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Laboratoire d’Etudes de la Motricité Humaine, Faculté des Sciences du Sport et de l'Education Physique, Université de Lille 2.
Activité physique et santé
lundi 16 novembre 2009
Plan
1. Les déterminants de l’activité physique1. Effets de l’âge du sexe2. Les facteurs d’influence
1. Les facteurs biologiques2. Les variables démographiques et socio-économiques3. Les facteurs environnementaux4. Les facteurs sociaux et culturels5. Le temps libre6. Le milieu scolaire
lundi 16 novembre 2009
Plan
2. La relation entre activité physique et santé1. Influence de l’activité physique sur la santé2. la masse grasse et le surpoids3. La santé cardiovasculaire4. La santé mentale5. Les performances intellectuelles6. La condition physique7. La minéralisation du tissu osseux
3. La promotion de l’activité physique1. Les interventions en milieu scolaire
lundi 16 novembre 2009
3 facteurs de risque pour la santé:• Augmentation de la sédentarité.• Diminution de l’Activité Physique Habituelle (APH).• Diminution de l’activité sportive.
Augmentation de l’obésité chez les enfants et adolescents (Bar-Or, 1987; Gortmaker et al., 1987).
Augmentation du risque de maladie cardiovasculaire
(CDC, 1996).
Diminution de la condition physique (Sallis, 1993)
Introduction
lundi 16 novembre 2009
1995
Obesity Trends* Among U.S. AdultsBRFSS, 1990, 1995, 2005
(*BMI ≥30, or about 30 lbs overweight for 5’4” person)
2005
1990
No Data <10% 10%–14% 15%–19% 20%–24% 25%–29% ≥30%
lundi 16 novembre 2009
Overweight & Obesity in pre-adolescent European Boys (7-11yrs approx)
The above chart is based on data using IOTF cut off points to define overweight and obesity. More recent data using alternative cut off points may be available. ©IASO November 2006
lundi 16 novembre 2009
Overweight & Obesity in pre-adolescent European Girls (7-11yrs approx)
The above chart is based on data using IOTF cut off points to define overweight and obesity. More recent data using alternative cut off points may be available. ©IASO November 2006
lundi 16 novembre 2009
Change in the percentage of obese 3 year-olds on Wirral 1988-2002
0
2
4
6
8
10
12
1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002
%
5.8-11.0%
Change in the Prevalence of Obesity in the Early Years
lundi 16 novembre 2009
Source: IOTF Briefing paper 2005. http://ec.europa.eu/health/ph_determinants/life_style/nutrition/documents/iotf_en.pdf
lundi 16 novembre 2009
Tomkinson G, Scan Med Sport Sci, 2007
Performances des enfantset des adolescents aux tests anaérobies
lundi 16 novembre 2009
Tomkinson G, Scan Med Sport Sci, 2007
Performances des enfants et des adolescents aux tests anaérobies et aérobies
lundi 16 novembre 2009
• Bénéfices de l’AP: lutte contre l’obésité, le diabète, l’hypertension, les maladies cardiovasculaires, l’ostéoporose et certains cancers (Blair et al., 1989 et 1996)
• L’évaluation du niveau d’AP et la promotion de l’AP chez les enfants (priorité pour tous les acteurs de la santé, médecins, physiologistes, épidémiologistes ou chercheurs).
• L’AP: comportement humain complexe et multidimensionnel et la
relation "dose-réponse" entre le niveau et le type d’AP et son
impact sur la santé n’est pas encore déterminée chez les enfants.
lundi 16 novembre 2009
Niveaux de Condition physique et activité physique
Williams, MSSE, 33, 754-761, 2001lundi 16 novembre 2009
Recommandations internationales
• The United Kingdom Expert Consensus Group- 60 minutes accumulées par jour dans une AP de modérée à intense (≥ 60 min, ≥ 5 j/semaine, ≥ 3 METs).
• Healthy People 2010 (2000)- 30 minutes accumulées par jour dans une AP de modérée à intense (≥ 60 min, ≥5 j/semaine, ≥ 3 METs)- 3 plages de 20 minutes continues par semaine dans une activité intense (Objectif 22.7, ≥ 20 minutes continues, ≥3 j/semaine, ≥ 6 METs).
lundi 16 novembre 2009
% Fréquence cardiaque de réserve% Fréquence cardiaque de réserve% Fréquence cardiaque de réserve% Fréquence cardiaque de réserve% Fréquence cardiaque de réserve% Fréquence cardiaque de réserve% Fréquence cardiaque de réserve
modérée50%
modérée50%
Vigoureuse60%
Vigoureuse60%
Intense75%
Intense75%
G F G F G F
12-14 140 143 152 154 170 171
14-16 138 140 150 152 169 170
16-18 125 138 148 150 168 169
Stratton (1996) - Pediatric Exercise Science 8 : 215-233
lundi 16 novembre 2009
Pate et al. (2002) Ann Epidemiol 12 : 303-8
Pourcentage d'enfants et Recommandations Internationales en
termes d'AP
0
20
40
60
80
100
7 ans 10 ans 13 ans 16 ansAge
Pour
cent
age
d'en
fant
s
30 min MVPA60 min MVPA3 * 20 min VPA
lundi 16 novembre 2009
Pate et al. (2002) Ann Epidemiol 12 : 303-8
Pourcentage d'enfants et Recommandations Internationales en
termes d'AP
80828486889092949698
100
30 min MVPA 60 min MVPA
Pour
cent
age
d'en
fant
s
7 ans Garçons7 ans Filles10 ans Garçons10 ans Filles
lundi 16 novembre 2009
Youth Risk Behavior Survey, Kann et al., 2000
Pourcentage d’adolescents américains âgés de 13 à 16 ans qui
participent au cours d’Education Physique.
lundi 16 novembre 2009
Youth Risk Behavior Survey, Kann et al., 2000
Pourcentage d’adolescents américains âgés de 13 à 16 ans qui
participent à une AP vigoureuse 3 fois ou plus par semaine.
lundi 16 novembre 2009
1 - Les déterminants de l’activité physique
2 - Les facteurs influencant l’AP
lundi 16 novembre 2009
Facteurs biologiques Facteurs psychologiquesHérédité Efficacité personnelle
Adiposité et nutrition Schéma personnel pour l’activitéÉtat de santé Perception et les barrières de l’activité
Maturation sexuelle Attitudes face à l’activitéCapacités motrices Croyances au sujet de l’activitéCondition physique
Facteurs sociaux et culturels L’environnement physiqueAttitudes et conduites des parents facilités de l’activitéAttitudes et conduites des pairs Variations des saisons
Statut socio-économique Changements climatiques
Valeurs ethniques et culturelles Les jours de la semaine et les vacances
Temps passé à regarder la télévision Les considérations de sécurité
Temps passé à jouer à l’ordinateur Entrée dans la vie active versus l’école et
les étudeslundi 16 novembre 2009
1 - Les déterminants de l’activité physique
3 - Les facteurs d’influence
1. Les facteurs biologiques
lundi 16 novembre 2009
• Perusse et al. (1988) ont mené des observations au Canada et
ont conclu que les variables biologiques pouvaient influencer
le niveau d’AP comme les déterminants environnementaux.
• Ils ont montré que le niveau d’AP était significativement
influencé par l’hérédité, au contraire de la participation à
l’exercice.
lundi 16 novembre 2009
• La sous nutrition et l’obésité (Torun et al., 1996)
• L’Etat de santé (maladies physiques ou mentales) (Longmuir et Bar-Or, 1994 et 2000; Van Den Berg-Emons et al., 1995)
.......................influencent également le niveau d’AP chez les jeunes.
• La puberté, plus particulièrement chez les filles, s’accompagne d’une réduction de l’AP.
• Les capacités motrices peuvent être déterminantes des patterns d’AP
(Malina, 1996).
lundi 16 novembre 2009
1 - Les déterminants de l’activité physique
2 - Les facteurs d’influence
2. Les variables démographiques et socio-économiques
lundi 16 novembre 2009
• Chez les enfants, aucune différence significative entre garçons et
filles.
• Les garçons sont plus actifs que les filles, sans rapport avec
l’origine ethnique et le statut socio-économique (Sallis et al.,
2000).
• Chez les adolescents, la différence est inversement
proportionnelle à l’âge, sans rapport avec le statut socio-
économique.
lundi 16 novembre 2009
2 - Les déterminants de l’activité physique
3 - Les facteurs d’influence
3. Les facteurs environnementaux et psychosociaux
lundi 16 novembre 2009
• Les variations climatiques et les saisons influencent également la pratique physique (Shephard et al., 1980 ; Blanchard S., 1987).
• Dans les régions froides, le niveau d’AP est souvent en augmentation les mois d’été.
• Ross et al. (1985) a montré que les garçons âgés de 7 à 15 ans passaient deux fois plus de temps en activité par semaine l’après-midi pendant l’été que l’hiver. Les filles étaient plus actives en été.
• Les enfants sont les plus actifs surtout pendant les vacances (Klesges et al., 1990; Mimura et al., 1991).
lundi 16 novembre 2009
• Les conduites sédentaires ainsi que les possibilités pour la population d’augmenter le niveau d’AP sont influencées par les changements d’environnement (Owen et al., 2000).
• La proximité du domicile de parcs d’attractions, d’espace verts, d’aires et de centres de récréation sécurisés (Bar-Or et al., 1998 ; Centers for Disease Control and Prevention, 1999) influence la pratique physique.
lundi 16 novembre 2009
1 - Les déterminants de l’activité physique
3 - Les facteurs d’influence
4. Les facteurs sociaux et culturels
lundi 16 novembre 2009
ENFANTS ADOLESCENTS
Parents:Aide directe +Encouragements ++AP ciblée ++
Activité physique des Parents (50% de la variance)
Activité physique des Parents (50% de la variance)
Variables ayant une influence sur l’AP des jeunes
Sallis et al. 1990 MSSE, 32: 963-975
lundi 16 novembre 2009
• Moore et al. (1991):
si la mère est active: enfants 2 fois plus actifs
si le père est actif: enfants 3,5 fois plus actifs
si les deux parents sonts actifs: enfants 5,8 fois plus actifs.
• Familles duales: les enfants étaient plus actifs (30 minutes de plus par
semaine) et regardaient davantage la télévision (30 minutes de plus par jour).
• Condition physique plus élevée chez les garçons physiquement matures,
blancs et de famille duale. Lindquist et al. Prev Med 1999
lundi 16 novembre 2009
Catégories Filles Garçons Total
Blancs 27,5 51,4 39,3
Américains africains 17,4 42,7 29,2
Hispaniques 20,9 49,9 34,5
total 24,8 49,6 37
Pourcentage d’enfants américains âgés de 13 à 16 ans qui participaient à une AP intense ou plus par semaine, selon le sexe et l’origine ethnique
United States Youth Risk Behavior Survey (1990),
• Origine ethnique:
• les américains d’origine africaine faisaient moins d’exercice physique
(30 minutes de moins par semaine)
lundi 16 novembre 2009
• Dans une revue de littérature portant sur 34 études réalisées en
Angleterre, Gustafson et al. (2006) confirmaient qu’il existait une
relation significative entre l’influence du milieu familial et le niveau
d’AP des enfants.
lundi 16 novembre 2009
1 - Les déterminants de l’activité physique
2 - Les facteurs d’influence
5. Le temps libre
lundi 16 novembre 2009
• Le temps libre est en fait régi par des activités sédentaires comme regarder la télévision, jouer à des jeux vidéo ou à l’ordinateur (Pate et al.,
1994).
• La télévision ou l’ordinateur sont une des causes du déclin de l’AP des enfants (British Heart Foundation, 2000).
MEDIA
lundi 16 novembre 2009
• 40 h par semaine consacré aux médias, soit approximativement 5h par jour (Robinson et Killen, 1995 ; Stanger, 1997, 1998 ; Roberts et al., 1999 ; Stanger et Gridina, 1999 ; Woodard et Gridina, 2000).
• Environ 2 heures et demi à 3 heures par jour seraient passés à regarder la télévision (Kimm et al., 1996 ; Stanger, 1997, 1998 ; Gordon-Larsen et al., 1999 ; Roberts et al., 1999 ; Stanger et Gridina, 1999 ; Woodard et Gridina, 2000).
• Les jeunes américains âgés de 6 à 17 ans passent chaque jour environ 91 min devant des vidéos, 84 min à lire, 63 min à jouer aux jeux vidéos, 77 min sur l’ordinateur (Internet y compris), 52 min à parler au téléphone et 35 min à lire des magazines (Stanger, 1997 ; Stanger et Gridina, 1999 ; Woodard et Gridina, 2000). • Deux études plus récentes menées en Europe et au Canada chez les jeunes âgés de 11 à 15 ans révèlent que 30% des garçons et 10% des filles jouent aux jeux vidéos plus de 4h par semaine, et 23% des garçons et 16% des filles regardent des films vidéos plus de 4h par semaine (World Health Organization, 1996 et 2000).
lundi 16 novembre 2009
• De plus, les jeunes garçons qui vont à l’école parcourent aujourd’hui, à
bicyclette, moitié moins de la distance que leurs aînés, 20 ans
auparavant.
• 20% d’entre eux sont motorisés pour rentrer chez eux, notamment
pour les transports scolaires.
• Cooper et al. (2005) ont ainsi montré que les enfants venant à l’école à
pied ou à bicyclette étaient significativement plus actifs que les autres
(p<0,05).
TRANSPORT
lundi 16 novembre 2009
1 - Les déterminants de l’activité physique
2 - Les facteurs d’influence
6. Le temps scolaire
lundi 16 novembre 2009
Activité physique hebdomadaire des jeunes Francais
Gavarry et al. (1998) Eur J Appl Physiol 77: 125-32
lundi 16 novembre 2009
Chez les jeunes Français ?
Falgairette et al. (1996) Eur J Appl Physiol 74: 153-61
lundi 16 novembre 2009
Chez les jeunes Français ?
Falgairette et al. (1996) Eur J Appl Physiol 74: 153-61
lundi 16 novembre 2009
Chez les jeunes Français ?
Falgairette et al. (1996) Eur J Appl Physiol 74: 153-61
lundi 16 novembre 2009
Chez les jeunes Français ?
Falgairette et al. (1996) Eur J Appl Physiol 74: 153-61
lundi 16 novembre 2009
• 137 zones dans 24 écoles publiques
• 42% des différences du niveau d’activité chez les filles et 59% chez
les garçons.
• Une amélioration des espaces scolaires + une supervision inciteraient
les filles et les garçons à être plus actifs.
• L’école apparaît donc comme étant un milieu propice pour améliorer
l’AP, d’autant plus qu’il s’adresse à tous les enfants
Sallis et al (2001)
ENVIRONNEMENT SCOLAIRE
lundi 16 novembre 2009
Activité physique (AP)
• De nombreuses pathologies sont liées à un manque d’AP.
• L’organisation mondiale de la santé a établi qu’un manque d’AP est une des causes majeures de risque d’accident cardiovasculaire.
• Les autres risques cardiovasculaires sont liés à l’hypertension, le cholestérol et le tabagisme.
• Un faible niveau d’AP est associé à l’obésité, au stress, à l’hypertension, au diabète, à l’ostéoporose et à certaines formes de cancers.
lundi 16 novembre 2009
INTERRELATIONS ENTRE ACTIVITE PHYSIQUE ET SANTE
Malina (2001), modifié d’après Blair et al. (1989)
Childhood and Adolescent Activity
Childhood and Adolescent Health
Adult Health
Adult Activity
lundi 16 novembre 2009
INTERRELATIONS ENTRE ACTIVITE PHYSIQUE ET SANTE
Malina (2001), modifié d’après Blair et al. (1989)
Childhood and Adolescent Activity
Childhood and Adolescent Health
Adult Health
Adult Activity
lundi 16 novembre 2009
Deux questions se posent :
1. l’AP pendant l’enfance et l’adolescence a t-elle une
influence sur la santé de l’enfant et l’adolescent ?
2. l’AP pendant l’enfance et l’adolescence a t-elle une
influence sur la santé à l’âge adulte ? (Blair et al., 1989)
lundi 16 novembre 2009
• Une vie active pendant l’enfance réduirait les risques et les
problèmes en matière de santé à long terme
• Le niveau d’AP durant l’enfance se maintiendrait à l’âge
adulte (Sallis et al., 1994 ; Epstein et al., 1999 ; Riddoch et
al., 2000 ; Baranowski et al., 2000).
• Les enfants les plus actifs en étant jeunes le seraient plus
tard dans leur vie d’adulte (Trudeau et al., 2005 ; Telama et
Yang, 2000 ; Trudeau et al., 1998 ; Telama et al., 1997).
Relation entre AP et santé
lundi 16 novembre 2009
• Au contraire, Malina (2001) et Harro et Riddoch (2000) ont reporté que ces relations tendent à être de faibles à modérées.
• Les habitudes de sédentarité perduraient beaucoup plus
facilement (Gordon-Larsen, 2004 ; Janz et al., 2005) de
l’enfance à l’adolescence.
Relation entre AP et santé
lundi 16 novembre 2009
Bénéfices d’un style de vie actif• réduit le risque de maladie cardiovasculaire• réduit le risque d’infarctus et d’accident
cérébral• réduit le risque de cancer• réduit le risque de diabète• réduit le risque d’ostéoporose• réduit le risque d’hypertension• réduit le stress• augmente le bien être psychologique
Riddoch et Boreham, 2000; Taylor 2000lundi 16 novembre 2009
1- Influence de l’activité physique sur la santé
1.La masse grasse et le surpoids
2.La santé cardiovasculaire
3.La santé mentale
4.Les performances intellectuelles
5.La condition physique
6.La minéralisation du tissu osseuxStrong et al., J. Pediatr. 2005
3 - La relation entre activité physique et santé
lundi 16 novembre 2009
La masse grasse et le surpoids
• Les enfants qui sont les plus actifs ont un pourcentage de
masse grasse moins important.
• Un programme composé d’AP modérées permet de réduire
sensiblement la masse et la masse grasse d’adolescents et
d’enfants en surpoids, ....mais est sans effet sur une
population normale.
• Un programme composé d’AP intenses pourrait avoir un
effet bénéfique sur cette dernière. Strong et al., J. Pediatr. 2005
lundi 16 novembre 2009
La santé cardiovasculaire
• Le syndrome métabolique est un ensemble de facteurs de risque
pouvant affecter la santé de l’individu.
• Il est défini chez les adolescents suivant plusieurs déterminants:
tour de taille >102 ou 88 cm, triglicérydes ≥ 110mg/dL, tension >
13/8, niveau de cholestérol (HDL-C≤ 40mg/dL et un taux de
glucose ≥ 110mg/dL.
• Peu d’études sur les effets de l’AP sur le syndrome métabolique
et le niveau d’AP requis pour le prévenir ou le traiter n’est pas
connu. Strong et al., J. Pediatr. 2005
lundi 16 novembre 2009
La santé cardiovasculaire
• Relations faibles entre niveau d’AP et les différents niveaux
de cholestérol et de triglycérides.
• Par contre, chez des enfants hypertendus, l’AP permet une
diminution significative de la pression artérielle.
• Une AP d’intensité modérée journalière pourrait être
augmenter HDL-C et baisser le taux de triglycérides et la
pression artérielle.
Strong et al., J. Pediatr. 2005
lundi 16 novembre 2009
La santé cardiovasculaire
• Les relations entre AP et la capacité aérobie sont de faibles à modérées
• Il n’existe pas de relation inverse entre niveau d’AP et niveau de condition physique chez les jeunes asthmatiques.
Strong et al., J. Pediatr. 2005
lundi 16 novembre 2009
La santé mentale
• En terme d’effet de l’AP sur la santé mentale, seules les
relations entre AP, anxiété, dépression et la perception de soi
ont été étudiées.
• Ces relations sont de faibles à modérées et varient suivant
l’AP.
Strong et al., J. Pediatr. 2005
lundi 16 novembre 2009
Les performances intellectuelles
• Un niveau d’AP élevé semble corrélé positivement aux
performances intellectuelles de enfants, en termes de
concentration, mémoire et comportement en classe.
• Cependant une augmentation du niveau d’AP ne semble
pas influencer ces performances.
Strong et al., J. Pediatr. 2005
lundi 16 novembre 2009
La condition physique
Baquet et al., AJHB, 2006
• Les relations sont encore équivoques dans la littérature.
• De l’enfance à l’adolescence, augmenter ou baisser son niveau
d’AP n’est pas associé à des changements du niveau de condition
physique.
• Augmenter son niveau d’AP ne suffit pas pour être en bonne
condition physique.
• Les enfants, qui sont les plus actifs de l’enfance à l’adolescence,
sont ceux qui ont la meilleure condition physique, particulièrement
chez les filles. lundi 16 novembre 2009
La minéralisation du tissu osseux
• La plupart des études montrent que l’AP a un effet bénéfique sur
la minéralisation osseuse.
• L’influence ostéogénique de l’AP est généralement spécifique
aux masses musculaires mises en jeu, notamment lors d’exercices
de musculation.
Strong et al., J. Pediatr. 2005
lundi 16 novembre 2009
4 - La promotion de l’activité physique
1 - Les interventions en milieu scolaire
1. lors des séances d’EP
lundi 16 novembre 2009
Activité physique
Capacité RenforcementPredisposition
Capable? Est ce utile?
Personne
•Condition physique•Compétences•accessibilité•environnement
•Compétence perçue•Efficacité
•amusement•croyances•attitudes
•famille•pairs•prof
•Âge•sexe•culture•Statut socio économique
The Youth Physical ActivityPromotion Model (Welk 1999)
lundi 16 novembre 2009
le matin, avant l'école 8%
autres32%
avant le coucher 9% déjeuner et activités en
dehors de l'école 12%
école39%
Activité physique pendant un jour scolaire
Trost et al. (2002) MSSE 34(2) : 350-5
lundi 16 novembre 2009
77 hrs
56 hrs au lit
35 hrs à l’école
Pas de changement
EPS=180 minsRécréation=100 minsMidi=150 mins
25 hrs TV/ordinateurTravail à la maisonSportAmis
Opportunities for Physical ActivityInterventionIntervention
lundi 16 novembre 2009
• La plupart des interventions qui ont but d’augmenter le niveau d’AP chez
les enfants et les adolescents se sont faites en milieu scolaire.
• L’école a l’avantage de s’adresser à l’ensemble des enfants (Sallis et al.,
1992, Almond et Harris, 1998) et semble être un endroit opportun pour
promouvoir l’AP chez les enfants (Blatchford et al., 2003).
• Deux moments sont propices à l’AP des enfants dans cet environnement
(Dale et al., 2000; Sarkin et al., 1997) : les cours d’EP (Fairclough et al.,
2005) et les temps de récréation (le matin, le midi, l’après-midi) (Sarkin et
al.,1997).
lundi 16 novembre 2009
• L’environnement scolaire: les enfants sont plus actifs avec
• promotion active de l’AP
• interventions directes
• cadre stimulant pour les garçons et les filles (Sallis et al.,
2001)
• la taille de la cour de récréation
• la mise à disposition de matériel (Wechsler et al., 2000 ;
McKenzie et al., 2001).
• Impact réel des programmes d’EP sur les conduites sportives à l’âge adulte ?
• Evaluation des stratégies optimales à utiliser lors du temps alloué aux
séances d’EP ? (Wechsler et al., 2000 ; Trudeau et Shephard, 2005).
lundi 16 novembre 2009
• Deux années d’EP en rapport avec la santé, visant l’amélioration du
niveau d’AP pendant les cours d’EP et en dehors de l’école.
• 3 groupes (2 expérimentaux + 1 contrôle)
• Les enfants étaient significativement plus actifs dans les deux groupes
expérimentaux que dans le groupe contrôle (40 and 30 vs 18 min,
p<0,001). Par contre, le niveau d’AP en dehors de l’école ne fut pas
modifié.
Sallis et al., Am J Publ Health,1997
SPARK (Sports, Play and Active Recreation for Kids)
lundi 16 novembre 2009
• Programme d’EP de deux ans, qui comprenait d’apports de matériel, une
formation du personnel intervenant et un suivi longitudinal.
• Amélioration du temps passé à une activité de modérée d’environ 3 minutes
par séance d’EP (p=0,02), soit environ 18%.
• Toutefois, les effets de celle-ci n’étaient pas significatifs chez les filles.
• Elle montre néanmoins qu’il est possible d’augmenter le niveau d’AP des
élèves sans augmenter le nombre et la durée des leçons d’EP.McKenzie et al., MSSE, 2004
M-SPAN (Middle-School Physical Activity and Nutrition)
lundi 16 novembre 2009
• Modification des habitudes alimentaires à l’école et proposition de
nouveaux contenus et de nouvelles formes d’intervention pendant les
leçons d’EP. Suivi des effets de ce programme durant 5 années.
• Si le niveau de dépense énergétique et le temps passé à une activité de
modérée à intense pendant les cours d’EP se maintenaient pendant ces 5
années, dans les classes expérimentales, le temps passé à une activité
intense déclinait de manière importante.
• L’utilisation de ce programme a également permis d’améliorer les
niveaux d’interventions et de renforcer l’intérêt des leçons d’EP à l’école.McKenzie et al. Health Educ. Behav. 30(4):447-462, 2003.
CATCH (Child and Adolescent Trial for Cardiovascular Health)
lundi 16 novembre 2009
• Intervention spécifique sur le niveau d’AP et l’IMC des enfants
• 4 groupes ont été mesurés avant et après l’intervention (Groupe 1: PLAY + EP,
Groupe 2: PLAY, Groupe 3: EP, Groupe 4: aucune intervention.
• Après intervention, il n’existait aucune différence significative entre l’IMC des
différents groupes.
• Par contre, le niveau d’AP des enfants avait significativement progressé à
l’aide du programme spécifique d’intervention, plus particulièrement chez les
filles. Pangrazi et al. 2003 J. Sch. Health 73(8):317-321
PLAY (Promoting Lifestyle Activity for Youth)
lundi 16 novembre 2009
• Fairclough et Stratton (2005) ont analysé 40 études dont l’AP durant les
cours d’éducation physique avait été mesurée chez des enfants et adolescents.
• Toutes les interventions proposaient d’augmenter le niveau d’AP durant les
cours d’EP. Les enfants s’engageaient dans une AP modérée à hauteur de 27%
à 47% du temps de cours d’EP.
• Cette variabilité du temps passé dans une intensité modérée dépendait de la
méthode d’enseignement.
• Les auteurs concluaient que les cours d’EP pouvaient ainsi compléter les
opportunités d’intervention à l’école pour contribuer à l’activité physique
quotidienne des enfants.lundi 16 novembre 2009
4 - La promotion de l’activité physique
1 - Les interventions en milieu scolaire
2. en dehors des cours d’EP
lundi 16 novembre 2009