66 849e xe m p l a i r e sMise endistribution certifiée

Numéro 34|Février 2016

RÉPARATEURSRéparations sauvages… encouragées par la précaritéLe montage sauvage par des « mécanosde la crise » de pièces de rechangeachetées préalablement au comptoirpar le client s’amplifie avec la criseéconomique. Réactions. P. 22

DISTRIBUTEURS VNPoussée de fièvre acheteuse en 2015On n’avait pas vu cela depuis six ans :les ventes VN ont culminé à 1,9 milliond’unités, soit une progression de 6,8 %,avec des particuliers ayant retrouvé le chemin des concessions. P. 18

TRANSITION ÉNÉRGÉTIQUE P.14

Soyez éco-compatiblesSoyez éco-compatibles

Retrouvez chaque mois toute l’actualité du marché Véhicules Industriels. Dans ce numéro, lire à partir de la page 41. www.zepros.frzepros.fr

METIERS

TRANSPORTL ’ I N F O A P R È S - V E N T E

ÉDITORIAL 3

-4,7 %de créations

d’entreprises toussecteurs en France en 2015. Un recul

dû à la dégringolade de 20 % des créations

sous le statut d’auto-entrepreneur.

(Source: Insee).

LE CHIFFRE DU MOIS

Des bulles pour 2016

Caroline RidetRédactrice en chef

LA PHRASE DU MOIS

AUTO

« Ce qui est important,c'est que la pollutionde l'air s'arrête etque les construc-teurs automo-biles prennentacte de ce qu'onleur dit pourqu'ils puissent réglerles moteurs. »

Champagne ! Parce quecomme tous les ans,Zepros a du nouveau !On vous l’avait annoncédans notre précédenteédition : l’info poids lourd

passe en mensuel. Un mini-magazine que vous retrouverez dès la page 41.• Champagne autour des datas : en 2016la course aux infos sur la vie des consom-mateurs est ouverte. Ce n’est pas nouveaumais cela prend de l’ampleur. Feu Vertnous annonce son défi pour cette annéede devenir champion en CRM. Même intention avec l’expérience Michelin.Quelques mois après son entrée au ca-pital d’Allopneus, le manufacturier ciblela vente en ligne pour son nouveau pneu pour berlines premium et sportives,le Pilot Sport, via la création d’un pop-upstore sur www.michelin.fr. Un commen-tateur estime qu’il ne s’agit pas pour Michelin de squeezer son réseau de distribution, ni de faire de la notoriété, maisde récolter un maximum de données sur l’automobiliste. Un incontournable

à l’ère de la voiture connectée.• Bulles de Diesel. Après Volkswagen, c’est au tour de Renault et d’Opel d’êtresoupçonné d’en « avoir plein le pot » et de ne pas dire la vérité (on ne parle pasencore de tricherie) sur les niveaux d’émis-sions. Qui sera le suivant ?• Champagne encore pour les ventes autoqui reprennent en France, en Europe etaux États-Unis où avec 17,47 millions devéhicules vendus, l'année 2015 devraitêtre un millésime record pour l'industrieauto américaine, en passe de réaliser sesmeilleures ventes de véhicules depuisquinze ans. Sauf que certains analystesobservent qu’après avoir attaqué les parti-culiers sous l’angle de l’habitat, les rois de la finance « yankees » ciblent l’achatauto pour utiliser les liquidités libérées par la banque centrale américaine… Maiscomme pour les subprimes, certains crai-gnent que ces bulles gonflées sur l’autoprovidence ne nous explosent encore une fois à la tête. Espérons que ce retouren sainteté du produit auto débouche toutde même sur des bulles de champagne.●

Ségolène Royal, ministre de l’Écologie, au micro

de RTL le 19 janvier.

© Betty

Février 2016 | ZEPROS N°34

SommaireACTUALITÉS

Planète 04

Actualités France 06

VOS RÉGIONS 08

Enseignes 12

Focus 14

VENTES VN/VO

Distributeurs VN 18

Showroom 20

Distributeurs VO 21

APRÈS-VENTE

Réparateurs 22

Garage connecté 26

Services 27

Carrossiers 28

BANC D’ESSAI 30

RECHANGE

DistributeursÉquipementiers 32

TECHNOZOOM 35

NOUVEAUTÉS 36

NOUVEAU CAHIERTransport 41

PEOPLE 50

SUÈDE

Mobivia Groupe s’offre le leader de la vente PR en ligneLe spécialiste de l’entretien et de l’équipement des véhiculesmultimarques, qui compte notamment parmi ses enseignesNorauto et Midas, prend une participation majoritaire dansla société suédoise Skruvat, leader de la vente de pièces etaccessoires sur le Net dans les pays nordiques avec un CAd’environ 22 M€ en 2014. Déjà implanté dans seize pays,Mobivia Groupe renforce ainsi sa stratégie digitale en acqué-rant un pure-player PR, tout en consolidant son dévelop-pement à l’international.

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ÉTATS-UNIS

Le distributeur Carvana se passe de vendeursLe site de vente en ligne de voitures a installé des distributeurs automatiques à Atlanta et Nashville pour que les clients achètent leur véhicule sans passer par unvendeur. La négociation sur le prix, le financement, l’achat de garantie et la signa-ture du contrat de vente sont réalisés en amont sur le site Web. La vente effectuée,le client dépose une pièce de 25 cents dans une machine pour récupérer son véhi-cule dans la concession automatisée. Selon le président de la compagnie Ernie Garcia, l’économie réalisée par le client serait en moyenne de 4 000 $ (3 650 €).

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4AUTO

Croissance, innovations, plantages et actions. À l’heure de la mondialisation, zappez large avec Zepros !PLANÈTE AUTO

ACTUS MONDE Zepros 34 | Février 2016

ESPAGNE

2015 rentable pour les concessionnairesLes concessionnaires espagnols ont réalisé une année 2015 satis-faisante, avec une renta moyenne de 1,36 % (contre 0,92 % en 2014)et la création de 9 500 emplois au sein des réseaux de distribution.Le marché des ventes VN a connu un net regain, avec 1,02 millionde véhicules écoulés, soit + 20 % par rapport en 2014. Une embellieà confirmer en 2016, où les volumes VN devraient croître de 5 à 9 %.

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Rubrique réalisée par jp.scardina@zepros.fr

2

ALLEMAGNE

L’État dans le viseur de l’UE à cause d’un réfrigérantLa Cour de justice de l’Union européenne poursuitl’État allemand pour avoir accepté que Daimler utilisele réfrigérant R134a dans ses véhicules malgré une directive européenne l’interdisant à partir de 2006.Depuis cette date, le gaz réfrigérant R1234yf, moinspolluant, est le seul autorisé à équiper les systèmes de climatisation des constructeurs européens. Argu-ment du constructeur : le gaz R1234yf présenterait un risque de sécurité élevé. Sauf que depuis octobredernier, Daimler l’utilise pour tous ses véhicules…Affaire à suivre donc !

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DUBAÏ

Les concept-cars Lexus ont leur vitrineLa marque premium de Toyota a ouvert dans la capitaledubaïote son premier espace « Intersect by Lexus » horsdu Japon. Il ne s’agit ni d’une concession ni d’un espacede vente traditionnel, mais plutôt d’un lieu haut de gammedédié aux visiteurs qui recherchent un mode de vieluxueux. Au rez-de-chaussée, un espace est destiné auxconcept-cars de la marque et autres installations artis-tiques. Au second niveau se trouvent un salon, un res-taurant, une bibliothèque et une boutique d’articles deluxe. La haute société devrait apprécier…

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5AUTO

Zepros 34 | Février 2016 ACTUS MONDE

CHILI/PÉROU

Arval crée une joint-venture avec Empresas RelsaLa filiale de BNP Paribas assoit sa présence en Amérique du Sud en annonçant la signature d’un accord avec Empresas Relsa, spécialisé dans la location longue durée au Chili, au Pérou et au Brésil, totalisant 12 000 véhicules. Ce partenariat prendra la forme d’une joint-venture entre les deux entreprises au Chili et au Pérou, tandis qu’Arval rachèteral’ensemble des activités de Relsa au Brésil. Une fois la transaction fina-lisée au premier trimestre 2016, la flotte louée devrait s’élever au total à 30 000 véhicules dans les trois pays.

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Rubrique réalisée par m.blancheton@zepros.fr

SALON

Ford absent duMondial de l’AutoAprès Volvo, c’est au tour deFord et ses 5 % de parts demarché de zapper le prochainMondial de l’Auto en septembre.Malgré un budget de commu-nication devant progresser de50 % en France en 2016, leconstructeur américain veut organiser ses propres événe-ments « permettant aux clientsde faire l’expérience de la marque, de ses véhicules et de ses solutions de mobilité ». En revanche, Ford sera bien àGenève… comme Volvo.

TROPHÉES

Cinq modèles à l’honneurOpel Karl, Renault Espace Intens, Mazda CX-3, Land Rover Discovery Sport et VolvoXC90 : ces cinq modèles ontété mis à l’honneur lors desderniers Trophées Argus 2016.Les 23 jurés ont mis en exergueces cinq versions selon cinqcritères : prix d’achat neuf, prix de revient kilométrique(PRK), valeur résiduelle, con-sommation et prestationsd’usage. Objectif : représenterle meilleur compromis entreprestations et coût de détentiondans leur catégorie.

EUROPE

Hyundai payeses taxesLe cabinet de conseil LondonEconomics rapporte que 155 000personnes en Europe doiventleur emploi à la présence deHyundai. L’étude commanditéepar la marque rappelle la con-tribution financière du Coréen en 2014, à hauteur de 870 M€,en tenant compte des droits de douane, des taxes sur lesventes et les bénéfices. En 2015,Hyundai a vendu 458 100véhicules sur le Vieux Conti-nent (+ 9,8 % par rapport à2014), dont 90 % étaient desmodèles produits sur place.

Vite !

À l’heure des essais sur routede la Google Car ou de

l’Apple Car, le client final est-il prêt à ne plus prendre le volantde son véhicule et légitime-t-il cesnouveaux acteurs issus d’Internetet de la Silicon Valley ? L’Obser-vatoire Cetelem a sondé 8 500automobilistes de quinze payspour tenter d’extraire des ten-dances. Actuellement, troisquarts des sondés estiment que le véhicule autonome seraune réalité, plutôt dans les septannées à venir, poussés par laChine et le Mexique (92 et 87 %).La France est au milieu du guéavec 67 %, les États-Unis et leRoyaume-Uni ferment la marche(61 %). Ils seraient 55 % à fran-chir le pas vers l’achat, les Chi-nois toujours en tête… mais seulement 41 % en France (res-pectivement 36 et 32 % pour laGrande-Bretagne et les États-Unis). Enfin, sur un trajet 100 %autonome, 48 % se distrairaient,40 % discuteraient avec les passagers et 37 % dormiraient !À défaut de lâcher le volant,

ceux qui ne lâcheraient pas la route du regard sont encore 28 %, ouf…

Les pays « historiques »restent légitimes…Enfin, quel crédit accorder auxgéants du Web et leurs milliardsd’euros infusés pour commer-cialiser une voiture face auxconstructeurs historiques, mêmedistancés par la révolution numé-rique ? Si 63 % des sondés chinois se tournent vers Google,

les Français, les Allemands et lesAméricains ont encore des rémi-niscences patriotes et estimentque leurs constructeurs sont les plus légitimes pour fabriquerune voiture. « Globalement, leschiffres montrent une vraie frac-ture entre pays en expansion et ceux ayant une forte culture automobile. Et il reste beaucoupde questions à résoudre, notam-ment sur la sécurité et la respon-sabilité », note Flavien Neuvy,responsable de l’Observatoire. ●

VÉHICULE AUTONOME

Non, les automobilistes ne sont pastous prêts à lâcher le volant

ACTUS FRANCE Zepros 34 | Février 20166

T andis que le patron alle-mand de Volkswagen faitde plates excuses aux

Américains et tente de redorerun blason noirci après le scan-dale du logiciel trompeur, c’est autour de Renault d’être pris dansune tourmente liée cette fois àdes dépassements de normes.

Pas un petit dépassement sansconséquence. Non. On parle detaux d’émissions jusqu’à dix foissupérieurs aux normes autori-sées en C02 et oxyde d’azote. Pire,il paraîtrait que les émissions deNOx sur le nouvel Espace 1,6 dCicrèveraient le plafond avec destaux jusqu’à 25 fois supérieurs à

la limite Euro 6 ! Ces taux ont étérelevés sur des véhicules enconditions réelles de conduite parla commission dite « Royal »,après le scandale Volkswagen.

Écarts d’émissions patentsPendant que le landernau sembletomber d’une armoire très basse,et parce que mentir n’est pas tricher – c’est ce que toutes lesmarques appellent de l’optimi-sation lors des tests –, Renaultest entré en communication decrise : communiqué laconique et en retard d’une semaine surles perquisitions de la DGCCRFdans ses locaux (aucun logicielespion trouvé, ouf), et annonced’une enveloppe de 50 M€ pourréduire l’écart d’émissions entreles tests en laboratoire et enconditions réelles. De futures optimisations en somme. ●

L e dispositif censé faciliterl'identification des véhicules

les moins polluants via une pas-tille de couleur – prévu au 1er jan-vier – est repoussé pour causede soucis techniques à régler. En clair, le ministère de l’Écologiea encore fait un effet d’annonces.Pour rappel, cette nomenclaturedoit classer les voitures les pluspropres en quatre catégories selon leur motorisation et l'âgedu véhicule : une pastille vertepour les versions électriques ethydrogènes et une violette pourles véhicules essence immatri-culés depuis 2011. Les pastillesjaune et orange seront réservéesaux véhicules Essence Euro 2 et 3et les véhicules diesel Euro 4.

Les véhicules verts largement privilégiésLes véhicules verts pourront entrer dans les zones de circula-tion restreinte, obtenir des condi-tions de circulation privilégiéeset bénéficier des modalités destationnement favorables. La pastille sera gratuite les sixpremiers mois de sa commer-cialisation (facturée ensuite environ 5 €). Une fois acquise,elle sera valable plusieurs années.Pour l'obtenir, il sera possibled'utiliser un téléservice connectéau système d'immatriculationdes véhicules (une autre procé-dure sera proposée aux usagersnon internautes). Et c’est bien là que le dossier est compliquétechniquement. La pastille nepourrait finalement apparaîtrequ’au second semestre… ●

ÉMISSIONS

Renault en a plein le potÉCOLOGIE

La pastillepasse mal

AUTO

Pas de moteur truqué chez Renault, mais des émissions trop impor-tantes. Le constructeur met 50 M€ sur la table pour réduire les écarts.

L’étude Cetelem ne peut certainement pas prédire l’avènement duvéhicule autonome. La Google Car doit encore faire ses preuves.

La future pastille n’est pas obliga-toire mais fortement conseillée.

U n tiers des entreprises touché par les retards de

paiement, 15 Md€ de ressourcesnon mobilisables… Le constat de Bercy sonne comme unealerte rouge pour les PME en mal de trésorerie, « un vrai freinà la bonne marche de l'économieet un danger pour la survie de cesTPE-PME », note le ministère del’Économie. Le ministre, Emma-nuel Macron, renforce donc lesmesures pour contraindre lesmauvais payeurs et soutenir lespetites entreprises.

Sanctions renforcéesLes contrôles de la DGCCRF sont ainsi durcis, avec déjà plusde 2 000 entreprises contrôléeset 110 sanctions déjà prononcées,pour 3,5 M€ d'amendes. Les sanc-tionssont également renforcéesavec un plafond par amendeporté à 2 M€, contre 75 000 €

pour les personnes physiques et375 000 € pour les personnesmorales. Et les retards de paie-ment sont dorénavant signalésdans le rapport de gestion, avecattestation des commissairesaux comptes. Une estampille publique peu flatteuse pour les entreprises prises dans les filets de Bercy. ●

L es statistiques 2015 de l’Anfasur le taux d’insertion après

un certificat de qualification pro-fessionnelle dans les servicesauto sont porteurs d’espoir pourles jeunes : 87,5 % ont trouvé un poste lié à leur CQP de tech-nicien expert après-vente auto-mobile (+ 7 points par rapport à2014), idem pour le CQP de tech-nicien électricien-électronicienautomobile (TEEA), et 89 % ont été recrutés sur des postesen vente et commerce (+ 4 points).C’est même le jackpot pour

le CQP technicien expert après-vente véhicules utilitaires et industriels (TEAVUI), avec un tauxd’emploi de 100 %, en augmen-tation de 12 points par rapport à 2014. Les CQP carrossier-peintre et peintre confirmé enre-gistrent pour leur part un tauxd’emploi moyen de 89,5 %, avecune augmentation de 18 pointspour le peintre confirmé. Selonl’Anfa, les entreprises embau-chent les deux tiers des jeunesqu’ils ont formés, en CDI dans86 % des cas. ●

DÉLAIS DE PAIEMENT

Le gouvernementdurcit les amendes

CERTIFICAT DE QUALIFICATION PROFESSIONNELLE

87 % des jeunes ont trouvéun employeur en 2015

Zepros 34 | Février 2016 ACTUS FRANCE 7

FISCALITÉ

La Tascom denouveau amendéeMi-décembre, les députés ontadopté deux amendements auprojet de loi de finances rectifica-tivemodifiant les règles de la taxesur les surfaces commerciales. Le premier supprime l’exonéra-tion de la taxe dont bénéficiaientles établissements ouverts avant1960. Le second neutralise les effets de cession sur le paiementde la Tascom, amenant le cédantà ne payer la taxe que sur sesmois d’exploitation avant cession.

BAROMÈTRE

21 036 € en 2015pour un VNLes marques ont gonflé leursmodèles et leurs prix, selon le baro-mètre du site Kidioui. RenaultKadjar, Fiat 500X, Opel Karl…Autant de versions qui ont dopéles tarifs de 3 % en moyenneen 2015, à 21 036 €. Autres infos : les remises ont peu aug-menté (toujours 23,17 %) et lapart du diesel a chuté de 7 points(59,6 %, contre 66,7% en 2014).

Vite !

AUTO

L es Français seraient 61 % àse tourner vers les centres

autos et les grandes surfacespour le meilleur rapport qualité-prix sur les produits d’entretien.Les automobilistes estiment en effet à 699 € le coût d’entre-tien annuel consacré à leur véhicule, trop cher pour 84 %d’entre eux. C’est ce qui ressortdu sondage OpinionWay* réalisépour… L’Auto E. Leclerc !

Les centres autos plébiscitésAinsi pour 2016, ils sont 59 % àpencher pour un budget stable(27 % déclarent en revanche envisager dépenser plus). Autreschiffres : 85 % des sondés jugent

les délais de réalisation des pres-tations en centre auto satisfai-sants et 77 % estiment trouverchez eux l'ensemble des servicesdont ils ont besoin pour entrete-nir leur voiture. Enfin, malgré des habitudes bien ancrées vis-à-vis des réseaux constructeurs,les centres autos semblent occuper une place de choix et de confiance, plus encore chez les femmes qui les plébiscitent à69 % (contre 56 % pour leshommes). Enfin, c’est une étudede centre auto qui le dit ! ●*Étude réalisée du 7 au 9 octobre 2015auprès d’un échantillon de 1 051 per-sonnes.

Jean-Pierre Lagarde

ENTRETIEN

Des coûts trop coûteux

Bercy relance l'Observatoire des délaisde paiement chargé d’examiner lesdélais de paiement interentreprises.

GRAND EST

A ccélération affichée des centres Carglass en Alsace-

Lorraine ! Le spécialiste du rem-placement de vitrage installe enpartenariat avec le groupe Totalses comptoirs dans certainesstations. Depuis un an, Carglassa ainsi ouvert dix centres enLorraine et en Alsace. « Pour lesautomobilistes qui habitent dans les zones fortement urba-nisés comme pour ceux de villesde plus petite taille, la principale

problématique est de trouver un prestataire de service proche et local. C’est pour cela que nouscontinuons de déployer nos im-plantations en Alsace-Lorraine »,assure Philippe Bonnevay, directeur Pôle Est de Carglass. Au total, Carglass affiche trentecentres. Ces ouvertures ont permis la création d’une ving-taine d’emplois de techniciens de vitrage. ●

Emmanuel Varrier

Carglass tisse sa toile avec Total

L e salon de la reprise et de lacréation d’agences Renault

Exco s’est déroulé le 21 novembreau centre GNFA de Carquefou.Une localisation centrale au sein de la grande région Ouest pour permettre à une cinquan-taine d’acteurs de se rencontrer. Une trentaine d’agences étaientà vendre, auxquels s’ajoutentquelques rares secteurs vacantspour la marque au losange. Car l’Ouest est plutôt bien mailléet performant pour Renault,comme l’a rappelé Stéphane

Doutriaux, manager des agentsà la Direction régionale Ouest.Les 700 agents de l’Ouest réalisent 35 % des ventes VN et 45 % des ventes à particuliersde la marque (contre 28 % et 38 % au national). Des chiffresqui n’ont pas laissé indifférentsles candidats. Les équipes d’Exco ont enfin informé cesderniers des moyens de sécuri-ser une reprise : aides à la créa-tion d’entreprise, soutien d’Elf –partenaire de Renault – pourdes investissements... « Il y a

de belles affaires à acquérir »,constatait Francis Gasnier, lechef des centres GNFA de Bre-tagne-Pays de la Loire, heureux

de voir « des jeunes que l’on a formés parmi les éventuels repreneurs ». ●

Thierry Goussin

PACA

Inondations : le CNPA infuse

Le Fonds de secours du CNPA aremis deux chèques à deux adhérents sinistrés par les inon-dations torrentielles de 2014 :10 000 € à Olivier Soussan,concessionnaire Var PoidsLourds à Grasse, et 15 000 € au garage Prestige Auto deToulon. Les chèques ont étéremis par le président départe-mental du Var, Patrick Cha-trieux (ici à droite, aux côtésd’Olivier Soussan).

49 | LA POMMERAYE

Une cité de l’autoen 2017 ?Entre Angers et Nantes, JacquesBru et Aline Luneteau, passionnésd’automobiles, veulent créer,en lien avec une course de côtes,un pôle dédié à cet univers dansune ancienne ferme. La citécomprendrait un atelier méca-nique, dont le lycée La Joliverieserait partenaire. Le projet devrait aboutir en 2017.

21 |CÔTE-D’OR

Carter-Cash à DijonCarter-Cash s’implante àQuetigny, près de Dijon, dans la ZAC Champ aux Métiers. Le magasin possède une surfacede 900 m² pour proposer du libre-service et de l’atelier. Il s’agit du 44e magasin Carter-Cash en France, et du 1er enBourgogne. Il emploie 5 colla-borateurs en CDI dirigés parRomain Desgris.

44 | CARQUEFOU

Trente agences Renaultà reprendre dans l’Ouest

30 JOURS dans vos

REGIONSVotre entrepriseinnove, déménage, propose un nouveau service.Parlez-nous de vous !

m.blancheton@zepros.fr

63 | CLERMONT-FERRAND

L’Autodistribution àl’Institut des Métiers«N ous voulions marquer

notre attachement à l’apprentissage qui a marqué la vie de tous les garagistes.Nous bénéficions d’installationspermettant de recevoir nos clientsdans leur milieu naturel. Car nousvoulons mettre en place des for-mations pour qu’ils acquièrent descompétences dans la gestion deleur entreprise et l’évolution tech-nologique des automobiles », indique Sébastien Maréchal, res-ponsable des ventes d’Autodis-tribution Auvergne. Le salon de l’Autodistribution a ainsi réuni56 fournisseurs. Les pros ont pu

se renseigner sur les derniers outillages présentés à EquipAuto, les clim’ bigaz, les nouvellestechnologies permettant de gagner en productivité et dans la qualité du travail… Au détourdes allées, les stands de Rava-glioli, avec son appareil de géo-métrie 3D fonctionnant sans le dévoilage de roue, ou encorecelui d’Isotech – la MDD d’Auto-distribution – avec sa nouvellegamme de radiateurs, et enfin celui d’E-Nov’Car, proposant des solutions pour nettoyer lespistolets peinture. ●

Jean-Pierre Raynaud

À travers ce salon, les représentants d’E-Nov’Car ont souhaité doperla notoriété de leur entreprise auprès des carrossiers auvergnats.

Les cédants et les candidats repreneurs ont assisté à des présentationsdes managers agents Renault et des experts-comptables d’Exco.

D’autres centres devraient voir le jour sur le même modèle en 2016.

S pécialiste du transport sani-taire, le groupe Douillard

(20 M€ de CA, 400 véhicules,500 salariés) crée une branchelocation. L’activité est confiée àThierry Bog, ancien franchisé Ucarsur Nantes. Elle est née du parcexistant en véhicules 9 places demandés pendant les week-ends et vacances scolaires. La nouvelle entité Douillard Location s’est dotée de 22 véhi-cules supplémentaires et en vise 40 à terme. Elle s’appuie sur lesdifférents sites du groupe enLoire-Atlantique, où les véhiculespourront être retirés. Le vignoblenantais, peu concurrencé, seranéanmoins la zone privilégiée.

La force d’achat du groupe etl’entretien des véhicules en interne vont permettre au loueurd’assurer « un service de proximitéà des prix compétitifs », indiqueThierry Bog. ●

T. G.

Le groupe Douillarddevient loueur

79 | NIORT

44 | CLISSON

E n décembre dernier, l’Auto-rité de la concurrence a

autorisé le rapprochement desdeux groupes spécialisés dans les pneumatiques, Chouteau(Niort) et Simon (Morlaix). Marie-Christine Billaud, à la têtede l’entreprise niortaise, expliquaità nos confrères de La NouvelleRépublique que « le groupe Simon prendrait une participationmajoritaire de 51 % tandis queChouteau échangerait, avec unsystème de parité, ses 49 %contre 17 % de participation dansle capital de la holding Simon ».À travers ce montage, l’objectifdes deux groupes est de resterindépendant et de peser face aux manufacturiers qui, comme

le rappelle Marie-Christine Billaud, « créent leur propre réseau […] et sont à la fois nosfournisseurs et nos concurrents ».Au final, ce rapprochement nedevrait pas modifier l’organisa-tion du groupe : « Je reste à latête de l’entreprise, mon équipe de direction, mon pôle adminis-tratif et l’ensemble de mon orga-nisation restent inchangés. »Rassemblés sous l’enseigne Profil+, Chouteau et Simon seront présents de la Bretagne au sud de la France à travers plusde 80 agences. Les deuxgroupes emploieront un millier de personnes pour un CA de plusde 200 M€. ●

Jean-Sébastien Thomas

Chouteau et Simon :plus qu’un partenariat

Zepros 3 | Déc. 2012-Jan. 2013 9Zepros 34 | Février 2016 VOS RÉGIONS68 |HAUT-RHIN

Pro Service Conseil recruteThierry Bourquina créé Pro Ser-vice Conseil. Sesmissions : pro-poser du conseilen stratégie, organisation etrecrutement chez les MRA etcarrossiers. Il développe égale-ment la clientèle pro du garan-tisseur Icare (VN/VO, exten-sion de garantie et contrat d’entretien par mensualisation).À cette fin, il recherche desagents commerciaux, sauf dans le Haut-Rhin. Contact:t b o u rq u i n @ p ro - s e r v i c e -conseil.fr.

29 | ROSPORDEN

Nouveau centrepour Point S

L'enseigne porte à cinq le nombre de ses centres en Bretagne avec l'ouverture d'unnouveau point de vente àRosporden. Exploité par PatriceAndré Saint-Pol, adhérent duréseau depuis dix ans sur sonagence finistérienne de Scaër, le centre propose les servicesd'entretien rapide : entretien,révision pneumatiques.

63 |CLERMONT-FD

Le garage desCarmes attendun repreneurConstruit dans les années 1960près de la gare SNCF, le garagedes Carmes, longtemps agenceCitroën, a fermé courant 2015.Après trois années déficitairesentre 2012 et 2014, les frèresDos Santos ont jeté l’épongeet déposé le bilan. La chambredes métiers espère trouver un repreneur pour ce garage en centre-ville aménagé en-dessous d’un immeuble.

AUTO

01 | AIN

Sylvain Pussier (à droite) a fêté son titre de champion de France avec son team et le Club des Ambitieux.

À 20 ans, Jean Voldoire créeAuto 2000, implanté à

Beaumont. « Comme j'avais l'habitude de réparer des BMW,j'ai continué cette marque et je me suis spécialisé dans lesvéhicules allemands », racontecet autodidacte passionné d'automobile. En 1994, son activité est florissante et il décidede s'installer dans le centre-villede Clermont-Ferrand où il met en vitrine des modèles attrayants(Ferrari, Aston Martin, Porsche...).Depuis plus de 30 ans, ce patrondirige son équipe tout en formantdes apprentis. Et malgré laconjoncture, l'atelier reste tou-jours bien rempli avec des ventes

VO qui progressent. « Les clientsqui m'achètent un véhicule me le confient pour l'entretien et la carrosserie. Nous avons développé en parallèle la restau-ration de véhicules anciens et de collection. » ●

J.-P. R.

Chouteau compte une vingtaine d’agences et emploie plus de 250 personnes pour un CA de 53 M€.

Jean Voldoire (à droite), avec LionelChabredier, responsable VO.

63 | CLERMONT-FERRAND

Auto 2000 : la plus bellevitrine du centre-ville

Douillard Location et Thierry Bogvont disposer d’une agence à Clisson.

Sylvain Pussier, agentPeugeot engagéL ’agent Peugeot d’Ambérieu-

en-Bugey a créé le Club des Ambitieux rassemblant unecentaine de PME de la Bresse.Objectif : réussir à boucler sonbudget compétition – autour de 200 000 €. En 2015 en effet,l’équipe Pussier Automobiless’est illustrée dans plusieurschampionnats. « Avec AurélienComte, nous avons gagné neufcourses sur douze ainsi que la série RCZ Cup du GT Tour »,précise Sylvain Pussier, le patron.C’est ainsi que 80 chefs d’entre-prise ont assisté aux prouessesde l’équipe sur le circuit du Castellet. Une invitation pas sianodine dans la mesure où cesderniers sont revenus par la

suite au garage pour acheterdes véhicules de société (180 VNet 500 VO vendus en 2015). « Les adhérents du club font profiter de remises à leurs salariés,ce qui nous a permis d’attirer de nouveaux clients et de remplirainsi les ateliers. Ces victoiresont aussi généré des commen-taires positifs sur les réseaux sociaux, dynamisé l’activité du garage et insufflé une motiva-tion de gagneur chez mes colla-borateurs. » Prochain but pourSylvain Pussier : l’endurance,mais en attendant la nouvelle saison, il a participé cet hiver autrophée Andros au volant d’uneCitroën DS3. ●

J.-P. R

S pécialiste Porsche depuis1984, Jean-Luc Kieffer a

repris en 2014 l’agence Peugeotde Pont-Saint-Martin et a « remis le garage à niveau ».Plus que ça même, puisque l’an-cienne clientèle et les nouveauxvenus bénéficient des équipe-ments haut de gamme que cepassionné a intégré. Le patron de JLK Auto a investi près de200 000 € dans un appareil detrain avant, un pont, des bancsélectroniques, un appareil à souder, un système de mon-tage et équilibrage des pneus…Dernièrement c’est une station

de lavage Lav’Car qui a été im-plantée à côté du garage. Grâceau réseau de Jean-Luc Kieffer,JLK Auto a rapidement pris sesmarques, annonçant 250 entréesateliers en Porsche sur un an etune vingtaine de sportives vendues sur la France en six mois.En local, cette activité véhiculesde prestige dope le travail en atelier car « les gens aisés ontaussi des véhicules traditionnels »,relève Jean-Luc Kieffer. Le métier« classique » d’agent Peugeotreste d’ailleurs l’activité principalede JLK Auto. ●

T. G.

JLK Auto, agent Peugeothaut de gamme

44 | PONT-SAINT-MARTIN

VOS RÉGIONS Zepros 3 | Déc. 2012-Jan. 201310 VOS RÉGIONS Zepros 34 | Février 2016

AUTO

86 |CHÂTELLERAULT

Norauto ouvreun 2e centreLe groupe Mobivia se renforce àChâtellerault avec l’ouvertured’un 2e centre auto, soit le 4e

du département de la Vienne(avec Poitiers et Montmorillon).Il emploie douze personnes. Le site propose une surface de 838 m² – dont 383 m² de surface de vente auxquelss’ajoutent 150 m² en extérieur– et six baies.

37 |DESCARTES

Le garage Musseaugagne un véhiculelogoté RepXpert

En décembre, Fanny Dangu,agent Peugeot implanté àDescartes, a gagné la Volks-wagen Up! de courtoisie auxcouleurs RepXpert dans le cadredu jeu concours organisé parSchaeffler France AutomotiveAftermarket sur Equip Auto.Guillaume Donet, directeur marketing Schaeffler Automo-tive Aftermarket, et Bruno Derouet, responsable du secteur,lui ont personnellement remisles clés du véhicule.

54 |MAXÉVILLE

La DR Renault à OcéanisAdieu le technopôle de Braboiset son siège quasi historique,bonjour le site Jacques de Maxé-ville ! La Direction régionale Est de Renault vient de prendrepossession de ses nouveaux locaux (en location) du côté du nouvel espace immobilierEcoparc au cœur de l’immeubleOcéanis. Un déménagementjugé nécessaire car les ancienslocaux ne répondaient plus au mode de fonctionnement de la DR. Ils étaient tout sim-plement trop grands et devenusinadaptés. Cela s’appelle de la rationalisation !

I l y a quelques mois, l’asso-ciation Saint-Fiacre de Saintes

a ouvert Solid’Auto, un garagesolidaire. Objectif : faciliter le re-tour à l’emploi des plus démunisen favorisant la mobilité. « Noussommes un garage ordinaire,sauf que nous proposons deux tarifs, 52 € de l’heure ou 32 € entarif solidaire », explique SullivanMinche, responsable du garage.Depuis septembre, la structure apratiqué 93 interventions dont 73au tarif solidaire. Moyenne d’âgedes véhicules : dix ans. « Nouspratiquons tous types d’inter-ventions. C’est d’ailleurs sur les réparations importantes que nous

arrivons à faire baisser le prix dela facture, pas sur la vidange oule changement de pneumatique. »Pour ouvrir cette structure, l’asso-ciationa investi plus de 300 000 €dans le rachat d’un bâtiment de225 m2. Elle a également reçuplus de 140 000 € de subven-tions publiques et privées pouracheter le matériel. Pour fonc-tionner, le garage a embauché un mécano et une assistante. Solid’Auto va maintenant déve-lopper la vente de VO récupérésauprès des concessionnaires.Après restauration, ils serontrevendus entre 1 000 et 1 500 €.●

J.-S. T.

Un accès à la mobilitépour les plus démunis

17 | SAINTES

I nformer, orienter et valoriserles métiers du secteur auto :

objectifs clairement affichés parle GNFA au salon marseillais dédié à la formation des jeunes(du 21 au 23 janvier au parc Chanot).« Notre but est des les informersur les filières, les formations et les débouchés. Nous voulonsmontrer les métiers ainsi que les gestes professionnels. Et nousdésirons aider les collégiens à

préparer leur projet professionnel »,explique Nelly Chazot, déléguée régionale Paca-Corse au sein del’association nationale pour la for-mation automobile. Ainsi, onzecollèges des Bouches-du-Rhôneont assisté aux conférences sur les différents métiers de l’auto.La centaine de jeunes visiteurs apu participé aux cinq ateliersproposés par le GNFA. Au pro-gramme : maintenance des VP(diagnostic, montage-démon-tage de moteur et fonctionnementd'une boîte de vitesse motorisée),redressage, réparation plastiqueet maquettage ou encore appli-cation de peinture sur des modèles réduits de voitures etaérographie. ●

Olivier Muselet

Métierama : le GNFAmet l’auto à l’honneur

13 | MARSEILLE

I nstallé à Achenheim depuis1990, Richard Gruber, avec

son garage Ouest Automobile,entend profiter de l’aménagementfoncier en train d’émerger juste en face de ses locaux. En clair, 20 hectares accueilleront dans lesprochains mois un pôle médicalet paramédical, des bureaux ainsique des immeubles d’habitation.Or, avec ses cinq salariés (méca-nicien, carrossier, peintre, com-mercial et administratif), RichardGruber voit déjà passer 10 000véhicules par jour sur la route prin-cipale. « La nouvelle zone va nousapporter de la clientèle. » Outreson cœur de métier consacré à la carrosserie (70 % de l’activité),il assure aussi le stockage despneus de quelque 400 clients. « C’est moins ce que ça me rapporte en frais de garde quim’intéresse que le flux de clientèleque cette activité crée dans mon

garage. » Sachant qu’un véhiculepasse en moyenne une fois tousles sept ans dans un atelier decarrosserie, la stratégie de déve-loppement de Richard Gruber,membre du bureau national de laFFC, est de profiter du passage en atelier de mécanique pour intéresser la clientèle à la vente et à d’autres services : « Il fautmultiplier les motifs de rencontre pour multiplier les occasionsd'achat de services. » ●

Christophe Nagyos

Gruber Automobilecompte se développer

67 | ACHENHEIM

Jean-Luc Kieffer (à droite) s’appuie sur une équipe de huit personnes,dont le responsable des ventes Fabien Leblanc.

Le GNFA a disposé d’un stand de 400 m2 sur le salon.

En quatre mois, la structure a pratiqué

93 interventions.

Richard Gruber vient de racheterde nouveaux locaux à Illkirch.

L a reprise d’agence pourcontinuer à avoir un ancrage

territorial fort ! Depuis mainte-nant onze ans que le salon de la reprise et création d’agencesRenault existe (en partenariatavec le cabinet d’expertise comp-table Exco), l’objectif n’a paschangé, mais « aujourd’hui leplus délicat est de créer des

vocations pour reprendre certainsétablissements ». Éric Papon,conseiller développement réseauà la Direction régionale Est de la marque au losange, sait dequoi il parle. Sur son territoire, il a une vingtaine d’agences quirecherchent aujourd’hui des repreneurs. ●

E. V.

Renault chercherepreneurs d’agence

44 | NANTES 54 | LAXOU

A nthony Ichoua avait été lepremier, en 2014, à monter

son parking privé à proximité de l’aéroport de Nantes. AirparkNantes, devenu Atlantique Parking, compte aujourd’hui 320places, prises d’assaut à la bellesaison. L’initiative a fait desémules. Cinq concurrents sontarrivés et Vinci, gestionnaire del’aéroport, a réajusté certains deses tarifs. Aujourd’hui, AnthonyIchoua reprend une longueur

d’avance sur la gare de Nantes.Il vient d’y créer Westpark, soit200 places à 3 km de la gare, àdes tarifs largement inférieurs àceux d’Effia. Après avoir démarréavec une navette, comme surl’aéroport, il a ouvert une agenceà côté des loueurs et ses em-ployés ramènent les voitures auparking. À la différence de l’aéro-port, ce parking cible les prospour un usage à la journée. ●

T. G.

Après l’avion, AtlantiqueParking prend le train

Zepros 3 | Déc. 2012-Jan. 2013 11Zepros 34 | Février 2016 VOS RÉGIONS38 |GRENOBLE

Ouverture du 60e magasin API

Le réseau de franchise a ouvertson 60e point de vente en pleincœur du centre-ville de Grenoble.Le site de 210 m² est dirigé parAnthony Doreille, déjà à la tête dumagasin API de Voiron. Il emploiequatre personnes. Après Saint-Martin-d’Hères, Voiron et Échi-rolles, API renforce ainsi saprésence sur le plan régional.

63 |CÉBAZAT

PGA veut vendreles murs de sa concessionL’ancienne concession Saab, rachetée par Alizé Automobiles(groupe Carlet) dans les années1990 pour vendre les Skoda etVW Utilitaires puis revendue àPGA Motors (qui détient 30 %des immatriculations de VN enAuvergne), est laissée à l’aban-don depuis le déménagement àAubière. Le bâtiment pourraitêtre vendu et sans doute détruit.

68 |MULHOUSE

Andreani rachètedes concessionsRenault DaciaLe groupe de distribution mul-timarque haut-rhinois a rachetéles concessions Renault Dacia à Saverne (67), Sarreguemineset Sarrebourg (57) au groupeGrasser. Son CA devrait ainsipasser de 60 M€ à 120 M€,selon le journal L’Alsace.

44 |NANTES

PermiGo s’implanteAprès Lyon, Paris, Lille… c’est àNantes que l’auto-école en lignePermiGo débarque, avec sespetits tarifs et son modèle hybride. Car contrairement àOrnikar, la start-up lyonnaise nesupprime pas l’accueil physique.À Nantes, elle a implanté saboutique allée Duquesne, dansle centre-ville.

AUTO

C haque année, l'ANFA orga-niseses journées techniques

à destination des pros de la for-mation autour de thèmes inno-vants et d'actualité. En décembre,80 professeurs de mécanique issus des CFA ou de lycées prosbretons ont assisté à une confé-rence animée par les expertsmétiers du GNFA. Au cœur dudébat : les émissions de CO2,avec rappel de la réglementationen vigueur (130 g/km de CO2 enmoyenne) et des solutions pouratteindre les objectifs fixés par

l'Union européenne pour 2020(95 g/km de CO2 en moyenne).Parmi elles, le coefficient de péné-trationdans l'air (Cx), la réductiondu poids avec des matériauxnouveaux, la diminution de la résistance au roulement despneumatiques, l'hybridation moteur… L’occasion égalementde profiter des nombreux outilsprésents sur le centre de Plou-fragan : ateliers interactifs, réalitéaugmentée, animations, seriousgame ou vidéo mapping. ●

Renaud Chasle

Former c'est aussiinformer

54 | NANCY

22 | PLOUFRAGAN

Q uel point commun entreDperformance, garage de

préparation automobile de sportet de collection de Maxéville piloté par Guillian Demond, et legarage Citroën de Basse-Hamrepris par Sabine Noël ? Ils fontpartie des lauréats du concoursTrajectoires organisé chaque année par Alexis Lorraine, accom-pagnateur de la création et reprised’entreprise dans la région.

C’est dans les grands salons del’hôtel de ville de Nancy qu’ils sesont vu remettre leur distinction.Au-delà de la remise d’un prix, del’ordre de 2 000 €, c’est surtoutla reconnaissance de leur aven-ture entrepreneuriale qui a étémise en avant. Pour une fois que les pros de l’auto sont mis en avant par des tiers, faut passe priver de le faire savoir ! ●

E. V.

Les pros de l’auto surla bonne trajectoire

C’est dans les salons de l’hôtel de ville de Nancy que les pros de l’autoont reçu leur prix du concours Trajectoires fin novembre.

Anthony Ichoua s’attend à voir débarquer la concurrence si son nouveau parking proche de la gare trouve son public.

Les journées techniques visent à promouvoir les nouvelles techno-logies aurpsè des pros de la formation.

« Le plus délicat est decréer des vocations »,estime Éric Papon.

VOS RÉGIONS Zepros 3 | Déc. 2012-Jan. 201312 ENSEIGNES Zepros 34 | Février 2016

Grand OuestE Entrée S Sortie MMouvement

E 29600 ST-MARTIN-DES-CHAMPS

KERIVEN AUTOMOBILESGourvil Dominique

E 45750 ST-PRYVÉ-ST-MESMIN

AD CARROSSERIE CLINIC AUTOGoard Guillaume

E 22490 PLESLIN-TRIGAVOU

GARAGE 22 - PERONAUTOMOBILEPeron Mathieu

E 56000 VANNES

GARAGE JOUANNIC AD EXPERTBlaise Éric

M 44260 SAVENAY

M 50120 ÉQUEURDREVILLE

E 44440 TEILLÉ

GARAGE RSRencien Steven

E 35160 BRETEIL

BRETEIL AUTO SERVICES

E 35200 RENNES

GARAGE ROCADE SUD

E 35410 CHATEAUGIRON

CHATEAUGIRON AUTOSERVICES

E 35580 GOVEN

GOVEN AUTO SERVICES

E 35610 PLEINE-FOUGÈRESGARAGE LEJANVRE

E 35720 PLEUGUENEUCGARAGE AUTO ASSISTANCE

E 53190 FOUGEROLLES-DU-PLESSISBOUFFORT AUTOMOBILES

E 56430 MAURONMAURON AUTOMOBILES

E 37100 TOURSGARAGE RIBIÈRE

E 29400 LANDIVISIAUGARAGE AUTO OCCASIONSERVICEFaudet & Abily

E 35330 LA CHAPELLE-BOUËXICGARAGE DU CANUTVirgone Joseph

E 41290 OUCQUESGARAGE BLANCHET NICOLASBlanchet Nicolas

E 41300 SALBRISGARAGE GRANGIERGrangier Maria

E 22410 TRÉVENEUCCARROSSERIE LES DALLIOTS

E 22500 KERFOTGARAGE MECA VIAndré Philippe

S 44118 LA CHEVROLIÈRECARROSSERIE DU BOIS FLEURIGrondin Franck

S 44170 PORT-SAINT-PÈRERETZ AUTOMOBILESAverty Christophe

E 49250 BEAUFORT-EN-VALLÉESARL A BEAUFORTCARROSSERIEVilcuien Quentin

S 49400 DISTRÉCARROSSERIE SIGNORETSignoret Jean-Michel

S 35000 RENNESGARAGE LEBRUNLebrun Daniel

E 56420 BULÉONGARAGE MERCIERMercier Lionel

E 56490 LA TRINITÉ PORHOËTGARAGE SALAUNSalaun Daniel

IDF-NordE Entrée S Sortie MMouvement

E 94000 CRÉTEILSPEEDOTOBen Ghorbel Hani

E 59730 SOLESMESAD CARROSSERIE DA SILVA EURLDa Silva David

E 92110 CLICHYAD CARROSSERIE LESATELIERS DU PARCFerreira Da Cruz Helder

E 92210 SAINT-CLOUDAD CARROSSERIE LESATELIERS DU PARCFerreira Da Cruz Helder

E 92260 FONTENAY-AUX-ROSESAD CARROSSERIE CMV AUTOVinsonneau Michael

E 95610 ÉRAGNY-SUR-OISEAD CARROSSERIE MARÉCHALAUTOMOBILESMaréchal Patrick

E02430 GAUCHYAUTO SERVICE 02 - GREUIN PASCALGreuin Pascal

E 59310 BEUVRY-LA-FORÊTV12 AUTODubois Remy & Batteur Philippe

E 78840 FRENEUSECARROSSERIE ABSMartins Joaquim

E 91550 PARAY-VIEILLE-POSTESTEF S AUTOFouquet Stéphane

E 94450 LIMEIL-BRÉVANNESCKL AUTOEl Masri Rosa

E 94370 SUCY-EN-BRIEJertila Najib

E 94600 CHOISY-LE-ROIPeyralade Dominique

M 95460 ÉZANVILLELaout Rudy

E 27260 ÉPAIGNESCARROSSERIE TESTUAUTOMOBILES

E 78920 ECQUEVILLYCARROSSERIE SOLAIRE

E 59162 OSTRICOURTCARROSSERIE PEERSAUTOSTYLE

E 62217 ACHICOURTGARAGE FJC

E 95310 SAINT-OUEN-L’AUMONECARROSSERIE PRECICARDemercian Herman

E 62120 MAMETZGARAGE CLG AUTO

Sud-OuestE Entrée S Sortie MMouvement

E 24700 MONTPON-MÉNESTÉROLAD CARROSSERIE GARAGE DE GUGLIELMIDe Guglielmi Benjamin

E 31190 AUTERIVE

AUTOS RIVESCadeville Christian

E 31400 TOULOUSE

GARAGE DES SAULES - ETS CLÉMENT AUTOMOBILESClément Jonathan

E 64400 OLORON-SAINTE-MARIE

MARTIN ET FILSMartin Patrick

E 24200 SARLAT

LASSERRE AUTOMOBILESLasserre Arnaud

E 47200 MARMANDE

AUTOMOBILES LATESTEJue Laurent

E 65140 LIAC

VTMGarcia Philippe

E 16170 ROUILLAC

TRG AUTOMOBILES

E 65000 TARBES

DG AUTO

E 65600 SÉMÉAC

CARS CENTER EXPRESS 65

E87280 LIMOGES

GARAGE ROUGERIE

E 24300 JAVERLHAC

GARAGE FRANCIS BESSE

E 31370 BÉRAT

GARAGE MÉCA AUTO PASSION

E 23300 LA SOUTERRAINE

EXPRESS AUTODupic Bruno

E 33160 ST-MEDARD-EN-JALLES

GARAGE DU ROND POINTEscuredo Jeanne

E 65200 BAGNÈRES-DE-BIGORRE

GARAGE CANOCano François

S82200 MALAUSE

GARAGE DUPUYDupuy Stéphane

AUTO

Zepros 3 | Déc. 2012-Jan. 2013 13Zepros 34 | Février 2016 ENSEIGNES

Sud-EstE Entrée S Sortie MMouvement

E06200 NICE

AD CARROSSERIE GARAGE

MECAPEINT AUTO

Cassar Ludovic

& Forgione Jean-Francois

E 38670 CHASSE-SUR-RHÔNE

AD CARROSSERIE

DES CHASSERES

Balsamo Mario & Romei Hervé

E 42210 BOISSET-LÈS-MONTROND

AD CARROSSERIE GARAGEGRANGEGrange Bruno

E 13330 PÉLISSANNE

NÉGOCE VEHICULES OCCASIONPoitau Nicolas & Chobriat Hervé

E 38230 TIGNIEU-JAMEYZIEU

RAULT ET ASSOCIÉSRault Corinne

E 42100 SAINT-ÉTIENNE

CARROSSERIE ADAMO

E84600 VALREAS

ESPACE AUTO VALRÉAS

E05200 EMBRUN

ENTRAIGUES AUTOSTourn Remi & DestefantoMassimo

E01200 OYONNAX

GARAGE DOMINGUEZ

E07200 VOGÜÉ

GARAGE JOSEPH THIERRY

E 34820 TEYRAN

GARAGE TEYRAN AUTOMOBILES

E 42100 TERRENOIRE

GARAGE BMS DEVELOPPEMENT

E 42340 VEAUCHE

IANELL’AUTO

E 15150 ARNAC

GARAGE QUISSET JEAN-PASCALQuisset Jean-Pascal

S 13410 LAMBESC

GARAGE ARNOUXArnoux Patrick

Grand EstE Entrée S Sortie MMouvement

E 51150 AMBONNAY

GARAGE D AMBONNAYAlvarez Benjamin

E 71600 PARAY-LE-MONIAL

AD CARROSSERIE GARAGEJANIN PLMJanin Christophe

E 21300 CHENOVEL’APRES VENTE AUTOMOBILE -CARTRADECohade François

E 21800 QUETIGNYGARAGE HARMAND BERCHOTBerchot Jean-Philippe

E 25000 BESANÇONCARROSSERIE AUTOMOBILEMONNINMonnin Frédéric

E 70100 ARC-LÈS-GRAYAUTO TECHNICFaivre Prost Guy

E 68200 MULHOUSEGARAGE BUGUET AUTOSBuguet Jean-Philippe

E 67500 HAGUENAUSCHWARTZ AUTO MOTOSchwartz Christophe

AUTO

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Offre gratuiteréservée auxgrossistesACTUALITÉVolkswagen : l’arbre

qui cache la forêt… noireSuite à sa tricherie sur le niveau de pollution

de ses véhicules aux USA, le groupe allemand

est dans la tourmente éclaboussant l’ensemble

de la filière auto. Effets collatéraux, plan Orsec

et réactions P. 12

RÉPARATEURSÉco-entretien : la Feda lance

son plan de batailleLe concept est fin prêt pour être largement diffusé sur le terrain.

À l’origine de la démarche et pour éviter tout dévoiement,

l’organisation a mis en place un cadre strict pour les distributeurs

souhaitant déployer et les réparateurs obtenir le sésame

Eco-Entretien. P. 44

Numéro 31|Octobre 2015

66 849e xe m p l a i re sMise endistribution certifiée

Retrouvez notre dossier spécial Equip Auto de 30 pages

P.79

66 849e xe m p l a i re s

Mise endistribution

certifiée

Numéro 34|Février 2016

RÉPARATEURS

Réparations sauvages…

encouragées par la précarité

Le montage sauvage par des « mécanos

de la crise » de pièces de rechange

achetées préalablement au comptoir

par le client s’amplifie avec la crise

économique. Réactions. P. 22

DISTRIBUTEURS VN

Poussée de fièvre

acheteuse en 2015

On n’avait pas vu cela depuis six ans :

les ventes VN ont culminé à 1,9 million

d’unités, soit une progression de 6,8 %,

avec des particuliers ayant retrouvé

le chemin des concessions. P. 18

TRANSITION ÉNÉRGÉTIQUE

P.14

Soyez éco-compatiblesSoyez éco-compatibles

Retrouvez chaque mois toute

l’actualité du marché Véhicules Industriels.

Dans ce numéro, lire à partir de la page 41. www.zepros.frzepros.fr

METIERS

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L’objectif de la COP21 est d’avoir une économiemondiale neutre en carbone d’ici la fin du siècle.

Le garage Electric 2000 à Boé (47) est piloté par un système informatique centralisé qui réguleautomatiquement température et luminosité.Thierry Thuillier, le patron, a investi 870 000 € dans un bâtiment à énergie positive consommantsix fois moins d’énergie qu’il n’en produit.

L’équipement devenu incontournable dans les ateliers est l’extracteur de gaz afin de limiterl’impact sur l’air ambiant de l’atelier qui peutaméliorer de 6 % la productivité du personnel.

3

1

2

1

Succès « historique »pour la 21e confé-rence sur le climat(COP21) ! En pre-mier l ieu parcequ’elle a réuni les

195 pays des Nations Unies, maisaussi car elle a suscité l’engage-ment de la société civile mon-diale. Surtout, la conférence deParis a débouché sur le premieraccord universel juridiquementcontraignant sur le climat qui entrera en vigueur en 2020. Ainsi,les pays participants se sont engagés (certes dans la douleur)à limiter le réchauffement de laplanète à moins de 2°C et à poursuivre les efforts pour tenter de ne pas dépasser 1,5°C.Pour y parvenir, il faudra limiterles émissions de CO2 à 40 mil-liards de tonnes en 2030. Pasgagné ! Côté finance, cet enga-gement va coûter un minimum

de 100 Md$ (environ 920 M€)par an – montant qui pourra êtreréévalué en 2025 – aux pays développés pour soutenir ceuxen voie de développement.

Objectifs ambitieux…Organisatrice, la France avait déjà fixé une feuille de route dans la loi relative à la transitionénergétique pour la croissanceverte adoptée fin 2014. La luttecontre le dérèglement climatiqueva passer par : un recul de 40 %

des émissions de GES en 2030par rapport à 1990 et de 30 % de consommation d’énergiesfossiles en 2030 par rapport à2012, porter la part des énergiesrenouvelables à 32 % de laconsommation finale en 2030et à 40 % de la production d’élec-tricité, réduire la consommationénergétique finale de 50 % en2050. Programme ambitieux quidoit s’appuyer sur toutes lesbonnes volontés. Présents lorsdu sommet, les pros de l’auto

ont décidé de s’engager dans ce grand mouvement.

Les « fédés » pactisentAinsi, la filière auto a signé lePacte Climat. Objectif : marquerson engagement et sa volontéd’entraîner sa clientèle vers unemobilité propre au sens large.L’engagement est à 360° : contri-buer à une gestion moderne etoptimisée des parcs roulants, limiter l'impact des activités desentreprises de la filière, mobiliserles pros sur la réduction de leursémissions de GES, accélérer ledéploiement des énergies alter-natives en mettant à dispositionde la filière de l'électromobilité, le maillage territorial des pros dela filière « aval », co-construireles solutions avec le tissu nationalet local… Reste à voir quelles seront les applications concrètesde ce pacte dans le temps… ●

FOCUSRÉPARATEURS :

Soyez éco-compaLa COP21

a défini lesengagements

faits par les Étatspour limiter le

réchauffementclimatique.

Face à ce défi, les entreprises

auto doivent aussimodifier leur

comportementet s’engager

pour devenirprescripteur

de l’éco-responsabilité.

Signature du Pacte Climat par la filière auto : CNPA, FFC, FNAA, FNCRM,ESA, Syndicat des Pros du Pneu, Unidec et les organisations syndicalesFGMM-CFDT, CFE-CGC Métallurgie, CFTC Métallurgie, FO Métaux.

P arce que tout a un coût,l a m a î t r i s e d e s e s dépenses énergétiques

comme la gestion de ses déchetsdoit devenir prioritaire au travail.Deux chiffres sur la consomma-tion d’énergie d’un garage : le gazpèse 58 % de la facture et lechauffage 40 %… Autant mettretrès vite en place des gestes simples pour réduire ces coûts.Une somme logique de réflexesqui vient s’ajouter à une régle-mentation encore durcie, avectoujours pour objectif de réduirela conso énergétique des bâti-ments. La loi sur la transition éner-gétique dite « loi Royal » a ainsiinscrit l’obligation d’étudier lespossibilités de mesurer la perfor-

mance énergétique des bâti-ments anciens à l’occasion de tra-vaux de rénovation. Une exten-sion de la réglementation déjàimposée pour les nouvellesconstructions « basse conso »requérant une consommationannuelle de 50kWh/m2.

Des économies à la cléCinq items sont obligatoires :chauffage, climatisation, eauchaude, ventilation et éclairage.Objectif : une diminution de 38 %en consommation d’énergie etde 100kWh/m2/an d’ici 2020.Déjà en 2013, le CNPA – avec le concours de l’Ademe – avait audité 325 entreprises sur leurconsommation afin de mettre en évidence les déperditions etcombler les carences via de meil-leures pratiques. Les diagnosticsétablis par des thermiciens-éner-géticiens ont ainsi cartographiéles besoins des entreprises surleurs changements comporte-mentaux et les travaux à prévoir :installation d’un programmateurde VMC par exemple, régulationde la production de chauffage,installation d’une chaudière àcondensation, régulation du débitd’air neuf… L’audit a également

souligné l’appétit vorace de cer-tains postes. Les carrosseries parexemple sont de gros consom-mateurs d’énergie avec une fac-ture en gaz et électricité pouvantdépasser les 20 000 € par an !Avec comme épée de Damoclèsune inflation inexorable des prixde l’électricité (jusqu’à 70 % d’ici2020 selon les prévisionnistes).On y apprend également que 10 minutes d’éclairage inutile troisfois par jour pendant un an sontl’équivalent de cinq jours d’éclai-rage en continu. Enfin, investirdans des systèmes moins gour-mands en eau (détecteurs à infrarouge sur les lavabos, lavagedes véhicules par haute pression,pas de climatiseurs à refroidis-sement à eau perdue…) per-mettrait de réduire de 75 % certaines consommations.

Un guide à venirPour compléter cet accompa-gnement, un guide complet desbonnes pratiques environne-mentales pour l’ensemble de lafilière auto sera édité par le CNPAet l’Ademe avant la fin de l’année.Sa mission : privilégier les petitsinvestissements facilement réa-lisables et vite rentabilisés ! ●

RÉPARATEURS 15

3

2

Mon entreprise doitêtre éco-responsable

« Des gestes simples pour réduire les coûts »

CHIFFRES.

40%C’est la baisse minimumnécessaire des émissionsde GES pour rester sous la barre des 2°C deréchauffement climatique.

1,2%C’est la part des émissionsmondiales générées par laFrance, qui compte parmiles pays industrialisés lesmoins émetteurs de GES.

68%C’est l’économie que peutentraîner le remplacementdes lampes par des « basseconsommation ».

13,6%C’est la part des émissionspolluantes du parc autohexagonal. (source : ministère du Développement durable)

25 000garages dont les déchetssont collectés. Ils étaientmoins de 5 000 il y aencore dix ans. (source : AutoEco)

“Il est indispensable que labranche auto s’engage. Face auchangement climatique, nouspouvons, nous devons agir. ”Francis Bartholomé, président du CNPA

FOCUS TRANSITION ENERGÉTIQUE

atibles

APPLICATIONS

« To do list » de l’éco-entreprisePour s’estampiller « développement durable », l’entreprisedoit en premier lieu revoir son organisation (achats, rela-tions fournisseurs, gestion sociale…) et sa gestion de l’envi-ronnement. Objectif : mieux gérer ses déchets, limiter sesimpacts sur l’air, protéger le sol et les ressources en eau.• Déchets : mettre en place des tableaux de bord (tri, col-

lecte, personnel formé, coût d’élimination…).• Air : équiper l’atelier d’extracteurs de gaz d’échappement,

faire contrôler le débit d’extraction, réaliser un bilan desémissions de gaz à effet de serre.

• Sol : Faire nettoyer au moins une fois par an le séparateurd’hydrocarbures, mesurer son efficacité, faire un diag-nostic du sol pour identifier une éventuelle pollution.

AUTO

RÉPARATEURS Zepros 34 | Février 2016FOCUS1616

ÉCO-ENTRETIEN.

LA FEDA ESTIME À 4 MILLIONS D’ENTRÉESATELIER PAR AN le potentiel généré par laprévention et l’entretien « vert » du parc Diesel.

CONTRAT GARAGE.

LA FONTAINE BIOLOGIQUE fait partie des équipements destinés à éviter la pollutiondes eaux et sols.

P romouvoir l’économie circu-laire– notamment les pièces

de réemploi – mais surtout le bonentretien des véhicules pourmaintenir le niveau de perfor-mance des véhicules et limiter lesémissions polluantes sont clai-rement de la responsabilité dugarage, qui doit devenir pres-cripteur pour aider son client éco-responsable. La démarche del’éco-entretien dédié à la dépol-lution des Diesel est un vrai casd’école de cette nouvelle approche.Adoptée voici deux ans par

Norauto (Éco-diag) et dernière-ment par Speedy (Éco-Clean),cette démarche pilotée depuis le début par la Feda et inscritedans les tables de la loi sur la tran-sitionénergétique a été officielle-ment lancée sur Equip Auto 2015.

Une labellisation sousconditions strictesL’idée : mettre en place unechaîne de compétences ver-tueuse sécurisant le concept.Ainsi, les distributeurs piloterontle déploiement sur le terrain via

la labellisation des ateliers. Pour avoir le droit d’afficher lemacaron éco-entretien, les répa-rateurs doivent répondre à un cahier des charges assez strict(gestion des déchets et compé-tences en diagnostic approfon-dies) permettant d’être certifiéEcocert, suivre un programme de formation (une à deux jour-nées), s’équiper du matérielidoine (actuellement l’outil d’éco-diag Spheretech). Mais à la clé,hormis renforcer son image « éco-compatible », le réparateur

va générer un business complé-mentaire pour un potentiel national de 73 % du parc Dieselen souffrance.

Marge nette de 885 €/moisUne étude Genelec (premier pilote du concept) a évalué la marge nette des éco-répara-teurs à 885 € par mois sur labase de 4,9 entrées atelier parjour, dont 25 % ont accepté un éco-diagnostic débouchantsur un éco-entretien dans 10 % des cas. À méditer… ●

Rendez votre client éco-responsable

F iltres, huiles, pneus, pare-chocs, batteries : ces déchets

sont les plus collectés dans lesateliers par les filières spéciali-sées. Deux faits marquants en 2014 : la hausse incroyable de 343 % – soit 246 tonnes –des déchets collectés en équi-pements électriques et électro-niques (DEEE), programme récent dans le processus, et la baisse de 11 % des collectes depots d’échappement (8 tonnes)due à l’échange standard systé-matisé.

Les entreprises de plusen plus collectéesQuoi qu’il en soit, le message des bonnes pratiques est passé

avec aujourd’hui 25 400 atelierscollectés, soit six fois plus qu’en2004 selon l’Observa-toire Na-tional des Déchets de l’Auto.Exemple significatif : 99 % du gisement des huiles usagéesest dorénavant co l l ecté . « Aujourd’hui, nous gérons l’exis-tant. Le tri des déchets est un geste acquis », assure Chris-tine Challe, responsable Envi-ronnement au CNPA. Reste qu’il faut entretenir ce mouve-ment de fond. « Il faut rester vigilant car avec la baisse du prix du pétrole, les produits recy-clés deviennent moins intéres-sants », insiste Dorothée Decrop,responsable de la branche Recy-cleurs du CNPA. ●

La bataille du tri est gagnée

FOCUS ÉCO-ENTRETIEN

FOCUS DÉCHETS

D epuis 2002, le CNPA etl’Agence de l’Eau Seine-

Normandie accompagnent les garages dans la maîtrise despollutions issues de leur activité.Au programme : prévention despollutions accidentelles (abri destockage des déchets…), réduc-tion des rejets des eaux usées et pluviales (aménagement dedalles étanches, séparateurs àhydrocarbures…) associée à unprogramme d’économie d’eau etd’installation de technologiespropres (fontaine de nettoyagebiologique, de récupération deseaux de pluie…). Entre 2010 et2014, le « contrat garage » a per-mis la réalisation de 2 000 diag-nostics environnementaux et la

validation de 800 demandesd’aides (prises en charge à hau-teur de 60 % de l’investisse-ment) représentant un montantde 7 M€ pour financer les tra-vaux nécessaires.

Une initiative qui pourraitfaire des petits…Pour les entreprises intéressées,il ne faut pas traîner car la 4e édi-tion du « contrat garage » de la région prendra fin en 2018 ! Si sur ces quatorze dernières années seule l’Agence de l’EauSeine-Normandie a développécette formule de subvention desgarages, l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne pourrait s’y lancer cetteannée avec le CNPA. ●

DÉCHETS.

EN 2014, 210 984 TONNES D’HUILES USAGÉESONT ÉTÉ COLLECTÉES, soit 99 % du gisement,dont 68 % sont régénérées.

PRE.

En attendant le décretL’article 77 de la loi relativeà la transition énergétiqueportant sur l’obligation desréparateurs de proposerdes pièces de réemploin’entrera finalement pasen vigueur en début d’an-née. En cause : une défini-tion de ce que doit intégrerla notion de pièce d’éco-nomie circulaire. Compli-qué à construire avec au-tour de la table toutes lesorganisations profession-nelles… et cinq servicesministériels différents !Cela devrait être finalisépour le second semestre.« Il s’agit de formaliser cequi est déjà pratiqué parnombre d’ateliers. Cette loiva démocratiser la PRE »,remarque-t-on au CNPA.

AUTO

Le « ticket d’entrée » pour le réparateur éco-entretien est annoncé à 236 € mensuels.

Le « contrat garage »pour bien gérer les eaux

FOCUS POLLUTION EAUX ET SOLS

Rubrique réalisée par m.blancheton@zepros.fr

DISTRIBUTEURS VN Zepros 34 | Février 2016

REPRISE

Ronan Chabotcomplète son maillage

Le concessionnaire Mercedes-Benz Véhicules Industriels etUtilitaires pour la Vienne a étérepris début novembre par Ronan Chabot. Un complémentde maillage pour le groupeSAGA déjà présent sur les deuxdépartements limitrophes duMaine-et-Loire et de la Vendée.

STANDARDS

Premier RenaultStore chezLamiraultLa concession de Châteaudun(28) du groupe Lamirault est la première à passer sous lescouleurs Renault Store, pourun investissement de 400 K€.Celle de Chartres est program-mée fin 2016. En 2014, le site a vendu 300 VN et 130 VO. Le groupe a pour sa part tota-lisé 7 713 ventes VN et 7 000 VOpour un CA de 252 M€.

Vite !

Métiers &

MarchésVENTES VN/VO

Distributeurs VN 18

Showroom 20

Distributeurs VO 21

APRÈS VENTE

Réparateurs 22

Services 27

Carrossiers 28

Tous les métiers de

l’automobile

C hampagne ! On n’avaitpas vu ça depuis au moinssix ans : les ventes VN ont

culminé à 1,9 million d’immatri-culations en 2015, soit une haussede 6,8 %, quand les prévisionstablaient sur + 4 %. Les ménagesont retrouvé le chemin desconcessions représentant pour51,9 % des immats (+ 2,5 %),toutes marques confondues.Idem pour les ventes aux entre-prises avec 10,4 % de véhiculessupplémentaires immatriculéspar rapport à 2014. Les loueurslongue durée ont ainsi représenté25,6 % des immatriculations.

Merci la baisse desbonus sur les hybridesLa hausse est attribuée à labaisse programmée en 2016 desbonus sur les hybrides. Ces der-niers passent de 2 100 € à 750 €pour les moins de 110 g de CO2

par km, et de 4 000 € à 1 100 €pour les hybrides rechargeablesémettant entre 21 et 60 g de CO2par km. Reste enfin les loueurs

de courte durée, pesant 10,2 %du marché. Les ventes tactiquesn’ont donc pas – trop – gonflé les chiffres des constructeurs,

même si Ford a infusé jusqu’à 16 % de ses véhicules chez lesloueurs, 21,6 % pour Opel, 23,6 %pour Fiat, 23,5 % pour Jeep… ●

MARCHÉ

Véhicules neufs : poussée de fièvre acheteuse en 2015

Les particuliers et les mises à la route des loueurs ont particulièrementdopé le marché des ventes VN en concession en 2015.

APPLICATION

Alphabet guide les prosA lphaGuide aide les utilisa-

teurs dans leurs déplace-ments et la gestion de leur parc.Au menu de cet assistant per-sonnel développé par le loueurAlphabet : un agenda combinantle calendrier de l’utilisateur à lagestion de ses déplacements, la prise en compte des conditionsde circulation et l’accès aux infor-mations sur son contrat LLD (durée et kilométrage, presta-tions souscrites…). Mais surtout,et sur ce point AlphaGuide jouele rôle de fil conducteur, il proposela localisation et le guidage versles partenaires Alphabet sus-ceptibles d’intervenir sur le véhi-cule pendant le déroulement de son contrat.

Une appli disponible pourtoutes les filiales européennesCe qui suppose un petit tour chez le concessionnaire privilégié,un poseur de pneumatiques ou de vitrages, voire un loueur

courte durée. Toutes les filialeseuropéennes proposent depuispeu cette appli testée au préalableen Allemagne, Pays-Bas etFrance. Les données sont cen-tralisées pour que chaque infor-mation liée au contrat du clientsoit accessible quel que soit lepays dans lequel il se trouve. ●

AlphaGuide est désormais dispo-nible au Royaume-Uni et en Suisse,Pologne, Belgique et Luxembourg.

L e groupe familial, distribu-teur centenaire de Peugeot,

devient multimarque avec l’ajoutdans son escarcelle (via sa hol-ding FJA Motors) de deuxconcessions rachetées au groupeSerma Automobiles Serval. Les sites Fiat et Alfa de Mâcon(71) et de Villefranche-sur-Saône(69) devraient donc intégrer

le groupe des frères Nomblot en février, après validation de l’Autorité de la concurrence. L’entreprise, présente sur 12 sites Peugeot dans les départementsde l’Yonne, Saône-et-Loire etRhône, emploie 390 collabora-teurs. En 2014, elle a commer-cialisé 5 500 VN et 5 600 VO,pour un CA de 166 M€. ●

MULTIMARQUISME

Nomblot Frères intègreles marques de Fiat

Le distributeur Peugeot pense global et agit local en ajoutant les marquesdu groupe Fiat à son portefeuille.

Zepros 34 | Février 2016 DISTRIBUTEURS VN 19

2015 dans le vertLes ventes ont décollé de 12,5 % en décembre, atteignantles 183 720 immatriculations, autant dire une fin d’annéerassurante pour les marques. Renault a bondi de 26,3 %(42 185 unités), Citroën de 10,5 % et Peugeot de 2,4 %.Belle performance pour Mercedes (+ 33,1 %), Dacia (+ 28,2 %) et Hyundai (+ 48,1 %). En revanche Volkswagenchute de 15,2 %. Au cumul douze mois, le solde est positif avec un joli + 6,8 % et 1,9 million d’unités écoulées.

ÉVOL. % VPN MARQUES2015-2014 Cumul Décembre 2015

RENAULTPEUGEOTCITROËN

VOLKSWAGENDACIAFORD

NISSANTOYOTA

OPELAUDI

MERCEDESFIAT

BMWDS

KIAHYUNDAI

MINISEAT

SKODASUZUKIVOLVO

LAND ROVERJEEP

MAZDASMARTHONDA

ALFA ROMEOPORSCHE

LEXUSMITSUBISHI

JAGUARLANCIA

BOLLORÉINFINITI

SUBARUTESLA

SSANGYONGMASERATI

AUTRESFERRARI

CHEVROLET

382 504327 393201 065144 10397 44180 72974 10271 75564 17058 73455 37654 44353 55830 25729 14623 96822 51222 00921 75918 50613 8768 8468 5858 4188 1077 3256 3534 9434 4573 9361 5301 4691 1911 139841708636508507200121

8,17,30,83,3

-5,07,58,97,54,84,1

12,719,012,3-4,73,4

39,623,24,46,6

16,911,4

30,2

38,995,4

3,3-16,543,327,912,6

-75,91,8

70,315,0

84,918,413,713,6-97,1

AUTO

INVESTISSEMENTS

Mercedes-Benz poursuit la SAGAP lus de 3 000 m2 sur deux

étages flambants neufs, des locaux ultra-designés dévoilés par le président RonanChabot : le groupe SAGA Mer-cedes-Benz a inauguré sa nou-velle concession de Valenciennesen grande pompe le temps d’une soirée fastueuse. SAGA esten plein relifting avec la refontecomplète de la concession de

Villeneuve-d’Ascq (59) en 2014,celle de Valenciennes et l’inau-guration prochaine du show-room de Dunkerque. Au total, les ventes devraient avoisiner les 18 000 unités (VN et VO),pour un CA de 500 M€, sur ses marques Mercedes-BenzVP-VI-VUL (vingt sites), Toyota-Lexus (vingt sites) et Porsche(deux sites). ●

FIDÉLISATION

Mopar proposeEasy Care

La marque de pièces, services et assistance client du groupeFiat Chrysler dope sa gamme de contrats de services. Moparpropose ainsi Easy Care auxclients du groupe (Fiat, Abarth,Alfa, Lancia, Jeep, Fiat Profes-sional), un contrat comprenantles pas d'entretien construc-teur, hors appoint, usure et assistance. Le contrat pour une Fiat 500 essence est ainside trois ans/45 000 km et coûte 499 € TTC.

INTERNET

Hyundai se fait noter

Depuis le mois de septembre, les acheteurs de véhiculesHyundai peuvent poster leuravis sur leur expérience d’achatet de SAV en concession, via lesite www.hyundai.fr. Objectif :évaluer la prestation du pro,accompagné ou non d’un com-mentaire, puis publier le tout sur la page du site. Les pre-miers résultats font état d’untaux de satisfaction de 96 % des clients en vente et de 89 %en services.

ENTRETIEN

Mazda : la forcetranquilleLe contrat d’entretien MazdaTranquillité, construit avec Icare,est valable de 36 à 72 mois,pour la vidange moteur, les fil-tres, les amortisseurs, les dis-ques et plaquettes… La marquecible les VN de moins de sixmois et moins de 10 000 km ou récents (de six à douze moiset de 10 000 à 20 000 km). Le paiement est comptant oumensualisé selon les besoinsdu client.

Vite !

Le site SAGA Mercedes de Valenciennes devrait vendre 400 VN par an,200 VO et 80 véhicules utilitaires.

L e loueur Par-cours teste

actuellement la clé virtuelle InBlue de Valeo.Dévoilée au der-nier Mondial del’Auto en 2014,cette innovationpermet d’ouvriret de démarreru n v é h i c u l e avec son smart-phone.Les avantagespour les flottessont évidents :depuis son mo-bile, i l suffit detransmettre sa clé numériséeaussi facilement que l'on envoieun SMS et d’autoriser le déver-

rouillage de sonvéhicule à sondestinataire. Il nesera plus néces-saire d'attendrepour transmet-tre ou se voirrestituer les clésd’un véhiculeloué. De même,la clé InBlue per-mettra de géolo-caliser et d'accé-der à distance

aux données d'unvéhicule : kilométrage, prochainerévision, niveau de carburant… ●

Jean-Pierre Lagarde

LOCATION LONGUE DURÉE

Parcours teste la clé digitale

La clé numérique faitgagner du temps,géolocalise le véhi-cule et délivre desinfos utiles.

Rubrique réalisée par Jean-Pierre Lagarde

TOYOTA• Le nouveau RAV4 Hybride2WD, proposé à partir de 33 400 €, est disponible enversion 4 AWD dès 35 700 €.• La Yaris est désormais disponiblede 14 300 à 20 050 € pour les versions essence et de 17 100à 20 500 € en diesel.

MERCEDESLe tarif de la Classe S 500Cabriolet débute à 153 900 €.La version AMG S63 4Maticavoisine les 202 600 €.

VOLKSWAGEN• La série limitée Hunter du pick-up Amarok estproposée à 38 870 €.• Les tarifs du nouveau CaddyAlltrack débutent à 27 210 € enessence et 28 080 € en diesel.• La nouvelle finition Allstar estproposée sur la Polo à 15 400 € ;sur la Golf au tarif de 23 410 € et sur la Golf Sportsvan à partirde 26 570 €.• La Scirocco est désormaisproposée en version R-Line au tarif de 31 890 € (2.0 TSI 180 ch BVM6).

OPELL'Astra Sports Tourer est proposée de 21 400 € à 28 200 €, soit 1 100 € de plusque la berline.

FORD• Les tarifs du nouveau FordEdge débutent à 42 000 € en finition Trend et à partir de 48 000 € en finition Sport.• La Focus Red Edition et BlackEdition est disponible au tarif de 24 450 €. L’édition RS est quant à elle proposée à partir de 39 600 €.

RENAULTLa nouvelle Mégane estdisponible en cinq niveaux de finition à partir de 18 200 €.La finition Energy TCe 205 chcoiffe la gamme à 31 900 €.

SMARTLa Fortwo Cabrio est proposée à partir de 15 655 €.

LEXUS• Le coupé Lexus RC 300h estdisponible à partir de 49 990 €en finition Luxe, le RC200t à partir de 54 390 €.• La nouvelle Lexus GS F V6 5.0 477 ch est commercialiséeau tarif de 99 900 €.

LA STAR DU MOISÇa bougeRENAULT MÉGANEÀ son meilleur niveauLa quatrième génération de la Renault Mégane arrivesur le marché avec un bagage technologique hérité del’Espace et du Talisman. L’interface R-Link 2 et le sys-tème quatre roues directrices 4Control contribuent ainsià valoriser cette berline qui bénéficie également d’un effort de présentation et de finition ainsi que d’un niveaude confort et d’insonorisation à la hausse. L’effort de lamarque a porté également sur le design, avec des lignes affûtéesqui reprennent les codes stylistiques de la récente Talisman. Plus longue de 6 cm dans l’empattement et avec des voies avantet arrière élargies respectivement de 5 cm et 4 cm, la compactede Renault gagne en plaisir de conduite, en agilité et en maniabilité.Cette Mégane est proposée avec un choix de quatre moteurs diesel allant de 90 à 165 ch et trois moteurs essence de 100, 130et 205 ch. Elle dispose d’un régulateur de vitesse actif avec alertede survitesse par rapport aux panneaux lus par la caméra, d’unfreinage autonome, de l’affichage tête haute, de détecteurs d’angle mort et de franchissement de ligne, d’une caméra de reculet de l’assistant parking. De quoi concurrencer la Peugeot 308sans toutefois lui faire de l’ombre. Prix à partir de 18 200 €.

SHOWROOM Zepros 34 | Février 201620

Alfa Romeo GiuliaJaguar F-PaceLada VestaLexus GSMercedes Classe S cabrioletMitsubishi Lancer

Renault Talisman EstateSmart Fortwo cabrioletToyota Hilux

Fiat 500

BMW Série 7

FIAT 500La nouvelle arriveDéjà huit ans ! Il était temps quela Fiat 500 se renouvelle. Pasquestion cependant d’inverser la tendance et de stopper la bellecourbe des ventes de ce modèle.Légèrement restylée, elle arboreune nouvelle calandre, une nou-velle planche de bord, un écrancentral multimédia 5 pouces etreçoit au choix deux nouveauxmoteurs : un diesel 1.3 Multijet

de 95 ch qui annonce uneconsommation de 3,4 l/100 kmdisponible à partir de 17 040 €,et un 1.2 essence de 69 ch avecpack éco (Stop&Start, alterna-teur intelligent et pompe à huilede cylindrée variable) permettantd’abaisser les émissions de CO2à 99 g/km (13 890 €). Surtout,la Fiat 500 conserve son « chic »naturel, ses qualités de citadineet offre toujours beaucoup deplaisir à bord.

BMW Série 7Version super high-techLes berlines haut de gamme ne rivalisent plus seulement parleur niveau de puissance maissurtout désormais par le niveaude technologie qu’elles embar-quent. La nouvelle BMW Série 7en témoigne avec sa clé à l’appa-rence d’un smartphone dotéed’un écran couleur qui permet de consulter à distance les infosde la voiture, pour vérifier par

exemple si elle est bien verrouilléeou pour déclencher la clim’, fermer une vitre oubliée, contrôlerl’autonomie restante et même se garer à distance. Elle introduitaussi la commande gestuelle per-mettant d’un simple signe dansle vide d’augmenter ou de baisserla température intérieure. Enfin,autre apport technologique, lesaides à la conduite autorisent laconduite autonome de ce modèlesur autoroute. Prix à partir de 86 500 € pour la berline 730d.

Lan

cem

ents

Février 2016

Modèle Renault Mégane Intens

Moteur 1.6 dCi

Puissance/Couple 130 ch/320 Nm

Performances 10'' pour le 0 à 100 km

Consommation 4 l/100 km

Pollution (CO2) 103 g/km

Prix à partir de 28 800 €

Concurrence VW Golf, Peugeot 308, Opel Astra

AUTO

Mars 2016

Rubrique réalisée en collaboration avec

Cadillac XT5

Mercedes GLS

Mini cabriolet

Rover Evoque cabriolet

Toyota Prius

s

Rubrique réalisée par m.blancheton@zepros.fr

Zepros 34 | Février 2016 DISTRIBUTEURS VO 21AUTO

L ’enseigne fête ses six ans,mais voudrait bien décollerd’ici 2020 via la franchise.

Si pour l’heure le réseau est trèslocalisé avec ses six agences basées dans les Pyrénées-Orien-tales et l’Hérault, ses fondateurssouhaiteraient atteindre les 50 points de vente en 2020, soithuit à dix ouvertures annuelles. Frédéric Chaves et Estelle Gomezont donc du pain sur la planche.Pour séduire, ils annoncent unemarge nette de 475 000 € en2015 pour le réseau.

Prise en charge complèteLe concept de Jevendsvotre-auto.com est simple : le site gèrel’intégralité du process et de la

vente par délégation (estimation,remise en état, diffusion de l'annonce, essais, garantie…),avec possibilité de « Services Plus » comme la carte grise ou

la plaque d’immatriculation. La commission n’est due que si le véhicule estvendu. La retouchecarrosserie, la mécanique à domicile et le contrôle technique

sont assurés par les partenairesde l'enseigne.

Les plus de cinq ans visés« La vente entre particuliers a étéaccélérée par Internet qui a faitémerger un conso-vendeur concur-rent des enseignes du secteur.Ainsi, 60 % des immats VO sontréalisées entre particuliers, avecune progression de 10 points cesdix dernières années », soulignentles fondateurs qui aimeraients’octroyer une part du gâteau VOs’élevant à 5,6 millions de véhi-cules échangés chaque année.D’autant que sa cible, les plus de cinq ans, représente 77 % dutotal et n’est pas couvert par lesconcessionnaires de marques. ●

FRANCHISE

Jevendsvotreauto.com veutavoir une visibilité nationale

D u contenu et des marges :les concessionnaires met-

tent en avant ces deux facteurscomme éléments fondamentauxdu label Toyota Occasions, sous-entendant peut-être descarences chez l es aut resconstructeurs. Pourtant, ce nesont pas les labels qui manquentdans le secteur avec 24 dénom-brés au total, tous bâtis pour doper les flux VO des distribu-teurs. Mais Toyota a remporté la mise et le trophée du label VOde l’année (*). Au menu de ce dernier : une garantie assistanceroutière européenne 24h/24, 7 j/7, une clause satisfait ou

échangé, 150 points de contrôle,un véhicule de remplacementpour toute immobilisation supé-rieure à 24 heures et le contrôlegratuit à 1 500 km ou un moisaprès l’achat du VO.

Un label pour les hybridesPar extension, Toyota a peaufinéun second label dédié aux hybrides, au contenu similaire à celui du programme Toyota Occasions, mais avec une cou-verture supplémentaire pour labatterie, le moteur électrique, le générateur et le pont hybride. ●(*) Trophée des labels VO des construc-teurs de notre confrère Auto Infos.

FIDÉLISATION CLIENT

Toyota met du contenudans ses labels

Toyota a obtenu une note de 7,35/10 de la part des concessionnairespour ses labels VO, notamment grâce aux hybrides.

Les candidats ont un droit d’entrée de 15 000 € et doivent avoir unesurface de 40 à 80 m², expliquent Estelle Gomez et Frédéric Chaves.

COTATION

Nouvel outilgratuit

Il se nomme Cote-auto.com,est dédié aux particuliers, et sa mission est simple : proposerune cotation fiable des VO,élaborée via les valeurs demarché collectées par Cardata,l’éditeur de solutions d’acquisi-tion client. Lancé en juin 2015,l’outil – gratuit – a d’ores et déjàrecueilli 107 000 demandes de cotation. L’outil calcule égale-ment les valeurs résiduelles.

ANNONCES

Vivacar s’installe

Le récent site de petites annoncesautomobiles développé par laCGI propose la recherche de VOet son financement. Dans sabase, 22 000 modèles issusde 660 concessions. Les véhi-cules sont estampillés « fiablesou remboursés » et garantiscinq ans. Vivacar s’engage ainsi à rembourser, dans le cadred’un financement, le prix d’achatau client en cas de défaillance de son véhicule pendant un anou 10 000 km.

MARCHÉ

Les « Françaises »trustent le Top 10En 2015, sur les dix véhiculesd’occasion les plus vendues,neuf étaient de marquefrançaise. La Renault Clio et la Renault Mégane conserventles deux premières marches du podium, suivies par la Peu-geot 206. La VW Golf s’octroiela 5e position. Le groupe PSAferme ce Top 10 avec les CitroënC4 et C3 puis les Peugeot 207,307 et 308, soit le plus grandnombre de véhicules classés !

Vite !

A vec 5, 56 millions d’imma-triculations enregistrées

l’an passé, soit une progressionde 2,1 % par rapport à 2014, le marché du VO est en bonneforme. La « diéselophobie » ambiante a très certainementjoué en faveur des véhicules essence, dont les ventes ontgr impé de 1 % pour peser 31,39 % des échanges en 2015.Les hybrides ont séduit 32 521personnes, soit 0,58 % de partde marché. Quant à l’électrique,il représente 0,07 % du business

de seconde main avec 3 730transactions. Retour sur les performances des marques françaises qui ont représenté55,5 % de parts de marché : Renault est en pole position (1 311 255 immats) devant Peugeot(1 044 972 ventes) et Citroën-DS(728 485 unités). Les importa-teurs annoncent quasiment tousdes progressions : Kia (+ 15,9 %),Nissan (+ 13,7 %), Dacia (+ 11,4 %),et même Volkswagen, avec une augmentation de 4,24 %(399 437 transactions). ●

MARCHÉ

Le bon millésime 2015

Kia a affiché la meilleure progression de ses occasions en 2015.

Rubrique réalisée par c.ridet@zepros.fr

U nivers à la Mad Max…mécanos de la crise…travail au noir : ambiance

anxiogène sur fond de crise sociale dans le reportage d’En-voyé Spécial du 10 décembre sur France 2. Le montage à lasauvage de pièces de rechangeachetées au préalable par le clientau comptoir d’un jobber prendraitde l’ampleur avec la crise écono-mique.

Main-d’œuvre bradéeDu petit dépannage à 10 € lademi-heure de main-d’œuvre. « On arrange des gens dans la difficulté », explique Farid, 30 ans,CAP de mécano en poche maissans emploi. « Je postule toujours,mais en attendant, il faut faire vivre la famille. » Son carnet derendez-vous ne désemplit pas :jusqu’à 30 véhicules par moispassent entre ses mains. Il arriveà gagner 1 500 €, non déclarésévidemment. Et de montrer qu’il

n’est pas le seul dans le quartier,où cinq à six autres mécanos réparent en douce. « J’ai vu desroulements de roue montés à l’envers, des fils de batterie inversés », explique un conces-sionnaire Renault de la région parisienne qui accepte de réparerles dégâts suite à ces réparationssauvages. « Moi, je ne les prendspas. Car qui assume le risque encas d’accident ? Le monteur ou le client ? », demande un gara-giste indépendant. Avocats et experts n’ont pas de réponses

faute de retours d’expertise impliquant clairement ce type de montage.

Une activité en essorInterrogé par nos soins, AliouSow, le secrétaire général de laFNAA, confirme la montée d’activité « quasi industrialiséedans certains quartiers, ayant dépassé depuis longtemps lestade de la bricole. Cela pose ques-tion sur la concurrence illégale imposée aux entrepreneurs quiont investi de manière légale. »

Les autorités alertées doivent « faire leur job ».

L’alternative solidaireDans cet univers de la débrouil-lardise, le garage solidaire est une alternative. Un endroit offi-ciel, du matériel digne de ce nom,un mécanicien qui apporte sonaide et une main-d’œuvre facturée15 à 30 € de l’heure. « On peutfaire de l’économie sociale, maisen s’assurant que la carte grisesoit au nom de celui qui vient réparer son véhicule, et qu’il nevient pas travailler pour le compted’autres clients. Malheureuse-ment, les exemples existent. Il nefaut pas non plus déstabiliser le système économique alentour.Une association ne peut exercerune activité économique au mêmetitre qu’une entreprise sans payerde TVA, ni être imposée. » AliouSow réclame donc un encadre-ment pour éviter tout déborde-ment du système. ●

RECRUTEMENT

Midas cherche20 franchiséspour 2016

Le fast-fitter veut doubler lamise. Il cible le recrutementd’une vingtaine de franchiséssur 2016 après en avoir recrutéautant sur 2014-2015. En com-plément, il propose une quin-zaine de dossiers de reprisesde centres. Les zones cibléesen 2016 : de la Basse-Nor-mandie à la Bretagne pour rejoindre le Sud-Ouest.

CENTRE AUTO

Feu Vert se déploiedans l’OuestTrois nouveaux centres autosFeu Vert viennent compléter le maillage de l’enseigne quicompte 310 centres (dont 180 en franchise). Un centre autoselon le concept d’origine s’estimplanté à Cognac (16), pilotépar le franchisé Franck Arnou. Et deux concepts Feu Vert Services dédiés aux interven-tions rapides ont ouvert, l’un àLoudéac (22) piloté par le fran-chisé André Klervi, quand l’autreest une succursale installée àThuir (66).

CLASSEMENT

EuromasterrécompenséL’enseigne de pneumatique du groupe Michelin a été sacrée« Meilleure chaîne de magasinsFrance 2015 » dans la catégorie« Automobile ». Une récom-pense obtenue suite à l’enquêteannuelle de consommateurs du cabinet Q&A Research andConsultancy basée sur la can-didature des enseignes quidoivent encourager leurs clientsà répondre sur leur satisfactionrelative à neuf critères.

Vite !SOCIAL

Réparations sauvages… la crise favorise le précaire

RÉPARATEURS Zepros 34 | Février 201622AUTO

S uite au départ de SergeBoillot, longtemps porteur

du réseau et à la tête de SaintAmand -Service France rachetépar Alliance Automotive Groupe,Jérôme Christiaens (déjà salariéGroupauto) a pris en main le développement de l’enseigneEtape Auto. Une de ses missionssera de faire passer le réseau de 58 sites à 80 à terme pourcouvrir un maximum de villes de 10 000 à 12 000 habitants.Particulièrement ciblés : le quartNord-Est et le quart Sud-Est, peu implantés en Étape Auto.

Garder l’esprit franchisePour atteindre cet objectif, il pourra s’appuyer sur de bonsfondamentaux : une margebrutedes centres autos annoncée à 52 % sur un CA moyen qui s’éta-blit à 660 K€, une mise en stockallégée (50 K€) grâce à la proxi-

mité du distributeur, des frais de communication quatre foismoins élevés que la concurrence,un panier moyen (260 €) supé-rieur à la moyenne des centresautos et boosté par une part importante de l’activité atelier (72 % du CA). Un concept à

mi-chemin entre le centre autoet le garage, « avec un esprit fran-chise » qui doit aider à son déploiement notamment limitépar une faible notoriété, frein quela politique digitale doit contri-buer à faire sauter. Enfin, pouraccompagner son arrivée, la tête

de réseau a annoncé lors de ladernière convention des nou-veautés : une commissiond’achat pour le référencement des100 meilleures ventes des siteset une école de formation pourles dirigeants (gestion) et leséquipes (ventes additionnelles).●

CENTRE AUTO

Étape Auto se réorganise et veut se développer

Cette année encore, l’enseigne Étape Auto areçu le Prix de la Satisfaction Client décernépar l’IREF dans la catégorie Auto-Moto.

D émarré il y a un an, le rap-prochement commercial

entre Profil Plus (33 adhérentsindépendants) et Vulco (250sites) doit passer à la vitesse supérieure en 2016. L’idée est de renforcer le maillage du terri-toire hexagonal avec un total de 500 centres de service (dont350 intégrant le PL) pour offrirune plus jolie carte de France auxgrands comptes, au cœur de lastratégie de développement del’enseigne de Goodyear-Dunlop.« Ce partenariat est l’alliance dedeux réseaux qui se complètentparfaitement géographiquement.Profil Plus dispose de la légitimitéd’un réseau historique et bien installé sur le territoire français et Vulco connaît une très fortecroissance de son activité grands

comptes depuis plus de trois ans.La réussite de cet accord nous permet d’offrir encore plus deproximité et de services adaptésà nos clients flottes », expliqueHervé Dabin, P-DG de Vulco Développement. Va-t-on bientôtassister à un mariage ? ●

PNEUMATIQUES

Vulco et Profil Plus : proximité stratégique

Zepros 34 | Février 2016 RÉPARATEURS 23AUTO

L ’équipementier spécialisédans les systèmes de trans-

mission et de liaison au sol lanceofficiellement une prestation de vidange de l’huile des boîtesde vitesses automatiques à des-tination des particuliers dans sonatelier d’Antony (92). Les auto-mobilistes « viennent de toute la France » pour cette opérationqui demande 5 à 6 heures et qui consiste dans un diagnostic,une vidange et une analyse deshuiles. « Il manque des solutionssur le marché. Nous étions débordés d’appels de clients, d’où le lancement de cette pres-tation », explique Gilbert Soufflet,

le responsable marketing de ZFServices France.

Les rendez-vous affluentC’est donc pour répondre à unvide que l’équipementier se faitprestataire, et pas question defaire de l’ombre aux 22 conces-sionnaires ZF, ni aux réparateurs.« Il y a deux ans, nous avons missur le marché un kit vidange pouraider les garages à intégrer l’opé-ration, mais ils ne se sont pas emparés de ce marché », justifie-t-il. Déjà opérationnel, le servicea généré 500 rendez-vous sur un an et l’agenda de l’atelier estplein sur le premier trimestre. ●

SERVICE

ZF vidange les boîtesautomatiques

Selon le fabricant de boîtes auto, une vidange est nécessaire tous les80 000 à 120 000 km afin de prolonger la durée de vie de l’organe.

« Les entrepreneurs du réseau Vulcopartagent nos valeurs », expliquePascal Audebert, DG de Profil Plus.

RÉPARATEURS Zepros 34 | Février 201624AUTO

C onnu en France depuis 50 ansdans le monde agricole,

le fabricant italien d’équipementsde transvasement et gestion des fluides a progressivementfait évoluer ses gammes vers lemonde auto il y a une dizained’années. « Notre modèle écono-mique est d’adapter les produitsà l’environnement technique des clients », explique Andrea Piras, responsable de Piusi sur la France. Exemple concret de cette stratégie avec le MCO 2.0, la solution de gestion informa-tisée des liquides ou fluides enatelier fonctionnant en modeWiFi et qui, outre la fonctionna-lité de remplissage de l’huile, per-met également de simplifier lesflux de la gestion client… « C’étaitune demande des réparateurs. »

Distribution rationaliséeMême recherche d’innovationavec sa gamme de pompes pneumatiques à huile Pro+Silentpour le transvasement des huiles. Enfin, l’Italien a sorti une solution

(associant matériel et logiciel) pourla gestion, le suivi et le contrôlede la distribution de carburantdiesel à destination des flottes.Et ces trois innovations ne sontqu’un début sur le marché auto-mobile. En France, où Piusi avendu pour 4 M€ dont 15 % surl’auto (sur un total de 50 M€dans 120 pays), la distributionpasse par des spécialistes del’équipement de garage tels Sacatec ou Filcar. « Un dispositifsatisfaisant » qui permet de fairel’économie d’une filiale française. ●

DISTRIBUTION DE FLUIDES

Piusi mise sur l’innovationpour croître en France

Andrea Piras, responsable com-mercial de Piusi sur la France.

DIGITAL

Recrutement chezMonmecanicien.fr

Une nouvelle plateforme mettanten relation automobilistes etgaragistes a ouvert mi-octobre :www.monmecanicien.fr. Outre lapossibilité d’obtenir un devis etde prendre rendez-vous en ligne,le site se distingue en ciblant les réparateurs itinérants. L’ins-cription est gratuite pour le répa-rateur et le site se paye en aug-mentant le prix pour le clientautomobiliste de ses 9 % decommissions. Le portail vise unecentaine de réparateurs parte-naires à fin 2016.

INFOS TECHNIQUES

Guide entretienmoteur SKFL’équipementier vient de sortir un guide d’entretien des moteursrecensant les meilleures pra-tiques et méthodes de dépannagedu système de distribution etd’accessoires, incluant le fonc-tionnement de la pompe à eau.Au sommaire : des infos géné-rales sur le système, des expli-cations approfondies sur cer-taines pièces, 55 exemples illus-trés de dommages et causesprobables avec méthode de réparation… Le guide estdisponible sur www.skf.com.

ACCESSOIRE

Holts rénove son site

Tourné vers les automobilistes,le site www.holtsauto.com/frfait peau neuve. Dès la page d’accueil, produits, conseils,présentation de la marque ouencore les fiches de données desécurité sont facilement acces-sibles. Au programme : vidéoen 3D (huit sont actuellement enligne), aides et conseils. À noterque le fournisseur britannique va mettre en avant les pages Internet des points de vente commercialisant ses produits.

Vite !

«D ’ici cinq ans, 40 % du parcroulant européen sera

équipé d’une chaîne pour la dis-tribution », estime Nourddine ElGersifi, responsable marketinget service client pour la rechangechez SKF (SVM). D’où la mise enstock début 2016 par le spécia-liste des systèmes de transmis-sion d’une gamme de 30 réfé-rences de kits complets pour les interventions sur la chaîne de distribution. « Le nombre d’applications est limité mais ellesont été ciblées en fonction despannes récurrentes constatées.Au fur et à mesure, la gamme

sera étendue », assure-t-il. Objectif : faire gagner des partsde marché aux réparateurs indé-pendants sur une interventionappelée à une forte croissance etencore aujourd’hui largement détenu par les réseaux construc-teurs. Pour accompagner ce lan-cement, l’équipementier suédoispropose une série d’outils d’aide :infos techniques, vidéos de mon-tage-démontage accessibles viale flash code apposé sur lesboîtes. Pour pousser le produit,les huit commerciaux vont multi-pliercette année les accompagne-mentsterrain des distributeurs. ●

DISTRIBUTION MOTEUR

SKF prépare l’aveniravec ses kits de chaîne

SKF estime que les réparateurs indépendants ontune chance gagner de la pdm sur les longues interventions sur chaîne de distribution.

L ’innovation, le fabricant sté-phanois d’outillage en a fait

son ADN. Il ne déroge pas à saphilosophie avec le lancement le 1er décembre dernier de sa nou-velle création : Kap’Sam, un dis-positif de démarrage intelligentpour véhicule 12V. Si l’outil est annoncé révolutionnaire par sescréateurs, c’est qu’il n’est pas ali-menté par une batterie mais parun super-condensateur qui se recharge en quelques secondeslorsque la voiture redémarre. Plus question donc de perdre du temps à le recharger entrechaque intervention, ni de partiravec l’outil à vide ! Sûr de sa tech-nologie, qui a demandé deux ansde développement, le fabricantpromet un million de cycles et garantit l’appareil cinq ans.

Un appareil sécuriséAutre atout : la sécurité, qui enfait le seul du marché à être

certifié conforme à la norme IEC60335-2-29. Ainsi, la gestionélectronique sécurisée – anti-inversion de polarité – évite toutchoc électrique pouvant endom-mager un calculateur. De plus, sa programmation interne l’em-pêche de fonctionner dès lorsqu’il détecte une anomalie deconnexion. Un mode spécifique« forçage » a été prévu pour fairerepartir une batterie en déchargeprofonde. Il dispose également

d’un fusible de rechange, visibleet accessible par l’utilisateur.

Ambitions à l’internationalPas de compromis non plus surla qualité des câbles et des pinces.Hors norme face aux pinces « peu fiables » et aux boosters « contraignants », Kap’Sam nedevrait cependant pas « casser »le marché du fait d’un prix – 890 € HT – largement supérieuraux tarifs habituels, « car nous

avons choisi de ne faire aucuncompromis technique », justifieSébastien Bonhomme, le direc-teur de la Business Unit Auto-mobile. Le produit, homologuépar les constructeurs français,est référencé par Alliance Auto-motive Group, Flauraud, Lau-rent… et sera dans un premiertemps proposé aux 5 000 dépan-neurs français. « Nous sommeségalement en phase d’homolo-gation par Volkswagen Group et Ford. Ainsi, Kap’Sam nous introduit dans une nouvelle sphère et nous ouvre des portesnotamment en Grande-Bretagneet en Italie où nous ne sommespas présents », explique FrédéricChampavere, président de SamOutillage. Cette technologie derupture devrait booster l’avenirinternational du fabricant fran-çais qui a réalisé cette année 23 %de ses 35 M€ de CA hors de nos frontières. ●

ÉQUIPEMENT

Sam Outillage réinvente le démarrage

Le Kap’Sam annonce une intensité de 1 600 ampères en démarrage (9 000ampères en « peak »), soit une capacité électrique de près de 500 farad.

Zepros 34 | Février 2016 RÉPARATEURS 25

INTERNET

Carter-Cashrelooke son WebL’enseigne low cost du groupeMobivia vient de passer sonsite Internet en version mobile(responsive design). L’objectif :simplifier le parcours d’achatdes clients. Et de fait, 67 % des acheteurs ultra-connectésutilisent leur smartphone toutles jours pour aller surfer sur la Toile. D’où cette approche « Mobile First » s’inscrivantdans l’explosion de l’Internetmobile. Le nouveau site per-met la réservation en ligne avecpaiement pour un retrait dansl’un des 44 points de vente du réseau.

Vite !

AUTO

Q u e l m e i l l e u r moment que

l’effervescence de laCOP21 pour mettreen branle des actionsautour de l’éco-en-tretien ? La Fedavient donc de lancersa première cam-pagne d’informationnationale sur « lesbienfaits de l’entretien des mo-teurs Diesel ». Dans les starting-blocks, les groupements et lesréseaux de garages sont chargésde sa diffusion.

3/4 des moteurs concernésÀ destination des 24 millions depossesseurs de véhicules Diesel,l’opération rappelle les argumentsen faveur de la réduction desémissions polluantes développés(et prouvés scientifiquement)dans le cadre de la démarche

globale de l’éco-entretien : « 73%d e s m o t e u r s entrés en ateliersouffrent d’unmanque d’entre-tien pouvant setraduire par unesurconsommationjusqu’à 11 % qui engendre autant

de CO2 et de polluants excéden-taires. » Il s’agit pour la fédérationet les partenaires (Bosch, Conti-nental VDO, Delphi et Denso) desensibiliser les automobilistes,mais aussi les réparateurs invi-tés à utiliser des pièces de qua-lité d'origine. Douze mille d’entreeux vont bientôt recevoir un kitde communication composé d’un argumentaire, d’une afficheet de dépliants. Une rubriqueWeb et un film vidéo viennent en soutien de la campagne. ●

C hangement de cap pour l’en-seigne light de Groupauto :

signalétique modernisée,package redéfini… mais fini lagratuité. Garage Premier devient(un peu) payant. Pour 29 € parmois, l’adhérent a accès à troiscampagnes de com’ annuellessurabondées par le distributeur,à un site Web boosté par l’outilde référencement Solocal (PagesJaunes) et à un kit enseigne complet (auquel il faut rajouter400 € pour le panneau principal).L’adhérent peut ensuite puiserdans un panier d’une quinzaine

d’options payantes. L’abonne-ment au Cattronic (outil de com-mande en ligne et schémas tech-niques), les vêtements de travail,véhicules de courtoisie et hotlinesont les services payants les plus choisis. « Cette formule leur permet d’avoir le niveau deservice dont ils ont besoin, sansgaspillage », explique VincentCongnet, le directeur des réseauxVL. Ce changement de conceptdoit redynamiser un réseau endormi qui rassemble 280 ate-liers aujourd’hui et en vise 600 à terme… ●

ENSEIGNE LIGHT

Garage Premier repart en conquête

ENVIRONNEMENT

C’est parti pour la campagne éco-entretien

Garage Premier est dédié aux ateliers de moins de trois salariésgénérant moins de 300 K€ de CA par an.

DIGITAL Zepros 34 | Février 2016

F ournisseur d'informationstechniques aux garagistes,Autodata est passé du livre

au format numérique et désor-mais au Web. « Depuis 2015, notreplateforme technique est dispo-nible depuis un navigateur Internetsur un PC, un smartphone ou une tablette, sans installation nimatériel informatique spécifique.Cela se traduit par un gain de tempsde 30 % lors de la recherche d'infor-mations », commente Maxime

Lienard, directeur produit et déve-loppementmarché. C'est vrai quel'accès est simple et rapide, paridentifiant et mot de passe. Le portail Web offre une navigationclaire et facilitée par la mémori-sation de toutes vos opérations.Outre une base de données com-prenant 85 000 schémas et illus-trations couvrant 29 000 mo-dèles de véhicules provenant de80 constructeurs, on apprécie laqualité des infographies interac-

tives. Il est possible de zoomersur un schéma et de sélectionnerà la souris un composant pourafficher les données associées.Pour chaque pièce, le site donnedes conseils d'installation, les pré-cautions générales et l'outillagespécifique nécessaire, dans un menudéroulant à gauche du schéma.Cinquante personnes assurentla mise à jour des données tech-niques et « traduisent » les infosconstructeurs pour les rendreplus compréhensibles. Pour gagnerdu temps, le moteur de recherche

permet de saisir les codes défautafin d'accéder aux informations,aux causes, ainsi qu’aux schémasdes composants affectés. Auto-data intègre aussi un éditeur dedevis (cf. encadré) paramétrable.Le portail mise sur l'évolution etpropose un contenu en ligne régu-lièrement enrichi : déjà 25 000mises à jour véhicules et 450améliorations de fonctionnalitésdepuis le lancement. À noter quela chaine YouTube Autodata FRpropose des vidéos de présen-tation du nouveau portail Web. ●

Garage connectéLes outils digitaux mis à votre disposition se multiplient. Les SSII, les équipementiers, les organismes de formation…

ne cessent d’innover pour vous proposer de nouveaux formats plus ludiques, plus précis… et en ligne. Zepros Métiers Auto vous décrypte ces nouvelles offres.

26AUTO Rubrique réalisée par Renaud Chasle

SITE INTERNET

Digital DealerFactory met lesgarages en ligne

Lancé en décembre par l'Arguset FranceProNet, Digital DealerFactory conçoit des supportsInternet pour les pros de l'auto-mobile : sites institutionnels, magasin en ligne, modules Webd'analyse… La société proposedes outils de gestion de la rela-tion client et de stratégie marketing utilisant les réseauxsociaux.

PNEUMATIQUES

Speedy modernisel'achat en ligne

Le spécialiste de l’entretien et dela réparation rapide automobilea modifié son espace Web d'achatde pneus en proposant auxclients d'afficher leur disponibilitédans le centre le plus proche grâceà un système de géolocalisation.Une fois ses pneus choisis, l'automobiliste peut réserverun créneau horaire pour la pose.L'enseigne vise un service clientamélioré et espère ainsi générerdu trafic en atelier.

APPLICATION MOBILE

Le CNPA lanceRoulons ZenL'application compatible iOS et Android du CNPA est dispo-nible en téléchargement. RoulonsZen propose aux automobilistesen situation d’urgence de localiser

en un instant un pro-fessionnel du CNPA quipourra les dépanner etde prendre contact directement. L'appline référence que lesadhérents.

Vite !

MON DEVIS, MES TARIFS .

Dès la page d'accueil, Autodata propose le devis en ligne. Avantage ?Laisser l'utilisateur libre du paramétrage des tarifs. Une fois le véhiculeet les réparations sélectionnés, l'outil affiche chaque pièce ou inter-ventionà effectuer et les coûts associés. Manuellement, vous pouvezmodifier les champs à l'écran tels que le taux horaire de main-d'œuvre,le temps d'intervention ou le coût d'un composant. L'outil proposeensuite d'éditer un devis complet personnalisé par client. Pas de « suggestion » des constructeurs, vous maîtrisez vos tarifs !

A vec le rachat en décembredernier de la société alle-

mande Peiker, Valeo veut attaquerle marché du véhicule connectéet renforcer son offre téléma-tique. L'équipementier va ainsidévelopper des solutions baséessur les modules de connectivitéà très haut débit de Peiker, l'undes principaux fournisseurs de latechnologie eCall d'appel d'urgence.Ces modules assurent la connec-tivité du véhicule et le transfertdes données techniques. Valeocompte développer de nouveauxservices : mise à jour du systèmelogiciel de la voiture à distance,diagnostic du véhicule à distance,fournir des données en tempsréel aux utilisateurs. Pour les répa-

rateurs, c'est l'opportunité de développer de nouveaux servicespersonnalisés sur la base de latélématique, dont le marché devrait atteindre 5 Md€ en 2025. ●

VOITURE CONNECTÉE

Valeo prépare le télé-diagnostic

D epuis deux ans, Bosch travaille avec la start-up

Re'flekt spécialisée dans le trai-tement d'images pour déve-lopper de nouvelles applicationsde services, de formation ou demarketing basées sur la réalitéaugmentée. Cette technologiepermet de superposer à la réalitédes images virtuelles sur l'écrand'un smartphone ou d'une tablette. Dans le garage, il devientpossible de filmer un véhicule ou une pièce et d'afficher surl'écran des informations virtuellestelles que des explications, des données 3D ou des vidéoscomplémentaires. On peut ima-giner les avantages de la techno-logie en termes de formation

des garagistes ou de promotioncommerciale : filmer le moteurpermettrait par exemple de virtualiser des schémas ouguides de montage sur une tablette. Bosch a annoncé une prise de participation mino-ritaire dans le capital de Re’flektafin de développer des solutions de réalité augmentée pourl'après-vente. ●

RÉALITÉ AUGMENTÉE

Bosch virtualise la réparation

LOGICIEL WEB

Autodata rend interactivel'info technique La nouvelle

version d'Autodataest accessible

sur smartphone ou tablette.

Le rachat de Peiker va permettreà Valeo de développer les servicesconnectés.

Rubrique réalisée par c.ridet@zepros.fr

CTeasy a fini par revoir sonambition de départ. Fini la volonté de créer un nou-

veau réseau, la marque a basculévers la mission unique de plate-forme de booking de contrôletechnique « low cost », carconfrontée à l’âpreté du marché.En revanche, Arnaud Lorentecroit dans la validité de son modèle basé sur un contrôletechnique moins cher mais dequalité. Il a donc concentré sesefforts sur l’adhésion de centrespartenaires à sa plateforme deréservation. Ainsi, quatre ansaprès sa création, CTeasy n’a plus

de site panneauté en rose et bleumais rassemble 150 adhérents,« dont une cinquantaine appar-tient aux réseaux historiques ».Son objectif est de proposer 15 000 contrôles à 1 € et plus de 150 000 entre - 30 et - 50 %,sachant que pour adhérer à laplateforme, le centre doit s’en-gager a minima sur l’ouverturede huit créneaux à 1 € par an. « Nous avons également validél’intérêt de la démarche pour notre réseau. Ainsi, certains denos adhérents sont passés d’untaux de remplissage de 60 % à95 % grâce au site. Et côté renta-

bilité, CTeasy leur apporte de l’activité supplémentaire avec les mêmes charges », remarqueA. Lorente.

Consolidation des acquisPour appuyer la montée en puissance attendue cette année,la plateforme va lancer une cam-pagne TV pour faire connaîtreson approche low cost aux automobilistes, dont 7 sur 10 l’estiment impossible (sondageCSA réalisé en décembre 2015auprès de 1 000 personnes).

Autre extension de la cible : un prochain déploiement auprèsdes entreprises avec une offregrands comptes. Ensuite, leconcept pourrait être déployé ailleurs. « Nous étudions la pos-sibilité de l’exporter en Belgique,en Grande-Bretagne et en Allemagne. Mais Il faut d’abordconsolider le marché français etavancer prudemment », conclutArnaud Lorente, dont l’ambitionest de devenir la plateforme deréférence et d’enregistrer un mil-lion de réservations par an. ●

Zepros 34 | Février 2016 SERVICES 27

STATIONNEMENT

Vinci Parkdevient IndigoChangement de nom suite à un changement d’actionnaires.Filiale à 100 % du groupe Vinci jusqu’en 2014, Vinci Park(400 parkings dans le monde)est aujourd’hui détenu à près de 37 % par Ardian (sociétéd’investissement indépendante),à près de 37 % par Crédit Agri-cole Assurances et à un peumoins de 25 % par le groupeVinci. L’ambition des nouveauxactionnaires est de voir Indigodépasser 1 Md€ de CA en 2020,contre 733 M€ en 2014.

CONTRÔLE TECHNIQUE

Nouveau siteDekra-Norisko.fr Le nouveau site Internet de l’enseigne de centres de con-trôle technique permet de visualiser l’offre commercialede Dekra-Norisko : ventes flash,créneaux horaires moins chers,carte Club Avantages ou codespromo. Courant 2016, le siteaccueillera également un espaceexclusivement réservé auxclients professionnels.

DIGITAL

Auto-ecole.netlève 3 M€Un an après son lancement, la start-up associant e-learninget cours de conduite a levé début décembre des fondsauprès de Calcium Capital Partners, investisseur spécial-isé dans l’accompagnement dessociétés en croissance, pourétendre son domaine d’action.Très présent en Ile-de-France, le site souhaite accélérer sondéploiement national amorcéavec des ouvertures dans l’Oise, Montpellier et Nice cesderniers mois.

Vite !

AUTO

É change de bons procédés :l’enseigne aux 340 centres

autos dope les prestations de lastart-up spécialisée dans lesplaces de parking d’aéroport avec tarification moins chère que dans les parkings des aéro-ports (3 000 places à son actif).Park&Trip propose également de la conciergerie, et c'est là queFeu Vert intervient. Via l'accordnoué, dix centres Feu Vert et leurs camions mobiles vont soutenir les agences Park&Tripimplantées dans les zones aéroportuaires comme Roissy,Bordeaux, Nice… Objectif : assurer les prestations d’entre-tien courant souhaitées par leclient comme la révision, les

pneumatiques, le changementde pièces techniques…

Les gares dans le viseur…Dans les faits, ce dernier déposeson véhicule sur le parking dédiéPark&Trip (surveillé) et une navettegratuite assure son transfert versl’aéroport (aller-retour). S’il lesouhaite, un service de concier-gerie assure l'entretien de sa voi-ture, son nettoyage, le passageau contrôle technique… L’en-seigne a ainsi enregistré depuisdeux ans 90 000 réservationsde parkings et généré 12 000prestations additionnelles. Aprèsles aéroports, Park&Trip ciblerales gares. La petite entrepriseemploie 46 personnes en CDI. ●

L ’an passé, un automobiliste adéboursé en moyenne 67 €

pour son contrôle technique, soitune hausse de 0,1 % par rapportà 2015. Voilà pour la moyenne.Sauf que les prix étant libres enFrance, l’étude annuelle du com-parateur en ligne Simplauto.comconstate une fourchette de prixtrès large qui varie de 40 € pourle moins cher (dans la Loire et enMoselle) à 92,50 € pour le pluscher (en Île-de-France). Et cettedifférence peut atteindre 50 %dans une même ville : l’écart

de prix maximal est de 27 € à Limoges, 26,50 € à Marseille et 18,50 € à Paris. C’est dans la Loire que les prix du contrôletechnique sont les moins élevés(56,60 € en moyenne), les plusonéreux se situant en Haute-Savoie (79,64 €). Enfin, l’étudedémontre des disparités conte-nues entre les différentes en-seignes, puisque le prix moyenpar enseigne fluctue au maxi-mum de 4,67 % entre l’enseignela moins chère (Autosur) et laplus chère (Dekra-Norisko). ●

CONJONCTURE

Contrôle technique :les tarifs restent stables

Selon Simplauto.com, les acteursprincipaux du secteur peinent à

jouer la transparence de leurstarifs sur leurs sites Web.

Dix centres Feu Vert vont venir soutenir l’offre du prestataire en conciergerie.

Carine Milhac est la directrice de CTeasy, créé et piloté par Arnaud Lorente.

PARTENARIAT

Feu Vert dans les parkingsd’aéroport avec Park&Trip

CONTRÔLE TECHNIQUE

CTeasy mobilisesur sa plateforme

Rubrique réalisée par c.ridet@zepros.fr

A ller chercher des gise-ments de profitabilité. C’est le message de la

tête de réseau aux 120 patrons deTop Carrosserie lors de la conven-tion qui s’est déroulée à Paris endécembre. Objectif diversification,donc. Bien sûr, il s’agit de grossirla part du businessen petite méca-nique. « Quel atelier peut garderplus de trois jours un véhicule sinon les carrossiers ? Cela laissele temps de réaliser un entretien »,assure Serge Boillot, directeur de l’activité Peinture-Carrosseriechez Groupauto, qui devrait pro-poser des forfaits spécifiques.Mais surtout, les Top Carrosseriedoivent « devenir les premiers acteurs de la Bobologie » !

Le forfait, une solutionCar selon une étude Gipa, lesdeux tiers du parc roulant ont

des dégâts de carrosserie, soitun gisement de 20 millions devéhicules… et 44 % des conduc-teurs comptent faire réparerquand 6 % se laisseraient séduirepar une offre forfaitée. Et si 20 % des carrossiers indépen-dants proposent déjà ce type de formule, encore faut-il la faireconnaître ! Or 72 % avouent nefaire aucune communication spé-cifique (contre 4 % des conces-sionnaires). D’où l’idée de Grou-pauto de les aider à pousser

cet axe du hors assurance, que le marché dans son ensemble n’a encore jamais réussi à fairedécoller.

Une appli spécifiqueOutre une publicité sur le lieu devente, le groupement a décidéd’ouvrir la plateforme de presta-tions en ligne au monde de la car-rosserie. L’option a donc été decréer Drivista Carrosserie, uneapplication totalement dédiée,qui sera disponible au premier

trimestre 2016. Via son smart-phone, l’automobiliste pourraprendre une photo de son petitdégât et obtenir dans la fouléeun devis encadré par huit offresforfaitées et être dirigé vers le TopCarrosserie le plus proche, invitéà être super réactif ! Enfin, pourgonfler ce business hors assu-rance, Groupauto promet qued’ici fin 2016, il aura concocté une offre vitrage. ●

PIÈCES

SASF doitmobiliser les Top

Passé dans le giron Groupauto il y a six mois, Saint Amand -Service France a attiré 25 % des Top Carrosserie. Pas assezpour la tête de réseau qui leur annonce des conditions VIP avecsuppression des frais de port en fonction des volumes et une remise supplémentaire pourle début 2016. Et qui prometpour la fin de l’année prochaineun site d’achat en ligne. Reste que le spécialiste de la pièce decarrosserie va gonfler ses effec-tifs dès janvier afin d’absorber les 20 % de clients gagnés.

DÉPANNAGE

Service Jockey chezMondial Assistance

Une fois les réparations sur le véhicule achevées et la noteréglée, le propriétaire du véhi-cule appelle Mondial Assis-tance s’il souhaite activer le service Jockey et autoriser sonconvoyage par un tiers. Il com-munique auprès des servicesd’assistance le jour, l'heure et le lieu où il désire se faire livrer sa voiture. En parallèle, MondialAssistance missionne l’un des800 « jockeys » disponibles en France, qui se rend au garageen question pour récupérer levéhicule et le remettre en mainspropres à son propriétaire.

ASSURANCE

Les assureurs se fédèrentIl aura fallu une décennie pour que le projet de super-fédérationaboutisse. Le 1er juillet prochainsera opérationnelle la Fédérationfrançaise de l’assurance qui réunira dans une même maisonla FFSA et le GEMA, dévoilenotre confère L’Argus des Assu-rances. Elle sera dotée de com-missions de travail, d'un conseilexécutif de 23 membres et d'uncomité présidentiel.

Vite !RÉSEAU

Les Top Carrosserie doiventinvestir le hors assurance

CARROSSIERS Zepros 34 | Février 201628AUTO

F ace à un marché qui se durcitet pour un poste (peinture)

qui pèse de 7 à 8 % des coûtsd’un carrossier, Précisium Color(80 adhérents et 186 points devente) décide en 2009 de pro-poser une marque B affichantdes tarifs 50 % sous ceux desmarques premium : Octoral,

fabriquée par Valspar Automotive.Avec une pénétration dépassantles 20 % chez les distributeurs,la marque distribuée en exclusi-vité dans le réseau marque despoints avec une progression desventes de 10 % en 2015, « et nousvisons le même trend pour 2016 »,précise Éric Le Goff, directeur com-mercial chez Précisium. Malgrédesdébuts chaotiques – « les dis-tributeurs devaient intégrer cette

nouvelle approche » –, l’offre alternative a trouvé ses marques.« Le positionnement, l’exclusivité,le fait que les distributeurs ontconfiance dans le niveau de qua-lité d’une marque qu’ils maîtrisent,mais aussi que nous l’ayons ren-due aux spécialistes peinture ontcontribué à la booster », expliqueE. Le Goff qui croit en cette offre« qui constitue un levier majeurdans la quête de rentabilité ». ●

PEINTURE

Précisium pousse sa marque B

De 120 ateliers fin 2015, le réseau Top Carrosserie viseun maillage à 150 adhérents

d’ici la fin de l’année.

Pour démarrer l’année, Groupauto a traduit en version Top Carrosserie une série d’outilsdestinés à optimiser leur productivité et leurvisibilité :• La labellisation Afnor, dans le cadre de la normeNF X 50-845 définissant le métier de carrossieret développée en 2013 par la Fédération desréseaux de carrossiers indépendants, doit êtrepoussée dans le réseau pour offrir un vrai critèrede différenciation. La Socca (Société d’opti-misation en concept de carrosserie automobile)va accompagner ce déploiement via son sited’auto-évaluation www.socca-conseils.fr.

• Un outil de gestion en Intranet est mis à dispo.Ce tableau de bord en ligne doit aider lesadhérents à avoir une visibilité mensuelle sur leur profitabilité via différents indicateurs de performance. Le coût de l’outil développéavec la Socca est intégré à la cotisation.• Enfin, le CRM Top Client de DAF Conseil estdorénavant accessible aux carrossiers. Objectif :gérer sa base clients et l’animer avec desrelances personnalisées par courrier, e-mailingsou SMS, « qui sont lus à 98 %, contre 30 % des e-mails », fait remarquer Jacques deLeissègues, DG de DAF Conseil.

GESTION.

Les autres nouveautés 2016

La marque Octoral de Précisium Colorrépond à une demande « prix » desclients carrossiers du groupement.

« Il faut sortir du messageagressif contre les assureurs »,a insisté Serge Boillot, le nou-veau patron de l’activité Peinture-Carrosserie. D’oùune stratégie « GrandsComptes » axée sur les flottesplus que sur les assureurs, « même s’il reste nécessaired’en avoir », a-t-il rappelé. Le groupement vient ainsi de signer avec la société Fatec, le gestionnaire indé-pendant de flottes, qui gèreun parc de 40 000 véhiculeset dépense annuellement 50 M€ en entretien/carros-serie. Ce partenariat devraitdéboucher sur un importantvolume des travaux de remiseen état. Il vient compléter les accords existants (Vers-pieren, Active Assurances,Ve r l i n g u e , A c o m m e -Assure.com…) destinés auxTop Carrosserie et qui àterme bénéficieront égale-ment au réseau Précisium.

Agréments

Priorité aux flottes

O ptimisation des perfor-mances, réduction des

coûts, robustesse des services,offres de choix multiples… sontles ingrédients d’une recette appréciée par les carrossiers etgagnante pour Lechler. En toutcas, les résultats sont probantspuisque, sur un marché encontraction depuis plusieurs années, le fabricant italien de pro-duits peinture tire parfaitementson épingle du jeu avec plus de 4 % de part de marché. Depuis2012, son réseau de diffusion estpassé de 50 à 62 distributeurs,dont 8 nouveaux cette année. Sur la même période, plus de 100 carrossiers supplémentairesont adopté les produits.

Recherche de l’efficacitéLa stratégie de conquête deLechler repose sur des principesbasiques mais efficaces : la qua-lité et les performances de pro-duits en constante évolution pourcoller aux besoins polyvalents des réparateurs. « En parallèle,Lechler s’est fixé comme objectifd’apporter des solutions permet-tant aux carrossiers d’améliorer

leur productivité par une réduc-tion de la consommation de pro-duit, des temps de travail et de séchage en cabine, et l’assu-rance de réaliser des économiesd’énergie », souligne EmmanuelDelorme, responsable des ventesLechler France.

Proximité appréciéeLes deux nouveautés présentéesdernièrement, le vernis MC 405et la nouvelle génération deteintes de base Hydrofan HE

Basecoat, s’inscrivent parfaite-ment dans cette logique. Desproduits nouveaux qui font l’objet de multiples présentationset démonstrations par les tech-niciens Lechler chez les distribu-teurs et carrossiers depuisquelques mois. La notion deproximité avec les carrossiers etles distributeurs fait partie inté-grante de la stratégie maison, qui s’avère en phase avec les attentes du terrain. ●

Martial Burat

PEINTURE

Lechler creuse son sillon

Zepros 34 | Février 2016 CARROSSIERS 29

COMMUNICATION

Glasurit :l’élégance en calendrierPour la onzième édition du « Classic Car Colors », c'est dans le cadre de la rencontrede l'Art et de l'Elégance à Chan-tilly qu’onze photographes ontpu exercer leurs talents. Le vain-queur pour l’édition 2016 ducalendrier Glasurit est Cyril dePlater (cf. photo). Il est suivide près par Antoine Pascal puis Stéphane Morsli en troi-sième position. Le coup de cœurdes girls est attribué à Iris deCordon, seule femme partici-pant au concours cette année.

Vite !

AUTO

B ilan 2015 pour l’observatoirede l’évolution des prix des

pièces de carrosserie SRA : ils ontaugmenté de 2 % sur 12 moisglissants, contre 1,5 % en 2014et 1,2 % en 2013. La modérationdes constructeurs, soucieuxd’éviter la libéralisation des pièces de robe censée introduirede la concurrence sur ce marchéen monopole, a donc été mise de côté cette année. Sur les 22 marques surveillées par SRA,à peine 5 finissent 2015 sur untrend à la baisse (les trois dugroupe Fiat, Volvo et Mini), Mazdaest stable et les autres grimpent.Face aux plus grosses hausses(Kia à + 6,48 %, Nissan + 5,16 %),les constructeurs français restentsous la barre des 2 % : Renault

affiche + 1,55 %, Citroën + 1,67 %et Peugeot + 1,93 %. Une infla-tion à mettre en perspective avec la minuscule croissance de 0,1 % de l’indice des prix à la consommation !

Le taux horaire augmentepeu, mais sûrement !Du côté du taux horaire de la main-d’œuvre, la hausse a été de 2,7 %cette année, en recul par rapportà 2014 (+ 3,2 %), mais « reste importante comparé à celle destaux horaires de base des ouvriersdu commerce et de la réparationautomobile » , précise SRA (autourde 1,4 %). Pour leur part,les tarifs des ingrédients peintureont progressé de 3,4 % (3,7 % en 2014 et 3,9 % en 2013). ●

La hausse des prix des pièces de carrosserie pourrait donner un coupde pouce aux structures indépendantes.

Emmanuel Delorme, responsable des ventes Lechler France.

G rosse tendance européennerelevée lors de la 21e Jour-

née technique du SRA : le reculde la sinistralité, avec des dom-mages moins importants etmoins chers constatés en Europe.Reste que chaque marché ne vitpas la situation de la même façon.En France, le maillage à 15 000ateliers se maintient et donc, corollaire obligatoire, leur fré-quentation est en chute avec unedisparité régionale. Parallèlementdans un contexte tendu, en Espagne, qui affiche une densitéirréaliste d’ateliers en cours denormalisation (nombreuses fermetures d’ateliers par an), lesassurances tentent de prendre lamain. En Italie, où les ateliers sonten surnombre face à une renta-bilité (reconnue !) atteinte paruniquement 5 000 d’entre eux,ce sont les constructeurs qui essaient de gagner la partie en

montant des réseaux. Enfin, auRoyaume-Uni, qui a moins souf-fert du recul de la sinistralité quele reste de l’Europe suite à unecoupe sombre du nombre d’ate-liers (la vague d’industrialisationa laissé le marché exsangue), ceuxrestants accusent un surcroît de travail voire une surcharge. ●

Martial Burat

RÉPARATION COLLISION

Les Européens reculent

Les ateliers européens de carrosseriesont tous en pleine remise en question.

PANIER SRA

Les prix des piècescaptives ont flambé

France Espagne Italie Pays-Bas Royaume-Uni

Parc roulant 38 millions 30,9 millions 41 millions 8,1 millions 37 millions

Nombre d'ateliers de réparation 15 000 40 000 14 000 NC NC

Nombre d'accidents 3,92 millions NC 2,8 millions NC 5 millions

Nombre de réparations 3,4 millions 5,1 millions 1,5 million NC 4,2 millions

…Part réseaux constructeurs 60 % NC NC NC NC

…Part carrossiers indépendants 40 % NC NC NC NC

Coût moyen sinistre 1 273 € HT 967 €ht 1 800 €ht 1 201 €ht 1 945 €ht

Taux horaire public moyen 57 € HT 36,4 € HT NC 67 € HT 43,2 € HT

Coût moyen prime d'assurance 575 € HT 380 € HT

Chiffres sur le marché réparation-collision dans 5 pays d'Europe

6- L’EFFET MIROIR DE GLOSSCLEAR

les +

Le volume d’activité, les typologies des véhicules et des réparations nécessitent des produits peinture et notammentdes vernis adaptés à chaque situation. En ligne de mire, la recherche de productivité et de rentabilité. Ce que proposeR-M avec sa nouvelle génération de cinq vernis.

inq vernis pour tout faireC

1- PRÉLUDE.

Un vernis est généralement constitué de deux tiersde résine qui définissent les propriétés spécifiquesdu produit : viscosité, adhérence, aspect, profon-deur, brillance, temps de séchage… C’est sur la basede ces spécificités que R-M a élaboré cinq vernis :Everclear, Easyclear, Glossclear, Rapidclear et Extremeclear. Objectif : offrir des performances, des textures, des fluidités différentes sans être sen-sibles aux coulures…

Avec des caractéristiques très proches entre certains vernis, le doute peut subsister pour faire son choix. Une démonstration,des conseils et un audit averti d’un technicien de la marque s’impose donc pour le guider, de prime abord. Ce qui n’empêcherapas de pratiquer un ajustement éventuel ultérieurement.

3- LA FLEXIBILITÉ AVEC EASYCLEAR.

L’Easyclear s’utilise avec un durcisseur, en mélange de 100 volumes de vernis pour 25 de durcisseur H 2500 ou H 2550. Sa texture de base, à haut extraitsec, ne nécessitepas l’ajout d’undiluant. Sa flexi-bilité d’emploi ledestine à prati-quement tousles types d’inter-ventions dansun ate l ier, dusimple élémentà une peinturecomplète. Appli-qué avec un pis-t o l e t é q u i p éd’une buse de1,3 mm, en deux passes dont la seconde plus sou-tenue, il sèche en 8 minutes sous infrarouge ou 30 minutes à 60°C en cabine.

La particularité du Glossclear est sa grande profondeur. Relativement robuste à appliquer, il offre une fenêtre d’appli-cation assez large en association avec les diluants et durcis-seurs qui permettent de l’adapter en fonction des besoins. Associé au H 2550 pour notre application (1 porte AV, 1 aileAV et le bouclier) sur une Mercedes Classe A, nous avons obtenu un séchage en 25 minutes à 60°C, alors qu’il est donné pour 30 minutes.

Simple à appliquer en une demi-passeet une pleine, ce vernis s’utilise dansbon nombre de configurations. Avec sa teneur en extrait sec de 58,5 %en masse, il est associé à raison de300 volumes de vernis pour 100 dediluant et 100 du durcisseur H 2550ou H 2500 en fonction du temps deséchage choisi (60 minutes à 40°C,25 minutes à 60°C ou 8 minutes sousinfrarouge). Nous avons constaté un effet brillant et un tendu rapide lors de la pulvérisation. L’épaisseur du feuil après séchage se situe entre40 et 60 µ en fonction de l’épaisseurdéposée en deuxième passe.

5- LE MULTI-USAGE EVERCLEAR.

4- SÉCHAGE RAPIDE AVEC RAPIDCLEAR.

Prêt à l’emploi dans les proportions de 300 volumesde vernis, 100 de durcisseur H 2550 ou H 2500 et100 de diluant R 2100, Rapidclear est idéal pour les petites réparations, notamment les spot repair.Il offre une très bonne aptitude à réaliser les rac-cords. Appliqué en deux passes – une légère et unesoutenue – sans séchage entre les deux, il sèche plusrapidement avec le H 2550 (soit 10 minutes à 60°Cet 8 minutes sous infrarouge). Il peut être lustré 30 minutes après séchage. Nous avons réalisé notre opération sur un flanc de bouclier en moinsd’une heure. Il convient aussi pour la peinture d’unélément, voire un côté de caisse.

La préparation, la mise en œuvre, les proportions demélanges et la quantité à préparer sont consultablessur le logiciel intégrant le système DIVA de la sociétéLacour. Après sélection du type de vernis choisi sur la page d’accueil, le technicien suit les informationsproposées en fonction des critères qu’il souhaite pourréaliser son intervention.

2- PRÉPARATION.

Rubrique réalisée par Martial Burat

BANC D’ESSAI Zepros 34 | Février 201630AUTOAUTO

• Bonne productivité.• Bon rendu (brillance, profondeur, tendu…).• Temps de séchage réduit.• Performances ajustables en fonction des besoins.

les -

Yoann Ruault, dirigeant de la carrosserie D-Bosstech à Annecy, en Haute-Savoie :« Pour l’instant, je n’utilise que deux vernis : le Gloss-clear et le Rapidclear. Ils correspondent bien à la typo-logie des réparations que j’ai à faire et répondent parfai-tement à mes attentes. Comme on a pu le constater lorsdes essais, le premier se tend bien, affiche un bon brillant et s’applique facilement. Et le second, commeson nom l’indique, répond à ce que je souhaite en termede rapidité d’exécution. Maintenant, comme je vise toujours la perfection, peut-être qu’un Everclear aurait sa place aussi pour des opérations spécifiques.Mais j’attends. Quant aux économies de produit, c’estflagrant ! Chez moi, tout est mesuré et pesé et je vois la différence : environ 15 % de produit utilisé en moins. »

AVIS de PRO

Zepros 34 | Février 2016 BANC D’ESSAI 31AUTOAUTO

7- L’ANTI-RAYURE EXTREMECLEAR.

Grâce à sa technologie autocicatrisante, ce vernisest très résistant à l’usure.Il est préconisé par certainsconstructeurs pour les réparations sur leurs véhi-cules haut de gamme. Pournotre essai, nous l’avonsappliqué sur un bouclier de Ferrari 458 Spécial A, en deux passes dont la seconde très soutenue. Mélangé avec le dur-cisseur H 2200 et le diluant R 2100, nous avons observé une grandefinesse lors de son application avec un très bon pouvoir couvrant.Sa texture Thixotrope permet des applications relativement épaisses,notamment en deuxième passe, sans coulure et avec une profon-deur remarquable. Toutefois, le fait de forcer sur l’épaisseur auraitmérité 5 minutes de plus (soit 35 minutes) de séchage à 60°C.

Déclinée en cinq vernis,cette résine offre une palettede possibilités quasi iné-puisable grâce à l’associa-tion avec les durcisseurs H 2550 (rapide) et H 2500(normal) et les diluants R 2100, R 2200 et 2300,pour des pulvérisations etdes séchages à tempéra-tures différentes. Les cinq

vernis sont livrés en bidons de 5 litres. À noter que l’Extremeclearest également disponible en bidon de 1 litre pour des opérationsponctuelles. Tous se pulvérisent en deux passes – un voile et une soutenue – avec un pistolet HVLP équipé d’une buse de Ø 1,3 ou 1,5 mm, sous 2 bars de pression. À haut extrait sec, ils répondent à la norme VOC (moins de 420 g/l) en prêt à l’emploi. Prix : à la discrétion des distributeurs…

8- LES PRODUITS.

Rubrique réalisée par c.ridet@zepros.fr

«N ous avons déc idé d’implanter une logis-t i q u e a va n c é e e n

France car le marché est sensibleà la proximité », indiquait surEquip Auto Jaroslaw Gora, le directeur des ventes Export dufournisseur milanais de piècesélectriques et électroniques. C’est chose faite avec l’implan-tation dans l’entrepôt d’Auto Dépôt Lyonnais d’un stock de 3 000 références pour 5 lignesde produits (ligne EGR, capteurs-composants gestion moteur, bobines, commodos, interrup-teurs et relais). Le reste des 11 000 références (120 gammes

de produits) continuera d’être livré à partir du stock central milanais. « C’est un début, maisnous serons amenés à gonfler

le stock français », explique Olivier Boutet, responsable dudéveloppement en France.

Une offre complèteERA SpA est donc en conquêtesur un marché considéré comme« fragmenté » avec de multiplescanaux de distribution dont il n’al’intention de se fermer aucuneporte. L’assembleur de gammes« avec l’esprit manufacturierpuisque nous disposons de nospropres laboratoires » et ses quatre marques – Era (thermos-tats, lève-vitres, moteurs d’essuie-glace, soupapes…), Messmer(démarreurs-alternateurs,pompes et unités d’injection),

Zen (pignons et poulies) et ZM(relais) – estime avoir l’avantagesur ses concurrents grâce à une offre complète couvrant l’ensemble du parc européen. Il a réalisé un CA de 40 M€ en 2015, en progression de 10 %par rapport à 2014. « Nous ven-dons déjà dans 70 pays, maissans organisation locale. En 2015, nous avons installé l’Espagne et la France. Nous devrions dupli-quer le modèle en Allemagne »,assure Jaroslaw Gora. Une accé-lération du déploiement interna-tional soutenue par Rhiag, le n°1de la distribution italienne, devenu actionnaire unique deERA SpA en 2014. ●

ROULEMENTS

La SKF SolutionFactory chercheen France

Le fabricant de roulements vient d’inaugurer un centre derecherche et d’ingénierie à Saint-Cyr-sur-Loire (37). Cette plate-forme technologique de pointeregroupe l’ensemble des servicesà haute valeur ajoutée indus-trielle entièrement dédiés auxroulements. Cet espace de pro-duction de 10 000 m2 accueilleégalement un centre de forma-tion, un showroom pour recevoirles distributeurs, des services logistiques, un laboratoire etun centre d’essai.

PIÈCES DE RECHANGE

Câbles et pompeslave-glace chez ACRLa plateforme technique(groupe Autodistribution) vientd’ajouter à son catalogue lescâbles et pompes de lave-glaceSEIM, marque de MGI Coutier.La gamme de plus de 1 600 réfé-rences est disponible sur l’en-trepôt national de Gennevilliers(92) ainsi que sur les sept sitesrégionaux (Lille, Nancy, Lyon,Marseille, Toulouse, Bordeauxet Nantes), permettant unelivraison en H+4 sur plus de 85 % du territoire.

SYSTÈMES EXTÉRIEURS

Plastic Omniums’offre les pare-chocs FaureciaPlastic Omnium vient d’acquérirl’activité pare-chocs et modulesde bloc avant de Faurecia. Dans le panier, l’équipementierrécupère un parc de vingt-deuxsites industriels (dont quatreusines en France, deux dansl’Est et deux dans le nord deParis), 7 700 personnes (dont3 300 en Allemagne et 2 000en France) pour un CA de 2 Md€.Son périmètre d’affaires passeainsi de 6 à 8 Md€.

Vite !PIÈCES TECHNIQUES

L’Italien ERA SpA pose sesvalises dans l’Hexagone

DISTRIBUTEURS | ÉQUIPEMENTIERS Zepros 34 | Février 201632AUTO

A nnoncée en octobre, lavente d’Autodis Group au

fonds d’investissement Bain Capital LCC vient d’être autori-sée par l’Autorité de la concur-rence et les représentants du personnel. TowerBrook CapitalPartners passe ainsi le témoinaprès six années de pilotage. TowerBrook et Investcorp

doivent céder respectivement 63 % et 18 % du capital. Bain Capital LLC devient majoritaireet laisse ouvert un pan d’actionsà deux autres actionnaires mino-ritaires. Autodis Group serait l’un d’eux, « dans une proportionmodeste », selon Stéphane Antiglio, président du directoired’Autodisitribution. ●

GROUPEMENT

Autodistribution : rachatvalidé pour Bain Capital

Jaroslaw Gora, Olivier Boutet et AlessandraCurti, responsable marketing Rhiag.

ACQUISITION

LKQ s’offre Rhiag

L e g ro u p e a m é r i ca i n a annoncé fin décembre le ra-

chat du super-distributeur italien.Montant de l’opération : 1,04 Md€.Celle-ci doit au préalable être validée par les autorités compé-tentes, à priori au second tri-mestre 2016 d’après les infor-mations mentionnées. Dans ladot de Rhiag Auto Spare PartsSpA : un CA de 882 M€, une pré-sence dans dix pays*, 247 pointsde distribution et dix entrepôtsdesservant 100 000 clients pros.

Présence en Europe deplus en plus prégnanteL’Italien qualifie cette intégrationde montée en puissance entermes de services pour sesclients européens, d’après les propos de son CEO Luca

Zacchetti. Les deux protago-n istes se conna issent de longue date. Sukhpal Singh Ahluwalia, à la tête de LKQ Europe, précise avoir de nom-breux fournisseurs communs et se dit confiant dans la conso-lidation des relations avec Rhiag.Ainsi, LKQ marque son em-preinte de plus en plus euro-péenne, après l’Angleterre viaEuro Car Parts, et le Benelux avec Van Heck. Les rumeurs estivales tendaient vers le rachatde Doyen, après celles sur l’Autodistribution. Quoi qu’il ensoit, l’Américain n’a pas fini defaire ses emplettes. Et la Francefait partie de sa liste. ●

* Italie, République tchèque, Suisse,Hongrie, Roumanie, Ukraine, Bulgarie,Slovaquie, Pologne et Espagne.

Le n°1 italien intègre la galaxie LKQ Europe en pleine expansion.

L e groupe piloté par Patrice et Fabrice Godefroy vient

de reprendre la structure de distribution de la famille Dublé,implantée à Angers (49). Axé négoce pièces et peinture (R-M/BASF), l’entreprise a généré un CA de 3,2 M€ en 2015 et emploi 22 personnes. Elle vientcompléter le dispositif angevindu groupe qui compte déjà dansses rangs Angers Électro Diesel(3 M€ de CA pour 15 personnes).« L’objectif est de jouer les syner-gies entre Dublé, qui dispose debeaux locaux et une carte pein-ture mais pas d’atelier, et AED,spécialiste diesel, en plus de sonactivité négoce. Nous allons réunir les deux structures dans les locaux de Dublé », explique Fabrice Godefroy. À noter que leprésident de Dublé, Éric Dublé,

reste dans le staff. Ce bel ensemble,qui pèse plus de 6 M€, intègreOuest Injection (six sites*).

Un objectif 2016 à 20 M€L’organisation régionale d’IDLP,pilotée par Julien Lefort, a parti-culièrement performé l’an passéavec un CA en progression de 45 %, à 14 M€. « Cette croissance

remarquable est le résultat dessynergies avec IDLP, de stocks reconstitués… mais aussi d’uneéquipe fortement mobilisée. Avecl’ajout de Dublé, nous visons unCA consolidé à 20 M€ en 2016 »,conclut F. Godefroy. ●(*) En Loire-Atlantique : Carquefou,Saint-Géréon, Basse-Goulaine et Saint-Nazaire ; dans le Maine-et-Loire : AngersÉlectro Diesel et Dublé.

DÉVELOPPEMENT

IDLP rachète l’Angevin Dublé

Zepros 34 | Février 2016 DISTRIBUTEURS | ÉQUIPEMENTIERS 33AUTO

«I l y a l’opportunité de créer un 3e pôle de distribution,

diversifié et élargi. Et face à desconstructeurs de plus en plus intéressés par la rechange, ce pôle a du sens », estime GaëlEscribe. Le patron de Nexus Automotive n’a jamais cachévouloir balayer les codes d’unedistribution ultra-dominée pardeux acteurs. Et Nexus prend du poids : le concentrateur degroupements de distributeurstouche 84 pays, annonce un CAde 7,5 Md€ (10 Md€ prévus en2016) et 60 contrats équipe-mentiers. Alors au printemps,

il espère annoncer la voie que suivra Nexus dans l’Hexagone. « Avec toujours cette stratégiemulticanal. » Les décisions attendues, issues de mouve-ments de grossistes, détermine-ront la création de la structure juridique de Nexus France.

Trois axes développésEn attendant, Gaël Escribe pour-suit son plan de bataille pour2016, avec sa priorité « absolue » :le développement de NexusAuto. Une cinquantaine de garages a déjà été recrutée parID Rechange. Objectif : 100 fin

2016. Autre point, le développe-ment des échanges commer-ciaux entre membres français et francophones. Troisième priorité, la MDD N ! amorcée enFrance via dix lignes de produits(disques, freins, alternateurs,lève-vitres…) et adaptée aux distributeurs de taille moyenne.

Ambitions internationalesAu niveau international, Nexusfourbit ses armes. Exemple avecNexus Academy, programmepayant de formations certifiéessur les achats, les ventes, la logis-tique… Ou encore, cet intranet aidant les membres à acheter et vendre des pièces à rotationlente. En cours de réflexion, une stratégie digitale, et Gaël Escribe réfléchit déjà aux orien-tations de Nexus Automotive d’ici 2017 : du véhicule connectévia un outil dédié (NDLR : à l’ins-tar du Xee chez Mobivia Groupe)proposé aux Nexus Auto,jusqu’au développement durablevia la pièce remanufacturée, et pourquoi pas une marque propre verte. ●

Muriel Blancheton

GROUPEMENT

Gaël Escribe : « Nexus Auto estnotre priorité absolue en France »

D es segments à la margemais des marges plus

fortes : c’est la logique de Koni,référencé en première montechez les constructeurs mais quasiabsent en rechange traditionnelle.Sauf que le spécialiste hollandaisde l’amortisseur réglable appar-tenant au groupe américain ITTse range dans la case des four-nisseurs premium et préfère lesniches « margeuses » comme lesport auto, le 4x4 (25 % desventes), le véhicule ancien, le PL,le bus et depuis peu le camping-car, plutôt que le VL au sens large.

La perf’ avant toutD’autant que Koni n’a pas les res-sources de production ad hoc en France – sa seule usine du territoire est fermée depuis plusde dix ans – pour répondre aux

besoins d’un marché enregistrant1,4 million d’amortisseurs écou-lées l’an passé (source : Secur).En 2014, Koni a vendu 18 000unités en VL et 11 000 en PLpour un CA de 3 M€. Hors secteurauto, ses ventes sont tirées parle ferroviaire. « Nous sommesspécialisés sur le marché de la per-formance. À un moment donnéde notre histoire, nous avonsvendu jusqu’à 60 000 unités par an via des centres autos ougrossistes. Mais nous ne ciblonsplus ces canaux », confirme Stéphane Ducreau, à la tête deKoni France. Les ventes se fonten direct via la filiale France, sachant que 50 % passent par le Web. Une stratégie globalepayante, les ventes ayant grimpéde 10 % en 2015 sur un marchénational à + 3 %. ●

AMORTISSEURS

Koni bien dans ses niches

Stéphane Ducreau, responsable Koni France, et Alberto Tapra, responsable Aftermarket Monde de Koni.

L e fournisseur italien de turbo-compresseurs adaptables

veut faire la différence sur le mar-ché français, non seulement enproposant des turbos neufs ouen échange standard, des kitsprêts à monter, mais surtout enmettant à disposition l’ensembledes pièces détachées (segmentsou paliers, carters, compres-seurs…). « Nous permettons ainside ne changer qu’une partie del’organe », précise Marzio Strano,responsable de la filiale françaiseouverte en 2013. Autre atout :garantir les pièces deux ans, « mais aussi tout type de pannecomme par exemple une erreur demontage ». En phase de consti-tution de son réseau de distribu-teurs français, Turborail sera intégré

à TecDoc en 2016. Un accélérateurqui, espère M. Strano, sera com-plété par les premiers référence-ments groupement, « commenous le sommes depuis un an chezl’Italien Rhiag ». En attendant, les produits de la marque sontdisponibles en ligne sur Turbo-railfrance.com avec une livraisonpartant du stock français im-planté à Chilly-Mazarin (91). ●

PIÈCES ADAPTABLES

Turborail bientôt intégré à TecDoc

M. Strano dirige la filiale françaisede Turborail depuis deux ans.

Déploiement de Nexus Auto, de sa MDD et des relations commercialesdes adhérents : Gaël Escribe livre les axes de Nexus Automotive pour 2016.

De g. à dr. : Fabrice Godefroy, Éric Dublé, Kévin Cadeau (responsabledes deux sites d’Angers), Patrice Godefroy, Julien Lefort et Gérard Dublé.

VÉHICULES CONNECTÉS

Valeo rachètel’Allemand Peiker

L’équipementier a tout récem-ment annoncé l’acquisition duspécialiste allemand en télé-matique embarquée et connec-tivité. Valeo va ainsi pouvoirproposer aux constructeurs de nouveaux systèmes télé-matiques dotés de fonctions de connectivité à haut débit et de cybersécurité. Axe d’inno-vation : les communications de véhicule à véhicule et devéhicule à infrastructure (V2I),compatibles avec les futurs services de l'Internet mobileLTE Advanced.

INTERNET

SBS relooke son webshop

Le systémier danois vient de se doter d’une nouvelle versionde son site d’achat en ligne àdestination des distributeurs,w w w . s h o p . s b s f ra n c e . f r. Objectif : simplifier la prise decommande avec une interfaceplus ergonomique et intuitive.L’utilisateur peut ainsi depuisson compte passer commande,gérer les retours ou encore les demandes de garantie enseulement quelques clics. Côtélivraison, 95 % de l’assorti-ment est livré du jour au lende-main, partout en France.

PLAQUES IMMAT

3M vend FaabFabricautoLe Britannique Hills Number-plates vient de racheter à 3M le spécialiste français de l'iden-tification des véhicules qui dis-pose de deux sites de productiondans l’Hexagone (Viriat et Macon). Ce rachat devrait permettre au Français de sedévelopper au niveau inter-national.

Vite !

DISTRIBUTEURS | ÉQUIPEMENTIERS Zepros 34 | Février 201634AUTO

L e leader guadeloupéen de la distribution PR VL et PL

(N°20 dans le Top 100 Zepros2015, à 26,7M€ de CA), filiale du groupe Loret, étend son déploiement hors de ses fron-tières naturelles – Guadeloupesurtout, mais aussi Martinique,Guyane, Saint-Barthélemy etSaint-Martin. Ainsi, l’été pro-chain, la Saci aura ouvert un établissement de distribution de pièces VL et PL à La Réunion,un joli morceau qui pèse autantque Guadeloupe et Martiniqueréunies !

Croissance espérée de 10 %Un terrain d’action où le tandemPhilippe Raynal, président de la

Saci, et Laurent Habierre, son directeur commercial, va importerune recette qui devrait permettreau groupe de finir l’année sur uneprogression frôlant les 10 % : servir les pros, établir un magasin(en cours d’installation), afficherune importante profondeur de

gammes, mailler le territoire avecun réseau d’agences… « Pour assurer de la croissance, il n’y apas d’autres moyens que de s’ins-taller sur de nouveaux territoires »,assure Laurent Habierre. Outrele fait de poursuivre son quadril-lage des DOM-TOM, le groupe

voit géographiquement plus loin.D’où sa récente adhésion augroupement international NexusAutomotive pour lequel il aural’exclusivité sur ces territoires.

Plus de fournisseursgrâce à l’adhésion à NexusObjectif : partir à la conquête des voisins étrangers. La Saci vaégalement s’appuyer sur Nexuspour enrichir son portefeuille de fournisseurs jusque-là inac-cessibles sans appartenance àun groupement. Enfin, le distri-buteur antillais travaille à l’adop-tion de l’enseigne de garage nouvellement développée parNexus pour le VL, mais égale-ment pour le PL. ●

DISTRIBUTION

La Saci s’annonce à La Réunion et adhère à Nexus

L es deux groupements par-tenaires depuis deux ans

mettent en avant l’inaugurationdes nouveaux locaux d’un deleurs membres. Le groupe Siriuscompte en effet parmi ses cinqcentres régionaux Fed Alaurex,situé au nord-est de la France et dirigé par Philippe Perilhon. Ce dernier s’est installé à Heille-court (54), à quelques enca-blures de son entrepôt de

Tomblaine, dans des locaux p lus grands (2 200 m² destockage). Objectif : agrandir lesgammes et le stock des marqueset doper la disponibilité des pro-duits via les offres Agra et Sirius.« Ce nouveau point de vente ausud de Nancy permet à Sirius de renforcer sa présence en Lor-raine, couvrant alors tout le quartnord-est de l’Hexagone », indiquele communiqué. ●

PLATEFORME

Agra et Sirius inaugurentle site de Fed Alaurex

À La Réunion, la Saci va ouvrir son comptoir cet été et installer uneéquipe de douze personnes pour démarrer.

Pour l’inauguration du nouvel entrepôt, Philippe Perilhon et toute son équipe ont accueilli près d’une centaine de personnes.

R elancée en janvier 2015, la marque reprend racine

sur le sol français. En octobre, Jérôme Habsieger annonçaits’appuyer sur un réseau de 50 distributeurs représentant 80 points de vente. Cette cou-verture au deux tiers du territoiresigne un bon démarrage pour la marque qui vise le maillaged’un partenaire par département.« En fin d’année, nous aurons atteint notre but de 200 000 batteries vendues pour un CA de 8 M€ », assure le directeurcommercial et marketing deSteco Power.

Tournées accompagnéesavec les distributeursUne satisfaction pour celui quiavait un véritable défi à relever :faire renaître une marque en

sommeil sur un marché dominépar les MDD. « Cette première année de déploiement valide notre approche marketing :un bonprix sur les fast-movers avec leservice à côté et surtout un soutiensolide de nos distributeurs via destournées accompagnées auprèsdes réparateurs. » En choisissantde remettre de la marque sur lemarché de la réparation tradi-tionnelle, Steco est sûr d’avoirchoisi la bonne option. « Les nou-veaux véhicules bardés d’électro-nique rendent difficile le do-it, dont les chiffres chutent. Car pourchanger une batterie aujourd’hui,il faut utiliser un outil de maintiende charge puis un appareil de diagpour reprogrammer le véhicule.Les réparateurs ont l’opportunitéde récupérer ce marché », conclutJérôme Habsieger. ●

« Cela faisait dix ans que Steco Power n’avait pas fait un Equip Auto »,se réjouit Jérôme Habsieger, le directeur commercial.

BATTERIES

Bon redémarrage pour Steco Power

Rubrique réalisée par Martial Burat

Zepros 34 | Février 2016 TECHNOZOOM 35AUTO

U n cahier des charges vient d’êtreédicté et le Code du travail vient d’imposer que l’air des locaux fermés

(ateliers, centres de contrôle technique) soitrenouvelé de manière à contenir sa pureté. En parallèle, un plan national a été lancé parl’assurance maladie pour lutter contre cesrisques. Ainsi, chaque caisse régionale choisitl’un de ces axes pour mener ses actions, dontcelle de l’aspiration ou encore la captation desfumées polluantes. Afin de soutenir les entre-preneurs dans l’acquisition et l’installation d’une solution captant les fumées d’échappe-ment, les caisses régionales (Carsat, Cramif ou CGSS) apportent une aide financière (AirBonus) d'un montant forfaitaire de 40 % de l'investissement hors taxes pour l'achat ou la rénovation d'un système de captage des gaz d'échappement.Pour en bénéficier, il faut :• soit acheter un système de captage des gazd'échappement neuf (uniquement pour les cen-tres de contrôle technique véhicules légers).L'aide est plafonnée à 5 000 €,• soit rénover un système de captage des gaz d'échappement, avec un plafond de

3 000 € d’aide,• soit acheter une cabine en surpression (uniquement pour les centres de contrôle technique poids lourds), avec un plafond de 3 000 € d’aide,• informer les salariés sur les risques liés auxémissions de moteur Diesel,• former les salariés à l'utilisation de l'équipe-ment retenu.Air Bonus est réservé aux entreprises de moinsde 50 salariés et dépendant des codes risquessuivants : 741GB, 742CB, 743BA et ayant un agrément préfectoral pour les centres decontrôle technique. ●

P our des raisons de sécurité, de bien-êtredu personnel et afin d’assurer le bonfonctionnement de certains matériels,

la température ambiante des ateliers doit êtreà la fois suffisante et bien régulée. Une étudepréalable s’impose donc pour évaluer la perfor-mance et la puissance nécessaire. Les appa-reils de chauffage disponibles sur le marché sedécomposent en trois familles : les générateursd’air chaud au fioul, les aérothermes au gaz etles tubes radiants au gaz. Soulignons d’embléeque les générateurs d’air chaud au fioul sont à exclure des lieux accessibles au public selon

la réglementation en vigueur. Maintenant, le choix d’un matériel passe par l’évaluation des performances (puissance) nécessaires pour chauffer le local défini. Trois critères sontà prendre en compte :1) La détermination du volume du local à chauffer, en ne minimisant surtout pas la hau-teur sous plafond,2) La définition du facteur K (indice d’isolationdu bâtiment). Sur une échelle de 1 à 4, cet indiceprend en considération la déperdition éventuellede la chaleur en fonction des matériaux deconstruction, la présence d’un faux plafond,l’étanchéité et l’importance des ouvrants, etc.3) L’évaluation de l’écart de température entre l’extérieur et celle à éteindre dans le local(exemple : de - 10°C à + 17°C = 27). Cet indiceest très dépendant de la situation géographiquedu site à chauffer.À noter que 9 appareils sur 10 équipant les ate-liers fonctionnent au fioul. Ils sont simples à installer et moins contraignants que les machines au gaz qui nécessitent l’interventiond’un spécialiste pour avoir une installation certifiée avec une bonbonne extérieure, etc. ●

SÉLECTION ZEPROS .

Le chauffage fixe F70 de SovelorLe système à air pulsé à combustion indi-recte proposé par Sovelor est équipé d’unbrûleur fuel monté et préréglé, d’un réser-voir de carburant intégré de 65 litres, d’unfiltre fuel, d’un thermostat d’ambiance etd’un plénum de souf-flage à quatre facesdirectionnelles. Soninstallation se limiteau raccordement àun conduit de che-minée et au branche-ment de la prise sur une alimentationélectrique 230V mono-phasée. Il disposed’une puissance de69,8 kW et d’un débitd’air de 5 100 m3/h.Son prix : 3 195 €, horsinstallation.

POLLUTION

CONFORT

Un atelier à la bonne température

SÉLECTION ZEPROS .

Les extracteurs de Maha

L’équipement ierMaha, bien connudans le monde ducontrôle technique,propose un sys-tème d’aspirationdes fumées d’échap-pement. Il com-prend tous lesc o m p o s a n t s :hotte simple oudouble, gaines,raccords, coudes,ventilateur, etc.L’équipementierassure l’installa-tion et le démon-tage des anciennesinstallations sibesoin. Le coût :environ 3 500 €HT avec un sys-tème à ventila-teur et autourde 5 000 € HTpour un sys-tème d’extrac-tion à hotte.

Capter les gaz d’échappement

La sélection de la rédactionOutillage, pièces de rechange, catalogues… Chaque mois, la rédaction vous présente un état des lieux non exhaustif des nouveautés destinées au marché de l’après-vente.

3M

CONTITECH

FESTOOL

Filtre polyvalent pour casque de soudureLe filtre 3M Speedglas 9100XXi permet de distinguer plus facilement les couleurs. En effet,

la qualité de contraste offre une vision claire, colorée et détaillée, facilitantles opérations de pré-soudage, soudage, le polissage… Le panneau frontalargenté du kit de filtre de soudage est équipé de commandes externes pour

passer du mode meulage à la fonction mémoire (deux réglages mémo-risables). Une simple pression du doigt suffit pour passer d’un soudage

TIG à faible intensité à un soudage MIG à haute intensité, puisà une opération de meulage. Côté sécurité, sa façade arrondie facilite l’évacuation des projections de soudagetout en protégeant le soudeur. Prix : 525 € HT le masque(495 € HT la cassette XXi et la façade avant).

www.festool.fr

Aspirateur polyvalent au format coffretL’aspirateur CTL SYS est le premier du genre au format de coffret Systaineret intègre un compartiment pour l’outillage. Il assure une aspirationoptimale sur les poussières de catégorie L (sable et poussières ména-gères…). Avec sa turbine de 1 000 W et ses deux buses – une d’ameu-blement, une plus étroite –, il assure un nettoyage impeccablemême dans les zones difficiles d’accès. La maintenance del’appareil est pratique puisque la cuve de l’aspirateur se retireet se remet en place sur simple pression d’un bouton. Côténuisance sonore, l’aspirateur ne génère que 67 dB. Dotéd’une sangle, le CTS SYS se transporte facilement en ban-doulière, avec un rangement prévu pour le tuyau d’aspiration.

www.contitech.fr

Courroie striée élastique pour les moteurs modernes

La courroie striée Elast est destinée au marché de la rechange pour les véhicules équipésd’origine d’une courroie élastique. Elle se compose de trois éléments principaux :

un élastomère dorsal texturé réalisé en caoutchouc synthétique pour une meilleurerésistance à l’usure, une armature câblée dotée de fibres polyamides élastiqueset des stries sur la courroie avec un revêtement spécial qui maintiennent un niveausonore satisfaisant même en cas de léger désalignement. Les performancesde la courroie sont ainsi optimales lors de l’entraînement de l’alternateur, du ventilateur, de la pompe à eau, du compresseur de climatisation et de ladirection assistée. ContiTech propose aussi des kits de courroie avec outilsspéciaux pour effectuer le montage de la courroie sans détérioration.

www.ntn-snr.com

NTN-SNR

Catalogue kits etroulements de roue

L’édition 2016 du catalogue Roue de NTN-SNR répertorie 1 800 réfé-rences de roulements et kits de rouede qualité OE. Il est structuré en chapitres dont chacun répertorie une famille de produits : kits deroulements de roue, kits de moyeude disques et roulements unitaires.Les pièces sont classées par réfé-rence véhicule ou NTN-SNR, avecune photo par produit et des carac-téristiques techniques (dimensionsdes roulements, couples de ser-rage…). Une liste des correspon-dances OE est également proposée.Enfin, une gamme d’outils spéci-fiques développée avec l’outilleurHazet est mise en avant.

www.federalmogul.com

FEDERAL-MOGUL

Catalogue allumageet préchauffageLe nouveau catalogue Beru depièces d’allumage et de préchauf-fage, avec ses 69 nouvelles réfé-rences, couvre plus de 21 000 appli-cations VL et VUL. Il contient la totalité des références de la divisionFedral-Mogul Motorparts compre-nant notamment des bougies et bobines d’allumage, des bougies depréchauffage, des modules d’allu-mage et des boîtiers de commande.Chaque référence est accompagnéede renseignements techniques détaillés (dimensions, instructionsde montage…) et visuels. Une sec-

tion complèteest même dédiée auxréférencesc r o i s é e spour identi-fier le pro-duit équiva-lent à celuidu cons-tructeur.

Rubrique réalisée par jp.scardina@zepros.fr

NOUVEAUTÉS Zepros 34 | Février 201636AUTO

La tension resteidentique au fil

du temps

Un détecteurde mouvementactive automa-

tiquement le filtre

www.3m.com/fr

Partie supé-rieure amovible

pour moinsd’encombrement

PIÈCES DE RECHANGE OUTILLAGE PNEUMATIQUES

CARROSSERIE ACCESSOIRES SPÉCIAL POIDS LOURDS

www.hmb.com/fr

Zepros 34 | Février 2016 NOUVEAUTÉS

VALEO

Gamme de bobines d’allumageAvec ses 110 nouvelles références, l’offre de bobines d’allumage proposée par

l’équipementier pour le marché de la rechange couvre désormais prèsde 85 % du parc roulant français et est compatible avec la plu-

part des applications allemandes et asiatiques : BMW, Mercedes, Nissan, Toyota… La gamme recense ainsi

aussi bien des bobines crayon, rampes, blocs et bobines à huile… que la majorité des

applications de deuxième génération.Elle est certifiée 100 % Valeo-

rigin, c’est-à-dire répon-dant à toutes les exigencesde la première monte.

HBM

Mesure des couples et vitesses de rotationLe QuantumX MX460B est unamplificateur de mesure de fré-quence et d’impulsions qui établitavec précision et en dynamiqueplusieurs paramètres dans les mo-teurs thermiques, mais aussi dansles systèmes de propulsion élec-triques ou hybrides. Équipé de quatrevoies, l’amplificateur mesure avecune précision de 0,01 le couple, la vitesse de rotation, l’angle, uneposition ou un déplacement grâce à sa bande passante de 40 kHz. Le traitement des signaux de fréquencedu couple et de la vitesse s’effectueavec une résolution allant jusqu’à100 000 éch/s par voie de mesure.

www.bislteingroup.com

FEBI BILSTEIN

Kits de chaîne de distributionLa gamme de kits de chaînes de distri-bution de bilstein group, de plus en plusorientée vers le downsizing, compte désormais une offre complète de kitscouvrant les constructeurs étrangers(Volkswagen, Fiat, Opel…) et français(PSA notamment). Plus de 200 référencesde kits de chaînes de distribution sont pro-posées, ainsi que 280 chaînes de distribution, 195 références de glissières etguides, et 175 tendeurs et autres pièces. L’ensemble des pièces est disponibleau détail. Une gamme d’outils spécifiques au montage/démontage de la dis-tribution à chaîne est également disponible.

37AUTO

www.valeo.comwww.contitech.fr

CONTITECH

Suspensions pneumatiques pourMercedes ActrosLa gamme desuspensionspneumatiquespour véhiculesindusitels deC o n t i T e c h r é p e r t o r i e 18 nouvelles ré-férences de res-sorts – dont la 6122 N – dévelop-pées pour le nouveau MercedesActros. Les pistons de ces ressortssont en matériau composite, réduisant ainsi le poids du véhiculejusqu’à 12 kg par essieu, avec pourconséquence une économie poten-tielle de carburant et une réductiondes émissions de CO2 ainsi qu’unpoids utile augmenté. Le volume intérieur du piston est entière-ment utilisé, améliorant d’autant leconfort de la suspension pneuma-tique. Chaque kit de montagecontient tout le matériel de fixationnécessaire pour chaque référence de suspension.

www.skf.com

SKF

Kit d’outils pour roulements de roueDeux kits d’outils sont désormais proposés parl’équipementier : le VKN 600 pour le montagedes roulements de roue HBU 2.1 et le VKN 601

pour le démontage. Ces outils évitent de démonter le porte-fusée et le capteur ABS

lors du remplacement des roulementsde roue. Il n’y a donc aucune pres-

sion inutile exercée sur la bride du moyeu.Les kits s’adaptent à tous les diamètres de roulements de 62à 85 mm. Ils peuvent être complétés par un vérin hydraulique VKN602-1 pour faciliter le montage. La notice de montage et les infostechniques sont accessibles via le flash code situé sur chaque kit.

www.wurth.fr

WÜRTH

Clé à chocs pneumatiqueLa clé à chocs DSS ½’’ PremiumPower est conçue pour le serrage/desserrage des boulons, vis et écrous.Robuste et puissante (6,3 bars depression), elle autorise des couples de serragejusqu’à 928 Nm et de desserrage jusqu’à 1 321 Nm.La poignée ergonomique avec revêtement antidé-rapant Softgrip facilite la prise en main, au même titre que les deux sélecteurs du sens de rotation (ser-rage ou desserrage). Un commutateur à quatre positions permetde régler le couple en fonction du type de serrage. L’entrée d’air,étanche et insonorisée, évite les fuites tout en réduisant le bruit.

NOUVEAUTÉS Zepros 34 | Février 2016

SIKA

Colle monocomposante pour vitrageLa colle SikaTack Elite permet de remplacer les pare-brise en un minimum de temps : la libération du produit n’excède pas 30 minutes. Elle s’utilise avecle système Sika Powercure, lequel se compose d’un pistolet équipé d’un mélangeur dynamique de façon à ce que la colle soit appliquée de façon homogène. Le temps de polymérisation reste identique quelles que soient

les conditionsclimatiques,ce qui permet

d’utiliser la colleaussi bien pour une poseen atelier que pour unepose mobile.

www.emm.com

EMM

Crème de polissage anti-rayuresLa crème abrasive Colad Advanced Cut permet d’effectuerun polissage rapide directement après le ponçage. Sans solvant ni silicone, elle s’utilise sur toutes sortes de surfaces, plastiques, joints en caoutchouc, carros-serie…). Pour une élimination optimale des rayuresdifficiles et des défauts peinture, il est recommandé d’utiliser la crème avec une mousse fine Colad dure et une lustreuse rotative après un ponçage au P1200ou P1500. Ensuite, appliquer la crème Colad One-StepReady pour une finition en haut brillant. Condi-tionnée en bidon de 1 litre.

www.triplewax-diamond.info

TRIPLEWAX DIAMOND

Nettoyant jantes à indicateur de couleurUne fois pulvé-risé sur lesjantes, le PowerJantes s’activeen quelquesminutes et se coloreen rouge carminlorsqu’il agit sur lespoussières de freinet autres sale-tés. Le chan-gement decouleur duviolet aurouge in-dique quela jante estprête à être rincée à l’eau claire. Grâce à son pH neutre, le produit est applicable sur tous les types de jantes. Il est recommandé de ne pas l’appliquersur des jantes ou enjoliveurs chauds et/ou exposés au soleil. Prix : 9,99 € le pulvérisateur de 500 ml.

www.t-nb.com

T’NB

Chargeur allume-cigare 3 en 1Cet appareil permet de recharger simultanément son smartphone et sa tablette dans le véhicule, touten gardant une entrée disponiblepour un autre accessoire (GPS, glacière…). La charge des deux appareils s’effectue très rapidementgrâce à la puce intelligente intégréeaux deux ports USB qui supportentjusqu’à 2,4 A. Avec sa tête pliable,le chargeur s’adapte à tous les véhicules. Pratique : une fois bran-ché, le contour de l’entrée allume-cigare s’illumine en bleu, ce quirend son accès facile même de nuit.Prix : 24,90 € TTC.

38AUTO

La sélection de la rédactionCLARION

Station multimédia DVD simple d’utilisation

Le NX405E estla nouvelle sta-tion multimédiaDVD du spécia-liste de l’équi-pement audioet de l’électro-nique pour auto-mobiles. Il intè-gre ainsi unsystème audio,vidéo et de

navigation 2 DIN disposant d’un écran LCD intuitif et haute résolution de 6 pouces. Les différentes fonctionnalités sont ainsi accessibles par commandestactiles et identifiables via de grandes lignes diagonales et icônes aux couleursvives pour une meilleure reconnaissance visuelle. La navigation iGo NextGencouvre 47 pays, avec une info trafic TMC en temps réel. Grâce au module intégré Bluetooth Parrot, le conducteur peut accéder à son répertoire, rece-voir et émettre des appels téléphoniques tout en maintenantune conduite sécurisée. Côté multimédia, plusieurs formatsde fichiers (MP3, MP4, WMA…) sont lisibles depuis un CD,un DVD ou une clé USB, qu’il s’agisse de musique ou de vidéo. Prix : 749 € TTC.

Module externeDAB disponible

en option

www.clarion.com

www.ncheurope.com

NCH EUROPE

Additif pour carburantbrûleur de suieL’additif DPF Protect réduit la tem-pérature de combustion de la suiedans les filtres à particules desmoteurs diesel de PL, autobus etVL. Une nécessité avec l’entrée envigueur de la nouvelle norme euro-péenne Euro 6 limitant le niveau accepté des émissions d’oxydesd’azote et de parti-cules fines. Le DPFProtect doit êtreversé dans le réser-voir tous les six moisà raison de 1 litrepour les PL et 0,5 litre pour lesVL. Son action est triple : réduirela formation desuie dans le sys-tème, nettoyeret régénérer leFAP tout en diminuant laconso de car-burant. Prix :42 € le litre.

www.sika.frwww.astrata.eu

ASTRATA

Contrôle de la pressiondes pneus PL

Le service TCS (Tyre Control Sys-tem), conçu pour les entreprises de transport et de logistique, permetde contrôler la pression des pneu-matiques en temps réel sans sortirdu véhicule grâce au capteur situéà l’intérieur de la bande de roule-ment. Disponible sur l’ordinateur de bord DriverLinc, le service TCSavertit automatiquement le conduc-teur et le gestionnaire de flotte en cas de relevé de pression ou detempérature anormale du pneu, y compris les plus petites fuitesquasi invisibles à l’œil nu. Objectif :optimiser la gestion de l’entretien du parc pneumatique et baisser significativement la consommationde carburant.

L e 12 novembre, Jean-ClaudeGallays, adhérent historique

G-Truck, a vendu sa plateformede Saint-Ouen-l’Aumône à Grou-pauto. Le spécialiste du freinagepneumatique est centre logistiqueet technique pour les produitsKnorr, Wabco et Haldex. Outre lefait de conserver cette spécialité,le site (2,3 M€ de stock)va accueillirdes stocks déportés d’autres familles de produits de la plate-forme nationale PL de Le Rheu.Parallèlement,Gallays va implanter950 000 € de pièces freinage àRennes. Un chassé-croisé quipermet à G-Truck de muscler sonmaillage logistique avec l’émer-gence des plateformes régio-

nales. « Le groupe Durand remplitce rôle avec sa plateforme Pavi de Saint-Priest et qui couvre le Sud-Est. Celle de Gallays couvrel’Ile-de-France et le Nord, sachantque Jean-Claude Gallays avaitdéjà des stocks déportés surNantes, Toulouse, Marseille etLyon. Le Rheu assure le maillagepour la Bretagne et l’Ouest », décrit Jean-François Bernard, le directeur des réseaux G-Truck.Pour compléter ce dispositif logis-tique,reste à trouver une solutionpour l’Aquitaine et le Grand Est –le groupe Plus qui dispose d’uneplateforme PL opérationnelle àMetz depuis l’an passé pourraitcouvrir le territoire. ●

Sous la houlette de Jean-François Bernard, Jean-Claude Gallays va assurer la transition après la vente de son site.

L’année 2015 a été porteusepour les ventes de VI neufs.

Elles ont progressé de 11 % pour atteindre 41 718 unités, tirées par les tracteurs qui affi-chent un remarquable + 20 %.Dans le même temps, les tran-sactions VO ont progressé de 5 %. Une tendance à la reprise à laquelle veut croire le BIPE et la CSIAM qui misent sur un marché en progression de 5 %(lire p.42).• Même tendance optimiste pour l’après-vente chez lesconcessionnaires qui ont affichéune activité atelier à la haussepour 68 % des professionnels interrogés, contre 20 % décla-rant une baisse de leur activité.Tel les sont les tendances relevées dans l’enquête annuellede l’Observatoire du Véhicule Industriel (BNP Parisbas) réali-sée auprès des distributeurs VI(lire p.44).• Quant au marché des semi-remorques, il confirme son embellie enregistrée depuis 2014. En 2015, il a dépassé les 20 000

immatriculations, ce qui ne s’étaitplus vu depuis 2008. De même,le marché des VUL carrossésprogresse grâce notamment à la très bonne tenue des véhicules

frigorifiques (+ 21 %) et du trans-port de personnes (+ 27 %), tandis que le marché de la bennereste très loin de ses niveaux historiques. ●

CONJONCTURE

Bonne tendance sur 2015, optimisme pour 2016

LOGISTIQUE

G-Truck renforce sonmaillage de plateformes

L’horizon s’éclaircit pour les pros de la vente et de l’après-vente VI avecla prévision d’un trend positif des ventes pour 2016.

zepros.fr

METIERS

TRANSPORT

ACTUALITÉSChéreau-SOR : Un groupe européen vient de naître P. 43

Michelin lance Effitrailer P. 43

RÉPARATEURSLamberet signe avec l’AD P. 44

CT : Agréments renouvelés P. 46

CARROSSIERSGruau : L’Électron libre P. 47

TVH rachète France Hayon P. 47

RECHANGETVI muscle ses compétences P. 48

Cap V.I. se renforce P. 49

Sommaire

SOLUTRANS

Le salon de la repriseP. 42

© Fr

ancis

Mai

nard

CONSTRUCTEUR

Nouveau centrede préparationpour ScaniaLe nouveau centre d’adaptationet de préparation Scania (CAPS)vient d’ouvrir ses portes à Angers.Sa mission : centraliser les tra-vaux de finition des cars, bus,camions, ainsi que l’adaptation et la préparation de ces derniers.CAPS est un maillon importantdu processus de livraison d’uncamion. Les véhicules y serontpréparés (voire personnaliséspour les bus) avant livraison auréseau. Objectif : réduire lesdélais de livraison et donc le coûtde préparation des véhicules.

MARCHÉ

Le VO en haussesur l’année 2015Le business de l’occasion a pro-gressé de 5 % chez les distribu-teurs de VI l’an passé. Les trac-teurs tirent le marché vers le hautavec une progression de 7,4 %par rapport à 2014 alors que lesporteurs reculent de 1,8 %. Pourles VUL d’occasion, on constateune stabilité dans les résultats (- 0,4 %). Les prix des tracteursont peu évolué, à + 0,6 %, et ceux des porteurs progressent de 2,1 %. En revanche, ceux desVUL ont baissé de 2,2 %. Pour2016, les prévisions ne sont pastrès différentes avec une légère progression envisagée pour les VIde 1,6 % et une stabilité pour les VUL, à - 0,3 %.

EUROPE

7,6 Md€ desubventionspour le transportDébut novembre, la Commissioneuropéenne a annoncé le mon-tant de l’enveloppe alloué autransport. La plus grande part deces 7,6 Md€ ira aux pays bénéfi-ciant du Fonds de cohésion (15 autotal, essentiellement à l’Est)pour de grands projets d’infra-structures. Le reste ira aux trans-ports intelligents et notammentaux systèmes de gestion de trafic.Les États ont jusqu’au 16 févrierpour soumettre leurs proposi-tions et les résultats des appelsseront publiés pendant l’été.

Vite !

ACTUS FRANCE Zepros 34 | Février 201642

L e marché des plus de 5 tonnes a profité d’une fin d’année porteuse

pour performer en 2015 avec des ventes en progression de 11 %, à 41 718 unités. En phaseavec les prévisions du BIPE quien janvier 2015 pronostiquait un marché à 41 000 unités !Cette hausse est tirée par lesventes de tracteurs qui ont surperformé avec une progres-sion de 20,1 % (24 943 unités)tandis que celles des porteursrestent stables (- 0,14 %, 16 775unités). « Cette nouvelle réparti-tion du marché à 60 % pour lestracteurs au détriment des por-teurs est une tendance lourde. Ne serait-ce que parce que lestransporteurs voient dans le trac-teur un véhicule permettant uneplus grande flexibilité », analyseThierry Archambault, président-délégué de la Chambre syndicaleinternationale de l’automobile et du motocycle (CSIAM). Sur lapériode, tirées par la loi Macron

et la réglementation sur les cein-tures de sécurité, les ventes de bus ont progressé de 31 % et celles des cars de 22 %.

44 000 ventes attenduesUne embellie du marché VI quis’est faite malgré le recul de 6 %du pavillon français, « mais les transporteurs qui ont réduit la taille de leur parc ont des taux de renouvellement plus importants, car les véhicules

disponibles roulent plus » , précise Béatrice Plat du BIPE. Et pour 2016 ? « Le retour de lacroissance, avec une consomma-tion qui repart et des entreprises

qui vont commencer à accélérer leurs achats de biens, va pousserla production industrielle », ana-lyse-t-elle. Le tout poussant letransport de marchandises…S’appuyant sur l’analyse du BIPEet malgré une perspective d’atonie du secteur BTP, laCSIAM a décidé de jouer la carted’un optimisme « éclairé » pour2016 et table sur un marché à 44 000 unités, tandis que lesprévisions de l’Observatoire duVéhicule Industriel – toujours plusprudent – misent plutôt sur lastabilité, à 41 500 ventes, soit unmarché en léger recul (- 0,5 %).Espérons que comme pour 2015les prévisions du BIPE auront raison contre le pessimisme. ●

MARCHÉ VN

La CSIAM optimiste pour 2016

TRANSPORT

11 % de progression des ventes en 2015, 5 % espérés cette année… Lemarché VI est sur un trend positif.

P our son édition 2015, le saloninternational des solutions

de transport routier et urbain aenregistré durant cinq jours prèsde 36 000 visites, soit une pro-gression de 3 % par rapport àl’édition précédente. Les organi-sateurs sont d’autant plus satis-faits que le salon a imposé sonancrage à l’international. Avec 23 % d’exposants internationauxen provenance de dix-huit payset 10 % de visiteurs internatio-naux, Solutrans confirme sa place

sur les marchés européens etd’Afrique du Nord, respectivementen croissance de 16 % et de 50 %.Dans le Top 5 des exposants figurent l’Allemagne et l’Italie ex aequo, la Belgique, le Royaume-Uni, la Turquie et les Pays-Bas.Pour le Top 5 visiteurs, les payssont l’Italie, l’Espagne, la Suisse,la Belgique et l’Allemagne. Fortde ce succès, Patrick Cholton,président de la FFC et du salon,confirme le rendez-vous de 2017pour la prochaine édition. ●

ÉVÉNEMENT

Solutrans, un salon international

© Fr

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Mai

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PARTENARIAT

Naissance de « Sortimo By Gruau »A lliance stratégique pour le

carrossier français Gruau(240 M€ de CA, 17 sites dont 5 hors de France) et l’aménageurallemand Sortimo (139 M€, 37 succursales en Allemagne et10 filiales à l’étranger). Les deuxleaders de leur marché se rap-prochent en deux étapes.Première étape : depuis le 1er janvier, le carrossier-construc-teur français est entré à hauteurde 50 % au capital de SortimoFrance. Cette participation donne naissance à « Sortimo By Gruau » qui doit soutenir le développement de l’aména-geur allemand dans l’Hexagone.Le pilotage de l’entité se fera à parts égales entre les deux entreprises avec Catherine Caquet qui conserve son rôle à la direction opérationnelle auxcôtés de Jean Margerie, DG de « Sortimo By Gruau » et par

ailleurs directeur commercial et marketing de Gruau.Deuxième étape :dès le secondsemestre 2016 sera créée une co-entreprise en Allemagne sous le nom « Gruau By Sortimo », détenue à 50/50 par les deux acteurs, ce qui ouvrira les portesallemandes à l’entreprise de Laval et accélèrera son déploie-ment à l’international. ●

Le carrossier français et l’amé-nageur allemand s’allient pourse développer à l’international.

P arce que le parc compte 30 % de plus de semi-

remorques que de tracteurs, que 70 % des dépannages liésaux pneumatiques concernentles semi-remorques, qu’à peine10 % sont équipées d’une liaison télématique et que le coût moyen d’immobilisation d’unesemi-remorque s’élève à plus de 1 000 €, Michelin a décidé de se pencher sur la question.

Suivi et gestion améliorésAinsi, après Effifuel puis Effitires,solutions de gestion de laconsommation et d’entretien duparc pneumatique, l’équipemen-tier, via sa filiale Michelin Solu-

tions, lance cette fois Effitrailerpour la gestion et le suivi dessemi-remorques. L’offre consisteen un engagement contractuelpris par Michelin sur des gains

devant générer un meilleur pilo-tage des semi-remorques via lecontrôle de la pression des pneus,la géolocalisation des semi-remorques ou la remontée des

données techniques et anoma-lies pour l’entretien.

Des économies à la cléSelon Michelin, Effitrailer per-mettrait de réduire jusqu’à 50 %les immobilisations des semi-remorques liées aux pneuma-tiques, de réduire les kilomètresà vide, d’augmenter le taux d’uti-lisation, de réduire la consom-mation de carburant de 0,20 %(soit 9 000 € par an pour 200semi-remorques), voire de dimi-nuer le nombre de remorques du parc. Et si les résultats promisne sont pas au rendez-vous, Michelin rembourse l’abonne-ment à Effitrailer. ●

L e carrossier-constructeurvient d’être racheté par

le fonds d’investissement espa-gnol Miura Private Equity, déjàpropriétaire du carrossier frigo-rifique SOR depuis novembre2 0 1 5 , a p p r e n d - o n d a n s Les Echos. Les deux sociétés formeront un groupe européenbaptisé The Reefer Group maisdevraient conserver leur indé-pendance au sein de leur marchérespectif. Ce nouveau groupe rassemble un millier d’employéset représente un CA de 250 M€,dont 170 M€ apportés par Chéreau en 2015. Son siège seraimplanté en Espagne et présidépar Alain Guermeur, actuel P-DG

de Chéreau. À noter que les sitesindustriels seront maintenusdans les deux pays.

Objectif croissance« Clairement, nous avons fait une super année 2015. Il nous fallait voir plus loin et penser àl’avenir. Ainsi, la constitution d’un groupe européen à vocationinternationale a fait son chemin.[…] Les sites français de produc-tion se développeront sous l’impulsion d’une nouvelle dyna-mique. Le rapprochement de Chéreau et de SOR nous appor-tera de la croissance », a expliquéAlain Guermeur à notre confrèreTransportissimo. ●

SERVICES REMORQUES

Michelin lance la solution de gestion Effitrailer

ACQUISITION

Chéreau-SOR : un groupeeuropéen vient de naître

Zepros 34 | Février 2016 ACTUS FRANCE 43

CHRONOTACHYGRAPHE

ChronoServicesaccélère lerenouvellement

En 2016, plus de 160 000 con-ducteurs routiers renouvellerontleur carte de chronotachygraphe.Afin de faciliter leur démarche,ChronoServices propose un nouveau service en ligne poureffectuer le renouvellement, sans l’authentification par carte.Rapide et efficace, le formulairede demande est automatique-ment complété et la demande esttélétransmise, sans envoi postal.Ce service est accessible sur tous supports connectés surwww.services.chronoservices.fr/cartetachy/pre-enregistrement.

TÉLÉPÉAGE

Tracky Servicearrive en France

Fort de plus de 7 000 membresen Italie, la coopérative italienneFai Service annonce son implan-tation sur le marché français sousla marque Tracky Service avecl’ouverture de bureaux en France,à Aix-en-Provence. « La filialefrançaise fait suite à l'ouverturede bureaux en Roumanie et enPologne, en complément de la filiale espagnole déjà existante »,explique Sébastien Schmitt, directeur Europe de Fai Service.

TRANSPORT

L’Allemagne, n°1du TRM européenSi la Pologne (14,3 % de pdm)reste la locomotive du TRM est-européen, elle marque le pasavec un taux de croissance timidede 1,3 %. Elle se classe doncderrière l’Allemagne, n°1 en Europe avec 17,6 % de pdm,mais devant l’Espagne. Les deuxEuropéens affichent respective-ment une progression de 1,4 %et 1,6 %. La France (- 3,6 %) etle Royaume-Uni (- 2,7 %) vontmal mais moins que l’Italie quirecule de 7,4 %. C’est le bilan qui ressort de la dernière étude du Comité national routier.

Vite !

TRANSPORT

Outre le fait d’inclure un boîtier télématique pour remorque, la solutionEffitrailer offre un pilotage de la maintenance des pneumatiques.

En 2015, Chéreau sortait sa grande nouveauté, le SmartOpen-C.

E n 2015, les entreprises de transport ont maintenu

le cap. « Les marges se redres-sent (légèrement) dès 2014, et le taux de défaillance se résorbeprogressivement. Le gazole reste sur une tendance baissière,il libère de la trésorerie pendantque les autres coûts progressentpeu », indique le Comité nationalroutier (CNR) dans son bilan2015. Il note également que l’apport du crédit d'impôt n'a pasété consommé sous forme dehausse de salaires ou de distri-bution de dividendes, mais d’in-vestissements. D’où les bonschiffres des ventes de VI neufs !

Le coût du gazole stablePour 2016, le CNR estime l’inflation des coûts de l’ordre

de 1,7 à 2,2 % (hors prix de re-vient du gazole). Dans le détail,le CNR estime que le coût du gazole professionnel restera stable en moyenne annuelle. À noter qu’entre 2014 et 2015, ce poste est passé de 26 % à 21 % dans les dépenses du transporteur. En revanche,suite à l’accord salarial du 3 no-vembre dernier, les coûts de personnel de conduite (32 % des dépenses) devraient peser2,4 % de plus. Le poste « chargesde structure » devrait grimper de 1,6 à 1,8 % et le coût de détention des matériels de 1,4 %. Le poste maintenance (8,5 % des dépenses) devraitpour sa part gonfler de 1 % et celui lié à l’usage des infrastruc-tures de 1,3 %. ●

COÛT DU TRM

Les dépenses en haussede 2 % cette année

Le poste maintenance/pneumatique pèse 8,5 % des coûts d’un transporteur.S’il est resté stable en 2015, il devrait progresser de 1 % cette année.

D epuis le début de l’année,les 1 020 AD Expert peuvent assurer la main-

tenance des groupes frigorifiquesde Kerstner, filiale de Lamberet.En complément, les 17 CentresTechniques Automobiles de l’Autodistribution viendront ensupport technique et assurerontles réparations plus lourdes. C’est le sens du partenariat entrel’Autodistribution et LamberetSAS officialisé sur Solutrans.

Agrément clim obligatoireConcrètement, pour être centreagréé service Kerstner, les ate-liers doivent préalablement avoirl’agrément pour l’intervention climatisation, suivi d’une valida-tion de compétence spécifiquevia un module de formation d’une journée. « Cet agrément

fait déjà partie du cahier descharges AD Expert. Donc la miseen place de l’accord se fera rapi-dement. La démarche prévoitégalement une montée en com-pétence des ateliers pour qu’ilspuissent rapidement prendre encharge la réparation des groupesfrigorifiques Kerstner », préciseOlivier Hélore, responsable du

développement commercialPièces et Services techniques de l’Autodistribution. Un marchéintéressant pour le réseau, quimaîtrisera les opérations effec-tuées dans le cadre d’une cou-verture de la garantie, avec un potentiel de 2 000 utilitaireséquipés de groupes Kerstner roulant en France (sur 10 000 en

Europe), sachant que Lamberetvise un doublement de sa pro-duction à l’horizon 2020.

Accord gagnant-gagnantEt très vite les partenaires comptent compléter le dispositif.« Lamberet va pouvoir mettre en place à l’avenir avec l’Autodis-tribution des forfaits d’extensionde garantie et de contrat d’entre-tien. Cette offre avantageuse etinédite sur le segment permettraaux utilisateurs de minimiser et maîtriser leurs coûts d’exploi-tation », espère Erick Méjean, DG de Lamberet SAS. Un accordgagnant-gagnant : pour Lam-beret un joli maillage de mainte-nance à proposer à ses clients et pour l’Autodistribution unpoint d’ancrage sur le marché de l’utilitaire. ●

FORMATION

Scania offre un R450 et unR420 au Garac

Le 12 janvier, Raymond Vié, président, et Laurent Roux, DGdu Garac, ont reçu les clés d’unScania R450 des mains de MatsGunnarsson, P-DG de ScaniaFrance, en présence du staff duconstructeur suédois. Dansquelques semaines un R420sera livré pour permettre auxélèves de bac pro, BTS et ingé-nierie pour la maintenance PL de s’exercer sur les nouvellestechnologies. À noter qu’en septembre 2016 le Garac ouvriraune section de CQP TechnicienExpert Après-Vente Véhiculesutilitaires et Industriels.

CATALOGUE

Bosch sort un « tout en un »VI et VUL

L’équipemen-tier a regroupéen un seul ouvrage lesd i f f é r e n t s a r g u m e n -taires tradi-tionnels pour

le diesel, l’équipement d’atelier,le diagnostic ou les pièces derechange. Onze thématiquessont rassemblées sur 32 pages :système diesel, Bosch DieselCenter et assistance diesel, BoscheXchange, démarreurs et alter-nateurs, batteries, essuie-glace,filtres, solutions d’éclairage et de signalisation, électroniqueautomobile, assistance climati-sation, appareils de contrôle etmaîtrise des systèmes.

DIGITAL

Continental VDOvend en ligneAvec www.vdo-shop.fr, la marquede Continental vient d’activer un nouveau canal de vente pourdes produits spécifiques, tels les outils d’archivage pour lechronotachygraphe numériqueou les accessoires. Cette bou-tique virtuelle offre un service delivraison partout dans l’Hexa-gone, un retour jusqu’à 14 jourset une livraison gratuite à partirde 80 € d’achat.

Vite !PARTENARIAT

Lamberet/Kerstner signe pourune maintenance avec l’AD

Stéphane Antiglio (président du directoire Autodistribution) et ErickMéjean (DG Lamberet SAS) ont officialisé leur partenariat sur Solutrans.

C apitaliser sur un portefeuillede 100 000 pros passant

par l’enseigne pour le poste pneu-matique afin de leur proposerl’ensemble des prestations d’en-tretien : c’est l’objectif de la nou-velle offre d’entretien courant développée par Euromaster. Les prestations couvrent la climet le système de direction des véhicules à moteur, le freinage, la suspension et les accessoirespour les remorques. Pour cela,tous les techniciens experts ontété formés par Wabco. Sous formede forfait, elles sont annoncées25 % sous les tarifs des réseaux

constructeurs. « Ces prestationsd’entretien mécanique sont à l’essai dans 20 centres pilotes degrandes agglomérations. Seulsles 70 sites spécialisés VI sont ciblés et non les 200 sites à noscouleurs. À l’horizon 2018, notreambition est d’être une enseigneréférente en entretien VI », pré-cise Éric Collanges, directeur mar-keting VI d’Euromaster. À noterqu’aujourd’hui 150 sites propo-sent déjà la climatisation, 23 sontcentres agréés tachygraphe aveccomme objectif de développerdans les trois ans une prestation« passage aux Mines ». ●

DIVERSIFICATION

Euromaster s’attaque à la mécanique PL

S i le poids de l’après-ventedans le CA global recule d’un

point pour ne peser « que » 38 %,les concessionnaires ont affichéune activité atelier à la haussepour 68 % des pros interrogés,contre 20 % déclarant une baissed’activité. Telles sont les ten-dances relevées dans l’enquêteannuelle de l’Observatoire du Véhicule Industriel (BNP Paribas)réalisée auprès des distributeursVI. Autre constat : la pressionqu’ils ressentent depuis quelquesannées de la part des réseaux indépendants s’est semble-t-ilfaite moins sentir en 2015. Seule la moitié des pros sondés a davantage ressenti cette pres-sion, contre 88 % un an plus tôt.

À la recherche d’une main-d’œuvre plus qualifiéeDe même, les pros se sont appa-remment résignés à un marchéqui ne sera plus jamais à 55 000ventes annuelles, avec à peine

11 % qui y voient un danger immédiat (31 % en 2014) et 26 %un danger à moyen terme (56 %en 2014). « En fait, la renta nes’améliore pas, mais la technicitédes véhicules ramène les clientsdans nos ateliers, et la téléma-tique embarquée va pousser ence sens. En revanche, nous devonsrapidement résoudre la problé-matique de la formation du per-sonnel. Outre une pyramide desâges vieillissante du secteur, cettemontée en technicité nous amèneà devoir embaucher au niveauBTS et ingénieur, et cela manquesur le marché », conclut JacquesBruneel, président des conces-sionnaires VI au CNPA. ●

CONJONCTURE

Les ateliers confiantspour l’année 2016

ACTUS FRANCE Zepros 34 | Février 201644TRANSPORT

RÉPARATEURS Zepros 34 | Février 201644TRANSPORT

ACTUS FRANCE Zepros 34 | Février 201644TRANSPORT

RÉPARATEURS Zepros 34 | Février 201644TRANSPORT

D epuis cinq, le business PL a le vent en poupe dans

l’enseigne du groupe Goodyear-Dunlop. Résultat de cet accélé-rateur, l’activité Industrie a repré-senté 70 % des 240 M€ de CAde l’enseigne alors que les centresmixtes VL/PL ne pèsent que 30 % du réseau de 240 sites auxquels s’ajoutent 120 centresexclusivement PL. Multiples satisfactions pour Hervé Dabin, P-DG de Vulco Développement :un réseau qui affiche une renta-bilité de 3,5 % après quatre ansde pilotage et qui vise les 5 % « pour qu’il puisse investir », « aucune fermeture pour dépôtde bilan », 15 nouveaux centres(Rouen, Metz, Fréjus, Toulon…),et dans la région PACA l’asso-

ciation avec le groupe Ippolito qui compte déjà une dizaine deconcessions Renault Trucks etNissan et qui doit déboucher surla création de nouveaux pointsde vente cette année. Enfin, surun marché à + 6,2 %, les Vulcoont généré une croissance de 10,5 % du sell-out et surperforméde 32 % sur les ventes grandscomptes.

Activer le maillage via les grands comptesDonc pour poursuivre sur cetrend, Hervé Dabin va continuerd’actionner le levier « maillage »« avec le recrutement d’autresgros intervenants en 2016 » auCA supérieur à 100 M€, avec enligne de mire 160 centres en 2017.

Et bien sûr, il veut accélérer sur la politique grands comptes animée par six collaborateurs.

Il vise 270 M€ de CA cette annéeavec toujours les deux tiers réalisés sur l’activité PL. ●

«I l y a quelques années, lesclients demandaient à avoir

un contact lorsqu’ils tombaient en panne. Aujourd’hui, ils ne veu-lent plus de pannes ! », remarqueCyril Taramelli, chargé du marke-ting chez Dhollandia. Or « si toutle monde sait qu’un véhicule doit être entretenu à intervallesréguliers, ce n’est pas le cas pourles hayons élévateurs », complèteMarc Gamblin, P-DG de Dhol-landia France.

Objectif de 200 pointsD’où la volonté du n°1 français de mettre en place un réseau national capable d’assurer la main-tenancedes hayons reposant sur

le préventif. Pour construire sonmaillage, qui devrait compter200 points d’ici la fin de l’année,Dhollandia a ciblé les conces-

sionnaires ou les garages multi-marques « qui voient les camionsrégulièrement pour l’entretien périodique »et à qui il est demandé

d’intégrer la maintenance duhayon. Pour être agréés ServiceMaintenance Dhollandia, ces spé-cialistes doivent disposer dustock nécessaire de pièces pourtoutes les opérations de mainte-nance et avoir été formés parDhollandia via son école de for-mation de Nanterre ou sur site.Ce nouveau dispositif vient encomplément du réseau de fran-chisés Hydroparts Assistance « qui ciblent les transporteurs habitués à la maintenance et se déplacent chez eux, tandisqu’avec le réseau d’ateliers Ser-vice Maintenance Dhollandia,nous ciblons les clients qui n’ontpas encore le réflexe ». ●

HAYONS

Dhollandia recrute un réseau de maintenance

HAYONS

Hydroparts sort son appliEn complément de son sitewww.hydroparts-assistance.fr,l’enseigne de dépannage spé-cialisée dans les hayons a lancéson appli mobile, disponiblegratuitement sur AppStore etAndroid. Outre la géolocalisa-tion permettant de trouver rapidement l’un des 24 fran-chisés HydropartsAssistance, l’applisera enrichie de con-seils sur l’entretienet la bonne utilisa-tion de hayons élé-vateurs ou encorela prise de rendez-vous sur le mobile.

PNEUMATIQUES

Euromasterlance MasterCareet MasterTrustDéterminé à optimiser la ges-tion du poste entretien dans le budget des transporteurs,Euromaster a lancé sur SolutransMasterCare, un programmed’inspection préventive despneumatiques PL des clientsgrands comptes, et MasterTrust,une solution d’externalisation de la gestion de flottes. Il s’agitd’aider les clients à optimiser un poste pneumatique pesant8,5 % du coût de transport.Ces deux prestations passentpar l’équipe de 52 conseillerstechniques Euromaster.

Vite !

Avoir un stock PR et du personnel formé est la seule contrainte pourêtre agréé Service Maintenance Dhollandia.

CO

NTA

CT

S

.RÉDACTION.Caroline Ridet06 60 76 84 55

c.ridet@zepros.frMuriel Blancheton

06 60 77 30 07m.blancheton@zepros.fr

.PUBLICITÉ.Delphine Rey-Millet

06 99 43 19 66 d.rey-millet@zepros.fr

Pour les 20 ans de l’enseigne Vulco en France, Hervé Dabin annoncede multiples animations tout au long de l’année.

RÉSEAU

Vulco boosté par les flottes

Zepros 34 | Février 2016 ACTUS 45TRANSPORT

Zepros 34 | Février 2016 RÉPARATEURS 45TRANSPORT

F in 2015, Autovision PL et Dekra PL, les deux seuls

réseaux à s’être mis sur les rangsvoici dix ans pour remplacer lesDrire, viennent d’obtenir le renou-vellementpour les dix prochainesannées de leur agrément par leministère des Transports.

Quoi de neuf en dix ans ?• Côté état du parc, le taux decontre-visites a reculé de 5 pointspour atteindre 11 % en 2015 du fait d’un parc en meilleur étatet de la stabilité des points soumis à contre-visite, amenantles clients à mieux prendre encompte ces paramètres dans l’en-

tretien du véhicule. En revanche,du fait de la sévérisation despoints de contrôle, le nombre de défauts a augmenté de 73 %en freinage et de 26 % pourl’éclairage. À noter égalementque « la privatisation du contrôlePL a permis l’uniformisation des pratiques d’inspection », remarque Geoffrey Michalak, directeur technique et qualitéchez Dekra.• Le maillage des centres PL adoublé depuis la privatisation à363 sites répartis entre Dekra(142 centres, 36 % de pdm), Autovision PL (65 centres, 18 %de pdm) et 156 indépendants.

Le résultat de ce maillage ren-forcé est la disparition des délaisd’attente !

Les défis à venir :• Le premier d’entre eux est clai-rement la fermeture en octobreprochain des centres auxiliaires.« Un « auxiliaire » traite 400 à500 véhicules par an. Ce n’est passuffisant pour assurer la rentabi-lité d’un centre que l’on décideraitde lui substituer pour conserver le service au client », estime G. Michalak chez Dekra qui doitencore trouver une solution pourla vingtaine de sites restants. « Nous avons ramené de 60 à 17

le nombre de centres auxiliaires.Cinq ont été transformés en centres spécialisés », explique Richard Aveline, responsable duréseau Autovision PL.• Le second est technique, avecl’évolution des véhicules et la nécessité de transposer en droitfrançais d’ici fin 2017 pour uneapplication en 2018 le nouveautronc commun européen pour un contrôle technique harmonisé,qui nécessite de revoir totalementle phrasier puis de former leséquipes, et qui prévoit en outrele contrôle obligatoire pour lestracteurs. « Il va aussi falloir préparer les réparateurs à ces

changements », assure RichardAveline. Et enfin, le monde ducontrôle technique PL s’interrogeégalement sur l’avenir d’un métier qui pourrait être concur-rencé par la connectivité des véhicules « qui va de plus en plusêtre capable de transmettre des informations de diagnostic en temps réel. Et alors quelle valeur ajoutée aura le contrôletechnique ? »Une vision « encorede science-fiction » qui inquièteBernard Bourrier, président d’Autovision, qui de longue datefustige le retard que prend le con-trôle technique sur l’évolution de la technologie des véhicules ! ●

H u i t c ré a t i o n s e t h u i t rachats : Dekra est dans

une stratégie d’expansion. Mais surtout l’enseigne joue lacarte des services complémen-taires avec trois nouveautés, « car c’est une demande desclients qui peuvent même fixercela comme une condit ion nécessaire pour choisir notre réseau », argumente GeoffroyMichalak, directeur technique et qualité chez Dekra :• Le convoyage, se chargeant de récupérer le véhicule sur le sitedu transporteur pour en faire lecontrôle technique. Deux centresle proposent déjà.• Le gueusage (chargement duvéhicule au deux tiers de sacharge maximale) peut être tota-

lement pris en charge par leséquipes du centre. Sept centresproposent ce service.• Le contrôle des appareils de levage, qui doit être effectué

deux fois par an, est égalementaccessible dans sept centres.Ces services seront déployésdans les centres à la demande de la clientèle locale. ●

STRATÉGIE

Dekra pousse sur les services complémentaires pour croître

CONTRÔLE TECHNIQUE

Les réseaux fêtent 10 ans de délégation de services publics

S ix centres PL créé l’an passéet l’objectif dans ouvrir dix de

plus cette année. Autovision PLprépare la fermeture des centresauxiliaires sans perdre son mail-lage pour ensuite accélérer sondéveloppement, sachant qu’uncentre CT poids lourd nécessite5 000 m2 de foncier pour troisemplois – « un ratio difficile à tenir » – et qu’il a donc besoind’un minimum de 4 000 contrôlespar an pour être en forme. « Il esturgent d’anticiper le contrôle tech-nique de demain. Notre métierdoit évoluer, les services doiventêtre adaptés et nous allons accélérer notre développement.Notre objectif est d’atteindre 100centres spécialisés d’ici à 2020 »,explique Bernard Bourrier, le pré-

sident du réseau. Autre prépara-tion pour le futur, l’enseigne vientd’embaucher un ingénieur qui doitlui permettre d’éviter le « décro-chage technologique » et qui vase charger des négociations avecles pouvoirs publics pour pousserles évolutions du métier ! ●

PROSPECTIVE

Autovision préparedéjà l’avenir

Bernard Bourrier, président duréseau Autovision.

Les deux enseignes PL ont à nouveauobtenu l’agrément PL pour dix ans.

RÉPARATEURS Zepros 34 | Février 201646TRANSPORT

S ur Solutrans, Gruau a clai-rement voulu s’identifiercomme le fournisseur

de solutions électrifiées, avec un stand 100 % électrique. « Le véhicule électrique est un vrai projet d’entreprise », a marteléPatrick Gruau, le président dugroupe. Et de fait, l’entreprise aprésenté une gamme complètede véhicules 3,5 tonnes en version Électron II dotés d’unechaîne de traction entièrementdéveloppée en interne, connec-tée et configurable métier : fourgons grand volume, véhi-cules frigorifiques, bennes, transport de personnes à mobi-lité réduite (TPMR), véhicules funéraires et le dernier-né pourles livraisons avec le « Home Delivery Solution » repensé pour optimiser et faciliter le tra-vail du livreur, et à venir la versionambulance. « Nous ne nous limi-tons pas aux 3,5 tonnes, maisélargissons à tout ce que les

constructeurs ne proposent pasen matière de mobilité. »

S’adapter à la tendanceD’où la présentation du Citee Boxet Life, un tricycle électrique dudernier kilomètre carrossable développé en partenariat avecune société hollandaise. « Je suispersuadé que les centres-villesvont se transformer de façon sensible. Je veux que Gruau soit

de ce mouvement. Nous avonsnos propres projets, mais nousvoulons les ouvrir, partager notresavoir-faire et notre site aux projets électriques d’autres struc-tures sur lequel nous pouvons

mettre en place des lignes de production en sous-traitance. »

Décollage attendu du VEUn appel clairement énoncé auxentreprises pour accompagnerdes développements électriqueschez Gruau qui a investi danscette technologie depuis 14 ans.Pionnier qui « a aimé se lancerdans cette aventure en 2001 »,Patrick Gruau admet que l’élec-trique pèse « quasiment zéro »dans ses 240 M€ de CA, mais « on savait que l’on se lançait dans un projet à long terme, carnous sommes une entreprise industrielle et pas financière ».Cela dit, le président du groupecompte sur un décollage de l’électrique en 2016-2017. ●

ÉLECTRIQUE

Gruau : l’Électron libre

D ébut novembre, le fournis-seur international de maté-

riels industriels a signé un accordde principe pour le rachat deFrance Hayon Développement(FHD), spécialiste de la pièce détachée pour hayons, et de ses trois filiales (France HayonService, France Hayon Assis-tance, et Manutest). Cet accordva permettre aux deux entités de renforcer leur offre. « Il per-mettra également à TVH d’êtrereconnu sur le marché comme le partenaire complet des presta-

taires de services après-vente sur le hayon élévateur », déclareGonzague Leclercq, directeur général de TVH France, dans ladroite ligne du groupe qui veuts’imposer comme le « one-stop-shop » du secteur en Europe. Le groupe France Hayon main-tient cependant son activité àChâteaubourg (35) avec 19 col-laborateurs. Michel Orhant, président du groupe, et PatriceBouvier, directeur administratifet financier, restent pour leur partaux commandes. ●

HAYON ÉLÉVATEUR

France Hayon passesous pavillon TVH

Racheté par FHS, France Hayon Développement conserve son implantation dans la périphérie de Rennes.

Patrick Gruau, ici devant l’Électron II, est sûr d’avoir fait le bon choixen décidant d’investir dans l’électrique dès 2001.

C ette année, les Prix de l’Inno-vation des Solutions de

Transport se sont déclinés endeux catégories, avec quatre niveaux de distinction par caté-gorie : or, argent, bronze et, nouveauté 2015, le prix du déve-loppement durable.

Carrossiers-Constructeurs• Or : Chéreau pour Smart-Open-C, nouveau système defermeture arrière électrique préservant la chaîne du froid.• Argent : Gruau pour sa HD Solution composée de palettes/chariots/caisses associés à laconnectivité.• Bronze : Faymonville avec leCombiMAX, concept de porte-engin modulaire.• Développement durable :

Durisotti pour les Carrosseries100 % recyclables via la concep-tion de matériaux à base de fibres de lin.

Équipementiers• Or : Forankra pour son Xtra-Deck-system permettant dedoubler le nombre de palettesdans un fourgon.• Argent : Bennes Cox pour sa nouvelle ridelle coulissante latérale vers le bas.• Bronze : Pommier pour sonProfil Capiton 2 en 1 qui permetl’arrimage et la protection desmarchandises.• Développement durable : Carrier pour sa stratégie Transi-cold proposant de remplacer les réfrigérants HFC par des versions naturelles. ●

PRIX DE L’INNOVATION

Chéreau et Forankravalent de l’or

AMÉNAGEMENT

Sortimo metl’échelle à l’abriL’a m é n a g e u rsort un nouveausystème d’opti-misation de l’es-pace intérieur du véhicule : le liftà échelle qui sefixe sur la paroi intérieure du toit,rarement utilisé. Il permet detransporter (par exemple) uneéchelle coulissante de 1,8 mètreet de 18 kg maximum. Pour uneutilisation facile, l’équipementest muni d'un vérin à gaz qui àl’aide d’une butée met en con-trainte l’échelle dans le supportsans difficulté et le maintient en place pendant le transport,même lors de freinagesbrusques.

FRIGO

Lamberet performe

Bon bilan 2015 pour le n°1français de la carrosserie frigo-rifique, qui annonce près de 6 000 véhicules commercialiséset « un chiffre d’affaires record »supérieur à 160 M€, soit uneprogression de 16 % par rapportà 2014. Autres indices de saperformance : 350 collaborateursembauchés en cinq ans et plusde 50 % de l’activité réalisée à l’export dans 37 pays, soit 12 territoires supplémentairesdepuis 2010.

REMORQUES

Schmitz Cargobullhomologue leConti Hybrid HT3Le fabricant allemand de remor-ques intègrera prochainement le Conti Hybrid HT3 à son porte-feuille de pneus homologuéspour la première monte. Le pneupolyvalent pour remorquesdéveloppé par Continental con-vient à la fois au transport surroutes régionales et sur auto-routes. Le nouveau mélange de gomme de la bande de roule-ment améliore la performancekilométrique et l'adhérence dupneu sur route humide. De plus,il est moins gourmanden carburant grâce àsa meilleure résis-tance au roulement.

Vite !

Zepros 34 | Février 2016 CARROSSIERS INDUSTRIELS 47TRANSPORT

A près l’année du démé-nagement sur la plate-forme logistique XXL et

l’adhésion à Autolia, le groupe-ment des indépendants spécia-listes poids lourd finit l’année2015 sur un business de la cen-trale passé de 12 M€ à 15 M€.D’où la volonté de mettre 2016sous le signe du développementde nouveaux services pour ses56 adhérents et du recrutementde compétences métiers.

De nouvelles têtes à la directionAinsi, après avoir testé le déve-loppement de grands comptesen 2009 – « sans vraiment desuccès faute d’un maillage suffi-sant et d’un secteur du transport

pas encore prêt », explique DavidLe Merrer, nommé directeurcommercial l’été dernier – TVI arecruté en fin d’année JérômeAumasson dont la mission est de multiplier les accords-

cadres.En février, une personneviendra également renforcer les rangs du service marketing.« Ce service est prédominant dans notre structure car il est primordial de se démarquer et

de créer l’événement : animationTVI pendant les 24 Heures duMans Camions en 2015, renou-vellement prévue en 2016 en yajoutant Le Castellet », expliqueBenoît Migeon, le directeur général, qui estime égalementnécessaire d’accompagner lesadhérents pour la vente et plusuniquement pour l’achat ! Enfin,un animateur réseau a intégré les rangs du groupement débutjanvier pour soutenir les adhé-rents, notamment dans le déve-loppement d’agences (au-jourd’hui au nombre de 33) quiseront reconceptualisées, avec le but de les intégrer dans les futurs accords-cadres. Enfin, l’objectif est de gagner 5 à 6 nou-veaux adhérents cette année. ●

REMORQUE

Kögel renforceson SAV avec Todd

Depuis le début de l’année, lefabricant allemand s’appuie surle n°1 de la distribution PR PL en France pour la maintenance de ses semi-remorques. Ce parte-nariat permet aux clients deKögel de bénéficier du réseaude 34 agences Todd et 70 pointsde service. « Grâce au réseau de Todd, le maillage du serviceaprès-vente est plus resserré et le nombre d’ateliers disponiblesà la clientèle s’est fortement accru », affirme Frédéric Perez,directeur France chez Kögel.

ACQUISITION

BPW s’offre PE AutomotiveLe spécialiste du train roulant PLvient de racheter le fabricantallemand de pièces de rechangeet d'usure pour poids lourds.Dans le panier, PE Automotiveapporte une gamme de produits« éco » qui complète l’offre pre-mium Trailerline de BPW. Les deuxgammes seront distribuées parles mêmes forces commerciales.Ce dispositif doit permettre augroupe allemand de partir à laconquête des véhicules plus âgés.Ne manque plus que le feu vert de l’Autorité de la concurrence.

CERTIFICATION

La qualité DieselTechnic validéepar TÜVAprès un audit du système degestion intégré, l’organisme TÜVNord a approuvé la qualité desméthodes de gestion du four-nisseur de pièces détachées pour véhicules industriels. Avecle renouvellement de la certifi-cation de la norme OHSAS 18001ainsi que le contrôle de la normeISO 14001, l'audit a égalementconfirmé l’engagement de l’entreprise dans la protectionsanitaire et environnementale.

L ’indépendant de la rechangeconstructeur vient d’ouvrir

un bureau commercial à Lyon.Cette première antenne est unaccroc à la stratégie d’Ital Expressqui a toujours revendiqué une distribution nationale à partir de sa base champenoise et savolonté d’investir dans son sup-port technique plutôt que dansdes forces commerciales terrain.« Le Rhône-Alpes est une grosse région de transport. Notre niveau d’activité a atteintun seuil suffisamment important

pour justifier une implantation », explique Patrice Claverie, patronde la structure alternative de d istr ibut ion de p ièces de rechange PL. Mais pas questionde stocks déportés, les livrai-sons partiront toujours de Châlons-en-Champagne en J+1.« Notre force est la flexibilité. Nous sommes à l’écoute du marché, et en l’occurrence lesclients avaient besoin de cet ancrage régional. » Et si le test est probant, Ital Express pourraitdupliquer le modèle. ●

PIÈCES CONSTRUCTEUR

Ital Express ouvre une antenne à Lyon

Vite !DISTRIBUTION

TVI muscle ses compétencesmétiers et ses services

Patrice Claverie teste l’ancrage de bureaux commerciaux en région.

L e spécialiste allemand demétrologie pour le transport

routier a profité de Solutrans pour annoncer son arrivée sur le marché français. Il y a présentéPneuscan ATM, son systèmemodulaire de diagnostic despneus pour PL, autobus, maisaussi VP. Le concept se base sur une technologie de lasers etde capteurs analysant la pressiondes pneus et la profondeur deleur profil. En quelques secondes,lors du passage du véhicule surles plaques de mesure, les résul-tats sont affichés sur un écranavec alerte (voyant vert ou rougesi dysfonctionnement). Le flux

d'informations récoltées est dirigé directement dans l'atelieret/ou vers le gestionnaire de parc.Le système permet une gestionprécise et instantanée des don-nées. Ainsi, des pertes de pres-sion insidieuses ou des chargesfausses permanentes par exemple deviennent visibles etles actions nécessaires sont indiquées. Le module PneuscanATM comprend des plaques aveccapteurs installées dans le sol.Ces instruments de mesure sontreliés à l’unité centrale embar-quant le logiciel. Prix pour le module PL : 70 000 €. ●

Martial Burat

DIAGNOSTIC

Ventech radiographieles pneumatiques

David Le Merrer, Benoît Migeon et Jérôme Aumasson.

Pneuscan doit accélérer lecontrôle des pneumatiques.

ACTUS FRANCE Zepros 34 | Février 201648TRANSPORT

RÉPARATEURS Zepros 34 | Février 201648TRANSPORT

ACTUS FRANCE Zepros 34 | Février 201648TRANSPORT

DISTRIBUTEURS | ÉQUIPEMENTIERS Zepros 34 | Février 201648TRANSPORT

I ntensifier le partenariat avecses fournisseurs est le premier

axe de développement 2016 de la plateforme PL du groupeLaurent. Une accélération aprèsle renforcement de son outil logistique avec l’ouverture l’an passé de son site de Corbas. « Nous comptons accroître notre taux de service et la dispo-nibilité de nos pièces grâce aux excellentes relations que nousavons avec l'ensemble de nosfournisseurs et partenaires, qu'ils soient récents comme

Sampa et Fersa, ou historiquescomme par exemple Knorr, Valeoou Mann », explique MatthieuGosset, responsable Achats et Marketing. Autre point aucœur de la stratégie 2016 : donner de la visibilité à son offreVUL. « Notre catalogue s'enrichitde ces gammes car beaucoup de nos clients et prospects sontmultimarques VI et VUL. Ils sontglobaux, nous devons donc leurproposer une offre globale »,conclut Philippe Caseau, direc-teur de Cap V.I. ●

PLATEFORME

Cap V.I. se renforceavec ses fournisseurs

Le nouveau dispositif logistique permet à Cap V.I. d’enrichir ses gammes.

«N otre division PL a fini 2015sur un CA de 3,5 M€ ,

soit 15 % du CA global de la filialefrançaise, mais notre potentiel est plus important », assure Arnaud Pénot, responsable marketing de bilstein groupFrance. De fait, la structurationde l’activité sous l’appellation « febi Truck Division », l’installa-tion du SAP en 2014 et du centrelogistique d’Aubergenville (78) –« qui ont permis de gagner 10 points en taux de service, à 90 % » – laissent entrevoir debelles progressions. De même,l’offre VUL, « bien identifiée avec une tarification retravaillée »,commence à bien s’implanter.

Lancement de la marqueKM Auto GermanyPour compléter l’enrichissementde ses gammes, le groupe a lancéses catalogues d’embrayages PL

et VUL (500 références) sous sa nouvelle marque KM AutoGermany. L’offre lui permetde présenter une gamme com-

plète d’embrayages pour l’en-semble du parc européen, « nosclients voulant faire leur achat chez un fournisseur unique ». ●

ÉQUIPEMENTIER

febi Truck veut jouer en premièredivision avec des gammes enrichies

Arnaud Penot se donne deux ans pour installer la nouvelle marqued’embrayage KM Auto Germany.

Zepros 34 | Février 2016 ACTUS 49TRANSPORT

Zepros 34 | Février 2016 DISTRIBUTEURS | ÉQUIPEMENTIERS 49TRANSPORT

Rubrique réalisée par jp.scardina@zepros.fr

FRANCEENTREPRISES POUR L’ENVIRONNEMENT

Jean-Dominique Senard,62 ans, est nommé pourtrois ans à la présidence del’association Entreprisespour l’Environnement (EpE),dont la mission est de per-mettre à ses membres – majoritairement des grandese n t re p r i s e s – d e m i e u x prendre en compte les fac-teurs environnementauxdans leurs stratégies et leurgestion. Il succède à Pierre-André de Chalendar, P-DGde Saint-Gobain, qui prési-dait l ’associat ion depuis2012. Diplômé de HEC, Jean-Dominique Senard a effec-tué l’essentiel de sa carrièrechez Total, Saint-Gobain etPéchiney. Il rejoint le GroupeMichelin à partir de 2005, eten est le président depuismai 2012.

AUDIOlivier David, 45 ans, est

nommé chef du départementVentes et remplace Paul Barrocas, appelé à d’autresf o n c t i o n s c h e z S k o d a . Diplômé d’un master marke-t ing de l ’ESCP Europe et ingénieur de l’EISTI, il a effec-tué l’essentiel de sa carrièrechez Ford à des postes opé-rationnels (vente, marketinget développement réseau). Il a intégré les rangs d’AudiFrance en 2012 en tant quechef de département Déve-loppement Réseau.Son successeur à la tête d u d i t d é p a r t e m e n t e s t

Thierry Laureau, 53 ans.Titulaire d’un master en droitcommercial de l’universitéLyon III, ce dernier a fait sesarmes chez Vo lkswagenGroup France dès 1989 entant que responsable de dis-trict Volkswagen Financial

Services. Il occupe ensuiteplus ieurs postes au se in du groupe avant de prendreles rênes du départementAprès-Vente pour la marqueSeat . Les deux nommés sont membres du comité de direction Audi et repor-te n t à M a rc M e u re r, D Gd’Audi France.

CCFAChristian Peugeot, 62 ans,

a été élu président du Comitédes constructeurs françaisd’automobiles lors du dernierconseil d’administration. I l succède ainsi à PatrickBlain , qui occupait cettef o n c t i o n d e p u i s 2 0 1 0 .

Diplômé de HEC Paris, Chris-tian Peugeot a effectué toutesa carrière chez PSA Peu-geot Citroën, d’abord aux relations sociales Europe de Talbot, avant de prendrela direction de la succursalede Saint-Didier Malakoff,pour devenir ensuite direc-teur de la région Normandie.Sa carrière prend un tour-nant international lorsqu’ildevient DG de Peugeot enAllemagne. S’en suivrontd’autres fonctions à respon-sabilités au sein du groupe :directeur du marketing, puisde la communication et de lastratégie. En 2009, il prendla tête du marketing central

de PSA Peugeot Citroën. Depuis 2012, il est déléguéaux relations extérieures et d i recteur des affa i res publiques du groupe.

VOLKSWAGENJean-Baptiste Gendrot,

52 ans, est nommé directeurVentes Directes & Véhiculesd’Occasion au sein de Volks-wagen Group France, ainsique membre du comité de direction. Il a intégré les rangsdu groupe en 1998, où il a officié depuis à différentesfonctions : d’abord sur le ter-rain, puis chef du départementDéveloppement Réseaux. En 2006, il prend les rênes

du département Commercede Skoda France, avant dedevenir s ix ans plus tard responsable du départementVentes Directes & Véhiculesd’Occasion de VolkswagenGroup France.

HYUNDAIKyoo Bok Lee est le nou-

veau président de HyundaiMotor France. Il était depuis2013 d i recteur f inanc ier de Hyundao Motor Brésil,après avoir occupé le mêmeposte pour Hyundai MotorCompany. Dans ses nou-velles fonctions, il s’appuierasur son directeur généralLionel French Keogh.

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PEOPLE Zepros 34 | Février 201650AUTO

8-10 rue des Blés – Bât. M/36 – 93210 La Plaine Saint-Denis – Tél. : 01 49 98 58 45 – Fax. : 01 49 98 58 47 – email : contact-auto@zepros.fr – Internet : www.zepros.fr – Site groupe : www.groupegratuitpros.fr • Directeur de la publication : Philippe Paulic – Tél. : 06 62 73 06 02 – p.paulic@zepros.fr • RÉDACTION Rédactrice en chef : Caroline Ridet – Tél. : 06 60 76 84 55 – c.ridet@zepros.fr • Rédactrice en chef adjointe :Muriel Blancheton – Tél. : 06 60 77 30 07 – m.blancheton@zepros.fr • Secrétariat de rédaction : Jean-Philippe Scardina – jp.scardina@zepros.fr • Maquette : Première maquettiste : Isabel Goncalves – maquette@zepros.fr,Marc Le Texier, Isabelle Cerf • Ont participé à ce numéro : Rubriques : Jean-Pierre Lagarde (Véhicules) – Martial Burat (Technique) – Renaud Chasle (Garage connecté) • Correspondants régionaux : Alsace Christophe Nagyos,

Auvergne Jean-Pierre Raynaud, Bretagne Renaud Chasle, Centre Martine Rigaudie, Franche-Comté Patrick Lamy, Limousin, Bourgogne, Rhônes-Alpes et Ile-de-France contacter rédaction nationale, Lorraine Emmanuel Varrier, Nord-Pas-de-Calais Anne-Lise Favier, Paca Olivier Muselet, Pays de la Loire Thierry Goussin, Poitou-Charentes Jean-Sébastien Thomas • Crédit photos et illustrations : Droits réservés sauf mention contraire – Photo couverture : Fotolia – Dessinatrice : Betty • MARKETING-DIFFUSION Sabrina Jean-Jacques –s.jeanjacques@zepros.fr • PUBLICITÉ • Directrice de publicité : Delphine Rey-Millet – Tél. : 06 99 43 19 66 – d.rey-millet@zepros.fr • ADMINISTRATION Responsable : Sophie Lascoux – Tél. : 06 66 06 80 35 – s.lascoux@zepros.fr • IMPRESSION L’imprimerie – 79, route de Roissy – 93290 Tremblay-en-France • Dépôt légal à parution • ISSN 2263-3650 • OJD : Mise en distribution certifiée 2012 : 66 849 ex. PV OJD janv. 2012 à déc. 2012 • ZEPROS est une publication de la société « Groupe Gratuit Pros », SARL au capital de 8 000 € • RCS Bobigny B 483 806 717.

ZEPROS est imprimé sur papier 100% recyclé et écoresponsable. Procédé d’impression sans eau waterless.

LES HOMMES ET LES FEMMES

DU MOIS

Jean-Dominique Senard Olivier David Thierry Laureau Christian Peugeot Jean-Baptiste Gendrot●1 ●2 ●3 ●4 ●5

Kyoo Bok Lee Jean-Michel Szczerba●6 ●7

● FRANCE

● EUROPE

● MONDEBaudouin de Mégille Kent Bjertrup Marek Malachowski Alberto Tapra●10 ●11 ●12 ●13

Albert Etienne Francis Bartholomé●8 ●9

PLASTIC OMNIUMJean-Michel Szczerba,

55 ans, devient co-directeurgénéral de l’équipementieraux côtés de Laurent Burelle,le P-DG. Diplômé de l’Essec,il évolue au sein de la sociétédepuis trente ans et occupe successivement des fonc-tions de directeur des ser-vices financiers et directeurfinancier, avant de devenirDG adjoint. En 2010, il estnommé directeur général délégué et devient adminis-trateur deux ans plus tard.

OPTEVENA l b e r t E t i e n n e e s t

nommé directeur général délégué en charge du déve-loppement de l’activité duspécialiste dans l’assistanceet les sinistres automobiles.Il a débuté sa carrière chezRenau l t SA, pu is re jo intl ’é q u i p e m e n t i e r Ro b e r tBosch comme d i recteur régional. En 2001, il intègrela compagnie RAC France –devenue en 2011 Opteven –

au poste de directeur com-mercial et marketing. Quantà Bernard Rousseau, égale-m e n t n o m m é d i r e c t e u r général délégué, il prend encharge les finances du groupe.Après des débuts commeanalyste à la Compagnie générale de Eaux à Londres,il rejoint en 1998 le groupeHertz Lease – racheté en2003 par ALD Automotive –et devient par la suite direc-teur financier de la succur-sale danoise puis suédoise.Il a rejoint Opteven en 2005,où il exerçait jusqu’à présentle poste de directeur admi-nistratif et financier.

CESEFrancis Bartholomé est

nommé pour un mandat decinq ans au Conseil écono-mique, social et environne-mental (CESE) au titre de laCGPME. Actuel président national du CNPA, il siégeraen tant que conseiller dansle groupe des entreprises ausein de la section de l’édu-

cation, de la culture et de lacommunication, avec pourambition de développer lessolutions propres à l’écosys-tème des transports et de lamobil ité, notamment sur la filière aval.

EUROPEUBEEQO

Baudouin de Mégi l le , 61 ans devient directeur demarché Fleet ManagementEurope de l’entreprise spé-cialisée dans les services demobil ité et de gestion deflottes. Sa mission : déve-lopper cette activité sur lesm a r c h é s e u r o p é e n s o ùUbeeqo est dé jà présent(France, Allemagne, Beneluxet Royaume-Uni). Il béné-ficie pour cela d’une expé-rience de plus de trente ansdans la gestion de flottes,acquise notamment à la Diacen tant que chef de produit,chez Renault Crédit Interna-tional où il était coordinateurEurope de l’offre LLD, chez

Transpac comme directeurcommercial, où encore chezVeolia.

ALD AUTOMOTIVEKent Bjertrup, 41 ans, est

nommé directeur commer-cial et marketing de la filialel o c a t i o n d e l a S o c i é t é Générale. Il devient ainsi lesixième membre du comitéexécutif de l’entreprise. Dansle même temps, MarekMalachowski, 53 ans, actueld i recteur généra l d ’ALD Automotive Pologne, le rem-placera au poste de directeurd e l a r é g i o n E u r o p e d u Nord-Est tout en conservantla direction générale de la filiale polonaise.

MONDEKONI

Alberto Tapra, 55 ans, estle nouveau directeur Après-Vente et Marketing de KoniBV, la division spécialiséedans les amortisseurs de ITT Motion Technologies.

Au cours de sa carrière, il aoccupé différents postesstratégiques dans le domainede la vente, du marketing ouencore du Business Deve-lopment dans le secteur automobi le, notammentchez Michelin, Fiat, Ferrari,ou encore chez Chrysler etGM. Il intègre le groupe ITTen 2008 où il remplit diffé-rentes missions en Italie puisaux États-Unis.

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Zepros 34 | Février 2016 PEOPLE 51AUTO

M. GHOSN,L’AUTOMOBILE MADE IN FRANCE,NOUS ÉCRIVONS SON AVENIR.

Zepros est un journal accessible à tous les pros actifs.Mieux informées, les entreprises deviennent plus performantes, se développent et créent des emplois.En 2014, plus de 3 millions d’exemplaires de Zepros ont été diffusés par 12 000 distributeurs en France. La relance économique arrive !

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