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PERSEVERANCE et en en partenariat avec REMÉDIATION SCOLAIRE en GUADELOUPE EQUIPES EDUCATIVES

Académie de la Guadeloupe - EQUIPES EDUCATIVES...l’objet de politiques publiques européennes ambitieuses visant à rompre ainsi avec les difficultés sociales et l’exclusion

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  • PERSEVERANCE et

    en en partenariat avec

    REMÉDIATION SCOLAIRE

    en GUADELOUPE

    EQUIPES EDUCATIVES

    couv_perseverance-971_4.indd 1 29/03/16 08:54

  • Dominique LEVECQUECheffe du Service Académique d’Insertion d’Information et d’Orientation

    Déléguée régionale de l’Onisep Guadeloupe

    éditoFAVORISER LA PERSEVERANCE SCOLAIRE

    La lutte contre le décrochage scolaire reste une priorité majeure qui engage l’ensemble des personnels de l’Éducation nationale.Prévenir plus efficacement le décrochage scolaire est un de nos objectifs afin de limiter le nombre de sorties sans qualification et permettre la réussite de tous nos élèves.Au travers du plan «Tous mobilisés pour vaincre le décrochage scolaire», l’Académie s’est pleinement engagée dans le développement de dispositifs de prévention en établissements scolaires, en proposant de nouvelles ressources, en mobilisant les partenaires, en accompagnant au plus près l’ensemble des acteurs.Parallèlement aux Parcours Individualisés dans les EPLE, mis en oeuvre par la MLDS, la Cellule Européenne facilite la mobilisation des moyens (Fonds sociaux Européens) et propose un renforcement de l’accompagnement des équipes pédagogiques pour rendre nos dispositifs encore plus efficaces. C’est également en nommant des référents décrochage dans des collèges et des lycées que l’Académie entend favoriser la persévérance scolaire eu sein même de la classe.La consolidation des liens avec nos partenaires, la signature de conventions qui engage un travail collaboratif fort sur l’ensemble du territoire a pour objectif de renforcer nos dispositifs, permettre à chaque professionnel de trouver sa place et d’inscrire sa pratique en lien avec les spécificités du territoire.L’innovation, sous le pilotage académique de la CARDIE, est également au service de la prévention du décrochage. L’innovation pour faire que chaque élève en situation de décrochage puisse retrouver la motivation indispensable à l’apprentissage ; l’innovation pour adapter l’école au public qu’elle accueille ; l’innovation pour enseigner autrement et permettre à chaque jeune de s’approprier les connaissances, développer des compétences. Sur l’ensemble du territoire, des expérimentations innovantes sont donc développées et permettent de proposer des nouvelles méthodes, techniques d’accompagnement pédagogique et éducatif.La 1ère édition de «la semaine de la persévérance scolaire» constitue donc un temps fort dans l’année et nous permet de mobiliser la communauté pédagogique et éducative autour des jeunes et de leur réussite tout en valorisant les actions qui sont menées sur le terrain tout au long de l’année. C’est également un temps où, l’ensemble des acteurs peut se retrouver pour partager ensemble leurs expériences face à cette problématique.

  • sommairedu déCROChAgE SCOLAIRE à LA PERSéVéRANCEQuelques repèresQu’est-ce que le décrochage scolaire? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2Textes et circulaires d’application . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2Les facteurs du décrochage scolaire : un phénomène complexeet multifactoriel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3

    Lutter contre le décrochage Persévérance et prévention . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5Remédiation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5

    PERSéVéRANCE Et PRéVENtIONLes structures et réseauxGroupe de prévention du décrochage scolaire (GPDS) . . . . . . . . . . . . . .6La Mission de lutte contre le décrochage scolaire (MLDS) . . . . . . . . . . 7Réseau formation qualification emploi (FOQUALE) . . . . . . . . . . . . . . . . .8Le réseau des Centres d’information et d’orientation de l’éducation nationale (CIO) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .9Persévérance scolaire au quotidienAccompagnement / Pédagogies innovantes / Orientation. . . . . . . . . 10Les dispositifs de prévention en établissements scolairesLes classes relais . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .11Les parcours individualisés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12L’expérimentation des Parcours Individualisés «clé en main» . . . . . 12Les projets soutenus par le FSE dans notre académie . . . . . . . . . . . . . 13L’accompagnement personnalisé (AP) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13

    REmédIAtIONLes dispositifs de rémédiation dans l’éducation nationaleMorex : Module de repréparation à l’examen . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14Tremplin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15Micro-lycée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16Retour en formation initiale (RFI - éducation récurrente) et«droit au retour en formation» . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17

    Structures et réseaux partenaires Plateforme de suivi et d’appui aux décrocheurs (PSAD) . . . . . . . . . . . 18La protection judiciaire de la jeunesse (PJJ). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18L’agence du service civique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18Le RSMA (régiment du service militaire adapté) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19La mission locale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19les écoles de la 2e chance (EC2) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19LADOM. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19

    Tableau récapitulatif des actions et dispositifs. . . . . . . . . . . . . . . . . .20

    AdRESSES utILES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21

    RESSOuRCES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .24

    Ce guide est réalisé en partenariat avec la Mission de Lutte contre le Décrochage Scolaire.

    Adaptation d’un document de la DRONISEP Aquitaine par la délégation régionale ONISEP GUADELOUPEParc du jardin d’essaiRoute des Abymes97 139 Les AbymesTél. : 05 90 60 99 00Courriel : [email protected]

    Directrice déléguée : Dominique LEVECQUERédacteur en chef : Alain GISPALOUConception-réalisation : Dominique Lagriffoul (Délégation régionale ONISEP Aquitaine)Rédaction : Catherine BACHEREAU - Magali THEOBALD - Samuel VITEL Maquette/Mise en page : Catherine BACHEREAU - Magali THEOBALDPhotos : Alain GISPALOU - Magali THEOBALDImpression : Grand Large

    Dépôt légal : 1e trimestre 2016 - Mars 2016ISSN papier : 979-10-95-344-16-2ISSN numérique : 979-10-95-344-17-9

    Reproduction, même partielle, interdite sansaccord préalable de l’Onisep.

    L’Onisep Guadeloupe remercie le personnel de la MLDS, les personnes ayant participé aux témoignages.

    GUADELOUPEGGGGGUAD

  • La lutte contre le décrochage scolaire est une priorité tant européenne que nationale, réaffirmée lors de la présentation du plan d’action le 21 novembre 2014. Elle consiste à réduire les sorties sans diplôme du système éducatif et permettre au plus grand nombre d’accéder à un diplôme et à un niveau suffisant de qualification. Il s’agit aussi de mettre en place une école bienveillante, où chacun puisse réussir.

    du décrochageà la persévérance

    Quelques repèresQu'est-ce que le décrochage scolaire DéfinitionLe ministère de l’éducation nationale définit le décrochage comme un processus qui conduit un jeune en formation initiale à se détacher du système de formation jusqu’à le quitter avant d’avoir obtenu un diplôme. Ce processus est observable quel que soit le système de formation initiale : formation relevant du ministère de l’éducation nationale, formation relevant du ministère de l’agriculture, jeune sous statut d’apprentissage. Chaque année, environ 140 000 jeunes quittent le système de formation initiale sans avoir obtenu une qualification équivalente au baccalauréat ou un diplôme à finalité professionnelle de niveau V (CAP). Pour la tranche des 18-24 ans, on estime aujourd’hui à 620 000 le nombre de jeunes restant durablement en dehors de tout dispositif de formation.

    Contexte nationalLe décrochage scolaire est loin d’être un phénomène nouveau. En 1980, 39 % des jeunes sortaient de l’école sans diplôme ou avec le seul brevet. Ils sont 16 % en 2009, contre 12 % aujourd’hui. Cependant, les conséquences négatives d’une sortie scolaire sans diplôme sont nettement plus marquées aujourd’hui qu’elles ne pouvaient l’être il y a une trentaine d’années tant du point de vue de l’insertion sociale que professionnelle. L’enjeu est donc d’éviter la marginalisation progressive de ces jeunes et leur entrée dans le chômage de longue durée.

    Contexte européenLe décrochage scolaire est perçu comme un problème au niveau international et touche tous les pays (Thibert, 2013). Selon la définition européenne, le taux de sorties précoces du système scolaire en Europe se situe autour de 13,5 % (part des 18-24 ans ne possédant aucun diplôme), mais avec de fortes disparités (Danemark : 9,6 % ; Espagne-Portugal : 20 %). Ce taux est de 12 % en France (7 % en Aquitaine), dont l’objectif national est fixé à 9,5 % en 2020, soit moins que l’objectif européen à cette même échéance (10 %). La lutte contre le décrochage fait donc l’objet de politiques publiques européennes ambitieuses visant à rompre ainsi avec les difficultés sociales et l’exclusion. La lutte contre le décrochage s’inscrit dans les priorités de la « stratégie Europe 2020 » pour une économie durable, intelligente et inclusive.

    Textes et circulaires d’applicationLa France a pris la mesure de ce problème, et le décret n°2010-1781 du 31 décembre 2010 fixe le niveau de qualification minimum que tout élève ou apprenti doit atteindre, soit le baccalauréat général, soit un diplôme à finalité professionnelle enregistré au répertoire national des certifications. Tout jeune qui quitte le système de formation initiale sans avoir le niveau de qualification minimum requis par la loi est décrocheur. De nombreux dispositifs de lutte contre le décrochage scolaire ont été régulièrement déployés ou redéfinis : - Circulaire n° 2011-028 du 9-02-2011 : création des plateformes de suivi et d’appui aux décrocheurs (PSAD) ;- Circulaire n° 2012-039 du 8-03-2012 : la Mission générale d’insertion (MGI) est spécifiquement chargée de prévenir les ruptures et participe avec les centres d’information et d’orientation (CIO) à l’accompagnement des jeunes repérés par les PSAD ;

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  • - Circulaire n° 2013-035 du 29-03-2013 : création des réseaux FOQUALE ; la MGI devient Mission de lutte contre le décrochage scolaire (MLDS). - 2014 : 2e Plan national de lutte contre le décrochage scolaire présenté le 21 novembre 2014 par le premier ministre Manuel Valls et la ministre de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur Najat Vallaud-BelKacem, faisant suite à celui lancé en 2013, vise une meilleure organisation des solutions de «raccrochage».Sous la bannière « Tous mobilisés pour vaincre le décrochage scolaire », de nouvelles mesures y sont annoncées telles que :- la possibilité de valider de façon modulaire et progressive un CAP ou un bac professionnel en cas de redoublement ;- le droit au retour en formation initiale pour les 16-25 ans obligeant le système de formation et d’orientation à proposer une solution à tous les jeunes qui en feront la demande ;- la mise en place d’un n° unique d’information et d’assistance pour les décrocheurs et leur famille : le 0 800 1225 00 ;- l’organisation de la « semaine de la persévérance scolaire » pour valoriser les actions de lutte contre le décrochage ;- des modules de formation pour les enseignants.

    d u d é c ro c h ag e à l a p e r s é v é ra n c e

    Les facteurs du décrochage scolaire : un phénomène complexe et multifactorielSi les causes d’un décrochage scolaire sont toujours singulières et s’inscrivent dans l’histoire personnelle de chaque jeune, des caractéristiques communes se dégagent, se mêlent parfois, voire se cumulent. Les populations concernées par le décrochage sont relativement hétérogènes.

    Le décrochage touche ainsi à des degrés divers, des jeunes issus de l’ensemble des catégories socioprofessionnelles, de structures familiales et d’origines culturelles différentes. Toutefois, certains facteurs augmentent le risque de décrochage. Un consensus se dégage de la littérature et de la recherche scientifique pour appréhender le décrochage comme un processus multifactoriel, complexe, comportant des facteurs externes et internes qui interagissent entre eux. Balayons ici ces différentes causes identifiées, qu’elles soient internes à l’institution scolaire, ou externes (voir schéma La fabrique du décrochage page 4).

    témoignageJocelyn BENISSE - 19 ansÉlève de terminale bac pro Technicien de fabrication Bois et Matériaux Associés

    CIPPA : cycle d’insertion professionnelle par alternance remplacé par le dispositif Tremplin

    Cela m’avait choqué de ne plus avoir de place à l’école... j’étais très mal dans ma

    peau... j’avais honteIl y a trois ans, j’étais en décrochage scolaire. Je me suis désintéressé de l’école, au collège, je n’ai pas eu par conséquent de bons résultats. Du coup, à la rentrée 2012, je n’ai pas eu d’affectation pour pouvoir continuer un cursus scolaire en lycée. Je me rappelle que cela m’avait tout de même choqué de ne plus avoir de place à l’école. J’étais dehors tout d’un coup ! Mes parents n’ont rien compris et n’ont pas arrêté de me prendre la tête avec ça. Ils me répétaient que je n’en serais pas là si j’avais écouté leurs recommandations, que je devais me débrouiller pour retourner à l’école qui est la clé de la réussite. J’étais très mal dans ma peau et j’avais honte. J’ai rencontré lors d’un entretien, la coordinatrice MLDS qui m’a proposé une année dans la classe de CIPPA* avec un projet de jardin potager. J’ai tout de suite dit oui, parce que je ne voulais pas rester sans solution, mais aussi parce que j’étais content qu’on me propose l’école sous une autre forme. Au mois de novembre suivant, j’ai intégré le dispositif qui proposait une alternance de trois jours dans un autre environnement, loin du collège dans un grand parc où nous avions un bout de terrain à disposition pour cultiver roquette, navets, tomates, cive, salade, basilique en plein d’autres choses. Nous étions 16 répartis en deux groupes de huit, bien encadrés par la coordinatrice MLDS . Nous étions tous contents, épanouis et fiers de nos productions. Les professeurs qui assuraient les enseignements de la partie théorique étaient très impliqués et venaient nous soutenir. Tout le lycée savait ce qu’on faisait et certains venaient nous voir. Cette action a été menée avec l’association Rastafari de Bellevue qui nous a bien accueillis et encadrés. Nos parents aussi étaient contents de voir qu’on était pris en charge, et aussi surpris qu’on travaille la terre. Ils nous encourageaient en venant nous voir à l’œuvre. A la fin de cette année, du fait des efforts fournis, j’ai pu obtenir une affectation en Bac Pro BMA. J’étais fier de moi et mes parents aussi. Ce temps passé au CIPPA* m’a permis de me poser et de réfléchir à mon avenir. Depuis, j’ai fait mon parcours en Bac Pro, j’ai mûri et j’ai beaucoup changé. Bien qu’en ayant fait ce cursus en Bois que je vais réussir, je prévois de continuer mes études dans l’hôtellerie restauration, en cuisine en France. Sans ce passage en CIPPA*, je n’aurais sans doute pas intégré un Bac Pro et eu envie de continuer des études. Je remercie la Coordinatrice de la MLDS et le lycée de m’avoir donné cette seconde chance».

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    VIOLENCE

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  • Ce schéma permet d’illustrer la complexité et la multiplicité des facteurs pouvant mener des jeunes à décrocher du système scolaire.La distinction entre temps 1, 2 et 3 correspond à l’apparition successive dans le temps d’une multiplicité de facteurs (externes au système scolaire - en noir dans le schéma - ou internes au système scolaire - en blanc dans le schéma). Remarque : le choix de trois temps est arbitraire, on pourrait en envisager un, deux ou plus de trois.La rotation des cercles les uns par rapport aux autres permet de visualiser une multiplicité de combinaisons et d’interactions entre ces facteurs. Source : Dossier de présentation du 21/11/2014 «Tous mobilisés pour vaincre le décrochage scolaire»

    Repli sur soi AgressivitéComportement

    Faibles FortesDifficultés scolaires

    Faible ForteAttention

    Faible ForteAssiduité

    Faibles bonsRésultats scolaires

    Négative PositiveImage de soi

    Comment repérer les signes d’un décrochage scolaire en cours :Le schéma ci-dessous liste les principaux facteurs observables recouvrant l’attitude scolaire d’un élève. L’évolution marquée de certaines de ces dimensions peut nous alerter sur un décrochage en cours. Il ne faut pas attendre que tous les curseurs passent au rouge pour agir et réagir

    contre le décrochage. Une fois alerté par ces signes observables, il faut chercher à nouer un dialogue avec le jeune décrocheur, dans une posture bienveillante, non-jugeante et d’écoute propice à la mise en confiance, condition indispensable d’une évolution positive de la situation.

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  • d u d é c ro c h ag e à l a p e r s é v é ra n c e

    Lutter contre le décrochagePour faire reculer ce phénomène, il convient donc d’intervenir en amont, dans le cadre de la prévention du décrochage et des ruptures scolaires, mais aussi en aval du décrochage, en recherchant des solutions individualisées pertinentes à travers toutes les actions visant à raccrocher les élèves.

    Persévérance et préventionLa persévérance scolaire se situe dans le cadre de la prévention du décrochage scolaire. Elle renvoie aux efforts constants déployés par les élèves ainsi que par les équipes pédagogiques pour favoriser l’apprentissage au quotidien et l’obtention d’un premier diplôme. Il s’agit de lutter contre les sorties prématurées du système scolaire sans qualification et de tarir à la source le flot des décrocheurs.

    La semaine de la persévérance scolaire s’inscrit dans cette logique, avec l’objectif d’encourager les jeunes, de les féliciter pour leurs efforts, de les écouter quant à leurs motivations et à leurs aspirations. La 1ère édition de cette manifestation sur notre territoire doit permettre d’accentuer encore notre mobilisation et de faire évoluer nos pratiques pour améliorer les accompagnements pédagogiques éducatifs.

    RemédiationLorsque le décrochage est effectif, il s’agit d’apporter des solutions de remédiation afin que les jeunes parviennent à se qualifier pour une meilleure insertion professionnelle. Ils ont la possibilité soit de renouer avec le système scolaire pour y suivre une formation diplômante, soit d’être pris en charge dans les structures relevant des partenaires du SPRO (Mission locale, École de la 2e chance...). Pour faciliter les démarches à entreprendre, les jeunes peuvent faire valoir leur droit au retour en formation à tout moment de l’année (cf. campagne d’information « Reviens te former : 16-25 ans, un nouveau départ dans la vie »).

    La prise en charge au sein de l’éducation nationale s’effectue dans le cadre de la Mission de lutte contre le décrochage scolaire (MLDS) et des différentes actions mises en place au sein des réseaux FOQUALE (Formation Qualification Emploi). Quant aux partenaires du SPRO (Service public régional d’orientation), leurs structures et actions concernent le jeune dans sa globalité et touchent tous les domaines, de la formation à l’emploi en passant par la santé, le logement, avec comme objectif l’accès à l’emploi.

    La prévention est la responsabilité de tous. C’est une mission transversale.

    La mission de lutte contre le décrochage scolaire (MLDS) a deux finalités : •réduire,pardesactionsdeprévention,lenombredesorties sans diplôme ;• prendre en charge les élèves décrocheurs de plusde 16 ans en vue d’une rescolarisation et/ou d’une qualification reconnue, pour une insertion sociale et professionnelle durable.

    Historiquement, le rôle du service, alors appelé MGI, consistait à accompagner les élèves âgés de 16 ans et plus sortis de la formation initiale sans diplôme. Nous étions dans le champ de la remédiation du décrochage.

    Dans le cadre de la MLDS, nos missions s’inscrivent désormais également dans la prévention en accompagnant les établissements du second degré. Nous mettons nos compétences en ingénierie de formation au service des équipes éducatives pour la mise en œuvre de dispositifs tournés vers les élèves en voie de décrochage.

    La prévention est la responsabilité de tous. C’est une mission transversale. Chaque bassin d’éducation du territoire dispose d’un coordonnateur MLDS permettant ainsi aux collèges et lycées confrontés à cette problématique de bénéficier de l’expertise de ce professionnel en vue de répondre au mieux aux besoins identifiés ; le tout dans un souci de cohérence avec la politique académique et nationale.

    Nous souhaitons renforcer nos accompagnements auprès des élèves qui présentent des signes précurseurs de décrochage. La professionnalisation des acteurs, et particulièrement des membres des GPDS*, est donc au cœur de nos préoccupations. Enfin, notre présence sur l’ensemble du territoire nous permet de recenser les dispositifs et d’appréhender les actions éducatives et pédagogiques mises en œuvre en vue de mutualiser les bonnes pratiques.Parallèlement, nous poursuivons nos actions à destination des jeunes de plus de 16 ans sortis du système éducatif sans qualification. Sous l’impulsion du réseau FOQUALE, les coordonnateurs MLDS développent sur chaque bassin des actions qui permettent de raccrocher de nombreux jeunes. Egalement, dans un souci d’efficacité et de cohésion, nous développons un partenariat fort avec les missions locales, la PJJ, le RSMA, l’agence du service civique… afin d’offrir aux jeunes un maximum de possibilités leur permettant de réaliser leur projet».

    GPDS : Groupe de Prévention du Décrochage Scolaire

    témoignageSamuel Vitel

    Coordonnateur académique MLDS

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    APPRENtISSAGEPARCOURS

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  • Les groupes de Prévention du Décrochage Scolaire (gPDS) La circulaire n° 2013-035 du 29-03-2013 positionne le GPDS, qui se substitue au Groupe d’’Aide à l’Insertion (GAIN), comme instance de repérage et d’accompagnement des élèves en voie de décrochage.

    La lutte contre le décrochage scolaire constitue un enjeu majeur pour la cohésion sociale et l’équité du système éducatif (circulaire n°2013-060 du 10-04-2013).

    En premier lieu, il revient aux établissements scolaires d’agir pour prévenir les risques de décrochage et de tout mettre en œuvre pour que les élèves ne quittent la formation initiale sans avoir obtenu une qualification

    Pour impliquer tous les personnels, le chef d’établissement inscrit le GPDS dans le projet d’établissement et en est le pilote.

    Tous les personnels de l’établissement sont donc concernés par la prévention du décrochage scolaire. La représentation de toutes les fonctions est essentielle pour mieux comprendre les difficultés des élèves. Les regards croisés permettent une analyse plus fine des situations individuelles et une plus grande variété de réponses à y apporter. Le GPDS est composée de l’équipe de direction, du référent décrochage s’il existe, du CPE, du service de santé scolaire, du service social, du service de l’orientation, de la MLDS, des équipes pédagogiques et d’éventuels partenaires extérieurs

    Dans le cadre du GPDS, l’objectif est de réellement chercher à aider les élèves pour lesquels on perçoit des risques ou déjà des signes de décrochage.

    L’éducation nationale souhaite mettre l’accent sur la persévérance et la prévention afin d’éviter les sorties prématurées des élèves. Objectif : diviser par deux le nombre de jeunes sortant sans qualification du système scolaire d’ici 2017. Il s’agit d’œuvrer en amont à une école bienveillante et plus ouverte capable d’accueillir et de répondre aux besoins éducatifs de tous les élèves et de prévenir les ruptures scolaires une fois repérés les jeunes les plus fragiles.

    La Mission de lutte contre le décrochage scolaire (MLDS) joue un rôle important dans la prévention en appui des actions menées par les établissements publics locaux d’enseignement (EPLE).

    persévéranceet prévention

    Il s’agit, pendant un temps donné, de réellement accompagner un changement dans leur manière de considérer et d’aborder leur scolarité et leur avenir. Il s’agit aussi de voir ensemble comment l’élève peut sortir d’une situation difficile, ce qu’il peut mettre en place pour la faire évoluer, mais aussi quelle contribution le GPDS peut apporter pour sa réussite.

    Insister sur la dimension de prévention, c’est vouloir se situer le plus en amont possible … Même si l’élève ne laisse pas encore paraître des signes forts de décrochage (et notamment s’ il n’a pas ou peu d’absences injustifiées), il est quelquefois possible de repérer les premiers signes de perte d’intérêt ou des indices qui peuvent alerter comme autant de facteurs de « risques » (un élève qui semble découragé par les difficultés qu’il rencontre dans certaines matières, ou qui semble « perdu » ou « dépassé » par exemple). Prévenir le décrochage c’est chercher à stopper un processus qui pourrait conduire l’élève à décrocher.

    L’élève repéré bénéficie donc d’un entretien de situation mené par l’un des membres du GPDS et qui permettre de déterminer l’accompagnement correspondant à ses besoins et, éventuellement, de l’inscrire dans un dispositif de prévention tel que la classe relais ou le parcours individualisé.

    Origine scolaire des élèves reçus en entretien de situation en 2014-2015 en Guadeloupe

    Nb d'élèves %

    Collège 508 63 %

    Lycée professionnel 247 30,5 %

    Lycée 52 6,5 %

    TOTAL 809 100 %

    Source : MLDS académie de Guadeloupe

    Les structures et réseaux

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  • Les référents décrochage scolaireDans notre Académie, un référent décrochage scolaire (CPE, enseignant...) est nommé dans les établissements à fort taux d’absentéisme et/ou REP et REP+ (collèges et lycées). Son activité dans le dispositif de prévention du décrochage scolaire est centrale. Il mobilise et coordonne l’action de prévention menée par les équipes éducatives au sein des GPDS. Son action contribue également à la sécurisation des parcours de formation. Il participe à la mise en place de pratiques éducatives et pédagogiques adaptées en lien avec l’élève, sa famille et l’équipe de l’établissement.

    La mission de lutte contre ledécrochage scolaire (mLDS)La MLDS est positionnée au cœur du dispositif de prévention. Cette mission est réaffirmée et devient prioritaire face aux actions de remédiation et de remobilisation qu’assure aussi la MLDS.

    Son activité contribue à la réalisation de plusieurs objectifs :• prévenir le décrochage scolaire ;• faciliter l’accès au diplôme et à la qualification ;• contribuer à la sécurisation des parcours de formation.

    Les personnels de la MLDS interviennent dans différentes instances ou structures (GPDS, réseau FOQUALE, établissements scolaires) pour y assurer des missions aussi bien d’ingénierie pédagogique, de prévention que de remédiation. - Activité de conseil et d’expertise en ingénierie de formation auprès des équipes éducatives, de direction et d’encadrement tant au niveau de l’établissement que des bassins d’éducation et des réseaux FOQUALE.- Rôle essentiel dans le repérage, la prévention des sorties sans qualification en participant aux groupes de prévention du décrochage (GPDS) présent dans chaque établissement, et dans l’élaboration de parcours individualisés.- Actions de remédiation et de remobilisation à destination des élèves âgés de plus de 16 ans sortis sans qualification.- Au sein des plates-formes de suivi et d’appui aux décrocheurs (PSAD), participation en collaboration avec le responsable réseau FOQUALE à l’évaluation des besoins de formation et à l’accompagnement des jeunes sortis du système scolaire sans qualification.

    Les personnels de la MLDS travaillent en étroite collaboration avec les centres d’information et d’orientation (CIO) notamment lors des entretiens de situation. Tout en privilégiant le retour en formation initiale de par leur positionnement dans le réseau FOQUALE, ils sont en mesure d’accompagner les jeunes vers d’autres solutions mieux adaptées

    p e r s é v é ra n c e e t p r é v e n t i o n

    témoignagemichel Chaibriant

    Coordonnateur MLDS du bassin sud Basse-Terre

    Un métier en évolution mais toujours une aventure humaine par excellence

    Le métier de professeur en Coordination Pédagogique et Ingénierie de la Formation a beaucoup évolué au cours de ces dix dernières années et ce de manière positive. En passant de la fonction d’animateur MGI à celle de coordonnateur de bassin, je suis amené à prendre en charge des élèves en voie de décrochage mais aussi à développer de la concertation pédagogique.C’est une aventure humaine par excellence. Quand vous faites un bilan de ces années écoulées au cours desquelles vous avez pu permettre à tous ces jeunes décrocheurs recensés de pouvoir rebondir en leur offrant la possibilité de poursuivre leur études après un C.I.P.P.A ou en repréparant un Bac Professionnel, vous ne pouvez éprouver que de la fierté d’avoir participé à la mise en place de la politique ministérielle dans la prévention du décrochage scolaire.»

    Origine scolaire Prévention Remédiation

    6e / 4e 22 % 17 %

    3e 24 % 15 %

    3e MDP6* / 3e prépapro 3,6 % 3 %

    Enseignement adapté 13,3 % 7 %

    CAP / BEP 17 %35,5 %

    Bac pro 13,7 %

    Bac GT 6,4 % 22,5 %

    tOtAL 100 % (809 élèves)

    100 % (572 élèves)

    Devenir des élèves

    Formation initiale 75 % 80,6 %

    Actions MLDS/parcours individualisé

    19 % 1 %

    Alternance 2 % 2,3 %

    Recherche de solutions 0,3 % 14 %

    Emploi 0,2 %

    Dispositifs relais 2 %

    Solutions inconnues 1,7 % 1,9 %

    TOTAL 100 % 100 %

    * 3e MDP6 : module découverte professionnelle de 6 h

    la mlds en chiffres En 2014-2015, la MLDS de l’académie de Guadeloupe a accompagné 1381 élèves :- 809 élèves en prévention du décrochage solaire- 572 élèves en situation de décrochage dans des actions de remédiation

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  • Les réseaux foQuaLECes réseaux rassemblent, dans le périmètre d’action d’une plateforme de suivi et d’appui aux décrocheurs, les établissements et dispositifs relevant de l’Éducation nationale et susceptibles d’accueillir les jeunes décrocheurs.Les réseaux FOQUALE doivent développer des mesures de remédiation au sein de l’Éducation nationale et en renforcer la lisibilité. Ils permettent de recenser toutes les solutions existantes et favorisent la mutualisation d’expériences réussies. Ils s’intègrent pleinement dans les réseaux constitués autour des plateformes d’appui et de suivi aux décrocheurs placés sous l’autorité de la Région.

    Sur le territoire, des chefs d’établissements ont été nommés pour assurer l’animation des réseaux FOQUALE de bassin. Ils interviennent donc en étroite collaboration avec la MLDS et les Directeurs de CIO pour proposer des solutions d’accompagnements à des jeunes décrocheurs au sein même de l’Education Nationale.

    Bassin d’éducation Responsable Foquale etablissement

    Sud Grande terre Emmanuel boisdur (Proviseur Adjoint) LPO Chevalier St GeorgesNord Grande terre Jean-Luc balmelle (Proviseur) LP Louis DelgrèsSud basse terre Claude Jotham (Proviseur) LPO R.G NicoloNord basse terre Luc Clarico (Proviseur Adjoint) LP bertène Juminer

    Saint-Martin Janine hamlet-Elise (Proviseure) LPO des Iles du Nord

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  • p e r s é v é ra n c e e t p r é v e n t i o n

    témoignage Le réseau des Centres d’information et d’orientation de l’éducation nationale (CIo)Service public de l’Education Nationale, les CIO accueillent toute personne souhaitant bénéficier gratuitement d’un conseil en orientation et d’une aide pour élaborer son projet d’études et de formation.Au CIO la personne accueillie aura à sa disposition:• une documentation sur les formations (contenus, objectifs, lieux...), • des données économiques et statistiques, • un accés internet.Dans le cadre d’entretiens personnalisés, les Conseillers d’Orientation Psychologues (COP), experts du système éducatif et de formation et titulaires d’un Diplôme d’Etat :• accompagnent les consultants dans leurs recherches d’information • les conseillent pour faire leurs choix d’orientation • et apportent toute l’aide nécesssaire pour s’approprier les procédures d’orientation et d’affection (AFFELNET, APB...)Les COP peuvent également proposer, si besoin, des outils d’aide à l’orientation (questionnaires d’intérêt, tests, bilans....)Dans les établissements scolaires du second degré, les COP pour aider à la réussite scolaire des élèves :• assurent des permanences pour rencontrer les élèves et leur famille,• collaborent avec les équipes éducatives ,• participent aux actions d’information et d’aides à l’orientation• ainsi qu’aux actions de lutte contre le décrochage scolaire.

    Le CIO travaille également en partenariat avec les services accompagnant les jeunes et adultes dans leur parcours d’étude, de formation et d’insertion.Les CIO sont répartis dans les bassins d’éducation et de formation de Guadeloupe (voir rubrique adresses utiles)

    La mission du CIO consiste à repérer puis à recevoir les jeunes en vue d’un accompagnement.

    L’académie de Guadeloupe a mis en place en mars 2013 le réseau FOQUALE (Formation Qualification Emploi), pour aider les jeunes ayant quitté le système scolaire sans qualification professionnelle permettant leur insertion dans la vie active.

    Le réseau FOQUALE fait partie de la plateforme de suivi et d’appui des décrocheurs (PSAD), qui est placée sous la responsabilité du président du conseil régional.

    Il est complémentaire des actions menées par les collectivités territoriales pour lutter contre le décrochage scolaire et les sorties sans qualification.

    La mission du CIO consiste à contacter les jeunes dont les coordonnées nous sont communiquées par les campagnes semestrielles de l’application RIO, environ 300 jeunes âgés de 16 à 25 ans sur le bassin Nord Grande Terre

    Nous vérifions s’ils sont réellement sans solution, avant de les recevoir au CIO. Cet entretien nous permet d’évaluer leur situation, leurs projets, afin de mettre en place un accompagnement pour une entrée en formation ou une insertion professionnelle directe.

    Ce travail se fait en étroite collaboration avec les coordonnateurs de la MLDS (Mission de Lutte contre le Décrochage Scolaire)».

    Sendrine DecheryDirectrice du CIo

    Nord Grande-Terre

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  • Persévérance scolaireau quotidienNombreux sont les dispositifs et actions complémentaires mis en place pour accompagner les élèves tout au long de leur scolarité tant au collège qu’au lycée. Ils relèvent de trois grands registres : l’accompagnement, la pédagogie et l’orientation.

    L’accompagnement recouvre des réalités très différentes allant de la prise en charge de l’absentéisme en passant par l’accompagnement personnalisé (inscrit dans l’emploi du temps des élèves, à raison de 2 heures par semaine au lycée professionnel et au LGT). La réforme du collège prévoit la mise en place de l’accompagnement personnalisé dès la 6e. C’est aussi proposer des activités scolaires, culturelles, sportives dans le cadre de l’École ouverte, pendant les vacances scolaires, les mercredis ou samedis pour des élèves ne partant pas ou peu en vacances. Les collégiens présentant des difficultés peuvent bénéficier quant à eux d’un programme personnalisé de réussite éducative (PPRE) afin de maîtriser les connaissances et les compétences du socle commun (français, langue vivante étrangère, mathématiques).

    L’expérimentation de pédagogies innovantes, tout comme la mise en place du projet numérique pour l’école, ont pour objectif de répondre et de s’adapter à l’hétérogénéité des élèves en proposant différentes situations d’apprentissage favorisant la réussite de tous.

    Concernant l’accompagnement à l’orientation, le Parcours Avenir se met progressivement en place au collège puis au lycée afin d’aider chaque élève dans l’élaboration de son projet d’orientation, en s’appuyant sur la découverte du monde professionnel. Il s’agit de développer une véritable compétence à s’orienter en accédant à une meilleure information pour choisir une orientation et construire un projet personnel et professionnel (voir encart ci-contre).Ultérieurement et pour remédier aux choix d’orientation subis, source de démotivation pour les élèves, l’Académie organise cette année du 9 au 13 mai 2016, la 1ère édition de la «semaine de l’orientation active du collégien.

    parcours avenir Ce parcours, dont l’application FOLIOS sera le support numérique, visera à accompagner l’élève dans l’élaboration de son parcours d’orientation. Il concerne tous les niveaux d’enseignement du collège et du lycée, dès la sixième, pour aider les élèves à faire un choix éclairé pour la poursuite de leurs études. trois objectifs majeurs structurent ce parcours : chacun se déclinant en deux ou trois compétences principales et des connaissances associées :•permettreàl’élèvededécouvrirlemondeéconomiqueet professionnel ;• développer chez l’élève l’esprit d’initiative et lacompétence à entreprendre ;•permettreàl’élèved’élaborersonprojetd’orientationscolaire et professionnel.

    Arrêté du 1/07/2015 - JO du 7/07/2015

    Depuis février 2016, déploiement en Guadeloupe de l’application FOLIOS,

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  • p e r s é v é ra n c e e t p r é v e n t i o n

    Les dispositifs de prévention en ePLe Les classes relaisCe dispositif constitue un des moyens de lutte contre la marginalisation scolaire et sociale de jeunes soumis à l’obligation scolaire. Il s’adresse à des collégiens de la 5e à la 3e entrés dans un processus de rejet de l’institution scolaire et des apprentissages, en risque de marginalisation sociale ou de déscolarisation : absentéisme non justifié, problèmes de comportement aboutissant à des exclusions temporaires ou définitives d’établissements successifs, mais aussi extrême passivité dans les apprentissages instaurant un processus d’échec et d’abandon. Dans une perspective de prévention, il prévoit des modalités adaptées aux plus jeunes. Il doit essentiellement permettre une démarche de réinvestissement dans les apprentissages et favoriser la maîtrise du socle commun de connaissances, de compétences et de culture ainsi que l’appropriation des règles de la vie sociale et scolaire.Il vise le retour réussi de l’élève dans des formations de droit communLes classes relais ont su montrer, grâce à leur souplesse, leur utilité dans la prévention contre le décrochage scolaire. A la sortie du dispositif relais pour l’année scolaire 2014/2015 88% des jeunes ont eu une sortie positive du dispositif (retour EPLE ou orientation vers une autre structure), 12% ont abandonné avant la sortie.Sur l’Académie, ce sont 8 classes relais qui sont en activité et réparties sur l’ensemble des bassins d’éducation.

    etablisssement CommuneCollège germain Saint ruf Capesterre Belle Eau

    Collège maurice Satineau Baie-mahault

    Collège maximilien Vrecord Petit-Canal

    Collège Carnot Pointe-a-Pitre

    Collège Suze angely Vieux-Habitants

    Collège mont Des accords Saint-martin

    Collège Soualiga Saint-martin

    Collège Quartier d’orléans Saint-martin

    classe relais 2015 / 2016

    Les points forts :• un encadrement renforcé (enseignants et éducateurs),• un accueil temporaire pour un groupe réduit d'élèves,• un partenariat entre l'Éducation nationale, la Protection judiciaire de la jeunesse, les collectivités territoriales, les CEMEA Guadeloupe, association agréée complémentaire de l'enseignement public.Pour fonctionner et apporter une aide au plus près des besoins des élèves qui sontaccompagnés, les classes relais bénéficient, au niveau académique, du soutien des Fonds Sociaux Européens.Les dispositifs relais disposent d’un encadrement éducatif scolaire et périscolaire renforcé, notamment dans le cadre de coopérations partenariales.

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  • Les Parcours individualisés mLDS Les Parcours individualisés, basés sur une pédagogie de l’alternance, peuvent être une alternative à la scolarité dite « classique » pour les élèves qui présentent des signes précurseurs au décrochage scolaire. Ils permettent une approche globale de la problématique de ces élèves qui vient répondre, par des accompagnements adaptés aux carences qui ont été relevées. Ce dispositif peut donc proposer 1 ou plusieurs actions qui vont permettre aux élèves de poursuivre leur scolarité et d’accéder à une qualification.Le parcours individualisé, même s’il s’adresse en règle générale à des élèves à partir de la 4e, peut toucher les jeunes dès la 6e. L’appellation « Parcours Individualisés », terme générique,

    recouvre dans son action, un certain nombre d’activités permettant aux élèves décrocheurs une scolarité plus en adéquation avec leurs attentes et leurs besoins.Ainsi, les élèves peuvent bénéficier d’activités pédagogiques mais aussi d’ateliers de coaching qui s’inscrivent dans une dynamique de revalorisation de l’estime de soi ; des ateliers auprès des parents peuvent également être développés ; le tutorat qui permet aux élèves de bénéficier d’un accompagnement individualisé en vue de mieux les accompagner dans leur scolarité et leur projet d’insertion ; l’alternance avec le milieu professionnel.Ces dispositifs peuvent donc être développés tant en collège que dans les lycées.

    PRévenTiontOtAL AcadémieAnnée

    2014-2015COLLÈGE LYCéE

    Nombre d’actions

    Nombre de jeunes

    Nombre d’actions

    Nombre de jeunes

    Nombre d’actions

    Nombre de jeunes

    Nord Grande terre 4 230 2 40 6 270Sud Grande terre 4 68 0 0 4 68Nord basse-terre 4 95 0 0 4 95Sud basse-terre 4 83 2 129 6 212Marie-Galante 3 139 1 47 4 186Saint-Martin 1 0 0 0 1 10

    total 20 625 5 216 25 841

    Reprenant exactement les objectifs des parcours individualisés développés dans les EPLE, ce projet, qui s’organise autour de 5 volets de prise en charge (voir schéma ci-dessous), propose des interventions autour du développement personnel et de la parentalité. Les équipes éducatives déterminent les ateliers pédagogiques adaptées aux besoins identifiés des élèves, .

    Actuellement, 3 collèges et 3 lycées expérimentent cette formule : le collège Charles de Gaulle à Morne à l’Eau, le collège Aurélie Lambourde aux Abymes, le collège Sylviane Telchid à Capesterre Belle Eau, le lycée Faustin Fléret, le lycée professionnel Ducharmoy à Saint Claude et le Lycée Polyvalent Nord Grande Terre à Port Louis.Soutenu et accompagné conjointement par le MLDS et la Cellule Européenne Académique, l’expérimentation sera étendue sur 10 EPLE à la rentrée prochaine.

    L’expérimentation des Parcours individualisés « clé en main »dans le cadre du Programme Opérationnel du FSE

    Tutorat et suivi individualisé

    volet alternance

    volet parentalité

    volet pédagogique

    volet «développement

    personnel»

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  • autres projets soutenus par le fSE dans notre académieLa nouvelle programmation 2014-2020, avec son axe prioritaire 4 veut accentuer les résultats obtenus et prône la mobilisation du FSE pour appuyer l’accompagnement social et scolaire des élèves, pour lutter contre l’absentéisme, antichambre du décrochage, pour activer la remotivation et la remobilisation, pour améliorer les médiations, et ouvrir l’école sur son environnement.Les acteurs intervenant dans le domaine de l’abandon scolaire ont plusieurs défis à relever :

    ● En amont, la prévention du décrochage, le renforcement de la maîtrise des savoirs de base (intervention du FSE dès la classe de 6ème pour les élèves en difficulté) et le repérage des jeunes en risque ou en situation de décrochage ;● En aval, le retour en milieu scolaire des jeunes décrocheurs avec la mise en place d’actions spécifiques de raccrochage, de remédiation, de pédagogies individualisées et d’accès à la qualification.

    La cellule européenne de l’académie propose donc, en lien avec la MLDS, un accompagnement pour des actions, expérimentales innovantes, dans le cadre d’une prise en charge globale du jeune, et apportant une réelle plus value par rapport aux dispositifs existants.De nombreux établissements sont mobilisés sur :

    ● Des actions de lutte contre l’absentéisme et son corollaire, le décrochage scolaire ● Des actions innovantes de rescolarisation, de resocialisation visant à développer le plaisir d’apprendre (atelier de remotivation, d’accompagnement, de remédiation, de remobilisation des savoirs de base).● Des actions pour le développement et le renforcement de nouveaux dispositifs ou nouvelles structures de raccrochage● Des actions favorisant l’accompagnement et le repérage précoce en vue d’une meilleure adaptation des parcours.● Des actions innovantes de soutien aux dispositifs d’aide à la parentalité.● Des actions de découverte et de revalorisation des métiers et du monde du travail , actions d’ouverture de l’école sur son environnement

    L’accompagnement personnalisé (aP) Distinct des heures de cours, l’accompagnement personnalisé est intégré à l’emploi du temps des élèves de collèges et de lycées. A raison, en moyenne, de deux heures par semaine, il permet aux élèves de consolider et d’approfondir leurs acquis, de se former aux méthodes de travail et de gagner en autonomie. L’équipe pédagogique adapte le contenu de l’accompagnement personnalisé aux besoins de chaque élève.L’aide à l’orientation est un des volets de l’AP. Au lycée, pour les élèves volontaires, l’accompagnement personnalisé s’articule avec les deux dispositifs suivants :

    ● le tutorat : durant toute sa scolarité au lycée, chaque élève a la possibilité d’être conseillé et guidé dans son parcours par un adulte référent. En coopération avec le professeur principal et le conseiller d’orientation-psychologue, le tuteur aide l’élève à s’informer sur les poursuites d’études en le guidant vers les ressources disponibles.● les stages passerelles concernent en priorité les élèves de 2de, sur recommandation du conseil de classe. Ils visent à faciliter un changement d’orientation. L’organisation de ces stages relève de l’autonomie des établissements.

    témoignageastrid DESIrEE

    Cheffe de projet«Parcours individualisés :

    Nous sommes tous acteurs de notre réussite»

    au lycée professionnel Gerty Archimède à Morne-à-L’eau.

    Ces parcours individualisés et ateliers permettent à ces élèves de renouer avec l’estime d’eux-mêmes, de casser la spirale de l’échec... Le dispositif intitulé «Parcours individualisés: Nous sommes tous acteurs de notre réussite» a été mis en place dès 2012 avec pour objectif d’instaurer un tutorat individuel ciblé envers les élèves en grande délicatesse avec l’école tant sur le plan scolaire qu’humain. Douze membres des personnels (enseignants, assistants pédagogiques et CPE) ont décidé de s’impliquer dans ce tutorat afin de prendre en charge un élève en difficulté. Il s’agissait pour nous d’offrir à ces élèves un accompagnement adapté à leurs besoins via une approche individualisée et préventive afin de prévenir tout retrait volontaire ou involontaire du système scolaire. Douze élèves ont donc été tutorés et 17 autres ont participé à un atelier de socialisation pour réapprendre à vivre ensemble. En 2013, l’action a été reconduite en réinstaurant le tutorat d’un élève ainsi que l’atelier de socialisation et un atelier de sophrologie a été rajouté pour aider certains d’entre eux à remobiliser leurs énergies de façon constructive. Depuis, le dispositif est relancé chaque année en s’affinant et en offrant plus d’ateliers aux élèves afin de leur permettre de voir l’école autrement que comme un lieu où ils subissent des épreuves et où ils sont jugés. Ainsi, grâce à un partenariat avec le FSE et la MLDS, à la rentrée 2015, avec 49 élèves détectés « en voie de décrochage », nous avons pu proposer le tutorat individuel (12 élèves), 3 ateliers de sophrologie et un atelier théâtre/improvisation animés par des intervenants extérieurs, un atelier de socialisation animé par la responsable MLDS accompagnée de la COP, un atelier « sorties pédagogiques », un atelier « FLE/Illettrisme », un atelier « Football » et un atelier « Scrabble en ligne » animés par les forces vives internes à l’établissement. ... Les élèves dits «en voie de décrochage» sont repérés en septembre à partir des résultats des évaluations diagnostiques de l’ensemble des enseignants mais aussi des comportements et signaux alarmants en classe.Pour finir, ces parcours individualisés et ateliers permettent à ce jour aux élèves de renouer avec l’estime d’eux-mêmes, de casser la spirale de l’échec, de les resocialiser et de les amener à voir l’école comme un tremplin créateur de bien-être et de réussite au sein de l’établissement scolaire.Il faut cependant une grande ténacité de la part de tous les acteurs impliqués dans le dispositif car beaucoup d’élèves sont, au départ, réticents à y participer, ne voulant pas être stigmatisés. Mais, grâce à la persévérance des personnels volontaires, les élèves finissent par se rendre compte que l’école répond « présente » quant à la prise en charge de leurs difficultés.

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  • remédiationLa prise en charge des élèves décrocheurs, qui relève donc de la remédiation, est une mission partagée entre les différents partenaires institutionnels du Service public régional d’orientation (SPRO)et au sein des plateformes de suivi et d’appui aux décrocheurs (PSAD). Dans ce cadre, l’éducation nationale au travers de ces réseaux FOQUALE propose plusieurs dispositifs pour accéder à une qualification ou préparer un projet d’insertion.

    moReX : module de Repréparation à l’examen Offrir aux jeunes ayant échoué aux examens (Baccalauréat) la possibilité de le re-préparer, tel est l’objectif du Module de Re-préparation aux Examens. En proposant un enseignement individualisé ainsi que des actions de remobilisation et de motivation, ce dispositif a pour objectif de permettre à des jeunes lycéens d’obtenir un diplôme.Il propose donc, au sein d’un établissement scolaire, une organisation pédagogique particulière associée à des actions visant à mettre le jeune dans des dispositions favorables au passage d’un examen et plus largement à le préparer à s’insérer professionnellement.Ce dispositif offre donc la possibilité à des jeunes de s’inscrire dans une poursuite d’études.L’action de formation, préparée par la MLDS en collaboration avec le chef d’établissement de rattachement du dispositif, s’articule autour d’une équipe qui doit répondre aux besoins identifiés des jeunes.Dans ce sens, la première phase a vocation à positionner le jeune dans un parcours adapté à ses besoins. Réaliser un bilan individuel est donc essentiel et primordial pour définir les acquis, les compétences et les manques à combler. Cette évaluation diagnostique tient compte des résultats à l’examen, le jeune pouvant garder le bénéfice de certaines notes.Par la suite, le projet pédagogique doit être un véritable plan de formation pour chaque candidat, modulable en fonction de l’évolution du jeune. Ainsi, en fonction de ses acquis, il peut, soit bénéficier d’un accompagnement individualisé, soit être intégré dans un enseignement/discipline dans une classe de l’établissement.Ce dispositif, en plus de l’objectif principal qu’est l’obtention du diplôme, tend à amener le jeune à parfaire son projet d’insertion professionnelle. Dans ce sens, que le jeune relève d’un diplôme

    professionnel ou général, il peut se voir proposer une alternance en entreprise.Enfin, des ateliers de remobilisation, de renforcement de l’estime ou de confiance en soi viennent compléter le dispositif et sous la forme d’accompagnement individuel ou de groupe.En résumé, le MOREX dans son organisation pédagogique propose :● des enseignements adaptés● un accompagnement individualisé pour préparer l’insertion professionnel● du tutorat● des séances d’évaluations et de préparation aux épreuves● de l’alternance et une découverte de l’environnement socioprofessionnel● des formations aux techniques de recherche d’emploi● des ateliers de remobilisation

    Pour l’année scolaire 2015/2016, 3 MOREx sont ouverts sur l’Académie

    Bassin d’éducation Commune etablissement

    Sud Grande-terre baie-Mahault LPO Charles Coeffin

    Nord basse-terre Lamentin LP bertème Juminer

    Saint-Martin Marigot LP des îles du Nord

    Les dispositifs de remédiation dans l’éducation nationale

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  • r e m é d i at i o n

    Le TRemPLinAction MLDS soutenu par le FSE Le dispositif TREMPLIN relève de la politique d’insertion professionnelle des jeunes et s’inscrit dans le cadre de la Mission de Lutte contre le Décrochage Scolaire. Sa vocation est d’abord et avant tout la (ré)insertion pour « élèves décrochés » et la réintégration dans un cursus adapté conduisant à une première qualification ou à la vie professionnelle.Ce dispositif repose sur la construction personnalisée d’un parcours dans lequel l’alternance entre les apprentissages théoriques et les stages en entreprises doit permettre l’insertion sociale et professionnelle tout en tenant compte de l’environnement et du profil du jeune.Inscrit depuis plusieurs années dans les dispositifs mis en œuvre sur le territoire guadeloupéen par l’Education Nationale, le tremplin répond à une problématique importante du département : lutter contre le décrochage scolaire..Ainsi, le dispositif répond, pour chaque jeune, à deux objectifs principaux :● acquérir les pré-requis nécessaires à l’entrée dans un cursus de formation professionnelle● élaborer un projet d’insertion professionnelle réaliste

    Pour répondre à ces 2 objectifs, l’action s’inscrit dans une organisation pédagogique et éducative précise :● des apprentissages théoriques en adéquation avec les besoins individuels● des stages en entreprise visant à préparer le projet d’insertion professionnelle du jeune● du tutorat, un accompagnement psycho-social● des séances d’orientation ● l’ouverture sur les partenaires socio-économiques● l’intégration au projet collectif

    ● la préparation au BAFA et au permis bateau

    L’objectif est de permettre à ces jeunes d’avoir une approche globale du milieu professionnel.

    Educatrice spécialisé, j’interviens depuis septembre au sein de l’association VWEL O VEN qui œuvre pour l’insertion des jeunes dans le champ du nautisme. A Saint-Martin, peu de structures proposent leur service à l’Education Nationale pour la prise en charge d’élèves en difficulté. Afin d’éviter le décrochage scolaire total d’un groupe de jeunes sans solution après la troisième, la Coordinatrice MLDS a fait appel, via une convention, à l’association pour laquelle je travaille. L’objectif est de permettre à ces jeunes d’avoir une approche globale du milieu professionnel. L’association intervient depuis, maintenant trois ans, dans le cadre d’un projet de rénovation de voiliers. Cette année, pour ce groupe d’élèves du dispositif Tremplin, le volet construction à été rajouté. Les élèves sont accueillis deux fois par semaine, de 7h à 15h dans le local de l’association, où je les prends en charge pour un travail d’encadrement, tant de le cadre de la pratique professionnel avec l’aide d’un intervenant extérieur, que dans le cadre de la relation éducative. Il est important d’établir une relation de confiance, afin de permettre plus d’autonomie, de prise d’initiative et responsabiliser ces jeunes.Ce groupe d’élèves est très apprécié par l’association parce qu’assidu et calme, il ne pose aucun problème de comportement et se montre très volontaire. L’auto-évaluation à chaque fin séance leur permet de mettre en avant leur progrès, d’avoir une vision positive d’eux-mêmes, et de rebondir sur leurs difficultés. Le travail avec les collègues permet une cohésion d’équipe pour un meilleur suivi de ce public. Nous définissons ensemble des objectifs réalisables auxquels les élèves ont tout de suite adhérés, et ont fourni un travail autonome et efficace, avec des efforts visibles. Ils gardent une certaine motivation face à un travail parfois difficile.Ce type de dispositif contribue à les préparer au monde professionnel. Ils sont pour la pratique sur un chantier naval fréquenté par de potentiels employeurs. Des propriétaires de bateaux viennent aussi les regarder travailler, leur posent des questions et les félicitent, ce qui les valorisent. Ce type d’action mis en place par la MLDS devrait être plus fréquent sur le territoire pour donner une chance à tout jeune en échec scolaire.

    Pour l’année scolaire 2015/2016, 3 dispositifs tremplin sont ouverts sur l’Académie

    Bassin d’éducation Commune etablissement

    Nord Grande-terre Le Moule LP Louis Delgrès

    Nord basse-terre Lamentin LP bertème Juminer

    Saint-Martin Marigot LP des îles du Nord

    témoignageSophie Hassapis

    Educatrice spécialisée intervenant au sein de l’association VWEL O VEN

    Sandy Ground-Saint-Martin

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  • Le micro-lycée Le micro-lycée est une expérimentation nationale qui répond à la priorité nationale et européenne de lutte contre le décrochage scolaire et la sortie de jeunes de l’Ecole sans diplôme.Structure scolaire expérimentale et dispositif de la deuxième chance, pour des jeunes de 16 ans à 25 ans, ayant quitté le système scolaire depuis au moins 6 mois, et motivés pour préparer un bac général ou technologique. L’objectif est de réinsérer chaque jeune du dispositif, scolairement et socialement, par la construction d’un parcours de formation et d’orientation personnalisé. La prise en charge est pluri-disciplinaire et individualisée, l’emploi du temps est modulable, les pratiques pédagogiques sont diversifiées et aménagées pour faciliter les apprentissages et soutenir l’investissement.

    Plus-value de l’action :Le microlycée donne à voir l’importance de l’école, de la communauté éducative et des enseignants dans les parcours individuels, en amont comme dans une perspective de raccrochage. En effet, il apparait comme le dernier recours pour des familles (parents mais aussi fratries) en grande souffrance et en désarroi du fait du décrochage d’un de leurs membres. La communauté éducative et l’équipe pédagogique y mobilisent leurs compétences et leurs expertises pour mener les jeunes à la qualification quand les familles ont pu avoir le sentiment que le monde médical, les institutions, les services sociaux avaient fermé leurs portes ou restaient sourds à leurs sollicitations. Par ailleurs le microlycée conduit à la qualification des jeunes, leur permet de réussir, malgré leurs problématiques ou difficultés singulières que certains continuent à affronter dans le temps de la scolarisation, montrant par là l’exemple d’une école inclusive où chacun peut réussir.

    Dans notre Académie, cette structure innovante a ouvert ses portes à la rentrée 2015 à la résidence les Canelières aux Abymes. Rattachée au lycée Carnot de Pointe à Pitre une trentaine d’élèves ont été accueillis pour cette 1ère année puis devrait accueillir près de 80 jeunes par la suite.

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  • r e m é d i at i o n

    Retour en formation initiale (RFi)/Droit au retour en formationLe retour en formation initiale ou éducation récurrente. Cette possibilité dépend des places déclarées disponibles par l’établissement.Public : Toute personne qui le souhaite et qui possède le niveau requis, sans limitation d’âge, après avoir interrompu ses études depuis au moins un an.Modalités : Dossier instruit par le conseiller d’orientation-psychologue (COP) ou le directeur de CIO (DCIO) qui donne un avis sur ce RFI. Ils apportent une aide personnalisée et évaluent au préalable l’opportunité de la démarche. Dans l’établissement, accompagnement au retour en formation par les équipes éducatives et notamment par le référent décrochage (si le jeune envoyé par la PSAD est âgé de moins de 25 ans).

    Depuis la rentrée 2015, ce dispositif fait partie du « droit au retour en formation initiale » sous statut scolaire (voir ci-après). Le droit au retour en formation concerne tous les jeunes de 16 à 25 ans sortis du système scolaire sans diplôme ou sans qualification professionnelle. Les décrets n° 2014-1453 et 2014-1454 parus le 5/12/2014, complétés par la circulaire n° 2015-041 du 20/03/2015 en précisent les conditions d’application et la mise en œuvre. Deux droits spécifiques sont à distinguer.Le droit au retour en formation professionnelle (DRFP) : ce droit concerne les jeunes décrocheurs de 16 à 25 ans titulaires d’un bac général (ou technologique) sortis du système scolaire sans qualification professionnelle. L’objectif est d’acquérir un diplôme, un titre ou un certificat professionnel exclusivement sous statut scolaire et dans la limite des places disponibles. La durée de la formation n’est pas limitée dans le temps.Le droit au complément de formation qualifiante (DCFQ) : ce droit concerne tout jeune de 16 à 25 ans sorti du système scolaire sans diplôme ou avec le diplôme national du brevet (DNB) mais sans qualification professionnelle. Le retour en formation peut être envisagé sous statut scolaire, en alternance ou comme stagiaire de la formation continue et doit permettre d’acquérir une qualification sanctionnée par un diplôme général, technologique ou professionnel, ou par une certification inscrite au RNCP. La durée de la formation qualifiante sous statut scolaire n’excède pas un an, elle peut être cependant renouvelable pour permettre au jeune de se présenter à l’examen.Fonctionnement : Les jeunes qui souhaitent faire valoir leur droit, peuvent se manifester de différentes manières : - en contactant les structures ou organismes partenaires du SPRO,

    dont les PSAD et les CIO ; - en téléphonant au n° vert 0 800 12 25 00 ; - en se connectant sur le site dédié www.reviensteformer.gouv.fr.

    S’agissant des deux dernières modalités, les conseillers d’orientation psychologues seront chargés de rappeler les jeunes sous 3 jours pour faire préciser leur demande et les diriger vers le bon interlocuteur. Ils fixeront dans un délai de 15 jours la date d’un premier entretien avec un représentant du SPRO en fonction de ses missions et des publics prioritaires.

    Si le jeune souhaite un retour en formation dans le cadre scolaire, il rencontrera un coordonnateur de la MLDS qui deviendra alors son référent tout au long du parcours de formation, du projet à sa réalisation. En attendant l’entrée effective dans la formation envisagée, qui peut avoir lieu à tout moment de l’année, le jeune sera pris en charge dans un établissement scolaire de proximité (bilan de compétences, stages de découverte, séquences en entreprises, « sas » organisé par la MLDS...).

    Avec seulement un CAP, je me sentais trop limité dans mon évolution

    Au collège, je n’étais pas un élève turbulent mais bon… après le collège j’ai suivi un CAP Béton armé. Mon père dirige une entreprise de construction alors je me suis dit que j’allais travailler avec lui et pouvoir monter les échelons.Mais mes trois années de travail ne se sont pas passées comme je voulais. J’ai eu un enfant et je me suis rendu compte que la vie n’était pas si simple, on ne peut pas toujours tout attendre de papa et maman. Avec seulement un CAP, je me sentais dépendant de mon père et trop limité dans mon évolution. Je veux être capable de reprendre le flambeau de mon père et pour cela j’ai besoin d’un BAC Professionnel, voire plus, un BTS.Avec le retour en formation, j’ai vu une chance se présenter alors je l’ai prise. J’ai été au CIO et ils ont contacté le Lycée Gerty Archimède. J’ai été reçu au lycée pour entretien sur mes motivations. Ils ont accepté ma demande assez rapidement.Revenir au lycée au début c’était un peu bizarre mais après on s’y fait et puis on se dit qu’on est là pour obtenir son diplôme et ne pas repartir les mains vides.

    témoignageCyril orer

    Élève du lycée professionnel Gerty Archimède à Morne à l’Eau

    Dispositif retour en formation initiale

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    http://reviensteformer.gouv.fr/

  • Les Plateformes de suivi et d’appui aux décrocheurs (PSaD)

    Créées par la circulaire N° 2011-028 du 09.02.2011, les plates-formes de suivi et d’appui aux décrocheurs sont un mode de coordination des acteurs locaux de la formation, de l’orientation et de l’insertion des jeunes. Leur mission est d’apporter une réponse personnalisée et rapide à chaque jeune de plus de 16 ans sorti du système éducatif sans diplôme et sans certification professionnelle.Le déploiement sur le territoire de la PSAD permet de :● mettre en commun les informations disponibles,● assurer le repérage des jeunes sortis sans diplôme,● rechercher les meilleures conditions pour accompagner de manière personnalisée le retour dans une formation ou dans un processus de qualification et d’accès à l’emploi,• proposer des solutions adaptées au contexte du territoire sur lequel elle est implantée.Le repérage des jeunes décrocheurs s’effectue par l’intermédiaire du système interministériel d’échange d’informations (SIEI). Ce système permet d’élaborer des listes de jeunes de plus de 16 ans ayant abandonné leur formation avant d’avoir obtenu un diplôme et qui ne sont pas réinscrits dans un établissement public ou privé sous contrat, relevant du ministère de l’éducation nationale ou du ministère de l’agriculture, ni dans un centre de formation d’apprentis (CFA). Les listes sont ensuite transmises aux responsables de la PSAD du bassin concernés.L’objectif est de pouvoir mailler l’ensemble du territoire de plates-formes de suivi et d’appui aux jeunes sortis sans diplôme de la formation initiale. Les périmètres d’action des plates-formes de bassin sont arrêtés conjointement par les autorités locales en lien avec le recteur d’académie. Pour l’animation de ces PSAD, plusieurs responsables sont désignés par le président du conseil régional. Ces responsables reçoivent les coordonnées des jeunes, anciens élèves ou apprentis, qui ne sont plus inscrits dans un cycle de formation et qui n’ont pas atteint le niveau de qualification fixé par le décret du 31 décembre 2010. Un des responsables, nommé référent, est chargé de la mise en place et de l’opérationnalité des plates-formes locales.

    La protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) La PJJ est chargée de la prise en charge éducative des décisions rendues par les juridictions pour mineurs.

    Ainsi, la protection judiciaire de la jeunesse a pour missions : ● l’accueil dans ses établissements des mineurs qui lui sont confiés dans le cadre d’une mesure de placement prononcée par une juridiction pour mineurs ;● le suivi des mesures éducatives et des sanctions pénales prononcées par ces juridictions

    Structures et réseaux partenaires

    Le service est composé d’un équipe pluridisciplinaire dans laquelle on retrouve des éducateurs, des psychologues, des assistants de service social, des enseignants qui sont amenés à intervenir auprès des mineurs condamnés, en partenariat avec las acteurs socio-éducatifs du territoire.

    L’agence du service civiqueL’engagement de Service Civique s’adresse aux jeunes de 16 à 25 ans.Il s’agit d’un engagement volontaire d’une durée de 6 à 12 mois,pour l’accomplissement d’une mission d’intérêt général dans un des neuf domaines d’interventions reconnues prioritaires pour la Nation :solidarité, santé, éducation pour tous, culture et loisirs, sport, envi-ronnement, mémoire et citoyenneté, développement international et action humanitaire, intervention d’urgence.L‘objectif de l’engagement de Service Civique est à la fois de mobiliser la jeunesse face à l’ampleur de nos défis sociaux et environnementaux, et de proposer aux jeunes de 16 à 25 ans un nouveau cadre d’engagement, dans lequel ils pourront murir, gagner en confiance en eux, en compétences, et prendre le temps de réfléchir à leur propre avenir, tant citoyen que professionnel.L’ensemble des offres d’engagement de Service Civique est consultable sur www.service.civique.gouv.fr

    Le service civique « décrocheur »Le ministère de l’éducation nationale a construit un partenariat avec le ministère des sports, de la jeunesse, de l’éducation populaire et de la vie associative et l’Agence du Service Civique afin de proposer à des jeunes décrocheurs des solutions spécifiques permettant d’allier projet de formation et mission d’intérêt général.L’Académie et la DRJSCS*, au travers du CLUDS (Comité de Lutte contre le Décrochage Scolaire) ont construit en commun des réponses permettant de combiner un engagement dans le cadre du Service Civique et un suivi personnalisé du jeune décrocheur ayant quitté le système éducatif sans qualification. Deux formules peuvent être proposées aux jeunes : 1. Le service civique à temps plein : cette formule offre à un jeune décrocheur la possibilité de réaliser un Service Civique à plein temps, La nature du Service Civique, le choix de la structure d’accueil, la durée (entre 6 mois et un an) ainsi que le temps de mission hebdomadaire (24 heures et plus) sont personnalisés en fonction du profil du jeune afin de lui offrir un cadre adapté. Un établissement scolaire met à disposition un référent qui est en charge de son suivi pendant toute la période de Service Civique.2. Le service civique alterné : cette formule consiste en une alternance entre le Service Civique et une formation suivie dans un établissement scolaire. Le jeune décrocheur est engagé volontaire trois jours par semaine pendant 21 heures. Les autres jours, le jeune est accueilli par un établissement scolaire pour un maximum de 12 heures pendant toute la durée de sa mission de Service Civique (hors congés scolaires). Pendant les vacances scolaires, le jeune poursuit son Service Civique sur les 5 jours, la quotité horaire correspondante au Service Civique sera revue dans ce cadre.

    * DRJSCS : direction régionale de la jeunesse des sports et de la cohésion sociale ( DRJSCS)

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  • r e m é d i at i o n

    * Contrat d’insertion dans la vie sociale Contrat d’insertion, le CIVIS est conclu (pour un an renouvelable) avec les missions locales. Ses bénéficiaires (jeunes âgés de 16 à 25 ans révolus) ont le statut de stagiaire de la formation professionnelle.

    Le Régiment du service militaire adapté (RSma)Relevant du Ministère des Outremer, le Service Militaire Adapté (SMA) est un dispositif militaire d’insertion socioprofessionnelle des jeunes ultramarins, de 18 à 25 ans, éloignés du marché de l’emploi. Le SMA a formalisé et développe une «méthode» qui tire sa légitimité et son succès de la plus-value qu’elle apporte tant en matière d’éducation citoyenne et comportementale que de préformation professionnelle.Cette méthode, garante d’une meilleure employabilité, repose sur deux règles : ● l’approche socio-économique visant à répondre simultanément à l’accomplissement personnel de chaque jeune volontaire et aux besoins du marché de l’emploi (outre-mer et en métropole).● le développement et la mise en œuvre d’un projet éducatif et d’une pédagogie adaptés qui visent à développer les compétences sociales et les compétences professionnelles de chaque volontaire en s’appuyant sur une dizaine de famille professionnelle et de plus de 70 spécialités.

    Plus que jamais, le cadre de vie militaire, le volontariat du jeune, l’approche globale de l’accompagnement et l’objectif d’employabilité sont les ingrédients majeurs de la performance du SMA. Cette réussite, jamais acquise d’emblée, est à mettre au crédit des cadres militaires dont la disponibilité et l’implication au profit des jeunes sont totales.

    La mission locale La mission locale remplit une mission de service public pour l’orientation et l’insertion professionnelle et sociale des jeunes, confiée par l’État et les collectivités territoriales, chacun dans son champ de compétence.

    Repérer, accueillir, informer et orienter les jeunesPour permettre l’autonomie des jeunes et les rendre acteurs et responsables de leur insertion, la mission locale accompagne les jeunes dans l’élaboration de leur projet. Elle offre ainsi aux jeunes, les conseils et les soutiens nécessaires à leur orientation.

    Accompagner les parcoursLa mission locale assure le droit à l’accompagnement de tous les jeunes tout au long de leur parcours jusqu’à l’emploi durable et leur autonomie sociale. Elle mobilise au travers du CIVIS*, au profit des jeunes et en lien avec les entreprises, ses compétences et ses outils comme ceux des autres partenaires locaux.

    Agir pour l’accès à l’emploiAfin de réaliser cette ingénierie des parcours, la mission locale propose une offre de service en direction des employeurs locaux et des acteurs du monde économique du bassin d’emploi.Son action s’inscrit dans les préconisations des schémas régionaux de développement économique (SRDE) et du contrat de plan régional de développement de la formation professionnelle (CPRDFP).

    Observer le territoire et apporter une expertiseLa mission locale s’appuit sur les moyens de veille et d’information pertinents : notamment, ceux du service public de l’emploi, des observatoires régionaux de l’emploi et de la formation, des maisons de l’emploi et des services économiques locaux.

    Elle propose des réponses adaptées pour développer l’offre d’insertion. .

    Développer une ingénierie de projet et animer le partenariat localLa mission locale expérimente et innove dans le champ de la jeunesse pour construire des réponses adaptées. Elle crée, développe et anime des réseaux de partenaires.

    L’école de la 2e chance (e2C)Les écoles de la 2e chance (E2C) relèvent d’une initiative européenne présentée par Edith Cresson, alors commissaire européen,

    L’objectif de ces établissements : aider à l’intégration professionnelle et sociale durable des jeunes sortis du système éducatif sans qualification et sans emploi. Ce dispositif se concentre surtout sur des franges de la population fragilisées : des jeunes adultes sortis sans diplôme des systèmes d’enseignement traditionnels et qui doivent aujourd’hui faire face à des difficultés sociales et professionnelles.L’Ecole Régionale de la 2ème Chance compte 3 sites : ● le premier, ouvert en décembre 20071 à jarry au coeur de la zone économique de la Guadeloupe ● le second ouvert en décembre 2009 près de l’URMA à Morin Saint-Claude ● Le troisième site sur la commune du Moule ouvrira fin 2016

    L’agence de l’outre-mer pour la mobilité (LaDom) Agence d’Etat au service des originaires et résidents des collectivités d’outre-mer, LADOM a pour mission première la formation et l’insertion professionnelle de ces publics au travers de parcours en mobilité. Le dispositif s’adresse à toute personne âgée de plus de 18 ans désireuse de réaliser son projet professionnel sous réserve de satisfaire aux critères d’éligibilité.Dans le cadre de la LODEOM (loi du27 mai 2009) LADOM a vu son périmètre élargi à la gestion des dispositifs de « continuité territoriale » qui, outre la formation professionnelle en mobilité, intègre le Passeport Mobilité-Etudes et l’aide à la Continuité territoriale.La stratégie de LADOM, est d’élaborer des offres de parcours qui répondent aux besoins actuels et à venir des entreprises en termes d’emplois et de métiers émergents aussi bien en outre-mer que dans l’hexagone. L’orientation du candidat tenant compte des compétences et des motivations requises pour les métiers identifiés, sur la base d’un plan de formation adapté à chaque situation.

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  • élèves de moins de 16 ans

    Jeunesde 16 à 18 ans

    Jeunesde 18 à 25 ans

    Persévérance(tous les élèves)

    Prévention(élèves "à risque" ou en situation de décrochage)

    Remédiation (décrocheurs)

    Partenaires SPRO

    N° vert 0 800 12 25 00site onisep «Ma seconde chance»

    Repérage ponctuel SIEI > PSAD > entretiens de situation

    Réseau FOQUALE

    Prise en charge :Actions MLDS ( MOREX, Tremplin)Micro-lycée

    Semaine de la persévérance scolaire

    Plan de prévention et de lutte contre l’absentéismeAccompagnement personnalisé

    Actions innovantes Projet numériqueParcours Avenir

    Accompagnement éducatifÉcole ouverte

    Semaine de la persévérance scolaire

    Accompagnement personnalisé (LGT-LP)Actions innovantes Parcours AvenirOrientation : stages passerelle et de remise à niveau, tutorat, entretien personnalisé

    École ouverte

    Repérage sur l’année scolaire : suivi de l’élève, GPDS + réfé-rent décrochage, entretiens de situation

    Prise en charge : PPRE (Programme personnalisé de réussite éducative)Dispositifs relais (classes, ateliers, internat)Parcours individualisés

    N° vert 0 800 12 25 00 site onisep «Ma seconde chance»

    Repérage sur l’année scolaire : suivi de l’élève, GPDS + réfé-rent décrochage, entretiens de situation

    Réseau FOQUALE : recen-sement des solutions EN + mutualisation expériences réussies (avec MLDS)

    Prise en charge : GPDS + référent décrochageEntretiens de situation (CIO, MLDS)Parcours individualisés

    Repérage ponctuel SIEI > PSAD > entretiens de situation

    Mission localeDRJSCSAssociations (si autre solution)

    Prise en charge :Actions Mission locale-Service civiqueE2C (école de le 2e chance)

    Prise en charge : Actions de la Mission localeRSMAService civiqueE2C (école de le 2e chance)

    Prise en charge :Actions MLDS ( MOREX, Tremplin)Micro-lycée

    Éducation nationale

    Droit au retour en formation initiale de 16 - 25 ans

    Tableau récapitulatifdes actions et dispositifs

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  • adresses utiles

    centres d’information et d’orientation (cio)CIO NORD bASSE - tERREbaie-Mahault 97122143 Rue des fougèresBelcourt✆ 05 90 95 63 [email protected]

    CIO SUD GRANDE - tERRELes Abymes 97139Route des AbymesEntrée Jardin d’essai✆ 05 90 82 86 14Fax: 05 90 83 82 [email protected]

    CIO NORD GRANDE - tERRE

    Le Moule 97160114 Boulevard Rougé✆ 05 90 23 55 [email protected]

    CIO SUD bASSE - tERRE

    basse-terre 97100Ecole primaire du Carmel - 2ième étageBoulevard Gerty Archimède ✆ 05 90 81 38 [email protected]

    CIO DE MARIE GALANtE

    Grand bourg de Marie Galante 97112Maison des services publicsPlace Schoelcher✆ 05 90 97 20 91

    rectorat

    RectoratLes Abymes 97 183 CedexParc d’activités la ProvidenceZAC de DothémareBP 480✆ 05 90 47 81 00

    Service académique d’information, d’insertion et d’orientation (SAII0) Les Abymes 97 183 CedexParc d’activités la ProvidenceZAC de DothémareBP 480✆ 05 90 47 81 04

    Service académique d’inspection de l’apprentissage (SAIA) Les Abymes 97 183 CedexParc d’activités la ProvidenceZAC de DothémareBP 480✆ 05 90 47 81 00

    Mission de lutte contre ledécrochage scolaire (MLDS)Les Abymes 97 183 Cedex Parc d’activités la ProvidenceZAC de DothémareBP 480 ✆ 05 90 47 81 34

    mission de lutte contre le décrochage scolaire

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  • le micro-lycée

    etaBlissements

    AVEC DISPOSItIF RELAIS* baie-Mahault 97122Collège Maurice Satineau4 Rue Maurice Satineau Belcourt✆ 05 90 32 07 24Capesterre belle-Eau 97130Collège Germain Saint RufAvenue Paul Lacavé ✆ 05 90 86 50 30 Petit-Canal 97131Collège Maximilien VrecordRue Condé Damprobe✆ 05 90 22 62 15

    Pointe-à-Pitre 97110 Collège Carnot 22 rue Barbès ✆ 05 90 89 70 10Vieux habitants 97119CollègeSuzeAngelyBoulevard Nadine Bulino Anse Poulain ✆ 05 90 98 51 71Saint-Martin 97054Collège Mont Des Accordsrue de Spring BP 380 ✆ 05 90 51 91 60

    Saint-Martin 97072Collège SoualigaGrand-Case BP 5243 ✆ 05 90 29 54 22Saint-Martin 97054Collège Quartier d’OrléansQuartier d’Orléans✆ 05 90 52 42 52

    AVEC DISPOSItIF MOREx*baie-Mahault 97122LPO Charles CoeffinTrioncelle✆ 05 90 38 94 00

    Lamentin 97129LP bertène JuminerQuartier Blachon BP1✆ 05 90 25 44 42

    Saint-Martin 97072LP des Iles du NordRoute de Spring BP 178✆ 05 90 29 12 36

    AVEC DISPOSItIF tREMPLIN* Le Moule 97160LP Louis DelgrèsRue Joffre Lemercier✆ 05 90 23 09 70

    Lamentin 97129LP bertène JuminerQuartier Blachon BP1✆ 05 90 25 44 42

    Saint-Martin 97072LP des Iles du NordRoute de Spring BP 178✆ 05 90 29 12 36

    Les Abymes 97139Micro-lycée de GuadeloupeRésidence les Canelières Rattaché au lycée polyvalent Carnot Pointe-à-Pitre 9711028 rue Jean Jaurés ✆ 05 90 82 83 48

    Morne à l’Eau 97111Collège Charles de GaulleQuartier Richeval✆ 05 90 24 70 60Capesterre belle-Eau 97130Collège Sylviane telchidBel Air✆ 05 90 86 38 48 01

    Les Abymes 97139Collège Aurélie LambourdeRue du Général Lacroix✆ 05 90 89 82 00

    Morne à l’Eau 9711Lycée Faustin Fléret Section Espérance✆ 05 90 24 80 11

    ExPéRIMENtANt LE DISPOSItIF CLé EN MAIN*

    Saint-Claude 97120LP DucharmoyCité Huygues Despointes Ducharmoy✆ 05 90 80 11 52Port Louis 97117LPO Nord Grande terre Site de Beauport✆ 05 90 21 73 50

    * année scolaire 2015- 2016

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  • a d r e ss e s u t i l e s

    mission locale

    le rsma

    ecole régionale de la 2ème chance

    ladom

    LES AbYMES (97139)

    Lotissement Petit AcajouRoute de Petit Acajou✆ 05 90 82 00 11

    ANtENNE DE bASSE - tERRE (97139)

    17 Allée des lauriersCirconvallation✆ 05 90 81 96 84

    ANtENNE DE CAPEStERRE bELLE - EAU

    (97130)

    Rue Paul Lacavé✆ 05 90 86 83 46

    ANtENNE DU LAMENtIN (97129)i

    Mairie annexe du Lamentin✆ 05 90 25 37 66

    ANtENNE DE PEtIt CANAL (97131)i

    Anncienne école de LacroixRue de la liberté✆ 05 90 22 75 90

    ANtENNE DE SAINtE ANNE (97180)

    Rue LéthièreMaison des parents✆ 05 90 21 83 5

    ANtENNE DE VIEUx hAbItANtS (97119)

    Centre Commercial de Mahogany✆ 05 90 98 31 23

    ANtENNE DE MARIE-GALANtE (97134)

    Rue Sanctussy97134 Saint Louis✆ 05 90 97 11 79

    la pJJ Direction territoriale de la protection judiciaire de la jeunesse de la GuadeloupeLES AbYMES 97139Petit Pérou✆ 05 90 21 18 42

    RSMA GuadeloupeJARRY 97085 CEDEXCamp de la JailleB.P. 2459✆ 05 90 40 75 75

    LADOM Guadeloupe bAIE-MAhAUt 97 122 Cedex39 rue Ferdinand Forest Immeuble Orlando, ZI de Jarry ✆ 05 90 25 31 00

    E2C Guadeloupe

    Site de baie-Mahault 9712214 Zac Houelbourg Sud - Jarry✆ 0590 92 47 72

    E2C Guadeloupe

    SIte de Saint-Claude 97120Morin✆ 05 90 99 92 73

    E2C Guadeloupe

    SIte du Moule (prévision d’ouverture fin 2016)

    l’agence du service civiqueAgence du Service CiviqueParis 75 01395 avenue de France

    www.service-civique.gouv.fr

    Contact en Guadeloupe : Christine PFLIEGER : [email protected]

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    http://www.service-civique.gouv.fr/

  • ressources

    ● Le site du ministère de l’éducation nationale : Eduscol – Dossier remédiation du décrochage scolairehttp://eduscol.education.fr/pid23269/remediationdu-decrochage-scolaire.html

    ● Le site du ministère de l’éducation nationale : Eduscol – Expérithèque : bibliothèque nationale des expérimentationshttp://eduscol.education.fr/cid57491/experitheque-bibliotheque-nationale-des-innovations.html

    ● Le site de l’Onisep : Ma seconde chance s’adresse aux jeunes décrocheurs et à leur famille (service de géolocalisation des solutions de formations ainsi qu’un tchat anonyme)

    http://masecondechance.onisep.fr● Le site « Reviens te former » s’adresse aux jeunes sans qualification et les informe sur les démarches à suivre pour reprendre une formation

    http://reviensteformer.gouv.fr/● Le film « L’école pour moi » documente les parcours de quatorze jeunes de 16-20 ans en processus de