leyaourt au concombre (ndlr : le Tzatziki),on se dit ”Pourquoi j‘avais envie de resteren France alors que c‘est trop bon ?“.

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ce qui était le cas – les Orthodoxes ne permettentpas que nous communiions chez eux. Par ailleurs,la durée des célébrations (quatre heures enmoyenne) et leur forme, inhabituelle et dite dansune langue inintelligible pour nous, ont fini denous décourager, flanqués que nous étions de nosquatre petits pains de nitroglycérine.Des églises carrées et massivesaux chapiteaux ronds que nouscroisions partout s‘échappaientdes chants typiques, dont lesaccents monotones et profondsnous forçaient souvent à nousarrêter pour écouter un peu.C‘était beau et reposant. Lesfidèles allaient et venaient par laporte toujours grande ouverte.

Lorsqu‘on entre dans une égliseorthodoxe, il est de coutumed‘acheter une poignée de petitscierges très fins ocres, de lesallumer, de les planter dans de petits porte-ciergesremplis de sable et d’aller embrasser les icônes,toujours nombreuses, disposées çà et là sous lesnombreux bougeoirs suspendus, en s‘inclinant

légèrement et en se signant à plusieurs reprisesd‘un signe de croix court et rapide avant d‘allers‘asseoir. Les femmes ont souvent la tête couverte

d‘une mantille noire, le pope chante beaucoup, etle plus souvent seul. La célébration se dérouleselon un rituel qui, comme la messe catholique, estbasé sur la lecture des textes et la participation ausacrement de l‘Eucharistie : le partage du painconsacré. L‘assemblée qui vient reste en fait rare-ment d‘un bout à l‘autre. C‘est un défilé, très lent

mais continuel, de fidèles qui entrent, sortent et serelaient sur les bancs. Il était pour nous étrange etamusant d‘être si proches et si différents de cettebranche de la chrétienté.Il nous a été dit durant notre passage que la criseéconomique violente que subissait le pays avaitsuscité un regain de pratique religieuse ; nousavons chassé de notre esprit Marx et son prover-bial : ”La religion est le soupir de la créatureaccablée, l‘âme d‘un monde sans cœur, de mêmequ‘elle est l‘esprit d‘un état de choses où il n‘estpoint d‘esprit. Elle est l‘opium du peuple” et pré-féré voir dans ce sursaut un réveil des consciences,qui choisissaient à nouveau la meilleure part etdisaient avec l‘Ecclésiaste (1, 2) ”Vanité des vanités,[…] tout est vanité”.

Au début, nous avions cru nos interlocuteurs. Arrivéslà, sur la côte grecque, cela nous faisait rire : le voisina vraiment une fâcheuse tendance, a priori, à êtreun sale type, partout dans le monde. Quelle merveille !Nous étions, sans encore l‘avoir tellement réalisé,

dans la démarche exactement opposée : avec desdizaines de preuves à l‘appui accumulées tout aulong de ces treize semaines de voyage, nous pou-vions affirmer qu‘en général les gens étaient

meilleurs que nous. Plus généreux, plus simples,plus spontanés, plus ouverts, plus confiants, plusattentifs aux autres.Quand nous avons commencé à opposer à hautevoix cette conclusion aux oiseaux de mauvaisaugure qui nous mettaient en garde pour la suite,ils nous ont tous regardés avec une incrédulité rési-gnée, comme si nous étions les derniers revenantsde Woodstock, des résurrections de hippies fleurisen route vers le Népal. Les yeux plissés, les lèvrespincées, ils ont hoché la tête en silence. Je croisque pas un seul ne nous a crus.

***

Nous avons lentement descendu la côte Ouestgrecque jusqu‘à l‘entrée du Golfe de Corinthe, oùnous avons bifurqué plein Est pour le longer sur sarive Sud. Sur l‘autre rive, dominant les environs desa silhouette pesante, se trouvait le Mont Parnasse.Ces deux semaines nous ont laissé un souvenirrelativement uniforme, peut-être parce que nousn‘avons pas marqué de pause le dimanche commeà l‘accoutumée : nous avions renoncé à aller à unemesse orthodoxe. Si l‘Église Catholique nous yautorise lorsque nous n‘avons pas d‘autre choix –

Et maintenant,le pèlerinage,ça va comment ?

L‘Aînée : C‘est plus durdepuis qu‘on est en Grèceniveau langue et pratiquede la religion, mais la vueest toujours aussi belle.Ce qui est étonnant, c‘estque depuis qu‘on a quittéRome on n‘a pasbeaucoup été en tente, ontrouve plus facilement desabris en dur pour la nuit.

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Comment vas-tu maintenant ?

Numéro Deux : Ça va mieux,c‘est plus facile de pédaler,mais quand tu penses que dans10 jours on arrête de pédaler,tu te dis que c‘est trop rapide.

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Après ces quatre jours ailleurs, autrement, noussommes partis vers Ermioni.Nelly nous y attendait, et nous avons été accueilliscomme des papes. Elle a poussé la confiancejusqu‘à partir quarante-huit heures, ne rentrantque pour assister à notre départ. Nous ne nousétions jamais vus auparavant, mais quelques moisplus tôt des amis communs nous avaient mis encontact. C‘était tout. C‘est elle qui, avec son mari,a accepté de prendre nos véhicules en gardiennagedans un coin de leur jardin durant cinq mois. Elles‘est comportée avec nous comme si nous étionsses propres enfants. Nous étions, une fois de plus,émerveillés.

Trois jours durant nous avons trié, rangé, lavé,éliminé, tassé. Je redoutais ce moment depuis ledébut du voyage : lorsque, trois mois plus tôt, nousavions eu l‘impression angoissante de nous dénu-der, de ne prendre avec nous que le strictnécessaire et de nous mettre délibérément en posi-tion de manquer de tout, nous avions chassé denos esprits la perspective de devoir encore, defaçon conséquente, réduire le chargement. Celanous semblait, à l‘époque, inimaginable.Au pied du mur, si le Regretté Démosthène n‘avaitplus aucune appréhension et envisageait la suitedes événements comme une forme de libération,je n‘étais pour ma part pas nécessairement dans

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***

Lorsque nous sommes arrivés à Corinthe et sonpromontoire, d‘où la vue est spectaculaire, nousavons regardé la Mer Egée, de l‘autre côté del‘isthme étroit coupé par son légendaire canal, nonsans une certaine émotion. Au loin, émergeant des

montagnes qui sejetaient dans lamer, une auréolebrune, opaque etsale indiquaitAthènes.

De façon tout à fait imprévue, nous avons fait laconnaissance ce soir-là d‘un couple de quinquagé-naires américains qui nous aspontanément abordés, et avec quinous avons partagé un dîner frugalet une soirée très animée. C‘étaitdrôle et inattendu, leur bonnehumeur nous a secoués comme unvent frais lorsqu‘on sort d‘une mai-son tiède. Au matin, nous avonstourné les talons et sommes partisplein Sud, en direction de la régionde Navplio (Nauplie), où nous étionsattendus par le Père Jerzy pourquelques jours de vacances, avantd‘aller – déjà, mon Dieu – nous déles-ter de la voiture et des vélos chez Nellyet Georges, à Ermioni (Hermione).Ce trajet de soixante kilomètres, qu‘il nous fallutavaler en une seule fois avec ses vallonnementsincessants – inévitables sitôt qu‘on s‘éloigne descôtes – finit d‘épuiser mes réserves. Les chers amisqui nous ont rejoints à Nauplie pour passer unepartie des vacances de Toussaint avec nous nevirent de moi qu‘une ombre dévitalisée qui passa

le plus clair de son temps plongée dans unsommeil profond. Le petit presbytère du Père Jerzy,seule paroisse catholique latine des environs, fut laplus charmante grotte qu‘on n‘ait jamais vue pourune hibernation. Afin de faire vivre sa petite égliseisolée, cet ancien aumônier militaire, Français d‘ori-gine polonaise, a réhabilité les bâtiments qui sontautour pour offrir un lieu d‘accueil convenable auxvisiteurs. Il lutte continuellement avec énergiecontre sa solitude et rêve de remplir ses dortoirs,sa chapelle, et de dynamiser à nouveau ce petitcoin spirituellement trop assoupi. Les lieux enchan-teurs et la richesse de leurs environs nous ontpermis de passer, à deux familles, un séjour déli-cieux et hors du temps.

Retrouver des protagonistes de notre”vie d‘avant” ne fut pas anodin. Nous sommesentrés en contact différemment, directement dansun mode de relation plus profond et plus direct.Nous avons déjà, en ces instants, pu mesurer quenous ne rentrerions pas indemnes de ce voyage, etqu‘il avait déjà commencé à métamorphoser notremanière de voir le monde et l‘autre, de donner etrecevoir.

Comment vas-tu ?

Numéro Trois :Bien.

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Table des

matières

Préface ..............................................................................................................................................................

1. France ............................................................................................................................................................

2. Italie ...............................................................................................................................................................

3. Grèce .............................................................................................................................................................

4. Crète ..............................................................................................................................................................

5. Chypre ..........................................................................................................................................................

6. Israël / Palestine ....................................................................................................................................Emmaüs ........................................................................................................................................................................................La Côte Nord ..............................................................................................................................................................................Hébron ...........................................................................................................................................................................................Palestine .......................................................................................................................................................................................Galilée ............................................................................................................................................................................................Jérusalem ....................................................................................................................................................................................

7. Liban / Turquie / Europe ....................................................................................................................Liban ................................................................................................................................................................................................Turquie ...........................................................................................................................................................................................Retour en Europe ....................................................................................................................................................................L‘Olympe .......................................................................................................................................................................................Fin ......................................................................................................................................................................................................

8. Épilogue ......................................................................................................................................................Remerciements ........................................................................................................................................................................© Photos ......................................................................................................................................................................................

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Il devait y avoir quelque chose de vraiment spécial dans cette bouteille de champagne,car elle nous plongea, le Divin Ulysse et moi-même, dans un abîme de réflexion :pourquoi n’étions-nous pas complètement heureux ?

La réponse, qui mit plusieurs semaines à éclore – on fait ce qu’on peut –, nous menaen pèlerinage vers Jérusalem, pendant un an, à vélo et à pied.

Quatre enfants et leurs parents entre trajets hasardeux, moyens de locomotionchangeants, rencontres inattendues, disputes, incidents divers, campementsaléatoires, courbatures horribles, fou rires idiots, prière quotidienne, amis fidèles etdiététique étrange : voici toute l’histoire de ces mois de préparation puis d’errancejoyeuse, et ces innombrables fils qui ont, au gré des jours, tissé une vie de famille,un rapport à l’Autre et à Dieu.

Ce récit n’a qu’un but : donner des fourmis dans les pieds, et dans l’âme aussi.

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La réponse, qui mit plusieurs semaines à éclore – on fait ce qu’on peut –, nous menaen pèlerinage vers Jérusalem, pendant un an, à vélo et à pied.

Quatre enfants et leurs parents entre trajets hasardeux, moyens de locomotionchangeants, rencontres inattendues, disputes, incidents divers, campementsaléatoires, courbatures horribles, fou rires idiots, prière quotidienne, amis fidèles etdiététique étrange : voici toute l’histoire de ces mois de préparation puis d’errancejoyeuse, et ces innombrables fils qui ont, au gré des jours, tissé une vie de famille,un rapport à l’Autre et à Dieu.

Ce récit n’a qu’un but : donner des fourmis dans les pieds, et dans l’âme aussi.

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