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Activité physique et diabète de type 2,bases phyio pathologiques et recommandations
Jean-François Gautier,
Service de Diabétologie et d’Endocrinologie,
Hôpital Saint-Louis,
INSERM U671, Paris
Activité physique # Sport
HypoglycémieHyperglycémieCétose
Diabète de type 1 #
Diabète de type 2
L’activité physique intense (> 80%VO2max) réalisée à jeun augmente la glycémie chez les sujets non diabétiques et diabétiques
Purdon C et al , J Clin Endocrinol Metab , 1992 , 76 , 566 – 573
Mitchell TH et al , Diabetes Care , 1988, 11 , 311 - 317
INACTIVITE PHYSIQUE
• Mortalité totale
• Pathologie cardio-vasculaire (coronaropathie)
• Obésité• HTA• Diabète de type 2• Cancers (côlon, sein)
Physical Activity and HealthSurgeon General Report (1996)
Activité Physique et Diabète de Type 2:Les Faits ?
• Prévention du diabète• Contrôle glycémique• Sensibilité à l’insuline• Poids et composition corporelle• Autres facteurs de risque
Prévention du diabète de type 2 par des modifications du mode de vie
Nombre d’individus à traiter pour prévenir un cas de diabète :
Da Qing 6
DPS 22
DPP 19
DPS - groupe intervention
Instructions• Réduction pondérale
> 5 %• Ration lipidique
< 30 %• Lipides saturés
< 10 % apport cal. J.• Apport de fibres
> 15 g/1000 kcal• Exercice physique
30 min/j
Suivi• Conseils personnalisés
• Consultations nutritionniste : 7/an
puis 1 /3mois
• Conjoint invité
• ± VLCD à 6 mois en fonction du résultat pondéral
• Exercice supervisé possible
Koivisto. Diabetologia 1984
L’activité physique d’endurance améliore la glycémie à jeun en aigu
Musi Diabetes 2001
70% VO2max70% VO2max
40% VO2max40% VO2max
L’activité physique post-prandiale modérée améliore la glycémie
0
200
400
600
Breakfast
Rest Exercise Diet day
Glu
cose
(m
mol
/lx24
0 m
in)
45 min 50 % VO2max
*
Larsen J.J. Diabetologia 1997
0
20
40
60
Breakfast
Rest Exercise Diet dayIn
sulin
e (p
mol
/mlx
240
min
)
**
*
L’activité physique post-prandiale intense ne détériore pas la glycémie
0
200
400
600
800
Breakfast
Rest Exercise
Glu
cose
(m
mol
/lx24
0 m
in)
(3 min 56 % VO2max + 4 min 98 % VO2max +6 min repos) x 4
*
Larsen JJ. Diabetologia 1999
0
10
20
30
Breakfast
Rest ExerciseIn
sulin
e (p
mol
/mlx
240
min
)
*
Activité Physique en aiguMaîtriser la glycémie au « jour le jour »
PI3-KINASE
IRS-1
Microvésiculesde GLUT4
translocation des GLUT4
Akt
+
GLUT4
Insuline
+ +
+
Membrane plasmique
Sarcoplasme
Contraction musculaire
AMPK
NOS NOS-PO4
NO
cGMP GTPGuanylatecyclase
AICAR
+
Transport de glucoseTransport de glucose
+
PI3-KINASE
IRS-1
Microvésiculesde GLUT4
translocation des GLUT4
Akt
+
GLUT4
Insuline
+ +
+
Membrane plasmique
Sarcoplasme
Contraction musculaire
AMPK
NOS NOS-PO4
NO
cGMP GTPGuanylatecyclase
AICAR
+
Transport de glucoseTransport de glucose
+
Activité Musculaire et Sensibilité à l’InsulineActivité Musculaire et Sensibilité à l’Insuline
L’activité physique améliore le contrôle L’activité physique améliore le contrôle glycémique en chroniqueglycémique en chronique
• Méta-analyse • 14 études (dont 11 randomisées)• Patients diabétiques de type 2 (~ 250)• Programmes d’entraînement > 8 semaines• Diminution significative
de l’hémoglobine glyquée de 0.66 % (7.65 % vs 8.31 %)• Absence de variation significative du poids
(83.02 kg vs 82.48 kg)Boulé N.G. JAMA 2001Boulé N.G. JAMA 2001
Effet de l’Activité Physique Régulière Sur le Contrôle Glycémique (Diabète de type 2)
HbA1c DIMINUEE :– Travoti , 1984 (6 sem)– Schneider , 1984 (6 sem)– Ronnemaa , 1986 (10 sem)– Raz , 1994 (12 sem)– Agurs Collins , 1997 (13 sem)– Honkala , 1997 (5 mois)– Mourier , 1998 (8 sem)– Loimaala , 2003 (1an)
INCHANGEE:
– Hornsby , 1990 (12-14 sem)
– Wing , 1988 (12 sem)
– Vannninen , 1992 (52 sem)
– Lehmann , 1995 (3 mois)
– Dunstan , 1998 (8 sem)
Endurance ?Résistance ?
• 50 patients présentant un diabète de type 2 • Sexe masculin• Age: 53 ± 5 ans• BMI: 29.5 ± 3.8 kg/m2
• Randomisés en 2 groupes:– Groupe entraîné :
• 65-75 VO2max (jogging ou marche) 2 X /sem• Résistance 2 X /sem • Au moins 30 min par session
– Groupe contrôle
• 12 mois Loimaala A. Diabetes 2003Loimaala A. Diabetes 2003
Pre-training
Post-training
6,5
7
7,5
8
8,5
9
9,5
Control Trained
HbA
1c
(%)
*
* p < 0.05 vs pre-training value
Loimaala A, diabetes , 2003
Effect of an Endurance + Muscle Strength Training on
Glucose Metabolism
00,5
11,5
22,5
33,5
4
Control Trained
Effect of Training Effect of Training Glucose MetabolismGlucose Metabolism
0123456789
10
Control Trained
HbA
1c
(%)
KIT
T (
%/m
in)
Pre-training
Post-training*
*
* p < 0.05 vs pre-training value
Mourier A. Diabetes Care, 1998
0
50
100
150
200
250
300
Control Trained
Effect of Training Effect of Training on Fat Distributionon Fat Distribution
0
50
100
150
200
Control Trained
VA
T (
cm2)
SA
T (
cm2
)
Pre-training
Post-training
*
*
* p < 0.05 vs pre-training value
Mourier A. Diabetes Care, 1998
100
120
140
160
180
200
Control Trained
Effect of Training Effect of Training on MRIon MRI
(Midthigh)(Midthigh)
50
55
60
65
70
75
80
Control Trained
AT (
cm2)
MT (
cm2
)
Pre-training
Post-training
*
* p < 0.05 vs pre-training value
Mourier A. Diabetes Care, 1998
0
0,5
1
1,5
2
2,5
3
3,5
4
4,5
AVANT
APRES
Cont Aér Aér + Résist
Per
fusi
on d
e G
luco
se (
mg/
kg/m
in)
Cuff Diabetes Care 2003Cuff Diabetes Care 2003
Sensibilité à l’insuline et type d’entraînement
Mechanism of enhanced insulin sensitivity Role of GLUT 4
• One legged ergometric bicycle training• 30 min/day, 6 days/weeks , during 9 weeks• NIDDM and healthy subjects
GLUT 4 protein
in both groups
GLUT4 m RNA
Dela et al, Diabetes, 1994, 43: 862-865
Autres facteurs de risque
• 30-45 min, 50-70% VO2 max, 3 times/week• During 3 monhs
Triglycerides 20% HDL cholesterol 25% Systolic BP from 138 ± 16 to 130 ± 17 mmHg (p < 0.05) Diastolic BP from 88 ± 10 to 80 ± 10 mmHg (p <0.001) WHR from 0.96 ± 0.11 to 0.92 ± 0.10 (p <0.001)
No change in body weight and in glycaemic control
Lehmann R. Diabetologia 1995Lehmann R. Diabetologia 1995
Recommandations
OBJECTIFS ET CONSEILSAction graduée et progressive
• Réduire le handicap physique
• Limiter la sédentarité
• Inciter à la pratique d’une activité régulière• Action positive d’information et d’éducation à la
santé (id. conseils alimentaires)
RecommandationsPopulation générale
• Fréquence : 6 – 7 jours par semaine
• Intensité : Modérée 3 – 6 METS ou 4 – 7 kcal/min)
• Durée : 30 minutes/jour en une ou plusieurs fois
~ 1000 kcal/sem
• Type : Toute activité pouvant être réalisée d’intensité comparable à la marche rapide
Surgeon General 1996PNNS 2000Surgeon General 1996PNNS 2000
Niveau d’activité/Objectif
Nombre de pas / jour
Minutes/jour d’activité modérée
Inactivité < 3 000 0
Activité faible 3 000 – 6 000 15
Recommandations d’activité physique pour la population générale
10 000 30
Activité physique nécessaire pour perte de poids/maintien du poids
12 000 – 15 000 60
Leermakers EA. Med Clin North Am 2000Leermakers EA. Med Clin North Am 2000
RecommandationsPatients diabétiques de type 2
Fréquence: 3 jours par semaine
Intensité: • Progressivement croissante • 50 – 70 % de la capacité aérobie maximale
Durée: 30 minutes /jour
(échauffement et récupération : 5-10 minutes)
Type: Activités d’endurance
(marche, jogging, vélo, natation...)
ADA, ALFEDIAM
Conclusion • Les effets de l’activité physique en font une composante majeure du
traitement du diabète de type 2:– Effet hypoglycémiant en aigu– Améliore l’HbA1c– Autres facteurs de risque CV
• L’effort intense peut être utilisé (si absence de contre indication CV)
• La faisabilité et la compliance des patients sur le long terme demeurent des problèmes essentiels
Recommandations à revoir ?
• Faible capacité physique
Pathologies (cardio-respiratoire, rhumatologique)• Manque de motivation
Expériences négatives, gêne, manque de confiance• Manque de temps
Difficultés d’accès à des équipements (récréatifs, sportifs)
Pas de structures spécifiques
Absence de soutien par l’entourage
Obstacles
COMMENT ?
Activité physique et diabète de type 2Quelle démarche clinique ?
• Evaluer le patient
• Situer les objectifs
• Conseils gradués et progressifs
• Suivi
EVALUER LE PATIENT
• Évaluer les différentes dimensions de l’activité physique
• Repérer les obstacles
• Apprécier la motivation
• Prendre en compte les risques
• Situer les objectifs prioritaires
Evaluation de l’activité physique
Méthode Paramètres mesurés
VO2 max Capacité aérobie
Calorimétrie (EDM) DE totale, PAL (DET/DER)
Journeaux, Questionnaires AP (type, D, F, I), DE
Podomètre Nb pas, distance
Accéléromètre Mouvement, I, DE
Fréquence cardiaque Fc/temps, DE
d’après Montoye HJ.1996d’après Montoye HJ.1996
INTERROGATOIRE SIMPLIFIEActivité physique et sédentarité
Activité professionnelle (type, dépense physique)
Activités de loisirs et sportivesActuelles et antérieures
• Intensité (faible, modérée, élevée) - Marche• Durée (chaque activité) • Fréquence (année écoulée)
Mode de transport (marche, vélo…)
Sédentarité• Durée TV / vidéo / ordinateur (heures / jour)• Durée Position assise (heures / jour)
MOTIVATION Stades de changement
• Précontemplatifs– Ne fait pas d’activité physique actuellement– N’a pas l’intention d’en faire prochainement
• Contemplatifs– Ne fait pas d’activité physique actuellement– A l’intention de démarrer prochainement
• Actifs– Activité physique régulière depuis au moins 6 mois
PACE Project - d ’après Prochaska & DiClemente
RISQUES• Lésions de l’appareil musculo-squelettique
– Gravité variable– Peuvent secondairement limiter la mobilité
• Accidents cardio-vasculaires– Infarctus, mort subite– Beaucoup plus rares– Activités intenses sans évaluation ni entraînement
• Aggravation d’une complication microangiopathique pré-existante– Pieds (mal perforant…)– Protéinurie– Rétinopathie
Session unique ou multiplesdans le traitement de l’obésité
Plusieurs sessions
Session unique
p
n sujets 28 28
Age (ans) 40,4 ± 5,9 40,9 ± 7,3 ns
BMI (kg/m2) 34,1 ± 3,5 33,8 ± 4,7 ns
n jours 87,3 ± 29,5 69,1 ± 28,9 < 0,05
Durée (min/sem)
223,8 ± 69,5 188,2 ± 58,4 0,08
Poids (kg) - 8,9 ± 5,3 - 6,4 ± 4,5 < 0,07
m ± SD. Femmes sédentaires, exercice aérobie (marche) 5 jours/semaine, 20 semaines 20 à 40 min/jour, régime 1200 - 1500 kcal/j, 20 % graisses
Jakicic et al. Int J Obes 1995
Podomètre YAMAX DigiWalkerDW 450
Intérêt du podomètre dans la prise en charge
des patients obèses diabétiques de type 2
• 24 sujets, 23-59 ans, BMI moyen 31, sédentaires
• Durée diabète ~ 1 y
• Bien équilibrés avec le régime seul,
pas de complication
• Divisés en 2 groupes (appariés âge, sexe, BMI)
- Régime : -1,000 kcal, 25% graisses, activité habituelle
- Régime+marche: 10,000 pas/j (podomètre)
• 6-8 semaines hospitalisation
Yamanouchi et al. Diabetes Care 1995
Marche et régime chez les patients obèses diabétiques de type 2
Sensibilité à l’insuline (MCR, ml/kg/min)
Avant Après p
Régime 2,6 ± 0,4 3,1 ± 0,5 ns(4500 pas/j
~ 2,0 miles)
Régime+Marche 3,0 ± 0,3 5,3 ± 0,4 <0,001(19’200 pas/j
~ 8,4 miles)
MCR corrélé avec nb de pas/j indépendamment de Poids
Moyennes ± sem Yamanouchi et al. Diabetes Care 1995
Da Qing Study
• 577 IGT, Chine• 4 groupes : Contrôle, régime, exercice, régime + exercice
• Suivis 6 ans• Réduction du risque de DT2 :
– Régime seul : 31 %– Exercice : 46 %– Régime + exercice : 42%
Diabetes Care 1997
Diabetes Prevention Study (DPS)
• Finlande
• Effet de la modification du mode de vie sur l’incidence du DT2 chez des sujets à risque
• Durée prévue de l’étude : 6 ans
(Arrêt de l’étude à 2 ans pour tous les sujets, recommandés par le comité indépendant de suivi)
• Critères d’inclusion :– Apparentés au 1er degré de DT2– BMI 25 kg/m2– Age 40-65 ans– IGT (moy de 2 HGPO)
• 523 sujets inclus randomisés en 2 groupes– Groupe intervention– Groupe contrôle
Diabetes Prevention Study (DPS)
N Engl J Med 2001
Etude DPS
Caractéristiques des sujetsà l’inclusion
N Engl J Med 2001
Instructions
Groupe intervention• Réduction pondérale
> 5 %• Ration lipidique
< 30 %• Lipides saturés
< 10 % apport cal. J.• Apport de fibres
> 15 g/1000 kcal• Exercice physique
30 min/j
Groupe contrôle
Conseils généraux
(+ documents écrits)
sur la diététique et l’activité physique
A l’inclusion et à chaque visite annuelle
Suivi
Groupe intervention• Conseils personnalisés• Consultations nutritionniste :
7/an puis 1 /3mois
• Conjoint invité• ± VLCD à 6 mois en fonction
du résultat pondéral• Exercice supervisé possible
Groupe contrôle
Visite annuelle
Incidence du diabète Incidence du diabète à 4 ansà 4 ans
11 11 % groupe intensif % groupe intensif vs vs
23 % groupe conventionnel23 % groupe conventionnel
Réduction du risqueRéduction du risque de 58 %de 58 %
Diabetes Prevention Study (DPS)
Suivi moyen 3,2 ans
Proportion de patients (%) ayant atteint les objectifs à 1 an
Réduction pondérale> 5 %
Ration lipidique < 30 %
Lipides saturés < 10 % apport cal. J.
Apport de fibres > 15 g/1000 kcal
Exercice physique 30 min/j
Groupe Groupeintervention contrôle 43 18 * 47 36 *
26 11 * 25 12 *
86 71 *
Changes from baseline to year 1
Intervention Control p n 256 250Weight kg -4.5 ± 5 -1.0 ± 4.2 <0.0001
% -5.1 ± 5.3 -1.1 ± 4.2 <0.0001
Waist cm -4.4 ± 5.2 -1.3 ± 4.8 <0.0001
Diabetes Care 2003
Changes from baseline to year 3
Intervention Control p n 231 203Weight kg -3.5 ± 5.1 -0.9 ± 5.4 <0.0001
% -4.0 ± 5.8 -1.1 ± 6.2 <0.0001
Waist cm -3.3 ± 5.7 -1.2 ± 5.9 0.0005
Diabetes Care 2003
Diabetes Prevention Program (DPP)
• Etats Unis, 27 centres
• Effet de la modification du mode de vie ou d’un médicament antidiabétique sur l’incidence du DT2 chez des sujets à risque
• Durée prévue : 5 ans
(interrompue à 4 ans)
N Engl J Med 2002
• Critères d’inclusion :– BMI 24 kg/m2– Age 25 ans– IGT (HGPO)– Minorité ethnique : 50 % des inclusions
• 3237 sujets inclus randomisés en 4 groupes :– Groupe RHD intensives– Groupe metformine– (Groupe troglitazone)– Groupe contrôle
N Engl J Med 2002
Diabetes Prevention Program (DPP)
Instructions
Groupe RHD intensives• Réduction pondérale
> 7 %• Diminution des apports
caloriques • Diminution des apports
lipidiques• Exercice physique
150 min/semmarche rapide
Groupe metformine et contrôle
• Conseils généraux (+ documents écrits)
sur la diététique et l’activité physique
• 30 min d’entretien
A l’inclusion et à chaque visite annuelle
N Engl J Med 2002
Suivi
Groupe RHD intensives• Conseils personnalisés
adaptés au contexte social, professionnel et culturel
• Sessions individuelles :
16 les 24 1ères sem
puis 1 /mois
• Sessions de groupe
Groupe metformine et
contrôle
Visite annuelle
N Engl J Med 2002
Placebo
Metformine
Style de vie
Inci
denc
e cu
mul
ée
Inci
denc
e cu
mul
ée
de d
iabe
te (
%)
de d
iabe
te (
%)
40
30
20
10
00 0.5 1.0 1.5 2.0 2.5 3.0 3.5 4.0
AnnéesAnnées
RR*58%
RR*31%
Suivi moyen 2,8 ans (1,8 – 4.6)
0.0 0.5 1.0 1.5 2.0 2.5 3.0 3.5 4.0-8
-6
-4
-2
0
2
4
AnnéesAnnées
Perte de poids (kg)Perte de poids (kg)
Placebo
Metformine
Style de vie
N Engl J Med 2001
Objectif pondéral atteint : 55 % des patients à la 24ème sem 38 % à la dernière visite
Coût
Par rapport au groupe placebo
RHD Metformine
$ par sujet 2300 2200
$ par cas de diabète prévenu ou retardé
24400 34500
Diabetes Care 2003
Koivisto V. Diabetologia 1984
L’activité physique améliore la glycémie à jeun en aigu
10
15
20
25
30
35
40
Control Trained
0
5
10
15
20
25
30
35
Control Trained
BM
I V
O2m
ax
Pre-training
Post-training
*
Loimaala A. Diabetes 2003
Effect of an Endurance
+ Muscle Strength Training
0
1
2
3
4
5
6
Effect of Training Effect of Training on Lipid Profileon Lipid Profile
0
0,5
1
1,5
2
2,5
3
Control Trained
*
Tri
gly
ceri
des
Tota
l ch
ole
stero
l
Pre-training
Post-training
** p < 0.05 vs pre-training value
Boudou Ph. Int J Obesity 2001
85% 85% 85% 85% 85% 85% 85% 85% 85% 85%
50% 50% 50% 50% 50% 50% 50% 50% 2 min2 min 2 min2 min 2 min2 min 2 min2 min 2 min2 min
3min3min 3min3min 3min3min 3min3min
• WITHOUT CHANGING DIET
• PRETRAINING PERIOD : progressive exercise 3 times a week 70% VO2max during 45 minutes
•TRAINING PERIOD : 1/ Aerobic Exercise : Twice a week, 45 min at 70% VO2max
2/ Intermittent Exercise : Once a week
Mourier A. Diabetes Care, 1998
Combined training (endurance + Intermittent)
05
10152025303540
Control Trained
Effect of Training Effect of Training
0
5
10
15
20
25
30
35
Control Trained
BM
I V
O2m
ax
Pre-training
Post-training
*
* p < 0.05 vs pre-training value
Mourier A. Diabetes Care, 1998
Training and Adiponectin in Type 2 DiabetesTraining and Adiponectin in Type 2 Diabetes
Before After Before After
Trained Controls
3
5
7
9
11
13
Circulating adiponectin levels (g/ml)
KITT improvedKITT unchanged or decreased
Boudou Ph. Eur J Endocrinol 2003 (in press)
Mourier A. Diabetes Care, 1998
Activité physique et diabète de type 1
Source d’instabilité glycémique ?
Hypoglycémie
• Pendant l’exercice musculaire
• Dans les heures qui suivent l’arrêt de l’exercice, en particulier la nuit si l’exercice est réalisé en fin d’après-midi ou dans la soirée
(même si les doses d’insuline ont été diminuées mais insuffisamment)
(Campaigne, Diabetes Care, 1987)
Berger et al, Diabetologia, 1977, 13, 355-365
La préventions des hypoglycémies repose sur :
• La diminution des doses de l’insuline correspondante à la période de l’exercice musculaire
• La prise de glucides
Adaptation des doses d’insulines
Facteurs influençants les conséquences métaboliques de l'exercice musculaire
• La durée et l'intensité de l'effort physique • Le moment ou il est réalisé par rapport au dernier
repas et à la dernière injection d'insuline• Le type de traitement insulinique• La glycémie au début de l'exercice• Le poids, la taille et la condition physique du
patient • …
Schiffrin et al,Diabetes Care,1985, 8, 337-342
0
3
6
9
12
15
18
-30 30 90 150 210 270
D
C
Mauvais-Jarvis et al, Diabetes Care, 2003 , 26 , 1316-7
70% VO2max
During exercise, the mean decrease in PG concentrations was :
– 0.085 (SE 0.012) mmol/l.min (p<0.0001)
Mauvais-Jarvis et al, Diabetes Care, 2003 , 26 , 1316-7
Patients traités par pompe sous cutanée d’insuline
• Diminuer de 50 % le bolus pré-prandial • Arrêter le débit de base pendant l’exercice• Ne pas débuter l’effort musculaire plus de 1 heure après le
retrait de la pompe à insuline sous peine de dégradation métabolique
• Une réduction du débit de base à 75 % dans les 6 heures suivant l’arrêt de l’exercice, permettrait de prévenir le risque d’hypoglycémie tardive
Sonnenberg GE et al , Diabetologia 1990 , 33 , 696-703
Intensité Durée
0-20 min 20-60 min > 60 min
<60% FMT
Aucune modification
Aucune modification Ins basale - 10%Ins prandial -20% par heure d’activité
60-75% FMT
Aucune modification
Ins basale -10 à 20%Ins prandiale -10 à 50%
Ins basale et prandiale -5 à 10% par heure d’activité
>75% FMT
Aucune modification
Ins basale -10 à 20%Ins prandiale -10 à 50%
Ins basale et prandiale -5 à 10% par heure d’activité
Adaptations diététiques
Les glucides ingérés avant et/ou pendant l’exercice sont immédiatement utilisés pendant l’effort musculaire
Lefebvre 1985 , Costill 1988
Glucose utilization during exercise in normal and diabetic subjects
Krzentowski G, Pirnay F, Pallikarakis N, Luyckx AS, Lacroix M, Mosora F, Lefebvre PJ
Diabetes, 1981, 30 , 983 - 9
Sportif de haut niveauou
Sportif occasionnel ?
La « pasta party »
• Le diabète ne représente pas une contre indication
• > 100 g de glucides
• Augmentation de la dose d’insuline rapide préprandiale si besoin
La ration d’attente
• Eviter la règle classique 1g/kg de glucides 1 heure avant la compétition
• Préférer 15 à 20 g de glucides 20 à 30 minutes avant la compétition
Exogenous carbohydrate utilization during exercise do not exceed
1 – 1.2 g / min
Hawley JA et al, Eur J Appl Physiol , 1992, 64 , 523 - 527
Après la compétition
• Prévenir l’hypoglycémie tardive
• Refaire les stocks de glycogène
• 50 g de glucides dans les 30 min après l’arrêt de l’exercice
• Repas suivant la compétition
(70-75 % de glucides)
CONSOMMATION DE GLUCIDES POUR DIFFERENTES ACTIVITES
En grammes par heure d’activité
Pour des personnes pesant:
45kg env. 70 kg env 90kg env
Marche 4,5km/h 18 21 24
Jogging 8km/h 38 45 52
Tennis double 24 28 32
Tennis simple 32 38 44
Ski de fond ou 89 105 121
de randonnéeWalsh J , 1994
Recommandations (ALFEDIAM)• Programmer l'activité sportive.• Diminuer le ou les insulines couvrant la période de l'activité à
condition que la glycémie capillaire soit correcte (<8 mmol/l)• Etre bien équilibré. La glycémie capillaire avant l'effort est
indispensable : – si elle est inférieure à 6-8 mmol/l prendre au moins 15 g de glucides
avant de commencer l'activité sportive– si elle se situe entre 8 et 14 mmol/l, l'exercice peut être réalisé sans
risque– si elle est supérieure à 15 mmol/l il faut s'assurer de l'absence de
cétonurie qui nécessiterait de reporter l'activité sportive
• L'autosurveillance doit être poursuivie pendant (lors des pauses ou de la mi-temps) et après l'exercice
Validation des modifications des doses d’insuline et de l’apport de glucides
Recommandations (ALFEDIAM)
WILLIAM TALBERT
TENNIS, U.S.A.
- Coupe Davis : 1948, 1949, 1954
- Roland Garros : 1950 (double)
- 3ème mondial en 1949
LENNART BERGELIN
TENNIS, SUEDE
- Coupe DAVIS pendant 9 ANS
- 9ème MONDIAL
- Coach-Entraîneur de BJORN BORG
HAMILTON RICHARDSON
TENNIS, U.S.A.
- Coupe DAVIS : 1954, 1958
- 3ème Mondial en 1956
Garry Hall• Diabète de type 1 en mars 1999 (24 ans)• JO Sydney 2000
– 2 médailles d’or
– 1 médaille d’argent
– 1 médaille de bronze
NATATION
Diabète de type 1 et sport de haut niveau
Schiffrin et al,Diabetes Care,1985, 8, 337-342
0
3
6
9
12
15
18
-30 30 90 150 210 270
D
C
Berger et al, Diabetologia, 1977, 13, 355-365
CONSOMMATION DE GLUCIDES POUR DIFFERENTES ACTIVITES
En grammes par heure d’activité
Pour des personnes pesant:
45kg env. 70 kg env 90kg env
Marche 4,5km/h 18 21 24
Jogging 8km/h 38 45 52
Tennis simple 32 38 44
Ski de fond ou 89 105 121
de randonnée
Facteurs influençants les conséquences métaboliques de l'exercice musculaire
• La durée et l'intensité de l'effort physique • Le moment ou il est réalisé par rapport au dernier
repas et à la dernière injection d'insuline• Le type de traitement insulinique• La glycémie au début de l'exercice• Le poids, la taille et la condition physique du
patient • …
Recommandations (ALFEDIAM)• Programmer l'activité sportive.• Diminuer le ou les insulines couvrant la période de l'activité à
condition que la glycémie capillaire soit correcte (<8 mmol/l)• Etre bien équilibré. La glycémie capillaire avant l'effort est
indispensable : – si elle est inférieure à 6-8 mmol/l prendre au moins 15 g de glucides
avant de commencer l'activité sportive– si elle se situe entre 8 et 14 mmol/l, l'exercice peut être réalisé sans
risque– si elle est supérieure à 15 mmol/l il faut s'assurer de l'absence de
cétonurie qui nécessiterait de reporter l'activité sportive
• L'autosurveillance doit être poursuivie pendant (lors des pauses ou de la mi-temps) et après l'exercice
Validation des modifications des doses d’insuline et de l’apport de glucides
Recommandations (ALFEDIAM)
Diabète de type 1 et sport de haut niveau
• W Talbert et H Richardson
(USA, Coupe Davis)
• G Mabbutt (football, Angleterre)
• D Garde (cyclisme, France)
• ……
Garry Hall• Diabète de type 1 en mars 1999 (24 ans)• JO Sydney 2000
– 2 médailles d’or
– 1 médaille d’argent
– 1 médaille de bronze
NATATION
Diabète de type 1 et sport de haut niveau
Martin Mes (47 ans)
• Diabétique depuis l’âge de 41 ans
• 12 marathons (moins de 3 heures)
• 6 000 km
…
Diabète de type 1 et sport de haut niveau
Schiffrin et al,Diabetes Care,1985, 8, 337-342
Intérêt du podomètre dans la prise en charge
des patients obèses diabétiques de type 2
• 24 sujets, 23-59 ans, BMI moyen 31, sédentaires
• Durée diabète ~ 1 y
• Bien équilibrés avec le régime seul,
pas de complication
• Divisés en 2 groupes (appariés âge, sexe, BMI)
- Régime : -1,000 kcal, 25% graisses, activité habituelle
- Régime+marche: 10,000 pas/j (podomètre)
• 6-8 semaines hospitalisation
Yamanouchi et al. Diabetes Care 1995
Blood glucose changes during tennis ?
Physiological responses in tennis and running with similar oxygen uptake.Ferrauti A et al , Eur J Appl Physiol, 2001 , 85 , 27 - 33
Capillary blood glucose concentrations:
5.45 (0.84) mmol/l vs 4.34 (0.56) mmol/l
Increased muscle glucose uptake during contractions : no need for insulinPloug T et al , Am J Physiol , 1984, 247, E726-731
Increased muscle glucose uptake after exercise : no need for insulin during exerciseRichter et al , Diabetes, 1985, 34 : 1041- 48
Alimentation et diabète de type 1
L’alimentation de base d’un patient diabétique est selon l’OMS celle recommandée aux individus non diabétiques : – 45 à 55 % de glucides– 30 à 40 % de lipides (comprenant moins de 10%
d’acides gras saturés)– 12 à 15 % de protéines